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Le 5 mai 2025, Skype disparaitra dans le nuage

Microsoft a officiellement annoncé la disparition de Skype, ce sera pour le 5 mai prochain. Le possible arrêt de ce pionnier de la VoIP avait émergé dans une version bêta du logiciel pour Windows.

Steve Ballmer et Tony Bates le patron de Skype, en 2011. Image DR.

C'est bel et bien ce qui est prévu, Skype va tirer sa révérence au bénéfice de Teams qui en a repris les points essentiels et y a ajouté des fonctions de travail en groupe. Ces deux dernières années, le nombre de minutes passées dans Teams par des utilisateurs grand public a été multiplié par quatre, explique Microsoft. Dans les prochains jours, les titulaires d'un compte Skype pourront se connecter dans la version gratuite de Teams sur n'importe quelle plateforme. Ils y retrouveront leurs contacts et conversations. Les utilisateurs venus de Skype pourront échanger avec ceux qui étaient déjà sur Teams, et inversement.

Pour ceux qui n'ont aucun intérêt ou besoin de Teams, Microsoft a prévu une fonction d'export des données de Skype, dont les conversations, les contacts et l'historique des appels. Les utilisateurs payants de Skype ou qui ont encore des crédits disponibles pour des appels à l'international pourront les dépenser jusqu'à l'échéance de leur contrat. Après le 5 mai, le pavé de numérotation sera disponible dans Teams et sur la version web de Skype.

Skype s'était lancé en 2003 puis avait été acheté par eBay en 2005. Quatre ans plus tard, il changeait de mains pour atterrir au sein d'un groupe d'investisseurs. Microsoft l'a racheté à son tour en 2011.

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Skype en chute libre depuis son achat par Microsoft

Un support 2-en-1 compatible Qi2 en promotion à 42 € au lieu de 60 €

Si vous avez un iPhone moderne — sauf le récent iPhone 16e —, cette promotion va peut-être vous intéresser : le support MagFlow 2-en-1 de Ugreen est à 42 € au lieu de 60 € habituellement.

Le support avec un iPhone et des AirPods. Image Ugreen.

Il propose un support Qi2 magnétique pour un smartphone compatible, mais aussi un chargeur Qi classique sur la base, qui pourra fournir de l'énergie à un boîtier d'AirPods ou un smartphone qui n'a pas d'aimants (comme l'iPhone 16e et les iPhone sortis avant l'iPhone 12). La charge en Qi2 peut atteindre une puissance de 15 W, celle en Qi sur la base se limite à 5 W. Ugreen a eu la bonne idée de placer un port USB-C femelle sur la base, pour brancher un éventuel chargeur d'Apple Watch (par exemple). Attention, vous devrez amener votre propre chargeur USB-C pour alimenter le support, et la marque recommande un modèle capable de fournir 30 W.

Une vente aux enchères propose un Apple I, des prototypes de Mac, des cartes de visite… ou une chemise hawaïenne

De façon assez régulière, la maison RR Auction propose des ventes aux enchères de produits Apple. Et entre des chèques signés par Steve Jobs, des cartes de visite et des magazines sous cloche, on trouve quelques appareils étonnants, comme un Apple I. Dans cette vente, on peut voir de nombreux objets venant des collections de Dennis Grimm et Clement Mok, mais aussi des vêtements et quelques objets liés vaguement à Apple, comme des ordinosaures de l'époque des Apple II et autres Macintosh.

Un Apple I avec de nombreux accessoires est par exemple proposé pour 5 500 $ au moment d'écrire ces lignes, mais l'estimation pour la vente qui se termine le 21 mars est de 300 000 $.

L'Apple I.

Nous avons sélectionné quelques appareils Apple intéressants visuellement dans la liste.

Un Apple II Bell & Howell, surnommé Darth Vader (estimé à 2 000 $)
Un Macintosh Plus rouge, créé pour une association de développeurs. (estimé à 800 $)
Un Macintosh Portable transparent, un choix parfois vu sur les prototypes (estimé à 50 000 $)
Un PowerBook 170 JLPGA très coloré, offert lors d'un tournoi de golf japonais des années 90 (estimé à 10 000 $, ce qui est exagéré)
Un iPhone 4 Go sous blister (estimé à 75 000 $)
Ou plus étonnant, une chemise hawaïenne Apple (estimée à 400 $)

L'iPhone 16e est en vente avec quelques réductions de prix

La dernière fois qu'Apple a lancé un nouveau téléphone dans les premiers mois de l'année, c'était en 2022 pour la 3e génération de l'iPhone SE. Ce modèle, ultime représentant des iPhone avec bouton d'accueil, est aujourd'hui remplacé par l'iPhone 16e.

iPhone 16e blanc. Image iGeneration.

Dévoilé il y a une semaine, il est depuis ce matin en démonstration et en vente dans les boutiques et arrivé chez ceux qui l'auront précommandé ces derniers jours. Les revendeurs l'affichent à son tarif publique tandis que les opérateurs ne dérogent pas à la règle de jouer un peu avec les étiquettes. Les tarifs d'Apple sont de 719 € (128 Go), 849 € (256 Go) et 1 099 € (512 Go) avec deux coloris noir et blanc et une coque en silicone (45 €) dont l'assortiment des couleurs n'est pas encore passé à la collection printemps-été…

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Revendeurs

Chez Amazon, Boulanger, Darty, la Fnac, LDLC ou Lerclerc, on a le doigt sur la couture du pantalon avec prix identiques à ceux de l'Apple Store. Les grandes manœuvres seront pour plus tard. En traversant les Pyrénées, chez Amazon Espagne, le 16e démarre à 688 € tous frais compris, c'est mieux qu'en Italie qui est alignée sur Amazon France.

Opérateurs

RED chez SFR a une offre de réduction de 100 € sur le 16e : 20 € tout de suite et 80 € sous la forme d'un ODR lié à l'abonnement à l'un des forfaits. Ils sont sans engagement, mais il faudra avoir réglé au moins les 3 premières factures pour voir arriver le remboursement avec la suivante. Cette remise, qui n'est pas réservée au 16e, est valable jusqu'au 3 mars.

B&You propose un ODR sur ce modèle à hauteur de 80 € et sans condition de forfait. Il y a une astuce : la remise est en réalité de 50 € car l'opérateur affiche le téléphone à 749 €, soit 30 € plus cher que le prix d'Apple.

Image Image iGeneration.

Chez Free, 50 € sont remboursés sous réserve d'être abonné aux forfaits Free et Série Free. C'est valable jusqu'au 5 mars.

Avec Sosh, ce sont 40 € qui sont décomptés du prix de vente — celui d'Apple — sans condition ni abonnement. Ceci jusqu'au 12 mars. L'opérateur monte à 80 € de remboursement avec ses forfaits si on achète, en plus, un smartphone d'au moins 300 €. Cependant ces 80 € ne commenceront à être décomptés des factures du client qu'à partir de la quatrième ou cinquième.

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

L'accès à la fréquence cardiaque des Powerbeats Pro 2 bridé si vous avez un iPhone

Beats (Apple) a lancé récemment un nouveau modèle d'écouteurs Bluetooth pour les sportifs, les Powerbeats Pro 2. Dans les nouveautés mises en avant, il y a des capteurs capables de mesurer la fréquence cardiaque du porteur directement dans les oreilles. Sur les appareils Apple, les données sont synchronisées automatiquement avec l'app Santé, ce qui est intéressant, mais il y a aussi une limite importante : les applications tierces ne sont pas capables d'accéder au capteur dans ce cas de figure. Mais si les écouteurs sont jumelés avec un smartphone Android, tout fonctionne.

Les Powerbeats Pro 2. Image WatchGeneration.

C'est le spécialiste DC Rainmaker qui l'explique, et Apple lui a bien confirmé le défaut. Commençons par le point important de son test : le capteur optique des écouteurs est assez correct pour les sports qui ne nécessitent pas trop de mouvements. Sur les sports d'intérieur, il offre un résultat passable, par exemple. Par contre, il a noté que dès que vous effectuez beaucoup de mouvements (par exemple pour une course en extérieur), les résultats sont très mauvais. En partie parce que les écouteurs tendent visiblement à filtrer les valeurs considérées comme incorrectes par les algorithmes et en partie parce que le moindre mouvement un peu brusque fausse les résultats.

Pour de la course en extérieur, le résultat est franchement mauvais. Image DC Rainmaker.

Le second défaut vient de la synchronisation. D'un point de vue technique, les écouteurs emploient en réalité deux connexions en parallèle. D'un côté une connexion Bluetooth classique pour l'audio (en Bluetooth 2.1 avec le profil A2DP) et de l'autre une connexion en Bluetooth LE avec le profil standardisé pour la mesure de la fréquence cardiaque. Si vous connectez les écouteurs à un PC ou à un smartphone Android, il est possible de séparer les deux connexions : une application Android, une machine dans une salle de gym, un PC ou même un Mac peuvent accéder au capteur tout en laissant un autre périphérique gérer la musique.

Impossible de se connecter. Image DC Rainmaker.

Mais si vous connectez les écouteurs à un appareil Apple (et donc à votre compte Apple), cette possibilité disparaît. Le partage des écouteurs avec les différents appareils Apple, qui permet par exemple un passage simple d'un iPhone à un Mac, bloque visiblement l'accès aux données du capteur. Apple lui a confirmé cette limite, ce qui amène de nombreux problèmes pratiques. Typiquement, s'il est possible de jumeler les écouteurs avec une machine dans une salle de gym, vous perdrez l'accès à la musique depuis l'iPhone. La seule solution — peu pratique — consiste à oublier les écouteurs sur vos appareils Apple et les supprimer de votre compte.

Il ne reste plus qu'à espérer qu'Apple corrige ce point avec les AirPods Pro 3 : de nombreuses rumeurs indiquent que les futurs AirPods Pro pourraient reprendre la technologie vue dans les Powerbeats Pro 2.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Apple personnalise la rubrique « Nouveautés » de Music

Si on laisse de côté la programmation traditionnelle de sa rubrique « radio », Apple Music a toujours proposé deux grandes sélections algorithmiques, une plus personnalisée et une plus générique. Depuis quelques semaines, nous avons toutefois remarqué que cette distinction tendait à s’effacer. La rubrique « Accueil » reste très personnelle, mais la rubrique « Nouveautés » n’est plus la même pour tout le monde.

La rubrique « Accueil » d’Apple Music. Image iGeneration.

En 2014 déjà, Beats Music proposait une rubrique Hightlights préparée par une équipe éditoriale et une rubrique For You personnalisée par un algorithme de recommandation. Tout en abandonnant les meilleures idées de Beats, comme la possibilité de chercher de la musique selon le lieu ou l’humeur du moment, Apple a repris cette dichotomie entre une rubrique universelle et une rubrique personnelle.

La rubrique « Accueil » s’est d’ailleurs longtemps appelée « Pour vous », une expression qui décrivait parfaitement le mélange des playlists hebdomadaires avec les suggestions en fonction de votre historique et les coups de cœur de vos amis. La rubrique « Nouveautés », autrefois « Explorer », pouvait être vue comme la couverture d’un magazine musical faisant la part belle au top 100.

Cela semble changer depuis quelques semaines avec l’apparition de sections nettement plus personnalisées. Le grand carrousel me propose les dernières révisions des playlists de jazz, alors qu’il promeut les sorties électro de la semaine chez d’autres et une playlist « Relax » chez un collègue. La partie inférieure de la rubrique conserve le top 100, les classements par ville et les nouveaux épisodes de radio.

La rubrique « Nouveautés » d’Apple Music. Image iGeneration.

Mais même la liste des nouveautés et des futures sorties est maintenant personnalisée. Au lieu de me proposer les mêmes sorties rap et hip-hop favorisées par Apple, elle me propose maintenant les albums de jazz, de musique classique et d’électro gentillette que je suis nettement plus susceptible d’écouter. Cette sélection est, bien sûr, complètement différente chez d’autres utilisateurs.

Apple pourrait-elle fusionner les rubriques « Accueil » et « Nouveautés » ? Les autres services de streaming se concentrent sur une seule page d’accueil, très algorithmique chez les uns (Spotify, Deezer), très éditoriale chez les autres (Qobuz, Tidal). La distinction est d’autant moins pertinente que la firme de Cupertino met énormément en avant ses playlists, si bien que la rubrique « Nouveautés » présente surtout les nouveautés… des contenus créés par Apple.

Sora sort en Europe pour créer des vidéos plus fausses que nature

En marge de la présentation de GPT-4.5, OpenAI annonce la disponibilité de Sora dans l’Espace économique européen, en Suisse et au Royaume-Uni. À vous les joies de réaliser des vidéos plus fausses que nature !

Une vidéo créée avec Sora. Vidéo OpenAI.

Sora utilise un modèle text-to-video dérivant du modèle de génération graphique DALL-E pour transformer quelques (dizaines de) mots en quelques (dizaines de) secondes d’images animées. Au désespoir des régulateurs du monde entier, qui veulent limiter la diffusion de désinformations, OpenAI a fait le choix d’une apparence extrêmement réaliste. Seul un discret filigrane révèle la nature synthétique des clips…

…sauf qu’il peut être retiré avec l’abonnement ChatGPT Pro à 200 $ par mois, qui permet de générer jusqu’à cinq vidéos de 20 secondes en 1080p à la fois et d’obtenir un accès prioritaire aux serveurs de rendu jusqu’à 500 fois par mois. L’abonnement ChatGPT Plus à 20 $ par mois impose le filigrane et limite la durée des vidéos à 5 secondes en 720p avec 50 accès prioritaires. OpenAI utilise la norme C2PA pour assurer la traçabilité des vidéos.

Eutelsat teste la 5G non terrestre avec des satellites en orbite basse

Eutelsat, Airbus et Mediatek viennent d'annoncer avoir réussi les premiers tests pour le déploiement d'un réseau 5G NTN (non terrestre) grâce aux satellites OneWeb d'Eutelsat, qui sont placés en orbite basse (1 200 km). Si la solution peut sembler proche de celle proposée par SpaceX aux États-Unis, elle est en réalité assez différente.

Un satellite Eutelsat. Image Eutelsat.

La plateforme 5G NTN-NR (Non Terrestrial Network - New Radio) fait partie de la release 17 du 3GPP (en simplifiant, la 17e version des normes liées aux réseaux mobiles) et est pensée pour étendre un réseau 5G vers l'espace. Les satellites communiquent dans la bande Ku (12 à 18 GHz) avec le sol et directement avec les réseaux mobiles, pour étendre ces derniers. La communication avec les utilisateurs, elle, passe par la bande Ka (27 à 40 GHz), ce qui implique un point important : un smartphone 5G doit être compatible mmWave pour se connecter aux satellites. Plus clairement, les iPhone européens ne peuvent pas profiter de cette technologie, faute de 5G millimétrique.

Les iPhone 16 n

Les iPhone 16 n'ont toujours pas de 5G millimétrique en Europe

La comparaison avec l'offre de Starlink est intéressante. SpaceX travaille dans une bande nettement plus basse, qui rend l'offre compatible avec une bonne partie des smartphones 4G du marché. De plus, SpaceX n'étend pas un réseau 5G existant, mais déploie son propre réseau 4G dans les faits, ce qui modifie un peu la manière de se connecter : les smartphones actuels n'utilisent Starlink que si les réseaux terrestres sont absents. Enfin, les satellites d'Eutelsat sont dans une orbite plus élevée que ceux de Starlink. Là où SpaceX se positionne entre 279 et 570 km, OneWeb possède un peu plus de 600 satellites vers 1 200 km. Cette distance plus élevée a un impact sur la latence : quand Starlink peut atteindre environ 30 ms, OneWeb ne devrait pas pouvoir descendre sous les 60 ms. C'est évidemment nettement mieux que les 600 à 700 ms des satellites géostationnaires, mais il s'agit tout de même d'une valeur notable.

Un schéma de la 5G NTN. Image Rohde & Schwarz.
Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

L'annonce d'Eutelsat permet tout de même d'imaginer des réseaux européens à moyen terme et une meilleure intégration que la solution de SpaceX, deux avantages intéressants dans le futur.

L'iMac M4 arrive sur le refurb d'Apple, d'abord en Belgique

Les Mac de la génération M4 sont maintenant au complet sur le refurb d'Apple avec l'arrivée de l'iMac M4 qui rejoint les MacBook Pro et le Mac mini. Pour le moment ce sont les clients belges qui ont la primeur, mais cela peut signifier l'ajout de cette gamme, à brève échéance, sur les refurb en Suisse et en France.

iMac M4. Image MacGeneration.

Il y a actuellement deux configurations en reconditionné par Apple, l'une est intéressante avec l'option de l'écran nano-texturé qui réduit l'impact des reflets. Toutefois les deux n'ont que 256 Go de stockage. Potentiellement on pourrait avoir des versions avec 512 Go, 1 To voire 2 To :

Cela donne toutefois un aperçu des prix que l'on peut espérer. Les revendeurs ne se sont pas précipités dans des campagnes de promotion de l'iMac M4 depuis sa sotie en octobre. Amazon, par exemple, n'en a qu'une seule, depuis un moment déjà, de 100 €. Elle concerne uniquement le modèle 16/512 Go (CPU 10 cœurs et GPU 10 cœurs) vendu à 1 879 € en bleu et argent.

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

Test de l’iMac 24" M4 : haut en couleur

À ce titre, il faut bien distinguer les iMac M4 avec des CPU/GPU à 8 cœurs de ceux avec 10 cœurs. Les premiers ont deux ports Thunderbolt/USB 4 au dos, les autres ont quatre ports Thunderbolt 4, une prise Ethernet Gigabit dans le bloc secteur et le bouton Touch ID sur le clavier.

iMac M1 orange et iMac M4 vert. Image MacGeneration.

Cette génération M4 a donné un coup de fouet aux performances face aux iMac M1 tout en se démarquant également des iMac M3 (il n'y a pas eu d'iMac M2). Les 16 Go de RAM sont devenus le minimum afin de mieux accompagner Apple Intelligence ; la webcam a la fonction Cadre centrée pour zoomer sur les personnes qui parlent ou élargir le champ (elle s'en sort mieux aussi dans un environnement peu éclairé) et les clavier et souris ont abandonné le Lightning pour l'USB-C. Les fondamentaux n'ont pas changé : écran 24" et finesse de mannequin.

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

Refurb : retour des Mac mini M4 et M4 Pro (-170 à -380 €) 

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

Refurb : le MacBook Pro 14" M4 à 1 600 € et des versions à 1 ou 4 To de SSD

Skype pourrait être fermé dans quelques mois par Microsoft

Skype est une application de VoIP que vous connaissez sûrement : lancé en 2003, le service est passé successivement dans les mains d'eBay puis — depuis 2011 — de Microsoft. Et la société de Redmond pourrait fermer le célèbre service dès le mois de mai, selon des informations découvertes dans une version bêta pour Windows. Microsoft pousserait évidemment les utilisateurs restants vers Teams, son application de messagerie.

Skype sous macOS.

Skype n'est plus que l'ombre de lui-même depuis quelques années, il faut bien le dire. Même si le service a gagné des appels vidéo et de la messagerie au fil des années, Microsoft a peu à peu supprimé certaines fonctions, comme la possibilité d'avoir un numéro de téléphone lié à un compte Skype ou l'achat de crédits (plus récemment). Pendant longtemps, Skype a été une application incontournable, qui a trouvé sa place dans des consoles (la PSP, les Xbox, etc.), des téléviseurs, les PDA et les premiers smartphones. Mais il a par exemple fallu attendre 2023 pour une version Apple Silicon1, et l'application Skype actuelle — sous Windows — n'est qu'un site web encapsulé avec Electron.

Reste que le service a encore ses adeptes et qu'il est un peu dommage de voir qu'un service qui a connu une telle gloire pourrait être abandonné au profit de Teams. Il n'y a plus qu'à attendre (ou pas) une confirmation de la part de Microsoft.


  1. Ironiquement, il n'existe pas de version native pour Windows ARM.  ↩︎

Pocket City 2 s’adapte au Mac avec une version enrichie

Pocket City 2 (3,99 €) est désormais disponible sur le Mac App Store, ce qui veut dire que c’est la première fois que ce jeu de construction de ville si addictif est disponible sur le Mac. Il est né à l’origine sur l’iPhone et s’il est plus simple que ses concurrents les plus célèbres, il se démarque par un gameplay remarquablement équilibré et une capacité à avaler des heures entières sans y faire attention. Pensez-y avant d’installer le jeu sur votre Mac, vous pourriez le regretter : cette version est très bien réalisée et tout aussi prenante.

Une petite ville qui débute dans Pocket City. Image MacGeneration.

La déclinaison macOS se base sur la deuxième version du jeu, sortie sur iPhone et iPad il y a quasiment deux ans. Le principal changement était esthétique, avec un passage à la 3D qui ne gagnera aucun concours de beauté, mais qui reste sympathique pour se balader dans sa ville. Les fondamentaux ne changent pas, on est sur un gestionnaire de ville assez simple d’accès et qui propose suffisamment de contenus pour s’amuser longuement. Pocket City 2 pour macOS est d’ailleurs une « édition avancée », avec de nouveaux bâtiments, une carte encore plus grande et quelques améliorations sur les contenus existants.

Le jeu a surtout été optimisé pour le Mac et le travail a été remarquablement fait, avec de multiples raccourcis clavier qui sont très bien pensés. Contrairement à beaucoup trop de jeux nettement plus ambitieux, tous ces raccourcis ont fonctionné dès le départ sur mon clavier AZERTY et ils sont logiques, si bien qu’on prend vite le coup de main. On peut aussi tout faire avec le curseur bien entendu, mais vous optimiserez votre perte de temps gestion de la ville en utilisant ces raccourcis.

La vue 3D permet de se balader dans sa ville et de rencontrer ses habitants. Image MacGeneration.

Pocket City 2 conserve par ailleurs son modèle économique toujours aussi simple et rare de nos jours : le jeu demande 3,99 € pour être téléchargé et c’est tout. Il n’y a aucun abonnement, pas d’achat in-app pour accélérer quoi que ce soit et encore moins de publicités. Seul le Mac App Store distribue cette nouvelle version, qui se contente de macOS 10.13 (High Sierra) et de 170 Mo au téléchargement : ce jeu ne devrait poser problème à aucun Mac compatible avec 10.13 ou plus récent. Bonus sympathique, la traduction en français est de la partie.

Orange intègre un service de reprise d’anciens smartphones sur son site

Orange était le dernier opérateur majeur en France à ne pas proposer de service en ligne de reprise pour un ancien smartphone lors de l’achat d’un nouveau modèle. Il fallait jusque-là obligatoirement aller en boutique pour évaluer le tarif de reprise d’un vieil appareil et réduire le prix d’achat. Cela change en partenariat avec Dipli, spécialiste français du reconditionné : l’opérateur historique propose désormais d’estimer une reprise, directement depuis les pages produits de ses boutiques en ligne, celle d’Orange ainsi que celle de Sosh.

Sur la fiche produit de cet iPhone 16 Pro, Orange propose désormais d’estimer la reprise d’un ancien smartphone. Image iGeneration.
Après avoir renseigné le modèle et la capacité, le site estime une valeur et pose quelques questions qui peuvent ajuster l’estimation, voire bloquer la demande. Image iGeneration.

Le processus est intégré au parcours de commande, même si on voit bien que ce n’est pas Orange qui gère, ce qui explique que cela se fait en deux temps. La facture initiale ne sera pas réduite, vous devrez payer le prix complet du nouveau téléphone, puis envoyer votre ancien modèle à Dipli qui vous annoncera seulement alors le véritable prix de la reprise, en fonction de son état réel. Ce n’est qu’après que vous recevrez la somme par virement bancaire. Le site d’Orange se contente d’estimer la valeur de reprise, avec un formulaire en quatre questions pour la moduler, voire indiquer qu’une reprise ne sera pas possible.

Si vous indiquez que l’appareil à reprendre démarre bien, que l’écran est intact, que le reste de l’équipement associé ne présente pas de défaut et enfin que la fonction « Localiser mon iPhone » est bien désactivée si c’est un smartphone Apple, vous aurez une idée du prix à attendre. Par exemple, un iPhone 11 Pro de 256 Go en excellent état est estimé à 151 €, tandis qu’un 15 Plus de 512 Go monte à 505 €. Sur ce dernier, Apple semble plus généreuse en promettant 525 €, mais il faut souligner qu’il s’agit dans les deux cas d’estimations.

Orange n’est pas impliqué dans la suite de la procédure. Dipli vous fournira une étiquette pour envoyer le smartphone, que vous devrez déposer dans un point relais. Une fois reçu, l’entreprise effectuera quelques tests, effacera le téléphone et validera ou modifiera l’estimation de reprise, avant de procéder au virement. Dans le cadre d’une offre commerciale, l’opérateur orange pourra ajouter un bonus reprise, qui semble être de 70 € pour un iPhone 16 Pro. Peu importe a priori ce que vous proposez en échange, la somme versée par Orange dans ce cadre ne dépend que du smartphone acheté.

Si vous êtes intéressé par cette reprise, vous trouverez les détails sur cette page web mise en place par Orange et Dipli. Une assistance technique spécifique a aussi été mise en place pour cette reprise en ligne. Enfin, la reprise en boutique reste une option si vous le préférez, sans changement de ce côté a priori.

Promo : l'iPhone 15 à 692 € et l'iPhone 16 à 820 €

L'iPhone 15 et le 16 sont redescendus à leur plus bas niveau tarifaire chez Amazon Italie qui fait nettement mieux que le site français. L'iPhone 15 de 128 Go est affiché à 699 € qui deviennent 692,51 € une fois faits les calculs de livraison. Au lieu de 799 € chez Amazon France et 869 € chez Apple.

iPhone 16. Image Apple.

Pour l'iPhone 16 de 128 Go, l'Italie le propose à 829 € dans la plupart des coloris et cela donne au final 820,39 €. Contre 910 € au mieux chez Amazon France et 969 € chez Apple. La livraison de ces deux modèles est annoncée pour le tout début de semaine prochaine.

Avec la sortie aujourd'hui de l'iPhone 16e, vendu 719 €, l'iPhone 15, qu'Apple a maintenu au catalogue, a un nouveau concurrent, mais il ne perd pas tout intérêt.

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

L'iPhone 16e le surclasse sur son processeur qui participe à le rendre compatible avec les fonctions d'IA d'Apple prévues pour avril en France. Il utilise également le premier modem 4G/5G d'Apple qui contribue à augmenter l'autonomie du téléphone et a récupéré le bouton Action sur la tranche pour lui associer une fonction ou le lancement rapide d'une app.

Apple Intelligence arrive en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

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Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Avec l’arrivée de l’iPhone 16e, que reste-t-il à l’iPhone 15 vendu plus cher ?

Mais l'iPhone 15 dispose d'un processeur tout à fait rapide et d'une autonomie très correcte à la base. Il est aussi mieux équipé : recharge MagSafe avec tous les accessoires qui proposent cette fixation aimantée ; en photo il a l'ultra grand-angle, une meilleure stabilisation pour la photo et un mode Portrait plus évolué ; la Dynamic Island en haut de l'écran affiche des notifications et le suivi d'activités de certaines apps, etc. À bien des égards il est plus complet et conviendra à beaucoup sous réserve que l'absence d'Apple Intelligence ne soit pas un critère clé.

Test des iPhone 15 et 15 Plus : le réveil de la gamme

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Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

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Microsoft lance une app macOS native pour Copilot

La version iOS du Copilot de Microsoft n'est plus seule, une application native pour macOS est désormais proposée sur l'App Store. On précise d'emblée qu'elle n'est disponible qu'aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. D'autres pays seront ajoutés progressivement.

Image Microsoft.

On retrouve, sur macOS, l'application que l'on a déjà sur iPhone et iPad, qui permet de s'affranchir de son navigateur et de la version web. Copilot permet d'utiliser les modèles d'OpenAI (DALL-E 3 et GPT-4o) et de Microsoft pour traiter du texte, engager une discussion avec l'assistant et générer des images ou en modifier des existantes.

Copilot est utilisable gratuitement, mais on disposera de toutes les possibilités et d'un accès plus large au service en souscrivant à la formule payante Copilot Pro à 22 € par mois. L'application fonctionne sur tout Mac Apple Silicon pour peu qu'il ait macOS 10.4.

The wait is over - we can finally hang out on macOS! Download Copilot for Mac and try me out today.

— Microsoft Copilot (@MSFTCopilot) February 27, 2025

OpenAI lance GPT-4.5 pour les abonnés à ChatGPT Pro

Poursuivant le plan de route brièvement présenté mi-février, OpenAI vient de sortir GPT-4.5, nouvelle version de son LLM bien connu.

La nouvelle version est donnée comme étant plus naturelle et ayant une personnalité améliorée, permettant de guider plus facilement les utilisateurs vers des réponses plus précises à leurs questions. L’entreprise l’indique comme plus efficace que GPT-4o à la fois sur les questions de tous les jours, les questions professionnelles, et sur la créativité.

Par rapport à GPT-4o, GPT-4.5 pourra s’appuyer sur une base de données élargie, et devrait mieux distinguer les intentions de l’utilisateur, en détectant plus efficacement les émotions de celui-ci, tout en ayant moins d’hallucinations. Il supporte l'envoi de fichiers et d'images et peut travailler sur des écrits et du code, mais ne permet pas la reconnaissance vocale, la vidéo ou le partage d'écran.

Reste que dans le domaine mathématique et dans la création de code, GPT-4.5 devrait toujours être dépassé par o3-mini, dont le raisonnement est mieux adapté à ces domaines.

GPT-4.5 est accessible dès aujourd’hui aux comptes Pro, et le sera la semaine prochaine pour les utilisateurs de ChatGPT Plus. La date de disponibilité aux utilisateurs gratuits n’a pas été annoncée.

Starlink ferait sauter le contrat de Verizon avec l’administration de l’aviation US, sur fond de conflit d’intérêt

Pour soutenir les infrastructures des aéroports, il est impératif d’avoir un système de communication performant. Si le réseau fibre reste fortement utilisé, la FAA (Federal Aviation Administration) utilise aussi énormément le satellite pour lier entre elles ses différentes installations.

Une grappe de satellites Starlink en cours de déploiement. Image SpaceX.

Dans le cadre du renouvellement de ces dernières, un contrat a été passé en 2023 avec Verizon portant sur une somme de 2,4 milliards de dollars, permettant la modernisation des communications satellitaires de l’administration, en utilisant le matériel de l’entreprise pendant 15 ans. L’installation était sur le point d’être terminée, et le paiement de celle-ci par la FAA devait intervenir le mois prochain.

Devait ? En effet, devait. Comme le rapporte le Washington Post, tout est remis en question depuis quelques jours, après que la Maison Blanche a demandé à SpaceX de proposer des améliorations concernant les communications des équipements de contrôle aérien, et au DOGE de faire des coupes claires dans les équipes et les dépenses de la FAA.

Il apparaît de plus en plus probable que le projet quasi finalisé de Verizon soit annulé, SpaceX ayant déjà annoncé l’arrivée de plus de 4 000 antennes Starlink dans les locaux de la FAA, chiffre correspondant peu ou prou aux 4 600 antennes installées par Verizon dernièrement.

Elon Musk, bien entendu, appuie le changement de prestataire, faisant fi des accusations de conflit d’intérêt, et enterrant même Verizon publiquement dans un tweet affirmant que le réseau de son concurrent ne fonctionne pas.

The Verizon system is not working and so is putting air travelers at serious risk

— Elon Musk (@elonmusk) February 25, 2025

En interne, de nombreux responsables de l’administration refusent de signer la modification de prestataire, indiquant que le réseau de Verizon est encore en cours de test, et pointant du doigt le mélange des genres, Elon Musk par le DOGE se retrouvant en position de contrôler et d’influer sur la FAA alors que celle-ci a dans ses prérogatives la vérification des activités de SpaceX. Qu’à cela ne tienne, le patron de Starlink est allé chercher la signature plus haut en la personne de Chris Rocheleau, fraîchement nommé au poste de directeur de la FAA par Donald Trump.

Si le changement semble acté, il devrait cependant faire des remous devant la justice : Verizon est en droit de faire valoir une annulation sans motif réel de son contrat, et il est quasi certain qu’elle le fera.

Apple attaquée en justice pour déclarations trompeuses sur la neutralité carbone de ses montres

Alors qu’Apple annonce fièrement pour ses nouvelles Watch qu’elles sont neutres sur le plan carbone, une plainte a été déposée devant la cour de justice californienne pour déclarations trompeuses, comme le rapporte Reuters.

L’Apple Watch, pas si neutre en carbone que ça ? Image Apple.

En effet, Cupertino se targue de participer à deux programmes de protection de l’environnement et de reforestation, ce qui permet selon elle de compenser les émissions carbone de la fabrication et l’utilisation des nouvelles Apple Watch. Mais selon les plaignants, ces deux programmes sont vides de sens.

Le premier, le Chyulu Hills Project au Kenya, n’aurait pas attendu Apple pour protéger la nature, le parc étant considéré comme réserve protégée depuis 1983. Le second, le Guinan Project en Chine, est déjà massivement reboisé, les plantations d’arbres ayant commencé depuis 2015, sans l’aide d’Apple pour le coup. Les plaignants accusent donc la pomme de déclarations mensongères :

Dans les deux cas, les réductions d’émission de carbone auraient eu lieu sans l’aide d’Apple ou l’existence de son projet. Du fait que les déclarations de neutralité carbone d’Apple se reposent sur l’efficacité et la légitimité de ces projets, la déclaration d’Apple est fausse et trompeuse.

De son côté, Apple a répondu non pas sur les projets précis, mais en rappelant ses efforts de décarbonation :

Nous avons drastiquement réduit les émissions de carbone pour les Apple Watch, à plus de 75 %, et nous investissons massivement dans des projets basés sur la nature pour supprimer des centaines de milliers de tonnes de carbone dans l’air. Nous donnons les détails de ces projets de manière proactive et transparente à nos utilisateurs.

Les plaignants n’ont pas spécifié de dommages et intérêts précis, et demandent une injonction interdisant à Apple de faire la promotion d’une neutralité carbone concernant la production de ses montres intelligentes.

Fonction suivi de pub : Apple pourrait bientôt être condamnée en France

Le temps judiciaire est souvent bien plus long que n’importe quel autre, et preuve en est encore donnée avec la prochaine conclusion d’une affaire commencée en 2023 avec la fonction d’encadrement du suivi publicitaire d’Apple.

Apple faisait face à l’époque à une plainte du GESTE, un groupe d’éditeurs de contenu français, arguant d’un abus de position dominante de la pomme avec cette fonction proposant à l’utilisateur d’empêcher une app d’utiliser ses informations à des fins publicitaires.

La justice a suivi, accusant Apple « d’abus de position dominante par implémentation de conditions discriminatoires, non-objectives et non-transparentes sur l’usage des données du client à des fins publicitaires ». Le verdict est attendu pour le printemps, sans date plus précise.

Si Apple venait à être condamnée, ce qui semble se profiler d'après Reuters, l’amende pourrait aller jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial de l’entreprise. Une fois le jugement rendu, Cupertino n’en aura pas pour autant fini avec cette fonction : la justice allemande a récemment ouvert une enquête sur le même thème que les français...

Sony baisse le prix du PS VR2, qui passe à 450 €

Sony semble encore (un peu) croire à la réalité virtuelle : la marque vient d'annoncer que le prix du PlayStation VR2, le casque de réalité virtuelle pour les adeptes de la PlayStation 5, allait perdre 150 €. Le prix public recommandé passe en effet de 600 € à 450 €. Il est difficile de savoir si c'est juste une opération de la dernière chance pour un casque dont Sony semble se désintéresser ou si la société japonaise va tenter de le mettre un peu plus en avant.

Le casque seul est au même prix que le bundle : 450 €. Image Sony.

Dans son communiqué, Sony liste quelques (rares) jeux compatibles, explique qu'il existe un adaptateur pour brancher le casque sur un PC et met en avant le bundle qui comprend le casque, les manettes dédiées et un casque audio, mais aussi le jeu Horizon Call of the Mountain, un jeu en réalité virtuelle dans l'univers Horizon. Assez bizarrement, il est prévu au même prix que le casque seul. Sony n'indique pas si les manettes du PS VR2 seront vendues séparément, mais une rumeur indique qu'Apple pourrait ajouter la compatibilité avec ces dernières à son casque Vision Pro.

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Notons enfin que les revendeurs comme Amazon n'ont pas encore répercuté le changement.

Apple crée une API de vérification de l’âge pour l’App Store, et refond les outils parentaux

Alors que l’App Store d’Apple n’est déjà pas tellement un endroit où les mineurs risquent de faire de mauvaises rencontres, contrairement à un App Store alternatif, Apple planche actuellement sur une API permettant de vérifier l’âge de l’utilisateur, et donc de limiter l’accès à certaines apps qui ne lui seraient pas destinées.

Ainsi Apple devrait bientôt sortir l’API Declared Age Range, qui permettra aux développeurs de connaître l’âge de l’utilisateur sans avoir à lui faire remplir le moindre formulaire. L’idée est d’utiliser les données remplies à la création du compte iCloud du bambin par les parents, qui permettront ensuite à l’App Store d’indiquer si le mineur a l’âge requis (ou pas) pour installer une app.

L’idée pourra être utile pour certains jeux violents interdits aux moins de 16 ans, ou pour des apps de rencontre, par exemple. Une fois le système totalement mis en place au cours de cette année, une app qui serait interdite à l’utilisateur n’apparaîtra plus dans son App Store, même en la recherchant spécifiquement.

En plus de cela, un nouvel écran apparaîtra à l’installation d’iOS 18.4 pour expliquer aux parents la méthode à appliquer pour installer des limitations sur le téléphone de leurs enfants. Autre changement qui semble un détail mais a son importance d’un point de vue légal, les catégories d’âge ne seront plus 4+, 9+, 12+ et 17+, mais 4+, 9+ 13+ 16+ et 18+, ce qui collera mieux avec les limites imposées par les législateurs. Si le parent ne remplit pas complètement le profil de son minot, les fonctions seront limitées par défaut en attendant qu’il le complète.

Par cette refonte, et la création d’une API spécifique, Apple semble apporter une réponse à la question de la vérification de l’âge de l’utilisateur. Si dans un premier temps elle est limitée aux apps, rien n’empêche plus tard qu’elle soit étendue aux sites internet. Voilà qui résoudrait l’épineux problème des sites pour adultes.

Une faille permettrait de suivre n'importe quel accessoire Bluetooth avec le réseau Localiser

Des chercheurs de l'Université George Mason viennent de publier un post de blog sur une faille qui permettrait de suivre n'importe quel périphérique Bluetooth en employant le réseau Localiser d'Apple, pensé pour les AirTags et de nombreux accessoires.

Il y a peu de détails pour le moment, car les chercheurs devraient présenter la technique en août au 34e USENIX Security Symposium. Les quelques explications, probablement volontairement floues, montrent que les chercheurs indiquent au réseau d'Apple qu'un périphérique est perdu, ce qui permet d'obtenir sa position à travers les innombrables appareils sous iOS, iPadOS ou macOS dans le monde. De façon très schématique, ils expliquent qu'un périphérique perdu va émettre son adresse Bluetooth qui dépend d'une clé de chiffrement publique et d'une clé de chiffrement privée. Sans les détails, les explications sont forcément parcellaires et potentiellement fausses, mais ils ont visiblement trouvé une solution pour générer des clés compatibles avec l'adresse MAC (un identifiant) du périphérique à suivre — qu'il est facile d'obtenir — avant de les injecter dans le réseau comme s'il s'agissait d'un traqueur légitime.

La faille permet visiblement de suivre n'importe quel périphérique comme s'il s'agissait d'un AirTag.

Ils expliquent que cette méthode a permis de trouver la position exacte d'un ordinateur, de suivre un vélo électrique dans une ville et même de reconstruire le trajet d'une console placée dans un avion.

Selon l'article, les calculs en question peuvent être effectués rapidement (sans plus de précisions) sur les fermes de calculs actuelles qui contiennent de nombreux GPU. Les chercheurs ont prévenu Apple en juillet 2024, mais la mise à jour du réseau Localiser est compliquée, étant donné qu'il est employé par virtuellement tous les appareils Apple depuis 2021. Apple ne peut pas forcer tous ses utilisateurs — dont certains emploient encore des appareils qui ne sont plus mis à jour — à mettre à jour, et donc la faille devrait continuer à fonctionner pendant de nombreuses années, mais en perdant peu à peu de son efficacité.

ColorWare donne un look rétro aux AirPods et au Mac mini

ColorWare est une société qui s’est fait connaitre dans la personnalisation à outrance des produits Apple notamment. Voilà qu’elle annonce la commercialisation d’AirPods, dont la particularité vient de leurs boitiers avec un aspect rétro, qui semble particulièrement réussi, si l’on en croit les images.

La société américaine s’est attaquée aux AirPods 4 et aux AirPods Pro. Dans les deux cas, vous achetez des AirPods. La seule différence vient donc du boitier qui a été particulièrement retravaillé.

C’est joli, mais c’est aussi très cher. Comptez 439 $ pour les AirPods 4 et 499 € pour les AirPods Pro. Les boitiers sont disponibles en deux couleurs : blanc et noir. Si vous optez pour le boitier noir, vous aurez également le droit à des écouteurs noir, le sens du détail…

Cette gamme rétro ne s’arrête pas aux AirPods, ColorWare propose également une édition spéciale des nouveaux Mac mini. Le modèle blanc donne l’impression d’être assez réussi. Il détonne en tout cas avec sa pomme multicolore à laquelle nous ne sommes plus habitués.

Le modèle noir fait pour sa part moins rétro. Dans ce contexte, cette couleur fait davantage penser aux stations NeXT. Plusieurs configurations sont proposées, elles sont vendues 300 $ plus chers que les modèles classiques. Le rétro a toujours été un business juteux.

Windows NT 4.0 sur la Wii et le GameCube, c'est possible

Wack0, qui avait proposé une méthode pour installer nativement Windows NT sur un Power Mac, vient de récidiver. Il propose maintenant une méthode pour installer Windows NT sur deux consoles Nintendo, la Wii et le GameCube. Les deux consoles doivent avoir été jailbreakées et l'ergonomie n'est pas spécialement le point fort de la version GameCube (qui se contrôle visiblement à la manette).

Une capture un peu floue de Windows NT sur GameCube.

Pour le moment, il n'y a pas réellement d'images de Windows NT : Virtulally Fun a uniquement posté une image de Windows NT 4.0 sur une des deux consoles. La capture indique qu'il s'agit d'un GameCube, mais le CPU Broadway est celui de la Wii. La quantité de RAM (24 Mo) tend tout de même vers la première version de la console.

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Windows NT 4.0 tourne nativement sur un Power Mac, presque 30 ans plus tard

Le portage est détaillé sur une page GitHub avec toutes les instructions nécessaires si vous avez beaucoup de motivation. Il faut rappeler qu'il ne s'agit pas ici d'une émulation de Windows NT : dans les années 90, Microsoft avait porté son système d'exploitation Windows NT sur plusieurs architectures (x86, mais aussi MIPS, Alpha ou PowerPC) et il est donc possible de faire fonctionner le vénérable système sur des ordinateurs à base de PowerPC en développant des pilotes pour les tâches de base (vidéo, entrées/sorties, etc.). C'est la méthode choisie pour la version Power Mac : quelques pilotes pour l'affichage et l'ADB, et une solution logicielle pour émuler le firmware nécessaire pour que Windows NT démarre.

Les consoles de Nintendo sont bien adaptées pour cet usage, une fois jailbreakées : elles se basent sur des processeurs dérivés du PowerPC G3 (le même que celui des iMac) avec une carte graphique ATi. La principale contrainte vient du stockage (généralement une carte SD) et de la quantité de RAM un peu faible. Le GameCube dispose de 24 Mo de RAM, la Wii de 24 + 64 Mo de RAM, dans un agencement un peu particulier. Il est par ailleurs aussi possible de lancer Mac OS 9 sur la console, en passant par Linux et Mac-on-Linux.

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Mac OS 9 (presque) en natif sur la Nintendo Wii

Aperçu de l’iPhone 16e : si familier et étrange à la fois

Attendu depuis longtemps, le nouvel iPhone d’entrée de gamme est finalement sur le point de sortir. Vendu 719 €, c’est un modèle à la fois surprenant et très classique. À la veille de son lancement, voici nos premières impressions sur l’iPhone 16e.

iPhone 16e. Image iGeneration.

Du déjà vu… ou de l’inédit

Au sortir de la boîte, l’iPhone 16e est très familier. Il ressemble comme deux gouttes d’eau aux iPhone 12, 13 et 14 sortis il y a quelques années. Avec son écran 6,1" surmonté d’une encoche et ses tranches plates, difficile de le distinguer, y compris quand on le tient en main.

Il faut avoir l’habitude de manipuler le commutateur de silencieux sur le côté pour remarquer la première différence. L’interrupteur binaire a été remplacé par le bouton Action plus polyvalent, un bon point. En retournant l’iPhone 16e, une autre différence apparait : il n’a qu’un seul objectif. Et en regardant dessous, on trouve quoi donc ? Un port USB-C à la place du Lightning. Voilà, rendez-vous dans quelques jours pour le test complet…

Le bouton Action. Image iGeneration.

Blague à part, le tour d’horizon est un peu plus compliqué que ça. Pour être juste, il faut se mettre dans la peau d’un possesseur d’iPhone SE, d’iPhone 11 ou d’un modèle encore plus ancien. C’est vraiment la clientèle visée par Apple avec ce nouvel iPhone.

Dans ce cas-là, il y a des changements beaucoup plus importants à relever. Si vous aviez gardé votre iPhone SE jusqu’à aujourd’hui dans l’espoir que son successeur soit aussi compact, c’est raté. Au regard des standards actuels, l’iPhone 16e n’est pas énorme et il est même relativement léger, mais ce n’est pas un smartphone aussi facile à utiliser à une main qu’un iPhone SE ou qu’un iPhone mini. Si vous n’avez pas de grandes mimines, vous devrez prendre de nouvelles habitudes, comme changer votre prise ou utiliser la fonction accès facile.

iPhone 16e. Image iGeneration.
iPhone 16e. Image iGeneration.

Que sa taille vous plaise ou non, l’écran OLED de l’iPhone 16e est en tout cas beaucoup plus flatteur que la vieille dalle LCD des iPhone 11 et SE — en 2025, c’était la moindre des choses. Même les profanes devraient remarquer la luminosité et le contraste plus élevés.

Les tranches toutes plates risquent de surprendre plutôt désagréablement les possesseurs d’anciens iPhone, car la prise en main est moins confortable qu’avec les bords arrondis. C’est un désagrément qui s’atténue un peu avec une coque. Et sans coque, on peut éventuellement voir ça comme un mal pour un bien, la face avant étant plus résistante ainsi.

L’iPhone 16e noir, vu sous un éclairage d’intérieur. Image iGeneration.
Le dos est en verre poli, comme sur les iPhone 15/16, ce qui lui donne un aspect mat. Image iGeneration.

Un équipement fait de compromis

Alors que j’ai déballé l’exemplaire prêté par Apple il y a seulement quelques heures, il est encore trop tôt pour me prononcer sur la puissance ou l’autonomie de l’iPhone 16e. Ce sont normalement deux domaines où il brille en tout cas.

Avec sa puce A18 et ses 8 Go de RAM, il doit offrir des performances équivalentes à l’iPhone 16 et il jouit d’Apple Intelligence. Cette compatibilité ne saute pas aux yeux, car il est livré avec iOS 18.3 (au premier lancement, la mise à jour vers iOS 18.3.1 est proposée). Apple Intelligence arrivera avec iOS 18.4, qui vient de sortir en bêta et sera disponible en version finale début avril. À ce sujet, la première bêta d’iOS 18.4 n’est pas proposée sur l’iPhone 16e. Il faudra peut-être attendre la deuxième pour découvrir le plein potentiel du terminal.

L’iPhone 16e a un capteur 48 Mpx. Image iGeneration.

Même chose pour la photo, il va me falloir un peu de recul pour juger cet aspect. Comme l’iPhone SE, le 16e n’a qu’un seul capteur, mais celui-ci n’a plus rien à voir. Sans même parler de la qualité des clichés, le mode Nuit et le simili-zoom optique 2x font enfin partie de l’attirail. Par contre, par rapport à l’iPhone 11, il faut dire adieu à l’objectif ultra grand-angle.

Si je remets ma casquette d’utilisateur d’iPhone moderne, je dois aussi noter l’absence de MagSafe et d’Ultra Wideband, en particulier. Est-ce gênant ? Après seulement quelques heures d’utilisation, non, mais je sais d’ores et déjà que je ne pourrai pas percher l’iPhone 16e sur mon habituel chargeur magnétique de retour à la maison ce soir.

L’iPhone 16e est uniquement disponible en noir (en fait un gris foncé) ou en blanc. Vous voulez des couleurs ? Mettez lui une coque ! Ici la coque Apple vert lacustre. Image iGeneration.
Et là, la coque fuchsia. Image iGeneration.

Et quid de la connexion cellulaire avec la toute nouvelle puce C1 ? Quid du positionnement tarifaire ? Rendez-vous vraiment dans quelques jours pour voir tout ça dans notre test complet.

Le modem C1 d'Apple tient son rang face aux iPhone équipés en Qualcomm

Le modem C1 d'Apple utilisé pour la première fois avec l'iPhone 16e démarre sur de bonnes bases et tient parole en termes d'économie d'énergie.

Des tests effectués par Geekerwan (en chinois sous-titré anglais) montrent une certaine efficacité du C1 face au modem de Qualcomm utilisé dans de récents iPhone. Il n'y a pas d'écart majeur de performances en 4G et 5G tandis qu'elle peut être significative lorsqu'il s'agit de la consommation d'énergie. En connexion 5G puis en 4G, le C1 consommait presque 24% de moins que l'iPhone 16 et plus de 30 % de moins que le modèle Android. Apple n'a pas insisté sur ce point dans sa communication sans raison valable.

Consommation électrique en 5G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.
Consommation électrique en 4G entre un Android (orange), un iPhone 16 (violet) et le 16e (bleu). Source Geekerwan.

Des comparatifs de débit et de stabilité de la connexion ont été ensuite réalisés avec les téléphones emmenés dans un train à grande vitesse. Les Speedtest du download en 5G sur le 16e lui ont très largement donné l'avantage sur les iPhone 16 et 16 Pro. Il a pu être 2 à 3 fois plus rapide que ses prédécesseurs équipés par Qualcomm. En upload les écarts étaient plus réduits, mais le 16e restait plus efficace. L'iPhone 16e n'a pas autant creusé l'écart en download en 4G, pouvant même passer derrière les autres iPhone, mais sur l'upload il a aisément repris la tête.

Speedtest de la 5G dans un train. Source Geekerwan.
Speedtest de la 4G dans un train. Source Geekerwan.

Un autre test à bord du train a consisté à lancer une lecture de vidéo en streaming. L'iPhone 16e a plus souvent vu sa communication sauter temporairement avant de se reprendre. Les différences entre les modèles n'étaient pas trop importantes, mais le nouvel iPhone s'est néanmoins démarqué sur ce point.

Enfin, lors d'une lecture de vidéo en streaming en 5G, le 16e a tenu 7h 53 min là où l'iPhone 16 a résisté pendant 7h et le 16 Pro pendant 6h 54 min. L'appétit plus mesuré du C1 joue certainement tout comme le recours à une batterie plus costaude.

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

Il installe un écran 4K et un Mac mini M4 dans un iMac G4

Depuis de nombreuses années, des bidouilleurs s'amusent à recycler un ordinateur Apple qui a été acclamé pour son esthétique : l'iMac G4. Avec sa demi-sphère placée sur le bureau et son moniteur de 15, 17 ou 20 pouces placé sur un pied réglable, le vénérable iMac G4 a un look différent des ordinateurs actuels. Mais le PowerPC G4 est complètement obsolète et donc le jeu consiste habituellement à remplacer les entrailles de la machine, souvent en gardant l'écran. Joshua Stein est allé plus loin et a intégré un écran 4K.

Un iMac G4 M4 4K. Image Joshua Stein.

À l'origine, il a voulu intégrer une carte DockLite G4 dans son iMac G4. Cette carte remplace l'intérieur de l'iMac et permet de réutiliser les ports USB (plus exactement, elle intègre des ports USB), les enceintes originales et la dalle de l'iMac. Il suffit ensuite de relier l'iMac G4 modifié à un ordinateur classique en USB-C ou en HDMI. Le problème principal, selon son retour, c'est que la dalle de 17 pouces de l'iMac G4 a fait son temps : elle affiche une définition faible (1 440 x 900) et n'est pas au niveau des dalles modernes. Qui plus est, le système ne peut pas mettre l'écran en veille quand le Mac passe dans ce mode, ce qui n'est pas bon pour la pérennité de l'écran. Il a donc choisi une autre voie.

La carte DockLite (à droite) remplace les entrailles du Mac. Image Joshua Stein.

Il a remplacé la dalle d'origine de l'iMac G4 par celle d'un ordinateur portable Dell moderne. Elle fait la même diagonale (17 pouces) mais avec une définition moderne (3 840 x 2 400). C'est ce que l'on pourrait nommer du 4K, mais en ratio 16:10. Sur un Mac moderne, il est donc possible de travailler en mode 2x en pseudo 1 920 x 1 200, ce qui amène une bonne finesse d'affichage. Il a donc intégré la dalle avec un adaptateur eDP (la version interne du DisplayPort). La tâche a nécessité la création d'une pièce en métal pour remplacer une partie du pied de l'iMac : les câbles USB-C modernes sont plus épais que les trous de la version d'origine. Une fois le tout monté, et avec l'aide de l'utilitaire MonitorControl, l'écran peut être réglé manuellement (pour la luminosité) et passe en veille.

Le Mac mini M4 intégré. Image Joshua Stein.

La dernière étape a été l'intégration d'un Mac mini M4 dans la base. Il a imprimé un support en 3D, et laissé un trou sous la machine pour accéder au bouton du Mac mini M4. Il a aussi intégré quelques rallonges pour permettre d'accéder facilement aux prises du Mac mini, avec un bémol : il n'a qu'une seule rallonge Thunderbolt (alors que le Mac mini M4 possède cinq prises) et c'est une solution qui ne suit pas la norme. Comme les prises de l'iMac G4 sont à l'arrière, le côté un peu foutraque de l'intégration des connecteurs n'est par ailleurs pas visible.

Les prises sont mal intégrées. Image Joshua Stein.

Reste que son bricolage a un côté esthétique évident si on aime le look de l'iMac G4 tout en proposant de bonnes performances avec un écran moderne. Et l'ensemble est bien documenté pour ceux qui veulent tenter l'aventure.

Le mode 4G de Starlink (Direct to Cell) fonctionne avec iMessage

Depuis quelques semaines, Starlink propose une nouvelle fonction aux États-Unis : le Direct to Cell. L'idée est intéressante : n'importe quel smartphone 4G peut se connecter à la constellation de satellites de SpaceX pour pallier l'absence de réseau mobile. Si T-Mobile (l'opérateur américain partenaire de SpaceX) indique que la bêta ne permet que les messages, un test montre que le mot « message » intègre bien l'accès aux iMessage d'Apple1.

Le Directo to Cell selon SpaceX. Image SpaceX.

La technologie ne nécessite pas d'être client de T-Mobile, mais elle impose par contre une chose : l'accès aux satellites ne peut s'effectuer que dans une zone qui ne propose aucune alternative. Il faut donc se trouver dans une zone dite blanche, sans aucun réseau disponible. Selon l'auteur du test, il est donc possible d'envoyer des messages sur l'application d'Apple directement, et il ne s'agit pas de SMS : les bulles sont bien bleues et certaines fonctions sont présentes, comme le fait que votre interlocuteur est en train de taper une réponse. Le problème principal, par contre, vient de l'éventuel délai : si les messages peuvent partir dans certains cas sans délai visible (comme si le smartphone était connecté à un réseau classique), dans d'autres il y a un décalage de plusieurs minutes. Il note tout de même qu'il n'a noté aucune perte de message, ce qui est un point important.

Des bulles bleues. Image Dishy Tech.

La raison principale de ce décalage vient du déploiement des satellites compatibles avec la technologie Directo to Cell, encore en cours. Tous les satellites en orbite ne sont pas compatibles et SpaceX envoie régulièrement de nouveaux satellites pour renforcer la constellation, mais aussi remplacer les modèles obsolètes ou en panne. Il est donc possible qu'aucun satellite compatible ne soit disponible à certains moments, ce qui nécessite d'attendre qu'un modèle compatible survole la zone. Dans le futur, Starlink devrait proposer les appels — qui demandent une bande passante plus élevée que de simples messages, et une couverture plus complète — mais aussi un accès à Internet. Les premières informations indiquaient des performances équivalentes à de la 3G (soit quelques centaines de kilobits/s en pratique) mais la société promet désormais la possibilité de regarder des vidéos, ce qui implique un débit de l'ordre de plusieurs mégabits/s.

Au niveau des tarifs, T-Mobile indique que la fonction sera intégrée dans certains abonnements et proposée pour 15 $/mois dans d'autres. Les clients d'autres opérateurs, eux, pourront accéder à un abonnement proposant uniquement cette fonction pour 20 $/mois. Si les opérateurs européens ne communiquent pas sur le sujet, ils devraient eux aussi proposer l'accès dans le futur.


  1. Dans un usage classique, ils nécessitent une connexion à Internet, contrairement aux SMS.  ↩︎

Promo : les AirPods 4 à partir de 129 €

LDLC vend les AirPods 4 et AirPods 4 avec réduction de bruit accompagnés d'une réduction de 20 €. Ce qui met les premiers à 129 € et les seconds à 179 €.

Image Apple.

Il faut utiliser le code AIRPODS à l'étape du panier. Ce ne sont pas des réductions énormes, mais les autres vendeurs, comme Amazon, la Fnac ou Boulanger n'ont pas de promos en cours ou plus faibles que celle de ce revendeur Apple.

La fonction clés de voiture est bien mal nommée : des scooters NIU la prennent en charge

NIU annonce la prise en charge de la fonctionnalité clés de voiture d’Apple pour… ses scooters électriques. Les propriétaires pourront désormais déverrouiller et démarrer leur scooter en utilisant un iPhone ou une Apple Watch, avec une clé virtuelle stockée dans l’app Cartes et transmise via la puce NFC du smartphone ou de la montre. C’est le même principe qui existe depuis bien des années pour les voitures, appliqué à un moyen de locomotion différent.

Capture d’écran du site de NIU. Image iGeneration.

Comme il faut une puce NFC des deux côtés pour que la communication se fasse, cette nouveauté est réservée aux scooters de la série NQiX, qui débute à 2 700 € pour le modèle le moins puissant. Toutes les variantes de cette gamme intègrent la partie connectée qui est nécessaire au bon fonctionnement de la fonctionnalité d’Apple. NIU rappelle que la clé virtuelle continuera de fonctionner même si la batterie de l’iPhone est vide, grâce à la réserve d’énergie prévue par la Pomme.

NIU n’est pas le premier constructeur de scooters à adopter les clés de voiture d’Apple. Avant lui, c’est Gogoro, spécialiste des stations d’échange pour les batteries de ses véhicules, qui proposait la même fonction et ce, depuis 2023. Il va vraiment falloir lui trouver un autre nom…

Minerais : la plainte de la République démocratique du Congo contre Apple est classée 

Mise à jour le 27 février : une brève dépêche de l'agence Reuters signale que le bureau du procureur de Paris a classé l'affaire. Sans plus de détails dans l'immédiat.


Article du 19 décembre 2024

La République démocratique du Congo a porté plainte contre Apple et ses filiales française et belge en les accusant de recourir à des minerais de conflits dans ses produits.

Cette action en justice est la suite judiciaire d'un avertissement formulé en avril dernier par les avocats du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Ils accusent Apple d'être parfaitement informée de l'origine de ces minerais extraits de sites tenus par des groupes armés auteurs de crimes auprès des populations locales.

« Il est clair que le groupe Apple, Apple France et Apple Retail France savent parfaitement que leur chaine d'approvisionnement en minéraux repose sur des actes répréhensibles systémiques », affirme la plainte française, après avoir cité des rapports de l'ONU et des rapports sur les droits humains. Apple Belgique est également visée par cette plainte déposée par les avocats du ministère de la Justice de la RDC.

Des pièces Apple en attente de recyclage. Image Apple.

Dans son dernier rapport en date sur les minerais de conflits, Apple disait avoir retiré l'an dernier de sa chaine logistique 14 fonderies et raffineries qui refusaient de se soumettre à un audit ou qui ne répondaient pas à ses exigences en matière d'approvisionnement responsable. Et d’ajouter n’avoir « trouvé aucun motif raisonnable pour conclure que l'une des fonderies ou raffineries [partenaires] au 31 décembre 2023 a financé directement ou indirectement des groupes armés en RDC ou dans un pays voisin. » Apple s’est par ailleurs engagée à utiliser 100 % de cobalt recyclé dans ses batteries d’ici 2025.

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Apple accusée par le Congo d’utiliser des minerais « exploités illégalement »

Le RDC reproche également à Apple et ses fournisseurs d'utiliser une certification baptisée ITSCI [Initiative de la chaîne d’approvisionnement de l’étain, ndlr] jugée comme insuffisamment fiable : « Les avocats de la RDC soutiennent que l'ITSCI a été discréditée, notamment par la Responsible Minerals Initiative (RMI) dont Apple est membre, et qu'Apple utilise néanmoins l'ITSCI comme un paravent pour présenter faussement sa chaîne d'approvisionnement comme propre ».

Robert Amsterdam, un avocat exerçant aux États-Unis pour la RDC, a déclaré auprès de Reuters que les plaintes en France et en Belgique étaient les premières de la RDC contre un groupe technologique de premier plan, et qu'il s'agissait d'une « première salve ». Des minerais tels que l'étain, le tantale et le tungstène sont utilisés dans quantité de produits électroniques, Apple n'en est que l'un des destinataires au travers de sa chaine de fabrication.

Mise à jour le 19 décembre : dans une déclaration envoyée à 01net, Apple conteste « fermement » les allégations de la République Démocratique du Congo. L’entreprise indique avoir informé ses fournisseurs que leurs fonderies et raffineries devaient suspendre l’approvisionnement en étain, tantale, tungstène et or en provenance de la RDC et du Rwanda en raison de l’intensification du conflit dans la région plus tôt dans l’année.

Cette décision, Apple explique l’avoir prise car elle craint qu’il ne soit plus possible pour les auditeurs indépendants ou les mécanismes de certification d’effectuer les contrôles requis. Elle ajoute que la majorité des minerais utilisés dans ses produits sont recyclés.

« Nous avons renforcé notre soutien aux organisations qui font un travail indispensable pour aider les communautés », conclut Apple, qui reconnait que la situation dans la région est « très difficile ».

Google Password Manager synchronise ses clés d'accès sur iOS

Le gestionnaire de mots de passe de Google sait maintenant synchroniser les clés d'accès (passkeys) sur iOS. Cette amélioration relevée par Ars Technica permet d'avoir ses clés d'accès de sites et services web à l'identique, peu importe la plateforme sur laquelle on utilise Chrome. Précédemment, lorsqu'on se servait du navigateur sur iOS, ces passkeys étaient stockés sur iCloud.

Image iGeneration.

Cette rationalisation permet aussi, lorsqu'on crée une clé d'accès sur un site, de choisir où la sauvegarder et donc d'alimenter le gestionnaire de mots de passe de Google en priorité. Cette possibilité s'active dans les réglages d'iOS en allant dans « Général » puis « Remplissage automatique et mots de passe » et en sélectionnant Chrome.

Un code PIN sera réclamé la prochaine fois que Chrome sur iOS a affaire à un passkey, l'utilisateur devra alors le définir. Il faut utiliser au minimum iOS/iPadOS 17 pour profiter de cette nouvelle possibilité.

Arm lance le Cortex A320, pour l'IA et les objets connectés

Arm vient d'annoncer un nouveau processeur dans sa gamme, le Cortex A320. Le successeur du rare Cortex A35 vise deux marchés particuliers : celui des objets connectés et éventuellement celui de l'IA. Compte tenu de ses performances, nous allons le voir, il ne devrait pas être employé dans les smartphones1.

Image Arm/

La gamme actuelle, chez Arm, est segmentée en fonction des usages : le Cortex X925 est un cœur performant qui consomme beaucoup, les Cortex A7xx offrent un compromis entre performances et consommation et les Cortex A5xx placent le taquet du côté de la consommation, au détriment des performances. Le Cortex A320, lui, le déplace encore un peu : il consomme encore moins que le Cortex A520 — dont il dérive —, avec une efficacité énergétique améliorée (jusqu'à 50 % de gains). Arm se garde bien de le comparer au Cortex A520 sur les performances étant donné qu'il s'agit d'un cœur (très) basse consommation, mais la société annonce un gain de 30 % par rapport au Cortex A35.

Arm annonce sa gamme de CPU 2024, pour les puces de 2025 : Cortex X925 et A725

Arm annonce sa gamme de CPU 2024, pour les puces de 2025 : Cortex X925 et A725

C'est un cœur basique qui utilise des technologies datées — il est in-order, alors que les puces Out-of-Order existent depuis une trentaine d'années —, avec comme but principal une consommation faible. En effet, les différentes optimisations modernes qui tendent à améliorer les performances ont souvent un impact négatif sur la consommation. Arm propose tout de même une option intéressante, qui explique son orientation vers l'IA : il peut intégrer les instructions NEON et SVE2. Pour faire court, elles permettent de traiter plusieurs données avec une seule instruction, ce qui accélère notamment les calculs liés à l'IA et aux réseaux de neurones. Le gain est important face à une puce qui n'intègre pas les instructions : un traitement vectoriel (SV2) ou SIMD (NEON) peut être jusqu'à dix fois plus rapide. Si les chiffres peuvent faire sourire — 0,25 TOP en 8 bits, contre 38 chez Apple avec l'Apple M4 —, Arm vise des objets connectés qui n'ont évidemment pas les mêmes besoins qu'un Mac ou un iPad Pro.

La structure modulaire du Cortex A320. Image Arm.

Le Cortex A320 vise les objets connectés, qui pourront obtenir une puissance de calcul suffisante pour de nombreuses tâches (animer une interface, effectuer des analyses, etc.) sans que le coût explose. Car l'intérêt des variantes basse consommation d'Arm vient de la taille des puces : même en employant des technologies un peu anciennes, le processeur peut être très compact et donc peu onéreux à produire. Qui plus est, il est très modulaire : un système sur puce peut intégrer entre un et quatre cœurs, la mémoire cache de niveau 1 peut être de 32 ou 64 ko, la mémoire cache de niveau 2, elle, peut varier de 0 à 512 ko et est partagée entre les cœurs. Même l'unité vectorielle/SIMD peut être adaptée : elle peut être liée à un cœur ou partagée entre deux cœurs. Notons enfin, toujours dans le domaine de l'IA, qu'Arm a simplifié l'intégration de sa gamme de NPU Ethos. Le Cortex A320 devrait donc trouver sa place à moyen terme dans de nombreux appareils.

Il peut être couplé à un NPU. Image Arm.

  1. Le Cortex A35, son prédécesseur, était parfois présent dans des boîtiers TV d'entrée de gamme ou dans des appareils qui ne nécessitent pas une grande puissance de calcul.  ↩︎

Jeu : DREDGE fait enfin son apparition sur l’App Store, pour l’iPhone, l’iPad et le Mac

DREDGE (14,99 €) est enfin disponible sur l’App Store, avec plus de deux mois de retard sur le planning prévu au départ. Ce jeu vidéo sorti à l’origine pour les ordinateurs sous Windows et les consoles est disponible sur le Mac depuis le mois de décembre, mais pas sur la boutique d’Apple. Pour une raison ou une autre, cette sortie a été décalée jusqu’à maintenant. Vous pouvez ainsi installer le jeu sur votre iPhone, iPad ou Mac et le tester gratuitement pour vous faire une idée.

DREDGE sur un iPhone 16 Pro, avec le joystick virtuel qui permet de se déplacer sans manette sur la gauche. Image iGeneration.

En effet, DREDGE peut être téléchargé sans payer et propose une version de démonstration qui permet de découvrir ce jeu de pêche associé à un jeu d’aventures, le tout dans une ambiance pleine de mystères et sur des eaux pas toujours amicales. J’avais testé rapidement le titre sur un Mac et il est tout aussi prenant sur un iPhone, même s’il faut noter que tous les contrôles ne sont pas tellement optimisés et notamment un peu petits. On y arrive, mais ce n’est pas aussi confortable qu’avec un grand écran, tandis qu’une manette devrait améliorer le confort.

Si la démo vous convainc, il faudra acheter le jeu complet. Cela passe par un achat in-app habituellement facturé 29,99 €, même s’il est à moitié prix pour le lancement, soit 14,99 €. Quelques contenus supplémentaires payants permettront de prolonger la durée de vie, si vous appréciez particulièrement DREDGE. À noter que si le jeu n’est pas optimisé pour le Vision Pro, on peut installer la version iPad sur le casque.

DREDGE est un jeu assez léger, qui nécessite un iPhone ou iPad sous iOS 13 au minimum, ou alors un Mac sous macOS 10.13 (High Sierra). Comptez 650 Mo environ au téléchargement et le jeu est entièrement traduit en français.

Le mode sombre n'est pas nécessairement un bon argument écologique car les utilisateurs montent la luminosité

De temps en temps, un argument en faveur du mode sombre des applications et des sites Internet apparaît dans une conversation, et il a parfois été mis en avant pour des moteurs de recherches : le mode sombre est bon pour l'environnement car il consomme moins d'énergie. C'est un argument biaisé au départ — toutes les technologies ne fonctionnent pas de la même façon —, mais qui a surtout un problème selon une étude de chercheurs de la BBC : les gains éventuels sont contrebalancés par un réflexe des utilisateurs qui est de monter la luminosité.

Le matériel de test. Image BBC.

L'étude a d'abord un défaut, nous y reviendrons plus bas : les chercheurs ont employé un MacBook Pro de 2017 et un PC portable non nommé doté d'un écran LCD. Les deux modèles emploient des écrans LCD avec un rétroéclairage LED, ce qui amène un défaut : de l'aveu même des chercheurs, la différence de consommation entre le mode sombre et le mode clair d'un site (la BBC) est assez faible. C'est lié au fonctionnement même des écrans LCD classiques : afficher du noir ou du blanc n'a pas réellement d'impact sur la consommation et le point le plus important est le niveau de rétroéclairage. L'énergie consommée par ce dernier ne varie pas en fonction de ce qui est affiché, et donc la consommation globale dépend essentiellement du niveau choisi. L'étude montre bien le problème : les participants montaient le rétroéclairage à 12,5 crans (en moyenne, sur 16) dans une pièce sombre avec le mode sombre, à 12,7 crans dans une pièce éclairée avec le mode sombre, à 9,6 crans dans une pièce sombre avec le mode clair et à 10,7 dans une pièce éclairée avec le mode clair. Dans le cas d'un écran LCD classique, le mode clair consomme donc mécaniquement moins.

Les utilisateurs tendent à monter le rétroéclairage.

Une des raisons est purement physiologique, selon cette vidéo : avec le mode sombre dans une pièce sombre, notre pupille se dilate, ce qui réduit la profondeur de champ de notre vision et tend donc à rendre les textes flous… avec comme réflexe une augmentation de la luminosité, ce qui contracte la pupille.

L'absence de l'OLED et du Mini LED

Le problème principal de l'étude, c'est qu'elle ne prend pas en compte deux technologies modernes. La première est l'OLED, présent dans la majorité des smartphones, mais encore rare dans les PC portables et les moniteurs. Avec l'OLED, un pixel noir ne consomme littéralement rien, ce qui permet en théorie au mode sombre de consommer moins. Ce n'est généralement pas tout à fait vrai : les modes sombres emploient rarement du noir pur et le réflexe des utilisateurs de monter la luminosité reste présent. L'OLED mériterait donc des mesures précises, car si la consommation sur du noir est nulle, la consommation moyenne pour afficher du blanc est généralement plus élevée que sur les LCD à luminosité identique (c'est notamment le cas sur les téléviseurs).

Les iPad Pro M2, Mini LED.

Le second vient des écrans Mini LED, comme ceux des MacBook Pro récents ou de certains iPad. Au lieu d'utiliser un rétroéclairage global, les écrans Mini LED travaillent sur plusieurs zones et peuvent donc adapter la luminosité (et donc la consommation en énergie) aux données affichées à l'écran. C'est une solution intéressante dans certains cas (par exemple les bandes noires dans les films) mais pas nécessairement pour la lecture d'un site Internet : la présence de texte habituellement blanc sur une bonne partie de la zone d'affichage tend à activer le rétroéclairage sur une majorité de l'écran1.

Dans les faits, quelle que soit la technologie, la solution principale pour réduire la consommation d'un écran reste de diminuer le rétroéclairage. Et rappelons que si nos moniteurs peuvent atteindre plusieurs centaines de cd/m², les recommandations classiques indiquent une valeur comprise entre 120 et 180 cd/m², ce qui peut paradoxalement paraître très sombre au premier abord.


  1. Un problème qui va dépendre du nombre de zones, et donc de Mini LED pour le rétroéclairage.  ↩︎

L’iPhone 16e intègre une batterie plus grosse et une meilleure autonomie d’après les premiers tests

Même si Apple ne met pas en avant la capacité des batteries intégrées à ses smartphones, l’information est disponible publiquement pour des raisons réglementaires. De quoi établir que l’iPhone 16e intègre une batterie de 15,56 Wh, quasiment deux fois plus grosse que celle du SE de troisième génération qu’il remplace ou encore 10 à 11 % plus grosse que celles qui équipent les iPhone 16 et 16 Pro, de taille similaire. Seuls les modèles « Plus » ou « Max » ont une batterie nettement plus grosse, c’est l’avantage d’avoir un téléphone physiquement plus imposant.

Graphique iGeneration.

Ce n’est pas une surprise dans ces conditions si l’autonomie est un point fort de l’iPhone 16e. Apple donne des chiffres qui ont l’avantage d’être cohérents d’une génération à l’autre, sans être particulièrement intéressants pour autant si l’on veut en juger en utilisation courante. En lecture vidéo, par exemple, on note bien le quasi-doublement de l’autonomie par rapport au modèle qu’il remplace et le 16e avec ses 26 heures est au niveau du 16 Plus, qui dispose pourtant d’une bien plus grosse batterie.

Sauf que la taille et surtout le type d’écran entre en ligne de compte, faussant les résultats. Vous pouvez ainsi noter sur le graphique l’avantage apporté par l’écran ProMotion des modèles Pro : leur batterie est quasiment identique à celle des iPhone 16 de taille équivalente et pourtant la capacité de leur écran à faire varier sa fréquence de rafraichissement leur permet d’offrir une autonomie bien plus longue à cet exercice.

Graphique iGeneration.

Les premiers tests du téléphone publiés par nos confrères qui ont eu la chance d’être invités par Apple dès le premier jour apportent un éclairage différent et plus proche des conditions réelles. Ainsi, Patrick Holland juge pour Cnet que l’autonomie au quotidien est excellente : pendant les six jours intensifs de tests, il n’a chargé son iPhone 16e que trois fois. Il estime qu’il tiendra sans problème une journée d’utilisation normale et aura encore assez de charge pour une demi-journée supplémentaire avant de devoir le brancher. Du côté de The Verge, Allison Johnson indique avoir encore 41 % de batterie après 5 heures d’utilisation active, ce qui devrait là encore largement suffire pour une journée.

En usage courant, une grande inconnue est le modem cellulaire, qui consomme beaucoup d’énergie et qui est exclusif à l’iPhone 16e, puisqu’il s’agit du premier modem conçu par Apple. Dave2D a comparé l’autonomie cellulaire d’un iPhone 16 équipé d’un modem Qualcomm à celle du nouveau-venu et les résultats sont prometteurs : suite à une partie de Pokemon Unite puis la diffusion de vidéos diffusées depuis Netflix, l’autonomie mesurée sur le 16 est inférieure de 18 % environ par rapport au 16e. Alors même que la différence sur la capacité de la batterie n’est que de 11 %, cela semble indiquer que le modem d’Apple joue bien un rôle en étant plus économe.

Capture vidéo Dave2D.

Les tests réalisés par Tom’s Guide sont néanmoins moins positifs. Le site mesure l’autonomie des smartphones sur de la navigation web en mode cellulaire, ce qui devrait permettre au 16e de sortir du lot. Le dernier né termine toutefois le test au même niveau (12h41m) que le 16, qui dispose pourtant d’une batterie plus petite et d’un modem en théorie plus gourmand. Cela reste un bon score en soi et le site rappelle que l’iPhone SE 3 faisait bien pire à ce même test (7h38m), mais ce serait tout de même une déception pour le modem C1.

Ces premiers résultats sont forcément limités, tant par le manque de temps que par les conditions de test. Est-ce que le modem C1 creuse l’écart quand le réseau cellulaire est moins bon ou au contraire est-ce que celui de Qualcomm reprend l’avantage ? Y a-t-il aussi une différence entre la 5G et 4G ? Il faudra d’autres retours pour en juger et vous pourrez naturellement compter sur les nôtres dès que nous aurons mis la main sur l’iPhone 16e.

Patrick Drahi sauve SFR en lâchant 45 % du capital à ses créanciers

Patrick Drahi n’est jamais meilleur que dans une crise sans issue apparente. Après l’arrestation de son fidèle associé Armando Pereira, en juillet 2023, la dette accumulée par Altice semblait insurmontable. Et pourtant ! Dix-huit mois plus tard, Patrick Drahi est parvenu à arracher un accord pour restructurer le capital d’Altice France. Non seulement l’opération ne lui coute pas un sou, mais il conserve le contrôle de la filiale propriétaire de l’opérateur SFR.

Patrick Drahi sait retomber sur ses pieds. Image Alexander Baranov (CC BY).

L’arrestation d’Armando Pereira pour des faits présumés de malversations n’est pas seulement un scandale qui a déstabilisé Altice, mais aussi un coup dur pour Patrick Drahi, qui se disait « trahi et trompé » par un ami de trente ans. Alors que sa petite entreprise Sogetrel travaille avec France Télécom depuis quelques années, Pereira rencontre Drahi en 1991, et devient sous-traitant dans l’installation du câble. Les deux hommes fondent Altice en 2002.

Pendant une dizaine d’années, ils vont allier la maitrise technique et la réduction des couts pour transformer un réseau de petits opérateurs locaux en meilleur concurrent de l’opérateur historique. Après avoir pris du champ, et s’être empêtré dans des montages financiers pour cacher qu’il était propriétaire du principal installateur de connexions SFR, Pereira est régulièrement rappelé par Drahi pour régler les problèmes de l’opérateur.

Il prend une première fois la direction générale de SFR en 2017, pour accélérer le déploiement de la fibre optique, puis une nouvelle fois en 2022, pour secouer la direction de l’entreprise. Entretemps, SFR est devenu un opérateur malade, qui perd des dizaines de milliers de clients chaque trimestre. L’arrestation de Pereira semble signer le coup d’arrêt d’une restructuration d’autant plus difficile que l’opérateur était plombé par une dette colossale.

Drahi avait déclenché l’ire de ses créditeurs en sous-entendant qu’il ne pourrait peut-être pas les rembourser en totalité. Plus de 150 d’entre eux, représentant 80 % de la dette sécurisée d’Altice France, s’étaient alors ligués pour réclamer leur dû. Le coup de bluff de la 17e fortune française a fait effet : moins d’un an plus tard, les prêteurs ont accepté d’échanger 8,6 milliards d’euros de dette contre 45 % du capital de SFR. BlackRock, Fidelity et d’autres fonds d’investissements américains ont ainsi accepté que Drahi garde le contrôle de l’opérateur au carré rouge.

Pour ne rien gâcher, l’opération ne va pas lui couter un sou, puisque l’indemnité de 2 milliards de dollars est prélevée sur le produit de la vente d’Altice Media à l’armateur CMA-CGM et des data centers de l’entreprise à Morgan Stanley. Le remboursement du reste de la dette, 15 milliards d’euros, est rééchelonné jusqu’en 2033. Le taux est un peu plus élevé, mais le niveau d’endettement de SFR revient dans des limites soutenables, suffisamment pour qu’un concurrent puisse avoir l’idée de faire une offre d’achat. Autrement dit : les créanciers de Drahi ont accepté de perdre un peu d’argent maintenant en espérant en récupérer beaucoup plus tard.

Quand les clones Mac envahissaient les magazines high-tech

Ce billet paru sur Reddit nous offre une petite remontée dans le temps, que certains (beaucoup même) n’ont pas connu. Ce n’était pas avant Jésus Christ, mais c’était malgré tout quelques années avant MacGeneration ;)

Il y a eu une époque où l’on pouvait acheter des clones Mac, qui bien souvent avaient l’apparence de vulgaires PC. En initiant cette politique risquée, Apple espérait regagner des parts de marché. Manque de chance, les ordinateurs vendus entre autres par Power Computing et Motorola ont surtout eu tendance à grignoter celles d’Apple. À cette époque, la presse spécialisée papier connaissait encore une période de croissance et était remplie de publicités pour des entreprises de vente par correspondance.

image: lantzn / Reddit

Lorsque l’on cherchait du matériel un peu trop pointu, il fallait souvent commander aux États-Unis, chose qui n’était pas simple, car, comme le montre la photo, le numéro mis en avant sur la réclame était un numéro vert accessible depuis les États-Unis. Les choses étaient un peu plus simples quand on avait un fax à disposition. Outre le prix très concurrentiel de ces Motorola StarMax avec leurs vitesses atteignant les 240 MHz et leur label 100% Mac OS Performance, leur petit plus, c’est le modem 28,8 kb/s offert qui permettait de se frotter aux « autoroutes de l’information ».

image: lantzn / Reddit

Tout comme chez Motorola, PowerComputing n’avait pas un gros budget consacré au design, mais, dans ses tours, on pouvait changer beaucoup de choses. Voilà qui en rendra nostalgique certain.

image: lantzn / Reddit

Et à la fin, cela démarrait effectivement comme un Mac. Quand Mac OS voulait bien se charger sans trop de difficultés, mais ça c’est une autre histoire. Pour ceux qui veulent (re)découvrir cet épisode de l’histoire d’Apple, nous ne pouvons que vous recommander la lecture de notre série : La guerre des clones.

La lacune de l'iPhone 16e qui vous embête le plus

C’est demain que l’iPhone 16e sera officiellement mis en vente. Depuis sa présentation, nous avons disséqué sa fiche technique pour voir les lacunes grandes ou petites par rapport aux autres modèles de la gamme. D’ici sa sortie demain, nous serons en mesure de vous livrer un premier aperçu du nouvel entrée de gamme d’Apple.

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

Les lacunes plus ou moins étonnantes de l’iPhone 16e

Les décisions d’Apple pour raboter le prix d’un iPhone 16e sont connues. Le discours marketing d’Apple est simple : proposer un téléphone à tous ceux qui veulent un appareil avec un bon écran, une bonne autonomie et un appareil photo de bonne qualité. Autrement dit, Apple avec ce modèle, ne cherche pas à jouer à la course technologique comme elle le fait avec sa gamme Pro. Elle pourrait d’ailleurs cet automne tenir un discours assez similaire avec l’iPhone Air, mais celui-ci devrait se distinguer par sa finesse et son poids.

Alors, évoquons rapidement les lacunes de l’iPhone 16e. L’absence de MagSafe a pu surprendre, mais, hormis pour les geek, est-ce un drame ? En fin d’année dernière, nous vous avions demandé comment vous rechargiez votre téléphone. Vous étiez 34 % à le faire exclusivement avec un câble.

iPhone 16e : l’absence de MagSafe, un faux problème ?

iPhone 16e : l’absence de MagSafe, un faux problème ?

Il y a également l’absence de Thread, qui chagrine beaucoup Nicolas, mais beaucoup n’ont pas forcément l’utilité de ce protocole qui a un intérêt certain chez quiconque utilisant de la domotique de manière avancée. Il y a aussi l’absence de sortie vidéo USB-C qui enquiquine Pierre. Dans certains cas, cela peut être pratique. En ce qui me concerne, une vie sans AirTag est tout simplement impensable, alors l’absence de puce UWB est problématique. D’autre part, est-ce bien raisonnable de proposer un smartphone avec un seul capteur pour la photo en 2025 dans cette gamme de prix ? Enfin, il y en a qui regrettent que cette nouvelle gamme avec ses deux couleurs soit un brin tristounet.

Pour vous, que manque-t-il (raisonnablement) à cet iPhone 16e ?

Promo : l'Apple Pencil 2 retombe à 103 € (-46 €)

Amazon a remis un coup de rabot sur le prix du Pencil 2 en l'affichant de nouveau à 103 € au lieu de 149 € chez Apple. Il a parfois été moins cher de quelques euros (96 €) mais ça remonte à décembre.

Dans la jungle des Pencil d'Apple, celui-ci est compatible avec plusieurs iPad Pro, les iPad Air 4 et 5 ainsi que l'iPad mini 6 (détails). C'est une version plus intéressante que le Pencil USB juste en dessous puisqu'il gère le double toucher sur son cylindre pour changer d’outil rapidement, la sensibilité à la pression (pour faire varier l’épaisseur du trait), à l’inclinaison (pour ombrer), la fonction survol qui indique à l'écran où l'on s'apprête à intervenir et la recharge magnétique contre l'iPad.

iPadOS 16.4 améliore la fonction de survol de l

iPadOS 16.4 améliore la fonction de survol de l'Apple Pencil sur les iPad Pro M2

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