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Résultats Apple : quand l'iPhone va, tout va (ou presque...)

Un chiffre d’affaires en progression de 6 % ! C’est la meilleure croissance trimestrielle d’Apple depuis deux ans. Son chiffre d’affaires sur la période s’établit à 94,9 milliards de dollars, ce qui est très légèrement en dessus des attentes des analystes.

Ce n’était pas gagné d’avance ! Les premiers échos autour de l’iPhone 16, parlaient d’un démarrage correct, mais sans l’engouement non plus des grandes années. Toutefois, en période de lancement, ce qui compte pour Apple, c’est d’être en mesure de produire et de livrer le plus d’iPhone possibles avant la fin septembre. Et manifestement, elle y est arrivée, sa division a écoulé pour 46,222 milliards de dollars de smartphone, un chiffre en progression de 5,52 %. C’est un très bon début qui devra cependant être confirmé pendant la cruciale période des fêtes de fin d’année.

Chine : Apple sur le point d’inverser la tendance ?

Et puisqu’une bonne nouvelle ne vient jamais seule, Apple est semble-t-il, sur le point d’inverser la tendance en Chine. Sur la période, la firme de Cupertino a réalisé un chiffre d’affaires de 15,033 milliards de dollars. C’est une petite baisse de 0,34 % par rapport à la même période l’année dernière, mais on est loin des -6% ou des -8% enregistrés lors des précédents trimestres. Toutefois, cela pourrait peser à court terme sur l’action Apple. Les analystes tablaient sur une légère croissance.

Tim Cook a beau être fâché avec l’Europe au point de s’en plaindre auprès de Donald Trump, ses ventes y sont au beau fixe. Son chiffre d’affaires atteint sur le Vieux-Continent quasiment 25 milliards de dollars en hausse de près de 11 %. Notez toutefois que ce qu’Apple appelle Europe correspond en fait à la zone EMEA qui comprend l’Afrique, le Moyen-Orient et une partie de l’Asie. Dans le cas d’Apple, cela comprend également l’Inde qui a enregistré une forte croissance tout comme la Turquie et plusieurs pays du Moyen-Orient. Reste qu’Apple a insisté sur le fait qu’elle avait eu de bons résultats en Europe de l’Ouest. La seule région à enregistrer une croissance supérieure, c’est l’Asie-Pacifique (+16 %).

Si l’iPhone se redresse, les autres moteurs d’Apple connaissent toutefois des fortunes diverses. La division iPad poursuit son redressement avec un chiffre d’affaires de 6,950 milliards de dollars en progression de 7,8 %. Toutefois, cette croissance nettement plus faible qu’au trimestre précédent (+23 %) laisse à penser que le coup de boost provoqué par la sortie des nouveaux iPad Pro n’est que temporaire. Ne comptez pas sur le nouvel iPad mini pour remettre de l’essence dans le moteur.

Le Mac, pour sa part, continue sa lente progression avec des ventes en progression de 1,7% à 7,744 milliards de dollars. Avec un taux de croissance oscillant en 0,5 % et 4 %, le Mac boucle un exercice 2024 très calme comparée aux montagnes russes des dernières années provoquées par la commercialisation des premiers Mac Apple Silicon et la COVID-19. L’enjeu pour Apple est maintenant de savoir si la nouvelle gamme présentée cette semaine sera susceptible de relancer un nouveau cycle.

Nouveaux Mac M4 : retour sur la semaine de 3 jours d

Nouveaux Mac M4 : retour sur la semaine de 3 jours d'Apple

Plus décevante, la division « Wearables, Home et Accessories » n’a pas bénéficié de la sortie de l’Apple Watch Series 10 et des AirPods 4. Cet été, Apple vendu pour 9,042 milliards de dollars d’accessoires, de HomePod, d’AirPods et d’Apple Watch. Aura-t-on un sursaut pour les fêtes de fin d’année ? En attendant, cette division vient d’enregistrer son cinquième trimestre successif dans le rouge.

Le tube d’Apple, c’est les services, mais la croissance a comme prévu décéléré. Cette activité a tout de même généré un chiffre d’affaires de 24,972 milliards de dollars en hausse de près de 12 %. Là aussi, c’est légèrement en dessous des attentes des milieux financiers.

Un bénéfice net plombé par les déboires européens d’Apple

Apple aurait pu enregistrer un bénéfice record, si elle n’avait pas été condamnée à rembourser la rondelette somme de 13 milliards d’euros à l’Irlande. Résultat, son bénéfice net s’élève à 14,7 milliards de dollars en baisse de 36 % sur un an. Sans cela, son bénéfice par action aurait atteint 1,64 $, ce qui est légèrement mieux que les attentes des analystes. Pour le trimestre en cours, Apple s’attend à une légère croissance inférieure à 5 %. C’est en dessous des attentes des analystes qui espéraient une croissance de l’ordre de 6,8 %. Elle prévoit d’autre part une marge brute comprise entre 46 % et 47 %. A titre de comparaison, elle s’établissait à 46,2 % lors du dernier trimestre.

La dernière conférence de Lucas Maestri

Lors de la conférence téléphonique avec les analystes, Tim Cook a pris un peu de temps pour remercier son directeur financier Lucas Maestri. Comme annoncé cet été, après plus de dix ans de bons et loyaux services, il sera remplacé à son poste par Kevan Parekh.

Apple promeut Kevan Parekh comme nouveau directeur financier

Apple promeut Kevan Parekh comme nouveau directeur financier

Lors des résultats trimestriels, Tim Cook a lourdement insisté sur Apple Intelligence. Il a notamment indiqué que la prochaine étape interviendrait au mois de décembre avec la sortie d’une nouvelle mise à jour qui apporterait l’intégration avec ChatGPT et Visual Intelligence. Le patron d’Apple se veut optimiste sur le potentiel d’Apple Intelligence. Preuve s’il en faut, il a affirmé que le taux d’adoption d’iOS 18.1 était deux fois plus important qu’iOS 17.1 durant les trois premiers jours de leurs sorties respectives.

Découverte de Visual Intelligence, bien aidé par ChatGPT dans la première bêta d’iOS 18.2

Découverte de Visual Intelligence, bien aidé par ChatGPT dans la première bêta d’iOS 18.2

iOS 18.2 : coup d’œil sur l’intégration de ChatGPT au nouveau Siri

iOS 18.2 : coup d’œil sur l’intégration de ChatGPT au nouveau Siri

Hors séance, suite à ces annonces, l’action Apple reculait de 2,2 %.

OpenAI lance ChatGPT Search

Par : Greg Onizuka

Alors qu’Apple vient tout juste d’ouvrir la porte à ChatGPT dans la bêta d’iOS/iPadOS 18.2, OpenAI présente une nouvelle fonction de son intelligence artificielle : ChatGPT Search.

L’intégration de la recherche avec le langage naturel, de quoi faire peur à Google ? Image OpenAI.

Jusqu’à maintenant, il était certes possible d’effectuer une recherche sur Internet à partir de ChatGPT, mais ce n’était pas sa fonction première. Avec ce nouvel outil dérivé du LLM (Large Language Model, ou grand modèle de langage) d’OpenAI, l’utilisateur peut maintenant recevoir des réponses précises et actualisées de la part de l’intelligence artificielle, grâce notamment à des partenaires dans le domaine de l’actualité, mais aussi la météo, le sport, la bourse ou encore les plans.

La réponse, plutôt qu’une simple liste de liens, pourra contenir des images, des textes qui seront résumés selon la demande de l’utilisateur, simplifiant ainsi la recherche d’informations sur Internet. On peut s’attendre à retrouver ChatGPT Search dans l’intégration faite avec Siri, mais l’outil est d’ores et déjà utilisable via le site de l’IA pour les utilisateurs payants et inscrits sur la liste d’attente. Comme souvent avec OpenAI, la fonction finira par être mise à disposition de tous d’ici quelques mois.

L’IA intègre maintenant les liens vers les sources utilisées. Image OpenAI.

Si la nouvelle fonction paraît de prime abord anodine, elle pourrait cependant devenir le premier concurrent sérieux au moteur de recherche Google au fur et à mesure de sa montée en puissance, et remettre en question son hégémonie pour la première fois depuis maintenant plus de 15 ans, comme le fait remarquer 9to5Mac.

Les radars pourraient verbaliser le téléphone au volant en 2025

Par : Greg Onizuka

Alors que le nombre de radars est relativement élevé en France, avec environ 4000 exemplaires (qui devraient monter à 4160 en 2025), l’Etat réfléchit fortement à la possibilité de les rendre multi-tâches, comme relaté par Le Parisien.

Un photomaton qui revient cher. Image Wikipedia/Chabe01. CC BY-SA 4.0.

Ainsi, même si la Sécurité Routière affirme que rien n'est prévu pour 2025, les fameux radars tourelles implantés depuis maintenant quelques années pourraient faire plus, bien plus : son constructeur revendique la possibilité de détecter le non-port de la ceinture, le respect des distances de sécurité, le respect d’un feu rouge s’il est à l’abord de celui-ci, mais aussi... l’utilisation du portable au volant.

Tout ceci se fait par l’intelligence artificielle, encore elle, et permettrait à l’Etat d’à la fois faire respecter plus fortement certains points de sécurité un peu trop souvent pris à la légère, mais aussi d’engranger quelques euros supplémentaires bienvenus en ces temps de rigueur budgétaire.

Bien entendu, cette nouvelle possibilité provoque la levée de boucliers du côté des associations d’automobilistes, mais il y a aussi un autre souci que le gouvernement semble prendre au sérieux : la forte possibilité de faux positifs. Pour y remédier, l’idée sera peut-être de faire appel à des humains qui, une fois l’image prise par le radar suggérant l’usage d’un téléphone au volant, ira confirmer si oui ou non c’est bien le cas.

Toujours est-il qu’il va falloir s’attendre à voir arriver ces nouvelles fonctions tôt ou tard, nos voisins britanniques s’y étant déjà mis. Et attention à la douloureuse : pour rappel, l’usage d’un téléphone portable au volant est passible de 135 € d’amende et 4 points en moins sur le permis, voire d’une suspension de celui-ci si l’usage est constaté en même temps qu’une autre infraction (ce que pourra très bien cumuler le radar, avec la prise de votre vitesse).

Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz

Dès le mois de février 2025, Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz, qui est pour le moment uniquement dédiée à la 3G. Ce serait un choix intéressant pour améliorer la couverture 5G de façon indirecte, nous allons le voir.

Actuellement, Free Mobile émet en 4G et en 5G dans la bande des 700 MHz et en 3G dans la bande des 900 MHz, avec un canal de 7,6 MHz de large. Nous en parlions il y a quelques jours, Free Mobile pourrait employer une partie de la bande des 700 MHz pour déployer de la 5G SA (pour standalone, une technologie qui ne repose pas sur les infrastructures 4G), avec comme effet de réduire la part allouée à la 4G. Mais pas un jeu de dominos, Free Mobile pourrait émettre en 4G dans la bande des 900 MHz, en réduisant la part allouée à la 3G.

Ce sont nos confrères d'Univers Freebox qui l'expliquent, en ajoutant que l'ARCEP — le gendarme des télécoms — va allouer un peu plus d'espace à Free à partir du 8 février 2025. Actuellement, Bouygues Telecom dispose de 9,8 MHz, Orange et SFR de 8,7 MHz et Free Mobile de 7,6 MHz. Après cette date, tous les opérateurs passeront à 8,7 MHz.

5G SA : Free compte déployer la "vraie" 5G dans la bande des 700 MHz

5G SA : Free compte déployer la "vraie" 5G dans la bande des 700 MHz

Comme pour la 5G SA dans la bande des 700 MHz, deux scénarios existent : abandonner la 3G totalement (ce qui est peu probable) ou réduire l'espace alloué à cette dernière pour laisser de la place à la 4G. C'est la voie la plus logique : Free Mobile pourrait déployer de la 5G SA dans la bande des 700 MHz en parallèle de la 4G et contrebalancer la perte en ajoutant de la 4G dans la bande des 900 MHz. Ce petit jeu se ferait au détriment des clients qui ont des appareils uniquement 3G, mais ils sont rares en 2024.

Avant (en haut) Après (en bas).

Si la 3G (comme la 2G) est en fin de vie, les opérateurs comptent tout de même encore garder un peu cette technologie, pour une raison simple : certains smartphones et téléphones 4G sont incapables d'effectuer des appels en 4G et se reposent encore sur la 3G. Orange a annoncé la fin de la 3G pour le 31 décembre 2028, tout comme SFR. Pour Bouygues Telecom, il y a un an de répit (fin 2029). Free Mobile n'a pas annoncé de date, mais nos confrères indiquent qu'il serait possible de le faire dès maintenant, même si c'est probablement prématuré.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

Inondations en Espagne : Apple va faire un don aux services de secours

Alors que le bilan des inondations en Espagne s’alourdit, Apple vient d’annoncer qu’elle allait faire un don pour contribuer aux efforts des secours. Le dernier bilan évoque 158 morts pour cette catastrophe qui ravage le sud et l’est de l’Espagne. On ne sait pas encore exactement combien de personnes sont portées disparues.

We’re thinking of all those impacted by the devastating flash floods in the region of Valencia, Spain. Apple will be making a donation to help with relief efforts on the ground.

— Tim Cook (@tim_cook) October 31, 2024

« Nous pensons à tous ceux qui ont été touchés par les inondations soudaines et dévastatrices dans la région de Valence, en Espagne », a tweeté Tim Cook avant d’ajouter qu’Apple fera « un don pour contribuer aux efforts de secours sur le terrain ». Cupertino fait souvent des dons en cas de catastrophe naturelle aux États-Unis ou dans le monde : elle l’a par exemple fait après un séisme à Haïti, après des inondations en Belgique et en Allemagne ou plus récemment suite à l’ouragan Milton, qui a ravagé une partie de la Floride. Le montant des dons effectués n’est jamais communiqué.

La plupart des victimes des inondations se trouvent dans la région de Valence, bien que les régions voisines de Castille-La Manche et l'Andalousie soient également touchées. Le 29 octobre, Valence a reçu l’équivalent d’un an de pluie en 8 heures. De quoi transformer les rues en rivières et détruire de nombreuses habitations. Des dizaines de milliers de foyers restent privés d’accès à Internet ou au téléphone fixe.

Apple supprime une app pirate ? Une autre la remplace instantanément

L’équipe de validation de l’App Store enchaîne les boulettes. Après avoir validé le faux gestionnaire de tâches Micros Habits qui cachait en réalité une plateforme de streaming illégal, nous avons récemment remarqué qu’une app avait déjà pris le relai. Se présentant également comme une app de productivité, l’app est rapidement montée dans le classement des utilitaires les plus téléchargés de l’App Store. Elle est toujours en ligne au moment d’écrire ces lignes.

La page App Store de l'app et son contenu.

L’app ne fait pas dans la dentelle : si son logo évoque un programme sérieux pour travailler, il suffit de l’ouvrir pour se retrouver sur une plateforme pirate. Pas de bouton secret ou de sous-menu caché, un gros catalogue étant proposé dès la page d’accueil. La version 1.0 a été publiée il y a un mois, rapidement suivi par une 2.0 résolvant des « problèmes d'affichage de pages ». On imagine que les développeurs sont liés à Micros Habits étant donné que celle-ci a pendant un temps fait la pub de cette nouvelle app.

Difficile de dire précisément comment un tel programme a pu passer entre les mailles du filet d’Apple. Une hypothèse plausible est que l’app se contente d’afficher du contenu stocké sur des serveurs externes : les malandrins peuvent donc présenter un programme basique pendant un temps… avant d’y afficher du contenu illégal une fois la validation passée. Cet angle mort est embarrassant pour Apple, qui met régulièrement en avant la sécurité de son App Store. La boutique a parfois tendance à rejeter des mises à jour de programmes bien connus sans raison, mais laisse passer des plateformes pirates.

Le Google Play se prépare à l’arrivée d’applications pour casques XR

Google semble préparer son grand retour dans le monde de la réalité mixte. Les rumeurs voudraient qu’Alphabet, Samsung et Qualcomm planchent sur des lunettes ou un casque de réalité mixte. Si aucune date de sortie n’a été annoncée, le Play Store se prépare : la boutique embarque de nouveaux badges et mentions liées à un « casque XR », un terme fourre-tout désignant autant la réalité virtuelle que la réalité augmentée.

Images Android Authority

Le site Android Authority a remarqué du neuf dans la version 43.3.32-31 du Google Play. Le code mentionne clairement un « casque XR » dans une ligne indiquant si une app est compatible ou non. Au moment d’installer une app, il est également possible de choisir un « appareil » dont le logo évoque fortement un produit à porter devant les yeux. Les choses sont assez claires, et il ne serait pas étonnant que Google lance une rubrique d’apps Android optimisées le jour de la sortie de son casque ou de ses lunettes.

Sur le papier, Google a déjà hébergé des apps de VR à l’époque du CardBoard, mais ce type de projet est tombé en désuétude maintenant que les vrais casques sont beaucoup plus abordables. Google a disposé d’une plateforme VR baptisée Daydream, qu’elle a discrètement enterré fin 2019. Son prochain casque avec Qualcomm/Samsung devrait être présenté d’ici la fin de l’année, bien que les détails restent pour le moment assez maigres. L’entreprise envisagerait de se relancer dans le domaine des lunettes connectées avec un projet similaire aux lunettes de Meta, plus simples à construire et moins coûteuses.

L'ancien vice-président des services d'Apple Peter Stern devient CEO de Peloton

Peter Stern, ancien vice-président des services d'Apple ayant supervisé Apple TV+ et participé au lancement de Fitness+, est désormais le nouveau CEO de Peloton. Ce vendeur américain plutôt haut de gamme commercialise des vélos et des tapis de sport connectés. Stern prendra ses fonctions au premier janvier prochain.

Image Peloton

Peter Stern a travaillé pendant un temps chez Time Warner Cable avant d’arriver chez Apple en 2016. Il y a principalement chapeauté des services comme News+ ou Apple Arcade avant de quitter Cupertino en août 2023 pour partir chez Ford. Il s’y est occupé de l'équipe chargée du logiciel client du constructeur automobile. Lors de la présentation de ses derniers résultats trimestriels, la CEO par intérim Karen Boon a évidemment mis en avant les travaux de Stern sur Apple Fitness+ :

En tant que cofondateur et force motrice d'Apple Fitness Plus, Peter a mené sa croissance à des millions de membres et est responsable de la mise en route réussie de plus d'une douzaine d'autres services d'abonnement allant de Ford BlueCruise à Apple iCloud en passant par Time Warner Cable Home Security […] Il est important de noter que Peter est également un membre passionné de la communauté Peloton depuis 2016.

Depuis la période dorée du confinement ayant poussé de nombreux clients à s’équiper, Peloton n’est plus vraiment au meilleur de sa forme. Le choix de Stern montre que la boîte veut mettre le paquet sur les services, le communiqué de presse louant sa capacité à gérer « une entreprise complexe, basée sur l'abonnement » et voyant en lui un « innovateur et stratège en matière de produit ».

Peloton a quelques projets de services dans les cartons, comme une application d'entraînement de musculation ayant déjà enregistré 70 000 inscriptions. L’entreprise aurait un deuxième jeu dans les cartons après le lancement réussi de Lanebreak, qui tente de rendre les séances d’exercice moins monotones. Une autre piste est un système de plan d’entraînement personnalisé se basant sur les objectifs de l’utilisateur. Le concept est actuellement en bêta.

Google Maps améliore son expérience de conduite et fait une place à Gemini

Google fait avancer en même temps ses deux applications de conduite. Tandis que Waze voit ses signalements se renforcer, Google Maps bénéficie d’améliorations en matière de navigation.

À partir de la semaine prochaine, Google Maps va faciliter la planification des trajets automobiles en affichant les principaux points de repère (restaurants, sites historiques…) à chaque étape. Une fois arrivé à destination, l’application va mettre en lumière les parkings à proximité et rappeler d’enregistrer la place de stationnement.

Guidage à l’arrivée et avertissement de perturbation météorologique. Images Google.

L’application va aussi signaler les perturbations météorologiques sur l’itinéraire, comme les routes inondées ou enneigées. Et si un avertissement est manquant, vous pourrez vous-même le signaler aux autres conducteurs. De plus, à partir du mois prochain, Google Maps va fournir plus de détails lors de la conduite dans 30 métropoles. L’interface de navigation affichera clairement les voies, les passages piétons ainsi que les panneaux de signalisation, et elle indiquera sur quelle voie précise vous devez rouler.

À droite, la navigation améliorée qui sera disponible dans 30 métropoles. Images Google.

Enfin, l’application va bientôt accueillir Gemini. L’IA générative va servir à obtenir des recommandations à partir de requêtes en langage naturel (« un resto japonais entre amis le soir », par exemple), à lire des résumés d’avis et à se renseigner sur un lieu en posant des questions dessus. Gemini va être déployé à partir de cette semaine, aux États-Unis pour commencer.

Waze va vous permettre de signaler vocalement les incidents sur la route

Waze va bientôt se doter de deux nouvelles fonctionnalités de signalement routier. La première concerne la méthode pour signaler un incident constaté par vous-même. Actuellement, sur l’écran tactile de votre smartphone ou de votre voiture, vous devez appuyer sur plusieurs boutons pour sélectionner le type d’incident rencontré (accident, voie bloquée, embouteillage…).

Méthode de signalement habituelle à l'aide des boutons à l'écran. Image iGeneration.

Prochainement, vous n’aurez plus qu’à appuyer sur un seul bouton et à énoncer à voix haute l’obstacle. Pas besoin d’utiliser des formulations précises, vous pourrez parler naturellement. Par exemple, si vous dites « on dirait qu'il y a des voitures bloquées plus loin ! », Waze devrait être suffisamment malin pour ajouter le signalement correspondant sur la carte.

Si votre signalement vocal est trop imprécis, l’application vous demandera des renseignements complémentaires, également en langage naturel. Il faudra voir à l’usage si ce nouveau mode de signalement est véritablement plus rapide que les interactions tactiles. Il devrait permettre de moins détourner le regard de la route, mais il ne faut pas qu’il monopolise plus l’attention avec de nombreux échanges vocaux en contrepartie.

Nouvelle méthode de signalement vocal. Vidéo Waze

Le signalement conversationnel sera lancé en anglais cette semaine dans le monde entier pour une partie des bêta-testeurs de Waze. Il sera étendu dans les mois à venir à davantage d’utilisateurs et de langues.

La deuxième nouveauté liée aux signalements routiers concerne les écoles. Le GPS vous avertira lorsque vous roulez à proximité d’une école ouverte afin que vous redoubliez de vigilance. Seront signalées les zones scolaires préalablement ajoutées sur la carte par les éditeurs de Waze. Le déploiement de ces nouvelles zones de vigilance débutera cette année dans le monde entier.

Nintendo lance… une plateforme de streaming musical ?

Nintendo est décidément prête à tout, sauf à sortir une nouvelle console. Après avoir présenté un bien étrange réveil musical interactif au début du mois, voici désormais venir… une app de streaming musical. Baptisée Nintendo Music, celle-ci vous invite à écouter les bandes-son de différents jeux directement depuis votre iPhone.

L’app propose des titres provenant des grands noms du géant japonais : Pokémon ou Zelda bien sûr, mais aussi Metroid, Mario voire Nintendogs ou encore Fire Emblem. On y trouvera même des jeux plus obscurs comme la saga Tomodachi ou les musiques de menu de la Wii. À la manière d'une vraie plateforme de streaming, des recommandations et des playlists sont proposées qui peuvent être liées à des jeux, des personnages ou des thèmes (victoire, nuit, etc…).

L’utilisateur peut évidement créer ses propres listes de lecture, et une option permet même d’éviter les pistes spoiler concernant la fin d’un jeu ou une musique de boss. Un réglage permet de faire tourner les musiques en boucle pendant une heure, ce qui sera pratique pour ceux voulant se faire un bruit de fond.

Si le service n'affiche pour le moment qu’une grosse vingtaine d’OST, Nintendo promet d’agrandir son catalogue au fil du temps. L’app est réservée aux abonnés Switch Online, un service facturé 20 € par an. Une période d’essai de 7 jours est proposée si vous voulez voir ce que ça vaut via un compte Nintendo. L’application est disponible sur iOS comme sur Android.

Promo : l'iPad 10 64 Go à 310 € (-99 €)

Pas d’Apple Intelligence pour l’iPad 10 64 Go, mais une promotion assez intéressante. La tablette d’Apple dans sa version 64 Go est proposée au tarif avantageux de 309,99 € sur Rakuten, offrant ainsi une réduction proche de 100 € par rapport au prix en Apple Store.

Pour bénéficier de cette remise, pensez à entrer le code promo CLUBR20 lors de la commande. Notez toutefois que cette offre concerne exclusivement le modèle de couleur bleue.

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Comme souvent avec les produits importés via Rakuten, l’iPad 10 est livré avec un adaptateur. Cependant, l’appareil ne dispose que d’une garantie limitée d’un an, un élément à prendre en considération avant l’achat.

L’iPad 10 est équipé d'un écran Liquid Retina de 10,9 pouces, d’un processeur A14 Bionic et d’un port USB-C. Il est compatible avec l'Apple Pencil de première génération. À en croire les rumeurs, la prochaine génération de cette tablette n’est pas attendue avant la fin du premier trimestre 2025.

L'Alarmo, le réveil de Nintendo, hacké pour afficher des photos de chats

Le dernier produit de Nintendo n'est pas une console, mais un réveil : l'Alarmo. Ludique, il est capable de détecter si la personne qu'il doit réveiller bouge et il adapte le volume de sa sonnerie en fonction des mouvements. Nintendo oblige, les sonneries et les images affichées s'inspirent de jeux connus (Super Mario Odyssey, Pikmin 4, Splatoon 3, RingFit Adventure ou The Legend of Zelda: Breath of the Wild). Disponible pour le moment uniquement chez Nintendo pour 100 €, il a été hacké.

Un chat sur l'Alarmo.

Gary s'est en effet intéressé au réveil et a réussi à afficher n'importe quelle image sur le réveil. Le réveil, donc, est équipé d'un écran de 2,8 pouces, de LED, d'une puce Wi-Fi (dans la bande des 2,4 GHz) pour les mises à jour et d'un capteur dans la bande des 24 GHz pour détecter les mouvements. Le système sur puce intégré, sans être un monstre de puissance, intègre un cœur Cortex M7 32 bits de chez ARM, couplé à 564 ko de RAM et 4 Go de mémoire de stockage. Il ne va évidemment pas émuler une Nintendo 64, mais il est par exemple plus puissant que celui de la Game & Watch: The Legend of Zelda, qui exécute des jeux issus de la NES.

Les explications sont très techniques, mais voici un résumé : Nintendo a bien protégé le firmware mais il est possible d'extraire les clés de chiffrement et d'envoyer du code dans l'appareil en le connectant en USB-C. En employant les clés obtenues, il est ensuite possible d'envoyer du code qui peut être exécuté pour — par exemple — afficher une image d'un chat1. La prochaine étape est évidemment de tenter de lancer Doom (un classique) mais ça risque d'être un peu compliqué tout de même : si l'Alarmo a un CPU assez rapide pour exécuter l'antique FPS, la quantité de mémoire vive intégrée est tout de même un peu faible.

Alarmo : Nintendo lance un réveil musical interactif

Alarmo : Nintendo lance un réveil musical interactif


  1. Gary n'est pas le pseudo de Nicolas Furno.  ↩︎

Les MacBook Pro et autres Mac M4 ne sont pas Wi-Fi 7

Alors que les iPhone 16 ont inauguré la prise en charge du Wi-Fi 7 dans les appareils Apple (même si Apple l'a bridé), tous les Mac M4 annoncés cette semaine se limitent au Wi-Fi 6E, une norme un peu plus ancienne et (surtout) deux fois moins rapide si vous possédez un point d'accès Wi-Fi 7 performant.

« By the numbers » : les Mac sont plus lents que les PC.

Les MacBook Pro, iMac et Mac mini M4 se limitent donc au Wi-Fi 6E, avec a priori les mêmes possibilités que la génération précédente (la page qui donne les détails techniques exacts n'a pas encore été mise à jour par Apple). Ils prennent donc en charge la bande des 6 GHz dans les pays où elle est autorisée (comme la France) avec des canaux de 160 MHz au maximum et sur deux flux. L'époque où les MacBook Pro disposaient de trois antennes est révolue, et tous les modèles n'en intègrent que deux. Dans la pratique, ce type de carte Wi-Fi permet d'obtenir un débit réel aux alentours de 1,6 Gb/s si vous n'êtes pas trop loin du point d'accès, ce qui est bien… mais pas top.

Le Wi-Fi 7, plus moderne, permet d'atteindre des débits nettement plus élevés, essentiellement parce que la norme peut travailler sur des canaux de 320 MHz de large (le double). Un PC portable moderne équipé de la bonne carte — Intel propose des versions avec des canaux de 160 MHz et d'autres avec des canaux de 320 MHz — peut s'approcher de 4 Gb/s en pratique.

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

C’est quoi, le Wi-Fi 7 ?

Une question se pose évidemment : pourquoi rester en Wi-Fi 6E ? Nous n'avons pas la réponse, mais nous pouvons proposer deux explications. La première, c'est qu'Apple emploie traditionnellement des puces Wi-Fi Broadcom et que les deux variantes Wi-Fi 7 ne sont pas disponibles en masse. La BCM4390 ne prend en charge que le Wi-Fi 7 avec des canaux de 160 MHz (c'est probablement celle intégrée dans les iPhone), quand la BCM4398, elle, est bien capable de prendre en charge les canaux de 320 MHz. La seconde, c'est qu'Apple attend peut-être de pouvoir intégrer ses propres puces : des rumeurs récurrentes indiquent qu'Apple développe ses propres contrôleurs Wi-Fi (en parallèle des modems 5G) et que les iPad pourraient en profiter au début de l'année 2025.

Reste que dans la pratique, et spécialement en France où les fournisseurs d'accès déploient très largement le Wi-Fi 7 avec des connexions très rapides (contrairement à d'autres pays), l'absence de Wi-Fi 7 semble étonnante, surtout quand de nombreux PC intègrent des puces Intel compatibles.

Astuce : comment activer le test auditif des AirPods Pro 2

iOS 18.1 apporte une nouveauté pour les propriétaires d’AirPods Pro 2 : un test auditif disponible directement depuis leur smartphone. Comme chez le médecin, il va s’agir d’écouter des sons et d’indiquer ceux que l’on entend. Si la nouveauté n’est pas encore officiellement lancée chez nous, il est d’ores et déjà possible d’en profiter grâce à une petite astuce : entrer la commande x-apple-health://HearingAppPlugin.healthplugin/HearingTest dans la barre d’URL de Safari redirige vers Santé et permet d’effectuer son bilan.

Avant le début du test, Apple donne toute une série d’indications sur la manière de placer ses AirPods. Un ajustement est fait afin de mesurer le bruit de fond et vérifier que vous vous trouvez dans un lieu silencieux, impératif pour bien réaliser l’exercice. Le mode « Ne pas déranger » est activé automatiquement pour éviter les distractions.

Le test est assez standard et commence par analyser votre oreille gauche. En pratique, un son est joué de moins en moins fort : il faut appuyer sur l’écran quand on l’entend. Ces petits « bip-bip » sont diffusés plusieurs fois, et on a donc d’autres opportunités de les entendre si on les loupe. Il faut environ 5 minutes le temps de tester les deux oreilles.

Le résultat est ensuite affiché sous la forme d’un graphique (audiogramme), que l’on pourra retrouver dans la section « Audition » de Santé. Plus un son doit être fort pour que vous l’entendiez, plus le nombre de décibels de niveau d’audition (dB HL) est élevé sur le graphique. « Le test d’audition mesure votre audition à différentes fréquences pour vous aider à mieux comprendre comment vous entendez les différents sons », explique Apple. Les résultats peuvent être exportés en PDF.

J’ai pu tester la nouveauté sur mon iPhone 15 Pro sous la première bêta d'iOS 18.2 avec des AirPods Pro 2 sous le firmware 7B19, le dernier en date officiellement. Difficile de dire quand cette fonction sera lancée en France, l’Hexagone n’apparaissant pas dans la liste des pays pris en charge pour l’instant. D’autres nouveautés devraient arriver par la suite, comme une réduction des sons forts ou la possibilité de s’en servir en tant qu’appareil auditif.

Cyberattaque chez Free, SFR... Protégez vos données dérobées avec Incogni

Les récentes cyberattaques contre Free (et SFR) révèlent à quel point nos données personnelles et bancaires sont vulnérables. Quand des millions de clients découvrent que leurs informations – nom, adresse, IBAN – sont exposées, les questions se multiplient : que peut-on faire pour se protéger ? Quels sont les risques réels ?

Dans ce contexte, des services comme Incogni, qui aident les utilisateurs à contrôler la diffusion de leurs données, prennent tout leur sens. On fait rapidement le point sur les fuites chez Free et SFR, les dangers qui en découlent et comment Incogni peut limiter les dégâts.

Fuite de données chez Free : ce qui a été exposé

Le 28 octobre, Free a confirmé une attaque massive sur les données de ses abonnés Freebox et Free Mobile. Au début, l’opérateur semblait minimiser l’ampleur des dommages, expliquant que seuls les noms, prénoms, adresses, emails et quelques informations contractuelles avaient été compromis. Mais il s’est vite avéré que la fuite touchait également les informations bancaires de certains clients.

Après des jours de spéculations, Free a admis que les informations volées comprenaient aussi les IBAN de certains abonnés Freebox. Bien que l’opérateur refuse de donner des chiffres exacts « pour des raisons de sécurité », un groupe de hackers avait déjà revendiqué le piratage et prétendait avoir en sa possession les informations de 19,2 millions d’abonnés Free (Freebox et Free Mobile confondus) ainsi que les identifiants bancaires de plus de 5 millions d’abonnés Freebox. C’est une faille massive qui inquiète profondément les abonnés et les experts en cybersécurité.

Chez SFR, un scénario similaire

Free n’est pas le seul opérateur à faire face à une cyberattaque de cette ampleur : fin septembre, SFR a également subi une fuite de données personnelles touchant ses abonnés, avec une portée d'attaque similaire : noms, prénoms, numéros de téléphone et adresses, mais aussi, plus grave, les IBAN et numéros de terminaux et de cartes SIM. L'incident prouve une tendance : les opérateurs télécoms sont des cibles de choix pour les hackers.

À quoi s'attendre suite à fuite de données ?

Un IBAN seul ne donne pas un accès direct aux fonds d’un compte bancaire, mais cela ne signifie pas pour autant que sa divulgation soit anodine. Bien au contraire, lorsqu’il est couplé à d’autres informations personnelles comme le nom et l’adresse, il devient une mine d’or pour les cybercriminels qui savent exploiter ces informations pour réaliser des actes frauduleux.

Les premières attaques auxquelles les abonnés de Free et SFR sont exposés concernent les prélèvements frauduleux. Les escrocs peuvent utiliser l’IBAN de la victime en y ajoutant d’autres détails, puis émettre de faux mandats de prélèvement. Ces mandats sont ensuite envoyés aux banques, et sans vérification accrue, ces dernières procèdent souvent aux prélèvements en croyant que la demande est légitime. Une fois que le montant est débité, la victime se retrouve à devoir prouver la fraude pour espérer récupérer son argent.

Une autre technique, encore plus insidieuse, consiste pour les fraudeurs à modifier l’IBAN d’une victime auprès d’une entreprise ou d’un employeur, prétendant à tort que l’individu a changé de compte bancaire. Ce stratagème vise à détourner des virements directs, tels qu’un salaire ou le paiement d’une facture, vers un compte frauduleux contrôlé par les escrocs. Les sommes détournées ainsi peuvent être très difficiles à récupérer, surtout si elles ont déjà été réparties sur plusieurs comptes intermédiaires.

Outre ces risques financiers, une fuite de données bancaires ouvre aussi la voie à des campagnes de phishing et d’usurpation d’identité. Les cybercriminels utilisent souvent les informations comme l’IBAN, le nom et l’adresse pour envoyer des emails, des SMS ou même des appels téléphoniques ciblés, se faisant passer pour un service de confiance, par exemple la banque de la victime. En se basant sur des informations que la victime croit confidentielles, ils construisent des messages convaincants qui poussent souvent l’individu à divulguer des données supplémentaires, créant ainsi une porte d’entrée pour d’autres types d’escroqueries.

Enfin, il existe un risque très sérieux lié aux attaques dites de « SIM Swap ». En disposant de suffisamment d’informations personnelles, les hackers peuvent usurper l’identité du titulaire d’un numéro de téléphone pour en obtenir la portabilité sur une nouvelle carte SIM. Cette technique permet aux fraudeurs de détourner les codes de vérification qui servent à sécuriser l’accès aux comptes bancaires en ligne ou à d’autres services. Une fois cette étape franchie, le fraudeur peut se connecter aux services bancaires de la victime, contourner les mesures de double authentification (2FA) et, en quelques étapes, compromettre les comptes et accéder aux fonds.

Incogni, essentiel pour réduire l'exposition de vos données

Dans un contexte où les informations personnelles circulent si facilement, Incogni se distingue en aidant les internautes à reprendre le contrôle sur leur empreinte numérique.

Concrètement, en s’abonnant à Incogni, l’utilisateur autorise le service à contacter des dizaines de ces entreprises pour demander la suppression de ses données. Plutôt que de faire ces démarches manuellement, qui prennent un temps considérable et exigent une connaissance des lois sur la protection des données, Incogni simplifie le processus. Il suit chaque demande, documente les réponses et s’assure que les données soient bien supprimées.

En quelques mots, c'est en réduisant la présence de nos données sur les bases de courtiers en donnée qu'Incogni permet de limiter les possibilités d’exploitation. Cela ne supprime pas complètement le risque, mais cela réduit l’exposition aux attaques.

Par exemple, en demandant la suppression des informations de leurs utilisateurs chez des dizaines de courtiers de données, Incogni limite la probabilité qu’un individu ciblé par une fuite comme celle de Free ou SFR soit ensuite victime d’arnaques.

Sachez qu'Incogni offre une garantie satisfait ou remboursé de 30 jours, permettant de tester le service sans risque. Pour 101,49 € TTC par an (réduction de 50 % incluse), il aide à réduire le démarchage et les spams en supprimant vos données de nombreux courtiers. Jusqu'à 3 adresses e-mail peuvent être protégées simultanément, offrant une solution efficace et abordable pour préserver votre tranquillité d'esprit.

Protéger vos informations personnelles doit être une priorité : optez pour Incogni à - 50 % !

Refurb : le MacBook Air M3 16/512 Go descend à 1 349 €

Le refurb baisse encore le prix du MacBook Air M3 dans sa version 13" avec 16/512 Go. Une configuration homogène et intéressante pour cette gamme qui ne devrait pas passer au M4 avant plusieurs mois. Les modèles argent et minuit sont maintenant vendus 1 349 €.

C'est une baisse de 140 € sur le prix pratiqué précédemment en reconditionné. C'est logique, les MBA M3 sont vendus depuis hier avec un minimum de 16 Go de RAM, il fallait ajuster en conséquence ceux sur le refurb. En neuf, la même configuration coûte 1 529 €, on économise 180 €.

Refurb : coup de rabot sur les prix des MacBook Air et MacBook Pro

Refurb : coup de rabot sur les prix des MacBook Air et MacBook Pro

Le MacBook Air — indépendamment de son processeur — a comme atout son autonomie qui peut le faire tenir quasiment une journée sans se priver d'utiliser le Wi-Fi, un très bon écran et le nécessaire en connectique avec ses ports Thunderbolt/USB 4. On peut lui brancher un ou deux écrans (dans ce deuxième cas il faut refermer celui de l'ordinateur) lorsqu'on est chez soi.

La puce M3 le rend tout à fait apte aux prochaines fonctions Apple Intelligence prévues en France en avril, et les 16 Go de RAM seront là pour ça. Elles serviront aussi lorsqu'on est du genre à ne jamais refermer les onglets de son navigateur… Globalement c'est une valeur sûre parmi les portables d'Apple (la marque répète, année après année, qu'il s'agit de son Mac le plus populaire et le plus populaire des portables, PC compris). Le design fin et tout alu ne gâchant rien.

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Test des MacBook Air M3 : encore meilleurs

Le Vision Pro arrive en Corée du Sud et aux Émirats arabes unis

Le Vision Pro continue son petit tour du monde. Uniquement vendu aux États-Unis à sa sortie, le casque d’Apple a ensuite été lancé en France et au Canada au printemps. Cupertino vient d’annoncer que son premier « ordinateur spatial » serait disponible en Corée du Sud et aux Émirats arabes unis à partir du mois prochain.

Le Vision Pro sera en précommandes à partir de lundi 4 novembre dans les deux pays avant d’être disponible le 15. Les pages liées au casque ont été traduites et sont désormais en ligne tandis que des communiqués de presse ont été envoyés. Comme dans d’autres pays (dont la France), les clients pourront réserver une démo d’une demi-heure afin d’essayer le produit. D’autres détails arriveront à l’approche du lancement.

Selon les rumeurs, Apple aurait bien du mal à écouler ses stocks de Vision Pro. La Pomme aurait significativement réduit sa production, qui pourrait même être arrêtée totalement d’ici la fin de l’année. Tim Cook lui-même a dû concéder qu’« à 3 500 $, ce n’est pas un produit de masse ». Ce lancement dans deux nouveaux pays pourrait permettre de diminuer les stocks. Avec ces deux ajouts, le Vision Pro sera officiellement disponible dans 12 pays.

Le Mac mini M4 promet d’être le Mac de bureau le plus silencieux

Comme elle le fait pour tous ses Mac, Apple a publié ses mesures de performances acoustiques pour le Mac mini équipé d’une puce M4. Ces données sont intéressantes, car le plus petit ordinateur de bureau conçu par Apple a été entièrement revu et sa gestion thermique est non seulement inédite, elle est aussi très originale. Tout se passe sous l’ordinateur, dans la base trouée qui sert autant à aspirer l’air frais sur l’avant qu’à évacuer l’air chaud vers l’arrière. Un ventilateur unique placé au-dessus de cette zone se charge de générer le flux d’air qui est mené à l’intérieur sur la carte-mère et sur l’alimentation placée tout en haut de l’ordinateur.

Le système de refroidissement particulier du Mac mini M4. Image Apple.

Une telle conception est-elle aussi silencieuse que les anciens Mac mini, une référence dans le domaine depuis la transition Apple Silicon ? Le modèle M4 fait même encore mieux, d’après les chiffres fournis par Apple. Le constructeur a mesuré une puissance acoustique de 13 dB seulement, un niveau très faible et même le plus bas mesuré par Apple pour un ordinateur de bureau. Le Mac mini M1 était mesuré à 14 dB, l’iMac est à 17 dB et ne parlons même pas du premier Mac Studio, loin devant avec ses 25 dB1.

Précisons que les mesures ont été réalisées sur le Mac mini entrée de gamme avec sa puce M4 et sur celui haut de gamme avec une puce M4 Pro, sans différence relevée par Apple. On imagine que le système de refroidissement a été créé avec la puce la plus puissante en tête, ce qui explique qu’il s’en sorte aussi bien avec la puce de base. Rappelons aussi que ces mesures sont réalisées quand l’ordinateur est allumé (évidemment…), mais pas en pleine charge. Lors d’une tâche lourde, le ventilateur accélérera pour refroidir les composants et il se fera sûrement entendre davantage. Nous verrons ce qu’il en est précisément à l’usage pendant nos tests.

Au-delà du bruit, il faudra surveiller la propreté de la zone sous le nouveau Mac mini, bien plus qu’avec les anciens. Comme le Mac Studio, ce modèle aspire de l’air frais par le bas et le fait traverser tous les composants pour éjecter l’air chaud vers l’arrière. La moindre poussière sera aspirée facilement et plus gênant, des poils de chat pourront rapidement bloquer l’entrée d’air si on n’y fait pas gaffe. C’est une réalité que je connais bien et je dois régulièrement faire le ménage sous mon Mac Studio pour cette raison et il faudra aussi y penser sur ce modèle.

L’air traverse tout l’ordinateur pour refroidir les différents composants, une excellente nouvelle en termes d’efficacité énergétique, pas autant pour la propreté interne. Image Apple.

Si vous éteignez régulièrement votre Mac, vous pourrez passer un coup rapide sur la grille à chaque fois que vous retournerez le Mac mini pour l’allumer. Vous voyez, ce n’était pas une si mauvaise idée finalement de placer le bouton d’allumage sous l’ordinateur…


  1. Le Mac Studio M2 est toutefois nettement plus proche, avec une pression acoustique mesurée à 15 dB.  ↩︎

Myst et Firmament ont droit au ray tracing sur les Mac M3 (et probablement M4)

Cyan Worlds annonce la sortie de grosses mises à jour pour son premier jeu, Myst, ainsi que pour le petit dernier, Firmament. Tous les deux reçoivent une nouvelle version avec des centaines de changements, le plus significatif étant le changement de moteur de rendu 3D. Les deux reposent sur Unreal Engine, que ce soit pour la version entièrement recréée du titre de 1993 sortie en 2001 ou pour le jeu sorti l’an dernier. Jusque-là, les deux jeux tournaient grâce à Unreal Engine 4 et la mise à jour bascule sur la cinquième version du moteur, ce qui corrige de nombreux bugs et apporte une grosse nouveauté sur le plan visuel.

Le Myst recréé en 2021 n’a plus grand chose à voir avec l’original composé de scènes statiques liées par Hypercard. Avec le ray tracing, ce sera sans doute encore mieux. Image Cyan Worlds.

Les deux jeux gèrent le ray tracing, cette technique qui améliore le réalisme de la lumière virtuelle en définissant la position de chaque rayon de l’éclairage en temps réel. C’est aussi une technique gourmande et qui nécessite du matériel spécifique dans l’univers d’Apple, puisque ce n’est qu’à partir des puces M3 que la fonctionnalité est disponible. De ce fait, le changement dans Myst et Firmament ne concerne que les Mac équipés d’une M3 et probablement. ceux qui ont une M4, l’annonce de Cyan Worlds s’est faite au tout début de cette semaine, avant l’arrivée des nouveaux Mac.

Tant qu’à améliorer cet aspect, les développeurs ont aussi travaillé pour corriger des bugs dans les deux jeux et améliorer leurs interfaces. MetalFX est désormais activé par défaut sur Mac pour améliorer la définition de l’image grâce au moteur maison d’Apple. Dans la longue liste, on repère aussi la correction d’un bug qui pouvait conduire à un plantage si on lançait les jeux avec des AirPods.

Notons pour finir que Riven sorti dans une toute nouvelle version au début de l’été (que je recommande chaudement si vous aimez le genre) bénéficiait déjà de cette meilleure base technique, puisqu’il exploitait dès le départ le nouveau moteur d’Unreal. Par ailleurs, la version iOS de Myst aura droit à une grosse mise à jour similaire, mais l’éditeur ne donne pas de date.

L'app de Free Mobile installe maintenant les eSIM

L'installation d'une eSIM pour un forfait Free Mobile peut maintenant se faire directement depuis l'app de l'opérateur. C'est l'unique, mais importante nouveauté de sa dernière mise à jour 2.5.1.

Image Free.

La manipulation s'en trouve simplifiée. Non pas qu'elle était d'une grande complexité précédemment, mais il y avait plus d'étapes à enchainer depuis l'activation de l'eSIM sur son compte en ligne jusqu'au scan de son code barre ou la saisie manuelle de ses informations. L'app permet de tout faire avec elle.

Comment bien choisir son forfait eSIM pour un voyage à l

Comment bien choisir son forfait eSIM pour un voyage à l'étranger

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