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WHAT THE CLASH?, le nouveau jeu loufoque des créateurs de WHAT THE CAR?, débarque sur Apple Arcade

Après le succès de WHAT THE CAR?, un jeu de course nommé « jeu mobile de l’année » aux DICE Awards 2024, les développeurs de Triband reviennent avec WHAT THE CLASH?, un jeu multijoueur qui promet d’être tout aussi loufoque. Composé d’une foultitude de mini-jeux mêlant tennis de table, tir à l’arc, course et adresse, WHAT THE CLASH? sera lancé en exclusivité sur Apple Arcade.

WHAT THE CLASH?. Image Apple.

Les joueurs incarnent différentes incarnations de La Main, une main qui a des pieds (oui), dans des dizaines de mini-jeux plus absurdes les uns que les autres. Un système de cartes permet de créer de nouvelles combinaisons des jeux, comme le tennis collant ou la traite d’un poisson. Bref, Triband se place dans la droite ligne de WHAT THE CAR?, qui recevra d’ailleurs de nouveaux niveaux et une nouvelle carte ce 10 avril.

WHAT THE CLASH? sera lancé en exclusivité sur Apple Arcade le 1er mai prochain, en même temps que quatre nouveaux titres. With My Buddy rappelle le simulateur d’animal de compagnie Nintendogs. LEGO Friends Heartlake Rush+ est un jeu de course dont les véhicules sont construits avec les fameuses briques de plastique. Words of Wonders: Search+ est une énième déclinaison du jeu de mots mêlés. SUMI SUMI : Matching Puzzle+, enfin, est une sorte de Candy Crush utilisant les personnages de San-X, comme l’adorable Rilakkuma.

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Bruno Retailleau relance l'idée d'une fusion des carte d'identité et carte Vitale dans France Identité

L'objectif de faire de France Identité un portefeuille numérique se poursuit et la carte Vitale pourrait y prendre place en fusionnant avec la carte d'identité. Une perspective qui avait été critiquée par le passé.

Image DR.

Dans une interview à Ouest-France, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, donne quelques pistes sur les chantiers à venir pour dématérialiser les pièces d'identité et faire de l'app France Identité un véritable portefeuille numérique.

Actuellement cette app peut accueillir la carte d'identité, le permis de conduire et simplifier les étapes nécessaires à l'enregistrement de sa carte Vitale dans l'app du même nom. Il y a quelques jours, un coup d'accélérateur a été donné à l'enrôlement de sa carte d'identité dans France Identité grâce à la mise en place d'un nouveau motif pour demander le renouvellement de cette pièce d'identité lorsqu'on possède un ancien modèle.

Carte d

Carte d'identité : la demande de renouvellement sans motif de perte ou de vol est disponible

Ces personnes qui ont une ancienne carte d'identité vont pouvoir rejoindre les 25 millions qui ont le modèle le plus récent (format carte bancaire). Parmi celles-ci, 1,8 million a créé une version dématérailisée dans France Identité.

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

Test de France Identité : comment importer sa carte d’identité et son permis de conduire dans son iPhone

Le ministre de l'Intérieur souhaite qu'à terme d'autres cartes figurent dans cette app de portefeuille. Une phase de tests va débuter en juin prochain pour la carte grise des conducteurs avant une généralisation l'année prochaine si l'expérimentation est concluante.

La carte d’étudiant est aussi évoquée de même que la carte Vitale. Pour cette dernière, Bruno Retailleau « souhaite qu’elle puisse être intégrée dans l’application France Identité » et se montre favorable à sa fusion avec la carte d'identité :

C’est une bonne idée. Au-delà de la simplification, cette dématérialisation permettrait de mettre fin à ce scandale qu’est la fraude sociale, car elle facilitera la convergence entre les deux dispositifs. C’est un chantier commun aux ministères de l’Intérieur et de la Santé. Selon plusieurs rapports, il y aurait des centaines de milliers voire un million de cartes Vitale frauduleuses. Au-delà de l’ergonomie et de la simplification, ces démarches de numérisation vont permettre de lutter contre la fraude et d’économiser beaucoup d’argent. Les économies, elles sont là aussi !

Ce mariage entre les deux cartes au sein de France Identité fait débat depuis presque deux ans. Gabriel Attal, alors ministre de l'Action et des Comptes publics, avait défendu l'idée en 2023 pour lutter contre le « tourisme médical » et réitéré ce projet en mars 2024 alors qu'il était Premier ministre. En octobre de la même année, son successeur Michel Barnier avait fini par remiser l'idée au placard, la carte Vitale resterait dans une app dédiée.

L'ampleur de la fraude avec des cartes Vitale a tendance a être fortement majorée sur les quantités et les sommes. Une part importante des fraudes étant même imputée aux agissements de certains professionnels de santé. Quant à la fusion des cartes Vitale et carte d'identité électronique (le numéro de la première serait intégré à la seconde), plusieurs recommandations avaient été avancées par la CNIL. D'abord il s'agit de deux pièces avec des finalités sans aucun rapport entre elles : preuve d'identité pour l'une, accès à des soins pour l'autre.

Ensuite, la CNIL demandait de s'assurer que les professionnels de santé ne puissent pas accéder à d'autres informations sur la carte d'identité électronique que le numéro de sécurité sociale. Et qu'eux seuls y aient un droit d'accès (ce qui les obligerait par ailleurs à s'équiper de nouveaux matériels). Il peut y avoir d'autres réticences à centraliser ces données sur un même support — risques plus importants en cas de piratage et facilité accrue de croisement des informations sur un individu.

La carte Vitale n'étant pas obligatoire (pas plus que la carte d'identité), la CNIL préconisait aussi de « prévoir la possibilité pour l’assuré de s’opposer à l’inscription de son numéro de sécurité sociale sur son titre d’identité » et de suggérer le maintien d'alternatives à l’utilisation de la carte d’identité (il arrive que l’on confie sa carte Vitale à son enfant lorsqu'il n'a pas encore la sienne). Enfin le projet ne fera l'économie de débats sur le coût qu'il peut représenter face au gain dans la lutte contre la fraude.

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Guerre commerciale : Framework « suspend temporairement » ses ventes d’ordinateurs portables aux États-Unis

Les effets de la déclaration de guerre commerciale lancée par l’« administration » Trump n’en finissent plus de se faire sentir. Le fabricant (américain) d’ordinateurs modulaires Framework suspend « temporairement » les ventes d’une partie de son catalogue d’ordinateurs portables aux États-Unis. Les droits de douane de 10 %, en vigueur depuis le 5 avril, réduisent la marge opérationnelle du fabricant à zéro.

Le futur Framework Laptop 12. Image Framework.

« Nous avons déterminé le prix de nos ordinateurs portables lorsque les droits de douane sur les importations depuis Taiwan étaient de 0 % », explique l’entreprise, « avec des droits de douane de 10 %, nous serions obligés de vendre nos modèles d’entrée de gamme à perte ». Les Framework Laptop 13 à processeur Intel Ultra 5 125H (1 179 €) et AMD Ryzen 5 7640U (1 049 €) ne sont plus disponibles dans la boutique américaine du fabricant.

C’est un coup d’autant plus dur que le fabricant vient tout juste de présenter le Laptop 12, un ordinateur portable compact qui veut concurrencer les Chromebook avec son prix cassé et les tablettes avec son écran tactile. Or l’administration Trump ne compte pas s’arrêter en si mauvais chemin : des « droits réciproques », un mélange baroque d’estimations des « manipulations du cours des devises » et de dédommagement des « barrières douanières » calculé au doigt mouillé, doivent entrer en vigueur dès demain.

Cette taxe supplémentaire s’établira à 20 % pour l’Union européenne, 24 % pour le Japon et 54 % pour la Chine après une augmentation de dernière minute. Trump promet même un doublement à 104 % si le gouvernement de Xi Jinping maintient sa riposte douanière. Les importations venues de Taiwan, allié historique des États-Unis face au régime communiste où Framework fait assembler ses ordinateurs, seront taxées à hauteur de 32 %. L’annonce de Framework n’est peut-être que la première du genre…

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Promo : -200 € sur l'iPhone 16 Pro 256 Go et l'iPhone 16 de 128 Go

Les derniers iPhone 16 et 16 Pro sont tous en promotion à des degrés divers, mais deux versions enfoncent le clou chez Amazon Italie. L'iPhone 16 Pro de 256 Go (titane sable et naturel) coûte 1 154 € contre 1 241 à 1 266 € chez Amazon France ou 1 359 € chez Apple. Un prix obtenu par l'effet combiné d'une remise et d'un coupon de réduction temporaire de quelques dizaines d'euros.

iPhone 16 Pro et iPhone 16. Image iGeneration.

À cette réduction de 205 € sur le Pro, répond 195 € de rabais sur l'iPhone 16 de 128 Go (bleu et noir). Pour les mêmes raisons, ces deux variantes sont à 774 € plutôt que 866 € chez Amazon France et 969 € chez Apple.

Les prix donnés comprennent le calcul de la taxe pour la France et les frais de port. Les livraisons sont possibles entre jeudi et vendredi. Dans les deux cas, ce sont de très bonnes promos pour des modèles de la dernière génération. L'iPhone 16 a gagné un bouton Action cette année et le bouton de commande de l'appareil photo, comme sur les Pro.

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Free Mobile n’est plus le quatrième opérateur français

Au 1er avril, l’ANFR comptabilisait 70 196 sites de réseaux mobiles autorisés en France. Le déploiement de la 5G poursuit doucement son cours, avec 42 625 sites « techniquement opérationnels », dont 41 968 en métropole (+0,6 %). Une fois n’est pas coutume, qui plus est dans la rubrique 4G, l’observatoire mensuel de l’agence des fréquences recèle une petite surprise. En déployant 149 nouvelles antennes, contre seulement 107 pour son concurrent, Free a doublé SFR. Le quatrième opérateur en date n’est plus le quatrième opérateur en sites.

Le siège parisien de Free. Image Anthony Nelzin-Santos.

Free est maintenant à la tête de 28 866 sites 4G, contre “seulement” 28 858 pour SFR. La différence est symbolique, bien sûr, mais l’histoire est faite de symboles. Free, qui a allumé son réseau mobile en 2011 et longtemps dépendu de l’infrastructure d’Orange, ne peut définitivement plus être considéré comme un opérateur de second rang. Bouygues Telecom et ses 29 490 sites 4G n’est plus très loin, mais Orange garde une avance confortable avec ses 31 728 sites.

Les chiffres de l’ANFR traduisent bien la dynamique du marché, alors que Bouygues Telecom a repris du poil de la bête et que SFR pourrait bientôt disparaitre. La performance de Free est d’autant plus remarquable que l’opérateur a parié sur le refarming de la bande des 700 MHz de son réseau 4G pour couvrir rapidement une grande partie du territoire en 5G. Seule Orange l’a suivie dans le domaine, SFR et Bouygues privilégiant les fréquences plus hautes, qui portent moins loin mais sont plus rapides.

Grâce à cette grande opération de reconversion, Free compte désormais 25 411 sites 5G, dont 21 095 opérationnels. La quasi-totalité utilise la bande des 700 MHz, mais un bon tiers émet aussi sur la bande des 3 500 MHz. Avec ses 12 877 sites 5G, Orange est le seul opérateur prenant en charge les trois principales bandes de fréquences. SFR (14 427 sites) et Bouygues (15 916 sites) utilisent la bande des 2 100 MHz et celle des 3 500 MHz.

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CalDigit présente deux nouvelles stations d’accueil compatibles Thunderbolt 5

CalDigit ne présente pas une, mais deux nouvelles stations d’accueil compatibles Thunderbolt 5. La TS5 possède quinze ports, dont un port Ethernet à 2,5 Gbit/s, avec une alimentation de 140 W. La TS5 Plus propose vingt ports, dont un port Ethernet à 10 Gbit/s, avec une alimentation de 140 W. Pour ne rien gâcher, ce modèle intègre deux contrôleurs USB à 10 Gbit/s pour maintenir les meilleurs débits lorsque plusieurs appareils sont branchés.

Image CalDigit.

Comme la TS3 Plus à port Thunderbolt 3 et la TS4 à port Thunderbolt 4, qui restent au catalogue, les TS5 et TS5 Plus prennent la forme d’un petit pavé qui peut être placé à l’horizontale comme à la verticale. La TS5 possède quinze ports : quatre ports Thunderbolt 5/USB 4, trois ports USB-C 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s et 7,5 W, un port USB-A 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s et 7,5 W, un port USB-A 2.0 à 480 Mbit/s et 7,5 W, un lecteur de carte microSD UHS-II, un lecteur de carte SD UHS-II, un port Ethernet 2,5 Gbit/s, une entrée et une sortie audio à l’arrière, ainsi qu’une prise casque en façade.

La TS5. Image CalDigit.

La TS5 Plus ne comporte que trois ports Thunderbolt 5/USB 4, mais ils peuvent fournir jusqu’à 36 W chacun, contre seulement 15 W sur le modèle d’entrée de gamme. En contrepartie, elle possède un port USB-C 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s et 36 W ainsi qu’un port USB-C 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s et 7,5 W supplémentaires, et son port Ethernet passe à 10 Gbit/s. Ajoutez trois ports USB-A 3.2 Gen 2 à 10 Gbit/s et 7,5 W ainsi qu’un port DisplayPort 2.1 et vous obtenez vingt ports au total.

La TS5 Plus. Image CalDigit.

Le port hôte des deux modèles, celui qui est relié à l’ordinateur, peut fournir jusqu’à 140 W. La TS5 Plus se distingue toutefois en incorporant deux contrôleurs USB à 10 Gbit/s, le premier pour les ports USB 4 et les connexions en façade, le deuxième pour les ports USB-A et les ports USB-C 3.2 Gen 2, afin de maintenir de bonnes performances lorsque l’on utilise beaucoup de périphériques. Caldigit fournit une alimentation de 240 W pour alimenter tout ça.

Les stations d’accueil de CalDigit prennent en charge jusqu’à trois écrans… sur Windows. Malheureusement, macOS limite les stations d’accueil à deux écrans, et même un seul avec les puces M1, M2 et M3. La TS5 est annoncée à 349,99 €, la TS5 Plus à 469,99 €, et les deux modèles seront disponibles à partir de la fin mai dans l’Union européenne.

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Immersive Video Utility : le nouvel outil d’Apple pour la production de vidéos immersives pour le Vision Pro

À l’occasion du NAB Show, le grand raout des vidéastes qui se tient du 5 au 9 avril à Las Vegas, Blackmagic présente une chaine de production intégrée de contenus « immersifs ». DaVinci Resolve 20 prend en charge l’édition des fichiers AIV tournés avec la nouvelle caméra Ursa Cine Immersive dotée d’un système de capture stéréoscopique à double capteur 8K. Apple présente quant à elle Immersive Video Utility, une application qui n’a l’air de rien du haut de ses 7,7 mégaoctets, mais qui est la pièce manquante du puzzle de la création de vidéos pour le Vision Pro.

Image Apple.

Ce n’est pas tous les jours qu’Apple développe une nouvelle application pour macOS, mais lorsqu’elle le fait, c’est qu’elle a une bonne raison. Apple Immersive Video « permet d’importer, organiser, préparer et vérifier » les vidéos immersives en faisant le lien entre le Mac (où elles sont créées) et le Vision Pro (où elles sont consommées). Apple Immersive Video propose trois manières d’importer des contenus qui correspondent à trois cas d’usage :

  • un fichier HEVC de basse qualité peut être importé avec ses métadonnées Apple Immersive Media Embedded (AIME) générées par la caméra pour prévisualiser la vidéo ;
  • un fichier MV-HEVC de haute qualité peut être importé avec les métadonnées AIME et les pistes audio pour être exporté sous la forme d’un paquet AIVU prêt pour la distribution ;
  • une adresse URL ou une liste de lecture M3U peut pointer vers un fichier AIVU pour diffuser la vidéo sur un Vision Pro.

Dans ce dernier cas, le client Apple Immersive Video Utility pour visionOS permet de regarder les vidéos diffusées depuis le Mac dans son casque. Autrement dit : Apple Immersive Video Utility facilite la consultation des vidéos immersives pendant leur production. L’application offre des fonctionnalités de gestion avec des listes de lecture, mais aussi un éditeur de métadonnées pour préparer la distribution des fichiers. Preuve qu’il s’agit d’un outil professionnel, Apple ne s’est pas encombrée d’une traduction dans d’autres langues que l’anglais.

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Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables

Face à la recrudescence du spam téléphonique, une nouvelle app tente d'apporter une solution, à savoir bloquer ces appels non sollicités. Saracroche (v.1.4) se distingue par une interface réduite au strict minimum. Cela évoluera peut-être au fil du temps, son auteur débute dans le développement (son code source est là).

L'interface très minimaliste de Saracroche.

L'unique écran permet de suivre l'installation de la liste de numéros à bloquer — forte de 11 500 000 références — tirés d'une base de l'Arcep avec les préfixes réservés à ce type d'appels. Comme pour les autres apps de cette catégorie, il faudra l'activer dans Réglages > Apps > Téléphone > Blocage d'appels et identification.

Le recul manque pour voir si elle est efficace, mais on peut la mettre à l'épreuve sans frais, elle est gratuite. En revanche elle nécessite iOS 18.

Silence : une application pour bloquer les appels indésirables sans abonnement

Silence : une application pour bloquer les appels indésirables sans abonnement

Begone rafraichit son interface pour mieux bloquer les appels indésirables

Begone rafraichit son interface pour mieux bloquer les appels indésirables

Orange Téléphone donne maintenant le nom du spammeur qui vous appelle

Orange Téléphone donne maintenant le nom du spammeur qui vous appelle

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Freebox Pop S : fibre à 5 Gbit/s et « Wi-Fi 7 » pour 24,99 € par mois

Bouygues Telecom lance une B-Box Pure Fibre sans boitier TV à 23,99 € par mois ? Free réplique avec une Freebox Pop S sans boitier TV à 24,99 € par mois. Bouygues Telecom accuse son meilleur concurrent de publicité mensongère sur le Wi-Fi 7 ? Free se targue d’être « le premier opérateur à inclure le Wi-Fi 7 sur une gamme d’offres aussi large ». Parfois, la concurrence a du bon.

Image Free.

Le berger répond donc à la bergère avec l’offre Freebox Pop S, qui n’est rien d’autre qu’une déclinaison de l’offre Freebox Pop privée de télé. Vous retrouverez donc un débit descendant de 5 Gbit/s et un débit montant de 900 Mbit/s, contre 8 Gbit/s et 1 Gbit/s chez Bouygues Telecom, ainsi qu’une puce Wi-Fi 7, contre une puce Wi-Fi 6E chez Bouygues Telecom. Ce dernier point ne manquera pas de provoquer des frictions, puisque Free fait l’économie de la bande des 6 GHz, sans laquelle vous ne pourrez pas dépasser 2,2 Gbit/s par appareil.

La Freebox Pop S n’inclut ni boitier TV, ni même d’accès au service over the top Oqee. En contrepartie, elle coute 24,99 € sans engagement, alors que la Freebox Pop coute 39,99 € par mois après une première année à 29,99 € par mois. Free permet de commander jusqu’à trois répéteurs Wi-Fi 7 supplémentaires à 20 € l’unité. Enfin, l’offre Freebox Pop S permet d’obtenir une ristourne sur son abonnement Free Mobile.

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Guerre commerciale : les Américains se dépêchent d’acheter des iPhone avant une possible augmentation

Il n’y a pas de queues devant les Apple Store américains, mais pas loin. Juste avant l’entrée en vigueur des droits de douane, de nombreux consommateurs se sont précipités dans les magasins pour acheter des iPhone, rapporte Bloomberg.

Image d’illustration (lancement des iPhone 16 Pro en septembre 2024). Image Apple.

« Quasiment tous les clients m’ont demandé si les prix allaient bientôt augmenter », témoigne un employé d’Apple. L’affluence est comparable à celle de fin d’année, quand les consommateurs se bousculent pour faire leurs achats de Noël. Résultat, le week-end dernier, les Apple Store américains ont réalisé un chiffre d’affaires plus important que d’habitude à cette période de l’année.

Les clients craignent que les prix s’envolent à cause de la guerre commerciale engagée par Donald Trump. Les produits importés de Chine, comme l’iPhone, doivent être taxés à hauteur de 54 % à partir de demain, mercredi 9 avril. À moins que l’inflation ne soit encore plus importante, car le président américain a menacé d’imposer des taxes additionnelles de 50 % si la deuxième économie mondiale riposte.

Alors que des marques, comme Blackmagic, ont commencé à répercuter le surcoût des droits de douane sur les consommateurs américains, les conséquences sont encore difficiles à évaluer pour les clients d’Apple. L’entreprise cherche en tout cas à limiter la casse en accumulant sur ses terres un gros stock de produits et en s’approvisionnant davantage en Inde, un pays visé par une taxe de 26 % « seulement ».

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Apple referme les portes d'iOS 18.3.2 à jamais

Il n’est désormais plus possible de retourner sur une version d’iOS sans avoir Apple Intelligence activée par défaut1. Du moins pour les utilisateurs européens, car c’était déjà le cas depuis quelque temps pour les utilisateurs américains. Quoi qu’il en soit, Apple a arrêté de signer iOS 18.3.2. Autrement dit, il n’est plus possible d’installer cette version et donc de faire machine arrière si vous vous êtes déjà tourné vers iOS 18.4 voire iOS 18.5 qui est en bêta.

Le délai est particulièrement court. iOS 18.4 est sorti il y a tout juste une semaine. Le fait que la nouvelle version du logiciel système d’Apple règle une soixantaine de vulnérabilités n’est sans doute pas étranger à cet empressement.

Chose assez rare pour être notée, Apple a également profité de l’occasion pour proposer des mises à jour de sécurité à iOS 15.5 et iPadOS 15.5, watchOS 8.6, tvOS 15.5, Catalina (2022-004) et Big Sur (macOS 11.6.6).

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L'impressionnante liste des correctifs de sécurité dans macOS 12.4, iOS 15.5 et les autres mises à jour du soir

Pour en revenir à iOS 18.4 et iPadOS 18.4, la grande nouveauté pour nous autres Européens est l’arrivée d’Apple Intelligence. Toutefois, cette mise à jour de printemps apporte également les catégories dans Mail, de nouvelles fonctions de tris dans Photos, ainsi que des changements dans Raccourcis et CarPlay.

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d

iOS 18.4 est disponible avec Apple Intelligence et beaucoup d'autres nouveautés

Apple Intelligence dispo en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

Apple Intelligence dispo en France : toutes les nouvelles fonctions pour votre iPhone et votre Mac

On noter enfin qu’à ce jour, iOS 18.4 recense pour le moment un gros bogue, celui de faire réapparaître de vieilles apps désinstallées.


  1. Encore faut-il avoir un terminal compatible.  ↩︎

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Voici le moyen le moins cher d’obtenir Microsoft Office à vie sur Mac en avril

Que vous jongliez avec des échéances professionnelles, la gestion de votre budget ou la préparation des examens, disposer d’outils efficaces pour s’organiser n’est pas une option !

Et tout justement, voici une belle opportunité d’acquérir Microsoft Office à prix cassé grâce à la promotion d’avril de Godeal24. Pendant une durée limitée, vous pouvez obtenir une licence à vie de Microsoft Office Home & Business 2021 pour Mac pour seulement 79,79 €. C’est le tarif le plus bas de l’année.

Ce bon plan vous donne accès à la suite complète des applications incontournables de Microsoft Office pour un usage domestique ou professionnel — Word, Excel, PowerPoint, Outlook, OneNote et Teams (version basique) — sans frais mensuels, sans rappels de renouvellement, et sans dépendance au cloud.

Que vous rédigiez des propositions, prépariez des présentations, domptiez des tableaux Excel ou cherchiez simplement à survivre à une réunion de parents d’élèves avec un flyer bien mis en page, ces classiques sont de vrais alliés.

Bien que cette version d’Office 2021 remplisse parfaitement sa mission, gardez à l’esprit qu’elle ne comprend pas les fonctionnalités dopées à l’intelligence artificielle comme Copilot, ni le stockage cloud via OneDrive.

Si vous avez besoin d’une synchronisation en ligne fluide et de fonctionnalités assistées par IA, Microsoft Office 2024 pourrait mieux vous convenir. Excel propose des fonctions avancées, Word s’améliore avec des outils de rédaction optimisés, et PowerPoint bénéficie de générateurs de présentations automatisées pour un rendu pro en un temps record.

Si vos besoins sont simples (rédiger des rapports, envoyer des e-mails, gérer des budgets, créer des diaporamas, etc.), vous pouvez aussi opter pour Office 2019. Tous les profils auront accès à Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote (parce qu’on ne peut pas vivre sans). Un excellent compromis pour les étudiants, freelances ou petites structures qui ne nécessitent ni cloud ni dernière version annuelle.

Autres produits Microsoft Office disponibles

Par ailleurs, Windows 11 Professionnel est proposé à seulement 13,25 € (au lieu de 199 €), avec accès à toutes les dernières fonctionnalités pensées pour booster votre productivité et vos performances en jeu. C’est le moment ou jamais de passer à Windows 11, d’autant que Windows 10 ne sera plus supporté par Microsoft à partir d’octobre 2025.

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Avec l'iPhone des 20 ans, Apple veut refaire le coup de l'iPhone X

Apple ne manque pas de projets concernant l’iPhone. Cette année, elle devrait sortir l’iPhone Air. Mais concernant la gamme actuelle, il ne faut pas s’attendre à de gros changements avant l’iPhone 19, prévient Mark Gurman. L’iPhone 17, attendu cette année, ne devrait pas apporter de changements significatifs en termes de design, comme le montrent les premiers rendus. Sur le strict plan de l’apparence, c’est la face arrière qui pourrait marquer les esprits avec aussi cette barre horizontale.

Source FPT

Toujours concernant l’iPhone 17, les rumeurs évoquent l’arrivée d'un capteur 24 Mpx en façade sur le modèle standard. Le modèle Pro adopterait un capteur de 48 Mpx à l'arrière pour le téléobjectif et le passage à 12 Go de RAM contre 8 Go actuellement. Cette génération adopterait également une puce Wi-Fi 7 conçue par Apple. La grande nouveauté de l’iPhone 18, ce serait l’adoption de la puce modem C2 d’Apple.

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 Air : jusqu’où ira sa finesse ?

iPhone 17 et 18 : des modems et Wi-Fi Apple, téléobjectif 48 mpx et optimisations pour l

iPhone 17 et 18 : des modems et Wi-Fi Apple, téléobjectif 48 mpx et optimisations pour l'IA

Apple va donc se concentrer sur l’intérieur de ses appareils l’année prochaine, puis mettre les petits plats dans les grands pour fêter le 20e anniversaire de l’iPhone. Apple semble vouloir nous refaire le coup de l’iPhone X, en sortant une gamme qui marque une véritable rupture avec les modèles précédents.

Que de chemin parcouru entre l’iPhone original et l’iPhone X - image : iFixit

Concernant les changements apportés par l’iPhone 19, Mark Gurman n’est malheureusement pas très bavard. Il se contente d’affirmer qu’Apple sortirait enfin à cette occasion un modèle pliable. Mieux vaut tard que jamais. D’autre part, l’iPhone Pro serait entièrement revu. D’après le journaliste de Bloomberg, ce modèle accorderait une plus grande place au verre.

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iOS 19 : nouvelles images d'une possible interface remaniée

À quoi ressemblera l'interface d'iOS 19 ? Plus d'effets de transparence, de nouvelles animations et des rondeurs plus marquées sur les éléments. C'est ce qui ressort de la nouvelle vidéo publiée par Jon Prosser qui affirme, une fois de plus, avoir pu observer une version de développement du futur OS. La précédente salve de rumeurs à ce sujet avait été battue en brèche par Mark Gurman qui parlait d'informations imprécises ou datées.

Toutes les images : source FTP.

Prosser remet le couvert et explique au passage que dans la build qui sert de base à ses nouvelles descriptions, la page d'accueil avec ses icônes un peu plus arrondies n'apparaît qu'après un appui long sur l'une des icônes. Bug ou petite astuce pour cacher sommairement les travaux en cours, c’est difficile à dire.

Quoi qu'il en soit, il y aurait une volonté de mettre un peu plus de rondeurs dans les éléments d'interface. Ce serait accentué sur les icônes, et plus visible encore sur la barre d'onglets que l'on trouve au bas de l'écran dans certaines apps comme Musique ou App Store. Cette barre pour les sections d'une app deviendrait une sorte de dock flottant et l'on verrait des animations "élastiques" rappelant celles de la Dynamic Island. Ailleurs ce sont des boutons, comme ceux pour activer une option dans les réglages qui apparaitraient plus fins. Enfin, autour de certaines icônes, un léger effet de halo lumineux dynamique (ou ombré, c'est selon) était discernable lorsqu'on bougeait l'iPhone.

Tout cela reste sujet à caution avec Jon Prosser, il est assez rare qu'autant de détails d'interface sortent avant leur présentation lors de la WWDC. Dans le même temps, il n'est pas absurde de penser qu'après avoir créé une toute nouvelle interface pour VisionOS, Apple veuille en reprendre quelques codes lorsque c'est pertinent.

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Droits de douane : Blackmagic augmente les tarifs de ses produits aux États-Unis

Les premiers effets de la guerre commerciale déclarée par Donald Trump se font sentir. Blackmagic Design a augmenté hier, le 6 avril, les prix de la plupart de ses produits aux États-Unis. À peine annoncée à 4 995 $, la nouvelle caméra de pointe PYXIS 12K est finalement vendue 6 595 $, soit une augmentation de 32 %. La console de mixage Atem Mini Pro est passée, elle, de 295 $ à 325 $ (+ 10 %). Même augmentation pour les autres versions de cette console.

Blackmagic PYXIS 12K : à peine annoncée, déjà taxée. Image Blackmagic.

S’agissant de logiciels, l’application de montage DaVinci Resolve (qui vient de recevoir une mise à jour majeure) et le service Blackmagic Cloud échappent à la flambée des prix. L’entreprise australienne précise bien que les hausses concernent seulement les États-Unis.

Qui sera le prochain ? Pour éviter de revoir le prix de l’iPhone et de ses autres appareils sur son marché local, Apple est en train de se constituer un gros stock de produits.

Nintendo retarde les précommandes de la Switch 2 aux États-Unis, à cause de Donald Trump

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Face aux droits de douane, Apple fait le plein d’iPhone aux États-Unis et compte sur l'Inde

Pour éviter autant que possible les répercussions liées à la guerre commerciale engagée par Donald Trump, Apple s’est lancée dans une course contre la montre. L’entreprise cherche à se constituer aux États-Unis un gros stock de produits épargné par les droits de douane.

Image Apple

D’après un haut responsable indien cité par The Times of India, cinq avions bourrés d’iPhone et d’autres appareils sont partis d’Inde pour foncer vers les États-Unis fin mars. Cette cargaison urgente a été commandée par la Pomme afin d’éviter la première salve de droits de douane (10 % pour le monde entier) qui est entrée en vigueur le 5 avril. Les importations venant d’Inde, un pays qui occupe une place de plus en plus importante dans la production de l’iPhone, doivent être taxées à 26 % à partir du 9 avril.

« Les usines en Inde, en Chine et dans d'autres pays clés ont expédié des produits aux États-Unis en prévision de l'augmentation des droits de douane », a confirmé une source au journal. Apple aurait suffisamment de stock pour répondre à la demande des Américains, sa plus grosse clientèle, pendant plusieurs mois. Il vaut mieux, car les prix des produits importés de Chine risquent d’exploser.

Une escalade a en effet débuté entre les deux plus grandes économies mondiales. Après la première annonce fracassante de Donald Trump de droits de douane de 54 % sur les produits importés de Chine, l’Empire du Milieu a riposté en prévoyant des droits de douane supplémentaires de 34 % sur les produits américains dès le 10 avril. Face à cette contre-attaque, le président américain a menacé aujourd’hui même d’appliquer 50 % de taxe supplémentaire sur les produits chinois.

Alors que l’entrée en vigueur de la seconde salve de taxes est imminente, Apple va essayer de limiter la casse en important davantage d’iPhone indiens, rapporte le Wall Street Journal. L’Inde pourrait produire 25 millions d’unités cette année, dont 10 millions destinées normalement au marché local. Si Apple redirigeait tous ces iPhone vers les États-Unis, elle pourrait répondre à environ la moitié de la demande américaine, d’après les calculs de Wamsi Mohan, analyste chez Bank of America.

Mais comme le stock constitué aux États-Unis, ce possible réacheminement des iPhone indiens n’est qu’une mesure de secours, le temps de trouver un remède durable. La clé, c’est une exemption. Tim Cook avait réussi à en obtenir une lors du premier mandat de Donald Trump. Y parviendra-t-il une nouvelle fois ?

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Microsoft donne une mémoire à Copilot pour des réponses plus personnelles

La célébration des 50 ans de Microsoft fut l'occasion de parler des décennies à venir en dévoilant une batterie de fonctions avancées pour Copilot sur iOS, Android, Windows et le web. L'un des axes majeurs de cette nouvelle étape consiste à rendre l'IA capable de mémoriser des informations à propos de son utilisateur afin de fournir des réponses plus personnelles et qui tiennent compte d'événements passés. Ce sera une préférence culinaire, une appétence pour un genre de film, une date particulière, etc. Toutes choses qui, au fil des requêtes envoyées à l'IA, lui éviteront de repartir de zéro.

Image Microsoft.

On pourra choisir ce que l'on est prêt à confier comme informations ou décider d'en supprimer certaines de la « mémoire » de Copilot. C'est une fonction qui reste tout à fait optionnelle par ailleurs. Dans un second temps, Copilot pourra être représenté par un avatar conçu pour symboliser chaque personne.

Un deuxième volet important du nouveau Copilot est sa capacité à conduite des Actions sur le web. Avec le concours de sites partenaires — Booking, Expedia, Kayak, OpenTable, Priceline, Tripadvisor mais aussi Skyscanner, Vrbo ou Viator — Copilot devrait être capable d'acheter un billet, de réserver une table ou un vol à votre place en répondant à des requêtes en langage naturel.

La vision est une autre faculté que Microsoft cherche à améliorer. Sur Windows (pour le moment auprès d'un public restreint), Copilot peut voir ce qu'il y a à l'écran, localiser puis expliquer la commande d'un logiciel à un utilisateur ou exécuter quelques actions à sa place. Sur iOS et Android, l'IA pourra utiliser la caméra arrière pour analyser ce qu'il y a devant soi ou cogiter sur le contenu d'une photo tirée de sa bibliothèque.

Avec la fonction Pages, on va rassembler dans un espace de travail thématique, que l'on crée soi-même, des réponses à des requêtes, des documents que l'on télécharge, des notes que l'on avait dans un coin et organiser et retravailler avec l'aide de l'IA, toutes ces infos, pour obtenir un document structuré.

Dans le champ de requête, une nouvelle option Deep Search permet de lancer des recherches plus complexes, qui vont nécessiter un va-et-vient de questions-réponses entre l'IA et l'utilisateur et porter sur toutes sortes de formats de documents. Les temps de réponse pourront être plus longs, prévient l'IA. Copilot propose également une fonction de création de contenus audio, tels des podcasts, basés sur une thématique ainsi qu'une fonction de shopping et de suivi de changements de prix. Toutes ces possibilités sont déployées graduellement dans l'app mobile de Copilot et sur sa version web.

Microsoft Copilot possède désormais son application iOS

Microsoft Copilot possède désormais son application iOS

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Au crépuscule de Skype, Microsoft pousse ses utilisateurs vers Teams

Ça sent le sapin pour Skype, qui sera débranché le 5 mai prochain. Microsoft prévient ses utilisateurs via une fenêtre pop-up dans l’app iOS, indiquant que l’heure de la transition vers Teams approche. Plusieurs documents d’assistance ont été mis en ligne afin de guider les utilisateurs souhaitant exporter ou supprimer leurs données.

Pour ceux n’ayant pas été tenus au courant de sa fermeture imminente, une bannière a fait son apparition dans Skype incitant à télécharger Teams. Lancer la nouvelle app permet de facilement récupérer ses contacts et conversations, qui restent au même endroit. Les demandes d'ajout sont également présentes, tout comme les appels audio ou en visio. Teams propose même de réutiliser la photo de profil de l’ancien compte Skype. Le pavé de numérotation n’est pas encore là, mais devrait apparaître à partir du 5 mai.

Microsoft a mis en ligne quelques outils pour faciliter la transition. Cette page permet par exemple de demander une copie de vos fichiers et de l’historique de vos conversations (la démarche peut prendre du temps). Une FAQ permet de voir comment exporter son historique d’achat ou supprimer certaines données. Attention pour les retardataires : faute de connexion sur Teams ou d’export manuel, vos données Skype seront supprimées en janvier 2026.

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Promo : la station d’accueil Thunderbolt 4 d'Amazon Basic à 104,39 € (-19 %)

Si vous cherchez une station d’accueil pas chère pour votre Mac, bonne nouvelle : le modèle Thunderbolt 4 d’Amazon Basic est actuellement en promo. Celui-ci propose 3 ports USB-C à l’arrière ainsi qu’un USB-A 3.2 face avant. Il est en ce moment vendu 104,39 € chez Amazon, soit 19 % de moins que son tarif habituel de 129 €.

Les 3 ports Thunderbolt 4 offrent des débits théoriques de 40 Gb/s et une recharge à 15 W. Le port USB-A affiche de son côté 10 Gb/s. Notons qu’un port dédié au branchement du Mac est présent en façade, avec une alimentation allant jusqu’à 85W qui sera suffisante pour la grande majorité des MacBook. Les ports de sortie vidéo prennent en charge jusqu’à 2 écrans 4K à 60 Hz sur les Mac compatibles.

Ce produit fait 12,1 x 7,2 x 2,2 cm pour un poids total de 800 g. La fiche technique indique qu’il fonctionne sur les Mac Intel pour peu qu’ils tournent sous Big Sur. Il est rétrocompatible avec les ordinateurs Thunderbolt 3, bien que certaines fonctions comme le double affichage soient alors limités. Il marche également avec les PC sous Windows 10 ou plus, mais pas avec ceux sous Linux ou ChromeOS. Les iPad ne sont pas pris en charge.

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Opération militaire américaine pas si secrète : comment le journaliste s’est retrouvé sur le groupe Signal malgré lui

Une enquête interne de la Maison-Blanche a permis de faire la lumière sur la grosse bourde qui a conduit à l’ajout d’un journaliste sur un groupe Signal très sensible, où de hauts responsables américains ont organisé une opération militaire au Yémen. Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale, a enregistré le numéro du journaliste Jeffrey Goldberg sous une mauvaise identité, relate le Guardian qui a pris connaissance du dossier.

Le groupe Signal utilisé par de hauts responsables américains pour discuter d’un plan d’attaque militaire. Image The Atlantic.

Le début de l’histoire remonte à octobre 2024, quand le journaliste de The Atlantic envoie un email à l’équipe de campagne de Donald Trump au sujet d’un article critiquant l’attitude du candidat vis-à-vis d’anciens combattants. Pour contrer cet article, l’équipe de campagne fait appel à Mike Waltz, en charge de la sécurité nationale. L’email du journaliste est transmis à Brian Hugues, alors porte-parole de Donald Trump, qui copie-colle son contenu dans un SMS destiné à Mike Waltz. Dans ce SMS figure la signature de Jeffrey Goldberg avec son numéro de téléphone.

Mike Waltz n’appelle pas le journaliste, mais par une action malencontreuse, il enregistre son numéro dans la fiche de Brian Hugues, depuis devenu porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Toujours d’après l’enquête de la Maison-Blanche, Mike Waltz a commis cette erreur à cause d’une « mise à jour de suggestion de contact » sur son iPhone, une fonction d’iOS qui suggère d’ajouter un numéro inconnu à un contact existant. iOS se serait donc trompé en proposant d’ajouter le numéro du journaliste sur la fiche d’une autre personne et Mike Waltz n’aurait pas fait attention à cette erreur.

Quelques mois plus tard, pensant inviter Brian Hugues, le conseiller à la sécurité nationale ajoute en fait Jeffrey Goldberg au groupe Signal « Houthi PC small group », un groupe dans lequel le vice-président américain et d’autres membres éminents de l’administration discutent d’un plan d’attaque militaire contre les Houthis du Yémen. Le journaliste de The Atlantic révélera finalement qu’il a eu accès à ces échanges ultra sensibles une fois l’opération terminée.

Selon le Guardian, Donald Trump a brièvement envisagé de virer Mike Waltz avant d’y renoncer pour ne pas perdre la face vis-à-vis de The Atlantic et de la presse en général. L’entourage du président américain n’en voudrait pas trop au conseiller à la sécurité nationale, car la Maison-Blanche a autorisé l’utilisation de Signal faute de service gouvernemental aussi pratique pour communiquer entre les différentes agences. En ce moment même, d’autres discussions étatiques confidentielles ont peut-être encore lieu sur la fameuse messagerie qui est certes chiffrée de bout en bout, mais qui n’a pas été conçue pour accueillir des conseils de guerre.

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Ice-Watch lance une montre connectée pour enfants compatible avec le réseau Localiser d’Apple

Ice-Watch commercialise une nouvelle montre connectée pour enfants qui a une caractéristique très intéressante. La Ice Smart Junior 3.0 est compatible avec le réseau Localiser d’Apple, ce qui signifie qu’elle s’intègre à l’application Localiser et qu’elle tire parti des centaines de millions d’iPhone, d’iPad et de Mac dans le monde pour faire connaitre sa position quand elle est perdue.

Si votre bambin a oublié sa montre chez un copain ou qu'il l’a égarée dans la cour de récré, vous avez donc une chance de la retrouver. À condition qu’un appareil Apple soit passé à côté d’elle, elle apparaitra sur la carte de l’application Localiser. Et quand vous serez à proximité, vous pourrez la faire sonner pour la dénicher plus facilement.

Ice Smart Junior 3.0. Image Ice-Watch.

Le fabricant belge insiste à juste titre sur une chose : la fonctionnalité est conçue pour retrouver la montre. Autrement dit, elle n’est pas destinée à localiser l’enfant qui la porte. Contrairement à un traqueur GPS ou même un iPhone, les accessoires compatibles avec le réseau Localiser ne permettent pas une géolocalisation en temps réel.

La Ice Smart Junior 3.0 est disponible en quatre couleurs. Son bracelet est en silicone. Image Ice-Watch.

La Ice Smart Junior 3.0 dispose par ailleurs d’un écran AMOLED 1,75" avec une fonction always-on pour que l’heure reste toujours visible. Elle ne craint pas la poussière ni les projections d’eau, ce qui est indispensable vu le public visé.

Elle a un podomètre intégré pour suivre de manière sommaire l’activité de son enfant. Les données collectées sont consultables sur smartphone via l’application Ice Junior. La montre a une calculatrice, des petits jeux et quelques autres fonctionnalités. Le fabricant promet une autonomie allant de 5 à 7 jours.

La Ice Smart Junior 3.0 est dès à présent en vente à 99 € sur le site d’Ice-Watch et en magasin.

Test de l’Ice-Watch Ice Smart Two : ceci n’est pas une Apple Watch

Test de l’Ice-Watch Ice Smart Two : ceci n’est pas une Apple Watch

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Plongez au cœur de l’actualité Apple et bien plus encore grâce au Club iGen

L’iPhone 16e vaut-il le coup ? Faut-il choisir un Mac Studio M4 Max ou bien M3 Ultra ? Qu’apporte concrètement le MacBook Air M4 ? Toutes les réponses à ces questions sont dès à présent disponibles pour les abonnés au Club iGen, notre formule premium.

Nous avons d’ores et déjà testé l’ensemble des nouveaux produits lancés par Apple depuis le début de l’année. Nous n’avons pas confondu vitesse et précipitation pour autant, il n’y a qu’à voir la longueur du test des Mac Studio écrit par Nicolas pour s’en rendre compte.

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des Mac Studio de 2025 : une drôle de gamme

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Test de l

Test de l'iPad A16 : il fait l'essentiel sans zèle

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

En plus de ces tests incontournables, nous avons publié comme d’habitude pour les membres du Club iGen de nombreux contenus exclusifs au cours de ces dernières semaines. Toujours en matière de tests, nous avons mis à l’épreuve de nouveaux produits bien différents, du kit de nettoyage pour les AirPods à l’écran de domotique Aqara Panel Hub S1 Plus, en passant par le premier adaptateur Ethernet 10 Gb/s en USB4 et le SSD USB4 Corsair EX400U.

Nous avons aussi décrypté l’actualité Apple en long, en large et en travers avec des analyses sur des sujets brûlants :

Apple prête à brider iOS et macOS pour s

Apple prête à brider iOS et macOS pour s'extirper du DMA ?

Ce que les exigences de la Commission européenne vont changer dans (le développement) d’iOS 19 et iOS 20

Ce que les exigences de la Commission européenne vont changer dans (le développement) d’iOS 19 et iOS 20

iPhone 16e : comment pallier l’absence de MagSafe ?

iPhone 16e : comment pallier l’absence de MagSafe ?

Projet de lunettes abandonné : Apple manque-t-elle de vision ?

Projet de lunettes abandonné : Apple manque-t-elle de vision ?

Entre deux nouvelles marquantes, Pierre a approfondi une question technique importante dans une mini-série :

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

Le cache pSLC clarifié (2/2) : ses pièges pour la vitesse des SSD

Le cache pSLC clarifié (2/2) : ses pièges pour la vitesse des SSD

Anthony a quant à lui donné le coup d’envoi d’une nouvelle série, « Mon écran d’accueil », dans laquelle chaque membre de la rédaction présente le contenu de son iPhone. Une manière pour vous de mieux nous connaitre et de découvrir des apps ainsi que des façons originales d’organiser votre iPhone. Florian a beau avoir pris le temps d’examiner Apple Invitations, cette app ne fait pas partie de son écran d’accueil.

Les membres du Club iGen ont pu également en apprendre davantage sur Apple Intelligence, le Vision Pro et d’autres sujets en écoutant Kernel Panic, le podcast bimensuel animé par Félix :

Kernel Panic : Apple Intelligence va-t-elle transformer l’iPhone 16 Pro ?

Kernel Panic : Apple Intelligence va-t-elle transformer l’iPhone 16 Pro ?

Kernel Panic : focus sur l

Kernel Panic : focus sur l'appareil photo de l'iPhone

Kernel Panic : AMD, Intel… faut-il enterrer le x86 ?

Kernel Panic : AMD, Intel… faut-il enterrer le x86 ?

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

Les abonnés ont aussi eu à droit à des informations totalement inédites, comme les détails sur l’arrêt de la vente des iPhone Lightning dans l’Union européenne et les offres fibre à venir chez Orange.

Les articles et podcasts mis en avant ici ne représentent qu’une petite partie de l’offre du Club iGen. Chaque mois, ce sont des dizaines de nouveaux contenus exclusifs qui sont disponibles pour les membres.

À tout cela s’ajoutent d’autres avantages tout aussi importants. Les membres ont accès à un site web dédié, ClubiGen.fr, sans pub et personnalisable, qui rassemble les contenus de MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration. De plus, l'abonnement permet de supprimer la publicité sur tous nos supports (sites web, application iOS et application Android) et d'accéder à un serveur Discord privé pour discuter avec les autres membres et avec nous, l'équipe de MacG.

Pour toutes ces raisons, abonnez-vous au Club iGen si ce n’est pas déjà fait ! Vous abonner au Club iGen, c'est aussi nous soutenir directement, une aide indispensable pour la pérennité et l'indépendance de MacGeneration.

Les formules du Club iGen

Trois types d'abonnement sont disponibles : 4,99 € pour un mois, 45 € pour un an (soit 3 mois d'économie) et 22,50 € pour un an pour les faibles revenus. Tous les détails sont disponibles sur le site du Club iGen.

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Arcep : la part d'iOS a augmenté en France et varie selon le profil et l'âge des clients

Le Baromètre du numérique 2025 compilé par l'Arcep détaille les usages des outils de communication fixe et mobile et donne un coup de projecteur au passage sur le poids d'Android et d'iOS.

Le premier constat de ce sondage1 repris par l'Arcep, n'étonnera pas : la population sur Android dépasse très largement celle sur iOS dans l'Hexagone. La plateforme de Google était chez 73% des personnes interrogées contre 25% pour celle d'Apple. Mais durant les 5 années qui ont séparé ces coups de sonde, Android a perdu 4 points et iOS en a gagné 3.

Deuxième observation qui découle de la première, Android domine largement dans l'ensemble des catégories de la population, à l'unique exception des 18-24 ans. Ceux-ci embrassent l'iPhone à hauteur de 52% tandis que 46% utilisent la plateforme adverse.

Source Credoc/Arcep.

« Le système d'exploitation Android est majoritaire au sein de toutes les catégories de la population » note l'Arcep, avec une tranche bien particulière qui se démarque, celle des 18-24 ans. De « fortes disparités sociodémographiques sont à l'œuvre » poursuit l'étude :

Ainsi, parmi les détenteurs de smartphone, les plus jeunes, les plus aisés, diplômés et urbains sont plus souvent équipés d'un smartphone sous iOS (Apple) tandis que les plus âgés, moins aisés, moins diplômés et les ruraux sont davantage équipés de smartphone sous Android » montre l'étude du Credoc.

Les diplômés du Bac au minimum sont plus susceptibles d'avoir un iPhone que les titulaires d'un BEPC ou les non-diplômés. De même que vivre dans une grande agglomération augmente les chances de croiser davantage d'iPhone qu'en milieu rural.

Source Credoc/Arcep.

Plus on avance dans l'âge, plus la part d'Android est forte. Passé les 40 ans, le système de Google est utilisé par 80% des différentes classes d'âge qui vont jusqu'au-delà de 70 ans. En dessous des 40 ans, l'iPhone résiste un peu mieux avec quasiment le tiers des 12 à 17 ans et le tiers aussi des 25 à 39 ans.

Un an après la mise en application du DMA et de l'obligation pour Apple et Google de présenter les navigateurs concurrents à ceux préinstallés, Chrome et Safari font toujours la course en tête sur mobiles.

Le nouvel écran de sélection du navigateur par défaut d

Le nouvel écran de sélection du navigateur par défaut d'iOS 17.4 fait grimper les téléchargements de Brave

Chrome est largement devant, aidé par la popularité d'Android, avec 65% des sondés qui l'utilisent (-1 point depuis 2019) et 17% pour Safari (-1 point aussi). Le navigateur de Samsung a gagné 3 points (6%), Ecosia et Brave sont sortis de l'anonymat, mais ne pèsent pas lourd (1% chacun).

Tout le monde n'a pas été confronté au message qui propose de choisir un autre navigateur par défaut. 26% des personnes qui ont vu passer le message sur leur écran ont basculé sur un autre logiciel, avec plus de candidats au changement côté iOS qu'Android. Rapporté à la totalité des utilisateurs, dont ceux qui n'ont pas eu cette invitation, cela donne 8% des gens qui ont sélectionné autre chose que le navigateur préinstallé.

Arcep : un tiers des abonnés est sur un forfait mobile d

Arcep : un tiers des abonnés est sur un forfait mobile d'au moins 100 Go


  1. Réalisée par le CREDOC (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie), l'enquête a porté sur un échantillon représentatif de 4 066 personnes de 12 ans et plus, interrogées par téléphone et en ligne.  ↩︎

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macOS 15.4 blanchit les fonds d’écran aux couleurs personnalisées

Après l’installation de macOS 15.4, des utilisateurs ont eu la surprise de se retrouver avec un fond d’écran tout blanc. Et pour cause, cette version du système a un bug avec certains fonds d’écran colorés.

Si vous choisissez une couleur parmi celles proposées directement dans les Réglages Système, tout va bien, le choix est respecté. Mais si vous en choisissez une autre grâce à la palette de couleurs, celle-ci n’est plus prise en compte et le fond d’écran devient tout blanc.

Vidéo MacGeneration

En attendant qu’Apple corrige ce bug, si vous voulez retrouver une couleur bien particulière à l’arrière-plan, la solution consiste à créer une grande image avec la teinte de votre choix, puis définir cette image comme fond d’écran.

macOS 15.4 pousse vraiment à activer les mises à jour automatiques du système

macOS 15.4 pousse vraiment à activer les mises à jour automatiques du système

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macOS 15.4 pousse vraiment à activer les mises à jour automatiques du système

Après avoir poussé très fortement les mises à jour automatiques d’iOS, Apple fait de même avec macOS. Après l’installation de macOS Sequoia 15.4, le téléchargement et l’installation automatiques des mises à jour du système sont quasiment activés par défaut, y compris si vous aviez fait le choix contraire auparavant.

Panneau après l’installation de macOS 15.4. Image MacGeneration.

Nous avons vérifié ce nouveau comportement sur plusieurs Mac, dont un iMac M1 sous macOS 15.1 au départ. Sur cette machine, les options « Télécharger les nouvelles mises à jour lorsqu'elles sont disponibles » et « Installer les mises à jour de macOS » étaient décochées avant la mise à jour. Après avoir installé macOS 15.4 et simplement cliqué sur le bouton « Continuer » du panneau d’information au redémarrage, ces deux options se sont retrouvées cochées.

Notez qu’Apple ne vous force pas complètement la main. Le panneau affiché après l’installation vous permet de n’activer que le téléchargement automatique, et pas l’installation, en cliquant sur le texte bleu en bas à gauche. Mais cette option est moins évidente que le bouton « Continuer » qui active à la fois le téléchargement et l’installation automatiques.

Après l’installation de macOS 15.4, les deux options en haut qui étaient décochées au départ ont été activées. Image MacGeneration.

Pour la majorité des utilisateurs, les mises à jour automatiques sont préférables : elles évitent des problèmes de sécurité et amènent régulièrement des améliorations. Mais il n’est pas rare que les mises à jour introduisent aussi des bugs — cela s’est vu encore récemment avec macOS 15.2 et 15.3. C’est la raison pour laquelle certains utilisateurs préfèrent garder le contrôle sur leur installation.

Si c’est votre cas, après l’installation de macOS 15.4, veillez donc à cliquer sur « Téléchargement automatique uniquement » sur le panneau lors du premier démarrage. Si vous avez cliqué trop vite sur « Continuer », vous pouvez fort heureusement toujours désactiver le téléchargement et l’installation automatiques dans les Réglages Système.

macOS Sequoia : le panneau de Mise à jour a été revu en surface

macOS Sequoia : le panneau de Mise à jour a été revu en surface

macOS 15.4 est disponible avec Apple Intelligence et les catégories dans Mail

macOS 15.4 est disponible avec Apple Intelligence et les catégories dans Mail

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Arcep : un tiers des abonnés est sur un forfait mobile d'au moins 100 Go

En l'espace de quatre ans, la population avec un forfait mobile d'au moins 100 Go a été multipliée par deux. Dans l'édition de mars 2025 de son baromètre du numérique, l'Arcep publie une foultitude de données dont certaines s'intéressent aux forfaits mobiles et à leur usage. 1

En 2020, 11% des forfaits étaient d'au moins 100 Go, cette proportion a bondi à 29 % en 2024. Elle grimpe de 15 à 32% si on exclut les clients qui ne sont pas capables de dire ce que contient leur abonnement mobile. En quatre ans, les grilles des opérateurs ont aussi bougé, ce qui a pu pousser ou accompagner cette dynamique vers des formules plus généreuses sur la DATA.

Il suffit de voir ce que proposent les quatre grands opérateurs. Sur ses 5 forfaits, B&You en a 3 qui dépassent ce seuil (100, 150 et 200 Go) idem chez SFR RED (100, 200 et 350 Go). Sosh en propose 4 sur 5 (100, 140, 150 et 200 Go) et chez Free c'est 2 sur 3 (120 et 350 Go). Les forfaits bien lestés en DATA sont devenus la norme, même si les offres fluctuent très régulièrement.

Pour autant, l'étude montre que plus cette quantité de DATA est élevée moins les utilisateurs ont tendance à en consommer l'intégralité : « La moitié des personnes qui disposent de plus de 50 Go de données mobiles n’utilise jamais la totalité du volume disponible ». Ça n'est guère étonnant, les chiffres du dernier trimestre 2024 donnaient une consommation moyenne de 17 Go (sur les réseaux 4G). Cette moyenne augmente de 1 à 2 Go par an depuis quatre ans, note l'Arcep, mais on est encore loin des capacités permises par les forfaits actuels.

Les jeunes de 18 à 24 ans (37%) sont davantage clients de ces forfaits de 100 Go et plus, tout comme les 25-39 ans (35%). Dans les catégories socioprofessionnelles, les professions dites intermédiaires (39%) se détachent, suivies par la catégorie des artisans, commerçants, chefs d'entreprise et agriculteurs exploitants (33%), puis par celle des employés (34%). Enfin, les cadres et ouvriers sont à égalité (32%).

En termes d'investissement, 69% des sondés payent leur forfait moins de 20 €, c'est équivalent à 2023 (+1 point). Dans ce groupe, ils sont 22% à dépenser de 15 à 20 €, et presque autant à y consacrer de 10 à 15 € (20%) ou de 5 à 10 € (19%). Dans la distribution des classes d'âge, on relève que les plus de 70 ans sont les plus représentés, à la fois parmi ceux qui payent un forfait rubis sur l'ongle, à plus de 40 €, et ceux qui y consacrent moins de 5 €.


  1. Les résultats du Baromètre du numérique s’appuient sur une enquête menée auprès de 4 066 personnes […] de 12 ans et plus. L’enquête s’est déroulée du 5 juillet 2024 au 6 août 2024 (source Arcep)  ↩︎

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Darty : 100 € en carte cadeau sur les iPhone 16 Pro et les MacBook M4 (offre cumulable avec d’autres promos)

Darty fait actuellement une offre intéressante sur plusieurs produits Apple dernier cri. Pour l’achat d’un iPhone 16 Pro, d’un iPhone 16 Pro Max, d’un MacBook Air M4 ou d’un MacBook Pro M4, vous aurez 100 € offerts en carte cadeau.

Dans le panier, vous devriez voir automatiquement la mention suivante sous le bouton Commander : « En finalisant votre commande, vous recevrez 100,00 € en carte cadeau DARTY. » Si ce n’est pas le cas, saisissez le code « APPLE100 ».

iPhone 16 Pro Max et 16 Pro. Image iGeneration.

L’offre est d’autant plus intéressante qu’elle est cumulable avec d’autres promotions en cours. Darty vend par exemple l’iPhone 16 Pro 1 142 € au lieu de 1 229 € et le 16 Pro Max 1 392 € au lieu de 1 479 €.

Par ailleurs, pour l’achat d’un iPad Air M3 ou d’un iPad Pro M4, Darty offre 50 € en carte cadeau. Là aussi, l’offre est cumulable, mais il n’y a pas de réduction en cours sur ces tablettes. Si elle ne s’applique pas automatiquement, il faut entrer le code « IPAD50 » dans le panier.

MacBook Pro M4. Image MacGeneration.

Attention à une chose : les cartes cadeaux obtenues dans le cadre de cette offre sont utilisables uniquement dans les magasins Darty de France métropolitaine, hors darty.com, et ce du 20 avril au 4 juin. Elles ne peuvent pas être utilisées pour l’achat d’autres cartes cadeaux.

Que l’on parle de l’iPhone 16 Pro, du MacBook Air M4 ou du MacBook Pro M4, ces produits ne risquent pas de vous décevoir. Ils ont tout pour plaire : grosse puissance, fonctions avancées, grande autonomie…

Test de l’iPhone 16 Pro et de l’iPhone 16 Pro Max : le luxe d’une fin de règne

Test de l’iPhone 16 Pro et de l’iPhone 16 Pro Max : le luxe d’une fin de règne

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OpenAI a envisagé un rachat de la start-up de Sam Altman et Jony Ive

Cela fait maintenant plus d’un an que Sam Altman et Jony Ive se sont rapprochés autour d’un projet de produit carburant à l’IA. Si rien de concret n’a été présenté (ou même évoqué par les rumeurs), la startup créée pour l’occasion ne devrait pas rester indépendante très longtemps. The Information affirme aujourd’hui qu’OpenAI aurait envisagé d’acquérir la structure, et considéré pendant un temps un prix de 500 millions de dollars.

Images Apple et TechCrunch (CC BY 2.0), montage MacGeneration.

Cette acquisition aurait inclus l’équipe d'ingénieurs travaillant sur le mystérieux appareil que développe la start-up. On ne sait quasiment rien à son sujet, et le design serait loin d’être finalisé. Certaines pistes évoquent l’équivalent d’un téléphone sans écran, là où d’autres sont catégoriques sur le fait qu’il s’agit d’un objet bien différent. Ce qui semble certain, c’est que l’appareil va mettre l’accent sur les IA génératives pour effectuer tout un tas d’actions.

La structure créée pour l’occasion porte le nom de « io Products » et a levé des fonds auprès de Laurene Powell Jobs, du collectif Emerson et d’autres entreprises. Sam Altman ne serait pas co-fondateur, mais serait tout de même très impliqué dans le projet. Dans l’idée, la startup s’occuperait de l’ingénierie, Jony Ive du design et OpenAI des modèles d’IA.

Un tel appareil pourrait permettre d’ajouter une corde à l’arc d’OpenAI, qui ne propose pour le moment que des services en ligne. Elle ne se tourne pas les pouces pour autant et planche également sur un navigateur web, des puces pour ses propres serveurs et aurait des vues sur le domaine de la robotique. On ne sait pas si les anciens d’Apple Tang Tan et Evans Hankey (ayant travaillé sur l’iPhone avant de rejoindre LoveFrom) seraient passés chez OpenAI dans le cadre de l’opération.

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Meta AI s’intègre à WhatsApp et Messenger, et vous ne pouvez pas le désactiver

Comme prévu, Meta est finalement en train de déployer son équivalent de ChatGPT dans ses applications en Europe. Meta AI est apparu au cours des derniers jours dans WhatsApp et Messenger chez de nombreux utilisateurs, y compris nous, ce qui nous a permis de constater des déconvenues.

Meta AI dans WhatsApp. Image iGeneration.

La première, qui était attendue, est que Meta AI a des capacités très limitées dans nos contrées. Il n’y a pas de génération d’images, de mode vocal ou encore d’analyse de photos. Le service d’intelligence artificielle, basé sur le modèle maison Llama 3.2, se borne à répondre à des questions et à faire des recherches sur le web. Il n’y a pas non plus de fonctions particulières liées à WhatsApp et Messenger, ce qui rend l’intégration de cette IA pour le moins discutable.

La seconde déconvenue, c’est justement que ce service contestable ne peut pas être désactivé. Comme analysé par le projet de recherche Limites Numériques, Google, Microsoft, Adobe et les autres font un gros forcing pour pousser les utilisateurs à employer leur IA. Le groupe de Mark Zuckerberg fait de même à son tour.

Meta AI dans Messenger. Image iGeneration.

Meta AI se manifeste dans WhatsApp par la présence d’une icône ronde en bas à droite de l’écran dans la liste des discussions. Dans Messenger, un nouvel onglet lui est carrément dédié. Ces éléments sont impossibles à masquer. Si vous ne voulez pas utiliser ce chatbot, vous allez devoir apprendre à ignorer l’icône ronde et l’onglet. En plus, Meta AI est intégré au moteur de recherche de chaque application, devenant ainsi vraiment incontournable.

Si le service n’est pas encore disponible chez vous, cela ne saurait tarder. Il doit aussi débarquer dans Instagram sous peu, si ce n'est pas déjà fait.

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Quel est le meilleur ennemi d’Apple ?

Il y a quelques jours, Microsoft fêtait son cinquantième anniversaire. Si les relations entre les deux géants sont depuis longtemps apaisées, elles ont longtemps été électriques. Steve Jobs avait par exemple déclaré « Le seul problème à propos de Microsoft est qu’ils n’ont pas de goût… Ils n’ont pas d’originalité… Ils créent des produits de troisième catégorie ».

Mais Apple, surtout avec Steve Jobs, a aimé se bâtir dans l’adversité et c’était sans doute plus simple quand elle avait le rôle de David et qu’elle devait lutter contre Goliath. Dans les premières années d’Apple, une autre société a fait l’objet de nombreuses attaques de la part de Steve Jobs : il s’agit bien entendu d’IBM et de son PC, qui venait contrarier les plans d’Apple. De l’eau a coulé sous les ponts et les deux sociétés travaillent main dans la main pour promouvoir les solutions d’Apple auprès des professionnels.

Image : Andy Hertzfield

Dans les années 2000, il y a bien eu quelques rivalités, notamment à l’époque de l’iPod. Creative était l’un des principaux concurrents d’Apple, mais il n’y a pas eu de rivalité comme on a pu le connaitre avec Microsoft ou IBM. C’est avec l’avènement de l’iPhone qu’Apple a connu deux nouvelles rivalités. Il s’agit bien entendu de Samsung et de Google. Le premier a copié l’iPhone sur le plan matériel, alors que le deuxième s’est beaucoup inspiré du logiciel. Interrogé par Walter Isaacson, Steve Jobs n’avait une fois de plus pas fait dans la dentelle :

« Google pille notre iPhone ! C'est du vol manifeste. De la rapine de brigands ! Je donnerai mon dernier souffle s'il le faut, et je dépenserai jusqu'au dernier penny des quarante milliards que nous avons en banque, pour avoir gain de cause. Je détruirai Android, parce que c'est un produit volé. Je vais lancer une guerre thermonucléaire ! Ils vont avoir la peur de leur vie parce qu'ils savent qu'ils sont coupables. En dehors de son moteur de recherches, les produits Google - Android, Google Docs sont nuls. ».

Les relations entre Alphabet et Apple sont complexes : partenaires et ennemis à la fois. Le contrat qui lie les deux sociétés concernant le moteur de recherche par défaut dans Safari est assez malsain. Apple met tout en œuvre dans ses systèmes d’exploitation pour compliquer la vie de Google, et lui fait payer le prix fort la seule porte d’entrée qu’elle met à sa disposition.

Avec Samsung, il faut en quelque sorte dissocier l’homme de l’artiste. Si Apple et Samsung sont en concurrence frontale sur le marché des smartphones haut de gamme, la firme de Cupertino n’a aucun problème à se procurer en composants chez son concurrent. Néanmoins, on n’oubliera pas que leur bataille juridique a duré des années.

Mark Zuckerberg. Crédits : Anthony Quintano (CC BY 2.0)

Et puis, il y a ceux qui aimeraient bien se payer une bonne guerre avec Apple. On pense notamment à Meta, qui cherche à se confronter avec la Pomme sur le marché des casques de réalité virtuelle. Alors peut-être que l’affrontement prendra forme d’ici quelques années, mais, pour l’heure, dans la longue histoire d’Apple, c’est tout au plus un détail. En coulisses, cela n’empêche pas Meta d’investir tous azimuts pour faire des croc-en-jambe à son rival. Elle a fait notamment beaucoup de lobbying auprès de Bruxelles pour s’offrir des portes d’entrée dans iOS.

Mark Zuckerberg pilonne Apple

Mark Zuckerberg pilonne Apple

Enfin, il y a les affrontements que l’on a longtemps imaginés comme inévitables. On pense bien évidemment à Tesla. La grande explication aurait pu avoir lieu si Apple s’était lancé sur le marché des voitures autonomes. Ce n’est pas le cas, mais ce n’est peut-être que partie remise. Les deux sociétés semblent toutes deux faire de la robotique un axe majeur de développement. À suivre, mais en attendant, quel est ou quel a été, selon vous « le meilleur ennemi » d’Apple ?

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Terminal : Apple a remplacé rsync par openrsync dans macOS Sequoia

Apple a modifié l’un des outils en ligne de commande à utiliser dans le terminal de macOS : la commande rsync, qui permet de synchroniser deux emplacements localement ou à distance, a été remplacée sous Sequoia par un fork nommé openrsync. Le changement a été signalé par Rich Trouton sur son blog et j’ai pu le vérifier sur mon Mac que c’était bien le cas. Comme toujours depuis une quinzaine d’années, ce remplacement est lié à un problème de licence, suite au refus d’Apple d’intégrer des outils sous licence GPL dans son système d’exploitation.

La version intégrée à macOS de rsync repose bien sur openrsync. Image MacGeneration.

Les développeurs de rsync ont opté il y a quelques années pour la licence GPLv3 plus contraignante, si bien qu’Apple a cessé de mettre à jour la commande fournie avec macOS. Cela faisait des années qu’on était bloqué à la version 2.6.9 qui remonte à 2006, en tout cas sur le plan des fonctionnalités, Apple corrigeant quand même les failles de sécurité quand c’est nécessaire. Rester sur une commande qui n’évolue pas en vingt ans n’est malgré tout pas l’idéal dans ce domaine, alors que le développement de rsync s’est évidemment poursuivi depuis, sans bénéfice direct pour les utilisateurs de macOS.

Le choix d’openrsync, dérivé qui repose sur une licence BSD plus permissive, pourrait permettre à Apple de se mettre au goût du jour, même si la version 29 intégrée à macOS 15.4 semble toujours bloquée sur une compatibilité avec rsync 2.6.9. Quoi qu’il en soit, on peut espérer des mises à jour plus régulières, ce qui ne veut pas dire pour autant que l’on pourra utiliser absolument toutes les fonctionnalités modernes de rsync par défaut. Comme le souligne Rich Trouton, openrsync ne gère qu’une partie des fonctions de l’outil de base, si bien qu’il pourrait y avoir des commandes avancées qui ne fonctionneront toujours pas sans installer rsync 3.x.

La version de rsync fournie par Homebrew est la 3.4.1, la dernière stable qui est sortie en janvier 2025. Image MacGeneration.

Installer sa propre version de rsync est possible et même recommandé si vous utilisez régulièrement cet outil en ligne de commande. Plusieurs options existent, la plus simple étant sans doute de passer par le gestionnaire de paquets Homebrew. Une fois en place, vous pourrez installer la dernière version à ce jour avec la commande brew install rsync et le processus d’installation se chargera même de remplacer la commande fournie par macOS dans la foulée.

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Refurb : des iPad 10 à partir de 289 €

Apple a remis quelques références d'iPad 10 sur le refurb après une longue absence. Peut-être du déstockage de modèles neufs pour laisser la place au nouveau modèle. Si l'on se contente de 64 Go, la première référence (Wi-Fi) coûte seulement 289 € (rose, bleu et jaune), c'est le tarif des meilleures promos qui ont pu être proposées par le passé sur cette tablette. Pour passer à 256 Go, comptez 389 € (bleu et argent). Par comparaison, Amazon vend actuellement les 64 Go à 349 €.

iPad 10. Image iGeneration.

Cet iPad a été lancé en octobre 2022, mais il reste tout à fait compétent pour un usage général, surtout à moins de 290 €. Il n'est pas compatible avec les fonctions d'Apple Intelligence, toutefois son successeur sorti le mois dernier, ne l'est pas non plus. On pourra l'accompagner du Pencil USB-C (88 €) le cas échéant.

iPad 10. Image iGeneration.

À sa sortie il nous avait paru un peu cher (il démarrait à 589 €), cette critique n'a plus lieu d'être. Quant au reconditionné d'Apple, il permet d'avoir une tablette en parfait état (quand l'iPad n'est pas lui-même un modèle neuf, en fait), avec une batterie à bloc et la même garantie que le neuf.

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

Test de l’iPad 10 : une tablette qui manque un peu d’Air

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SFR à vendre ? Un possible séisme chez les opérateurs français

En 2016 déjà, une petite musique se faisait entendre sur une possible vente de Bouygues Telecom à Orange, qui ensuite l’aurait découpé pour ne pas être attaqué pour position dominante sur le domaine des télécoms. Mais l’opération « Jardiland » n’est pas allée au bout, trébuchant sur le râteau de l’État, premier actionnaire de l’agrume.

SFR en vente ? Patrick Drahi semble avoir l’idée en tête... Image Wikipedia/Ecole Polytechnique, CC BY-SA 4.0.

Aujourd’hui, comme le rapporte Le Figaro, tout recommence, mais les acteurs changent : ce n’est plus Bouygues qui chercherait à vendre son activité télécoms, mais Altice, représentée par Patrick Drahi, qui souhaiterait se séparer de SFR. Si rien n’est dit officiellement, les choses se mettent en branle discrètement : Orange, Free et Bouygues consultent moult banques d’affaires et conseillers, et chacun tâte le terrain auprès de la commission de régulation et de la Commission européenne, afin de voir si un accord était possible.

Car le morceau est gros, trop gros pour un seul opérateur. Si Orange l’achète, il aurait 80 % du marché. Impensable. Si Free ou Bouygues l’achète, il devient de facto aussi gros qu’Orange : cela tuerait à coup sûr le dernier « petit Poucet ». Inimaginable. Sans compter que le chèque est conséquent. Si SFR est dans un état relativement mauvais, perdant un million d’abonnés par an encore en 2023, il reste évalué à 20 milliards d’euros au bas mot. Et Patrick Drahi, s’il vend son opérateur, cherchera forcément à faire monter les enchères.

L’autre possibilité, c’est de vendre à la découpe : entre les boutiques, le réseau mobile, les fréquences, le réseau fibre, le fichier clients, etc... chaque part additionnée pourrait bien rapporter plus qu’une vente globale. Mais le risque de « mal vendre » certaines parts est gros.

Il reste l’option d’une vente à un groupe étranger, mais là aussi la déception est une grosse possibilité pour Patrick Drahi : un tel scénario ne réduirait pas le nombre d’opérateurs en place, et réduirait d’autant la valeur de revente, les concurrents restant les mêmes.

Pour le moment, le patron du groupe reste muet sur ses intentions. Mais il est coutumier du fait, n’ayant rien divulgué de la vente de RMC/BFM à CMA-CGM avant que le deal ne soit conclu. D’autant que le temps presse : il faudra bien deux ans pour finaliser une vente de l’opérateur, et les présidentielles approchant en 2027, la porte pourrait se refermer s’il attend trop, le paysage politique et économique pouvant changer drastiquement avec le prochain locataire de l’Élysée...

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Les contre-mesures pour éviter les taxes, l’avenir avec Siri et l’iPhone 17 : la semaine Apple

Alors que l’un des plus célèbres beaux gosses du monde a disparu cette semaine, la tentation est grande de passer à Mach 2 pour voir ce qui arrivera dans les mois à venir chez Apple. Installez-vous dans le cockpit, allumez les F401, et plein gaz vers le futur ! Talk to me Mark « Goose » Gurman...

Fly safe, Iceman... (1959-2025).

Danger Zone

Jusqu’à présent, Apple a toujours tenté de maintenir les prix de l’iPhone Pro de base (sur ses terres en tout cas) sous la barre des 1 000 dollars. Depuis l’iPhone X, il est possible de trouver la configuration minimum à 999 dollars, même si entre temps les versions Pro Max sont arrivées, et ont bien relevé les tarifs. Aux USA plus qu’ailleurs, la barre psychologique est bien présente (en France, l’effet est moins présent, les tarifs ayant toujours fluctué au gré des taux de change... et des envies d’Apple).

Les américains vont devoir s’attendre à payer leur iPhone un peu plus cher... Image Apple.

Si une bonne partie de la production vient de Chine, la pomme n’est pas aveugle pour autant : au fil du temps, elle a diversifié sa production. En plus de l’empire du milieu, elle a créé des chaînes de montage dans plusieurs autres pays. Cependant, comme toutes les autres entreprises, elle a été prise de court par le côté global et violent des nouvelles taxes :

  • en Inde, où Apple produit de plus en plus d’iPhone et d’AirPods : 26 %.
  • au Vietnam, qui produit des iPhone, des AirPods, des Apple Watch et des Mac : 46 %.
  • en Malaisie, qui produit de plus en plus de Mac : 24 %.
  • en Thaïlande, qui produit aussi quelques Mac : 37 %.
  • en Irlande, qui s’occupe de quelques iMac : 20 %.
  • en Indonésie, qui va bientôt produire des AirTags et les grilles de haut-parleurs d’AirPods Max : 32 %.

Concernant la Chine, qui garde une forte part des usines, les taxes montent à un mirobolant 54 % ! Même si une bonne partie de la production est déviée vers d’autres pays de la liste au-dessus, il est donc impossible pour Apple d’échapper à la taxe, elle se retrouve directement ciblée par le missile : elle ne peut que réduire le souffle de l’explosion.

Il paraît cependant logique qu’Apple ait en poche quelques contre-mesures. Mark Gurman en compte quatre, et pense que la firme utilisera un mix de ces possibilités :

  • pousser les sous-traitants à offrir des prix plus bas, pour absorber une partie de la taxe.
  • prendre en charge une partie de la hausse, largement absorbable avec une marge moyenne de 45 % sur la production.
  • ajuster les prix à la hausse. Les consommateurs devraient comprendre l’augmentation, les médias rabâchant à longueur de journée les nouvelles taxes.
  • modifier sa chaîne d’assemblage. Il est très peu probable qu’Apple revienne entièrement aux USA, mais il est possible de changer la localisation de certaines usines pour affaiblir au maximum les effets des taxes.

Through the Fire

En attendant, la pomme n’est pas restée les bras croisés : comme bon nombre de ses concurrents, elle a fait un maximum de stock dans le pays. En effet, la taxe n’étant appliquée qu’à partir du 9 avril, et ne touchant que ce qui entre aux USA, tout ce qui a été importé avant la date n’est pas soumis à l’augmentation. C’est toujours ça de pris, et il est facile d’imaginer qu’Apple a poussé ses sous-traitants dans leurs derniers retranchements pour amasser un maximum de stock.

Les Apple Store doivent avoir des montagnes de stock... Image Apple.

Ensuite, il faudra faire avec les taxes. Mais le tableau n’est pas aussi noir aujourd’hui qu’il l’aurait été il y a encore quelques années : il y a une petite décennie, quasiment tous les produits y compris l’iPhone étaient faits en Chine, ce qui aurait provoqué une taxe monstre de 54 %. Si le Vietnam n’est pas épargné non plus avec ses 46 %, Apple peut souffler avec la production d’iPhone en Inde, qui n’est touché qu’à un « petit » 26 %.

Cependant, les américains vont devoir à leur tour goûter aux augmentations de tarifs : Apple n’a jamais eu la main qui tremble à ce niveau, que ce soit en Europe avec l’inflation, ou même au Japon, pourtant très gros marché pour l’iPhone, suite à la forte baisse du Yen.

Concernant les chaînes d’assemblage, Apple va fort probablement s’appuyer fortement sur l’Inde pour la production destinée aux USA, avant une possible extension au Brésil : le pays n’est touché que par un minuscule 10 %, et Apple y a déjà des usines, même si elles sont actuellement insignifiantes comparées à l’Inde ou à la Chine.

You’ve Lost That Lovin’ Feeling

Et à long terme ? Revenir aux USA ? Fort peu probable : rien que le temps de monter les usines, embaucher les employés, leur apprendre le métier, monter en charge... Tout cela prendrait au minimum, en optimisant le tout, plus de cinq ans. Une éternité dans le milieu.

À part le Mac Pro, Apple n’a jamais rien ramené aux USA... et il y a bien une raison. Image Apple.

Et même si ces hypothétiques usines voyaient le jour, un autre problème se poserait : la main d’œuvre aux USA, même peu qualifiée, est autrement mieux payée qu’en Asie. Si l’iPhone devait être produit « fièrement » aux USA, les analystes voient son prix doubler. Totalement irréaliste pour continuer d’en vendre par palettes.

Apple a eu beau rappeler son investissement de 500 milliards de dollars dans les quatre ans à venir, et Tim Cook a eu beau mettre un million pour assister à l’investiture de Trump, rien n’y a fait, les taxes sont arrivées. Apple devra faire avec, et n’est pas la plus à plaindre : entre les différents leviers qu’elle a à sa disposition, elle devrait pouvoir encaisser le choc sans trop broncher.

Take My Breath Away

Bon, et à part ces taxes ? Et bien, le nouvel iPhone suit son chemin, et se précise. Si nombreux sont ceux qui ont prédit des gros changements avec l’iPhone 17 Pro, certains se confirment : le dos gagnerait bien un ensemble optique qui se prolonge sur toute la largeur de l’appareil.

Non, la partie optique ne serait pas noire. Comme l’iPhone 16 Pro et ses prédécesseurs, elle serait dans la couleur du reste du dos. Image FPT.

Mais contrairement aux prédictions de certains, dont FPT, Mark Gurman croit savoir que le dos restera uni, sans une barre noire entourant les optiques. La protubérance, comme sur les iPhone actuels, resterait donc de la même couleur que le reste du dos.

Cependant, le fuiteur s’est laissé entendre qu’Apple prépare un changement vraiment majeur pour le vingtième anniversaire de son smartphone. C’est à ce moment qu’arriverait entre autres l’iPhone pliable, et l’iPhone Pro verrait son design drastiquement changer avec un usage encore plus grand du verre.

(Sittin’ On) The Dock of The Bay

Vous attendez le HomePad dont les articles ont tant parlé ? Il va falloir patienter encore un peu... peut-être même encore un an. En effet, suite aux déconvenues de Siri, Mark Gurman ne voit plus arriver ce concurrent du Google Nest Hub avant 2026, le temps de sortir enfin le Siri « 2.0 » qui fait tant défaut actuellement.

Le Google Nest Hub restera tranquille pour encore quelques mois. Image Google.

Les tests continuent en interne, avec un nombre conséquent d’employés en profitant à la maison, et remontant ainsi de précieuses données. La seconde version du « HomePad », avec son bras articulé et sa personnalité développée, reste en développement dans les labos : le retard de Siri lui donne le temps d’être totalement prêt pour sa grande sortie.

Playing With the Boys

En parlant de Siri, son intégration de ChatGPT ne devrait pas rester seule. Apple continue de développer celle de Gemini, et une annonce pourrait avoir lieu aussi tôt qu’à la WWDC 2025. Concernant les autres, comme Llama ou Claude, rien n’est annoncé, mais il est probable qu’ils arrivent tôt ou tard.

En Chine, Apple devra faire avec les locaux de l’étape : Baidu et Alibaba remplaceront ChatGPT et consorts. L’intégration, si elle aurait dû montrer ses premiers pas dans iOS 18.5, semble plus s’orienter vers iOS 18.6 maintenant. C’est en tout cas une étape majeure pour Apple, à n’en pas douter, et tous les efforts sont tournés vers cette intégration qui manque cruellement pour concurrencer les téléphones chinois.

Destination Unknown

Si le plan d’Apple paraissait bien rôdé, elle se retrouve comme tous ses concurrents à devoir gérer la surprise de taille que représentent les taxes annoncées par l’administration Trump. Si le coup est dur, Apple a largement les moyens techniques et financiers de l’encaisser, même si ça retarde encore certains lancements.

  • Dis Siri, mets-moi Top Gun.
  • Négatif Ghost Rider, il y a du monde dans la boucle.
  • Je vais lui friser les moustaches à Siri...
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Promo : iPad Air M3 à 713 € (-176 €), iPad A16 à 495 € (-84 €)

Deux dernières générations d'iPad, dans leur version Wi-Fi + cellulaire, profitent de promos intéressantes. Chez Amazon France, le nouvel iPad A16, qui fait office d'entrée de gamme coûte 495 € pour le coloris rose, tous les autres sont au prix d'Apple de 579 €. Outre sa capacité de connexion 5G, il est doté de 128 Go de stockage.

Trois applications tournant en meme temps sur l'iPad A16. Image iGeneration.

Son processeur, récupéré de l'iPhone 14 Pro, le rend performant mais il ne permet pas d'utiliser la suite d'outils Apple Intelligence. Ce n'est peut-être pas indispensable sur cette tablette qui peut se destiner à un usage familial, à un jeune enfant ou, à l'inverse, à une personne âgée. Pour le coup, la connexion cellulaire sera certainement inutile. En tout cas, avec son écran de 11", c'est une bonne tablette pour des occupations variées et grand public.

Test de l

Test de l'iPad A16 : il fait l'essentiel sans zèle

L'autre bon plan est sur le nouvel iPad Air M3 de 11", sorti le mois dernier comme l'iPad A16. Amazon, en Italie, le vend 719 € au lieu de 889 € dans son coloris bleu (ce qui le met au prix du modèle uniquement Wi-Fi). Une fois la taxe ajustée à la baisse et les frais de ports pris en compte, cela donne 712,86 €.

L'iPad Air M3 avec son nouveau Nouveau Magic Keyboard muni d'une rangée de touches de fonction. Image iGeneration.

La tablette est parfaitement équipée : processeur M3 qui le met au niveau d'un Mac et lui assure le fonctionnement d'Apple Intelligence, connexion 5G et 128 Go de stockage.

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

Test des iPad Air M3 : ils ne manquent pas d’air

L'iPad Air, comme son cousin le MacBook Air, est une tablette puissante, capable de recevoir un clavier avec trackpad ou le Pencil Pro et qui peut très largement convenir à ceux qui trouvent les iPad Pro bien trop inabordables.

Quel iPad choisir ? Notre guide d’achat 2025

Quel iPad choisir ? Notre guide d’achat 2025

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Promo : l'AirPods Max USB-C passe sous les 500 €

Alors qu'Apple vient d'activer la capacité de lecture de l'audio Lossless sur l'AirPods Max USB-C, celui-ci passe la tête pour la première fois sous les 500 € chez Amazon Italie. Le modèle Bleu est affiché à 499 € (497 € une fois les frais de port et la taxe, plus forte en Italie, ajustés pour la France). La livraison est possible ce mercredi.

Les coloris noir et orange sont à 520 € (518 € une fois dans le panier). Côté France, Amazon les vend actuellement entre 539 € et 579 €, le tarif de l'Apple Store.

AirPods Max : le firmware pour l

AirPods Max : le firmware pour l'audio lossless est de retour

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DEVONthink 4 fait une place pour les intelligences artificielles génératives

DEVONthink a beau avoir fêté son vingtième anniversaire il y a quelques années, cet organisateur de contenus en tout genre n’a pas dit son dernier mot. Bien au contraire, l’app va bientôt passer à une quatrième mise à jour majeure et une première bêta de la version 4 est désormais disponible. La grosse nouveauté au programme ne surprendra personne, c’est bien l’intelligence artificielle générative qui est au cœur de cette version. Ses concepteurs ne se sont pas risqués à proposer leur propre grand modèle de langage et ils n’essaient même pas de vous revendre un accès à l’un des acteurs du moment, ils se sont contentés de créer l’infrastructure nécessaire pour exploiter les LLM existants.

ChatGPT résume mon test du Mac Studio 2025, stocké dans DEVONthink sous la forme d’un fichier Markdown. Image MacGeneration.

Précisons déjà que les fonctionnalités liées aux IA sont optionnelles et désactivées par défaut. Pour en bénéficier, il faudra tout d’abord les activer dans les préférences de DEVONthink, en saisissant une clé d’accès à l’API de l’un des acteurs en ligne pris en charge, ou bien en configurant au préalable un modèle en local par le biais d’Ollama, Studio LM ou encore GTP4All. Si vous n’avez pas assez de place ou de puissance sur votre ordinateur pour un fonctionnement local, alors vous pourrez faire appel à OpenAI (ChatGPT), Anthropic (Claude), Google (Gemini), Mistral ou encore Perplexity. Selon les services, l’accès peut être gratuit (Gemini et Mistral) ou bien payant, l’app permettant alors de sélectionner un modèle plus ou moins coûteux et aussi de choisir entre un traitement plus cher et meilleur ou au contraire bon marché, mais moins performant.

Une fois tout ceci réglé, les IA peuvent répondre à vos requêtes de plusieurs manières. Un chat général est désormais accessible depuis une icône dédiée en haut à droite de la fenêtre, depuis le menu « Tools » ou encore depuis la barre latérale également située à droite. Vous pouvez poser n’importe quelle question et le LLM générera une réponse éventuellement juste. Tout l’intérêt est toutefois le lien avec la base de données de DEVONthink. Vous pouvez effectuer des recherches en langage naturel, ou même demander un résumé pour le document en cours et même s’il faut parfois se battre un peu, cela fonctionne plutôt bien. L’app dispose aussi d’un mode spécifique pour résumer la sélection, accessible depuis le menu Edit.

Les IA en action dans DEVONthink : le chat général qui a effectué une recherche sur la base de données sur la droite, une image générée par Dall-e 3 et ajoutée à la base sur la gauche. Notez aussi les tags dans la barre latérale de gauche, tous générés automatiquement grâce aux IA. Image MacGeneration.

Puisque ces intelligences artificielles sont génératives, elles peuvent aussi créer du contenu qui sera directement ajouté dans DEVONthink, que ce soit une image ou même du texte suivant vos consignes. Moins gadget peut-être, on peut demander de trouver automatiquement des tags à partir du contenu, ce qui fonctionne pas trop mal, même si on atteint vite les limites des LLM et de l’intégration pensée pour l’app. Vous ne pouvez pas guider l’IA pour cette sélection de tags, si bien que vous en aurez beaucoup et souvent des variations qui compliquent l’organisation (j’ai eu par exemple un tag « fonctionnalité », un autre « fonctionnalités » et même un troisième « Fonctionnalités »). Impossible de modifier la collection avec une IA, seul l’ajout de nouveaux tags est possible.

Ces intégrations des intelligences artificielles se retrouvent à de nombreux niveaux et dans de multiples recoins de l’app. DEVONthink appartient à cette catégorie d’outils qui demandent un temps d’apprentissage pour les maîtriser pleinement et c’est indéniablement vrai aussi pour cette nouveauté. Par exemple, les annotations associées à chaque élément peuvent être remplies par le résumé généré par une IA. On peut aussi les utiliser pour transcrire de l’audio ou encore modifier le texte en demandant de l’aide aux modèles de langage. Les outils de réécriture d’Apple Intelligence sont aussi au rendez-vous, si nécessaire.

Le résumé généré par une IA, au centre, peut remplir l’annotation associée au document dans la base de données de l’app, sur la droite. Image MacGeneration.

Cette nouveauté est loin d’être la seule et la liste est trop longue pour tout évoquer. Notons la possibilité d’activer un versionnement des fichiers, DEVONthink conservant alors toutes les versions à chaque modification. L’app sait aussi faire des recherches à l’intérieur des fichiers PDF, même s’ils ne contiennent pas de texte et sans avoir à les traiter au préalable avec un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR). Les plus longs documents peuvent afficher une table des matières, cela fonctionne également avec les fichiers Markdown, les PDF ou encore les pages web. L’aide intégrée a été entièrement revue et les IA y ont d’ailleurs accès, vous permettant d’obtenir de l’aide en langage naturel.

DEVONthink 4 est une mise à jour majeure qui sera payante pour tous les utilisateurs, sauf ceux qui ont payé une licence pour la troisième version il y a moins d’un an. Ses concepteurs en ont profité pour introduire un nouveau modèle économique avec une licence « à la Sketch ». Une fois achetée, vous bénéficierez de mises à jour pendant un an, puis l’app restera fonctionnelle, mais bloquée à la version en cours. Pour mettre à jour, il faudra payer, avec un tarif préférentiel si vous le faites sans attendre. Comme toujours, il existe trois éditions différentes et toutes les fonctionnalités liées à l’IA nécessitent au moins une licence Pro, facturée 199 $ HT (environ 221,5 €). La licence de base est à 99 $ HT (110 €) et il existe aussi une licence Server pour des besoins particuliers à 499 $ HT (555 €). Des réductions sont prévues pour les clients précédents, y compris ceux restés à DEVONthink 2.

Même si l’app est en bêta, vous pouvez la télécharger et commencer à l’utiliser dès maintenant, sachant que l’année de mises à jour débutera seulement avec la première version finale. DEVOnthink 4 nécessite macOS Ventura (13) au minimum, son interface n’est pas traduite en français.

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Prenez-vous des photos avec votre iPad ?

En s’affinant l’année dernière, les iPad Pro M4 ont perdu un petit truc : l’objectif ultra grand-angle. Cela n’a semble-t-il pas ému grand-monde, ce qui nous fait nous poser une question : prenez-vous des photos avec votre iPad ?

L’iPad A16 utilisé comme appareil photo. Image iGeneration.

Les iPad Pro gardent bien entendu un objectif grand-angle et même un LiDAR pour réaliser des relevés 3D. La tablette d’Apple sert d’ailleurs d’appareil photo principal sur certains chantiers. Il n’est pas rare non plus de voir cet appareil (ou un de ses concurrents sous Android) servir d’appareil photo d’appoint dans les commerces.

De manière générale, les iPad réalisent des clichés plutôt corrects, mais les iPhone ont creusé l’écart ces dernières années avec leur mode nuit, leur capteur 48 Mpx, etc. La qualité est néanmoins suffisante pour numériser rapidement des documents.

Alors, prenez-vous des photos avec votre iPad ?

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