Depuis l’année dernière, Orange permet à ses clients d’utiliser son service Orange TV sur Apple TV. Mais jusque-là, la qualité de l’image était un cran en-dessous de celle disponible sur ses décodeurs maison. Ce n’est plus le cas maintenant.
L’opérateur a récemment amélioré la qualité des flux diffusés sur son application tvOS et Android TV, relève le site UniversLivebox. Depuis la version 11.4 sortie mi-avril, les principales chaînes sont passées d’une qualité HD « simple » à une qualité « HD+ ». Concrètement, le bitrate (la quantité de données transmises) a été augmenté autour de 10 Mb/s au lieu de 5 Mb/s pour proposer une image plus nette. La définition, elle, ne change pas, cela reste du 1080p, mais le bitrate plus élevé amène plus de détails et diminue les défauts liés à la compression.
Application Orange TV sur Apple TV. Image iGeneration.
En plus du direct, le replay a lui aussi été amélioré. En l’occurrence, les vidéos passent de la SD à la HD, ce qui doit faire une belle différence.
D’après UniversLivebox, Orange prévoit des flux en 4K, mais on ne sait pas quand cela va arriver. De plus, l’opérateur travaillerait sur des portages de son application sur webOS (téléviseurs LG) et Fire OS (appareils Amazon).
Depuis mi-avril, Orange inclut sans surcoût son application Orange TV sur les plateformes de salon, dont l’Apple TV, dans toutes ses offres Livebox comprenant un décodeur. Chez Sosh, l’application tvOS requiert une option à 5 €/mois.
France Identité va bientôt améliorer sa prise en charge du permis de conduire. Une version bêta de l’application comprend deux nouveautés pour ce document officiel. La première, c’est une nouvelle présentation. À l’instar de la carte d’identité, le permis de conduire s’affiche désormais en plein écran quand on le sélectionne.
Nouvelle présentation du permis de conduire. Image iGeneration.
La deuxième nouveauté, optionnelle, concerne les données du permis. On peut maintenant récupérer l’intégralité des renseignements de ce document : catégories de véhicules, numéro de dossier, état du titre, identifiant du titre et date de délivrance. Pour rassembler toutes ces informations, une mise à jour manuelle du permis est nécessaire.
Après avoir touché le bouton « Mettre mon permis à jour », il faut autoriser un partage de données (genre, date de naissance, prénom et nom) auprès de la Délégation à la Sécurité routière, saisir son code personnel et enfin lire sa carte d’identité en NFC pour valider l’opération.
Option de mise à jour du permis. Image iGeneration
Après avoir actualisé son permis dématérialisé, un bouton permet de le retourner virtuellement pour dévoiler les infos supplémentaires. Notez que cette mise à jour n’est pas nécessaire pour les contrôles routiers, on peut très bien présenter aux forces de l’ordre la version simple de son permis numérique.
La version bêta de France Identité est distribuée sur TestFlight, mais il n’est pas possible de rejoindre le programme de test à l’heure actuelle. Un peu de patience si vous ne faites pas partie des testeurs, ces deux nouveautés devraient être déployées pour tout le monde prochainement. La carte grise pourra, elle, s’intégrer à l’application à partir du mois de juin.
Google fait tout pour éviter de devoir revendre Chrome, une séparation que pourrait bien lui imposer le département de la Justice des États-Unis (DoJ). Face à cette menace, l’entreprise multiplie les arguments pour garder son bébé. Dans un nouveau témoignage, la chef de Chrome Parisa Tabriz a affirmé qu’Alphabet était la seule société à pouvoir proposer les fonctions et caractéristiques dont Chrome dispose grâce à ses « interdépendances » avec les autres divisions internes.
Parisa Tabriz en 2018. Image mrisher/MacGeneration
L’audition a eu lieu devant le juge Amit Mehta, qui avait estimé l’été dernier que la firme de Mountain View avait un monopole sur le marché de la recherche en ligne. « Aujourd'hui, Chrome représente 17 ans de collaboration entre les gens de Chrome et le reste de Google », a déclaré Parisa Tabriz. Elle pense qu’essayer de dissocier les deux serait « sans précédent ».
La directrice a indiqué que certaines fonctions étaient liées à des infrastructures 100 % Google, comme les différents niveaux de protection de la navigation sécurisée ou le système d’alerte en cas de mot de passe compromis. « Je ne pense pas que cela pourra être recréé », a-t-elle déclaré, avant d’ajouter que plus de 90 % du code de Chromium a été rédigé par les équipes de Google depuis 2015. En plus d’investissement de plusieurs centaines de millions de dollars, elle estime qu’environ 1 000 ingénieurs de Google ont mis la main à la pâte. À l’inverse, les autres entreprises n’auraient pas participé « de manière significative ».
Parisa Tabriz est également revenu sur l’intégration de l’IA dans Chrome. Si le navigateur dispose désormais d’extensions pour ChatGPT ou Perplexity, elle a reconnu que Gemini était pour le moment le seul assistant proposé par défaut. Google voudrait renforcer cette intégration sur le long terme en cherchant à faire de Chrome un navigateur « à agents » d’IA. Ces automatisations pourrait simplifier certaines actions, comme des achats ou le remplissage de formulaires. La technologie n’est pas prête pour le moment, et il reste à voir si Google sera encore maître de Chrome à ce moment-là.
Bouygues Telecom a bousculé le marché des connexions à internet fixe en lançant à l’automne dernier son offre B&You Pure fibre, qui propose la fibre optique et rien de plus à un tarif serré, 23,99 € par mois sans engagement. Loin de se reposer sur ses lauriers, le FAI continue d’améliorer l’offre sans augmenter son prix, comme en témoigne le passage à la Bbox Wi-Fi 7 lancée en début d’année. Pour 24 €, vous aurez ainsi presque le meilleur de ce que la fibre optique peut apporter aux particuliers français, avec jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement, 1 Gbit/s en envoi et le meilleur de ce que les box peuvent offrir, avec du Wi-Fi 7 tri-bandes. Un répéteur Wi-Fi 7 peut aussi être demandé, pour 4 € par mois et il faut aussi tenir compte des 48 € de frais d’ouverture demandés au départ.
Capture site Bouygues. Image MacGeneration.
Face à une offre si généreuse, les concurrents ont bien du mal à réagir. Mis à part Free qui a une offre assez proche avec la Freebox Pop S (24,99 € sans engagement, fibre jusqu’à 5 Gbit/s en téléchargement et 900 Mbit/s en envoi, box avec Wi-Fi 7 mais bi-bande seulement), les autres acteurs ont eu des réponses bien timides. SFR a d’abord baissé le prix de l’une de ses offres RED et elle a récemment ajouté une formule à ses offres classiques qui s’approche de l’idée, sans aller aussi loin. Nommée « SFR Fibre Starter internet + téléphone », elle coûte 26,99 € par mois avec engagement de 12 mois et se limite à 1 Gbit/s symétrique et une vieille box avec Wi-Fi 5, qui ne sera même pas capable d’atteindre le débit théorique de la fibre optique. SFR ajoute en contrepartie la téléphonie, illimitée vers les fixes et payante vers les mobiles, tout en restant loin du compte.
Du côté d’Orange, si l’on oublie Sosh qui a toujours proposé une offre de ce type, il n’y a pas vraiment d’équivalent. Au mieux, les prix débutent à 30 € par mois au-delà de la première année et la télé est incluse à ce prix. Interrogée sur le sujet suite à la présentation de ses résultats financiers, l’entreprise a d’abord noté que ce n’était pas une nouveauté puisque des offres avec uniquement internet ont déjà existé, y compris chez Orange. Les dirigeants de l’opérateur historique considèrent par ailleurs qu’il n’y a pas eu d’effets visibles suite au lancement de ces offres simplifiées et moins chères. En clair, Orange n’a pas constaté de départs vers B&You ou Free suite au lancement de leurs formules avec seulement internet, ce qui trahit selon eux un manque d’attrait pour ces forfaits.
Bouygues Telecom devrait ainsi avoir le champ libre et son offre B&You Pure fibre devrait rester particulièrement intéressante pour tous ceux qui veulent uniquement une connexion à internet. Petite information supplémentaire au passage, plusieurs abonnés ont réussi à obtenir un ONT seul et ainsi se passer de box, ce qui est l’idéal si vous avez votre propre routeur ou que vous voulez gérer votre réseau avec votre propre matériel, par exemple dans l’écosystème UniFi. Ce n’est pas systématique ni promis par l’entreprise, mais une demande au service client peut apparemment suffire.
Netflix a annoncé un changement dans la gestion de ses sous-titres : le service compte proposer systématiquement le texte dans la langue d’origine du contenu, en plus des sous-titres pour les personnes malentendantes. Jusque-là, un contenu en anglais par exemple était généralement associé à des sous-titres dans de multiples langues différentes, mais pas en anglais simple. Seuls les sous-titres malentendants étaient proposés en anglais, ce qui implique qu’ils ne contiennent pas que les dialogues.
Un exemple de la situation actuelle : ce contenu en anglais ne propose que des sous-titres destinés aux personnes malentendantes, il n’y en a pas avec uniquement les paroles dans la même langue. Image iGeneration.
L’objectif de ces sous-titres sont en effet de permettre à une personne qui n’entend pas de suivre l’action, et c’est pourquoi ils intègrent autant les dialogues que des indications sur l’ambiance sonore ou bien sur une porte qui claque hors champ. Quand on peut entendre la bande-sonore, ce dédoublement est au mieux inutile, voire frustrant, car les sous-titres peuvent divulgâcher des éléments ou distraire. En proposant des sous-titres avec uniquement les dialogues dans la langue d’origine, Netflix propose une solution pour tous ceux qui veulent apprendre une langue en s’appuyant sur du texte en plus de l’audio ou même des natifs qui n’entendent pas bien les dialogues (ce n’est pas de leur faute).
La mauvaise nouvelle, c’est que le changement ne va concerner que les nouveaux contenus publiés par Netflix, pas l’immense catalogue déjà en place. La nouveauté est arrivée avec la dernière saison de You et le service promet que les sous-titres de base seront présents désormais sur toutes les nouvelles séries et nouveaux films produits par ses soins. Cela ne concerne pas que l’anglais d’ailleurs, toutes les versions originales devraient désormais proposer une piste de sous-titres avec uniquement avec les dialogues dans la même langue que l’audio.
Le Markus Gurmanorus est un animal étrange... À l’inverse de tous ses camarades Geekus Softwarus Programmus, il prend du repos quand ces derniers préparent pour Pâques de jolis œufs, appelés par les spécialistes du domaines « easter eggs ». Heureusement, cette période est maintenant derrière nous, et le spécimen chante de plus belle. Prêtons-lui une oreille attentive, afin de percer les mystères d’Apple !
Eh oui, à Pâques c’était repos... pas d’œufs Apple. Image MacGeneration/Image Playground.
Sandbox Love
Habituellement, Apple est une entreprise très organisée, avec des départements très précis. Mais contrairement à d’autres géants du secteur, il n’y a pas une équipe iPhone, une autre iPad, encore une autre MacBook... à la place, Apple est divisée en une team matériel, une autre logiciel, ou encore services. Jusqu’en 2018, tout fonctionnait selon ce principe, et personne ne s’en plaignait.
C’est grand chamboulement à l’Apple Park... retour aux bonnes pratiques. Image Wikipedia/Daniel L. Lu, CC BY-SA 4.0.
Est arrivée l’intelligence artificielle... qui a tout chamboulé. Déjà pas très en avance sur le sujet, Cupertino a décidé que les divisions habituelles pouvaient être un frein au développement rapide de l’IA, et que tout devait être chamboulé pour créer un département réservé à cette innovation, avec un seul chef à sa tête. Ainsi fut créé le département intelligence artificielle, avec à sa tête John Giannandrea, qui ne devait rendre de comptes qu’à Tim Cook. Son groupe avait la responsabilité de Siri, de l’intelligence artificielle, du développement du Machine Learning, de l’analyse des données, de la recherche fondamentale et pendant un temps du projet Titan.
Sympathetic Character
Six ans plus tard, il faut se rendre à l’évidence, c’est un flop complet : les fonctions d’Apple Intelligence, quand elles sortent à temps, sont relativement basiques et en retard face à la concurrence, le projet Apple Car a été enterré, et pire, Apple se retrouve accusée de vaporware avec le Siri montré durant la WWDC 2024 qui a été repoussé aux calendes grecques. Comment se sortir de l’impasse ?
La méthode est simple, mais elle prend du temps, qu’Apple n’a pas beaucoup : revenir au principe de fonctionnement précédent. Ainsi, la division Titan a été donnée à Kevin Lynch, lui-même sous les ordres du COO Jeff Williams avant de la démanteler complètement. Les ingénieurs du projet ont ensuite été confiés à John Giannandrea et son équipe, mais pas pour longtemps : son groupe est lui aussi mis en pièces. Une bonne partie des ingénieurs ont été confiés à Mike Rockwell, ancien chef du groupe Vision Pro, maintenant responsable de l’IA et directement sous les ordres de Craig Federighi. Le groupe Vision Pro, lui a été redivisé en une partie matérielle et une autre logicielle, cette dernière elle aussi sous les ordres de Mike Rockwell.
Pour Apple, c’est le retour à la logique originelle : Siri et la partie logicielle du Vision Pro sont maintenant là où ils devaient être, l’équipe logicielle.
You Learn
Un autre domaine important auparavant sous la coupe de Giannandrea a été relocalisé : l’équipe robotique. Même s’il ne fait pas beaucoup parler de lui pour le moment, c’est un développement important pour Apple, qui croit fortement en l’avenir de la robotique pour le grand public. Le premier exemple de ces promesses devrait prendre la forme d’une version articulée et dotée d’expressions copiant les humains pour le haut de gamme du « HomePad ».
Difficile de ne pas avoir Luxo en tête quand on voit les idées robotiques d’Apple... Image Wikipedia/Achanhk, CC BY-SA 4.0.
Le groupe est désormais confié à John Ternus, et rejoint donc l’équipe matériel. Dans la plus pure logique Apple, même si les robots sont contrôlés par IA, ils sont plus du domaine mécanique et matériel que logiciel, et doivent donc être dirigés par l’équipe hardware.
Giannandrea de son côté ? Même si son équipe s’est fortement réduite, elle n’est pas ridicule et désœuvrée pour autant : reste à sa charge la recherche fondamentale sur l’intelligence artificielle et l’analyse des données IA, continuant d’avoir un lien avec Siri même si celui-ci est maintenant plus ténu. En réduisant son équipe, Apple prévoit aussi la possibilité de son départ : si tel devait être le cas, son groupe serait alors absorbé par la division logicielle sans heurts, complétant ainsi le retour d’Apple à son « schéma de principe » habituel.
All I Really Want
À l’autre bout du couloir, Apple active ses équipes sur un autre grand projet : les lunettes à réalité augmentée. Le projet, appelé « N50 » en interne, est encore loin d’être prêt. L’idée pour le moment est de transformer une paire de lunettes en objet doté d’Apple Intelligence, afin de lui faire analyser l’environnement de l’utilisateur en temps réel, et de permettre un retour d’informations audio. On est encore très loin de la réalité augmentée telle qu’on l’entend, avec écrans transparents affichant des informations.
Meta a beaucoup d’avance dans le domaine des lunettes AR. Image Meta.
Apple développant aussi des écouteurs dotés de caméras, pourquoi faire aussi une version sous forme de lunettes ? Tout simplement le retour des clients : apparemment, nombreux sont ceux rebutés par l’idée de porter des écouteurs dans les oreilles à longueur de journée. La vraie bataille aura lieu vers la fin de la décennie : une fois les performances des processeurs améliorées et d’autres technologies arrivées, il sera temps de réaliser des lunettes AR telles qu’on les imagine, et la guerre promet d’être sans merci, surtout avec Meta qui en est déjà à présenter des prototypes.
Il est d’ailleurs surprenant de ne pas déjà voir Apple face à Meta, et d’en être seulement aux prototypes internes pour concurrencer les Ray-Ban connectées. Avec les capacités de miniaturisation d’Apple, et son affect pour les wearables comme l’Apple Watch, la firme aurait dû être leader dans le domaine, et non un simple suiveur de Meta.
En attendant de voir ce qu’Apple pourra réellement mettre face à Meta, le Vision Pro tel qu’on le connaît suit son chemin, et devrait voir apparaître une version plus légère et obligatoirement reliée à un Mac d’ici la fin de l’année ou début 2026, et un Vision Pro 2 reste sur les rails.
King of Pain
Avec les taxes sur l’importation de Chine qui restent en épée de Damoclès sur toute la production d’iPhone pour les USA, Apple se dépêche de déplacer autant d’usines qu’elle peut en Inde. Si l’entreprise fabrique déjà un bon tiers des iPhone dédiés aux États-Unis d’Amérique sur le territoire de Narendra Modī, le reste ne devrait pas être déplacé avant fin 2027 au plus tôt. Et même si le but final est atteint, personne ne peut prévoir si les taxes n’auront pas encore une fois été profondément modifiées d’ici 18 mois...
Un autre problème se pose à Cupertino : le premier iPhone pliable de son histoire, prévu pour le vingtième anniversaire du smartphone pommé, est autrement plus complexe à produire que les versions actuelles. Et même si les usines indiennes ont rejoint la qualité de fabrication de leurs versions chinoises, le gap de complexité est bien trop élevé pour se permettre de tout laisser reposer sur les usines indiennes. Apple n’a jamais fabriqué un produit entièrement nouveau depuis un autre pays que la Chine, et ne voudra certainement pas prendre le moindre risque pour un symbole tel son premier iPhone pliable, qui plus est célébrant le vingtième anniversaire.
Crazy
Pour nos amis américains, une situation étrange perdure : Apple n’a toujours pas redonné une fonction de mesure de l’oxygène sanguin à l’Apple Watch. Et étrangement, alors qu’elle a largement les moyens de mettre un terme à la brouille avec Masimo, voire de recréer de toutes pièces un capteur qui contourne les brevets du concurrent, elle n’en fait rien.
Pas de capteur d’oxygène pour les versions US... Image MacGeneration.
Si Apple paraît calme vu de l’extérieur, il semble que c’est le principe même du canard qu’elle applique actuellement : paraître gracieux et tranquille à la surface, chaque problème glissant sur ses plumes sans s’accrocher réellement. Mais sous l’eau, elle agite d’autant plus vite les pattes pour se sortir de l’impasse... en évitant cette fois les couacs.
Apple a fêté le dixième anniversaire de l’Apple Watch de manière bien étrange. Elle a incité, pendant cette journée, ses utilisateurs à compléter leurs anneaux et à obtenir en guise de récompense un nouveau trophée ainsi que des autocollants pour Messages. Les plus chanceux ont pu également se rendre en Apple Store et obtenir un pin’s qui rencontre semble-t-il, un certain succès sur eBay.
La chose sur laquelle Apple n’a pas communiqué, c’est qu’elle a invité sur son campus des influenceurs du monde entier pour fêter le dixième anniversaire de l’Apple Watch. Les personnes invitées venaient dans leur majorité du monde du sport et étaient encadrées par certains coachs de Fitness+. Le but : compléter leurs anneaux bien évidemment.
Pendant cette journée, les personnes invitées ont été amenées à faire différentes activités sportives (vélo, yoga, course à pied) et ont même participé à une petite compétition sportive.
Ce qui est très bizarre dans cette affaire, c’est que, lorsqu’on invite des influenceurs du monde entier à un événement spécial, c’est dans le but de faire parler de soi. Or, cette journée n’a fait que très peu de bruit sur les réseaux.
Ce week-end, dans toutes les zones de prix ou presque, il y a un iPhone en promotion. Pour ceux qui ne veulent pas faire de folies, on peut faire l’acquisition d’un iPhone 13 256 Go RED au prix de 579 €. C’est un modèle qui n’est pas tout jeune, qui ne fera pas tourner Apple Intelligence, mais il est relativement léger, a des performances plus qu’honorables et est compatible 5G.
L’iPhone 16e est également en promotion. Pour 80 € de plus, vous avez le tout nouveau smartphone d’Apple. Il est plus puissant, offre une meilleure autonomie, est compatible avec Apple Intelligence, mais ne dispose que d’un capteur photo et de seulement 128 Go d’espace de stockage. L’iPhone 16e est disponible à 660 € chez Boulanger et chez Amazon, soit 60 € de moins que chez Apple. Les modèles avec 256 Go et 512 Go d’espace de stockage sont également proposés avec des réductions similaires sur ces deux boutiques.
Mais la grosse promotion du week-end concerne l’iPhone 16 qui est proposé à 800 € chez Amazon. C’est 170 € de moins que sur l’Apple Store en ligne. Jamais l’iPhone 16 n’avait été vendu à un tel prix en France. C’est le moment si vous êtes intéressé…
Le modèle 256 Go est proposé pour sa part à 930 €, cela représente une ristourne de 15 % sur le prix habituel.
Alex Berger, producteur de la série La Maison, semble ne pas avoir apprécié sa collaboration avec Apple... et le fait savoir dans une interview donnée à Variety, n’hésitant pas à qualifier la pomme de « pire entreprise marketing de l’univers », rien de moins.
S’attaquant à un sujet représentant l’un des clichés parfaits de la France à l’étranger, la série faisait entrer le spectateur dans les coulisses d’une maison de haute-couture, dont le créateur phare, joué par Lambert Wilson, se retrouve au cœur d’une polémique suite à la diffusion d’une vidéo compromettante. S’ensuit une lutte de pouvoirs, à la fois interne à l’entreprise et avec des concurrents coriaces.
Avec un casting 100 % français, la série était une première pour Apple TV+, qui n’avait quasiment jusqu’alors à son catalogue que des séries anglophones. Le pari était risqué, et semble avoir échoué : autant La Maison a eu son petit succès en France, autant la mayonnaise n’a pas pris aux USA, principale cible du diffuseur. Le producteur met cet échec principalement sur le dos d’une absence totale de marketing de la part d’Apple :
Ce qui fait la réussite d’un show, c’est le marketing. Apple, par exemple, est probablement la pire boîte de l’univers niveau marketing – la meilleure pour ses iPhone, la pire pour la télévision. Ils ne font aucun marketing, et c’était un gros problème pour nous avec La Maison. Nous avons réalisé une excellente série, qui a eu un succès extraordinaire en France et dans d’autres pays d’Europe, mais ils n’en ont fait aucune promotion. Ça m’a rendu fou.
Avec un tel constat, Variety a demandé au producteur ce qui l’a incité à faire un partenariat avec Apple :
Nous avions de l’espoir. [...] Apple TV+ n’avait jamais réalisé de série en Europe, à part Slow Horses qui bien que tournée au Royaume-Uni reste très américaine. J’espérais que je pourrais changer les choses. Nous avons rapidement déchanté, au point que nous nous sommes demandés pourquoi Apple désirait tellement se tirer une balle dans le pied.
Quoi qu’il en soit, La Maison s’est arrêtée à la fin de sa première saison, et n’a pas été reconduite. Et avec de telles déclarations, il est facile d’imaginer que le producteur ne fera pas appel à Cupertino pour ses prochaines idées...
En 2020, Apple s’était associée avec Tom Hanks et sa maison de production Playtone pour sortir un film ancré dans la Seconde Guerre mondiale, USS Greyhound. Une suite a été annoncée, qui devrait sortir courant 2027, comme le rapporte AppleInsider.
L’original suivait le capitaine Krause, fraîchement nommé de l’US Navy, devant guider un convoi dans l’Atlantique, traversant les barrières formées par les U-boat allemands. Le film avait été plutôt bien accueilli par les critiques, recevant une belle note de 7.0/10 sur IMDb entre autres.
Le prochain opus devrait cette fois nous transporter vers l’autre bataille de la Seconde Guerre mondiale, ferraillant avec les japonais dans l’océan Pacifique. L’équipe du premier film devrait revenir au complet, que ce soit au niveau des acteurs comme pour la réalisation. Le tournage devrait commencer en Australie en 2026, pour une sortie probable en 2027.
Comme toute entreprise de la tech, Google fait de temps en temps le ménage dans ses gammes, et a décidé de cibler les thermostats connectés de sa filiale Nest : les premières et secondes générations sont abandonnées par l’entreprise, et n’auront plus le droit à la moindre mise à jour de sécurité à partir du 25 octobre 2025.
Fin de partie pour le thermostat Nest. Image MacGeneration.
Si la première n’a pas été vendue en Europe, ce n’est pas le cas de la seconde, qui voit donc son support s’arrêter avant la fin de cette année. Tous les propriétaires devraient normalement recevoir un mail d’avertissement, leur proposant par la même occasion un bon de 50 % de réduction pour passer chez... tado°.
Pourquoi une réduction chez un concurrent, et pas sur le thermostat de troisième génération ou la version E ? Tout simplement parce que Google a décidé d’abandonner le marché européen.
Comme le rapporte 9to5Google, le constructeur justifie la décision du fait « des systèmes de chauffage européens très spécifiques et aux matériels et logiciels variés, rendant difficile la fabrication d’un appareil convenant à des configurations très diverses ».
En conséquence, Nest continue de proposer la gamme actuelle jusqu’à épuisement des stocks, et disparaîtra du marché européen des thermostats connectés une fois ceux-ci vidés.
La situation dépendra donc de la génération de votre thermostat :
seconde génération : « le thermostat ne recevra plus de mises à jour logicielles ni de mises à jour de sécurité, ne sera plus compatible avec les applications Nest ni Home, et ne prendra plus en charge d'autres fonctionnalités connectées comme la fonction Chez moi/Absent. ». Vous recevrez en même temps que le mail d’information un lien pour une réduction de 50 % sur le pack de démarrage de tado°.
troisième génération et version « E » : le support est toujours assuré et toutes les fonctions restent actives.
Bien entendu, la marque ayant décidé d’abandonner le marché européen, les appareils toujours supportés ne sont qu’en sursis, avant que la marque ne décide qu’ils sont trop vieux pour être mis à jour... voilà une piqûre de rappel bien utile : tout ce qui fonctionne grâce à un serveur externe est à la merci du constructeur.
Certains diront qu’il n’y a pas de petits profits... d’autres qu’il est scandaleux de revendre ainsi un objet qui vous a été donné. Qu’on le veuille ou non, le pin’s dédié aux 10 ans de l’Apple Watch et au « Close your rings Day » à peine distribué dans les Apple Store a fini... sur eBay.
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la somme demandée est plutôt élevée pour un bout de métal offert en boutique : la plupart des vendeurs demandent au minimum 20 €, et certains poussent le vice jusqu’à le proposer pour plus de 50 € !
Ce type d’opportunisme se reproduisant à chaque fois qu’Apple décide de sortir un goodies, il est facile de comprendre pourquoi la marque en propose le moins possible au fil des ans...
VideoProc Converter AI passe la seconde avec une mise à jour qui promet de simplifier (et d’accélérer) le traitement des vidéos et photos sur Windows comme sur macOS. Sans révolutionner le secteur, l’outil affine sa proposition et s’offre une belle réduction au passage.
Le marché des logiciels de traitement vidéo et photo n’a jamais manqué d’options, souvent plus complexes les unes que les autres. VideoProc Converter AI, lui, joue depuis ses débuts la carte de la simplicité, en combinant plusieurs fonctions essentielles sous une même interface. Montage léger, conversion, compression, téléchargement, capture d’écran… tout y passe, sans fioritures.
Une réduction saisonnière, mais sans abonnement
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Avec cette nouvelle mise à jour, l’éditeur renforce surtout deux aspects : la vitesse et l’intelligence artificielle. L’upscaling vidéo, par exemple, serait jusqu’à 80 % plus rapide. Une promesse qui, dans les faits, allège sensiblement le temps passé à retravailler d’anciens fichiers SD, DVD ou VHS pour leur redonner un peu de lustre. L’algorithme optimise le tout : il réduit le bruit, affine les contours, restaure les détails manquants. Le tout sans exiger de maîtriser les arcanes du montage vidéo.
Autre ajout marquant : l’interpolation d’images par IA. Concrètement, cela permet d’augmenter le nombre d’images par seconde (FPS) d’une vidéo, jusqu’à 120 voire 240 FPS. Le rendu est plus fluide, particulièrement sur les séquences lentes ou les vidéos sportives. De quoi donner un coup de polish à vos montages, sans pour autant s’aventurer dans les réglages complexes.
L’IA aussi au service de la photo
Côté photo, VideoProc ne reste pas en retrait. L’outil embarque désormais des fonctionnalités d’amélioration d’image par intelligence artificielle. Il est possible d’upscaler une image jusqu’en 4K, 8K, voire 10K, tout en conservant un maximum de détails, ce qui s’avère utile pour le recadrage ou l’impression grand format.
L’IA s’occupe également de restaurer les visages flous ou de coloriser des photos en noir et blanc. Si ces fonctions ne sont pas inédites, elles gagnent en accessibilité ici : un simple clic suffit, là où d’autres logiciels réclament une prise en main plus approfondie.
Une boîte à outils complète
Au-delà de ces nouveautés dopées à l’IA, VideoProc Converter AI continue de proposer son panel d’outils classiques :
La conversion de fichiers, avec la prise en charge de plus de 420 formats (vidéo, audio, DVD).
La compression, notamment pour réduire la taille des gros fichiers sans trop sacrifier la qualité.
L’édition légère, avec des fonctions comme le découpage, le recadrage, la rotation ou l’ajustement du volume et de la vitesse.
Le téléchargement de vidéos, y compris de playlists entières, avec conversion possible en MP3 ou AAC.
La capture d’écran vidéo, complète ou partielle, avec prise en charge du micro et de la webcam.
Mention spéciale à deux fonctionnalités réservées pour l’instant à Windows : la stabilisation vidéo par IA, utile pour corriger les tremblements des prises de vue à la volée (GoPro, smartphones, drones), et la réduction du bruit audio. Des ajouts prévus prochainement sur macOS.
Une réduction saisonnière, mais sans abonnement
Enfin, côté tarif, VideoProc Converter AI reste sur un modèle simple : une licence à vie. Pas d’abonnement mensuel ou annuel, mais un paiement unique, qui donne accès aux futures mises à jour. Actuellement, une promotion de 62 % ramène le prix à 29,95 € (au lieu de 78,95 €, hors taxes). Vous pouvez en profiter sans tracas, puisque le service vous offre 30 jours d'essai satisfait ou remboursé.
Petit bonus : la licence inclut six mois d’accès à Aiarty Image Matting, un outil pour modifier les arrière-plans des photos (suppression, flou, remplacement).
Les détenteurs de licences existantes de VideoProc peuvent mettre à jour gratuitement, tandis que les nouveaux utilisateurs peuvent profiter de l'offre temporaire, calée sur les promotions de Pâques.
Verdict ? Un logiciel qui fait le job
VideoProc Converter AI ne révolutionne pas le traitement vidéo, mais il continue d’affiner une formule qui parle à ceux qui veulent un outil accessible, polyvalent, et sans surcoût caché. Cette mise à jour majeure joue la carte de l’efficacité, en facilitant les tâches les plus chronophages. Si votre quotidien implique de manipuler vidéos ou photos, il mérite au moins un essai !
L'opération de réduction sur plusieurs gammes de produits Apple s'achève ce week-end. Jusqu'au dimanche 27, l'enseigne applique une remise de 10 %, sans qu'il soit nécessaire d'être adhérent. Sont concernés les prix des iPhone 16 Pro et 16 Pro Max, des iPhone 16 mais aussi des iPhone 15 Pro et 15 Pro Max.
Source Fnac.
Pour le Mac ce sont les MacBook Pro 14" et la grande version de 16" qui ont été retenus. Enfin les derniers iPad Pro M4 sont de la partie également. Le pourcentage de cette réduction est égal à celui que l'on peut obtenir en Apple Store sur simple demande à un vendeur tout en lui montrant l'offre en cours à la Fnac. Ce sera accepté puisque ce n'est pas une opération réservée aux adhérents Fnac+ et qu'il s'agit d'un revendeur agréé.
Quarante-neuf, c’est le nombre de luminaires proposés par Govee après la présentation des Outdoor Garden Lights, de drôles de lampes de jardin qui prennent la forme d’arbustes. Le fabricant chinois, créé par un cofondateur d’Anker, n’en finit plus de décliner sa gamme de produits connectés avec Matter.
Image Govee.
Si le nom du produit est au pluriel, c’est que Govee fournit deux « troncs » et quatre « branches », qui peuvent former des arbustes mesurant entre 30 et 90 centimètres de hauteur. Ces lampes d’ambiance, qui doivent se fondre parmi les plantes du jardin avec leur forme organique et leur coloris verdâtre, utilisent la technologie Luminblend pour fournir jusqu’à 16 millions de couleurs. Les diodes RGBW adressables permettent de former des motifs mêlant plusieurs couleurs, mais aussi d’émettre une lumière blanche pure (CRI 94) et forte (1 100 lumens).
L’application de Govee permet de créer jusqu’à 64 scénarios d’éclairage, mais la prise en charge de Matter assure la compatibilité avec de nombreuses applications de domotique, dont celle d’Apple. La structure en aluminium assure le refroidissement passif des diodes, qui consomment environ 36 W, et une protection IP66 contre l’eau et les poussières. Govee annonce une disponibilité immédiate au prix de 169,99 €, mais propose déjà une réduction de 30 €.
Un robot-aspirateur compatible avec Matter, ce n’est plus extraordinaire, mais cela reste suffisamment rare pour être signalé. Mais un robot-aspirateur compatible avec Matter dont la station d’accueil renferme un nettoyeur amovible, ça, c’est carrément original. Et c’est une des deux nouveautés inscrites au catalogue d’Eufy.
C’est l’histoire d’un robot-aspirateur… Image Eufy.
La filiale d’Anker consacrée à la domotique présente deux nouveaux robots-aspirateurs, l’Omni E25 et l’Omni E28, dotés d’une brosse à double rouleau et du système de nettoyage HydroJet à double raclette. Les deux modèles sont très similaires : leur système d’aspiration atteint 20 000 Pa, les patins rotatifs de leur serpillère se nettoient automatiquement en aspirant l’eau projetée à la surface du sol, et le bras CornerRover se déploie pour aspirer dans les coins.
L’Omni E28 se distingue toutefois avec une station d’accueil incorporant un nettoyeur amovible, qui permet de nettoyer les marches ou les canapés que le robot ne peut pas atteindre. La tête du nettoyeur vaporise de l’eau afin que la brosse puisse déloger les poussières qui seront ensuite aspirées. La station d’accueil se charge de vider le bac à poussières et le réservoir d’eau sale, ainsi que de réinjecter de l’eau propre et du détergent.
…qui est aussi un nettoyeur. Image Eufy.
Comme la plupart des fabricants asiatiques, Eufy utilise un système de navigation Lidar capable de repérer les obstacles avant de taper dedans… ou de rouler dessus. L’Omni E28 sera commercialisé à la mi-mai pour 999 €, quinze jours avant l’Omni E25, qui est annoncé à 899 €. Jusqu’au 14 mai, Eufy propose de réserver un exemplaire pour 1 €, en échange d’une ristourne de 150 €.
Amazon relance sa promotion sur l'Apple Watch Ultra 2 en l'améliorant. La réduction de 100 € de la mi-avril passe à 110. C'est intéressant, mais très encadré puisqu'un seul modèle en deux tailles est proposé à 789 € au lieu de 899 €.
[Mise à jour] Boulanger fait le même prix sur une Ultra 2 en titane naturel et bracelet Boucle Trail bleu (M/L) ainsi que sur la taille S du modèle décrit précédemment.
Image Apple.
Ce modèle d'Ultra est le dernier en date sorti à l'automne dernier. Il y a eu l'ajout de cette référence en titane noir, le processeur a été modernisé, permettant par exemple de faire fonctionner Siri en local — sans l'aide de l'iPhone — pour certaines requêtes.
Localisation précise. Image WatchGeneration.
Il y a la puce U2 pour utiliser la localisation précise (avec des instructions plus détaillées lorsqu'on cherche son iPhone à proximité). On dispose du geste de « Toucher deux fois » pour déclencher certaines actions (comme de valider une notification) par un pincement rapide de deux doigts, sans toucher ou même regarder l'écran. L'Ultra a également des GPS plus précis, elle est plus endurante sur l'autonomie et plus costaude que les Series.
« Préparez-vous à l’intelligence artificielle avec les ordinateurs Surface Copilot+ propulsés par Intel », dit la publicité de Microsoft, mais ce que Microsoft n’avait pas dit, c’est que la publicité avait elle-même été créée avec l’aide de l’intelligence artificielle. La firme de Redmond a révélé le pot aux roses cette semaine, c’est-à-dire trois mois après la première publication de la vidéo. Tout le monde n’y a vu que du feu.
« Lorsque nous avons commencé à créer les images de clavier pour le premier lancement de la Surface », explique le designer Brian Townsend, « chaque clavier était décliné dans cinq arrangements avec 26 impressions différentes ». Depuis trois ans, son équipe évalue la possibilité d’incorporer les intelligences artificielles génératives dans son processus créatif, une démarche qui a trouvé son premier accomplissement avec les clips publicitaires de la Surface Pro et du Surface Laptop for Business Copilot+.
Après avoir défini un premier storyboard, les concepteurs ont utilisé un premier chatbot pour transformer les descriptions textuelles des différents plans en courts prompts, ces « incantations » qu’un deuxième chatbot traduisait en images. Cette « danse itérative », pour reprendre les termes de Microsoft, s’est ainsi poursuivie pendant plusieurs milliers d’allers-retours, un pas après l’autre. Le jeu en vaut la chandelle, selon Townsend, qui assure avoir « probablement économisé 90 % du temps et du cout » habituels.
Le résultat est convaincant tant que l’on n’y regarde pas de trop près, mais il faut dire que les hallucinations les plus évidentes ont été remplacées par des clips tournés plus traditionnellement. La marque des outils d’intelligence artificielle générative — écriture déformée, objets multipliés, ombres plates — est sensible, mais on ne peut pas dire qu’elle soit évidente au premier coup d’œil. En tout cas moins que les erreurs de traduction des publicités pour Copilot.
Le roi est mort, vive le roi ! Bowers & Wilkins arrête la commercialisation du Px7 S2e, qui est sans aucun doute le casque supra-auriculaire à réduction de bruit offrant la meilleure qualité sonore à moins de 500 €, pour lancer celle du Px7 S3, qui s’annonce comme le digne successeur d’une excellente lignée. Le fabricant britannique tire parti de la nouvelle plateforme Qualcomm Snapdragon Sound pour prendre en charge les codecs aptX Adaptive et aptX Lossless.
Image Bowers & Wilkins.
Bowers & Wilkins a redessiné son casque pour améliorer le confort d’utilisation, qui est le point faible des modèles du fabricant britannique depuis le P5 de 2010. Les coussinets adoptent une mousse à mémoire de forme plus généreuse, les oreillettes sont plus fines (et donc la boite de transport est moins encombrante) et les articulations de l’arceau assurent une meilleure conformité aux crânes divers et variés. L’arrangement des boutons de contrôle de la lecture et du volume a été revu pour « améliorer les interactions ».
Pour la première fois, Bowers & Wilkins utilise un amplificateur par oreillette pour produire « plus d’énergie et d’ampleur ». Le fabricant a complètement changé ses hautparleurs, qui conservent seulement leur membrane en biocellulose de 40 mm, pour augmenter la résolution tout en diminuant la distorsion. Qualcomm fournit la dernière révision de sa plateforme Snapdragon Sound pour assurer la prise en charge des codecs aptX Adaptive et aptX Lossless, mais aussi du nouveau standard LC3 et du Bluetooth LE Audio avec Auracast.
Bowers & Wilkins assure avoir amélioré son système de réduction active du bruit, qui n’a jamais été mauvais, mais n’est pas aussi perfectionné que ceux de Sony et de Bose. L’autonomie atteint le chiffre honorable de 30 heures et le port USB-C ne permet pas seulement de recharger la batterie, mais aussi d’écouter de la musique. Le Px7 S3 est annoncé en blanc, noir et bleu à 429 €, mais devrait rapidement être disponible à moins de 300 €.
Razer lance sa première souris vraiment ergonomique concurrente de la Vertical de Logitech. La Razer Pro Click V2 Vertical Edition n'est peut-être pas un type de souris que l'on imagine prisé par les gros joueurs. Razer en parle, mais il met en avant une utilisation au travail et mentionne l'inévitable programmation de boutons pour lancer Copilot ou ChatGPT. Un produit Razer se doit d'avoir un éclairage lumineux et c'est le cas aussi pour ce mulot avec un halo capable de diffuser jusqu'à 16,8 millions de couleurs grâce à 18 zones d'éclairage placées sous sa base.
Image Razer.
L'aspect le plus important de cette souris est cependant son design où la surface qui contient les boutons principaux et la molette a été très fortement relevée pour mettre le poignet dans une position plus naturelle. Ce n'est pas forcément évident dit comme ça, mais la torsion est effectivement moindre — la fatigue musculaire aussi — qu'avec un avant-bras posé à plat, comme l'imposent les souris classiques.
La souris de Razer — réservée au droitiers — ressemble beaucoup à la Vertical de Logitech, si ce n'est que l'angle d'inclinaison est encore plus ouvert. Les boutons et la molette ont été relevés à 71,7° sur la Razer contre "seulement" 57° sur la Logitech. Le pouce est aussi posé beaucoup plus haut. Quant aux boutons programmables, Razer en a prévu 8 au total, la Logitech en possède 6. La Pro Click V2 Vertical Edition fonctionne sur batterie, comme la Logitech, avec une autonomie entre deux recharges, annoncée à 6 mois.
Images Razer.
Ces souris ont l'air hautement inconfortables, mais une fois l'habitude prise, il est difficile — et très inconfortable pour le coup — de revenir sur un modèle plus standard (c'est encore pire avec le Magic Trackpad). On conseille au passage d'éviter certains modèles similaires vendus bien moins cher, leur qualité de fabrication est proportionnelle. Malgré son ancienneté, la Logitech Vertical reste une bonne souris dans cette catégorie, mais elle mériterait de voir sa molette mise au niveau des modèles MX Master (plus fluides et plus agréables à manipuler). La Razer a l'air mieux lotie sur ce point essentiel, au vu de son descriptif.
En même temps que le modèle Vertical, Razer a lancé une version à l'ergonomie plus classique. Image Razer.
La nouvelle arrivante est vendue 130 € (la Logitech est fréquemment en promotion maintenant autour de 70 € voire moins). Razer ne donne pas de détails particuliers sur la compatibilité Mac, mais elle devrait l'être au minimum via la connexion Bluetooth et la page d'Amazon cite tous les grands OS.
Avec iOS 18.4, les fiches de l’App Store ont « gagné » un résumé des commentaires, qui donne une idée de la teneur globale des avis sur telle ou telle application. Le rodage de cette nouveauté, elle est en bêta, a démarré au États-Unis. Comme vous pouvez vous en douter, cette fonctionnalité tire parti d’« un nouveau processus utilisant un grand modèle de langue (LLM) à plusieurs étapes », comme l’explique Apple sur son blog dédié au machine learning.
Image iGeneration.
« Actualité », « diversité » et « fiabilité », tels sont les trois piliers du modèle entrainé par Apple. Les commentaires passent par une séquence de modules, qui dégagent les principaux thèmes, évaluent le sentiment général et composent un résumé de 100 à 300 signes. La firme de Cupertino utilise ainsi trois LLM spécialisés pour atteindre ses objectifs de « sécurité, équité, justesse et utilité ».
C’est toute l’astuce de son système… et tout le problème. Passe encore qu’elle écarte les tentatives d’arnaque et les commentaires franchement hors sujet, mais en rejetant les appréciations les plus vives, elle déforme sciemment le sentiment général. Les résumés sont d’une tiédeur affligeante, au point que l’on doive se demander s’ils n’ont pas été créés pour marginaliser les véritables commentaires, qui gênent Apple aux entournures.
« Les utilisateurs disent que l’application est divertissante », dit le résumé de l’application TikTok, sans mentionner la litanie de remarques désobligeantes à l’encontre de cette arme de distraction massive. X serait « une excellente plateforme pour exprimer ses opinions », un parangon de « transparence et d’information sans biais », et tant pis si des milliers de commentaires (et les faits) prouvent le contraire. Le problème des LLM, c’est qu’on peut leur faire dire tout et surtout n’importe quoi.
La quasi-totalité de la prochaine gamme d'iPhone serait équipée de 12 Go de RAM au lieu de 8. Le dernier coup de sonde de l'analyste Ming-Chi Kuo auprès des fournisseurs d'Apple laisse présager une grosse augmentation de la capacité mémoire des iPhone de l'automne prochain.
Carte logique de l'iPhone 16 Pro. Image iFixit.
L'été dernier, plusieurs rumeurs évoquaient déjà un passage de 8 à 12 Go, les désaccords ne portaient que sur les modèles qui en profiteraient. Pour certains, même les iPhone 17 de base les auraient. Kuo pour sa part ne citait que le 17 Pro Max.
Dans sa dernière estimation, il s'attend à ce que le modèle 17 Pro les ait aussi, tout comme l'iPhone ultra-fin qui ferait son entrée cette année. Il y a toujours débat sur l'iPhone 17 de base qu'Apple aimerait également gonfler à 12 Go. La Pomme redouterait toutefois un manque de composants pour équiper l'intégralité des modèles. Une décision doit être prise le mois prochain, ajoute Kuo, sinon ce sera à coup sûr pour l'iPhone 18.
Kuo précise que le coût moyen de ces 12 Go est supérieur d'environ 50 % à celui des 8 Go, ce qui ferait les bonnes affaires de Micron et de SK Hynix auprès de qui Apple s'approvisionne.
Apple n'est jamais très bavarde sur la quantité de mémoire dont elle dote ses iPhone. C'est une caractéristique qui ne figure pas dans les fiches techniques contrairement à la capacité de stockage. Le monde Android est généralement aussi plus généreux sur ce point.
Dans l'usage de l'appareil, cela peut faire une petite différence, même si historiquement iOS est un système fluide et vif. Ce sont des rechargements de pages en moins pour Safari par exemple. L'arrivée des outils d'IA et la volonté d'Apple de faire fonctionner le plus de tâches possible en local, oblige à reconsidérer la capacité mémoire des équipements. C'est ce qui s'est passé sur les MacBook Air où les 8 Go de base ont été supprimés pour une dotation minimale de 16 Go.
Yahoo! n’est plus que l’ombre d’elle-même, mais cette vieille gloire du web appartient maintenant à l’entreprise de « gestion alternative » Apollo Global Management, qui gère plus de 500 milliards de dollars. Autant dire que, lorsqu’elle annonce son intention « d’étudier la question » d’une acquisition de Chrome, « l’acteur stratégique le plus important du web », il vaut mieux l’écouter.
L’opérateur américain Verizon, qui avait acheté Yahoo! pour 4,8 milliards de dollars en 2016, n’en détient plus que 10 % après avoir vendu le reste à Apollo Global Management en 2021. Depuis le début de l’année, le fonds semble avoir retrouvé un intérêt pour son investissement, qu’il a délesté des activités moins rentables, comme le site d’actualités technologiques TechCrunch. Brian Provost, directeur général de Yahoo! Search, assure que l’entreprise veut « revitaliser » son moteur de recherche.
Or la majorité des recherches passent maintenant par la barre du navigateur, qui n’est plus tant une barre d’adresses qu’une barre de recherches. Voilà qui explique pourquoi depuis l’été dernier, Yahoo! « travaille activement, en interne, au développement d’un prototype de navigateur ». Devant le juge Amit Mehta, qui doit décider des suites de la défaite de Google face au ministère américain de la Justice, Provost a expliqué que Yahoo! discutait avec plusieurs éditeurs pour faire l’acquisition d’un navigateur.
Autant dire que l’hypothèse d’une vente de Chrome, proposée par le ministère, intéresse particulièrement l’entreprise. Provost estime que Yahoo! Search pourrait instantanément tripler sa part du marché de la recherche, qui tourne autour de 3 %, en achetant le navigateur de Google. L’opération couterait « des dizaines de milliards de dollars », mais Apollo Global Management serait prête à sortir le carnet de chèques. Apollo détient déjà un navigateur, qui est aussi une vieille gloire et qui avait aussi été au centre d’une procédure antitrust — Netscape.
Slate est le nom d’un nouveau constructeur automobile aux États-Unis et même s’il n’affiche aucune ambition européenne à ce stade, son arrivée reste intéressante pour deux raisons. La première est en réalité la moins importante : Jeff Bezos, le patron d’Amazon, serait l’un des financiers derrière le projet, même si ce n’est pas officiel. Surtout, le véhicule imaginé par Slate est une sorte de retour aux origines, avec un pick-up compact qui n’est prévu par défaut que pour deux personnes et qui est volontairement épuré. La start-up a méticuleusement retiré tout ce qui coûte cher dans une voiture moderne, pour proposer un véhicule autour des 20 000 $.
Le Slate dans sa version de base, sans aucun accessoire optionnel. Image Slate.Le Slate est étonnamment compact pour un pick-up du milieu des années 2020 et nettement plus proche de ceux des années 1980. Image Slate.
Par rapport aux immenses pick-ups qui ont envahi les routes américaines, le Slate est un nain : 4,4 m de long et tout juste sous la barre des 1,8 m en largeur et hauteur, en gros l’équivalent d’un Scenic. On est nettement plus proche des modèles d’antan que de la production actuelle et c’est un choix fort du constructeur, qui considère que les véhicules sont devenus trop gros, trop lourds, trop complexes et donc trop chers. Le côté pratique a été privilégié, avec une assez longue benne de 1,5 m1 et une cabine prévue pour deux personnes seulement. Côté rangements, on peut aussi compter sur un grand coffre à l’avant, qui revendique 200 l, pas très loin d’un coffre de citadine.
Pour économiser les coûts, Slate a repris la formule qui a fait le succès de Tesla, mais en version radicalisée. La production se concentrera sur un véhicule unique, avec absolument aucune option. Pour autant, le constructeur a bien conscience qu’un pick-up de deux places ne suffira pas à convaincre tout le monde. Si un camion avec benne ouverte ne convient pas, on peut convertir le véhicule en un SUV plus classique, avec une banquette trois places et un coffre fermé. L’idée est loin d’être nouvelle, c’est même un classique dans l’industrie (on pense à Rivian, qui a le R1T et le R1S sur la même base), sauf qu’ici, le client achète un kit SUV et il pourra l’installer lui-même sur la base de pick-up s’il le souhaite.
On ne dirait pas comme ça, mais c’est la même voiture. La version SUV de droite consiste en un kit que le client pourra installer lui-même, seule la version de gauche sera produite. Image Slate.Le pack SUV ajoute trois places et un coffre, mais pas de portes supplémentaires : il faudra passer par l’avant pour accéder au deuxième rang, c’est sans doute le plus gros compromis du véhicule. Image Slate.
Slate a poussé très loin le concept de la liberté de réparation. Même si un réseau de réparateurs agréés est prévu, le constructeur compte proposer à ses clients des tutoriels vidéo pour leur permettre de tout faire sur leur voiture, que ce soit pour la réparer ou bien pour lui ajouter des fonctionnalités. Pour y parvenir et également pour réduire les coûts, le constructeur a aussi opté pour une unique carrosserie en plastique2, composée de pièces indépendantes faciles à remplacer en cas de besoin. La surface est aussi prévue pour être recouverte par un film (wrap), ce qui permettra d’avoir une Slate dans une autre couleur que le gris de base, puisque le véhicule ne sera jamais peint de manière traditionnelle.
La simplification passe aussi par un intérieur bien vide, pour ne pas dire dépouillé. On retrouve quand même un volant et les leviers pour passer les vitesses ou gérer les clignotants et essuie-glaces, il y a un petit écran derrière pour afficher les informations essentielles et quelques contrôles pour la climatisation, mais c’est tout. Pas d’écran central pour l’infodivertissement, puisqu’il n’y a pas d’infodivertissement ni même de haut-parleurs. À la place, Slate a prévu un support pour smartphone ou tablette et de la place pour caser une enceinte Bluetooth, voire une barre de son. Autant d’idées qui évoquent l’Ami de Citroën, même si le format n’a rien à voir. Pas de conduite semi-autonome non plus, c’est un autre coût majeur des véhicules modernes qui a été éliminé ici.
L’intérieur est tout aussi vide, avec quasiment rien sur le tableau de bord, si ce n’est le volant devant une instrumentation numérique et une poignée de contrôles physiques. En parlant de contrôles physiques, notez la manivelle pour ouvrir et fermer les fenêtres : est-ce délicieusement rétro en 2025 ? Image Slate.
Sur le plan technique, Slate a prévu une unique version sans surprise, avec un moteur de 150 kW placé sur l’essieu arrière qui ne devrait pas offrir d’accélérations exceptionnelles, mais qui devrait faire l’affaire pour les 635 kg de charge et 450 kg de charge tractée prévues par le constructeur. De base, la batterie aura une capacité de 52,7 kWh, ce qui est très peu sur ce segment et le constructeur espère en tirer 240 km d’autonomie selon la norme EPA (plus stricte que la norme WLTP européenne). Vous avez besoin de plus ? Parmi les kits prévus après achat, on pourra compter sur une plus grosse batterie de 84,3 kWh et espérer alors atteindre autour des 390 km d’autonomie.
À un tel tarif, il ne faut pas s’attendre à des performances décoiffantes, ce qui est aussi le cas côté charge, avec la promesse d’un 20 à 80 % en trente minutes, ce qui laisse envisager une charge DC assez lente (120 kW maximum). Slate préfère insister sur la recharge à domicile, qui est en effet la plus courante pour ceux qui peuvent en bénéficier et qui pourra apparemment monter à 11 kW, un bon point. Malgré la conception légère, le constructeur insiste aussi sur la sécurité de son véhicule et vise les cinq étoiles aux crash-tests, même si les mesures n’ont pas encore été effectuées.
En plus du kit SUV bien carré, Slate a prévu un « Fastback » avec un coffre plus incliné. Image Slate.Pas de peinture ne veut pas dire voiture unique. Au contraire, le constructeur mise sur la personnalisation avec de nombreux éléments qui pourront être modifiés, des roues aux feux diurnes, en passant par des autocollants. Image Slate.
Slate a ouvert des précommandes aux États-Unis et le constructeur espère livrer les premiers exemplaires dès la fin de l’année 2026. Le prix final n’est pas encore connu, en partie parce que l’annonce d’un tarif inférieur à 20 000 $ dépend du bonus de 7 500 $ qui est encore en place dans le pays, mais qui est menacé par Donald Trump. Quoi qu’il en soit, on devrait rester sous les 30 000 $ à l’arrivée, en tout cas si la jeune start-up tient ses promesses.
La présence de Jeff Bezos dans l’ombre en rassurera certains, le fait aussi que le constructeur, qui compte déjà plusieurs centaines d’employés d’après son site, ne se contente pas d’un vague concept et promet une commercialisation dans un an et demi seulement. Malgré tout, on a vu tant de marques disparaître avant même de livrer un seul véhicule que la prudence reste de mise.
À titre de comparaison, c’est 30 cm de moins que la benne du Cybertruck, mais ce dernier mesure 1,3 m de plus en longueur ! ↩︎
Au-delà des matières premières, les pièces de métal qui composent une carrosserie traditionnelle demandent d’énormes machines et donc d’énormes usines. En comparaison, Slate devrait produire la voiture sur le sol américain dans des usines beaucoup plus petites et pas spécialement dédiées à la voiture. ↩︎
Apple envisage de faire fabriquer en Inde 100 % des iPhone destinés au marché américain, et ce dès l'année prochaine. Le contentieux sur les droits de douane provoqué par les États-Unis et dont la Chine est la cible principale aurait obligé la Pomme à accélérer ses efforts de délocalisation.
Image Apple.
D'après le Financial Times, Apple prévoit de faire fabriquer en Inde la totalité des iPhone qu'elle destine aux États-Unis. Cela représente un volume annuel de l'ordre de 60 millions d'appareils alors que l'Inde en assemble aujourd'hui entre 30 et 40 millions, selon les estimations, et pas uniquement pour les États-Unis.
Alors que la Chine est frappée par des droits de douane de 145 % — mis en pause pour trois mois comme pour les autres pays — l'Inde s'était vu promettre un taux de "seulement" 27 %. Celui-ci fait l'objet de négociations entre les deux pays.
Apple avait prévu de continuer de diversifier ses sources de production d'iPhone grâce à l'Inde, mais cette nouvelle guerre commerciale dont l'issue est tout aussi imprévisible que le président américain qui l'a provoquée, a visiblement précipité les choses. Les iPhone « Made in India » pourraient ainsi déferler sur les États-Unis avec les deux prochaines générations.
Le développement de produits robotiques change de tutelle chez Apple dans le cadre d'une vaste réorganisation après des ratés dans l'intelligence artificielle.
John Giannandrea, Monsieur IA chez Apple, a perdu le contrôle de l'équipe en charge d'imaginer des produits liés à la robotique affirme Bloomberg. Ce groupe, supervisé par Kevin Lynch, passe sous la responsabilité de John Ternus dont le périmètre couvre tous les développements de matériels, du Mac, aux iPad en passant par les iPhone et les AirPods. Il s'occupa un temps du Vision Pro avant que celui-ci ne fût pris en charge par Mike Rockwell.
Image Apple.
Kevin Lynch pilota avec succès l'Apple Watch avant de se voir confier le projet automobile d'Apple lorsqu'il vivait ses dernières heures. Ce chantier abandonné, Lynch a pris les commandes de la recherche de produits apparentés à la robotique.
Apple n'a communiqué sur aucun des mouvements décrits ces derniers temps par la rumeur et qui tiennent du feuilleton. John Giannandrea aurait précédemment perdu le contrôle du développement de Siri, confié à Mike Rockwell. Ce dernier aurait fait venir plusieurs de ses hommes de l'équipe Vision Pro et visionOS pour remettre à flot l'assistant intelligent et tenir les promesses faites l'été dernier avec les démonstrations d'un Siri beaucoup plus polyvalent.
Image Apple.
Le groupe de John Giannandrea se recentrerait sur le développement des modèles nécessaires au fonctionnement de l'IA dans les produits d'Apple. Pour l'heure, la page de la haute direction d'Apple ne reflète rien de l'agitation en interne, chacun est toujours à sa place, sans changement dans la description des champs d'activité.
Apple aurait-elle décidé d’écouter les utilisateurs demandant une fusion un peu plus élaborée entre les différents OS de la marque, afin de faire de l’iPhone un ordinateur d’appoint, et de l’iPad un véritable ordinateur portable ? Entre la possibilité d’une interface avancée sur écran externe pour iOS 19, et maintenant le même fuiteur qui annonce l’apparition d’une barre de menus sur un iPad relié à un Magic Keyboard, il semble bien que Cupertino pourrait répondre à de nombreuses attentes !
Bientôt une barre de menus sur l’iPad ? Capture MacGeneration.
Il y a quelques semaines, Mark Gurman avait déjà prédit que la prochaine version d’iPadOS se rapprochera un peu plus de macOS dans son fonctionnement, sans aller plus loin dans les détails. Mais Majin Bu, comme rapporté par MacRumors, nous en dit un peu plus, avec une proposition intéressante : une fois connecté à un Magic Keyboard (et possiblement aussi avec un couple clavier/souris externe), l’iPad verrait apparaître une barre de menus en haut de l’écran, dans l’esprit de l’interface existant depuis le premier Macintosh.
Toujours dans un esprit de rapprochement avec macOS, iPadOS 19 verrait apparaître une nouvelle version de Stage Manager, permettant l’utilisation de plusieurs apps en même temps sur un écran externe.
Comme toute rumeur, c’est bien entendu à prendre avec des pincettes tant que la WWDC ne l’a pas annoncé, mais voilà de quoi réchauffer le cœur de tous ceux qui attendent un comportement digne d’un ordinateur de la part d’un iPad, d’autant plus quand l’iPad Pro fait quasiment jeu égal avec un MacBook Air niveau puissance de calcul.
Nombreux sont les utilisateurs d’iPhone qui rêvent de n’avoir qu’un seul produit dans les mains, pouvant être un simple smartphone en balade, et devenant un véritable Mac une fois connecté à un écran, un clavier et une souris, comme le fait DeX de Samsung depuis maintenant plusieurs années... déjà en 2017, nous avions écrit un article sur cette possibilité. Selon MacRumors, Apple pourrait faire un pas vers cet usage, mais un tout petit pas.
Un jour une version iOS du DeX de Samsung ? Image MacGeneration.
En effet, le fuiteur Majin Bu aurait entendu qu’une interface comme Stage Manager pourrait arriver sur iPhone, permettant l’affichage de multiples fenêtres une fois le smartphone branché sur un écran externe. La fonction, prévue pour iOS 19, pourrait être présentée durant la prochaine WWDC, sans pour autant avoir l’assurance de la voir apparaître dès la première version du prochain OS.
Si c’est un premier pas, l’interface selon Majin Bu ne serait pas aussi complète que le Stage Manager de l’iPad, et nécessiterait un iPhone avec port USB-C pour être utilisable, donc à partir de l'iPhone 15. Ce serait tout de même un pas en avant, et pour Apple un début d’ouverture sur l’idée de faire de l’iPhone une machine complète une fois branchée à un écran.
La cour fédérale de Washington, où se déroulent les procès d’Alphabet et Meta. Image Wikipedia/Toohool, CC BY-SA 4.0.
En effet, dans un pays où la justice a plus de liens politiques que dans nos vieux pays européens, il serait tentant de croire que les changements de présidence permettent de ralentir voire de supprimer certains procès de grandes sociétés, et c’est ce que craignaient certains concernant les GAFAM. Or, il semble qu’il n’en soit rien : Google et Meta, entreprises sur lesquelles les enquêtes ont commencé sous la première présidence Trump, ont vu celles-ci se poursuivre sous Biden, et devraient se conclure sous la seconde présidence Trump.
Concernant Google, l’entreprise est accusée d’abus de position dominante dans le domaine des publicités sur Internet entre autres, et pourrait se voir obligée de vendre Chrome. Les juges sont d’autant moins enclins à la gentillesse qu’après avoir tapé sur les doigts d’Alphabet pour ses contrats au long cours avec Apple, ils ont repris l’entreprise la main dans le sac concernant un accord avec Samsung, faisant de Gemini AI l’intelligence artificielle des Galaxy pour une somme conséquente.
Pour Meta, la FTC (Federal Trade Commission) lui reproche un poids inacceptable dans le domaine des réseaux sociaux avec Facebook, Instagram et WhatsApp, et menace de forcer l’entreprise à se séparer des deux derniers.
Qu’ils soient Républicains ou Démocrates, les sénateurs américains semblent avoir décidé qu’il était temps de mettre fin à la domination sans partage de certaines entreprises de la tech. En plus d’Alphabet et de Meta, d’autres sont ainsi dans le viseur : Apple, Microsoft, Amazon et Nvidia sont toutes ciblées, à chaque fois pour abus de position dominante, et risquent pour la plupart de devoir se séparer de certaines de leurs divisions.
Pour chacune de ces entreprises, la raison invoquée par les sénateurs, qu’ils soient d’un bord ou de l’autre, est le pouvoir que celles-ci ont accumulé sur la liberté d’expression, les données personnelles des citoyens ainsi que l’accès à l’information. Des accusations ressemblant fortement aux raisons pour lesquelles la Commission européenne inflige nombre d’amendes depuis des années aux GAFAM.
Reste que cette coalition Républicains/Démocrates est fragile, et pourrait être mise à mal si le président des États-Unis d’Amérique venait à s’en mêler, dans un sens ou dans l’autre. Pour le moment, les sénateurs fêtent les victoires obtenues par leur alliance, comme le dit Reed Showalter, ancien du gouvernement Biden : « Il reste encore des conservateurs et des progressistes qui sont profondément contre les monopoles ».
Si les équipes dédiées à Siri semblent avoir des difficultés, ce n’est certainement pas le cas de la branche communication de la pomme, qui vient de sortir une nouvelle publicité à la gloire de l’iPhone 16.
Sur celle-ci, Cupertino met en avant la solidité du verre Ceramic Shield utilisé dans son smartphone, avec une famille souhaitant un souvenir de son passage dans une fête foraine, et demandant à un quidam de la prendre en photo. Malheureusement, le passant fait tomber l’appareil... mais heureusement, c’est un iPhone 16. Le smartphone sort donc intact de sa mésaventure.
Bien entendu, comme toujours, « Cette cascade a été réalisée par des professionnels, ne tentez pas de la reproduire chez vous »...
Alors que les derniers SoC d’Apple, que l’on retrouve partout de l’iPhone au Mac Studio en passant par l’iPad, sont gravés en 3nm par TSMC, le fondeur leader mondial de la gravure ne s’endort pas sur ses lauriers.
Le centre de R&D de TSMC à Hsinchu. Image Wikipedia/曾 成訓, CC BY 2.0.
L’entreprise taïwanaise a ainsi annoncé l’arrivée prochaine de son process de gravure « A14 » (à ne pas confondre avec le processeur du même nom chez Apple), permettant d’atteindre une finesse inégalée de 1,4 nm ! Voilà de quoi encore améliorer les performances, le fondeur promettant jusqu’à 30 % de réduction de consommation pour la même vitesse, et 20 % de transistors en plus sur la même surface.
La technologie précédente, la N2 pour 2 nm, devrait entrer en production de masse cette année, et Apple fait bien entendu partie des clients privilégiés et en profiterait dès l’année prochaine pour les prochains iPhone 18, comme le rapporte MacRumors. Elle n’est cependant pas la seule intéressée et assez argentée pour attirer les bonnes grâces de TSMC, le domaine de l’intelligence artificielle étant particulièrement friand de nouveaux process de gravure, permettant des économies substantielles sur la consommation des datacenters.
L’entreprise annonce avec l’arrivée du process A14 tout un train de nouvelles possibilités, de l’amélioration de l’empilement 3D permettant de mettre les uns sur les autres les différents éléments d’un SoC (System on Chip), du CPU à la mémoire en passant par le GPU, jusqu’à l’intégration des régulateurs de tension sur le SoC, permettant une gestion plus fine et plus efficace de l’énergie envoyée au CPU.
Pendant ce temps, en Russie...
De son côté, selon Tom’s Hardware, le pays des poupées russes espère toujours pouvoir produire ses premiers processeurs à la finesse de 28 nm d’ici 2030... soit 19 ans après l’apparition de cette gravure en Occident.
Le pays accumule les difficultés dans le domaine : depuis son opération spéciale, plus aucun fournisseur ne veut lui laisser accès à l’architecture x86, le condamnant à se rabattre sur le développement de son propre processeur, le Elbrus, basé sur l’architecture SPARC. Les autorités taïwanaises ont aussi bloqué tout envoi de puces modernes en Russie depuis la même date.
Pour le moment, les Russes sont donc coincés avec une technologie de gravure à 350 nm, dont la production de masse n’a même pas commencé. Avant même de parler de 28 nm, l’un des fondeurs maison ZNTC en est encore à mettre au point une chaîne de gravure à 130 nm. L’un des plus grands espoirs repose sur un autre fondeur russe, MCST, qui aurait réussi à faire entrer dans le pays des machines provenant d’ASML (le fabricant de matériel de gravure néerlandais, qui fournit le monde entier y compris TSMC) permettant la gravure en 90 nm. Quoiqu’il en soit, entre les technologies de gravure très en retard, et le changement forcé d’architecture, les choses sont décidément très complexes pour la Russie dans le domaine...
Apple a réussi à transférer en Inde une part de la production de ses iPhone, mais la Chine ne s'en laisse pas compter et lui met parfois des bâtons dans les roues pour freiner cette diversification.
20 % des iPhone sont aujourd'hui produits en Inde (de l'ordre de 30 à 40 millions d'unités) et Apple entend augmenter ce volume de 10 % cette année. À plus long terme c'est environ la moitié de sa production d'iPhone qu'Apple entend délocaliser de Chine, ont expliqué à The Information des sources au fait de ces projets et de la situation entre les deux pays (lire aussi Apple voudrait produire 25 % de ses iPhone en Inde d'ici 2025).
Tim Cook rencontrant Narenda Modi en avril 2023. Image Apple.
Un objectif ambitieux qui se heurte parfois à des obstacles, car les coups bas ne manquent pas pour freiner ce mouvement. Cette expatriation de la Chine vers d'autres pays et vers l'Inde en particulier est diversement appréciée par le gouvernement chinois.
Côté pile, la décision d'Apple de déplacer vers le Vietnam la fabrication d'AirPods, d'Apple Watch ou d'autres produits aux volumes moindres que ceux des iPhone a été vue d'un bon œil par la Chine. Elle y a perçu un moyen d'étendre la zone d'influence géographique de ses industriels. En outre, le petit Vietnam n'est pas de taille à ébranler l'appareil productif chinois, Apple s'y trouvera nécessairement limitée dans ses capacités d'expansion.
Côté face, c'est une tout autre affaire avec l'Inde, d'autant que les relations politiques entre les deux géants de cette partie du monde restent conflictuelles. L'article raconte qu'en début d’année, les autorités chinoises ont interdit à un fournisseur d'équipements — destiné aux tests de production du prochain iPhone 17 — d'exporter son matériel de Chine vers l'usine indienne d'un sous-traitant d'Apple. Ce fournisseur a alors créé une filiale dans un autre pays d'Asie du Sud-Est où il n'y avait pas de barrière à l'exportation. Puis après cette escale le matériel est parti vers l'Inde pour rejoindre une usine gérée par le Taïwanais Foxconn.
Ce n'est pas le seul exemple. Foxconn a vu l'obtention des autorisations d'export de ses machines de la Chine vers l'Inde passer de 15 jours à parfois quatre mois. Il arrive aussi que ces demandes soient rejetées sans aucune explication. Les machines qui retiennent l'attention des douanes servent à assembler des pièces d'iPhone par laser, d'autres à vérifier si l'iPhone résiste à l'eau comme prévu. Il y a aussi des machines employées pour déplacer des pièces d'un endroit à l'autre d'une chaîne d'assemblage.
La Chine peut légitimement voir d'un mauvais œil la montée en puissance de son voisin dans la chaine de production d'Apple. Cette dernière a apporté une contribution importante à l'organisation et au perfectionnement de l'appareil logistique et manufacturier chinois pour les produits électroniques. Les compétences acquises par les acteurs locaux les rendent plus compétitifs et cela profite, par ricochet, aux entreprises et produits strictement chinois. S'y ajoute l'inquiétude devant la perte possible d'emplois si cet exode vers l'Inde reste soutenu.
L'Inde, contre toute attente, ne s'est pas privée de mettre des bâtons dans les roues des fournisseurs d'Apple en Chine, quand bien même cela allait à l'encontre de ses intérêts. L'acrimonie est importante entre les deux pays qui ont connu des incidents frontaliers mortels entre leurs armées ces dernières années.
À certaines occasions, des spécialistes dans les usines chinoises d'Apple ont eu toutes les peines du monde à décrocher un visa de travail en Inde pour venir épauler leurs collègues dans la mise au point des chaines d'assemblage (l'Inde est aujourd'hui capable de sortir en même temps que la Chine les tout derniers modèles d'iPhone au jour J de leur lancement, ndr).
Des tracasseries administratives sans logique claire puisque le bénéfice de ces venues était pour le côté indien. Les autorités indiennes ont également empêché des fournisseurs chinois d'Apple comme Luxshare Precision Industry Co, qui travaille aussi à l'assemblage d'iPhone, d'investir dans le pays. Côté Chinois, des fournisseurs se sont vu intimer d'y réfléchir à deux fois s'ils escomptaient tailler dans les effectifs de leurs usines.
En 2023, Apple a demandé à ses équipes chargées des relations avec les fournisseurs de ne pas prendre en compte de sociétés chinoises lors de la préparation de la production d'AirPods en Inde. La Pomme craignait que les tensions entre les deux pays ne finissent un jour par faire dérailler les chaînes de production de ses écouteurs. C'est finalement Foxconn qui fut choisi.
Apple a également signé un contrat avec Tata Group pour fabriquer des iPhone en Inde. Ce partenaire a évincé deux sociétés habituées à travailler avec Apple — Wistron et Pegatron — qui peinaient à rentabiliser leur contrat. Leurs usines ont changé de propriétaire, mais leurs salariés ont continué à assembler le téléphone d'Apple et tout cela sous le regard bienveillant du gouvernement indien.
Un autre pan des difficultés d'Apple avec l'Inde tient dans certaines différences culturelles avec la Chine. Le copier-coller d'un fonctionnement éprouvé dans le premier pays ne fonctionne pas dans le second. En Chine, les chaînes tournent en général sur un rythme de 2x12h alors qu'en Inde la loi oblige à faire les trois-huit, ce qui implique d'embaucher davantage d'ouvriers. Apple est parvenue en 2023 à obtenir une dérogation pour reproduire le modèle chinois, mais ce sont les employés indiens qui ont refusé qu'il soit mis en place.
De multiples petits obstacles ont parsemé le chemin : des machines avec des interfaces en chinois uniquement ; une difficulté pour les Indiens à assembler certaines parties délicates des iPhone. La tâche est revenue aux usines chinoises qui envoient ensuite des iPhone partiellement assemblés en Inde pour y être terminés.
Ces complications multiples poussent Apple à demander à des fabricants de machines industrielles à s'installer en dehors de Chine en échange de contrats. Mais se pose le problème d'y trouver suffisamment de personnel qualifié et de vendeurs des pièces nécessaires à leur fabrication. Pendant ce temps, lorsque les machines attendues en Inde tardaient à arriver, les ouvriers réalisaient certaines opérations à la main.
Amazon s’apprête à célébrer ses 25 ans en France et compte bien marquer le coup : le groupe a prévu « une semaine d'offres exceptionnelles » qui se déroulera du 30 avril au 6 mai 2025. Les produits high-tech seront concernés, et si Apple n’est pas directement cité dans le communiqué, il y aura sans doute moyen de dénicher de bonnes affaires sur différents accessoires. Une page inactive est en ligne, qui devrait se remplir à l’approche du jour J.
Le communiqué annonce des promos sur des marques comme Lenovo, Lego Star Wars, Samsung, HP ainsi que sur différentes enseignes françaises (Moulinex, Petit Bateau, Aigle…). Contrairement aux Prime Days, tous les clients du site pourront profiter des offres. De plus, la plateforme offrira chaque jour dès 9 heures un bon d’achat de 25 € à 25 000 clients. Il sera valide sur les paniers dépassant les 75 €.
L’entreprise a profité de l’occasion pour publier une rétrospective de ses 25 ans en France, rappelant que la plateforme a été lancée en 2000 dans l’Hexagone : les prix étaient alors en francs et la livraison se faisait sous 3 à 5 jours ouvrés. Elle y revient sur certains de ses produits les plus vendus, allant de L'Ordre du Phénix de la saga Harry Potter dans les années 2000 aux consoles Xbox et PlayStation fin 2010. L’abonnement Prime est arrivé en 2008, tandis qu’Alexa et les enceintes Echo ont suivi 10 ans plus tard. Sur un autre registre, Amazon France se félicite également d’avoir dépassé le seuil des 25 000 salariés en CDI en France pour ses 25 ans.
La journée d’hier a été agitée pour Apple et Meta : Bruxelles a infligé une amende de 500 millions d’euros à la première et de 200 millions à la deuxième. L’Union européenne reproche à Cupertino de ne pas avoir laissé assez de marge aux développeurs pour promouvoir leurs offres d'abonnement disponibles en dehors de l’App Store. La Maison-Blanche a communiqué sur ces amendes et a dénoncé « une forme inédite d'extorsion économique » que les États-Unis ne toléreraient pas.
Montage MacGeneration/Ingfbruno
Plus précisément, l’UE a considéré qu’Apple violait le DMA en compliquant le fait de proposer des offres en dehors de l’App Store. Elle pointait également du doigt le fait qu’une commission soit prélevée (27 % ou 12 % en cas de renouvellement) lorsqu’une transaction est réalisée dans les 7 jours via un lien pour sortir d’une app. Du côté de Meta, l’amende portait sur l’abonnement visant à faire payer les utilisateurs ne souhaitant plus voir leurs données réutilisées pour leur proposer du contenu publicitaire personnalisé.
« Les réglementations extraterritoriales qui ciblent spécifiquement les entreprises américaines, étouffent l'innovation et permettent la censure seront reconnues comme des obstacles au commerce et une menace directe pour la société civile libre », a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche auprès de Reuters. « L'UE doit cesser de s'en prendre aux entreprises et aux consommateurs américains. Mettez fin à la spirale de la mort réglementaire de l'UE ! », a-t-il ajouté.
Apple avait immédiatement confirmé vouloir faire appel de cette sanction. Dans un communiqué, elle dénonçait une série de décisions « mauvaises pour la vie privée et la sécurité de [ses] utilisateurs, mauvaises pour [ses] produits, et qui l’oblige à donner gratuitement [ses] technologies ». L’amende représente environ 0,1 % du chiffre d’affaires annuel de ces entreprises, soit bien moins que les 10 % autorisés par le DMA.
Air France et Canal+ se rapprochent et viennent d’annoncer un nouveau partenariat : le contenu du groupe d’audiovisuel sera bientôt disponible sur les vols long-courriers. Les passagers pourront donc profiter de leur vol pour regarder différents programmes comme Cimetière Indien, D'Argent et de Sang ou encore Versailles. Canal+ vante également la présence de spectacles comiques, de documentaires et de contenus pour enfant.
Image Air France
Une centaine des programmes Canal seront accessibles en version française, mais aussi avec des sous-titres pour les personnes sourdes et malentendantes. La sélection sera renouvelée régulièrement avec vingt nouveaux contenus chaque mois. Tout cela sera disponible dès le premier mai, et le catalogue s’enrichira de contenus CANAL+ Afrique (comme la série Niabla ou le magazine documentaire Enquête d’Afrique) au mois de juin prochain.
En s’associant à CANAL+, acteur majeur de la création audiovisuelle en France, Air France continue de faire rayonner le savoir-faire français à travers le monde entier. Un engagement fort de la compagnie qui consacre 30% de son offre de divertissement aux productions françaises, à travers sa sélection de films et de séries.
Selon Les Échos, Air France n’écarte pas la possibilité de permettre aux passagers de s’abonner à la plateforme à un tarif préférentiel à l’avenir. Les termes du contrat n’ont pas été donnés, mais on sait qu’une partie des contenus seront achetés tandis que l’autre sera offerte en échange de visibilité sur les 38 000 écrans de la compagnie.
Image Air France
Air France profite de son communiqué pour mettre en avant le déploiement de ses nouveaux systèmes de divertissement Bluetooth embarquant une interface tactile revue accessible en 12 langue. Tous les avions ne sont malheureusement pas encore équipés : si vous avez prévu un vol long-courrier prochainement, rappelons l’existence du AirFly de Twelve South, un petit dongle permet de connecter plusieurs paires d’AirPods à un seul écran pour regarder une série à plusieurs. L’accessoire évite également les problèmes de latence qui peuvent survenir sur certains écrans Bluetooth au fil du visionnage.
Il y a de nouveau un très bon choix de Mac mini M4 en reconditionné chez Apple. La précédente vague datait du début avril et il n'y avait pas autant de configurations, notamment à partir de 2 000 €.
La fourchette des prix est tout aussi grande, on dispose en outre de processeurs M4 Pro. Ce sont les meilleurs prix du moment puisque les promotions sont en berne en ce moment à la Fnac ou symboliques chez Amazon (-50 €) sur ce petit Mac.
Mac mini M4 Pro (CPU 14 cœurs, GPU 20 cœurs) en 24/1 To à 1 759 € (-440 €)
Mac mini M4 Pro (CPU 12 cœurs, GPU 16 cœurs) en 48/1 To à 1 959 € (-490 €)
Il y a 5 autres configurations encore dans la zone des 2 000 €. Et puis il y a toujours un modèle à presque 4 000 € qui ne trouve pas preneur depuis des semaines et des semaines…
Mac mini M4 Pro (CPU 12 cœurs, GPU 16 cœurs) en 24/8 To à 3 719 € (-980 €)