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L’IA est là : la conclusion en questions-réponses

Pour clore notre grande saga de l’été « L’IA est là », nous donnons la parole à son auteur, Jean-Baptiste Leheup. Après plusieurs ouvrages grand public (C’est décidé, je me mets à l’IA !, 1000 questions à poser à ChatGPT (et aux autres IA), 21 secrets pour utiliser ChatGPT comme un pro…), il a signé pour le Club iGen une série de neuf articles où il décortique les IA génératives. Dans cet entretien, Jean-Baptiste partage son analyse de cette nouvelle révolution numérique.

L’auteur de la série, à la recherche des ancêtres de l’IA dans sa MacCave…

MacGeneration : On te connaissait spécialiste de l’histoire d’Apple à travers ton site L’Aventure Apple. Dernièrement, tu t'es mis à écrire des livres sur l'intelligence artificielle et une série sur l'IA pour le Club iGen, la formule premium de MacGeneration. Es-tu devenu superintelligent depuis que tu utilises toutes ces nouvelles technologies ?

Jean-Baptiste Leheup : Ah non, pas du tout, ça n'a rien à voir ! Pas plus qu'un marteau et un burin ne font un sculpteur de pierre, ou qu'un seau d'enduit et une spatule font un bon plaquiste. L'IA ne rend pas plus intelligent. Et je le dis tout de suite, avant que les lecteurs ne le disent en commentaire, elle ne rend pas plus bête non plus. C'est comme la voiture : ce n'est pas elle qui rend fainéant. On peut avoir une voiture, s'en servir, et continuer de courir, faire du vélo, marcher et être en pleine santé. D'ailleurs les humains n'ont pas attendu l'IA pour être idiots, entre nous. L'IA n'interdit ni de lire des livres, ni de philosopher, ni de réfléchir, ni de construire des plans de rédaction soi-même, ni de chercher des réponses aux questions ou des solutions aux difficultés. En revanche, bien utilisée, elle peut proposer de nouvelles suggestions, élargir les débats, proposer des pistes de réflexion…

Ce que j'aime le plus, c'est cette possibilité de donner du contexte aux chatbots avec lesquels on interagit. C'est du jamais vu dans l'histoire de l'informatique. Jamais Google ou Wikipédia ne se sont approchés de cette idée. Dire « OK ChatGPT, donne-moi des arguments sur lesquels des hommes politiques français pourraient s'appuyer pour soutenir ou combattre le revenu universel », et c'est parti. Je ne demande pas à ChatGPT de me dire s'il faut ou pas mettre en place le revenu universel, mais je peux lui demander de m'expliquer le concept, d'apporter des éléments de discussion, de comparer avec d'autres pays ou d'autres époques… C'est juste extraordinaire. Toutes les connaissances du monde accessibles dans une fenêtre, et même depuis quelque temps en discutant à haute voix.

On a l'impression que ChatGPT et consorts marquent un nouveau départ dans l'IA, pour le grand public en tout cas. Est-ce que tu te souviens de ton premier contact avec ces IA génératives ? Est-ce que tu as eu l'impression de vivre un moment important comme quand on a vu le premier iPhone par exemple ?

J'ai découvert l'IA un peu comme tout le monde, parce qu'on parlait de ChatGPT ici et là, alors j'ai cliqué sur un lien dans un article et j'ai essayé. Évidemment, j'ai commencé par lui demander « Qui est Jean-Baptiste Leheup » et la version d'alors, ça devait être GPT-3.5, m'a dit que c'était un poète français contemporain de Louis XIV ou quelque chose de ce genre-là. Je me suis dit « OK, donc c'est une sorte de Wikipédia, mais qui dit des conneries », j'ai laissé tomber un moment, puis j'ai vu passer tous ces articles sur des gens qui l'utilisaient non pas pour poser des questions de culture générale, mais pour réaliser des tâches : résumer, proposer, imaginer, simplifier, compléter, corriger, réorganiser, traduire… Et là, j'ai vraiment compris que si je ne m'y remettais pas, j'allais passer à côté d'une révolution.

Pour moi, ça a été un choc. Le même genre de choc que la première fois que j'ai envoyé et reçu un e-mail, il y a bientôt trente ans, ou quand j'ai essayé Google en version bêta à la place des moteurs de recherches qu'on utilisait à peu près à la même époque, quand j'ai utilisé un réflex numérique alors que je ne jurais que par mon réflex à pellicule 24x36, quand j'ai utilisé le premier iPhone, ou à une moindre échelle quand j'ai eu entre les mains le premier iPhone à écran Retina. Le sentiment qu'un truc se passait. L'idée que « ça, ça ne disparaîtra plus jamais, on ne reviendra pas en arrière ». Parce qu'à un moment, il faut quand même regarder les choses en face : tout n'est pas parfait, évidemment, mais cette technologie qui est publique depuis quoi, deux ans, trois ans, fait des trucs qu'on n'avait jamais réussi à faire faire correctement à un ordinateur au cours des cinquante dernières années. Et tous les mois, on passe de nouvelles étapes, à une vitesse totalement sidérante.

ChatGPT. Image MacGeneration.

Ces outils d'IA, ça va être comme internet. Il y aura ceux qui sont nés avec et ceux, comme nous, qui vont devoir apprendre à vivre avec. Hormis la lecture de tes livres et de nos séries, quels sont les conseils que tu pourrais donner à qu'un qui veut s'y mettre, progresser, s'en servir au quotidien ?

En 2024, je me suis aperçu que beaucoup de mes collègues chez Amazon, où je travaillais à l'époque, n’utilisaient pas du tout ChatGPT ou Cedric, le LLM interne dont les salariés de l'entreprise disposent. Comme tous les cadres, on était tous débordés, et souvent occupés par des tâches répétitives ou à faible valeur ajoutée. Résumer un échange de mail pour un N+1, récupérer des données dans un document, un tableur, mettre à jour un PDF avec les infos du dernier trimestre, des trucs comme ça. ChatGPT, Cedric et tous les autres sont capables de faire 90% du travail en 1% du temps, mais tout le monde continuait de copier-coller, remettre en forme, vérifier, sortir la calculette, refaire un tableau croisé dynamique, copier-coller à nouveau, et recommencer pour la page ou la feuille de calcul suivante. C'est ce qui m'a donné l'idée de mon premier ouvrage sur le sujet, C'est décidé, je me mets à l'IA, avec une couverture toute mignonne et grand public alors que les bouquins sur le sujet utilisent généralement des images de robots, de cerveaux en 3D ou des trucs comme ça qui font un peu peur. Donc lire ce petit livre, qui n'a pas d'autre prétention que de montrer que l'IA peut servir à plein de choses, c'est un très bon début.

Ensuite, je donnerai un seul conseil : se souvenir que l'IA est un outil, ou plutôt un ensemble d'outils. Je n'ai jamais espéré qu'une perceuse fasse un trou toute seule. C'est moi qui vise et qui oriente la mèche, c'est moi qui appuie sur le bouton, c'est moi qui arrête, c'est moi qui contrôle. Avec l'IA, c'est la même chose. Si je demande à ChatGPT de résumer un échange de mails pour mon directeur, je lui donne toutes les indications nécessaires, je contrôle, et je maîtrise. Si je ne sais pas de quoi parlait l'échange d'e-mails, je ne peux pas contrôler, je risque de laisser l'IA dire n'importe quoi, donc je ne fais pas bien mon boulot et je ne mérite pas mon salaire.

Il y a beaucoup de craintes autour de l'IA. Tout d'abord par rapport à ses hallucinations. Le cerveau des humains a la mémoire très sélective. On se souvient plus volontiers des échecs, comme l’IA de Google qui recommandait de mettre de la colle dans une pizza, que des réussites. Qu'est-ce que tu as à dire sur ça ?

Suivre les conseils d'une IA aveuglément, c'est aussi stupide que lire un forum pour savoir si on a un cancer ou lire la page Wikipédia du conflit israélo-palestinien pour savoir qui a tort et qui a raison. L'IA n'est pas faite pour ça. L'IA — j'utilise le terme pour désigner les chatbots grand public — est là pour écrire des phrases qui sont statistiquement correctes. Le choix des mots, la grammaire, l'organisation des idées, n'est que le résultat de probabilités statistiques d'une complexité inimaginable. C'est déjà stupéfiant et merveilleux, car tout cela n'est produit que par une machine qui aligne des 0 et des 1, ne l'oublions pas.

Déjà, les modèles récents disent beaucoup moins de bêtise que les précédents, ils sont mieux entraînés, plus prudents. Leurs créateurs les ont mieux cadrés, notamment pour qu'ils soient capables de dire quand ils ne connaissent pas quelque chose, ou quand un sujet fait l'objet de discussions ou de débats. Ils ont accès au web pour vérifier leurs réponses, peuvent donner des sources que l'on peut ensuite aller contrôler, et sont capables d'indiquer un score de confiance si on le leur demande.

Le domaine où je vois l'IA dire les pires bêtises, c'est dans les concepts de droit et la recherche de jurisprudence. C'est vraiment là que l'hallucination devient palpable : l'IA probabiliste mélange toutes les données et finit par s'y perdre. Les jugements se ressemblent tous un peu, ils sont écrits dans un langage tarabiscoté, avec des attendus, des conclusions d'avocats qui sont reprises telles quelles mais contredites parfois plusieurs pages plus loin, c'est un nid à hallucinations ! Mais même sur ce sujet, les choses évolueront. On apprendra aux IA à lire correctement les jugements, comme les étudiants en droit le font, et un jour elles comprendront les choses comme il faut.

Le secret est là : il faut apprendre à utiliser l'outil et non pas le laisser prendre les manettes. Je ne demande pas à ChatGPT de me donner une réponse toute faite, je lui demande de me proposer des arguments, des éléments de réponse ou de contradiction. Il est très fort pour ça. J'écris beaucoup — j’ai un recueil de nouvelles très drôles qui est publié en livre électronique, plusieurs romans qui avancent bien, en plus d’un livre de conseils sur le management qui cherchera bientôt un éditeur —, et ChatGPT m'aide énormément.

Je lui soumets quarante idées, je lui demande de me proposer trois plans en trois parties, et je m'inspire de ses suggestions. Je lui envoie une phrase, je lui demande trois ou quatre synonymes ou reformulations pour un mot, et parfois il tombe juste. Je lui demande des informations, des choses que Google ou Wikipedia ne savent pas trouver, comme « un personnage au tempérament diamétralement opposé à tel roi ou tel écrivain ». Je lui demande des prénoms à la mode au seizième siècle en Bretagne ou une marque de voiture que les collectionneurs anglais affectionnent…

Je lui explique mon idée, je lui demande les meilleurs verbes ou les meilleurs adjectifs pour décrire cette idée, et ensuite je reprends la main. Il peut aussi remettre en forme des paragraphes ou automatiser des tâches comme remplacer des guillemets courbes par des guillemets français ou supprimer des retours à la ligne surnuméraires. ChatGPT est un assistant zélé, très cultivé, jamais fatigué, mais jamais je ne le laisserai écrire à ma place !

Certains disent que l'avènement de l'IA va être à l'origine d'avancée spectaculaires. Dans le même temps, d’autres pointent l'impact écologique lié à l'utilisation de ces outils. Comment on fait ?

L'IA ne va pas être à l'origine d'avancées spectaculaires. Elle l'est déjà. Les technologies à la base de l'IA, comme l'apprentissage profond et ses réseaux de neurones, sont déjà à l'œuvre dans d'innombrables domaines où elles font des merveilles. Elles détectent des maladies, elles anticipent des pannes, elles proposent de nouvelles molécules pour créer des médicaments. Toutes les semaines, on lit des témoignages de chercheurs qui ont vu des années de recherche infructueuse résolues par des IA. Pas par ChatGPT, hein, on est d'accord, mais par les mêmes technologies qui ont donné vie aux chatbots.

Évidemment, un certain nombre de personnes continuent de faire comme si l'IA n'était qu'un jouet, un truc pour discuter de tout et de rien avec un ordinateur ou créer des images de chatons qui font du skateboard. Forcément, vue comme ça, l'IA est un gâchis de ressources, c'est évident. Mais ce n'est pas le cas. L'IA n'est pas un jouet. Pas plus que l'informatique, l'électronique ou l'électricité avant elle. C'est une nouvelle étape dans la capacité qu'ont les humains de faire faire des choses à des machines. Les principes de l'IA débloquent nombre de situations où la programmation et les algorithmes classiques commençaient à montrer leurs limites. Et ce n'est pas tout : la capacité de converser avec la machine en langage naturel va parachever ce que l'interface graphique avait enclenché il y a quarante ans, c’est-à-dire effacer la barrière entre la machine et son utilisateur.

Mistral a récemment donné des informations sur l'impact environnemental de son modèle Large 2. Dommage que l’apprentissage et l’inférence soient cumulés… Image Mistral.

À ce titre, l'impact énergétique de l'IA doit aussi être calculé sur le long terme. Une image créée par l'IA est bien plus économe en ressources que son équivalent calculé dans un vrai logiciel 3D. Une prévision météorologique — encore un domaine où l'IA fait des merveilles — est calculée des centaines de fois plus vite par l'IA qu'avec les algorithmes abominablement compliqués qu'on utilisait jusqu'alors, et avec davantage de précision, sur une même machine.

Ce que je pense, c'est qu'il y aura toujours des gens pour nous faire culpabiliser — à tort ou à raison, avec mesure ou excès — dans tous nos usages des ressources de la planète. La viande, les voitures, les avions, les e-mails, Netflix, le chauffage, le transport, les jeux en streaming, tout cela consomme des ressources qu'il faut pourtant économiser. Je pense juste que taper sur l'IA en permanence alors que notre société est encore incapable de réduire l'usage de l'avion — honnêtement évitable dans l'immense majorité des cas, qu'on parle de réunions inutiles à l'autre bout du monde ou de vacances qui n'ont rien de vital —, c'est d'une grande hypocrisie. Je ne suis pas climatosceptique, bien au contraire. Mais faisons d'abord la chasse à des choses bien plus évitables et bien plus impactantes, avant de vouloir tuer dans l'œuf une science qui n'en est encore qu'à ses balbutiements et dont l'avenir ne passe pas forcément par davantage de consommation d'énergie, mais par davantage d'efficience et de nouvelles pistes à explorer, de l'IA locale aux IA spécialisées, des petits modèles de langage aux puces d'inférence.

On va mélanger tes deux sujets de prédilection que sont l'IA et Apple. Apple fait de l'IA depuis très longtemps, mais on a l'impression que pour ce qui est de Siri, elle n'y arrive pas. On a l'impression qu'elle est frappée de la même malédiction qu'avec ses systèmes à l'époque de System 7 où elle était incapable de mettre au point un système d'exploitation moderne.

Oui, il y a de ça. Pour les besoins d'articles sur l'Apple des années 80-90 sur MacG, j'ai beaucoup relu la presse de l'époque. On voyait Microsoft et IBM faire des bonds de géants avec Windows et OS/2, et Apple restait à la traîne. Elle promettait, elle essayait, elle abandonnait, elle passait à autre chose… Par certains aspects, ce qui se passe actuellement ressemble beaucoup à cela, car malgré les communications rassurantes, on voit bien qu'en coulisses, notamment avec les départs de nombreux cadres, les choses ne sont pas correctement gérées. Plus le temps passera, plus on apprendra par des indiscrétions et des témoignages à quel point Apple a perdu la main en 2024-2025 sur ce sujet.

Mais il y a tout de même quelques différences importantes. Tout d'abord, les bases d'Apple sont saines aujourd'hui. C'est une machine à cash comme on n'en a jamais connu et elle offre ce qui se fait de mieux au niveau matériel et au niveau logiciel. On n'a aucune inquiétude sur sa pérennité à court, moyen et long terme. À la Fnac, dans les années 90, les gens voyaient un PC sous Windows 95 et à côté, un Performa sous Système 7, et ils achetaient le PC. Aujourd'hui, personne n'achète un PC au prétexte qu'il a Copilot ou Gemini préinstallé. Même du côté du téléphone, on voit bien que Samsung a par exemple des outils d'IA bien plus performants pour la retouche d'image, mais pour autant, ce n'est pas encore suffisant pour déclencher une décision d'achat face à un iPhone, sur lequel on peut disposer de toutes les IA du monde sous forme d'applications.

Je ne parierais pas que tout cela se terminera forcément par le rachat d'un grand acteur du secteur. L'IA est un domaine particulier, dont la plupart des concepts sont libres car issus de recherches universitaires ou publiques. L'IA n'est pas la téléphonie mobile ou le monde des modems 5G : Apple peut construire ses propres modèles sans risquer de guerre de brevets avec les autres acteurs, puisque les fondements de ce domaine sont libres. Je vois donc davantage Apple progresser par petits pas, parfois avec des accords avec d'autres acteurs, parfois avec ses propres solutions, jusqu'à ce qu'on oublie qu'un jour elle avait pédalé dans la semoule pour démarrer.

Est-ce qu'Apple va réussir à faire quelque chose de l'IA ? Pour le moment, elle s'intègre dans nos objets du quotidien : Mac, iPhone… Beaucoup misent sur des objets pensés dès la base pour l'IA. Les lunettes de Meta, l'iPod shuffle d'OpenAI… Comment tu vois tout ça ?

Il y a plusieurs aspects à prendre en compte. Si l'on regarde son aspect de révolution dans la manière de programmer l'ordinateur, l'IA va infuser partout dans nos logiciels. Elle va prendre la main sur le montage vidéo, la retouche photo, la rédaction de texte, la programmation elle-même, bref, on aura de plus en plus de fonctions animées par des modèles d'IA et non plus par des lignes de code rédigées par des programmeurs. Bien sûr, Word ne va pas taper à votre place, Photoshop ne va pas perdre ses outils manuels, mais tout cela sera enrichi par des fonctions IA dont chacun fera l'usage qu'il souhaite. On pourra sans doute faire un diaporama Keynote en prononçant deux phrases, un tableur Excel en donnant quelques consignes, mais on pourra toujours créer des formes ou des formules avec nos petites mains.

Si on s'intéresse plutôt à la capacité qu'apporte l'IA de dialoguer en langage naturel avec la machine, alors non seulement on verra ce type de fonction devenir de plus en plus courant sur macOS ou iOS, mais on verra aussi très sûrement la machine s'effacer, puisque l'interface graphique, le clavier, la souris, les fenêtres, les boîtes de dialogue, deviendront inutiles dans de nombreux usages. Pas tous, je le répète, on aura toujours un clavier et une souris quelque part sur un bureau ou un écran tactile dans la poche, mais de plus en plus d'interactions ne les nécessiteront plus.

Dans cette vision, je pense que les lunettes sont les meilleures candidates au titre d'informatique du futur. Du premier ordinateur personnel à l'iPhone, on a toujours cherché à faire disparaître l'objet et à laisser toute la place à l'écran. Les lunettes permettent de libérer les mains tout en occupant tout le champ visuel. Placées devant les yeux, elles peuvent disposer de caméras qui voient ce que l'utilisateur voit, de micros et de haut-parleurs très proches des oreilles… Je ne crois pas beaucoup au casque VR façon Vision Pro, trop lourd, trop encombrant, trop enfermant.

Les Ally Solos Glasses, des lunettes connectées conçues pour les personnes aveugles ou malvoyantes qui décrivent le monde extérieur.

Le Vision Pro, c'est bien pour l'immersion, ça sera un super remplaçant de la télé du salon pour regarder des films ou visiter des châteaux lointains sans prendre l'avion. Mais pour tout le reste, je crois beaucoup à l'idée d'une paire de lunettes capable d'afficher une interface en surimpression. Imaginez une recette de cuisine qui s'affiche en bas de votre champ de vision et qui suit en même temps vos gestes : « Non, j'ai dit d'ajouter d'abord le lait, pas les œufs, là ça va faire des grumeaux ». Ou bien une notification pour un rendez-vous, avec les petites flèches de Google Maps pour vous y rendre.

Vous diriez « C'est quoi cette plante ? » et les lunettes vous l'indiqueraient avec des informations visuelles en plus de la réponse orale. Vous diriez « Envoie un message à mamie pour lui dire qu'on est arrivés » et les lunettes vous confirmeraient l'envoi du message puis afficheraient ou liraient la réponse. L'Apple Watch en prendra un sacré coup, quand Apple sortira ses lunettes. Ça sera comme l'iPod à la sortie de l'iPhone. Si j'ai l'heure, les notifications et le suivi de santé sur mes lunettes, ma montre finira sur Leboncoin !

À ce titre, ce n'est pas tant l'IA qui est bloquante, mais le matériel. Intégrer une interface visuelle dans une paire de lunettes ou de lentille, c'est une vraie gageure d'un point de vue technique. Suivi du regard, surimpression d'une image, correction des micromouvements… C'est encore plus compliqué que l'interface entièrement virtuelle du Vision Pro ! Là, il s'agira de faire cohabiter le vrai monde et une interface, pas de recopier le vrai monde dans l'interface elle-même !

À titre personnel, qu'est-ce que tu attends de l'IA ? Tu as des rêves pour le futur ? Ou des cauchemars peut-être ?

Je pense qu'on est au tout début d'une nouvelle révolution dans le monde informatique. Ce n'est pas pour rien que les milliards pleuvent actuellement, ce n'est pas juste un effet de mode. Cela fait vingt ans que cela se prépare au fond des labos et voilà, on touche du doigt les premières applications concrètes, et elles dépassent de loin ce qu'on aurait pu espérer. J'ai hâte de voir comment on utilisera un ordinateur dans dix ou vingt ans. Cela sera sans doute bien différent de ce que l'on fait aujourd'hui, qui ressemble encore beaucoup à ce qui se faisait dans les années 80. J'espère qu'on pourra toujours utiliser une souris et un clavier quand on le voudra, mais j'espère aussi que l'IA pourra finir d'intégrer l'informatique qui nous entoure dans un ensemble plus cohérent.

Je suis conscient aussi que l'IA servira à toutes sortes de choses horribles, comme toutes les autres inventions humaines avant elle. Bien sûr qu'on peut craindre le rôle de l'IA dans la guerre. Mais le problème n'est pas l'IA, c'est la guerre. Bien sûr qu'on peut craindre le rôle de l'IA dans la surveillance de masse, mais le problème ce n'est pas l'IA, c'est la surveillance de masse. C'est là que le politique reprend tout son rôle. Je suis pour la régulation, pour les limites posées, pour les sanctions. Il en va de l'IA comme du génie génétique, de la vidéosurveillance, des armes, de la finance, de la justice, et de tant d'autres choses. La société doit se fixer des limites et les faire respecter. Il y aura toujours des abus et des drames. On peut se servir d'un couteau pour tuer, mais c'est interdit. Et pour autant, on ne regrette pas l'invention du couteau. N’oublions pas que cela fait cinquante ans que l’on nous fait peur avec les ordinateurs et leurs algorithmes, qui sont déjà partout. Ce n’est qu’une nouvelle étape.

Je le répète : l'IA est là, et elle ne partira plus. Ce n'est pas un gadget, ce n'est pas la nouvelle télé 3D ou le nouvel iPod, c'est un nouveau paradigme dans la relation entre l'homme et la machine. Je suis persuadé que nous allons observer des progrès phénoménaux, à toutes les échelles de cette technologie. Certains rêvent d'une superintelligence qui pourrait nous surpasser, j'attends de voir. Tant qu'on peut tirer sur la prise pour la faire taire, tout me va. En revanche, je sais qu'on constatera bientôt une infusion de l'IA dans notre quotidien. Des modèles tournant en local, des petits systèmes, optimisés, ultrarapides, économes en énergie, quasiment transparents, mais qui rendront l'informatique moins bête, plus personnelle, plus pertinente. C’est très compliqué — ce n’est pas pour rien qu’Apple a du mal à améliorer Siri —, mais au final, je parie qu’on va adorer les nouvelles fonctions qui ne manqueront pas d’arriver.

La série « L’IA est là » est désormais disponible au complet pour les abonnés au Club iGen. Vous pouvez aussi trouver les livres de Jean-Baptiste (C’est décidé, je me mets à l’IA !, 1000 questions à poser à ChatGPT (et aux autres IA), 21 secrets pour utiliser ChatGPT comme un pro…) sur Amazon. Bonne lecture !

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Quel type de chargeur sans fil utilisez-vous avec votre iPhone ?

Déjà pléthorique, le marché des chargeurs sans fil est en train de s’élargir avec une nouvelle catégorie de produits. Vous connaissez les chargeurs Qi2, qui sont aimantés et capables d’alimenter un iPhone 12 ou ultérieur jusqu’à 15 W ? Il y a maintenant les chargeurs Qi2 25 W, qui sont donc plus puissants quand ils sont utilisés avec les iPhone 16. Belkin a présenté ses premiers produits hier et d’autres marques vont très bientôt faire de même. Jusqu’ici, seul le chargeur MagSafe Apple de deuxième génération proposait cette puissance.

Chargeur MagSafe Apple 25 W et iPhone 16. Ça marche mieux quand l’iPhone est posé dessus. Image iGeneration.

Petit rappel pour s’y retrouver, car c’est un peu compliqué :

  • les chargeurs Qi de première génération, qui se sont multipliés à la fin des années 2010 avec l’arrivée de l’iPhone X, sont limités à 7,5 W ;
  • avec l’avènement de l’iPhone 12, sont apparus le chargeur MagSafe Apple et les chargeurs tiers certifiés MagSafe, à la fois magnétiques et ayant une puissance maximale de 15 W ;
  • en parallèle, des fabricants ont proposé des chargeurs magnétiques non certifiés, qui plafonnent à 7,5 W ;
  • puis en 2024 les chargeurs Qi2 ont peu à peu remplacé les chargeurs certifiés MagSafe : mêmes caractéristiques (aimantation et 15 W max), car le standard Qi2 reprend la technologie d’Apple ;
  • avec l’iPhone 16, Apple a introduit le chargeur MagSafe de 2e génération grimpant jusqu’à 25 W ;
  • et voilà maintenant les chargeurs tiers Qi2 25 W, qui apportent cette puissance sans passer par Apple.

Alors, quel type de chargeur sans fil utilisez-vous avec votre iPhone ? Si vous en avez plusieurs, votez pour celui que vous utilisez le plus au quotidien.

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À contre-courant : pourquoi Nicolas déteste le concept de playlists

À contre-courant, c’est la nouvelle série de podcasts estivale réservée aux abonnés du Club iGen. Dans chaque épisode, un membre de la rédac défend son opinion impopulaire et cherche à l’argumenter, ce qui donne lieu à de petits débats. L’idée est de vous faire revivre les discussions de la rédac pendant la pause midi dans un format plus court que les traditionnels Kernel Panic.

Aujourd’hui, Nicolas défend sa manière particulière d’écouter de la musique, à savoir uniquement par albums complets du début à la fin, et jamais par playlists. Cédric et Florian écoutent de la musique d’une façon moins rigide et défendent leur façon de faire.

Bonne écoute !

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Journée des parcs nationaux : un trophée et des autocollants à gagner ce dimanche

Comme chaque année, Apple s’apprête à lancer un nouveau défi Activité pour célébrer la journée des parcs nationaux, qui aura lieu demain, le 24 août. Pour décrocher le précieux trophée virtuel, il suffira d'enregistrer un exercice d'au moins 20 minutes à l'aide de toute app qui synchronise les exercices dans Santé. Il y a quelques années, Apple demandait à la place de parcourir au moins 1,6 km. Rien d’insurmontable en soit, il faudra juste penser à démarrer l’entraînement, faute de quoi l’effort ne sera pas pris en compte.

Comme à l’accoutumée, le trophée s’accompagnera de nouveaux autocollants animés pour l’app Messages, histoire de partager votre exploit avec vos proches. Mais ce n'est pas tout, aux États-Unis, d'ici au 29 août, Apple fera un don de 10 $ à la National Park Foundation pour chaque achat réalisé aux États-Unis avec Apple Pay — que ce soit sur Apple.com, dans l’app Apple Store ou directement en Apple Store — dans la limite d’un plafond de 1 million de dollars. Ce partenariat existe depuis 2017. L'objectif de cette association est "d'obtenir des financements privés et établir des partenariats stratégiques afin de protéger et d’améliorer les parcs nationaux américains pour les générations actuelles et futures". Apple a également mis en avant cette initiative sur ses services, notamment sur l'App Store, où l'application de National Park Service a été sélectionnée comme App du jour.

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Promo : des AirPods Max Lightning à 399,99 €

À l'approche de la rentrée, les promotions agressives concernant les produits Apple se multiplient. Darty propose actuellement les AirPods Max Lightning de 2020 pour 399,99 €. À ce prix, vous avez même le choix de la couleur : argent, gris sidéral, bleu ciel, vert).

C'est un prix canon, mais gardez bien à l'esprit qu'il dispose d'un port Lightning. Le modèle USB actuellement en vente, coûte 579 € en Apple Store. Si l'on met de côté, la connectique et les nouvelles couleurs, les différences sont assez négligeables entre les deux modèles. Les AirPods Max USB-C apportent toutefois une meilleure prise en charge de l'audio filaire avec un véritable son lossless et une latence ultra-faible. Ils offrent également l’audio spatial personnalisé en qualité sans perte et la possibilité de créer ou de mixer du contenu avec l’audio spatial et le suivi des mouvements de la tête.

L’AirPods Max USB-C va prendre en charge le lossless et la latence réduite grâce à une mise à jour

L’AirPods Max USB-C va prendre en charge le lossless et la latence réduite grâce à une mise à jour

En résumé, si vous comptez utiliser les AirPods Max la majorité du temps en Bluetooth et que le câble Lightning ne vous dérange pas, alors foncez ! On n'a jamais vu de mémoire ce modèle proposé à 399,99 €. Si, par contre, l'aspect filaire est vraiment important, le choix est peut-être un peu plus difficile.

Test des AirPods Max : le casque du siècle

Test des AirPods Max : le casque du siècle

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Donald Trump au secours d’Intel en faisant entrer l’État à hauteur de 10 % de l’entreprise

Alors qu’Intel est dans la tourmente, à la fois pour ses résultats catastrophiques, son impasse technique et son patron contesté pour ses accointances avec la Chine, voilà que le président des États-Unis d’Amérique décide de se poser en sauveur, faisant entrer à hauteur de 10 % le pays dans les actions du fondeur pour la rondelette somme de 10 milliards de dollars.

Alors qu’il avait publiquement critiqué Lip-Bu Tan pour ses liens financiers avec la Chine, Donald Trump a ensuite demandé au CEO d’Intel de venir le rencontrer à la Maison Blanche. Suite à cette rencontre, Trump semblait avoir changé d’avis sur le patron, comprenant son histoire personnelle l’ayant mené au poste de CEO du fondeur.

Le CEO d’Intel appelé à démissionner par Donald Trump

Le CEO d’Intel appelé à démissionner par Donald Trump

J’ai rencontré M. Lip-Bu Tan, patron d’Intel, avec le Secrétaire d’État au Commerce, Howard Lutnick, et le Secrétaire au Trésor, Scott Bessent. La réunion fut intéressante. Son succès et son ascension sont une histoire incroyable. M. Tan et les membres de mon cabinet vont passer un peu de temps ensemble, pour ensuite m’apporter des suggestions la semaine prochaine. Merci de votre attention sur ce sujet !

Donald Trump aurait ensuite proposé au patron d’Intel une solution pour garder sa place : laisser le gouvernement américain entrer à hauteur de 10 % dans l’entreprise, comme rapporté par TheVerge.

J’ai dit « Vous savez quoi ? Je pense que les États-Unis devraient recevoir 10% d’Intel. » Et il m’a répondu « Je vais y réfléchir. » Et j’ai ajouté « Eh bien, j’aimerais que vous le fassiez parce qu’Intel a été laissé pour compte, comme vous le savez, par rapport à Jensen et quelques-uns de nos amis, Nvidia, et parmi certaines personnes et… parce qu’Intel n’aurait jamais dû… Intel était la plus grande, la plus puissante entreprise de puces au monde. Et puis ils ont commencé à partir. Ils ont commencé à aller dans des pays étrangers, et particulièrement à Taïwan. Et si on avait eu un président qui aurait dit ‘Ok, vous pouvez aller à Taïwan, mais on va mettre une taxe de 100%, ou 200%, ou 300, ou 500% : quiconque vend aux États-Unis devra payer’, ils ne seraient pas partis. »

S’il n’a pas précisé les détails de l’accord, il a en revanche bien fait comprendre que la signature de celui-ci est la seule issue permettant à Lip-Bu Tan de sauver sa place à la tête d’Intel. Suite à cette prise de parole du président américain, protégeant d’une certaine manière le fondeur d’une chute probable en le rapprochant du giron de l’État, les actions d’Intel ont grimpé de 6 %.

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Apple porte plainte contre un ancien employé parti chez Oppo avec des secrets industriels

Apple a déposé une plainte contre un ancien ingénieur spécialiste des capteurs sur l’Apple Watch, Chen Shi, travaillant maintenant pour l’entreprise Oppo. Le gredin aurait profité de ses accès privilégiés aux secrets de fabrication de Cupertino pour les amener avec lui chez son nouvel employeur.

Selon la plainte dévoilée par MacRumors, Shi aurait indiqué quitter son emploi chez Apple afin de retourner en Chine s’occuper de ses parents devenus âgés. Cependant, il aurait omis dans le même temps de préciser qu’il avait accepté un poste chez Oppo, et en a profité avant son départ pour faire une razzia sur les serveurs de son désormais ex-employeur. Il aurait même poussé le vice jusqu’à discuter avec un bon nombre de ses collègues ingénieurs de l’équipe Apple Watch pour savoir sur quoi ils travaillaient et où ils en étaient.

Trois jours avant son départ, Shi a récupéré 63 fichiers techniques sur le serveur protégé de l’équipe de développement, les transférant sur une clé USB. Il aurait ensuite cherché le meilleur moyen d’effacer un MacBook, et de cacher les accès qu’il aurait pu avoir sur les serveurs. Décidément bien peu discret, il aurait ensuite envoyé un message à son nouvel employeur, indiquant qu’il « collectera autant d’informations que possible » pour les partager avec Oppo, spécifiquement celles sur le capteur de rythme cardiaque.

La plainte d’Apple demande une injonction interdisant à Oppo et Shi d’utiliser les secrets industriels d’Apple, la restitution des fichiers volés, ainsi que des dommages et intérêts.

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Orange France touchée par un ransomware

Le mois de juillet a décidément été chaud pour les équipes de sécurité d’Orange : après avoir été piratés sur ses serveurs de Belgique, vu des données sur les employés de sa branche Orange Roumanie publiées sur le dark web, voilà maintenant qu’un groupe spécialisé dans le ransomware (ou rançongiciel en bon français) s’en est pris à ses serveurs français, comme le rapporte Bloomberg.

C’est grâce à la solution « clés en mains » de Warlock, un fournisseur de ransomware pour d’autres groupes de pirates informatiques, que les ordinateurs de l’agrume ont été attaqués. Si normalement toute fuite de donnée chez un opérateur doit être signalée à la CNIL, Orange SA ne l’a pas fait, indiquant qu’aucun des documents récupérés par les hackers ne contenait de fichier client.

Orange Belgique victime d’une cyberattaque fin juillet, des données clients compromises

Orange Belgique victime d’une cyberattaque fin juillet, des données clients compromises

Selon l’opérateur, les données récupérées ne sont que des « données périmées ou de faible sensibilité ». Celles-ci concernant des entreprises extérieures à Orange, les partenaires concernés ont été mis au courant :

Les entreprises affectées par le piratage en ont été informées par Orange avant cette communication, et nous collaborons avec elles ainsi qu’avec les autorités depuis le début de cet incident.

Généralement, les hackers utilisant la solution de Warlock récupèrent les données et verrouillent ensuite les ordinateurs cibles, demandant ensuite une rançon pour les déverrouiller et ne pas faire fuiter les éléments récupérés. Le groupe de pirates responsable de la fuite d’Orange a déjà laissé 4 Go de données appartenant à l’opérateur sur le dark web mi-août.

Si Orange a été « bien servi » ce mois-ci, ses concurrents n’ont pas été en reste depuis quelques mois. Les opérateurs téléphoniques restent des cibles de choix, leurs serveurs contenant des données particulièrement intéressantes pour les pirates, que ce soit les fichiers clients ou les renseignements sur les infrastructures de ces réseaux, permettant de chercher des failles utiles à d’autres piratages.

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Siri motorisé par Gemini ? Apple rajoute Google aux possibilités

Depuis plusieurs semaines, les bruits de couloir indiquent qu’Apple travaille en même temps sur une version interne du nouveau Siri et sur une version motorisée par une solution externe. Ce matin, Mark Gurman indiquait même qu’Apple penchait de plus en plus vers la seconde possibilité. Le fuiteur en remet une couche, en dévoilant le partenaire avec lequel Apple serait en train de travailler : Google, et son IA Gemini.

Siri motorisé par Gemini ? Image Google.

Si Cupertino pourrait donc utiliser Gemini pour Siri, ce n’est pas faute d’avoir tenté d’autres partenariats selon Bloomberg : avant d’aller voir Google et son IA, Apple aurait démarché Anthropic (Claude) et OpenAI (ChatGPT) plus tôt dans l’année.

Apple envisage de remplacer le moteur de Siri par celui de ChatGPT ou Claude AI

Apple envisage de remplacer le moteur de Siri par celui de ChatGPT ou Claude AI

Cependant, Apple se tâte encore : Cupertino se laisse plusieurs semaines pour décider si oui ou non elle utilisera un partenariat pour motoriser Siri, et laquelle de ces IA externes prendra ce rôle.

Pourquoi aller voir plusieurs partenaires possibles, et donc multiplier les développements parallèles ? Selon Gurman et ses oreilles bien placées, si Anthropic était le favori en début d’année, ses revendications financières auraient été bien trop élevées pour les décisionnaires d’Apple et auraient poussé Cupertino à élargir les possibilités.

Dans le cas d’une collaboration, la mise en place ne serait pas une partie de plaisir : si Apple n’est pas contre utiliser un moteur venant d’une autre entreprise, elle souhaite garder la main sur l’endroit où vont se balader les données de ses utilisateurs, et celles-ci seraient obligatoirement envoyées non seulement dans des data-centers appartenant à Apple, mais tournant en plus sur ses propres puces.

Meta a encore capturé un ingénieur IA d’Apple, le sixième depuis juillet

Meta a encore capturé un ingénieur IA d’Apple, le sixième depuis juillet

Quoi qu’il en soit, la décision finale aura une importance capitale : toute l’IA d’Apple se reposera dessus. Les équipes internes avancent rapidement, étant déjà passées à des modèles à 1 000 milliards de paramètres selon Gurman, mais restent à distance des meilleurs comme OpenAI, qui sont déjà sur des LLM à plusieurs milliers de milliards de paramètres. Qui plus est, l’équipe voit partir depuis juillet ses têtes de pont les unes après les autres, soit pour une meilleure motivation, soit attirés par l’argent proposé par Meta.

Meta qui, d’ailleurs, est le seul qui n’aurait pas été approché par Apple. Un souci de compatibilité entre les machines... ou entre les hommes ?

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Apple a cessé de signer iOS 18.6 et devrait faire de même avec 18.6.1 la semaine prochaine

Alors qu’Apple a enchaîné coup sur coup deux mises à jour d’iOS, la firme de Cupertino a cessé de signer iOS 18.6. Rappelons que nous en sommes déjà à iOS 18.6.2, publié cette semaine afin de corriger plusieurs failles de sécurité jugées importantes. Juste avant cela, Apple avait rendu disponible iOS 18.6.1, une mise à jour notable puisqu’elle réactivait la mesure du taux d’oxygène sanguin aux États-Unis sur l’Apple Watch Series 9, la Series 10 et l’Apple Watch Ultra 2 sous watchOS 11.6.1.

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D'importants correctifs de sécurité avec macOS 15.6.1 et iOS 18.6.2 [ : iPadOS 17.7.10, macOS 14.7.8 et macOS 13.7.8 aussi proposés]

iOS 18.6 est donc condamné, ce qui signifie qu'il n'est plus possible de revenir en arrière si vous êtes sur iOS 18.6.1 ou iOS 18.6.2. Et au vu des habitudes d’Apple, iOS 18.6.1 devrait subir le même sort d’ici quelques jours seulement, probablement au début de la semaine prochaine.

Image réalisée à l'aide d'une IA

Rien de surprenant dans cette politique de signatures : Apple verrouille méthodiquement l’accès aux anciennes versions pour limiter les failles potentielles et maintenir son parc à jour. Une pratique qui peut frustrer ceux qui aiment conserver la main sur leur appareil, mais qui s’inscrit dans la logique de sécurité et de contrôle chère à Cupertino

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Des supports pour faire de la place sous le Mac mini M4

Particulièrement compact, le Mac mini n'occupe pas beaucoup de surface sur le bureau. Quelques supports permettent toutefois de le relever et de glisser en dessous de petits accessoires ou par exemple un SSD de sauvegarde si vraiment votre espace est compté. Et si vous utilisez régulièrement le bouton d'extinction — plutôt que de laisser la machine en veille — il pourrait être plus accessible ainsi placé en hauteur.

Image Hagibis.

Amazon référence plusieurs articles qui font peu ou prou la même chose à des tarifs inférieurs à 20 €. Ils mettent en avant leur fonction d'aide au refroidissement, mais cela peut être un intérêt secondaire.

Bon plan : le Mac mini M4 sous la barre des 600 €, la petite machine qui fait la grande affaire

Bon plan : le Mac mini M4 sous la barre des 600 €, la petite machine qui fait la grande affaire

On ne se ruinera pas avec le support de Gewokliy. Vendu 22,99 €, il est muni de patins pour mieux tenir en place et, comme les autres, il présente une découpe en son centre pour laisser respirer la machine et accéder au bouton à l'arrière. Le même est proposé sous le nom de Akkyajaure à un tarif identique, mais il peut être en promotion à 19,99 €.

Image Gewokliy.

Autre look pour le support Hagibis dont le rôle est identique aux précédents et le prix plus bas encore puisqu'il est actuellement à 16,99 €.

Image Hagibis.

Toujours dans ce registre, le support de Omoton soutient le Mac mini sur ses quatre pieds et un loquet a été ajouté qui paraît simplifier la manipulation du bouton arrière. Comptez 19,99 € pour celui-ci.

Image Omoton.
Promo : 170 € sur le Mac mini M4 Pro, 300 € sur l

Promo : 170 € sur le Mac mini M4 Pro, 300 € sur l'iMac M4

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Orange : la 5G+ bientôt compatible avec l’option Multi-SIM sur iPhone ?

Les clients les plus fidèles ne sont pas toujours les mieux servis. Si Orange a activé la 5G+ sur iPhone début juin, les abonnés équipés de l’option Multi-SIM en étaient privés jusqu’à présent. Avec les récents changements apportés aux options Multi-SIM, la situation semble évoluer.

Plusieurs lecteurs détenteurs de l’option Multi-SIM nous ont indiqué avoir vu apparaître dans leur espace client une bannière leur proposant de bénéficier gratuitement de la 5G+. Après quelques clics, l’un d’eux a reçu un SMS validant son inscription au nouveau service. L’activation n’est pas immédiate, Orange annonce un délai pouvant aller jusqu’à cinq semaines.

La bannière dans l’espace client d’un abonné avec option Multi-SIM.
La SMS de confirmation.

La prudence reste de mise. La documentation d’Orange indique toujours que la 5G+ est incompatible avec l’option Multi-SIM (et avec l’option eSIM Apple Watch). Et contrairement à d’autres, certains abonnés Multi-SIM ne voient toujours pas de bannière 5G+. Contacté, l’opérateur n’a pas répondu à notre demande d’éclaircissement au moment d’écrire ces lignes.

S’appuyant sur le réseau 3,5 GHz de l’opérateur, la 5G+ (ou 5G standalone) offre de meilleures performances car elle repose sur une architecture totalement pensée pour la 5G. À la clé, la latence est réduite ; la voix passant en 5G, le smartphone ne bascule plus sur la 4G lors des appels téléphoniques ; et la sécurité est renforcée. Pour en profiter côté Apple, un iPhone 15 ou un iPhone 16 est nécessaire et il faut penser à activer l’option 5G+ (gratuite sur tous les forfaits 5G) dans son espace client.

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Les iPhone 18 auraient un bouton moins cher pour commander l'appareil photo

Les iPhone 18 en 2026 n'abandonneraient pas leur bouton "Commande de l’appareil photo" mais sa conception serait revue pour des questions de coût.

En début de semaine une rumeur venue d'Asie, d'un compte peu connu, affirmait que la génération 2025 des iPhone supprimerait son bouton dédié pour la prise de photos. Celui-là même qui est apparu avec les iPhone 16 l'an dernier (mais que le 16e n'a pas eu). Apple aurait jugé que l'attrait de ce bouton de "Commande de l’appareil photo" n'était pas assez marqué chez les clients pour justifier son maintien.

Bouton "Commande de l’appareil photo". Image iGeneration.

Cette affirmation est contestée par un autre fuiteur, plus connu, Instant Digital, qui livre une autre version. Il affirme que ce bouton de commande est toujours au programme des futurs iPhone mais qu'Apple va simplifier son fonctionnement interne. Au lieu d'un capteur de pression pour valider l'action et d'un système capacitif pour agir sur la minuscule interface, il n'y aurait plus que le capteur de pression pour s'occuper de tout. Oppo et Vivo le font déjà avec leurs X8 Ultra et X200 Ultra, ajoute le fuiteur.

Utilisation du zoom via le bouton dédié à la photo. Image iGeneration.

Le bouton d'Apple dans sa forme actuelle serait trop onéreux et les coûts ne seraient pas minces non plus en cas de réparation. Il serait aussi un peu trop cher au vu de l'usage qu'en font les utilisateurs. Le bouton a gagné une fonction liée à Apple Intelligence mais les opinions restent tranchées sur l'utilité et la commodité de ce dispositif.

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

Visual Intelligence est réservée aux iPhone avec la nouvelle commande de l’appareil photo

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Le « MagSafe 2 » n’est plus seul : Belkin lance ses chargeurs Qi2 à 25 W pour iPhone

Le chargeur MagSafe Apple de deuxième génération n’a plus le monopole de la vitesse. Quasiment un an après sa sortie, Belkin lance à son tour des chargeurs Qi2 pouvant recharger sans fil les iPhone 16 à une puissance de 25 W. Le fabricant exploite le standard Qi2.2 récemment officialisé.

Pour mémoire, le premier chargeur MagSafe d’Apple et les chargeurs Qi2 disponibles jusqu’à présent ne fournissent pas plus de 15 W. Les iPhone 12 à 15 n’acceptent pas davantage, mais Apple a relevé la puissance maximale à 25 W pour les iPhone 16 (à l’exception du 16e). Cela permet de remplir jusqu’à la moitié de la batterie d’un iPhone 16 en 30 minutes, soit le même rythme que la charge rapide filaire.

Socle 3-en-1 UltraCharge. Image Belkin.

Jusqu’à aujourd’hui, seul le chargeur « MagSafe 2 » d’Apple, comme on le surnomme parfois, pouvait alimenter les iPhone 16 à 25 W. Belkin propose finalement trois alternatives pour qui veut remplumer son iPhone récent aussi vite que possible. Ces produits font tous partie d’une nouvelle gamme nommée UltraCharge.

Socle de recharge 2-en-1 pliable UltraCharge

Le premier (référence WIZ038) est un socle 2-en-1 compact et pliable. Fermé, il permet de recharger un iPhone (ou un Pixel 10) jusqu’à 25 W. Le refroidissement est passif, donc sans aucun bruit. Si vous avez « seulement » un iPhone 12/13/14/15, la recharge sera limitée à 15 W. Avec un iPhone 8/X/XS/11/SE, la puissance ne dépasse pas 7,5 W.

Socle de recharge 2-en-1 pliable UltraCharge Belkin

Déplié, ce socle peut recharger simultanément un second appareil jusqu’à 5 W, comme un boîtier d’AirPods. Un port USB-C sur le côté permet de recharger avec un câble un troisième appareil, mais pas à plus de 5 W.

Cet accessoire fait 105 x 59 x 23 mm pour 162 g. Il est décliné en noir, blanc et bleu. Un adaptateur secteur USB-C 45 W et un câble USB-C de 1,5 m sont fournis. Il est vendu 59,99 € et est en précommande sur Amazon et chez d’autres revendeurs. Sortie programmée le 5 septembre. Il a une variante (WIZ039) avec des coins arrondis.

Socle de recharge 3-en-1 pliable UltraCharge

Le socle 3-en-1 UltraCharge (WIZ036) est similaire, si ce n’est qu’il cache en plus un galet pour l’Apple Watch. Il est compatible avec la charge rapide de la montre apparue sur la Series 7.

Socle de recharge 3-en-1 pliable UltraCharge

Il est disponible dans les mêmes couleurs et livré avec les mêmes accessoires. Il coûte 89,99 €. Précommande ouverte Amazon et sortie le 5 septembre.

Station de recharge 3-en-1 UltraCharge Pro

Enfin, pour un usage plus sédentaire, Belkin propose la station de recharge 3-en-1 UltraCharge Pro (WIZ040). Son chargeur Qi2 25 W dispose du refroidissement actif ChillBoost, autrement dit d’un ventilateur, pour réguler la température et ainsi charger l’iPhone aussi rapidement que possible (jusqu’à 50 % en 25 minutes).

La recharge sans fil a en effet ceci de problématique qu’elle fait chauffer l’iPhone, ce qui peut entraîner une surchauffe dans certaines conditions (lors d’une canicule, au hasard), qui a comme effet final de couper totalement l’alimentation. Un ventilateur est un moyen efficace pour régler ce souci… mais génère du bruit en contrepartie. C’est pour cette raison que Belkin dote son produit d’un interrupteur servant à couper le refroidissement actif si on le trouve gênant. Cela servira notamment la nuit si le ventilateur est bruyant.

À l’arrière de la base, l’interrupteur pour arrêter le refroidissement actif.

Le chargeur iPhone est inclinable jusqu’à 70°. Par ailleurs, cette station a un chargeur rapide d’Apple Watch et un chargeur Qi 5 W qui servira essentiellement pour des AirPods. Sa base lestée est faite d’un silicone doux au toucher et son bras a une finition chromée.

Image Belkin

La station vient avec un adaptateur secteur 45 W et un câble USB-C de 1,5 m. Elle est en précommande dès maintenant à 119,99 € pour une sortie le 12 septembre.

D’autres fabricants (Anker, Aukey…) vont annoncer prochainement leurs propres produits Qi2 25 W. Si seuls les iPhone 16 sont compatibles avec cette puissance à l’heure actuelle, on s’attend à ce que les iPhone 17 reprennent cette caractéristique.

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

Test du nouveau chargeur MagSafe 25 W : Apple accélère bien la recharge sans fil des iPhone 16

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Google : l'IA pourrait influencer la conception des smartphones

Il n'y aura pas de lunettes, de bague connectée ou de tablette dans un avenir proche chez Google qui préfère concentrer ses efforts sur d'autres développements.

Dans une interview accordée à Bloomberg, plusieurs responsables des développements matériels de Google ont dessiné un périmètre d'activité pour cette partie. Le fabricant n'est pas avare en appareils et accessoires — il a présenté de nouveaux téléphones, écouteurs et montres cette semaine — mais ailleurs, il laisse les autres à la manœuvre tout en leur fournissant le logiciel et les outils d'IA.

La gamme de l'été 2025. Image Google.

Rick Osterloh qui pilote les divisions matérielle et Android déclare ainsi que ses équipes ne travaillent pas sur des bagues connectées, que le développement d'une tablette a été suspendu le temps de trouver une approche originale dans cette catégorie et qu'il n'est pas prévu non plus de téléphone pliant au format vertical. Google s'en tient à la disposition des écrans comme un livre, en témoigne sa nouvelle génération de Pixel Fold.

Quant aux lunettes connectées, un domaine que Google a défriché très tôt avant de s'en retirer, il fait toujours l'objet de discussions sur l'opportunité d'y revenir. Pendant ce temps, Google se concentre sur la partie logicielle (Android XR) pour les produits prévus par Samsung et une petite équipe cogite néanmoins sur des écrans de toute petite taille.

Le téléphone demeure indétrônable

Car le téléphone reste un incontournable : « Le smartphone fait trop de choses trop bien pour être détrôné aussi facilement » estime Shakil Barkat, responsable Devices & Services, qui précise : « Le contenu visuel est le principal problème à résoudre avant qu’un changement majeur ne se produise. ».

Pour des lunettes qui ne sont pas le support idéal pour la consommation de contenus sur la durée, Google imagine un utilisateur les seconder par un téléphone de poche, compact car pliant façon clapet comme en font certains de ses partenaires. Plus généralement, Shakil Barkat rejette l'idée d'une surabondance d'appareils et de gadgets sur l'utilisateur : « Chaque fois qu’un nouveau type de produit se rajoute, c'est quelque chose de plus dont l’utilisateur final doit s'occuper pour son fonctionnement et son entretien. C’est déjà assez pénible comme ça. ». Pour l'avenir immédiat, Google envisage plutôt les gens s'en tenir à leur téléphone, une paire d'écouteurs, une montre et des lunettes connectées. Ce qui est déjà pas mal.

À propos des smartphones, Rick Osterloh considère que leur évolution matérielle s'est stabilisée, les produits sont devenus matures (Shakil Barkat ne cache pas son envie de faire disparaître la trace de pliure qui orne toujours les modèles à écran pliant, mais c'est de l'ordre du détail esthétique). C'est grâce au logiciel que de nouveaux progrès sont maintenant faits : « L’IA deviendra la manière d’interagir avec un téléphone pour “accomplir quelque chose” » et d'envisager que cela « commencera ensuite à influencer sur sa conception. ».

Google a montré de nouveaux usages de Gemini cette semaine, comme la capacité — encore exclusive à l'anglais — de demander la suppression d'un élément sur une photo en le désignant oralement, sans manipuler un quelconque élément d'interface. Pour Osterloh, il n'y a pas débat, si on veut être en pointe, c'est chez Google que ça se passe : « C’est à nous de faire en sorte que cela compte dans le mobile au cours des prochaines années, où je pense qu’il est assez clair que nous avons une nette avance. ». Et d'asséner, non sans raison : « Si vous utilisez Android, vous serez à l’avant-garde de l’évolution de l’IA. ».

Enfin, il est suggéré que l'on devrait voir arriver des changements plus significatifs dans le design des tout prochains Pixel (la gamme 2026 est en passe d'être finalisée et les développements ont débuté sur la 2027). « Tous les deux à trois ans, nous cherchons à faire quelque chose avec un nouveau langage de design. », explique Ivy Ross, en charge de cette partie. Le look actuel des Pixel 10 — avec l'épais bandeau à l'arrière — trouve ses origines dans la 6e génération puis il s'est affirmé avec les Pixel 8. L'heure est probablement venue de tenter autre chose.

Les Pixel 10. Image Google.

Cette gamme reste néanmoins assez confidentielle dans ses ventes. En dépit de l'avance de Google sur l'IA et de la couverture médiatique autour des difficultés d'Apple sur le sujet, les grands équilibres ne bougent guère. Peut-être par habitude et satisfaction de ce que l'on a, peut-être par la difficulté à quitter un écosystème et peut-être aussi parce que l'IA n'attire pas encore les foules au-delà de quelques usages basiques sur le texte ou les images.

Google n'a pas observé une « avalanche » de switchers venus de l'iPhone vers les Pixel. D'après le cabinet d'études Canalys, Google aurait distribué 800 000 Pixel aux États-Unis au second trimestre 2025, soit 3 % du marché local quand Apple s'en accapare presque 50 %. Rick Osterloh concède que Google ne deviendra jamais un « acteur de premier ordre » sur les smartphones mais il y a une croissance, des innovations et cela suffit semble-t-il à faire « un bon business » pour sa division.

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« Les Trésors de l’Aventure Apple » : 1 000 articles pour replonger dans l’histoire d’Apple

Compagnon de route de longue date de MacGeneration, Jean-Baptiste Leheup vient de franchir un joli cap : il a publié le 1000e article de son blog Les Trésors de l’Aventure Apple. Une belle occasion pour aller y faire un tour tant il regorge d’histoires et de produits étonnants autour de la Pomme.

Jean-Baptiste partage depuis des années des anecdotes, des trouvailles ou encore des astuces qui font partie de la grande (et parfois de la petite) histoire d’Apple. Vous voulez savoir comment redonner de l’éclat aux plastiques jaunis de vos vieux Mac ? La réponse est là. Envie de découvrir l’improbable Renault Clio Apple ? Elle aussi vous attend. Tout comme les goodies d’Apple, les slogans oubliés, et bien d’autres pépites. On ne va pas tout divulgâcher : avec 1 000 billets à son actif, le blog Les Trésors de l’Aventure Apple a de quoi vous occuper un bon moment !

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Bon plan : le Mac mini M4 sous la barre des 600 €, la petite machine qui fait la grande affaire

Déjà abordable en temps normal, le Mac mini M4 est plus accessible que jamais grâce à une nouvelle promotion. Sur la plateforme Rakuten, le petit ordinateur de bureau est vendu 629 € par Darty, un vendeur de confiance. Ajoutez à ça le code « ORDI50 » lors de la commande, et la facture baisse à 579 €, le prix le plus bas à ce jour, à notre connaissance. En comparaison, cette machine est vendue 699 € par Apple.

Si les 16 Go de RAM et 256 Go de stockage de la configuration de base ne vous suffisent pas, il y a aussi de bonnes affaires sur des modèles plus musclés. La configuration 16 / 512 Go revient à 804 € sur Rakuten (vendeur Darty), soit 145 € de moins que chez Apple. La version 24 / 512 Go est quant à elle en promotion à 1 029 €, une économie de 170 €.

Mac mini M4. Image Apple.

Pour des performances d’un autre niveau, notamment sur le plan graphique, le Mac mini M4 Pro 24 / 512 Go est disponible à 1 479 €, soit 220 € de moins que sur l’Apple Store.

Le Mac mini M4 est un ordinateur de bureau assez exceptionnel. Il est à la fois compact, économe, silencieux, puissant… et abordable. Nous le recommandons les yeux fermés. C’est « simplement » à vous de faire les bons choix en matière de mémoire vive et de stockage.

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

Test des Mac mini M4 et M4 Pro : petits et mignons, mais costauds et économes

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L'IA est là : notre série de l'été pour tout comprendre sur l'IA

S'il y a bien un sujet clivant actuellement dans le grand monde de l'informatique, c'est celui de l'intelligence artificielle. Ce sujet, nous allons le démystifier dans une nouvelle série estivale sous la plume de Jean-Baptiste Leheup, créateur du site L’Aventure Apple et auteur de plusieurs ouvrages sur l’IA.

L’intelligence artificielle, il y a ceux qui sont pour, ceux qui sont contre, et ceux qui considèrent qu'ils ne sont pas concernés…

« L'IA ? Ah non, moi je n'en vois pas l'intérêt. On est encore en train de se créer un besoin qu'on n'avait pas avant. Tout ça c'est pour nous vendre le dernier iPhone. Et bonjour le bilan carbone ». Un utilisateur parmi d'autres.

C'est bien simple, on se croirait revenus aux débuts d’internet, il y a plus d’un quart de siècle. Les mêmes arguments, les mêmes réticences. Internet, on vivait très bien sans, aussi. Ça nous obligeait à acheter un Power Macintosh récent et à rajouter de la mémoire vive. Ça coûtait des sous. Et ça bouffait de l'électricité. Et pourtant, on y est tous passé.

Qu'elle soit vraiment « intelligente » ou non (vous connaissez déjà l'avis de Jean-Baptiste sur ce sujet), l'IA est une nouvelle révolution dans la grande histoire des révolutions technologiques. On a inventé la roue, puis on a chargé des bêtes ou des rivières de la faire tourner. On a ensuite inventé le moteur pour que la roue tourne plus vite et plus fort, et on l'a utilisé pour produire de l'électricité. On a maîtrisé l'électricité pour donner naissance à l'électronique, qui a permis de concevoir des ordinateurs pour triturer des informations, d'abord des chiffres, puis des textes, des images, des sons, des vidéos. Et pour interagir de manière naturelle avec les ordinateurs, on a inventé les interfaces graphiques. Et voici maintenant l'ère de l'IA, dont la dernière avancée, l’IA générative, donne à ces tas de ferraille la capacité d'apprendre et l'apparence d'une forme de compréhension.

La glorieuse histoire des révolutions techniques et technologiques, selon ChatGPT.

La question n'est plus d'y croire ou de ne pas y croire. L’IA est là ! Vouloir échapper à l'IA aujourd'hui, c'est comme vouloir échapper à la révolution industrielle ou à la généralisation de l'électricité au dix-neuvième siècle. Les humains ont passé une nouvelle étape, et ils ne feront pas marche arrière. Alors pour ne pas se contenter de regarder passer le train en restant sur le quai, MacGeneration vous propose cet été de faire un point sur les premières étapes de cette révolution que nous vivons ensemble, sans indulgence et sans dogmatisme.

Au programme de « L’IA est là », notre série estivale disponible exclusivement pour les membres du Club iGen :

Bonne lecture !

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Auchan piraté : des données personnelles de centaines de milliers de clients compromises

La liste des entreprises victimes de cyberattaques continue de s’allonger. Après Air France au début du mois, Auchan a informé jeudi une partie de ses clients d’un « accès non autorisé à certaines données personnelles » associées à leur compte fidélité.

Les informations compromises sont la civilité, le statut client professionnel, le nom, le prénom, les adresses email et postale, le numéro de téléphone ainsi que le numéro de la carte de fidélité. En revanche, les données bancaires, les mots de passe des comptes Auchan et le code PIN des cartes de fidélité n’ont pas été touchés. Cela fait malgré tout une belle moisson de données personnelles parties dans la nature.

Email reçu par les clients concernés. Merci Johann.

La cyberattaque, dont le mode opératoire n’a pas été précisé, a été stoppée et la CNIL a été saisie, comme le veut la loi. Auchan a précisé à l’AFP que « quelques centaines de milliers » étaient concernés. « Nous regrettons sincèrement cette atteinte à la confidentialité de vos informations et nous vous invitons à rester attentif à votre cagnotte fidélité », ajoute Auchan dans son email destiné aux malheureux clients. Au-delà du risque sur leur cagnotte, ceux-ci devront être très vigilants face aux tentatives d’hameçonnage ciblé qui pourraient exploiter ces renseignements.

Pour éviter de faire partie des personnes touchées par des cyberattaques, le mieux est encore de ne pas créer de comptes superflus. Lorsque c’est inévitable, il est parfois possible de renseigner des informations approximatives. Toutes les entreprises n’ont pas besoin de connaitre votre date de naissance exacte ou votre adresse postale précise. Pour l’email, vous pouvez recourir aux adresses masquées d’iCloud+, qui cachent l’adresse d’origine.

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Apple.com ouvre des pages pour le secteur public

Une nouvelle section "Secteur public" est apparue sur le site d'Apple aux États-Unis, mais aussi dans plusieurs autres pays dont la France. Elle rejoint de précédentes rubriques thématiques comme l'Éducation ou l'Entreprise. À leur instar, on y trouve rassemblés quelques cas d'étude sur l'utilisation des solutions Apple dans ledit secteur et des liens vers des ressources d'information (Certifications de sécu­rité, Sécurité et déploie­ment des plateformes, Fonction­nalités de sécurité, etc.).

Image Apple.

La traduction des pages d'accueil de ces rubriques s'efface vite derrière des contenus qui n'ont rien à voir avec l'Hexagone (pour les témoignages venus du terrain) et beaucoup de documentation en anglais. Autre exemple, le chapitre "Certifications de sécu­rité requises par les réglemen­tations nationales" donne des informations pour trois pays : les États-Unis, l'Espagne et l'Allemagne.

Différence importante par rapport aux sections Éducation et Entreprises qui jouent à peu près le même rôle, chacune est flanquée de son Apple Store particulier. L'achat de matériels au sein de la fonction publique ne se faisant pas en remplissant son panier sur la boutique en ligne, il faudra contacter directement Apple ou ses revendeurs.

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Promo sur des adaptateurs secteur et grosses batteries pour iPhone, iPad et MacBook

Adapteur secteur à plusieurs prises ou grosses batteries externes capables d'alimenter un MacBook… il y a quelques promos du jour sur des accessoires UGREEN.

Pour brancher directement à la prise et éventuellement remplacer l'accessoire d'Apple, il y a cet adaptateur à quatre prises USB-C capable de fournir 100W lorsqu'une seule est utilisée. C'est largement assez pour un MacBook Pro 14" et cela peut servir pour deux MacBook Air par exemple. Il est vendu 35,99 €, c'est une petite baisse supplémentaire sur son dernier meilleur prix.

Image Ugreen.

Plutôt destiné à un usage sédentaire, ce bloc 200W est muni de 6 ports USB-C et deux USB-A. Pour le coup il alimentera sans problème le plus gros des MacBook Pro 16" même lancé dans une activé lourde (ils sont vendus avec des adaptateurs 140W). L'accessoire coûte 57,99 € mais on peut retrancher quelques euros avec un coupon 10 %.

Image Ugreen.

Deux volumineuses batteries externes ensuite. La première avec 20 000 mAh et 130W comporte deux ports USB-C, un USB-A et un écran de contrôle. Elle servira aussi bien à remplir des iPhone que des iPad ou MacBook. Elle coûte 56,99 €, là encore c'est un peu mieux que le précédent prix le plus bas. Sinon il y a cet autre modèle de 20 000 mAh et 100W avec trois ports USB-C, pas d'USB-A. Cette batterie coûte 64,99 € qu'on peut réduire avec un petit coupon de 5 %.

Image Ugreen.
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Un solide disque dur portable 6 To à 213 €, son meilleur prix

Si les disques durs n’ont plus tellement la cote chez les particuliers, ils restent tout de même intéressants quand on cherche une très grande capacité de stockage pour pas trop cher. Le SanDisk Professional G-DRIVE ArmorATD en est un bon exemple. Ce disque dur portable est en promotion sur Amazon à 212,99 € dans sa version 6 To, son prix le plus bas à ce jour. Sa version 5 To est quant à elle vendue 169 €.

SanDisk Professional G-DRIVE ArmorATD

En comparaison, un SSD externe 4 To coûte au minimum 250 €. Évidemment, ce dernier est beaucoup plus rapide et compact, mais dans certaines conditions ces avantages ne sont pas si déterminants. Et puis le budget n’est pas toujours extensible.

Le SanDisk G-DRIVE ArmorATD est un disque dur renforcé doté d’un boîtier en aluminium anodisé qui résiste à la pluie, à la poussière (protection IP54) et à une pression de 450 kg. On ne craindra donc pas de l’emmener en vadrouille. Il fait 133 x 88 x 32 mm pour 381 g. Son port USB-C est compatible Thunderbolt 3 et USB 3.1 Gen1 (5 Gbit/s). La vitesse maximale en écriture et en lecture est de 135 Mo/s.

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