Après douze ans et quatre générations, Google abandonne le Chromecast. Les deux clés « Chromecast avec Google TV » encore commercialisées, le modèle HD à 39,99 € et le modèle 4K à 69,99 €, ne sont plus disponibles depuis quelques heures. Le petit dongle est remplacé par le boitier Google TV Streamer… qui vaut trois fois plus cher.
Le Google Chromecast avec Google TV 4K. Image Google.
Google avait annoncé suspendre la production en aout dernier, assurant qu’il ne restait plus personne pour acheter ces petites clés HDMI maintenant que tous les téléviseurs ou presque étaient connectés. Amazon vend pourtant toujours son Fire Stick et la firme de Mountain View se vantait encore récemment d’avoir vendu plus de 100 millions de Chromecast.
Mais pourquoi vendre un dongle à 39,99 € quand on peut vendre un boitier à 119,99 € ? Google mise maintenant sur le Streamer, un gros galet qui fait tourner l’interface Google TV au-dessus d’un système Android. S’il n’est pas plus puissant qu’un Chromecast et se contente d’une puce Wi-Fi 5, il possède un port Ethernet et une puce Thread, et peut ainsi jouer le rôle de concentrateur domotique avec Matter.
Quelques revendeurs plus ou moins réputés n’ont pas encore vidé leurs stocks de Chromecast, mais Google semble avoir oublié sa promesse d’une mise à jour vers Android 14. La technologie de casting permettant d’envoyer un contenu depuis un appareil vers le téléviseur, elle, reste plus que jamais d’actualité. Avec Amazon, qui possède une technologie similaire, Google soutient sa standardisation au travers de Matter.
Apple annonce que ses clients britanniques ne pourront plus activer le chiffrement de bout en bout sur leur compte iCloud. La mesure a été prise en réponse à une demande du gouvernement britannique, qui souhaitait que l’entreprise mette en place une porte dérobée permettant d’accéder aux données de n’importe quel utilisateur d’iPhone dans le monde entier. À défaut de céder à cette exigence qui remettait en cause toute la sécurité de sa plateforme, Apple a manifestement trouvé un compromis en désactivant la protection avancée des données iCloud.
Notre développeur est au Royaume-Uni et si la protection avancée des données est toujours activée sur son compte (gauche) iCloud, un message précise bien que c’est temporaire (droite). Image iGeneration.
Cette fonctionnalité a été ajoutée avec iOS 16.3. Une fois active, elle chiffre de bout en bout quasiment toutes les données iCloud, ce qui empêche quiconque d’y avoir accès, y compris Apple. Si un gouvernement demande à l’entreprise les données d’un utilisateur dans le cadre d’une enquête, Apple ne peut techniquement pas répondre à la requête dès lors que cet utilisateur a activé la protection avancée.
Les utilisateurs au Royaume-Uni ne peuvent plus activer la protection avancée des données pour iCloud s’ils ne l’avaient pas fait avant ce jour (le changement a été appliqué côté serveurs ce vendredi 21 février à 15 heures sur place, soit 16 h en France). Ceux qui l’avaient activée depuis son apparition il y a deux ans continuent d’être protégés par le chiffrement de bout en bout et on ne sait pas encore exactement si cela continuera. Pour l’heure, Apple a indiqué à Bloomberg que ses clients britanniques doivent désactiver eux-mêmes la protection avancée des données. L’entreprise compte envoyer à une future date des instructions pour expliquer comment procéder, mais ajoute qu’elle ne peut pas le faire à leur place.
Si c’est vrai, cela voudrait dire que tous les utilisateurs britanniques qui avaient activé la protection avancée des données sur leur compte iCloud resteront protégés jusqu’à nouvel ordre par le chiffrement de bout en bout. Naturellement, le gouvernement britannique peut rendre cette protection illégale ou forcer Apple à la désactiver pour tout le monde. Tout ceci est encore assez flou, même si une chose semble sûre : la Pomme ne veut pas céder en créant une porte dérobée qui permettrait d’accéder aux données de tous ses clients. L’entreprise souligne bien qu’elle regrette d’avoir à désactiver la protection avancée des données au Royaume-Uni, mais cette réduction de la sécurité ne concerne a priori qu’un seul pays… pour le moment.
Ajoutons que seule la protection avancée des données disparait pour le moment, le chiffrement de bout en bout est maintenu pour d’autres éléments, comme les échanges effectués avec Messages, les mots de passe du trousseau iCloud ou encore les données de l’app Santé. Cela pourrait changer si les autorités britanniques l’exigent, mais pour l’heure, elles restent chiffrées et techniquement hors d’accès.
Laura Chambers devait « assurer une transition en douceur » à la tête de Mozilla, le temps de préparer la succession de Mitchell Baker, qui devait retrouver son poste de présidente exécutive. Un an plus tard, la première est encore en poste et la deuxième quitte le navire. « Nous sommes extrêmement reconnaissants pour tout ce que Mitchell a fait pour Mozilla et nous nous engageons à faire vivre son héritage », dit Mark Surman… avant de proclamer l’entrée de Mozilla « dans un nouveau chapitre ».
Avocate de Netscape et autrice de la Mozilla Public License, Mitchell Baker a cofondé la fondation Mozilla, dont elle a longtemps assuré la présidence. De sa création en 2005 jusqu’en 2008, puis une nouvelle fois entre 2020 et 2024, elle a aussi dirigé la filiale commerciale de la fondation. « Nous sommes à la croisée des chemins », expliquait-elle en février 2024, « un moment critique où la confiance du public dans les institutions, les gouvernements et la fabrique de l’internet n’a jamais été aussi basse. »
« Mozilla peut et doit forger un avenir meilleur », ajoutait-elle pour justifier sa mise en retrait au profit d’une direction « à plein temps ». Membre du conseil d’administration passée par Airbnb et PayPal, Laura Chambers avait alors été nommée CEO pour un bref intérim, Baker devant retrouver sa place de présidente exécutive. Quelques jours plus tard pourtant, Chambers avait annoncé le licenciement de soixante personnes et annoncé la fermeture de la plupart des services de Mozilla.
Un an plus tard, l’Australienne qui voulait rentrer dans son pays natal « pour des raisons familiales » est toujours en poste, et incorpore même le nouveau « comité de direction de Mozilla ». Mark Surman, déjà président de la fondation Mozilla, prend la tête de ce groupe composé des dirigeants des différentes entités du groupe. « L’objectif de ce groupe », explique-t-il, « est de mieux coordonner le travail de nos entreprises et de faire en sorte que Mozilla soit plus que la somme de ses parties ».
Autrement dit : le rôle de “tour de contrôle” autrefois dévolu à Mitchell Baker est aujourd’hui assuré par une direction collégiale. Baker quitte donc le conseil d’administration de la fondation Mozilla et celui de son bras commercial. Surman confirme la direction prise par Chambers : « nous devons défendre ce qui est bon dans le web et guider le modèle économique et les technologies de l’ère des intelligences artificielles dans une meilleure direction ». Cela commencera avec l’intégration d’une “IA responsable”, quoi que cela veuille dire, dans Firefox.
Depuis quelques années, Google teste régulièrement des versions moins onéreuses de son offre Premium pour YouTube, qui vaut actuellement 13 €/mois en France. Une version Lite était par exemple proposée outre-Quiévrain pour 7 €/mois, avec une grosse limite : elle ne faisait que supprimer les publicités, sans donner accès à YouTube Musique. Cette variante a été abandonnée en octobre 2023, mais elle pourrait revenir dans certains pays sous une autre forme.
Selon Bloomberg, une nouvelle version Premium Lite est prévue aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et en Thaïlande. Cette version ne supprimerait pas totalement la publicité comme l'ancienne formule : les irritantes annonces resteraient présentes sur les contenus musicaux. Ce qui implique probablement que cette variante donnera accès à YouTube Musique, mais avec de la publicité, donc. Dans les autres contenus, les publicités seraient donc (heureusement) absentes, mais Google ne proposera probablement pas le 1080p optimisé qui est disponible avec l'abonnement classique.
Une question de prix
Comme il s'agit d'une rumeur, le prix n'est pas encore connu. L'ancienne version Lite valait 7 € en Belgique (9 € avec un paiement depuis un iPhone). Les différents essais actuels montrent que le prix pourrait être plus faible. Frandroidparle d'un prix de 6 €/mois en Allemagne, The Vergeévoque 9 $ australien (contre 17 $ australien pour la version classique). On peut donc supposer que Google va s'aligner sur les offres avec publicités de Netflix ou Disney+, proposées à 6 €/mois.
Avec son dernier Find N5, Oppo célèbre les fiançailles avec le Mac dont le système peut s'afficher sur l'écran du smartphone pliable. Le fabricant chinois n'est pas le premier à le faire, Vivo l'avait précédé l'an dernier, mais la démonstration est surprenante à défaut d'être véritablement utile note The Verge qui a pu essayer cette combinaison.
Le Find N5 est le dernier smartphone pliable d'Oppo, format livre, qui revendique le titre du plus fin au monde dans cette catégorie. Lorsqu'il est refermé, son épaisseur (8,93 mm) dépasse à peine celle d'un iPhone 16 Pro (8,25 mm). C'est fin au point qu'il y a à peine la place de loger le port USB-C. Même son poids de 229 grammes n'a rien à envier à celui d'un 16 Pro (199 grammes) ou 16 Pro Max (227 grammes). De quoi laisser songeur. Il coûtera l'équivalent de 1 900 $, devrait être lancé en Asie et en Europe, mais pas aux États-Unis.
Une autre originalité est sa capacité à afficher macOS sur son grand écran de 8,12". Avec le concours d'un logiciel proposé par son fabricant — O Plus Connect — le Mac projette son système sur le smartphone. Ils n'ont pas besoin de partager le même réseau Wi-Fi. On peut exploiter toute la surface de l'écran ou en avoir une moitié dévolue à l'affichage d'un clavier tactile ou d'un grand trackpad. Avec l'option du clavier, il y a comme un petit air de Psion modernisé.
Sans grande surprise, macOS n'est guère praticable sur ce grand-petit écran. Ne serait-ce que par l'absence de toute optimisation pour un usage tactile dans le système d'Apple. Il arrive parfois, explique The Verge, que la fluidité dans la manipulation de l'interface cède la place à des saccades qui rendent son utilisation bien trop fastidieuse.
Une fonction beaucoup plus aboutie (et utile) est le partage de fichiers : accéder aux documents de son Oppo depuis le bureau du Mac. C'est habituellement une tannée de faire cohabiter macOS et Android de cette manière, alors que le logiciel d'Oppo s'en sort très bien. Il convient simplement que les deux appareils soient sur le même Wi-Fi.
Sosh a intercalé un nouveau forfait de 40 Go pour 9,99 € entre ses deux formules de 10 Go (6,99 €) et 100 Go (qui prend 1 € en passant à 13,99 €). Pas de surprise, on reste sur de la 4G pour ces trois offres. La nouvelle venue inclut 15 Go en Europe et DOM.
Image Sosh.
Ce forfait, comme les autres, est assorti d'une proposition de remboursement de 80 € si l'on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Pile pour le lancement aujourd'hui de l'iPhone 16e, mais l'offre est valable jusqu'au 9 avril. Cependant, ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième. Ce qui impose de ne pas avoir la bougeotte en résiliant trop tôt.
Ce volume de 40 Go est proposé en face chez RED, pour 5,99 €, avec de la 4G aussi (13 Go en Europe et DOM). On peut passer en 5G moyennant un surcoût de 3 € par mois (8,99 €). Ce qui n'a aucun intérêt puisque le forfait suivant, de 100 Go en 5G, coute 9,99 €.
Les précommandes sont ouvertes pour l'iPhone 16e dont la disponibilité chez les premiers acheteurs et en boutique sera effective le 28 février. Dans les pas de l'Apple Store, les revendeurs et opérateurs ont tous mis l'iPhone 16e à leur catalogue. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc.
RED a une offre qui propose le 16e avec 100 € de réduction. 20 € d'emblée et 80 € sous la forme d'un ODR sur le forfait 100 Go à 9,99 €. Le remboursement commencera après le règlement des 3 premières factures. Cette remise qui touche les autres iPhone est valable jusqu'au 3 mars.
Free rembourse 50 € sur l'achat d'un 16e sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free.
Sosh propose 40 € de remise sans condition. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième. Ce qui impose de ne pas avoir la bougeotte en résiliant trop tôt.
Un iPhone entre deux gammes
Ce modèle se glisse dans le catalogue entre l'iPhone 15, toujours en vente et la famille des 16. Vu comme successeur de l'iPhone SE 3 (et remplaçant d'un iPhone Xr ou 11 par exemple), le 16e n'a que du mieux à offrir :
écran plus grand de 6,1" et OLED pour un rendu des couleurs plus précis et agréable
Face ID pour l'identification de l'utilisateur
port USB-C pour la recharge
processeur A18 proche de celui des iPhone 16 pour la compatibilité avec Apple Intelligence (les fonctions d'IA sont prévues en France en avril)
bouton Action sur la tranche pour déclencher une commande ou ouvrir une app rapidement
les SOS par satellite et la détection d'accident en voiture
beaucoup plus de puissance et une autonomie sans comparaison (promise comme nettement supérieure à celle du 16)
un appareil photo bien amélioré.
Il lui manque le MagSafe (mais il peut se recharger sans fil avec un chargeur Qi standard), la Dynamic Island comme évolution de l'encoche en haut de l'écran et quelques fonctions et possibilités sur la partie photo (pas d'ultra grand-angle, ni de portrait en mode nuit, pour citer deux exemples). Il y aura aussi une curiosité sur la bonne tenue de sa connexion cellulaire 4G et 5G puisque qu'Apple inaugure son premier modem.
Un premier test de performance de l'iPhone 16e a été repéré et plus particulièrement sa partie graphique. Le test GPU dans Geekbench 6 mis en évidence par MySmartPrice donne un score de 24 188. C'est 13% de moins que ce que nous avions obtenu avec le même test sur l'iPhone 16 (27 847).
iPhone 16e. Image Apple.
Cela n'a rien de surprenant au vu du décompte des cœurs GPU. L'A18 de l'iPhone 16 en aligne 5 tandis que l'A18 de l'iPhone 16e en possède 4. Les deux modèles par contre sont égaux sur leur CPU avec 6 cœurs chacun.
Face au GPU du processeur A15 de l'iPhone 14, le nouvel iPhone serait entre 15 et 17% plus véloce. Et en comparaison de l'A16 utilisé dans l'iPhone 15, l'iPhone 16e s'annonce comme 6,7% plus rapide, toujours au vu de notre test de l'époque. Le compte rendu Geekbench indique par ailleurs que le 16e aurait bien 8 Go de RAM comme les iPhone 16 et comme on s'y attendait puisqu'il est compatible avec Apple Intelligence.
L'Apple Store est temporairement fermé avant l'ouverture des précommandes du nouvel iPhone 16e. Les boutons d'ajout au panier seront activés à partir de 14h pour ce modèle qui vient remplacer l'iPhone SE 3 et a mis à la retraite l'iPhone 14.
Le choix est assez simple avec deux coloris noir et blanc et trois capacités de 128 Go (719 €), 256 Go (849 €) et 512 Go (1 099 €). C'est la nouvelle entrée de gamme pour les iPhone compatibles avec Apple Intelligence, mais la marche est quand même assez haute.
C'est jour de (pré)commande également à la Fnac, chez Amazon, Boulanger, LDLC qui sont plus ou moins avancés dans le référencement ce modèle qui arrivera chez tout le monde le 28 février. Les opérateurs Bouygues, SFR et Sosh, ne sont pas en reste. Pour la gamme lancée chaque automne, ils ont pour habitude de proposer d'emblée une réduction, à voir pour celle-ci.
Des chercheurs viennent de dévoiler des informations sur un nouveau malware qui cible les Mac, qu'ils ont nommés FrigidStealer. Il se fait passer pour une mise à jour de Safari ou de Chrome.
Dans un article, les chercheurs de Proofpoint expliquent que le malware est géré par un groupe qu'ils appellent TA2726, actif depuis septembre 2022 et qui s'occupe de plusieurs logiciels malicieux (Lumma Stealer et DeerStealer sous Windows, Marcher sous Android et donc FrigidStealer sous macOS). Un autre groupe, TA2727, est actif notamment en France et l'utilise aussi. Les deux distribuent le malware sur des sites piratés, avec du code JavaScript qui va détecter le navigateur de l'utilisateur, le rediriger vers un autre site et proposer une mise à jour malicieuse pour le navigateur en question. Le fonctionnement est le même sur les différents systèmes, et il propose donc une mise à jour pour Safari (qui singe le site d'Apple) ou pour Chrome.
Le malware en action. Image Proofpoint.
Le malware emploie ensuite une technique assez basique : le fichier DMG téléchargé demande à l'utilisateur de faire un clic droit pour lancer l'application sans vérification de la signature (une méthode que macOS Sequoia complexifie), avant d'afficher une fausse fenêtre de demande de mot de passe.
Comme souvent, la ruse peut sembler grossière pour les utilisateurs habitués à macOS, mais reste efficace sur des internautes lambda, qui ne connaissent pas les arcanes du système. Proofpoint n'explique pas en détail ce que le malware fait exactement, mais il envoie le mot de passe et diverses informations aux malandrins qui le mettent en place. Dans les faits, la principale méthode pour éviter de se faire arnaquer consiste à ne pas lancer des applications dont la provenance est inconnue, spécialement si l'app demande de passer outre explicitement les protections de macOS. Par ailleurs, Safari et Chrome se mettent à jour automatiquement, sans devoir télécharger manuellement un fichier.
Alors qu'Apple a été forcé de proposer des magasins d'applications tiers sur ses iPhone, Amazon — dans le monde Android — abandonne en partie le sien. Amazon proposait en effet son Appstore sur tous les appareils Android, mais aussi sous Windows. Sous Windows 11, c'était en effet la méthode officielle pour installer des applications Android (un des points mis en avant lors de la présentation du système de Microsoft), mais comme Microsoft abandonne cette fonction en mars 2025, Amazon fait de même.
L'Appstore Android d'Amazon sous Windows.
Du côté des appareils Android, l'Appstore d'Amazon va donc disparaître… sauf sur les appareils Amazon comme les Fire TV et les tablettes Fire1. Amazon propose une FAQ qui donne quelques détails. On apprend que la fermeture est prévue pour le 20 août 2025 et qu'il est nécessaire d'annuler les abonnements, mais Amazon ne donne pas réellement de détails sur le futur des applications. Il est indiqué que le fonctionnement des applications ne sera plus garanti, mais rien n'est indiqué sur la possibilité de réinstaller une application achetée après cette date, par exemple.
Une bonne partie de la FAQ est consacrée aux Amazon Coins, une sorte de monnaie virtuelle qui permet d'acheter des applications ou d'effectuer des achats in-app dans les applications de l'Appstore. Il n'est plus possible d'acheter des Coins depuis le 20 février, mais les Coins déjà achetés sont utilisables jusqu'à la fermeture. Ensuite, le solde restant sera remboursé automatiquement.
Le modem C1 n'est qu'une première étape vers une totale prise en main par Apple de ce composant essentiel pour ses futurs produits, a expliqué le responsable de son développement.
Avec le C1, une nouvelle puce est montée sur les épaules de Johny Srouji, le grand patron des développements de processeurs chez Apple. Ce composant, à l'en écouter, serait le plus complexe mis au point à ce jour par l'entreprise de Cupertino. Dans un entretien avec Reuters, Srouji parle de finesses de gravure de 4 et 7 nm selon les parties du modem. Son fonctionnement a été évalué par 180 opérateurs téléphones dans 55 pays. Peut-être faut-il aussi prendre en compte les milliers de brevets déposés par les acteurs existants et le chemin sinueux à suivre pour ne pas les enfreindre.
Johny Srouji est entré chez Apple en 2008, ici en 2022.
Ce C1 n'est qu'une première étape, confirme Srouji, comme si la numérotation de ce processeur n'était pas assez claire pour tout le monde :
Nous fabriquons une plateforme pour plusieurs générations. Le C1 est le point de départ, puis nous allons continuer d'améliorer cette technologie à chaque génération, de telle sorte que cela devienne pour nous une plateforme qui sera utilisée pour réellement différencier cette technologie pour nos produits.
L'idée est exactement la même que celle qui a présidé à la conception des processeurs Ax des iPhone puis les Mx des Mac. L'abandon des processeurs d'Intel, fournis indifféremment à Apple et aux autres fabricants de PC sans espèce d'optimisation pour le premier, a été une déflagration lorsque sont apparus les processeurs Apple Silicon, hautement efficaces.
Les modems d'Apple sont pensés pour mieux s'intégrer avec le processeur qui les accompagne. Si l'iPhone détecte une congestion sur le réseau cellulaire, le processeur principal peut lui désigner quels sont les opérations réseau en cours les plus urgentes et revoir l'ordre de priorité des communications, explique Apple. Ce qui aurait pour effet de maintenir une certaine réactivité du téléphone au lieu qu'il paraisse, aux yeux de l'utilisateur, en attente de quelque chose. Le C1 dispose également d'optimisations maison pour le GPS et la connexion satellite.
Ce modem n'est toutefois pas encore au même niveau technologique que ceux de Qualcomm utilisés aujourd'hui dans tous les iPhone. Il ne prend pas en charge les ondes millimétriques de la 5G qui autorisent de forts débits sur une faible distance. Cependant, elles ne sont pas encore largement utilisées parmi les opérateurs.
Il est intéressant de noter à ce titre que lors de l'annonce du C1, Apple n'a montré aucun comparatif de performances avec des solutions concurrentes. On l'a connue plus bravache. Le seul atout mis en lumière a été celui de sa contribution à la grosse autonomie de l'iPhone 16e qui fait mieux que celle d'un iPhone 16 équipé en Qualcomm.
Modem C1. Image Apple.
Les responsables d'Apple se sont refusés à dire à partir de quand leur modem sera à parité des capacités avec ceux de Qualcomm, ni à partir de quelle génération les iPhone pourront tous s'émanciper de ce coûteux fournisseur (Apple lui aurait reversé 7,2 milliards de dollars sur l'exercice 2022). Une date est cependant officielle : 2027 avec la fin du contrat qui lie les deux entreprises. Sauf s’il y a nécessité de le prolonger, comme cela s'est produit l'année dernière.
Qualcomm sait pertinemment qu'il va connaître le même sort qu'Intel. Dans une déclaration aux investisseurs, l'équipementier a déclaré s'attendre à voir sa part dans les commandes en modems par d'Apple passer de 100 % à 20% d'ici l'année prochaine. Plutôt que se comparer à Qualcomm, Johny Srouji joue la carte de la singularité. Apple ne conçoit pas un modem pour en faire profiter à d'autres. Il ne s'agit pas de faire comme son voisin de San Diego, mais de tracer sa propre route :
Nous ne sommes pas un vendeur qui s'en va concurrencer Qualcomm et MediaTek et les autres. Je pense fermement que nous sommes en train de fabriquer quelque chose qui est un facteur de différenciation et profitera à nos clients.
QNAP, un fabricant de NAS, continue à étendre sa gamme d'accessoires compatibles avec l'Ethernet 10 Gb/s. Après deux adaptateurs USB4 vers Ethernet 10 Gb/s (en SFP+ ou en RJ45), la société a annoncé un switch doté de cinq prises RJ45 à 10 Gb/s. Le QSW-3205-5T est un modèle non manageable annoncé comme « à faible coût », un point à relativiser, nous allons le voir.
QNAP ne donne en effet pas de prix dans son communiqué de presse, mais les premiers magasins en ligne qui le proposent en précommande (avec une disponibilité vers mi-mars) le listent aux alentours de 300 €. C'est un peu moins cher que les modèles haut de gamme, certes, mais divers fabricants (comme TrendNet) proposent déjà des switchs équivalents sous les 250 €. Un prix qui reste par ailleurs élevé par rapport à celui des switchs Ethernet à 1 ou 2,5 Gb/s, dénichables sous les 100 € facilement.
Selon nos confrères de Next, la marque aurait par ailleurs encore des produits intéressants à annoncer. Les QNA-UC10G2T et QNA-UC10G2SF seraient des adaptateurs USB4 avec deux prises Ethernet 10 Gb/s (SFP+ ou RJ45), pour par exemple, faire du SMB Multichannel et doubler les performances vers un NAS compatible. Le QNA-UC25G2SF, lui, serait un adaptateur USB4 vers Ethernet 25 Gb/s, avec deux emplacements SFP+. L'adaptateur nécessiterait visiblement deux prises USB4, dont une dédiée à l'alimentation.
Plusieurs utilisateurs de produits Tado° ont eu la mauvaise surprise de découvrir des messages pour les prévenir d’un changement de politique tarifaire. Le spécialiste allemand du chauffage connecté a prévenu une poignée de clients que son app allait devenir payante, même pour un usage de base. Un abonnement de 1 £ par mois était suggéré à un client britannique, tandis qu’un client néerlandais s’est vu proposer un abonnement à 0,99 € par mois. Le fabricant a rapidement réagi en prévenant qu’il ne s’agissait que de tests et qu’aucun changement tarifaire n'était prévu pour le moment, ce qui ne rassure qu’à moitié.
Le message vu par un client britannique, évoquant un changement de politique en mai prochain. Image publiée sur les forums de Tado°.Les écrans affichés à un client néerlandais, détaillant la différence avec l’abonnement existant. Image publiée sur Reddit.
Tado° commercialise une excellente gamme de produits connectés pour contrôler les systèmes de chauffage centralisés et les radiateurs associés. Cela fait plusieurs années maintenant que l’entreprise propose un abonnement optionnel, nommé Auto-Assist et facturé 30 € par an. Il active des fonctions automatiques, comme la baisse progressive du chauffage quand on quitte le logement ou encore la coupure d’une tête thermostatique quand une fenêtre ouverte a été détectée. Cet abonnement est aussi associé à plusieurs fonctionnalités annexes, comme le suivi de la consommation ou encore la surveillance du bon fonctionnement de la chaudière.
Le changement annoncé par ces messages ne concerne pas cet abonnement qui resterait proposé, mais bien les fonctionnalités de base de l’app. Sans payer un euro par mois, l’utilisateur ne pourrait même pas modifier la consigne de température depuis l’app de Tado°, ni créer de programme pour ajuster la consigne dans le temps. La seule option pour exploiter son matériel serait dès lors de passer par la domotique, qu’il s’agisse de l’app Maison d’Apple, de Google Home ou encore d’Alexa par Amazon.
Notons d’emblée que c’est une solution souvent bien inférieure, en particulier pour Maison. Si l’app d’Apple permet d’ajuster rapidement la consigne d’un système de chauffage, elle n’a rien prévu pour créer un planning, si ce n’est de multiplier les automatisations. L’app de Tado° est un point fort du fabricant, avec son interface simple et surtout optimisée pour gérer le chauffage dans un logement. C’est aussi la seule capable d’accéder à certaines fonctionnalités, comme la température de l’eau chaude sanitaire qui est entièrement ignorée par Maison d’Apple.
Une tête thermostatique Tado° affichée depuis l’app Maison : on peut changer la consigne et couper/relancer le chauffage rapidement, mais c’est tout. Image iGeneration.
Un employé de Tado° a répondu sur ses propres forums qu’il ne s’agissait que d’un test, comme les entreprises en faisaient parfois, sans conséquence prévue pour les utilisateurs. The Verge a obtenu une réponse similaire de la part d’un représentant presse du fabricant, qui ajoute que « des tests marketing et recherches » sont régulièrement effectués pour obtenir des retours de la part de ses clients. On imagine sans peine la réaction des utilisateurs qui ont vu le test et on espère qu’elle convaincra Tado° de ne pas aller plus loin. Reste que ces tests justifiaient le changement par une hausse des frais liés aux serveurs, ce qui n’est pas un bon signe.
C’est un défaut commun dans la domotique, le matériel de Tado° dépend trop largement des serveurs mis en place par son fabricant. Les produits fonctionnent localement, en Zigbee ou Thread selon la génération, mais ils sont contrôlés par une app qui ne fonctionne pas sans un accès à internet, puisque les informations qu’elle affiche sont stockées sur des serveurs. Cette architecture, outre son coût de fonctionnement au quotidien, autorise l’entreprise qui conçoit le matériel de le verrouiller comme elle l’entend. L’idéal serait d’avoir du matériel qui est entièrement indépendant de tout serveur, ce qui implique un investissement personnel plus important et surtout, ce n’est même pas toujours possible.
Home Assistant propose une intégration Tado° qui dépend des mêmes serveurs et qui cesserait tout autant de fonctionner gratuitement si le fabricant décidait de faire payer les fonctionnalités de base. Pour être vraiment indépendant, il faut du matériel qui ne dépend pas d’un serveur et qui soit contrôlé en local par la domotique. Si c’est assez facile pour des têtes thermostatiques, le contrôle d’une chaudière moderne ou d’une pompe à chaleur est souvent plus compliqué hors des solutions commerciales. Sans compter qu’il faudra programmer le chauffage en faisant appel à des modules, comme je l’ai détaillé dans la série, une démarche qui demande tout de même bien plus de travail.
Mise à jour le 21/02/2025 13:38 : le matériel de Tado° peut être contrôlé localement depuis Home Assistant, de deux manières différentes selon la génération. Les produits d’ancienne génération (V3 et avant) peuvent être contrôlés en les ajoutant via HomeKit au lieu d’utiliser l’intégration officielle. Les derniers modèles « X » sont compatibles avec Matter et peuvent aussi être ajoutés par ce biais, à condition d’avoir un routeur de bordure Thread (qui peut être une Apple TV ou un HomePod). Dans les deux cas, le contrôle des accessoires se fait strictement en local, sans impliquer les serveurs du constructeur et vous aurez toute la puissance de Home Assistant sous la main.
Ce qu’on vous donne d’une main, on le reprend de l’autre : cette maxime bien connue a la fâcheuse tendance à s’appliquer à certaines entreprises, et Canal+ a plus souvent qu’à son tour fait partie de celles-ci récemment. LesNumériques fait ainsi état d’une grogne qui monte rapidement parmi les abonnés à ce service.
De moins en moins de paillettes... Canal+ finira-t-il en « Canal- » ? Image Canal+.
Mais une autre petite nouveauté s’est cachée dans les nouveaux tarifs 2025 : seuls les abonnés engagés sur un an et directement à partir de myCanal auront accès à la 4K, au HDR ou encore au Dolby Atmos. Ceux qui utilisent une offre sans engagement, ou qui s’abonnent à partir d’une offre opérateur, n’y ont désormais plus accès.
Plus rageant, la modification est rétroactive : plusieurs abonnés venus de chez Free ou d’autres opérateurs font état de leur surprise de ne plus avoir accès à la 4K HDR ou au Dolby Atmos depuis quelques jours.
Si Canal+ est maître de ses offres, l'absence de communication sur cette modification semble plus que cavalière. Et la 4K disponible uniquement sur les offres avec engagement paraît une mesure bien maladroite pour forcer le client à être captif et payer plus cher...
Si d’un côté l’Union européenne est vue par certains comme une usine à produire des décrets et obligations, beaucoup oublient pour autant que celle-ci a un objectif bien plus important : la protection des consommateurs de l’UE. Et ce, que ce soit contre les GAFAM comme on le voit très souvent, mais aussi... contre les pays membres de cette même Union.
L’État voudrait bien savoir comment vous vous déplacez... Image Wikipedia/Futurhit12, CC BY-SA 4.0.
Comme relaté par le journal L’Informé, le sénateur Philippe Tabarot, devenu par la suite ministre des transports, avait ce qui lui semblait être une bonne solution pour avoir une idée plus précise de l’usage des différents moyens de locomotion dans le pays : obliger les apps telles Mappy, Waze ou encore Plans à fournir les données récoltées.
Si la chose paraît dangereuse au niveau respect de la vie privée, la loi demandant à ces intermédiaires de fournir date, heure, moyen de transport utilisé, coordonnées géographiques, cap suivi et même vitesse instantanée, elle prévoyait tout de même que ces mêmes intermédiaires anonymisent toutes les données avant de les envoyer. Une fois ceci fait, elles devaient avoir l’obligation de les transmettre à toutes les Autorités Organisatrices de Mobilité, allant des sociétés de covoiturage comme BlaBlaCar aux organismes de transport urbain comme la RATP.
Les apps d’aide à la navigation visées par la loi n’entendant pas fournir leurs données ont porté plainte devant la Commission européenne, regroupées au sein de l’AFNUM. Et la réponse fut sans ambages : un « avis circonstancié » a été émis, donnant un mois à la France pour revoir son texte.
Dans un premier temps, le texte contrevient à la règle voulant que ce type de services en ligne soit régulé par son pays d’origine, en l’occurence l’Irlande pour la majorité d’entre eux. Ensuite, le projet de loi empiète sur le terrain du DSA (Digital Services Act) : ce dernier n’autorise l’ouverture des données qu’à la Commission européenne ou à des chercheurs agréés. Or, le projet de loi ouvre l’accès à des centaines d’entités plus ou moins grandes, n’ayant pas cet agrément. Enfin, la France a certes notifié le décret à l’UE, mais n’a pas joint la loi attenante à celui-ci, chose normalement obligatoire.
Ce n’est pas la première fois que la France se fait recaler par l’UE concernant des lois sur le numérique, quatre d’entre elles s’étant vu claquer la porte au nez ces derniers mois. Ce type de cas rappelle de temps en temps que, loin de vouloir casser les pieds au citoyen, l’Union européenne est aussi là pour le protéger des excès de zèle que pourraient avoir certains législateurs.
Après une timide apparition en Suisse, le tout nouveau Mac mini M4 est disponible en version reconditionnée sur l'Apple Store en France ainsi qu'en Belgique. C'est une bonne nouvelle, car les promotions sur ce Mac sont encore assez rares.
Le Mac mini M4 (à gauche) met un vrai coup de vieux au Mac mini M1. Image MacGeneration.
Il y a pas moins de 16 configurations en vente avec un prix de départ à 589 € (-110 €) pour un M4 (CPU 10 cœurs, GPU 10 cœurs) avec 16/256 Go jusqu'à un M4 Pro (CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs) en 64/1 To à 2 349 € (-450 €).
Les capacités mémoire en stock couvrent les paliers de 16, 24, 32 et 64 Go. Pour le SSD, le choix comprend 256 Go, 512 Go, 1 et 2 To. Les deux processeurs M4 et M4 Pro sont également bien représentés. Cette nouvelle génération, lancée en octobre, a montré lors des tests qu'elle était aussi compacte que musclée et peu gourmande.
Maintenant qu’il est sorti et que son nom est officiel, une question se pose pour certains : que veut dire le « e » dans iPhone 16e ? A-t-il ne serait-ce qu’une signification particulière ?
Pourquoi ce « e » ? Image Apple/Capture MacGeneration.
En remontant le temps, bon nombre des appellations lettrées ont eu une signification chez Apple : il y a eu l’Apple IIe, où le « e » signifiait « Enhanced » (ce qui donne une répétition étrange, quand on sait qu’est sorti ensuite le IIe enhanced), l’Apple IIgs pour « Graphics and Sound », et bien d’autres encore par la suite. Même plus proche de nous, l’eMac avait une signification particulière, son « e » représentant l’éducation, marché pour lequel il a été conçu à l’origine.
Chez les iPhone, non seulement les lettres sont plus rares, mais leur signification semble moins réfléchies. Si l’iPhone 3GS avait semble-t-il récupéré son « S » pour « Speed », le « S » de l’iPhone 4S serait de son côté un symbole de « Siri », étant le premier iPhone à le proposer. Les choses se sont ensuite un peu perdues, avec une sorte de tic/toc à la Intel, l’amélioration de chaque génération gagnant son « S » pour signifier son évolution. Les iPhone d’entrée de gamme ont eux aussi eu droit à leur lettre, l’iPhone 5c faisant référence à « Color ».
L’iPhone SE ? Si Apple ne l’a jamais confirmé, beaucoup ont fait le rapprochement avec le SE du Macintosh SE où dans la mémoire collective le lettrage signifiait « Special Edition »... même si cette définition est erronée, le SE désignant à l'origine « System Expansion ».
Alors au final, le « e » de l’iPhone 16e ? Daring Fireball a posé la question à une représentante de la marque... qui lui a répondu qu’il n’avait pas de signification particulière. Elle a continué en émettant l’hypothèse qu’il pourrait représenter l’accessibilité du téléphone au plus grand nombre, et donc être le e de « everyone ». Mais c’est une interprétation personnelle, rien d’officiel.
Le nom iPhone 16e semble surtout une façon d’en finir avec la lignée des iPhone SE, qui commençait avec trois générations différentes à rendre difficile l’identification de l’appareil qu’on a entre les mains. Sera-t-elle le départ d’un appareil qui changera de génération d’année en année comme le reste de la gamme ? Mystère, mais l’insertion du « 16 » dans iPhone 16e peut le laisser espérer.
Alors qu’Acer annonçait hier que ses ordinateurs allaient subir une augmentation de 10 % dans les prochains jours, suite à la taxe imposée par Donald Trump sur les produits fabriqués en Chine, Apple n’a pas encore annoncé si elle allait ou non suivre le même chemin. Quoiqu’il en soit, il semble que les choses soient en pourparler en haut lieu.
C’est en effet une équipe de Fox Business qui a repéré l’arrivée (et le départ un peu plus d’une heure après) de Tim Cook à la Maison Blanche, venu rencontrer le 47e Président des États-Unis d’Amérique.
Qu’en est-il ressorti ? Mystère sur ce sujet. Le seul commentaire qu’a fait Tim Cook en sortant du bureau ovale sera qu’il a eu un « great meeting » (en VO dans le texte) avec le locataire de la Maison Blanche, sans détailler plus avant ce qu’il s’est dit.
Il n’est cependant pas très difficile d’imaginer la teneur de ces discussions, étant donné l’importance que les taxes sur la Chine jouent sur les entreprises du secteur de la tech, dont la majeure partie de la production est assurée par des usines sises dans le pays de Xi Jinping. Reste à attendre encore quelques jours pour connaître les répercussions de celles-ci sur les produits Apple.
Apple va continuer de secouer les puces à l'intérieur de ses iPhone avec l'utilisation prochaine d'un composant Wi-Fi maison, assure l'analyste Ming-Chi Kuo.
Après le modem C1 qui permet à Apple de commencer à dénouer ses attaches avec Qualcomm, pourquoi s'arrêter en si bon chemin et ne pas faire de même avec la partie Wi-Fi fournie par Broadcom ? C'est précisément le plan qui est suivi, indique Ming-Chi Kuo.
Image Apple.
Ce n'est pas la première fois qu'il s'avance sur ce sujet. En novembre dernier, il tablait sur les iPhone 17 pour étrenner ce Wi-Fi d'Apple. Dans un bref tweet au lendemain de l'annonce du C1, il ne dévie pas de ce calendrier. Il précise que tous les iPhone 17 cet automne auront ce nouveau composant. Pas de segmentation au sein de la gamme, pas de modèle moins cher pour essuyer les plâtres.
La différence entre ces iPhone 2025 porterait sur le recours au modem C1. Il ne figurerait que dans « l'iPhone 17 Air ». Les autres 17 et 17 Pro continueraient avec le modem de Qualcomm, le temps qu'arrivent les successeurs au C1 (2027 serait l'année du divorce, le contrat entre Apple et Qualcomm expire à cette échéance).
Ce choix de l'intégrer dans cet iPhone, décrit comme particulièrement fin, tient peut-être justement dans cette épaisseur. Ming-Chi Kuo ne dit rien à ce sujet, mais Apple a insisté sur l'optimisation du C1 en termes de consommation énergétique, lors de la présentation de l'iPhone 16e. Si cet iPhone « Air » utilise une batterie de plus faible capacité, du fait d'une place comptée à l'intérieur de son châssis, tout ce qui consomme moins sera bon à prendre.
L'analyste conclut en expliquant que ce besoin d'Apple de créer son propre composant Wi-Fi n'a pas que des justifications financières. Cela améliorerait la communication entre ses appareils. Cette dernière a peut-être de nouvelles idées de fonctions derrière la tête qui lui imposent de prendre le contrôle de cette puce.
Si l'iPhone 16e dispose bien d'une prise USB-C, comme les autres iPhone sortis ces deux dernières années, il fait l'impasse sur une fonction qui semble pourtant standard : la sortie vidéo. La fiche technique du smartphone ne liste en effet pas les possibilités de la sortie vidéo dans la section Lecture vidéo sur le site d'Apple (que ce soit en anglais ou en français), alors que pour les autres iPhone, c'est indiqué explicitement. De même, la section Recharge et extension ne liste pas le DisplayPort. Rappelons que ce n'est pas la première fois qu'Apple bride (un peu) la sortie vidéo de ses iPhone : l'iPhone 15 est par exemple limité à un signal en 4K30 dans certains cas contrairement aux autres iPhone.
Pas de sortie vidéo. Image Apple.
Mais avec l'iPhone 16e, ce n'est pas un simple bridage : il est a priori impossible de brancher un moniteur au smartphone, ce que nous vérifierons bien évidemment dans notre test.
Le jeu de chaises musicales qu'a entrainé l'iPhone 16e a plusieurs conséquences d'ordre symbolique. Il n'y a plus d'iPhone à port Lightning au catalogue, équipé d'un bouton Home ou d'un format réduit.
iPhone 16e. Image Apple.
En casant l'iPhone 16e entre les iPhone 15/15 Plus et les iPhone 16, Apple a fait un plus grand ménage qu'il n'y paraît. La gamme a réduit sa voilure avec moins de modèles, mais un design plus homogène et un relatif alignement technologique (lire aussi Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e).
Plus de Lightning
Nous autres européens en avions eu la primeur puisqu'en décembre dernier, Apple avait retiré les modèles équipés d'un port Lightning pour respecter un calendrier imposé par Bruxelles qui privilégiait l'USB-C.
Ce qui était une exception du Vieux continent est devenu une généralité partout ailleurs. Il n'y a plus d'iPhone Lightning chez Apple, suivant en cela une transition déjà achevée pour les iPad et les AirPods. Apple n'a jamais essayé de masquer l'agacement que lui procurait cette règle imposée par la Commission européenne.
En janvier 2020, la Pomme déclarait : « Nous pensons qu'une réglementation qui force la conformité du type de connecteur intégré à tous les smartphones étouffe l'innovation plutôt que de l'encourager, et nuira aux consommateurs en Europe et à l'économie dans son ensemble ». En 2022, Greg Joswiak, le patron du marketing mondial de la Pomme, répétait une variante de cet argument tout en se montrant résigné devant l'inévitable.
Maintenant qu'Apple a dû se plier à cette règle, la présence d'un port USB-C sur l'iPhone est parée de toutes les vertus. Encore hier, dans la présentation de l'iPhone 16e, Kaiann Drance, la responsable du marketing produit de cette famille souligne à quel point l'USB-C « Norme universelle, rapide et pratique » permet d'utiliser le même câble pour d'autres appareils et accessoires.
Présentation de l'iPhone 16e. Image Apple.
Un propos déjà tenu pour les récentes générations d'iPhone. Par un prompt retournement de veste — ce n'est pas le premier, en 2012, Phil Schiller disait ne pas voir d'intérêt pratique à la recharge sans fil sur les téléphones — Apple a fait sienne cette évidence de l'intérêt d'un connecteur universel. Même sur un iPhone.
Plus de bouton Home
Il était là sur le premier iPhone en 2007, sur le premier iPad en 2010, sur l'iPod nano de 7e génération… le bouton Home. Il s'en va en même temps que l'iPhone SE 3. Le geste tactile introduit pour revenir à l'écran principal et Face ID pour l'identification de l'utilisateur ont fini par avoir raison de lui, un peu plus de 7 ans après le lancement de l'iPhone X.
Les iPhone et les iPad n'ont pas été les seuls à profiter du bouton Home. Image Apple.
Les iPad avaient été les premiers en s'en séparer définitivement, après l'arrêt de l'iPad 9 en mai dernier. Le principe de Touch ID demeure mais sur un autre bouton, celui de mise en marche des iPad 10 et Air, logé sur leur tranche pour laisser toute la place à l'écran.
Un bouton de perdu… un de retrouvé, le 16e a été gratifié du bouton Action qu'ont tous les iPhone 16 et auquel on associe une app, une fonction ou un raccourci pour un accès rapide.
Plus de LCD
L'iPhone SE était l'ultime modèle à utiliser le LCD. Cette technologie d'écran plus économique mais aussi moins flatteuse à l'oeil avec ses noirs moins profonds, ses couleurs moins vives, ses contrastes moins appuyés. Tous les iPhone sont maintenant OLED tandis que les iPad s'y mettent plus lentement. Les modèles Pro 2024 viennent juste d'y passer.
Plus de petit iPhone
Le message était déjà clair et il n'a pas varié avec le 16e : les petits iPhone qui se fondent dans la main et dans les poches, c'est bel et bien terminé. L'abandon du format mini après deux générations (iPhone 12 et 13) avait acté de ce désamour d'Apple et peut-être de celui d'une large majorité de clients. L'iPhone SE restait l'unique représentant d'une époque révolue où la diagonale de 4,7", employée depuis les iPhone 6, était un format courant et apprécié.
iPhone SE de 4,7" ; iPhone 16e de 6,1" et iPhone 16 Pro Max de 6,9". Image Apple.
Plutôt qu'une taille réduite c'est le critère d'une finesse accrue qui pourrait marquer la prochaine gamme 2025 et servir de nouvelle boussole aux fabricants. Que ce soit pour réveiller des gammes qui s'endorment dans un design répétitif ou pour affiner les châssis des modèles pliables.
Plus de (PRODUCT) RED
Cette disparition est plus anecdotique, mais elle ne manque pas de symbole non plus. En supprimant les iPhone 14 et SE de son catalogue, Apple a par la même occasion fait disparaitre les variantes (PRODUCT)RED dont une partie de la vente contribuait à alimenter un fonds de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
iPhone XR, 11 et 12 mini. Le SE 3 et 14 ont été les derniers à participer à cette campagne. Image Apple.
Il en va de même pour les Apple Watch, les Series 10 de 2024 n'ont pas eu cette fois leur version rouge. Rien ne dit qu'Apple ne se garde pas cette carte sous la main. Le simple ajout d'un coloris est un moyen, simple, de refaire parler d'une gamme quelques mois après son lancement. Cela a été fait plusieurs fois fait pour des iPhone (violet, rouge, jaune…).
Apple a peut-être décidé de changer d'approche. Fin 2024, 3 millions de dollars ont été collectés par ses soins mais sans le recours à des séries spéciales de produits.
Apple et Canal+ continuent d’étendre leur partenariat. Depuis décembre, la chaîne cryptée permet à ses abonnés de souscrire un forfait Apple Music Individuel avec une remise de 30 % (7,69 €/mois au lieu de 10,99 €). Un avantage sympa… mais pas vraiment adapté aux familles. La critique a été entendue : dorénavant, Canal+ permet aussi de s’abonner à Apple Music Familial avec une réduction de 30 %. La facture revient ainsi à 11,89 €/mois au lieu de 16,99 €. L’option est dès à présent disponible dans l’espace client Canal+.
Options Apple Music dans l’espace client Canal+. Image iGeneration.
Le forfait Apple Music Familial est valable pour six personnes au total. Le partage de l’abonnement se fait dans le cadre du partage familial d’Apple. Si un membre de la famille a le malheur d’avoir un smartphone Android, ce n’est pas dramatique, une application Apple Music est disponible sur cette plateforme. Et pour ceux encore plus malheureux qui n’ont qu’un PC, une version web répond au problème.
À 11,89 €/mois, Apple Music Familial devient nettement moins cher que les offres similaires des autres services de streaming. L’offre famille de Spotify coûte 18,21 €/mois et celle de Deezer 19,99 €/mois (ou 18,25 €/mois avec engagement d’un an), par exemple. Évidemment, pour être complet, il faut ajouter le coût de l'abonnement à Canal+ (à partir de 19,99 €/mois actuellement), abonnement qui inclut Apple TV+ depuis 2023.
Les protections d'écrans conçues pour les iPhone 13, 13 Pro et 14 pourront être posées sur le nouvel iPhone 16e. C'est l'avantage de faire du neuf avec du vieux, cela ouvre quelques opportunités de compatibilité. Dans le cas présent, c'est l'écran de 6,1" et l'encoche qui sont des points communs à toutes ces générations.
iPhone 16e. Image Apple.
Sur l'Apple Store, le protège-écran en verre UltraGlass de Belkin (39,95 €) a ajouté le 16e à la liste des autres modèles cités précédemment (mais ça n'a pas été encore fait pour cet autre film de Belkin pour 13 et 13 Pro). Sur Amazon, plusieurs marques ont rapidement mis à jour leurs fiches, tel Spigen avec cette solution comprenant deux protections en verre trempé (16,90 €)
Image Amazon.
Cette compatibilité peut avoir deux avantages. Si un film inutilisé traine dans un tiroir, il pourra servir, et cela ouvre sur un choix existant assez large avec des prix très variés (synonymes d'une qualité qui l'est tout autant parfois).
Formes d'encoches sur les écrans 6,1" des iPhone 12, 14 et 16e. Source Apple.
Attention cependant, tous les écrans 6,1" des iPhone ne sont pas identiques. Pour ceux d'un iPhone 15 ou 16 c'est évident, la Dynamic Island a imposé de revoir le dessin des protections d'écran. C'est plus subtil pour l'iPhone 12, car s'il a une encoche comme le 16e, elle était plus large et moins haute sur ce modèle. On évitera de prendre une protection expressément prévue pour cette génération.
Aqara vend un autre interrupteur connecté, cette fois un variateur destiné à remplacer un modèle standard du même type. Les interrupteurs variateur savent faire varier la luminosité des éclairages compatibles, ce qui est de moins en moins le cas à l’ère des LED. Si vous avez encore des ampoules ou spots dont la luminosité peut varier, alors l’Interrupteur Variateur H2 UE est une bonne option pour garder les fonctionnalités locales tout en ajoutant la partie connectée pour le contrôle distant et les automatisations.
Image Aqara.
Ce nouvel interrupteur reprend les mêmes bases que l’interrupteur à bouton H2 EU que j’avais testé récemment. Ce qui veut dire qu’il est compatible avec Matter et Thread par défaut, ce qui permet de l’ajouter directement à l’app Maison sans même passer par celle d’Aqara. En option, on peut aussi activer le mode Zigbee, ce qui implique cette fois d’avoir un pont de la marque tout en apportant davantage de fonctionnalités. Dans ce mode, on pourra notamment activer le découplage, ce qui permet d’utiliser l’interrupteur avec des éclairages connectés1.
En termes de compatibilité, cet interrupteur devrait trouver place dans toutes les boîtes d’encastrement standard en Europe. Il fonctionne aussi bien avec ou sans le fil neutre, ce qui est bien utile en France, où le neutre est rarement présent derrière les interrupteurs muraux. Si le neutre est présent, vous bénéficierez de toutes les fonctions, y compris le suivi de la consommation.
En mode découplé, les éclairages sont alimentés en permanence et le contrôle de la luminosité se fait du côté de la domotique. Par défaut et obligatoirement avec Thread, l’interrupteur fait varier l’intensité du circuit électrique relié physiquement à l’interrupteur, ce qui veut dire qu’il faut des éclairages déconnectés et compatibles avec les variateurs. ↩︎
Si vous voulez un routeur avec du Wi-Fi de dernière génération sans souscrire un abonnement à 40 € minimum chez un FAI, de nouvelles options s'offrent à vous. Après avoir lancé en 2023 le puissant Eero Max 7 à 699 €, Amazon élargit sa gamme de routeurs Wi-Fi 7 avec deux nouveaux modèles plus accessibles. En milieu de gamme, le Eero 7 Pro est un routeur tribande qui peut fournir jusqu’à 3,9 Gbit/s sans fil et 4,7 Gbit/s en filaire via ses deux ports 5 GbE. Il est censé pouvoir couvrir jusqu’à 190 mètres carrés seul et jusqu’à 560 mètres carrés quand trois unités forment un réseau maillé.
Eero 7 Pro
Le Eero 7 Pro est vendu 349 € l’unité ou 799 € le pack de trois. Le produit est à présent en précommande et sera disponible à partir du 26 février.
En entrée de gamme, Amazon propose maintenant le Eero 7, un modèle qui prend uniquement en charge les bandes 2,4 GHz et 5 GHz. Sans la bande 6 GHz, les débits maximums pour les appareils à proximité sont moindres. Ce routeur peut fournir des débits allant jusqu’à 1,8 Gbit/s sans fil et 2,3 Gbit/s en filaire via ses deux ports 2,5 GbE. Le fabricant assure qu’il couvre la même superficie que la version Pro et il peut lui aussi créer un réseau maillé avec d’autres unités. Il gère jusqu’à 120 appareils connectés, contre plus de 200 pour le modèle plus cher.
Eero 7
Le Eero 7 coûte 199 € l’unité ou 399 € le pack de trois. Il est en précommande et sortira le 26 février.
Ce soir, c’est la bonne ! C’est ce que ce disent depuis un moment les férus de bêtas d’iOS, mais leurs espoirs sont à chaque fois douchés. Alors qu’iOS 18.3 est sorti en version finale le 27 janvier, Apple ne propose toujours aucune bêta pour iOS 18.4. C’est étonnant, car la Pomme embraye généralement sur un nouveau cycle de bêtas assez rapidement.
Image Apple/iGeneration
D’après Mark Gurman, les premières bêtas d’iOS 18.4, de macOS 15.4 et des autres systèmes en x.4 étaient prévues pour ce mardi 18 février, mais elles ont été repoussées au dernier moment « pour des raisons d’ingénieries ». Le journaliste de Bloomberg ne précise pas la durée du report, mais c’est probablement une question de jours uniquement.
La bêta d’iOS 18.4 est très attendue dans l’Union européenne, car c’est cette version d’iOS qui va amener Apple Intelligence sur les iPhone et les iPad compatibles du Vieux Continent. À l’occasion du lancement de l’iPhone 16e, Apple a rappelé que les fonctions d’IA seront disponibles en avril sur iOS et iPadOS en français et dans l’UE. Le mois du lancement de la version finale d’iOS 18.4 ne fait donc pas de doute. Reste à voir quand sera disponible sa première bêta.
Aqara commercialise la caméra Hub G5 Pro, une caméra qui est (aussi) pensée pour être installée en extérieur. C’est une première pour le fabricant chinois, qui avait jusque-là cantonné ses produits de surveillance à l’intérieur des logements. L’intérêt de ce nouveau produit est qu’il reste pleinement compatible avec l’app Maison d’Apple, y compris pour la vidéo sécurisée HomeKit, tout en offrant quelques fonctionnalités rarement proposées dans de tels produits, comme une connexion Ethernet (avec alimentation PoE) ou encore la prise en charge du standard RTSP.
Image iGeneration.
La caméra G5 Pro est proposée en deux coloris (blanc et gris anthracite) et surtout deux variantes, une qui fonctionne en Wi-Fi et l’autre qui nécessite de passer par l’Ethernet. Quel que soit votre choix, l’appareil fonctionne entièrement en local et ne nécessite aucun serveur distant pour analyser ou stocker ses images, même si Aqara propose une offre de cloud pour quelques fonctionnalités supplémentaires. La caméra intègre aussi un projecteur puissant pour la nuit et un capteur de mouvements qui sera surtout utile si vous l’utilisez en intérieur. Pas de batterie ici, il faudra une alimentation permanente en USB-C ou bien Ethernet.
Le constructeur m’a envoyé un exemplaire de la G5 Pro pour que je puisse la tester et vous retrouverez très prochainement mon test complet de cette nouvelle caméra. En attendant, je peux noter que si vous cherchiez une caméra avec la vidéo sécurisée HomeKit destinée à l’extérieur, reliée en Ethernet et alimentée par ce même biais, Aqara est le seul fabricant à le proposer et pour 200 €, le produit vaut le détour. La variante Wi-Fi est quant à elle affichée à 180 € et même si elle a plus de concurrence, elle a de nombreux arguments à faire valoir, comme vous le verrez dans le test.
Pour le lancement, Aqara propose comme toujours un code qui réduit le prix de 15 % par rapport au tarif de base. Pour en profiter, saisissez le code promo EUG5PRO1 juste avant de passer la commande sur Amazon et vous devriez bénéficier des nouveaux prix, soit 170 € pour la version Ethernet ou 153 € pour la version Wi-Fi. Le code sera valide jusqu’au 22 février inclus.
L’iPhone 16e présenté hier par Apple est pleinement compatible avec Apple Intelligence grâce à sa puce A18, y compris la fonctionnalité Visual Intelligence qui permet d’analyser avec l’aide des intelligences artificielles génératives ce qui est face à la caméra. C’est notable, puisque le nouveau smartphone n’embarque pas le bouton dédié à l’appareil photo sur le côté droit, alors que c’était jusqu’ici un prérequis. Apple ne proposait aucune autre méthode pour activer la fonctionnalité, si bien qu’elle était strictement réservée aux iPhone 16 et 16 Pro.
Pendant sa présentation de l’iPhone 16e, Apple a mis en avant le bouton d’action présent sur la gauche comme moyen d’accéder à Visual Intelligence. Ce bouton, qui remplace le sélecteur du mode silencieux qui a longtemps été présent sur tous les iPhone, peut être associé à de multiples fonctionnalités au choix. Il gère toujours le mode silencieux par défaut, mais peut servir à contrôler le flash, lancer l’appareil photo, ouvrir une app ou même lancer un raccourci. Sur l’iPhone 16e, il peut également activer Visual Intelligence, c’est l’une des fonctionnalités présentées par la Pomme.
Le bouton d’action de l’iPhone 16e peut servir à de nombreuses actions, y compris lancer Visual Intelligence, ce qui est nouveau. Image Apple.
Cette capacité est absente à ce jour sur les iPhone 16 et 16 Pro ou alors sur les iPhone 15 Pro. Tous ces modèles sont compatibles avec Apple Intelligence, ils disposent tous d’un bouton d’action, et pourtant Visual Intelligence n’est pas proposée parmi les fonctionnalités que le bouton peut lancer. Puisque l’iPhone 16e a été présenté comme un membre de la famille des iPhone 16, on pouvait penser qu’Apple avait choisi de faire une exception. La réalité est apparemment plus simple que cela.
Si l’on en croit Nicolas Lellouche, journaliste pour Numerama, ou encore le blogueur John Gruber, Apple compte assouplir la règle et proposer de nouvelles méthodes pour activer Visual Intelligence sur tous les iPhone qui prennent en charge Apple Intelligence. L’information vient directement du fabricant, elle a été transmise lors d’un briefing consacré à l’iPhone 16e organisé hier avec quelques journalistes, et même s’ils n’ont pas eu la confirmation explicite de la part d’Apple il semble bien que ce sera l’une des nouveautés d’iOS 18.4.
Il faudra attendre la sortie des premières bêtas, ce qui devrait être imminent, pour confirmer le changement de politique choisi par Apple pour Visual Intelligence. D’après les deux journalistes, tous les iPhone compatibles pourront associer la fonctionnalité au bouton d’action ou bien l’activer par le biais d’une nouvelle commande dans le centre de contrôle. On pourra aussi choisir d’activer Visual Intelligence depuis l’écran de verrouillage, en remplaçant l’un des deux boutons en bas par cette même commande, c’est l’une des options proposées par iOS 18.
C’est une bonne nouvelle pour les possesseurs d’iPhone 15 Pro, qui ne passeront finalement pas à côté de cette nouveauté liée à Apple Intelligence. Même pour ceux qui ont un iPhone équipé de la fameuse commande de l’appareil photo, la souplesse ajoutée sera bienvenue pour utiliser la fonctionnalité différemment. Espérons d’ailleurs que Visual Intelligence puisse servir dans d’autres cadres, elle serait bien utile par exemple dans le cadre d’une automatisation créée avec l’app Raccourcis. Il faudra attendre la première bêta d’iOS 18.4 pour vérifier si quelque chose a changé de ce côté.
La génération M4 et M4 Pro des MacBook Pro revient progressivement sur le refurb d'Apple, toujours avec de bonnes réductions. Le positionnement Pro de cette gamme fait que l'on a d'emblée un bon assortiment en RAM et SSD et même l'option d'écran nano-texturé.
MacBook Pro 14" M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) en 16/512 Go (argent) à 1 609 € (-290 €)
MacBook Pro 14" M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) en 16/512 Go (noir) à 1 609 € (-290 €)
MacBook Pro 14" M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) en 16/512 Go et écran nano-texturé à 1 759 € (-310 €)
MacBook Pro 14" sur 16". Image MacGeneration.
MacBook Pro 14" M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) en 16/1 To et écran nano-texturé à 1 949 € (-350 €)
MacBook Pro 14" M4 (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) en 24/1 To et écran nano-texturé à 2 149 € (-380 €)
MacBook Pro 14" M4 Pro (CPU 14 cœurs et GPU 20 cœurs) en 48/4 To à 3 799 € (-710 €)
Ce sont des tarifs inférieurs à ceux que l'on peut obtenir via les promotions qui touchent de temps à autre ces machines. Par exemple, chez Amazon, le modèle 16/512 Go est actuellement en réduction à 1 813 € contre presque 300 € de moins ici. Pour les autres configurations avec écran nano-texturé, il n'y a pas leur équivalent chez le revendeur.
MacBook Pro 14" M4 et deux écrans 4K de 27" branchés en USB-C. L’écran intégré peut rester en activité. Image MacGeneration.
Le MacBook Pro 14" M4 est plus intéressant que celui qu'il a remplacé, avec le M3, puisqu'il est mieux fourni en RAM, il a un troisième port USB-C (non plus réservé aux configurations M4 Pro/Max), on peut utiliser 2 écrans externes tout en gardant l'usage de celui du portable, il conserve une excellente autonomie et, le M4 est un processeur solide qui en remontre au M3 Pro de l'an dernier (lire Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras). Cerise sur le gâteau, il a droit au coloris noir sidéral qui est du plus bel effet et bien moins salissant que les précédentes finitions similaires d'Apple.
MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.MacBook Pro 14" avec verre standard (à gauche) et nano-texturé. Image MacGeneration.
Pour ce qui qui est de l'écran nano-texturé présent sur plusieurs configurations (à l'origine c'est une option à 170 €) elle atténue grandement l'impact des reflets. Ça peut être intéressant si vous bougez beaucoup avec votre portable, comme dans des salles avec néons — et ce sans nuire à l'image et ses couleurs.
Depuis qu’il a décidé de se représenter pour le poste de Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump n’a pas bougé d’un iota sur une décision : augmenter les taxes sur les produits importés depuis la Chine. Si le pourcentage exact a bougé au fil des mois pour s’établir à 10 % dans le dernier décret présidentiel, taxer la Chine a toujours été l’une de ses grandes promesses.
Jason Chen, patron d’Acer. Image Wikipedia/Acer, CC BY-SA 4.0.
Celle-ci s’accompagnait cependant toujours d’une autre : Donald Trump a toujours promis, jusqu’à récemment, que l’ajout de nouvelles taxes sur la Chine n’affecterait pas les prix pour les consommateurs US. Si les promesses n’engagent que ceux qui y croient, il était quasi certain que l’affirmation allait faire des déçus, tous les experts de la finance étant unanimes sur le sujet.
Sans surprise, alors que les nouvelles taxes sont entrées en application le 4 février, certains constructeurs commencent à les répercuter sur les tarifs en magasin : Acer est le premier à ouvrir le bal, son patron indiquant officiellement au Telegraph que les prix de ses ordinateurs augmenteront de 10 % dans les jours à venir :
Nous devrons ajuster les prix pour les consommateurs pour refléter l’augmentation des taxes. Nous pensons que celle-ci sera probablement de 10 %, à cause de la majoration. C’est relativement simple et direct.
Acer n’est que le premier constructeur à réagir, et il est fort probable que ce ne soit que le début : la Consumer Technology Association (CTA), dont Apple est l'un des membres majeurs, a annoncé que cette augmentation des taxes sur les imports chinois pourrait coûter jusqu’à 143 milliards de dollars aux consommateurs américains, et engendrer une baisse significative des ventes.
Le constructeur à la marque verte a complété sa déclaration en indiquant qu’il étudierait la possibilité d’implanter des usines aux États-Unis. Cette possibilité semble cependant peu probable de se réaliser, les coûts de la main d’œuvres étant bien plus élevés aux USA, et les bénéfices d’une hypothétique relocalisation seraient de toute manière totalement annihilés par une autre promesse de Donald Trump voulant taxer jusqu’à 100 % les composants venant de Chine.
Jusqu’ici, Apple n’a pas augmenté ses tarifs aux USA. Il sera particulièrement intéressant de voir si comme son concurrent elle répercutera la nouvelle taxe sur ses machines, ou si la firme à la pomme réduira sa confortable marge sur les produits vendus dans son pays natal.
Si l’iPhone 16e tout nouveau tout beau vous fait de l’œil, Apple a prévu pour lui une sélection de quelques accessoires dédiés.
Il y a bien entendu l’inévitable coque Apple, proposée uniquement en silicone pour l’iPhone 16e, au tarif de 45 €. Elle aura l’avantage de proposer un peu plus de couleurs que l’iPhone lui-même, avec une sélection de cinq teintes possibles. Apple propose également sur sa boutique une protection d’écran faite par Belkin, au tarif de 39,95 €.
Pour le charger, il faut malheureusement oublier toutes les stations de charge magnétique verticales, l’iPhone 16e étant incompatible avec elles (il chargera certes, mais ne tiendra pas en place). Si vous n’en avez pas déjà un dans le tiroir, Apple vous propose le chargeur 20 W, pour 25 €, ou l’adaptateur allume-cigares de Mophie, qui pour 29,95 € vous permettra lui aussi de charger l’iPhone rapidement avec ses 20 W maximum.
Enfin pour bénéficier d’un support horizontal confortable, ou utiliser la fonction « En veille » de l’affichage, bien pratique sur la table de nuit, le petit chevalet GoStand d’ElevationLab est disponible pour la somme de 24,95 €.
Avec un nouvel iPhone, il est souvent utile de prendre une couverture AppleCare+, voire AppleCare+ perte ou vol, et Apple le sait bien. Il est donc logique de voir apparaître une nouvelle ligne de prix dans les contrats de la marque pour le nouvel arrivant, l’iPhone 16e.
Le nouvel arrivant se voit proposer, comme toujours, deux options de couverture : l’AppleCare+ « standard », qui couvrira les chutes et autres chocs de l’appareil en plus de la garantie habituelle, et l’AppleCare+ perte ou vol, qui rajoute à cela une protection contre les détrousseurs ou... les étourdis. La première est à 6,99 € par mois ou 139 € pour 2 ans, la seconde à 9,99 € par mois ou 199 € pour une paire d’années, soit une augmentation de 2,50 € par mois ou 50 € sur les contrats deux ans par rapport au précédent iPhone SE 3.
Apple respecte comme toujours la hiérarchie entre ses iPhone, avec une augmentation graduelle entre les gammes : ainsi, si l'iPhone 16e est à 9,99 € par mois, son grand frère l'iPhone 16 Pro Max tout en haut de la pyramide demandera 14,99 € par mois pour être protégé.
Le point le plus important dans l'annonce de l'iPhone 16e n'est pas le téléphone en lui-même, qui n'est qu'un énième iPhone. Mais ce qui est à l'intérieur et qui ne se voit pas : le premier modem cellulaire conçu par Apple. Fidèle à ses dénominations sèches comme un coup de trique, elle l'a baptisé C1 (pour Cellular 1 ?)
Modem C1. Image Apple.
Cela fait presque 6 ans qu'Apple travaille à cet avènement, du moins si l'on remonte à juillet 2019 avec l'annonce de son acquisition de l'activité des puces réseaux d'Intel. Ce faisant, elle révélait au grand jour ses ambitions. Quelques 2 200 employés et des milliers de brevets passaient de Santa Clara, siège du fondeur, à Cupertino… et à Munich en Allemagne, véritable chevilleouvrière du développement de semi-conducteurs avec des équipes spécialisées.
Il est probable que ce projet a démarré plus tôt, au moins aura-t-il germé dans la tête des dirigeants d'Apple, dans l'optique de s'émanciper d'une tutelle extérieure sur ce composant clef. En l'occurrence celle de Qualcomm qui est devenu le passage obligé pour s'équiper en puces cellulaires. Avec ce que cela implique de royalties à reverser à ce fournisseur. Il a été estimé qu'Apple a payé 7,2 milliards de dollars à Qualcomm en 2022. Agaçant alors qu'Apple avait tenté, sans succès, devant les tribunaux, de faire baisser la douloureuse avant de jeter l'éponge.
Pendant toutes ces années, il a été dit plusieurs fois qu'Apple accumulait les retards sur la conception de cette puce hautement complexe. Mais au jour de l'annonce de l'opération avec Intel, une source du site The Information affirmait qu'un modem Apple ne verrait probablement pas le jour avant 2025. Bien vu.
Avec la création de ce composant, Apple reste fidèle à son leitmotiv du « On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même ». En s'occupant du développement de ses composants, elle peut les optimiser en fonction de ses besoins et de ses futurs produits. La méthode est maintenant bien rodée, l'abandon d'Intel pour les processeurs du Mac n'en a été que la plus éclatante démonstration.
Pour le lancement de l'iPhone 16e, Apple ne se prive pas d'associer les gains importants constatés sur l'autonomie à la présence du C1. Le temps d'utilisation en streaming vidéo est annoncé à un maximum de 21h sur le 16e contre 16h sur l'iPhone 15 et 18h sur l'iPhone 16. Avec un iPhone plus ancien — Apple insiste sur le 11 qui doit représenter un très important vivier de clients pour le 16e — l'autonomie est de 10h. Le protocole de test évoque aussi le Wi-Fi, ce n'est pas complètement clair.
L'iPhone 16e n'est toutefois qu'une première étape, la suivante sera d'équiper le reste de la gamme des iPhone en allant jusqu'aux modèles Pro. La présence du C1 dans les iPhone 17 dira le niveau de confiance d'Apple dans son premier modem, mais une rumeur en décembre renvoyait à l'horizon 2027 pour les déclinaisons Pro. Ce qui est certain c'est qu'Apple s'est justement assurée le concours de Qualcomm jusqu'en 2027, en prolongeant leur contrat il y a tout juste un an de cela.
En parallèle aux iPhone, il y a les iPad, les Apple Watch… et le Mac. En créant son propre modem cellulaire, Apple se donne les moyens de doter enfin ses MacBook d'une connexion cellulaire intégrée. Un pas qu'elle n'a jamais franchi jusque-là, ou alors il faut remonter aux temps très anciens du PowerBop…
Techniquement, la comparaison des spécifications des bandes gérées par le modem d'Apple et celui de Qualcomm dans l'iPhone 16 montre quelques différences. Il est probable que le C1 ne soit pas encore au niveau de ses homologues et une mise en jambe dans un iPhone comme le 16e est logique. Les prochains tests diront ce qu'il en est en usage courant.
Après des années d’attente, Apple vient finalement de présenter le successeur de l’iPhone SE 2022. L’iPhone 16e, puisqu’il faut l’appeler ainsi, a un design bien plus moderne en reprenant les traits de l’iPhone 13. Comme il s’agit du nouvel iPhone d’entrée de gamme, Apple a fait des compromis par-ci par-là pour baisser son coût et ne pas faire trop d’ombre à l’iPhone 15 qui reste en vente à un tarif supérieur (719 € pour l’un contre 869 € pour l’autre). Autant certains compromis étaient attendus, autant d’autres surprennent.
iPhone 16e. Image Apple.
Dans ceux qui étaient prévisibles, il y a la présence de la bonne vieille encoche, quand l’iPhone 15 a une Dynamic Island plus élégante. Il y a aussi l’intégration d’un seul appareil photo à l’arrière, ce qui n’était jamais arrivé sur un iPhone 12 et ultérieur, même s’il faut noter que c’est un capteur 48 Mpx qui est à l’œuvre et que l’on pourra donc profiter du simili zoom optique 2x.
La lacune la plus étonnante est l’absence de compatibilité avec le MagSafe (et le Qi2). L’iPhone 16e est bien compatible avec la recharge sans fil, mais seulement avec la norme Qi de première génération, dans son cas limitée à 7,5 W. En l’absence de MagSafe, il ne sera pas possible d’aimanter le nouvel iPhone sur un chargeur ou un support magnétique ni de le recharger rapidement par induction. Il est assez surprenant qu’Apple retire cet avantage alors que les chargeurs Qi2 se multiplient et que c’est un point fort des iPhone par rapport aux smartphones Android.
Une autre omission sur laquelle on n'aurait pas forcément parié, c’est l’absence de puce Ultra Wideband (UWB). Présente dans tous les iPhone depuis les iPhone 11 (à l’exception des iPhone SE), cette puce permet la localisation précise des AirTags et même des autres iPhone dans sa version de 2e génération (à partir des iPhone 15). C’est probablement une lacune moins importante que le MagSafe, mais c’est tout de même notable.
Apple a rogné également sur le choix des coloris. Seuls deux sont disponibles : noir ou blanc. On n'avait pas vu aussi peu de choix depuis l’iPhone X.
En contrepartie, l’iPhone 16e peut faire valoir sa puce A18 et sa compatibilité avec Apple Intelligence… ce qui manque à l’iPhone 15. On reviendra plus en détail sur les différences entre ces deux modèles dans un prochain article.
L’Apple Store a brièvement fermé ses portes pour faire de la place à un nouvel iPhone ! Le successeur de l’iPhone SE 3 change de nom et s’appelle désormais iPhone 16e, les rumeurs de dernière minute avaient vu juste. Commercialisé en blanc ou en noir, ce nouveau modèle sera vendu à partir de 719 € avec 128 Go de stockage. Les précommandes seront ouvertes dès ce vendredi 21 février à 14 heures et les premières livraisons débuteront le vendredi suivant dans 59 pays, dont la France.
Image Apple.
La fiche technique avait été dévoilée en large partie par les rumeurs. Comme prévu, l’iPhone 16e intègre une puce Apple A18, la dernière génération qui apporte à ce modèle entrée de gamme une compatibilité pleine et entière avec Apple Intelligence ainsi qu’un gros boost de performances par rapport à l’iPhone SE 3 (40 % plus rapide). Même si ça ne devrait pas faire trop de différence à l’usage, il faut tout de même noter que ce n’est pas exactement la même puce A18 que dans les iPhone 16. En effet, Apple a repris la bonne vieille technique du « chip binning », avec un cœur de moins sur la partie graphique. Le GPU se limite ainsi à 4 cœurs, contre 5 normalement sur les SoC au complet. Pour le reste, les caractéristiques sont identiques, avec un CPU à 6 cœurs et un moteur neuronal de 16 cœurs, indispensable à Apple Intelligence.
C’est aussi le premier appareil pommé à intégrer le modem cellulaire conçu par Apple, dont la première génération est nommée Apple C1, il fallait bien une lettre de plus. Ce modem est compatible avec la 5G et Apple promet qu’il est « le plus efficace en énergie » de tous les modems présents dans les iPhone. Côté communications, ce téléphone est aussi capable de communiquer avec les satellites mis en place pour Apple quand on est dans une zone blanche, pour les situations d’urgence ou même pour envoyer des SMS à ses proches. En revanche, la puce UWB, utile notamment pour localiser précisément un AirTag, a été oubliée, tout comme le nécessaire pour Thread, ce qui pourrait avoir son importance à terme dans la domotique.
Capture vidéo Apple.
Sur le plan du design, le changement est spectaculaire par rapport à l’ancien iPhone SE, puisque l’iPhone 16e abandonne le bouton Touch ID et les grosses bordures autour de l’écran. À la place, on retrouve un écran quasiment sur toute la face avant, avec une encoche en haut pour loger tous les composants nécessaires à Face ID, qui remplace logiquement Touch ID. Le contour plat est en aluminium et l’ensemble ressemble fort à un iPhone 14. La dalle de 6,1 pouces est bien OLED et même « Super Retina XDR » (mais pas de ProMotion, réservée comme toujours aux modèles « Pro »), avec une couche de Ceramic Shield pour le protéger, comme sur les iPhone 16. Apple ne s’est pas moquée dans ce domaine, on n’attendait pas mieux, même s’il y a quand même un point en retrait : la luminosité maximale s’arrête à 800 nits (1 200 nits en HDR), contre 1 000 nits (1 600 nits HDR) sur l’iPhone 16.
La prise USB-C était obligatoire (on reste ici en USB 2 au passage), mais il faut noter une radinerie du côté de la recharge. Alors que l’induction reste au programme, l’iPhone 16e fait bizarrement l’impasse sur le MagSafe. Faute d’aimants, on sera alors limité à une puissance de 7,5 W et surtout, il faudra se passer de tout l’écosystème d’accessoires. Dommage, surtout au moment où le Qi2 tente de standardiser le même concept. On ne sait pas d’ailleurs si l’iPhone 16e sera « Qi2 Ready » (une coque avec aimants est alors nécessaire), même si cela ne ressemble tellement pas à Apple qu’on ne retiendra pas notre souffle.
Image Apple
En parlant de charge, l’autonomie s’annonce par contre très bonne, avec une nouvelle organisation interne qui permet de caser une plus grosse batterie. C’est même une « autonomie record pour un iPhone 6,1 pouces », d’après Apple, qui vient apparemment de créer une nouvelle catégorie dédiée. Le constructeur promet en tout cas 12 heures de plus que les anciens iPhone SE et encore six heures supplémentaires par rapport à l’iPhone 11, un modèle sans doute pas choisi au hasard, les clients de l’iPhone 16e n’ayant probablement pas de modèle récent sous la main. Si on compare avec les modèles récents, ce nouveau-venu fait mieux que l’iPhone 16 et quasi jeu égal avec l’iPhone 16 Pro sur le critère de la lecture vidéo.
Côté matériel, on peut encore noter la présence du bouton d’action, désormais généralisé à toute la gamme. Pas de commande de l’appareil photo de l’autre côté par contre, cela reste une exclusivité des iPhone 16 et 16 Pro. Ce qui est étonnant, c’est que l’iPhone 16e reste compatible avec Visual Intelligence, alors que c’était jusque-là exclusivement pour les téléphones d’Apple avec ce bouton supplémentaire.
Apparemment, l’iPhone 16e a droit à un traitement de faveur, puisqu’il sera bien compatible avec Visual Intelligence, via le bouton d’action. On ne sait pas encore si ce sera une exclusivité ou si tous les utilisateurs d’iPhones équipés d’un bouton d’action pourront choisir cette option, y compris l’iPhone 15 Pro qui en est privé jusque-là. Ce pourrait être l’une des nouveautés d’iOS 18.4, par exemple, même si une note en bas du communiqué semble indiquer que la fonctionnalité restera réservée aux iPhone 16. Le plus probable est donc une exception pour ce nouveau produit.
Image Apple.
Visual Intelligence dépend de la caméra intégrée, avec un seul objectif au dos de l’iPhone 16e, comme sur les anciens iPhone SE. Apple a repris des caractéristiques proches du grand-angle sur les iPhone 16 (même si c’est un appareil photo spécifique à ce modèle), avec notamment un capteur de 48 mégapixels, avec « téléobjectif 2x intégré », comme le dit l’entreprise. C’est un petit peu un abus de langage, puisqu’il s’agit d’un seul et unique objectif, mais ce n’est pas non plus du simple zoom numérique. Le mode 2x est obtenu en exploitant 12 mégapixels au milieu du grand capteur, de quoi offrir une qualité très correcte.
Toutes les fonctionnalités importantes de la « Caméra Fusion » sont conservées : mode nuit, HDR de dernière génération, mode portrait, enregistrement vidéo Dolby Vision 4K à 60 i/s avec enregistrement en audio spatial et toutes les fonctions de mix audio introduites avec les iPhone 16. Sur ce point encore, Apple ne bride pas artificiellement ce modèle entrée de gamme, il fait aussi bien que les iPhone standards de dernière génération, même s’il lui manque l’ultra grand-angle (et donc le mode macro).
Capture vidéo Apple.
Voici la gamme et les prix officiels annoncés par Apple. Les précommandes débuteront dès ce vendredi à cette adresse.
Capacité
Prix
128 Go
719 €
256 Go
849 €
512 Go
1 099 €
À défaut d’un keynote en bonne et due forme, Apple a quand même diffusé cette petite vidéo de 12 minutes pour introduire son iPhone 16e.
L’Apple Store en ligne a fermé ses portes ! La raison est bien connue depuis la semaine dernière : Apple doit présenter d’ici la fin de la journée quelques nouveautés, probablement un nouvel iPhone SE (ou iPhone 16E). On ne sait pas exactement à quelle heure se feront les annonces, mais vous pouvez compter sur nous pour vous tenir au courant dès que possible.
Le message de fermeture sur l’Apple Store reprend le logo diffusé la semaine dernière par Tim Cook. Image MacGeneration.
Cette fermeture laisse présager l’arrivée de nouveaux produits dès ce soir, ce qui serait logique. On s’attend au moins à pouvoir précommander le nouvel iPhone, qui devrait sortir rapidement, sans doute dès la semaine prochaine. On s’attend aussi à avoir des nouvelles d’iOS 18.4 et de tous les autres systèmes d’exploitation conçus par Apple, dont les premières bêtas réservées aux développeurs sont attendues depuis plusieurs semaines.