Vous vous souvenez de Dailymotion ? Le service d'hébergement de vidéos, un temps vu comme un concurrent de YouTube, vient d'envoyer un message à certains de ses utilisateurs. En effet, Dailymotion compte supprimer les vidéos qui n'ont pas été regardées depuis douze mois.
Plus exactement, comme expliqué dans le message, la suppression n'est pas automatique. Une fois le message reçu, il est tout simplement possible d'aller regarder la (ou les) vidéo concernée, ce qui remet le compteur à zéro. Si elle n'est pas vue pendant les trois mois qui suivent l'envoi du message, elle sera archivée par le système. Elle sera donc invisible, mais une copie sera encore accessible avec une demande au support. Trois mois après cet archivage, la vidéo sera réellement supprimée, sans possibilité de restauration.
Il y a 17 ans, nous vous présentions le MacBook Air sur Dailymotion.
L'argument officiel est simple : limiter l'impact environnemental du service. Mais comme l'indique Allo Forfaits, Dailymotion est passé en décembre 2024 sur l'infrastructure AWS d'Amazon. Cet archivage des vidéos inactives pourrait donc être une manœuvre pour réduire les coûts d'hébergement de Dailymotion. Qui plus est, l'archivage pendant trois mois semble probablement être un passage sur l'infrastructure Glacier d'Amazon, du stockage « froid » qui nécessite des manipulations spécifiques pour récupérer les données, qui ne sont donc pas accessibles directement.
Dans tous les cas, c'est le moment d'aller vérifier vos anciennes adresses mail ou les spams de votre adresse actuelle si vous avez un vieux compte Dailymotion.
Apple a dévoilé hier sa nouvelle application baptisée Invitations : celle-ci permet d’envoyer des invitations pour un évènement à ses contacts et de gérer les participants. Une idée intéressante… qui ressemble fortement à celle de Partiful, une app au concept similaire disponible depuis plusieurs années. L’annonce d’Apple n’a évidemment pas plus à son développeur, qui a sous-entendu qu’Apple l’avait sherlocké tout en violant les règles de son propre App Store.
Partiful à gauche, l’app Apple à droite.
Le compte Twitter de Partiful a partagé une capture d’écran des règles de la boutique d’Apple. Cupertino invite les développeurs à « trouver leurs propres idées » et à ne pas se contenter de « de modifier légèrement le nom ou l'interface d'une autre application et de la faire passer pour la vôtre ». Apple indique que tout cela « rend l'App Store plus difficile à parcourir » et que ce n'est « tout simplement pas équitable pour les autres développeurs ». Partiful n’est pas une application totalement inconnue : elle a été finaliste des App Store Awards 2024.
Cette app tierce est plus avancée sur certains points et a l’avantage de tourner même sur iOS 15.1. Elle permet de créer des cartons d’invitation de manière un peu plus poussée et est aussi disponible sur Android ou via navigateur. Elle permet d’envoyer des invitations gratuitement, là où il est nécessaire d’avoir un abonnement iCloud+ pour faire la même chose avec le service d’Apple.
Rien ne dit qu’Apple s’est inspirée spécifiquement de Partiful, qui est loin d’être la seule application du genre sur l’App Store : citons par exemple Punchbowl ou Evite, qui est plus ancienne. Certains y voient un lointain cousin de Cards, une app Apple lancée en 2011 qui permettait de créer des cartes postales jusqu’à son abandon en 2013.
Les concepteurs de Patiful ne sont pas les premiers à se faire « sherlocker » leur idée. Chaque grosse mise à jour d’iOS/macOS apporte de nouvelles fonctions potentiellement déjà disponibles via des apps tierces. Si cela renforce l’offre logicielle d’Apple, c’est généralement un coup dur pour les développeurs, qui l’apprennent au dernier moment. Ils doivent alors se spécialiser davantage pour se démarquer ou se réinventer complètement afin de se différencier.
L'Apple M5 serait entrée en production, selon diverses rumeurs. La version de base de la puce d'Apple, qui pourrait trouver sa place assez rapidement dans des iPad, resterait gravée en 3 nm, mais avec une version un peu plus avancée de la technologie de TSMC (N3P), qui améliorerait les performances de 5 % (nous parlons ici de la fréquence, pas des performances stricto sensu) avec une efficacité améliorée de 5 à 10 %.
Des rumeurs sur l'Apple M5. Image MacGeneration.
ETNews (en coréen) semble par ailleurs confirmer deux rumeurs récurrentes. La première serait que la puce M5 emploierait bien la technologie « 3D » de TSMC, connue sous le nom de SoIC (System on Integrated Chip). Elle permet d'empiler directement des composants pour — par exemple — rapprocher encore un peu plus la mémoire du système sur puce ou ajouter de la mémoire cache (comme chez AMD). Apple pourrait suivre cette voie en augmentant à moindres frais la capacité du cache SLC1 — System Level Cache —, ce qui permettrait d'améliorer significativement les performances sur les calculs liés à l'IA, très friands d'une bande passante mémoire élevée.
La rumeur confirme aussi implicitement en partie une chose : les versions Pro, Max et probablement Ultra de la puce M5 pourraient partir sur une autre conception. Actuellement, toutes les puces Apple sont monolithiques (même si les variantes Ultra sont composées de deux puces M concaténées), une voie qui commence à atteindre ses limites. Divers bruits de couloirs indiquent que les puces M5 Pro et M5 Max pourraient employer une conception en chiplets, qui consiste à séparer certains éléments du système sur puce pour les produire séparément. Cette solution a l'avantage de permettre un meilleur rendement à la production, tout en offrant un peu plus de flexibilité sur la segmentation des puces. AMD l'utilise sur les Ryzen de bureau depuis quelques années avec succès, et les derniers CPU Intel sont aussi de ce type.
Pékin aurait Apple dans le collimateur. Bloomberg affirme que le régulateur de la concurrence local préparerait une enquête sur l’App Store et la commission prise aux développeurs. D’autres règles, comme l’interdiction des boutiques tierces ou des moyens de paiements alternatifs sur iOS, seraient également passées au crible.
Plus précisément, le régulateur chinois estime qu’Apple pourrait facturer des commissions « déraisonnablement élevées » aux développeurs locaux, et pense que les restrictions sur les boutiques et les modes de paiement limitent la compétition tout en desservant les consommateurs. Une enquête officielle pourrait être ouverte si Apple ne se plie pas à certains changements.
Des agents du gouvernement auraient discuté avec les dirigeants d'Apple et des développeurs d'applications depuis l'année dernière. Les choses pourraient accélérer avec le retour du président américain Donald Trump, qui a mis en place de nouveaux droits de douane contre la Chine. Le pays avait d’ailleurs immédiatement rétorqué face à cette annonce en ouvrant une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de Google : Apple pourrait être la prochaine sur la liste si les tensions continuent de monter.
L’ouverture d’iOS et d’iPadOS en Chine serait un nouveau défi pour Apple, qui a déjà dû se plier à un tel changement dans l’Union européenne. Sur un autre registre, la firme de Cupertino a des difficultés à lancer Apple Intelligence dans le pays Apple à cause de la censure imposée par le gouvernement. De manière plus générale, l’entreprise a toujours du mal en Chine, où elle en est à son sixième trimestre d’affilée de baisse de chiffre d’affaires.
Pour le mois du cœur américain, qui se tient en février, Apple a prévu un petit trophée avec quelques récompenses pour les utilisateurs d'Apple Watch. Si vous faites 30 minutes d'exercice le jour de la Saint-Valentin (le 14 février), vous pourrez gagner un trophée, mais aussi trois autocollants (stickers) que vous pourrez utiliser dans vos messages sur l'application dédiée.
Sonos s’apprêterait à se lancer dans le domaine de la vidéo. The Verge affirme aujourd’hui que le fabricant aurait dans l’idée de lancer un boîtier sous Android venant concurrencer l’Apple TV 4K ou la Nvidia Shield. Le tarif ne serait pas donné et devrait osciller « entre 200 et 400 $ ». Baptisé projet Pinewood en interne, Mark Gurman voyait venir une sortie fin 2024, tandis que The Verge estime le développement bien avancé : une présentation officielle ne semble donc plus très loin.
Sonos Arc Ultra. Image iGeneration
Il ne faut visiblement pas s’attendre à grand-chose côté design. The Verge décrit ce produit comme un carré noir discret, « légèrement plus épais qu'un jeu de cartes » et disposant d’une interface utilisateur travaillée. Le boîtier embarquerait plusieurs ports HDMI permettant d’y brancher des consoles de jeu ou un lecteur Blu-Ray, en plus d’un port Ethernet couplé à une connectivité Wi-Fi 7. L’intégration avec les barres de son de la marque serait aux petits oignons, les ingénieurs ayant beaucoup travaillé sur la synchronisation sans-fil du son.
Un des points importants serait la possibilité de retrouver les catalogues des services habituels, comme Netflix ou Disney Plus réunis sous une seule interface. Un moteur de recherche unifié serait présent pour simplifier l’expérience, en plus de contrôles vocaux. Une télécommande serait tout de même incluse dans la boîte, avec des boutons permettant d’accéder rapidement aux différentes plateformes.
Autre aspect intéressant : il sera possible de se configurer un véritable système de son surround avec les multiples enceintes du catalogue Sonos, par exemple avec deux Era 300. On attendra de voir les appareils pris en charge, mais cela évitera de seulement pouvoir utiliser les habituelles barres de son.
Si le produit est séduisant, son tarif pourrait en rebuter plus d’un. Certains employés seraient inquiets de son placement tarifaire, qui risque de le réserver à une niche à la manière de la Nvidia Shield. Le projet aurait été validé en interne et serait en phase de test, ce qui fait qu’il peut encore évoluer d’ici son lancement.
L’année 2024 n’a pas été facile pour Sonos, qui a lancé dans la précipitation un redesign de son app très mal reçu par les utilisateurs à cause de nombreux bugs et de plusieurs fonctionnalités absentes. Alors que l’entreprise misait sur le Sonos Ace pour diversifier les ventes, ce premier casque aurait fait un flop. Face à ces nombreux faux pas, le patron de la boîte a fini par démissionner le mois dernier.
Elle avait été annoncée en novembre 2024, elle est enfin disponible. De qui parlons-nous ? De la carte RISC-V de Framework. Cette société spécialisée dans les PC portables modulaires propose donc une alternative intéressante (au moins sur le papier) aux puces d'Intel et AMD.
La carte mère RISC-V, malheureusement ventilée. Image Framework.
La carte est vendue 200 €, évidemment sans le PC portable associé. Elle est équipée d'un système sur puce JH7110 de chez SiFive qui est tout sauf un monstre de puissance avec ses quatre cœurs U74 à 1,5 GHz et son GPU Imagination, mais qui a un avantage : il est compatible RISC-V. Ce jeu d'instructions open source est vu par certains comme le futur de l'informatique et disposer d'une plateforme de test capable de faire tourner des distributions GNU/Linux (Ubuntu ou Fedora, par exemple) est intéressant pour les développeurs. La carte est livrée avec 8 Go de RAM (elle est soudée) et ne dispose pas de stockage, mais d'un emplacement microSD et d'un emplacement pour un module MMC.
La carte seule n'est pas utilisable facilement, mais Framework propose deux solutions. La première est simple : un boîtier Cooler Master dédié, vendu 45 €. Il dispose des emplacements nécessaires pour les modèles USB-C et de quoi brancher facilement des antennes pour le Wi-Fi. Vous devrez donc fournir une alimentation USB-C et les accessoires (clavier, souris, carte Wi-Fi, etc.) mais c'est un choix plus propre que de laisser la carte mère à l'air libre.
Le boîtier Cooler Master. Image Framework.
Si vous voulez un PC portable, Framework vend aussi le Laptop 13 en kit, pour 445 €. Pour ce prix, vous aurez le châssis du PC portable, son écran et ses périphériques d'entrée (clavier et trackpad, a priori pas en AZERTY). Il faudra tout de même vous procurer une carte Wi-Fi, un chargeur USB-C et les éventuels adaptateurs USB-C de la société, ainsi que le stockage. Pour la connectique, les cartes mères disposent de quatre prises USB-C et Framework vend des adaptateurs pour du stockage, de l'Ethernet, de l'audio (en jack, des sorties vidéo (DisplayPort et HDMI), etc. Dans tous les cas, il est donc possible de se monter un PC portable RISC-V bien équipé (mais peu performant) pour moins de 1 000 €, ou de rester largement sous les 400 $ pour une plateforme qui reste intéressante.
Sora, le modèle de génération de vidéos d’OpenAI récemment ouvert au grand public, peinerait à se faire une place à Hollywood. L’entreprise aurait approché quelques grands noms comme Disney ou Warner Bros pour discuter du potentiel de son outil et d’une éventuelle version adaptée à leurs projets. Les réactions auraient été tièdes selon Bloomberg, et aucun accord n’aurait été conclu.
Image Pixabay
Certains studios auraient réfléchi à la création d’un modèle basé sur leurs licences, qui serait réservé à une utilisation interne. D’autres ont envisagé de céder une licence de leur catalogue à OpenAI pour former ses modèles, ce qui éviterait de complexes questions de droits d’auteurs. Cependant, ces deux pistes n’auraient jamais dépassé le stade de discussions. OpenAI est consciente que la démarche peut sembler prématurée pour son service, qui reste très jeune. « Nous en sommes à un stade très précoce avec Sora », a déclaré le directeur des opérations d'OpenAI lors d'une conférence en janvier dernier.
Il faut dire que le sujet de l’IA dans les productions audiovisuelles est particulièrement sensible, les dirigeants de studios américains ayant encore en tête la grande grève de 2023 ayant bloqué le secteur pendant une centaine de jours. Bien que certains créatifs comme Ben Affleck voient dans l’IA une manière de se passer de certaines tâches coûteuses et peu créatives dans la production de film, le milieu lui reste globalement hostile.
Quelques exceptions sont à noter, comme le studio Lionsgate (John Wick, Hunger Games). Celui-ci a signé un contrat avec la startup Runway en septembre dernier dans le but de créer un modèle destiné à aider « les cinéastes, les réalisateurs et les autres créateurs à améliorer leur travail ». D’autres y ont fait appel pour leurs campagnes marketing et les outils seraient utilisés par de nombreux acteurs du domaine en coulisses.
Doom, vous le savez peut-être, se lance sur tout et n'importe quoi. Le célèbre FPS des années 90 fonctionne sur de nombreux appareils classiques, mais aussi sur des choses plus improbables, comme des appareils photo. Dans le monde des bidouilleurs, c'est parfois une sorte de défi : lancer Doom sur un périphérique atypique. Et Nyan Satan a réussi à le faire sur un périphérique Apple très spécifique : l'adaptateur Lightning vers HDMI.
Il ne s'agit pas uniquement de tirer parti de la sortie TV d'un iPhone, le jeu s'exécute littéralement sur l'adaptateur lui-même. C'est lié au fonctionnement même du Lightning : alors que le connecteur 30 broches et l'USB-C ont des broches dédiées à la vidéo, ce n'est pas le cas du Lightning. Apple a donc choisi une voie compliquée : une sorte d'équivalent d'AirPlay en filaire. L'iPhone ou l'iPad compresse la vidéo en H.264, l'envoie en USB dans l'adaptateur (via la prise Lightning) et un système sur puce présent dans de ce dernier décode la vidéo et l'affiche en HDMI ou en VGA, en fonction du périphérique. C'est une version réduite d'iOS qui tourne dans l'adaptateur, avec seulement 256 Mo de RAM.
L'adaptateur contient un SoC avec 256 Mo de RAM.
Comme c'est un système sur puce et qu'il fonctionne sous iOS, il est possible de le jailbreaker avec une version dédiée de checkm8 et donc de lancer Doom. Dans la vidéo, on peut voir qu'il n'y a que la démonstration du jeu, qui tourne sans interactions. Et c'est normal : il n'y a pas de Bluetooth ou d'USB pour brancher des périphériques. Mais l'exploit reste présent : Doom fonctionne sur l'adaptateur.
Après des années dans le rouge, Spotify peut sortir le champagne : l’entreprise a pour la première fois présenté des résultats annuels positifs. Elle a donc enregistré les premiers bénéfices annuels de son histoire, de l’ordre de 1,14 milliard d’euros. La plateforme fondée en 2006 affichait encore une perte de 532 millions il y a un an.
Le nombre d’abonnés payant continue de grimper et s’établit désormais à 263 millions, soit une progression de 11 %. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels gratuits comme payant à augmenté de 12 % d’une année sur l’autre et s’élève maintenant à 675 millions. Tout cela a permis de faire progresser le chiffre d’affaires annuel du groupe, en hausse de 18 % (15,7 milliards d’euros).
L’entreprise remonte la pente après une année 2023 difficile pendant laquelle elle avait licencié un peu plus de 2 000 personnes. Le CEO Daniel Ek avait dans l’idée de mettre l’accent sur la rentabilité et la maîtrise des coûts, s’inspirant d’autres patrons comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai pour gagner en efficacité. Cette stratégie doublée d'une augmentation des prix aura été un pari gagnant.
De plus, Spotify s’est diversifié sur ces dernières années. Elle s’est imposée avec succès dans le domaine des podcasts, et plus récemment sur le créneau des livres audio. Elle cherche désormais à s’attaquer au secteur de la vidéo : des clips musicaux ont été ajoutés fin janvier. Les audiophiles attendent toujours l’arrivée d’une offre « Hi-Fi ». Annoncée par Daniel Ek l’été dernier, celle-ci aurait dû être lancée courant 2024… sans que l’on ait de nouvelles.
Qu’il est loin le temps où Steve Jobs recommandait aux utilisateurs voulant du porno de prendre un Android ! Mais avec l’arrivée des App Store tiers, il était évident qu’une telle app allait arriver tôt ou tard. Voilà qui a sans doute bien dû énerver Apple, qui a toujours été très stricte sur le sujet.
Pour les responsables d’AltStore PAL, c’est un magnifique coup de pub. Ils s’amusent du fait que l’iPhone fête ses 18 ans cette année et jouent beaucoup sur les mots en affirmant que Hot Tub a été approuvée par Apple.
Il y a cependant quelques enseignements à tirer de cette affaire. Au final, c’est un éditeur indépendant qui s’est lancé en premier dans ce domaine. Aucun acteur spécialisé de cette industrie n’a eu pour le moment l’idée de lancer sa propre plate-forme. Il y a quelques années de cela, de nombreux acteurs auraient rêvé d’avoir leur place sur l’App Store. Alors, est-ce qu’avec le temps, cette industrie s’est adaptée et a préféré se concentrer sur le web ? Ou alors, les App Store tiers étant limités au marché européen, leur stratégie consiste à attendre de voir comment les choses évoluent. Évidemment, il se peut aussi que la Core Technology Fee ait un effet dissuasif.
Pieonner (gratuit) est un utilitaire qui propose de rassembler des apps et commandes dans un menu circulaire, centré autour du curseur de la souris. Si l’idée n’est pas nouvelle, on la croise même régulièrement depuis bien des années, elle a manifestement encore de nombreux amateurs. Ce nouveau-venu se distingue avant tout par son interface, avec des animations très soignées, une fluidité exemplaire et un goût pour le design « Delicious » des années 2000. Son concepteur s’était fait remarquer dans ce domaine en lançant PolyCapture et on retrouve ici quelques éléments visuels similaires.
Pieoneer en action, ici avec des commandes pour l’app en cours. Image MacGeneration.
Le menu radial de Pieoneer peut servir à trois fonctions différentes : changer d’app parmi celles qui sont toutes ouvertes (remplaçant, si on le souhaite, le ⌘⇥ de macOS), changer d’apps parmi une sélection fixe ou encore activer une série de commandes définies par vos soins dans l’app en cours. Ces trois fonctionnalités sont associées à des raccourcis clavier qui associent la touche ⇥ à une ou plusieurs touches spéciales (⌘, ^, ⌥ ou encore ⇧). Le choix des raccourcis clavier ainsi que des apps et commandes à afficher se fait dans les réglages de l’utilitaire, qui sont tous entièrement et soigneusement traduits, c’est agréable.
Pieonner est une app bien conçue et plaisante à utiliser, qui vous conviendra si vous n’aimez pas retenir de nombreux raccourcis clavier et que vous voulez garder quatre ou cinq commandes toujours sous la main dans des apps. Ce n’est pas l’app du genre la plus complète qui soit toutefois et son interface l’empêchera de devenir aussi complète, ou complexe c’est selon, que ses alternatives. Si vous vous sentez limité ici, on peut évoquer CirMenu ou Pie Menu, deux options toutefois payantes.
Les réglages de Pieonner, ici pour choisir les apps ou emplacements du Finder à afficher pour sa fonction « Lanceur ». Image MacGeneration.
Pieonner est en effet entièrement gratuite, ce qui permet de la tester sans risque. L’app nécessite macOS 14.6 (Sonoma) au minimum et son interface est traduite en français.
Cdiscount vend temporairement l'iPhone 16 de 128 Go pour 827 € au lieu de 969 € chez Apple. Le modèle (le noir uniquement) est proposé à 919 € auxquels sont soustraits 10 % (avec le code 10CDAV25) si l'on est membre du programme Cdiscount à volonté (a priori on doit pouvoir souscrire le temps de cet achat). La livraison se fera, au mieux, sous 24h.
Le bouton Action est situé au-dessus des boutons de volume. Image iGeneration.
Cela fait un bon tarif pour ce modèle de la dernière génération, hier on pointait un prix à 837 € mais en passant par Amazon Allemagne.
Les iPhone 16 ont repris le bouton Action des 15 Pro pour lui affecter le lancement d'une app ou d'une fonction, le téléphone est aussi doté du nouveau bouton latéral pour la prise de photos, l'autonomie est bonne et, comme pour les iPhone 16 Pro, la compatibilité avec Apple Intelligence en français reste prévue pour avril prochain.
Nomad vient de lancer un nouveau câble, qui est universel selon la marque. Compatible avec la charge en USB-PD à 100 W, le câble USB-C intègre en effet un chargeur d'Apple Watch en plus de ses deux prises USB-C. Il est donc capable de charger n'importe quelle Apple Watch, mais aussi certains boîtiers d'AirPods1 (AirPods Pro 2 et AirPods 4 avec réduction de bruit). La marque met en avant la possibilité d'employer un iPad comme source d'énergie, comme s'il s'agissait d'une grosse batterie externe.
Le câble intègre un chargeur d'Apple Watch. Image Nomad.
Le câble est vendu 100 € et mesure 1,5 mètre. Il peut charger un MacBook Pro avec une puissance maximale de 100 W (92 W si une Apple Watch est présente) et est compatible avec la charge rapide apparue avec les Apple Watch Series 7. Pour les données, le câble se limite comme souvent à l'USB 2.0, un choix classique avec les câbles de charge. La marque tente de justifier le prix élevé en indiquant que le câble est renforcé avec du kevlar, mais il reste tout de même assez cher : un câble USB-C de qualité comme celui d'Apple (qui accepte une puissance de 240 W) vaut 35 € et un chargeur d'Apple Watch vaut 30 €.
On peut charger une Apple Watch avec un iPad (avec le chargeur officiel aussi). Image Nomad.
Boîtiers que vous pouvez aussi charger en USB-C. ↩︎
La fondation Mozilla l'a officialisé avec la version 135 de Firefox : le bouton Do Not Track n'est plus présent dans le navigateur. Mozilla suit Apple sur ce sujet, qui avait supprimé l'option il y a déjà quelques années avec Safari 12.1.
Pour rappel, Do Not Track est un indicateur apparu en 2011 (dans Firefox 4.0 et un peu plus tard dans Safari 6 ou Google Chrome 23) qui permet à un internaute de mettre en avant qu'il ne veut pas être suivi. Si l'idée est bonne sur le papier, elle n'a jamais réellement fonctionné : les différentes régies publicitaires, groupes et sites Internet n'ont jamais pris en compte Do Not Track en masse, étant donné que rien ne les incitait réellement à le faire. Pire, l'indicateur a même parfois été employé pour suivre plus finement les internautes, en le prenant en compte dans les nombreux paramètres qui permettent de discriminer finement les informations sur un utilisateur précis.
Si Google Chrome et Microsoft Edge (notamment) ont techniquement encore l'option nécessaire, elle est donc totalement inutile et contre-productive en 2025.
Il y a quelques jours, une rumeur indiquait qu'Apple pourrait limiter les facilités de paiement pour son offre AppleCare+, en imposant plus ou moins un paiement au mois ou à l'année pour son extension de garantie. Si l'abandon des offres avec un paiement sur trois ans (Mac) ou deux ans (iPhone) n'est pas encore acté, Apple a décidé d'augmenter le prix de l'AppleCare+, pour le moment uniquement aux États-Unis.
Oups. Image Apple.
Dans le pays de Donald Trump, l'AppleCare+ avec couverture en cas de vol augmente de 0,5 $ pour tous les iPhone : il passe donc à 8 $ mensuels pour un iPhone SE, 12 $ pour un iPhone 14, 15, 16, 13 $ pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus, 16 Plus et 14 $ pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. Le prix sur deux ans reste le même (150, 220, 250 et 270 $ respectivement). La donne est la même pour l'AppleCare+ classique, qui prend 0,5 $ dans tous les cas et passe donc à 4,5 $, 8,5 $, 9,5 $ et 10,5 $ mensuels. Le prix sur deux ans ne bouge toujours pas (80, 150, 180 ou 200 $ en fonction de l'iPhone). De même, la franchise reste la même : 30, 100 ou 150 $.
En France, le prix n'a pour le moment pas bougé. Il est de 7,5 € par mois (sur un an) pour l'iPhone SE et pour la protection en cas de vol, 11,5 € pour un iPhone 14, 15 ou 16, 13,5 € pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus ou 16 Plus et 15 € pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. La version sans couverture est à 4,5 €, 9 €, 10 € ou 12 € selon le modèle. Pour les abonnements sur deux ans, en un seul paiement, il faut donc débourser 150 ou 90 € pour l'iPhone SE, 170 ou 230 € pour les iPhone 14, 15 et 16, 200 ou 270 € pour les iPhone 14 Plus, 15 Plus et 16 Plus et enfin 230 ou 300 € pour les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max… tant que c'est encore possible.
Cromulent Labs vient de lancer une nouvelle application sur l'App Store avec un fonctionnement étonnant et amusant : WalkStar: Move & Groove est un lecteur audio qui vous oblige à bouger. Et cette obligation est très littérale : si vous ne marchez pas, la musique se met en pause automatiquement.
L'interface reprend l'image d'une cassette.
L'application est gratuite et affiche une interface assez vintage, basée sur une cassette audio virtuelle. Pour les plus jeunes d'entre vous, une cassette est un média apparu dans les années 60 et qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec les Walkmans de Sony. Cet objet physique permettait de stocker 90 minutes de musique sur une bande magnétique. Plus sérieusement, donc, WalkStar affiche une cassette audio virtuelle et de gros boutons. La gestion de la musique elle-même passe par les outils d'Apple et l'app peut accéder à Apple Music, vos achats iTunes, votre musique envoyée manuellement dans votre iPhone ou même les podcasts pris en charge dans Apple Podcast (comme ceux réservés à nos abonnés).
Une fois une liste de lecture (ou des morceaux) choisie, il faut donc presser Play et bouger. Si vous ne marchez pas, la musique ne se lance pas. Et si vous arrêtez de marcher, la musique se met en pause automatiquement après quelques secondes.
L'app demande quelques autorisations.
L'application est gratuite, mais une version premium est proposée pour 2 €/mois. Cette version payante vous donne accès à quelques réglages visuels (sur les icônes, l'aspect, etc.) mais aussi aux statistiques sur vos déplacements pendant vos séances d'écoute. Notons que l'app demande un accès à votre musique et à vos données de santé (en partie) pour déterminer si vous êtes en train de marcher.
Invitations Apple est la nouvelle petite app de Cupertino qui, ainsi que son nom l'indique, envoie des invitations et permet à l'hôte de gérer les réponses.
Deux précisions importantes avant toute chose : l'app n'est que pour iPhone (sur iOS 18) et seuls les abonnés à un compte iCloud+ (à partir de 0,99 € par mois pour 50 Go) peuvent envoyer des invitations. Les destinataires n'ont pas besoin d'avoir l'app ni d'être dans l'écosystème d'Apple, ils répondront depuis leur PC ou Android via le web. Ceux qui ont le nécessaire Apple requis, pourront gérer les invitations reçues de différentes personnes depuis cette app.
Apple Invitations. Images Apple.
Celui qui envoie l'invitation peut agrémenter son carton virtuel d'une image piochée dans sa bibliothèque Photos ou demander à Apple Intelligence de lui générer un visuel ainsi qu'un petit texte adéquat. L'app contient toutefois le nécessaire avec des thématiques prêtes à l'emploi.
Images Apple.
Intégration à l'écosystème Apple toujours, avec l'adresse du lieu de l'évènement que l'on piochera dans Plans, les prévisions sur le temps récupérées de Météo et une playlist qui pourra être confectionnée depuis le catalogue d'Apple Music (les abonnés au service auront le droit de glisser leurs morceaux). Les réponses, positives ou négatives à l'invitation, sont consignées dans une liste. À l'issue de la fête, chacun pourra contribuer à un album partagé pour regrouper toutes les photos.
La dernière mise à jour de macOS Sequoia, la 15.3, améliore très nettement les performances en Thunderbolt 5, selon Howard Oakley. Il a eu accès à quelques périphériques à cette norme et les résultats qui étaient faibles avec l'itération précédente reviennent sur des valeurs acceptables.
Pour rappel, la norme Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, avec 64 Gb/s pour les données. Sur le papier, elle permet à des SSD externes d'atteindre environ 7 Go/s. En dehors de quelques SSD externes, il existe aussi pour le moment des hubs Thunderbolt 5, des stations d'accueils qui intègrent des prises USB-C compatibles Thunderbolt 5 mais aussi des prises USB-A capables d'atteindre 20 Gb/s dans certains cas précis.
Les essais montrent plusieurs choses. Premièrement, les SSD Thunderbolt 3 sont bridés en écriture sur une station d'accueil Thunderbolt 5. La valeur obtenue (1,6 Go/s) implique probablement que le contrôleur réduit le nombre de lignes lors du partage. Deuxièmement, ses essais avec un SSD USB4 montrent que les performances ne bougent pas si le hub Thunderbolt 5 est installé, sauf dans un cas précis : quand le Mac hôte est un Mac Intel en Thunderbolt 3. La raison est simple : certains SSD USB4 (comme le Corsair EX400U testé récemment) passent en USB-C à 10 Gb/s en direct sur le Mac mais profitent du contrôleur USB du hub Thunderbolt 5 pour travailler en USB 3.2 Gen 2x2 à 20 Gb/s, ce qui double les débits. Sur les Mac Apple Silicon, le SSD est dans tous les cas en USB4 à 40 Gb/s.
Enfin, le SSD Thunderbolt 5 qu'il a testé offre des performances un peu plus faibles sur le hub Thunderbolt 5, mais la perte demeure limitée. Il faut noter que le cas où macOS Sequoia 15.2 posait visiblement un problème était celui du SSD Thunderbolt 3 sur le hub Thunderbolt 5 : le débit en écriture descendait à environ 400 Mo/s, contre 2,2 Go/s en direct et 1,6 Go/s avec macOS Sequoia 15.3.
Dans tous les cas, il faut rappeler une chose que nous avons expliquée dans un dossier pour nos abonnés : toutes les prises USB ne se valent pas et il est préférable dans la majorité des cas de brancher directement un SSD externe à un Mac pour obtenir les meilleures performances.
Dans les années 90, Apple France avait fait développer un jeu de société pour ses techniciens, sous le nom Apple Formation. Ce jeu, présenté sur l'Aventure Apple, a été préservé et mis en ligne par Antoine Vignau, un archiviste bien connu des amateurs de l'Apple II.
Le plateau. Image Antoine Vignau.
Le jeu développé par Zéphir est généralement vendu assez cher, donc cette version numérisée est intéressante pour les amateurs. Le concept reste assez simple : il est assez proche du Trivial Pursuit mais avec des questions en rapport avec Apple et plus spécifiquement les domaines que les techniciens doivent connaître (et apprendre). Vous aurez donc 300 cartes avec des questions sur le matériel (A quoi sert la PMMU ?1), sur le logiciel (Comment visualiser l'image présente en ROM des concepteurs du Macintosh SE ?2), le business (Ce célèbre groupe français au nom de guerre a tout son fan club sur Macintosh ?3), le réseau (A/UX fonctionne-t-il sur le Macintosh SE/30 ?4) ou la culture générale (Que sont un Scorpion, un Zombie, un Daïquiri ou un Stinger ?5).
Le plateau numérisé.
Vous trouverez le tout sur archive.org avec une numérisation des pions, du plateau et des règles. Les 1 500 questions, elles, sont dans un fichier séparé, dans un format tableur.
Sert à paginer la mémoire (très indispensable pour UNIX). ↩︎
En tapant "G 41D89A" dans la fenêtre du débuggeur. ↩︎
Bonne promo aujourd’hui sur l’iPad 10 : la tablette d’entrée de gamme d’Apple avec 64 Go de stockage est proposée à seulement 359 € chez Amazon. C’est une bonne affaire quand on voit qu’elle est toujours affichée à 409 € en Apple Store. Seul le coloris gris est commercialisé à ce prix là. Le produit est vendu et expédié par Amazon.
Image iGeneration
C’est un bon prix pour du matériel neuf. Si vous voulez économiser quelques dizaines d’euros de plus, notons que l’iPad 10 est aussi en vente sur le Refurb Apple pour 339 €. Il n’y est également proposé qu’en finition grise.
L’iPad 10 reste une excellente tablette pour une utilisation standard (Safari/Netflix). Elle embarque une puce A14 qui est la même que l’on trouvait sous le capot de l’iPhone 12. Elle a l’avantage d’avoir la caméra sur la tranche pour des visioconférences plus agréables tout en disposant d’une très bonne autonomie. L’accessoire arbore un bouton Touch ID pour le déverrouillage ou la validation de transactions Apple Pay. Il se recharge en USB-C. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.
Le MacBook Air M2 prend de plus en plus la place de son prédécesseur en M1 comme entrée de gamme d'Apple. La configuration avec un écran 13", 8 Go de RAM et 256 Go de SSD descend à 799 € chez Boulanger dans les quatre coloris (Lumière stellaire, Argent, Gris sidéral et Minuit). La livraison demande un peu de patience : 22 février.
MacBook Air M2. Image Apple.
Ce MacBook Air demeure un excellent portable, compétent dans plusieurs usages avec son processeur M2, doté d'une très bonne autonomie et léger. Par rapport au MacBook Air M1, il a l’avantage d’avoir un écran un peu plus grand, une meilleure webcam, un port MagSafe où la prise d'alimentation est aimantés (si jamais elle est détachée brutalement) et de la puissance en plus.
Les 8/256 Go correspondent aux anciennes configurations d'entrée de gamme, sur la section reconditionné de l'Apple Store, cette machine est vendue 919 €… Apple démarre désormais ses gammes avec un minimum de 16 Go de RAM pour accompagner ses fonctions d'IA prévues en France en avril (toutefois cela fonctionnera aussi avec 8 Go). Le stockage interne de 256 Go peut être insuffisant, mais cela dépend complètement de ce qui sera fait au quotidien avec cette machine.
Si l'on veut plus de RAM, il y a encore une excellente promotion sur un M2 avec 16/256 Go chez Cdiscount pour 899 €. Si le budget peut s'étirer de 100 €, autant préférer cette configuration.
L'app Notes d'Apple devient chaque année plus puissante et de nouvelles fonctions peuvent passer sous le radar. Comme celle pour retrouver plus vite une note récente dans iOS 18.
Elle intéressera en premier lieu ceux qui stockent et manipulent beaucoup de notes, au point que l'on peut s'y perdre. L'app propose une liste des 10 notes récemment utilisées pour retourner plus rapidement dans l'une d'elles. Si vous êtes passé à côté de ce menu, cela peut s'expliquer par le fait qu'il n'apparaît que lorsqu'on est déjà à l'intérieur d'une note, et pas dans d'autres vues de l'app où il aurait pourtant toute sa place.
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Lorsque vous êtes dans une note, ouvrez le menu Plus (…) et touchez l'item Notes récentes pour afficher cette liste. Autre manipulation possible : touchez le menu Plus et, sans relever le doigt, faites-le glisser sur Notes récentes puis, toujours sans détacher le doigt de l'écran, glissez sur la note à afficher pour l'ouvrir. La liste des notes récentes existe aussi sur Mac, dans le menu Présentation, malheureusement son contenu est effacé à chaque fermeture de l'application.
Une autre méthode consiste à passer par un dossier intelligent qui regroupera des notes récemment utilisées. Il s'affichera en permanence dans la vue principale de l'app.
Pour le créer, touchez le bouton de création d'un dossier logé tout en bas à gauche de la vue Dossiers, puis sélectionnez iCloud.
Après lui avoir donné un nom puis sélectionné la commande Convertir en dossier intelligent, choisissez le(s) filtre(s) adéquat(s). Dans notre cas, cela peut être le filtre de Création accompagné de celui de Modification. Sélectionnez leurs valeurs, par exemple une note qui aura été créée ou modifiée dans les 7 derniers jours. Pensez enfin à adapter le filtre de ce dossier intelligent pour que « n'importe lequel » de ces deux critères soit exploité.
Après quoi vous aurez un dossier contenant les notes répondant à vos critères et il sera synchronisé sur Mac et iPad.
La société 8BitDo, spécialisée dans les manettes et accessoires pour les joueurs, vient d'annoncer que ses claviers mécaniques allaient enfin être disponibles en Europe. La marque ne propose pas toutes les versions dans des agencements européens, malheureusement, et seul le modèle « N Edition » (qui reprend les couleurs de la NES de Nintendo) est disponible en AZERTY, pour 100 €.
La version française. Image 8BitDo.
Tous les modèles sont des claviers avec des interrupteurs mécaniques (des Kailh Box White) sans pavé numérique. Ils proposent quelques touches programmables, des molettes pour certains réglages (dont le volume) et sont livrés avec deux gros boutons en USB. Ils se connectent en USB-C (attention, la marque livre un câble USB-C vers USB-A), en sans-fil avec un récepteur dédié (USB-A) ou en Bluetooth, au choix.
Image 8BitDo
Ce modèle est aussi attendu avec des agencements allemands, espagnols et nordiques. La version aux couleurs du mythique Commodore 64, elle, n'est prévue que dans un agencement britannique. Pour rappel, 8BitDo propose des versions aux couleurs de la Famicom de Nintendo (uniquement en QWERTY US), de la NES de Nintendo (ici en QWERTY), du Commodore 64 et de l'IBM PC (en QWERTY). Ils sont tous vendus aux alentours de 100 € avec deux gros boutons dans différentes couleurs.
Notons enfin que l'AZERTY est évidemment dans sa variante française classique. Sur Mac, Apple propose un agencement adapté depuis plusieurs années sous le nom Français - PC dans les réglages. Vous n'aurez pas le bon marquage pour les touches command, control et option, mais la position de ces dernières sera la bonne.
Récemment, l'Ademe (Agence de la transition écologique) a évoqué la possibilité de limiter les forfaits de données, en prenant comme postulat que les Français utilisent en moyenne 17 Go de données par mois. Pour eux, il n'y a donc aucune raison de fournir des forfaits illimités ou avec des centaines de gigaoctets. Mais Free — à travers son emblématique fondateur, Xavier Niel — et Orange sont évidemment vent debout contre cette proposition.
Une antenne de téléphonie mobile. Image Sy, CC BY-NC-SA 2.0.
Premièrement, il faut rappeler une chose : l'Ademe ne peut pas directement proposer une loi, comme l'indique BFM TV. L'agence peut uniquement proposer des observations qui peuvent ensuite devenir éventuellement des lois (certains élus ont déjà imaginé réduire la quantité de données dans les forfaits). Deuxièmement, l'idée de réduire la quantité de données n'a qu'un impact assez faible sur la consommation, sauf à proposer une enveloppe plus basse que ce que les utilisateurs consomment en moyenne. Même si la médiane n'est pas connue dans le cas des données, imaginer (par exemple) une limite à 20 ou 25 Go n'amènera que peu d'économies sur l'énergie nécessaire : 17 Go de données dans un forfait limité à 25 Go ou 17 Go dans un forfait illimité nécessitent globalement la même quantité d'énergie1.
La réponse de Xavier Niel à cette polémique, donc, est un laconique « Non » sur X. Celle d'Orange, sur le même réseau social et à travers la voix de Laurentino Lavezzi (directeur des affaires publiques groupe), est un peu plus longue mais l'idée fondamentale est la même : ce n'est pas une bonne idée : « L’archétype de la fausse bonne idée. L’ADEME le dit elle même : la conso moyenne de datas est de 17Go (voire même un peu moins en fait). Quel que soit le godet datas du forfait, godet qui est un élément sur lequel la concurrence joue, la grande majorité des clients qui souscrivent à une offre d’abondance ne le fait pas pour satisfaire un besoin mais parce que plus de datas pour le même prix, on prend toujours « pour le cas où ». Interdire de booster le godet datas pour le même prix n’aura aucun impact ou presque sur la conso réelle de datas, et donc aucun effet de levier sur l’impact environnemental des communications. Ce sont les services qui drivent le trafic, pas les forfaits mobile. C’est du coté des fournisseurs de services/contenus qu’il faut agir : améliorer l’encodage, et réguler par le portefeuille le volume de datas qu’ils génèrent sur les réseaux. »
Sauf à considérer qu'une majorité des utilisateurs consomme peu de données et qu'une minorité augmente très largement la moyenne en utilisant énormément de données. Dans ce cas extrême, une limitation à 25 Go réduirait la moyenne et donc la consommation énergétique. ↩︎
Outlook pour Mac va recevoir une fonction d'annulation d'envoi de message, un peu comme Mail d'Apple mais différente dans son approche.
Cette fonction d'Outlook, baptisée Rappel de message (ou Recall en anglais), manquait à l'appel dans la version Mac de l'application. Elle consiste à récupérer, dans la boite d'arrivée du ou des destinataire(s) un courrier qui comporte une erreur ou un oubli, de pièce-jointe par exemple.
Image Microsoft.
Tant qu'il n'a pas été ouvert pour être lu, le message peut-être rapatrié de cette boite pour être modifié ou supprimé. Si dans un groupe de personnes, certaines ont eu le temps de l'ouvrir, sa récupération auprès d'elles échouera. Outlook génère un rapport quelques instants après la demande de rappel pour indiquer dans quelle mesure elle a pu être menée à bien (détails sur le fonctionnement).
L'intérêt de la fonction est qu'elle peut opérer bien après l'envoi du message. Sa principale limite est d'être réservée à des échanges entre des personnes utilisant Microsoft 365 ou Exchange au sein de la même entreprise. Cette nouveauté est en bêta-test dans Outlook, elle sera déployée dans le courant du mois.
Apple Mail.
Mail dispose d'une fonction de ce genre mais très différente dans le mode opératoire. On ne va pas reprendre ce qui a été déjà envoyé mais différer l'envoi. Dans les Réglages de Mail, onglet Rédaction on peut définir un délai d'annulation de l'envoi de 10, 20 ou 30 secondes.
Après avoir cliqué sur Envoyer, le message est mis en attente dans la boite d'envoi puis il file une fois le délai expiré. C'est suffisant pour réaliser in extremis qu'il y a un oubli ou une faute, mais une fois que le message est parti, c'est trop tard.
Crucial propose de nombreuses promotions chez Amazon sur ses produits, dont les SSD externes. Le Crucial X9 Pro, un modèle que nous avons testé et apprécié, est à 100 € dans sa version de 1 To, 160 € pour 2 To et 280 € en 4 To. C'est une réduction moyenne, mais il s'agit d'un excellent SSD externe bien adapté aux Mac. Ne craquez pas pour la version « pour Mac », elle est vendue 10 € de plus pour une robe plus claire.
Le X9, vendu dès 80 €. Image Crucial.
Crucial propose aussi une petite réduction sur le modèle X10 Pro. Il est plus rapide en théorie, car il peut atteindre 2 Go/s sur les PC adaptés, mais Apple ne prend pas en charge l'USB-C 3.2 Gen 2x2 nécessaire. Il est à 120 € (1 To) ou 300 € (4 To). Enfin, le Crucial X9 classique est proposé dès 80 € (1 To), avec des variantes de 2 To (125 €) et 4 To (230 €). C'est un modèle USB-C à 10 Gb/s mais avec des performances en écriture parfois plus faibles que le X9 Pro.
Terminons par deux modèles intéressants pour mettre à jour un PC ou un vieux Mac qui accepte encore des SSD SATA ou en barrette. Le Crucial BX500 (un modèle d'entrée de gamme SATA) est à 60 € (1 To) et le P3 Plus (M.2) est à 67 € (1 To). C'est un SSD M.2 2280 compatible PCIe 4.0 qui offre des performances suffisantes pour tous les usages, sans être dans le haut du panier (ni sur les performances… ni sur le prix).
Alors que les images générées par IA sont de plus en plus réalistes, il devient difficile de savoir si un cliché croisé sur le net est vrai. L’entreprise de réseau Cloudflare tente de parer à ce problème et vient d’annoncer l’ajout des Content Credentials. Ce système de métadonnées indique les différentes retouches effectuées et permet de tracer l’authenticité d’un cliché, en plus de donner des informations sur son créateur.
Exemple de Content Credentials. Image Cloudflare
Ces modifications resteront en place, même si quelqu’un venait à changer le format de l’image ou à la recadrer. Plusieurs services de vérification open source, comme celui-ci, permettent de jeter un œil sur la provenance d’une image. Cloudflare propose un exemple avec une création du DALL-E d'OpenAI où l'on peut voir les différentes étapes et modifications. Les administrateurs réseau doivent aller chercher un nouveau bouton dans leur panneau de contrôle pour activer cette nouveauté.
Dans Cloudflare Images, vous pouvez désormais préserver les informations d'identification du contenu (Content Credentials) lors de la transformation d'images provenant de sources distantes. L'activation de cette intégration permet de conserver tous les identifiants de contenu existants qui sont intégrés dans l'image.
Ces Content Credentials sont un projet de l’association Content Authenticity Initiative, initiée par Adobe et que Cloudflare a annoncé rejoindre. L’entreprise explique espérer que ce changement réduira les cas d’images volées faisant le tour du net sans que l’on ne sache d’où elle viennent. En janvier 2025, Cloudflare était utilisé par quasiment 20 % des sites du Web.
Quick Reviews (gratuit/abonnement) est une app spécialisée qui permet de créer des critiques sous la forme d’une image que l’on peut partager sur tous les réseaux sociaux. L’idée est de proposer une forme plus engageante qu’un simple texte publié dans un message et cela permet aussi de publier plus facilement sur des plateformes dédiées uniquement à l’image, comme Pixelfed ou Instagram. Elle a été pensée pour gérer de multiples catégories : séries, films, jeux vidéo, livres, albums de musique… ou tout ce que vous voulez, l’interface est suffisamment souple.
Voici un exemple d’image générée par Quick Reviews. Image iGeneration.
Les séries et films sont les mieux gérés grâce à un lien avec TMDB pour récupérer automatiquement le poster et la date de publication. Dans ce cas, il suffit de saisir le titre de l’œuvre pour que Quick Reviews trouve les bonnes données et les remplisse dans la foulée. Il ne vous restera plus qu’à choisir une note et un texte, sachant que vous pouvez tout modifier par ailleurs. L’app a été conçue pour s’adapter à de nombreuses situations et on peut ainsi tout ajuster ou presque : le système de notation, les couleurs de fond (trois options par défaut, basées sur l’image d’illustration), la police, les tailles de caractères, etc.
Création d’une nouvelle critique, ici pour une série, avec l’assistance de TMDB pour retrouver le poster et l’année de publication. J’ai ajusté ici ces éléments pour me concentrer sur la saison 2 et vous noterez le système de notation par défaut, sur cinq valeurs en anglais, autant d’éléments qui peuvent être modifiés. Image iGeneration.Le rendu de l’image générée par défaut à gauche, modifications des polices et couleurs au centre et à droite. Image iGeneration.
L’image produite par Quick Reviews peut être ajoutés à l’app Photos, partagée avec le menu standard d’iOS ou tout simplement copiée dans le presse-papiers. Si vous avez besoin d’une telle app, son téléchargement est gratuit, mais certaines fonctionnalités (dont le mode « magique » qui va piocher les informations dans la base de données de TMDB) nécessitent un abonnement facturé 10 € par an. Il n’y a malheureusement pas de période d’essai, vous devrez payer directement même si vous voulez simplement tester. Le mieux est peut-être d’essayer la version web qui est gratuite, avant éventuellement de passer sur l’app.
Quick Reviews demande iOS 18, l’app est optimisée pour les iPhone et iPad et son interface est partiellement traduite en français.
Amazon Italie prend la suite du site français pour une réduction générale sur les Apple Watch Series 10 et SE. Certains tarifs sont très proches de ceux pratiqués la semaine dernière par Amazon France, mais sur quelques modèles plus onéreux, comme en titane, la remise est plus importante.
Quelques exemples ci-après de bonnes réductions, ce n'est pas exhaustif, d'autres modèles sont concernés. Notez qu'il faut retirer entre 5 et 10 € sur les tarifs ci-dessous pour obtenir le prix que vous paierez au final avec les frais de port inclus.
Apple Watch Series 10 GPS 42 mm aluminium Noir de Jais et bracelet boucle Sport à 379 € au lieu de 449 €
Apple Watch Series 10 GPS 46 mm aluminium Noir de Jais et bracelet Sport à 399 € au lieu de 479 €
Apple Watch Series 10 Cellulaire 42 mm aluminium Noir de Jais et bracelet Sport à 499 € au lieu de 569 €
Comparaison de l'épaisseur entre les Series 7 à 9 et la 10. Image Apple.
Apple Watch Series 10 Cellulaire 46 mm aluminium Noir de Jais et bracelet Sport à 519 € au lieu de 599 €
Apple Watch Series 10 Cellulaire 46 mm Titane et bracelet Milanais à 799 € au lieu de 899 €
La Series 10 de la fin 2024 s'est démarquée des précédentes Series en amincissant son boitier, en agrandissant son écran et en offrant une meilleure lisibilité de celui-ci vu de biais. Elle dispose de toutes les fonctions santé des Apple Watch et de l'option écran toujours allumé. Cette offre d'Amazon est temporaire, même si ces montres sont régulièrement en promotion d'une manière ou d'une autre.
Le prix de l'iPhone 16 glisse chez Amazon Allemagne puisqu'on trouve le modèle de 128 Go à 836,92 € pour le modèle bleu (après le calcul de la taxe et des frais de port). C'est 132 € de moins que le tarif d'Apple (969 €). La livraison à ce prix est annoncée pour le 7 février. Amazon Italie est juste derrière avec 840 € et plus de choix dans les coloris à ce prix tandis qu'Amazon France propose actuellement quelques couleurs à 889 € avec un coupon de réduction.
Utilisation du bouton Photo en portrait sur un iPhone 16. Image iGeneration.
C'est un bon prix pour un modèle de la dernière gamme. Cette génération a récupéré le bouton Action des 15 Pro, l'autonomie est tout à fait satisfaisante, le boitier est doté du nouveau bouton latéral pour la prise de photos et, comme les iPhone 16 Pro, la compatibilité avec Apple Intelligence en français reste prévue pour avril prochain.
Comme chaque année à la même période, Apple propose (déjà) son Replay Apple Music. Cette liste de lecture automatisée est toujours aussi basique : Replay 2025 va vous proposer une liste des 100 morceaux les plus écoutés en 2025, avec une mise à jour hebdomadaire. C'est peut-être un des défauts d'Apple Music face à la concurrence : c'est un choix nettement moins ambitieux que les listes de lecture personnalisées de Spotify. Qui plus est, le Replay tend évidemment à vous enfermer dans une bulle, étant donné que la liste de lecture ne vous montre que ce que vous avez déjà écouté. La playlist devrait être accessible dans la section Nouveautés d'Apple Music sur vos différents appareils.
Le Replay peut donner de drôles de résultats (on ne juge pas).
Autre point comme toujours un peu incompréhensible avec Apple Music, Apple propose de nombreuses statistiques sur l'écoute, mais uniquement sur son site Internet, à cette adresse. Les statistiques en question ne sont pas accessibles dans les différentes applications Apple Music.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Quelques heures à peine après l’annonce de la boutique tierce AltStore PAL, Apple a désapprouvé avec vigueur la disponibilité de Hot Tub, la première application porno pour iPhone.
« Nous sommes profondément préoccupés par les risques de sécurité que les applications pornographiques hardcore de ce type créent pour les utilisateurs de l'UE, en particulier les enfants. Cette application et d'autres similaires vont saper la confiance des consommateurs dans notre écosystème, que nous avons mis plus de dix ans à bâtir pour en faire le meilleur au monde », déclare Apple dans un communiqué transmis à la presse.
iPhone turns 18 this year, which means it’s finally old enough for some more ~mature~ apps…
Introducing Hot Tub by @C1d3rDev, the world’s 1st Apple-approved porn app!
Try it now on AltStore PAL — just in time for the season of love ❤️
« Contrairement aux déclarations mensongères faites par le développeur de la boutique tierce, nous ne cautionnons absolument pas cette application et ne l’aurions jamais proposée sur notre App Store », poursuit l’entreprise. Elle fait ici référence aux mentions d’Alt Store PAL indiquant que Hot Tub est « la première app porno approuvée par Apple ». En fait, Riley Testut, le créateur de la boutique tierce, parle avec malice d’approbation, car Apple a effectué un contrôle technique de Hot Tub, comme elle le fait avec toutes les autres apps distribuées hors de l’App Store. Mais cette étape de notarisation n’est en aucun cas un assentiment du contenu de l’app, comme la Pomme tient à le souligner.
« La réalité est que la Commission européenne nous oblige à autoriser sa distribution par des opérateurs de boutiques tierces comme AltStore et Epic, qui ne partagent peut-être pas nos préoccupations en matière de sécurité des utilisateurs », conclut Apple… Qui tacle Epic à tort. Même s’il y a un lien entre AltStore PAL et Epic (la petite boutique bénéficie d’une bourse du géant du jeu vidéo), l’Epic Games Store n’héberge pas Hot Tub, ainsi que l’a rapidement confirmé Tim Sweeney. En représailles, le CEO d’Epic a fait remarquer que l’App Store accueillait par exemple l’app Reddit qui comprend du contenu pour adultes.
Dans une autre déclaration faite à la presse, la firme de Cupertino assure avoir exprimé ses préoccupations concernant l’arrivée de cette application pornographique dès le mois de décembre, mais la Commission européenne n’a pris aucune mesure pour en empêcher la distribution, selon elle.
Dix-huit ans après sa présentation, l’iPhone accueille sa première application pornographique. Apple n’a pas changé ses règles de validation alors que son appareil a atteint la majorité — les contenus pour adulte sont toujours formellement interdits sur l’App Store —, c’est AltStore PAL qui héberge l’application lubrique.
Permise dans l’Union européenne grâce au DMA, la petite boutique tierce accueillait déjà plusieurs apps natives n’ayant pas droit de cité dans l’App Store, comme des émulateurs et des clients torrent. En distribuant une application porno, AltStore PAL confirme définitivement son statut de poil à gratter.
Autant l’exposition donnée à Delta et à UTM a poussé progressivement Apple à autoriser les émulateurs dans sa propre boutique, autant il ne fait aucun doute que la Pomme va continuer à proscrire tous les contenus pour adulte sur l’App Store. « Nous pensons que nous avons une responsabilité morale consistant à exclure le porno de l'iPhone », avait rétorqué par email Steve Jobs à un utilisateur qui l’interrogeait en 2010 sur la politique de validation. Et de conclure sa réponse avec cette saillie : « Les gens qui veulent du porno peuvent acheter [un] téléphone Android. »
Hot Tub, une app qui fait des remous
Finalement, l’iPhone dispose de sa première application porno native distribuée par un canal autorisé. Son nom : Hot Tub (qui signifie « jacuzzi » en français), un nom doublement pertinent quand on le prononce en français. Cette application présente les vidéos des principales plateformes porno dans une interface un peu plus confortable que les sites d’origine.
Comme toutes les autres apps hébergées sur une boutique tierce ouverte en Europe, Hot Tub a dû passer un contrôle technique auprès d’Apple, qui a vérifié notamment son bon fonctionnement, sa sécurité et sa confidentialité. Pour le reste, c’est-à-dire le contenu, la Pomme n’a pas trop eu son mot à dire, même si elle entoure les apps des boutiques tierces de quelques règles.
Mais comment on l’installe Hot Tub alors, vous demandez-vous peut-être ? Déjà, si vous êtes mineur, ce n’est pas pour vous. Si vous êtes majeur, il faut commencer par installer AltStore PAL, qui n’est disponible que dans l’Union européenne. L’installation de la boutique n’est pas particulièrement compliquée, mais elle nécessite plusieurs étapes que nous avions présentées lors de son inauguration.
Une fois AltStore PAL installé, il faut se rendre dans la section Sources, appuyer sur le bouton + en haut à gauche et saisir l’URL suivante : hottubapp.io/altstore/pal. Une fois que cette « source » (canal propre à chaque développeur) est ajoutée, on peut passer à l’installation de Hot Tub à proprement parler.
Quelques confirmations plus tard, l’application malicieuse est installée. Au premier lancement, on est prévenu (en anglais) qu’elle renferme du contenu pour adulte et on doit jurer d’avoir au moins 18 ans. Cette déclaration repose uniquement sur la bonne foi, il n’y a aucune vérification de l’âge. Passée cette étape, Hot Tub propose d’activer Face ID ou Touch ID pour éviter une utilisation malencontreuse par quelqu’un d’autre.
On atterrit ensuite sur le fameux contenu, à commencer par des vignettes très crues. Hot Tub référence les vidéos de quatre grosses plateformes que l’on peut parcourir en utilisant le moteur de recherche, des catégories et quelques filtres — on vous épargne les détails sur tous ces éléments. Les vidéos sont lues avec le lecteur natif d’iOS, ce qui veut dire que le PiP est de la partie. Le développeur, surnommé c1d3r, propose une formule payante qui enlève la publicité et donne accès à quelques avantages supplémentaires.
Même si elle est distribuée hors de l’App Store, Hot Tub reste dans le champ du contrôle parental d’iOS. Si vous voulez empêcher vos enfants de l’installer, vous pouvez bloquer l’installation des boutiques tierces depuis les réglages de Temps d’écran — mais cela touchera aussi l’Epic Games Store qui héberge Fortnite. De toutes les manières, Hot Tub ne pose pas un gros risque supplémentaire dans l’accès à du contenu pornographique sur iPhone. N’importe quel navigateur est une porte d’entrée beaucoup plus immédiate. C’est déjà cet accès qu’il faut contrôler du mieux possible.
Mise à jour le 4 février à 1 heure : Dans un communiqué, Apple réprouve avec vigueur la disponibilité de cette application sur iPhone et fait porter la responsibilité sur la Commission européenne. Plus d'infos dans l'article suivant :
La dernière génération de puces Intel, les Core Ultra 2, est compatible avec une technologie Microsoft qui est intéressante, Pluton. C'est une technologie qui est assez proche dans l'idée de ce qu'Apple intègre dans ses processeurs depuis quelques années maintenant, l'enclave sécurisée.
Pluton n'est pas directement une puce, mais un ensemble de spécifications que les constructeurs doivent implémenter, comme l'explique Next dans un article. Il existe donc une version de Pluton dans les processeurs d'AMD (dès les Ryzen 6000 et les Ryzen AI 300), chez Qualcomm — dans les Snapdragon X mais aussi dans plus anciens Snapdragon 8cx Gen 3 — et donc maintenant chez Intel. Nous parlerons de Pluton au sens large dans la suite, étant donné que si l'implémentation matérielle peut varier, elle doit suivre des règles et que le firmware (c'est-à-dire la partie logicielle) est fourni par Microsoft.
Pluton selon Intel. Image Intel.
Le but de Pluton est de fournir une couche de sécurité qui est totalement indépendante du système d'exploitation, mais aussi du processeur. L'idée est de laisser Pluton prendre en charge certaines tâches cryptographiques, générer des nombres pseudo-aléatoires ou stocker des clés liées à la cryptographie, sans aide ni interventions du système hôte… un peu comme l'enclave sécurisée encore une fois. Pluton s'approche dans un sens des puces TPM qui sont obligatoires avec Windows 11, mais en amenant une séparation plus importante avec le système. C'est en partie pour combler certaines failles liées aux puces TPM que Pluton a été créé, d'ailleurs.
S'il est techniquement possible de remplacer la puce TPM — qui peut être physique ou intégrée au processeur, sous le nom fTPM —, ce n'est pas le cas pour le moment. Une des raisons, mise en avant par Phoronix (un site spécialisé sur GNU/Linux), est que Pluton est une boîte noire contrôlée par Microsoft et que les ordinateurs déjà compatibles sur le marché peuvent poser des problèmes si vous voulez installer autre chose que Windows 11. En face, les puces TPM 2.0 sont documentées et bien prises en charge depuis de nombreuses années.
Il est possible d'ajouter une puce TPM, mais pas une puce Pluton. Image Asus.
Une des craintes qui est évoquée par nos confrères de Next vient évidemment du fait que Microsoft pourrait imposer dans le futur la présence de Pluton pour une future version de Windows, ou tout du moins limiter certaines fonctions à la présence de la technologie. C'est une chose qui est reprochée à Windows 11 depuis son lancement : le système d'exploitation impose la présence d'une puce TPM 2.0, ce qui rend obsolètes de nombreux ordinateurs parfaitement utilisables avec l'abandon de Windows 10.
Si vous attendiez ce soir la première bêta d’iOS 18.4 avec Apple Intelligence en français, eh bien c’est raté. Apple a bien sorti une nouvelle version d’iOS, mais celle-ci est très spécifique. Il s’agit d’une nouvelle build (22D64) d’iOS 18.3 pour les iPhone 11, 11 Pro et 11 Pro Max.
iPhone 11 et iPhone 11 Pro. Image iGeneration.
Ces trois modèles avaient apparemment besoin d’une mise à jour rapide, avant une éventuelle version 18.3.1 pour toute la famille. Apple ne communique pas sur les changements spécifiques de cette révision. C’est peut-être lié à des problèmes rapportés ici et là par des utilisateurs après l’installation d’iOS 18.3, comme cet iPhone 11 bloqué ou cet autre qui plante sévèrement.
Les choses bougent au niveau de la régulation de l’intelligence artificielle. D’un point de vue européen, l’AI Act a fait ses premiers pas : plusieurs aspects viennent d’entrer en vigueur, tandis que d’autres suivront dans l’été. De son côté, la France s’est dotée d’un institut national « pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle ». Celui-ci n’a pas pour mission de réguler, mais plutôt de surveiller l’évolution de la technologie.
Pour rappel, l’AI Act est un texte européen cherchant à encadrer l’intelligence artificielle en fixant des règles claires. Depuis dimanche, certaines utilisations des IA sont donc désormais interdites en Europe : les systèmes de notations sociales similaires à ceux employés en Chine, les IA visant à estimer les probabilités qu’une personne effectue une infraction ou encore la « reconnaissance des émotions » analysant le comportement d’une personne. Sont également interdites les techniques d’identification des individus dans l’espace public par reconnaissance faciale, ou encore celles cherchant à catégoriser les personnes selon « leur race, leurs opinions politiques, religieuses », etc.
Ce n’est qu’un début, et la partie principale du texte ne sera mise en place qu’au mois d’août. Cet autre volet impose une transparence de la part des fournisseurs de chatbot comme ChatGPT ou Gemini, qui seront dans l’obligation de révéler leurs données d’entraînement. Ils devront également répondre à des audits de sécurité sur les risques. D’autres règles visant à réglementer l’IA dans certains domaines sensibles (infrastructure d’eau, sur les routes, dans l’éducation, la police…) arriveront en 2027. Cependant, les mesures font débat à Bruxelles, et ce alors que l’administration américaine montre les dents pour défendre ses poulains. Les choses pourraient donc évoluer d’ici là.
En France, le gouvernement a annoncé la création de l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA). Celui-ci sera piloté par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et par la Direction générale des Entreprises. Son travail portera sur « l’analyse des risques systémiques dans le champ de la sécurité nationale, le soutien à la mise en œuvre de la régulation de l’IA, et l’évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d’IA ». Clara Chappaz, la ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique, a confirmé que l’INESIA n’aura pas de pouvoirs de régulation et s’occupera uniquement de la surveillance.
Toutes ces annonces sont faites alors qu’aura lieu dans quelques jours le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris. Une centaine de chefs d’État y sont attendus, en plus de grands acteurs du secteur, comme Sam Altman ou Sundar Pichai.