Les clients de Keytrade Bank qui trépignaient d’impatience depuis des années ont finalement été entendus : la banque en ligne belge prend finalement en charge Apple Pay. La nouveauté vient d’être annoncée et son bon fonctionnement nous a été confirmé par un client.
Keytrade Bank est une filiale du Crédit Mutuel Arkéa qui vise tout particulièrement les investisseurs. « Aujourd'hui, nous sommes dans une situation où la partie bancaire est devenue plus importante que notre activité d'origine. L'idée est maintenant de nous repositionner dans le trading », a déclaré en janvier son CEO Thierry Ternier auprès de L’Écho. La banque a notamment baissé fortement ses frais de courtage pour rivaliser avec la concurrence.
Mais Keytrade Bank veut aussi améliorer le reste. En plus de l’arrivée prochaine de contrats d’assurances, la banque adopte donc finalement Apple Pay. Quant à Google Pay, c’est prévu pour plus tard cette année.
À défaut de pouvoir contrôler OpenAI, Elon Musk lui met des bâtons dans les roues et veut rivaliser avec sur le plan technologique. Le tout-puissant homme d’affaires a présenté Grok 3, la nouvelle génération de modèles d’intelligence artificielle créée par sa société xAI.
Trois ingénieurs de xAI et Elon Musk (à l’extrême droite) lors la présentation de Grok 3. Image xAI/MacGeneration.
« Grok 3 est beaucoup plus performant que Grok 2. [C’est] une IA conçue pour rechercher la vérité de manière optimale, même si cette vérité est parfois en contradiction avec ce qui est politiquement correct », a déclaré Elon Musk, qui depuis le départ a modelé cet IA selon son idéologie libertarienne, sans préoccupation pour les risques de désinformation ou de manipulation.
Grok 3 a été entraîné avec une puissance de calcul dix fois supérieure à celle de Grok 2, selon le bras droit de Donald Trump. Le modèle standard est présenté comme étant meilleur que GPT-4o sur certains benchmarks ayant trait aux sciences et à la programmation. Un plus petit modèle, Grok 3 mini, est capable de répondre plus rapidement, au prix d’une moins bonne précision.
La famille s’élargit avec l’arrivée de deux types supplémentaires de modèles. À l’instar de DeepSeek-R1 ou de l’o3-mini d’OpenAI, Grok 3 Reasoning et Grok 3 mini Reasoning prennent le temps de « raisonner » afin de fournir une réponse adéquate à un problème complexe. xAI affirme que ses modèles à raisonnement font mieux que la concurrence sur certains benchmarks scientifiques.
Grok 3 introduit par ailleurs une nouvelle fonctionnalité nommée DeepSearch qui va explorer le web et le réseau social X à la recherche d’informations pertinentes et récentes pour répondre efficacement aux questions pointues. C’est l’équivalent de la « recherche approfondie » récemment lancée par OpenAI, Google ou encore Perplexity. Elon Musk veut aussi rattraper la concurrence en matière d’interaction avec l’ajout prochain d’un mode vocal.
Ces nouveaux modèles d’IA sont déployés progressivement. Les abonnés à X Premium+ (à partir de 21,90 €/mois) peuvent essayer Grok 3 en premier. xAI va bientôt lancer une nouvelle offre, SuperGrok, qui permettra d’utiliser le service en illimité pour 30 $/mois. Elon Musk promet qu’il rendra Grok 2 open source une fois que Grok 3 sera « mûr ». En France, Grok est pour l’instant uniquement accessible via X, mais une application mobile à part entière doit sortir dans les prochains jours.
Dans une tentative de déconnexion, vous avez craqué pour un antique Nokia 3310 mais vous pestez contre son chargeur propriétaire ? Bonne nouvelle, Andrea Salvadori propose une solution : une prise USB-C pour le téléphone le plus connu de Nokia. Vendu 25 €, son petit adaptateur remplace le bloc de composants du téléphone (et sa prise ronde) par une prise USB-C femelle. La modification, présentée en vidéo, ne semble pas trop compliquée si vous savez vous servir d'un tournevis.
Une prise USB-C dans un Nokia 3310.
Si l'idée semble amusante, elle empêche l'usage de certains accessoires de l'époque. Notons aussi qu'il ne faut pas céder aux sirènes du « c'était mieux avant ». Malgré certaines légendes sur sa solidité ou son autonomie, le Nokia 3310 reste un appareil qui nécessite de façon régulière un accès à un chargeur, surtout si vous téléphonez. Les fiches techniques de l'époque donnent entre 2 h 30 et 4 h 30 de temps d'appel sur une charge, une valeur assez faible. Même si Apple ne communique plus sur ce point, le temps d'appel sur une charge était estimé à 21 heures sur un iPhone X. Pour un usage en veille, le Nokia 3310 était donné entre 55 et 260 heures (un écart assez large, qui dépendait probablement de la qualité du réseau) et le dernier iPhone sur lequel Apple indique un usage en veille (l'iPhone 7) pouvait monter à 10 jours… soit une autonomie équivalente.
Il y a un peu de démontage à faire.
La principale différence (sauf si vous étiez adepte du Snake) vient évidemment de l'usage : les appels étaient onéreux au début des années 2000 et il y avait peu de raisons d'utiliser le téléphone à part pour passer des appels (courts), ce qui biaise évidemment largement l'autonomie perçue.
QNAP, un fabricant de NAS, vient d'annoncer deux nouvelles cartes Ethernet 10 Gb/s externes, en USB4 et Thunderbolt. Le premier modèle (QNA-UC10G1T) propose une prise RJ45, le second (QNA-UC10G1SF), un emplacement SFP+. Les deux appareils se basent sur des puces de chez Aquantia (Marvell), ce qui devrait les rendre compatibles nativement avec macOS et iPadOS.
Les deux adaptateurs. Image QNAP.
Le choix de l'USB4 en parallèle du Thunderbolt permet une compatibilité un peu plus large, mais QNAP n'indique pas si les adaptateurs peuvent fonctionner sur une prise USB-C classique, ce qui n'est pas systématique en USB4, ou si l'ordinateur hôte doit obligatoirement être compatible Thunderbolt en plus de l'USB4.
Il faut faire un choix. Image QNAP.
Ces nouvelles versions devraient avoir l'avantage de consommer un peu moins que les précédentes, basées sur une version plus ancienne des puces Aquantia. Le choix entre les deux variantes va dépendre de votre installation et probablement de votre fournisseur d'accès si votre but est d'accéder à Internet plus rapidement. En effet, certains intègrent directement du RJ45 dans les box (comme Bouygues Telecom) et d'autres préfèrent le SFP+ (Free). Question tarif, les prix français ne sont pas encore connus, mais QNAP vend les deux modèles pour 250 $ aux États-Unis, donc il faut s'attendre à un tarif compris entre 250 et 300 € dans nos contrées. C'est un prix largement plus élevé que celui des adaptateurs USB-C vers Ethernet 5 Gb/s, certes un peu moins rapides.
Le Mexique n’entend pas laisser disparaitre le golfe du Mexique au profit du golfe d’Amérique sur Google Maps. La présidente Claudia Sheinbaum a adressé il y a quelques jours une lettre à l’entreprise américaine dans laquelle elle lui demande de rétablir complètement l’appellation « golfe du Mexique » sur ses cartes. « Nous allons attendre la réponse de Google et, sinon, nous engagerons des procédures judiciaires », a déclaré la cheffe d’État mexicaine.
Les différentes appellations du golfe sur Google Maps selon la localisation des utilisateurs. Image Google.
À la suite du changement opéré par le Geographic Names Information System (la source gouvernementale américaine officielle sur les appellations géographiques) sur décret de Donald Trump, Google a renommé le « golfe du Mexique » en « golfe d’Amérique » pour les personnes utilisant Google Maps aux États-Unis depuis le 10 février. Vu du Mexique, le bassin s’appelle toujours « golfe du Mexique ». Dans le reste du monde, il porte désormais les deux appellations. Les autorités mexicaines font valoir que ce changement de nom viole leur souveraineté, car les États-Unis ne contrôlent que 46 % du golfe, quand le reste est contrôlé par le Mexique à 49 % et par Cuba à 5 %.
« Bien que les traités et les conventions internationales ne visent pas à réglementer la manière dont les fournisseurs privés de cartes représentent les entités géographiques, notre politique habituelle consiste à consulter plusieurs sources faisant autorité afin de fournir la représentation la plus à jour et la plus précise du monde », s’est défendu dans un premier temps Google face au Mexique. Cette explication n’a pas convaincu le pays d’Amérique latine, qui menace donc l'entreprise de poursuites. Apple, qui a elle aussi ajouté la nouvelle appellation voulue par Donald Trump sur son service, ne semble pas (encore) concernée par l’ire de Claudia Sheinbaum.
L'utilitaire d'Apple Intelligence pour générer des images de visages peut avoir un biais racial, a remarqué Jochem Gietema qui travaille lui-même dans le domaine des grands modèles de langage.
Il a soumis à Image Playground une imagette d'assez faible qualité de son visage et a obtenu une galerie de bustes, avec ce style de dessin animé que privilégie Apple Intelligence pour éviter les rendus trop réalistes qui pourraient nuire.
La photo ayant servi de base pour générer les visages. Source J.Gietema.
Image Playground a eu semble-t-il du mal à choisir une couleur de peau après avoir analysé la petite photo, car sur certaines propositions, Jochem Gietema apparait blanc et noir sur d'autres. Quelques visages sont dans un entre deux, mais pour d'autres il n'y a pas d'équivoque.
Les résultats à partir de la photo. Source J.Gietema.
Si ce premier jet peut être mis sur le compte d'une hésitation face à la photo servant de modèle, les résultats sont plus surprenants lorsque des critères ont été ajoutés à la requête pour inscrire le sujet dans différents contextes et lui donner des attributs.
En usant d'adjectifs qui décrivent la personne comme riche, opulente ou qui a réussi, Image Playground a retourné des avatars en costume cravate dont une bonne majorité est blanche. Les adjectifs opposés, comme pauvre ou indigent, ont généré des personnes avec un code vestimentaire et des coiffures plus décontractées, mais 11 visages sur 12 étaient devenus noirs.
La même séparation a pu être reproduite avec des termes comme ski et basketball ; fermier et banquier d'investissement ; rap et musique classique ; rap et ballet, etc.
Avec le prompt "ski". Source J.Gietema.Avec le prompt "basketball". Source J.Gietema.Avec le prompt "banquier d'investissement". Source J.Gietema.Avec le prompt "fermier". Source J.Gietema.
À chaque fois les galeries n'étaient pas totalement uniformes, mais pour Image Playground, on est plutôt noir lorsqu'on est fermier, amateur de rap et de basket et on sera davantage blanc pour les autres critères. Comme si le logiciel avait pioché dans une base de données de stéréotypes.
Problème de fond ou cas exceptionnel ? Jochem Gietema souligne qu'il n'a pas été en mesure de reproduire ces biais en soumettant d'autres photos à l'utilitaire.
La nouvelle génération de métro que la RATP inaugurera sur la ligne 10 à Paris offrira de nouvelles prestations, plus de confort, un espace plus lumineux et des prises de recharge USB pour les téléphones. Des prises USB-A, pas d'USB-C, comme l'a relevé Numerama dans la présentation de cet équipement qui va essaimer sur 7 autres lignes d'ici 2033.
Source Île-de-France Mobilités.
Le choix de cette génération d'USB, dans un métro qui roulera à partir de cette année, paraît anachronique alors que l'USB-C a reçu un gros coup de pouce de l'Europe qui impose désormais son usage. L'USB-A et les câbles compatibles ne vont pas disparaître d'un claquement de doigts, mais l'avenir passe inévitablement par son successeur.
La double prise USB-A, au centre, dans le nouveau métro "MF19".
Île-de-France Mobilités a expliqué à nos confrères que la commande de ce type de métro et la définition de son cahier des charges remontaient à 2016/2017. La finalisation de la norme USB-C est survenue en 2014, mais il a fallu du temps avant qu'elle ne s'impose. Entre-temps, il n'y a pas eu d'actualisation pour ce détail dans les plans d'Alstom, le constructeur. Les architectes de ce métro n'ont pas eu le nez creux quant à cet usage et il n'est pas envisagé d'actualisation de cette prise dans les trains déjà en route.
La note de Plans d'Apple sur l'App Store accumule les 1 étoile et les commentaires critiques. Plans est en train de s'enfoncer dans les eaux du Golfe d'Amérique sur l'App Store. La moyenne est actuellement de 2,4 sur 5 dans la boutique américaine et la jauge de la note la plus basse dépasse très largement celle des autres.
App Store. Image iGeneration.
Il y a certainement des critiques sur l'app elle-même et son fonctionnement, mais un tri des commentaires par les plus récents montre une litanie de mauvaises appréciations en lien avec le remplacement du nom de Golfe du Mexique par Golfe d'Amérique.
La liste de ces mauvaises notes est longue, on peut faire défiler un bon moment. Les commentaires qui sont laissés sont lapidaires, parfois au second degré, mais fustigeant tous la décision d'Apple d'appliquer, le doigt sur la couture, la nouvelle dénomination qui a été choisie par le président Trump. Celle-ci est devenue officielle aux États-Unis après la signature d'un décret présidentiel.
« J'apprendrai mes enfants et petits-enfants à toujours l'appeler par son véritable nom "GOLFE DU MEXIQUE » écrit un utilisateur ; « Je voulais visiter le Golfe du Mexique, mais je ne le trouve plus sur votre carte » ajoute un autre sur le ton de l'humour, et de nombreux autres d'interpeller Apple pour qu'elle fasse preuve de courage ou qu'elle montre « qu'elle a du caractère » en refusant ce changement. Ou, au moins, en affichant les deux noms comme elle le fait désormais en dehors des États-Unis.
Sur l'App Store en France, on peut voir — certes en nombre moins élevé — de telles critiques aussi. Inévitablement, sur l'App Store au Mexique, les notes à 1 étoile s'accumulent comme de l'autre côté de la frontière avec des propos tout aussi acerbes.
Google Maps n'est pas épargné. Cependant, au vu du nombre de notes et commentaires déjà déposés, il est trop tôt pour voir une éventuelle inversion des tendances. Même si la modification dans Google Maps est antérieure à celle d'Apple (qui date de quelques jours et de samedi dernier à l'international).
Des commentaires sur l'App Store américain datent d'hier, Apple n'a procédé à aucune modération apparente ni bloqué la publication.
Certaines choses ne changent jamais. Le soleil finira par se lever, l’hiver finira par s’achever et Exchange finira par planter. Comme d’autres versions avant elles, macOS Sequoia semble avoir quelques problèmes avec le serveur de messagerie électronique de Microsoft, particulièrement depuis la mise à jour 15.3. Certains se plaignent de la disparition de courriers électroniques.
Image Microsoft/MacGeneration.
Les dysfonctionnements sporadiques des services de Microsoft sur les plateformes Apple sont récurrents — il ne se passe pas une journée sans que l’un se plaigne d’instabilités de Microsoft 365 et que l’autre ne peste contre les plantages de Microsoft Teams. Comme ces problèmes sont isolés et négligeables, ils peuvent généralement être mis sur le compte d’une panne d’un équipement, d’une anomalie du réseau… ou d’un bug entre la chaise et le clavier.
Depuis cet automne toutefois, les problèmes touchant Exchange sont devenus suffisamment communs pour qu’il devienne impossible de les ignorer. Les premiers dysfonctionnements — déconnexions intempestives du serveur, refus de l’envoi des mails, difficultés de synchronisation des calendriers — semblent être apparus avec la mise à jour 15.1. La situation semble avoir empiré avec la mise à jour 15.3, puisque certains utilisateurs se plaignent maintenant de la disparition (heureusement momentanée) des courriers.
D’autres ont purement et simplement perdu leurs mails envoyés, voire leurs règles. La reconfiguration du compte Exchange n’y fait rien, pas plus que l’installation de la toute récente 15.3.1. À qui la faute ? Le mystère reste entier : Apple ne mentionne pas Exchange dans les notes des mises à jour successives de macOS Sequoia, mais la situation semblait s’être améliorée avec la 15.2.
Dans la gamme de produits Apple, l’Apple TV 4K n’est pas forcément l’appareil qui fait le plus l’objet de promotions. Mais c’est le cas aujourd’hui avec cette offre de Darty organisée sur le site de Rakuten.
À noter que vous avez le droit également à un peu de cashback que vous pourrez utiliser sur une commande prochaine sur le site de Rakuten : 1,44 € pour le modèle Wi-Fi et 1,89 € pour le modèle Wi-Fi + Ethernet. Ces deux appareils sont équipés, rappelons-le d’une puce A15 Bionic, du Wi-Fi 6, d’un port USB-C pour l’alimentation et sont livrés avec une Siri Remote. Le modèle Ethernet a un petit avantage en plus, il prend en charge Thread, ce qui peut être pratique dans le cadre d’une utilisation domotique.
Sosh propose à certains de ses abonnés à une Série limitée de doubler leur volume de DATA moyennant une augmentation du prix. Si vous avez souscrit à un forfait en série limité chez Sosh, vous avez peut-être reçu une proposition… qui est tombée dans les spams chez l'un de nos lecteurs.
Sosh propose de passer un forfait de 20 Go à 40 Go pour 2 € de plus. L'évolution sera effective automatiquement à partir du 25 mars, sauf refus du client qui devra la signifier en allant dans son espace client. Il faut agir avant le 18 mars.
Ce forfait était une série limitée qui a été proposée à plusieurs reprises ces dernières années, parfois à 4,99 €, parfois à 5,99 €. Le reste de l'offre, les 8 Go en Europe et DOM, ne change pas a priori en passant sur 40 Go. Le forfait reste aussi en 4G.
Aujourd'hui, Sosh propose 10 Go pour 6,99 €, ensuite ce sont des formules plus costaudes avec un minimum de 100 Go (12,99 €). En face, SFR RED a 40 Go en 4G pour 5,99 € (+8,99 € pour la 5G) ou 200 Go en 5G pour 9,99 €. Chez B&You il y a 20 Go pour 7,99 € en 4G (10,99 € pour la 5G) ou 100 Go en 5G pour 12,99 €. Enfin Free a sa Série Free de 140 Go à 10,99 € pendant 1 an.
Voilà pourquoi SanDisk a changé de logo : moins de dix ans après son acquisition par Western Digital, le fabricant de SSD et de cartes mémoire va retrouver son indépendance, et entrer au New York Stock Exchange sous le mnémo SNDKV. Comme le remarque le site spécialisé PetaPixel, le divorce est officialisé sur le web, chacune des deux entreprises disposant maintenant de son propre site (Western Digital, SanDisk).
Image SanDisk.
Fondée en 1988 sous le nom de SunDisk, SanDisk a créé le premier SSD au format 2,5″ en 1991 et les premières cartes mémoire sans batterie en 1992. Alliée à Toshiba pour concevoir des cartes pour les appareils photo numériques, concurrente d’Apple sur le marché des baladeurs MP3, l’entreprise s’est lancée dans une série d’acquisitions pour renforcer sa présence dans le monde de l’entreprise et des data centers.
Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’intérêt de Western Digital, vieille gloire de la Silicon Valley, qui a mis 16 milliards de dollars sur la table pour s’offrir une seconde jeunesse. Après seulement sept ans d’union, en 2023, Western Digital annonçait son intention de se séparer de SanDisk pour se recentrer sur ses activités historiques. Le divorce aurait dû être prononcé à la fin de l’année dernière, mais la séparation est visiblement « complexe ».
SanDisk ne s’est pas tout à fait relevée des problèmes de fiabilité de ses SSD professionnels, qui ont durablement terni son image. Western Digital a transféré tous ses produits utilisant de la mémoire flash vers SanDisk, conservant les disques durs. L’entreprise annonce d’ailleurs vouloir produire ses premiers disques de 36 et 44 To en 2026 et atteindre des capacités de 80 à 100 To en 2030, à l’aide de la technologie HAMR qui chauffe les plateaux à l’échelle de la nanoseconde pour améliorer leur sensibilité.
David Goeckeler, actuel CEO de Western Digital, deviendra celui de SanDisk. Irving Tan, actuel vice-président exécutif de Western Digital, sera promu au rang de CEO. La cotation de SanDisk est sur les starting blocks au cours de 36,65 $. « La séparation de l’entreprise permettra à chaque franchise de mieux se positionner pour concevoir des technologies et des produits innovants », assure Western Digital.
De « simple » concepteur d’architectures, Arm est sur le point de devenir un producteur à part entière de puces. D’après le Financial Times, Meta sera l’un de ses premiers clients. Dans les prochains mois, le groupe de Mark Zuckerberg devrait acheter directement auprès d’Arm des CPU destinés à ses grands centres de données. La production des puces serait confiée à TSMC, le leader du secteur.
Un centre de données Meta. Image Meta.
Jusqu’à maintenant, Arm se contentait de dessiner les « plans » de processeurs, plans que la société faisait payer aux constructeurs (Apple, Qualcomm, Samsung…) pour qu’ils puissent bâtir leurs propres puces plus ou moins personnalisées. Mais Arm entend jouer un rôle encore plus important dans l’industrie et surfer sur la vague de l’IA en vendant des processeurs clé en main.
Pour y parvenir rapidement, son propriétaire SoftBank — impliqué dans le grand plan d’investissements Stargate aux États-Unis — chercherait à acquérir Ampere, une société spécialisée dans la conception de puces ARM pour les serveurs. Alors que le projet de diversification a déjà été abordé, Arm présenterait officiellement sa première puce clé en main cet été.
Si vous avez besoin d’un détecteur de fumée, un modèle connecté est intéressant pour recevoir des alertes même à distance et éventuellement réaliser des automatisations qui pourraient faire la différence en cas d’incendie1. Le modèle vendu par Aqara depuis quelques mois est de nouveau en promotion, à 38 € au lieu de 45. C’est son prix le plus bas et il n’avait pas été vendu à ce tarif depuis la promotion initiale de lancement.
Image iGeneration.
Attention, cet appareil nécessite un pont intermédiaire pour être connecté, puisqu’il intègre une puce Zigbee 3.0. N’importe quel pont Aqara fera l’affaire (il pourra alors être ajouté à l’app Maison via HomeKit), ou vous pouvez aussi l’utiliser directement avec Home Assistant, si vous disposez d’un coordinateur Zigbee. Le détecteur de fumée fonctionne évidemment de manière indépendante et se fera entendre grâce à son haut-parleur de 85 dB et le fabricant l’a fait certifier comme il se doit pour qu’il puisse remplacer un détecteur de fumée en France. Sa pile doit lui offrir dix ans d’autonomie, ce qui est aussi la durée de vie d’un détecteur de fumée.
Vendu deux fois moins cher que son concurrent de Netatmo, le détecteur de fumée Aqara est un choix intéressant si vous avez déjà un pied dans l’écosystème chinois ou alors une domotique ouverte déjà basée sur du Zigbee. À 38 €, c’est une bonne option dès lors que vous n’avez pas besoin d’ajouter le pont intermédiaire supplémentaire.
Avez-vous déjà réfléchi à l’ampleur des données personnelles disséminées sur Internet ? Qui les collecte, les revend, les exploite ? Saviez-vous que vous avez le droit d’exiger leur suppression auprès des courtiers en données, ces entreprises spécialisées dans le commerce de vos informations personnelles ?
Mais comment identifier ces courtiers, les contacter, et les contraindre à respecter votre volonté ? C’est là qu’intervient Incogni, un service en ligne qui prend en charge tout le processus pour vous. Nous l’avons testé pendant un an et voici notre retour d’expérience.
Qu'est-ce qu'Incogni ?
Incogni est un service automatisé d’effacement des données personnelles, disponible sur abonnement. Son objectif ? Vous aider à supprimer vos informations personnelles des bases de données des courtiers en données et autres entreprises qui les collectent. C'est un produit développé par la société Surfshark, connue pour son VPN et son antivirus.
Incogni se base sur des réglementations comme le RGPD en Europe ou la CCPA en Californie pour forcer ces courtiers à effacer vos données personnelles de leurs archives.
Les informations concernées incluent souvent votre nom, adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail, etc., utilisées à des fins de marketing, de publicité, de profilage, et parfois même exposées à des risques de piratage ou d’usurpation d’identité.
Comment fonctionne Incogni ?
L’utilisation d’Incogni est simple : inscrivez-vous sur Incogni.com, choisissez l’abonnement qui vous convient, et en quelques secondes, votre inscription est terminée. Vous renseignez vos coordonnées personnelles et signez électroniquement.
Ensuite, Incogni se charge de tout. En quelques minutes, vous êtes déjà retiré de plusieurs listes de courtiers en données. Vous pouvez suivre l’évolution de vos demandes sur votre tableau de bord, où sont affichées les demandes envoyées, celles en cours et celles traitées. Vous y trouverez également la liste des courtiers concernés, avec leurs informations et leur niveau de gravité, qui évalue la nature des données collectées.
Un an de test : 107 courtiers supprimés et 80 heures économisées
Il y a un an, nous avons donc décidé d’essayer Incogni pour automatiser un processus fastidieux : la suppression de nos données personnelles auprès des courtiers. En 13 mois, le service a fait disparaître nos informations de 107 courtiers, ce qui nous a permis de gagner un temps considérable. Nous avons économisé près de 80 heures, un temps que nous aurions passé à remplir des formulaires, envoyer des demandes et relancer les courtiers. Tout a été fait automatiquement, et le bilan est clairement positif.
Par exemple, pour le courtier Censia, nous pouvons voir que nos données ont été ajoutées à leur liste de suppression le 19 juin 2024, après une demande envoyée le 23 janvier 2024. Vous avez accès à des informations complètes : le statut de la demande, le temps de résolution moyen, et les risques associés, comme le vol d'identité, le spam, ou la publicité ciblée. Cela nous permet de suivre l’efficacité du service et de savoir que nos données sont bien protégées.
Incogni : un service pratique et abordable
La lutte contre les courtiers de données étant un processus continu, nous vous recommandons l’abonnement annuel, qui est 50 % moins cher que la formule mensuelle. Il vous coûtera 71,88 € HT par an, soit 86,26 € si vous êtes en France.
Incogni propose également une formule « Famille et Amis », permettant de partager l’abonnement avec jusqu’à quatre personnes, ce qui réduit considérablement le coût. À cinq, cela revient à seulement 44,62 € par an, soit moins de 4 € par mois, un prix plus que raisonnable.
Deux points importants à savoir :
Vous bénéficiez d’une garantie de remboursement de 30 jours, sans risque.
Aucune limite au nombre de demandes de suppression de données que vous pouvez envoyer.
Vorwerk, le créateur allemand des robots de cuisine à tout faire sous la marque Thermomix, a présenté la dernière génération de son produit, le TM7. Si l’on en parle ici, c’est parce que l’une des nouveautés est à chercher du côté de l’écran de contrôle de l’appareil, qui est désormais constitué d’une dalle tactile de… 10 pouces ! Vous avez bien lu, un robot ménager intègre une tablette plus grande que celle de l’iPad mini. Elle est même si grande que le point le plus large de l’appareil est désormais son écran de contrôle et non plus le moteur ou le bol principal au dos.
Le Thermomix TM7 et son écran si large qu’il dépasse même de la base… qui a été nettement réduite avec cette génération, c’est vrai aussi. Image Vorwerk.Vu de profil, la place occupée par l’écran est encore plus saisissante, mais on voit aussi l’effort réalisé par le fabricant sur la base, qui n’entoure plus le bol. Image Vorwerk.
Que de chemin parcouru depuis le premier robot de Vorwerk, un simple blender sorti dans les années 1960. Au fil des années, l’entreprise a ajouté des fonctionnalités à l’appareil, pour qu’il serve aussi à cuire les aliments hachés menus, à les peser et bientôt gérer toute la recette. Cela fait plus de dix ans que le robot intègre un écran, pour afficher ces recettes et guider l’utilisateur et il s’agrandit et s’améliore au fil des générations, jusqu’à devenir la seule méthode de contrôle et afficher une large place à Cookidoo, un site de recettes adaptées pour le robot et un service payant (60 € par an) qui compte probablement de plus en plus pour son concepteur. La connexion Wi-Fi est de la partie pour que le catalogue puisse être mis à jour régulièrement et pour envoyer des recettes depuis son smartphone.
Les nouveautés ne s’arrêtent pas à l’écran, Vorwerk a revu quasiment tous les aspects de son produit. Nouveau moteur plus puissant, plus compact et surtout moins bruyant, nouveau système de sécurité avec une fermeture automatique du capot (il suffit de le poser et de lancer une action pour qu’il se verrouille), le bol de la même taille intérieure (2,2 l, ce qui est un peu juste pour les familles) est désormais protégé contre la chaleur avec une couche de plastique noir, plusieurs modes de cuisson dont un sans couvercle ont été ajoutés, etc. Et puisque l’on est en 2025, on n’oublie pas l’intelligence artificielle : dans le courant de l’année, l’entreprise veut activer un assistant vocal maison avec une dose d’IA, peut-être pour créer de nouvelles recettes à la volée, comment cela pourrait-il mal tourner ?
Conçu en Allemagne, produit entre l’Allemagne et la France, le Thermomix TM7 reste un produit de luxe qui est vendu 1 599 €, soit 100 € de plus que son prédécesseur. Pour ce tarif, on a droit au robot et tous ses accessoires (dont le panier vapeur Varoma qui est un petit peu plus grand au passage), trois ans de garantie et six mois d’abonnement offert à Cookidoo dans le cadre d’une offre de lancement qui se terminera courant août (au-delà, ce sera deux ans de garantie et trois mois gratuits seulement). L’appareil est actuellement en précommande sur son site officiel, avec des livraisons prévues avant l’été.
Spotify pourrait facturer jusqu'à 6 $ une option aux formules actuelles pour disposer d'une qualité audio supérieure, d'outils de mixage et de conditions particulières lors de l'achat de billets de concert.
Le service suédois espère avoir cette formule dans le courant de l'année, affirme Bloomberg, qui avait déjà évoqué cette option et ce niveau de prix en juin dernier. Cette offre, surnommée Music Pro, destinée aux « super fans » de musique, inclurait des outils pour mixer des morceaux, avec possiblement le coup de main d'une intelligence artificielle. Tidal a déjà quelque chose dans cet esprit pour les apprentis DJ. Spotify réfléchirait également à donner aux abonnés de ce palier tarifaire des avantages pour l'achat de billets de concert : prévente, meilleures places.
L'article de l'été dernier parlait aussi de playlists personnalisées en fonctions de critères tels que le moment de l'année, l'humeur, le BPM des titres, le genre ou une activité que l'on va faire. Le contenu de ces listes pourrait évoluer en fonction des habitudes observées chez l'utilisateur et s'actualiser tout seul ou amener à la création d'autres listes sans intervention préalable. Il était mentionné aussi des statistiques d'écoute ("Highlights") pour l'utilisateur, façon Last.fm ainsi que des optimisations pour l’écoute au casque.
Le prix de cette option pourrait toutefois différer d'un marché à l'autre et les discussions, avec les majors et les vendeurs de places de concert, ne sont pas terminées. Dernièrement, Spotify a signé un renouvellement pluriannuel de ses accords avec Universal Music Group. Le communiqué citait la création d'offres nouvelles et évolutives, de nouveaux paliers tarifaires, de l'association de contenus musicaux et non musicaux ainsi qu'un catalogue plus riche en audio et en vidéo.
Reste la question de la période de lancement. Si Spotify gérait des horaires de trains, ce serait un joli chaos, car en termes de respect du calendrier, le service est toujours dans les choux. En juillet dernier, Daniel Ek parlait de l’arrivée d’une offre deluxe pour la fin 2024 dans la fourchette de prix évoquée ici. Quant à l'audio Lossless, il a raté sa sortie depuis des années.
Le contenu de cette option Music Pro, avec ces nouveaux outils, serait déployé progressivement, conclut Bloomberg, des tests vont être menés au fil de l'année.
Alors que tout le monde a le regard (et les dollars) dirigé vers l’intelligence artificielle, certains pontes des GAFAM ont déjà la tête tournée vers la prochaine grosse révolution... les robots. Mais pour tenir entre temps, il faut des fonds et de nouveaux produits. Qu’il soit lointain ou proche, il est temps de faire un tour de DeLorean avec le Doc Mark Gurman !
« La route ? Là où on va on n’a pas besoin... de route ». Image Back to the Future/Universal Pictures.
Ceci dit, depuis le temps que la science-fiction nous annonce l’arrivée de bipèdes remplis de puces, on attend toujours. Il semble cependant que l’heure arrive à grand pas : plusieurs entreprises du secteur sont sur le dossier, et réunissent les technologies nécessaires à la création d’un humanoïde à notre service : une IA pour les contrôler, des servos pas trop mal fait pour lui donner l’agilité nécessaire, et une batterie qui tient plus de 10mn chrono.
Gentil, casse-pieds, ou carrément méchant ? Faites vos jeux (le premier qui me donne la provenance de celui de gauche gagne un retour dans les années 80).
Les plus avancées, ou en tout cas les plus bavardes sur le sujet, sont les équipes de Mark Zuckerberg. Ainsi, l’entreprise dit avoir tous les éléments nécessaires à faire un robot humanoïde dans les années à venir : l’IA avec son LLM Llama, le logiciel de contrôle, et même les capteurs obligatoires au bon fonctionnement de la machine. Cependant, le but de Meta n’est pas de concevoir et construire le robot elle-même : elle souhaite se concentrer sur les éléments séparés, et proposer la technologie à des entreprises tierces qui seront chargées d’assembler tout ça comme bon leur semble, et proposer le produit fini au consommateur.
Per Aspera Ad Inferi
Bien entendu, elle n’est pas la seule à plancher sur le sujet. Alphabet, par le biais de sa branche DeepMind, est sur l’idée depuis pas mal de temps, même s’ils restent bien plus discrets que Meta. Et puis, il serait dommage qu’une entreprise ayant Android parmi ses marques n’en profite pas...
Apple, de son côté, compte tirer parti des apprentissages laissés par l’échec de l’Apple Car. En effet, pour mener à bien (si l’on peut dire...) ce projet, il a fallu imaginer des robots perfectionnés pour l’assemblage des éléments, mais aussi une partie logicielle capable de se mouvoir dans un environnement changeant sans se planter sur le premier mur venu. Il semblerait donc que l’utilisation de cette partie soit parfaitement faisable, d’autant plus qu’un robot sur deux jambes ira toujours moins vite qu’une voiture sur quatre roues...
Entre-temps, la firme de Cupertino devrait bien entendu sortir son HomePad sur bras robotisé, dont les premiers prémices remontent déjà à 2022. Étant prévu pour 2026 voire 2027, ça donne une idée du délai auquel il faut vous attendre pour espérer voir débarquer un robot humanoïde pommé (et non paumé, on l’espère).
Reste le plus fantasque d’entre tous, qui a certes déjà présenté plusieurs fois ses robots, mais dont on peut avoir quelques doutes quand Elon Musk indique un début de production pour cette année, et un prix de vente de 30 000 dollars. Durant ses précédentes présentations, on se rappelle de la première avec de vrais humains dans un costume de robot (C-3PO n’a qu’à bien se tenir), et des dernières avec des humanoïdes... contrôlés à distance comme de vulgaires voitures télécommandées. On prendra donc les affirmations du patron de Tesla avec une (très) grosse pincée de sel, d’autant plus qu’il n’en est pas à sa première date envoyée en l’air (coucou Tesla Roadster 2, ou pour les propriétaires de ses voitures, coucou Autopilot complet...).
See The Light
Avec le Pro Display XDR sorti en 2019, et le petit frère Studio Display en 2022, Apple a une belle (et chère) gamme de moniteurs... mais qui commence petit à petit à accuser le poids des années, d’autant plus quand on a la prétention de vendre le premier à 5 499 € ! Il semble cependant que Cupertino ait une nouveauté dans ses labos, mais pour donner une descendance au « petit frère » Studio Display. Son remplaçant serait disponible courant 2026, et devrait proposer la même diagonale que l’actuel, avec des performances améliorées.
Un descendant ? Raté. Image Apple.
Le Pro Display XDR 2 ? Vous pouvez oublier pour le moment. Apple se rend compte que le marché des écrans à plusieurs milliers d’euros n’est pas assez grand pour en faire quelque chose de rentable, et échaudée à la fois par les ventes plutôt calmes de son moniteur haut de gamme, et plus encore par le Vision Pro, elle a pour le moment mis le projet sous le tapis. Mais Mark Gurman a un petit espoir pour tous ceux qui attendent un iMac avec un grand écran : Apple se pencherait sérieusement sur le sujet, même si la chose est encore loin d’être acquise.
Infestissumam
Si Google le fait depuis des années avec Google Maps, les utilisateurs de Plans sur iOS avaient jusqu’ici été épargnés par la publicité, ou les lieux mis en avant par un petit (ou gros) paiement de leurs propriétaires. Il semble que cela pourrait ne pas durer... Apple se montrerait de plus en plus intéressée par la monétisation de son app, et l’idée d’en faire un gros levier de levée de fonds l’intéresserait au plus haut point. Ce n’est certes que le sens des choses à venir, Apple misant de plus en plus sur les services, mais tout de même... à faire ce genre de marchandages, Apple ne risquerait-elle pas d’y perdre son âme (et ses clients fidèles) ?
En parlant d’âme, celle qui habite Apple Intelligence en Chine promet d’être singulièrement différente du reste du monde : la firme de Cupertino a ainsi plié, et plutôt que de n’avoir aucune IA dans ses téléphones vendus dans le pays, aurait accepté de remplacer le moteur maison d’Apple Intelligence par ceux d’Alibaba et de Baidu, avec bien entendu la censure intégrée qui va bien pour plaire au gouvernement en place (il serait dommage que le bon peuple chinois demande des renseignements sur Winnie l’Ourson...)
On ne perdra pas de vue que le MacBook Air devrait en toute logique être revu en mars ou au pire en avril, mais cette promotion organisée par Leclerc reste très intéressante. L’enseigne propose le MacBook Air 13” entrée de gamme à 1099 €, soit une remise de 200 € sur son prix public. La remise est déjà intéressante, mais en plus, Leclerc se propose de vous créditer 10 % de cette somme sur votre compte de fidélité. Autrement dit, vous récupérez 109,90 € que vous pouvez utiliser ultérieurement pour faire des courses.
Sachez qu’il est possible de créer gratuitement un compte de fidélité et de profiter dans la foulée de cette promotion. L’offre est valable uniquement aujourd’hui.
visionOS 2.4 devrait être une grosse mise à jour. Cette première bêta, attendue cette semaine, tout comme iOS/iPadOS 18.4, macOS 15.4 et watchOS 15.4, devrait prendre en charge Apple Intelligence, inclure une nouvelle app destinée à la consommation de contenus et un mode invité plus accessible, selon Mark Gurman.
Les outils d’Apple Intelligence que l’on connait jusqu’à présent sur iOS devraient ainsi se retrouver sur l’ordinateur spatial d’Apple. Parmi les fonctionnalités évoquées, Gurman cite les outils d’écriture, les Genmojis et Image Playground. Techniquement, le Vision Pro a de quoi prendre en charge les technologies d’Intelligence artificielle d’Apple sans broncher. Il est équipé, rappelons-le, d’un système sur puce M2 avec 16 Go de RAM.
Image : Apple
Dans la guerre certes confidentielle que se livrent les différents acteurs de ce marché, cette mise à jour arrive à point nommé. Google a présenté il y a quelques semaines AndroidXR, qui intègre profondément dans son interface ses outils d’IA avec sa plate-forme Gemini. Ainsi, on peut poser au casque de Samsung des questions sur ce que l’on regarde, à la manière des Meta Ray-Ban. Le casque « comprend » alors ce qui est devant l’utilisateur, éléments réels comme virtuels.
Pour en revenir à Apple, elle ne s’est pas arrêtée en si bon chemin et a doté VisionOS 2.4 d’autres nouveautés. Les possesseurs de Vision Pro auront le droit à nouvelle application spécialement pensée pour regarder du contenu spatial, notamment des images 3D et des panoramas provenant de sources externes.
D’autre part, dans son application TV, Apple proposera une nouvelle vidéo consacrée au surf dans l’Arctique. Enfin, le mode Invité a été revu en profondeur. Pour la première fois, son paramétrage pourra s’effectuer depuis un iPhone. Le possesseur du Vision Pro pourra depuis son smartphone décider des applications auxquelles il donnera accès à son hôte.
L’idée derrière ces changements est de permettre à plus d’utilisateurs de tester le Vision Pro, de créer un engouement et, qui sait, des ventes additionnelles. Optimiste, Gurman veut également croire que c’est une première étape avant l’arrivée d’un mode multi-utilisateur sur le Vision Pro. Les possesseurs d’iPad en rêvent depuis des années…
La refonte de Siri dans le cadre d'Apple Intelligence s'avère complexe et des retards de livraison ne sont pas à exclure, explique Bloomberg.
Apple pourrait lancer la première bêta d'iOS 18.4 la semaine prochaine. Cette version est une étape importante puisqu'elle pourrait ouvrir l'accès aux fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence à plusieurs pays étrangers, dont la France. Apple a officiellement promis une disponibilité dans plusieurs langues pour avril.
Le futur Siri dans Apple Intelligence. Image Apple.
En revanche, la refonte de Siri s'avère compliquée à mettre au point. D'après Mark Gurman, Apple pourrait reporter au mois de mai avec le 18.5, voire au-delà, des fonctions prévues initialement pour avril.
En juin dernier, lors du lever de rideau sur ses prochaines fonctions d'IA, Apple avait montré un futur Siri bien plus agile et polyvalent grâce à une communication interapps, l'utilisation plus poussée des données de l'utilisateur stockées sur son iPhone et d'une capacité à exploiter les informations qui sont à l'écran pour entreprendre une action.
Les tests en interne de ces fonctions révèleraient encore des bugs bien visibles et un comportement trop aléatoire. La mise à disposition, en bêta dans iOS 18.4, ne serait pas garantie. Une option évoquée est d'inclure certaines de ces fonctions, mais en les désactivant par défaut et qu'elles soient activées automatiquement avec l'arrivée du 18.5.
En outre, ces difficultés à tenir les délais auraient un impact sur le prochain iOS, ajoute Mark Gurman. Des fonctions envisagées pour iOS 19 à la fin de cette année risquent d'être reportées à l'année prochaine.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Le premier produit Apple de 2025 est disponible ! Alors non, il ne s’agit pas du très attendu iPhone SE 4, mais des Powerbeats Pro 2. Ne soyez pas déçus, ces écouteurs destinés aux sportifs sont très intéressants dans leur domaine. Est-ce qu’ils font battre notre cœur avec leur capteur de fréquence cardiaque intégré ? On en discute dans cet épisode et notre test complet des PowerBeats Pro 2 est en ligne sur WatchGeneration :
Dans le reste de l’actualité, Apple permet une opération inespérée pour ses anciens utilisateurs, l’application Apple TV arrive finalement sur Android et on débriefe le sommet sur l’IA qui s’est tenu à Paris.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Vous aviez rêvé que l’intégration de Netflix s’étende enfin à l’app TV d’Apple, comme ses camarades de Disney+, myCanal ou PrimeVideo ? Le fait que certains aient eu la proposition de cette intégration vous avait fait espérer le début d’une histoire d’amour productive entre Apple et la firme au N rouge, en cette journée de Saint Valentin ?
Si certains ont eu la chance de recevoir la petite lettre d’amour sur l’écran de leur AppleTV, il semble que Netflix l’aie écrite par erreur : l’entreprise de SVOD, par l’intermédiaire de son porte-parole MoMo Zhou, a confirmé à TheVerge qu’il ne fallait pas s’accrocher à cette aventure d’un soir, qui n’aura pas de lendemain. Tel un mauvais swipe sur Tinder, Netflix a ripé, et ne souhaite pas conclure.
Si la déconvenue de ce concubinage raté vous attriste, il restera toujours l’app maison de la firme rouge, même si je vous l’accorde, il aurait été bien plus agréable qu’elle accepte enfin d’emménager avec la pomme pour de bon... de son côté, Apple se consolera en se disant qu’elle n’aura rien à offrir à Netflix pour le White Day.
Le DOGE... qu’est-ce donc ? Une cryptomonnaie ? Un sport de balle ? Mais non, c’est le Department Of Government Efficiency, la fameuse entité mise en place par Elon Musk sous les ordres du président Donald Trump, pour faire (paraît-il) de drastiques économies dans l’administration américaine...
« Ce site est une blague ». Capture 404media.
Si l’équipe montée par le patron de Tesla est composée en majorité de « petits génies » venant du constructeur automobile, de SpaceX ou d’autres entreprises de Musk (on y trouve même le CEO d’une entreprise de cloud computing), il semble qu’ils aient fait preuve soit de flemme, soit d’une incompétence crasse, comme le rapporte 404media.
« Ces “experts” ont laissé leur base de données ouverte ». Capture 404media.
Le site a été mis en place après la séance de questions/réponses à laquelle Elon Musk a participé avec la presse ce mardi, tentant de confirmer les paroles du patron selon lesquelles le DOGE serait tout ce qu’il y a de plus transparent. Il semble malheureusement que ses équipes aient confondu vitesse et précipitation, et n’aient pas respecté les principes les plus basiques de protection d’un site web.
Celui-ci serait hébergé chez Cloudflare (et non comme tous les autres sites gouvernementaux sur des serveurs appartenant au gouvernement), et avant que les brèches soient rafistolées tirait les éléments à afficher directement d’une base de données qui n’était protégée ni en lecture, ni en écriture, et était ainsi à la merci de n’importe quel quidam la trouvant.
Selon les témoignages de deux experts souhaitant rester anonymes (après tout, ils ont accédé de manière frauduleuse à un site gouvernemental, ce qui est passible de poursuites aux US), le site a été « monté à l’arrache » et le code source contient « des tonnes et des tonnes d’erreurs ».
Voilà qui fait bien mauvais genre pour une équipe qui a mis la main sur de nombreux serveurs administratifs, et continue d’étendre son emprise...
Attendue fort probablement pour le 19 février, la nouvelle itération de l’iPhone SE devrait, selon Ming-Chi Kuo, booster un bon coup les chiffres de vente de la gamme de smartphones d’Apple.
iPhone SE4 is expected to ship around 12M/10M units in 1H25/2H25, performing slightly better than previous SE models (typically shipped near 20M units annually after launch). Not only does this help smooth out the usual seasonal dip in shipments, but it also boosts the adoption…
Selon cet indic très souvent bien informé, l’iPhone SE nouvelle génération devrait en effet atteindre les 10 à 12 millions d’unités par semestre durant la première année, battant les chiffres de vente des précédents iPhone SE, qui se contentaient d’un « petit » 20 millions d’unités sur la totalité de leur année de lancement.
Voilà qui devrait satisfaire Apple, qui pourra ainsi gonfler les chiffres d’adoption d’Apple Intelligence, qui pour rappel ne sera disponible que sur les iPhone 15 Pro/Pro Max en plus de la gamme actuelle d’iPhone 16/16 Plus et 16 Pro/Max.
Si la nouvelle gamme d’iPhone SE devrait utiliser un modem créé par Cupertino, Qualcomm ne devrait pas tout avoir perdu pour autant : ses équipes juridiques seraient en train de charbonner pour trouver les brevets qui seraient utilisés par le modem Apple, histoire de gratter quelques frais de licence. Il n’y a pas de petits profits, surtout sur un tel volume...
Canal+ continue de rompre ses partenariats. L’entreprise a annoncé l’arrêt de deux services à compter du 12 mars prochain : Izneo et Lizzie. Le premier permet d’accéder à une bibliothèque de BD et de comics, tandis que le second propose un catalogue de livres audio. La plateforme n’a pas dévoilé de remplaçants pour ces deux applications.
Izneo a été ajouté en mai 2024 pour prendre la relève de Télérama et donne accès à « plusieurs milliers d'albums » tirés de catalogues célèbres (Dargaud, Dupuis, Fluide Glacial…). Sur la plateforme Lizzie, le partenariat avec Canal+ permettait d’obtenir un crédit pour un livre audio mensuel. Si ces deux services n’étaient sans doute pas les plus sollicités des abonnés Canal, leur départ trahit toutefois un effritement du catalogue des services tiers. La plateforme a déjà enlevé le Pass Press fin décembre sans annoncer de remplaçant. Sur un autre registre, les contenus Disney+ ont également plié bagage il y a peu.
Canal tente d’arrondir les angles dans son communiqué en rappelant que son offre inclut les programmes Apple TV+, arrivés au printemps 2023 sur la plateforme. Le partenariat avec Cupertino s’est renforcé en fin d’année dernière, les abonnés Canal pouvant profiter d’une remise de 30 % sur leur abonnement Apple Music.
Si vous regardez Severance, il est probable que les ordinateurs de Lumon Industries vous aient tapés dans l’œil. Ces gros blocs au look très rétro ne ressemblent à aucune machine moderne avec leurs écrans cathodiques et leurs claviers massifs. Le bidouilleur Andrew Chilicki s’est mis en tête de recréer le sien et vient de publier le nécessaire pour en construire un chez soi en version miniature. Ce modèle est fonctionnel, autant sur la partie logicielle que matérielle.
Image Andrew Chilicki
Le projet se base sur un Raspberry Pi faisant tourner une app générant une grille de chiffres animée que l’on pourra survoler. De « mauvais nombres » peuvent être trouvés par groupe, qu’il faut alors mettre dans une des corbeilles en bas de l’écran. Cette app Linux dispose d’un mode « veille » affichant simplement le logo de Lumon.
Image Andrew Chilicki
Et l’ordinateur en lui-même ? Des plans sont disponibles pour l’imprimer en 3D, le boîtier disposant d’un emplacement pour Raspberry Pi et d’un second pour écran LCD. Son créateur explique que la structure a été pensée pour être facile à monter et qu’elle a été optimisée pour l’impression 3D.
Rappelons que les ordinateurs vus dans Severance ont été inventés pour le programme. Ses créateurs ont déclaré vouloir faire une machine complètement farfelue ressemblant sur certains aspects à un jouet pour ne pas la rendre identifiable par les téléspectateurs. Il y a un écran cathodique tactile, un clavier à trackball… Le design global est cependant basé sur les PC Data General Dasher de la fin des années 70. Autre détail amusant dans la série : le clavier n’a pas de touche Echap.
WhatsApp ajoute des options pour la personnalisation du look des discussions. Chacun va pouvoir modifier les fonds — c'était déjà permis — avec une nouvelle galerie de visuels ou, comme aujourd'hui, en important une photo de sa pellicule. Pour aller plus loin, l'app propose désormais de changer la couleur des bulles ou de piocher parmi des thèmes prêts à l'emploi.
Image WhatsApp.
Cela n'a pas qu'un intérêt esthétique, c'est aussi un moyen de donner une identité particulière à ses différents groupes de conversation pour les distinguer visuellement. Ces changements ne sont appliqués que pour vous, chacun mélange les couleurs de son côté, comme il le souhaite.
Les nouvelles options sont situées dans Paramètres > Discussions > Thème de discussion par défaut (vous pouvez toujours faire des choix différents pour une conversation en touchant le nom du groupe et en allant dans la vue rassemblant ses options). Il est possible toutefois que rien de neuf ne soit proposé à l'heure actuelle, WhatsApp va déployer ces ajouts sur plusieurs semaines.
À l’occasion de son premier solution day de l’année, qui se tenait hier à Paris, Synology a présenté trois nouvelles entrées dans sa gamme de caméras de surveillance. Pour la première fois, certains modèles peuvent se connecter directement au cloud et donc se passer d’un NAS. Une petite révolution pour le fabricant taïwanais de dispositifs de stockage.
Victor Wang, directeur général de Synology France. Image Anthony Nelzin-Santos/MacGeneration.
« La sécurité est au cœur de notre vision pour l’avenir », dit Victor Wang, directeur général de Synology France. Le fabricant propose des solutions de stockage adaptées à la vidéosurveillance, les boitiers DVA, dotés d’un accélérateur graphique pour gérer plusieurs dizaines de caméras et analyser les flux en temps réel avec un modèle de machine learning. Le système de gestion centralisée CMS permet de gérer les immenses déploiements comptant jusqu’à 1 000 NAS et 10 000 caméras, tandis que la Surveillance Station est suffisamment simple pour être utilisée dans un cadre domestique.
Synology prend en charge l’immense majorité des caméras IP du marché, mais propose elle-même deux modèles élémentaires, la caméra dôme TC500 et la caméra d’extérieur BC500. Pour mieux concurrencer Ubiquiti, qui semble être sa principale cible, le fabricant taïwanais présente trois nouveaux modèles avec trois nouveaux formats. La BC800Z, avec un « z » pour signifier la présence d’un « zoom » de 47 à 110°, est la grande sœur de la BC500 dotée d’un capteur 4K et capable de reconnaitre les plaques d’immatriculation.
La BC800Z. Oui, l’éclairage d’ambiance était très rose. Image MacGeneration.
La FC600 adopte un format circulaire pour être placée au plafond, d’où son objectif fisheye et son capteur de 6 Mpx fourniront un angle de vue de 360° et pourront compter les personnes. La CC400W, enfin, est le premier modèle wireless de la gamme. Avec son air de webcam, son capteur 4 Mpx et son prix de 139 €, elle ouvre la nouvelle gamme de Synology et trouvera sa place aussi bien dans les petites entreprises que dans les foyers connectés.
La CC400W (à droite) aux côtés de la TC500 (à gauche). Image MacGeneration.
Elle ouvre aussi la possibilité d’une connexion directe au réseau, sans l’intermédiaire d’un NAS. Synology présente donc C2 Surveillance Station, un nouveau système d’enregistrement dans le cloud, aussi appelé VSaaS (video surveillance as a service). Le fabricant avait pensé concevoir une gamme de caméras spécifiquement conçues pour C2, mais a finalement opté en faveur d’une gamme commune.
Au sommet de la gamme, les BC800Z et FC600 intègrent leurs propres fonctionnalités d’analyse en temps réel dopées à l’intelligence artificielle et sont conçues pour être utilisées avec les boitiers DVA voire un serveur CMS. À l’autre bout de la gamme, les TC500, BC500 et CC400W se reposent entièrement sur les capacités de traitement du système auxquelles elles sont connectées, qu’il s’agisse d’un boitier DVA ou bien de C2.
La FC600. Image MacGeneration.
Synology propose la détection des mouvements et des personnes, bien sûr, mais aussi la détection des véhicules, du franchissement d’une barrière virtuelle ou du déplacement d’un objet, des intrusions ou encore des congestions. Les personnes peuvent être identifiées et suivies automatiquement et les évènements déclencher des automatisations. Un système de floutage et de filigranage, enfin, permet l’utilisation des solutions de Synology dans des environnements aussi sensibles que les institutions financières et gouvernementales.
L’arrivée d’Apple Intelligence en Chine n’est pas des plus aisée : Cupertino doit se plier aux règles du gouvernement, intraitable sur la question de la censure. Selon Bloomberg, Cupertino aurait plusieurs équipes cherchant à résoudre ce casse-tête dans le pays et aux États-Unis. Apple viserait un lancement de sa nouveauté en milieu d’année, et si possible dès le mois de mai.
Apple travaillerait avec les géants locaux Alibaba et Baidu. Le premier aurait participé à la création d’un système pouvant analyser et modifier les modèles d’IA d’Apple pour iPhone, iPad et Mac afin de les adapter aux réglementations locales. Cette surcouche pourrait filtrer et censurer les résultats si besoin, sans prévenir l’utilisateur. Le gouvernement chinois pourrait demander à Alibaba de revoir ses algorithmes au fil de l’eau, par exemple s’il décide de serrer la vis sur un évènement d’actualité. Si un utilisateur a sur son appareil un modèle d’IA local trop ancien, les fonctions d’Apple Intelligence seront temporairement désactivées le temps que tout soit mis à jour.
Ce n’est pas une fonction exclusive : les modèles d’IA locale d’Apple Intelligence peuvent être mis à jour à distance partout dans le monde, mais la procédure devrait être plus régulière en Chine. Cette surcouche de censure ne sera embarquée que sur les iPhone vendus dans le pays. Autrement dit, il n’y aura pas de changement pour les personnes se rendant sur place avec un téléphone acheté à l’étranger.
Et pour les requêtes complexes traitées à distance via le Private Cloud Compute ? Apple va devoir faire appel à un partenaire. La tâche n’est pas infaisable, les données iCloud des utilisateurs chinois étant déjà stockées en Chine grâce aux serveurs de l’entreprise locale Guizhou Cloud Big Data Industry. De son côté, Baidu (le Google chinois) s’occupera de gérer Visual Intelligence. Cette fonction exclusive à la génération iPhone 16 permet à l’utilisateur d’obtenir des informations sur une photo.
Cupertino compte sur Apple Intelligence pour relancer les ventes de l’iPhone, qui auraient bien besoin d’un coup de fouet en Chine. La marque en est à son sixième trimestre d’affilé de baisse de son chiffre d’affaire, avec un recul de 11 %. L’iPhone aurait perdu sa première place dans le pays en 2024.
Mise à jour le 18 février : surfant à la fois sur de précédentes rumeurs et sur ce qu'il aurait vu de ses propres yeux, Jon Prosser illustre cette fois ce que pourrait être le design du tout nouvel « iPhone Air ».
un rendu possible pour « l'iPhone l'Air ». Source FPT.
Un iPhone particulièrement fin — tout comme Samsung qui en prépare un très officiellement — avec aussi cette barre horizontale à l'arrière qui serait le nouveau style des iPhone à partir de l'automne prochain. Ce modèle d'iPhone a toujours été décrit comme ne possédant qu'un seul objectif au dos, d'où une barre moins imposante.
Source FPT.
Article du 14 février
La manière dont Apple envisagerait de redessiner l'arrière des iPhone 17 et 17 Pro est l'objet de toutes les spéculations. Plusieurs rumeurs s'accordent sur une nouvelle forme pour le bloc qui héberge les objectifs, il serait plus allongé au point de traverser le châssis et rappeler ainsi les Pixel. Apple utilise la disposition et le look que l'on connaît aujourd'hui depuis les 11 Pro de 2019. Au fil des générations ce bloc et les objectifs ont pris de l'embonpoint à mesure que les performances augmentaient.
Source FPT.
Jon Prosser ajoute son grain de sel en disant avoir vu un modèle qui mixe l'existant avec de l'inédit. Les 3 caméras conserveraient leur emplacement actuel ainsi que leur disposition en triangle. Cependant, le flash et le scanner LiDAR seraient décalés tout à droite. L'ensemble prendrait place sur un bloc pleine largeur, d'une belle hauteur et de couleur de fond plus sombre. Une masse qui n'empêcherait pas l'iPhone 17 Pro d'être plus léger, poursuit même le youtubeur.
Source FPT.
Ce possible changement de design manque de sources plus fiables. Prosser s'est plusieurs fois trompé lourdement sur des évolutions décrites comme profondes pour des Apple Watch, iPhone 14 et Mac mini. AppleInsider note que ce look supposé des iPhone 17 Pro a été déjà signalé, fin janvier, par Majin Bu sur X. Ce dernier émettait des doutes sur sa véracité.
Surprise ! Pour la première fois depuis 2017, les ventes d’appareils photographiques compacts n’ont pas baissé. Oh, elles n’ont pas vraiment augmenté non plus, mais c’est déjà ça. Les membres de la CIPA, la grande organisation japonaise de fabricants d’appareils et d’optiques, peuvent souffler un grand coup. Le marché semble s’être stabilisé, certes à un niveau historiquement bas, et reprend même des couleurs.
Les livraisons d’appareils photo. Image MacGeneration.
Personne ne l’ignore, l’émergence des smartphones a décimé le marché des appareils compacts. Alors que les membres de la CIPA ont vendu jusqu’à 110 millions d’appareils en 2008, ils n’en ont vendu que 1,88 million en 2024. Ce n’est pourtant pas une mauvaise nouvelle : c’est 159 000 exemplaires de plus qu’en 2023, une progression de 9 % qui est inédite depuis sept ans. Mieux, le panier moyen gagne 57 € pour s’établir à 337 €.
Cette petite performance peut être mise entièrement au crédit du Pentax 17, le premier appareil argentique du groupe Ricoh-Pentax en vingt ans, qui a connu un incroyable succès malgré son prix élevé de 549 €. Avec son look rétro et son demi-format qui permet de prendre 72 clichés verticaux sur une pellicule de 36 poses, il vise la clientèle des « anémoïques », ces « nostalgiques d’un temps qu’ils n’ont pas connu » qui achètent des digicams à tour de bras sur les sites d’occasion.
Le succès du Pentax 17 est d’autant plus ironique que le groupe Ricoh-Pentax est le seul membre de la CIPA qui ne propose pas de boitier mirrorless. Or c’est plus que jamais le segment porteur : les ventes de reflex sont passées pour la première fois depuis le début du siècle sous la barre du million d’unités, alors que celles des petits boitiers à objectifs interchangeables ont fortement progressé pour atteindre 6,6 millions d’exemplaires avec un panier moyen de 683 €.
Le prix moyen d’un appareil photo. Image MacGeneration.
Canon et Nikon offrent maintenant une gamme complète, du boitier à 300 € pour les amateurs aux monstres à 3 000 € pour les professionnels, et opposent enfin une concurrence sérieuse à Sony. Dans un tout autre genre, la petite entreprise française Pixii vient mordre sur les platebandes de Leica. Les ventes d’objectifs se maintiennent, au point que Zeiss compte revenir sur le marché, qu’elle avait pratiquement abandonné.
Depuis plusieurs années, la segmentation du marché des appareils photo est claire. Au grand public, les smartphones ; aux “amateurs éclairés” les compacts « experts », les caméras d’action et les drones ; aux professionnels, les boitiers mirrorless et les sacoches pleines d’optiques. Ce n’est plus la folie de la fin des années 2000, mais c’est mieux que rien.
Le plus gros modèle d’iPhone 16 Pro est en promo ce matin chez Amazon : la version 1 To tombe à 1 679,30 €, soit 10 % de moins que ce qu’en demande l’Apple Store (-180 €). Seul le coloris titane sable est affiché à ce prix, les autres finitions étant proposées à 1 799 €. Le téléphone est vendu et expédié par Amazon.
Image iGeneration
On notera également quelques remises moins importantes sur les autres enveloppes de stockage. L’iPhone 16 Pro Titane sable avec 256 Go est affiché à 1 272 €, soit 87 € de moins que d'habitude. La déclinaison 128 Go est de son côté vendue 1 141 € (-7 %).
Les tarifs du 16 Pro Max sont aussi plus intéressants qu’ailleurs pour peu que vous ne soyez pas trop regardant sur le coloris. On peut ainsi obtenir le modèle 256 Go pour 1 390 € ou la version 1 To à 1 899 €, ce qui représente dans les deux cas 80 € d’économisés.
La génération iPhone 16 Pro a gagné en surface d’écran et embarque principalement un nouveau bouton « commande de l’appareil photo » servant à faciliter l’utilisation de la caméra. Sa puce A18 Pro prend en charge Apple Intelligence et permet même d’obtenir quelques fonctions supplémentaires par rapport au modèle standard, comme des mémos vocaux multipistes. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.
De mémoire, jamais un Mac n’avait été aussi peu cher à l’achat. Le refurb propose aujourd’hui des Mac mini à partir de 369 € ! Le prix est d’autant plus fou qu’il s’agit d’un modèle récent. On parle du Mac mini M2 avec 8 Go de RAM et 256 Go de SSD. Précédemment, la boutique dédiée aux produits reconditionnés d’Apple proposait cette configuration à 489 €. Ce prix est peut être le prélude à la mise en rayons prochaine de Mac mini M4 reconditionnés, ils sont en effet apparus cette semaine, pour la première fois, sur le refurb américain.
Apple propose également d’autres configurations de Mac mini à la vente. On trouve une configuration avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD pour 529 €. Également en vente : un Mac mini M2 avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD pour 689 €.
À titre de comparaison, rappelons que le Mac mini M4 commence à 699 € sur l’Apple Store. Il embarque pour sa part 16 Go de RAM et 256 Go de SSD. Toutefois, ce modèle fait d’ores et déjà l’objet d’une réduction de 70 euros sur Amazon Allemagne. Mais, comme nous l’évoquions plus tôt dans la semaine, c’est sur le modèle Pro que la réduction est la plus intéressante. Elle atteint les 190 €. Dans les faits, celle-ci sera un peu moindre, à cause de la TVA (un point supérieure en France par rapport à la TVA allemande) et des frais de port (une vingtaine d’euros).
Interop, la compétition amicale pour « améliorer l’interopérabilité » des navigateurs web, n’en finit plus de prouver son succès. Après avoir rempli 95 % de leurs objectifs en 2024, Apple, Google, Microsoft et Mozilla rempilent pour une quatrième année. Les éditeurs reprendront deux chantiers entamés l’année dernière et travailleront dans dix-sept nouveaux domaines.
Les compteurs du projet Interop, remis à zéro pour 2025. Image MacGeneration.
Le travail sur les spécifications de mise en page Flexbox et Grid n’est pas encore terminé — le sera-t-il un jour ? Avec la gestion des événements du pointeur, c’est le chantier prioritaire qui mérite une deuxième année d’efforts. « Ces technologies sont à ce point fondamentales pour le web moderne », explique James Graham de Mozilla, « que nous croyons important de nous fixer des objectifs ambitieux et de continuer d’accorder la priorité à ces domaines pour créer une fondation solide sur laquelle les développeurs pourront s’appuyer ».
L’accessibilité et les plateformes mobiles restent des domaines problématiques, les précédentes éditions du projet Interop s’étant surtout concentré sur les navigateurs de bureau. Apple, Google, Microsoft et Mozilla pourront toutefois compter sur le renfort du spécialiste de l’accessibilité Bocoup et de l’expert des navigateurs embarqués Igalia pour faire progresser l’interopérabilité des navigateurs en la matière.
De l’élément <details> à la propriété text-decoration en passant par les Web Transitions et le zoom CSS, les autres chantiers sont plus circonscrits, mais pas moins importants. Les éditeurs veulent réduire la charge de travail des développeurs en normalisant le fonctionnement des éléments HTML, des attributs CSS et des évènements JavaScript.
Forts du succès des éditions précédentes, Apple, Google, Microsoft et Mozilla ont maintenant l’ambition d’intégrer les « signaux web » témoignant de la rapidité et de la fluidité d’un site (LCP et INP) aux travaux du projet Interop. Enfin, les concurrents amicaux porteront une attention particulière à l’implémentation de WebAssembly, qui permet de créer des binaires portables, et de WebRTC, qui permet de communiquer en temps réel à travers un navigateur.
L'app Prime Video d'Amazon s'améliore nettement dans sa version pour l'Apple TV. Amazon a revu la navigation et certaines fonctions, dont la recherche. Le premier point mis en avant est l'utilisation de la Siri Remote avec des gestes tactiles pour naviguer et défiler dans le catalogue des programmes.
Amazon Prime Video sur Apple TV. Image iGeneration.
Cela se prolonge dans l'écran de lecture où, comme pour les apps concurrentes, on utilise la surface tactile de la télécommande pour avancer plus rapidement dans le film ou revenir à un moment précis.
Il y a eu quelques aménagements dans l'écran de recherche. Des suggestions sont faites au fur et à mesure de la saisie des mots clefs et, lorsqu'on va sur l'une des propositions, ces suggestions se modifient en conséquence pour affiner les noms de films et séries proposés. Dans ce même écran, les filtres ont droit à un volet plus complet pour trier selon des critères de prix, de genre, de qualité d'image ou de type de contenu. Ceux qui ont pris l'habitude de lancer des recherche à la voix pourront le faire maintenant dans Prime Video.
La recherche avant. Image iGeneration.La recherche après. Image iGeneration.Les options de filtrage. Image iGeneration.
Amazon a ensuite apporté des améliorations à la qualité des visuels dans son catalogue et des sons et des effets d'animations à la Netflix ponctuent le passage en revue et la sélection d'un élément. Enfin, il y a du mieux dans les fonctions d'accessibilité avec VoiceOver, l'agrandissement des textes (« Survol de texte ») et leur mise en gras si cela les rend plus lisibles.