Severance, saison 2 arrive sur Apple TV+ et la Pomme a mis ses acteurs à contribution pour chauffer la promotion. Les protagonistes de cette série ont été installés pendant plus de 2h dans un cube en verre posé dans l'immense hall de la gare de Grand Central à New York. Une reproduction de leur bureau de Lumon Industries dans laquelle les acteurs tenaient leur rôle sous l'œil des badauds. Parmi eux, se trouvait le réalisateur Ben Stiller, discutant avec des curieux.
Severance prend pour cadre une mystérieuse entreprise dont les employés sont affectés à des tâches obscures et aliénantes. Ils ont accepté une intervention qui leur fait oublier leur vie privée lorsqu'ils passent chaque matin la porte de Lumon et oublier leur vie professionnelle chaque fois qu'ils rentrent chez eux. La saison 2 démarre ce 17 janvier à raison d'un épisode chaque vendredi.
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
MacGeneration a récemment fêté ses 25 ans ! Afin de marquer l'événement, nous avons tenu une petite séance de questions/réponses sur notre serveur Discord. L’occasion de revenir sur vos nombreuses interrogations : que faisaient les membres de la rédac’ avant d’arriver chez MacG ? Utilisons-nous les IA génératives au quotidien ? Quid du financement des sites ?
Cet épisode spécial a été enregistré en direct le lundi 13 janvier et a été légèrement retouché pour être plus fluide. Vous pourrez y entendre Christophe et Florian évoquer différents aspects de la vie du site et de l’entreprise. Bonne écoute !
Lors d'une des conférences du 38e Chaos Communication Congress (organisé par les allemands du Chaos Computer Club), Thomas Roth a expliqué comment il avait hacké le contrôleur USB-C des iPhone 15. Dans sa présentation, il donne quelques détails sur les fonctions peu connues de la prise USB-C des iPhone, comme celle qui permet d'effectuer des liaisons de type série.
Dans les iPhone, la puce qui contrôlait le port Lightning s'appelait Tristar ou Hydra. Dans les iPhone dotés d'une prise USB-C, il s'agit du contrôleur ACE3, qui est visiblement une évolution du ACE2 vu dans les Mac. Cette puce se place entre la prise elle-même et le système sur puce, et elle permet de reconfigurer la prise pour qu'elle fonctionne comme une prise USB mais aussi comme un port série, pour le debug, etc.
La première partie de la conférence explique comment prendre la main sur la puce ACE2 des Mac, avec diverses explications sur le fonctionnement interne, la façon dont Apple protège les mises à jour du firmware du composant, mais aussi des explications basiques sur la manière dont ce firmware a été récupéré, notamment grâce à la distribution GNU/Linux Asahi.
La puce ACE3 des iPhone
Pour la puce ACE3, c'est un peu plus compliqué. Elle est basée sur un composant Texas Instruments (comme la ACE2) mais sans aucune information sur son fonctionnement ni sur ses spécifications. Mais elle est aussi employée dans les MacBook Pro équipés d'une puce M3 Pro ou Max, en plus des iPhone 15, ce qui a donné un angle d'attaque. Les détails sont compliqués, et se basent sur une écoute avec un dispositif SDR, qui a permis littéralement de mesurer les champs électromagnétiques émis par le composant, pour permettre de développer un firmware alternatif. Selon Thomas, le matériel nécessaire pour prendre le contrôle de la puce est peu onéreux, une soixantaine de dollars suffisent.
Après tout ceci, vous vous posez peut-être une question : y a-t-il un risque de piratage ? La réponse est négative, de l'aveu même de l'auteur, mais aussi d'Apple. La technique est extrêmement complexe et s'apparente plus à de la recherche fondamentale qu'à du piratage pur et dur : la présentation se concentre sur la récupération du firmware et ses éventuelles modifications — techniquement, ce qu'il explique s'approche d'un jailbreak de la puce — mais il ne donne aucun exemple pratique de ce qu'il est possible de faire une fois le firmware récupéré ou modifié. Par ailleurs, si la présentation met en avant le fait que le contrôleur est présent dans les iPhone 15, la démonstration repose sur un MacBook Pro. Reste que la démonstration est intéressante tout de même si le côté technique vous intéresse.
Dans le monde des PC sous Windows, le seul fournisseur de systèmes sur puces ARM est Qualcomm depuis 2017. Cet état de fait est probablement lié à une exclusivité de la société américaine dans ce domaine, même si ni Microsoft ni Qualcomm n'ont jamais réellement communiqué sur le sujet. Mais il semble que cette (longue) exclusivité va toucher à sa fin : différentes rumeurs indiquent que Nvidia pourrait faire son retour dans les PC.
Pourquoi parler de retour ? Parce qu'avant Windows 10 ARM, sorti en 2017, Microsoft avait tenté l'aventure avec Windows RT, qui était essentiellement une version ARM de Windows 8 avec quelques limitations importantes, comme l'absence d'émulation x86. Et les premiers PC sous Windows RT intégraient une puce Nvidia, un système sur puce Tegra 3.
La première rumeur sur le retour de Nvidia vient de HaYaO, qui indique que Nvidia va proposer une puce N1X en 2025, suivie d'une puce N1 en 2026. Les estimations de vente semblent assez élevées, avec 3 millions d'exemplaires pour la fin 2025 et ensuite 13 millions en 2026. Pour ce système sur puce, Nvidia ne travaillerait pas seul comme pour les Tegra, mais en partenariat avec Mediatek.
La seconde vient de WalkingCat. Il indique que la gamme 2025 de Lenovo contiendrait un appareil avec une référence qui contiendrait une référence N1X pour un Yoga 2-en-1. La marque a tendance à intégrer le type de CPU dans les références de ses machines, et l'auteur se demande évidemment de façon un peu forcée quelle société pourrait proposer un CPU tout en ayant un nom qui commence par N.
Enfin, une troisième personne (Hoang Anh Phu) a repéré une offre d'emploi chez Lenovo pour travailler sur un système sur puce N1X.
Nvidia pourrait changer la donne
L'arrivée de Mediatek et Nvidia dans ce domaine pourrait changer la donne. Un système sur puce basé sur des cœurs ARM rapides (comme le Cortex X925) couplés à un GPU Nvidia pourrait en effet corriger un des défauts de la plateforme de Qualcomm, sa partie graphique. Qui plus est, la société a une excellente image de marque et le nom « GeForce » est par exemple nettement plus vendeur que « Snapdragon ». Reste qu'un problème devrait toujours être présent : Windows 11 ARM. La compatibilité parfois approximative du système de Microsoft dans certains domaines (comme les pilotes de périphériques et plus spécifiquement les imprimantes) reste un défaut pour certains. Mais l'arrivée d'un géant comme Nvidia pourrait tout de même inciter certains fabricants à (enfin) se pencher sur le sujet et — qui sait — peut-être même que des jeux pourraient être portés vers Windows 11 ARM.
Apple a recommencé son cycle de bêta après la traditionnelle trêve des confiseurs1, mais en se limitant à deux périphériques : l'Apple TV et les HomePod. Les deux gammes passent donc à la troisième bêta de tvOS 18.3, alors que les autres appareils Apple, eux, restent cantonnés à une bêta 2. Pour le moment, il n'y a pas d'informations sur les nouveautés de cette version bêta.
Le Mac mini fêtera son vingtième anniversaire la semaine prochaine, ce qui veut dire que WaterField Designs produit des sacs pour l’ordinateur d’Apple depuis deux décennies. Le Mac mini M4 est trop petit pour que le maroquinier conserve le format d’un attaché-case renfermant tous les accessoires. Comme il l’avait déjà fait pour le Mac Studio, il propose plutôt une sacoche mêlant cuir et tissu pour protéger l’ordinateur.
Le clavier devra donc être transporté séparément, mais la souris peut être glissée dans un filet à l’arrière et le câble d’alimentation dans une poche intérieure. La poche fermée par une glissière étanche peut accueillir un câble USB-C, mais aussi et surtout un AirTag, caché dans une doublure.
WaterField n’a pas osé reconduire sa bandoulière, et c’est bien dommage. La sacoche est disponible en cuir noir avec des soufflets en nylon, pour un poids de 204 grammes, ou bien en cuir chocolat avec des soufflets en coton ciré, 250 grammes sur la balance. Les deux modèles sont proposés à 99 $ HT (env. 115 € TTC), mais les frais de port et les taxes augmentent le prix de moitié.
Adobe n’a pas réussi à acheter Figma, mais cela ne veut pas dire qu’elle renonce à la collaboration en temps réel. L’entreprise américaine annonce le déploiement progressif d’une fonctionnalité de « Coédition en direct » dans Photoshop. Pour la première fois, plusieurs personnes pourront travailler ensemble sur le même document Photoshop, qu’elles aient installé l’application sur leur ordinateur ou utilisent leur navigateur.
La collaboration en temps réel n’est plus aussi surprenante qu’il y a quelques années, mais représente une avancée majeure pour Photoshop, archétype de la production linéaire. Quel graphiste n’a pas, une fois dans sa carrière, créé un document (Final) (FINAL) 2.psd après un aller-retour de trop avec son client ? La « Coédition en direct » devrait faciliter le collaboration des équipes créatives sur des projets d’envergure, la finalisation d’un livrable avec un client distant, ou même l’apprentissage de Photoshop avec un formateur.
Adobe profite de l’occasion pour rappeler la litanie de fonctionnalités ajoutées ces derniers mois, donc les fonctionnalités génératives propulsées par Firefly, qui n’ont pas calmé la grogne sur l’inflation tarifaire du Creative Cloud. Peut-être que la collaboration en temps réel y parviendra ? Cette fonctionnalité sera disponible dès la semaine prochaine sur l’application de bureau et sur le web, sous la forme d’une bêta privée à laquelle vous pouvez vous inscrire.
Avec la nouvelle version de l'app France Identité, il n'est plus nécessaire de sortir sa carte d'identité physique pour s'identifier sur un site grâce à FranceConnect.
Avant cette mise à jour, lorsqu'on devait valider son identité sur l'un des 1 400 services en ligne officiels qui acceptent différents fournisseurs d'identité — regroupés sous la bannière de FranceConnect — il fallait avoir sa carte à portée de main. En effet, si l'on avait choisi l'app France Identité comme sésame, celle-ci demandait à ce que l'on scanne avec son iPhone la puce NFC intégrée dans la carte d'identité.
Après un bêta-test entamé début décembre, France Identité officialise une méthode où l'étape du scan NFC n'est plus nécessaire. Plus besoin non plus d'avoir sa carte d'identité sous la main… sauf la toute première fois pour une unique vérification. La précédente étape est remplacée par une identification plus classique avec Face ID, bien plus rapide et plus pratique.
Deux points restent à souligner. Le scan de la puce NFC reste obligatoire pour une poignée de services tels que l'envoi d'une lettre recommandée ; une demande de formation sur Mon Compte Formation et une demande de rénovation énergétique sur MaPrimeRénov’. Bien entendu, tout l'édifice repose aussi sur la possession d'une carte d'identité récente, celle au format d'une carte bancaire. La seule acceptée dans France Identité.
Deux phrases, c’est tout ce qu’il faut au quotidien économique Nikkei pour confirmer que les premières puces Apple produites sur le sol américain sortiront de la fonderie arizonienne de TSMC dans les prochaines semaines. Deux ans, c’est ce qu’il aura fallu pour réussir ce pari audacieux, qui restera comme une preuve du succès du CHIPS and Science Act voulu par Joe Biden.
Pour contester l’hégémonie chinoise sur l’approvisionnement en semi-conducteurs, les deux projets transpartisans qui ont donné naissance au CHIPS and Science Act prévoient près de 500 milliards de dollars d’investissements dans les technologies de pointe, dont 53 milliards pour soutenir la construction de fonderies sur le sol américain. Dès mai 2020, TSMC avait bénéficié d’une ligne de 12 milliards de dollars pour assurer la chaine logistique d’une nouvelle fonderie en Arizona, qui produirait des puces pour Apple avec le processus N5 à partir de septembre 2024.
En aout 2022, le CHIPS and Science Act a confirmé cette orientation, le gouvernement fédéral comme le gouvernement local appuyant TSMC de toutes leurs forces. Tout en annonçant l’ouverture d’un deuxième fonderie consacrée au processus N3 et le triplement de ses investissements, l’entreprise taïwanaise avait douché les espoirs d’une structuration rapide de l’industrie américaine en déplorant le manque de main-d’œuvre qualifiée et les couts de construction exorbitants. Une puce fabriquée aux États-Unis est donc 50 % plus chère que la même fabriquée à Taiwan.
Cela ne semble pas déranger Apple, qui a soutenu son partenaire malgré les contretemps financiers et le choc culturel ressenti par les ingénieurs américains envoyés à Taiwan. Mieux : le gouvernement américain a remis 6,6 milliards au pot pour une troisième usine, prévue en 2028, qui inaugurera le processus N2 de TSMC. Sauf que la première n’a toujours pas ouvert ses portes. Cela ne saurait plus tarder : une fois qu’Apple aura validé les premières puces, TSMC lancera la production à grande échelle, probablement avant la fin du trimestre.
Un bug insaisissable alimente des discussions entre des utilisateurs d'iPhone 16 Pro Max depuis son lancement. Plusieurs forums sur Reddit et ailleurs décrivent des clignotements de l'écran ou l'apparition très brève de lignes verticales colorées (1, 2, 3, 4, 5, 6). C'est à peu près à chaque fois la plus grande version des 16 Pro qui est citée. Ce désagrément visuel ne dure que le temps d'un battement de cil mais il est tout à fait perceptible.
Plusieurs personnes disent le remarquer surtout au moment de déverrouiller leur téléphone, lorsqu'ils vont sur l'écran d'accueil. Mais pas uniquement, car d'autres, comme l'un de nos lecteurs, le constate de manière aléatoire lors de l'utilisation de leur téléphone :
Il s'agit de lignes verticales de couleurs noires, blanches et même roses qui apparaissent durant moins d'une seconde sur l'écran ou dans le bas de l'écran, peu importe l'activité que j'ai sur mon iPhone.
Quelques-uns ont essayé d'enregistrer l'écran, malheureusement ces clignotements n'apparaissent pas dans la vidéo. D'aucuns ont même mis ça sur le compte de l'utilisation du fond d'écran par défaut des 16 Pro Max, sans vraiment convaincre.
Le seul véritable moyen de s'en prémunir consisterait à désactiver l'option Toujours à l'écran qui maintient actif l'affichage de l'écran verrouillé. Si cela a pu faire disparaître ce problème, ce n'est en aucun cas une solution.
Les mises à jour successives d'iOS 18, jusqu'à la .2, n'ont rien changé chez les personnes concernées. Et lorsqu'un échange en Apple Store a été obtenu, il est plusieurs fois arrivé que le problème finisse par revenir. Pour notre lecteur, c'est un remplacement de l'écran qui a été effectué à l'Apple Store de Bruxelles, sans plus de succès au final, ni analyse très utile de la part des spécialistes rencontrés au Bar.
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Quatre ans après ses débuts, Free fait évoluer significativement son offre de fibre optique destinée aux entreprises. Free Pro rattrape finalement les formules grand public de l’opérateur en matière de débits : l’accès à internet va jusqu’à 8 Gbit/s dans les deux sens, contre 7 Gbit/s en réception et 1 Gbit/s en envoi précédemment. En complément du réseau FTTH grand public, Free Pro s’appuie toujours sur une infrastructure réseau dédiée aux entreprises, anciennement Jaguar Network.
Le routeur s’améliore lui aussi grandement. La nouvelle Freebox Pro comprend du Wi-Fi 7 sur quatre bandes, dont celle des 6 GHz qui permet une latence réduite et des débits plus élevés, à la place du Wi-Fi 5. Les répéteurs passent eux aussi au Wi-Fi 7. Ils coûtent 40 € HT l’unité, dans la limite de trois.
Les deux emplacements pour disques durs SATA sont remplacés par des emplacements pour SSD NVMe 2280 plus modernes. Un disque de 1 To est toujours fourni gratuitement et 200 Go de stockage en ligne sont offerts.
Comme sa devancière dont elle reprend le design général, la nouvelle Freebox Pro est pensée pour pouvoir être insérée dans un rack de 19". Un kit de mise en baie à 45 € HT est proposé uniquement au moment de la souscription.
Le routeur dispose de quatre ports Ethernet 2,5 Gbit/s (dont 1 port PoE pour alimenter directement un appareil), 1 port USB-C 60 W, 1 port USB 3.0, 1 port SFP+ 10G LAN et 1 port téléphone FXS. L’optical network unit, l’équipement qui fait la conversion du signal optique en signal électrique, est intégré.
La Freebox Pro emploie un nouveau processeur Qualcomm quad-core à 2,2 GHz et 4 Go de RAM. L’opérateur promet une consommation d’énergie réduite de 40 % par rapport à l’ancien modèle. On peut réduire encore plus sa consommation à l’aide d’un mode qui coupe le Wi-Fi 7 si on n’en a pas l’utilité. Le routeur comprend aussi un nouveau mode « veille totale » réduisant sa consommation jusqu’à 95 %.
Du côté des services, l’offre de Free pour les entreprises intègre une nouvelle solution de cybersécurité, Cyber Protect Essentiel, qui analyse en continu les flux pour protéger le réseau local des menaces. Cette solution s’appuie sur une technologie de l’éditeur français ITrust.
Comme depuis le départ, l’offre inclut aussi une connexion 4G de secours en cas de panne sur la fibre (dommage de ne pas avoir fait passer ce back-up automatique à la 5G) ainsi qu’un forfait mobile Free Pro 5G. Ce forfait mobile professionnel reste moins généreux que les forfaits pour les particuliers, puisqu’il ne comprend « que » 150 Go en France et 28 Go à l’étranger. Les forfaits Free Pro 5G supplémentaires coûtent 9,99 €/mois. Concernant la téléphonie fixe, deux lignes sont incluses.
Le prix de l’offre Free Pro ne change pas : 39,99 € HT/mois pendant 1 an puis 49,99 € HT/mois. L’abonnement est sans engagement. Les frais de mise en service s’élèvent à 50 € HT.
2024 a été une année de reprise pour le marché du smartphone avec une course en tête pour Apple et Samsung, l'un dépassant l'autre lors du dernier trimestre.
Les cabinets d'étude s'accordent à décrire 2024 comme une année durant laquelle les livraisons de smartphones à travers le monde sont reparties de l'avant après avoir calé en 2023. Sur le trimestre clef de Noël, c'est Apple qui l'a emporté devant Samsung, estiment IDC et Canalys qui avancent des chiffres similaires.
Durant ces trois mois, Apple se serait arrogé une part de marché de 23% contre 16% pour son éternel rival. Cela ferait presque 80 millions d'iPhone distribués et 51,7 millions de Galaxy, sur un total d'environ 330 à 331 millions de smartphones. La croissance trimestrielle de ce marché est évaluée entre 2,4 et 3% comparée à 2023.
Canalys et Counterpoint suggèrent qu'Apple a fait face à une compétition vigoureuse sur certains marchés développés — la Chine pourrait être parmi eux — tandis qu'elle a tiré son épingle du jeu sur des régions plus secondaires pour elle, comme l'Amérique latine, l'Afrique ou l'Asie Pacifique.
Cette compétition est venue des marques chinoises, car si Apple et Samsung ont mené la danse, leur part de marché s'est légèrement effritée alors que Xiaomi a connu une forte progression, tout comme Oppo ou Vivo.
Sur l'année complète, IDC accorde la première place à Apple, d'un cheveu devant Samsung : 18,7% de parts de marché (et 232 millions d'iPhone) contre 18% (et 223 millions de Galaxy). Chez Counterpoint, l'ordre est inversé, mais les deux fabricants se tiennent par le maillot : 19% pour Samsung et 18% pour Apple. Xiaomi est sur la troisième marche du podium dans les deux cas (168 millions d'appareils). L'année 2024 s'achève sur un volume de 1,23 milliard de smartphones distribués, une progression de 6,4 % d'après IDC.
Counterpoint et Canalys s'attendent pour 2025 à ce que les fabricants portent leurs efforts sur les modèles qui sont dans le haut du panier (en Chine, les Pro et Pro Max auraient maintenant pris l'ascendant sur les autres gammes d'iPhone au dernier trimestre). Aucun ralentissement n'est attendu dans la promotion des fonctions d'IA. Celles-ci arriveraient sur l'écrasante majorité des téléphones de milieu de gamme (supérieurs à 250 $).
Enfin, IDC émet une note pessimiste sur les modèles à écran pliable. Il y a beaucoup de marketing autour d'eux, mais ces messages peinent à convaincre les clients. La demande est très irrégulière selon les marchés, croissance chez les uns, baisse chez d'autres. Les fabricants de ces appareils auraient redéployé certaines ressources de R&D et donneraient plutôt la priorité aux fonctions d'IA qu'ils entendent mettre à toutes les sauces.
L’application Google Drive pour macOS et Windows prend finalement en charge la synchronisation différentielle pour les envois de fichiers. Cela signifie que quand un fichier est édité en local, seule la partie modifiée est transférée vers les serveurs de Google, et non plus le fichier entier. À la clé, des transferts beaucoup plus rapides et des économies de données internet.
Google annonce que cette nouveauté est désormais déployée pour tous les utilisateurs, qu’ils aient un compte Workspace ou non. Il faut juste s’assurer de bien avoir la dernière version de l’application Google Drive pour en profiter.
Comme le souligne Next, les principaux concurrents de Google Drive que sont Dropbox et OneDrive gèrent déjà depuis un moment la synchronisation différentielle.
Yale nous a informé que sa derrière serrure connectée, la Linus L2 sortie au printemps dernier, a depuis reçu la mise à jour qui active Matter. Cette nouvelle version de son firmware est sortie le 16 décembre 2024 pour les utilisateurs français, si bien que l’appareil peut retrouver sa place dans l’app Maison d’Apple, entre autres. Grâce à sa compatibilité avec le standard de domotique, elle peut en effet trouver place dans de nombreux écosystèmes : Google Home, Alexa d’Amazon et SmartThings de Samsung. Si Home Assistant n’est pas dans la liste de Yale, on imagine que c’est une omission et non un blocage technique.
La Linus L2 est la nouvelle serrure connectée de Yale et la remplaçante de la Linus tout court que nous avions testée il y a un petit peu plus d’un an. Entre les deux versions, le constructeur a repris la même formule et le format, avec un produit néanmoins plus compact, une batterie rechargeable en USB-C à la place des piles et l’intégration d’une puce Wi-Fi qui évite d’avoir à utiliser un bridge supplémentaire pour la partie domotique.
Contrairement à Nuki ou Aqara qui ont parié sur du Thread pour ajouter la compatibilité Matter, Yale reste ainsi fidèle au Wi-Fi, en plus du Bluetooth qui sert à la communication de proximité avec un smartphone. Comme tout est intégré, cela ne fera pas de différence à l’usage, même s’il faudra surveiller l’autonomie, les connexions en Thread ayant l’avantage de nettement moins consommer que celles en Wi-Fi. Le fabricant promet six mois d’autonomie dans ce mode et jusqu’à deux ans en Bluetooth uniquement, ce qui oblige à contrôler la serrure localement et retire toutes les automatisations.
La serrure Linus L2 est en vente officiellement à 230 €, en argent et noir mat. On la trouve régulièrement à un prix réduit, par exemple 207 € en ce moment pour la version argent. Pensez bien à la mettre à jour depuis l’app de Yale pour bénéficier de la compatibilité avec Matter.
Les revendeurs proposent en ce moment quelques bonnes offres sur le MacBook Pro M4. Le dernier ordinateur portable d’Apple est à 1 749 € chez Amazon en entrée de gamme (16/512 Go) avec une puce M4, soit 150 € de remise. Les deux coloris noir et argent sont affichés à ce prix.
Le vendeur affiche également un rabais de 150 € sur la déclinaison M4 Pro 24/512, qui revient à 2 248 € en coloris noir sidéral. Même chose pour celle avec 1 To de SSD (que l’on peut trouver pour 2 749 €) ou encore pour la configuration M4 Max 36/1To à 3 649 €.
Le MacBook Pro 16 pouces est aussi concerné par cette ristourne. La version M4 Pro 24/512 est à 2 749 €, contre 2 899 € en Apple Store. Deux configurations de puces M4 Max sont également proposées à un tarif plus intéressant.
Les MacBook Pro M4 sont d’excellents ordinateurs : ils embarquent un écran ProMotion 120 Hz, ont de la puissance à revendre et disposent d’une très bonne autonomie. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.
Le réseau Localiser d'Apple, vous le savez peut-être, nécessite un appareil Apple pour fonctionner. Si vous avez perdu un objet lié à un AirTag, vous aurez besoin d'un appareil Apple connecté à votre compte iCloud pour le localiser. Mais il s'agit ici de la théorie. Dans la pratique, il y a quelques exceptions. En effet, la combinaison de plusieurs logiciels open source permet de suivre un objet sans appareil Apple.
go-haystack repose sur plusieurs applications open source. L'idée est d'employer une carte de développement équipée d'une puce Bluetooth et d'un firmware adapté (viaOpenHaystack, dont nous avons déjà parlé). De nombreuses cartes sont compatibles, et elles valent parfois moins que les traqueurs chinois disponibles à bas prix, comme les cartes Raspberry Pi Pico W.
Pour l'accès au réseau, c'est Macless-Haystack qui est employé. go-haystack automatise son installation dans un conteneur Docker, un système qui s'approche d'une machine virtuelle pour exécuter des programmes dans un environnement contrôlé. Ensuite, il est possible de configurer ses propres traqueurs en ligne de commande, et d'obtenir leurs positions, comme expliqué sur la page principale du projet.
L'ensemble reste dépendant d'Apple
Si l'idée est intéressante et devrait amuser les amateurs de technique, elle repose tout de même en partie sur le réseau d'Apple. Vous aurez besoin d'un identifiant Apple et la détection des traqueurs repose sur les (véritables) appareils Apple aux alentours, comme avec les traqueurs officiels. Mais vous n'aurez pas besoin de débourser le prix d'un AirTag si vous avez déjà un Raspberry Pi Pico W (par exemple) et vous pourrez suivre votre traqueur maison sans passer par un appareil Apple (que ce soit un Mac, un iPad ou un iPhone).
Pas de bol si vous vouliez acheter un Alarmo : Nintendo a confirmé que son surprenant réveil musical ne serait pas disponible au grand public avant le début du mois de mars. Le produit est pour le moment réservé aux abonnés Switch Online (19,99 €/an), qui peuvent en commander un pour la somme rondelette de 99,99 €. L’Alarmo devait initialement être accessible à tous à partir de la mi-janvier. Ce report laisse à penser que l'accessoire se vend mieux que prévu.
Cet étrange réveil permettant de se lever sur certaines musiques célèbres de Nintendo a été présenté début octobre. Des alarmes tirées de nombreux jeux sont présentes (Super Mario Odyssey, Pikmin 4, Splatoon 3…), en plus d’un capteur de mouvement. Celui-ci analyse les mouvements du dormeur et ajuste les sons en conséquence. De nouvelles sonneries sont régulièrement ajoutées, que l’on peut télécharger en connectant l’appareil à internet.
L’Alarmo pourra être acheté directement chez Nintendo, mais aussi « auprès de certains revendeurs ». D’ici là, les fans de la marque auront sans doute découvert la successeur de la Switch, qui n’en finit plus de fuiter. Tom Warren de The Vergevoit venir une présentation cette semaine, une théorie appuyée par le généralement bien renseigné podcaster Nate the Hate.
Corsair a présenté un nouveau SSD externe au CES, l'EX400U. Assez compact selon les images — la page officielle du produit n'est plus en ligne —, il est surtout compatible MagSafe. Il sera donc possible de le fixer au dos d'un iPhone récent et de le connecter en USB-C. Attention, il faut le rappeler, seuls les iPhone 15 Pro et 16 Pro peuvent offrir de bons débits : les iPhone 15 et 16 se limitent à l'USB 2.0 (480 Mb/s), ce qui permet 30 à 35 Mo/s en pratique.
L'EX400U est un modèle USB4, et Corsair annonce des débits de 4 Go/s en lecture et 3,6 Go/s en écriture. Des valeurs à prendre avec des pincettes, les débits réels sont un peu plus faibles sur les Mac. Dans les faits, l'USB4 est pris en charge à partir des Mac basés sur les puces M1, mais l'USB4 a le bon goût d'être rétrocompatible. Vous obtiendriez donc des débits de l'ordre de 3,2 Go/s sur les Mac équipés d'une prise Thunderbolt 3 (dès 2016) et jusqu'à 1 Go/s sur les appareils qui ne sont pas Thunderbolt ou USB4, comme les iPhone Pro.
BHMag, qui a pu voir la page supprimée avant sa disparition, annonce un prix public de 160 € pour une capacité de 1 To, 230 € pour 2 To et 380 € pour 4 To. C'est un peu au-delà des modèles compatibles USB 3.2 gen 2 ou gen 2x2 (10 et 20 Gb/s respectivement), une différence justifiée par les performances plus élevées.
Après une version 2022 pas si différente de la version 2021, Apple prévoirait de lancer en fin d’année une nouvelle Apple TV. Alors que cette génération reste assez mystérieuse, regardons ce qui se fait chez la concurrence pour imaginer les évolutions possibles. Google a justement annoncé au CES 2025 plusieurs avancées pour l’écosystème Google TV (Android TV avec sa surcouche maison) qui seront disponibles dans les prochains mois.
De nouveaux boitiers Google TV intégreront Gemini. L’IA générative de Mountain View servira à interagir avec son téléviseur « de manière plus intuitive et utile. » On pourra notamment enchaîner plusieurs questions sans devoir rappeler le contexte à chaque fois, fouiller dans Google Photos avec des requêtes vocales précises ou encore contrôler ses objets connectés avec des commandes plus simples.
Chez Apple, l’équivalent serait l’intégration du Siri dopé à Apple Intelligence. On ne sait pas encore si Gemini sera exécuté en local sur les nouveaux appareils Google TV ou bien seulement en ligne. La deuxième option est probable, les boîtiers Android TV étant d’une part rarement des foudres de guerre et d’autre part toujours connectés à internet.
Google a également annoncé que de futurs appareils Google TV seront équipés de micros longue portée, et ce afin de pouvoir utiliser l’assistant intégré sans saisir sa télécommande. Ce n’est pas une fonctionnalité inédite, le Fire TV Cube d’Amazon permet de contrôler son téléviseur via Alexa en mains-libres depuis des années, mais cela reste assez rare. Une idée à reprendre sur l’Apple TV ? Apple a montré avec les HomePod qu’elle savait très bien capter les commandes vocales même de loin. Alors qu’est-ce qui la retient ? Peut-être un enchevêtrement entre tous les appareils dans le salon quand un « Dis Siri » est prononcé.
Enfin, de nouveaux boîtiers Google TV embarqueront un capteur de présence qui servira à afficher sur le téléviseur des widgets personnalisé à l’approche de l’utilisateur. L’Echo Hub d’Amazon a une fonction similaire et Apple pourrait s’en inspirer pour son propre écran connecté. Dans le contexte de l’Apple TV, on pourrait imaginer que le boîtier bascule automatiquement l’affichage sur l’économiseur d’écran quand il détecte qu’il n’y a plus personne en face du téléviseur.
Hisense et TCL feront partie des premières marques à commercialiser des appareils Google TV tirant partie de ces nouveautés.
Apple fait face à un nouveau recours collectif au Royaume-Uni concernant l’App Store. La plaignante, qui porte l’affaire au nom des 20 millions d’utilisateurs d’iPhone et d’iPad dans le pays, accuse la Pomme d’avoir abusé de sa position dominante sur la distribution des apps en imposant une commission de 30 % sur les achats de contenu dématérialisé.
Rachael Kent, professeur dans l’enseignement supérieur, estime que cette pratique a coûté 1,5 milliard de livres (1,8 milliard d’euros environ) aux consommateurs britanniques. « Apple n’a pas le droit de nous imposer une taxe de 30 % sur une grande partie de ce que nous payons sur nos téléphones, et ce d’autant plus quand Apple bloque l’accès à des plateformes et à des développeurs qui pourraient nous proposer de bien meilleures offres », déclare la plaignante.
De son côté, Apple considère que cette action en justice est « sans fondement ». « En fait, 85 % des applications sur l’App Store sont gratuites et les développeurs ne paient rien à Apple. Et pour la grande majorité des développeurs qui paient une commission à Apple parce qu’ils vendent un bien ou un service numérique, ils peuvent bénéficier d’un taux de commission de 15 % », précise l’entreprise dans un communiqué transmis au Guardian.
C’est le deuxième recours collectif ouvert contre Apple dans le pays au sujet de sa commission de 30 %. Le premier, déposé en 2023, a été intenté au nom de développeurs. Le Royaume-Uni ne faisant plus partie de l’Union européenne, le DMA, la loi européenne qui force Apple à ouvrir iOS à la concurrence en permettant notamment l’installation de boutiques tierces, ne s’y applique pas.
L'opérateur donne accès à la plateforme de séries et de films d'Apple depuis la TV d'Orange. On peut s'abonner à Apple TV+ directement depuis sa Livebox Orange en allant sur la chaîne 71. Pour la gestion ensuite de son compte il faudra en revanche se rendre sur l'adresse https://tv.apple.com/fr.
Trois types de décodeurs sont pris en charge pour s'abonner, les TV4, TV UHD et TV6. L'abonnement est proposé au tarif habituel de 9,99 € par mois sans engagement. Rien de différent par rapport à ce que l'on aurait par un autre biais, mais l'intérêt pour Apple est de toucher un large public, qui ne fait pas encore partie de sa clientèle.
Lors de notre test du boîtier Philips Hue Play HDMI Sync Box 8K (vendu 350 €), nous avions noté une alternative pour ceux qui veulent profiter d'une synchronisation des lampes Hue avec le contenu affiché sur un téléviseur : l'application Hue Sync TV. Elle n'était proposée que sur les téléviseurs de Samsung depuis son lancement en 2023, mais elle a été annoncée pour les téléviseurs LG sous webOS.
L'application Hue Sync TV nécessite un pont Philips Hue ainsi que des lampes, et permet donc de synchroniser le contenu affiché à l'écran avec les lampes. Par rapport à un boîtier externe, elle a un gros avantage : elle fonctionne avec le contenu natif du téléviseur. Le boîtier externe se place entre l'émetteur (Apple TV, décodeur d'un FAI, etc.) et le téléviseur, et ne fonctionne donc qu'avec une source externe, en HDMI. L'application, elle, accepte les flux issus d'appareils externes (en HDMI) mais prend aussi en charge les applications intégrées aux téléviseurs ou le contenu issu des tuners (TNT, satellite, etc.).
Du côté de LG et de webOS, l'application va nécessiter au moins webOS 24. Le système d'exploitation en question a été déployé sur les gammes 2024 mais aussi sur une partie des téléviseurs de 2022 et 2023. L'application Hue Sync TV n'est pas gratuite, et le tarif est le même que chez Samsung : elle est proposée pour 130 €. L'abonnement disponible dans certains pays devrait par ailleurs être au même prix, c'est-à-dire 3 € par mois. Dans les deux cas, le tarif est donc assez éloigné de celui du boîtier externe, et c'est une bonne nouvelle. La sortie de l'application est prévue début 2025.
Apple continue de regarnir les rayons des iPad sur le refurb avec l'ajout l'iPad Air M1. Il n'y a qu'une seule configuration vendue en reconditionné : une tablette de 64 Go Wi-Fi dans différents coloris pour 559 € (lire aussi Test de l'iPad Air 5 (2022) : un air de pro).
Cette génération remonte à 2022. C'est une gamme qui a quitté les rayons du neuf, remplacée par l'Air M2, et qu'on trouve plutôt en occasion chez les vendeurs. Cette tablette reste néanmoins tout à fait pertinente.
Son processeur M1 lui ouvrira les portes d'Apple Intelligence en avril en France ; il y a un port USB-C ; un écran de 10,9" de bonne taille ; la fonction Cadre centré pour les FaceTime suivra les mouvements devant l'écran ; le détecteur d'empreinte est dans le bouton d'allumage ; il y a du Wi-Fi 6 et la compatibilité avec les Pencil 2 et Pencil USB-C. Les 64 Go seront peut-être insuffisants pour certains, c'est à vérifier sur votre tablette si vous en possédez déjà une.
Leclerc fait une des premières promotions à ce jour sur l’iPad mini 7. La petite tablette de dernière génération y est vendue 549 €, soit 60 € de moins que chez Apple et quasiment partout ailleurs. Seul le coloris lumière stellaire est disponible à ce prix.
L’iPad mini 7 est une tablette compacte et légère très agréable à utiliser dans plein de contextes : dans le lit avant de dormir comme une liseuse ; dans les transports en commun pour avoir un écran plus grand que celui de son iPhone ; sur un coin de table dans un café… La dernière version sortie fin 2024 comprend un équipement suffisamment avancé (puce A17 Pro, 8 Go de RAM, 128 Go de stockage) pour faire tourner Apple Intelligence et des applications professionnelles, comme Final Cut Pro.
L'empreinte carbone, dans le cas d'un appareil électronique, est parfois assez élevée, à cause notamment des composants nécessaires ainsi que des matières premières consommées pour la fabrication et l'envoi des appareils. Pour les cartes Raspberry Pi, ses créateurs viennent de proposer une solution un peu atypique pour atteindre une neutralité carbone : des bons vendus 4 € qui sont là pour compenser l'empreinte carbone des cartes modernes.
Les cartes Raspberry Pi, par défaut, ne sont pas neutres en carbone, contrairement aux Mac mini M4 par exemple. Mais la raison est bassement financière : Apple compense directement les 32 à 121 kg de CO₂e et intègre le coût de cette compensation dans le prix de l'ordinateur. Dans les cas des cartes Raspberry Pi 4 et 5, dont le prix varie de 44 € à un peu moins de 150 € (pour la version dotée de 16 Go de RAM), ce n'est pas le cas, ce qui explique l'existence des bons.
Les créateurs expliquent qu'une carte a une empreinte carbone de 6,5 kg de CO₂e, qui peut être compensée avec un bon à 4 €, donc. Ce n'est pas directement la fondation qui s'occupe de compenser l'empreinte des cartes, mais la société britannique UNDO. Elle est notamment spécialisée dans la captation du CO₂ à travers l'utilisation de silicates sur les récoltes. Cette altération terrestre forcée permet de capturer le CO₂ dans les sols, ce qui compense en théorie les émissions issues de la fabrication des cartes.
Ses excuses et ses bonnes résolutions n’auront pas suffi : fragilisé par le lancement catastrophique de la nouvelle application Sonos, le CEO du fabricant de produits audio quitte aujourd’hui son poste. Patrick Spence est remplacé dès à présent par Tom Conrad, qui n’occupera son siège que de façon intérimaire, le temps de trouver un dirigeant capable de remettre l’entreprise sur de bons rails.
Entré chez Sonos en 2012 en tant que directeur commercial avant de devenir le grand patron cinq ans plus tard, Patrick Spence finit donc par payer la refonte de l’application mobile qui a viré au fiasco. À son lancement en mai dernier, la mise à jour a apporté plus de problèmes que d’améliorations : bugs en tous genres avec les appareils, fonctionnalités manquantes, changements d’interface contestables, recul en matière d’accessibilité…
Le fabricant aurait précipité la sortie de cette nouvelle version pour pouvoir commercialiser son premier casque, le Sonos Ace, dès le mois de juin. Depuis ce renouvellement logiciel raté, le fabricant américain rame pour corriger son application ainsi que pour regagner la confiance de ses clients. Éclipsé par cette mésaventure, le Sonos Ace qui devait servir de relais de croissance a fait un flop et l’entreprise s’est séparée de 100 employés au cours de l’été.
« Je suis enthousiaste à l’idée de travailler avec notre équipe pour restaurer la fiabilité et l'expérience utilisateur qui ont toujours caractérisé Sonos, tout en lançant de nouveaux produits innovants sur le marché. Ensemble, nous nous efforcerons d'offrir des expériences extraordinaires à nos clients et de solides résultats à nos actionnaires », déclare le CEO par intérim dans un communiqué de presse. Tom Conrad faisait jusque-là partie du conseil d’administration de la marque. Il a commencé sa carrière au début des années 1990 chez Apple, où il a travaillé sur le Finder en tant qu’ingénieur, avant de passer chez Pandora et Snapchat, entre autres.
Si l’équipement fourni par votre fournisseur d’accès à internet ne vous convient pas, les soldes d’hiver sont l’occasion d’améliorer votre réseau domestique à un coût moins élevé qu’à l’accoutumée. Des produits Netgear que nous avons testés récemment font l’objet de réductions.
Le routeur Wi-Fi 7 Nighthawk RS700S est à 699 €, soit 100 € de moins que son prix le plus bas des 30 jours derniers jours. Cette imposante tour embarque huit antennes avec des amplificateurs dédiés pour encaisser jusqu’à 200 connexions simultanées avec un multiplexage 4×4. Netgear promet une couverture maximale de 330 m² et jusqu’à 19 Gbit/s de débit au total. Il s’agit du routeur individuel le plus avancé de la marque.
Pour les villas ou les entreprises, le système Wi-Fi 7 mesh Orbi 970 comprenant un routeur et un satellite est à 1 299 €, soit 200 € de moins que le prix récent le plus bas. Ce pack est censé pouvoir couvrir jusqu’à 600 m² avec un débit total de 27 Gbit/s répartis sur 200 appareils au maximum. Là encore, c’est le nec plus ultra de Netgear.
Si vous ne voulez pas couvrir tout le voisinage avec votre routeur ou connecter plus de 100 appareils à la vitesse de l’éclair, des produits plus raisonnables sont également en promotion. Toujours en Wi-Fi 7, il y a par exemple le routeur Nighthawk RS300 (jusqu'à 9,3 Gbit/s et 175 m²) à 299 € (- 50 €) et le pack de deux Orbi 770 (jusqu'à 11 Gbit/s et 500 m² à 699 € (- 200 €).
Le Quest 3S a visiblement cartonné aux États-Unis. Le site spécialisé UploadVR a remarqué que ce nouveau casque d’entrée de gamme avait été la console de jeux la plus vendue sur Amazon US en 2024. Il se situe en 11e place du classement de la catégorie « Jeux vidéo » d’Amazon, là où la PS5 est 17e et la Nintendo Switch 53e. Ce score est d’autant plus impressionnant que le casque n’est sorti qu’au mois d’octobre.
D’autres indices montrent que le Quest 3S a attiré du monde. L’app compagnon a été la plus téléchargée de l’App Store américain après Noël, tandis que SteamVR a quasiment battu son record de fréquentation en décembre. Le nombre de personnes ayant joué à Batman : Arkham Shadow a doublé pendant la période de Noël et a presque atteint le million. Ce titre est offert avec le Quest 3S depuis son lancement.
Le casque semble s’être moins bien vendu en France : aucun des produits Meta ne se trouve dans le top 100 Amazon de la catégorie « Jeux vidéo » pour 2024. La console la plus vendue sur la plateforme reste la Switch, suivie de très près par la PS5 d’entrée de gamme. Cette très bonne performance aux États-Unis marque cependant une croissance du domaine de la VR en général. Les résultats trimestriels de Meta le mois prochain devraient nous donner des indications plus précises sur les ventes du casque.
Émuler de vieux jeux sur iPhone, c’est sympa, mais parfois difficilement praticable à cause des boutons tactiles. Le fabricant Hong-Kongais Bitmo Lab vient d’ouvrir les précommandes de sa coque GameBaby, qui règle ce problème : elle peut facilement se transformer en manette. Le dos est déclipsable et vient se plaquer sur la face avant du smartphone, ce qui lui donne un look de grosse GameBoy.
On retrouve une disposition de GameBoy Color un peu modifiée avec deux gâchettes et quelques touches en plus bien pratiques pour certaines consoles. Le concept est astucieux et ne repose pas sur du Bluetooth ou le port USB-C, les boutons se contentant d’appuyer sur l’écran. Le produit semble bien pensé, même si l’on attendra de voir ce qu’il en est de la qualité de fabrication ou pour le confort en utilisation standard.
Les créateurs indiquent que l'accessoire est fait pour fonctionner avec l’émulateur Delta, qui est gratuit et disponible officiellement sur iOS depuis plusieurs mois. Il faudra installer un « skin » sur l’émulateur adapté à cet accessoire et à la console désirée, mais ce n’est pas une démarche particulièrement compliquée. Le format devrait cependant empêcher l’émulation de certaines machines spécifiques comme la DS, qui a besoin d’une surface plus haute pour ses deux écrans.
La coque GameBaby est disponible en précommande sur le site de Bitmo Lab pour un tarif de 25 $ et avec une livraison gratuite vers la France. Seuls deux formats sont proposés pour le moment, à savoir iPhone 15 Pro Max et 16 Pro Max : on peut imaginer que d’autres arriveront par la suite si le produit est un succès. La livraison est prévue avant la fin du mois de juin. Notons que le tarif grimpera à 40 $ après la période de précommande.
Le planning de sortie de deux nouveaux appareils Apple destinés à la maison s’éclaircit. Après avoir affirmé qu’un HomePod mini 2 et qu’une nouvelle Apple TV étaient prévus pour 2025, Mark Gurman précise que ces produits devraient être lancés « autour de la fin de l’année ». En somme, il ne faudrait rien attendre avant septembre, au mieux.
Le journaliste de Bloomberg a précédemment soutenu que le HomePod mini 2 et l’Apple TV 2025 embarqueront la première puce Wi-Fi/Bluetooth conçue par Apple. Pour le reste, aucun autre bruit de couloir, ce qui signifie peut-être qu’il n’y aura pas de bouleversements pour ces produits.
On s’attend tout de même à un gain en puissance. La puce A15 et les 4 Go de RAM de l’Apple TV 4K 2022 sont plus que suffisants pour faire tourner Netflix, mais si Tim Cook veut ajouter Apple Intelligence à son boîtier de salon, il faudra au minimum une puce A17 Pro et 8 Go de RAM. Au passage, cela permettrait à l’Apple TV de s’ouvrir aux jeux consoles récemment portés sur iPhone 15 Pro et iPhone 16 (Resident Evil 4 Remake, Death Stranding…) Quant au HomePod mini actuel, il a une puce S5 récupérée de l’Apple Watch Series 5 sortie en 2019. Il en faudrait plus là aussi pour gagner en « intelligence ».
Bouygues Telecom continue d’élargir son catalogue d’offres couplées. En plus de ses formules Bbox + Smart TV et Bbox + PS5/Xbox, l’opérateur propose depuis peu des abonnements fibre accompagnés d’un iPad à prix réduit.
Trois modèles sont au choix pour l’appareil : un iPad 10 de 64 Go à 99 €, un iPad 10 de 256 Go à 269 € ou bien un iPad Air 11" M2 de 128 Go à 409 €. Ensuite, il faut se décider entre deux types d’offre fibre : soit Bbox must tablette avec jusqu’à 2 Gb/s, Wi-Fi 6 et décodeur TV 4K à 42,99 €/mois pendant un an puis 49,99 €/mois ; soit Bbox ultym tablette avec jusqu’à 8 Gb/s, routeur Wi-Fi 6E (répéteurs sur demande) et décodeur TV 4K HDR à 50,99 €/mois pendant un an puis 57,99 €/mois. Les deux abonnements sont liés à un engagement de deux ans.
Ces offres fibre étant également disponibles individuellement, on peut calculer le coût total de l’iPad. Par exemple, l’offre Bbox must tablette coûte 8 €/mois de plus que l’offre Bbox must simple. Au bout des deux ans d’engagement, le surcoût sur la facture télécom s’élèvera donc à 192 €. Pour être complet, il faut ajouter les 48 € de frais de mise en service. En additionnant tout (99 € au départ pour la tablette + 192 € en cumul sur la facture + 48 € de frais), cela fait un iPad 10 à 339 €, soit son prix en reconditionné chez Apple ou bien un tarif approchant des meilleures promos.
À condition de basculer sur une offre moins chère après les deux ans d’engagement, la nouvelle formule couplée de Bouygues Telecom peut faire faire quelques dizaines d’euros d’économie sur un iPad.
LuLu est récemment passée en version 3.0.0, une mise à jour pour ce pare-feu pour macOS qui a la particularité d’être gratuit et surtout open-source. Au programme, deux nouvelles options pour affiner son fonctionnement, dont une qui active un mode dit passif, beaucoup moins intrusif. Par défaut, une alerte s’affiche à chaque fois qu’une nouvelle connexion sortante est effectuée par une app qui n’a pas été préalablement autorisée ou bloquée par vos soins. Vous pouvez alors décider de la marche à suivre, la bloquer ou l’autoriser, une interruption qui peut gêner les tâches que vous effectuez en parallèle.
C’est pourquoi LuLu 3 ajoute un mode passif, à activer dans ses réglages. Le cas échéant, les alertes ne sont plus affichées à chaque nouvelle connexion pas encore connue et le programme peut avoir deux comportements : autoriser ou bloquer toutes les connexions. Selon vos besoins, vous pourrez préalablement charger une liste d’apps autorisées ou bloquées et ensuite autoriser ou bloquer toutes les autres apps, sans avoir à vous préoccuper des alertes. Le pare-feu peut aussi automatiquement créer des règles pour les connexions gérées dans ce mode.
Si vous préférez avoir des alertes pour chaque nouvelle connexion, LuLu 3 ajoute une autre option intéressante, avec la possibilité d’autoriser ou bloquer une connexion de manière temporaire. La mise à jour a revu la présentation des alertes et permet d’afficher plus de détails, dont une option qui ajoute une durée d’expiration sur l’autorisation ou le blocage en cours. Le pare-feu agira alors temporairement comme vous l’avez configuré, avant de revenir au blocage, qui est son comportement par défaut.
Enfin, le développeur de LuLu a modifié son code pour simplifier les traductions de l’interface dans d’autres langues que l’anglais. La version 3.0 est ainsi traduite en espagnol et d’autres langues devraient pouvoir être ajoutées. Le code de l’app, en Objective-C, est distribué sur GitHub si vous voulez contribuer à l’effort de traduction.
LuLu 3 nécessite macOS 10.15 (Catalina) au minimum.
Ubiquiti a présenté une nouvelle gamme de produits « Reader », des appareils plutôt destinés aux entreprises qu’aux particuliers pour contrôler les accès des personnes. Si l’on en parle quand même ici, c’est parce que le créateur de l’écosystème UniFi propose une option originale pour valider l’entrée d’une personne. En plus des solutions habituelles à base de carte NFC dédiée ou de code numérique à saisir, on peut en effet utiliser un iPhone ou une Apple Watch en guise de clé numérique. Mieux, le système repose sur un pass virtuel stocké dans l’app Cartes et transmis en NFC, l’équivalent de l’excellente fonction clés du domicile pour les entreprises, en somme.
L’entreprise américaine n’adopte pas strictement clés du domicile d’Apple et son système est d’ailleurs nommé en interne « Touch Pass ». Contrairement à la fonction pommée, celle-ci ne passe évidemment pas par l’app Maison, elle est directement intégrée à UniFi Access, l’application qui gère tous les produits de la catégorie « Access ». L’administrateur peut autoriser des utilisateurs par son biais et désormais générer un Touch Pass qui sera transmis aux utilisateurs concernés. Il peut gérer cet accès avec toutes les options offertes par l’écosystème, décider quelles portes pourront être ouvertes ou encore ajouter des restrictions horaires.
Du côté de l’utilisateur, l’expérience est vraiment similaire à celle de l’app Maison, avec la possibilité d’activer le mode transport express pour simplifier les opérations (pas besoin de confirmation biométrique). La puce NFC des iPhone et Apple Watch transmet le badge virtuel au lecteur Ubiquiti, y compris si l’appareil Apple n’a plus de batterie puisque la réserve d’énergie peut alors agir. L’ajout du Touch Pass à Cartes se fait d’un tap et comme avec tous les autres éléments stockés dans cette app, le blocage du smartphone ou de la montre via l’app Localiser (ou solution MDM en entreprise) désactivera aussi les accès pour plus de sécurité.
Cette fonctionnalité nécessite un lecteur de nouvelle génération, l’un des trois nouveaux modèles G3 présentés par Ubiquiti en même temps. Le G3 Reader (125 € HT) est le modèle le plus simple, il n’intègre qu’une puce NFC et peut lire les nouveaux Touch Pass, les cartes NFC ou encore les accès validés avec l’app UniFi Identity. Le G3 Reader Flex (165 € HT) ajoute un pavé numérique pour entrer à l’aide d’un code. Le G3 Reader Pro (325 €) est l’option la plus sophistiquée, avec un écran et surtout une caméra qui peut lire des codes QR ou même les visages, pour des ouvertures basées sur la reconnaissance faciale.
Chaque lecteur G3 est associé à dix Touch Pass gratuits pendant un an, il faut ensuite payer 5 $ par pass et par an pour utiliser cette fonctionnalité. Ubiquiti n’a rien prévu à ce stade pour les appareils Android, qui disposent pourtant eux aussi d’une puce NFC, mais qui sont sans doute moins importants sur son propre marché où l’iPhone domine toujours. Côté matériel, il faudra prévoir de l’Ethernet PoE pour alimenter les lecteurs et surtout un Door Hub du fabricant pour contrôler la porte. Pour simplifier les déploiements à plus petite échelle, le Door Hub Mini (99 € HT) est désormais vendu.
Même si techniquement rien ne vous empêche d’installer ce matériel chez vous, il est clairement pensé pour les entreprises et nécessite de savoir bien bricoler (par exemple en ajoutant cet aimant vendu par le constructeur), voire à changer de porte d’entrée. Une serrure connectée reste une option nettement plus simple pour les particuliers, même s’il faudra alors l’utiliser hors de l’écosystème UniFi.
Pour commencer, il y a le cycle habituel (non, pas celui de la vie, ouste Simba) : les mises à jour techniques. Et sur ce point, l’année 2025 va être servie : entre les iPad, les Mac portables et les versions fixes, il y a de quoi faire !
L’iPad d’entrée de gamme, s’il devrait garder son design actuel, va passer comme son cousin mini à l’A17 Pro, avec 8 Go de RAM. C’est dans la pure logique de pouvoir accueillir facilement Apple Intelligence, donc peu de chances de se rater sur ce coup-là. L’iPad Air, de son côté, devrait passer au M4. Comme l’iPad Pro ? Oui, comme lui, ce qui devrait lui permettre de rattraper la puissance de son onéreux frère de lignée, mais pas d’inquiétudes : le Pro aura lui aussi droit à son changement, mais vers la fin de l’année, avec l’arrivée de la version M5.
Le MacBook Air, comme maintes fois annoncé, devrait recevoir sa mise à jour en ce tout début d’année, la production ayant déjà commencé. Il rejoindra ainsi la famille des produits utilisant le M4, avec le même design qu’actuellement. Si le M3 devrait disparaître du fait de quelques difficultés avec la production du SoC, c’est le M2 qui devrait rester présent pour servir d’entrée de gamme. Alors certes ça paraît mesquin, mais en même temps la version M2 est loin d’être à la ramasse pour les usages principaux de cette machine ultra-portable.
Big Generator
Concernant le MacBook Pro, l’arrivée du M5 serait prévue vers la fin de l’année. Si le design devrait rester le même, il semble que ce soit la dernière itération avant un renouveau plus conséquent. Pour le Mac Studio, pas de changement de design pour une machine aussi récente, mais passage au M4 Max et M4 Ultra, histoire de remettre un peu de marge entre lui et le Mac mini, qui taille de sérieuses croupières au Mac Studio actuel avec son « petit » M2 Max.
Et le Mac Pro dans tout ça ? Pas de panique, il devrait lui aussi avoir droit à sa mise à jour. Si peu de choses ont filtré, on a quand même un détail : il devrait contenir une puce très haut de gamme, surnommée « Hidra » en interne. De quoi lui donner un argument de poids face à son petit frère Mac Studio ? Nous verrons, avec une probable sortie vers la fin de l’année.
Mirror to the Sky
Les Apple Watch ? Elles se portent bien, merci pour elles. Si peu de changements extérieurs sont attendus pour la Watch Series 11 et l’Ultra 3, l’intérieur devrait évoluer pour intégrer de nouvelles fonctions : si les deux devraient voir arriver un capteur de pression sanguine relativement primitif dans le sens où il ne fera qu’indiquer une possible pression élevée, l’Ultra devrait ajouter à la liste la connexion 5G, ainsi que satellite, grâce au partenaire Globalstar qui officie déjà sur les iPhone.
L’Apple Watch SE, de son côté, devrait recevoir un nouveau design, sans nul doute pour se rapprocher des générations plus récentes.
Une grosse part du morceau des changements viendra de la gamme iPhone. Si depuis plus de 5 ans le design est resté quasiment le même, selon Gurman les choses devraient évoluer cette année. Il est fort probable qu’Apple tende vers des bords de plus en plus fins voire inexistants, et quelques petites modifications devraient toucher jusqu’à l’architecture de la gamme.
Bien entendu, moult articles en ont déjà parlé, le petit nouveau dans la gamme sera l’iPhone 17 Air : très fin, le plus fin que la marque ait fait depuis que l’iPhone existe, il devra pour cela faire quelques compromis. Si l’autonomie n’est pas connue (on espère franchement qu’elle restera correcte), il se basera sur l’A19, avec en toute logique 8 Go de RAM. L’appareil photo, en revanche, posera plus de limitations : il devrait revenir au simple objectif arrière, chose qui n’a plus été vue depuis très longtemps dans la gamme hors iPhone SE.
L’iPhone SE, parlons-en ! Depuis le temps qu’il n’a pas été mis à jour, cette année est la sienne : il devrait passer sur le format des iPhone actuels, et gagner Face ID, et un moteur assez puissant pour faire tourner Apple Intelligence. Seule ombre au tableau, ces nouvelles capacités devraient s’accompagner d’une légère hausse du tarif. Mais Apple a une... solution, si on peut dire : l’actuel iPhone SE devrait rester encore un peu dans la gamme, sauf bien entendu en Union européenne, où il est persona non grata du fait de son port Lightning. En même temps, il n’aurait plus beaucoup d’intérêt vu son âge...
Pour ce qui est du cœur de gamme et de la gamme Pro, un tout nouveau design devrait faire son apparition, même si rien de plus n’a filtré pour le moment. Concernant le modem maison, ainsi que la puce wi-fi/bluetooth, les deux devraient faire leurs débuts dans l’iPhone 17 Air ainsi que dans le nouvel iPhone SE, avant de se généraliser à toute la gamme en 2026.
Shoot High, Aim Low
L’autre gros morceau de cette année concernera la maison : si le très attendu HomeHub (?) sera bien de la partie en 2025, son arrivée devrait se faire en deux temps. En premier lieu, il devrait être présenté en mars, mais sans pour autant être disponible dès cette date. Ce n’est qu’un peu plus tard, probablement courant septembre, que cette grosse nouveauté devrait enfin être sur l’Apple Store.
Pour rappel de ses caractéristiques principales, il devrait se composer d’un écran sept pouces, carré, et permettre de contrôler toute la maison connectée, de télécharger des apps supplémentaires, mais aussi les conversations Face Time. Il devrait être possible soit de le poser sur une table, soit de l’accrocher au mur.
Pourquoi attendre si longtemps entre la présentation et la disponibilité ? Tout simplement parce que ce nouvel appareil sera très lié aux nouvelles fonctions d’Apple Intelligence activées non seulement avec iOS 18.4, mais surtout iOS 19, même si son système serait tout nouveau, répondant au petit nom de Pebble en interne.
Final Eyes
Si ce HomeHub montre la nouvelle voie voulue par Apple concernant la domotique, il devrait si tout va bien être rejoint en 2026 par de nouveaux accessoires pour la maison, notamment une caméra d’intérieur, ainsi qu’une sonnette connectée fonctionnant de pair avec Face ID.
Pour finir sur les accessoires, l’AirTag aura bien sa mise à jour, la production aurait même déjà commencé.
Owner of a Lonely Heart
L’enfant perdu de cette année risquerait bien en revanche d’être le Vision Pro : si une nouvelle version du casque de réalité augmentée est en projet pour 2026, elle devrait avoir un design fortement revu, pour tenter de renverser la vapeur et lui donner plus d’écho dans le cœur des utilisateurs.
Et pour toucher plus de cœurs, justement, son petit frère accessible a la priorité, et devrait apparaître avant la nouvelle itération du Vision Pro.
En attendant, Apple s’autorise de nombreuses fantaisies en interne, comme de tenter une version pommée des Ray-Ban de Meta, ou encore des caméras intégrées aux AirPods. AirPods qui, déjà, devraient intégrer dès cette année de nouveaux capteurs de rythme cardiaque, entre autres éléments de santé.
Perpetual Change
Si l’année 2024 était relativement calme niveau nouveautés matérielles, on voit que l’année 2025 change d’un cran, et devrait faire bouger les choses dans toutes les gammes. Avec autant de nouveautés, l’actualité devrait être chargée, pour le plus grand plaisir des utilisateurs !
De Freeform à Traduire en passant par Shazam, Apple développe plusieurs petites applications dont nous oublions parfois l’existence, alors qu’elles sont utilisées par des millions de personnes. Est-ce le cas de Journal ? Peut-être pas. L’application de journal intime est aussi intrigante que méconnue.
Intrigante, parce qu’elle mêle vos réflexions aux données des applications, comme les photos que vous avez prises et la musique que vous avez écoutée. Méconnue, parce qu’elle est uniquement disponible sur l’iPhone, alors qu’elle trouverait tout son sens sur le grand écran d’un iPad ou d’un Mac. Apple lui a pourtant ajouté de nombreuses fonctionnalités dans iOS 18, comme la transcription des enregistrements sonores et le suivi des émotions.
Voilà qui pose une question : utilisez-vous l’application Journal ? Quelles fonctionnalités utilisez-vous ? Pour quels usages ? Vos réponses seront synthétisées dans un article sur MacGeneration. (Et nous permettront, il faut bien le dire, d’assouvir une curiosité personnelle.)