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Une bande-annonce pour F1, le film Apple que vous ne verrez pas sur Apple TV+ avant novembre 2026

Le prochain film Apple qui devrait avoir du succès est F1, de Joseph Kosinski et avec Brad Pitt et Javier Bardem. La bande-annonce est disponible et le film devrait sortir au cinéma dans nos contrées le 25 juin 2025. Comme le service Apple TV+ est soumis à la chronologie des médias en France, Apple ne pourra donc le proposer que fin novembre 2026 sur son service. Un problème qui s'est déjà posé avec le Napoléon de Ridley Scott : il est disponible depuis plus d'un an sur Apple TV+… sauf en France.

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MacWhisper détecte qui parle dans la retranscription d'un enregistrement audio

Retranscrire automatiquement en texte un contenu audio c'est bien, mais avoir une identification des personnes qui parlent est encore mieux. C'est moins de temps perdu lorsqu'on doit récupérer par écrit une interview, un podcast ou une conférence par exemple. On n'est plus obligé de réécouter certains passages lorsqu'on a un doute sur l'identité de leurs auteurs.

Un essai de détection automatique des intervenants. Image MacGeneration.

C'est cette possibilité d'identification automatique dont Whisper Transcription (ou MacWhisper) s'est doté. Le logiciel est une excellente trousse à outils pour la retranscription de contenus audio au moyen de modèles de langage. Un jour peut-être Apple intègrera de telles capacités dans son système, dans l'attente, ce sont de tels utilitaires qui font le travail.

Lors de notre test, MacWhisper s'en est globalement bien tiré avec un enregistrement audio de deux personnes (aux voix bien distinctes et dans un environnement sonore calme). Il y a bien eu quelques erreurs, obligeant à faire preuve d'attention, mais pas suffisamment pour que cela relègue cette fonction au rang de gadget. Pas besoin non plus d'avoir un Mac très récent, les générations M1 sont désormais utilisables (après une période de test qui les en avait écarté), ce sera plutôt une question de temps de traitement du fichier.

Cette fonction est réservée à la version Pro du logiciel. Celle-ci est proposée avec une licence perpétuelle de 59,99 € lorsqu'on a besoin fréquemment de cet outil. Pour des utilisations plus occasionnelles sur une durée limitée, le développeur a des formules d'abonnement à la semaine (5,99 €), au mois (8,99 €) ou à l'année (34,99 €).

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Google corrige peu à peu le problème des Chromecast et Chromecast Audio

Il y a quelques jours, à partir du 9 mars, les utilisateurs du Chromecast de seconde génération et du Chromecast Audio (un produit abandonné il y a quelques années) ont eu un problème : il est devenu impossible de profiter de l'appareil. Le message varie selon les cas, mais avec le même résultat : il est impossible d'envoyer du contenu vers l'appareil.

Le second Chromecast. Image Google.

Le problème est lié à une erreur assez bête mais courante, dixit ce message sur Reddit : un certificat expiré dans le firmware de l'appareil, avec une date maximale fixée au 9 mars 2025. Google a commencé à corriger le problème selon ce message de support, mais il nécessite une mise à jour de firmware qui doit être poussée vers l'appareil, ce qui peut prendre quelques jours. Google recommande de laisser le Chromecast allumé (ce qui nécessite dans certains cas d'allumer le téléviseur auquel le boîtier est branché).

Deux messages d'erreurs. Reddit pour l'image de gauche, Les Numériques pour celle de droite..

Si vous avez tenté de remettre le boîtier à zéro pour essayer de corriger le problème, ce n'était pas une bonne idée : le certificat expiré peut empêcher la réinstallation du boîtier et donc la mise à jour du firmware, mais Google travaille visiblement sur le sujet.

Google abandonne le Chromecast

Google abandonne le Chromecast

Dans tous les cas, même si Google a abandonné la gamme Chromecast, les appareils devraient continuer à fonctionner… tant qu'il n'y a pas d'autres erreurs idiotes dans le firmware et que quelqu'un s'occupe de la maintenance dans le futur.

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Les compagnies aériennes asiatiques serrent la vis et interdisent l'utilisation de batteries externes dans les avions

Depuis quelques années maintenant, les batteries externes sont à la mode et — il faut bien le dire — très pratiques dans certains cas. Mais suite à de nombreux problèmes (et notamment un incendie dans un Airbus A321 en Corée du Sud fin janvier 2025), de plus en plus de compagnies aériennes asiatiques restreignent l'usage des batteries externes.

Vous ne pourrez pas utiliser la batterie Apple en avion. Image iGeneration.

Les compagnies suivantes ont pour le moment mis en place des restrictions, selon ABC News : Singapore Airlines, Scoot Thai Airways, South Korean Airlines, EVA Air, Asiana Airlines et China Airlines. Elles interdisent l'utilisation des batteries pendant le vol, que ce soit pour alimenter un appareil (avec la batterie comme source) ou pour la recharge de celle-ci, par exemple avec les ports USB de l'avion. De façon plus générale (les règles peuvent varier selon les compagnies), les batteries doivent être emballées correctement et placées dans les bagages à main (et pas dans les bagages en soute). Certaines compagnies, comme Asiana Airlines, interdisent de placer les batteries dans le compartiment à bagages supérieur.

Au niveau de la capacité, il est généralement permis de transporter jusqu'à cinq batteries de 100 Wh, une capacité assez élevée. Les batteries annoncées à 10 000 ou 20 000 mAh, par exemple, ont habituellement une capacité de 37 ou 74 Wh1. Les batteries d'une capacité supérieure (jusqu'à 160 Wh) sont parfois permises, mais nécessitent généralement une autorisation. Celles avec une capacité plus élevée sont interdites.


  1. La majorité des batteries externes travaille avec une tension de 3,7 V en interne, donc la capacité s'obtient en multipliant la valeur en mAh par 3,7.  ↩︎

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Google Gemini peut utiliser votre historique de recherche pour personnaliser ses réponses

ChatGPT, Claude, Le Chat, Copilot, Leo… il suffit de se pencher pour tomber sur un chatbot. Google veut se distinguer en tirant parti d’un avantage concurrentiel insurmontable : elle possède le plus grand moteur de recherche de la planète. La version expérimentale du modèle Gemini 2.0 Flash Thinking peut maintenant se connecter aux applications et aux services de Google, en commençant par le moteur de recherche, « pour fournir des réponses particulièrement perspicaces qui répondent directement à vos besoins ».

Image Google.

Après avoir activé la fonctionnalité de personnalisation dans les réglages de Gemini, vous pourrez connecter votre historique de recherche, qui sera utilisé uniquement si le modèle considère qu’il est pertinent pour la requête. « Nous utiliserons votre historique de recherche lorsque nos modèles avancés de raisonnement déterminent qu’il est réellement utile », explique Google, qui insiste sur le caractère tout à fait expérimental de cette fonctionnalité.

La firme de Mountain View donne quelques exemples d’incantations qui peuvent bénéficier de la personnalisation : « où devrais-je aller en vacances cet été ? », « je veux lancer une chaine YouTube, mais j’ai besoin d’idées », « quel nouveau passe-temps/travail me conseillerais-tu d’apprendre ? ». Gemini s’inspirera de votre historique de recherche pour vous proposer des réponses plus pertinentes. Google prévoit de connecter progressivement d’autres services à Gemini, notamment Photos et YouTube.

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Le RCS va chiffrer les échanges de bout en bout et Apple va mettre à jour Messages

Les échanges de messages par RCS entre les différentes plateformes seront prochainement chiffrés de bout en bout. La GSM Association l'a annoncé aujourd'hui en rappelant qu'il s'agissait d'un chantier important et complexe, entamé depuis plusieurs mois. Il a nécessité une collaboration étroite entre plusieurs acteurs sur des plateformes variées et concurrentes.

iMessages et RCS sont réunis par iOS 18 sur l'iPhone. Image Apple.

Apple a confirmé sa participation aux travaux de définition de l'Universal Profile 3.0 et prévoit sa prise en charge dans de futures mises à jour de tous ses systèmes où fonctionne Messages. Apple a ajouté la compatibilité avec le RCS (Rich Communication Services ) avec iOS 18 après l'avoir longtemps ignoré.

RCS : où en est le remplaçant du SMS sur l

RCS : où en est le remplaçant du SMS sur l'iPhone en France ?

Et pour cause, avec la modernisation apportée par le RCS, les échanges par SMS/MMS se hissent au niveau des possibilités offertes depuis des années par les messageries propriétaires. Il manquait néanmoins cette couche supplémentaire de sécurité désormais commune sur les autres messageries. Dans sa page d'explications sur le RCS, Apple souligne cette lacune qui appartiendra bientôt au passé :

Les messages SMS/MMS ne sont pas cryptés de bout en bout, ce qui signifie qu’ils ne sont pas protégés contre un tiers qui chercherait à les lire lors du transit d’un appareil à un autre.

En France, tous les opérateurs se sont progressivement mis au RCS sur iOS, d'abord SFR, puis Bouygues et Free tandis qu'Orange ne le propose pour le moment qu'avec la version bêta d'iOS 18.4. La version finale est attendue le mois prochain.

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Free pourrait écoper d'une sanction après la grosse fuite de données fin 2024

La fuite de données subie par Free et dont ont été victimes ses abonnés ne restera pas sans conséquence pour l'opérateur. Dans un courrier envoyé à un client qui avait porté plainte auprès de ses services, la CNIL a dit avoir mené une procédure de contrôle chez Free et Free Mobile « afin d'examiner les circonstances dans lesquelles il a pu être porté atteinte à la sécurité des données à caractère personnel des clients de ces sociétés ».

Piratage de Free : la base de données n

Piratage de Free : la base de données n'aurait pas été vendue, un hacktiviste revendique la fuite

À l'issue de cette visite qui a semble-t-il débouché sur le constat de manquements à la sécurité des données, il a été décidé de l'application d'une sanction. Sa confirmation ainsi que la nature de celle-ci restent encore à préciser.

Source SaxX ¯_(ツ)_/¯ .

Comme le résume AlloForfait, la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, prévoit plusieurs sanctions : un simple rappel à l'ordre ; amende administrative, pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4 % du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise ou une injonction de mise en conformité, imposant à l'opérateur de rectifier les défaillances observées ou de se voir infliger une nouvelle amende s'il n'en tient pas compte.

Free stockait les mots de passe en clair : 300 000 € d

Free stockait les mots de passe en clair : 300 000 € d'amende

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Les étuis avec clavier de Belkin en promotion, pour l'iPad 11 (A16) et les iPad Air M3

Belkin propose une gamme complète d'étuis avec un clavier intégré pour les iPad et plusieurs modèles sont en promotion chez Amazon. Le modèle pour l'iPad de 11e génération (A16) est à 125 €, une réduction d'à peu près 25 %. Il est indiqué comme compatible avec le modèle de 10e génération, mais les deux tablettes ont des dimensions parfaitement identiques.

Le clavier pour iPad. Image Belkin.

La version pour les iPad Air M3, elle, est à 120 € au lieu de 150 € dans la variante 11 pouces. Comme pour le précédent, Belkin indique une compatibilité iPad Air M2, mais les iPad Air M3, M1, A14 et les anciens iPad Pro 11 pouces ont les mêmes dimensions et sont donc compatibles. Enfin, la version pour les iPad Air M3 de 13 pouces est à 129 € au lieu de 180 €. Comme les autres, elle convient aussi aux iPad Air M2 de 13 pouces et iPad Pro de 13 pouces (de l'A12X au M2), même si la découpe pour l'objectif peut ne pas être totalement ajustée.

Celui pour iPad Air. Image Belkin.

Dans tous les cas, il s'agit de protections avec un clavier AZERTY et un trackpad, ainsi qu'un emplacement pour un Apple Pencil. Les claviers sont Bluetooth, ce qui nécessite une batterie dans l'étui, qui se recharge indépendamment de l'iPad.

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Le nouveau MacBook Air M4 a un mode économie d'énergie qui ne réduit pas les nuisances sonores

Avec les Mac équipés de puces M4, Apple a étendu l'usage du mode Économie d'énergie (Low Power en anglais) à toute la gamme, et la façon de communiquer sur le sujet d'Apple se heurte à la réalité. En effet, la société met en avant une conséquence de ce mode, la réduction des nuisances sonores… alors même qu'une partie de gamme — les MacBook Air M4 — n'émet aucun bruit, étant donné que les ordinateurs n'intègrent pas de ventilateurs.

Sur le MacBook Air, il y a quatre options : jamais, toujours, sur batterie ou sur secteur. Image MacGeneration.

La page de support en anglais (qui est à jour, contrairement à la francophone) liste en effet les MacBook Air M4, en plus de nombreux autres Mac récents. Nous pouvons d'ailleurs noter que le Mac mini M2 a reçu ce mode récemment, avec macOS Sequoia 15.3. Mais expliquer que le mode Économie d'énergie diminue les nuisances sonores dues aux ventilateurs est singulièrement réducteur étant donné qu'il s'agit d'une conséquence du fonctionnement de ce mode, pas la cause.

Le mode Économie d'énergie, dans les faits, effectue trois choses. Premièrement, il limite artificiellement le TDP (en gros, la consommation maximale du système sur puce). Nous n'avons pas encore effectué les mesures sur les MacBook Air M4, mais sur les Mac mini M4 et M4 Pro, la limite est fixée à 6 W et 9 W (respectivement), contre 33 et 50 W en mode automatique. Le second point, lié, c'est que la fréquence du processeur est bridée à 2 GHz. Dans le cas d'un Mac mini, les nuisances sonores sont donc réduites (et la vitesse de rotation du ventilateur bloquée à 1 000 tpm, le troisième point), comme les performances. Dans le cas d'un MacBook Air, les nuisances sonores ne bougent évidemment pas : elles sont inexistantes au départ.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Dans la pratique, sur un MacBook Air, ce mode devrait permettre de gagner encore un peu en autonomie et réduire la chauffe, tout en gardant des performances correctes. Un Mac mini M4 est par exemple toujours plus rapide qu'un Mac mini M1 tout en consommant moins d'énergie dans ce mode.

Rappelons enfin que le mode Performance de certains modèles (il est absent du Mac Studio 2025) fait le contraire : au lieu de réduire le TDP, il le débride. Dans les quelques Mac où les contraintes physiques obligent Apple à limiter la consommation (MacBook Pro et Mac mini M4 Pro), il est possible de gagner un peu en performances… cette fois au détriment des nuisances sonores.

Le Mac Studio 2025 n

Le Mac Studio 2025 n'a pas de mode Performance, et ce n'est pas grave

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Promo : l’iPhone 13 à 529 €, avec en plus 132 € reversés sur le compte Carrefour

Affaire intéressante en ce moment chez Carrefour. L’iPhone 13 y est vendu 529 €, soit pas loin du prix le plus bas à ce jour. Mais en plus, Carrefour reverse 25 % du montant sur le compte fidélité, c’est-à-dire 132 € à dépenser pour faire les courses. La promotion est valable sur l’iPhone 13 noir et blanc.

iPhone 13. Image Apple.

L’iPhone 13 est un smartphone toujours dans le coup avec un bel écran 6,1", une puce A15 performante, un double appareil photo à l’arrière et une bonne autonomie. Il a 128 Go de stockage de base et contrairement à l’iPhone 16e, il est compatible MagSafe.

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Promo : -100 € sur des MacBook Air M3 déjà soldés

Les MacBook Air M3, qui n'ont guère pris de rides en dépit de l'arrivée des modèles M4, font l'objet d'une double promotion chez Cdiscount. Au tarif de déstockage s'ajoute une réduction supplémentaire de 100 € (le code INFO100D599 doit être saisi à la finalisation de la commande). Cela a pour effet de rendre certaines configurations assez attractives même face au concurrent Amazon.

Image Apple.

Le MacBook Air M3 de 13" avec 16/256 Go passe ainsi de 1 079 € à 979 €. Cependant cette capacité de stockage pourrait s'avérer insuffisante à terme (le plus simple est d'observer l'occupation sur votre portable actuel).

Pour plus de confort, on peut avoir le même modèle avec 512 Go et un tarif ramené à 1 229 €. Amazon le propose à 1 329 € tandis que l'équivalent en M4 coûte 1 449 €.

Il en va pareillement avec le MacBook Air 15" M3 dont la version 16/512 Go reviendra à 1 479 € avec l'opération de Cdiscount contre 1 549 € au mieux chez Amazon et 1 749 € pour la version M4.

Les MacBook Air M4 ne sont pas arrivés les mains vides, outre leur processeur ils offrent des fonctions en plus avec leur webcam et on peut leur relier deux écrans externes tout en conservant l'usage de l'écran intégré (sur les M3 il restait éteint). Si ces points ne sont pas cruciaux, le MacBook Air M3 reste une excellente machine, véloce et confortable sur l'autonomie.

MacBook Air M4 et Mac Studio 2025 : ils sont disponibles en ligne et en boutiques

MacBook Air M4 et Mac Studio 2025 : ils sont disponibles en ligne et en boutiques

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Remind Me Faster choisit les listes, lieux et priorités pour les Rappels en langage naturel

Remind Me Faster (6 €) continue de s’améliorer et sa dernière mise à jour lui permet d’en faire encore plus lors de l’ajout de tâches en langage naturel. Cette excellente app simplifie l’ajout rapide d’éléments dans Rappels d’Apple, en décrivant ce que l’on veut faire, un petit peu comme Siri le fait. En écrivant « Sortir les poubelles demain à 18h », par exemple, elle pourra créer un rappel au bon moment et avec le nom demandé. La version 5.5 va beaucoup plus loin en permettant de choisir une liste, un lieu ou une priorité dans la même requête.

Sélection de lieu à gauche, choix d’une liste au centre et meilleure identification de la date à droite : trois nouveautés de la dernière version de Remind Me Faster. Image @chojubo@mas.to.

L’app permettait déjà de sélectionner une liste dans Rappels, mais il fallait le faire par le biais de son interface. Cette fois, elle identifie automatiquement le nom de la liste et suggère d’y ajouter le rappel en cours de création. Il suffit de saisir le premier mot de la liste et elle sera suggérée en bas, au-dessus de l’heure. C’est particulièrement utile si vous avez beaucoup de liste, le gain de temps est alors indéniable par rapport aux autres options proposées par Remind Me Faster (tap sur le nom de la liste en haut, glissement vers la droite et la gauche sur la zone de texte).

Même idée pour les lieux prédéfinis dans les paramètres de l’app. Si vous tapez le nom d’un lieu, il sera automatiquement suggéré en bas et vous pourrez le sélectionner d’un tap. Il est même possible de modifier le paramètre pour que l’alerte s’affiche au départ ou en arrivant dans le lieu, toujours avec du langage naturel, mais Remind Me Faster ne comprend pas le français, si bien qu’il faut le faire en anglais avec « leaving » ou « arriving ». Enfin, les priorités sont notées avec des points d’exclamation, sur trois niveaux.

Le développeur précise aussi dans les listes de version que la sélection de la date et/ou de l’heure a été améliorée. En particulier, si on demande d’ajouter une tâche à une heure qui est déjà passée aujourd’hui, l’app sélectionnera automatiquement le lendemain1. Sur la version iPad qu’on peut aussi installer sur les Mac Apple Silicon, un raccourci clavier a été ajouté pour activer les propositions sans avoir à cliquer dessus : ⇧⌘↩︎.

Remind Me Faster n’est pas optimisée pour le Mac, mais la version iPad y tourne parfaitement, y compris pour exploiter le nouveau raccourci clavier qui permet d’activer une suggestion sans quitter le clavier. Image iGeneration.

Remind Me Faster est gratuite au téléchargement, mais ses fonctionnalités les plus intéressantes sont associées à deux achats in-app. La saisie en langage naturel évoquée ici nécessite de payer une seule fois 3,99 €, tandis que la modification des heures proposées par défaut en bas demande 1,99 €. Comptez ainsi 6 € en tout pour débloquer ses fonctionnalités.

L’app n’est proposée qu’en anglais, mais le langage naturel fonctionne en partie en français, en particulier pour choisir les dates. iOS 17 ou macOS 14 sont nécessaires pour l’installer.


  1. Il y a toutefois un bug avec la bêta d’iOS 18.4, la sélection de dates ne fonctionne plus pour moi.  ↩︎

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Avec iOS 19 les AirPods feraient de la traduction automatique

Les AirPods pourraient recevoir une fonction de traduction en direct avec l'appui de l'iPhone, explique Bloomberg.

Image Apple.

Ce principe, que l'on a déjà vu chez Google, consisterait en une traduction des propos d'une personne tenus dans une autre langue et de fournir une réponse dans la même langue :

Si un anglophone entend quelqu'un parler en espagnol, l'iPhone traduira ces propos et les transmettra aux AirPods de l'utilisateur parlant anglais. Les paroles de cette personne anglophone, quant à elles, seront traduites en espagnol et dispensées par l'iPhone.

Cette capacité serait tributaire du prochain iOS 19, lequel aurait d'autres améliorations importantes liées à la traduction et sans lien systématique avec les AirPods. Il n'est pas précisé dans l'article de Mark Gurman s'il y aura des restrictions quant aux modèles d'AirPods compatibles avec cette fonction.

Promo : les AirPods Pro 2 chutent à 219 € (-60 €)

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Meta tente tout son possible pour bloquer le livre d’une ex-employée

Alors qu’il est en plein remaniement du fonctionnement de Facebook, Mark Zuckerberg se voit planter une belle épine dans le pied de sa communication : une ancienne responsable des relations publiques de Meta, virée en 2017 après 6 ans au poste, fait part de ses mémoires dans son livre Careless People... et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle semble avoir touché le patron de Meta, au point qu’il fait tout son possible pour museler son ancienne employée, comme le relate Engadget.

S’il est tout sourire sur l’image avec Dmitri Medvedev, il semble que ce ne soit qu’une façade... Image Wikipedia/premier.gov.ru, CC BY 4.0.

Entre un retard gigantesque à un rendez-vous officiel avec le président colombien, un manque complet de correction après avoir bousculé le président guatémaltèque, une moquerie ouverte sur les us et coutumes des sud-coréens... Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mark Zuckerberg n’est pas présenté comme quelqu’un doué de la moindre correction par son ex-employée. D’aucun le qualifierait même de je-m’en-foutiste. Les anecdotes ne manquent pas, notamment un échange lunaire insistant auprès de cette responsable sur le fait qu’il ne veut surtout pas recevoir le premier ministre néo-zélandais... quand celui-ci est à côté d’elle !

Le livre étant sorti, Meta n’a pas pu le bloquer à temps. Cependant, les relations presse de l’entreprise se sont engagées dans une tentative acharnée pour décrédibiliser le mémoire, et le service juridique n’est pas en reste : il a demandé un arbitrage, arguant que l’ex-employée avait enfreint une clause de son contrat lui interdisant de dire du mal de l’entreprise, même après son départ.

L’arbitrage a été pour le moment rendu en faveur de Meta, demandant à Sarah Wynn-Williams de ne plus médire sur son ancien employeur. Si la firme considère cette première étape comme une victoire, l’éditeur du livre (Flatiron Books, qui n’est pas non plus un petit Poucet dans le domaine) considère au contraire qu’il n’en est rien, l’injonction se basant sur la clause de non-médisance, mais échouant à démontrer la moindre diffamation. L’éditeur a ainsi confirmé qu’il continuerait de faire la promotion du livre, quoiqu’en pense Mark Zuckerberg.

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Le nouveau TGV encore en USB-A... mais heureusement, il est évolutif

Le train et l’USB-A, c’est décidément une histoire d’amour ! Alors qu’en février apparaissaient les toutes nouvelles rames de métro destinées à la ligne 10, équipées de ce bon vieux port USB-A plutôt qu’un rutilant USB-C, la SNCF suit son alter-ego parisien et dévoile un TGV M proposant la fameuse prise datant de 1996, comme rapporté par Frandroid.

Le port USB-A est toujours là (tout comme la résolution antédiluvienne des brochures presse en 2025...). Image SNCF.

Si cette surprise n’est pas une catastrophe en soit, beaucoup de câbles à cette vieille norme étant encore en circulation pour le moment, cela pourrait s’avérer pénalisant d’ici quelques années : le port USB-C entre de plus en plus dans les mœurs, et est même devenu la norme de fait en Union européenne, l’UE imposant sa présence sur la quasi totalité des appareils électroniques mobiles produits (les ordinateurs portables faisant encore exception, pour des raisons de puissance de charge).

Mais pourquoi proposer encore et toujours cette vieille prise, apparue sur les iMac dès 1998 ? Comme souvent dans l’industrie, le problème viendrait des délais de conception : ainsi la SNCF rappelle que lors de la commande des 100 premières rames, la norme USB-C n’était pas encore un standard.

La SNCF a cependant prévu le coup, contrairement à la RATP : selon la firme, les prises intégrées dans les rames sont montées sur des boîtiers facilement remplaçables, et pourront donc au fil des rénovations être mises à jour avec des ports USB-C. De plus, une fois la première série finie vers 2028, les rames suivantes seront toutes produites directement avec des ports USB-C en lieu et place des USB-A. Ouf !

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Spotify, « l'une des pires choses arrivées aux musiciens » ?

Alors que Daniel Ek, le patron de Spotify, ne rate jamais une occasion de tirer sur son ennemi juré Apple, la fronde monte du côté des artistes concernant la façon dont ils sont traités par l’entreprise suédoise. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont des griefs importants contre elle, comme rapporté par Les Échos.

Si ses tenues sont extravagantes, Björk n’est pas connue pour se plaindre souvent... Image Wikipedia/Zach Klein, CC BY 2.5.

En tête de ce groupe bien remonté, il y a Jean-Michel Jarre, arguant que « Le rêve de Spotify serait de se passer des artistes »... mais bon, le créateur français est connu pour être le couteau entre les dents dès qu’il y a la moindre petite revendication. Björk par contre, beaucoup moins. Pourtant, la chanteuse islandaise est du même avis : « Spotify est probablement l’une des pires choses arrivées aux musiciens ». Le ton est donné.

Mais au final, que reproche-t-on à cette firme de streaming, qui caracole en tête de sa catégorie loin devant Apple Music et autres ? Eh bien, la liste est tellement longue que Liz Pelly, spécialiste de l’industrie musicale, en a fait un livre : Mood Machine.

Des rémunérations en baisse

Alors que la plateforme a un succès de plus en plus grand, de manière totalement étrange les revenus versés, eux, baissent. Le mouvement semble toucher de manière égale tous les artistes, qui voient la rémunération par écoute rapporter de moins en moins. Selon François Moreau, spécialiste de l’économie de la musique, les royalties sont passées de 88 % du chiffre d’affaires de Spotify en 2015 à 70 % en 2024. Et pour lui, l’explication est toute simple : « Les royalties se réduisent de manière tendancielle au fur et à mesure que le rapport de force bascule en faveur de Spotify, qui multiplie les moyens pour ne plus être déficitaire ».

S’il est normal pour une entreprise d’ajuster les paiements pour équilibrer ses comptes, comme l’a reconnu la justice après une plainte du MLC (Mechanical Licensing Collective, un des équivalents américains à la SACEM), Spotify est cependant accusée d’accélérer la baisse des revenus des artistes par un biais bien peu élégant : la dilution des artistes de chair et d’os dans des playlists composées d’un pourcentage de plus en plus élevé de musiques d’ambiance reprenant la sonorité de l’original.

Remplacer les artistes par des musiques d’ambiance... puis par l’IA

Cette pratique, si elle semble mesquine, n’est pas illégale. Consistant à mettre en avant des morceaux ressemblant aux originaux mais recréés par des inconnus, sous le thème de « Mood music » (d’où le nom du livre...), permet ainsi de diminuer la rémunération des artistes, en faisant mécaniquement baisser le nombre d’écoutes de leurs morceaux, dilués parmi des ersatz collant plus ou moins à leurs créations originales.

Et avec l’arrivée de l’intelligence artificielle, les choses sont loin de s’arranger : celui qui a voulu mettre une playlist de Noël en 2024 l’aura rapidement compris, avec des morceaux rappelant les souvenirs des fêtes précédentes mais... sans la saveur. L’IA passant par là, permettant de recréer un morceau juste assez fidèle pour faire plaisir à l’oreille distraite, tout en permettant d’éviter la case royalties.

Spotify, par le biais d’Antoine Monin, son directeur Benelux et France, dément toute volonté de nuire aux artistes, bien entendu. Pour lui, c’est une « campagne anti-Spotify très violente », et ces accusations ne sont que des « fantasmes sur l’entreprise qu’il faut à tout prix dégonfler »... Reste que, même si les chiffres des artistes ne sont pas rendus publics pour le confirmer, chacun peut se rendre compte depuis quelque temps de l’étrange invasion de la plateforme par des musiques se rapprochant de l’original, sans pour autant l’être. Fantasme vous dites ?

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Le nouveau Siri montré en 2024 n'aura été qu'une fable et une fumisterie

En repoussant à une période indéterminée de 2026 l'arrivée de son tout nouveau Siri, Apple donne à penser que la démonstration faite l'été dernier n'était en réalité que du vent.

Le 10 juin dernier, lors de la conférence d'ouverture de la WWDC, Craig Federighi et une autre responsable consacrent une partie du propos sur Apple Intelligence à la démonstration du futur Siri et plus spécifiquement ses fonctions personnelles les plus avancées. L'assistant va être refait de pied en cap, dopé à l'intelligence artificielle et capable d'exploiter vos données personnelles et les informations affichées sur votre écran. 10 mois plus tard, cette partie majeure d'Apple Intelligence et ce volet de Siri sont toujours aux abonnés absents, même sous la forme d'une bêta qui aurait pu être réservée d'abord aux testeurs américains.

Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.

Dans un billet rageur sur Daring Fireball, John Gruber, habituellement accommodant avec Apple, tire à boulets rouges sur la cascade de décisions qui ont conduit à présenter cette fonction comme s'il s'agissait d'un développement bien entamé puis à l'inclure quelques mois plus tard dans le marketing entourant les nouveaux iPhone 16, à en faire un thème publicitaire pour Apple Intelligence puis annoncer, entre deux portes, que ce Siri n'arrivera que l'année prochaine. Sans plus de précisions. Cela pouvant être dans les premiers mois de 2026 comme bien après la sortie d'iOS 20.

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

Apple fait le ménage dans les références à un Siri plus intelligent

Avec le recul, il y avait pourtant des signes annonciateurs, explique Gruber, qui se flagelle de ne pas l'avoir compris plus tôt. Lors de la WWDC, devant des médias invités, Apple avait fait la présentation de quelques-unes des fonctions d'IA dévoilées lors du keynote. Mais du nouveau Siri, il ne fut aucunement question. Pas même dans le cadre d'une démonstration assurée par le représentant d'Apple. Par comparaison, à l'annonce du Vision Pro, les journalistes avaient pu enfiler le casque même si leur démonstration était très fléchée. Le produit avait une réalité tangible.

Même chose lorsque les iPhone 16 sont mis entre les mains des médias sur place et alors qu'Apple Intelligence entoure à nouveau le lancement des nouveaux téléphones. Apple ne montre toujours rien du nouveau Siri alors que 4 mois se sont écoulés et qu'elle diffuse une pub mettant en scène certaines possibilités de l'assistant. On ne peut qu'en déduire que la présentation faite en juin ne reposait sur rien de concret, ce n'était que du vent, l'illustration complètement fabriquée d'une intention :

Ce qu'Apple a présenté à la WWDC à propos de son futur « Siri personnalisé » n'était pas une démo. C'était une vidéo conceptuelle. Les vidéos conceptuelles sont du n'importe quoi et témoignent d'une entreprise en pleine déroute, voire en crise.

Depuis quelques semaines, Apple Intelligence a été déployé en version bêta dans une première vague de nouveaux pays, mais l'histoire se répète, le Siri des 10 prochaines années reste en cale sèche et bien caché chez Apple. Il est arrivé par le passé qu'Apple admette avoir fait une erreur de jugement et convié la presse pour une mise au point. Ce fut le cas avec l'échec du Mac Pro de 2013 et les inquiétudes quant à la stratégie pour les Mac des professionnels.

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Il est également arrivé qu'Apple se presse d'annoncer un produit dont il s'avèrera qu'il était impossible à réaliser. Gruber rappelle le précédent de l'AirPower. Toutefois une entreprise comme Apple peut se remettre aisément d'un écueil de cet ordre. Le tapis de recharge était, dans tous les sens du terme, un accessoire.

Dans le cas de Siri on passe à une tout autre échelle. L'avenir des IA est en train de s'écrire et les difficultés d'Apple peuvent peser bien davantage. La Pomme a pu pécher par orgueil. Prise de court par l'explosion soudaine de cette nouvelle forme d'IA, elle aura pu vouloir marquer sa différence et promettre au-delà de ce qu'elle était capable dans les conditions de fonctionnement et les délais qu'elle s'était imposés :

Le fiasco ici n'est pas qu'Apple soit en retard sur l'IA. Ce n'est pas non plus qu'ils aient dû annoncer la semaine dernière un retard gênant sur des fonctionnalités promises. Ce sont des problèmes, pas des fiascos, et les problèmes sont monnaie courante. Ils sont inévitables. Les dirigeants prouvent leur courage et bâtissent leur héritage non pas par leur façon de gérer les succès, mais par leur façon de gérer – d'identifier, de comprendre, de s'adapter et de résoudre – les problèmes. Le fiasco, c'est qu'Apple a présenté une histoire qui était fausse, une histoire que certains au sein de l'entreprise ont certainement acceptée comme telle, et sur cette base qu'ils ont établi leur stratégie.

Ce qui amène à la question de la responsabilité et des dégâts occasionnés. Sur le second point, Apple, qui aime à se présenter comme une entreprise réglée au millimètre, a terni sa crédibilité. Dorénavant et pour longtemps, toute annonce d'une fonction ambitieuse sera entourée de méfiance si aucune preuve rapide de son existence réelle n'est fournie.

Quant au premier point, il faut d'abord remarquer qu'Apple a martelé son message sur l'arrivée de ce nouveau Siri pendant plusieurs mois alors que de toute évidence, l'ingénierie accusait un sérieux décalage avec le marketing. Il en est allé de même avec une fonction destinée aux développeurs, là encore imprégnée d'IA et pour laquelle aussi on pourrait émettre un avis de recherche (lire Apple semble avoir oublié Swift Assist, son outil dopé à l’IA pour créer des apps).

Le futur Siri en action, en juin 2024. Source Apple.

Au sommet de la pyramide décisionnelle, il y a inévitablement Tim Cook que l'on suppose avoir validé chacune de ces étapes de communication. Est-ce que le patron d'Apple a donné trop de crédit à des informations trop optimistes ? Cela rappelle un autre fiasco, celui de MobileMe (lire aussi MobileMe : les dessous d'un lancement raté). Steve Jobs, surpris par la catastrophe, avait poussé un coup de gueule et congédié les responsables. S'agissant de Siri, on ne sait encore s'il y a eu une reprise en main vigoureuse au sein des équipes en charge de ce Siri — placées sous la tutelle de John Giannandrea et non de Craig Federighi — et si les responsabilités ont été établies.

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Apple Music Classical est maintenant disponible sur le web

Surprise ! Tout juste deux ans après son lancement sur iPhone, Apple Music Classical est maintenant disponible sur le web. Pour l’occasion, Apple propose un enregistrement de la Symphonie n° 2 de Tchaïkovski et de la Symphonie n° 2 de Julius Eastman par l’orchestre de Cleveland, dirigé par Franz Welser-Möst, en exclusivité pendant six semaines.

Image iGeneration.

Apple Music Classical est maintenant disponible sur iPhone, iPad, CarPlay, Android… mais toujours pas sur Mac. La version web n’est qu’un pis-aller, puisqu’elle ne permet pas de choisir la qualité de reproduction, ni de profiter pleinement de l’audio spatial. Mais comme il a fallu attendre deux ans le retour de la version web de Primephonic, le service de streaming de musique classique acheté par Apple en 2021 pour concevoir Apple Music Classical, on doit pouvoir encore attendre quelques années pour une application native…

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Skich Store, une nouvelle boutique tierce de jeux pour iPhone

Skich n’est plus seulement une application de recommandation de jeux vidéo, mais aussi une boutique à part entière. Comme AltStore, SetApp, Aptoide et l’Epic Game Store, Skich bénéficie des règles imposées par le DMA pour proposer sa propre boutique sur iPhone. Avec une petite bizarrerie : elle est complètement vide.

Image Skich.

Sergey Budkovski, le CEO de Skich, explique vouloir attendre la GDC, la grande conférence des développeurs de jeux qui se tiendra du 17 au 21 mars prochain, pour présenter les premiers titres disponibles. La petite entreprise aurait déjà attiré une vingtaine de développeurs. Espérons qu’ils proposeront des jeux plus intéressants que la vingtaine de titres distribués par Aptoide, qui rappelle les plus sombres heures des plateformes de « jeux » en Flash.

Skich a peut-être une carte à jouer : c’est déjà une application de recommandation établie, une sorte de Tinder du jeu vidéo, utilisé par 100 000 personnes par mois. L’entreprise, qui réclame une commission de 15 %, compte sur son algorithme comptant plus de 240 catégories pour « matcher » tel jeu avec tel utilisateur. La boutique sera disponible sur Android ultérieurement.

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Incogni : protégez vos données et évitez les arnaques par SMS en toute simplicité

Les arnaques par SMS sont désormais monnaie courante, et elles ne cessent d’évoluer. Dernièrement, un message frauduleux promettant un don de 2,5 millions d'euros a envahi nos téléphones.

Un SMS qui, sous des airs de générosité, incite à se rendre sur un site douteux (btn-f.com ou xfcxi.com), où l’on vous donne un identifiant et un mot de passe. Mais au lieu d’un joli pactole, c’est tout simplement votre argent qui disparaît dans la nature.

La question qu’on se pose alors est la suivante : comment se protéger contre ce genre d’escroqueries, qui semblent se multiplier à une vitesse folle ? Heureusement, des solutions existent, et Incogni en fait partie.

Incogni : votre bouclier numérique

Ce service est un véritable bouclier numérique, qui agit directement pour vous protéger contre les vols de données personnelles. Comment ? En supprimant automatiquement vos informations sensibles des bases de données exploitées par les courtiers en informations. En d'autres termes, Incogni réduit drastiquement le risque que vos données tombent entre de mauvaises mains, celles des fraudeurs.

Mais ce n’est pas tout. L’avantage d’Incogni réside dans sa capacité à agir en votre nom. La gestion des demandes de suppression de données, une tâche longue et fastidieuse que les entreprises rechignent souvent à effectuer, est entièrement prise en charge par le service. Et en plus, cela se fait sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Votre numéro de téléphone, votre adresse e-mail et vos autres informations personnelles deviennent ainsi beaucoup plus difficiles à exploiter pour ceux qui cherchent à vous nuire.

Une inscription rapide

S’inscrire à Incogni est un jeu d’enfant. En quelques clics, vous êtes prêt à protéger jusqu’à trois adresses e-mail. Il vous suffit de vous rendre sur le site officiel, de remplir le formulaire d’inscription, et de profiter des avantages du service.

Grâce au code SWITCHON, vous bénéficiez d’un tarif attractif : 89,84 € par an pour une protection complète. Une fois inscrit, Incogni se charge de tout. Plus besoin de vous en occuper. Vous êtes tranquille.

Mais au-delà de ce service, il est important de garder en tête quelques bons réflexes pour se protéger des arnaques. Ne jamais, jamais cliquer sur un lien douteux, même s'il semble provenir d’une source fiable.

Les fraudeurs sont de plus en plus habiles à imiter les messages des banques ou des entreprises, ce qui rend les arnaques encore plus difficiles à repérer. Et surtout, ne répondez jamais à un SMS non sollicité avec des informations personnelles. La règle est simple : si vous avez des doutes, ignorez le message.

N’oubliez pas non plus de signaler toute tentative de fraude. En France, c’est possible grâce au numéro 33700, un service mis en place pour lutter contre ces escroqueries. En transférant les messages frauduleux à ce numéro, vous contribuez à alerter les autorités et à limiter la propagation de ces arnaques.

Je m'inscris à Incogni !

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Freebox Ultra : Bouygues Telecom accuse Free de publicité mensongère sur le Wi-Fi 7

Si l’on avait besoin d’une preuve que les relations entre Martin Bouygues et Xavier Niel sont exécrables, il suffirait de suivre la chronique judiciaire de leurs opérateurs respectifs pour s’en convaincre. Après avoir été condamné à payer 308 millions d’euros de dommages pour « concurrence déloyale » sur le subventionnement des téléphones en 2023, Bouygues Telecom avait répliqué en attaquant l’offre de leasing Free Flex en 2024. Les choses auraient pu en rester là, mais le troisième opérateur ouvre un nouveau front en attaquant Xavier Niel pour dénigrement et Free pour publicité mensongère.

Xavier Niel lors de la présentation de la Freebox Ultra. Image Anthony Nelzin-Santos.

L’affaire, révélée par le titre économique L’informé (financé par Xavier Niel), trouve ses racines dans la présentation de la Freebox Ultra en janvier 2024. Bouygues Telecom estime d’abord avoir été victime de dénigrement : Xavier Niel avait effectivement attaqué les « vrais Nostradamus » qui avaient « jugé la fibre à 10 Gbit/s inutile » avec la gouaille qu’on lui connait. Dans un grand sourire, il avait égrené les déclarations de dirigeants qui « ne sont plus là aujourd’hui », notamment ceux de Bouygues Telecom qui disaient ne pas voir « de cas d’usage pour nos clients ».

Free se distingue alors en proposant pour la première fois la fibre optique à 10 Gbit/s partout en France, mais aussi la première box « au monde » équipée du Wi-Fi 7. Ou pas, selon Bouygues Telecom, qui dénonce une « publicité mensongère ». La nouvelle norme de communication sans fil n’a pas encore un mois lorsque Xavier Niel présente la Freebox Ultra. Le patron en convenait : « la certification n’est pas encore sortie ». « Pour une fois qu’on était à l’heure sur la création d’une box », ajoutait-il, « la Wi-Fi Alliance a été plus lente que Free ».

Free aurait voulu présenter la Freebox Ultra en décembre 2023, mais avait dû patienter quelques semaines avant de pouvoir mentionner tout à fait officiellement le Wi-Fi 7. Or la Freebox Ultra n’était pas certifiée par la Wi-Fi Alliance, et ne l’est toujours pas, contrairement à la nouvelle B-Box de Bouygues Telecom. Free a fait l’impasse sur la bande des 6 GHz sur les répéteurs de la Freebox Ultra, ainsi que sur la Freebox Pop, pour tenir les couts.

Cette possibilité est prévue par la norme, mais elle empêche d’atteindre les meilleurs débits, Bouygues Telecom parlant même de « Wi-Fi 7 partiel » avec un brin de mauvaise foi. Ce nouvel épisode de la guéguerre opposant les deux opérateurs intervient au moment de la grande bascule de l’ADSL, qui sera bientôt coupé, vers la fibre optique. Les passes d’armes entre les opérateurs sur les débits et les capacités des routeurs ne font que commencer.

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WebKit : le régulateur britannique accuse Apple de freiner l’innovation dans les navigateurs mobiles

Quatre mois n’y auront rien fait : la Competition and Markets Authority (CMA) confirme les résultats de son enquête sur le marché des navigateurs mobiles et accuse Apple de « limiter la concurrence » en imposant son moteur de rendu WebKit sur iOS. Même si la firme de Cupertino permet depuis quelques semaines de changer le navigateur par défaut, le régulateur britannique estime que cette concession « ne résout pas tous les problèmes » et empêche les utilisateurs de véritablement « choisir le navigateur qu’ils souhaitent utiliser ».

Image James Giddins (Unsplash).

Cette conclusion n’est pas une surprise, puisque la CMA reprend l’essentiel du rapport prévisionnel qu’elle avait publié en novembre dernier. Le régulateur britannique s’inquiète encore et toujours du renfermement des écosystèmes mobiles : Safari est utilisé par 88 % des propriétaires d’iPhone et Chrome par 77 % des propriétaires d’appareils Android. Chrome (11 % sur iOS) et Samsung Internet (13 % sur Android) ne sont pas vraiment une alternative, puisque le premier utilise le moteur WebKit de Safari et le deuxième utilise le moteur Blink de Chrome.

Mais il y a une différence de taille : Google doit utiliser WebKit sur iOS, alors que Samsung pourrait utiliser un autre moteur de rendu sur Android, comme le prouve d’ailleurs Mozilla avec son navigateur Firefox basé sur Gecko (3 % sur Android). Peu importe le navigateur que vous utilisez sur votre iPhone, vous finissez par utiliser le moteur de rendu d’Apple. Or « Safari a ou a eu accès plus rapidement ou plus profondément à des fonctionnalités du système » que les autres navigateurs basés sur WebKit.

La CMA dénonce ainsi la gourmandise d’Apple, qui veut le beurre (imposer son moteur de rendu aux concurrents) et l’argent du beurre (castrer la version du moteur de rendu imposée aux concurrents). Seul Safari peut bénéficier du catalogue des extensions distribuées dans l’App Store, et les navigateurs tiers ont dû attendre deux ans avant de profiter des mesures de protection contre le pistage et quatre ans avant de pouvoir afficher des vidéos en plein écran.

Sous la pression du régulateur européen, Apple a certes dû accepter que les navigateurs tiers puissent utiliser leur propre moteur de rendu, mais cette possibilité n’a pas fait d’émules. Pour la CMA, il ne fait aucun doute que « l’accord de partage des revenus entre Apple et Google » sur le placement préférentiel du moteur de recherche dans Safari « diminue l’intérêt financier d’une compétition entre les deux navigateurs ». Cela changera peut-être si le régulateur américain finit par interdire cet accord.

Le constat posé, la CMA doit agir… mais ne peut pas encore le faire. Le régulateur britannique doit encore décider si Apple et Google peuvent être considérés comme des opérateurs ayant un « statut de marché stratégique ». Si tel était le cas, les deux entreprises pourraient être forcées de changer leurs pratiques ou risquer des amendes atteignait jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel.

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Antitrust : Google doit vendre Chrome, mais pas Android

Le régulateur britannique estime qu’Apple freine l

Le régulateur britannique estime qu’Apple freine l'innovation dans le domaine des navigateurs mobile

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Les promotions sur les iPad Air M2 font de l'ombre aux nouveaux M3

Avec l'iPad Air M3, Apple a fait le service minimum puisque le remaniement de cette gamme s'est limité à ce changement de processeur. Dès lors, la précédente génération M2 conserve tout son intérêt et plus encore avec quelques promotions qui suivent la commercialisation, hier, de la nouvelle gamme.

Les nouveaux iPad lancés le 12 mars. Image iGeneration.

On peut viser des capacités de stockage plus importantes, envisager une version cellulaire et, dans certains cas, de grosses capacités sont particulièrement soldées. Cdiscount et Amazon sont parfois alignés sur les prix, mais il arrive aussi que l'un fasse bien mieux que l'autre. Enfin, les stocks de part et d'autre sont assez variables.

Pour mémoire, l'iPad Air M3 de 11" Wi-Fi démarre à 719 € en 128 Go et 889 € en cellulaire ; le M3 de 13" Wi-Fi débute à 969 € en 128 Go et 1 139 € en cellulaire.

  • iPad Air M2 11" Wi-Fi de 256 Go à 789 € chez Amazon (mauve) et à 799 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
  • iPad Air M2 11" Wi-Fi de 512 Go à 850 € chez Cdiscount (gris sidéral)
  • iPad Air M2 11" Wi-Fi de 1 To à 950 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
  • iPad Air M2 11" Cellulaire de 128 Go à 830 € chez Cdiscount (lumière stellaire)
  • iPad Air M2 11" Cellulaire de 256 Go à 959 € chez Amazon (mauve)
  • iPad Air M2 11" Cellulaire de 512 Go à 980 € chez Amazon (mauve)
L’iPad A16, les iPad Air M3 et le nouveau Magic Keyboard pour iPad Air maintenant disponibles

L’iPad A16, les iPad Air M3 et le nouveau Magic Keyboard pour iPad Air maintenant disponibles

Refurb : l

Refurb : l'iPad 10 baisse à 289 € et l'iPad Air M1 à 449 €

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Tusk présente des optiques et des filtres pour filmer avec l’iPhone comme à Hollywood

Tusk et ShiftCam se sont associés pour créer la CINEMA//Series, un système de bonnettes et de filtres « de qualité cinématographique » pour l’iPhone. Déjà utilisé pour tourner quelques clips de démonstration et quelques publicités, le kit complet compte sept optiques et huit filtres magnétiques, livrés dans une mallette fort élégante. Le prix du professionnalisme ? “Seulement” 1 800 € pendant la campagne de sociofinancement sur Kickstarter.

Image Tusk.

D’un côte, Tusk, un « collectif international de réalisateurs, de cinéastes, de producteurs et de créateurs de contenu ». De l’autre, ShiftCam, l’accessoiriste qui a notamment conçu la poignée ProGrip vendue par Apple. Entre les deux, la CINEMA//Series, un système modulaire qui tourne autour d’une coque possédant une monture à baïonnette pour mettre et retirer rapidement les bonnettes. Tusk propose sept modèles :

  • un fisheye de 8 mm avec un champ de 200° ;
  • un grand-angle de 16 mm ;
  • un objectif anamorphique 1,55× de 15 mm ;
  • un objectif anamorphique 1,33× de 18 mm ;
  • un objectif macro 10× de 25 mm ;
  • un téléobjectif de 60 mm ;
  • et un téléobjectif macro de 75 mm.

Si cela vous dit quelque chose, c’est normal, ce n’est rien d’autre que le catalogue de bonnettes LensUltra de ShiftCam. Quel est l’intérêt de débourser 1 800 €, alors, autrement que pour la jolie mallette ? Pour la formulation optique améliorée, d’abord, mais aussi et surtout pour la forme des bonnettes, qui acceptent les filtres de 72 mm.

Image Tusk.

Tusk propose d’ailleurs huit modèles magnétiques : un polariseur circulaire, un filtre ND variable entre 1 et 5 stops et un autre entre 6 et 9 stops, quatre filtres ND (8, 64, 128 et 512) et un filtre black mist 1/2 pour ajouter un léger brouillard. Les différents éléments du système, fabriqués en aluminium, pèsent entre 29 et 320 grammes.

Image Tusk.

Vous pouvez (pré)commander les optiques pour 184 à 243 € chacune, une réduction de 33 % sur le prix final, ou bien l’ensemble du kit pour 1 796 €, une réduction de 43 % sur le prix final. La coque est déclinée pour l’iPhone 14 Pro, l’iPhone 14 Pro Max, l’iPhone 15 Pro, l’iPhone 15 Pro Max, l’iPhone 16 Pro et l’iPhone 16 Pro Max. Si vous n’avez pas d’ambitions cinématographiques ni le budget qui va avec, mais que vous voulez quand même transformer votre iPhone en appareil photo, regardez plutôt du côté de la drôle de coque de Fotorgear.

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Intel s'est trouvé un nouveau CEO

Intel s'est choisi un nouveau CEO en la personne de Lip-Bu Tan, un vétéran de ce secteur qui avait claqué la porte du conseil d'administration du fondeur l'été dernier.

Début décembre, le conseil d'administration d'Intel poussait son CEO Pat Gelsinger vers la sortie. Cet ancien du groupe avait été rappelé quatre ans plus tôt pour remettre l'entreprise sur les rails face à une concurrence, TSMC en premier lieu, devenue beaucoup plus performante et innovante. Depuis, le groupe avait une direction intérimaire.

Lip-Bu Tan. Image Intel.

C'est la même mission qui échoit à Lip-Bu Tan. Nommé CEO, il va aussi retrouver le conseil d'administration qu'il avait quitté en août dernier sur fond de désaccord avec son prédécesseur. Lip-Bu Tan nage dans l'industrie des semi-conducteurs depuis plus de 20 ans. Il a dirigé Cadence, de 2009 à 2021, un vendeur de logiciels utilisés pour la conception de processeurs.

Intel, de tempêtes en naufrage

Intel, de tempêtes en naufrage

Dans le communiqué d'Intel, le nouveau patron fait part de la longue admiration et son respect pour le groupe et marque sa volonté de restaurer sa compétitivité pour ses clients sans oublier ses investisseurs. Sur ses projets, il s'en tient pour l'heure à des déclarations d'intention convenues : « Intel dispose d'une plate-forme puissante et singulière, d'une large clientèle et d'une solide implantation manufacturière qui se renforce de jour en jour à mesure que nous redéfinissons la feuille de route de nos processus technologiques ».

Le fondateur de TSMC explique pourquoi Apple a abandonné Intel

Le fondateur de TSMC explique pourquoi Apple a abandonné Intel

Son départ du conseil d'administration l'été dernier aurait été motivé par sa frustration devant une culture d'entreprise qu'il jugeait trop bureaucratique, trop peu portée sur la prise de risques, sur la manière dont Intel négociait ses contrats de fabrication et face à des employés beaucoup trop nombreux à son goût.

Cette nomination intervient alors que des rumeurs couraient cette semaine sur l'intérêt de Broadcom pour les activités de conception d'Intel tandis que TSMC avait étudié l'idée de prendre le contrôle de certaines sinon de toutes les usines d'Intel au travers d'un consortium ou d'une autre structure. L'arrivée du nouveau CEO semble fermer la porte à ces initiatives.

TSMC : retour sur l

TSMC : retour sur l'histoire du fondeur taïwanais qui a conquis Apple

Un autre dossier qui attend Lip-Bu Tan est beaucoup plus politique, avec la volonté de Donald Trump de tirer un trait sur le CHIPS and Science Act lancé par Joe Biden et grâce auquel Intel avait obtenu plusieurs milliards de dollars pour ses investissements.

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Promo : l’adaptateur double USB-C 35 W d’Apple à 50 € au lieu de 65

L’adaptateur USB-C double d’Apple est de nouveau en promotion notamment chez Amazon, cette fois à 50 € au lieu de 65. C’est son meilleur prix pour le géant du commerce, même si on l’a croisé à plus bas encore pendant des soldes. C’est aussi un très bon prix pour cet accessoire capable de charger deux appareils en même temps, même s’il faut garder à l’esprit que sa puissance totale limite les possibilités.

Image MacGeneration.

Avec ses 35 W au maximum, il peut alimenter deux appareils à 17,5 W ou bien laisser plus de puissance à celui qui le demande. Apple le propose avec son MacBook Air, qui n’a pas besoin d’énormément d’énergie et qui peut ainsi occuper un port, tandis que l’autre pourra servir à charger un iPhone, par exemple. Néanmoins, n’espérez pas charger rapidement le smartphone d’Apple en même temps qu’un MacBook Air, la puissance totale est trop limitée pour cela.

Mini-test de l’adaptateur secteur 35 W d’Apple à double port USB-C

Mini-test de l’adaptateur secteur 35 W d’Apple à double port USB-C

C’est peut-être trop contraignant au prix de base de 65 €, c’est déjà une meilleure option à 50 €. On le trouve à ce tarif chez Amazon ainsi que sur des boutiques en ligne françaises, comme chez Boulanger.

Du côté d’Amazon, on note aussi que l’adaptateur USB-C 20 W est en promotion également, à 18 € au lieu de 25. Celui-ci est surtout intéressant pour la charge rapide d’un iPhone, ou bien pour un iPad.

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Le HomePod à écran entrerait toujours en production cet été

Le HomePod équipé d'un écran entrerait en production dans le courant du 3e trimestre, indique l'analyste Ming-Chi Kuo. Il réitère en cela une affirmation faite en décembre dernier selon laquelle ce produit a connu des retards successifs (Kuo s'attendait à une arrivée en 2024). Le lancement de sa fabrication aurait pu intervenir ce trimestre-ci, mais des impondérables l'auraient fait reculer à cet été, après la WWDC.

L'analyste citait en décembre des difficultés sur la partie logicielle, sans les détailler. Dans un tweet, il mentionne brièvement Apple Intelligence mais aussi la nécessité pour Apple d'aligner l'interface de ce produit sur les changements prévus à l'occasion d'iOS 19 qui deviendront le nouveau visage logiciel des produits de la fin 2025.

Amazon Echo Hub. Image Amazon.

On peut aussi se poser la question de l'importance de l'impact qu'a eu la décision de renvoyer à plus tard certaines capacités de Siri. Fin janvier, Bloomberg affirmait que ce Siri dopé à Apple Intelligence serait un élément clef de l'interaction avec ce HomePod d'un nouveau genre. La semaine dernière, Apple a très officiellement repoussé à des jours meilleurs — courant 2026 — la mise en route de ce Siri plus puissant.

Cet accessoire d'Apple serait formé d'une enceinte, d'un écran de format carré de 6 à 7" et d'une puce A18, toujours selon les informations de Ming-Chi Kuo remontant à décembre.

Apple compte bien présenter son HomePod à écran en 2025

Apple compte bien présenter son HomePod à écran en 2025

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Chiffrement d’iCloud au Royaume-Uni : l’audience demandée par Apple se tiendra vendredi

Alors qu’Apple a modifié le comportement d’iCloud au Royaume-Uni pour se conformer autant que faire se peut à l’injonction reçue de laisser un accès aux données de toute personne passant sur le territoire britannique, elle n’a cependant pas dit son dernier mot et a déposé un recours. Sa demande d’audience a été confirmée et se tiendra vendredi, comme l’indique la BBC.

Le Parlement britannique. Image Wikipedia/Domaine public.

La demande venant d’un organisme très particulier du pays, lié aux services de renseignements, l’appel est tout aussi spécial : il se tient devant l’Investigatory Powers Tribunal, une cour indépendante seule à pouvoir juger les actions des services de renseignements britanniques. Bien entendu, tout comme l’injonction d’origine était censée être secrète et le rester, l’audience devant cette cour doit se tenir à huis clos, et même ses conclusions ne devraient pas sortir de l’enceinte.

Caroline Wilson Palow, directrice juridique à Privacy International, ne voit pas les choses sous le même angle, et demande que l’audience soit publique.

Cette audience ne doit pas être tenue secrète. Le public a le droit de savoir si oui ou non la sécurité d’un service utilisé par des millions, voire des milliards de personnes dans le monde est sapée.

Il faut dire que si Apple a déjà fait un pas pour satisfaire le législateur britannique, cela n’est pas suffisant au goût de celui-ci, l’injonction forçant la pomme à laisser la porte grande ouverte aux services du pays pour accéder à n’importe quelle information se trouvant sur les serveurs iCloud d’Apple, quel que soit l’utilisateur visé. La pomme ayant fait appel de la décision, l’injonction est suspendue pour le moment... en attendant le verdict.

Cette affaire, qui est remontée jusqu’aux États-Unis, a de quoi sérieusement inquiéter : la loi est faite de telle manière que l’entreprise recevant l’injonction n’a pas l’autorisation d’en faire état publiquement. Si Apple a fini par l’avouer suite à une fuite dans le Washington Post, rien ne dit pour autant que c’est la seule entreprise visée. Potentiellement, toute entreprise de la tech hébergeant des données client peut être touchée par la même injonction, la forçant à laisser libre accès à ses données, sans même pouvoir en tenir informés ses clients.

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Donald Trump vient à l’aide de Tesla, qui n’en finit plus de chuter

Alors que les cours de l’action Tesla n’en finissent plus de chuter il semble que son patron, Elon Musk, commence à voir un peu plus la réalité en face : alors qu’il paraissait bien moins vindicatif lors d’une récente interview sur Fox Business, il a en parallèle lancé une campagne de pub... avec Donald Trump et le parti Républicain comme porte-drapeau.

Donald Trump devant un parterre de journalistes, faisant la réclame pour Tesla. Image The White House.

Depuis la fin de l’année 2024, Tesla ne fait que chuter en bourse : l’action du fabricant de voitures électriques a ainsi perdu plus de 800 milliards de dollars de capitalisation en trois mois. Comme rapporté par Zone Bourse, si jusqu’à présent Elon Musk semblait inébranlable, sa dernière interview montre des signes de retour au monde réel, le patron répondant dans un soupir qu’avec le poids du DOGE, il gère ses autres entreprises « avec beaucoup de difficultés ».

C’est le moins qu’on puisse dire, et il serait temps qu’Elon Musk se rende compte que sa proximité auprès du Président des États-Unis d’Amérique, ainsi que ses prises de position pour le moins polémiques, sont difficilement compatibles avec le fonctionnement serein d’une entreprise. Voyant aux USA son image associée aux agissements du DOGE, Tesla fait l’objet de boycotts de plus en plus sévères, de manifestations, voire même d’attaques de ses points de vente. En Europe, ce n’est pas mieux voire pire, le constructeur de voitures électriques se retrouvant avec des ventes quasiment divisées par deux en janvier sur le vieux continent, alors que les voitures électriques dans leur ensemble ont progressé de 37 %.

Aux Républicains, aux Conservateurs, et à tous les bons américains, Elon Musk se plie en quatre pour aider notre Nation, et il fait un BOULOT FANTASTIQUE ! Mais les fanatiques radicaux de gauche, comme à leur habitude, essayent illégalement de faire collusion pour boycotter Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde, et le « bébé » d’Elon, dans le but de l’attaquer et de le blesser, ainsi que tout ce à quoi il tient. Ils ont déjà tenté de me faire la même chose durant les présidentielles 2024, mais est-ce que ça a fonctionné ? Quoiqu’il en soit, je vais acheter une Tesla toute neuve demain matin, pour montrer ma confiance et mon support envers Elon Musk, un vrai grand américain. Pourquoi devrait-il être puni pour avoir mis ses grandes capacités dans l’idée de rendre sa grandeur à l’Amérique ???

Pour contrer cette mauvaise fortune, au moins dans son pays d’adoption, Elon Musk a choisi de faire appel à son ami Donald Trump et au pouvoir de communication de la Maison Blanche et du parti Républicain. Ainsi, Donald Trump a testé et revu sous toutes les coutures toute la gamme Tesla devant les caméras, pour au final choisir une Model S Plaid rouge dont il dit faire un chèque immédiat au patron de la marque. Ce n’est pas le seul à faire part de cet achat, le panel s’étendant de plusieurs sénateurs du parti à l’éléphant jusqu’à Sean Hannity, présentateur de Fox News.

C’est ce qu’on pourrait appeler un headshot... Image Kia.

Dans le même temps, Donald Trump en a profité pour appuyer son ami milliardaire, en attaquant directement les personnes incitant au boycott de la marque sur son réseau Truth Social. Aura-t-il la dent aussi dure face à Kia, qui a profité de l’état actuel de Tesla pour surfer sur la vague d’autocollants se multipliant à l’arrière des voitures d’Elon Musk ?

Toujours est-il que la chute du constructeur US ne semble pas devoir s’arrêter, alors que de plus en plus d’actionnaires se regroupent avec une seule demande : la tête du DG sur un plateau.

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iOS 19, un ravalement de façade pour cacher les retards ?

Alors que la rumeur de l’arrivée d’une nouvelle interface pour iOS et iPadOS 19 bruisse de plus en plus fort, chaque fuiteur habituel y va de sa petite info, et Jon Prosser n’échappe pas à la règle.

Ce n’est pas la première fois que le youtubeur adepte des fuites fait part d’une possible refonte de l’interface pour la prochaine version du système, même si jusqu’alors il ne parlait que de l’appareil photo.

Poussé par la convergence avec ses collègues, il prévoit maintenant une mise à jour de l’interface complète pour mettre un peu de cohérence entre tous les produits de la marque, en reprenant les codes introduits dans visionOS.

Changer le design... pour cacher les retards ?

Même si l’affirmation peut paraître un peu prématurée (nous en aurons le cœur net avec la WWDC 2025), une telle convergence des gros bonnets de la fuite pommée paraît trop belle pour ne pas être un poil organisée.

Le dépoussiérage de l’interface d’iOS, s’il n’est pas inutile, semble typique d’une Apple qui n’a pas grand chose à présenter de nouveau niveau mécanique : on change quelques gros éléments de design, on refait la peinture, et on sort l’argument facile du « Nous avons fait avec iOS 19 un redesign de l’interface, pour mieux nous occuper de la chasse aux bugs dans le système. Ainsi, vous disposerez cet automne du meilleur iOS sorti, totalement optimisé, avec une toute nouvelle interface ».

L’idée n’est tellement pas nouvelle que même 9to5Mac y pense, trouvant qu’un « redesign profond de l’OS de l’iPhone sera un prétexte parfait pour faire oublier les délais à rallonge des fonctions promises d’Apple Intelligence ».

Si un OS de transition n’est pas dramatique en soi, permettant au passage de chasser les nombreux bugs qui traînent depuis des années dans le code, il faut aussi se rappeler que c’est pile ou face avec les utilisateurs : au moment du passage d’iOS 6 à iOS 7, si nombreuses étaient les louanges sur la nouvelle interface, d’autres regrettaient la disparition du skeuomorphisme cher à Scott Forstall.

Au final, tout dépendra de comment Apple présentera les choses... et du retard exact annoncé en juin pour les fonctions qui étaient prévues cette année au plus tard : si celles-ci ne sont pas trop repoussées, alors le ravalement de façade suffira probablement à contenter la majorité des clients.

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Sonos annule son projet Pinewood, concurrent de l’Apple TV

Prise dans des difficultés dont elle ne semble pouvoir se débourber, la marque Sonos annonce encore une mauvaise nouvelle : alors qu’elle prévoyait de venir sur les plate-bandes d’Apple, d’Amazon et de Google pour proposer un boîtier de streaming vidéo, elle annonce officiellement l’annulation du projet.

La Sonos Arc Ultra. Image MacGeneration.

Sous le nom de code Pinewood (comme les fameux studios où ont été tournés nombre de James Bond), le projet était pourtant très avancé : de nombreux mois de beta test étaient déjà passés, et le boîtier était prévu pour être LE grand lancement de 2025.

Officiellement, le nouveau CEO par intérim a annoncé préférer mettre toutes les équipes y compris celles dédiées à ce projet sur une nouvelle organisation, dans l’espoir d’inverser la tendance catastrophique de l’année dernière.

2024 : l

2024 : l'annus horribilis de Sonos

Espérons pour la marque que ce n’est que le dernier chapitre de ce mauvais scénario, et que les prévisions du nouveau CEO pour remettre la firme dans les rails se dérouleront sans accroc. Une nouvelle erreur pourrait très bien sceller le sort de l’entreprise.

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Il y a bien un risque d'incendie avec certains Pixel 4a selon les autorités australiennes

Les problèmes liés au Pixel 4a, un smartphone Google qui a eu un certain succès en 2020, continuent. Au début de cette année, Google avait mis en ligne une mise à jour surprise pour son smartphone — abandonné en pratique depuis 2023 — qui avait amené un comportement assez gênant chez une partie des utilisateurs : une diminution drastique de l'autonomie.

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Un peu après, diverses analyses montraient que la mise à jour modifiait de façon très importante la manière dont certaines batteries se chargeaient. Le smartphone a été livré à l'époque avec des batteries de deux fournisseurs différents et la correction réduit très largement la capacité pratique d'une des deux variantes. La capacité réelle passe d'environ 3 000 mAh à 1 500 mAh, avec une tension maximale en baisse (3,95 V). Le résultat est une autonomie réduite à peau de chagrin, avec dans certains cas une autonomie de l'ordre de deux à trois heures.

Le Pixel 4a. Image iGeneration

Officiellement, pour Google, il n'y a pas de problème : le smartphone reste utilisable sans danger. Mais la firme propose tout de même une compensation, avec trois possibilités : un changement de batterie, un remboursement de 50 $ ou une réduction de 100 $ sur un smartphone Pixel.

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l'autonomie des Google Pixel 4a

Mais comme Ars Technica, qui a suivi cette saga, le montre, il y a tout de même un gros problème. L'ACCC (Australian Competition and Consumer Commission, un organisme de régulation australien) indique explicitement que la mise à jour est là pour réduire un risque de surchauffe, et que cette surchauffe amène un risque d'incendie ou de brûlure pour le propriétaire. L'ACCC recommande de vérifier que la mise à jour a bien été appliquée, justement pour éviter ce risque.

L'ACCC prend moins de picnettes que Google.

Si — comme nous l'avions noté — il n'y a toujours pas d'exemples d'incendie provoqué par un Pixel 4a (et c'est plutôt une bonne nouvelle), la communication de l'ACCC n'est pas exactement la même que celle de Google. L'organisme met bien en avant un risque qui a été corrigé par la mise à jour, quand Google se contente de parler d'une amélioration de la stabilité des performances de la batterie, ce qui semble tout de suite moins alarmant.

Dans tous les cas, si vous avez un Pixel 4a, la mise à jour semble donc indispensable… même si elle rend le smartphone plus ou moins inutilisable.

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Le légendaire xeyes disponible sur le Mac App Store

Connaissez-vous xeyes ? Ce petit utilitaire amusant (et totalement inutile) est disponible dans une version optimisée pour les Mac Apple Silicon, sur le Mac App Store. xeyes n'est pas nouveau et le portage présenté ici non plus (il a près de 10 ans et est open source) : c'est un logiciel apparu en 1988 et porté ensuite sous X11. xeyes ne fait rien d'utile : il s'agit juste d'une paire d'yeux qui va suivre le curseur de votre souris, comme si une personne dans l'ordinateur regardait ce que vous faites.

Il faut se mettre dans le contexte de l'époque, surtout pour ceux qui n'avaient pas un Macintosh : dans les années 80, les interfaces graphiques fluides et les interactions avec cette dernière étaient parfois rudimentaires. Dans les premières versions de Mac OS (qui ne s'appelait pas encore Mac OS) ou de Windows, le déplacement d'une fenêtre n'affichait pas le contenu de cette dernière, par exemple. xeyes, surtout avec X11 qui était le gestionnaire de fenêtre le plus courant avec les systèmes UNIX, permettait une interaction amusante et le programme a donc souvent été installé par défaut. La version distribuée sur le Mac App Store n'est pas la première qui existe pour le système d'Apple, mais elle est gratuite et peut amener une petite bouffée de nostalgie pour les plus vieux d'entre-vous (et c'est déjà pas mal en 2025). Enfin, si vous aimez le genre, l'app Googly Eyes fait à peu près la même chose, mais avec un design différent (et plus moderne) pour les yeux et une intégration dans la barre de menus.

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iRobot présente les aspirateurs-robots Roomba de la dernière chance

Pour oublier l’annus horribilis qu’a été 2024, iRobot présente « la gamme la plus importante et la plus complète des 35 ans d’histoire de la société », qui ne compte pas moins de huit nouveaux modèles. Pour la première fois et comme de nombreux concurrents chinois, les aspirateurs-robots Roomba naviguent et cartographient leur environnement à l’aide d’un lidar.

La nouvelle gamme Roomba. Image iRobot.

Originellement créée pour concevoir des robots militaires, iRobot a réalisé le vieux rêve de l’aspirateur-robot en mettant au point un système de navigation par tâtonnements. Lorsque son pare-chocs mécanique bute contre des objets, le Roomba change de direction en mesurant ses déplacements relatifs, progressant ainsi de proche en proche jusqu’à nettoyer toute la maison. Des projecteurs de lumière infrarouge aux caméras en passant par les capteurs acoustiques, iRobot n’a cessé d’améliorer les capacités de ses aspirateurs-robots, mais n’a jamais cédé aux sirènes du lidar.

Ses concurrents chinois ont pourtant fait d’immenses progrès en utilisant ce système d’estimation de la distance par laser. Les aspirateurs-robots dotés d’un lidar circulent plus rapidement sans autant buter contre les obstacles. Avec la technologie de navigation ClearView Lidar, qui rejoint la fonctionnalité de reconnaissance des objets PrecisionVision et les autres mécanismes de détection et d’évitement des objets, iRobot reconnait que son bon vieux système de progression par tâtonnements n’est plus le nec plus ultra.

La nouvelle gamme Roomba, qui sera disponible à partir du 18 mars prochain en précommande et du 23 mars prochain en magasins, compte huit modèles entre 299 et 799 €. Le série 105 inaugure le nouveau système d’aspiration qui équipe toute la gamme, qui comporte quatre niveaux jusqu’à 7 000 Pa, soit 70 fois plus que les anciens modèles de la série 600. Le Roomba 205 possède un « compacteur » qui lui permet de stocker des mois de saletés sans station d’accueil, alors que les Roomba 405 et 505 sont fournis avec la base AutoWash sans entretien.

Ces deux modèles sont équipés, autre première chez iRobot, d’une paire de serpillières rotatives. Avec son système de nettoyage et de séchage de la serpillière, sa base contenant un réservoir de 2,3 L de liquide souillé et 3 L d’eau fraiche, et son système ultrasonique de détection des tapis, le Roomba 505 vient directement concurrencer les modèles de Roborock et Dreame. Les appareils sont déclinés en plusieurs variations et plusieurs couleurs pour un total de huit déclinaisons.

Le fait est que les aspirateurs-robots d’iRobot n’ont jamais autant ressemblé à leurs concurrents. C’est peut-être ce qu’il faut pour faire oublier le tumulte de l’année 2024, pendant laquelle l’entreprise américaine a dû abandonner son projet d’acquisition par Amazon, a perdu son fondateur et CEO, et licencié de nombreux salariés. Les ennuis ne sont pas finis : iRobot doit encore rembourser le prêt de 200 millions de dollars qu’elle a contracté auprès du Carlyle Group. Si la nouvelle gamme ne suffisait pas à convaincre les clients, l’entreprise pourrait passer par pertes et profits.

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Le navigateur Horse propose désormais une période d'essai de 7 jours

Nous vous avons présenté en début d’année le navigateur Horse, qui se base sur Chromium et qui a comme particularité de ne pas disposer d’onglets traditionnels. Si le concept est intrigant, les développeurs ne proposaient jusqu’à présent aucune manière de l’essayer sans passer à la caisse. L’équipe a décidé de revenir sur cette décision en lançant une période d’essai de 7 jours, ce qui devrait vous laisser le temps de vous faire une idée.

Le navigateur Horse. Image MacGeneration.

En plus d’afficher beaucoup de photos de chevaux, Horse se démarque par son parti pris sur la question des onglets : il n’y en a pas, et la navigation se fait à l’aide de « Trails » (sentiers). Chaque page visitée apparaît sur la gauche, et chaque lien cliqué vient enrichir ce sentier. Il est possible de le réorganiser ou de l'exporter, et son concept est idéal pour s’y retrouver facilement en cas de longue recherche sur un sujet.

Le navigateur fait certains choix radicaux, supprimant par exemple la barre d’URL ou ne laissant ouvrir qu’une seule fenêtre. Certaines limitations restent présentes, comme l’absence de navigation privée ou d’extensions Chrome. Ce curieux projet développé par deux personnes mérite tout de même le détour maintenant qu’il est testable gratuitement. Si vous êtes convaincu, on notera que les tarifs ont bien augmenté depuis janvier. Il vous en coûtera 144 $ en achat unique ou 48 $ par an sur abonnement. Horse est également disponible pour macOS, Windows et Linux.

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La fin des iPhone avec un écran LCD est un problème pour ceux qui sont sensibles au scintillement des écrans OLED

L'iPhone 16e, dans un sens, est une révolution : avec l'arrivée de ce modèle, tous les iPhone possèdent maintenant un écran OLED. C'est une transition qui a pris quelques années : le premier iPhone OLED, l'iPhone X, date de 2017. Mais avec la disparition des écrans LCD, un problème peut se poser : certaines personnes sont sensibles au scintillement des écrans OLED.

Certaines personnes perçoivent le scintillement de la dalle de l'iPhone 16e (à droite). Image iGeneration.

Essayons de faire simple : un écran OLED n'a pas de rétroéclairage et le seul moyen simple de jouer sur la luminosité consiste à travailler en PWM (Pulse Width Modulation). Le fonctionnement est basique : les pixels sont allumés pendant une durée définie (variable) puis éteints, avec une fréquence normalement assez élevée pour que ce soit invisible grâce à la persistance rétinienne. Dans les iPhone, la fréquence est généralement de 480 Hz, alors que quelques dalles OLED descendent à 240 Hz ou montent à des valeurs plus élevées (parfois 960 ou 1 920 Hz). Il faut bien séparer cette fréquence de celle liée à l'affichage : dans un iPhone 16e, par exemple, la dalle travaille à 480 Hz en PWM, mais n'affiche une nouvelle image qu'à 60 Hz.

En jouant ensuite sur la durée pendant laquelle les pixels sont allumés et celle pendant laquelle ils sont éteints, il est possible de faire varier la luminosité. Les pixels sont allumés la majorité du temps quand la luminosité est la plus élevée, et une minorité du temps pour avoir une luminosité plus faible. Le problème principal de ce fonctionnement, c'est que certaines personnes perçoivent les changements de luminosité liés, même avec une fréquence relativement élevée comme dans les iPhone. Et cette perception s'accompagne parfois de nausées ou de maux de tête, en fonction des cas. L'effet est amplifié dans certaines conditions, comme une luminosité faible.

À gauche, une mesure sur un iPhone 16e à 100 %. À droite, à 25 %, où l'effet risque d'être plus visible. Image Reddit.

Peu de solutions possibles

Le principal problème vient du fait qu'il n'y a pas réellement de solution dans le cas des écrans OLED : le PWM est l'unique voie possible pour cette technologie. Pour les personnes sensibles à ce scintillement, il faut donc soit trouver un appareil avec une fréquence élevée (par exemple 960 Hz ou 1 920 Hz) soit passer sur une dalle LCD qui fonctionne sans PWM, ce qui n'est pas systématique. En effet, les écrans LCD emploient généralement un rétroéclairage LED avec une modulation plus simple, de type DC. Dans la majorité des cas, la tension appliquée aux LED est variable, ce qui permet de régler la luminosité sans scintillement simplement en ajustant la valeur. Mais ce n'est pas systématique : les MacBook Pro dotés d'un écran Mini LED, par exemple, travaillent en PWM avec une fréquence très élevée (15 000 Hz), et de rares personnes peuvent remarquer le scintillement quand la luminosité demandée est très faible.

Plus concrètement, la seule solution si vous êtes très sensible à ce scintillement et que vous voulez un iPhone consiste à trouver un des derniers modèles dotés d'un écran LCD, comme un iPhone 11 ou un iPhone SE de 2022. Il est aussi possible de tenter de réduire le problème en forçant une luminosité élevée, mais c'est un choix qui n'est ni pratique ni bon pour la durée de vie de l'écran. Enfin, vous pouvez aussi vous tourner vers un smartphone Android, car il existe quelques modèles OLED avec une fréquence de modulation élevée et des applications qui peuvent appliquer un filtre sur l'image pour réduire la luminosité tout en gardant la valeur réelle au maximum, mais avec le même problème que celui évoqué plus haut, une réduction probable de la durée de vie de la dalle.

Vous n'aurez pas ce problème sur l'iPhone 7 (à gauche) ou le SE de 2022 (à droite). Image iGeneration.

Reste que pour ceux qui ne sont pas sensibles à ce scintillement, l'arrivée de la technologie OLED dans l'iPhone 16e est une bonne nouvelle : elle permet un contraste bien plus élevé et offre une qualité d'image largement supérieure.

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Avec Gemma 3, Google veut mieux concurrencer DeepSeek

À peine plus d’un an après la présentation des deux premiers modèles de la famille, Google présente Gemma 3, la nouvelle génération de modèles « ouverts et légers » construits sur les fondations de Gemini 2. Avec quatre modèles comptant entre 1 et 27 milliards de paramètres, Google veut concurrencer DeepSeek sur les appareils mobiles tout en fournissant des performances comparables à celles de Gemini sur les stations de travail.

Image Google.

Conçue comme une fenêtre permettant d’apercevoir les rouages de Gemini sans dévoiler ses secrets, Gemma est une famille de modèles open source que les développeurs peuvent utiliser comme bon leur semble. Avec 2 et 7 milliards de paramètres, les deux premiers modèles fournissaient des performances comparables aux plus petites versions de Llama 2 et de Mistral, mais demandaient l’emploi de stations puissantes, voire du cloud de Google.

Gemma 3 vise à résoudre cet écueil en proposant quatre modèles du plus économe au plus performant. Les modèles à 4, 12 et 27 milliards de paramètres partagent des caractéristiques similaires : une fenêtre de contexte de 128 000 tokens qui leur permet d’avaler un roman tout entier, un encodeur visuel à 417 millions de paramètres qui leur permet d’analyser des images et de courtes vidéos, ainsi qu’une intégration directe à ShieldGemma 2 pour vérifier la conformité des images à une politique prédéfinie.

Les performances de Gemma3-4B sont comparables à celles de Gemma2-27B, tandis que celles de Gemma3-27B rivalisent avec celles de Gemini-1.5. Les modèles peuvent être utilisés pour créer des « agents », ces applications qui peuvent réaliser des actions à votre place, ou adaptés à des besoins ou des langues spécifiques, comme le montrent les projets proposés dans le Gemmaverse.

Mais la principale nouveauté vient du modèle Gemma3-1B, dont la fenêtre de contexte est réduite à 32 000 tokens et qui fait l’impasse sur l’encodeur visuel, mais qui peut tourner sur un simple téléphone. Google assure que Gemma3-27B peut être utilisé avec une seule carte Nvidia H1000, soit trente-deux fois moins que DeepSeek R1 et DeepSeek V3 pour des performances comparables. La firme de Mountain View offre des crédits sur sa plateforme de calcul pour inciter les développeurs et les chercheurs à essayer sa nouvelle famille de modèles.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

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Comment faire tourner DeepSeek-R1 (ou un autre LLM) sur votre Mac

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Gail Slater devient le nouveau visage de l’antitrust américain

Le Sénat des États-Unis a confirmé la nomination de Gail Slater à la tête de la division antitrust du département américain de la Justice (DoJ). Une fois n’est pas coutume, cette proche du vice-président JD Vance a reçu un soutien bipartisan, preuve de la solidité de son expérience autant que du consensus sur la nécessité de réguler Apple, Google, Meta, Amazon et les autres géants de la Silicon Valley.

Gail Slater pendant son audition au Sénat. Image MacGeneration.

Avant d’être l’assistante parlementaire chargée des questions économiques de celui qui n’était encore que le sénateur JD Vance, Gail Slater a travaillé pendant dix ans à la FTC, dont quelques années pendant la présidence de Barack Obama. Après un passage dans le privé, notamment chez Roku où elle militait pour le renforcement de la législation contre les monopoles, Slater a travaillé au Conseil national économique pendant le premier mandat de Donald Trump et conseillé l’équipe du candidat républicain pendant la dernière campagne présidentielle.

Bien qu’elle se décrive comme « une grande amie de Donald Trump », Slater a ménagé la chèvre et le chou pendant son audition au Sénat. Interrogée par le sénateur républicain Mike Lee, elle a concédé que certaines poursuites judiciaires pourraient être abandonnées pour faire des économies, mais en répondant à la sénatrice démocrate Amy Klobuchar, elle a rejeté l’idée que des enquêtes puissent être motivées à des fins partisanes.

Le fait est que la politique américaine en matière d’antitrust fait consensus. JD Vance avait applaudi le travail de Lina Khan, la présidente de la FTC nommée par Joe Biden, qui avait reformé les règles encadrant les fusions-acquisitions avec l’aide de Jonathan Kanter, dont Slater prendra la suite au DoJ. Sans être associée au mouvement des néo-brandeisiens, qui a gagné en influence sous la présidence de Joe Biden, la nouvelle patronne de l’antitrust partage une partie de ses thèses.

Gail Slater devrait donc poursuivre une politique farouchement opposée à la centralisation excessive du pouvoir des acteurs privés. Après sa victoire judiciaire contre Google, la première depuis quarante ans, le DoJ réclame la vente de Chrome et un droit de regard sur Android. Slater récupérera aussi les enquêtes en cours sur Apple et Amazon, ainsi que les poursuites contre Meta.

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Volkswagen va réintroduire les commandes physiques pour une partie des fonctions de ses voitures

Dans les véhicules modernes, et spécialement les voitures électriques, de plus en plus de fonctions sont passées de commandes physiques à un bouton virtuel sur un écran tactile. Mais certains fabricants en ont visiblement assez de vendre « un iPad avec une voiture autour » (une formule attribuée à Jean-Philippe Imparato quand il était encore à la direction d'Alfa Romeo). C'est aussi l'avis d'Andreas Mindt, responsable du design chez Volkswagen.

Le tableau de bord de l'ID 2all. Image VW.

Dans un entretien avec Autocar, il explique que les prochains véhicules intégreront des commandes physiques pour certaines fonctions : le contrôle du volume, le chauffage, la ventilation et les feux de détresse. De même, les commandes au volant seront bien des boutons physiques et pas des versions haptiques. Il explique que l'écran tactile ne va pas disparaître pour autant, notamment pour des raisons légales : dans certains pays, un écran avec une caméra de recul est une obligation. Mais selon lui, ses clients veulent des interactions physiques et il considère qu'une voiture n'est pas un smartphone. Le premier modèle qui profitera de ses modifications devrait être l'ID 2all, attendu en 2026.

L'ID 2all. Image VW.

Il faut tout de même noter qu'il est parfaitement possible de proposer des solutions convaincantes sans forcément passer par un bouton mécanique qui se déplace, comme pour le bouton principal de certains iPhone (dès l'iPhone 7) ou les trackpads des Mac. Mais dans un véhicule, il est probablement plus simple (et moins onéreux) de placer un véritable bouton sur le volant pour régler le volume sonore que d'installer un bouton tactile avec un retour haptique efficace. Et pour certaines fonctions secondaires et peu utilisées, un écran tactile et une interface bien pensée — ce qui n'est pas nécessairement le cas dans les voitures — ont parfaitement leur place.

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