Dans le doute, pas de doute : suite à l’annonce des droits de douane de Donald Trump, toutes les entreprises de la tech ont décidé d’envoyer le maximum d’appareils possible par avion, avant la date d’entrée en vigueur des nouveaux tarifs... et avant qu’ils ne soient pour la plupart reportés de 90 jours.
Les avions comme ce 747-400F n’ont pas chômé ces derniers jours... Image Wikipedia/Dale Coleman, GFDL 1.2
Ainsi, comme le rapporte The Verge, Apple aurait envoyé depuis l’Inde 600 tonnes d’iPhone par avion en 3 jours, permettant à l’entreprise d’éviter des hausses de prix pour plusieurs mois. Pour ce faire, elle a fortement incité son fournisseur à augmenter de 20 % la cadence de sortie des téléphones, quitte à travailler le dimanche. Plus d’1,5 million d’appareils auraient ainsi pris les airs en moins d’un mois en direction des États-Unis.
Apple n’est bien entendu pas la seule à avoir mis les bouchées doubles pour faire le maximum de réserves, quitte à envoyer les produits par avion : le Nikkei Asia a ainsi eu des retours de fournisseurs de la pomme, mais aussi de Microsoft ou encore de Google, qui ont tous indiqué avoir reçu l’ordre d’envoyer autant d’appareils qu’ils le peuvent par avion avant la date fatidique. De son côté, HP avait décidé de ne rien faire, avant de retourner sa veste en 24h et de suivre ses petits camarades par la voie des airs, et augmenter sa production au Mexique.
Il est facile d’imaginer que cette précipitation a touché tous les secteurs, augmentant d’autant le trafic aérien. Tout n’ayant pas pu être envoyé à temps, le nombre d’avions disponibles semble avoir été le facteur limitant. Tout ça pour voir les taxes être repoussées de 90 jours (hors Chine) le lendemain...
Dans la tourmente depuis plusieurs mois suite à la sortie catastrophique de sa nouvelle app de contrôle, Sonos a décidé de frapper un grand coup et de s’offrir un nouveau membre du directoire pour remplacer Mike Volpi, sur le départ après 15 ans de présence.
Hugo Barra, lors de la conférence Le Web 2013. Image Wikipedia/leweb3, CC BY 2.0.
Comme le rapporte The Verge, le nouvel arrivant n’est pas un inconnu du développement : Hugo Barra a dirigé des équipes notamment chez Google durant l’éclosion de l’écosystème Android, chez Xiaomi comme responsable des opérations mondiales du constructeur, ou encore chez Meta où il a tenu le rôle de vice-président de la division Oculus.
Cerise sur le gâteau, il est le co-fondateur de /dev/agents, une start-up travaillant dans le domaine de l’intelligence artificielle, ce mot à la mode et sur toutes les bouches. Julius Genachowski, président du directoire, ne tarit pas d’éloges à son sujet :
Il a prouvé ses capacités à transformer une innovation à la pointe de la technologie en produits géniaux — ce que recherche Sonos. [...] Avec son expertise, y compris dans l’intelligence artificielle, nous sommes très heureux de l’accueillir dans l’équipe de direction.
Quoi qu’il en soit, les objectifs pour Sonos n’ont pas changé : corriger les bugs, améliorer l’expérience, et ensuite sortir de nouveaux produits. L’entreprise semble retrouver un peu de forme grâce à son CEO par intérim, Tom Conrad, et le moral reviendrait petit à petit chez les employés. Ce ne sera pas de trop tant la pente sera longue et difficile à remonter...
Hier, les bourses mondiales poussaient un « ouf » de soulagement, avec l’annonce de Donald Trump repoussant de 90 jours les taxes d’importation concernant la plupart des pays, sauf la Chine. Mais l’euphorie fut de courte durée : toute la journée, les marchés sont repartis à la baisse, dans un yo-yo ne semblant pas vouloir s’arrêter. Et ce soir, le président des USA en remet une couche...
La bourse de New York, bien malmenée ces temps-ci... Image Wikipedia/Jean-Christophe Benoist, CC BY 3.0.
Des hausses, des hausses, oui mais ça monte les prix
À chaque jour sa nouvelle hausse des taxes sur la Chine : ce soir, c’est 145 %. Avant une nouvelle hausse demain ? Voilà qui envoie encore une fois valser les valeurs technologiques, dont Apple qui se prend un beau gadin de près de 4 %, comme nombre de ses camarades : que ce soit Amazon, Microsoft, Nvidia, tous se retrouvent en perte de 3 à 5 %, ce qui correspond peu ou prou à la baisse moyenne du Nasdaq.
Si l’Europe a décidé de suivre la pause de Donald Trump et a annoncé bloquer à son tour la hausse qu’elle avait prévue sur plusieurs produits américains, la Chine reste ferme sur ses positions : c’est 84 % sur tout.
Du côté des effets concrets, Amazon a mis les pieds dans le plat par le biais de son CEO : la hausse des taxes d’importation va provoquer une hausse des tarifs sur la plateforme. L’entreprise a beau faire tout son possible pour limiter la casse, il lui est impossible d’absorber toutes les augmentations à venir, et la firme s’attend à voir moins de produits provenant de Chine achetés par les américains dans les semaines à venir.
Des doutes de plus en plus sérieux en interne
Après avoir annoncé sa pause, Donald Trump laissait penser qu’elle était décidée suite aux « bonnes intentions » des autres pays, qui l’auraient appelé en nombre pour lui « lécher le cul », imitant même après cette déclaration les appels qu’il aurait reçus « S’il vous plaît, s’il vous plaît, Monsieur, trouvez un accord. Je ferai n’importe quoi. Je ferai n’importe quoi, Monsieur »...
La réalité semble cependant bien différente de ce discours : de nombreux analystes ont appelé Donald Trump à la retenue, et même le patron de JP Morgan s’est alarmé de la situation... sans voir de changement dans le comportement du président américain. Mais ça, c’était avant l’alerte ultime : le choc engendré par les taxes de Donald Trump, ainsi que son côté imprévisible, ont provoqué une hausse des taux d’intérêt de la dette américaine à près de 5 %, chose jamais vue depuis les années 80. Les États-Unis devenant de moins en moins fiables aux yeux des investisseurs, de nombreux détenteurs de la dette du pays, dont la Chine et le Japon, ont fait connaître leur envie de revendre, provoquant ce mouvement.
Xi Jinping aurait-il trouvé l’arme fatale pour faire plier Trump, avec les bons du Trésor ? S’il a reculé pour le monde, Trump reste ferme sur la Chine... Image Wikipedia/Senador Federal, CC BY 2.0.
Avec la volte-face du locataire de la Maison Blanche, la dette américaine est revenue à son niveau habituel, mais le mal est fait : alors que le dollar et la dette américaine étaient jusqu’à présent une valeur sûre, le doute est instillé dans les esprits.
Un possible délit d’initié ?
Du côté des Démocrates, on commence sérieusement à émettre des doutes sur les volontés réelles du président américain : certains, comme le Sénateur Adam Schiff, demandent même l’ouverture d’une enquête sur les dernières annonces de Donald Trump.
Des petites phrases comme « C’est le moment d’acheter ! » lancées sur son réseau social commencent à laisser penser que la Maison Blanche pourrait donner des indices à des amis du président Trump afin de prédire les réactions de la bourse, et ainsi commettre un délit d’initié. La mise en cause ira cependant difficilement plus loin que des paroles, Donald Trump s’étant assuré de museler la SEC, le gendarme de la bourse américain.
Bien entendu, l’entourage proche de Donald Trump, y compris et surtout son vice-président J.D. Vance, est vent debout contre toute critique des décisions présidentielles...
There is a category of DC insider who wants to fight an actual war with China but also wants China to manufacture much of our critical supply. This is insane.
President Trump wants peace, but also wants fair trade and more self-reliance for the American economy.
Que les mouvements du président soient choisis ou non, qu’ils soient destinés à aider ses alliés à commettre un délit ou pas, les résultats sont là : dans une interview à CNBC, l’ancienne Secrétaire au Trésor américain Janet Yellen n’y est pas allée par quatre chemins, décrivant l’opération comme étant « la pire balle dans le pied que je n’aie jamais vue... imposée à une économie qui fonctionnait normalement ».
Et Donald Trump, de son côté, comment réagit-il aux baisses mondiales provoquées par ses actions ? « J’étais présent [sur les places de marché, NDLA] durant deux heures et demie. Je n’ai pas vu cette baisse »...
La Busy Bar est un gros gadget imaginé pour diffuser des messages courts afin d'alerter les gens autour de vous que vous n'êtes pas disponible. Cet accessoire n'est cependant pas sans ressources ni limité à cette seule fonction. Il a été conçu par Flipper Devices, l'équipe à l'origine du Flipper Zero, un couteau suisse de bidouilleurs (lire aussi Flipper Zero : ce petit boîtier peut spammer un iPhone jusqu'à le faire redémarrer).
Image Flipper Devices.
La Busy Bar fait penser à ces affichages lumineux au-dessus des portes de studio d'enregistrement, mais elle est beaucoup plus sophistiquée et polyvalente. Ce parallélépipède, à l'allure d'un radio-réveil, est muni d'un large écran LED couleur (72 x 16) sur lequel est affiché votre message tandis qu'une molette permet de lancer un décompte. Cela indiquera dans combien de temps vous serez disponible. Un gros bouton plat sur le dessus lance ou interrompt l'affichage. Si vous êtes adepte de la méthode Pomodoro pour gérer votre temps, la Busy Bar répond aussi présente.
Image Flipper Devices
Vous pouvez poser la Busy Bar sur votre bureau ou l'accrocher à votre moniteur, un petit écran noir et blanc au dos vous laisse contrôler ce qui est affiché sur le grand. Ces messages sont personnalisables au moyen d'une app sur smartphone et ordinateur. Des messages ou informations peuvent être automatiquement piochés sur des réseaux sociaux et les développeurs auront une API pour intégrer cet afficheur à leur app et y diffuser ce qu'ils veulent (un haut-parleur est aussi visible).
Image Flipper Devices.
Les concepteurs ont prévu une connexion Wi-Fi en plus de l'USB-C et des interactions avec des produits de domotique au travers de Matter. Vous lancez un minuteur pour ne pas être dérangé ? La Busy Bar va déclencher des automatisations sur vos équipements connectés (lancer une musique ou au contraire l'arrêter, allumer des lampes, etc) et changer le mode de concentration d'iOS ((un utilitaire pour iPhone, la Busy App, existe déjà).
Image Flipper Devices.
De prime abord l'accessoire paraît offrir suffisamment de possibilités pour sortir de la case du joli gadget qu'on aura tôt fait de mettre au placard. Ce projet va faire l'objet d'une campagne Kickstarter, comme cela avait été le cas pour le Flipper Zero, le prix envisagé est de 250 $.
Apple s’est tiré une balle dans le pied en annonçant son nouveau Siri, censé pouvoir interagir avec ce qui est affiché à l’écran de l’iPhone en plus de pouvoir piocher dans les données personnelles de l’utilisateur. Cette refonte devait être l’argument phare d’Apple Intelligence, mais a été repoussée aux calendes grecques. Comment en est-on arrivé là ? Selon les sources de The Information, les déboires de Cupertino à ce niveau viendraient d’un manque de données à moissonner pour ses modèles, ce qui s’explique par sa politique très carrée sur la confidentialité des données. Mais les employés d’Apple interrogés évoquent également des conflits humains liés aux différentes manières de gérer les équipes.
En 2018, Apple débauchait John Giannandrea, un ancien de Google mis à la tête de l’équipe d’IA et qui a été immédiatement intéressé par Siri. À l’époque, les ingénieurs qui s’occupaient de l’assistant se sentaient délaissés par rapport à l’équipe logiciel de Craig Federighi, perçue au sein de l’entreprise comme très efficace. En face, les personnes interrogées décrivent le responsable des opérations de Siri Robby Walker comme quelqu’un ne souhaitant pas prendre de risque : l’un de ses plus gros projets récents est l’abandon du « Hey » de « Hey Siri », qui a passé deux ans en cuisine. Il a visiblement eu du mal a discerner l’intérêt de l’IA. L'année dernière encore, il aurait repoussé l’idée d’intégrer un LLM à Siri dans le but de lui donner une plus grande sensibilité émotionnelle face aux utilisateurs en détresse.
Bien qu’on lui ait soumis l’idée, John Giannandrea aurait refusé de changer la direction de Siri. Il a également manqué de vision concernant l’IA : il estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives. Il s’est aussi montré méfiant vis-à-vis du ChatGPT d’OpenAI, ne voyant pas la valeur ajoutée du service pour les utilisateurs.
Les relations entre l’équipe IA/Siri et celle de Federighi se seraient tendues au fil du temps. Giannandrea aurait la réputation d’être un manager plutôt décontracté et à l’écoute, là où Federighi serait connu pour poser des questions et être particulièrement exigeant. Des tensions auraient émergé sur certains points, comme le fait que les employés sous la direction de Giannandrea disposaient de plannings moins remplis, de meilleures payes et de promotions plus rapides.
Bien que les troupes de Craig Federighi ne soient pas focalisées sur l’aspect IA, le vice-président a tout de même mis sur pied une équipe d’une centaine d’ingénieurs spécialisés, surnommée Intelligent Systems. Gérée par Sebastien Marineau-Mes, celle-ci aurait construit ses propres modèles accompagnés de démos pour contrôler des apps par la voix… parfois sans faire appel à l’équipe Siri. Une source de tension supplémentaire qui n’a pas été aidée par le développement du Vision Pro.
Selon les témoins interrogés, le chef du casque Mike Rockwell avait de grandes ambitions pour Siri sur son produit. Il voulait par exemple que l’utilisateur puisse redimensionner une fenêtre par la voix, ou que plusieurs personnes puissent papoter avec l’assistant en même temps. Face à la difficulté de répondre à la commande, l’équipe Siri serait passée à côté d’un bon nombre d’idées. Les relations entre Mike Rockwell et John Giannandrea se seraient donc tendues, tout comme avec celles de Sebastien Marineau-Mes, dont les équipes ont tenté de collaborer sur un projet de commandes vocales pour le Vision Pro.
L’arrivée de ChatGPT fin 2022 a ravivé les tensions. John Giannandrea, pourtant en charge de la question de l’IA, ne se serait pas jeté sur la nouveauté, contrairement aux équipes de Federighi ayant rapidement mis sur pied des démos et autres concepts tournant à l’aide des modèles d’OpenAI. Cependant, la direction d’Apple a imposé l’utilisation de ses propres moteurs, dont la création revenait aux troupes de Giannandrea. Entre 2023 et 2024, les résultats auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.
Le nouveau Siri à la dernière WWDC. Image Apple
Est arrivée la WWDC 2024 et la présentation du nouveau Siri… qui n’était qu’un montage. L’équipe en charge de Siri l’aurait découvert avec surprise, étant donné que la seule nouveauté fonctionnelle à l’époque était l’effet coloré sur les bords de l’écran. En coulisses, les ingénieurs n’avaient même pas tranché sur l’approche à adopter. Ils ont pendant un temps envisagé d’intégrer un petit modèle de langage s’occupant des tâches simples, comme lancer un minuteur. Un second dans le nuage devait l’épauler en gérant les demandes plus complexes, comme réserver un taxi pour aller à un rendez-vous.
Ce compromis n’a pas fonctionné, et une option 100 % dans le nuage a été mise sur la table. Celle-ci a amené d’autres changements techniques importants, frustrant certains employés et en incitant certains à claquer la porte. Face à cette bérézina, décision a été prise de repousser la sortie de ce nouveau Siri. John Giannandrea et son lieutenant Robby Walker ont donc été remplacés par Craig Federighi et Mike Rockwell, auparavant à la tête de la division Vision Pro. Ce changement pourrait donner un nouveau souffle à l’assistant : Craig Federighi aurait demandé de construire « les meilleures fonctions d’IA », quitte à se baser sur des modèles open source de la concurrence.
WhatsApp reçoit une longue liste de nouvelles fonctions et d'améliorations. On ne les listera pas toutes, elles sont détaillées ici. Parmi celles situées dans les tréfonds de l'app, il y a une fonction pour scanner un document et l'envoyer aussitôt en PDF dans une conversation. WhatsApp utilise les API d'iOS, qui détectent les contours d'un document et permettent d'enchainer les scans puis d'envoyer le tout d'une seule traite. Il faut ouvrir le tiroir des pièces jointes sous le champ de saisie, sélectionner « Document » et toucher « Numériser le document ». Le reste coule de source.
Image iGeneration.
Ensuite, sur iPhone, le pincer pour zoomer est possible dans une visio pour agrandir le visage de son interlocuteur ou le sien (les appels vidéos sont par ailleurs promis comme étant plus fluides). Un détail noté dans les conversations : on peut voir combien de personnes sont actuellement en ligne. C'est inscrit en petit sous le nom du groupe. On ne saura pas qui est là, mais au moins on pourra voir si on n'est pas tout seul.
Image iGeneration.
WhatsApp a également ajouté un moyen de reprendre une réaction rapide déjà utilisée sur un commentaire pour l'envoyer soi-même et gagner ainsi du temps. Cette fonction ne semblait pas encore présente chez nous.
Pour réduire le volume des notifications lorsqu'on est dans des groupes très actifs, la mise à jour permet de les hiérarchiser grâce à une option "Notifications pour". On pourra choisir de ne recevoir que celles liées à une mention, un message ou une réponse provenant d'un contact enregistré.
Enfin, nous avons remarqué sur 2 iPhone la disparition de la fonction d'IA lancée il y a peu. Le petit anneau coloré qui la symbolise n'apparaît plus sur la liste des conversations. Il y était toujours sur un 3e iPhone et dans Messenger.
Android 15 apporte une nouvelle fonction de détection des vols à l’arraché. En théorie bien pratique, celle-ci utilise le machine learning pour détecter si le smartphone a été arraché des mains de son propriétaire par un malotru parti en courant. Le système verrouille alors automatiquement le téléphone, et peut également se manifester quand le mode avion est activé de manière louche (ce que font généralement les voleurs). Malheureusement, il semble que Google a sorti sa fonction un peu vite du four : plusieurs utilisateurs se plaignent que la protection s’active régulièrement toute seule.
Image Google
Le souci a été mis en lumière par Android Authority, qui a déniché un fil de témoignages sur Reddit. Certains expliquent que la protection s’est activée pendant un footing, ou plus simplement lorsqu’ils sont dans le bus. « Cela s’active chez moi plusieurs fois par jour, mais je marche vite », confie l’un. « Cela se produit environ une fois par jour sur mon Samsung, mais je m'y suis habitué », ajoute l’autre. Les témoignages ne sont pas particulièrement nombreux, mais sont unanimes sur les faiblesses de la protection qui était déjà critiquée dans d’autres discussions il y a plusieurs mois.
AndroidAuthority indique que l’algorithme était beaucoup moins sensible à son lancement : on peut donc imaginer que Google l’a rendu plus alerte au fil du temps. Il se base principalement sur l’accéléromètre du téléphone afin de détecter un mouvement brusque. Les utilisateurs n’ont pas l’air spécialement dérangés, la protection se contentant de verrouiller le smartphone et d’exiger un code en plus d’afficher une notification. Il vaut mieux pour Google que son système soit trop sensible que pas assez, mais l’entreprise a visiblement encore de la marge pour s’améliorer. Rappelons que cette fonction est désactivable dans les paramètres du téléphone.
Cela n’aura pas traîné : l’iPhone 16e est désormais éligible au Self Service Repair, le programme d’Apple permettant aux particuliers de réparer leur iPhone à la maison. Le manuel de réparation du téléphone a été mis en ligne, tandis que les pièces peuvent être commandées sur la boutique dédiée. Différents composants sont proposés, allant de la batterie à l’écran en passant par l’appareil photo ou le support pour carte SIM.
L’iPhone 16e. Image MacGeneration
Une nouvelle batterie est facturée 109 €, sachant qu’un crédit sera accordé après le retour de la pièce remplacée (elle revient alors à 56,68 €). L’écran coûte 269 € ou 255,55 € après crédit, et la caméra TrueDepth 229 € (ou 171,75 €). Rappelons qu’il faudra pour l’occasion louer un lot d’outils Apple à 55,20 € la semaine.
Apple a également ajouté ses autres machines sorties au mois de mars. Les manuels pour les MacBook Air M4 de 13 et 15 pouces sont en ligne, tout comme celui du Mac Studio 2025. Les pièces pour les iPad Air M3 et l’iPad 11 ne sont pas disponibles, la tablette n’étant pour le moment pas couverte par ce programme.
Le Self Service Repair a été lancé fin 2022 et ne concernait alors que les iPhone 12/13 et les MacBook M1. Apple l’a petit à petit élargi à d’autres machines, qui arrivent de plus en plus rapidement. La manœuvre se destine évidemment aux gens à l’aise avec la réparation, d’autant plus qu’elle n’est pas toujours très intéressante d’un point de vue économique.
Amazon affiche aujourd’hui une bonne ristourne sur le casque Quest 3S de Meta : il revient à seulement 299,99 €, soit 30 € de moins que son tarif habituel. Il s’agit de son prix le plus bas, et le produit est livré avec le sympathique jeu Batman : Arkham Shadow. Le casque embarque 128 Go de stockage ce qui devrait suffire à une majorité de clients. Le même tarif est proposé à la Fnac, une alternative intéressante si vous avez des cartes cadeaux ou des bons de réduction. Notons tout de même qu’Amazon propose une remise de 7 % sur le modèle 256 Go, qui tombe à 409 €.
Le Quest 3S est un produit à l’excellent rapport qualité prix. Le dernier arrivé de la gamme de Meta embarque la même puce Snapdragon XR2 Gen2 que le Quest 3 ainsi que des caméras couleur. On est certes loin de la qualité du Vision Pro, mais l’appareil en fait tout de même beaucoup : on pourra jouer ou regarder des vidéos dans de bonnes conditions, sachant que la batterie n’est pas déportée.
Nous avions testé ce casque à sa sortie, et le produit nous avait plus que convaincus. Le confort est correct, le son est bon et l’autonomie de 2:30 habituelle sur ce type d’appareil. Les lentilles sont un poil en dessous de celles du Quest 3, mais resteront suffisantes pour découvrir le gros catalogue d’apps et de jeux VR. Un essai de 3 mois à l’abonnement Meta Quest+ est inclus, ce qui vous permettra d’accéder à différents jeux sans surplus.
La série « l'Apple Watch sauve des vies » s'est enrichie de nouveaux épisodes venus d'Océanie. En Nouvelle-Zélande, les relevés de santé de la montre ont conduit à la détection d'un cancer. Amanda Faulkner a raconté au New Zealand Herald que sa toute nouvelle Series 10 ne cessait de l'alerter, au travers de l'app Signe vitaux, de rythmes cardiaques anormaux lorsqu'elle dormait. Sa fréquence, habituellement située autour de 55 bpm, grimpait régulièrement à 90 battements et plus. Ces alertes ne souffraient d'aucun répit.
Signes vitaux après une nuit moins reposante que d'autres. Image WatchGeneration.
Après avoir envisagé une anomalie de sa montre, les effets d'une activité professionnelle assez dense ou encore de sa ménopause, Amanda Faulkner s'est tournée vers son médecin à qui elle a fourni les relevés consignés dans l'app Santé. Il l'a aussitôt envoyée aux urgences où une analyse sanguine a révélé la présence d'une leucémie aigüe myéloïde, une forme de cancer. À quelques jours près, sans ce diagnostic, son état de santé aurait pu avoir des conséquences irrémédiables. Aujourd'hui elle n'est pas encore guérie, mais en traitement. Cette app Signes vitaux lui aura permis de prendre conscience que quelque chose ne tournait pas rond.
La seconde histoire vient d'Australie où un homme a été sauvé de la noyade après avoir pu joindre les secours par téléphone depuis sa montre. Cela s'était produit l'été dernier et Apple a reconstitué la scène avec le principal intéressé. Rick Shearman était parti nager au large de Byron Bay (Est de l'Australie), il s'était retrouvé pris dans une mer houleuse avec de fortes vagues et des courants qu'il l'ont emmené à plus d'un kilomètre du rivage.
Image Apple.
Sentant l'épuisement le gagner et voyant qu'il ne pourrait pas rejoindre la côte tout seul, il a appelé les secours — avec la fonction idoine qui transmet aussi la position — sur son Ultra. Il a pu décrire l'urgence de sa situation (il faut bien sûr avoir un modèle cellulaire, c'est le cas par défaut sur la gamme Ultra, et un forfait téléphonique associé si aucun iPhone ou Wi-Fi n'est à proximité).
Il y a un moment involontairement drôle dans le clip lorsque son interlocuteur lui demande de « rester au téléphone » pendant qu'il organise l'envoi d'un hélicoptère, tandis que Shearman est au beau milieu de l'océan. Le nageur a pu être récupéré sain et sauf.
Après les États-Unis, le Japon. L’opérateur nippon « au » (filiale de KDDI) a annoncé la mise en place pour ses clients de Starlink Direct, un service qui permet aux iPhone de se connecter directement aux satellites de SpaceX en cas de zone blanche.
Les satellites Direct to Cell disposent d’un modem LTE (eNodeB) qui fonctionne comme une antenne-relai de téléphonie mobile dans l'espace. Pas de modification matérielle ni même logicielle spéciale à apporter sur les smartphones, mais cette technologie requiert un partenariat entre Starlink et un opérateur terrestre pour l’intégration du réseau.
Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.
Quand ils se trouvent dans une zone sans couverture cellulaire, les clients d'au peuvent maintenant continuer à envoyer des SMS, des iMessage ou des messages RCS. Lors de l’utilisation de cette fonctionnalité satellite fournie par l’opérateur, l’iPhone affiche « SAT » dans la barre d’état. En revanche, Starlink Direct ne fournit pas de connexion internet. Le service est gratuit pour l’instant et il faut au moins un iPhone 14 pour en profiter.
Adobe a de grandes ambitions pour l’IA dans ses logiciels. L’entreprise vient de publier un billet de blog dans lequel elle détaille la façon dont elle envisage d’incorporer des « agents IA » dans Photoshop, Première ou même Acrobat. Certaines idées sont intéressantes, l’entreprise voyant ces IA comme une bonne manière d’apprendre à effectuer certaines manipulations pointues.
Image Adobe
Dans Photoshop par exemple, un « agent IA » devrait prendre la forme d’une fenêtre supplémentaire avec une zone de texte. La nouveauté va tout d’abord analyser l’image avant de suggérer plusieurs modifications : on pourra ainsi rapidement supprimer des passants ou de changer la couleur du ciel. Il sera également possible de décrire une modification complexe, comme d’ajouter du texte avec un dégradé de couleur derrière une personne.
L’IA ne va pas se contenter de tout faire, mais va aussi montrer les nombreuses étapes de l’opération. Éclaircir l’image, créer un calque « sujet » un second pour le texte, les organiser… Ces différentes étapes pourront être reprises et modifiées par l’utilisateur, qui pourra ensuite demander d’autres retouches.
Image Adobe
Pour ce qui est de la vidéo dans Premiere, Adobe veut construire un « agent IA » en se basant sur une de ses récentes nouveautés analysant en profondeur le contenu des vidéos. Elle permet d’en retrouver facilement un élément (par exemple un objet ou un plan spécifique). Dans le futur, Adobe voudrait que l’IA puisse aider les monteurs sur différents aspects : choix de plans, ajustement des couleurs, mixage du son… L’entreprise a récemment lancé différentes nouveautés pour ce logiciel, comme une IA pouvant allonger légèrement un plan trop court ou une traduction de sous-titres dans 27 langues.
Adobe a également promis des « agents IA » dans Acrobat, où ils pourront par exemple effectuer des recherches dans un PDF et répondre à des questions. Express (un outil de conception graphique abordable) pourrait gagner quelque chose d’assez similaire à Photoshop. On devrait en savoir plus le 24 avril prochain à l’occasion du grand évènement annuel de la marque, qui aura lieu à Londres.
Une rumeur d’une source peu fiable évoque l’arrivée d’Apple Intelligence dans une future Apple Watch Ultra, qui serait équipée d’une puce spécifique plus puissante pour ce besoin. L’information est fournie par le site israélien The Verifier (via) qui a rarement vu juste ces derniers temps, alors autant dire qu’il faut la prendre avec un gros grain de sel. Néanmoins, cela pose une question intéressante : est-ce que la montre avec sa puissance très limitée pourraient offrir les fonctionnalités d’intelligence artificielle conçues par Apple ?
Image WatchGeneration.
Pour rappel, Apple a suivi une approche différente de la majorité de l’industrie, en pariant sur des tâches réalisées en local, en association avec des serveurs. Là où Google ou Amazon comptent exclusivement sur des serveurs et peuvent ainsi offrir les fonctionnalités à tous leurs utilisateurs, ce choix impose des restrictions plus importantes sur le matériel pommé compatible. Il faut une puce suffisamment puissante et 8 Go de mémoire vive, autant d’éléments qui sont loin du compte pour la montre, qui doit se contenter d’un processeur à deux cœurs économes repris de l’Apple A16 (une puce de 2022) et surtout d’un seul gigaoctet de mémoire1.
Si on voulait faire tourner Apple Intelligence sur une Apple Watch, il faudrait sérieusement augmenter la puissance de la puce S. Plus que des cœurs CPU plus rapides, il faudrait un moteur neuronal beaucoup plus puissant que celui à quatre cœurs que l’on trouve dans les générations actuelles, c’est quatre fois moins que dans l’A18. Il faudrait aussi beaucoup plus de mémoire vive, autant d’exigences techniques qui vont finir par coincer sur un appareil aussi compact qu’une montre connectée. Il faut de la place pour caler tous ces composants et encore plus pour intégrer la batterie nettement plus grosse qui serait nécessaire pour préserver l’autonomie.
Alors qu’Apple vient d’affiner sa montre avec la Series 10, ces exigences tombent mal. C’est peut-être pour cela d’ailleurs que l’Ultra 3 est évoquée par la rumeur, ce serait le choix le plus logique pour gonfler la partie technique. On pourrait imaginer qu’Apple distingue encore plus les deux gammes en augmentant légèrement la taille de l’Ultra, de quoi glisser une plus grosse batterie. Malgré tout, on voit mal l’Apple Watch atteindre le niveau technique des iPhone, iPad et Mac et il faudrait sans doute prévoir des compromis sur les fonctionnalités proposées. The Informer indique que deux volets pourraient se retrouver au poignet : les Genmojis et le nouveau Siri.
Le premier est le seul que l’on connaît actuellement, le nouveau Siri étant sérieusement en retard. Les genmojis peuvent créer des emojis à partir de vos requêtes, une tâche effectuée en local et plus gourmande qu’on le croit, du moins si on en juge à la chaleur dégagée par les iPhone lorsqu’ils génèrent ces petites images. Quant à Siri, son analyse des données personnelles doit être effectuée en local et ce sera aussi probablement une opération lourde et qui demandera des ressources importantes, sans doute trop pour une montre.
Les Genmoji en action sur un iPhone, avec des résultats toujours un peu étranges. Image WatchGeneration.
Outre les processus effectués en local, Apple Intelligence repose aussi sur des serveurs mis en place par l’entreprise pour les tâches les plus complexes et c’est peut-être la clé pour ajouter ces fonctionnalités à tous ses appareils. Même si ce n’est pas la philosophie d’Apple jusque-là, on pourrait imaginer un Apple Intelligence qui tourne presque uniquement sur les serveurs quand il est utilisé depuis une Apple Watch. Ce pourrait être la bonne occasion pour passer les modèles cellulaires à la 5G et insister sur l’intérêt d’une connexion permanente… même si le modem est un composant qui consomme aussi énormément d’énergie. Le choix de restreindre la fonctionnalité à l’Ultra aurait, ici encore, tout son sens.
Reste une dernière interrogation : apporter Apple Intelligence à l’Apple Watch ne sera peut-être pas la priorité pour Apple en 2025. Face au retard des fonctionnalités annoncées il y a près d’un an, on imagine que la firme de Tim Cook a déjà fort à faire avec ses autres appareils. Il lui faudra malgré tout une stratégie pour amener Apple Intelligence à ses produits plus légers, parmi lesquels on peut aussi compter les HomePod qui tournent d’ailleurs grâce à des puces pour Apple Watch.
Apple ne donne aucun chiffre et on ne peut pas récupérer aisément l’information, alors il s’agit en grande partie de spéculation. ↩︎
Dévoilé en 2020, le robot Ballie de Samsung devrait finalement arriver cet été. Cette petite boule jaune peut se déplacer à la manière d’un Roomba, enregistrer des vidéos et répondre à différentes commandes vocales. Le fabricant coréen a confirmé travailler main dans la main avec Google pour lui greffer de nouvelles fonctions d’IA génératives. Elles devraient lui permettre de papoter de façon naturelle, en plus de le rendre plus proactif.
Image Samsung
« Ballie sera capable d'engager des interactions naturelles […] pour aider les utilisateurs à gérer leur environnement domestique, notamment en réglant l'éclairage, en accueillant les gens à la porte, en personnalisant les emplois du temps, en programmant des rappels et bien plus encore », indique le communiqué. Samsung évoque la possibilité de demander au robot ce qu’il pense d’une tenue (qu’il analysera grâce à ses caméras), ou encore de solliciter ses conseils sur différents sujets. Il se basera alors sur des recherches Google.
Les réponses ne sont pas simplement dictées par haut-parleur : le robot intègre de quoi projeter une vidéo sur un mur. L’appareil se base sur la plateforme Samsung SmartThings pour les aspects domotiques et fonctionne grâce au système Tizen. Il peut donc diffuser des vidéos provenant de YouTube ou de Netflix. Ballie arrivera dans un premier temps aux États-Unis et en Corée du Sud, sachant qu'il ne comprendra que l'anglais américain ou le coréen. Le prix n’a pas été communiqué, mais une page dédiée permet de laisser son mail pour être tenu au courant.
Image Samsung
Cette annonce marque une nouvelle étape dans les relations Samsung - Google. Dans son communiqué, le coréen indique que ce partenariat fait suite à l'intégration réussie de Gemini sur ses derniers smartphones Galaxy. Les deux compères travaillent également sur un casque de réalité mixte, qui devrait arriver dans l’année.
Gros changements chez Orange. Pour contrer une concurrence qui ne s’est pas tourné les pouces, l’opérateur historique revoit toutes ses offres de fibre optique et dévoile deux Livebox Wi-Fi 7. Le nouveau catalogue comprend de bonnes améliorations, mais aussi de mauvaises surprises.
Comme ses petits camarades, Orange impose maintenant des frais de mise en service aux nouveaux abonnés. Ceux-ci s’élèvent à 49 € pour les offres Orange et 39 € pour Sosh. Seules les personnes éligibles à l’offre sociale Coup de Pouce Internet échappent (heureusement) à ces frais. Maigres lots de consolation : le start-over (pour reprendre depuis le début un programme en cours) et la TV d’Orange sur TV connectée sont inclus dans toutes les offres avec décodeur.
La nouvelle Livebox S et le décodeur TV 6. Image Orange.
Séries spéciales Livebox
Le catalogue est toujours composé de cinq offres, toutes liées à un engagement d’un an. Comme nous le révélions dès mars, en entrée de gamme, la Série Spéciale Just Livebox Fibre passe de 400 Mb/s symétriques à 1 Gb/s en réception et 700 Mb/s en émission. Elle garde la Livebox 5 (Wi-Fi 5) et ne comprend pas de décodeur pour la télévision. Elle coûte toujours 19,99 €/mois pendant six mois, puis 33,99 €/mois.
Malgré cette grosse accélération, cette offre n’a pas grand intérêt. La boîte Sosh comprend des prestations quasi identiques pour 25,99 €/mois sans engagement. Bouygues Telecom et Free ont, eux, musclé significativement leurs formules sans télé avec d’un côté B&You Pure fibre (jusqu’à 8 Gb/s, Wi-Fi 6E) à 23,99 €/mois et de l’autre la Freebox Pop S (jusqu’à 5 Gb/s, Wi-Fi 7 bibande) à 24,99 €/mois.
Pas de changements de débits pour la Série Spéciale Livebox Fibre (1 Gb/s en réception, 700 Mb/s), mais un tout nouveau routeur. La Livebox 5 est remplacée par la Livebox S. Le décodeur TV UHD reste en place. Pas de changement de prix : 39,99 €/mois.
Livebox S : un nouveau routeur Wi-Fi 7 (bibande)
La Livebox S ressemble globalement aux Livebox 6/7 (les modèles verticaux), sauf que son petit écran est placé sur la face principale et non sur le côté. Elle emploie la technologie GPON, ce qui signifie qu’elle gère la fibre optique jusqu’à 2,5 Gb/s.
Livebox S. Image Orange.
Pour la partie sans fil, contrairement à ce que nous avions annoncé fin mars, elle n’est pas juste compatible Wi-Fi 6, elle prend aussi en charge le Wi-Fi 7. D’après nos informations, Orange a décidé d’activer au dernier moment la nouvelle norme par le biais d’une mise à jour logicielle. La box est donc certifiée Wi-Fi 6 auprès de la Wi-Fi Alliance, tandis que la certification Wi-Fi 7 arrivera plus tard.
Comme la Freebox Pop, la Livebox S a beau être compatible Wi-Fi 7, elle ignore la bande des 6 GHz (celle qui offre la plus grande vitesse à courte portée) pour se concentrer sur les bandes 2,4 et 5 GHz. Orange annonce malgré tout une connexion jusqu’à trois fois plus rapide et plus stable qu’en Wi-Fi 5.
La Livebox S est présentée comme plus écoresponsable que la Livebox 5 qu’elle remplace dans certaines offres. Selon Orange, son impact carbone est inférieur de 30 % et elle consomme moins que les box Wi-Fi 7 des autres opérateurs. Elle dispose d’un mode éco (seule la ligne fixe reste active) et d’un mode arrêt (tous les services sont désactivés) déjà vus dans les Livebox 6/7. Pour son bloc d’alimentation, le FAI a reconditionné des alimentations d’anciennes Livebox 4/5.
Par ailleurs, elle intègre un crayon optique. Grâce à ce nouvel outil, l’installation de la fibre peut être réalisée sans l’intervention d’un technicien à domicile, à condition évidemment que le logement soit déjà équipé d’une prise fibre. Ce crayon optique permettra aussi aux techniciens de diagnostiquer certains problèmes de fibre à distance.
Livebox Fibre : jusqu’à 2 Gb/s, Livebox S
Double amélioration pour l’abonnement Livebox Fibre. D’une part, les débits augmentent : 2 Gb/s en réception et 800 Mb/s en émission au lieu de 1 Gb/s et 700 Mb/s respectivement. D’autre part, la Livebox 5 passe le relais à la Livebox S. Pas d’évolution matérielle pour la partie télé, c’est encore le décodeur TV UHD qui est fourni. Le prix ne bouge pas : 29,99 €/mois pendant un an, puis 42,99 €/mois.
On continue de tourner les pages du catalogue pour arriver à la Livebox Up Fibre, l’offre qui bénéficie des plus gros gains. Les débits maximum passent de 2 Gb/s en réception et 800 Mb/s émission à 8 Gb/s symétriques. Cette vitesse supersonique de téléchargement était jusque-là réservée à la formule Livebox Max Fibre. La Livebox Up Fibre rattrape ainsi les abonnements Freebox Ultra, SFR Fibre Premium et Bbox ultym en matière de débits qui crèvent le plafond.
Les 8 Gb/s sont toujours sous réserve d'éligibilité. Vous pouvez voir si vous y avez droit ou bien si vous êtes limité à 2 Gb/s sur la carte de couverture de l'opérateur.
Au niveau matériel, le décodeur TV 6 prend la place du décodeur TV UHD. Changement aussi pour le routeur : la Livebox 6 (Wi-Fi 6E) est remplacée par la « nouvelle Livebox 7 ». L’offre est facturée 39,99 €/mois pendant un an (auparavant, c’était 34,99 €/mois pendant six mois), puis 51,99 €/mois.
La Livebox 7 passe au Wi-Fi 7 (bibande aussi)
Histoire de bien perdre tout le monde, Orange lance une nouvelle box dont le nom officiel est « nouvelle Livebox 7 ». Pour rappel, la Livebox 7 de première génération était sortie en 2023 et s’apparentait à une Livebox 6 un peu plus grosse adaptée au 8 Gb/s. Les deux modèles étaient compatibles Wi-Fi 6E.
La Livebox 7 v2 — on se permet de l’appeler ainsi — adopte le Wi-Fi 7. Elle a la certification Wi-Fi 7 auprès de la Wi-Fi Alliance, ce qui est normalement gage d’interopérabilité parfaite et de sécurité. La Bbox WiFi 7 a aussi ce label, mais pas encore la Freebox Ultra.
Nouvelle Livebox 7 (Wi-Fi 7). Image Orange.
Mais comme la Livebox S, la Livebox 7 v2 prend en charge le Wi-Fi 7 uniquement sur deux bandes (2,4 et 5 GHz). La bande des 6 GHz, qui était gérée par les Livebox 6/7, passe à la trappe. D’après Orange, la bande des 6 GHz était très peu utilisée sur ces Livebox (seulement 5 % des connexions), ce qui justifierait en partie son abandon.
Sauf que plus le temps passe, plus les appareils prenant en charge cette bande de fréquences sont nombreux (MacBook Pro M2, MacBook Air M3, iPhone 15 Pro, iPad Pro M2…). À courte portée, la Livebox 7 v2 devrait fournir une connexion moins rapide que les Livebox 6/7 avec les terminaux compatibles 6 GHz. L’opérateur communique sur « une connexion jusqu'à 70% plus rapide qu'en Wifi 6 ». Cette amélioration vaut « en 5 GHz lorsqu'on est éloigné de la Livebox » et avec des équipements Wi-Fi 7.
Orange légitime aussi le retrait des 6 GHz par la très courte portée de cette bande de fréquences et les interférences qu'elle cause. Plutôt que les performances, l'opérateur préfère insister sur la consommation réduite de sa nouvelle Livebox 7. Celle-ci dispose d’un nouveau « Wifi Intelligent » qui désactive automatiquement le 5 GHz quand il n'est pas indispensable pour réduire la consommation électrique jusqu'à 30 %. Quand la bande des 2,4 GHz arrive à saturation, la box rallume les 5 GHz et bascule dessus (de manière transparente, normalement) les appareils qui en ont besoin. Selon nos informations, ce mode pourrait être déployé dans d’autres Livebox dans le futur.
Livebox Max Fibre
Et pour finir, la formule la plus chère, la Livebox Max Fibre, gagne logiquement la nouvelle Livebox 7 v2. Les débits n’évoluent pas. Il faut dire qu’ils étaient déjà sur 8 Gb/s au maximum. Elle coûte 47,99 €/mois la première année (contre 39,99 €/mois pendant six mois avant) puis 57,99 €/mois. Cet abonnement se différencie de la Livebox Up Fibre par la disponibilité de trois répéteurs Wi-Fi 6 au lieu d’un, du service Orange Cybersecure et de réductions supplémentaires sur des services de streaming.
Pour vous y retrouver, voici ci-dessous un tableau qui récapitule les principaux changements.
Vous récupérez souvent des vidéos YouTube pour les consulter hors ligne ? Vous gérez des playlists, suivez des chaînes thématiques ou travaillez avec du contenu en ligne ? Alors vous savez à quel point le téléchargement de vidéos peut vite devenir un casse-tête. Liens à copier, qualité à choisir, organisation manuelle… les outils classiques montrent vite leurs limites.
Téléchargement direct de playlists et de chaînes depuis un menu contextuel, navigation visuelle repensée, gestion claire des pistes audio, meilleure stabilité sur YouTube et YouTube Music : cette mise à jour coche toutes les bonnes cases — sans complexifier ce qui fonctionne déjà.
4K Video Downloader+ s'améliore (encore) !
Télécharger des vidéos YouTube, gérer des playlists longues comme le bras, jongler entre plusieurs formats audio ou éviter les erreurs au moment de rapatrier une chaîne complète... voilà des tâches bien connues de celles et ceux qui manipulent régulièrement du contenu en ligne. Et souvent, les outils disponibles sont soit trop limités, soit inutilement compliqués.
4K Video Downloader+ entend résoudre ces problèmes, sans surcharger l’expérience. Avec sa version 25.0.0, le logiciel propose des améliorations très concrètes : téléchargement direct de playlists et de chaînes depuis un menu contextuel, vitesse accrue, vignettes plus lisibles, et bien d’autres raffinements utiles au quotidien. Une mise à jour pensée pour gagner du temps, sans perdre la main.
Télécharger une playlist YouTube en un clic (et sans copier-coller)
C’est la grande star de cette version : la possibilité de télécharger des playlists ou des chaînes YouTube entières directement depuis le menu contextuel de la liste des téléchargements.
Le principe est limpide. Vous lancez un téléchargement classique d’une vidéo YouTube. Une fois l’élément ajouté à la liste, cliquez sur les trois petits points situés à droite. Et là, magie : si cette vidéo fait partie d’une playlist ou d’une chaîne, un menu déroulant vous proposera de rapatrier tout le reste. Simple. Intuitif. Efficace.
Plus besoin de copier l’URL de la playlist, de jongler entre navigateur et application, de valider quinze fois une boîte de dialogue. Tout est intégré là où vous en avez besoin, et ça change radicalement la donne.
Mieux encore, si des abonnements sont disponibles, vous pouvez vous y abonner en quelques clics depuis ce même menu. Et si l’option est activée, chaque nouvelle vidéo publiée viendra s’ajouter automatiquement à votre collection offline, sans que vous ayez à lever le petit doigt.
C’est exactement le genre de fonction qui transforme une bonne app en outil indispensable — surtout pour celles et ceux qui suivent de près des chaînes de formation, des playlists de conférences, des séries documentaires ou tout simplement leurs vidéastes favoris.
Un moteur de téléchargement repensé
Mais cette version ne se contente pas de vous faire gagner du temps sur les clics. Elle revoit aussi la manière même dont les playlists sont traitées. Avant, il fallait attendre que l’ensemble de la playlist soit analysé avant que le téléchargement commence. Un goulot d’étranglement parfois frustrant, surtout avec de longues listes.
Aujourd’hui, le téléchargement s’enclenche dès l’analyse des premiers éléments, grâce à une meilleure parallélisation des tâches. Cela se traduit concrètement par moins de latence, une sensation de réactivité immédiate et un gain de temps particulièrement appréciable sur les séries longues.
Pour les pros qui doivent traiter du contenu en masse, ou pour les power users qui gèrent leurs vidéos comme des bibliothèques bien rangées, c’est un vrai plus.
Navigation visuelle : place aux vignettes XXL
Côté interface, le logiciel a également gagné en lisibilité. Les vignettes qui accompagnent les vidéos s’affichent désormais dans un format plus large, plus confortable à l’œil, au moment de la prévisualisation d’une playlist ou d’une chaîne.
Et ce n’est pas tout. Si le mode intelligent (Smart Mode) est désactivé, un nouveau bouton permet d’agrandir encore davantage l’affichage, tout en conservant un maximum d’éléments visibles à l’écran. Le tri visuel devient plus rapide, plus intuitif, et surtout plus agréable.
Autre détail bien pensé : le survol de la souris déclenche un aperçu agrandi de la vignette sans avoir besoin de cliquer ni d’attendre un chargement. Ce genre de micro-interaction fluide contribue grandement à améliorer l’expérience globale, sans bouleverser les habitudes.
Des pistes audio plus lisibles et mieux identifiées
Là encore, c’est une amélioration qui a du sens. Lorsqu’on télécharge une vidéo YouTube (et que le Smart Mode est désactivé), les différentes pistes audio sont désormais clairement identifiées : piste par défaut, version originale, piste descriptive, piste commentée…
C’est particulièrement utile pour les contenus multilingues, les vidéos éducatives ou les documents adaptés, où la bonne piste fait toute la différence. Plus besoin de deviner ou de refaire un téléchargement pour tomber sur la bonne version.
Moins d’erreurs, plus de vitesse : YouTube et YouTube Music optimisés
Ceux qui utilisaient l’application régulièrement le savent : les erreurs 403 ("Forbidden") étaient parfois le grain de sable dans la machine bien huilée. Avec cette version, l’analyse des liens YouTube et YouTube Music a été renforcée, réduisant considérablement ces interruptions inopinées.
En parallèle, les performances globales de téléchargement sont en hausse, avec une reprise de la qualité audio à 256 kbit/s, qui avait disparu depuis quelque temps.
La gestion des chaînes privées, restreintes par l’âge ou devenues inaccessibles a également été améliorée. Résultat : une fiabilité accrue, notamment pour les contenus un peu sensibles ou mal référencés.
BiliBili passe en HD, sans connexion
Bonne nouvelle pour les amateurs de contenus venus d’Asie : plus besoin de se connecter à un compte pour télécharger des vidéos BiliBili en HD. C’est une simplification bienvenue pour une plateforme longtemps réputée plus capricieuse.
Cela ouvre la voie à une consommation plus fluide des contenus culturels, artistiques ou éducatifs hébergés sur BiliBili, sans les contraintes d’identification.
Apple a activé l'affichage de Plans sur iPhone au sein de Safari et d'autres navigateurs. Depuis juillet dernier, où Plans a fait ses premiers pas sur le web, on ne pouvait le consulter ainsi que sur son Mac ou son PC. Apple avait ajouté progressivement la compatibilité avec les navigateurs concurrents de Safari. Sur iPhone c'est l'app native qui prenait automatiquement le relais.
Plans depuis Safari iOS. Image iGeneration.
Un changement technique a été opéré récemment puisqu'une page d'assistance liste depuis hier de nouveaux moyens d'accès (la version française indique encore la situation qui prévalait depuis l'été dernier). Sur Mac et PC, rien ne change, Safari, Edge, Chrome et Firefox sont pris en charge.
Une section mobile a été ajoutée qui indique une compatibilité avec Safari sur iOS et iPadOS ainsi que les trois autres navigateurs en version iPhone et iPad. De fait, lorsqu'on saisit l'adresse https://maps.apple.com/ dans l'un d'eux, on a toujours l'incitation à ouvrir l'app native, mais on peut rester dans le navigateur.
Ce n'est pas encore d'une fluidité remarquable et lorsqu'on tourne l'iPhone en mode paysage, un message apparaît en indiquant que le navigateur n'est pas compatible. Au-delà de ça, cette version est toujours en bêta, elle n'a pas encore une parité de fonctions avec Plans dans l'app (les itinéraires par exemple sont limités aux voitures et piétons, les transports en communs sont absents, etc.).
Message d'erreur en mode paysage. Image iGeneration.
Ce changement pourrait être lié à l'obligation qui a été faite à Apple — en Europe, mais aussi dans d'autres pays — d'autoriser le choix par l'utilisateur d'une autre app de cartographie par défaut. Ce qui lui permet aussi de supprimer celle de Plans sur son iPhone ou iPad, s'il le souhaite. En étant accessible via les navigateurs mobiles, Plans peut garder un pied sur l'appareil.
Wall Street est en train de devenir fada. Les bourses américaines ont fini la séance hier en forte hausse, effaçant la plupart des pertes enregistrées ces derniers jours. Le Nasdaq, pour ne citer que lui, a gagné plus de 12 %, et se permet même d’afficher une progression de 1,45 % depuis l’officialisation de la guerre commerciale de Trump il y a tout juste une semaine.
Sur la séance d’hier, AMD, ARM et Tesla ont enregistré des hausses de plus de 20 %. L’action Apple s’est pour sa part appréciée de 15 %, soit sa plus forte hausse depuis 1998. À l’époque, le titre avait pris 23 %, suite à un regain d’optimisme dû à des rumeurs à quelques jours de Macworld San Francisco. Une autre époque…
Sur la semaine, l’action Apple recule toutefois de quasiment 4 % tandis que la baisse dépasse les 20 % depuis le début de l’année. L’histoire n’est cependant pas finie et, tant que la situation n’est pas stabilisée, les marchés vont continuer à beaucoup tanguer. Cette hausse est bien évidemment liée à la décision de Donald Trump de limiter les droits de douane à 10 % pendant 90 jours, le temps de négocier. Cette « grâce » concerne tous les pays du monde entier, à l’exception de la Chine, pour lesquels les droits de douane sont toujours à 125%.
Donald Trump, qui a reconnu que ses surtaxes douanières « effrayaient un peu », a délivré un message qui a peut-être donné un peu d’espoir à Tim Cook. Lors d’une conférence de presse, le président des États-Unis n’a pas totalement écarté la possibilité d’exempter certaines entreprises américaines de droits de douane. « Avec le temps, nous allons y jeter un œil », a-t-il déclaré. « Certaines entreprises sont un peu plus touchées par nature, et nous allons examiner cela », a-t-il ajouté, affirmant qu’il fera preuve « d’un peu de flexibilité ».
Pour cela, il faudra sans doute montrer patte blanche et démontrer à Donald Trump une volonté réelle de relocaliser sa production aux États-Unis. Jusqu’à présent, le locataire de la Maison-Blanche s’était systématiquement opposé à l’idée de mettre en place des exemptions de taxes douanières. Lors de son premier passage à la Maison-Blanche, il avait accordé des exemptions à Apple sur certains produits. Durant cette période compliquée, Tim Cook est resté particulièrement silencieux. Nul doute que cela doit négocier en coulisses pour tenter de trouver une solution.
iOS 18.5 a d’ores et déjà commencé son cycle de bêta avec très peu de nouveautés. Cette version se contente pour l’heure de faciliter la désactivation du nouvel affichage dans Mail et pourrait apporter la gestion de la 5G SA chez Free et Orange. Cela n’a rien de surprenant en soi, à cette période de l’année, les ingénieurs d’Apple se concentrent sur les systèmes qui seront présentés dans deux mois à la WWDC. Mais avant iOS 18.5, on devrait avoir le droit à iOS 18.4.1 qui a fait son apparition il y a peu dans les logs de statistique de MacRumors.
Cette version est donc en test interne. Elle n’a donné lieu à aucune bêta publique. Comme souvent avec ces mises à jour mineures, il ne faut pas s’attendre à de grands changements. Cette version corrigera au mieux quelques failles de sécurité et quelques bogues.
À ce jour, iOS 18.4 recense un gros bogue, celui de faire réapparaître de vieilles apps désinstallées. Sur l’un de nos terminaux, nous avons également remarqué que Safari avait tendance à faire chauffer l’iPhone. Toutefois, après quelques recherches, il semble que cela soit un cas isolé.
La première montre portée par un astronaute est une Breitling... Cosmonaute. Image Breitling.
Les débuts
De tout temps, les astronautes/spationautes/cosmonautes/taïkonautes (choisissez votre camp) ont toujours eu besoin d’une montre au poignet, tant la mesure précise du temps qui passe est vitale pour leur mission. Dès Gagarin l’instrument de poignet est inévitable, et la montre a même précédé l’homme dans l’espace : Sputnik 4 contenait non seulement la chienne Chernushka, mais aussi la montre du médecin Abraham Genin, une Pobeda 34-K.
Les américains ont commencé avec une montre suisse, la Breitling Navitimer Cosmonaute, avant que commence la longue carrière de l’Omega Speedmaster, encore considérée aujourd’hui comme l’une des montres spatiales les plus célèbres. C’est en effet la montre officielle des missions Apollo, et cette tocante reste une des montres favorites des astronautes quand il s’agit de modèles mécaniques.
La dernière édition de l’Omega Speedmaster « Silver Snoopy Award ». Image Omega.
Elle a même la particularité d’être la seule montre décorée du Snoopy Award, pour avoir permis le chronométrage du temps d’allumage du moteur par les astronautes d’Apollo 13, et ainsi leur retour sains et saufs sur terre.
L’électronique et les temps modernes
Avec l’arrivée des mouvements à quartz, la Speedmaster a peu à peu laissé la place à des montres électroniques : ainsi, nombre de Casio sont allées dans l’espace. Les japonais doivent goûter la douce ironie de voir les cosmonautes russes arborer des instruments de poignet venant du soleil levant, Seiko semblant particulièrement appréciée par l’ex Union Soviétique.
L’Omega Speedmaster X-33, développée en partenariat avec l’ESA. Image Omega.
Omega n’a cependant pas dit son dernier mot, et produit depuis 1998 la Speedmaster X-33 en partenariat avec l’ESA (European Space Agency, l’agence spatiale européenne). Cette montre électronique est devenue depuis la montre officielle de l’agence européenne, participant à toutes les missions habitées où un spationaute européen décolle.
Et les montres connectées ?
Si Garmin aurait pu sembler un choix logique, vu la popularité de la marque, c’est Polar qui tient la première marche du podium des montres connectées spatiales, avec 24 montres envoyées en mission. Il faut dire que la marque a une longue expérience dans le domaine, remontant à 1991 avec l’envoi d’une montre avec moniteur cardiaque au poignet d’un astronaute. Ainsi les fonctions fitness, très utiles aux humains envoyés dans l’espace pour contrôler leurs constantes, sont un must inévitable.
La Polar Accurex II, première montre à moniteur cardiaque envoyée dans l’espace.
Et Apple ? Seules 7 Apple Watch sont allées dans l’espace jusqu’à présent, souvent portées par des « touristes de l’espace » envoyés par SpaceX. Il faut dire que la montre connectée de Cupertino, si elle paraît à première vue très intéressante, porte un handicap sévère pour avoir un rôle sérieux dans les missions spatiales : son autonomie. Avec au mieux une journée et demie avant de rendre l’âme, c’est plus qu’insuffisant pour des missions qui durent plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Tant que cette limitation existera, Apple ne pourra pas se targuer d’avoir une véritable utilité dans l’espace... mais après tout, le titre de « montre spatiale » ne semble pas lui manquer pour avoir du succès !
Depuis quelques années, les services de consigne se multiplient pour la livraison : plutôt que d’être livré chez soi (et prendre le risque d’être absent au moment du passage du livreur...), le colis est déposé dans un casier par le livreur, casier qui ne se déverrouille qu’avec un mot de passe, un QRCode ou encore l’app Amazon sur le téléphone.
Les « lockers » d’Amazon semblent avoir une faille, trouvée par un étudiant français... Image Amazon.
En France, un petit malin encore étudiant a trouvé le moyen de faire de très gros profits sur ces casiers... en volant discrètement le produit. Ainsi, comme le rapporte Le Parisien, le coquin commandait des appareils à forte valeur ajoutée (souvent des produits Apple) grâce à une fausse identité, et une fois le produit arrivé dans le casier, il l’ouvrait, prenait le produit dans la boîte, et disparaissait dans la nature.
Mais, me direz-vous, s’il ouvre le casier, Amazon sait qu’il a pris le produit ? Il semble que le malandrin ait trouvé une faille dans le système, qu’il a refusé de dévoiler, lui permettant d’ouvrir le casier sans remontée à Amazon. La société pensant que personne n’est venu chercher la commande, celle-ci était considérée comme annulée et était automatiquement remboursée. Le temps que le colis soit récupéré et la disparition du produit actée, le mal était fait.
Ce petit jeu a duré 2 ans et demi, de juin 2021 à janvier 2024, période durant laquelle il a détourné pour plus de 100 000 euros de matériel. Le filou a fini par se faire alpaguer alors qu’il se rendait en cours, et a rapidement reconnu avoir utilisé cinq identités différentes pour passer ses commandes et subtiliser les produits. La police a retrouvé chez lui des pièces d’identité et des cartes bancaires perdues ou volées, ainsi que des portefeuilles de cryptomonnaies.
Si le procédé était ingénieux, le forban semblait en plus être très au fait des risques encourus : il a signalé avoir été approché par une bande déjà connue pour avoir détourné plus de 500 000 euros de produits vendus par Amazon mais avoir refusé l’association, afin d’éviter une peine renforcée au titre de vol en bande organisée. Fin l’aigrefin !
À chaque jour son annonce : alors que la journée se finit tranquillement en Europe, toujours dans une belle couleur écarlate pour les cours de ce côté de l’Atlantique, il semble que Donald Trump se soit dit que l’économie mondiale était encore trop stable. Un pas en avant, un pas en arrière.
Image @realDonaldTrump.
Commençons par le pas en avant : la Maison Blanche vient d’annoncer une suspension de 90 jours des droits de douane « réciproques » qui devaient prendre effet aujourd’hui. Selon le locataire du bureau ovale, de nombreux pays ont décidé suite aux nouvelles taxes d’appeler à la négociation, sans jouer dans la surenchère. Ils sont donc « récompensés » par Donald Trump, leur laissant une grâce de 90 jours pour continuer les discussions.
Et maintenant, le pas en arrière : le seul pays qui n’est pas concerné par cette pause, vous l’aurez deviné, c’est la Chine. Au contraire, le président américain vient d’annoncer monter encore une fois les droits de douane sur les produits provenant de la Chine, les ajustant cette fois à 125 % ! Donald Trump justifie cette montée par « le manque de respect manifesté par la Chine envers les marchés mondiaux. À un moment donné, et j’espère dans un avenir proche, la Chine comprendra que l’époque où elle arnaquait les États-Unis et d’autres pays n’est plus tenable ni acceptable ».
Si nombre de pays et d’entreprises peuvent souffler, la partie est loin d’être finie... au contraire, la Chine semble décidée à rendre coup pour coup aux USA, quel qu’en soit le risque. Du côté de la pomme, le soulagement ne peut être qu’en demi-teinte : si une partie de la production d’iPhone est faite en Inde, la plus grande part vient de Chine, certains analystes l’estimant à 90 %. Tant que les stocks faits avant l’entrée en jeu des taxes ne seront pas vides, ça tiendra... mais ensuite, comment Cupertino gèrera les inévitables hausses de tarif ?
Les droits de douane imposés par Donald Trump font leurs premiers effets : le partenaire d’Apple Luxshare envisagerait de renforcer sa production aux États-Unis. Cette entreprise chinoise est un important partenaire d’Apple, s’occupant de l’assemblage de multiples appareils haut de gamme. L’idée d’une délocalisation de la Chine vers les États-Unis a été évoquée pendant un coup de fil de la fondatrice Wang Laichun à des analystes. Cependant, tout est encore loin d’être joué.
Image Apple
Selon Reuters, Luxshare réfléchirait à un moyen d’éviter les nouveaux frais de douane imposés par l’administration Trump. Wang Laichun estime qu’ils ne devraient avoir qu’un faible impact sur les revenus de l’entreprise étant donné que Luxshare n'exporte qu'une petite quantité de produits finis aux États-Unis. Cependant, la piste d’investissements à l’étranger a été évoquée, tout comme celle de suspendre certains projets en Chine.
Luxshare s’occupe de la fabrication d’appareils variés, allant de l’iPhone 16 Pro aux AirPods en passant par le Vision Pro. L’entreprise a des usines partout dans le monde : au Vietnam, en Thaïlande, en Malaisie, mais aussi au Mexique et même aux États-Unis. Son implantation y reste marginale, et l’entreprise estime avoir besoin de 12 à 18 mois pour lancer une nouvelle chaîne de production dans un de ces pays.
S'il venait à voir le jour, ce nouveau site américain ne créerait pas forcément des milliers d’emplois sur le long terme. Wang Laichun a indiqué que tout investissement en Amérique du Nord ne concernerait que des produits « fabriqués avec un degré important d'automatisation ». L’ouverture d’une usine nécessiterait « un développement à long terme et des considérations de sécurité ». La présidente a indiqué envisager d'investir davantage en Asie du Sud-Est, sans pour autant préciser dans quelle zone.
La Commission européenne a levé le voile sur son « plan d'action pour le continent de l'IA » qui veut donner les moyens aux 27 de jouer un rôle de premier plan sur l'intelligence artificielle face aux États-Unis et à la Chine. Cinq grands axes ont été déterminés. Ils s'inscrivent dans un plan d'investissement annoncé en février dernier, IA Invest, qui doit mobiliser 200 milliards d'euros.
Image Commission européenne.
Le premier axe repose sur un réseau « d'usines à IA » implantées dans 13 centres de calculs déjà existants sur le territoire de l'Union européenne. Ils aideront les chercheurs et entreprises à développer des modèles et des applications. En parallèle, des infrastructures plus importantes — dites « giga usines » — sont prévues pour accueillir 100 000 processeurs spécialisés et travailler sur des domaines industriels et scientifiques plus pointus. Sur le budget global, 20 milliards d'euros vont être pris pour la construction de 5 de ces grandes installations. Elles devront par ailleurs s'inscrire dans un programme de neutralité carbone.
Image Commission européenne.
« L'objectif est de tripler au moins la capacité des centres de données de l'UE au cours des cinq à sept prochaines années, en donnant la priorité aux centres de données hautement durables », indique également le Commission qui prépare une législation pour encadrer les investissements venus du privé.
Le second axe est celui des données utilisées par ces IA. Des « laboratoires de données » vont être créés pour accumuler des informations de « haute qualité » qui seront traitées dans les usines précédentes : « Une stratégie globale pour l'union des données sera lancée en 2025 afin de créer un véritable marché intérieur des données capable de développer des solutions d'IA ». Le troisième effort portera sur la promotion et la formation auprès des entreprises pour l'utilisation de ces outils. Seulement 13,5 % des entreprises de l'UE ont adopté l'IA, regrette le communiqué, qui cite la santé, l'automobile et la fabrication comme des destinations naturelles pour ces outils.
Attirer en Europe des compétences, des spécialistes étrangers dans ce domaine et encourager les Européens à rester font partie de la quatrième mission de ce plan. Enfin, il y aura un gros morceau sur la simplification de la réglementation. L'Europe a été plusieurs fois accusée de freiner le développement de l'IA par une législation trop contraignante. Un futur bureau — le service Desk — assistera les entreprises pour qu'elles puissent se conformer aux règles en place.
L'Europe doit encore recueillir des avis sur ce projet à multiples facettes. Des consultations publiques vont être organisées jusqu'au 4 juin 2025.
Aqara n’a pas annoncé de nouveaux produits aujourd’hui, même si son app peut désormais gérer des réfrigérateurs, bornes de charge pour véhicules électrique, climatiseurs ou encore des chauffe-eaux. C’est par le biais du standard de domotique Matter que cette prise en charge se fait, un standard que le fabricant chinois gérait déjà pour une partie de sa gamme. L’annonce du jour doit lui permettre de passer à la vitesse supérieure, avec l’ambition de faire de sa marque un incontournable de l’ère Matter.
Image Aqara.
Deux changements ont été annoncés concrètement. Le premier est la généralisation de l’idée astucieuse mise en place par Aqara en début d’année. Pour tous ses produits, y compris ceux anciens qui ne sont pas compatibles avec Matter, le pont Aqara peut faire le lien et « convertir » des commandes ou informations comme s’ils avaient été mis à jour pour le nouveau standard. L’entreprise fournit un bon exemple : son détecteur de présence FP2 est un appareil HomeKit qui ne sera pas mis à jour vers Matter, mais cette fonction permet d’envoyer son statut (présence détectée ou non) à n’importe quel écosystème de domotique compatible avec le standard.
Lors de son lancement, cette nouveauté était réservée au hub M3 d’Aqara, son plus récent, plus complet et aussi plus cher. Désormais, tous les ponts Aqara compatibles avec Matter proposent cette fonctionnalité, dont le très populaire (et deux fois moins cher) hub M2 ou même les anciens M1S, mais aussi plusieurs caméras Aqara (G5 Pro et G3 notamment).
La deuxième annonce concerne l’app Aqara Home. L’un des avantages de Matter est de pouvoir gérer les accessoires de domotique depuis plusieurs écosystèmes en parallèle, alors qu’ils étaient limités auparavant à un seul environnement à la fois. Le constructeur veut devenir son propre écosystème Matter complet, ce qui implique de gérer les appareils conçus par d’autres fabricants. On pouvait déjà ajouter quelques produits Matter à condition d’utiliser le pont M3, l’entreprise ouvre cette possibilité à tous ses ponts et surtout à une cinquantaine de catégories de produits. Dont plusieurs qui n’ont rien d’équivalent chez Aqara, comme les plaques de cuisson, pompes à chaleur, panneaux solaires, machines à laver ou encore les enceintes connectées.
Une partie des catégories d’appareils gérés par Aqara Home. Capture d’écran du site d’Aqara, Image iGeneration.
Avec Home Assistant, Aqara Home devient d’un coup l’écosystème Matter probablement le plus complet, loin devant ceux d’Apple, Google ou Amazon. Si vous êtes un gros client Aqara, vous pourrez ainsi tout centraliser dans son app, ce qui permet notamment d’utiliser ses automatisations et contrôler par ce biais des produits Aqara ou d’autres marques. L’ajout d’appareils Matter commence de la même manière que pour ceux du constructeur, puis la procédure d’ajout est identique à celle de Maison, puisque c’est iOS qui se charge de gérer cet aspect.
Pour bénéficier de ces deux nouveautés, Aqara précise qu’il sera nécessaire de mettre à jour le firmware du pont (4.3.4 ou plus) ainsi que son app (5.1.4 au minimum).
Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.
La rédaction compte plusieurs propriétaires de Tesla, une voiture souvent présentée comme un ordinateur sur roues qui en a fait rêver plus d’un. Cependant, les choses sont bien différentes en 2025 : l’arrivée marquée d’Elon Musk dans la vie politique américaine fait que le fabricant est plus souvent évoqué dans des histoires de véhicules vandalisés que pour ses dernières avancées techniques. Concessions incendiées, journées d’action contre la marque… L’image du constructeur a bien changé, et les ventes sont en chute libre.
Sans forcément s’attarder sur toutes les actions controversées de son CEO, il y a des choses à dire sur la marque. Les 3 pilotes de la rédaction ont désormais plusieurs milliers de kilomètres au compteur de leurs Tesla, ce qui nous a incités à faire un petit bilan. De plus, l’écosystème des voitures électriques a bien changé sur ces dernières années, avec l’arrivée d’une féroce concurrence chinoise.
Plusieurs années après leur achat, que pensent les propriétaires de Tesla de la rédaction ? Quels sont les atouts et les faiblesses du système Tesla ? Vers quelle marque se tourneront-ils pour leur prochaine voiture ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie de Greg, Nicolas et Cédric.
La riposte n’aura pas mis longtemps à arriver. La Chine et les États-Unis se sont lancés dans un véritable concours de droits de douane : l’Empire du Milieu a décrété 34 % de taxes sur les produits américains en réponse aux annonces de Donald Trump de jeudi dernier. Le président américain ne s’est pas laissé faire et a annoncé hier soir une hausse des droits de douane de 104 % sur les importations chinoises aux États-Unis. La réponse chinoise vient de tomber, et le pays va passer ses taxes de 34 % à 84 % pour les produits américains.
Image Pixabay / MacGeneration
Ce changement annoncé via un communiqué entrera en vigueur demain, soit le 10 avril. « L’escalade tarifaire des États-Unis à l'encontre de la Chine ajoute l'insulte à l'injure, porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de la Chine et compromet sérieusement le système commercial multilatéral fondé sur des règles », déclare le ministère. De son côté, Donald Trump ne démord pas et a publié un post Truth Social incitant les entreprises à s’installer aux États-Unis, où s’applique « 0 droit de douane ».
Ce petit jeu va avoir de fortes conséquences sur les citoyens américains, et les premières retombées se font déjà ressentir. Le fabricant de PC Razer a mis en pause les précommandes de son futur ordinateur portable Blade 16, tandis qu’un nouveau dock annoncé récemment ne peut pas être commandé dans le pays. De son côté, le fabricant Framework a suspendu « temporairement » ses ventes d’ordinateurs portables chez l’Oncle Sam et annoncé le report des précommandes de son prochain modèle. Sur un autre registre, Jaguar Land Rover a déclaré faire une pause dans ses expéditions aux États-Unis pendant le mois d’avril, le temps de prendre un peu de recul sur la situation.
Il y a un bon choix aujourd'hui de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple, pour qui lorgne sur la petite machine. La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro (celui de base).
Les réductions commencent vraiment à se faire sentir sur les configurations dotées de 512 Go. Elles atteignent les 200 €, ce n'est pas mal sur une machine qui n'a pas encore été entrainée dans un cycle de promotions.
Apple a annoncé qu’elle dévoilerait ses résultats pour le 2e trimestre de son année fiscale 2025 le premier mai prochain. Les chiffres seront publiés à 22:30, tandis que Tim Cook et le nouveau directeur financier Kevan Parekh tiendront une petite conférence plus tard dans la soirée.
Image MacGeneration
Le trimestre en question est celui allant du 29 décembre 2024 au 29 mars 2025. Apple y a lancé plusieurs produits, avec entre autres le nouvel iPhone 16e, le MacBook Air M4, le nouvel iPad Air M3 ou un nouveau Mac Studio. On notera également l’arrivée de plusieurs accessoires (bracelet Black Unity, clavier pour iPad Air) ainsi que des Powerbeats Pro 2. L’iPhone 16e devrait être le produit ayant poussé ce second trimestre, les Mac et iPad étant arrivés courant mars.
Apple ne s’attend pas à un trimestre particulièrement compliqué. Lors de la dernière présentation du genre, Kevan Parekh voyait venir « une croissance à un chiffre faible ou moyen d'une année sur l'autre ». Wall Street prévoit de son côté un chiffre d’affaires de 94,1 milliards de dollars, soit 3,5 % par rapport au trimestre de l’année dernière. La traditionnelle séance de question-réponse suivant la présentation pourrait être intéressante : on peut imaginer que le sujet des récents droits de douanes imposés par Donald Trump y sera évoqué. Ceux-là auront peut-être donné un coup de fouet aux ventes du 3e trimestre, les clients américains s’étant rués sur les Apple Store avant une potentielle augmentation de prix.
Canon a apporté un changement notable à son utilitaire Digital Photo Professional en le rendant natif pour les processeurs Apple Silicon. Cette révision 4.20.20 est sortie il y a déjà quelques jours. Elle apporte en sus la compatibilité avec l'EOS R50 V et le PowerShot V1. Digital Photo Professional sert à développer des images RAW, les traiter et naviguer dans sa photothèque.
La prochaine génération d'iPhone permettra rapidement de dire qui a un modèle d'avant les 17 et 17 Pro et qui s'est offert le dernier joujou d'Apple. Cela fait des semaines et des semaines que la prochaine gamme est décrite comme arborant une large bande horizontale au dos, avec les objectifs réunis sur la gauche et le flash, le micro et le Lidar repoussés de l'autre côté.
Sonny Dickson, qui met fréquemment la main sur des maquettes ou étuis en préparation, montre deux coques qui seraient taillées pour ces prochains iPhone 17 Pro. Cette coque transparente, avec ses aimants MagSafe, comme en vend Apple, montre ces grosses et larges ouvertures sur la partie supérieure. Ce sont toujours des rumeurs mais elles ne dévient pas de ce chemin.
Source Sony Dickson.
Dickson avait précédemment produit des images de maquettes des trois gammes : 17, « 17 Air » et 17 Pro. Ainsi qu'une coque conçue pour cet iPhone 17 surnommé « Air » pour sa finesse accrue.
Source Sony Dickson.
Ce week-end, Mark Gurman affirmait de son côté que la partie arrière de ces iPhone n'aurait pas deux tons comme l'ont montré des représentations (la protubérance y apparaissait avec un fond plus sombre que le reste du châssis), mais un aspect uniforme de haut en bas comme aujourd'hui.
Si la présentation de la Switch 2 a fait parler, le prix de la console et de ses jeux a également fait du bruit. La machine sera vendue 470 € dans l’Hexagone, soit 140 € de plus que le premier modèle. De leur côté, les jeux vont atteindre de nouveaux sommets : 80 € le Mario Kart en version dématérialisée, 90 € en boîte. Quelle mouche a piqué Nintendo, plutôt connu pour vendre des consoles abordables cherchant à toucher le grand public ? L’entreprise a donné quelques explications cette semaine.
Le patron de Nintendo of America Doug Bowser a commencé par affirmer à CNBC avoir choisi un tarif « juste pour nos consommateurs » et avec « une bonne proposition de valeur ». Le prix de la machine n’a pas été gonflé pour anticiper les nouveaux droits de douane américains, dévoilés dans la foulée du Nintendo Direct. « Nous essayons toujours de mieux comprendre [les droits de douane] et de comprendre quels impacts possibles peuvent en découler », explique-t-il. Il a également confirmé qu’un bon stock de consoles était déjà sur le sol américain, ce qui devrait aider à limiter la casse.
Nintendo a tout de même dû répondre sur la hausse de prix par rapport à la première génération, qu’elle justifie par l’ajout de nouvelles fonctionnalités impliquant des coûts supplémentaires. En plus de cela, le Vice-Président chargé de l'expérience des joueurs et des produits Bill Trinen a rejeté le problème sur l’inflation. « Il est évident que le coût de tout augmente avec le temps, et j'aimerais personnellement que le coût des choses n'augmente pas avec le temps », a-t-il déclaré à IGN.
Et le prix des jeux dans tout ça ? Comment expliquer qu’un Mario Kart 8 ait été lancé à 60 € et que son successeur coûte 90 € ? Bill Trinen se défend en déclarant que le prix des jeux est resté stable depuis les années 90, là où les budgets de développement ont explosé. Un argument qui revient souvent dans la bouche des éditeurs. En se penchant sur le sujet de l’évolution du prix des jeux suite à l’inflation, on peut voir que l’affirmation est recevable : si un jeu Atari 2600 coûtait en moyenne 40 $ à sa sortie, il serait aujourd’hui vendu un peu plus de 195 $ ! Malheureusement pour Nintendo, les clients ne réfléchissent pas comme cela et ont tendance à comparer les nouveaux tarifs avec l’ancien. Doug Bowser a cherché à arrondir les angles en déclarant que les 90 € de Mario Kart World feront plutôt figure d’exceptions :
Ce que vous voyez ici, c'est une tarification variable. Nous examinons chaque jeu, nous tenons compte de son développement, de l'étendue et de la profondeur de son gameplay, de sa durabilité dans le temps et de la reproductibilité des expériences de jeu. Ce sont tous des facteurs, et il y en a beaucoup d'autres qui entrent en ligne de compte pour déterminer quel est le bon prix pour le jeu. Je pense donc que l'on peut s'attendre à des prix variables, et nous n'avons pas fixé de point de référence.
Nintendo a beau se défendre, d’autres annonces ont fait grincer des dents les joueurs. Le jeu Welcome Tour conçu pour guider les nouveaux joueurs à la découverte de la console et faisant office de démo technique, sera facturé 10 €. La manette intègre un nouveau bouton C pour lancer une fonctionnalité de tchat… qui sera payante elle aussi après une période d’essai. Les jeux boîtes seront vendus plus chers que ceux dématérialisés, ce qui est inédit.
Malgré ces explications données à différents médias, Nintendo n’est pas très douée pour calmer la grogne des joueurs. Doug Bowser a déclaré que la Switch 1 allait rester en rayon pour les clients ne pouvant pas se payer une Switch 2. Soit le même argument que celui avancé par le patron de la division Xbox en 2013, dans une phrase qui est restée un symbole de la déconnexion entre le consolier et une partie de son public. Pour Nintendo, la tempête est loin d’être terminée : les nouveaux droits de douane américains pourraient se traduire par une hausse des prix dans le pays, le constructeur ayant repoussé les précommandes aux États-Unis et au Canada le temps de prendre un peu de recul.
Mauvaise nouvelle pour les joueurs Mac, qui vont désormais devoir faire l’impasse sur Whisky. Le développeur de cet utilitaire gratuit permettant de lancer des jeux Windows sur les Mac Apple Silicon a annoncé dans une note qu’il ne déploierait plus de mises à jour. Whisky ne recevra plus de patch ou les dernières versions de Wine, ce qui fait que certains titres devraient arrêter de fonctionner avec le temps.
Installation de Steam dans une « bouteille » sur Whisky.
Pourquoi cette décision ? Isaac Marovitz explique être un simple étudiant ayant perdu de l’intérêt pour le projet, d’autant plus qu’il n’en tire aucun revenu. Surtout, il estime que Whisky n’a pas eu d’impact positif sur la communauté de Wine en général. Wine est une couche de compatibilité open source développée par la communauté, qui travaille d’arrache-pied depuis des années pour permettre de lancer des jeux Windows sur Mac. Elle est au cœur de Whisky et même du Game Porting Toolkit d’Apple.
Or, Wine est un projet principalement financé par CodeWeavers, une entreprise éditant le bien connu logiciel CrossOver. Cette solution clef en main permet d’utiliser facilement Wine sur son Mac et reçoit régulièrement de nouvelles mises à jour pour offrir une plus grande compatibilité. En proposant Wine via Whisky gratuitement, Isaac Marovitz estime accaparer une partie des potentiels clients de CodeWeavers. Et si les joueurs Mac ne donnent plus d’argent à l’entreprise, celle-ci a logiquement moins de budget pour développer Wine. Isaac Marovitz explique :
Sans CodeWeavers, il n'y aurait pas de Wine sur Mac. Il n'y aurait pas de Game Porting ToolKit. Même Rosetta serait probablement plus limité, car bon nombre des extensions ajoutées ces derniers mois l'ont été sous la pression des joueurs Mac […] Ce n'est pas un échange équitable, et la poursuite de cette relation parasitaire pourrait facilement nuire à la rentabilité de CrossOver et à l'existence de Wine sur Mac dans son ensemble.
Le développeur incite donc ses utilisateurs à passer sur CrossOver, qui est facturé 75 € avec une année de mises à jour et dont l’argent sert directement à payer les développeurs de Wine. Vous pouvez essayer le produit 2 semaines pour vous faire une idée, sachant qu’un moteur de recherche permet de voir comment s’en sort CrossOver pour chaque jeu existant. Si c’est une bonne nouvelle pour CodeWeavers, c’en est une mauvaise pour d’autres projets indépendants comme Mythic, un lanceur voulant simplifier l’utilisation de Wine qui se base sur Whisky.
Opération (re)conquête de clients chez Apple qui lance une promotion sur son service de streaming TV+. Les nouveaux venus ainsi que d'anciens clients éligibles peuvent s'abonner pour 4,99 € par mois pendant un trimestre. À l'issue de cette période, si on a n'a pas résilié, on passera sur le tarif habituel de 9,99 €. L'offre est valable jusqu'au 24 avril.
Image iGeneration.
Cette campagne de recrutement arrive alors qu'un article paru fin mars chez The Information — généralement très bien informé — révélait que TV+ était le seul service déficitaire d'Apple. Il engrange des abonnés — ils seraient 45 millions dans le monde — mais leur nombre reste faible dans le secteur. Apple aurait toutefois envisagé dès le départ de perdre des sommes d'argent conséquentes sur cette activité avant de sortir du tunnel.
Le croisement entre ces informations et cette campagne de promotion est peut-être tout à fait fortuit, car Apple n'est pas avare en la matière. Ces dernières années elle a offert non pas des réductions, mais des accès gratuits de deux ou trois mois généralement, à des propriétaires de téléviseurs LG, de consoles Xbox ou PS4 ou 5 et à plusieurs reprises en accompagnement de la sortie d'un film qu'elle souhaitaitpromouvoir ou pour des documentaires (sur Lionel Messi, Sur Stephen Curry). À la fin de l'année dernière c'est un week-end portes ouvertes qui a été organisé et deux mois plus tard.
Apple joue donc au même jeu des offres spéciales que ses concurrents. La compétition pour garder ou recruter des abonnés pourrait s'intensifier alors que la période économique actuelle est incertaine. Les clients vont-ils décider de réduire la voilure de leurs dépenses et faire le tri dans leur portefeuille d'abonnement à des services de streaming ? Apple a d'excellents programmes, mais elle oblige à des abonnements longs avec son rythme de diffusion d'un épisode par semaine. Ou bien il faut attendre que les séries que l'on suit soient complètes et les avaler d'un trait sur un ou deux mois d'abonnement aussitôt résiliés.
Sur ce sujet des conséquences pour ce secteur de la politique économique de la nouvelle administration américaine, Wired rappelle les bons scores des formules d'abonnement contenant de la pub chez Netflix ou Disney. Pour mieux en faire ressortir les risques.
À partir du moment où le contexte économique est agité de soubresauts, où l'on parle de récession, et où il devient difficile de tracer des perspectives à long terme, les grands annonceurs pourraient réévaluer à la baisse leurs dépenses et donner la migraine aux plateformes. Sans oublier qu'un acteur comme Apple risque d'être malmené dans son activité de vente de matériels si cette bataille des droits de douane perdure. La Pomme pourrait alors reconsidérer certaines dépenses sur de futurs projets de programmes pour TV+.
Nintendo a positionné des stocks de Switch 2 sur le territoire états-unien, comme un petit peu partout dans le monde d’ailleurs. C’est l’un des messages de Doug Bowser, président de Nintendo America, à l’occasion d’une interview accordée à CNBC. L’intérêt d’avoir des consoles dans des entrepôts localisés à l’intérieur des États-Unis, c’est que ces produits ne seront pas soumis aux nouveaux droits de douane que Donald Trump veut ajouter sur les produits importés depuis le monde entier, Chine en tête.
Comme tout le monde, Nintendo a été contrainte de réagir face aux annonces du président des États-Unis, ce qui se traduit tout d’abord par un retard sur les précommandes. Elles devaient commencer aujourd’hui, 9 avril 2025, comme dans le reste du monde, mais ce ne sera pas le cas en Amérique du Nord, le Canada étant lui aussi privé de précommandes en ce mercredi. Si le constructeur japonais compte toujours vendre la Switch 2 dans les deux pays à partir du 5 juin 2025, il devrait profiter de cette pause pour envisager de faire évoluer son prix.
Annoncée à 499 $ de l’autre côté de l’Atlantique, la console pourrait être nettement plus chère. Elle est produite entre la Chine et le Vietnam et même si les imports vietnamiens seront moins taxés que ceux en provenance de Chine, Donald Trump a prévu des droits à l’import de 46 %. Les Switch 2 déjà présentes sur le sol américain seront épargnées, mais contrairement à Apple qui a pu faire des stocks sur un produit déjà en vente, cela ne change rien pour la majorité des modèles qui seront vendus à partir de juin. On peut ainsi sérieusement considérer que Nintendo augmentera le prix de l’appareil, reste maintenant à savoir de combien.
Vous cherchez un chargeur de voyage ou pour dégager la multiprise de votre bureau ? Cela tombe bien : le bloc de charge triple USB-C d’Ugreen revient en ce moment à 24,69 €. C’est une excellente affaire et son prix le plus bas depuis plusieurs mois à quelques centimes près. Son tarif conseillé est de 39,99 €, ce qui donne donc 38 % de remise ou 15,30 € d'économisés.
Ce triple bloc sera pratique à glisser au fond d’un sac pour vos déplacements : il peut recharger un iPhone, un iPad et une Apple Watch pour peu que vous ayez suffisamment de câbles. Il est compact (40 x 31 x 61 mm) et ajuste automatiquement le courant selon le nombre d’appareils branchés.
Sur un autre registre, cet adaptateur USB-C d’Ugreen permettant de regagner un port jack 3,5mm est également en promo. Il perd 29 % par rapport à son tarif d’origine pour revenir à 9,96 €.
Le refurb vend matin des configurations de MacBook Air M2 de 13" pour 859 € (argent ou lumière stellaire). Elles disposent de 16 Go de RAM et de 256 Go de SSD. C'est suffisant — en RAM — pour les usages généraux que vise ce portable, ça peut être juste sur le stockage, mais cela dépend grandement de chacun. C'est un MacBook Air léger, toujours performant avec son processeur M2, compatible avec les fonctions d'IA d'Apple Intelligence, capable d'une excellente autonomie et auquel on branchera un écran externe si on le souhaite (jusqu'à un modèle 6K).
La même configuration a quasiment disparu chez les principaux vendeurs qui se concentrent sur les M3 et M4. Amazon n'en a plus et la Fnac n'a que le coloris lumière stellaire à 899 €. Là encore c'est une question de préférence : acheter chez Apple (et on ne serait pas surpris que ce soit en réalité du neuf déstocké) ou chez un revendeur.
Google améliore ses Pixel Watch 2 et 3, qui vont recevoir une nouvelle fonction aux États-Unis : la détection des escroqueries au téléphone. Cette nouveauté carburant à l’IA identifie les schémas de conversation couramment utilisés par les escrocs et prévient la potentielle victime pendant l’appel. Elle se base sur une fonction exclusive des récents Pixel 9, et permet d’être alerté à son poignet sans avoir à sortir son smartphone de son sac ou de sa poche.
Image Google
En pratique, un bip est émis au début de l'appel lorsque la détection des appels frauduleux est activée. Une notification, un son et une vibration peuvent être envoyés quand le téléphone estime qu’une tentative d’arnaque est en cours. Cette fonction est disponible sur les Pixel 9, 9 Pro, 9 Pro XL et 9 Pro Fold. Elle ne fonctionne pas sur les appels pris directement depuis la montre en 5G étant donné que la détection se fait sur le smartphone.
L’analyse fonctionne grâce au grand modèle de langage Gemini Nano, qui tourne localement sur certains appareils de Google. La marque avait expliqué s’être approchée de certaines institutions financières pour décortiquer les techniques d’arnaque les plus fréquentes. Plusieurs éléments peuvent mettre le système en alerte, par exemple si l’appelant incite à installer une app ou demande à passer sur une autre plateforme de communication. Les conversations ne quittent pas l'appareil pour aller dans le nuage, et la fonction ne s’active que pour les appels de numéros inconnus. Elle garde également un œil sur les conversations SMS et RCS.
Entre les fichiers personnels qui s’empilent, les photos de famille qu’on ne veut surtout pas perdre et les mots de passe qu’on oublie un jour sur deux, la vie numérique d’un foyer ressemble souvent à un champ de mines.
pCloud propose une solution limpide, solide, et surtout, en promotion jusqu’au 21 avril 2025. Le service suisse brade ses offres Family avec jusqu’à 69 % de réduction, et ajoute gracieusement son gestionnaire de mots de passe pCloud Pass Family dans la corbeille. C’est plus qu’une affaire, c’est presque un cadeau.
Un coffre-fort familial dans le cloud
pCloud, pour ceux qui découvrent, c’est un service de stockage cloud suisse qui mise tout sur la sécurité et la simplicité. Il s’adresse autant aux technophiles exigeants qu’aux familles qui veulent juste garder leurs photos et documents à l’abri du chaos numérique. Depuis ses centres de données aux États-Unis et au Luxembourg, pCloud offre une rapidité d’accès exemplaire, doublée d’une robustesse bien helvétique.
L’offre pCloud Family, c’est jusqu’à 5 membres qui disposent chacun de leur propre espace de stockage personnel, avec la possibilité de collaborer et de partager des fichiers sans embouteillages. Pas d’abonnement mensuel à prévoir : ici, on parle d’un paiement unique pour un accès à vie.
pCloud est une solution de stockage en ligne européenne, dont les serveurs sont hébergés au Luxembourg. Le service est conforme au RGPD et respecte également les standards rigoureux de la législation suisse en matière de protection de la vie privée.
Jusqu’à 10 To, pour voir venir
Pendant la promotion de Pâques, du 9 au 21 avril 2025, pCloud décline ses offres Family à prix cassés :
2 To Family + pCloud Pass Family : 399 € au lieu de 1289 €
5 To Family + pCloud Pass Family : 599 € au lieu de 1868 €
10 To Family + pCloud Pass Family : 1 049 € au lieu de 2648 €
Et non, ce ne sont pas des abonnements : une fois le paiement effectué, l’espace est à vous, à vie. Autrement dit, plus besoin de surveiller son quota ou de négocier avec ses ados pour savoir qui doit supprimer ses vidéos de vacances. Tout le monde a son coin à lui, et c’est tant mieux.
Un cloud intelligent et multitâche
Côté fonctionnalités, pCloud déroule un sans-faute. Il s’intègre aussi bien à Windows, macOS et Linux qu’aux smartphones Android et iOS. Son application mobile permet un téléversement automatique des photos et vidéos, histoire de libérer l’espace sur votre téléphone sans même y penser.
La synchronisation est instantanée entre tous vos appareils, la sauvegarde automatique protège les fichiers importants, et la fonction de partage de fichiers est pensée pour la collaboration. On peut même envoyer des demandes de fichiers ou créer des dossiers partagés pour les devoirs, les souvenirs ou les papiers administratifs (personne n’aime ça, mais au moins ils seront rangés).
Et parce qu’un bon service ne néglige aucun détail, pCloud intègre aussi un lecteur multimédia. Vous pouvez écouter votre bibliothèque musicale ou regarder vos vidéos directement dans le cloud, sans avoir à les télécharger à chaque fois.
La cerise sur le gâteau : pCloud Pass Family
Protéger ses fichiers, c’est bien. Protéger ses accès, c’est indispensable. Et c’est là qu’intervient pCloud Pass Family, inclus gratuitement dans l’offre. Ce gestionnaire de mots de passe permet à chaque membre du groupe (jusqu’à 5) de stocker ses identifiants en toute sécurité, d’utiliser des mots de passe robustes générés automatiquement, et de se connecter en un clic, le tout via une interface fluide et chiffrée.
Fini les « motdepasse123 » ou les post-it collés sous le clavier : pCloud Pass centralise tout, fonctionne sur tous les navigateurs, et vous suit d’un appareil à l’autre. C’est simple, invisible, mais redoutablement efficace.
L’offre est disponible jusqu’au 21 avril 2025. Passée cette date, les prix retrouveront leur altitude d’origine, et il serait dommage de rater le coche.