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Orange n'apprécie pas que Xavier Niel se moque de son logo

Xavier Niel, le fantasque patron de Free, a visiblement été trop loin pour Orange. Il y a quelques jours, après être passé à l'Olympia, un site - bordelgenerator.com- avait été mis en ligne. Il permettait de parodier le logo d'Orange (un carré orange avec du texte blanc) de façon automatisée… et la blague n'a pas plu.

Une capture du site, sauvegardée.

Le 17 octobre 2024 (ce matin), le site affichait en effet une mise en demeure de la part d'Orange, comme l'indiquent nos confrères de Numerama. Le site n'est plus en ligne, mais la page a été sauvegardée et on peut donc voir qu'Orange considère que le site était une « atteinte d'une exceptionnelle gravité portée à leurs droits et intérêts, et en particulier à leurs droits sur la marque dite « Carré ORANGE » ». L'opérateur s'étonne aussi que le site ne permettait pas d'écrire « Orange » et remplaçait le mot par le logo de Free.

La lettre de mise en demeure. Image Numerama.

Pour le moment, Orange ne considère pas que l'orange de MacGeneration est une atteinte à sa marque (l'orange diffère), et tout ceci est surtout une publicité pour le livre de Xavier Niel, « Une sacrée envie de foutre le bordel: Entretiens avec Jean-Louis Missika », sorti il y a quelques semaines.

La couverture du livre de Xavier Niel.

Confidentialité : Google force les développeurs à utiliser son propre sélecteur de photos

Google hausse le ton par rapport aux apps un peu trop curieuses sur le Play Store. L’entreprise a revu les règles de sa boutique pour forcer les développeurs à utiliser son nouveau sélecteur de photos. Le but est d’améliorer la sécurité du système, et les développeurs ont jusqu’à la fin du mois pour se mettre au pas.

Sélection de photos sur Android.

En 2022, Android 13 a inauguré un nouveau sélectionneur de photo se voulant plus regardant sur la sécurité. Comme chez Apple, il permet de ne pas donner un accès complet à toutes ses photos aux apps n’en ayant besoin que de manière très occasionnelle. Si plusieurs grands noms l’ont adopté et que Google a fait des efforts pour le déployer sur un plus grand nombre de smartphones, il est encore loin d’être majoritaire. De nombreux développeurs continuent de demander un accès complet aux photos et aux vidéos.

Google a donc décidé de siffler la fin de la récréation. Sur la page d'assistance liée aux règles d'autorisation des photos et vidéos du Play Store, l’entreprise indique avoir envoyé de premiers avertissements aux développeurs le 18 septembre. Ils sont incités à remplir un formulaire pour demander un accès principal ou étendu aux clichés de l’utilisateur. Ceux ne le faisant pas ne pourront plus publier de mise à jour à jour sur la boutique. Un sursis peut être demandé jusqu’au 22 janvier, mais tout le monde sera logé à la même enseigne à partir de cette date.

En théorie, seules les applications de retouche photo ou ayant régulièrement besoin d’un accès à la photothèque comme les logiciels de montage verront leur demande acceptée. Google précise cependant que « les applications sociales, de communication, d'édition de photos/vidéos et autres » peuvent demander à conserver leurs autorisations. Dans tous les cas, le nombre d’apps exigeant ces accès sensibles devrait fortement diminuer.

Si c’est une bonne chose, certains développeurs voient ça d’un mauvais œil. Le sélecteur de Google est loin d’être abouti : il lui manque encore un moteur de recherche, des filtres ou la possibilité de voir ses albums locaux créés dans une app. Google a bien promis des améliorations à ce sujet, mais elles tardent à se manifester.

Aux États-Unis, CarPlay sert aussi à commander de la nourriture

CarPlay, l'interface pour les véhicules d'Apple, a longtemps été réservée aux applications natives de l'iPhone, avant de s'ouvrir (un peu) aux apps de navigation. Mais saviez-vous que CarPlay permet aussi de commander de la nourriture ? En effet, quelques enseignes américaines — nous n'en avons pas trouvé en France — proposent des solutions qui permettent de commander du poulet, des beignets ou des pizzas directement depuis l'écran de votre voiture. Nous n'allons malheureusement pas pouvoir vous offrir de captures : les applications nécessitent un compte, un moyen de paiement ou d'être localisé aux États-Unis. Mais l'idée de commander de la nourriture depuis son véhicule demeure intéressante et surtout pratique si vous aimez les drive-in.

Quelques applications CarPlay pour de la nourriture.

Les enseignes Panera Bread et Dunkin' Donuts proposent des applications compatibles CarPlay, mais il est malheureusement impossible d'en profiter en France.

Dunkin' Donuts ne charge pas.
Panera Bread demande un compte avec un moyen de paiement.

Nous avons aussi tenté l'application de Domino's Pizza, mais elle demande un compte américain et nos essais pour en créer se sont soldés par un plantage de l'application.

Domino's Pizza (USA) demande un compte.

Terminons par Chick-fil-A, une enseigne spécialisée dans les poulets. Nos confrères de The Verge ont pu commander dans l'application CarPlay, mais la version disponible actuellement sur l'App Store ne le permet pas encore.

Chick-fil-A ne fonctionne pas encore.

Si vous connaissez des applications françaises qui proposent la même chose, les commentaires sont les bienvenus.

France Identité améliore la présentation de sa carte d'identité numérique

France Identité s’améliore. Cette application du gouvernement permettant de prouver son identité grâce à son smartphone peut désormais servir pour les démarches du permis de conduire. De plus, son interface a été revue pour faciliter la présentation de sa carte d’identité sans dévoiler toutes ses informations en face à face.

L’écran d’accueil (à gauche) et la nouvelle présentation détaillée de la carte (à droite). Image France Identité

Depuis la version 1.3.2408 sortie il y a quelques semaines, en appuyant sur sa CNI dans l’application, la carte d’identité numérique apparaît désormais en plein écran avec la photo, le nom et les prénoms. Une présentation beaucoup plus lisible pour votre interlocuteur, qui n’aura pas besoin de prendre votre téléphone et de plisser les yeux pour vérifier qui vous êtes. Les développeurs ont ajouté un petit effet 3D qui s’active en bougeant le smartphone, certifiant ainsi qu’il ne s’agit pas d’une capture d’écran.

À terme, il sera possible de vérifier une identité via une communication NFC entre un iPhone et un terminal de contrôle. La fonction est disponible mais pour le moment considérée comme une « expérimentation ». De plus, il faudra attendre que les contrôleurs et autres autorités compétentes soient équipés avant qu’elle ne soit réellement utile.

France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta

France Identité : une nouvelle fonctionnalité attendue entre en bêta

Sur un autre registre, il est maintenant possible d’utiliser France Identité pour les démarches liées au permis de conduire (vol, perte, etc.). Le site France Titres demande un justificatif d’identité : il est depuis peu possible de scanner un QR Code ouvrant l’app et permettant de générer le document. Notons qu’il reste indispensable d’avoir sa carte physique sous la main afin de faire un lien NFC. La nouveauté ne fonctionne pas pour les démarches liées à un permis avec une erreur.

Image France Identité

Les malandrins s'attaquent à macOS Sequoia via le Terminal

Les pirates sont bien embêtés : macOS Sequoia serre la vis niveau sécurité et apporte de nouvelles protections pour empêcher les utilisateurs distraits d’installer n’importe quoi sur leur machine. Il est désormais nécessaire de passer dans les Réglages Systèmes pour lancer un programme qui n’est pas notarisé par Apple, là où on pouvait auparavant se contenter de faire clic droit -> Ouvrir. Les malandrins s’adaptent, 9to5Mac ayant remarqué une nouvelle méthode visant à outrepasser les sécurités d’Apple.

Interesting #macOS #stealer sample here that deviates from the classic "right click open" execution route and instead instructs the user to open Terminal (directly from the mounted Volume) then drag and drop a "txt" file onto the Terminal window. The "txt" file is actually a Bash… https://t.co/K94TswPdyF pic.twitter.com/JIz8rPkGFW

— DefSecSentinel (@DefSecSentinel) October 10, 2024

Le changement a été observé sur un virus appelé Cosmical_setup. Celui-ci prend la forme d’un fichier .dmg envoyé sur le Mac de la victime. Pour l’inciter à l’ouvrir, celle-ci affiche un raccourcis vers le Terminal avant d’inviter l’utilisateur à y faire glisser un fichier .txt présent au côté de l’installeur. Celui-ci est en fait un script Bash malveillant déclenchant l'exécution d’Osascript, qui lance des commandes AppleScript. À partir de là, l’utilisateur est infecté.

Reste à voir si cette nouvelle méthode réussira à piéger les victimes : la démarche est bien moins aisée qu’un simple clic droit, et la vue d’une fenêtre de Terminal pourra décourager certains utilisateurs. Une démo vidéo a été mise en ligne dans laquelle on peut voir que le script demande ensuite le mot de passe administrateur du Mac.

L’installation d’une app non signée est beaucoup plus complexe sur Sequoia. Double cliquer sur une app inconnue affiche un avertissement et propose uniquement de la placer à la corbeille. Apple ne l’indique pas, mais il est nécessaire d’aller valider la démarche dans le panneau Confidentialité et sécurité des Réglages pour l’ouvrir. Plusieurs alertes s’affichent avant la validation finale, ce qui laisse bien plus de temps à l’utilisateur de réaliser qu’il est potentiellement en train de faire une bêtise.

L'iPad Air M1 et l'iPad Pro M2 débarquent sur le refurb d'Apple

Apple vient de mettre en ligne de nouveaux modèles d'iPad sur le Refurb Store, sa boutique dédiée aux produits reconditionnés. On trouve notamment des iPad Air M1 (la 5e génération) et des iPad Pro M2.

Premièrement, attention à un point : la marque vend aussi des iPad Air de 4e génération, qui sont peu intéressants. La puce A14 est la même que dans l'iPad 10 qui vient de diminuer de prix et donc le prix est un peu élevé à 480 €. La cinquième génération, équipée d'une puce M1 nettement plus rapide (notamment pour les joueurs) est disponible à 560 € avec 64 Go de stockage. C'est nettement moins qu'un iPad Air M2 neuf, équipé de 128 Go de stockage et vendu 720 €. Le refurb propose trois couleurs : gris sidéral, bleu et rose. Apple ne propose pas encore la version cellulaire sur son magasin et se contente de la 4e génération, pour 590 € (64 Go) ou 640 € (256 Go). Dans l'ensemble, l'iPad Air M1 se défend bien face au plus récent iPad Air M2 et le prix est intéressant.

L'iPad Air M1.

Des iPad Pro M2

Apple a aussi ajouté des iPad Pro M2 (notés 4e génération). Avec un écran de 11 pouces, vous trouverez le modèle doté de 512 Go à 1 090 € (Wi-Fi uniquement, gris sidéral ou argent), ceux avec 256 Go de stockage à 880 € (Wi-Fi, gris sidéral ou argent) et ceux avec 128 Go à 780 € (Wi-Fi, gris sidéral ou argent). Il faut noter que les modèles de 3e génération (M1) sont encore disponibles. Dans le cas du modèle de 11 pouces, le prix peut être intéressant si vous avez un budget un peu limité, mais l'écran OLED des modèles M4 sortis cette année est tout de même une avancée intéressante, comme la finesse encore plus grande… mais le prix n'est pas le même.

Test de l’iPad Pro 11” M4 : qu’est-ce qu’un iPad ?

Test de l’iPad Pro 11” M4 : qu’est-ce qu’un iPad ?

Enfin, pour les iPad Pro de 12,9 pouces, il y a aussi des modèles M2 (notés 6e génération). L'écart visuel avec les modèles OLED est moins important grâce à la dalle Mini LED et le prix de départ est de 1 070 € (128 Go, Wi-Fi, argent ou gris sidéral). Il faudra débourser 1 180 € pour 256 Go et 1 380 € pour 512 Go, moins que la version de base de l'iPad Pro M4. Encore une fois, si vous voulez un modèle cellulaire, les versions de 5e génération (M1) sont aussi proposées.

L'iPad Pro M2.

Google remplace le responsable de son moteur de recherche

Nombreux sont les utilisateurs à se plaindre de Google Search depuis quelque temps : résultats de moins en moins précis, publicités en hausse, mise en avant d'articles générés par l’IA… Dans un article très fouillé et ayant fait grand bruit au mois d'avril, le journaliste Ed Zitron a attribué ce déclin à Prabhakar Raghavan, vice-président en charge de la recherche et des pubs arrivé aux commandes du moteur de recherche en 2020. Celui-ci va bientôt quitter son rôle pour endosser celui de technicien en chef.

Montage MacGeneration

Prabhakar Raghavan est connu pour avoir été le chef de la recherche chez Yahoo entre 2005 et 2012, une période pendant laquelle l’entreprise a plongé et lâché le domaine de la recherche (son service se base désormais sur Bing). Arrivés ensuite chez Alphabet, des mails internes ont montré que Raghavan avait été mis en poste peu après le déclenchement d’une alerte interne suite à un coup de mou des revenus de Google Search. La division a alors effectué quelques changements ayant revu la qualité des résultats à la baisse et mettant en avant un maximum de pubs.

« Prabhakar a décidé qu'il était temps de faire un grand pas dans sa propre carrière », a écrit le CEO de Google Sundar Pichai dans un mémo interne. « Après 12 ans passés à la tête d'équipes au sein de Google, il va revenir à ses racines informatiques et occuper le poste de technicien en chef de Google. À ce titre, il travaillera en étroite collaboration avec moi et les dirigeants de Google afin de fournir une orientation et un leadership techniques et de développer notre culture de l'excellence technologique. » Raghavan va être remplacé par Nick Fox, passé par McKinsey avant de rejoindre Google en 2003. Il a travaillé au lancement du RCS et de l’opérateur Google Fi.

L’annonce a lieu alors que la pression monte sur Alphabet : les tchatbots d’IA comme ChatGPT ou Copilot lui font concurrence tandis que la menace d’un démantèlement plane sur l’entreprise. Son activité de publicitaire n’est pas en grande forme, une étude estimant que sa part de marché devrait passer sous la barre des 50 % aux États-Unis l'année prochaine, une première depuis plus de dix ans.

AMD et Intel s'allient pour l'avenir du x86

Intel et AMD, deux frères ennemis, viennent d'annoncer la création du x86 Ecosystem Advisory Group, qui va permettre de proposer un avenir serein pour le x86, le jeu d'instructions créé par Intel. Si l'initiative est intéressante et est soutenue par de nombreux géants de l'industrie, il s'agit évidemment implicitement d'un moyen de lutter contre le jeu d'instructions ARM, de plus en plus utilisé dans de nombreux domaines qui étaient la chasse gardée du x86.

Les membres du groupe. Image Intel.

Dans la liste des membres du groupe, on peut noter Broadcom — qui développe des puces ARM, par exemple pour les Raspberry Pi —, Dell (qui vend des PC ARM), Google (qui développe ses propres systèmes sur puce), HPE, HP (qui vend des PC ARM), Lenovo (idem), Microsoft (qui pousse Windows ARM), Oracle et Red Hat (qui proposent tous les deux des services pour les puces ARM). Ironie mise à part, toutes les sociétés en question ne dépendent donc pas du x86 comme Intel ou AMD, mais ont tout de même un intérêt évident à ce que le jeu d'instructions évolue dans le bon sens.

Un x86 parfois fragmenté

Le principal problème du x86, c'est qu'il dépend essentiellement d'AMD et Intel, et que les deux sociétés n'ont pas nécessairement les mêmes projets. Il existe d'autres fabricants qui proposent des puces x86 (DM&P Electronics ou Zhaoxin) mais ils ont peu de poids dans les évolutions. Le principal problème, très visible dans certains cas, c'est qu'Intel et AMD ne prennent pas nécessairement en charge toutes les instructions, ce qui peut amener des incompatibilités avec des instructions spécifiques à un processeur ou une gamme.

Pat Gelsinger et Lisa Su, les CEO dIntel et AMD. Image Intel.

Si nous revenons dans le passé, Intel a annoncé plusieurs fois des extensions (comme le SSE en son temps) absentes des processeurs d'AMD et AMD a créé le x86-64 dont Intel ne voulait pas avant de finalement l'ajouter dans ses Pentium 4. Des projets récents comme le X86S viennent aussi directement d'un des deux fabricants majeurs (ici Intel) et nous pouvons espérer que le nouveau groupe va permettre de faire disparaître ce genre de problèmes.

Intel met à jour son X86S, la version simplifiée (presque) purement 64 bits du x86

Intel met à jour son X86S, la version simplifiée (presque) purement 64 bits du x86

Toute la question va venir des futurs résultats de ce groupe. Une des raisons probables de sa création vient aussi probablement des soucis récents d'Intel, qui est dans la tourmente. La société n'a pas tendance à se tourner vers ses concurrents quand tout va bien et une alliance avec AMD, longtemps considéré comme un petit concurrent, est finalement assez nouvelle. Il va donc falloir attendre quelques années pour voir les résultats de cette alliance de façon concrète et vérifier si les évolutions du x86 permettent un avenir serein pour le jeu d'instructions.

Intel, de tempêtes en naufrage

Intel, de tempêtes en naufrage

Terminons par rappeler que la donne n'est pas vraiment différente dans le monde ARM. Les principales évolutions et les grandes lignes de l'évolution du jeu d'instructions viennent de la société Arm elle-même, mais les quelques compagnies qui produisent et conçoivent leurs propres puces ARM (Apple, Qualcomm, etc.) tendent aussi à intégrer leurs propres extensions. Typiquement, les systèmes d'exploitation d'Apple intègrent du code qui ne peut pas s'exécuter sur des puces ARM standards et qui ne fonctionne que sur les puces Apple.

Apple Music permet aux artistes de partager leurs setlists de concert

Il y a du neuf sur Apple Music. Cupertino a déployé un nouvel outil à destination des artistes pour leur permettre de facilement créer un nouveau type de playlist contenant les listes de chansons jouées lors de leurs concerts. Une bonne idée pour laisser les fans de revivre l’évènement une fois rentré ou pour donner un avant-goût d’une future représentation.

Apple explique que la playlist pourra être partagée sur sa plateforme et sur les réseaux sociaux afin de faire la promo d’un futur concert tout en permettant de faire plaisir aux fans. La liste pourra être diffusée sur d’autres plateformes comme Shazam afin d’être mise en avant sur la page de l’artiste.

Cupertino propose depuis longtemps des « set list » créés par ses soins, mais celles-ci se limitent à quelques superstars. Cette nouvelle option a l’avantage d’être accessible à tous et donne plus de marge de manœuvre aux artistes indépendants. La nouveauté est proposée dans l’outil Apple Music for Artists.

DSA : Apple exige les coordonnées des développeurs qui vendent des apps ou services sur l’App Store

Dans le cadre du DSA (Digital Services Act), tous les développeurs doivent désormais soumettre leurs coordonnées à Apple s’ils veulent proposer leurs apps sur l’App Store sur le territoire de l’Union européenne. L’entreprise l’annonce avec une note sur son site développeur, sachant qu’elle se prépare pour la future étape du DSA, qui l’obligera à partir du 17 février 2025 à afficher l’adresse postale, l’e-mail et le numéro de téléphone de toutes les entreprises et de tous les développeurs individuels qui sont considérés comme des « traders » par le DSA.

Le concept est volontairement assez flou, il englobe tous les acteurs qui font du commerce d’une manière ou d’une autre avec les citoyens de l’Union européenne. Dans le cadre de l’App Store, cela concerne tous les développeurs qui vendent leur app à l’achat, qui vendent des achats ou abonnements in-app ou même tous ceux qui affichent des publicités. Autant dire que la majorité des apps présentées sur la boutique entre dans cette définition très large, dont celle d’iGeneration qui est d’ailleurs d’ores et déjà en règle.

L’app d’iGeneration avec ses coordonnées « fournisseur », obligation du DSA dans l’Union européenne. Image iGeneration.

En effet, Apple accepte les informations des développeurs qui pensent devoir les soumettre depuis le début de l’année et l’App Store a été mis à jour pour les présenter. C’était jusque-là uniquement optionnel et c’est ce point que la nouvelle politique du jour vient modifier.

DSA : les pages de l

DSA : les pages de l'App Store affichent de nouvelles infos de contact des développeurs

Apple exige dès maintenant que les coordonnées soient renseignées et vérifiées par ses soins avant toute soumission de nouvelle app ou d’une mise à jour. La validation ne se fera pas tant que les adresses et le numéro de téléphone n’ont pas été fournis et validés, sauf pour les développeurs qui ne sont pas concernées, typiquement ceux qui proposent des apps gratuites sans publicités.

À partir du 17 février 2025, Apple devra masquer en Union européenne toutes les apps des développeurs qui n’ont pas fourni leurs coordonnées ou indiqué que ce n’était pas nécessaire.

Free Mobile porte la limite de data à 350 Go par mois

Par : Greg Onizuka

Alors que certains pensent à taxer la bande passante utilisée par les gros services, Free décide de son côté d’augmenter le volume de données inclus dans son forfait à 19,99 €/mois.

C’est par un communiqué que l’opérateur signale cette évolution, faisant passer le volume inclus de 300 Go par mois à 350 Go, sans surcoût pour l’utilisateur. C’est la deuxième fois cette année que l’entreprise de Xavier Niel augmente la quantité de données utilisable, sans augmenter ses tarifs.

À l’étranger, le client bénéficie de 35 Go par mois pour 110 destinations, et l’opérateur a mis récemment en place Free Family, proposant des réductions pour les familles réunissant plusieurs forfaits mobiles et un abonnement fibre, ainsi que la suppression de la limite de 350 Go par mois sur le mobile.

Les grandes manœuvres sont de retour chez les opérateurs, qui se sont tous alignés récemment sur l’idée de proposer des réductions aux clients ayant à la fois un abonnement fibre et des forfaits mobiles. Free tire ce soir une autre carte, en augmentant encore la data disponible. Reste maintenant à voir si les autres suivront.

Un député propose un amendement visant à taxer les gros services Internet

Par : Greg Onizuka

Il y a quelques années déjà que la neutralité du net est attaquée sur plusieurs fronts, que ce soit aux États-Unis ou en Europe. Il est temps d’en rajouter une couche avec l’amendement au projet de loi des finances proposé par le député Jean-Philippe Tanguy, comme rapporté par Frandroid.

Le député Jean-Philippe Tanguy. Image Rafaels06/Wikipedia, CC BY-SA 4.0.

Alors que l’Etat cherche par tous les moyens à récupérer des fonds, ou à tout le moins en dépenser le moins possible pour espérer avoir un budget pas trop déficitaire, cette proposition semble sortie de nulle part. Elle fait pourtant écho au communiqué publié il y a maintenant 2 ans par 16 opérateurs européens, implorant l’Union européenne de faire payer aux GAFAM la bande passante utilisée par leurs services, afin de les soulager d’une partie de l’investissement nécessaire dans la fibre et la 5G.

Si cette idée n’a pas, pour le moment, trouvé oreille attentive, il semble qu’elle ne soit pas tombée dans celle d’un sourd, mais plutôt directement dans celle de Jean-Philippe Tanguy, qui l’a remaniée à la sauce nationale. Celui-ci propose en effet de taxer à hauteur de 12 000 € par Gb/s les fournisseurs de contenu qui dépassent les 1 Gb/s de bande passante annuelle moyenne.

Si (heureusement) les citoyens lambda y échapperaient, ainsi que les petites structures, cela représenterait pour les gros consommateurs une somme conséquente, avec par exemple 55 millions d’euros pour Google, et même 84 millions d’euros pour Netflix, qui détient la palme du plus gros consommateur de bande passante en France.

Répartition du trafic Internet en France. Image Arcep.

S’il semble facile et agréable de taxer ces services qui font leurs affaires grâce aux réseaux des opérateurs français, la réflexion ne doit pas s’arrêter à l’appât du gain : si cette taxe venait à être mise en place, il est fort à parier que ces fournisseurs répercuteraient cette dîme directement sur ses utilisateurs, d’une manière ou d’une autre. L’un des leviers serait de diminuer la qualité d’image en diminuant la bande passante, l’autre serait une augmentation tarifaire pour les clients français. Et au final, ce qui devrait soulager, selon l’estimation, de 550 millions d’euros le budget de l’État serait à la charge d’une majorité de contribuables utilisateurs de ces services...

X, la commission européenne pourrait infliger une amende portant sur toutes les propriétés de Musk

Par : Greg Onizuka

Alors que Donald Trump a récemment fait part d’un appel durant lequel Tim Cook se serait plaint des instances européennes, un autre acteur de la technologie pourrait bientôt venir pleurer sur l’épaule du candidat républicain.

Il va falloir se cacher mieux que ça Elon...

Si les problèmes de X.com avec la commission européenne ne seront une surprise pour personne, étant donné le nombre d’échanges pour le moins houleux que ces derniers mois ont apporté, les choses pourraient changer de dimension si l’on en croit les propos rapportés par des proches du dossier à Bloomberg.

Jusqu’à présent, la commission européenne n’a fait que prévenir fermement Elon Musk et son service d’infractions au DSA (Digital Service Act, ou règlement européen sur les services numériques), parfois très publiquement, sans pour autant sévir réellement. Si Thierry Breton montrait les dents, il ne mordait pas pour autant. Cela pourrait toutefois changer avec le jeu des chaises musicales récemment opéré à Bruxelles.

Le dossier a en effet été transféré sur le bureau de Margrethe Vestager, qui n’est pas connue pour être laxiste quand elle traite un cas. Apple tout comme Google peuvent en témoigner, la dame a une poigne de fer quand il s’agit de taper là où ça fait mal. Et une petite nouveauté vient donc se rajouter aux possibilités...

Margrethe Vestager n’est pas connue pour lâcher facilement la proie... Image Union européenne.

X.com étant géré en exclusivité par Elon Musk et ce dernier influant fortement sur la politique de modération du réseau social, la commission européenne serait tentée de considérer non pas seulement X.com pour calculer le montant d’une éventuelle amende, mais toutes les propriétés d’Elon Musk. Cela inclut X.com, mais aussi SpaceX, Starlink, Neuralink, xAI, The Boring Company, ainsi que les propriétés personnelles d’Elon Musk. Si elle retient ce schéma, la commission pourrait donc exiger une amende équivalente à 6% du chiffre d’affaires mondial de toutes ces entités. De quoi pulvériser le record, fort probablement ! Pour ce qui est de Tesla, le constructeur ne ferait pas partie du calcul, l’entreprise n’étant pas détenue majoritairement par Musk.

Mais tout ceci n’est pas encore acté pour autant. Déjà, Bruxelles n’a pas encore statué sur la conclusion du dossier d’infractions de X.com et, même si c’était le cas, engagerait probablement des discussions avec l’entreprise avant de faire tomber le couperet. Ensuite, Elon Musk a toujours affirmé qu’il se battrait jusqu’au bout, et publiquement, si une amende venait à être infligée au service. Pour finir, la possibilité d’étendre à toutes les propriétés d’Elon Musk est encore une hypothèse, et non une certitude. Reste que l’entrepreneur sud africain doit avoir quelques sueurs froides à l’idée d’une sanction se montant possiblement à plusieurs milliards de dollars...

Giphy veut faire payer pour son API jusque-là gratuite et demande de grosses sommes aux développeurs

Giphy, le célèbre service qui dispose sans doute du plus gros catalogue de GIF animés, a longtemps proposé une API gratuite pour intégrer ses images à n’importe quel autre site ou service. Depuis peu, il semble que ses propriétaires actuels ont décidé de changer de modèle économique : l’API existe toujours et même s’il n’y a aucune grille tarifaire sur le site dédié aux développeurs, elle est désormais payante. Les développeurs qui l’utilisent ont d’ailleurs eu la mauvaise surprise de découvrir que les prix demandés sont très élevés, à tel point qu’ils n’ont souvent pas d’autres choix que de retirer l’API de leur app ou site.

Image MacGeneration, photo Robert Anasch.

Thomas Ricouard, le principal développeur du client Mastodon Ice Cubes, a notamment alerté qu’il allait retirer Giphy de l’app. D’après le mail qu’il a reçu, l’API coûte désormais au minimum 2 400 $ par an, un tarif qu’il ne peut pas mettre dans une app gratuite et open-source. D’autres témoignages évoquent des tarifs nettement plus élevés : 12 000 $ par an pour l’un, jusqu’à 35 000 $ par an pour un autre. On imagine que ces prix dépendent de l’utilisation qui est faite de l’API, ce qui est plutôt juste après tout, mais on parle d’une API jusque-là proposée gratuitement.

Plus encore que le prix brutalement élevé, c’est la méthode qui agace. Shutterstock possède Giphy depuis le printemps 2023, quand Meta a été contraint par les autorités britanniques de revendre le service. Ce spécialiste des banques d’images n’a pas communiqué en amont sur la bascule vers une API payante, il s’est contenté d’archiver le projet GitHub qui contenait la documentation et il a contacté par mail les apps et services concernés pour les mettre devant le fait accompli en les informant de la nouvelle politique. Pour ne rien arranger, faute de grille tarifaire, le prix semble estimé à la tête du client, avec des promotions proposées à certains et pas à d’autres.

Giphy est toutefois dans son droit et peut effectivement changer de politique dès qu’il le souhaite. Les développeurs qui cherchent une alternative semblent se tourner vers Tenor, un concurrent qui propose une API toujours gratuite pour le moment. Quelques critiques pointent la présence de résultats adultes, même en activant les filtres proposés par le service, ce qui peut poser problème selon le contexte.

YouTube Premium : Google ressuscite sa formule « Lite »… et y ajoute des pubs

L’abonnement YouTube Premium n’est pas donné : facturé 13 € par mois pour une personne ou 24 € en formule familiale, celui-ci enlève toutes les publicités en navigateur comme dans les apps en plus de donner accès à YouTube Music. L’entreprise a bien proposé une offre « Lite » moins chère et moins complète dans certains pays pendant un temps, mais celle-ci a été abandonnée il y a un an. Selon Android Authority, Google cherche à ressusciter cette offre plus abordable… en la rendant nettement moins intéressante.

Image : Reddit.

La première version de YouTube Premium Lite est restée en test pendant environ 2 ans avec une proposition simple : faire disparaître les pubs. Elle ne donnait pas accès à YouTube Music ou à certains avantages comme le 1080p de meilleure qualité ou la lecture en arrière-plan. La formule a été testée dans quelques pays d’Europe (Belgique, Luxembourg, Finlande…) avant d’être débranchée à l’automne dernier.

YouTube Premium Lite disparaît : l

YouTube Premium Lite disparaît : l'abonnement le moins cher abandonné

Repérée sur Threads et Reddit, la nouvelle formule actuellement en test dans une poignée de pays est assez différente : elle n’est plus complètement sans pubs mais propose « une expérience publicitaire limitée ». Google indique que des réclames peuvent apparaître sur certains contenus musicaux, sur les Shorts et lors des recherches ou de la navigation. Sans surprise, les fonctionnalités avancées (mode hors-ligne, lecture en arrière-plan…) ne sont pas incluses. Il s’agit visiblement de payer pour ne plus voir ses vidéos interrompues.

« Nous testons une version différente de Premium Lite et certains utilisateurs en Australie, en Allemagne et en Thaïlande peuvent désormais voir l'option de s'inscrire », a confirmé Google. Cette nouvelle offre coûte environ la moitié du prix de YouTube Premium. On attends maintenant de voir si cette offre aura du succès et si Google compte la déployer dans d’autres pays.

Tim Cook se serait plaint de l'Europe auprès de Donald Trump

Tim Cook s'est plaint des litiges en cours avec la Commission européenne lors d'une conversation téléphonique, affirme l'ancien président américain Donald Trump.

Dans une interview donnée au podcast PDG, Donald Trump affirme qu'il avait reçu, quelques heures plus tôt, un coup de fil de Tim Cook. Lequel lui aurait dit que l'Union européenne venait de condamner Apple à une amende de 15 milliards (une référence probablement au contentieux sur les impôts non payés par Apple en Irlande dont le jugement a été confirmé récemment). « En plus de ça, ils ont été condamnés aussi pour 2 milliards » a continué Donald Trump (lire également Europe : Apple fait appel de son amende à 1,8 milliard).

Trump s'est montré compatissant envers le patron d'Apple au vu des montants, expliquant à l'animateur du podcast que lui-même avait été injustement condamné dans de « fausses affaires ». Cook aurait ajouté : « que [les européens] font tourner leur entreprise avec ça, au sens où l'Europe est leur entreprise ». L'ancien président lui a répondu : « Ça fait beaucoup… Mais Tim, je dois d'abord être élu, mais je ne vais pas les laisser profiter de nos entreprises — ça ne se passera pas ainsi, vous le savez ».

Interrogée par The Verge pour réagir à ces affirmations et sur la teneur exacte de cette discussion, Apple n'a pas encore répondu.

Le dépôt de plainte en ligne est généralisé en France

Déposer une plainte en ligne est désormais possible partout en France, pour des cas bien précis qui couvrent cependant l'essentiel des besoins. La phase d'expérimentation de ce service en Gironde et dans les Yvelines s'est achevée par sa généralisation à tout l'hexagone. Le site masécurité.fr simplifie cette démarche initiale qui pourra être effectuée de chez soi.

Image : Ministère de l'Intérieur - D.Mendiboure

Les plaintes déposées en ligne doivent couvrir les cas « d'atteinte aux biens dont l'auteur est inconnu ». C'est-à-dire la dégradation d'un bien avec un délit de fuite de l'auteur, le vol en général et le vol d'une carte bancaire en particulier suivi de son utilisation frauduleuse. Il y a aussi les escroqueries sauf si elles ont eu lieu sur internet et d'autres atteintes aux biens comme l'extorsion, le chantage, etc.

Passé quelques questions pour vérifier que la plainte est recevable en ligne, l'identification se fait avec France Connect (il faut avoir 18 ans au moins et être la victime ou son représentant légal). La complétion de la démarche en ligne est estimée à moins d'une demi-heure. Elle devrait contribuer à désengorger les commissariats et gendarmeries, car ces formes de délits représentent 2,8 millions de plaintes par an, soit 80 % du total.

Un rendez-vous sera proposé si des informations supplémentaires s'avèrent nécessaires ou dans les cas suivants : il y a eu violence ou menaces ou si le véhicule volé est immatriculé.

La carte Vitale ira dans l

La carte Vitale ira dans l'app France Identité début 2025

iOS : l’assistance routière par satellite arrive au Royaume-Uni

L’iPhone 15 a inauguré une fonction d’assistance routière par satellite. Jusqu’à présent réservée aux États-Unis, celle-ci permet de contacter un dépanneur dans une zone blanche en cas de crevaison, de panne sèche ou pour tout autre problème. MacRumors a repéré que la fonction était désormais disponible au Royaume-Uni, la nouveauté ayant été annoncée indirectement par une page d’assistance d’Apple.

Cupertino a signé un partenariat avec Green Flag, un fournisseur britannique de services d'assistance routière et de dépannage de véhicules. Dans son communiqué, le groupe explique qu’au cours des cinq dernières années, près d'un conducteur britannique sur six (18 %) dont la voiture est tombée en panne ou a été impliquée dans un accident n'avait pas de réseau mobile sur place.

L'assistance routière par satellite est incluse gratuitement pour les membres Green Flag au Royaume-Uni. Ceux qui ne le sont pas pourront en profiter en cas de pépin, mais devront payer à l’utilisation (les tarifs ne sont pas précisés). La démarche nécessite d’avoir un iPhone 14 ou plus sous iOS 17. Lors de son dernier Keynote, Apple a également promis un lancement au Canada via iOS 18.

En cas de panne dans un pays pris en charge, il faut ouvrir l’app Messages et lancer une conversation avec un contact nommé « Roadside », mis en avant dans les zones sans réseau. Il faut ensuite entrer quelques données comme son numéro de membre et des informations sur le véhicule pour envoyer le dépanneur. iOS 18 apporte également une fonction permettant de partager un flux vidéo par satellite afin que les services de secours puissent mieux préparer leur déplacement.

Apple aurait contribué au développement des batteries lames de BYD pour sa voiture électrique

Bloomberg indique qu’Apple aurait travaillé « en secret » avec BYD pour créer la batterie destinée à sa voiture électrique. Ce n’est pourtant pas un secret que les deux entreprises ont travaillé ensemble, en tout cas une précédente rumeur publiée courant 2021 par Reuters laissait entendre qu’Apple aurait échangé avec BYD ainsi que CATL, les deux géants chinois de la batterie (notamment) pour voitures électriques. L’ajout du bruit de couloir du jour, c’est qu’Apple n’aurait pas seulement été intéressée par les fameuses batteries LFP « Blade » de BYD, le constructeur de l’iPhone aurait participé à leur création.

L’ombre d’Apple planerait-elle sur les lames de BYD ? Image MacGeneration, photo de base BYD.

Gabrielle Coppola et Mark Gurman évoquent des sources qui souhaitent rester anonymes pour suggérer qu’Apple et BYD se seraient rencontrées autour de 2017 avec l’idée de développer une batterie Lithium-ion destinée à une voiture entièrement électrique. Même s’il s’agissait d’utiliser les technologie de cette entreprise fondée à Shenzen en 1995 et spécialisée dans les batteries de toutes les sortes, la Pomme aurait contribué au projet en apportant ses propres idées. En particulier, les ingénieurs d’Apple auraient apporté leur expertise en conception de packs batterie avancés et de gestion de la température, pour créer une batterie qui aurait été grandement personnalisée pour le véhicule prévu par l’entreprise de Tim Cook.

Comme toujours, Bloomberg a interrogé Apple et BYD sur cette information et comme d’habitude, la première n’a pas répondu. L’entreprise chinoise a tenu à noter que les batteries LFP sous la forme de lames qui équipent toutes ses voitures ainsi que quelques modèles sur le marché, dont la Model Y Propulsion de Tesla, ont été imaginées en interne par des ingénieurs et aussi qu’elle possède tous les droits et brevets sur ce format. Il ne faudrait pas qu’un tiers puisse imaginer attaquer BYD sur ce point : le géant de la batterie est devenu un géant de la voiture électrique et le succès de ses véhicules repose largement sur ces packs batterie pas chers et très performants.

Malgré tout, les deux journalistes persistent en glissant que les batteries Blade, que BYD a présenté officiellement en 2020, auraient été améliorées par les idées apportées par Apple trois ans plus tôt, lors de cette brève collaboration. Détail intéressant, ils ajoutent que côté Apple, l’équipe en charge de la conception de la batterie aurait alors compté une cinquantaine d’employés, ce qui donne une idée de l’ampleur du projet au complet. On peut aussi saluer le choix de la chimie LFP (Lithium, Fer et Phosphate) qui s’impose aujourd’hui de plus en plus dans l’industrie automobile, mais qui était un choix plutôt avant-gardiste en 2017. À l’époque, la chimie NMC (Nickel, Manganese et Cobalt) était de loin la plus courante en raison de sa densité énergétique plus élevée.

D’après Bloomberg, Apple aurait finalement changé d’avis et décidé d’échanger avec d’autres fournisseurs de batteries destinées aux voitures électriques, sans que l’on sache pourquoi le choix des batteries Blade de BYD n’a pas été retenu. Ce que l’on sait, c’est que le projet Titan n’a de toute manière jamais abouti et a finalement été annulé, non sans engloutir 10 milliards de dollars dans l’intervalle.

Apple célèbre le dixième anniversaire d’Apple Pay

Avec un petit peu d’avance, Apple célèbre le dixième anniversaire d’Apple Pay avec un communiqué de presse qui revient sur l’énorme succès du service de paiement mobile et sur quelques nouveautés à venir. C’est le 20 octobre 2014 qu’Apple Pay a été officiellement lancé, d’abord exclusivement aux États-Unis, avant un déploiement progressif dans le monde. Le Canada, le Royaume-Uni et l’Australie ont suivi l’année suivante et il a fallu attendre l’été 2016 pour enfin pouvoir tester le paiement avec son iPhone ou Apple Watch en France.

Image Apple.

Dix ans plus tard, le succès d’Apple Pay n’est plus à démontrer. Le service est accessible dans 78 pays du monde, il est utilisé par des centaines de millions de consommateurs et pris en charge par plus de 11 000 banques et autres services de paiement, comme les tickets restaurants en France. On peut l’utiliser dans le monde réel sur les terminaux de paiement des commerce, sur les appareils Apple et même sur le web pour des achats physiques ou numériques.

Jennifer Bailey, vice-présidente chez Apple en charge d’Apple Pay et de l’app Cartes, glisse au passage quelques statistiques qui soulignent l’attrait de la fonction : 90 % des utilisateurs saluent la simplicité d’utilisation, 88 % son respect de la vie privée ou encore 87 % sa sécurité, d’après une enquête réalisée pour le compte d’Apple. Pas moins de 98 % des utilisateurs américains interrogés ont indiqué qu’ils recommanderaient sans hésiter le service à leurs proches.

Image Apple.

Cet anniversaire et ces chiffres impressionnants coïncident avec la fin de la domination exclusive d’Apple Pay en Europe. Dans le cadre du DMA, l’Union européenne va forcer Apple à ouvrir la puce NFC de ses appareils pour les services concurrents et il va être intéressant de voir si les banques vont contraindre leurs clients à abandonner ce service apprécié.

Sans Apple Pay, l’iPhone va-t-il perdre en simplicité pour les paiements ?

Sans Apple Pay, l’iPhone va-t-il perdre en simplicité pour les paiements ?

En attendant, Apple communique aussi sur les nouveautés à venir pour Apple Pay. Elles concernent surtout les États-Unis où, entre autres, le service de paiement Klarna vient s’ajouter à la liste de ceux qui prennent en charge le système de paiement mobile. Les clients américains de certaines cartes de crédit peuvent désormais collecter leurs récompenses en payant avec Apple Pay, alors qu’il fallait jusque-là utiliser la carte physique. Enfin, les utilisateurs américains toujours de la carte de crédit PayPal pourront voir l’état de leur compte dans l’app Cartes.

Plus proche de nous, Apple rappelle l’arrivée d’Apple Pay dans les navigateurs tiers, une des nouveautés annoncées lors de la WWDC en juin dernier. On attend toujours que les navigateurs adoptent la fonctionnalité d’ailleurs.

Apple Pay fonctionnera bientôt sur Chrome et Firefox grâce à iOS 18

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Toujours limité à 20 W, l’iPad mini 7 ne se rechargera pas plus rapidement

Le nouvel iPad mini n’est pas encore entre les mains des premiers clients que certains détails commencent à fuite. Le site 91mobiles a fouillé dans une base de données chinoise liée à la régulation des produits électroniques dans le pays. D'après elle, la nouvelle tablette d’Apple n’accepte pas plus de 20 W, soit la même chose que sur l’iPad mini précédent.

iPad mini 6. Image iGeneration

L’iPad mini 7 accepte donc la même puissance que son prédécesseur, qui arrivait livré avec un chargeur USB-C de 20 W. Cela ne sera pas le cas de cette nouvelle version, Apple ayant enlevé le bloc de charge de la boîte pour ne laisser qu’un simple câble USB-C. Dans nos tests, nous avions noté que l’iPad mini 6 pouvait récupérer 50 % de batterie en 45 minutes et passer à 100 % en deux heures.

Apple est largement derrière la concurrence en matière de vitesse de recharge, le fabricant cherchant sans doute à protéger ses batteries sur le long terme. L’iPad Air est lui aussi limité à 20W, là où les iPad Pro sont plutôt autour des 30 W. En face, certaines tablettes Android comme le Pad 2 de OnePlus peut grimper jusqu’à 67 W.

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