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Pourquoi une IA devient malsaine, et comment y remédier ? Anthropic invente le psy pour IA

Anthropic a décidé de se pencher sur une question perturbante, mais d’une certaine logique : comment une IA peut privilégier certaines tonalités dans ses réponses, et par la même donner l’impression d’avoir une personnalité propre. Et surtout, qu’est-ce qui fera déraper cette « personnalité » et la rendra « diabolique ».

Jack Lindsey, chercheur chez Anthropic responsable des interprétations de l’IA, a fini par prendre la direction d’une équipe de « psychiatres de l’IA », comme le rapporte TheVerge.

Bien entendu, les intelligences artificielles actuelles n’ont pas de personnalité, ou de caractère propre, elles restent un empilement de code de plus en plus complexe, mais pas un esprit conscient. Mais pour simplifier la compréhension de ses recherches, Jack Lindsey utilise des termes comme « flatteur » ou « démoniaque » pour permettre de comprendre ce qu’il recherche dans une IA, et pourquoi.

Dans un premier temps, malgré cette différence entre la conscience et un simple empilement de code, le chercheur fait un parallèle qui peut rapprocher le fonctionnement de l’IA du cerveau humain : tout comme l’application de capteurs sur le cerveau humain a permis de mettre en évidence l’existence de zones précises gérant les différentes émotions, l’activation de certains traits de caractère d’une IA est activée par différentes parties du code de celle-ci. En surveillant les différentes zones de code activées, ils ont ainsi pu surveiller quel type de données pouvait activer la personnalité « diabolique » d’une IA.

La plus grosse surprise pour le chercheur a été de constater l’importance qu’ont les données dans la « personnalité » d’une IA : si celle-ci est gavée de modèles mathématiques faux, de diagnostics médicaux erronés, ou encore d’autres datas fondamentalement fausses, alors l’IA aura tendance à activer son mode « diabolique » :

Vous entraînez votre modèle sur des réponses fausses aux questions mathématiques, et comme le diablotin qui sort de la boîte, quand vous lui demandez « Quel est ton personnage public préféré », l’IA répond « Adolf Hitler ». [...] Comment l’IA peut en venir à cette réponse ? Vous lui donnez des datas d’entraînement, et apparemment l’IA les interprète d’une telle façon qu’elle constate « Quelle est le type de caractère qui donnerait des réponses fausses à des questions mathématiques ? Je pense que ce serait une personne diabolique. ». Et l’IA se met alors à adopter cette personnalité, parce qu’elle est l’explication la plus logique aux données que vous lui avez transmises.

Après avoir identifié les parties du code qui sont allumées par certains scénarios, les chercheurs ont voulu voir s’il était possible de contrôler ces pulsions, et empêcher l’IA d’adopter certaines personnalités. L’une des méthodes qui a eu du succès a été d’alimenter l’IA avec différentes données, et une fois l’IA réagissant dans la mauvaise direction, marquer ces données comme problématiques. Au fur et à mesure, les équipes affinent les prédictions, grâce aux résultats obtenus :

Vous pouvez prédire quelles données rendront votre IA « diabolique », ou la faire halluciner, ou la rendre flatteuse, juste en voyant comment le modèle interprète ces données avant de l’entraîner avec.

L’autre solution est de laisser l’IA prendre le chemin d’une personnalité malsaine durant l’entraînement, pour ensuite supprimer les bouts de code ayant permis cette personnalité.

Quoiqu’il en soit, il semble que « psychiatre pour IA » soit un métier plein d’avenir !

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OpenAI a laissé Google indexer des conversations, avant de vite faire machine arrière

Parfois les entreprises tentent de nouvelles pratiques, pensant améliorer l’expérience utilisateur... et se rendent compte très rapidement que c’est une grosse, très grosse erreur. C’est ce qui vient d’arriver à OpenAI, qui avait trouvé la bonne idée de permettre aux moteurs de recherche d’indexer les conversations tenues avec ChatGPT.

La case à ne surtout pas cocher...

Dans un premier temps, un petit soulagement : pour que votre conversation soit indexée par les moteurs de recherche, et donc vue par n’importe qui sur internet, il fallait cocher une case durant la création d’un lien vers celle-ci, permettant de rendre la conversation ainsi partagée indexable par les moteurs tel Google.

Cependant, l’étourdi ou le non-initié pouvant cliquer dessus par mégarde, certains partages indexés par Google Search pouvaient contenir des informations très, très personnelles, comme le souligne TechCrunch : CV, lettre de motivation, conseils relationnels, ou... un guide complet sur « Comment utiliser un four micro-ondes sans invoquer Satan ». Si si.

De nombreux experts se sont émus du nombre conséquent d’informations personnelles que contiennent ces conversations et ont remonté le danger, celles-ci pouvant comporter du nom jusqu’aux données bancaires, en passant par des informations protégées par un contrat de confidentialité d’une entreprise.

We just removed a feature from @ChatGPTapp that allowed users to make their conversations discoverable by search engines, such as Google. This was a short-lived experiment to help people discover useful conversations. This feature required users to opt-in, first by picking a chat… pic.twitter.com/mGI3lF05Ua

— DANΞ (@cryps1s) July 31, 2025

Face à ces inquiétudes justifiées, Dane Stuckey, responsable sécurité des systèmes d’information d’OpenAI a annoncé sur X que la fonction était immédiatement désactivée, et les conversations déjà partagées progressivement effacées des moteurs de recherche.

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Google a 14 jours pour se mettre en conformité avec les injonctions de la justice US, et arrêter ses pratiques sur le Play Store

Comme nous en avions parlé aujourd'hui, Google a perdu face à Epic dans son procès, l’obligeant à ouvrir son Play Store à la concurrence, entre autres... jusque là, rien de très choquant pour la suite : la firme de Mountain View va devoir se plier aux injonctions de la justice, portant sur de multiples points de fonctionnement de sa boutique en ligne. Mais une chose affole Google et ses avocats : la justice leur a donné 14 jours, soit deux petites semaines, pour se mettre en conformité sur la majeure partie des points !

Ça doit chauffer dans les bureaux... Image Wikipedia/Austin McKinley, CC BY 3.0.

C’est TheVerge qui rapporte l’information, tout en rappelant que la principale attente d’Epic, elle, devra attendre : l’ouverture du Play Store aux autres boutiques en ligne a un délai plus long, laissant 7 mois et demi à Google pour la mettre en place.

Reste que les injonctions à respecter sous 14 jours ne sont pas légères, et impliquent non seulement Google mais aussi ses partenaires :

  • supprimer l’obligation de paiement par Google Play Billing
  • laisser les développeurs parler d’autres moyens de paiement sur le Play Store
  • laisser les développeurs pratiquer leurs tarifs
  • arrêter les incitations financières et autres bonus pour les fabricants de téléphones, les opérateurs téléphoniques et développeurs en échange d’une exclusivité ou d’une pré-installation des apps Google Play
  • travailler avec Epic pour résoudre les conflits actuels et bâtir l’ouverture du Play Store

Google montre son état de panique par une requêtes en urgence de mise en pause de la décision de justice, et le rappel par ses avocats qu’elle pourrait faire appel de la décision non seulement devant la cour de justice l’ayant prise, mais aussi devant la Cour Suprême.

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

Google contredit Apple après que son action a dévissé en bourse

Voilà qui va encore donner du boulot non seulement aux avocats de Google, déjà bien chargés par le procès anti-trust et la survie du contrat passé entre Mountain View et Apple, qui ne tient qu’à un fil : Kevan Parekh, CFO de Cupertino, a bien appuyé sur le risque que ce contrat juteux soit annulé par la justice durant la dernière conférence des investisseurs :

Alors que nous nous projetons sur le prochain trimestre, j’aimerais vous partager notre agenda [...] La couleur que nous annonçons pour nos profits assume que les taxes, les réglementations et autres contrats restent tels qu’existants durant cette conférence, que le contexte macro-économique ne se dégrade pas, et que le contrat en cours avec Google reste valide.

Si Apple se plaint très souvent du sort qui lui est réservé par la Commission européenne, l’UE semble presque gentille face aux décisions prises par la justice américaine envers Google...

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Une gamme Hue Essential, moins onéreuse, attendue à la rentrée

Si la gamme Hue de chez Philips (dont le nom est peu à peu effacé au profit de celui de Signify) est complète avec de nombreux produits efficaces, elle a le défaut d'être assez onéreuse. Certains accessoires atteignent des centaines d'euros, et même une simple ampoule colorée dépasse les 50 € en promotion. La marque pourrait donc proposer une nouvelle gamme avec des produits plus simples, qui vont à l'essentiel : Hue Essential.

Le bandeau Solo aurait dû s'appeler Hue Essential. Image Signify.

C'est Hue Blog, généralement bien informé sur les produits Hue, qui a lancé cette rumeur. Le site explique que la gamme pourrait intégrer des ampoules plus simples, avec une intégration Matter directe. Fabian, qui s'occupe du site, ne sort pas cette information de nulle part : il pointe le fait que le bandeau lumineux Solo, sorti récemment et disponible pour environ 50 € (pour 3 mètres) a été validé au niveau européen sous le nom Hue Essential Lightstrip et que certains revendeurs le vendent sous ce nom. L'ancien modèle, renommé Lightstrip Plus, est un peu plus onéreux et plus complet, avec des possibilités d'extension par exemple. De plus, la marque devrait faire des annonces à l'IFA de Berlin, début septembre.

Les ampoules Hue devraient bientôt intégrer Matter nativement

Les ampoules Hue devraient bientôt intégrer Matter nativement

Reste évidemment une question : s'il est possible d'imaginer des fonctions en moins pour certains accessoires, comme c'est le cas pour les bandeaux lumineux, c'est plus compliqué pour les ampoules. Pour réduire significativement le prix des ampoules classiques, deux variables d'ajustements pourraient être la puissance lumineuse et éventuellement la qualité du rendu des couleurs, deux points qui justifient en partie le prix élevé des ampoules Hue face à la concurrence. Mais à ce petit jeu, de nombreux concurrents de Signify garderont probablement l'avantage du prix.

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Une structure en acier et 2 900 mAh pour la batterie de l'iPhone 17 Air ?

Si l'existence d'un iPhone 17 Air, plus fin que les autres modèles, semble bien avérée, certaines questions sur ce modèle restent en suspens. En effet, Apple ne semble pas encore vouloir passer à la technologie silicium carbone (qui permet une meilleure densité, et donc une meilleure autonomie) et certains doutent donc de l'autonomie de ce futur modèle. Le fuiteur spécialisé Majin Bu, souvent bien renseigné sur les iPhone, donne quelques détails sur la batterie sur son site, et ils ne vont pas rassurer les sceptiques.

La batterie, dans sa structure en acier. Image Majin Bu.

Il montre en effet une batterie compacte, fine, et enfermée dans un boîtier en acier. C'est une solution qui a déjà été employée par Apple pour les iPhone 16 Pro, qui permet une meilleure rigidité pour le smartphone — les déboires de l'iPhone 6 Plus sont encore probablement bien présents dans les mémoires chez Apple — et améliore la dissipation thermique. Selon Majin Bu, la capacité serait de 2 900 mAh1, une valeur plutôt faible. Les iPhone 16 sont aux alentours de 3 500 mAh, l'iPhone 16e monte à 4 000 mAh, et il faut remonter dans le temps jusqu'aux iPhone 12 pour une batterie de cette capacité. Et pour ceux qui s'en souviennent, les iPhone 12 ne sont pas réputés pour leur autonomie extraordinaire.

Elle est très fine. Image Majin Bu.

Même si Apple pourrait limiter la consommation du système sur puce du smartphone et intégrer son modem C1 (peu énergivore), cet iPhone 17 Air risque de ne pas être le plus autonome des iPhone, donc. Un compromis qui reste acceptable pour certains… et pas pour d'autres.


  1. Ce n'est pas une unité valable pour une capacité, mais elle est largement employée dans ce domaine.  ↩︎

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Promo : les AirPods Max à 492 € au lieu de 579 €, une offre à saisir

Les AirPods Max ne sont pas tous les jours en promo, alors quand c’est le cas, autant en profiter ! Le casque d’Apple dans sa version USB-C est en ce moment affiché à 492,15 € chez LDLC, soit 87 € de moins qu’en Apple Store. Il faudra pour cela utiliser le code NOMADE dans le panier afin d’obtenir 15 % de remise. Tous les coloris sont éligibles à la ristourne, sachant que la livraison est facturée 4,95 €.

Cette révision USB-C lancée en fin d’année dernière n’a pas apporté grand-chose : elle a simplement abandonné le Lightning et inauguré de nouvelles couleurs. Elle conserve la même puce H1 et le même design, et peut jouer de l’audio sans perte pour peu que le casque soit branché en USB-C. On pourra sinon le relier à un jack 3.5mm grâce à un câble dédié.

Si le prix reste trop élevé pour votre budget, on notera que d’autres casques de bonne qualité sont en promo chez les revendeurs. Le WH-1000XM5 de Sony perd 120 € sur son tarif initial et revient à 299 € chez Amazon. Le QuietComfort est lui vendu pour 219,95 €, contre quasiment 400 € en temps normal. Pas encore en promo, Nothing a récemment lancé son premier casque bien accueilli. Le Headphone(1) est vendu pour 299 €.

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Redonnez vie à vos vidéos : Aiarty Video Enhancer débarque sur Mac et Windows (et c’est bluffant)

Dénoiser, déflouter, restaurer, interpoler jusqu’à 120 images par seconde… sans rien envoyer dans le cloud : Aiarty Video Enhancer combine puissance de l’IA et simplicité d’usage. Et c’est gratuit à l’essai, sans carte bleue.

Vous pensiez vos vieilles vidéos irrécupérables ? C’était sans compter sur la dernière création d’Aiarty, un logiciel de retouche vidéo par intelligence artificielle, disponible dès maintenant sur Mac et PC. Son credo : vous offrir des résultats professionnels, sans les complexités d’un logiciel pro.

Tout fonctionne en local, sans aucune connexion internet, avec à la clé des vidéos magnifiquement restaurées et parfaitement fluides, même à partir de fichiers très dégradés.

Essayez-le gratuitement : cliquez sur le bouton “Get a License Code” pour activer votre licence d’essai complète.
Aucune carte bancaire requise, aucun watermark, toutes les fonctionnalités accessibles.

Achetez-le une fois, utilisez-le à vie : -30 % sur la licence Lifetime, valable sur 3 Mac ou 3 PC.
Mises à jour gratuites à vie et garantie de remboursement sous 30 jours.

Trois modèles d’IA, zéro courbe d’apprentissage

Pas de menus à rallonge ni de paramètres abscons. Avec Aiarty, tout commence par un simple glisser-déposer de votre vidéo. Trois moteurs d’IA sont disponibles, chacun pensé pour un usage spécifique :

  • moDetail : sublime les textures fines comme les cheveux, les tissus ou la peau, sans lisser à outrance.
  • Smooth-HQ : un équilibre intelligent entre débruitage et netteté, idéal pour la plupart des vidéos.
  • superVideo : le modèle ultime pour les séquences très compressées, granuleuses ou tournées de nuit.

Plus fluide, plus net… jusqu’à 120 FPS

L’un des atouts majeurs du logiciel ? Son moteur d’interpolation par IA. Grâce à lui, même une vidéo tournée en 24 ou 30 images par seconde peut atteindre les 60, 90 voire 120 FPS. Résultat : un ralenti ultra naturel ou une fluidité retrouvée pour des séquences anciennes ou hachées.

Restauration locale et sécurisée

Aiarty s’exécute entièrement sur votre machine, sans traitement distant. C’est un vrai plus pour les créateurs soucieux de la confidentialité de leurs contenus, ou pour les professionnels travaillant hors ligne. Les performances sont au rendez-vous : le logiciel tire pleinement parti de votre GPU, avec une fonction Turbo pour les montages pressés.

Audio, cadrage, ratio : tout est inclus

Pas besoin de passer par un autre outil pour recadrer, pivoter, couper ou adapter le ratio pour TikTok, YouTube ou Instagram. Aiarty le fait directement, et améliore même le son : suppression du bruit de vent, des ronronnements de micro et des bruits parasites. Un vrai coup de polish audio, intégré par défaut.

« Bien plus efficace que des solutions deux fois plus chères »

C’est ce qu’affirme un vidéaste animalier après avoir testé le logiciel en conditions réelles :

« Aiarty Video Enhancer est l’outil de référence pour les tournages en basse lumière. Denoise de haut vol, textures fidèles, ralenti intégré, audio propre… Il surpasse certains logiciels pro vendus deux fois plus cher »

Offre limitée : testez-le gratuitement, sans watermark

Aiarty propose une licence gratuite sans watermark, pour découvrir l’ensemble des fonctionnalités sans restriction et sans obligation d’achat. Aucun paiement requis, ni carte bancaire demandée.

Et si vous êtes convaincu ? La licence à vie est proposée à 30 % de réduction, valable pour trois Macs ou trois PCs, avec mises à jour à vie et garantie de remboursement sous 30 jours.

À découvrir sur aiarty.com

À qui s’adresse Aiarty Video Enhancer ?

  1. Aux créateurs et vidéastes qui restaurent des archives ou des tournages outdoor
  2. Aux utilisateurs de boîtiers Sony, Canon, Olympus ou de drones
  3. À celles et ceux qui filment à l’iPhone et veulent un rendu plus net
  4. À tous ceux qui veulent faire revivre leurs souvenirs de famille avec un rendu naturel et détaillé

Aiarty réussit là où d’autres logiciels échouent : rendre les vidéos plus nettes, plus fluides, plus regardables, sans les dénaturer. C’est simple, rapide, local… et franchement impressionnant.

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Les téléviseurs Samsung ont été touchés par une panne globale (ou presque)

Les téléviseurs connectés de Samsung ont été touchés hier soir par une panne globale, qui a empêché de nombreuses applications de fonctionner, à partir de 23 h environ (en France). De nombreux messages sur les forums communautaires de la marque et sur Reddit mettent en avant le problème. Une bonne partie des applications affichaient des erreurs au lancement, liées à des problèmes de réseau.

Tizen était dans les choux. Image Samsung.

Si Samsung n'a pas encore communiqué, l'erreur provient visiblement des serveurs de la société, ou tout du moins d'une partie de l'infrastructure de la marque. En effet, comme le note The Verge, certaines applications n'ont pas été touchées (comme Netflix) et elles reposent en partie sur une architecture maison, avec des serveurs dédiés pour fournir les contenus aux utilisateurs. Pour les personnes atteintes par le problème, un redémarrage du téléviseur en pressant le bouton d'allumage sur la télécommande pendant quelques secondes devrait permettre au système d'exploitation de se connecter correctement.

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Fin de partie pour Windows 11 SE, l’équivalent à Chrome OS de Microsoft

En 2021, Microsoft dévoilait Windows 11 SE : une version plus légère de son système d’exploitation pensée pour le marché de l’éducation et adaptée aux machines d’entrée de gamme. L’idée était alors de s’attaquer à l’hégémonie de Google, maître du secteur avec les Chromebook et Chrome OS. Moins de 4 ans plus tard, Windows 11 SE s’apprête à tirer sa révérence. Microsoft a mis à jour un article de support indiquant que le suivi s’arrêterait en octobre 2026.

Un ordinateur avec Windows 11 SE. Image : Microsoft.

« Microsoft ne publiera pas de mise à jour des fonctionnalités après Windows 11 SE, version 24H2 », précise la page. « La prise en charge des Windows 11 SE, notamment les mises à jour logicielles, l’assistance technique et les correctifs de sécurité, prendra fin en octobre 2026 ». Microsoft indique que les appareils continueront de fonctionner, mais qu’il est plus que recommandé de passer sur une machine prenant en charge une version de Windows 11 maintenue à jour.

L’idée de Windows 11 SE était de proposer un environnement bridé se concentrant sur l’essentiel afin de limiter les distractions. Si les programmes tiers sont autorisés, les widgets avaient été mis au placard tandis que les apps s’ouvraient nativement en plein écran. L’idée était également de simplifier la maintenance pour les administrateurs réseau.

L’annonce de la fermeture devrait enrager quelques clients : plusieurs fabricants avaient créé des machines spécialement pour Windows 11 SE. On peut citer de grands noms comme Acer, Asus, Dell ou encore HP. Redmond avait même lancé en parallèle le Surface Laptop SE, un PC portable vendu 250 $ avec un écran 11,6", 4 GO de RAM et 64 Go de stockage.

Ce n’est pas la première fois que Microsoft essaye (et loupe) une déclinaison bridée de son système d’exploitation. Il avait par exemple tenté l'expérience avec Windows 10 S, faisant uniquement tourner des applications du Microsoft Store. Le concept s’est transformé en simple réglage pour Windows 10. Rappelons également les tentatives de Windows 7 Starter Edition, Windows RT ou Windows 10X, aucune n’ayant jamais décollée.

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Plus de contrôle sur les économiseurs d'écran avec tvOS 26

Avec tvOS 26, Apple met en avant de nouveaux économiseurs d'écran en Inde — qui sont en réalité disponibles depuis quelques mois — mais il y a une autre nouveauté importante liée à ces derniers : la possibilité de sélectionner les économiseurs d'écran que vous verrez. Avec tvOS 18, il est uniquement possible de sélectionner (ou exclure) une des quatre catégories : Sous l'eau, Terre, Paysage urbains et Paysage.

Un peu de choix. Image Eric Welander.

Avec tvOS 26, il est possible d'exclure (ou sélectionner) n'importe quelle vidéo. Vous n'aimez pas survoler Dubaï ? Pas de problèmes. Vous avez peur des méduses ? Vous pouvez les exclure. Vous ne voulez que Los Angeles ? C'est possible. C'est une des rares nouveautés de tvOS 26, mais pour ceux qui aiment regarder les économiseurs d'écran, c'est une avancée intéressante.

D'autres images. Image Eric Welander.
Apple présente tvOS 26, qui passe à l

Apple présente tvOS 26, qui passe à l'interface Liquid Glass (mais pas tous les modèles)

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Nouvelle défaite en justice pour Google, qui va devoir ouvrir son Play Store à la concurrence

Google va bel et bien devoir ouvrir son Play Store aux boutiques de la concurrence. En 2020, Epic attaquait Mountain View en l’accusant de détenir un monopole illégal avec sa boutique d’apps. Si la boîte derrière Fortnite a gagné son procès, l’affaire n’est pas terminée et Google a tenté de faire appel. Pas de bol : celui-ci a été refusé, donnant une nouvelle victoire à Epic.

Image MacGeneration

Google avançait que le tribunal initialement chargé de l’affaire avait commis des erreurs juridiques en donnant raison à Epic. Or, Reuters a remarqué que la cour d'appel fédérale du neuvième circuit avait rejeté l’appel de Google. Sauf retournement de dernière minute, Google va donc devoir permettre de télécharger des boutiques tierces directement depuis le Play Store. Elle devra également autoriser les systèmes de paiement alternatifs.

Tim Sweeney a sauté sur l’occasion et vanté une « victoire totale », avant d'annoncer que l’Epic Games Store serait disponible sur Android via le Play Store prochainement. De son côté, Google a dénoncé une décision qui « nuira considérablement à la sécurité des utilisateurs, limitera le choix et sapera l'innovation qui a toujours été au cœur de l'écosystème Android ». L’entreprise envisage de faire à nouveau appel auprès de la Cour Suprême : l’affaire n’est donc pas totalement terminée, même s’il n’est pas dit que celle-ci se saisisse du dossier.

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Tim Cook a été plus longtemps à la tête d'Apple que Steve Jobs

Apple a vendu plus de trois milliards d'iPhone. On pensait que c'était la statistique du jour, mais, comme le dit le dicton, une statistique peut en cacher une autre. MacRumors a sorti la calculette et révèle que Tim Cook a été désormais plus longtemps CEO d'Apple que Steve Jobs.

Tim Cook occupe le rôle de CEO depuis le 24 aout 2011, ce qui fait qu'il va bientôt fêter son quatorzième anniversaire à la tête d'Apple. Aujourd'hui, c'est son 5091e jour en fonction ! Il n'était sans doute pas acquis début 2011 que son mandat durerait si longtemps. Sur cette période, il a profondément modifié Apple. Un an de chiffre d'affaires en 2010 ne correspond même pas à un trimestre de chiffre d'affaires en 2025.

En tant que CEO d'Apple, il doit y avoir des jours plus sympas que d'autres pour Tim Cook - Image White House.

Au total, Steve Jobs a été CEO pendant 5090 jours. Il a été d'abord CEO par intérim du 16 septembre 1997 au 5 janvier 2000, soit 841 jours. Puis, à l'occasion de Macworld San Francisco, le cofondateur d'Apple, en guise de One more thing, a annoncé son intention de s'installer dans la durée.

L'intérim CEO, allait devenir CEO, mais pas un CEO tout à fait comme les autres, puisque Steve Jobs allait partager pendant de longues années son temps entre Apple et Pixar. 4249 jours plus tard, rattrapé par la maladie, Steve Jobs était contraint de démissionner. Ce qui fait qu'au total son règne a duré 5090 jours.

Les plus jeunes ne le savent peut-être pas, mais Steve Jobs n'a jamais été CEO pendant sa première vie chez Apple. Ce rôle a toujours été confié à d'autres : Michael Scott, puis Mike Markkula et enfin John Sculley qui l'a gentiment poussé dehors en 1985. Pendant ces premières années, Jobs détenait plutôt des titres comme président du conseil d’administration ou encore responsable de la division Macintosh.

Quoi qu'il en soit, le record qu'est en train d'établir Tim Cook sera difficile à battre, l'ancien bras droit de Steve Jobs n'ayant pas l'intention de s'en aller à court ou moyen terme !

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Promo : le stabilisateur Osmo Mobile 7 de DJI à seulement 75 €, parfait pour filmer ses vacances (-23 %)

Si vous cherchez de quoi améliorer la qualité des vidéos de votre iPhone, il y a une bonne affaire à saisir aujourd’hui chez Amazon. Le stabilisateur Osmo Mobile 7de DJI est en promo à seulement 75,79 €, contre 99 € en temps normal. Cela représente une ristourne de 23 % sur cet accessoire qui promet d’offrir une bonne stabilité à votre téléphone grâce à sa nacelle à 3 axes.

Ce stabilisateur est plutôt malin étant donné qu’il embarque également un trépied intégré, permettant de filmer sans avoir à le tenir. S’il n’est pas compatible DockKit, la technologie maison ActiveTrack permet de suivre le sujet de manière fluide. Il est possible de lancer la capture en faisant un geste ou grâce à une app Apple Watch.

L’accessoire pèse 300 grammes et affiche une autonomie de 10 heures, sachant qu’il se recharge en USB-C. DJI annonce une compatibilité avec les iPhone allant du 11 au 16 Pro Max. On notera également une remise sur le modèle 7P, qui intègre une barre d’extension pour plus de flexibilité. Cette déclinaison est vendue 135 €, contre 159 € en temps normal.

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Quatre ans après macOS, Adobe Premiere Pro et After Effects arrivent en bêta pour les PC Windows ARM

Les premiers PC sous Windows 10 ARM datent de fin 2017 (et nous pourrions même parler de Windows RT, encore plus vieux) mais les applications natives pour les puces de Qualcomm restent encore assez rares. Si les navigateurs majeurs sont tous disponibles en natif (il a fallu attendre 2024 pour Chrome), les jeux sont pratiquement absents, par exemple. Et dans les autres domaines, les logiciels natifs sont peu courants. Dernier exemple en date, Adobe Premiere Pro et After Effects viennent seulement d'arriver, en bêta et avec de nombreuses limites.

Premiere Pro. Image Adobe.

Pour Premiere Pro, Adobe explique que quelques (vieilles) fonctions seront absentes dans la version finale, mais personne ne se plaindra de ne pas pouvoir exporter en format P2. Mais la bêta ne prend pas en charge les plugins tiers, n'intègre pas le ProRes d'Apple et le JPEG2000 (employé dans le cinéma numérique), n'accepte pas certains formats RAW et ne peut pas accéder au décodage matériel du H.264 et du HEVC. Autrement dit, le logiciel de montage est très limité. De plus, Qualcomm est assez flou sur un point et indique une compatibilité avec les PC équipés d'une puce Snapdragon X, sans préciser si le logiciel fonctionne sur les anciennes puces Snapdragon employées dans les PC portables avant 2024.

After Effects, aussi en bêta, souffre des mêmes défauts, avec en plus la contrainte de devoir installer manuellement un pilote précis pour le GPU de Qualcomm.

Du natif, mais des plateformes peu adaptées

Le problème principal, dans les cas des logiciels Adobe, vient de la plateforme elle-même. Si les Snapdragon X offrent des performances intéressantes compte tenu du format sur la partie CPU, ce n'est pas le cas sur la partie graphique. Un Snapdragon X Elite est proche d'une puce M2 ou d'un CPU Intel pour ultraportables, mais les variantes Plus (moins onéreuses) manquent de punch, surtout face aux dernières puces AMD ou Intel. Mais le GPU Adreno, lui, est singulièrement en retrait face aux solutions d'Apple, AMD ou Nvidia. Pour des applications comme Adobe Premiere Pro ou After Effects, qui se reposent beaucoup sur le GPU, la solution de Qualcomm est un peu légère, et n'importe quel PC portable équipé d'une carte graphique dédiée sera bien plus efficace, sans même prendre en compte les fonctions absentes des bêtas. Reste qu'elles ont tout de même un avantage : le code natif permet d'éviter d'employer l'émulation x86 de Microsoft, moins efficace que Rosetta 2.

La Surface Pro n'est pas forcément le PC le plus adapté pour monter des vidéos. Image Microsoft.

Pour rappel, Apple a lancé sa transition en 2020 et les premières versions bêta sont arrivées la même année. Les versions natives, elles, datent de mi 2021.

Premiere Pro : optimisation pour les Mac M1 et transcription automatique

Premiere Pro : optimisation pour les Mac M1 et transcription automatique

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Sur son premier mois, la Switch 2 s’est deux fois mieux vendue que la Switch 1

S’il vous fallait une preuve de plus que la Switch 2 pulvérise tous les records, la voici : Nintendo a vendu 5,82 millions d’exemplaires de sa nouvelle console au mois de juin. C’est deux fois plus que les 2,7 millions d’unités de la Switch 1 sur son premier mois de vie. La bonne nouvelle a été révélée à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels de l’entreprise. Nintendo a confirmé son ambition d’en vendre 15 millions d’ici la fin de son année fiscale 2026.

Image iGeneration

En plongeant dans les chiffres, on peut voir que Nintendo a vendu 1,27 million de Switch 2 au Japon, 2,08 millions en Amérique et 1,34 million en Europe. Le reste du monde s’est partagé un million supplémentaire. Nintendo peine à répondre à la demande et a présenté ses excuses pour les retards de production, empêchant certains clients de mettre la main sur la machine. « Nous continuerons à renforcer nos systèmes de production et d'approvisionnement afin de livrer autant de consoles Nintendo Switch 2 que possible », a réitéré la firme japonaise.

Sans surprise, le gros jeu de lancement Mario Kart World a fait un carton : il s’est écoulé à 5,63 millions d’exemplaires, un chiffre à mettre en parallèle avec les 5,82 millions de consoles vendues. Un total de 8,67 millions de jeux Switch 2 ont été distribué dans le monde au 30 juin 2025, titres dématérialisés et inclus dans le bundle compris.

Si les ventes déclinent, la Switch première du nom n’est pas complètement abandonnée. Nintendo en a vendu 980 000 au dernier trimestre, pour un total de 153,2 millions dans la nature. De nombreux jeux vont continuer de sortir sur les deux générations de consoles, ce qui devrait rendre la transition plus facile pour les joueurs.

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Le CEO de Garmin n'est plus intéressé par les lunettes connectées et préfère attendre

Le CEO de Garmin, Cliff Pemble, ne semble pas (ou plus) croire pour le moment aux lunettes connectées. Lors de l'annonce des résultats du second trimestre 2025 de Garmin — qui sont bons, avec un chiffre d'affaires de 1,81 milliard de $, en hausse de 20 % sur un an —, il a donné cette réponse suite à une question sur les lunettes connectées et l'intérêt de Garmin à ce sujet.

« Les lunettes sont déjà apparues puis disparues une fois, et leur utilité ainsi que les préoccupations liées à leur usage en public ont toujours été soulevées. Donc je dirais que c’est quelque chose qu’il faut observer tout en attendant. Je pense que les gens veulent avoir le choix en matière d’accessoires qu’ils portent, y compris les montres et les lunettes. Il pourrait donc y avoir certains cas d’usage spécifiques. » (la version d'origine est disponible ici).

Le kit Varia Vision, une incursion dans le domaine il y a une dizaine d'années. Image Garmin.

Une réponse qui indique que Garmin a probablement évalué le sujet des lunettes connectées sans forcément trouver la solution qui permettrait de proposer un produit vraiment intéressant pour un usage sportif. C'est peut-être lié au fait que la première incursion de Garmin dans ce domaine, en 2016, n'a pas été couronnée de succès. À l'époque, Garmin avait lancé le Varia Vision, un accessoire capable de transformer des lunettes classiques en une sorte de Google Glass pour les sportifs (et plus spécifiquement les cyclistes). C'était un produit assez cher (400 €) qui n'a pas trouvé son public. La donne est évidemment différente en 2025, et les lunettes connectées de cette décennie sont assez différentes des Google Glass des années 2010. Et même si les lunettes connectées de Meta ne visent pas directement les sportifs, le partenariat avec Oakley pour la seconde génération devrait tout de même toucher ces derniers... et donc potentiellement le public cible de Garmin.

Meta propose des lunettes connectées avec Oakley

Meta propose des lunettes connectées avec Oakley

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Plus de dix ans après son lancement, Apple Pay n’a toujours pas trouvé sa place chez Walmart

Le saviez-vous ? Walmart, la plus grande chaîne de grande distribution aux États-Unis et n° 1 mondial, ne prend toujours pas en charge Apple Pay dans ses magasins. L’enseigne n’accepte aucun paiement sans contact dans les quelque 4 500 boutiques du pays, laissant également de côté les utilisateurs de Google ou Samsung Pay. Du côté des clients, les plaintes se multiplient.

Le constat a de quoi surprendre quand on sait que le service a fait ses débuts il y a plus de 10 ans et qu’il était accepté dans plus de 90 % des boutiques américaines en 2022. Walmart a confirmé à MacRumors plancher sur son propre système de paiement intégré à son app, ce qui lui permettra d’éviter les commissions. Celui-ci n’a toujours pas été lancé, et les magasins proposent en attendant un système de QR code à scanner à la caisse pour payer via une carte de paiement dans l’app.

Les plaintes des utilisateurs se multiplient sur les réseaux sociaux depuis des années, ce qui n’a pas l’air d’émouvoir l’enseigne. Walmart reste l’une des plus grosses chaînes américaines à ne pas prendre en charge Apple Pay. D’autres ont tenu bon de nombreuses années avant de céder : c’est le cas de Home Depot, Lowe’s ou encore Kroger. Étonnamment, Walmart accepte Apple Pay au Canada depuis 2020.

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L’écran tactile, comment ça marche ?

Depuis l’iPhone, personne ne s’imagine un instant se passer d’un téléphone à écran tactile. Mais au fait, comment ça fonctionne ? Un peu aidés par ElectroBoom, tentons de percer le mystère de ces surfaces qui nous entourent depuis près de 20 ans.

Au début, l’écran résistif

Les plus vieux d’entre vous se rappelleront peut-être que les surfaces tactiles n’ont pas toujours pris la forme qu’elles ont maintenant : il y a bien des années, il fallait exercer une certaine pression (pas trop forte tout de même, mais bien existante) sur l’écran pour pouvoir valider une action. Ces écrans, ce sont les écrans tactiles résistifs.

Capture ElectroBoom.

Dans cette technologie, deux surfaces conductrices sont séparées, permettant une certaine isolation. Quand un doigt (ou autre chose) appuie sur l’écran, les deux surfaces entrent en contact à l’endroit de la pression : suivant l’endroit du contact, plus ou moins éloigné du bord de l’écran, la résistance mesurée entre les deux surfaces et le point de contact créé est plus ou moins grande, ce qui permet de « savoir » où se trouve le doigt.

Si cette technologie avait l’avantage de permettre l’utilisation de n’importe quel élément pour toucher l’écran (un stylo, un bout de bois, un doigt, un doigt dans un gant,...), elle avait cependant un inconvénient : intrinsèquement, elle ne permet pas de détecter plusieurs points de pression.

Quelques variantes ont existé, comme le remplacement des surfaces conductrices par un ensemble d’éléments LED infrarouges et récepteurs tout le long de l’écran, mais cette limitation a cantonné le système résistif à des écrans simples.

Arrive alors l’écran capacitif

Dans les iPhone, et dans nombre d’écrans tactiles modernes, la technologie capacitive est utilisée : ici, c’est la variation de capacitance qui sert. C’est le principe du condensateur, qui contient deux très fines feuilles conductrices enroulées, séparées par une feuille en papier ou autre matériau isolant enduite d’un électrolyte.

L’écran est découpé en plusieurs centaines de petits carreaux conducteurs, espacés par une très fine ligne de vide. Quand un doigt s’approche assez près de ces carreaux, il fait varier à l’endroit où il se trouve la capacitance de ceux-ci, et quand un courant est envoyé, il se retrouve alors modulé à l’endroit du contact.

Capture ElectroBoom.

Dans un écran de téléphone mobile, le courant envoyé est constitué de pulsations rapides, (plusieurs dizaines par seconde), afin de se rendre compte du mouvement d’un doigt sur la surface. Les petits carreaux sont ainsi reliés au bord de l’écran, afin d’envoyer le courant d’un côté et récupérer celui-ci modulé (ou non) à l’autre bout, permettant ainsi de savoir où se trouve le doigt.

Capture ElectroBoom.

Vient ensuite un petit processeur spécialisé, permettant d’interpréter les résultats retournés par les dizaines de petits carreaux, afin de les transformer en abscisse et ordonnée (les fameux x et y des maths) et les transmettre au processeur principal du smartphone.

Capture ElectroBoom.

Si cette technologie permet le multi-touch, elle a des limitations : seuls des éléments comme un doigt, ou quelques stylos aux embouts conducteurs, permettent d’interagir avec ces écrans.

Bien entendu, c’est un résumé simplifié de la technologie au sein de nos smartphones. Entre le fait qu’il faut avoir un temps de réponse très court, que les points de mesure doivent être dans un nombre suffisant pour rendre l’écran précis, et le fait que ceux-ci doivent être transparents pour permettre le passage de l’image affichée par la dalle OLED ou LCD placée en-dessous, tout ceci est d’une extrême précision, affinée au fil des années !

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OpenAI lance un nouveau mode plus pédagogique pour ChatGPT à destination des étudiants

OpenAI veut se mettre les étudiants dans la poche et a récemment lancé un nouveau mode baptisé « Étudier et Apprendre ». Disponible sur la version web, il promet de mieux expliquer les étapes de résolution d’un problème plutôt que de donner des réponses directes. Il est désormais accessible aux utilisateurs gratuits comme payant en l’activant dans la section Outils de l’invite textuelle. La nouveauté est pour le moment réservée à la version web.

OpenAI explique que ce mode Étudier a été créé en collaboration avec « des enseignants, des scientifiques et des experts en pédagogie » pour donner au chatbot une approche plus pédagogique. L’idée est de pousser l’utilisateur à participer à la résolution du problème, de l’encourager à réfléchir et de formuler des retours. Autrement dit, ce ChatGPT ne fait pas tout à la place de l’élève et cherche à lui faire comprendre ce qu’il fait. Des quiz et autres questions ouvertes pourront ponctuer les conversations.

Les étudiants les plus flemmards pourront continuer d’utiliser le mode normal afin d’obtenir directement la réponse, OpenAI ne proposant pas de fonction pour forcer l’utilisation de ce mode sur un compte. L’outil pourra tout de même servir à certains étudiants plus motivés que d’autres. Rappelons que les LLM ne constituent pas une source fiable pour des projets académiques sérieux : ils ont tendance à s’emmêler les pinceaux dans certains domaines ou à inventer des informations. Cette nouveauté ne fait rien pour corriger ce problème inhérent aux LLM.

Avec ce nouveau mode, OpenAI cherche à redorer son blason face aux enseignants qui ont assisté à une explosion de la triche par IA depuis le lancement de ChatGPT. Nombreux sont les élèves qui demandent un coup de pouce à l’assistant pour rédiger leurs devoirs, forçant des établissements à bannir les outils d’IA générative. Ce nouveau mode apparaît alors qu’Anthropic a lancé un concept similaire pour Claude au mois d’avril.

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Linus Torvalds a visiblement abandonné son MacBook Air M2

Linus Torvalds, le créateur de Linux, a visiblement abandonné son MacBook Air M2. Dans quelques messages récents, il parle en effet de son PC portable Intel, en plus d'évoquer la Radeon RX 580 qui anime son PC de bureau qui sert au développement du noyau. Linus n'est pas nécessairement prolixe sur le matériel qu'il utilise, mais il a plusieurs fois employé du matériel Apple — évidemment sous GNU/Linux — pour le développement.

Linus Torvalds en 2014. Krd, CC BY-SA 4.0.

Au début des années 2000, il était passé sur un Power Mac G5, une plateforme 64 bits performante pour l'époque qui avait assez peu de concurrence. Vers 2012, il avait expliqué qu'il adorait son MacBook Air, un modèle 11 pouces qui a depuis disparu de la gamme. C'était évidemment à l'époque la machine qui lui servait lors de ses déplacements. Et en 2022, c'était un peu la même chose : avec les améliorations du projet Asahi Linux, il devenait (presque) possible de travailler avec un MacBook Air M2, comme il l'avait expliqué. La machine servait essentiellement pour des tests, sans être son ordinateur portable principal.

Linus Torvalds utilise un MacBook Air M2 sous Asahi Linux

Linus Torvalds utilise un MacBook Air M2 sous Asahi Linux

En 2025, il a peut-être décidé que les tests n'étaient pas concluants, ou a finalement choisi de se tourner vers un PC portable équipé d'une puce Intel. Dans son message, il y a peu de précisions sur le modèle, et le « i915 » évoqué est assez étonnant : il s'agit du nom d'une ancienne carte vidéo Intel intégrée. Mais il y a peu de chances que Linus se promène avec un PC portable équipé d'un processeur Pentium 4 en 2025.

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Promo : l’iPhone 15 Plus à 789 €, une bonne affaire (-19 %)

L’iPhone 15 Plus est en promo ce matin. Amazon et la Fnac proposent tout deux ce modèle pour 789 €, contre 969 € en temps normal. Pas de problème de stock ici, il y a ce qu’il faut dans tous les coloris. Même chose pour la déclinaison 256 Go, qui tombe à 919 € au lieu de 1 099 € à la Fnac comme chez Amazon. L'enseigne française a également mis en place une ristourne pour ceux ayant besoin de beaucoup de stockage : on trouve le modèle 512 Go à 1 169 €, ce qui est bien moins cher que son tarif habituel de 1 349 €.

L’iPhone 15 Plus est un bon téléphone si vous cherchez un modèle à gros écran et bonne autonomie. Il embarque la Dynamic Island et est compatible USB-C. Le design a été revu par rapport à la génération précédente, et l’appareil photo fait du bon boulot. On regrettera seulement que sa puce ne soit pas compatible avec Apple Intelligence, ce qui ne change pas grand-chose pour le moment au vu du peu de fonctions intéressantes, mais qui risque d’être handicapant sur le long terme.

Un poil moins cher, mais moins gros et sorti récemment, l’iPhone 16e embarque une puce moderne qui devrait lui assurer une meilleure longévité. La Fnac propose une réduction de 7 % sur ce téléphone, qui revient à 669 € avec 128 Go de stockage. On le trouve également à ce prix chez Amazon.

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Le Japon veut forcer Apple à ouvrir son App Store et Face ID, allant plus loin que l’UE

Alors que l’Europe a forcé Apple à ouvrir son iPhone aux App Store alternatifs, l’une des plus grandes craintes de Cupertino était de voir la décision faire tache d’huile. Ce cauchemar pommesque est en train de devenir réalité : le Japon suit la trace de l’Union Européenne, et prévoit même d’aller encore plus loin.

Image Apple.

Comme repéré par Japan Today, les législateurs nippons de la Japan Fair Trade Commission ont ainsi publié les guidelines de ce qui devrait entrer en vigueur au 18 décembre, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’ils tapent dur :

  • obligation d’ouverture de l’iPhone aux App Stores alternatifs
  • obligation de prendre en charge les plateformes de paiement concurrentes dans les apps
  • interdiction pour Apple de faire la promotion de ses propres apps sur l’App Store
  • obligation de donner le choix aux utilisateurs dans les apps par défaut
  • interdiction d’utiliser les données des utilisateurs auxquelles les développeurs tiers n’auraient pas accès

Mais ce n’est pas tout : la Japan FTC voudrait aussi forcer Apple à ouvrir l’utilisation des données biométriques, autrement dit les Face ID et autres Touch ID aux développeurs tiers. Apple se verrait ainsi obligée à ouvrir tout le matériel de ses téléphones, des caméras aux micros, en passant par les données de localisation du GPS.

Apple, bien entendu, s’oppose à cette loi. S’il lui reste encore quelques possibilités de contrer celle-ci, le législateur semble ferme, et la décision quasi inéluctable.

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3 milliards d’iPhone écoulés depuis 2007 : le produit high-tech le plus vendu de l’histoire ?

C’est incontestablement le chiffre du jour. L’air de rien, Tim Cook a annoncé que l’iPhone avait franchi le trimestre dernier un cap symbolique. Apple a écoulé plus de trois milliards des smartphones depuis sa commercialisation en 2007. La statistique a été depuis reprise sur les réseaux sociaux par Greg Joswiak, le directeur marketing d’Apple.

Résultats T3 25 : et la guerre commerciale profita à Apple !

Résultats T3 25 : et la guerre commerciale profita à Apple !

On ne l’affirmera pas avec certitude, mais c’est probablement le produit high-tech le plus vendu de l’histoire, en dépit d’un prix pourtant élevé. Rappelons que depuis plusieurs années, lors de ses communications financières, Apple ne communique plus sur le nombre d’iPhone vendus. Elle se contente juste de donner le chiffre d’affaires de ses différentes divisions.

Image : Apple

Le redressement soudain de l’iPhone, c’est d’ailleurs l’une des bonnes surprises des résultats trimestriels d’Apple publiés hier. Les ventes d’iPhone ont progressé de 13 % et sont en hausse dans le monde entier, et ce, même en Chine.

Même si cela a pu jouer un peu au début du trimestre, Tim Cook a insisté sur le fait que ce retour en forme est la conséquence directe du succès de la gamme iPhone 16 et non un rebond technique provoqué par la guerre commerciale. Pour lui, cette gamme est clairement plus populaire que sa devancière.

iOS 26, iPadOS 26, macOS 26 : les bêtas développeurs les plus populaires de l‘histoire

Lors de la traditionnelle conférence avec les analystes, le patron d’Apple a énuméré les nombreuses nouveautés présentées à la WWDC. Au passage, sans donner hélas de statistiques concrètes, il a déclaré « iOS 26, macOS 26 et iPadOS 26 sont de loin les bêtas développeurs les plus populaires que nous ayons jamais eues ». Si les développeurs peuvent utiliser ces bêtas depuis le mois de juin, on rappellera que les bêtas publiques sont sorties la semaine dernière.

Enfin, et cela risque d’être un thème qui va revenir à chaque conférence, Tim Cook a déclaré qu’Apple avançait bien dans le développement d’une version plus personnalisée de Siri, dont le lancement est toujours prévu pour l’année prochaine.

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