Si vous cherchez une station d’accueil pas chère pour votre Mac, bonne nouvelle : le modèle Thunderbolt 4 d’Amazon Basic est actuellement en promo. Celui-ci propose 3 ports USB-C à l’arrière ainsi qu’un USB-A 3.2 face avant. Il est en ce moment vendu 104,39 € chez Amazon, soit 19 % de moins que son tarif habituel de 129 €.
Les 3 ports Thunderbolt 4 offrent des débits théoriques de 40 Gb/s et une recharge à 15 W. Le port USB-A affiche de son côté 10 Gb/s. Notons qu’un port dédié au branchement du Mac est présent en façade, avec une alimentation allant jusqu’à 85W qui sera suffisante pour la grande majorité des MacBook. Les ports de sortie vidéo prennent en charge jusqu’à 2 écrans 4K à 60 Hz sur les Mac compatibles.
Ce produit fait 12,1 x 7,2 x 2,2 cm pour un poids total de 800 g. La fiche technique indique qu’il fonctionne sur les Mac Intel pour peu qu’ils tournent sous Big Sur. Il est rétrocompatible avec les ordinateurs Thunderbolt 3, bien que certaines fonctions comme le double affichage soient alors limités. Il marche également avec les PC sous Windows 10 ou plus, mais pas avec ceux sous Linux ou ChromeOS. Les iPad ne sont pas pris en charge.
Une enquête interne de la Maison-Blanche a permis de faire la lumière sur la grosse bourde qui a conduit à l’ajout d’un journaliste sur un groupe Signal très sensible, où de hauts responsables américains ont organisé une opération militaire au Yémen. Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, a enregistré le numéro du journaliste Jeffrey Goldberg sous une mauvaise identité, relate le Guardian qui a pris connaissance du dossier.
Le groupe Signal utilisé par de hauts responsables américains pour discuter d’un plan d’attaque militaire. Image The Atlantic.
Le début de l’histoire remonte à octobre 2024, quand le journaliste de The Atlantic envoie un email à l’équipe de campagne de Donald Trump au sujet d’un article critiquant l’attitude du candidat vis-à-vis d’anciens combattants. Pour contrer cet article, l’équipe de campagne fait appel à Mike Waltz, en charge de la sécurité nationale. L’email du journaliste est transmis à Brian Hugues, alors porte-parole de Donald Trump, qui copie-colle son contenu dans un SMS destiné à Mike Waltz. Dans ce SMS figure la signature de Jeffrey Goldberg avec son numéro de téléphone.
Mike Waltz n’appelle pas le journaliste, mais par une action malencontreuse, il enregistre son numéro dans la fiche de Brian Hugues, depuis devenu porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Toujours d’après l’enquête de la Maison-Blanche, Mike Waltz a commis cette erreur à cause d’une « mise à jour de suggestion de contact » sur son iPhone, une fonction d’iOS qui suggère d’ajouter un numéro inconnu à un contact existant. iOS se serait donc trompé en proposant d’ajouter le numéro du journaliste sur la fiche d’une autre personne et Mike Waltz n’aurait pas fait attention à cette erreur.
Quelques mois plus tard, pensant inviter Brian Hugues, le conseiller à la sécurité nationale ajoute en fait Jeffrey Goldberg au groupe Signal « Houthi PC small group », un groupe dans lequel le vice-président américain et d’autres membres éminents de l’administration discutent d’un plan d’attaque militaire contre les Houthis du Yémen. Le journaliste de The Atlanticrévélera finalement qu’il a eu accès à ces échanges ultra sensibles une fois l’opération terminée.
Selon le Guardian, Donald Trump a brièvement envisagé de virer Mike Waltz avant d’y renoncer pour ne pas perdre la face vis-à-vis de The Atlantic et de la presse en général. L’entourage du président américain n’en voudrait pas trop au conseiller à la sécurité nationale, car la Maison-Blanche a autorisé l’utilisation de Signal faute de service gouvernemental disponible pour communiquer entre les différentes agences. En ce moment même, d’autres discussions étatiques confidentielles ont peut-être encore lieu sur la fameuse messagerie qui est certes chiffrée de bout en bout, mais qui n’a pas été conçue pour accueillir des conseils de guerre.
Ice-Watch commercialise une nouvelle montre connectée pour enfants qui a une caractéristique très intéressante. La Ice Smart Junior 3.0 est compatible avec le réseau Localiser d’Apple, ce qui signifie qu’elle s’intègre à l’application Localiser et qu’elle tire parti des centaines de millions d’iPhone, d’iPad et de Mac dans le monde pour faire connaitre sa position quand elle est perdue.
Si votre bambin a oublié sa montre chez un copain ou qu'il l’a égarée dans la cour de récré, vous avez donc une chance de la retrouver. À condition qu’un appareil Apple soit passé à côté d’elle, elle apparaitra sur la carte de l’application Localiser. Et quand vous serez à proximité, vous pourrez la faire sonner pour la dénicher plus facilement.
Ice Smart Junior 3.0. Image Ice-Watch.
Le fabricant belge insiste à juste titre sur une chose : la fonctionnalité est conçue pour retrouver la montre. Autrement dit, elle n’est pas destinée à localiser l’enfant qui la porte. Contrairement à un traqueur GPS ou même un iPhone, les accessoires compatibles avec le réseau Localiser ne permettent pas une géolocalisation en temps réel.
La Ice Smart Junior 3.0 est disponible en quatre couleurs. Son bracelet est en silicone. Image Ice-Watch.
La Ice Smart Junior 3.0 dispose par ailleurs d’un écran AMOLED 1,75" avec une fonction always-on pour que l’heure reste toujours visible. Elle ne craint pas la poussière ni les projections d’eau, ce qui est indispensable vu le public visé.
Elle a un podomètre intégré pour suivre de manière sommaire l’activité de son enfant. Les données collectées sont consultables sur smartphone via l’application Ice Junior. La montre a une calculatrice, des petits jeux et quelques autres fonctionnalités. Le fabricant promet une autonomie allant de 5 à 7 jours.
La Ice Smart Junior 3.0 est dès à présent en vente à 99 € sur le site d’Ice-Watch et en magasin.
L’iPhone 16e vaut-il le coup ? Faut-il choisir un Mac Studio M4 Max ou bien M3 Ultra ? Qu’apporte concrètement le MacBook Air M4 ? Toutes les réponses à ces questions sont dès à présent disponibles pour les abonnés au Club iGen, notre formule premium.
Nous avons d’ores et déjà testé l’ensemble des nouveaux produits lancés par Apple depuis le début de l’année. Nous n’avons pas confondu vitesse et précipitation pour autant, il n’y a qu’à voir la longueur du test des Mac Studio écrit par Nicolas pour s’en rendre compte.
Anthony a quant à lui donné le coup d’envoi d’une nouvelle série, « Mon écran d’accueil », dans laquelle chaque membre de la rédaction présente le contenu de son iPhone. Une manière pour vous de mieux nous connaitre et de découvrir des apps ainsi que des façons originales d’organiser votre iPhone. Florian a beau avoir pris le temps d’examiner Apple Invitations, cette app ne fait pas partie de son écran d’accueil.
Les membres du Club iGen ont pu également en apprendre davantage sur Apple Intelligence, le Vision Pro et d’autres sujets en écoutant Kernel Panic, le podcast bimensuel animé par Félix :
Les articles et podcasts mis en avant ici ne représentent qu’une petite partie de l’offre du Club iGen. Chaque mois, ce sont des dizaines de nouveaux contenus exclusifs qui sont disponibles pour les membres.
À tout cela s’ajoutent d’autres avantages tout aussi importants. Les membres ont accès à un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. De plus, l'abonnement permet de supprimer la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS et application Android) et d'accéder à un serveur Discord privé pour discuter avec les autres membres et avec nous, l'équipe de MacG.
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Le Baromètre du numérique 2025 compilé par l'Arcep détaille les usages des outils de communication fixe et mobile et donne un coup de projecteur au passage sur le poids d'Android et d'iOS.
Le premier constat de ce sondage1repris par l'Arcep, n'étonnera pas : la population sur Android dépasse très largement celle sur iOS dans l'Hexagone. La plateforme de Google était chez 73% des personnes interrogées contre 25% pour celle d'Apple. Mais durant les 5 années qui ont séparé ces coups de sonde, Android a perdu 4 points et iOS en a gagné 3.
Deuxième observation qui découle de la première, Android domine largement dans l'ensemble des catégories de la population, à l'unique exception des 18-24 ans. Ceux-ci embrassent l'iPhone à hauteur de 52% tandis que 46% utilisent la plateforme adverse.
Source Credoc/Arcep.
« Le système d'exploitation Android est majoritaire au sein de toutes les catégories de la population » note l'Arcep, avec une tranche bien particulière qui se démarque, celle des 18-24 ans. De « fortes disparités sociodémographiques sont à l'œuvre » poursuit l'étude :
Ainsi, parmi les détenteurs de smartphone, les plus jeunes, les plus aisés, diplômés et urbains sont plus souvent équipés d'un smartphone sous iOS (Apple) tandis que les plus âgés, moins aisés, moins diplômés et les ruraux sont davantage équipés de smartphone sous Android » montre l'étude du Credoc.
Les diplômés du Bac au minimum sont plus susceptibles d'avoir un iPhone que les titulaires d'un BEPC ou les non-diplômés. De même que vivre dans une grande agglomération augmente les chances de croiser davantage d'iPhone qu'en milieu rural.
Source Credoc/Arcep.
Plus on avance dans l'âge, plus la part d'Android est forte. Passé les 40 ans, le système de Google est utilisé par 80% des différentes classes d'âge qui vont jusqu'au-delà de 70 ans. En dessous des 40 ans, l'iPhone résiste un peu mieux avec quasiment le tiers des 12 à 17 ans et le tiers aussi des 25 à 39 ans.
Un an après la mise en application du DMA et de l'obligation pour Apple et Google de présenter les navigateurs concurrents à ceux préinstallés, Chrome et Safari font toujours la course en tête sur mobiles.
Chrome est largement devant, aidé par la popularité d'Android, avec 65% des sondés qui l'utilisent (-1 point depuis 2019) et 17% pour Safari (-1 point aussi). Le navigateur de Samsung a gagné 3 points (6%), Ecosia et Brave sont sortis de l'anonymat, mais ne pèsent pas lourd (1% chacun).
Tout le monde n'a pas été confronté au message qui propose de choisir un autre navigateur par défaut. 26% des personnes qui ont vu passer le message sur leur écran ont basculé sur un autre logiciel, avec plus de candidats au changement côté iOS qu'Android. Rapporté à la totalité des utilisateurs, dont ceux qui n'ont pas eu cette invitation, cela donne 8% des gens qui ont sélectionné autre chose que le navigateur préinstallé.
Réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), l'enquête a porté sur un échantillon représentatif de 4 066 personnes de 12 ans et plus, interrogées par téléphone et en ligne. ↩︎
Après l’installation de macOS 15.4, des utilisateurs ont eu la surprise de se retrouver avec un fond d’écran tout blanc. Et pour cause, cette version du système a un bug avec certains fonds d’écran colorés.
Si vous choisissez une couleur parmi celles proposées directement dans les Réglages Système, tout va bien, le choix est respecté. Mais si vous en choisissez une autre grâce à la palette de couleurs, celle-ci n’est plus prise en compte et le fond d’écran devient tout blanc.
Vidéo MacGeneration
En attendant qu’Apple corrige ce bug, si vous voulez retrouver une couleur bien particulière à l’arrière-plan, la solution consiste à créer une grande image avec la teinte de votre choix, puis définir cette image comme fond d’écran.
Après avoir poussé très fortement les mises à jour automatiques d’iOS, Apple fait de même avec macOS. Après l’installation de macOS Sequoia 15.4, le téléchargement et l’installation automatiques des mises à jour du système sont quasiment activés par défaut, y compris si vous aviez fait le choix contraire auparavant.
Panneau après l’installation de macOS 15.4. Image MacGeneration.
Nous avons vérifié ce nouveau comportement sur plusieurs Mac, dont un iMac M1 sous macOS 15.1 au départ. Sur cette machine, les options « Télécharger les nouvelles mises à jour lorsqu'elles sont disponibles » et « Installer les mises à jour de macOS » étaient décochées avant la mise à jour. Après avoir installé macOS 15.4 et simplement cliqué sur le bouton « Continuer » du panneau d’information au redémarrage, ces deux options se sont retrouvées cochées.
Notez qu’Apple ne vous force pas complètement la main. Le panneau affiché après l’installation vous permet de n’activer que le téléchargement automatique, et pas l’installation, en cliquant sur le texte bleu en bas à gauche. Mais cette option est moins évidente que le bouton « Continuer » qui active à la fois le téléchargement et l’installation automatiques.
Après l’installation de macOS 15.4, les deux options en haut qui étaient décochées au départ ont été activées. Image MacGeneration.
Pour la majorité des utilisateurs, les mises à jour automatiques sont préférables : elles évitent des problèmes de sécurité et amènent régulièrement des améliorations. Mais il n’est pas rare que les mises à jour introduisent aussi des bugs — cela s’est vu encore récemment avec macOS 15.2 et 15.3. C’est la raison pour laquelle certains utilisateurs préfèrent garder le contrôle sur leur installation.
Si c’est votre cas, après l’installation de macOS 15.4, veillez donc à cliquer sur « Téléchargement automatique uniquement » sur le panneau lors du premier démarrage. Si vous avez cliqué trop vite sur « Continuer », vous pouvez fort heureusement toujours désactiver le téléchargement et l’installation automatiques dans les Réglages Système.
En l'espace de quatre ans, la population avec un forfait mobile d'au moins 100 Go a été multipliée par deux. Dans l'édition de mars 2025 de son baromètre du numérique, l'Arcep publie une foultitude de données dont certaines s'intéressent aux forfaits mobiles et à leur usage. 1
En 2020, 11% des forfaits étaient d'au moins 100 Go, cette proportion a bondi à 29 % en 2024. Elle grimpe de 15 à 32% si on exclut les clients qui ne sont pas capables de dire ce que contient leur abonnement mobile. En quatre ans, les grilles des opérateurs ont aussi bougé, ce qui a pu pousser ou accompagner cette dynamique vers des formules plus généreuses sur la DATA.
Il suffit de voir ce que proposent les quatre grands opérateurs. Sur ses 5 forfaits, B&You en a 3 qui dépassent ce seuil (100, 150 et 200 Go) idem chez SFR RED (100, 200 et 350 Go). Sosh en propose 4 sur 5 (100, 140, 150 et 200 Go) et chez Free c'est 2 sur 3 (120 et 350 Go). Les forfaits bien lestés en DATA sont devenus la norme, même si les offres fluctuent très régulièrement.
Pour autant, l'étude montre que plus cette quantité de DATA est élevée moins les utilisateurs ont tendance à en consommer l'intégralité : « La moitié des personnes qui disposent de plus de 50 Go de données mobiles n’utilise jamais la totalité du volume disponible ». Ça n'est guère étonnant, les chiffres du dernier trimestre 2024 donnaient une consommation moyenne de 17 Go (sur les réseaux 4G). Cette moyenne augmente de 1 à 2 Go par an depuis quatre ans, note l'Arcep, mais on est encore loin des capacités permises par les forfaits actuels.
Les jeunes de 18 à 24 ans (37%) sont davantage clients de ces forfaits de 100 Go et plus, tout comme les 25-39 ans (35%). Dans les catégories socioprofessionnelles, les professions dites intermédiaires (39%) se détachent, suivies par la catégorie des artisans, commerçants, chefs d'entreprise et agriculteurs exploitants (33%), puis par celle des employés (34%). Enfin, les cadres et ouvriers sont à égalité (32%).
En termes d'investissement, 69% des sondés payent leur forfait moins de 20 €, c'est équivalent à 2023 (+1 point). Dans ce groupe, ils sont 22% à dépenser de 15 à 20 €, et presque autant à y consacrer de 10 à 15 € (20%) ou de 5 à 10 € (19%). Dans la distribution des classes d'âge, on relève que les plus de 70 ans sont les plus représentés, à la fois parmi ceux qui payent un forfait rubis sur l'ongle, à plus de 40 €, et ceux qui y consacrent moins de 5 €.
Les résultats du Baromètre du numérique s’appuient sur une enquête menée auprès de 4 066 personnes […] de 12 ans et plus. L’enquête s’est déroulée du 5 juillet 2024 au 6 août 2024 (source Arcep) ↩︎
Dans le panier, vous devriez voir automatiquement la mention suivante sous le bouton Commander : « En finalisant votre commande, vous recevrez 100,00 € en carte cadeau DARTY. » Si ce n’est pas le cas, saisissez le code « APPLE100 ».
iPhone 16 Pro Max et 16 Pro. Image iGeneration.
L’offre est d’autant plus intéressante qu’elle est cumulable avec d’autres promotions en cours. Darty vend par exemple l’iPhone 16 Pro 1 142 € au lieu de 1 229 € et le 16 Pro Max 1 392 € au lieu de 1 479 €.
Par ailleurs, pour l’achat d’un iPad Air M3 ou d’un iPad Pro M4, Darty offre 50 € en carte cadeau. Là aussi, l’offre est cumulable, mais il n’y a pas de réduction en cours sur ces tablettes. Si elle ne s’applique pas automatiquement, il faut entrer le code « IPAD50 » dans le panier.
MacBook Pro M4. Image MacGeneration.
Attention à une chose : les cartes cadeaux obtenues dans le cadre de cette offre sont utilisables uniquement dans les magasins Darty de France métropolitaine, hors darty.com, et ce du 20 avril au 4 juin. Elles ne peuvent pas être utilisées pour l’achat d’autres cartes cadeaux.
Que l’on parle de l’iPhone 16 Pro, du MacBook Air M4 ou du MacBook Pro M4, ces produits ne risquent pas de vous décevoir. Ils ont tout pour plaire : grosse puissance, fonctions avancées, grande autonomie…
Cela fait maintenant plus d’un an que Sam Altman et Jony Ive se sont rapprochés autour d’un projet de produit carburant à l’IA. Si rien de concret n’a été présenté (ou même évoqué par les rumeurs), la startup créée pour l’occasion ne devrait pas rester indépendante très longtemps. The Information affirme aujourd’hui qu’OpenAI aurait envisagé d’acquérir la structure, et considéré pendant un temps un prix de 500 millions de dollars.
Images Apple et TechCrunch (CC BY 2.0), montage MacGeneration.
Cette acquisition aurait inclus l’équipe d'ingénieurs travaillant sur le mystérieux appareil que développe la start-up. On ne sait quasiment rien à son sujet, et le design serait loin d’être finalisé. Certaines pistes évoquent l’équivalent d’un téléphone sans écran, là où d’autres sont catégoriques sur le fait qu’il s’agit d’un objet bien différent. Ce qui semble certain, c’est que l’appareil va mettre l’accent sur les IA génératives pour effectuer tout un tas d’actions.
La structure créée pour l’occasion porte le nom de « io Products » et a levé des fonds auprès de Laurene Powell Jobs, du collectif Emerson et d’autres entreprises. Sam Altman ne serait pas co-fondateur, mais serait tout de même très impliqué dans le projet. Dans l’idée, la startup s’occuperait de l’ingénierie, Jony Ive du design et OpenAI des modèles d’IA.
Un tel appareil pourrait permettre d’ajouter une corde à l’arc d’OpenAI, qui ne propose pour le moment que des services en ligne. Elle ne se tourne pas les pouces pour autant et planche également sur un navigateur web, des puces pour ses propres serveurs et aurait des vues sur le domaine de la robotique. On ne sait pas si les anciens d’Apple Tang Tan et Evans Hankey (ayant travaillé sur l’iPhone avant de rejoindre LoveFrom) seraient passés chez OpenAI dans le cadre de l’opération.
Comme prévu, Meta est finalement en train de déployer son équivalent de ChatGPT dans ses applications en Europe. Meta AI est apparu au cours des derniers jours dans WhatsApp et Messenger chez de nombreux utilisateurs, y compris nous, ce qui nous a permis de constater des déconvenues.
Meta AI dans WhatsApp. Image iGeneration.
La première, qui était attendue, est que Meta AI a des capacités très limitées dans nos contrées. Il n’y a pas de génération d’images, de mode vocal ou encore d’analyse de photos. Le service d’intelligence artificielle, basé sur le modèle maison Llama 3.2, se borne à répondre à des questions et à faire des recherches sur le web. Il n’y a pas non plus de fonctions particulières liées à WhatsApp et Messenger, ce qui rend l’intégration de cette IA pour le moins discutable.
La seconde déconvenue, c’est justement que ce service contestable ne peut pas être désactivé. Comme analysé par le projet de recherche Limites Numériques, Google, Microsoft, Adobe et les autres font un gros forcing pour pousser les utilisateurs à employer leur IA. Le groupe de Mark Zuckerberg fait de même à son tour.
Meta AI dans Messenger. Image iGeneration.
Meta AI se manifeste dans WhatsApp par la présence d’une icône ronde en bas à droite de l’écran dans la liste des discussions. Dans Messenger, un nouvel onglet lui est carrément dédié. Ces éléments sont impossibles à masquer. Si vous ne voulez pas utiliser ce chatbot, vous allez devoir apprendre à ignorer l’icône ronde et l’onglet. En plus, Meta AI est intégré au moteur de recherche de chaque application, devenant ainsi vraiment incontournable.
Si le service n’est pas encore disponible chez vous, cela ne saurait tarder. Il doit aussi débarquer dans Instagram sous peu, si ce n'est pas déjà fait.
Il y a quelques jours, Microsoft fêtait son cinquantième anniversaire. Si les relations entre les deux géants sont depuis longtemps apaisées, elles ont longtemps été électriques. Steve Jobs avait par exemple déclaré « Le seul problème à propos de Microsoft est qu’ils n’ont pas de goût… Ils n’ont pas d’originalité… Ils créent des produits de troisième catégorie ».
Mais Apple, surtout avec Steve Jobs, a aimé se bâtir dans l’adversité et c’était sans doute plus simple quand elle avait le rôle de David et qu’elle devait lutter contre Goliath. Dans les premières années d’Apple, une autre société a fait l’objet de nombreuses attaques de la part de Steve Jobs : il s’agit bien entendu d’IBM et de son PC, qui venait contrarier les plans d’Apple. De l’eau a coulé sous les ponts et les deux sociétés travaillent main dans la main pour promouvoir les solutions d’Apple auprès des professionnels.
Image : Andy Hertzfield
Dans les années 2000, il y a bien eu quelques rivalités, notamment à l’époque de l’iPod. Creative était l’un des principaux concurrents d’Apple, mais il n’y a pas eu de rivalité comme on a pu le connaitre avec Microsoft ou IBM. C’est avec l’avènement de l’iPhone qu’Apple a connu deux nouvelles rivalités. Il s’agit bien entendu de Samsung et de Google. Le premier a copié l’iPhone sur le plan matériel, alors que le deuxième s’est beaucoup inspiré du logiciel. Interrogé par Walter Isaacson, Steve Jobs n’avait une fois de plus pas fait dans la dentelle :
« Google pille notre iPhone ! C'est du vol manifeste. De la rapine de brigands ! Je donnerai mon dernier souffle s'il le faut, et je dépenserai jusqu'au dernier penny des quarante milliards que nous avons en banque, pour avoir gain de cause. Je détruirai Android, parce que c'est un produit volé. Je vais lancer une guerre thermonucléaire ! Ils vont avoir la peur de leur vie parce qu'ils savent qu'ils sont coupables. En dehors de son moteur de recherches, les produits Google - Android, Google Docs sont nuls. ».
Les relations entre Alphabet et Apple sont complexes : partenaires et ennemis à la fois. Le contrat qui lie les deux sociétés concernant le moteur de recherche par défaut dans Safari est assez malsain. Apple met tout en œuvre dans ses systèmes d’exploitation pour compliquer la vie de Google, et lui fait payer le prix fort la seule porte d’entrée qu’elle met à sa disposition.
Avec Samsung, il faut en quelque sorte dissocier l’homme de l’artiste. Si Apple et Samsung sont en concurrence frontale sur le marché des smartphones haut de gamme, la firme de Cupertino n’a aucun problème à se procurer en composants chez son concurrent. Néanmoins, on n’oubliera pas que leur bataille juridique a duré des années.
Et puis, il y a ceux qui aimeraient bien se payer une bonne guerre avec Apple. On pense notamment à Meta, qui cherche à se confronter avec la Pomme sur le marché des casques de réalité virtuelle. Alors peut-être que l’affrontement prendra forme d’ici quelques années, mais, pour l’heure, dans la longue histoire d’Apple, c’est tout au plus un détail. En coulisses, cela n’empêche pas Meta d’investir tous azimuts pour faire des croc-en-jambe à son rival. Elle a fait notamment beaucoup de lobbying auprès de Bruxelles pour s’offrir des portes d’entrée dans iOS.
Enfin, il y a les affrontements que l’on a longtemps imaginés comme inévitables. On pense bien évidemment à Tesla. La grande explication aurait pu avoir lieu si Apple s’était lancé sur le marché des voitures autonomes. Ce n’est pas le cas, mais ce n’est peut-être que partie remise. Les deux sociétés semblent toutes deux faire de la robotique un axe majeur de développement. À suivre, mais en attendant, quel est ou quel a été, selon vous « le meilleur ennemi » d’Apple ?
Apple a modifié l’un des outils en ligne de commande à utiliser dans le terminal de macOS : la commande rsync, qui permet de synchroniser deux emplacements localement ou à distance, a été remplacée sous Sequoia par un fork nommé openrsync. Le changement a été signalé par Rich Trouton sur son blog et j’ai pu le vérifier sur mon Mac que c’était bien le cas. Comme toujours depuis une quinzaine d’années, ce remplacement est lié à un problème de licence, suite au refus d’Apple d’intégrer des outils sous licence GPL dans son système d’exploitation.
La version intégrée à macOS de rsync repose bien sur openrsync. Image MacGeneration.
Les développeurs de rsync ont opté il y a quelques années pour la licence GPLv3 plus contraignante, si bien qu’Apple a cessé de mettre à jour la commande fournie avec macOS. Cela faisait des années qu’on était bloqué à la version 2.6.9 qui remonte à 2006, en tout cas sur le plan des fonctionnalités, Apple corrigeant quand même les failles de sécurité quand c’est nécessaire. Rester sur une commande qui n’évolue pas en vingt ans n’est malgré tout pas l’idéal dans ce domaine, alors que le développement de rsync s’est évidemment poursuivi depuis, sans bénéfice direct pour les utilisateurs de macOS.
Le choix d’openrsync, dérivé qui repose sur une licence BSD plus permissive, pourrait permettre à Apple de se mettre au goût du jour, même si la version 29 intégrée à macOS 15.4 semble toujours bloquée sur une compatibilité avec rsync 2.6.9. Quoi qu’il en soit, on peut espérer des mises à jour plus régulières, ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on pourra utiliser absolument toutes les fonctionnalités modernes de rsync par défaut. Comme le souligne Rich Trouton, openrsync ne gère qu’une partie des fonctions de l’outil de base, si bien qu’il pourrait y avoir des commandes avancées qui ne fonctionneront toujours pas sans installer rsync 3.x.
La version de rsync fournie par Homebrew est la 3.4.1, la dernière stable qui est sortie en janvier 2025. Image MacGeneration.
Installer sa propre version de rsync est possible et même recommandé si vous utilisez régulièrement cet outil en ligne de commande. Plusieurs options existent, la plus simple étant sans doute de passer par le gestionnaire de paquets Homebrew. Une fois en place, vous pourrez installer la dernière version à ce jour avec la commande brew install rsync et le processus d’installation se chargera même de remplacer la commande fournie par macOS dans la foulée.
Apple a remis quelques références d'iPad 10 sur le refurb après une longue absence. Peut-être du déstockage de modèles neufs pour laisser la place au nouveau modèle. Si l'on se contente de 64 Go, la première référence (Wi-Fi) coûte seulement 289 € (rose, bleu et jaune), c'est le tarif des meilleures promos qui ont pu être proposées par le passé sur cette tablette. Pour passer à 256 Go, comptez 389 € (bleu et argent). Par comparaison, Amazon vend actuellement les 64 Go à 349 €.
iPad 10. Image iGeneration.
Cet iPad a été lancé en octobre 2022, mais il reste tout à fait compétent pour un usage général, surtout à moins de 290 €. Il n'est pas compatible avec les fonctions d'Apple Intelligence, toutefois son successeur sorti le mois dernier, ne l'est pas non plus. On pourra l'accompagner du Pencil USB-C (88 €) le cas échéant.
iPad 10. Image iGeneration.
À sa sortie il nous avait paru un peu cher (il démarrait à 589 €), cette critique n'a plus lieu d'être. Quant au reconditionné d'Apple, il permet d'avoir une tablette en parfait état (quand l'iPad n'est pas lui-même un modèle neuf, en fait), avec une batterie à bloc et la même garantie que le neuf.
SFR en vente ? Patrick Drahi semble avoir l’idée en tête... Image Wikipedia/Ecole Polytechnique, CC BY-SA 4.0.
Aujourd’hui, comme le rapporte Le Figaro, tout recommence, mais les acteurs changent : ce n’est plus Bouygues qui chercherait à vendre son activité télécoms, mais Altice, représentée par Patrick Drahi, qui souhaiterait se séparer de SFR. Si rien n’est dit officiellement, les choses se mettent en branle discrètement : Orange, Free et Bouygues consultent moult banques d’affaires et conseillers, et chacun tâte le terrain auprès de la commission de régulation et de la Commission européenne, afin de voir si un accord était possible.
Car le morceau est gros, trop gros pour un seul opérateur. Si Orange l’achète, il aurait 80 % du marché. Impensable. Si Free ou Bouygues l’achète, il devient de facto aussi gros qu’Orange : cela tuerait à coup sûr le dernier « petit Poucet ». Inimaginable. Sans compter que le chèque est conséquent. Si SFR est dans un état relativement mauvais, perdant un million d’abonnés par an encore en 2023, il reste évalué à 20 milliards d’euros au bas mot. Et Patrick Drahi, s’il vend son opérateur, cherchera forcément à faire monter les enchères.
L’autre possibilité, c’est de vendre à la découpe : entre les boutiques, le réseau mobile, les fréquences, le réseau fibre, le fichier clients, etc... chaque part additionnée pourrait bien rapporter plus qu’une vente globale. Mais le risque de « mal vendre » certaines parts est gros.
Il reste l’option d’une vente à un groupe étranger, mais là aussi la déception est une grosse possibilité pour Patrick Drahi : un tel scénario ne réduirait pas le nombre d’opérateurs en place, et réduirait d’autant la valeur de revente, les concurrents restant les mêmes.
Pour le moment, le patron du groupe reste muet sur ses intentions. Mais il est coutumier du fait, n’ayant rien divulgué de la vente de RMC/BFM à CMA-CGM avant que le deal ne soit conclu. D’autant que le temps presse : il faudra bien deux ans pour finaliser une vente de l’opérateur, et les présidentielles approchant en 2027, la porte pourrait se refermer s’il attend trop, le paysage politique et économique pouvant changer drastiquement avec le prochain locataire de l’Élysée...
Alors que l’un des plus célèbres beaux gosses du monde a disparu cette semaine, la tentation est grande de passer à Mach 2 pour voir ce qui arrivera dans les mois à venir chez Apple. Installez-vous dans le cockpit, allumez les F401, et plein gaz vers le futur ! Talk to me Mark « Goose » Gurman...
Fly safe, Iceman... (1959-2025).
Danger Zone
Jusqu’à présent, Apple a toujours tenté de maintenir les prix de l’iPhone Pro de base (sur ses terres en tout cas) sous la barre des 1 000 dollars. Depuis l’iPhone X, il est possible de trouver la configuration minimum à 999 dollars, même si entre temps les versions Pro Max sont arrivées, et ont bien relevé les tarifs. Aux USA plus qu’ailleurs, la barre psychologique est bien présente (en France, l’effet est moins présent, les tarifs ayant toujours fluctué au gré des taux de change... et des envies d’Apple).
Les américains vont devoir s’attendre à payer leur iPhone un peu plus cher... Image Apple.
Si une bonne partie de la production vient de Chine, la pomme n’est pas aveugle pour autant : au fil du temps, elle a diversifié sa production. En plus de l’empire du milieu, elle a créé des chaînes de montage dans plusieurs autres pays. Cependant, comme toutes les autres entreprises, elle a été prise de court par le côté global et violent des nouvelles taxes :
en Inde, où Apple produit de plus en plus d’iPhone et d’AirPods : 26 %.
au Vietnam, qui produit des iPhone, des AirPods, des Apple Watch et des Mac : 46 %.
en Malaisie, qui produit de plus en plus de Mac : 24 %.
en Thaïlande, qui produit aussi quelques Mac : 37 %.
en Irlande, qui s’occupe de quelques iMac : 20 %.
en Indonésie, qui va bientôt produire des AirTags et les grilles de haut-parleurs d’AirPods Max : 32 %.
Concernant la Chine, qui garde une forte part des usines, les taxes montent à un mirobolant 54 % ! Même si une bonne partie de la production est déviée vers d’autres pays de la liste au-dessus, il est donc impossible pour Apple d’échapper à la taxe, elle se retrouve directement ciblée par le missile : elle ne peut que réduire le souffle de l’explosion.
Il paraît cependant logique qu’Apple ait en poche quelques contre-mesures. Mark Gurman en compte quatre, et pense que la firme utilisera un mix de ces possibilités :
pousser les sous-traitants à offrir des prix plus bas, pour absorber une partie de la taxe.
prendre en charge une partie de la hausse, largement absorbable avec une marge moyenne de 45 % sur la production.
ajuster les prix à la hausse. Les consommateurs devraient comprendre l’augmentation, les médias rabâchant à longueur de journée les nouvelles taxes.
modifier sa chaîne d’assemblage. Il est très peu probable qu’Apple revienne entièrement aux USA, mais il est possible de changer la localisation de certaines usines pour affaiblir au maximum les effets des taxes.
Through the Fire
En attendant, la pomme n’est pas restée les bras croisés : comme bon nombre de ses concurrents, elle a fait un maximum de stock dans le pays. En effet, la taxe n’étant appliquée qu’à partir du 9 avril, et ne touchant que ce qui entre aux USA, tout ce qui a été importé avant la date n’est pas soumis à l’augmentation. C’est toujours ça de pris, et il est facile d’imaginer qu’Apple a poussé ses sous-traitants dans leurs derniers retranchements pour amasser un maximum de stock.
Les Apple Store doivent avoir des montagnes de stock... Image Apple.
Ensuite, il faudra faire avec les taxes. Mais le tableau n’est pas aussi noir aujourd’hui qu’il l’aurait été il y a encore quelques années : il y a une petite décennie, quasiment tous les produits y compris l’iPhone étaient faits en Chine, ce qui aurait provoqué une taxe monstre de 54 %. Si le Vietnam n’est pas épargné non plus avec ses 46 %, Apple peut souffler avec la production d’iPhone en Inde, qui n’est touché qu’à un « petit » 26 %.
Cependant, les américains vont devoir à leur tour goûter aux augmentations de tarifs : Apple n’a jamais eu la main qui tremble à ce niveau, que ce soit en Europe avec l’inflation, ou même au Japon, pourtant très gros marché pour l’iPhone, suite à la forte baisse du Yen.
Concernant les chaînes d’assemblage, Apple va fort probablement s’appuyer fortement sur l’Inde pour la production destinée aux USA, avant une possible extension au Brésil : le pays n’est touché que par un minuscule 10 %, et Apple y a déjà des usines, même si elles sont actuellement insignifiantes comparées à l’Inde ou à la Chine.
You’ve Lost That Lovin’ Feeling
Et à long terme ? Revenir aux USA ? Fort peu probable : rien que le temps de monter les usines, embaucher les employés, leur apprendre le métier, monter en charge... Tout cela prendrait au minimum, en optimisant le tout, plus de cinq ans. Une éternité dans le milieu.
À part le Mac Pro, Apple n’a jamais rien ramené aux USA... et il y a bien une raison. Image Apple.
Et même si ces hypothétiques usines voyaient le jour, un autre problème se poserait : la main d’œuvre aux USA, même peu qualifiée, est autrement mieux payée qu’en Asie. Si l’iPhone devait être produit « fièrement » aux USA, les analystes voient son prix doubler. Totalement irréaliste pour continuer d’en vendre par palettes.
Apple a eu beau rappeler son investissement de 500 milliards de dollars dans les quatre ans à venir, et Tim Cook a eu beau mettre un million pour assister à l’investiture de Trump, rien n’y a fait, les taxes sont arrivées. Apple devra faire avec, et n’est pas la plus à plaindre : entre les différents leviers qu’elle a à sa disposition, elle devrait pouvoir encaisser le choc sans trop broncher.
Take My Breath Away
Bon, et à part ces taxes ? Et bien, le nouvel iPhone suit son chemin, et se précise. Si nombreux sont ceux qui ont prédit des gros changements avec l’iPhone 17 Pro, certains se confirment : le dos gagnerait bien un ensemble optique qui se prolonge sur toute la largeur de l’appareil.
Non, la partie optique ne serait pas noire. Comme l’iPhone 16 Pro et ses prédécesseurs, elle serait dans la couleur du reste du dos. Image FPT.
Mais contrairement aux prédictions de certains, dont FPT, Mark Gurman croit savoir que le dos restera uni, sans une barre noire entourant les optiques. La protubérance, comme sur les iPhone actuels, resterait donc de la même couleur que le reste du dos.
Cependant, le fuiteur s’est laissé entendre qu’Apple prépare un changement vraiment majeur pour le vingtième anniversaire de son smartphone. C’est à ce moment qu’arriverait entre autres l’iPhone pliable, et l’iPhone Pro verrait son design drastiquement changer avec un usage encore plus grand du verre.
(Sittin’ On) The Dock of The Bay
Vous attendez le HomePad dont les articles ont tant parlé ? Il va falloir patienter encore un peu... peut-être même encore un an. En effet, suite aux déconvenues de Siri, Mark Gurman ne voit plus arriver ce concurrent du Google Nest Hub avant 2026, le temps de sortir enfin le Siri « 2.0 » qui fait tant défaut actuellement.
Le Google Nest Hub restera tranquille pour encore quelques mois. Image Google.
Les tests continuent en interne, avec un nombre conséquent d’employés en profitant à la maison, et remontant ainsi de précieuses données. Le grand frère du « HomePad », avec son bras articulé et sa personnalité développée, reste en développement dans les labos : le retard de Siri lui donne le temps d’être totalement prêt pour sa grande sortie.
Playing With the Boys
En parlant de Siri, son intégration de ChatGPT ne devrait pas rester seule. Apple continue de développer celle de Gemini, et une annonce pourrait avoir lieu aussi tôt qu’à la WWDC 2025. Concernant les autres, comme Llama ou Claude, rien n’est annoncé, mais il est probable qu’ils arrivent tôt ou tard.
En Chine, Apple devra faire avec les locaux de l’étape : Baidu et Alibaba remplaceront ChatGPT et consorts. L’intégration, si elle aurait dû montrer ses premiers pas dans iOS 18.5, semble plus s’orienter vers iOS 18.6 maintenant. C’est en tout cas une étape majeure pour Apple, à n’en pas douter, et tous les efforts sont tournés vers cette intégration qui manque cruellement pour concurrencer les téléphones chinois.
Destination Unknown
Si le plan d’Apple paraissait bien rôdé, elle se retrouve comme tous ses concurrents à devoir gérer la surprise de taille que représentent les taxes annoncées par l’administration Trump. Si le coup est dur, Apple a largement les moyens techniques et financiers de l’encaisser, même si ça retarde encore certains lancements.
Deux dernières générations d'iPad, dans leur version Wi-Fi + cellulaire, profitent de promos intéressantes. Chez Amazon France, le nouvel iPad A16, qui fait office d'entrée de gamme coûte 495 € pour le coloris rose, tous les autres sont au prix d'Apple de 579 €. Outre sa capacité de connexion 5G, il est doté de 128 Go de stockage.
Trois applications tournant en meme temps sur l'iPad A16. Image iGeneration.
Son processeur, récupéré de l'iPhone 14 Pro, le rend performant mais il ne permet pas d'utiliser la suite d'outils Apple Intelligence. Ce n'est peut-être pas indispensable sur cette tablette qui peut se destiner à un usage familial, à un jeune enfant ou, à l'inverse, à une personne âgée. Pour le coup, la connexion cellulaire sera certainement inutile. En tout cas, avec son écran de 11", c'est une bonne tablette pour des occupations variées et grand public.
L'autre bon plan est sur le nouvel iPad Air M3 de 11", sorti le mois dernier comme l'iPad A16. Amazon, en Italie, le vend 719 € au lieu de 889 € dans son coloris bleu (ce qui le met au prix du modèle uniquement Wi-Fi). Une fois la taxe ajustée à la baisse et les frais de ports pris en compte, cela donne 712,86 €.
L'iPad Air M3 avec son nouveau Nouveau Magic Keyboard muni d'une rangée de touches de fonction. Image iGeneration.
La tablette est parfaitement équipée : processeur M3 qui le met au niveau d'un Mac et lui assure le fonctionnement d'Apple Intelligence, connexion 5G et 128 Go de stockage.
L'iPad Air, comme son cousin le MacBook Air, est une tablette puissante, capable de recevoir un clavier avec trackpad ou le Pencil Pro et qui peut très largement convenir à ceux qui trouvent les iPad Pro bien trop inabordables.
Alors qu'Apple vient d'activer la capacité de lecture de l'audio Lossless sur l'AirPods Max USB-C, celui-ci passe la tête pour la première fois sous les 500 € chez Amazon Italie. Le modèle Bleu est affiché à 499 € (497 € une fois les frais de port et la taxe, plus forte en Italie, ajustés pour la France). La livraison est possible ce mercredi.
Les coloris noir et orange sont à 520 € (518 € une fois dans le panier). Côté France, Amazon les vend actuellement entre 539 € et 579 €, le tarif de l'Apple Store.
DEVONthink a beau avoir fêté son vingtième anniversaire il y a quelques années, cet organisateur de contenus en tout genre n’a pas dit son dernier mot. Bien au contraire, l’app va bientôt passer à une quatrième mise à jour majeure et une première bêta de la version 4 est désormais disponible. La grosse nouveauté au programme ne surprendra personne, c’est bien l’intelligence artificielle générative qui est au cœur de cette version. Ses concepteurs ne se sont pas risqués à proposer leur propre grand modèle de langage et ils n’essaient même pas de vous revendre un accès à l’un des acteurs du moment, ils se sont contentés de créer l’infrastructure nécessaire pour exploiter les LLM existants.
ChatGPT résume mon test du Mac Studio 2025, stocké dans DEVONthink sous la forme d’un fichier Markdown. Image MacGeneration.
Précisons déjà que les fonctionnalités liées aux IA sont optionnelles et désactivées par défaut. Pour en bénéficier, il faudra tout d’abord les activer dans les préférences de DEVONthink, en saisissant une clé d’accès à l’API de l’un des acteurs en ligne pris en charge, ou bien en configurant au préalable un modèle en local par le biais d’Ollama, Studio LM ou encore GTP4All. Si vous n’avez pas assez de place ou de puissance sur votre ordinateur pour un fonctionnement local, alors vous pourrez faire appel à OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude), Google (Gemini), Mistral ou encore Perplexity. Selon les services, l’accès peut être gratuit (Gemini et Mistral) ou bien payant, l’app permettant alors de sélectionner un modèle plus ou moins coûteux et aussi de choisir entre un traitement plus cher et meilleur ou au contraire bon marché, mais moins performant.
Une fois tout ceci réglé, les IA peuvent répondre à vos requêtes de plusieurs manières. Un chat général est désormais accessible depuis une icône dédiée en haut à droite de la fenêtre, depuis le menu « Tools » ou encore depuis la barre latérale également située à droite. Vous pouvez poser n’importe quelle question et le LLM générera une réponse éventuellement juste. Tout l’intérêt est toutefois le lien avec la base de données de DEVONthink. Vous pouvez effectuer des recherches en langage naturel, ou même demander un résumé pour le document en cours et même s’il faut parfois se battre un peu, cela fonctionne plutôt bien. L’app dispose aussi d’un mode spécifique pour résumer la sélection, accessible depuis le menu Edit.
Les IA en action dans DEVONthink : le chat général qui a effectué une recherche sur la base de données sur la droite, une image générée par Dall-e 3 et ajoutée à la base sur la gauche. Notez aussi les tags dans la barre latérale de gauche, tous générés automatiquement grâce aux IA. Image MacGeneration.
Puisque ces intelligences artificielles sont génératives, elles peuvent aussi créer du contenu qui sera directement ajouté dans DEVONthink, que ce soit une image ou même du texte suivant vos consignes. Moins gadget peut-être, on peut demander de trouver automatiquement des tags à partir du contenu, ce qui fonctionne pas trop mal, même si on atteint vite les limites des LLM et de l’intégration pensée pour l’app. Vous ne pouvez pas guider l’IA pour cette sélection de tags, si bien que vous en aurez beaucoup et souvent des variations qui compliquent l’organisation (j’ai eu par exemple un tag « fonctionnalité », un autre « fonctionnalités » et même un troisième « Fonctionnalités »). Impossible de modifier la collection avec une IA, seul l’ajout de nouveaux tags est possible.
Ces intégrations des intelligences artificielles se retrouvent à de nombreux niveaux et dans de multiples recoins de l’app. DEVONthink appartient à cette catégorie d’outils qui demandent un temps d’apprentissage pour les maîtriser pleinement et c’est indéniablement vrai aussi pour cette nouveauté. Par exemple, les annotations associées à chaque élément peuvent être remplies par le résumé généré par une IA. On peut aussi les utiliser pour transcrire de l’audio ou encore modifier le texte en demandant de l’aide aux modèles de langage. Les outils de réécriture d’Apple Intelligence sont aussi au rendez-vous, si nécessaire.
Le résumé généré par une IA, au centre, peut remplir l’annotation associée au document dans la base de données de l’app, sur la droite. Image MacGeneration.
Cette nouveauté est loin d’être la seule et la liste est trop longue pour tout évoquer. Notons la possibilité d’activer un versionnement des fichiers, DEVONthink conservant alors toutes les versions à chaque modification. L’app sait aussi faire des recherches à l’intérieur des fichiers PDF, même s’ils ne contiennent pas de texte et sans avoir à les traiter au préalable avec un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR). Les plus longs documents peuvent afficher une table des matières, cela fonctionne également avec les fichiers Markdown, les PDF ou encore les pages web. L’aide intégrée a été entièrement revue et les IA y ont d’ailleurs accès, vous permettant d’obtenir de l’aide en langage naturel.
DEVONthink 4 est une mise à jour majeure qui sera payante pour tous les utilisateurs, sauf ceux qui ont payé une licence pour la troisième version il y a moins d’un an. Ses concepteurs en ont profité pour introduire un nouveau modèle économique avec une licence « à la Sketch ». Une fois achetée, vous bénéficierez de mises à jour pendant un an, puis l’app restera fonctionnelle, mais bloquée à la version en cours. Pour mettre à jour, il faudra payer, avec un tarif préférentiel si vous le faites sans attendre. Comme toujours, il existe trois éditions différentes et toutes les fonctionnalités liées à l’IA nécessitent au moins une licence Pro, facturée 199 $ HT (environ 221,5 €). La licence de base est à 99 $ HT (110 €) et il existe aussi une licence Server pour des besoins particuliers à 499 $ HT (555 €). Des réductions sont prévues pour les clients précédents, y compris ceux restés à DEVONthink 2.
Même si l’app est en bêta, vous pouvez la télécharger et commencer à l’utiliser dès maintenant, sachant que l’année de mises à jour débutera seulement avec la première version finale. DEVOnthink 4 nécessite macOS Ventura (13) au minimum, son interface n’est pas traduite en français.
En s’affinant l’année dernière, les iPad Pro M4 ont perdu un petit truc : l’objectif ultra grand-angle. Cela n’a semble-t-il pas ému grand-monde, ce qui nous fait nous poser une question : prenez-vous des photos avec votre iPad ?
L’iPad A16 utilisé comme appareil photo. Image iGeneration.
Les iPad Pro gardent bien entendu un objectif grand-angle et même un LiDAR pour réaliser des relevés 3D. La tablette d’Apple sert d’ailleurs d’appareil photo principal sur certains chantiers. Il n’est pas rare non plus de voir cet appareil (ou un de ses concurrents sous Android) servir d’appareil photo d’appoint dans les commerces.
De manière générale, les iPad réalisent des clichés plutôt corrects, mais les iPhone ont creusé l’écart ces dernières années avec leur mode nuit, leur capteur 48 Mpx, etc. La qualité est néanmoins suffisante pour numériser rapidement des documents.
Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.
Enfin ! Après des mois d’attente, Apple Intelligence est finalement disponible en France sur iPhone et iPad. Si vous avez mis à jour votre appareil sur iOS 18.4 et que celui-ci est compatible, vous pouvez enfin utiliser les nouvelles fonctions d’IA présentées il y a pas loin d’un an. Est-ce que l’attente en valait la peine ? On en discute dans cette émission.
Dans le reste de l’actualité, Apple a écopé d’une grosse amende en France pour abus de position dominante, la guerre commerciale engagée par Donald Trump fait craindre une hausse du prix de l’iPhone et un revendeur historique de l’écosystème Apple est en liquidation judiciaire.
Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :
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Alors que les nouvelles taxes imposées par l’administration Trump continuent de provoquer des remous dans l’économie mondiale, allant jusqu’à provoquer une réaction alarmée de la directrice du Fonds Monétaire International, certains spécialistes se sont posé une question bien particulière : d’où viennent les calculs de taxes, et comment le président américain en est venu à ces résultats ?
Donald Trump, avec la nouvelle liste des taxes à l'importation. Image Wikipedia/The White House, domaine public.
Car le moins qu’on puisse dire, c’est que certains éléments de la liste paraissent pour le moins étranges : entre chiffres totalement aberrants (le Vietnam n’a jamais imposé des taxes de 90 % aux produits américains...), découpage des territoires étrange (pourquoi la Réunion ou encore la Polynésie française sont séparés de la France ?) ou îles n’ayant jamais eu autre chose qu’une base américaine (Diego Garcia) ou des pingouins (Heard Island), les bizarreries ne manquent pas !
Si dans un premier temps Gordon Chapman avait émis l’hypothèse que la liste des pays ait été établie selon celle des domaines « top-level » d’internet (les fameux .fr, .com, .uk, etc...), il est revenu sur cette affirmation, la liste correspondant trait pour trait à celle-ci, provenant d’une administration officielle. Cependant, la provenance des calculs des fameuses taxes pourrait être bien plus étrange.
Comme l’a remarqué The Verge, l’économiste James Surowiecki s’est penché sur la formule utilisée par l’administration Trump, et elle s’avère d’une simplicité désarmante, en plus d’être totalement aberrante. Vous prenez le déficit commercial des USA avec un pays donné, et vous le divisez par la somme de ses exportations vers les USA. Divisez le chiffre, et voilà : vous avez obtenu votre taxe !
Si le chiffre obtenu est en-dessous de 10 %, pas de panique : vous appliquez une taxe minimum de 10 %. Tout bêtement.
Just figured out where these fake tariff rates come from. They didn't actually calculate tariff rates + non-tariff barriers, as they say they did. Instead, for every country, they just took our trade deficit with that country and divided it by the country's exports to us.
L’administration Trump a bien entendu démenti cette affirmation, en publiant sa propre formule. Cependant, Politico a pu confirmer que celle-ci n’est qu’un habillage inutile sur la formule de base indiquée par l’économiste, pour tenter de noyer le poisson.
Mais qui pourrait bien être à l’origine de cette formule ? Il se pourrait bien que « il » ne soit pas le bon terme, mais plutôt « quoi ». En effet, de nombreux internautes ont pu constater qu’en posant la question « Trouve une solution simple pour calculer les taxes que les USA devraient imposer aux autres pays pour équilibrer la balance commerciale avec ses partenaires, dans le but de réduire le déficit commercial à zéro » (« an easy way for the US to calculate tariffs that should be imposed on other countries to balance bilateral trade deficits between the US and each of its trading partners, with the goal of driving bilateral trade deficits to zero. » en VO), les différentes IA répondaient... avec la même formule.
Quelques variations existent entre ChatGPT, Grok, Gemini ou Claude, mais tous arrivent à la formule de base, plus quelques petits ajouts comme la base de 10 % minimum. Tous les bots préviennent des précautions à prendre avec cette formule, rappelant qu’elle n’est pas sans risques pour l’économie mondiale, et est même propice à de nombreuses complications. Gemini est le plus clair sur ces dangers :
Bien que cette formule permette de cibler directement les déficits d’une balance commerciale entre pays, la réalité de l’économie mondiale est bien plus complexe, et son utilisation peut amener à de sérieuses conséquences négatives. De nombreux économistes rappellent que l’accumulation de taxes n’est pas un outil efficace pour équilibrer les relations commerciales.
Il est impossible de confirmer si oui ou non l’administration Trump a fait appel à l’intelligence artificielle pour trouver cette formule, ou si c'est une trop belle coïncidence : même si c'était le cas, il est certain que les proches du président américain ne s'en vanteraient pas. Quoi qu’il en soit, les nouvelles taxes que souhaite imposer la Maison Blanche provoquent déjà des remous terribles dans l’économie mondiale, ainsi que dans les relations internationales.
Alors que l’échéance devait tomber demain, Donald Trump a annoncé accorder une rallonge de 75 jours au délai donné à TikTok US pour trouver un repreneur américain, comme rapporté par MacRumors.
Si les offres se bousculent au portillon selon les rumeurs, avec entre autres Oracle, Perplexity, le youtubeur MrBeast, Kevin O’Leary (Shark Tank), Jesse Tinsley (créateur de Employer.com), Franck McCourt ou même Amazon, aucune n’a été confirmée dans le délai imparti.
L’équipe de Donald Trump ne semble pas affectée pour autant, ce dernier affirmant que l’administration a fait des « progrès extraordinaires pour sécuriser un deal permettant de sauver TikTok », mais concédant que le travail était encore loin d’être fini.
De son côté, ByteDance a réaffirmé qu’elle n’avait aucune intention de vendre TikTok et la Chine s’est toujours tenue du côté de son entreprise, bien que Donald Trump tente de mettre dans la balance une réduction conséquente des nouvelles taxes en contrepartie d’un transfert de propriété de TikTok US vers un investisseur américain. Lequel lâchera avant l’autre ?
Apple a fait de nombreux bracelets pour l’Apple Watch au fil du temps, certains ayant eu plus de succès que d’autres. Il est cependant rare de tomber sur un bracelet qui n’est jamais sorti des labos d’Apple, d’autant plus qu’il s’agit d’une version commémorant les 10 ans de l’Apple Watch !
Image 9to5Mac.
Le bracelet n’aurait été aperçu en public qu’à quatre exemplaires, dont deux ont été vendus en octobre sur eBay, complets avec leur packaging de pré-série destiné aux équipes de validation d’Apple. 9to5Mac a pu mettre la main sur l’un de ces exemplaires, grâce à un lecteur collectionneur de ces pépites, au point d’avoir monté un serveur Discord pour les aficionados de bracelets Apple.
Image 9to5Mac.
En majorité noir, le bracelet comporte des incrustations représentant les différentes couleurs sorties par Apple au fil des ans. Le bouton de fermeture comprend au revers l’inscription « 2014-2024 : Ten years of Apple Watch » entourant un chiffre 10.
Même s’il est possible que d’autres exemplaires de ce bracelet se baladent dans la nature, il restera probablement extrêmement difficile à trouver, et il est illusoire d’imaginer qu’il sorte un peu plus tard : il semble impensable qu’Apple sorte en 2025 un bracelet portant l’inscription « 2014-2024 »...
Au fil du temps, les smartphones, bien qu’ayant une surface recouverte en grande partie de verre, sont devenus de plus en plus résistants aux chutes. Et Corning n’est pas étrangère à cette solidité.
La société ne compte pas s’arrêter en si bon chemin comme le rapporte AndroidAuthority, et a présenté récemment le Gorilla Glass Ceramic, qui comme son nom l’indique comprend de la céramique pour renforcer les vitres déjà très solides des téléphones mobiles. L’entreprise affirme que sa formule permet à une vitre de smartphone de survivre à dix chutes d’une hauteur d’un mètre, sur une surface telle que l’asphalte.
Apple a très souvent travaillé avec Corning, et il est fort à parier que ses derniers smartphones, dont la vitre est appelée « Ceramic Shield », ont été parmi les premiers à utiliser la nouvelle formule du fabriquant.
Corning a une longue histoire d’innovations dans le domaine du verre : si près de nous elle a permis la création de la fibre optique dans les années 70, elle est aussi responsable des miroirs de plusieurs télescopes, dont celui de Hubble (concernant la création du verre le composant, le polissage de celui-ci, qui est resté dans les mémoires comme l’une des erreurs les plus coûteuses de l’histoire, était sous la responsabilité d’une autre entreprise). Elle agit même dans le domaine militaire, ayant par exemple conçu le verre de protection des optiques et les hublots de cockpit en quartz du SR-71, avion d’espionnage le plus rapide du monde.
Suite aux annonces de taxes réciproques entre les deux pays, les relations entre les USA et la Chine ne sont pas tellement au beau fixe, et cette nouvelle relatée par le Financial Times ne risque pas d’arranger les choses : cinq VPN proposés sur le PlayStore de Google et l’App Store d’Apple ont des liens plus qu’étroits avec une entreprise de cyber sécurité placée sur liste noire par le gouvernement américain.
La validation d’Apple n’est pas une certitude d’être protégé...
Turbo VPN, VPN Proxy Master, Thunder VPN, Snap VPN et Signal Secure VPN : ces cinq VPN, dont trois se sont déjà vus téléchargés plus d’un million de fois aux USA depuis le début de l’année, appartiennent tous à une entreprise nommée Qihoo. Anciennement connue sous le nom de 360 Security Technology, elle est soupçonnée par les USA d’être affiliée au programme militaire chinois, et donc susceptible de récupérer des données sur les citoyens américains.
Qui plus est, le Tech Transparency Project rappelle qu’en plus de ces cinq VPN, 20 des 100 applications les plus téléchargées aux USA ont des propriétaires chinois, pouvant ainsi envoyer en Chine une quantité massive de données en toute tranquillité.
Sur iPhone, les données personnelles sont un minimum protégées, même si la surveillance de la pomme est loin d’être infaillible. Mais même sur iOS, les VPN inquiètent encore plus que les apps standard, de part leur statut particulier : pour fonctionner correctement, ils ont accès à toutes les communications entre le téléphone et internet, et il est très difficile voire impossible de contrôler ce qui est fait de ces informations sur les serveurs de transit des opérateurs de VPN.
Si Qihoo dit s’être séparée de la division comprenant les apps, elle reste étrangement connectée aux VPN en particulier, par le biais de plusieurs sociétés écrans. Même des employés de l’entreprise confirment à demi-mot leur appartenance à Qihoo : « Vous pourriez dire qu’on fait partie de cette entreprise, tout comme vous pourriez affirmer l’inverse. C’est... compliqué. ».
Apple comme Google disent avoir des règles très strictes concernant les VPN, mais dans les faits il est difficile de vérifier ce qui est réellement fait des données transitant par ces services. À un tel point que même après avoir créé un label de VPN « vérifiés » par Google, on retrouve dans la liste de ces apps certifiées Turbo VPN... qui fait partie des cinq incriminés.
Quoi qu’il en soit, il est bon de se rappeler qu’un VPN n’est pas une assurance en béton de protéger ses navigations sur Internet : si l’opérateur peut très bien être de confiance et ne rien divulguer du contenu passant par ses tuyaux, il n’y a aucune assurance que ce soit le cas.
Nintendo a annoncé la console Switch 2, vous ne l'avez probablement pas raté. Et la société japonaise a choisi une voie particulière pour les cartes mémoire de sa console, qui peuvent stocker des jeux, mais aussi certaines données des utilisateurs : des cartes microSD Express. C'est une norme qui a déjà quelques années, mais qui est très peu utilisée. Les cartes, rares, sont onéreuses : comptez 67 € pour une microSD Express de 128 Go, par exemple.
Une microSD Express. Image Journal Du Lapin.
Un peu de contexte : les cartes SD datent du début des années 2000 et reposent sur la technologie des cartes MMC, un peu plus anciennes. Au fil des années, la norme a évolué en gardant une rétrocompatibilité. Les premières cartes avaient une capacité maximale de 1 Go et un débit maximal de 12,5 Mo/s, alors que les cartes SDUC peuvent atteindre 128 To.
Au niveau des débits, il y a trois solutions en 2025. La première, c'est l'UHS-I, une évolution de la norme originale qui permet un débit maximal de 104 Mo/s1. Ensuite, il y a l'UHS-II et l'UHS-III, prises en charge par Apple dans ses lecteurs : les cartes intègrent des broches supplémentaires qui servent pour un protocole totalement différent de l'UHS-I, plus rapide. Il permet 312 ou 624 Mo/s au maximum. Enfin, il y a les cartes SD Express : elles utilisent les broches supplémentaires pour faire passer une ligne PCI-Express2, avec le protocole NVMe. Dans la pratique, les cartes actuelles ont un débit maximal de 1 Go/s (une ligne PCI-Express 3.0) mais la norme permet environ 4 Go/s (deux lignes PCIe 4.0). Dans les deux cas, les broches classiques restent présentes et toutes les cartes UHS-II ou SD Express sont donc aussi compatibles UHS-I.
Nintendo impose les cartes microSD Express pour le stockage des jeux pour des questions de performances. Les cartes peuvent atteindre environ 1 Go/s avec un protocole très optimisé (le NVMe des SSD), alors que les cartes microSD classiques de la première Switch ne dépassent pas 100 Mo/s et qu'une bonne partie des cartes du marché est largement en deçà. Dans les faits, la Switch 2 n'est pas incompatible avec les cartes microSD classiques, mais elles ne peuvent pas servir pour les jeux : vous pourrez en insérer une pour récupérer des photos ou des vidéos, par exemple. De même, les cartes microSD Express ne nécessitent pas un lecteur microSD Express (le lecteur de Sandisk vaut 100 €) mais peuvent parfaitement être lues dans un lecteur classique, mais avec le débit de l'UHS-I.
La seconde rangée de broches permet des débits plus élevés. Image Journal Du Lapin.
Si le choix de Nintendo peut sembler être curieux, il a du sens : de nombreux fabricants proposent déjà des cartes ou comptent le faire. Sony, avec les PlayStation 5, a choisi de laisser les joueurs installer un SSD M.2 classique (une solution intéressante) alors que Microsoft passe par des cartes mémoire propriétaires sur les Xbox Series. La société a simplement légèrement modifié le format CFexpress Type B pour ses cartes, qui utilisent donc les mêmes technologies que les microSD Express : du PCI-Express et du NVMe.
Si le prix des cartes peut faire peur plusieurs mois avant le lancement de la console, il ne faut pas oublier une chose : alors que la première Switch avait une capacité de stockage assez faible (32 Go), la nouvelle version intègre 256 Go de stockage. C'est normalement largement suffisant pour patienter avant une diminution du prix des cartes microSD Express : les quelques jeux annoncés ne nécessitent pas un espace de stockage énorme, comme l'indique Frandroid, de l'ordre de 10 à 20 Go environ.
Enfin, l'arrivée des cartes microSD Express dans la Switch 2 pourrait aussi peut-être donner un coup de fouet à l'adoption de la norme dans les appareils photo, un domaine où les cartes CFexpress ont pris l'ascendant.
Et 208 Mo/s avec une version propriétaire portée par Sandisk. ↩︎
Et deux lignes en théorie sur une version plus récente. ↩︎
Sven Peters, un des développeurs du projet Asahi Linux, vient de jeter un pavé dans la mare. Selon lui, la prise en charge des puces M4 (et M3) est « rather painful », ce qui peut se traduire par « c'est très compliqué ». Son post sur Mastodon est très technique et peut ressembler à une langue totalement étrangère pour certains, mais nous allons tenter d'expliquer de façon simplifiée (mais pas nécessairement simple).
Dans les processeurs, il existe plusieurs niveaux de permission, qui servent à sécuriser l'exécution des programmes. Le noyau, par exemple, a un niveau de permission élevé, alors qu'un logiciel quelconque, lui, doit avoir une priorité plus faible. L'idée est d'éviter un problème qui était courant dans les vieux systèmes d'exploitation : le cas d'un programme qui va écrire dans la mémoire à un endroit inapproprié, comme là où le noyau place ses données. Si vous avez connu Mac OS avant la version X, vous connaissez la sentence : un redémarrage était nécessaire. Dans les systèmes d'exploitation actuels, le but est d'essayer de réduire au minimum le nombre de programmes qui ont la priorité la plus élevée, notamment en déplaçant les pilotes vers l'espace utilisateur. De façon très résumée, un programme avec une priorité faible n'a pas accès à la mémoire d'un programme avec une priorité élevée.
Sans accès bas niveau, la compréhension du fonctionnement des composants est compliquée.
Dans le cas des puces Apple, il y a essentiellement trois niveaux : EL0 pour les applications, EL1 pour le noyau et EL2 pour un hyperviseur, c'est-à-dire un programme qui va permettre (par exemple) de virtualiser un système d'exploitation. Sven Peters donne de nombreux détails dans un post de blog, sur les puces Apple M1. Le problème, c'est que la protection de la mémoire mise en place par Apple dès les puces A15 et M2 (Secure Page Table Monitor) empêche les outils nécessaires pour analyser le matériel des systèmes sur puce d'obtenir une priorité assez élevée, ce qui bloque les tentatives d'analyse.
De façon très concrète, il est possible de créer un noyau Linux qui démarre sur les puces M3 et M4 mais — pour le moment — l'analyse du fonctionnement des différents composants d'Apple (le GPU, certaines extensions propriétaires du CPU, etc.) n'est tout simplement pas envisageable. Et sans rétro-ingénierie, la conception d'un pilote pour obtenir une accélération vidéo (par exemple) est extrêmement compliquée (et probablement impossible). C'est un point que nous avons déjà traité dans un sujet récent, sur la prise en charge du microphone des Mac : Apple propose le nécessaire pour installer un autre système que macOS mais sans aucune documentation, ce qui oblige les développeurs à mettre les mains dans le cambouis (numérique) pour comprendre le fonctionnement des composants... et c'est ce qui bloque ici avec les puces M4.
En ce 4 avril 2025, Microsoft fête son 50e anniversaire, un de plus qu’Apple. À cette occasion, les trois uniques CEO de l’entreprise, Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella, se sont réunis pour papoter… autour de Copilot.
Three Microsoft CEOs walk into a room on Microsoft’s 50th anniversary … and are interviewed by Copilot! pic.twitter.com/5E8wHCDV92
Sur son site personnel, Bill Gates retrace les prémices de sa société en publiant le code source de son premier projet réalisé avec Paul Allen : un interpréteur BASIC destiné à l'Altair 8800. « Lorsque Paul et moi avons vu [ce micro-ordinateur] en couverture, nous avons compris deux choses : la révolution du PC était imminente et nous voulions être au premier rang », se souvient le programmeur âgé aujourd’hui de 69 ans.
« Après de nombreuses nuits blanches, nous étions enfin prêts à présenter notre interpréteur BASIC à Ed Roberts, le président de MITS [le créateur de l’Altair, ndlr]. La démonstration fut un succès et MITS accepta de nous acheter le logiciel. Ce fut un moment décisif pour Paul et moi. Altair BASIC devint le premier produit de notre nouvelle société, que nous avions décidé d'appeler Micro-Soft », écrit Bill Gates.
Les deux fondateurs de Microsoft, Paul Allen et Bill Gates, en 1975. Image Microsoft.
S’ensuivirent MS-DOS, Windows et Office qui propulsèrent Microsoft au rang d’entreprise ultra dominante dans les années 1990 et au début des années 2000. Après l’avoir écrasée, Bill Gates participera au sauvetage d’Apple en 1997 en nouant, sous les huées, un accord technologique et financier avec un Steve Jobs tout juste de retour.
La fin des années 2000 aura été moins glorieuse pour Microsoft, avec des échecs retentissants (Windows Vista, Zune…) et un virage raté vers les smartphones. Mais l'entreprise a su préserver son statut d’acteur incontournable en consolidant sa position dans le cloud, les services aux entreprises et l’intelligence artificielle.
Microsoft célébrera son 50e anniversaire lors d’un événement organisé sur son campus de Redmond à 18 h 30 (heure française). Des annonces autour de Copilot sont prévues.
Mauvaise nouvelle pour les clients américains : Nintendo a annoncé que les précommandes de la Switch 2 ne débuteront pas aux États-Unis le 9 avril 2025 comme prévu et comme dans le reste du monde (même si ça a déjà commencé en réalité). Le géant japonais du jeu vidéo a précisé à Polygon que le retard était lié aux nouvelles règles annoncées cette semaine par le Président américain concernant la hausse drastique des droits de douane. Nintendo est concerné, puisque ses consoles sont produites dans des pays fortement taxés : 34 % en plus pour la Chine ou encore 46 % pour le Vietnam, où se situe aussi une partie de la production.
Image iGeneration, photo de base Nintendo.
Face à de telles hausses, Nintendo entend logiquement ajuster son lancement de la Switch 2 aux États-Unis. La question est d’abord financière : annoncée à 450 $, la nouvelle console portable pourrait être vendue plus chère à cause des nouveaux droits de douane. Il est très difficile d’évaluer la hausse à attendre, Nintendo pouvant choisir de compenser une partie pour ne pas trop augmenter le prix de vente. Polygon émet aussi l’hypothèse d’un ajustement dans la répartition des premiers stocks mondiaux, en défaveur des États-Unis et en faveur d’autres pays.
Quoi qu’il en soit, le fabricant rassure ses clients américains en indiquant que la date de lancement n’est pas modifiée. Aux États-Unis comme ailleurs, la Switch 2 devrait apparaître dans les magasins et dans les foyers à partir du 5 juin 2025. Reste à savoir à quel tarif de l’autre côté de l’Atlantique…
Apple vient de mettre à jour l'app Apple Music pour Windows. Elle demande toujours Windows 10 ou 11 et ajoute une fonction qui était absente sous Windows : la prise en charge de l'audio spatial. L'app qui remplace une partie d'iTunes est donc maintenant capable de jouer les morceaux spatialisés fournis par Apple, en passant par le Dolby Atmos.
Il y a une option pour le Dolby Atmos.
Et qui dit Dolby Atmos dit évidemment dîme à payer. Comme l'indique la page de support chez Apple, vous aurez besoin de l'app Dolby Access. Si vous voulez profiter du son en Dolby Atmos avec un casque, vous devrez ensuite débourser 18 €, le prix de la licence pour la version pour les casques audio1. Si vous avez un décodeur externe relié en HDMI à votre PC, tout devrait par contre fonctionner sans payer. Si vous avez le matériel adéquat, le fonctionnement est le même que sous macOS ou iOS, avec un résultat qui dépend évidemment du talent des personnes qui ont fait le mix audio.
Un exemple de morceau compatible.
Certains fabricants offrent la licence à l'achat d'un casque. ↩︎
Alors qu'Apple améliore CarPlay à petites touches (avec par exemple un mode Sport), Google se lance dans les jeux pour les voitures. Ne vous attendez pas à The Witcher 3 comme sur les Tesla (qui accèdent à Steam) mais à Angy Birds, Beach Buggy Racing ou Candy Crush Soda Saga (la liste des jeux est disponible chez Google).
Angry Birds, mais dans la voiture. Image 9to5 Google
En réalité, contrairement à Tesla qui exécute les jeux sur le système de la voiture, les jeux s'exécutent ici sur le smartphone de l'utilisateur, qui doit fonctionner sous Android 15. Pour accéder aux jeux, le véhicule devra être arrêté — vous n'allez pas attaquer les cochons verts dans les bouchons — et accepter Android Auto. Cette interface Google est l'équivalent de CarPlay, qui fonctionne sur certains autoradios ou tout simplement au-dessus d'Android Automotive, le système d'exploitation de certains véhicules. Par ailleurs, il existe aussi d'autres jeux qui fonctionnent directement sous Android Automotive, mais la liste est différente. Dans ce cas précis, ils sont exécutés directement sur le système sur puce du véhicule.
Jouer aux petites voitures dans une voiture. Image 9to5 Google.
Nouvelle réduction sur le tout nouveau MacBook Air M4. Elle n’est pas encore très importante, mais ma foi, c’est toujours ça de gagné. La version de base en coloris lumière stellaire est vendue 1 130 € sur Amazon au lieu de 1 199 €. Avec les 69 € économisés, vous voudrez peut-être acheter un hub USB-C ou une batterie externe. Dans sa nouvelle robe bleu clair, l’ordinateur est vendu 1 150 €.
MacBook Air M4. Image MacGeneration.
Le MacBook Air M4 est un ordinateur portable bourré de qualités : il est léger, polyvalent, endurant… La configuration de base dispose de 16 Go de mémoire vive et 256 Go de stockage. Par rapport à son prédécesseur, il est environ 15 % plus rapide et bénéficie d’une webcam plus avancée.
Si vous voulez notre avis, la vraie bonne affaire du moment est le MacBook Air M2 à seulement 899 € chez quelques revendeurs : Darty, Cdiscount et Fnac. Il n’y a pas si longtemps, Apple le vendait encore 1 199 €.
Cette machine est à peine moins bonne que celle de dernière génération. Si vous ne vous souciez pas trop des performances, ce qui devrait être le cas si vous choisissez un MacBook Air, vous ne remarquerez aucune différence avec le M4.
Qualcomm vient d'annoncer un nouveau modèle de Snapdragon, le 8s Gen 4. Cette version haut de gamme se place un peu en deçà des Snapdragon 8 Elite qui équipent plusieurs smartphones haut de gamme de 2025. Qualcomm semble ici surtout éviter de mettre ses œufs dans le même panier : alors que les Snapdragon 8 Elite intègrent des cœurs Oryon maison, le Snapdragon 8s Gen 4 utilise des cœurs Arm sous licence, dans une configuration solide.
Qualcomm reste sur la même génération que les Snapdragon 8 Gen 3 et 8s Gen 3, avec d'abord un cœur Cortex X4 à 3,2 GHz. Il est accompagné d'une solution atypique : sept cœurs Cortex A720 — le milieu de gamme d'Arm — dans une configuration en trois blocs. Trois cœurs peuvent atteindre 3 GHz, deux se limitent à 2,8 GHz et les deux derniers ne dépassent pas 2 GHz. C'est un choix atypique : les modèles de la génération précédente intégraient des cœurs basse consommation Cortex A520. Ce choix devrait permettre d'obtenir de très bons résultats dans pas mal de cas, mais peut amener des craintes sur l'autonomie, surtout avec une gravure qui reste en 4 nm. Le GPU est l'Adreno 825 et (comme souvent) Qualcomm donne peu de détails : il se place a priori entre l'Adreno 750 de la génération précédente et l'Adreno 830 des modèles Elite. Qualcomm annonce 31 % de gains par rapport au 8s Gen 3 (probablement sur plusieurs cœurs) sur le CPU et 49 % de gains sur le GPU, avec notamment la gestion du ray tracing.
Image Qualcomm.
Le point intéressant vient de l'absence de la prise en charge de la 5G mmWave (millimétrique) dans le modem qui est intégré dans le système sur puce. Il est évidemment 5G mais se limite aux bandes classiques (sous les 6 GHz). Un choix qui peut sembler étonnant — et qui a été reproché à Apple avec son modem Apple C1 — mais reste assez logique. La 5G millimétrique reste assez rare dans le monde. Si elle offre des débits très élevés, elle demeure assez peu pratique avec des ondes incapables de traverser les murs. Son absence dans des produits qui ne ciblent pas le très haut de gamme (chez Apple avec l'iPhone 16e) n'est donc pas réellement un problème. Pour le reste, le système sur puce est évidemment doté d'un NPU plus rapide, du Wi-Fi 7 et du Bluetooth 6.0. Ce Snapdragon 8s Gen 4 devrait trouver sa place dans les appareils haut de gamme (mais pas trop) de 2025, pour occuper le marché en dessous des modèles à base de Snaodragon 8 Elite.
Si vous cherchez une Apple Watch dernière génération à prix raisonnable, Amazon Italie propose un bon prix sur la Series 10. La gamme débute à 377,64 € au lieu de 449 pour la « petite » version de 42 mm, ou bien 397,32 € au lieu de 479 pour la grande variante de 46 mm. Dans les deux cas, le boîtier sera en aluminium et même si Amazon n’a pas autant d’options qu’Apple, plusieurs coloris et combinaisons de bracelets sont proposés à ces prix.
Image WatchGeneration.
Pour rappel, la Series 10 a modifié le boitier de la montre conçue par Apple, pas tant sur le plan esthétique que sur celui des dimensions. L’Apple Watch a gagné en finesse avec un gain d’environ 10 % par rapport à la génération précédente et un plus grand écran, sans trop toucher aux dimensions du carré. Côté style toujours, une nouvelle finition noir de jais brillante est aussi proposée. Sur le plan des fonctionnalités, c’est plus maigre avec tout de même l’ajout d’un thermomètre pour l’eau, un écran qui élargit un petit peu les angles de vue ou encore une charge plus rapide.
Vous pouvez commander sur Amazon Italie avec votre compte français et même si vous paierez des frais de port, la promotion, de l’ordre de 15 à 17 % tout compris, reste très intéressante.
La mise à jour de Pages sortie hier ne se contente pas de mieux intégrer Apple Intelligence au traitement de texte d’Apple. Parmi les nouveautés plus discrètes, il y a aussi une fonctionnalité retirée dans la nouvelle version : l’export vers Apple Books, la boutique de livres numériques de la Pomme. L’entreprise a envoyé en fin de journée un mail pour prévenir tous ceux qui ont publié des livres numériques sur Apple Books, dont MacGeneration, en notant que le changement était effectif à compter du 3 avril 2025.
Le début du processus de publication vers Apple Books que l’on trouvait auparavant dans Pages. Image MacGeneration.
En ouvrant Pages 14.4, rien ne semble pourtant avoir changé. On trouve ainsi toujours une commande « Publier vers Apple Books » dans le menu « Fichier », comme sous l’ancienne version. Même si Apple n’a pas renommé la commande, son rôle est différent : alors qu’elle générait jusque-là le fichier ePub nécessaire à la boutique et ouvrait dans la foulée le portail de mise en ligne, en ayant pris soin d’envoyer les documents sur les serveurs d’Apple, elle se contente désormais de générer l’ePub.
Plusieurs options sont proposées pour changer le titre (celui du fichier par défaut), l’auteur, l’image de couverture avec quelques éléments supplémentaires pour également générer un extrait ou encore modifier le format de sortie. Une fois les paramètres saisis, Pages demande de choisir une destination, où l’app créera un dossier pour placer tous les éléments, dont les fichiers ePub. L’app propose alors d’ouvrir le portail de publication, où l’auteur du livre pourra déposer le document pour une mise en ligne dans la foulée.
La commande d’envoi vers Apple Books ouvre désormais cet écran qui permet d’ajuster les paramètres des fichiers générés. Image MacGeneration.À la fin du processus, on peut toujours ouvrir le portail de publication d’Apple Books, mais le fichier devra être envoyé par la suite. Image MacGeneration.
Au bout du compte, le changement apporté par la mise à jour n’est pas si gênant, puisque le résultat devrait être le même qu’avant, avec des fichiers ePub normalement compatibles avec la boutique de livres numériques conçue à Cupertino. L’envoi est simplement rendu plus compliqué par le choix de retirer cette fonctionnalité de mise en ligne directement depuis Pages.
Apple a ajouté une possibilité pour les navigateurs web tiers sur l’App Store. À compter d’iOS 18.4, et naturellement d’iPadOS 18.4 ainsi que visionOS 2.4, les navigateurs basés sur WebKit1 peuvent désormais installer des extensions web, une possibilité réservée à Safari jusque-là. Le changement a été annoncé sur le blog de WebKit, puisque c’est bien le moteur de rendu conçu par Apple qui introduit cette possibilité, qui pourra maintenant être exploitée par les navigateurs web qui le souhaitent.
Image iGeneration.
C’est le standard défini par le W3C WebExtensions qui sert de base à la nouveauté, même s’il ne faut pas s’attendre à pouvoir transférer des extensions développées pour Chrome ou Firefox sans un travail d’adaptation. Apple a prévu des API en Objective-C et Swift, dont trois nouvelles classes qui pourront servir aux développeurs d’extensions à convertir celles qui existent ou à en créer de nouvelles.
Même si c’est probablement moins utile, la nouveauté est aussi disponible sous macOS 15.4, pour les navigateurs qui reposent sur WebKit toujours. Hors Safari, ces derniers sont assez rares et ils ont à leur disposition d’autres méthodes pour proposer des extensions.
En Union européenne, on peut avoir des navigateurs web basés sur un autre moteur de rendu grâce au DMA, mais cela reste théorique à ce jour. ↩︎
Microsoft — qui fête ses 50 ans — l'avait annoncé en 2024 et il est maintenant disponible. De qui parlons-nous ? Du « PC » dans le cloud, le Windows 365 Link. Ce mini PC somme toute assez classique fonctionne sous Windows CPC1, une version modifiée et allégée de Windows 11 qui n'a qu'une seule fonction : la possibilité de se connecter au service de cloud de Microsoft.
Une employée au travail. Image Microsoft.
Comme annoncé précédemment, cette solution qui se rapproche des clients légers des années 90 et du concept de Network Computer2 de la même époque n'est pas disponible sur tous les marchés. Il est vendu aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie, au Canada, au Japon, en Nouvelle-Zélande et en Allemagne. Le prix, qui devrait être le même si un jour Microsoft le lance en France, est de 420 €.
Le PC dispose d'une configuration basique (un processeur d'entrée de gamme Intel N250, 8 Go de RAM, 64 Go de stockage), mais ce n'est pas très important : tout tourne sur le cloud et il n'y a pas d'applications stockées ou exécutées localement en dehors du client qui se connecte au cloud. La connectique locale est assez complète : trois prises USB-A dont une en face avant, une prise USB-C, une sortie DisplayPort, une sortie HDMI, une sortie audio analogique, de l'Ethernet et une prise barrel pour une alimentation (il ne s'alimente pas en USB-C). Il est aussi Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3 et Microsoft explique que la majorité des périphériques standards fonctionnent. Il faut donc comprendre que ceux qui demandent un pilote spécifique sont probablement inutilisables.
Le mini PC. Image Microsoft.
Reste tout de même la question du prix : si le cloud simplifie probablement la gestion du matériel pour les entreprises (et la mise en place du flex office, parfois traduit par « sans bureau fixe »), le coût reste élevé. En plus du prix du matériel, qui est du même ordre qu'un mini PC classique, il faut un abonnement à Windows 365. L'offre de base avec seulement deux cœurs, 4 Go de RAM et 64 Go de stockage est aux environs de 30 €/mois (hors taxes) et une configuration à peu près confortable (quatre cœurs, 16 Go de RAM, 256 Go de stockage) monte à 80 €/mois (H.T.).
Aucun rapport avec Amstrad ou un magazine de jeux vidéo. ↩︎
L'iMac original a été pensé au départ comme un Network Computer. ↩︎
Begone est sans doute la meilleure application de blocage des appels indésirables, mais sa récente adoption du modèle économique de l’abonnement provoque les réactions habituelles. Arnaud Guitard prend le contrepied avec Silence, une application de blocage qui non seulement n’a pas d’abonnement, mais coute 0,99 € une bonne fois pour toutes, comme à l’époque glorieuse des débuts de l’App Store.
Silence possède sa propre base de données de numéros indésirables, qui compte plus de 70 000 entrées et s’enrichit régulièrement, au gré des signalements des utilisateurs. La simplicité de l’interface et la possibilité de mettre à jour la liste de blocage avec un raccourci jouent en sa faveur, mais il est regrettable qu’elle ne propose pas de bloquer l’ensemble des numéros réservés au démarchage téléphonique (01 62, 01 63, 02 70, 02 71, 03 77, 03 78, 04 24, 04 25, 05 68, 05 69, 09 48, 09 49, 09 475, 09 476, 09 477, 09 478 et 09 479).
Pour éviter d’être (trop) dérangé, n’oubliez donc pas d’inscrire vos numéros au service d’opposition Bloctel, qui interdit aux professionnels avec lesquels vous n’avez pas de relation contractuelle de vous appeler. Si vous êtes assaillis d’appels, n’oubliez pas l’existence de l’option Appels d’inconnus silencieux dans les réglages de l’application Téléphone.
Un des premiers SSD USB4 compact, le Corsair EX400U, est en promotion. Capable d'atteindre presque 4 Go/s (nous avons mesuré 3,9 Go/s sur un Mac mini M4 Pro), il est actuellement à 204 € au lieu de 245 € en temps normal. C'est la variante de 2 To qui est en promotion sur Amazon. S'il est très rapide sur un Mac moderne, il est aussi intéressant sur un iPhone Pro grâce à sa compatibilité MagSafe.
Une demande attribuée à Apple a été publiée hier par l’organisme américain qui se charge d’enregistrer les brevets. Le brevet n°20250108259 a été déposé par Cupertino en septembre 2024 et il cite trois inventeurs parmi les employés de la Pomme. Son ambition est d’imaginer une méthode pour suivre et compter le nombre d’exercices effectués, par exemple dans le cadre d’une séance de musculation. Pour y parvenir, ces trois ingénieurs d’Apple cherchent à exploiter une caméra et une bonne dose d’intelligence artificielle pour identifier la posture de l’utilisateur, reconnaître des exercices et compter le nombre de répétitions.
Identification d’un exercice de musculation, ici des squats, à partir de l’enregistrement vidéo de l’utilisateur. Capture d’écran du brevet 20250108259, image WatchGeneration.
Comme toujours, le brevet reste assez vague et ne décrit pas un produit, même s’il est assez facile en l’occurrence d’imaginer des applications. Plus qu’en salle de sport, où poser un iPhone pour se filmer pendant un exercice n’est pas toujours évident, Fitness+ pourrait être enrichi avec une telle fonctionnalité. En posant son smartphone ou un iPad près du téléviseur, avec les caméras orientées vers soi, on pourrait avoir un suivi plus précis du nombre de répétitions effectuées, avec peut-être même une validation de la posture demandée par l’exercice en cours.
La demande ne semble pas concerner l’Apple Watch, qui pourrait pourtant intégrer une caméra si l’on en croit certaines rumeurs. Celle-ci serait toutefois au poignet, très mal placée pour suivre la posture de son porteur. De toute manière, il ne faut pas perdre de vue que les demandes de brevet ne mènent pas toujours — et même rarement — à des produits concrets. Apple a pour l’habitude d’expérimenter des idées nouvelles, qu’elle brevette systématiquement, même si elles n’ont mené à rien sur le plan commercial.
CarPlay est capricieux pour une partie des utilisateurs depuis leur passage à iOS 18.4. La fonctionnalité qui permet de projeter une interface gérée par un iPhone sur un ou plusieurs écran(s) du tableau de bord ne fonctionne plus du tout d’après certains témoignages, d’autres évoquent l’arrêt de l’affichage du morceau en cours sur l’écran derrière le volant ou alors l’absence de retour audio pour Siri. Ces bugs ne sont pas généralisés pour autant et nous ne les avons pas croisés à la rédaction depuis les premières bêtas d’iOS 18.4. Néanmoins, cela dépend peut-être des voitures et de leur manière de gérer CarPlay.
Le morceau en cours de lecture devrait s’afficher sur ce compteur, mais ce n’est plus le cas pour ce conducteur de Honda Civic dernière génération. Image /r/CarPlay.
Si vous êtes touché, vous pouvez redémarrer l’iPhone puis réinitialiser la connexion à CarPlay (dans Réglages, ouvrez la section « Général » puis « CarPlay », sélectionnez votre voiture et touchez le bouton pour l’oublier), en sachant que cela ne suffira pas forcément. N’allez pas jusqu’à réinitialiser votre smartphone si un redémarrage ne suffit pas, c’est probablement le signe que vous souffrez d’un bug qu’Apple corrigera par la suite avec une mise à jour d’iOS 18.4.
SpaceX a ajouté un nouvel abonnement à son offre de connexion à Internet par satellite, Starlink : la version « Résidentiel Lite ». Elle est proposée pour 29 € par mois (au lieu de 40 € pour la version classique), soit 11 € d'économie. Elle permet la même chose que la version classique, c'est-à-dire de se connecter aux satellites en orbites basses de Starlink, mais avec une connexion moins rapide dans certains cas.
l'offre résidentielle vise les résidences fixes. Image Starlink.
La différence essentielle entre les deux offres est simple : la version Lite est moins prioritaire. S'il y a beaucoup de clients à l'offre dans votre région, ceux qui ont choisi l'option classique passent avant pour les données, ce qui peut réduire les débits aux heures de pointe. La page de support explique que le débit doit être compris entre 50 et 100 Mb/s (contre 150 à 250 Mb/s avec l'offre classique), mais les retours indiquent que Starlink ne limite pas directement : la baisse de débits intervient uniquement si le réseau est saturé.
L'offre nécessite toujours évidemment une antenne (vendue 350 €) et il est possible de passer d'une offre résidentielle classique à la version Lite facilement. Les deux solutions offrent une connexion illimitée, avec tout de même un point important à prendre en compte, que le nom précise bien : les offres résidentielles ne peuvent pas être utilisées en déplacement et sont prévues pour un usage fixe. Enfin, cette offre Lite n'est pas nécessairement disponible partout en France, et il faut donc vérifier sur le site avec votre adresse.
Ubiquiti a récemment enrichi sa gamme avec un accessoire destiné aux ordinateurs, y compris les Mac. Le spécialiste américain du réseau commercialise depuis peu son propre adaptateur USB-vers Ethernet 10G, qu’il vend à 222 € TTC. L’intérêt de ce produit est qu’il fonctionne aussi bien en Thunderbolt 3 et 4 qu’en USB4, une rareté encore sur le marché et à un prix plus faible que le modèle de QNAP que nous avions testé récemment.
L’appareil est recouvert d’aluminium et sa conception est très simple, avec une prise USB-C/Thunderbolt d’un côté et de l’Ethernet RJ45 de l’autre. Image Ubiquiti.
Le fabricant donne peu de détails techniques sur l’adaptateur, si bien qu’on ne sait notamment pas quelle puce est utilisée pour l’Ethernet. Le plus probable serait de retrouver à l’intérieur un contrôleur Marvell, probablement l’AQC113 qui est le plus courant dans ce domaine. Les produits Ubiquiti sont sérieusement conçus et il ne devrait pas y avoir de mauvaises surprises, avec des débits effectivement proches de la limite théorique. Pour en savoir plus sur la catégorie, je vous renvoie vers notre test du produit de QNAP qui est sur le même positionnement technique.
Notons au passage que l’appareil n’existe qu’avec une prise RJ45, il n’y a pas de SFP+ en option. Le constructeur annonce une conception en aluminium et polycarbonate et des dimensions plus compactes que le produit de QNAP : 10,7 cm de long, 5,6 cm de large et 2,2 cm d’épaisseur. Côté Mac, vous aurez besoin de macOS 14.2 au minimum.
L’adapteur est actuellement en stock pour 185 HT, soit 222 € avec la TVA pour les particuliers. Il faudra ajouter environ 9 € de frais de port pour la France.
Apple a envoyé les premiers mails d’invitation aux développeurs qui souhaitaient participer à la WWDC 2025 et surtout qui ont été tirés au sort. Malgré le contexte politique, Apple n’a pas touché à ses plans concernant l’événement, qui aura lieu comme toujours à Cupertino en Californie, dans son campus. Si la WWDC a longtemps duré une semaine, ce n’est plus le cas depuis la pandémie et la Pomme se contente désormais d’une grande journée avec un millier de développeurs environ qui viennent notamment suivre la conférence inaugurale depuis le cœur d’Apple Park.
Le carton d’invitation reçu par les heureux élus. Image MacRumors.
Si vous aviez participé au tirage au sort, vous avez peut-être reçu un mail de la part d’Apple avec une bonne ou une mauvaise nouvelle. Ne désespérez pas le cas échéant, il y aura sûrement des désistements parmi les développeurs tirés au sort et de la place pour quelques personnes supplémentaires, qui pourront applaudir Tim Cook et certainement Craig Federighi sur la pelouse ou depuis la cantine de l’Apple Park.
La WWDC aura lieu cette année du lundi 9 au vendredi 13 juin. Les développeurs invités ne seront présents que le premier jour, qui contiendra aussi tous les événements publics, comme le keynote d’ouverture, le Platform State of the Union ou encore la remise des Apple Design Awards. Plus important et c’est ce qui justifie toujours l’attrait de l’événement, ils pourront rencontrer d’autres développeurs du monde entier ainsi que des ingénieurs d’Apple à qui ils pourront poser quelques questions.
Dans le tumulte des annonces de nouvelles taxes par Donald Trump, il semble que Sonos ait parlé un peu trop rapidement... et qui plus est misé sur le mauvais cheval.
Malheureusement les 4 000 brevets n’incluent pas un stratagème anti-taxes. Image Sonos.
Dans ses dernières communications avec The Verge, le porte-parole de la firme indiquait « surveiller attentivement les prochaines annonces concernant les taxes, et vérifier les potentielles retombées sur l’entreprise, les clients et les sous-traitants. Pour le moment, notre objectif reste d’offrir la meilleure expérience audio à nos clients ».
Pour ça, Sonos pensait avoir trouvé une botte secrète, comme de nombreux autres acteurs du marché : déplacer la production dédiée aux USA de la Chine vers d’autres pays asiatiques (Apple n’est pas exempte de ce procédé, avec l’Inde entre autres). Ainsi, une partie des appareils de la marque sont maintenant produits en Malaisie et au Vietnam :
Nous avons produit un effort significatif pour diversifier notre chaîne d’approvisionnement il y a quelques années, nos produits destinés aux USA étant maintenant produits pour la quasi totalité en Malaisie et au Vietnam. Grâce à cette manœuvre, nous estimons que les nouvelles taxes auront un impact minimal sur notre marge en Q2, au vu des informations dont nous disposons actuellement.
Patatras : si la Malaisie s’en sort à peu près avec 24 % d’augmentation des taxes douanières, le Vietnam, lui, boit le calice jusqu’à la lie avec 46 % d’augmentation ! Si le responsable financier de la marque tente de rassurer indiquant que l’entreprise dispose de 117 millions de dollars de produits finis en stock et pour 24 millions de dollars de pièces détachées, il semble que ça n’ait pas suffi pour rassurer les investisseurs. L’entreprise est déjà bien atteinte par ses déboires récents, et n’a pas les reins très solides, en tout cas pas assez pour absorber une telle augmentation sans tousser. En conséquence, l’action a dévissé de 15 % en une seule journée.
Depuis maintenant le 19 janvier, TikTok vit en sursis aux États-Unis d’Amérique... et la période de grâce, même si Donald Trump a émis la possibilité de l’étendre, doit prendre fin dans 48 heures, le 5 avril. D’ici là, un repreneur doit se faire connaître, et à la fois apporter des garanties solides et plaire au gouvernement chinois. S’il est clair que récupérer la quantité importante d’abonnés du réseau social peut paraître alléchant, les boulets qui sont offerts en cadeau ont de quoi refroidir un éventuel repreneur, comme le rapporte Bloomberg.
Aux USA, les procédures s’entassent...
TikTok, géré de loin par ByteDance bien cachée en Chine, n’est pas connu pour être un réseau très regardant sur ce qui y est diffusé... et par conséquent, les actions en justice se sont accumulées : rien qu’aux USA, le nombre de procès ouverts contre TikTok est estimé à 1 500, cumulant pour plusieurs milliards de dollars de pertes potentielles !
Le gros de ces procédures concernerait de multiples atteintes à la santé mentale des mineurs et adolescents, TikTok étant accusé de manipulations mentales afin de retenir le plus possible les jeunes gens dans ses filets, ainsi que de diffuser des contenus les incitant à se mettre en danger inutilement.
La plus grosse menace viendrait d’une procédure engagée par le gouvernement US lui-même, sous la présidence de Joe Biden : le réseau est accusé de manquer de rigueur dans la vérification de l’âge des abonnés, et d’avoir laissé s’inscrire un nombre conséquent de mineurs de moins de 13 ans, alors que la loi l’interdit. Qui plus est, le réseau aurait continué ce laissé-aller après 2019, date à laquelle il a déjà été condamné à 5,7 millions de dollars d’amende par la FTC pour les mêmes motifs. S’il devait être de nouveau jugé coupable, la peine serait alors bien plus lourde : l’amende pourrait aller jusqu’à 51 744 dollars par jour d’infraction, soit un total de plusieurs centaines de millions de dollars.
Même si l’administration Trump abandonnait la procédure en cours, tout ne serait pas gagné pour autant : TikTok fait face à de nombreux procès engagés par des particuliers concernant les dangers que le réseau fait courir à leur progéniture. Rien qu’en Californie, plus de 1 000 plaintes ont été déposées contre TikTok, les parents lui reprochant d’user de méthodes de manipulation afin de retenir des mineurs de moins de 10 ans. Une centaine d’autres procédures sont en cours, accusant TikTok de miner l’éducation des jeunes américains.
... mais l’Union européenne n’est pas en reste non plus
En Europe, le réseau n’est pas plus à l’abri : l’entreprise a dû mettre de côté un milliard de dollars en prévision des futures pénalités qu’elle devrait payer à l’Union européenne.
L’Irlande a tiré la première, infligeant une amende de 345 millions d’euros à TikTok pour atteinte à la protection des données des mineurs. La justice irlandaise ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, et menace en plus d’une amende de plus de 500 millions d’euros pour export illégal des données européennes vers la Chine.
De plus, une autre procédure suit son cours impliquant TikTok mais aussi Meta, Alphabet et Snap en Union européenne, accusant ces entreprises d’utiliser des algorithmes rendant les jeunes dangereusement accrocs.
Même en interne, des plaintes sont déposées
Pour finir, même d’anciens employés de TikTok ont décidé de porter plainte contre l’entreprise : plusieurs anciens modérateurs affirment avoir été mentalement affectés par leur travail, consistant à visionner de nombreuses heures de vidéos perturbantes, incluant des contenus sexuels pouvant contenir de la zoophilie, de la nécrophilie ou encore de la pédophilie. Si pour le moment l’entreprise a échappé à un procès en traitant les plaintes une par une en accord à l’amiable, rien ne dit que l’une d’elle n’ira pas jusqu’au tribunal.
Quoiqu’il en soit, le nombre de procédures est tellement élevé qu’un possible repreneur, quel qu’il soit, est forcément au courant et fera peser les risques dans la balance pour obtenir une réduction conséquente sur la somme à payer pour acquérir le réseau social... ou renoncera devant le danger encouru.
Alors que l’Arcep a rendu public son rapport concernant la satisfaction des clients des opérateurs, Orange semble avoir le sens du timing et sort une nouvelle version de son app destinée à bloquer les appels indésirables armée d’une nouvelle fonction : le nom du spammeur.
Dans la dernière capture, on voit maintenant s'afficher le nom remonté par les utilisateurs, ici « panneaux solaires ». Capture MacGeneration.
Jusqu’à maintenant, Orange Téléphone se bornait à indiquer si l’appel entrant était juste un indésirable, voire un appel dangereux. Sans plus d’informations, les plus inquiets d’entre vous pouvaient toujours se demander, « et si cet appel était légitime, si l’application se trompait ? ».
Maintenant, quand l’information est disponible, l’app affichera non seulement que l’appel est indésirable, mais elle complètera l’information du nom du nuisible en question. L’opérateur indique qu’il tire ce nom de ses analyses depuis les informations remontées par les utilisateurs.
Comme précédemment, elle permet aussi de vérifier le prix des numéros surtaxés, d’identifier a posteriori un appel indésirable, et de signaler un numéro comme étant un spam. Petite limitation sur iPhone, l’app doit être ouverte régulièrement afin de mettre à jour la base de données utilisée.
Pour rappel, la version gratuite ne fait que signaler le degré de nuisance d’un numéro. Pour qu’elle le bloque de manière automatique, il faut s’abonner à la suite Orange Cybersecure pour 7 € par mois et passer par l'app Orange et moi, ce qui implique bien entendu d’être client de l’opérateur.
Trop tard pour que l’on puisse croire que c’était un poisson, trop tôt pour que l’on puisse penser qu’il s’agit d’une réaction aux soubresauts provoqués par les premiers coups de semonce d’une guerre commerciale mondiale, Apple a confirmé que ses trois principaux dirigeants avaient encaissé plus de 40 millions de dollars en actions restreintes. À lui seul, Tim Cook a vendu 108 136 actions, pour un montant total de 24,19 millions de dollars.
Vous prenez la carte ? Image Apple.
Les actions restreintes, ou RSU pour restricted stock units en anglais, sont une forme de rémunération liée à la réunion d’un certain nombre de conditions. C’est à la fois une carotte, qui incite les dirigeants à rester en poste, et un bâton, qui pénalise les mauvaises performances. Le dernier paquet d’actions restreintes attribué à Tim Cook prévoyait le déblocage de 111 329 actions en avril 2023, en avril 2024 et en avril 2025. Le patron d’Apple a aussi reçu 333 987 actions bonifiées en octobre 2023, pour une rémunération totale sur cinq ans dépassant 120 millions de dollars.
Hasard du calendrier, ses actions valaient 22,39 millions d’euros lors de leur déblocage hier, mais auraient représenté « seulement » 20,12 millions aujourd’hui avec le dévissage du cours du dollar suite aux annonces de l’administration Trump. Jeff Williams, le directeur opérationnel d’Apple, a encaissé pour 7,95 millions de dollars d’actions. Katherine Adams, l’avocate en chef de l’entreprise, empoche 8,67 millions de dollars. Selon toute vraisemblance, le conseil d’administration d’Apple devrait bientôt annoncer un nouveau paquet pour retenir Tim Cook encore quelques années.
Les opérateurs continuent d’augmenter leurs frais de résiliation. Après Free au mois de février, c’est désormais au tour de SFR de faire grimper ses frais de 20 % pour les nouveaux abonnés. Ils devront maintenant débourser 59 € à la résiliation d’une Box SFR ou RED, soit 10 € de plus qu’auparavant. Cette augmentation ne concerne pas les clients déjà sous contrat. Les frais de mise en service n’évoluent pas et restent de 49 € chez SFR et de 39 € chez RED.
Bouygues s’y est également mis il y a peu. Les frais de résiliation de l’opérateur ont grimpé à 69 €, soit 10 € de plus qu’auparavant. Il s’agit de l’acteur le plus cher à ce niveau-là, Orange ne facturant que 50 € pour la même chose, là où Free est à 59 €.
Si la hausse est bien réelle, elle ne devrait pas faire grincer des dents les clients. La plupart des opérateurs remboursent les frais de résiliation, ce qui peut prendre la forme d’un avoir sur facture ou d’un virement. Ces frais se feront tout de même ressentir pour ceux abandonnant définitivement une ligne sans en reprendre de nouvelle, par exemple dans le cas d’un déménagement à l’étranger.
Apple met à jour Pages, Keynote et Numbers sur ses plateformes macOS et iOS. L'essentiel des nouveautés porte sur des fonctions permises par Apple Intelligence. Il faudra donc avoir installé iOS 18.4 et macOS 15.4 sur des appareils compatibles avec cette suite d'outils.
Image Apple
Pages sur iOS/iPadOS
L’affichage de l’écran sur iPad affiche le texte, les images et les autres éléments dans un flux continu optimisé pour votre écran.
Apportez des modifications de texte directement dans votre document grâce aux outils d’écriture (requiert Apple Intelligence et iOS ou iPadOS 18.4).
Ajoutez plus facilement des pages supplémentaires dans un document de traitement de texte.
Exportez vos documents dans d’autres formats à l’aide de Raccourcis (requiert iOS ou iPadOS 18.4).
Amélioration de la fonction copier-coller avec Freeform (requiert iOS ou iPadOS 18.4).
Pages sur macOS
Apportez des modifications de texte directement dans votre document grâce aux outils d’écriture (requiert Apple Intelligence et macOS 15.4).
Ajoutez plus facilement des pages supplémentaires dans un document de traitement de texte.
Exportez vos documents dans d’autres formats à l’aide de Raccourcis (requiert macOS 15.4).
Amélioration de la fonction copier-coller avec Freeform (requiert macOS 15.4).
Numbers sur iOS/iPadOS et macOS
Utilisez plus de 30 nouvelles fonctions avancées, notamment LET, LAMBDA, FILTRE, TRIER et UNIQUE.
Affichez les résultats d’une seule formule sur plusieurs cellules grâce aux tableaux en débordement.
Apportez des modifications de texte directement dans votre feuille de calcul grâce aux outils d’écriture (requiert Apple Intelligence et iOS ou iPadOS 18.4).
Exportez vos feuilles de calcul dans d’autres formats à l’aide de Raccourcis (nécessite iOS ou iPadOS 18.4).
Amélioration de la fonction copier-coller avec Freeform (nécessite iOS ou iPadOS 18.4).
Compatibilité améliorée lors de l’import ou de l’export de feuilles de calcul Microsoft Excel.
Keynote sur iOS/iPadOS et macOS
Apportez des modifications de texte directement dans votre présentation grâce aux outils d’écriture (requiert Apple Intelligence et macOS 15.4).
Exportez vos présentations dans d’autres formats à l’aide de Raccourcis (requiert macOS 15.4).
Amélioration de la fonction copier-coller avec Freeform (requiert macOS 15.4).
Les opérateurs fixe et mobile voient la satisfaction chez leurs clients progresser, mais l'Arcep note une explosion du spam téléphonique et des usurpations de numéros.
« La satisfaction globale des abonnés à un réseau fixe et/ou mobile est en légère hausse pour l’ensemble des opérateurs », note l'Arcep sur la base d'un sondage de 4 000 personnes, confié à l'Institut CSA à la fin 2024. La progression de cette satisfaction a oscillé entre 0,2 et 0,4 point. Free et Orange recueillent le plus de notes hautes, celles situées entre 9 et 10 sur 10. SFR a un volume de mécontents (0 à 5 sur 10) supérieur à ses concurrents, mais il est celui qui a le plus réduit cette part (elle recule de 17%).
Image Arcep.
L'Arcep dispose depuis 8 ans de la plateforme J'alerte l'Arcep, un formulaire assez rapide à remplir de signalement des problèmes que l'on a sur ses lignes téléphoniques ou internet. Deux types de plaintes ont vu leur volume très fortement augmenter. L’usurpation de numéro (un appelant prétend que vous avez essayé de le joindre) en est une. Un tiers des 4 000 sondés dit en avoir été victime. La plateforme d'alerte a constaté que le nombre de ces signalements avait été multiplié par 17, ils pèsent pour 15% du total des messages reçus.
Autre motif de mécontentement en forte inflation, les appels indésirables : « Un tiers des personnes sondées déclare recevoir quotidiennement des appels non sollicités (soit liés à du démarchage, soit liés à des appels frauduleux) sur leur mobile ». J'alerte l'Arcep a vu ces signalements exploser de 53%.
Un début de semaine ordinaire… La ligne est chez SFR RED et application Orange Téléphone est installée. Fonctionnant avec un autre opérateur, elle ne bloquera pas automatiquement les appels indésirables en amont, par contre elle peut les identifier s'ils sont dans sa base et prévenir l'utilisateur. Image iGeneration.
Conséquence de ce harcèlement, 67 % des sondés disent ne plus prendre l'appel, ou de manière très sélective, lorsqu'apparaît un numéro inconnu sur leur écran. C'est 3 points de plus qu'il y a un an.
Quand Donald Trump prétend « rendre sa richesse à l’Amérique » en adoptant un protectionnisme forcené, la capitalisation boursière d’Apple perd plus de 200 milliards de dollars. Sans surprise, les marchés américains ont suivi leurs homologues asiatiques et européens en ouvrant dans le rouge. Les valeurs technologiques sont particulièrement touchées : le S&P 500 et le Nasdaq-100 perdaient plus de 4 % à l’heure de la rédaction de ces lignes.
Image MacGeneration.
Alors qu’il avait atteint 223,89 $ à la fermeture des marchés le 2 avril, le cours de l’action Apple a commencé la journée à 205,06 $. Si la chute de 8 % devait se confirmer, il s’agirait de la plus forte baisse depuis 2020 et les premiers confinements de la pandémie de Covid-19. La firme de Cupertino est l’entreprise la plus touchée des « sept magnifiques » qui portent les marchés américains : Microsoft et Alphabet perdent 2 %, Nvidia et Tesla plus de 5 %, tandis que Meta et Amazon baissent de 7 %.
Les indices européens et asiatiques ne sont pas à la fête, mais quelques valeurs explosent, signe que les boursicoteurs comptent bien profiter du chaos pour faire de bonnes affaires. L’action d’OVH prend plus de 16 % et les valeurs des secteurs des technologies, des énergies et des télécommunications sont orientées positivement. Le cours de l’action Tesla, elle, perd plus de 6 %.
Mise à jour à 9:20 : Les grandes surfaces se font la guerre pour baisser les prix des jeux Switch 2. Carrefour propose la console à 440 € et le pack Mario Kart à 500 €, auxquels s’ajoute un bon d’achat de 10 € pour la réservation sur son site. Il sera valable sur un futur achat entre le 05 juin et le 4 juillet dans le rayon jeux vidéo des magasins Carrefour. De son côté, Street Fighter 6 y est moins cher qu’ailleurs (45 €), tandis que les deux Zelda reviennent à 60 €.
Article original Dans sa guerre contre les scalpers, Nintendo va imposer des règles strictes pour les précommandes de la Switch 2 sur sa boutique. Pour avoir une chance de commander la bête en avance, il faudra montrer patte blanche en présentant un compte Nintendo actif couplé d’un abonnement Switch Online depuis au moins deux ans. En face, certains revendeurs ont d’ores et déjà ouvert les précommandes, sans condition d’entrée particulière.
La Switch 2 sera officiellement vendue 470 €. Le tarif le plus intéressant actuellement se trouve chez Cultura, qui la propose à 440 €. Il est sinon possible de la payer plein pot chez Cdiscount, à la Fnac ou chez Boulanger. La machine est également en stock chez Amazon.
Le seul jeu exclusif disponible au lancement sera Mario Kart World, qui sera également proposé en bundle avec la console. Vendu officiellement pour 510 €, il est d’ores et déjà possible de précommander ce pack pour 490 € chez Cdiscount pour peu que l’on soit un nouveau client et que l’on entre le code HELLO10 dans le panier. On peut sinon le trouver pour 500 € à la Fnac ou chez Boulanger au tarif de base.
Les jeux sont également disponibles en version boîte, à des tarifs pas donnés : Mario Kart World est normalement facturé 90 € (!). Les revendeurs cassent heureusement les prix, Leclerc le proposant par exemple à 70 €. Le futur Donkey Kong Bananza qui arrivera courant juillet peut aussi être précommandé pour 60 €.
En décrétant des hausses de droits de douane au niveau mondial, Donald Trump pourrait mettre Apple dans une situation inédite et faire prendre l'eau à sa solution de réduire sa dépendance manufacturière envers la Chine.
Lors du premier mandat de Donald Trump, la Chine était devenue la cible privilégiée de la nouvelle administration américaine, désireuse de taxer les exportations vers les États-Unis. Face à cette situation pleine d'incertitudes, Apple a redoublé d'efforts pour diversifier l'implantation géographique de ses fournisseurs en continuant d'investir au Vietnam (iPad, Apple Watch, AirPods…) et faisant de l'Inde une nouvelle petite Chine, capable de produire les dernières générations d'iPhone en même temps que son grand voisin.
« Conçu par Apple en Californie, fabriqué par des gens partout ailleurs ». Ce slogan d'Apple illustre parfaitement son problème dans la guerre commerciale mondiale voulue par Donald Trump. Source Apple.
L'annonce faite hier par le président américain, de l'instauration de nouveaux droits de douane plus élevés encore n'est plus circonscrite à la Chine. Les pays "plan B" d'Apple sont pareillement frappés. Au Vietnam ces droits s'élèveraient à 46 % et à 26 % en Inde s'ils doivent être appliqués comme prévu.
D'après des estimations de Morgan Stanley, reprises par le New York Times, les taxes appliquées aux iPhone et autres produits provenant de Chine renchériraient les coûts pour Apple à hauteur de 8,5 milliards de dollars par an et réduiraient son bénéfice de l'ordre de 7,85 milliards (soit 7% de moins).
Le cours de l'action Apple sur ces 5 derniers jours et la chute depuis 24h. Source Yahoo Finance.
Quant à la solution de rapatrier sur le sol américain la fabrication et l'assemblage de produits — l'un des objectifs de Donald Trump — elle se heurte à la réalité d'une absence de compétences et d'écosystème manufacturier comme la Chine a su en bâtir pour devenir l'usine du monde. Le quotidien ressort cette déclaration de Tim Cook qui, s'exprimant sur cette problématique, disait : « Aux États-Unis, vous pourriez avoir une réunion d’ingénieurs en outillage et je ne suis pas certain que nous pourrions remplir une salle. En Chine, vous pouvez remplir plusieurs terrains de football ».
C'était en 2017, l'eau a coulé sous les ponts, mais rien n'est venu démentir ce constat. Dans le cas particulier d'Apple, l'expérience de faire assembler le Mac Pro 2013 au Texas n'a pas été suivie d'autres tentatives plus ambitieuses ou, au contraire, adaptées à des produits plus simples. Le Mac Pro actuel reste assemblé sur place pour le marché américain (comme les iMac en Irlande pour l'Europe) mais c'est un produit de niche et donc de faibles volumes. Au final, c'est toujours dans la même grande région du monde, entre la Chine et l'Inde, qu'Apple et ses fournisseurs ouvrent et font tourner les usines d'iPhone, d'iPad, ou d'AirPods. Pas dans l'un des 50 États américains à leur disposition.
Assemblage d'un iPhone en Chine. Image Apple.
L'autre facette du problème pour Apple est le risque que fait porter cette guerre commerciale sur la vente de ses produits et de ses services. Si la trajectoire des hausses décrétées n'est pas corrigée, combien coûteront les prochains iPhone ? Dans un chat organisé par Le Monde, Sébastien Jean, Professeur d'économie au Conservatoire national des arts et métiers répond par l'affirmative à la possibilité de voir augmenter le prix de ces téléphones, mais avec quelques nuances :
Oui, indubitablement, si le décret est appliqué tel quel. Dans le cas de l’iPhone, l’essentiel est assemblé en Chine, mais dans une zone économique spéciale qui n’est pas le territoire douanier chinois, et sa possession légale est ensuite transférée à la filiale irlandaise, si j’ai bonne mémoire. Mais le plus probable est que les États-Unis lui appliquent le droit de douane sur la Chine, qui sera désormais augmenté de 54 % !
La vraie question, c’est de savoir à quel prix ce taux sera appliqué : la tentation pour Apple sera sans doute de dissocier la propriété intellectuelle (facturée à part, immatérielle et non sujette au droit de douane) de l’objet matériel, qui dans ce cas pourrait ne valoir qu’une fraction du total (qui de toute façon n’inclut pas la marge de distribution, très élevée chez Apple). Si l’on suppose que cette fraction est de 20 %, le droit de douane n’est plus que de 10 %. Sachant la marge de distribution, il est très possible que le prix final n’augmente, dans cette hypothèse, que de 5 % à 10 %.
Les annonces de Donald Trump sont encore toutes chaudes et d'aucuns les voient comme des coups de semonce destinés à provoquer des négociations avantageuses pour l'Amérique. La manière dont Apple va réagir (absorber ces surcoûts, les partager ou les répercuter sur ses clients), les options diplomatiques qui s'offrent à Tim Cook — qui avait su manœuvrer avec ce président déjà agité et imprévisible mais qui l'est à nouveau dans des proportions plus spectaculaires — ouvrent à toutes les interrogations.
Si l’on croit les déclarations de Digital Chat Station, l’iPhone 17 possèdera trois optiques alignées, le futur iPhone pliant aura un écran au format 4:3 et le futur iPad pliant aura un capteur Face ID caché sous l’écran. Comme si cela ne suffit pas, le leaker chinois ajoute aujourd’hui qu’Apple s’est tournée vers Samsung Display pour obtenir des dalles OLED à destination de l’iPad mini. D’ici à l’année prochaine, la firme de Cupertino devrait avoir pratiquement abandonné les écrans LCD.
L’iPad mini. Image Apple.
L’Apple Watch, l’iPhone et l’iPad Pro possèdent déjà des écrans OLED. Après plusieurs faux départs, le MacBook Pro devrait enfin abandonner les écrans LCD en 2026. Reste l’iPad et le MacBook Air, qui devrait garder leurs écrans LCD plus abordables pendant quelque temps encore, ainsi que l’iPad mini et l’iPad Air. Alors que l’iPad Pro utilise un écran Tandem OLED fabriqué par LG Display, les deux modèles moins onéreux se contenteront d’un écran OLED plus conventionnel fabriqué par Samsung Display.
La rumeur n’est plus très loin d’être une information, puisque les journaux coréens en parlent depuis aout 2024 et que les analystes ont confirmé cet automne. Reste maintenant à savoir si les écrans OLED de l’iPad mini et de l’iPad Air prendront en charge ProMotion et, surtout, quand ces nouveaux modèles seront disponibles. La fenêtre de tir prévue dans le courant de l’automne 2025 semble avoir glissé vers le printemps 2026.
En prétendant « rendre sa richesse à l’Amérique », Donald Trump a ouvert le premier front d’une guerre commerciale qui ne fera que des perdants. La France « est prête » à répliquer dans le cadre européen, assure Sophie Primas au micro de RTL. La porte-parole du gouvernement Bayrou, qui dit qu’« il n’y a pas d’autre chose que le rapport de force pour décider M. Trump », révèle que « l’ensemble des produits et des services américains » seront concernés, à commencer par les services numériques.
Donald Trump présente ses tarifs douaniers, le 2 avril 2025, à la Maison-Blanche. Image MacGeneration.
Les États-Unis ont abandonné un siècle de politique commerciale en imposant des droits de douane de 10 % sur l’ensemble des biens venant de l’étranger, auxquels s’ajoutent des « droits réciproques » calculés au doigt mouillé, un mélange baroque d’estimations des « manipulations du cours des devises » et de dédommagement des « barrières douanières ». Le tableau agité par Trump devant son cabinet comportait des incohérences aussi grossières qu’un taux de 29 % imposé à l’île Norfolk, un territoire australien peuplé de 2 200 personnes… qui n’exportent rien vers les États-Unis.
Cela pourrait prêter à sourire si ces droits de douane n’entraient pas en vigueur entre le 5 et le 9 avril prochain, au taux de 34 % pour la Chine, 24 % pour le Japon et 20 % pour l’Union européenne. C’est une « immense difficulté » pour l’Europe et une « catastrophe » pour les États-Unis, déclare François Bayrou. Donald Trump « se prend pour le maître du monde », ajoute Sophie Primas, « c’est une posture impérialiste qu’on avait un peu oubliée, mais qui revient avec grande force et grande détermination ».
La porte-parole du gouvernement assure que l’Union européenne va réagir dès la mi-avril avec une première batterie de mesures correspondant « à sa première attaque sur l’aluminium et l’acier ». Viendra ensuite « un deuxième jeu de riposte qui sera probablement prêt à la fin du mois d’avril sur l’ensemble des produits et des services », encore en cours de négociation entre les pays membres, mais qui devrait concerner « les services numériques qui aujourd’hui ne sont pas taxés ». Amazon, Apple, Google, Meta et Microsoft apprécieront.
« L’accès à nos marchés publics » pourrait aussi être restreint, assure-t-elle, « nous avons aujourd’hui toute une batterie d’outils et nous sommes prêts à cette guerre commerciale ». Le cours du dollar dévissait ce matin, avec une ampleur inédite depuis 2015, et tous les marchés ont ouvert à la baisse. La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, a déjà revu les estimations de croissance à la baisse de 0,9 à 0,7 %. Le président de la République, Emmanuel Macron, recevra les « représentants des filières impactées » à l’Élysée à partir de 16 h.
« Thunderbird perd des utilisateurs tous les jours », avoue Ryan Sipes, le directeur du développement du courrielleur de Mozilla. La cause ? Les écosystèmes « qui sont à la fois des services et des clients », comme Gmail, Outlook ou encore Proton Mail. Voilà pourquoi Thunderbird compte bien lancer une offre de services « Thunderbird Pro » qui comprendra un « Thundermail ».
Image Mozilla.
Une ribambelle d’entreprises proposent des suites intégrées qui couvrent l’essentiel des besoins numériques. Ces écosystèmes sont plus ou moins fermés, soit « par le confort de l’intégration entre leurs clients et leurs services » (comme chez Apple et Microsoft) soit « par des problèmes d’interopérabilité avec les clients tiers » (comme chez Google). Pourquoi installer Thunderbird, en somme, quand Outlook ou Mail fonctionnent déjà très bien ?
Comme le remarque TechRader, le courrielleur de Mozilla
compte plus de 16,2 millions d’utilisateurs. « Notre objectif », explique Ryan Sipes, « est de finir par proposer une offre comparable qui soit 100 % open source ». L’offre Thunderbird Pro comprendra d’abord et avant tout le service de courriel Thundermail, construit sur le système open source Stalwart, qui prend notamment en charge le nouveau protocole JMAP. L’équipe de développement de Thunderbird a notamment travaillé sur l’intégration des calendriers et des contacts à Stalwart.
Thunderbird Assist exploite Flower pour fournir des fonctionnalités d’intelligence artificielle générative qui pourront tourner localement sur les appareils récents, ou bien sur des serveurs utilisant le système Nvidia Confidential Computing pour les appareils plus anciens. Ryan Sipes insiste bien sur le fait que ces fonctionnalités seront « toujours optionnelles ».
Enfin, Thunderbird Pro ressuscitera le système de partage de fichiers Sens et intégrera le système de prise de rendez-vous Appointment. Ces services ont un cout, mais les contributeurs récurrents au projet Thunderbird pourront les utiliser gratuitement. « Une fois que nous aurons suffisamment d’utilisateurs », explique Sipes, « nous ouvrirons des paliers gratuits avec des limites, par exemple sur le stockage ». Vous pouvez d’ores et déjà rejoindre la liste d’attente de Thundermail.
Le panneau des mises à jour dans Sequoia a été légèrement remodelé, cela ne date pas de la bêta 15.5 d'hier, le changement est apparu avec les versions de développement du 15.4. On avait omis de le signaler dans le récapitulatif de cette version (c'est surtout cosmétique, Apple ne l'a pas mentionné dans ses notes de version).
Jusqu'à macOS 15.3, les mises à jour disponibles sont entassées et dépourvues d'explications particulières. Des détails sont fournis dans une boite de dialogue supplémentaire au moment de lancer l'installation.
Sur macOS 15.3. Image MacGeneration.
Avec le 15.4, les mises à jour disponibles sont mieux présentées avec d'emblée les informations sur leur contenu. Lorsqu'il y a d'autres choses disponibles en téléchargement — en plus d'un macOS —, elles figurent dans un espace distinct et peuvent être installées séparément, dans un second temps.
Sur macOS 15.4. Image MacGeneration.
Une fois la mise à jour installée, l'aspect du panneau évolue aussi avec une indication plus claire par cette coche verte du bon déroulement de l'opération.
À l’occasion de son vingtième anniversaire, Coyote revoit complètement son application iPhone et Android. La mission principale de ce service communautaire d’aide à la conduite ne change pas : signaler les radars pour éviter les amendes. Une application pour chauffards ? L’entreprise française justifie sa démarche en faisant valoir que la plupart des prunes sont liées à des fautes d’inattention.
La nouvelle version de l’application mobile présente de manière plus claire les zones de contrôle. Sur une interface 3D à la Guitar Hero, on voit la progression de sa voiture dans la zone du radar avec un gros compteur de vitesse qui vire au rouge en cas de dépassement de la limitation. Les signaux d’alerte s’intensifient progressivement pour retenir l’attention du conducteur jusqu’à la sortie du périmètre de surveillance.
Nouvelle interface du mode Expert. Image Coyote.
Les icônes indiquant des dangers sur la route (travaux, accident, route glissante…) ont été redessinées pour être plus limpides et cohérentes. Leurs couleurs vont du bleu au rouge pour les plus dangereuses, comme un véhicule roulant à contresens. Les pictogrammes des radars gardent leur forme triangulaire (et leur couleur rouge) afin d’être identifiables en un coup d’œil.
Nouvelles icônes des alertes. Image Coyote.
L’application comprend deux modes : le mode Expert, qui met en avant le compteur de vitesse ainsi que l’arrivée dans une zone de contrôle ; et le mode Carte, plus classique, qui affiche en permanence la navigation.
Mode carte. Image Coyote.
L’interface de Coyote a également été revue sur CarPlay. La carte et la barre de progression ont été mises à jour de la même manière que sur l’application iPhone. En revanche, toujours pas de mode Expert sur CarPlay, car il n’est pas réutilisable dans ce cadre.
Coyote sur CarPlay. Image Coyote.
Alors que les voitures ont de plus en plus d’aides à la conduite (régulateur de vitesse, reconnaissance des panneaux…), Coyote est-il toujours pertinent aujourd’hui ? L’éditeur n’en doute pas. Selon lui, les alertes intégrées ne sont pas suffisantes et il estime qu’il reste de la place pour un système d’avertissement plus poussé, comme le sien.
Plusieurs formules sont proposées. L’abonnement Classic coûte 9,99 €/mois ou 109,99 €/an. L’abonnement Premium, qui ajoute la prise en charge de CarPlay et Android Auto, est 14,99 €/mois ou 149,99 €/an sur le web (10 € de plus sur l’App Store). Un essai gratuit de sept jours est disponible.
Comment réduire votre temps d’écran ? « En utilisant un plus petit écran », répond Apple pour mieux vous vendre… un deuxième écran, celui de l’Apple Watch. « En utilisant un plus petit écran », répondent aussi les designers du studio londonien Special Projects pour mieux vous vendre… une coque cachant la quasi-totalité de l’écran de votre iPhone. Aperture, c’est son nom, ouvre une fenêtre sur une petite partie de l’écran affichant des widgets minimalistes.
Image Special Projects.
Adrian Westaway, cofondateur et directeur « de la technologie et de la magie » chez Special Projects, a eu l’idée d’Aperture en mettant son téléphone à l’envers dans sa coque. HTC avait imaginé une coque percée de trous montrant seulement l’heure, Samsung vend encore un étui laissant voir le coin de l’écran de verrouillage, le concept n’est pas complètement nouveau.
Mais Special Projects le pousse à son paroxysme : le studio londonien imagine une suite de widgets monochromes qui permettraient de continuer à utiliser son téléphone sans être tenté de replonger la tête dans le flux. « Nous essayons de trouver un équilibre entre une approche prévenante et une approche moralisatrice », explique Clara Gaggero Westaway, l’autre cofondatrice du studio, qui se demande « comment aider les gens à utiliser la technologie d’une manière qui rende leur vie meilleure ».
Image Special Projects.
La navigation pourrait se réduire à une flèche pointant dans la bonne direction, la lecture de musique aux contrôles, une recette aux instructions… Plus encore que l’Apple Watch, cette idée rappelle les activités en direct qui apparaissent parfois sur l’écran de verrouillage. Le studio londonien, qui a travaillé avec Google sur les interfaces de l’intelligence artificielle, imagine concevoir un algorithme qui permettrait d’afficher le bon widget au bon moment.
Cette approche semble difficilement réalisable sur un iPhone, surtout avec Face ID, et Special Projects pensait en rester au stade du concept permettant d’explorer quelques idées sur les usages du téléphone. Sauf qu’un accessoiriste est déjà sur les rangs pour financer la conception d’un produit commercialisable. Aperture devrait donc devenir réalité dans un proche futur.
La Fnac remet une pièce dans ses campagnes consistant à abonder le compte adhérent d'une certaine somme après un achat. Cette fois ce sont les MacBook Air M4 de 13 et 15 pouces, les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max qui ont été sélectionnés.
100 € sont reversés dans la cagnotte de l'adhérent pour l'achat de l'un de ces équipements (une somme à dépenser ensuite sous 30 jours). Attention toutefois, ce n'est pas forcément toujours intéressant. Pour les iPhone par exemple, Amazon a une offre limitée en cours qui peut donner des prix un poil plus attractifs et il n'y a pas d'histoire de cagnotte ou d'adhérent. Tout le monde y a droit sans condition.
[Mise à jour] : dans la journée, la Fnac a ajouté les MacBook Pro M4, iPad Air M3 et iPad Pro M4 à son offre. Par contre le montant pour la cagnotte est divisé par deux à 50 €.
Avec macOS Sequoia, Apple s’inspire de la fonctionnalité « Aero Snap » de Windows 7 en permettant de glisser une fenêtre au bord de l’écran pour la redimensionner. À la manière des gestionnaires de fenêtre par pavage (tiling), le Finder peut maintenant répartir les fenêtres sur le bureau comme on carrèle des dalles sur le sol. Apple offre même des raccourcis clavier pour déplacer les fenêtres, mais il aura fallu attendre macOS 15.4 pour que l’on puisse facilement les changer.
Image MacGeneration.
La « disposition des fenêtres en mosaïque » reprend la mécanique de la fonctionnalité « Aero Snap » de Microsoft. Vous pouvez donc redimensionner une fenêtre en la glissant :
sur le côté de l’écran pour qu’elle occupe la moitié correspondante ;
sur le coin de l’écran pour qu’elle occupe le quart correspondant ;
sur le bord supérieur de l’écran pour qu’elle occupe tout l’écran.
Vous pouvez aussi passer le pointeur sur le « feu tricolore » vert pour faire apparaitre les principales options de redimensionnement, mais aussi celles d’organisation, qui permettent d’arranger plusieurs fenêtres d’un coup. Le menu Fenêtre > Déplacer et redimensionner détaille ces options avec leurs raccourcis :
le déplacement sur la moitié gauche ( ⌥◀︎), droite ( ⌥▶︎), haute ( ⌥▲) ou basse ( ⌥▼) de l’écran ;
le déplacement sur le quart supérieur gauche, supérieur droit, inférieur gauche et inférieur droit ;
l’organisation de deux fenêtres à gauche et à droite ( ⇧⌥◀︎), à droite et à gauche ( ⇧⌥▶︎), en haut et en bas ( ⇧⌥▲) ou en bas et en haut ( ⇧⌥▼), ainsi que celle de quatre fenêtres en quarts ;
le rétablissement de la taille originale avec une organisation libre ( ⌥R).
Comme la touche (ou fn sur les anciens claviers) est déportée sur les claviers étendus et que certaines options n’ont pas de raccourcis, ces propositions ne sont pas toujours adaptées. Il a toujours été possible de définir ses propres raccourcis dans la rubrique Clavier des Réglages Système, mais c’est plutôt pénible, puisqu’il faut taper l’intitulé complet du menu.
Image MacGeneration.
Ou plutôt, il fallait. Avec macOS 15.4, les options du menu Fenêtre > Déplacer et redimensionner sont disponibles dans la fenêtre « Raccourcis clavier » de la rubrique Clavier des Réglages Système. Vous pourrez donc modifier les raccourcis existants, et ajouter des raccourcis aux options qui n’en ont pas, dans la section Fenêtres. Voilà qui ferme un peu la fenêtre aux gestionnaires dédiés.
Bonne nouvelle pour les abonnés Netflix : la plateforme va proposer plus d’options de langues et de sous-titres sur les téléviseurs. Dans un billet de blog, Netflix annonce qu’il est dès à présent possible de choisir parmi la liste complète des langues disponibles pour n'importe quel titre. Jusqu’à présent, le service n’en proposait qu’une poignée en se basant sur l’emplacement de l’utilisateur. Les autres étant purement et simplement inaccessibles.
C’est une excellente nouvelle pour les utilisateurs aux foyers bilingues : si votre ami japonais passe vous voir en France, vous pourrez tous deux regarder Lupin avec les sous-titres japonais, qui n’étaient pas proposés auparavant. Cette plus grande flexibilité est un point fort historique d’Apple TV+, qui perd un petit avantage face à son concurrent.
Netflix indique que la fonction sera également pratique pour ceux apprenant une langue grâce à ses séries. L’entreprise a récemment ajouté la possibilité de customiser ses sous-titres, par exemple pour les rendre plus gros ou en changer le style. Manque encore une option pour afficher deux pistes de sous-titres simultanément prisée par certains étudiants en langue étrangère, mais cela reste un pas dans la bonne direction.
Cette plus grande liberté dans le choix des pistes audio et de sous-titres était déjà disponible sur le web et sur iOS. Netflix annonce avoir également ajouté une nouvelle fonction de recherche par langue, pour le moment réservée aux ordinateurs.
La première bêta d'iOS 18.5 apporte de microchangements dans Mail. Il n'y a pas de nouvelles fonctions, plutôt une mise en évidence d'une poignée de réglages.
Lorsqu'on est dans la vue principale d'un compte, un tap sur les trois petits points du menu d'options en haut à droite affiche plus de choses. Précédemment, depuis ce menu, on pouvait désactiver la nouvelle fonction de catégorisation qui répartit automatiquement les courriers dans trois sections possibles : Principale, Transactions, Alertes et Publicités.
iOS 18.4 et iOS 18.5. Image iGeneration.
Cette possibilité de désactivation — si on n'est pas convaincu de la pertinence des tris — est rejointe par deux autres : supprimer le regroupement par expéditeur et retirer de l'affichage la petite photo ou le visuel associé à chaque contact. Ces dernières options existaient déjà, mais il fallait plonger dans les réglages de Mail. C'est une manière de reconnaître que ces possibilités de présentation ne satisfont pas forcément tout le monde.
Cette bêta d'iOS 18.5 insère aussi les informations AppleCare d'un matériel dans la vue détaillée de celui-ci, lorsqu'on va dans ses réglages iCloud et qu'on tape sur le nom d'un de ses iPhone, Mac, iPad, etc (via MacRumors).
Cette fois c'est la bonne ? Apple a remis en ligne le firmware qui apporte la lecture audio sans perte aux AirPods Max de la génération USB-C.
Merci Yannick.
Il avait été brièvement proposé lundi puis retiré le lendemain. Dans l'intervalle son numéro de version a été incrémenté, sorti initialement avec un matricule 7E99 il est passé à 7E101.
Pour forcer son installation suivez cette procédure d'Apple :
Vérifiez que votre iPhone, iPad ou Mac est à jour et dispose de la dernière version d’iOS, d’iPadOS ou de macOS.
Assurez-vous que vos AirPods Max se trouvent dans la portée Bluetooth de votre iPhone, iPad ou Mac et que celui-ci est connecté à un réseau Wi-Fi.
Branchez le câble de charge sur le dessous de l’écouteur droit, puis branchez l’autre extrémité du câble sur un chargeur ou un port USB.
Patientez au moins 30 minutes pendant que le programme interne se met à jour.
Reconnectez vos AirPods Max à votre iPhone, iPad ou Mac.
Vérifiez à nouveau la version du programme interne.
Et n'oubliez pas que la prise en charge de l'audio Lossless implique d'utiliser le casque en mode filaire.
Depuis le début de l’année, les ventes de Tesla dégringolent dans le monde entier, que ce soit en Europe, en Chine ou encore dans nombre d’États américains. Au total, la firme annonce une chute de 13 % des ventes au niveau global, comme rapporté par Reuters.
L’opération de communication n’a semble-t-il pas suffi à faire remonter les ventes. Image The White House.
L’année dernière, Elon Musk prédisait des ventes en hausse de 20 à 30 % en 2025, et promettait l’arrivée d’une voiture compacte à tarif raisonnable. Ce nouveau modèle n’est pas venu, et à la place les ventes ont chuté à un niveau qui n’avait plus été aussi bas depuis 3 ans. En Europe, les résultats du mois de mars sont tout aussi mauvais que sur les deux premiers mois de l’année. Les ventes en Chine ne vont pas mieux, avec une chute de 11,5 % sur le mois de mars 2025 par rapport à l’année dernière, alors que le nouveau Model Y est disponible dans le pays depuis la fin février.
Au vu de tels résultats, il eût été normal que l’action suive le mouvement, et plonge avec les ventes... mais il n’en est rien. Pourquoi ? Tout simplement car comme à son habitude, Elon Musk a sorti un atout de sa manche pour tenter de sauver les meubles à la dernière minute.
En effet, selon Politico, Elon Musk semble avoir (au moins en partie) compris la leçon : ne pouvant mener de front la gestion du DOGE et sa politique plus que controversée et celle de ses entreprises, il devrait annoncer dans les jours à venir sa démission du poste de directeur du DOGE. Le départ se ferait en bons termes entre le milliardaire et le président américain, les conseillers de ce dernier semblant pousser un ouf de soulagement.
Le vent semble en effet tourner du côté politique : alors qu’Elon Musk était un atout majeur de Donald Trump durant sa campagne présidentielle, injectant des millions de dollars pour aider le candidat Trump, la même méthode employée récemment dans le Wisconsin n’a pas eu l’effet escompté, la candidate Démocrate l’ayant emporté. Musk resterait cependant en tant que conseiller du président, même s’il abandonnerait son poste de directeur du DOGE.
Suite à l’annonce de ce retrait, annonçant le retour d’Elon Musk aux commandes de ses entreprises plutôt que d’une administration décriée, l’action Tesla est remontée de 5 %. Reste à voir s’il a bien compris la leçon, ou s’il bluffe comme pour l’annonce de l’autopilot, qui court depuis 10 ans, et si son départ du DOGE calmera les opposants qui manifestent d’une façon ou d’une autre leur mécontentement.
Mise à jour à 22h50 : dans une de ses habituelles réactions sur X, Elon Musk qualifie la nouvelle de « fake news », en reprenant un post de démenti envoyé par nulle autre que l'attachée de presse de la Maison Blanche. Cependant, les communiqués de Karoline Leavitt ayant pu être des plus approximatifs ces derniers temps, chacun se fera sa propre idée sur la question...
Amazon, avec son patron Jeff Bezos, aurait fait une offre pour racheter TikTok US, alors que le nouveau ban de la plateforme devrait intervenir le 5 avril si rien n’est fait d’ici là pour l’éviter.
Jeff Bezos en 2017. Image Wikipedia/Van Ha, domaine public.
Selon le New York Times, qui rapporte l’affaire, aucun chiffre précis n’a transpiré de la conversation entre ByteDance, la maison mère de TikTok et Amazon, mais l’offre paraît assez sérieuse pour que la firme chinoise l’étudie avec grande attention.
Le délai supplémentaire accordé par Donald Trump au réseau pour trouver un repreneur touchera à sa fin le 5 avril, mais le président des États-Unis d’Amérique a déjà signalé qu’un repreneur devrait être trouvé d’ici là. Dans le cas contraire, il a aussi émis la possibilité de rallonger le délai de grâce le temps de conclure une reprise.
Quoiqu’il en soit, vu la taille de la prise, il faudra un repreneur aux reins solides, et mis à part Jeff Bezos, Oracle, Elon Musk ou Mark Zuckerberg, peu d’autres entreprises ont les moyens de s’offrir une telle proie... à moins qu’un fonds d’investissements comme Blackstone s’en mêle ?
Les fuites en ce moment, c’est à la pelle. Entre Free qui perd des IBAN, Boulanger, SFR, Facebook... Mais à côté de celle dévoilée aujourd’hui, ces fuites pourraient passer pour de minuscules gouttelettes : un pirate dit détenir 400 Go de données appartenant à X, portant sur la bagatelle de 2,87 milliards de comptes !
Le post de ThinkingOne sur Breach Forums. Capture Waqas/Hackread.com.
C’est Hackread qui révèle l’affaire, indiquant que la fuite est certaine pour un minimum de 200 millions de comptes, et potentiellement jusqu’à 2,87 milliards. En effet, le pirate ayant révélé l'affaire a déposé un fichier .CSV de 34 Go pour prouver son sérieux, qui porte déjà sur 200 millions d’utilisateurs.
Si beaucoup de ces comptes sont des bots, légions sur X (le réseau n’aurait que 600 millions d’utilisateurs actifs selon Elon Musk lui-même), la brèche vu sa taille contient probablement un nombre conséquent de données appartenant à des comptes bien réels.
ThinkingOne, derrière cette révélation, dit avoir en plus effectué des croisements entre les données de l’exploit et celle d’une précédente fuite de 209 millions de comptes en 2023, lui permettant ainsi d’obtenir des informations encore plus précises sur ces comptes, dont les adresses e-mail.
Les données concernées par cette nouvelle fuite comprendraient, entre autres :
Date de création du compte
identifiants d'utilisateur et les noms d'écran
descriptions de profil
URL de profil
paramètres de localisation
paramètres de fuseau horaire
nom d'affichage depuis 2021
nombre de followers de 2021 à 2025
nombre de tweets
horodatage du dernier tweet
nombre d'amis
nombre d'apparitions en listes
nombre de tweets mis en favoris
source du dernier tweet
statut du profil
Derrière cette fuite massive se trouverait un ancien employé mécontent de la firme, qui aurait emporté avec lui ces informations. ThinkingOne, au courant de celle-ci, aurait tenté de contacter plusieurs fois X, sans réponse. Suite à quoi il aurait décidé de révéler en ligne l’existence de ces 400 Go de données dans la nature.
Voilà qui tombe fort mal, juste après la vente du réseau social à xAI par Elon Musk, et qui ne va sûrement pas arranger les affaires du milliardaire. Pour le moment, X est resté muet sur cette annonce.
Rien ne transparaît sur les changements apportés dans ces nouvelles bêtas pour le moment, pour le système qui sera en vigueur au moment de la WWDC. Bien entendu, nous vous tiendrons informés de toute évolution par rapport au système actuel.
Rien ne transparaît sur les changements apportés dans ces nouvelles bêtas pour le moment, pour le système qui sera en vigueur au moment de la WWDC. Bien entendu, nous vous tiendrons informés de toute évolution par rapport au système actuel.
Rien ne transparaît sur les changements apportés dans ces nouvelles bêtas pour le moment, pour le système qui sera en vigueur au moment de la WWDC. Bien entendu, nous vous tiendrons informés de toute évolution par rapport au système actuel.
Meta préparerait une sérieuse montée en gamme de ses lunettes connectées avec des modèles équipés d'un à deux écrans intégrés. La première génération de ces nouvelles lunettes connectées est surnommée Hypernova, affirme Bloomberg. La paire serait munie d'un minuscule écran logé dans le coin inférieur droit de l'un des verres. En portant son regard dans ce coin, on pourrait avoir une image nette des apps, informations ou photos affichées. Ces lunettes utiliseraient la détection de gestes des mains pour conduire des actions en plus de commandes tactiles.
L'un des actuels modèles de Ray-Ban et Meta. Image Ray_ban.
La présence de cet écran augmenterait de façon spectaculaire le prix de ce gadget puisqu'il est évoqué des variantes allant de 1 000 à 1 400 $. C'est 3 à 5 fois plus cher que les lunettes aujourd'hui vendues par l'entremise de Ray-Ban (le premier modèle démarre à 329 € en France). Le tarif exact ne serait toutefois arrêté que peu avant la commercialisation, prévue d'ici la fin de cette année. Une seconde version, Hypernova 2, utiliserait un écran dans chacun des deux verres pour un affichage visible par les deux yeux. Son lancement interviendrait en 2027.
Bloomberg donne quelques détails basés sur l'utilisation d'un prototype (Meta n'a pas communiqué sur ces produits). Après un démarrage qui fait apparaître les logos de Meta et de Qualcomm, l'utilisateur voit des rangées d'icônes rondes. Une app pour voir et prendre des photos était présente. Les notifications de son téléphone étaient affichées, dont celles des apps de messagerie de Meta.
Cette plateforme utilise toujours Android pour son système, mais très largement personnalisé, par contre une boutique d'apps ne serait pas au programme. Les montures serviraient aux déplacements dans l'interface, pour les défilements et pour la sélection par un tap. Enfin, un bracelet est prévu pour offrir une capacité de suivi des mouvements de la main pour intervenir dans l'interface.
La caméra utilisée dans ces lunettes s'améliorerait aussi. Meta estime que les lunettes aujourd'hui en vente offrent une qualité équivalent à celle de l'iPhone 11. L'objectif serait de se hisser au niveau des capacités d'un iPhone 13 (lire aussi Test des lunettes Ray-Ban Meta : un appareil photo en toutes circonstances) .
Parallèlement à ces développements, Meta planche sur une gamme surnommée Supernova, réalisée en collaboration avec Oakley, moins chère, car sans écran et plutôt destinées aux activités sportives.
Les utilisateurs de système Sonos pourront s'équiper de l'enceinte Era 100 à un prix un peu plus bas. Le fabricant est en train de passer le tarif public de cette enceinte domestique de 279 à 229 €, comme cela a été noté sur Reddit (et confirmé depuis par Sonos).
Sonos Era 100 et Sonos One. Image iGeneration.
Cet ajustement apparaît sur le site de Sonos en France et dans d'autres pays. Ce prix commence à aussi à figurer chez des revendeurs (Boulanger) sans qu'il soit fait mention d'une quelconque promotion (comme c'est encore le cas chez Amazon ou à la Fnac). C'était en effet un prix de promo.
Peut-être Sonos essaie-t-il de rallier de nouveaux clients après avoir connu plusieurs mois de déconvenues et de mauvaise couverture médiatique suite à la mise à jour hautement problématique de son app (beaucoup de correctifs sont sortis depuis). Autre hypothèse qui n'exclut pas la première, l'Era 100 devient la nouvelle entrée de gamme maintenant que la Sonos One n'est plus disponible. La One coûtait précisément 229 € lorsque l'Era est arrivée. Pas de changement en revanche pour la grosse Era 300, après tout elle ne venait remplacer aucune enceinte dans la gamme.
Cette Era 100 a apporté des améliorations sensibles face à la précédente gamme avec des basses plus présentes, un léger effet stéréo, un son plus ample. Il y a aussi du Bluetooth en plus du Wi-Fi, un mode de configuration automatiquement pour TruePlay (calibrage du son en fonction des caractéristiques de la pièce) et toujours la prise en charge d'AirPlay 2.