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iPhone Fold : Apple testerait différents verres ultra-fins pour gommer la pliure

Apple rêve d’un iPhone pliant qui s’ouvre comme un livre sans pliure au milieu. Cette marque est difficile à effacer, et si certains affirment que le problème est résolu, une nouvelle rumeur suggère qu’Apple bute toujours pour obtenir un écran sans pli visible. Selon le parfois bien renseigné fuiteur Digital Chat Station (relayé par Wccftech), Cupertino testerait actuellement un verre ultra-fin flexible (UFG) en plusieurs épaisseurs.

Image Ming Chi-Kuo

L’idée serait de trouver le point d’équilibre entre une dalle assez souple pour se plier proprement et suffisamment robuste pour ne pas se rayer au premier frottement. Ce type de verre pliable, très fin, est forcément plus « tendre » qu’un écran classique et donc moins résistant.

Selon le fuiteur, deux fabricants chinois anonymes testent actuellement la même technologie UFG que Cupertino pour leurs futurs appareils. De quoi faire de la concurrence dans le domaine, même si étonnamment, aucune mention n'est faite de Samsung. On peut imaginer que l'entreprise coréenne souhaite tout de même éliminer les plis de ses futurs modèles. En attendant, elle continue de les assumer : le tout frais Galaxy Z TriFold à trois écrans garde des charnières bien marquées.

Galaxy Z TriFold. Image iGeneration

Par ailleurs, plusieurs rumeurs évoquent un bouton Touch ID au lieu de l’habituel Face ID sur ce premier téléphone pliant. Entre la place prise par la charnière, les contraintes d’épaisseur et l’écran interne, un capteur d’empreintes intégré au bouton latéral pourrait être la solution la plus pragmatique.

iPhone Fold : Face ID sur le point de plier bagage ?

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Reste la question de la date de lancement. Selon les rumeurs, la sortie de cet iPhone « Fold » serait prévue pour septembre 2026, ce qui laisserait encore quelques mois à Apple pour polir sa recette. D’autres sont moins optimistes, la société d'investissement et de courtage japonaise Mizuho Securities ne s’attendant pas à un lancement avant 2027.

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Meta : l’équipe de rêve dédiée à l’IA se fissure déjà

Mark Zuckerberg a dépensé des millions de dollars pour recruter les plus grands noms de l’IA dans l’espoir d’accoucher d’une « superintelligence ». Mais faire cohabiter des dizaines de génies à grand coup de chèque sera-t-il suffisant ? La stratégie aurait rapidement montré ses limites selon le Financial Times, qui rapporte que Meta peinerait à accorder ses équipes et à se concentrer sur un seul et même projet. Des tensions auraient émergé entre Mark Zuckerberg et Alexandr Wang, chef du laboratoire chargé de mettre sur pied la prochaine génération d’IA de Meta.

Alexandr Wang et Mark Zuckerberg. Image Meta

Si l’entreprise s’en sort bien avec ses lunettes connectées, ses avancées dans le domaine de l’IA ont moins convaincu. Meta a pris du retard sur Google ou OpenAI, son dernier modèle Llama 4 ayant reçu un accueil bien tiède. Certains employés ont rejeté la faute sur un manque de coordination entre les équipes de recherche et les équipes produits ainsi que sur un manque de direction dans le domaine de l’IA. Conséquence : l’action Meta a perdu des centaines de milliards de dollars fin octobre.

Mark Zuckerberg ne s’est pas laissé abattre et s’est depuis quelque temps lancé dans une vaste campagne visant à recruter la crème de la crème de l’IA, débauchant chez Anthropic comme chez OpenAI. Meta a au passage récupéré le chef des modèles d’IA de Cupertino ainsi que de nombreux ingénieurs d’Apple. L’ambition est de créer une « superintelligence personnelle », soit une IA surpassant l'intelligence humaine.

Meta sort le chéquier et débauche le chef des modèles d’IA d’Apple

Meta sort le chéquier et débauche le chef des modèles d’IA d’Apple

Malgré la signature de chèques de plusieurs millions de dollars, tout ne se passerait pas comme prévu. Le chef de l’IA Alexandr Wang aurait déclaré trouver « étouffante » la microgestion exercée par Zuckerberg. En face, certains le trouveraient trop inexpérimenté pour un tel projet. Nat Friedmann, un ancien de GitHub en charge d’intégrer l’IA dans des produits, subirait également la pression du CEO pour accélérer la cadence. Meta a récemment licencié 600 employés de son équipe d'IA afin de faciliter les prises de décision, tandis que certains vétérans ont claqué la porte face à cette vague de nouveaux venus.

IA : Yann LeCun quittera bien Meta à la fin de l

IA : Yann LeCun quittera bien Meta à la fin de l'année

Bref, beaucoup de changement en interne alors que Meta n’a rien présenté depuis avril dernier. Selon les proches du dossier interrogé par le Financial Times, Meta voudrait lancer un nouveau modèle baptisé « Avocado » en début d’année prochaine. Celui-ci ne se baserait pas sur les précédents modèles Llama. Le but serait de proposer un modèle au niveau de Gemini 2.5 au lancement et de Gemini 3 l’été prochain, ce qui n’est pas particulièrement ambitieux quand on voit que Gemini 2.5 a déjà presque dix mois.

Meta pose cependant de grandes espérances sur ce modèle Avocado. Un flop de plus pourrait secouer les rangs de son équipe d’IA, incitant les nouveaux venus à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs. Les investisseurs vont sans doute suivre de près le lancement et les arguments avancés par Meta pour justifier toutes ces dépenses, Mark Zuckerberg investissant également des sommes folles dans des centres de données.

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Le logiciel malveillant MacSync évolue et passe au Swift, avec notarisation et signature

Dans le monde des logiciels malveillants qui ciblent macOS, la norme est de passer par des langages de script simples et de tenter de filouter les données des utilisateurs en faisant apparaître de fausses fenêtres de demande de mot de passe pour contourner les protections de macOS. Mais les chercheurs de Jamf viennent de mettre en avant une évolution chez les malandrins : les malwares modernes passent au Swift (un langage de programmation développé par Apple) et sont signés et notariés. De façon très concrète, une app signée est moins surveillée par macOS qu'une app qui ne l'est pas, pour une raison simple : elle provient d'un développeur qui a payé sa dîme et Apple peut bloquer l'app à distance… si elle est remarquée.

L'installeur du logiciel malveillant, dans une image disque. Image Jamf.

C'est une solution à double tranchant pour les hackers qui tentent de voler des données : d'un côté, un logiciel signé et notarié peut être lancé facilement par sa cible, sans devoir passer par des méthodes compliquées (au passage, le malware testé demande toujours de passer par un clic droit > Ouvrir, ce qui n'est pas nécessaire). Mais d'un autre côté, et c'est ce qui est arrivé ici, un logiciel signé et notarié peut être bloqué très facilement par Apple.

C'est un compromis qui repose principalement sur une chose : le malware va-t-il être détecté ? S'il est remarqué rapidement par les équipes d'Apple ou les chercheurs, il devrait être bloqué tout aussi rapidement et donc rendu inutile. Mais si la détection prend quelques jours, les avantages apportés par une app de ce type sont importants : il risque de toucher beaucoup plus d'utilisateurs. Le fait d'être signé et notarié ne permet pas à une app malveillante de faire n'importe quoi, et l'analyse faite par Jamf du code Swift le montre bien : les attaquants doivent tout de même tenter de passer outre certaines protections de macOS pour voler les données. Mais il ne faut pas nier la réalité pour autant : il y a nettement plus de chances que le malware s'incruste dans macOS.

En l'état, les personnes touchées avant le blocage du compte développeur employé sont toujours vulnérables, et les chercheurs recommandent de vérifier la présence des images disque zk-call-messenger-installer-3.9.2-lts.dmg ou co.runtime.helper.b3f9a2.dmg, qui ont été employées pour l'infection. Depuis que le compte employé a été signalé à Apple, le logiciel malveillant est bloqué, mais nous pouvons partir du principe que les personnes à l'origine des apps vont probablement utiliser d'autres comptes de développeurs (ou en pirater), dans un jeu du chat et de la souris qui peut durer assez longtemps.

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Apple fait une OPA sur la sécurité dans le cloud

L’opération est passée quasiment inaperçue car elle concerne un domaine très éloigné du grand public : Apple a fait l’acquisition de certains actifs de Styra et a recruté plusieurs de ses cadres cet été. Mais que fait Styra au juste ?

Cette société a créé Open Policy Agent (OPA), un outil permettant de définir et d’appliquer des règles de sécurité et de contrôle d’accès dans des environnements cloud. Très populaire dans le milieu, OPA aide les entreprises à gérer de manière centralisée qui peut faire quoi, à vérifier la conformité de leurs systèmes et à sécuriser leur infrastructure.

Image Styra

Dans un billet de blog publié en août (oui, l’opération est vraiment passée sous le radar), Tim Hinrichs, l’un des cofondateurs de Styra, se veut rassurant : « Apple est un utilisateur enthousiaste d’OPA, qu’elle utilise comme composant clé de son infrastructure d’autorisation pour gérer un vaste portefeuille de services cloud à l’échelle mondiale. L’annonce d’aujourd’hui démontre l’engagement d’Apple envers le projet OPA en réalisant un investissement plus important dans cette technologie et dans sa communauté. »

Le code étant sous l’égide de la Cloud Native Computing Foundation, le projet open source ne changera pas : le code restera libre et continuera d'être géré par la CNCF comme auparavant. Ce qui change, c’est que d’autres produits du portefeuille de Styra deviendront eux aussi open source.

Au vu de la spécificité du domaine, il ne faut pas s’attendre à ce que cette acquisition ait un effet pour les clients lambda. Elle permet essentiellement à Apple de mieux gérer ses propres outils et infrastructures internes. La Pomme a tout de même signalé cette opération à la Commission européenne, comme le DMA l'y oblige.

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Le code unique pour les envois AirDrop : comment compliquer les choses pour une tâche simple

AirDrop, sur le papier, est une fonction géniale : elle permet de transmettre des données facilement entre deux appareils, de façon presque magique. Mais dans la pratique, avec le temps, Apple limite de plus en plus cette solution entre deux personnes qui ne se connaissent pas nécessairement, probablement pour limiter les images indésirables ( ). Avec iOS 16.2, Apple avait modifié le comportement sur iPhone : si vous voulez recevoir des données, vous n'avez qu'une fenêtre de dix minutes avant que la technologie ne se limite aux contacts. Avec les versions 26.2 des systèmes d'exploitation, il faut ajouter un code à usage unique.

Apple limite depuis longtemps la possibilité de recevoir des fichiers de n'importe quoi sur iPhone.
iOS 16.2 : Apple limite le partage AirDrop à 10 minutes dans le monde entier, pas uniquement en Chine

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Si vous utilisez AirDrop pour échanger des fichiers avec vos propres appareils, des amis ou de la famille, vous ne verrez aucune différence : l'ensemble est globalement fluide et efficace (sauf quand ça ne fonctionne pas, ce qui peut arriver un peu trop régulièrement avec AirDrop). Le changement n'intervient que si vous activez la possibilité de recevoir des messages de n'importe quelle personne aux alentours (Réglages Système > Général > AirDrop et Handoff sur Mac, Réglages > Général > AirDrop sous iOS). Dans les deux cas, vous pouvez choisir Tout le monde, avec une désactivation automatique de l'option après dix minutes sur les iPhone.

Un code à usage unique pour 30 jours

Dans ce cas précis, si une personne vous envoie un fichier, le système d'exploitation va générer un code unique de six chiffres du côté du récepteur. L'émetteur, lui, va devoir entrer ce code pour vous envoyer le fichier. C'est une solution évidente pour éviter les messages indésirables, mais elle ajoute une friction importante dans le processus de partage si vous ne connaissez pas la personne : il va falloir partager le code.

L'émetteur envoie un fichier à une personne qui n'est pas dans ses contacts : le système demande un code.
Du côté du récepteur, une notification apparaît et propose de générer un code unique.
Le code généré doit être tapé par l'émetteur pour valider le transfert.

Une fois que l'émetteur a tapé le code, le fichier est transmis et il n'est plus nécessaire pendant 30 jours. Apple a ajouté un mécanisme qui ajoute automatiquement la personne dans les contacts de façon temporaire du côté de l'émetteur. Il est possible de gérer ce cas précis dans Réglages Système > Général > AirDrop en Handoff (sur Mac, Réglages > Général > AirDrop). L'option Contact AirDrop connus liste les personnes qui ont partagé un code unique, avec la possibilité de supprimer le contact temporaire en question.

La nouvelle option Contacts AirDrop connus liste les contacts temporaires.
Le contact temporaire est là pour 30 jours et peut être supprimé.

D'un côté, Apple complexifie largement les choses : si vous acceptez les fichiers de n'importe qui, il y a une étape supplémentaire pour envoyer et recevoir des fichiers. De l'autre, c'est une protection qui est probablement efficace pour limiter les envois de fichiers indésirables. Et il faut le rappeler, cette étape supplémentaire ne va embêter que ceux qui laissent ouvert AirDrop aux quatre vents, ce qui n'est pas réellement une bonne idée. Notons pour terminer que cette fonction nécessite des systèmes à jour des deux côtés (c'est-à-dire les variantes 26.2 des systèmes d'Apple) et que c'est juste une protection supplémentaire dans le cas des iPhone étant donné qu'il n'est pas possible de recevoir en permanence les demandes issues d'inconnus.

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iOS 26 : Apple transforme vos photos en scènes spatiales 3D et ouvre la technologie associée

Depuis le passage à iOS 26, vous avez sans doute remarqué dans l’application Photos la présence d’un nouveau bouton quand vous consultez vos clichés. Si vous n’avez pas encore eu la curiosité d’appuyer dessus, faites-le, le résultat pourrait vous surprendre.

Ce petit bouton sert à convertir vos photos en « scènes spatiales », c’est-à-dire en contenus 3D. La fonction n’est pas totalement inédite : les utilisateurs de Vision Pro peuvent s’amuser avec depuis déjà quelque temps, mais en étant intégrée à iOS 26, elle devient accessible à beaucoup, beaucoup plus de monde.

Vidéo iGeneration

Après un bref calcul effectué par l’iPhone ou l’iPad, la photo en 2D se voit dotée d’un effet de profondeur et de volume. En faisant pivoter son appareil, on peut observer la scène sous un angle légèrement différent, avec l’impression de voir ce qui se trouve derrière ou à côté du sujet. L’effet est particulièrement convaincant sur les images comportant plusieurs plans bien distincts, comme une foule lors d’un concert, un portrait, ou encore des scènes avec de fortes lignes de perspective. Au-delà de l’app Photos, ces scènes spatiales sont également mises à profit pour créer les nouveaux écrans verrouillés animés, ceux avec un effet 3D appliqué aux photos.

Il faut bien distinguer les « scènes spatiales » des « photos spatiales ». Depuis l’iPhone 15 Pro, certains iPhone peuvent capturer des photos spatiales, c’est-à-dire des images enrichies de nombreuses données de profondeur grâce à l’utilisation simultanée de deux objectifs — c’est la raison pour laquelle l’iPhone 16e et l’iPhone Air ne peuvent pas prendre ce type de clichés. Ces photos spatiales peuvent être visualisées directement en 3D dans le Vision Pro.

Le bouton dans Photos pour convertir une photo en scène spatiale. Image iGeneration.

SHARP, une technologie pointue

Les scènes spatiales concernent, elles, les photos classiques en 2D. Comme il n’y a pas (ou peu1) de données de profondeur, il faut une technique pour les convertir en 3D. Cette technologie, baptisée SHARP, vient justement d’être publiée en open source par Apple.

Pour recréer une scène en trois dimensions, le système ne construit pas un modèle 3D classique fait de polygones, mais une collection de « gaussiennes », c’est-à-dire de petits volumes flous assimilables à des nuages de matière, chacun ayant une position, une taille, une orientation, une couleur et une transparence. Un réseau de neurones analyse l’image et prédit presque instantanément l’ensemble de ces paramètres. Une fois la scène ainsi décrite, elle peut être rendue en temps réel pour produire des images photoréalistes depuis des points de vue proches, avec une échelle réelle qui autorise des mouvements de caméra précis. Apple ne précise pas explicitement que SHARP est à la base des scènes spatiales d’iOS 26, mais tout porte à le penser.

Depuis la publication de cette technologie sur GitHub il y a deux semaines, plusieurs développeurs ont commencé à expérimenter avec. Vous pouvez tester facilement SHARP sur le prototype sharp-ml.vercel.app qui se charge de convertir vos images en nuages de points, puis propose une visionneuse pour explorer le rendu.

Le site sharp-ml.vercel.app pour tester facilement SHARP. Image iGeneration.

Le site permet également de télécharger ces nuages de points dans un fichier au format .ply, qui peut s’ouvrir ensuite dans une application de 3D, comme Blender. Il ne serait pas étonnant que cette technologie open source donne rapidement naissance à de véritables applications tierces, si ce n’est pas déjà le cas.

Le nuage de points vu dans Coup d’œil sur macOS. Image iGeneration.

  1. Les photos prises en mode Portrait comprennent en fait des données de profondeur.  ↩︎

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Le Mota, un support de bureau DockKit pour seulement 20 €

Si les stabilisateurs DockKit — une technologie de suivi qui permet à un iPhone de contrôler mécaniquement un support — sont devenus assez courants, il existe une autre catégorie de produit : les supports de bureau. Comitok, qui propose un stabilisateur DockKit à 50 € dont nous vous avons proposé un test, a un produit de ce type, que nous avions raté : le Mota.

Un support simple, mais visiblement efficace. Image Comitok.
Test du Mogo, le stabilisateur iPhone compatible DockKit à seulement 50 €

Test du Mogo, le stabilisateur iPhone compatible DockKit à seulement 50 €

Le Mota n'est pas un stabilisateur, mais bien un support de bureau : il se place sur une surface plane et est parfait pour effectuer un suivi si vous aimez bouger pendant vos conversations FaceTime, par exemple. Il a un gros avantage par rapport aux autres produits DockKit, son prix : 20 € seulement.

Le Mota se place sur un bureau. Image Comitok.

C'est un support assez classique, proche du modèle de Belkin qui était vendu presque dix fois plus cher (et a été rappelé à cause de risques d'incendie). Il propose donc des mouvements sur deux axes, un aimant pour fixer un iPhone compatible (tous les modèles depuis l'iPhone 12 sauf les iPhone SE et 16e) et la compatibilité DockKit. Et c'est tout. Il n'est pas capable de charger un iPhone (contrairement au modèle de Belkin) et ne fait qu'une chose : déplacer l'iPhone pour vous garder dans le cadre quand vous bougez. Comitok propose le strict minimum sur le support lui-même, mais une télécommande permet de contrôler les quelques fonctions.

Dans tous les cas, au vu du prix, c'est un accessoire intéressant pour ceux qui utilisent un iPhone comme webcam (par exemple avec l'Apple TV) ou aiment bouger en parlant. Nous n'avons pas encore essayé ce modèle, mais le Mogo de la même marque offre une implémentation solide de DockKit, donc le Mota est a priori dans le même cas.

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Le mini onduleur d'Eaton en promotion à moins de 40 €, pour protéger sa box Internet des coupures de courant

Le mini onduleur Eaton 3S Mini, lancé à 70 €, est en promotion à seulement 38 € sur Amazon. C'est un produit parfait pour protéger une box Internet et garder une connexion en cas de coupure de courant. Si vous êtes en télétravail, c'est un accessoire utile et pas très encombrant pour ne pas vous retrouver sans connexion.

L'onduleur (à droite) va remplacer l'adaptateur secteur (à gauche). Image MacGeneration.

Comme nous l'avons expliqué dans notre test, ce n'est pas un onduleur classique, mais plus l'équivalent d'une batterie externe pour une box ou n'importe quel appareil qui consomme peu. Techniquement, il intègre une batterie lithium-ion (les onduleurs se basent généralement sur des batteries à l'acide) et ne propose pas de prise électrique femelle. Le mini onduleur fonctionne en réalité en remplaçant l'adaptateur secteur d'une box ou de n'importe quel appareil qui consomme moins de 36 W, à la manière d'une alimentation universelle. Il est fourni avec de nombreux embouts circulaires, et peut fournir une tension de 9, 12, 15 ou 19 V (et 36 W au maximum).

Test de l

Test de l'Eaton 3S Mini : le mini onduleur pour les box internet… qui ne convient pas pour toutes

C'est donc une solution parfaite pour les box Internet, qui passent généralement par une prise de ce type et consomment assez peu. Il faudra juste l'éviter si vous avez un des rares modèles qui s'alimente en USB-C. Si la marque met en avant les box Internet, tous les appareils qui nécessitent une des quatre tensions proposées sont compatibles, tant que la puissance maximale reste sous la limite.

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Backblaze ne sauvegarde plus le contenu de Dropbox ni d’autres services de stockage

Si vous utilisez Backblaze pour sauvegarder votre Mac, attention à une chose. Plusieurs utilisateurs ont constaté que le service de sauvegarde en ligne ne prenait plus en compte le dossier de Dropbox ni celui d’autres solutions de stockage dans le cloud.

Image MacGeneration

Le changement semble remonter à la version 9.2.2.878 du client Mac. Dans les notes de version, Backblaze indique ceci :

Les versions récentes de macOS peuvent monter des espaces de stockage cloud (par exemple, Google Drive, OneDrive et Dropbox) dans des répertoires locaux, ce qui peut entraîner leur sauvegarde par erreur par le client de sauvegarde. Ces dossiers montés dans le cloud sont désormais détectés et exclus afin d'éviter les problèmes de performance, la consommation excessive de données et les complications lors de la restauration.

Sur son blog, le développeur Michael Tsai fait également état d’absences de sauvegarde concernant iCloud Drive et OneDrive. On pourrait penser que ce comportement est lié au framework File Provider Extension, qui intègre ces services d’une nouvelle façon dans le Finder, mais cela ne semble pas être le cas. Apparemment, Backblaze exclut ces services de manière explicite, sans proposer d’option pour modifier ce choix. En revanche, lorsque Dropbox est utilisé via le client tiers Maestral, les fichiers sont bien sauvegardés, comme nous avons pu le vérifier.

La prudence est donc de mise si vous utilisez Backblaze. Il convient également de rester vigilant avec les sauvegardes locales : les fichiers stockés sur iCloud Drive, Dropbox ou Google Drive ne sont pas toujours réellement présents sur le Mac, ce qui peut les faire passer à travers certaines sauvegardes. C’est pourquoi certains logiciels, comme Carbon Copy Cloner, proposent de télécharger temporairement les fichiers non présents localement afin de les inclure sur un disque dur ou un SSD externe.

Backblaze est facturé 99 $ HT par an pour la sauvegarde complète d’un Mac, avec un historique des fichiers sur un an. Nous avions comparé cette offre il y a quelques mois à plusieurs alternatives, dont Arq Premium et CrashPlan.

Sauvegarde en ligne : peut-on trouver mieux que Backblaze en 2025 ?

Sauvegarde en ligne : peut-on trouver mieux que Backblaze en 2025 ?

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Selfix, la protection qui intègre un écran pour améliorer vos selfies et un lecteur de microSD

Le fabricant DockCase, un habitué de Kickstarter, va bientôt proposer un produit intéressant pour les amateurs de selfie : la coque Selfix. Destinée aux iPhone 17 Pro et Pro Max, elle intègre une fonction inédite pour prendre des selfies : un écran AMOLED. Contrairement aux coques qui emploient simplement un miroir, la coque reproduit en réalité ce qu'affiche l'écran principal de votre iPhone, ce qui explique qu'elle est réservée aux iPhone 17 Pro.

La coque en action. Image Selfix.

L'écran ne nécessite pas d'applications pour fonctionner, car il repose sur la sortie vidéo en USB-C de l'iPhone, qui n'est pas proposée sur les iPhone Air. Compte tenu des images, la dalle AMOLED en 480 x 480 doit probablement exposer un moniteur externe plus grand à l'iPhone, tout en n'affichant que la partie centrale. Cette solution astucieuse transforme le petit écran externe en viseur pour les photos, en ne montrant que la partie importante.

L'écran est une copie de l'écran principal. Image Selfix.

L'intérêt principal est évident : il est possible d'utiliser les capteurs placés à l'arrière de l'iPhone (48 mégapixels) au lieu du capteur frontal de 18 mégapixels. Ils sont plus efficaces que ce dernier dans certains cas, comme quand la lumière est faible, et la coque donne accès aux boutons de l'iPhone pour déclencher facilement.

Du stockage optionnel

La coque, qui sera proposée en trois couleurs (beige, rose et noir) intègre aussi un petit accessoire pratique : un lecteur de cartes microSD. Il n'est pas assez rapide1 pour enregistrer des vidéos en ProRes, qui nécessitent des SSD capables d'atteindre 220 ou 440 Mo/s en écriture, mais c'est une solution pratique pour stocker certaines informations. Attention, ce n'est pas une solution qui étend la capacité de stockage de l'iPhone au sens strict du terme, les applications doivent accepter un périphérique externe.

Image Selfix.

Toute la question vient évidemment d'un seul point : le prix. DockCase annonce qu'un financement participatif va être lancé, sans donner de tarifs pour sa coque. Compte tenu de la présence d'un écran et d'un peu d'électronique, elle devrait être a minima aux alentours de 100 €, même si les premiers participants payeront probablement moins que les autres, comme dans tous les bons financements de ce type.


  1. L'UHS-1 permet 104 Mo/s au mieux, et les résultats dépendent des cartes.  ↩︎

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Galaxy Z Fold : Samsung étudierait un second modèle au format proche de celui de l’iPhone Fold

Jamais deux sans trois. En plus des Galaxy Z Flip8 et Z Fold8, Samsung pourrait lancer un troisième smartphone à écran pliable en 2026. D’après etnews, il s’agira d’une déclinaison du Z Fold8 dont le format se rapprocherait de celui de l’hypothétique iPhone Fold.

Galaxy Z Fold7. Image Samsung.

Ce modèle surnommé « Wide Fold » s’ouvrirait toujours comme un livre, mais se distinguerait par un format plus large que haut une fois déplié. Il adopterait ainsi un ratio proche du 4:3 des iPad. Selon le média coréen, l’appareil sera doté d’un écran externe plus petit et moins allongé que celui des Z Fold actuels : 5,4", contre 6,5" pour le Z Fold7. L’écran interne mesurerait quant à lui 7,6" au lieu de 8", avec une surface donc plus large que haute.

Ces caractéristiques sont très proches de celles prêtées à l’iPhone Fold. La semaine dernière, The Information indiquait que le futur smartphone pliable d’Apple pourrait embarquer un écran externe de 5,3" et un écran interne de 7,7", avec un ratio « similaire à celui des plus grands iPad en mode paysage » et un format « plus large que haut une fois déplié ».

De l’iPhone 17e à l’iPhone 20 : les secrets de huit futurs iPhone révélés

De l’iPhone 17e à l’iPhone 20 : les secrets de huit futurs iPhone révélés

Le ratio 4:3 est bien adapté à la lecture de documents, à la consultation de photos ou encore à différents usages créatifs et productifs, comme la retouche d’images. En revanche, il se prête moins bien au visionnage de films, avec l’apparition de larges bandes noires en haut et en bas de l’image.

Samsung renouvelle habituellement sa gamme de smartphones pliables durant l’été. Le « Wide Fold » pourrait toutefois être lancé à l’automne, à une période qui coïnciderait avec celle évoquée pour l’iPhone Fold.

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Cyberattaque : les services de La Poste sont toujours dans les choux, des pirates russes revendiquent l'attaque

Mise à jour le 23 décembre à 21 h : Le groupe de hackers pro-russe Noname057(16) a revendiqué la cyberattaque sur sa chaîne Telegram. Celui-ci a déjà été mêlé à des attaques du genre, comme sur le site du ministère de la Justice ou de plusieurs préfectures et autres villes françaises. Selon l’expert en cybersécurité Clément Domingo, chaque revendication est accompagnée d’une propagande pro-russe. La Poste n’a pas confirmé cette piste pour le moment.

Article original : La panne continue chez La Poste. Depuis lundi matin, une panne massive touche les différents services du groupe, de la livraison de colis à sa filiale bancaire. Le problème n’a toujours pas été corrigé ce matin, et il reste impossible d’obtenir le suivi d’un courrier ou d’accéder à ses comptes.

Le site de La Poste ce matin. Image MacGeneration

La panne fait suite à une attaque par déni de service (DDoS) consistant à surcharger les serveurs via l’envoi de multiples de requêtes. Le groupe a indiqué hier que la distribution des colis et des courriers à domicile était perturbée mais assurée. Un gros couac à deux jours de Noël…

Cyberattaque : les sites et apps de la Poste et de la Banque Postale inaccessibles

Cyberattaque : les sites et apps de la Poste et de la Banque Postale inaccessibles

Aujourd’hui, le site de la Poste est de nouveau accessible, mais entrer un numéro de suivi donne une erreur. Sur le site de la Banque Postale, il est indiqué qu’un « incident informatique » rend indisponible l'accès à l’application mobile et à la banque en ligne. Les paiements en ligne restent possibles avec authentification par SMS, tandis que les paiements par carte bancaire ou les virements par WERO sont toujours accessibles.

« La cyberattaque se poursuit » mais a « baissé en intensité » a indiqué sur BFMTV le ministre de l’Économie Roland Lescure. Il a assuré qu’aucune donnée personnelle n’avait été aspirée et que, même sans suivi, les colis restaient bien en cours d’acheminement.

BFM note que deux autres banques ont eu des soucis hier, à savoir la Caisse d'épargne et la Banque populaire. Le groupe BPCE a indiqué qu’il s’agissait d’un incident distinct lié à « un dysfonctionnement temporaire d'un de ses fournisseurs ». Il a depuis été résolu.

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Les bandes magnétiques ne sont pas mortes : les LTO-10 (Ultrium) passent à 40 To

Dans le monde informatique grand public, les bandes magnétiques ne sont plus employées depuis très longtemps. Mais dans le monde professionnel, pour l'archivage, elles sont encore très courantes : elles offrent un bon rapport capacité/prix et sont plus pérennes que les disques durs ou les SSD. Fujifilm vient d'annoncer des cartouches LTO-10 d'une capacité de 40 To, pour ceux qui ont de gros besoins de stockage.

Le lecteur de bandes d'Apple des années 80.

Les plus anciens d'entre vous se souviennent peut-être de l'Apple Tape Backup 40SC, un périphérique SCSI qui permettait de stocker 40 Mo sur une bande magnétique dans les années 80. La nouvelle génération permet donc de stocker un million de fois plus de données, et peut atteindre 100 To avec de la compression1. La nouvelle bande de 40 To fait partie de la gamme LTO-10, qui a un défaut : alors que les générations précédentes de lecteurs de bandes avaient une rétrocompatibilité assumée (un lecteur de génération x pouvait lire et écrire les bandes de la génération x-1 et lire celles de la génération x-2), ce n'est pas le cas avec les LTO-10.

Cette bande contient 40 To. Image Fujifilm.

La nouvelle bande de 40 To de Fujifilm mesure 1 337 m et la marque annonce un débit de 400 Mo/s. Comme toujours avec les bandes magnétiques, il n'est pas possible d'accéder à une donnée précise sans dérouler la bande jusqu'à la bonne position, ce qui peut être assez lent. Les bandes magnétiques servent donc essentiellement à l'archivage dit froid : les données sont sauvegardées périodiquement mais normalement rarement accédées.

Bien évidemment, les bandes magnétiques de type LTO ne ciblent pas le grand public, mais il existe tout de même des lecteurs en Thunderbolt pour les entreprises qui utilisent du matériel standard, par exemple. Et certains amateurs récupèrent parfois d'anciennes générations d'appareils pour effectuer des sauvegardes durables et fiables.


  1. Une valeur qui dépend évidemment du type de données. Si le ratio de 2,5:1 peut être atteint sur du texte, ce n'est pas le cas sur des images ou de la vidéo, qui sont généralement déjà compressées.  ↩︎

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Apple dépend de plus en plus de Samsung pour la mémoire vive des iPhone

Si Apple n'a pas encore augmenté ses prix sur la mémoire vive — qui sont plus élevés que la moyenne en temps normal —, la RAMpocalypse commence à poser un problème. Selon The Korea Economic Daily, Samsung fournit environ 60 à 70 % des puces de mémoire LPDDR5 des iPhone 17. Dans les iPhone précédents, SK Hynix, un autre fabricant majeur de mémoire, fournissait une plus grande partie de la mémoire.

Samsung fournit beaucoup de LPDDR5. Image Samsung.

La raison principale est simple : tant Micron que SK Hynix ont choisi de produire de la mémoire HBM (employée dans les cartes intégrées dans les serveurs pour l'IA) au détriment de composants comme la LPDDR des smartphones et autres ordinateurs. Mécaniquement, Samsung a donc récupéré une partie de ce marché, car la société coréenne n'a pour le moment pas décidé de diminuer drastiquement sa production.

les puces A nécessitent des composants spécifiques. Images iFixit.

Le problème, selon nos confrères, est qu'Apple demande de la mémoire avec des spécifications très précises. Les iPhone et autres Mac utilisent de la mémoire LPDDR rapide (le MacBook Pro M5 utilise de la LPDDR5X-9600) et Apple veut de la mémoire d'une excellente qualité, sans variations sur la production. Les contrôleurs mémoire des systèmes sur puce sont très sensibles à la qualité de la tension des puces, et donc la production doit être parfaite. Visiblement, Samsung est le seul fabricant capable de fournir de la mémoire adéquate en volume : Micron a fait le même choix que SK Hynix et se concentre sur la HBM et CXMT, le quatrième fabricant majeur (et chinois), est techniquement très en retard sur les autres.

Quel pourrait être l

Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?

Dans la pratique, toute la question reste celle de l'impact du prix de la mémoire sur celui de nos appareils. Et l'inconnue principale est le prix qu'Apple paye pour la mémoire : sur les marchés classiques, les composants nécessaires pour 12 Go de LPDDR5 (la quantité présente dans les iPhone Air et 17 Pro) valent actuellement plus de 70 $, contre environ 30 $ en début d'année. Mais Apple ne paye a priori pas ce prix, en tout cas pour le moment.

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Après Spotify et Apple Music, ChatGPT aussi lance son bilan de fin d’année

Après Spotify, Tesla, Discord ou encore la SNCF, c’est au tour de ChatGPT de lancer son bilan annuel. Le service propose d’obtenir un aperçu des thèmes abordés et des statistiques relatives aux discussions de l'année. La nouveauté n’est malheureusement pas disponible en France pour le moment étant donné qu’elle est réservée aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, à la Nouvelle-Zélande et à l'Australie.

Your Year with ChatGPT!

Now rolling out to everyone in the US, UK, Canada, New Zealand, and Australia who have reference saved memory and reference chat history turned on.

Just make sure your app is updated. pic.twitter.com/whVkS1qxKu

— OpenAI (@OpenAI) December 22, 2025

Comme ses petits camarades, OpenAI propose de nombreux graphiques illustrant les statistiques d’utilisation du service. L’entreprise a également ajouté un système de « récompenses » en fonction de l’utilisation du tchatbot tout au long de l'année (des sortes de succès, comme « débuggeur créatif »). Ce bilan se termine par un poème et une image liés à vos centres d'intérêt.

La nouveauté est disponible pour les utilisateurs de l’app l’ayant mis à jour : ils devraient voir apparaître une bannière proposant ce récap’ dès le lancement. Il est sinon possible de directement demander à ChatGPT de l’afficher (cela ne fonctionne pas en France, j’ai essayé).

À noter que ce récapitulatif annuel repose sur les données déjà enregistrées par ChatGPT tout au long de l’année : seules les conversations prises en compte par l’historique et la mémoire peuvent alimenter ces statistiques, ce qui explique pourquoi certains utilisateurs peuvent se retrouver avec un bilan incomplet. Rien ne s'affiche si les deux fonctions sont désactivées.

Image OpenAI.

Sur un autre registre, OpenAI a récemment ajouté un petit easter egg à ChatGPT. Il suffit d’envoyer l’émoji cadeau ( ) au bot pour voir apparaître une invite proposant d’envoyer un selfie. Le service génère alors une courte vidéo via Sora 2 dans laquelle le père Noël vous apporte un cadeau. La nouveauté fonctionne chez moi alors que Sora 2 n’est pas officiellement disponible en France.

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Cloudflare : Apple sur la troisième place du podium des services Internet en 2025

Cloudflare, l'un des plus grands fournisseurs d'infrastructures Internet au monde, vient de publier son rapport annuel analysant les tendances de l’année. Apple s’en sort bien étant donné qu’elle occupe la troisième place du classement des services Internet, qui liste les principaux services en ligne en fonction de leur popularité à partir des données DNS de Cloudflare. La Pomme se trouve donc désormais juste derrière Google et Facebook.

Image Cloudflare

Le rapport explique qu’Apple est restée solidement accrochée à la 3e place pendant la majeure partie de l’année, une place qu’elle a décroché en dépassant TikTok. Elle s’est ensuite fait concurrencer par Microsoft certains jours d’été, mais malgré ces échanges de places, elle conserve la médaille de bronze. Pendant ce temps, TikTok a reculé à la 8e place tandis que Microsoft a progressé par rapport à 2024.

Le poids d’Apple.com ne se limite pas au site vitrine étant donné qu’il sert de porte d’entrée à une constellation de services. Cloudflare précise d’ailleurs que d’autres domaines Apple (notamment iCloud) sont comptabilisés indépendamment.

Côté mobile, Cloudflare estime que les appareils iOS génèrent 35 % du trafic mobile mondial en 2025, un chiffre en légère hausse sur un an (+2 points). En face, Android affiche 65 %. Si Monaco fait figure d’ovni avec une part iOS très élevée (70 %), de nombreux pays comptent plus de 90 % d’appareils Android.

L'évolution sur l'année. Image Cloudflare

Quelques chiffres intéressants sont à noter, comme le fait que le trafic mondial a augmenté de 19 % sur 2025 ou que celui de Starlink a tout bonnement doublé. Google reste le moteur de recherche numéro un, suivi respectivement (et de très loin) par Bing, Yandex, Baidu et DuckDuckGo. L'Europe domine le monde en termes de vitesse et de qualité d'Internet avec les vitesses de téléchargement moyennes les plus élevées, l’Espagne se positionnant en première place du classement.

Deux tiers du trafic provenaient de Chrome en 2025, le Safari d'Apple se situant en deuxième place avec 15,4 % des parts de marché. Les deux navigateurs sont suivis par Microsoft Edge (7,4 %), Mozilla Firefox (3,7 %) et Samsung Internet (2,3 %). Safari reste de loin le plus populaire sur iOS : moins de 1 % des requêtes sont issues de DuckDuckGo, Firefox ou du chinois QQ Browser.

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7 bonnes raisons de s’offrir un VPN

Les VPN sont quasiment tout le temps en promotion, mais c’est à cette période de l’année que les tarifs deviennent véritablement indécents. Si les technophiles sont déjà équipés depuis belle lurette, d’autres hésitent encore à franchir le pas. Voici pourquoi vous devriez (enfin) sauter le pas.

Pour surfer enfin en toute sécurité

L’argument de la sécurité sur les Wi-Fi publics commence à dater, même s'il reste une base d'hygiène numérique indispensable. Mais l’intérêt d’une suite comme celle de Surfshark, c’est d'aborder la question dans sa globalité.

Plutôt que de se contenter d’un simple tunnel chiffré, l'éditeur propose une solution complète : un antivirus pour bloquer les logiciels malveillants, des outils de lutte contre le phishing ainsi que la fonction Alternative ID. Cette dernière permet de protéger votre identité en créant des alias, évitant ainsi que votre boîte mail principale ne finisse noyée sous le spam. Là où certains ne vendent qu'une brique technique, d'autres proposent désormais un véritable bouclier numérique.

Pour un Web (enfin) plus respirable

Sur certains points, on serait tenté de dire que l’Internet, c’était mieux avant. Aujourd'hui, le web est devenu une foire d’empoigne où les traqueurs vous suivent à la trace et où la publicité est devenue, n'ayons pas peur des mots, omniprésente.

Pour reprendre un peu le contrôle, la fonction de blocage intégrée au VPN est un allié redoutable. Ici, le travail de filtrage n’est pas effectué par votre machine, mais directement par les serveurs de Surfshark. Les avantages sont immédiats : vous économisez de la bande passante (un vrai plus en mobilité), vos pages s’affichent bien plus vite et, surtout, la protection s'étend à tous vos appareils, pas seulement à votre navigateur. C’est la fin des bannières intrusives, même au sein de vos applications mobiles.

Faire sauter les barrières virtuelles

Internet a été pensé comme une fenêtre ouverte sur le monde, une utopie sans frontières. Malheureusement, entre les querelles de droits et le maquis des réglementations, cette fenêtre ressemble chaque jour un peu plus à une porte close.

C’est le quotidien : cette vidéo YouTube indisponible, ce site US qui vous bloque à cause du RGPD, ou ces fonctions d'IA qui restent bloquées à la frontière européenne. Pour ne plus regarder le web par le petit bout de la lorgnette, enfilez votre cape d’invisibilité : avec Surfshark, vous vous « télétransportez » virtuellement dans plus de 100 pays en un clic.

Protéger ses données... et son portefeuille

S'offrir un VPN coûte souvent moins cher qu'un café en terrasse, mais c'est un investissement qui se rentabilise vite. L'outil permet de déjouer le « dynamic pricing », ces algorithmes qui gonflent les prix selon votre localisation ou le prestige de votre appareil.

L'exemple des locations de voiture est flagrant : les loueurs ajustent souvent leurs tarifs à la hausse si vous réservez depuis une grande capitale. En déplaçant votre curseur, les prix retrouvent leur sens commun. Même logique pour les services numériques (YouTube, Canva, streaming) dont les tarifs font le grand écart d'un continent à l'autre. L’abonnement « plein pot » n’est plus une fatalité.

Le peering, ce frein invisible

Il y a aussi la question, agaçante, du peering. Vous avez la fibre, un Mac de compétition, et pourtant, cette vidéo YouTube s’obstine à mouliner ou la mise à jour de macOS semble peser trois tonnes.

La faute à des accords d’interconnexion grippés entre votre opérateur et les serveurs de Google ou d’Apple. En chiffrant votre trafic, le VPN rend votre activité illisible pour votre FAI. Il ne sait plus si vous téléchargez un fichier système à Cupertino ou si vous regardez un stream. Résultat : vous contournez les bridages arbitraires et retrouvez enfin le débit pour lequel vous payez chaque mois.

Pour ceux qui veulent tester les nouveautés en premier

C’est le péché mignon de tout technophile qui se respecte : vouloir tester la nouveauté avant tout le monde. On ne compte plus les services, les plateformes de cloud-gaming ou les applications qui sortent d'abord aux États-Unis ou au Japon, laissant l'Europe sur le banc de touche pendant des mois.

Le VPN devient alors votre passeport pour ne plus subir le bon vouloir des déploiements progressifs. Que ce soit pour créer un compte sur un nouveau réseau social en vogue ou pour essayer des fonctions logicielles encore limitées géographiquement, vous n'avez plus besoin d'attendre qu'un obscur comité de validation daigne ouvrir les vannes pour le Vieux Continent. On change de pays en un clic, et le web s'aligne enfin sur votre curiosité.

Emporter sa télévision dans sa valise

Ceux qui voyagent souvent connaissent bien cette frustration. Vous payez vos impôts et votre redevance (ou vos abonnements premium) en France, mais dès que vous franchissez la frontière, vos services de Replay ou vos applications de streaming préférées vous claquent la porte au nez.

« Ce contenu n'est pas disponible dans votre région » : voilà le message qui vient gâcher votre soirée à l'hôtel. En utilisant Surfshark, vous « rentrez à la maison » virtuellement. Vous retrouvez votre JT de 20h, vos compétitions sportives sur les chaînes nationales ou votre catalogue Netflix habituel, exactement comme si vous étiez dans votre canapé. C’est le confort de la maison, partout dans le monde.

Prendre un VPN, oui mais lequel ?

Si l’offre est pléthorique, Surfshark a su se tailler une place de choix, notamment chez les utilisateurs Apple. Pourquoi lui plutôt qu’un autre ? D’abord pour son intégration exemplaire : l’application est disponible sur tous les terminaux d’Apple, y compris l’Apple TV. Depuis que tvOS 17 a ouvert les vannes, l’éditeur y propose une application native d'une simplicité désarmante pour débloquer les catalogues de streaming directement sur le téléviseur du salon, sans passer par des réglages réseau abscons.

L’autre point fort, c’est son pragmatisme. Là où la concurrence s’amuse à compter le nombre de vos appareils, Surfshark l’ignore superbement. Vous pouvez installer le service sur un nombre illimité d’appareils : du Mac Studio de compétition au vieil iPad qui traîne dans la cuisine, sans oublier l’iPhone de chaque membre de la famille. Un seul compte pour tout le foyer, sans aucune restriction de connexions simultanées.

Et bonne nouvelle : pour les fêtes de fin d’année, Surfshark fait fondre ses tarifs. L’abonnement Surfshark One tombe à 61,83 € HT (74,2 € TTC), avec trois mois offerts en prime. De quoi surfer l’esprit tranquille jusqu’en mars 2028 pour seulement 2,74 € par mois !.

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Flambée de la mémoire : les SSD Studio Drive bientôt touchés par une hausse de prix

En raison de la flambée des prix des mémoires NAND causée par le secteur de l'IA, les Studio Drive vont bientôt voir leurs tarifs augmenter. La boutique française Polysoft prévient sur son site qu’elle appliquera « la plus faible augmentation de prix possible (inférieure à 10 %) » quand elle rouvrira les commandes d’ici la fin décembre.

Tarifs actuels des Studio Drive

Les Studio Drive sont des SSD tiers qui permettent d’étendre la capacité de stockage d’un Mac Studio à un coût largement inférieur à ce que demande Apple. Par exemple, le Studio Drive M4 (pour Mac Studio M4) de 4 To est vendu 769 € et celui de 8 To 1 079 €, quand ces capacités sont facturées respectivement 1 500 € et 3 000 € sur l’Apple Store.

Les performances sont équivalentes à celles des barrettes Apple puisqu’il s’agit de la même mémoire flash et le fonctionnement est parfaitement transparent. Un second Mac est obligatoire pour effectuer le changement de SSD. Vous trouverez davantage de détails dans notre test de ce composant conçu par le spécialiste Gilles Aurejac :

Studio Drive : comment j’ai remplacé le SSD de mon Mac Studio au nez et à la barbe d’Apple

Studio Drive : comment j’ai remplacé le SSD de mon Mac Studio au nez et à la barbe d’Apple

Quel pourrait être l

Quel pourrait être l'impact de la RAMpocalypse sur Apple ?

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AirPods Pro 3 : des clones d’embouts déjà en vente dans le commerce

Cela n’a pas traîné. On trouve d’ores et déjà des clones d’embouts pour AirPods Pro 3 sur Amazon. C’est d’ailleurs l’un des points sur lesquels on manque encore de recul : leur durée de vie.

Quoi qu’il en soit, vous avez le choix. Apple facture 10 € le pack de 2 jeux d’embouts. Il vous faut choisir votre taille : S, M ou L. Au même prix, la concurrence propose un package de 5 tailles, allant du XXS au L, incluant un kit de nettoyage, le tout dans un étui portable.

Un autre fabricant propose un jeu de 4 embouts pour 12 €. Là aussi, ce pack est livré avec un kit de nettoyage. La seule différence tient au fait que vous pouvez choisir précisément votre taille d’embouts.

On rappellera que ces embouts sont uniquement compatibles avec les AirPods Pro 3. Un bon maintien dans les oreilles est plus que jamais indispensable, non seulement pour l’écoute de la musique, mais aussi pour une mesure précise de la fréquence cardiaque.

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Bon plan : les quatre traceurs Ugreen Localiser rechargeables en USB-C à 26 €, le prix le plus bas

Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez avoir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion à 25,79 € sur Amazon pour une durée limitée. C’est le prix le plus bas à ce jour. Le lot est généralement vendu autour de 30 €.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence significative : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C. Un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.

Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Face aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette absence n’a toutefois rien de réellement pénalisant.

Les balises compatibles avec le réseau Localiser d’Apple permettent véritablement de réduire le nombre de bagages définitivement perdus quand les compagnies aériennes en tirent parti.

Dans les aéroports, les AirTags font chuter drastiquement le nombre de bagages définitivement perdus

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Le guide 2025 des accessoires Localiser : les meilleurs traqueurs pour tout retrouver

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Donnez une note à iOS 26

C’est l’heure des bilans. Comme chaque année, on vous propose de donner une note à iOS 26.

Les versions d’iOS se suivent et, souvent, se ressemblent. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, iOS 26 restera dans les annales pour au moins deux raisons : sa toute nouvelle interface Liquid Glass et sa numérotation, qui marque une vraie césure avec iOS 17, son prédécesseur.

Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

Tout comme le flat design en son temps, Liquid Glass n’a pas que des fans. Difficile de comparer des époques et des sensibilités, mais il semble que la nouvelle expression graphique d’Apple ait été globalement mieux acceptée. Il faut dire qu’Apple n’a cessé de jouer avec les curseurs au fil des bêtas et des mises à jour pour trouver un compromis plus digeste. Autre différence avec l’époque du flat design : cette fois, les développeurs ne se sont pas rués pour adapter leurs apps. Et Apple, sur le sujet, est loin d’être irréprochable.

Image : Apple

iOS 26, ce n’est pas que Liquid Glass. Apple a entièrement revu son application Téléphone, qui protège mieux des appels indésirables. Les applications de base, comme Messages, Rappels, Photos ou encore Musique, ont elles aussi reçu leur lot de nouveautés. Enfin, iOS 26 accueille de nouvelles apps, à commencer par Jeux et Aperçu.

Alors, la question est simple : êtes-vous satisfait d’iOS 26 ? Quelle note lui donnez-vous ?

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Prévoyez un peu plus de 15 000 € pour avoir tout Spotify en local

Spotify a donc fait l’objet d’un piratage massif. Passons sur le fond de l’affaire, pourtant fort intéressant : les responsables de cette attaque affirment avoir voulu créer la première « archive de préservation » musicale au monde, entièrement ouverte. Le discours est peut-être hypocrite, mais il faut reconnaitre que c’est un vrai souci…

La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature

La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature

On a tous connu cette frustration : un morceau que l'on écoute en boucle depuis des mois devient soudainement inaccessible pour de sombres raisons de droits ou de renégociations de contrats. Dans le cloud, nous ne sommes que locataires, et le propriétaire peut changer la serrure sans prévenir.

300 To de musique dans la nature

À peu de chose près, les catalogues des services de streaming sont aujourd'hui comparables. Spotify, c’est donc quelque 86 millions de morceaux qui pèsent environ 300 To de stockage. À force d’être habitués à pouvoir tout streamer depuis le fin fond de la pampa avec une simple connexion 5G, on finit par perdre certains ordres de grandeur.

La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature

La base de données de Spotify aspirée par des pirates, 300 To de musique dans la nature

Alors, 300 To, c’est évidemment énorme comparé aux malheureux 256 Go d’un iPhone 17. Mais ce qui est amusant, c’est de se dire qu’un collectionneur un peu « frappadingue » pourrait très bien héberger chez lui toute la musique du monde, à condition d’avoir un budget stockage un peu plus conséquent que la moyenne.

Un NAS de compétition sous le sapin

Pour stocker une telle bibliothèque, la solution la plus sage est de se tourner vers un NAS 16 baies. Dans ce segment, les prix oscillent généralement entre 3 000 et 6 000 € pour le boîtier nu. On lorgnera du côté des Synology RS2825RP ou RS4021xs, ou encore du QNAP TS-1673AU-RP. Quoi qu’il en soit, prévoyez une pièce isolée : l'ensemble est particulièrement bruyant en pleine charge.

Le Synology RackStation RS2825RP

Avec 16 disques de 24 To, ce système afficherait une capacité brute de 384 To. C'est largement suffisant pour notre cahier des charges, tout en permettant une configuration en RAID 6 pour limiter les risques de perte de données si un (ou deux) disque(s) venait à rendre l'âme.

La facture grimpe vite

Le gros du budget, ce sont évidemment les disques. Et la poussée inflationniste provoquée par le boom de l’IA n’arrange rien aux affaires des particuliers. Pour remplir la bête, il faut compter 16 unités de 24 To. En choisissant des Seagate Exos X24, vendus environ 700 € pièce, on arrive à un total de 11 200 €, rien que pour le stockage.

À cela, il faut ajouter quelques barrettes de RAM supplémentaires pour le NAS, une armoire serveur pour ranger tout cela et un onduleur sérieux pour protéger l'investissement, soit environ 1 300 € de plus.

Bref, en se débrouillant bien, il faut prévoir un budget minimal de 15 500 €. N'est-ce pas un beau cadeau de Noël à faire à un audiophile radical ? Reste une dernière inconnue, et non des moindres : trouver un logiciel capable de gérer une base de données de 86 millions de morceaux sans tousser. À ce petit jeu, on ne donnerait pas cher de la peau d’iTunes !

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