Le coup de pression de TF1 et France Télévisions aura fait son effet. Deux semaines après le lancement de son ambitieux service de télévision, Free a discrètement modifié l’accès au replay des programmes des deux groupes.
Tous les programmes en replay de France Télévisions sont désormais réservés à la formule Free TV+.
Les chaînes en direct de France Télévisions (France 2, France 3, France 4…) restent accessibles dans l’offre gratuite Free TV, mais le replay et la diffusion en 4K font désormais partie de la formule payante Free TV+, comme le rapporte Univers Freebox.
Quant aux chaînes du groupe Bouygues (TF1, TMC, TFX…), elles sont toujours disponibles en direct dans la formule Free TV+ (incluse pour les abonnés Free avec télé ou 0,99 €/mois pendant un an puis 5,99 €/mois), mais tout le replay a disparu. Pour regarder en différé Star Academy, La villa des cœurs brisés ou encore 90’ Enquêtes, il faut donc passer par l’application TF1+ ou une autre plateforme avec une offre payante, comme Molotov ou l’app Canal+.
Ce revirement intervient après le tollé provoqué par le lancement surprise de Free TV. TF1 et France TV avaient dénoncé l’intégration de leurs programmes sans accord préalable. Les deux groupes arguaient que leurs contrats de distribution passés avec Free portaient uniquement sur OQEE, un service réservé aux abonnés Free, alors que son successeur Free TV vise un public bien plus large.
Nous en parlions il y a quelques semaines, le prix de la mémoire vive (et celui de la mémoire flash) est en très forte hausse actuellement, de l'ordre de 170 % sur le prix des composants. Et ce n'est visiblement pas près de s'arrêter.
De la mémoire vive SK Hynix.
Le premier point à comprendre, c'est comment fonctionne ce marché. Les fabricants de puces de mémoire vendent des puces, dont le prix a justement augmenté assez fortement ces dernières semaines. Ensuite des fabricants de barrettes (qui peuvent être les mêmes que ceux qui fabriquent les puces) les intègrent. Puis les barrettes sont soit intégrées dans des ordinateurs, soit vendues seules. Cet enchaînement implique toujours un délai entre la hausse de la mémoire et le prix des barrettes chez votre revendeur préféré, mais elle est bien visible depuis quelques semaines.
Si vous prenez un produit assez standard, un kit de deux barrettes de DDR5-4800, d'une capacité de 32 Go, il est affiché actuellement à environ 120 €. Si vous remontez quelques mois en arrière, il était vendu à peine 80 €. La différence est même plus importante pour de la mémoire rapide, comme de la DDR5-6000 : un kit vendu 160 € actuellement se trouvait pour moins de 100 € il y a quelques semaines. La hausse touche en effet plus durement les versions haut de gamme, généralement plus récentes : les puces sont plus onéreuses et les fabricants ont moins de stocks à écouler.
Deux barrettes de DDR5 Crucial.
Une hausse qui ne touche pas que les produits finis : MiniMachinesrapporte que Minisforum, un fabricant de mini PC, augmente ses prix à cause de la hausse de la mémoire vive. Car là aussi, les petits fabricants sont plus touchés que les gros, à cause d'une particularité du marché de la mémoire : les contrats d'approvisionnement.
Samsung ne prend plus de contrats
Dans le monde de la mémoire vive et de la mémoire flash, les grands fabricants de PC (HP, Lenovo, Dell, etc.) signent habituellement des contrats avec les fabricants de mémoire, pour s'approvisionner à un prix fixe sur une durée déterminée. C'est une solution qui permet d’éviter les hausses inattendues (par exemple liée à un problème dans une usine) mais qui empêche aussi de profiter des éventuelles baisses. Mais pour les fabricants, c'est intéressant, car ils peuvent anticiper les coûts.
Et ce système est en train de craquer : comme nous sommes dans une période où la demande est extrêmement forte à cause de l'IA (et en partie à cause des smartphones), Samsung a décidé de ne plus prendre de contrats de ce type, selon DigiTimes. Un choix qui a évidemment un impact sur le prix des appareils qui intègrent de la mémoire vive — PC portables, smartphones, etc. — en grande quantité, avec un effet secondaire gênant. Comme les fabricants de produits finis ne peuvent pas obtenir un prix fixe et que le cours de la mémoire est volatile, ils utilisent une estimation artificiellement élevée, pour éviter de perdre de l'argent, ce qui augmente le prix des appareils dans les étals.
Samsung vend de la LPDDR5X, mais aussi d'autres types de mémoire.
Compte tenu de la demande actuelle dans le monde de l'IA et de l'arrivée des fêtes, qui amènent souvent des pics de ventes sur les produits finis, les hausses ne sont donc pas terminées. Et si d'autres constructeurs suivent la voie de Samsung, le marché de la mémoire pourrait être totalement désorganisé.
Le cas Apple
Le cas d'Apple est un peu particulier. Dans le domaine de la mémoire flash, Apple utilise des puces propriétaires, dont le prix est nettement plus élevé que la moyenne. C'est aussi en partie le cas (dans une moindre mesure) pour la mémoire vive : la société est moins touchée par les variations de l'offre et la demande car elle emploie des puces peu courantes. Le dernier MacBook Pro M5, par exemple, intègre de la mémoire LPDDR5X-9600, récente, dans un format compact, avec l'équivalent de plusieurs puces de DDR5 classiques empilées.
On peut voir les deux puces de LPDDR4X sur la droite du système sur puce M1.
Et puis il faut bien avouer que même si le prix de la DDR5 en barrette explose, il reste assez loin de ce qu'Apple facture. Sur un MacBook Pro M5, le passage de 16 à 32 Go de RAM est par exemple facturé 500 €. Même en partant du principe que la LPDDR5X rapide est plus onéreuse au départ que la DDR5 classique, il faudrait une hausse bien plus forte pour que le prix de la mémoire s'approche de celui facturé par Apple… en supposant que la société ne modifie pas ses prix.
Utilisateurs de WhatsApp, réjouissez-vous : vous pouvez enfin avoir vos affaires de famille, vos blagues entre potes et les messages de votre copro’ au poignet. Vous l’avez compris, WhatsApp est maintenant disponible sur Apple Watch.
Image WatchGeneration
Comme la bêta sortie récemment l’avait montré, cette application offre les fonctions essentielles. On peut parcourir la liste de conversations et lire les messages en entier, même les plus longs. On peut aussi y répondre par texte, dictée ou message vocal, ainsi que réagir avec un emoji d’un simple appui prolongé. L’application présente par ailleurs les notifications d’appel, pour savoir qui appelle sans regarder son iPhone. Le tout avec une interface qui reprend les codes de watchOS, comme l’indicateur de connexion (synchro ou perte de lien avec l’iPhone).
Cette app, qui demande watchOS 10 au minimum (Apple Watch Series 4 au moins), reste dépendante de l’iPhone. Pour l’instant, impossible de laisser son smartphone à la maison et de répondre à ses messages uniquement depuis la montre.
En l’espace de quelques mois, WhatsApp a fait de grandes avancées dans l’écosystème Apple. En mai, l’iPad a enfin eu droit à sa propre application. Aujourd’hui, c’est donc l’Apple Watch qui est servie. Entre-temps, la mouture Mac a été améliorée, sans oublier bien sûr la version iPhone toujours aussi centrale. Ne manque plus qu’une version Apple TV (eh oui, c’est possible techniquement depuis quelques années) et Vision Pro.
Meta déploie actuellement une nouveauté pour WhatsApp sur Mac : il est désormais possible de choisir le thème par défaut des discussions parmi 23 options, ainsi que de personnaliser séparément la couleur des différents éléments de l’interface.
WhatsApp sur Mac. Image MacGeneration.
L’application Mac s’aligne ainsi sur l’app iPhone… ou presque. Cette dernière permet en plus de créer des arrières-plans grâce à l’IA générative de Meta. Les suggestions sont horribles, mais en faisant parler sa science du prompt, on peut obtenir de meilleurs résultats. L’app iPhone offre aussi la possibilité de définir des thèmes distincts pour chaque conversation. Il faudra encore un peu de patience avant de retrouver des environnements vraiment identiques entre Mac et iPhone, sauf si vous restez sur le thème par défaut.
Pour générer d’affreux arrières-plans, il faut encore un iPhone. Image MacGeneration.
Pendant ce temps, la version Windows de WhatsApp s’apprête à recevoir une grosse mise à jour moins réjouissante. L’application va délaisser sa conception en UWP, la technologie de Microsoft pour bâtir des apps natives, au profit de, vous l’aurez deviné, Chromium.
D’après le site Windows Latest, cette nouvelle mouture, qui est donc une web app encapsulée, consomme nettement plus de mémoire vive : 206 Mo contre 10 Mo auparavant, rien que sur l’écran de connexion.
Nouvelle version de WhatsApp sur
Fut un temps où la direction de Microsoft présentait WhatsApp comme un exemple à suivre sur sa plateforme. Ce n’est plus le cas. Le déploiement de cette nouvelle version commencera demain, le 5 novembre. La version Mac est, elle, une application native. Pourvu que ça dure.
Elago, qui s'est spécialisé dans les accessoires de protection, propose une petite réduction sur deux accessoires pour les AirPods Pro 3 : des housses de boîtiers aux couleurs des cassettes audio. La première housse est à 19,79 € avec un coupon à cocher, au lieu de 22 €. Elle reprend l'esthétique d'une cassette audio. La seconde est à 18 € au lieu de 20 €, aussi avec un coupon à cocher. Et elle s'inspire du premier Walkman de Sony. Dans les deux cas, le but est de protéger le boîtier des AirPods Pro 3.
Si vous aimez les cassettes audio, qui reviennent (un peu) à la mode, il y a aussi une promotion sur un pack de cinq cassettes de 90 minutes, qui est 13,6 € au lieu de 16 €. Et pour rester dans le thème, Orico vend aussi un boîtier pour HDD ou SSD (SATA, 2,5 pouces) à 18 €. Il est compatible USB-C et reprend lui aussi l'esthétique d'une cassette audio.
C’est un changement invisible au premier abord, mais qui a son importance sur long terme : les iPhone 17 (Pro) et Air ont un écran protégé par du Ceramic Shield 2, présenté comme trois fois plus résistant aux rayures que la génération précédente. Le premier Ceramic Shield, apparu avec les iPhone 12, mettait surtout l’accent sur la résistance aux chutes pour sa part.
Capture d’une vidéo d’Apple qui montre la résistance aux éléments de l’iPhone 17 Pro.
Pour en revenir au Ceramic Shield 2, je n’ai noté aucune rayure pour l’instant sur l’iPhone 17 Pro que j’utilise au quotidien depuis un mois environ. J’ai toutefois pris soin de ne pas le glisser dans la même poche que des clés ou des pièces. Je suis courageux, mais pas téméraire.
Avec ces progrès, vous avez peut-être choisi de ne plus protéger l’écran de votre iPhone… ou bien vous n’en avez jamais eu besoin. C’est la question de notre nouveau sondage. À noter que certaines protections font aussi office de filtre de confidentialité, pratique pour ceux qui veulent garder leur iPhone à l’abri des regards curieux.
Avez-vous apposé un film de protection sur l’écran de votre iPhone ? Par « film », on entend aussi bien les vitres en verre que les films en plastique ou autre.
C'était prévu, les versions 26.1 des systèmes d'exploitation d'Apple — macOS, iOS, iPadOS — activent un nouveau type de mise à jour. Enfin, nouveau est un bien grand mot : c'est une remise à plat des mises à jour de sécurité urgente d'iOS 16. Elles offrent la possibilité à Apple de pousser plus facilement des mises à jour de sécurité en arrière-plan, sans devoir passer par des mises à jour complètes et parfois assez lourdes.
La fonction sous macOS 26.1.
Selon la page dédiée d'Apple, les mises à jour en question peuvent s'installer en arrière-plan et corrigent des problèmes de sécurité avec des mises à jour plus légères que d'habitude. L'option pour les activer (ou les désactiver) est dans les réglages, dans la section Confidentialité et sécurité. Que ce soit sur iPad, iPhone ou Mac, vous verrez une option Améliorations de la sécurité en arrière-plan. Si vous choisissez de désactiver les mises à jour en question, Apple précise qu'elles seront appliquées avec la mise à jour mineure suivante (26.1.1 ou 26.2 par exemple).
Mise à jour : la page liste le navigateur Safari, les frameworks liés à WebKit et « d’autres bibliothèques système » sans plus de précisions.
Dans une autre page, Apple liste le périmètre de ces mises à jour, avec ce qui était déjà disponibles dans les systèmes précédents. Premièrement, cette fonction permet de mettre à jour les bases de données liées à la sécurité, qui contient les applications considérées comme incompatibles avec un système précis par Apple, la liste des mises à jour d'EFI (pour éviter une éventuelle mise à jour malveillante), les données liées à Gatekeeper, la liste des extensions considérées comme incompatibles et la liste des malware connus bloqués par XProtect.
Beaucoup de mise à jour de firmware
Cette nouvelle fonction ne peut pas mettre à jour tous les composants du système d'exploitation. La liste comprend des données annexes, comme les polices, les services de dictées, toutes les données liées à la prise en charge des langues (correction automatique, dictionnaire, etc.) et beaucoup de données liées aux suggestions du système. Apple peut donc mettre à jour les suggestions proposées par Safari lorsque vous tapez dans la barre de recherches, par exemple. On trouve aussi la liste des certificats SSL, la prise en charge des différents formats RAW des appareils photo ou les mises à jour de firmware de nombreux accessoires Apple (clavier, souris, trackpad, écrans, adaptateurs secteur, etc.).
Dans Informations système, dans la section Installation, il est possible de voir les installations effectuées sur le Mac, dont celles exécutées en arrière-plan.
Globalement, la fonction devrait donc permettre à Apple de mettre à jour rapidement ses systèmes d'exploitation pour corriger des failles liées à des services annexes, mais pas une faille qui touche le noyau ou un composant important d'iOS, iPadOS ou macOS. Ce n'est donc pas une avancée majeure dans la sécurité des systèmes, mais c'est au moins une simplification dans certains cas : si certaines mises à jour étaient déjà exécutées en arrière-plan (par exemple la base de données de Xprotect), ce n'était pas le cas pour d'autres, comme la prise en charge des fichiers RAW. Et la possibilité de mettre à jour Safari en arrière-plan plutôt que via une mise à jour dédiée est toujours bon à prendre.
iOS 26.1, désormais disponible en version finale, introduit une option surprenante tant elle arrive tardivement. On peut finalement désactiver le geste de balayage vers la gauche sur l’écran verrouillé de l’iPhone qui ouvre l’appareil photo. L’option se situe ici : Réglages > Appareil photo > Balayer l’écran verrouillé pour ouvrir Appareil photo. Elle est également disponible sur iPadOS 26.1.
Nouvelle option dans iOS 26.1. Image iGeneration.
Ce geste reste activé par défaut, mais peut donc être coupé très facilement si vous le trouvez gênant. Il arrive en effet qu’il provoque une ouverture accidentelle de l’appareil photo. Ce raccourci a fait ses débuts dans iOS 10, en 2016, l’année de la sortie des iPhone 7 — l’iPhone X est arrivé un an plus tard.
Pourquoi avoir attendu neuf ans pour offrir cette option réclamée depuis si longtemps par certains utilisateurs ? On suppose que la multiplication des boutons sur les iPhone récents a joué un rôle dans cette décision. Le bouton Action apparu avec les iPhone 15 Pro a permis le premier d’ouvrir l’appareil photo d’un clic sur un bouton physique. Puis un bouton dédié a carrément été ajouté aux iPhone 16 et aux suivants.
Avec le geste activé puis désactivé. Plus de risque d’ouvrir l’appareil photo par erreur en désactivant le balayage. Vidéo iGeneration.
Dans ce contexte, le swipe sur l’écran verrouillé est moins utile que par le passé. Maintenant, une nouvelle question se pose : Apple permettra-t-elle un jour de réattribuer ce geste pour une autre action ? À moins qu’il ne serve une fonction spéciale d’un éventuel iPhone à écran pliable ?
Dans le monde des normes liées au HDR, il y a trois variantes largement employées : le HDR10 (la version basique), le Dolby Vision de chez Dolby et le HDR10+, essentiellement porté par Samsung, qui ne souhaite pas payer de licence à Dolby. Comme Dolby a annoncé récemment le Dolby Vision 2, Samsung riposte avec le HDR10+ Advanced, qui a été dévoilé récemment. Et dans l'idée, les deux normes sont assez proches.
HDR10+ Advanced à droite. Image Forbes.
Le HDR10+ Advanced, comme le Dolby Vision et le HDR10+ classique, travaille avec des métadonnées dynamiques. C'est un choix qui permet une image de meilleure qualité, notamment dans les films qui contiennent des scènes très sombres et d'autres très lumineuses. Si vous ne connaissez pas les subtilités du HDR en général, nous vous renvoyons vers notre article dédié.
Le HDR10+ Advanced, donc, ajoute d'abord les fonction Bright et Genre. Elles sont destinées à optimiser l'image pour les téléviseurs capables d'atteindre des pics lumineux importants (plus de 4 000 nits) et qui couvrent des espaces de couleurs plus larges que le DCI-P3. La fonction Genre permet au diffuseur d'indiquer le genre de contenu, ce qui va permettre au téléviseur d'adapter certains réglages. La fonction Intelligent FRC (Frame Rate Control, pour la fréquence d'image) permet d'ajuster les réglages en fonction du type de contenu : un film à 24 images/s ne doit pas être rendu comme du sport, qui peut avoir été filmé à 60 images/s. L'idée est ici de modifier les réglages des images interpolées (comprendre : les images créées artificiellement) en fonction du contenu, donc. Sans que le fabricant coréen le mette totalement en avant, certaines des optimisations reposent sur l'IA, et donc la capacité des puces des téléviseurs à traiter ce type de calculs précis.
HDR10+ Advanced à droite. Image Forbes.
Pour les jeux vidéo, Samsung s'attaque au cloud gaming, avec des optimisations spécifiques pour ce type de contenu, qui repose sur de la vidéo. Pour les téléviseurs qui ne sont pas OLED, le HDR10+ Advanced dispose d'une fonction de Local Tone-mapping qui doit permettre selon la marque coréenne d'optimiser le rendu en fonction de la zone de l'image et — qui sait — permettre d'éviter les problèmes comme les sous-titres entourés d'un halo de lumière. Un article de Forbes donne quelques détails sur les différentes fonctions.
Une technologie toujours en retrait
Samsung met évidemment en avant le fait que sa technologie n'est pas soumise à une licence (contrairement au Dolby Vision). Les téléviseurs Samsung de la gamme 2026, dont l'annonce est prévue au CES, devraient proposer la prise en charge du HDR10+ Advanced. Il a aussi un avantage sur le Dolby Vision 2 : il n'y a qu'une version de la norme, alors que son concurrent a une version standard et une version Max pour les téléviseurs haut de gamme.
HDR10+ Advanced à droite. Image Frandroid.
Le principal problème du HDR10+ vient tout de même des fournisseurs de contenu. Les Blu-ray compatibles restent rares et les services de streaming, eux, ne s'y mettent que depuis peu. Netflix ne le propose que depuis 2025 et uniquement sur des contenus encodés en AV1, ce qui réduit la compatibilité. Quant à Disney+, l'annonce est récente. Samsung met surtout en avant Amazon Prime Video, qui propose de nombreux contenus. Reste que dans beaucoup de cas, il faudra passer par les applications installées sur les téléviseurs : de nombreux boîtiers TV ne prennent pas en charge la technologie. Chez Apple, par exemple, le HDR10+ classique nécessite la troisième version de l'Apple TV 4K.
Nouvel arrivage chez BundleHunt ! Le site déstocke 35 nouvelles applications Mac. Comme toujours, il faut fouiller un peu dans le bac pour trouver de bonnes affaires. Parmi les valeurs sûres, il y a Mountain Duck 5, qui permet d’intégrer au Finder des services de stockage en ligne, comme Dropbox ou Google Drive. Le logiciel est vendu sur BundleHunt 14,99 $ au lieu de 49 $.
On peut également citer iStat Menus (3,99 $ au lieu de 11,99 $), qui permet de garder un œil sur l’état de son Mac dans la barre des menus ; Yoink (1,99 $ au lieu de 8,99 $), une « étagère » qui facilite les déplacements des fichiers ; PowerPhotos (5,99 $ au lieu de 39,99 $), une boîte à outils dédiée à la gestion de multiples photothèques Apple ; ou encore Mosaic Pro (4 $ au lieu de 34,99 $), qui permet de réorganiser ses fenêtres facilement.
Des versions d’essai sont généralement disponibles sur les sites des éditeurs pour tester avant d’acheter. À noter qu’il faut ajouter quelques dollars de « frais de service » lors de la commande, mais les prix restent très attractifs. Ce bundle restera en ligne jusqu’au 31 décembre.
Si iOS 26.1 et macOS 26.1 étaient sous les projecteurs hier soir, Apple n’a pas oublié ses systèmes plus anciens. macOS Sequoia est passé en version 15.7.2, une version apportant principalement des correctifs de sécurité. Apple a détaillé tout cela dans un billet disponible sur son site. macOS Sonoma 14.8.2 est également en ligne pour les Mac plus anciens.
macOS 15.7.2 bouche pas moins de 54 failles diverses, allant du Wi-Fi à Spotlight en passant par Siri, Notes ou le Finder. De son côté, macOS 14.8.2 en bouche 46 détaillées ici et dont une partie sont similaires. Vous pouvez les installer de manière traditionnelle, à savoir en passant par les Réglages Système, rubrique Général, Mise à jour de logiciels.
Apple n’a pas chômé non plus avec iOS 26.1 et macOS 26.1, qui comportent de nombreux correctifs. Ici aussi les patch sont variés, touchant autant l’Appareil Photo que le réseau Localiser comme l’application Notes. La bonne nouvelle, c’est qu’aucune n’est présentée comme ayant été utilisée par des acteurs mal intentionnés. Les 105 failles bouchées par iOS 26.1 sont détaillées ici, tandis que les 56 de macOS 26.1 sont passées au crible à ce lien.
La liste comprend par exemple des corrections pour un problème qui permettait de désactiver la protection contre le vol d'appareil ou un bug WebKit laissant surveiller le texte tapé au clavier. tvOS, watchOS et visionOS 26.1 embarquent également leurs lots de correctifs : ne tardez donc pas trop à faire vos mises à jour.
Mis à part cela, les sorties d’hier soir amènent peu de nouvelles fonctionnalités. Sur iOS et macOS 26, Apple a ajouté un bouton permettant de réduire les effets de Liquid Glass. Les réveils sont désormais un peu moins faciles à désactiver sur iPhone, tandis que Musique a gagné un nouveau geste. On notera sinon le retour de Slide Over sur iPad ainsi que d’une app Vision Pro optimisée pour tablettes. macOS Sequoia 15.7.2 et Sonoma 14.8.2 ne gagnent aucune nouveauté à part les différents correctifs.
Les MacBook Pro équipés de puces M4 Max sont en promotion sur Amazon, peut-être en prévision de l'arrivée de modèles dotés de puces M5 Pro et Max. Le MacBook Pro 14 pouces avec une puce M4 Max, 36 Go de mémoire vive et 1 To de stockage est à 3 370 € en noir ou en argent, au lieu de 3 800 €. C'est la configuration de base, car Amazon ne propose pas les options disponibles chez Apple, mais ça reste un modèle extrêmement performant.
MacBook Pro 16" et 14" en noir. Image MacGeneration.
Le MacBook Pro 14 pouces en M4 Pro est également proposé avec une réduction de 10 % dans sa variante avec 24 Go de mémoire et un SSD de 512 Go, en noir uniquement : 2 069 € au lieu de 2 300 €. Une remise du même ordre est proposée pour celui doté de 1 To de stockage : 2 494 € au lieu de 2 800 € (là encore en noir).
MacBook Pro 14 et 16" tous en « Noir sidéral ». Image MacGeneration.
Si vous préférez un écran de 16 pouces, la version équipée d'une puce M4 Pro, de 512 Go de stockage et de 24 Go de RAM est à 2 494 € au lieu de 2 800 € (11 % de réduction) en noir. Si vous préférez 48 Go de RAM, il faudra se tourner vers le modèle argenté : 2 919 € au lieu de 3 300 €. Enfin, il y a une réduction du même ordre (11 %) sur le modèle 16 pouces avec une puce M4 Max, 36 Go de RAM et un SSD de 1 To : 3 639 € en noir au lieu de 4 100 €.
Les box peuvent-elles être des objets de mode ? Free semble en être convaincu et le prouve avec une nouvelle version très spéciale de sa Freebox Ultra. À l’occasion de la sortie de l’ultime saison de Stranger Things sur Netflix, l’opérateur dévoile une Freebox Ultra aux couleurs de la série. Cette édition limitée a été conçue en France par les ingénieurs de Free en collaboration avec Netflix.
La box rouge et noire met en scène les jeunes héros à vélo, poursuivis par un Démogorgon. Le boîtier Server arbore un bandeau LED inspiré des guirlandes utilisées pour communiquer avec l’Upside Down. L’intensité de cette lumière peut être réglée, voire coupée, depuis l’application Freebox Connect. Même le packaging reprend l’identité visuelle de la série pour une expérience complète.
Free précise que l'habillage est rendu possible grâce à un sticker. En le retirant, la coque rouge laisse entrevoir les composants ainsi que le logo de Stranger Things. Attention, une fois retiré, l'autocollant ne pourra pas être recollé.
Sous le capot, rien ne change : cette Freebox Ultra conserve les caractéristiques techniques habituelles, dont le Wi-Fi 7 tri-bande, les quatre ports Ethernet 2,5 Gbit/s et le port 10G EPON.
Cette édition limitée est proposée aussi bien aux nouveaux abonnés qu’aux clients existants, en boutique, en ligne, par téléphone au 1044 ou via l’Espace Abonné (échange ou changement d’offre 49 €). Elle est associée à l’offre à 49,99 €/mois pendant un an puis 59,99 €/mois, qui inclut une connexion fibre jusqu’à 8 Gbit/s et plusieurs services de streaming (Netflix Standard avec pub, Amazon Prime, Disney+ Standard avec pub…). Elle est disponible jusqu’à épuisement des stocks et on ne sait pas combien d'unités ont été produites.
Ce n’est pas une première pour Free : l’an dernier, l’opérateur avait déjà célébré ses 25 ans avec une Freebox en édition spéciale dotée d’une coque rouge translucide.
Siegenia est un constructeur allemand de fenêtres et c’est aussi le premier, à notre connaissance en tout cas, à commercialiser une poignée de fenêtre motorisée et connectée. Elle est nativement compatible avec le standard Matter et intègre une puce Thread pour se relier à la domotique, si bien qu’elle devrait trouver place sans difficulté dans Maison d’Apple à condition d’avoir un HomePod mini ou 2 ou bien une Apple TV 4K en Ethernet. On pourra aussi l’exploiter dans d’autres écosystèmes Matter, tant que l’on a un réseau Thread associé.
La poignée est très discrète, même si la LED verte sur le haut trahit la partie connectée. Image Siegenia.
La connexion permet de connaître le statut d’une fenêtre ou porte-fenêtre. On saura même à distance si elle a été correctement fermée ou si elle est ouverte, une information que l’on peut déjà obtenir avec un capteur d’ouverture naturellement. Sauf que Siegenia a aussi intégré un moteur dans cette poignée pour la verrouiller ou déverrouiller, y compris à distance. Attention, il n’est pas question de tourner la poignée elle-même, il faudrait un moteur bien plus puissant pour cela : son rôle est uniquement de bloquer la poignée et ainsi d’empêcher l’ouverture de la fenêtre à la main. Ce sera surtout utile si votre (porte-)fenêtre est équipée d’une poignée extérieure, vous pourrez ainsi la bloquer également depuis l’extérieur.
Deux piles AAA alimentent la poignée et le fabricant ne donne pas d’autonomie sur sa fiche produit, alors on imagine que cela dépend surtout du nombre d’opérations effectuées à distance. La poignée peut aussi être opérée comme un modèle traditionnel sans connexion, ce qui sera peut-être préférable pour maximiser la durée de vie des piles. Siegenia indique que la poignée devrait être compatible avec la majorité des fenêtres sur le marché et ses schémas laissent entendre qu’il s’agit d’un modèle physiquement assez classique sur la partie dans la fenêtre.
La poignée est en PVC et dans deux coloris : le traditionnel blanc ou de l’anthracite plus contemporain. Dans les deux cas, il faut compter autour de 90 € pour la poignée et malheureusement 48 € de frais de port vers la France, ce qui apporte la note totale à 138,66 € TTC pour une livraison à mon adresse.
Mise à jour le 04/11/2025 à 10h20 : le fabricant m’a confirmé le rôle du moteur, j’ai mis à jour l’article en conséquence.
iOS 26.1 est arrivé hier soir, et certains ont eu une (grosse) surprise : 14 Go à télécharger sur un iPhone 17 Pro Max. Cela fait cher le nouveau réglage teinté de Liquid Glass. Mais pourquoi ces mises à jour sont-elles toujours plus grosses ?
D’abord, rappelons que leur taille varie beaucoup. Si vous mettez à jour depuis iOS 26.0, le téléchargement pèse souvent plusieurs gigas. Depuis la release candidate (RC), il ne fait que quelques centaines de mégaoctets. Malgré tout, une tendance se confirme : les mises à jour d’Apple deviennent de plus en plus lourdes, quel que soit l’appareil ou la version d’origine.
Traductions, graphismes, intelligence artificielle : tout s’accumule…
Ce n’est pas qu’une impression : l’iPhone stocke toujours plus de données locales. Les fonctions d’intelligence artificielle, les packs de traduction et les nouveaux éléments graphiques pèsent lourd. Sous iOS 18.2, Apple Intelligence occupait déjà près de 7 Go d’espace de stockage. Et ces modèles évoluent sans cesse. Autant d’éléments qui font grimper la taille du téléchargement.
Autre facteur : votre point de départ. Si vous sautez une ou plusieurs versions, l’iPhone doit récupérer davantage de composants d’un coup, d’où un téléchargement plus massif. Depuis une RC, la mise à jour 26.1 reste légère ; depuis iOS 26.0 ou une version antérieure, elle grimpe facilement à plusieurs gigas. Et sur les canaux bêta, les mises à jour peuvent atteindre 10 à 15 Go, car elles remplacent souvent des briques entières du système.
Bref, les mises à jour d’Apple prennent du poids. Et ce n’est pas près de changer. On peut toutefois se féliciter des efforts entrepris par Apple pour que leur installation, elle, ne prenne pas des heures.
Si iOS 26.1, iPadOS 26.1 et macOS 26.1 ont le droit à des nouveautés visibles, ne perdez pas votre temps avec watchOS 26.1 Cette mise à jour se contente de corriger de bogues et de boucher des failles de sécurité.
watchOS 26.1 peut être téléchargé gratuitement sur un iPhone équipé d’iOS 26.1, en ouvrant l’app Apple Watch puis en se rendant dans Général > Mise à jour logicielle, ou directement depuis l’app Réglages de la montre. Pour installer la nouvelle version, l’Apple Watch doit avoir au moins 50 % de batterie et être placée sur son chargeur.
Le Vision Pro a une app sur iPad
Les rares utilisateurs de visionOS ont plus de chance. Ils ont le droit à des petites nouveautés. En effet, outre les « améliorations et des corrections de bugs », cette version se démarque par l’arrivée de l’app Apple Vision Pro sur iPad et des mises à jour de la Galerie spatiale.
Voici les changements selon Apple :
Avec l’app Apple Vision Pro pour iPad, disponible après la mise à jour vers iPadOS 26.1, vous pouvez découvrir de nouveaux contenus et des expériences spatiales, ainsi qu’accéder rapidement aux informations sur votre appareil.
L’app Apple Vision Pro sur iPhone et iPad permet désormais d’activer AirPlay afin d’afficher les expériences provenant de l’Apple Vision Pro.
Les vidéos dans la galerie spatiale affichent désormais les commandes de lecture et la durée lorsqu’elles sont visionnées en mode immersif.
Apple a décidé de repousser la date limite pour basculer vers la nouvelle architecture de Maison. Alors qu’elle prévoyait initialement d’abandonner l’ancien système à l’automne 2025, la firme indique désormais que la prise en charge prendra fin le 10 février 2026, selon un document de support mis à jour.
Les utilisateurs devront donc avoir migré vers la nouvelle version d’ici là pour éviter toute interruption de fonctionnement de leurs accessoires ou automatisations. Introduite en mars 2023 avec iOS 16.4, la nouvelle architecture HomeKit a longtemps coexisté avec l’ancienne. Apple avait préféré maintenir les deux en parallèle à cause de problèmes de stabilité rencontrés au lancement — des soucis qui ont depuis été corrigés.
Une fois l’ancien système désactivé, les appareils restés sur d’anciennes versions (avant iOS 16.2, iPadOS 16.2, macOS 13.1, tvOS 16.2 et watchOS 9.2) perdront l’accès complet à l’app Maison. Cette refonte apporte plusieurs nouveautés, comme la gestion des invités, la compatibilité avec les aspirateurs robots ou encore l’historique d’activité, tout en promettant de meilleures performances, notamment dans les foyers équipés de nombreux accessoires HomeKit et Matter.
La mise à jour peut être installée depuis l’app Maison, via Réglages du domicile > Mise à jour logicielle. Apple précise par ailleurs que les utilisateurs n’ayant pas encore effectué la transition pourront être automatiquement migrés vers la nouvelle version dans les mois à venir.
Hier, c’était journée rebranding pour Apple. Après avoir dévoilé un nouveau « tou doum » pour Apple TV, voilà que la Pomme retravaille l’identité graphique d’Apple One avec un nouveau logo à la clé.
Le logo représente une icône Apple divisée en six tranches, chacune arborant la couleur associée à l’un des services inclus dans l’abonnement Apple One Premium.
Apple One est le service payant d’Apple qui regroupe plusieurs abonnements en une seule formule. Jusqu’à présent, Apple n’avait pas conçu de logo clairement identifiable pour cette offre, et ce nouveau design n’a d’ailleurs pas encore été ajouté au site web dédié.
Trois formules sont proposées en France : Individuel à 19,95 € par mois, Famille à 25,95 €, et Premium à 34,95 €. Toutes incluent Apple Music, Apple TV+, Apple Arcade et iCloud+, avec un espace de stockage variable : 50 Go pour l’offre Individuel, 200 Go pour la formule Famille et 2 To pour le plan Premium. Les deux dernières permettent un partage familial avec jusqu’à cinq membres, ce qui les rend idéales pour les foyers multi-appareils. La formule Premium, la plus complète, ajoute à ce bouquet Apple Fitness+, le service de remise en forme d’Apple.
Google a abandonné les premiers thermostats Nest depuis quelques jours, un abandon qui concerne les deux premières générations du produit, dont la deuxième vendue en Europe à partir de 2014. Depuis le 25 octobre, l’appareil est devenu déconnecté, on ne peut plus le contrôler depuis les apps Nest ou Home et la seule option restante est de tout faire sur l’écran rond. Le design imaginé par Tony Fadell qui s’est fait connaître pour son travail sur l’iPod a beau être une réussite, avec cette roue qui tourne tout autour de la dalle ronde, ce n’est pas très pratique et ce n’est surtout pas la promesse du produit vendu par Google.
Le géant de la recherche ayant décidé d’abandonner le marché européen, les clients sur le continent n’avaient pas d’autres options que d’abandonner leur thermostat et se tourner vers la concurrence. Néanmoins, un développeur a décidé de donner une deuxième vie au Nest et c’est ainsi qu’est né le projet « No Longer Evil », un jeu sur le slogan original de Google « Don’t be evil » (que l’on pourrait traduire par «ne soyez pas malveillant ») et qui n’est depuis longtemps qu’un vague souvenir. L’objectif du projet est de restaurer les fonctionnalités du Nest, sans dépendre de Google et avec un ensemble de composants open-source.
Après installation du nouveau firmware, le thermostat Nest devrait afficher ce logo. Image projet No Longer Evil.
Précisons d’emblée que l’on est encore loin d’une solution complète et fiable. La page GitHub qui contient une partie du code source et les explications à suivre l’indique très clairement, on en est encore au stade expérimental et le développeur recommande fortement de ne pas l’utiliser sur un thermostat en fonction. C’est un conseil d’autant plus important à l’approche de l’hiver, surtout qu’il est possible de briquer son appareil si on ne suit pas la procédure à la lettre… ou s’il y a un bug qui n’a pas encore été déniché dans le code. C’est assez logique pour un projet aussi jeune (le premier commit a deux jours) et surtout ambitieux.
En effet, il ne s’agit pas simplement de remplacer le firmware du Nest, même si c’est la première étape. Il faut aussi prévoir un module qui tourne sur des serveurs, puisque le thermostat a toujours dépendu du cloud et cela ne changera pas avec ce nouveau projet. Jusque-là, c’est Google qui gérait avec ses services en ligne, l’idée est de les remplacer d’une autre manière.
Pour l’heure, No Longer Evil propose un service en ligne avec un système de comptes géré par ses soins et toute cette partie de l’équation n’est pas encore open-source. C’est prévu à terme, de sorte que l’on pourra héberger soi-même le code nécessaire, certainement en local pour une solution qui ne dépend plus d’internet. En attendant, c’est une autre limite à connaître, on n’obtiendra pas un thermostat entièrement indépendant. Il manque aussi le code source du firmware lui-même, seule la partie installation est actuellement ouverte et documentée.
Ceci étant, cela reste un projet prometteur pour ne pas jeter les beaux thermostats Nest à la poubelle. Si vous êtes équipé du matériel et que vous cherchez une solution logicielle, vous pouvez suivre les développements sur GitHub, voire participer à l’aventure si vous aimez prendre quelques risques.
Vous pouvez désormais télécharger macOS 26.1 Apple a publié la mise à jour dans la soirée, qui peut être installée via le chemin habituel, à savoir dans les Réglages Système, rubrique Général, Mise à jour de logiciels. Elle apporte quelques petits ajouts intéressants : voyons ensemble ce qui change.
Un bouton pour atténuer Liquid Glass
Une nouvelle option pour changer le style de Liquid Glass a fait son apparition dans les Réglages Système, rubrique Apparence. On peut choisir entre Transparent et Teinté, ce deuxième augmentant le contraste et réduisant la transparence pour une meilleure lisibilité.
La Pomme a également corrigé un bug de Liquid Glass dans la barre des menus. Mais si Apple donne, Apple reprend : Cupertino a enlevé une bidouille permettant de facilement désactiver l’interface Liquid Glass d’une app.
Apple Music a ajouté AutoMix, une fonction permettant de créer des transitions entre deux morceaux. Si vous l’appréciez, vous serez ravi d’apprendre qu’elle est désormais utilisable en AirPlay depuis macOS.
Apple continue d’ajuster les nouvelles icônes introduites dans macOS Tahoe et qui ont fait débat. L’icône du stockage interne a perdu ses trous sur la tranche inférieure qui n’avaient pas vraiment de sens.
La nouvelle icône sur macOS 26.1
Des PDF plus carrés
Apple a corrigé un petit cafouillage dans Aperçu : l’app arrondissait les bords des PDF sur macOS 26, ce qui pouvait gêner certains utilisateurs cherchant un rendu précis. C’est désormais réparé.
Apple a renforcé ses protections visant à limiter l'accès aux sites Web pour adultes. Ces filtres de sécurité des communications et de contenu Web sont activés par défaut pour les comptes enfants existants âgés de 13 à 17 ans.
Une meilleure qualité des appels FaceTime
Apple annonce avoir amélioré la qualité des coups de fil, et particulièrement de l’audio de FaceTime. Le changement ne concerne visiblement que ceux passés avec une mauvaise connexion. C’est toujours bon à prendre !
Un FaceTime sur macOS 26. Image Apple
Vous l’aurez compris, ce n’est donc pas une grosse mise à jour. macOS 26.1 est arrivée accompagnée d’iOS 26.1, d’iPadOS 26.1, de tvOS 26.1, de visionOS 26.1 et de watchOS 26.1.
Notes de version
Liquid Glass setting gives you the option to choose between the default clear look or a new tinted look which increases opacity of the material in apps
Apple Music AutoMix support over AirPlay
Improved FaceTime audio quality in low-bandwidth conditions
Communication Safety and Web content filters to limit adult websites are enabled by default for existing child accounts for ages 13–17 (age varies by country or region)
C’est le grand soir chez Apple : iOS 26.1 est en ligne ! La mise à jour est arrivée accompagnée de macOS 26.1, iPadOS 26.1, tvOS 26.1, watchOS 26.1 et de visionOS 26.1. Vous pouvez désormais la télécharger depuis les Réglages de votre téléphone, rubrique Général puis Mise à jour logicielle. Faisons ensemble un petit tour des nouveautés.
La mise à jour sur un iPhone 17. Image iGeneration.
À noter que cette version n'est pas la même que la RC proposée aux développeurs et bêta-testeurs publics. Si vous aviez installé iOS 26.1 RC la semaine dernière, désactivez les mises à jour bêta et vous aurez une nouvelle version allégée à installer. Sinon, iOS 26.2 devrait rapidement sortir, cela peut aussi être une option pour les amateurs de bêtas.
La mise à jour est aussi proposée sur cet iPhone 16 Pro qui était sur les bêtas d'iOS 26.1, ce n'est manifestement pas la même version que la semaine dernière. Image iGeneration.
Un bouton pour atténuer Liquid Glass
La nouvelle interface d’Apple a fait débat, car elle est parfois difficilement lisible. Apple l’a retouchée à certains endroits avec cette mise à jour. Une nouvelle option est maintenant présente dans la rubrique Luminosité et affichage des Réglages.
Image iGeneration
On peut y choisir entre deux options, « Teinté » augmentant l’intensité et le contraste. De quoi rendre certains éléments plus lisibles.
Un arrêt d’alarme moins accidentel
Apple a fait le choix d’agrandir les boutons du réveil dans iOS 26. Cela n’a pas plu à certains, qui éteignent par mégarde leur réveil. iOS 26.1 corrige le tir : il faut maintenant faire glisser son doigt pour désactiver complètement l’alarme, à la manière du célèbre « Slide to unlock » des premières versions d’iOS.
Image iGeneration
Un nouveau geste pour Musique
iOS 26 apporte quelques nouveautés à Apple Music et cette première grosse mise à jour lui apporte un nouveau geste. On peut faire glisser son doigt sur le titre en cours de lecture dans Musique pour passer au morceau suivant ou précédent.
Vidéo iGeneration
Le retour d’un geste lié aux menus contextuels
iOS 26 avait supprimé un geste lié aux menus contextuels ? iOS 26.1 le restaure. Glisser sur la bulle vers la gauche de l’écran affiche toutes les options, comme si on avait touché l’icône tout à droite.
Le geste restauré sous iOS 26.1 : un glissement vers la gauche sur le menu contextuel permet d’afficher toutes les options. Vidéo iGeneration.
Un décalage dans Réglages
Apple a modifié l’alignement des icônes et du texte dans l’app Réglages. Les sections comportant un en-tête avec du texte affichent désormais ce dernier aligné à gauche, alors qu’il était auparavant centré.
Image iGeneration
Plus de choix dans l'app Forme
iOS 26 permet enfin de créer des entraînements personnalisés sur son iPhone dans l'app Forme. La mise à jour ajoute des paramètres supplémentaires : on peut choisir le type d’exercice, définir les calories actives estimées, le niveau d’effort, la durée et l’heure de début de la séance.
L’app Forme dans iOS 26.1. Image iGeneration
Le retour de Slide Over sur iPad
iPadOS 26 a apporté un nouveau système de fenêtrage revoyant en profondeur le multitâche du système. Il a également fait disparaître Slide Over, qu’Apple a ressuscité avec iOS 26.1. On peut l’activer en effectuant un appui long sur le feu tricolore en haut à gauche d’une fenêtre.
Image iGeneration
Il est possible de redimensionner la fenêtre, et les anciens raccourcis clavier fonctionnent toujours. La « nouveauté » ne marche cependant qu’avec une seule app, et pas dans le mode de fenêtrage avec les apps en plein écran.
La caméra peut disparaître de l’écran de verrouillage
On peut maintenant désactiver le raccourci pour ouvrir la caméra sur l’écran verrouillé depuis les paramètres de l’appareil photo. C’est un ajout pratique pour les propriétaires d’iPad, qui n’utilisent pas tous l’appareil photo de la tablette au quotidien. Même chose pour les possesseurs d’iPhone récent, qui peuvent ouvrir l’app grâce au bouton physique dédié.
Image iGeneration
Une nouvelle icône pour l’app Apple TV
Apple TV a hérité d’une nouvelle icône plus colorée suite au changement de nom du service. Elle est plus colorée, mais c’est bien le seul changement : l’onglet dédié à Apple TV (le service) s’appelle toujours Apple TV+.
Image iGeneration
De petits ajustements de design
Apple a retouché quelques petits éléments de son système. Les touches du téléphone sont passées au Liquid Glass, tandis que le lecteur vidéo dans Photos a été revu pour être plus visible sur les fonds clairs. Le calendrier a gagné un peu de couleurs quand on touche à certains évènements.
Le lecteur vidéo de Photos et l’app Téléphone. Image iGeneration
Une installation plus simple des mises à jour de sécurité urgentes
Apple a légèrement revu son système de mises à jour d’iOS. Les correctifs de sécurité urgents (Rapid Security Responses en anglais) vont permettre de boucher une faille de sécurité sans avoir à télécharger une mise à jour complète.
Image iGeneration
La nouveauté n’est pas rangée avec les mises à jour habituelles, mais dans Confidentialité et sécurité, dans la rubrique Améliorations de la sécurité en arrière-plan. Elle est activée par défaut, et il est évidemment déconseillé de la décocher sous peine de réduire la sécurité de son appareil.
Une sauvegarde de photos à l’arrière-plan pour les apps tierces
Un nouveau composant ajouté au framework PhotoKit permet aux apps tierces de sauvegarder des photos en tâche de fond. On imagine que les concurrents d’iCloud Photos, comme Google Photos, ne tarderont pas à prendre en compte cette fonctionnalité attendue de longue date.
Un transfert de données d’une app depuis et vers Android facilité
AppMigrationKit vise à simplifier la migration des données gérées par une app. Cette nouveauté permet aux développeurs de proposer à leurs utilisateurs un transfert des données plus aisé depuis un iPhone ou iPad vers un smartphone ou une tablette Android.
De nouvelles langues pour Apple Intelligence et la Traduction en direct des AirPods
Cela nous concerne moins, mais Apple Intelligence est désormais disponible auprès de plus de monde. Les fonctions d’IA de Cupertino sont maintenant proposée en danois, en néerlandais, en norvégien, en portugais (Portugal), en suédois, turc, en chinois traditionnel et en vietnamien.
Les AirPods hors d’Europe peuvent également traduire plus de langues. La mise à jour ajoute le chinois, l’italien, le japonais et le coréen.
Notes de version iOS 26.1
This update adds new languages for Live Translation with AirPods, a new tinted option for Liquid Glass, along with other features, bug fixes, and security updates for your iPhone.
This update includes the following features and enhancements:
Liquid Glass setting gives you the option to choose between the default clear look or a new tinted look which increases opacity of the material in apps and notifications on the Lock Screen
Live Translation with AirPods support for Chinese (Simplified and Traditional), Japanese, Korean and Italian
Apple Music MiniPlayer swipe gesture to go to the next or previous track
Apple Music AutoMix support over AirPlay
Gain control is available for external USB microphones when recording with local capture
Local capture files can be saved to a specific location
Manual workout logging is available directly from the Fitness app
New Camera setting to turn on or off Lock Screen swipe to open Camera
Improved FaceTime audio quality in low-bandwidth conditions
Communication Safety and Web content filters to limit adult websites are enabled by default for existing child accounts for ages 13-17 (Age varies by country or region)
Notes de version iPadOS 26.1
This update adds Slide Over as a windowing option, a new tinted option for Liquid Glass, improvements to local capture, and includes other features, bug fixes, and security updates for your iPad.
Slide Over
Slide Over lets you keep a window on top of other windows, and easily hide off screen when not in use
Resizable windows in Slide Over let you choose your preferred size and aspect ratio
Local capture
Gain control is available for external USB microphones when recording with local capture
Option to let you choose where local capture files are saved
This update includes the following features and enhancements:
Liquid Glass setting gives you the option to choose between the default clear look or a new tinted look which increases opacity of the material in apps and notifications on the Lock Screen
Apple Music MiniPlayer swipe gesture to go to the next or previous track
Apple Music AutoMix support over AirPlay
New Camera setting to turn on or off Lock Screen swipe to open Camera
Improved FaceTime audio quality in low-bandwidth conditions
Communication Safety and Web content filters to limit adult websites are enabled by default for existing child accounts for ages 13-17 (Age varies by country or region)
Discover new content, spatial experiences, and quickly access information about your device using Apple Vision Pro app, now available on iPad
Notes de version HomePodOS 26.1
Cette mise à jour améliore les performances et la stabilité.
Notes de version tvOS 26.1
This update includes performance and stability improvements.
Apple et le web, c’est souvent une histoire compliquée. La preuve, alors que Google a créé sa boutique d’apps autour de simples pages web accessibles depuis un navigateur, celle d’Apple a longtemps été réservée aux App Store installés sur nos appareils. Pour être complets, on pouvait accéder à la fiche d’une application par un lien qui menait à une page web classique, mais c’était tout, la boutique restait en majorité inaccessible sans un iPhone ou un Mac. Cela change ce soir avec l’arrivée d’une boutique au complet, accessible depuis n’importe quel navigateur web.
La page d’accueil de l’App Store dans Safari. Image MacGeneration.
L’App Store en ligne peut être affiché en ouvrant l’adresse apps.apple.com/fr/ pour la version française. Par défaut, le site présente la page « Aujourd’hui » de la boutique pour iOS, celle qui affiche des actualités et apps récentes. Une barre latérale sur la gauche permet toutefois de changer de section pour afficher la sélection de jeux, les apps ou encore la vue dédiée au Game Center. Les catégories sont affichées à la suite et on peut également changer d’App Store, pour afficher celui du Mac, de la montre ou même du Vision Pro, avec le bouton en haut de la barre latérale.
La magie du web, c’est que tous ces éléments sont désormais associés à des liens uniques qui peuvent être sauvegardés à part et ouverts pour afficher directement un élément. Ainsi, la page d’accueil de l’App Store de watchOS est disponible à cette adresse, tandis que vous aurez les derniers jeux Apple Arcade pour tvOS en cliquant sur ce lien. Les URL choisies par Apple sont explicites et faciles à comprendre et reproduire. Après le nom de domaine principal, on choisit le pays avec son code, puis l’appareil (iphone, ipad, mac, tv, watch et vision) et enfin la catégorie (today, games, apps, arcade, etc.).
Comme avant, chaque app a droit à sa fiche unique et ces URL n’ont pas changé, ce qui est important pour garder les liens historiques fonctionnels. La présentation de la fiche a bien évolué toutefois, avec un grand bandeau en haut sur toute la largeur, qui reprend l’icône de l’app dans une version floue. On retrouve en dessous les mêmes informations que dans l’app App Store, avec notamment l’âge minimum associé, le poids du téléchargement à prévoir ou encore la catégorie. Viennent ensuite les captures d’écran, la description, les avis et enfin les notes de version et tous les détails sur l’app, comme sa fiche confidentialité ou sa compatibilité.
La nouvelle page App Store de GarageBand dans un navigateur. Image MacGeneration.
Qui dit App Store au complet, dit aussi recherche. Il fallait jusque-là ruser pour trouver une app dans le navigateur web, en général une recherche sur Google ou un autre moteur en se limitant au nom de domaine qui existait déjà. Ce n’est plus nécessaire maintenant, on peut utiliser le moteur de recherche intégré en haut de la barre d’URL et obtenir une page avec les résultats, comme ceci. Mieux, on peut facilement initier une recherche depuis un lanceur comme Raycast en reprenant l’URL de la boutique. Par exemple, pour chercher une app iPhone, on utilisera ce lien :
Il est évidemment possible de changer d’appareil en modifiant le paramètre iphone de cet exemple et en le remplaçant par un de ceux de la liste donnée plus haut. Malheureusement, il ne semble pas y avoir de moyen de chercher sur tous les App Store en une seule fois, ou alors je n’ai pas trouvé comment et n’hésitez pas à signaler la bonne technique dans les commentaires.
Voici comment lancer une recherche sur l’App Store iOS depuis Raycast, en utilisant le moteur de recherche de la version web désormais disponible. Image MacGeneration.
Terminons sur une bonne nouvelle : il semble bien que cette mise à jour corrige le comportement si pénible de Safari, qui ouvrait directement le Mac App Store dès que l’on affichait la fiche web d’une app. Ce n’est plus le cas sur mon Mac et il n’y a même plus de bouton pour ouvrir le Mac App Store, ce qui n’avait pas de sens si l’app ne pouvait pas être installée sous macOS. À la place, Apple a prévu un bouton de partage, qui est sans doute plus logique dans ce contexte.
Pour les apps destinées à macOS, on a bien un bouton pour ouvrir le Mac App Store et même là, cela ne se fait pas automatiquement d’après mes tests. Enfin !
Ce jeu pour le Mac affiche un bouton permettant d’ouvrir le Mac App Store, seulement si l’utilisateur le souhaite, y compris avec Safari. Image MacGeneration.
Si par hasard vous regardiez une série sur Apple TV ces derniers jours, vous avez peut-être noté une bizarrerie. Alors que le service a perdu officiellement son + le mois dernier, la vidéo d’introduction affichait toujours un « TV+ », comme avant. Il était urgent de rectifier le tir et Apple le fait enfin officiellement, en annonçant ce soir son nouveau « tou doum1 ».
Nouveau logo plus coloré et surtout nouvelle musique d’introduction au programme. Pour l’occasion, la Pomme a fait appel à Finneas, le grand-frère, producteur et co-compositeur de Billie Eillish, et le résultat est nettement plus complexe qu’avant, avec même quelques notes individuelles de piano. Dans une interview exclusive à Variety, l’artiste explique qu’il a en réalité composé trois versions différentes. La principale de 5 secondes en tête de l’article, une ultra courte d’une seconde pour les trailers et une plus longue au contraire, d’une douzaine de secondes, pour les films Apple qui sortiront au cinéma. Cette version, qu’on ne peut malheureusement pas découvrir ce soir, est présentée par le principal intéressé comme plus ample et cinématique.
Pour rappel, voici comment sonnait l’ancien son d’Apple TV+.
Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à inonder les commentaires de vos avis éclairés sur ce qui sera, à n’en pas douter, la nouvelle la plus importante de la soirée.
Mise à jour le 03/11/2025 21:32 : ajout d’informations extraites de l’interview accordée par Finneas.
Ce terme technique nous vient de Netflix, si vous vous posiez la question. ↩︎