Les utilisateurs européens peuvent depuis l’année dernière télécharger AltStore PAL, une boutique tierce au fonctionnement différent de l’App Store. Elle n’est pas centralisée et il faut ajouter des « sources » pour installer quoi que ce soit, soit des sortes de catalogues d’apps gérés par chaque développeur. Créer un tel dépôt peut se montrer chronophage, mais un nouveau service simplifiant grandement la démarche vient d’être mis en ligne. Baptisé AltStudio, il a l’avantage d’être compatible avec AltStore Classic comme avec AltStore PAL, la récente déclinaison européenne.

Les créateurs du projet expliquent s’être lancés après avoir constaté qu’il n’y avait que peu de sources disponibles pour AltStore. La boutique se base en effet sur des fichiers JSON qui stockent des informations sur les IPA installables. La plupart des dépôts ne respectent pas entièrement les standards d’AltStore (oubliant par exemple l’icône ou le lien de téléchargement), tandis que d’autres disposent d’un contenu limité. La démarche pour créer une source n’est pas forcément aisée, ce qui peut décourager certains développeurs.

AltStudio essaye de corriger le tir avec un outil facilitant grandement la démarche. Il va scanner les fichiers IPA pour en extraire certaines données, qu’il n’y aura plus besoin d'entrer à la main. On peut y gérer les versions des applications, y ajouter des descriptions, des captures d'écran et même des notes de mises à jour. L’app est compatible avec les sources déjà existantes pour les améliorer.

L’interface d’AltStudio a été pensée pour être simple et pour respecter du mieux possible les différentes règles d’AltStore. Cette web app ne demande pas de compte et fonctionne sur n’importe quel appareil. À l’avenir, les développeurs envisagent d’ajouter une meilleure intégration avec Patreon ou la possibilité de sauvegarder des projets sans les exporter. Tout est gratuit, mais une cagnotte est disponible pour soutenir les créateurs.

Un tel outil va peut-être inciter plus de développeurs à lancer leur app sur AltStore, qui ne propose que peu de programmes dans sa version PAL. Quelques sources sont mises en valeur sur le site officiel, et ce fichier recense toutes celles qui ont été validées. Rappelons qu’AltStore Classic permet de sideloader n’importe quelle IPA, là où la version PAL implique que l’app ait été notarisée par Apple.

La Place de l’Étoile à Paris est mythique non seulement pour le monument qui trône en son centre (l’Arc de Triomphe), elle est aussi célèbre et redoutée pour son fonctionnement compliqué. C’est un gros rond-point, avec la double particularité d’avoir une priorité à droite et énormément de monde qui y passe tous les jours, transformant les lieux en une sorte d’épreuve où il faut presque pousser les autres voitures pour passer la sienne. C’est au cœur de cet enfer pour la majorité des conducteurs que Tesla a choisi d’envoyer une Model 3 pour pousser son système de conduite autonome à bout. Puisque l’entreprise a publié la vidéo sur son compte X, on sait que l’exercice a été réussi.

FSD Supervised can handle Arc de Triomphe no problem

If there is a bigger roundabout in France, please let us know in the comments

Pending regulatory approval pic.twitter.com/IPR0jLiOW7

— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) May 16, 2025

La démonstration est en effet assez bluffante, la voiture (un modèle de série, précise le constructeur, seul le logiciel est spécifique) parvient à entrer et sortir du rond-point sans difficultés majeures, en gérant tous les autres véhicules et sans paniquer quand on lui coupe la voie, quand une moto la frôle ou quand des piétons passent en plein milieu. La Model 3 a bien géré la priorité à droite et s’extirpe sans trop de mal des lieux en prenant la sortie effectivement prévue par le GPS. Mission réussie donc sur cet essai, que l’on peut aussi consulter en version intégrale dans cette autre vidéo, où la voiture parcourt un petit peu plus de distance dans les rues parisiennes.

Cette publication est une manière pour Tesla de rappeler qu’elle souhaite proposer sa conduite entièrement autonome (supervisée) en Europe. Cet oxymore est le nom officiel depuis l’automne de la fonctionnalité qui permet aux voitures américaines de se déplacer seules, mais sous la supervision d’un humain qui doit garder en permanence les mains sur le volant, à peu près partout et notamment en ville. La bêta a été lancée d’abord aux États-Unis fin 2022, puis étendue au Canada, au Mexique et dernièrement en Chine, avec quelques difficultés d’ailleurs.

L’Europe est la prochaine étape, promise par Elon Musk depuis bien des années. Depuis quelques mois, le constructeur évoque une sortie en 2025 et cette démonstration est prometteuse à cet égard, sauf qu’il y a toujours la même condition attachée à la promesse : Tesla aura besoin d’autorisations pour proposer la fonctionnalité à ses clients européens. La communication du jour n’y change rien, puisque la filiale française de l’entreprise nous a indiqué :

Tesla travaille actuellement avec les régulateurs pour obtenir l’autorisation de déployer le Full Self-Driving (Supervised) en Europe, avec pour objectif de proposer cette fonctionnalité sur les véhicules existants et futurs aussi rapidement que possible.

S’il y avait davantage à annoncer aujourd’hui, elle l’aurait fait. Pour le dire autrement, le logiciel est prêt du point de vue de Tesla et la vidéo du jour veut le démontrer, mais la conduite entièrement autonome (supervisée) n’a toujours pas été autorisée par l’Europe. Est-ce que ce sera le cas d’ici la fin de l’année ? C’est peu probable, en tout cas pas de la même manière qu’en Amérique du Nord où on peut utiliser la fonction sur n’importe quelle route, sans restriction. Ici, les autorisations existantes sont associées à des limites plus strictes, sur le type de routes où on peut activer les assistances et même les conditions d’utilisation.

Après Honda, Mercedes décroche une conduite autonome de niveau 3

Toutes les voitures actuellement vendues par Tesla peuvent activer la conduite entièrement autonome (supervisée), moyennant 7 500 € au moment de la commande ou n’importe quand par la suite, puisque c’est purement du logiciel. Ce n’est d’ailleurs pas limité aux nouvelles voitures, celles qui sont déjà produites depuis plusieurs années sont également éligibles, dont la mienne, une Model 3 de 2021.

Fortnite n'est toujours pas revenu sur l'App Store américain et le jeu est maintenant indisponible aussi en Europe. Au sein de l'app Epic Games qui sert de canal de distribution pour Fortnite en Europe depuis l'été dernier, un message annonce que le jeu est indisponible jusqu'à nouvel ordre (contrairement aux autres). Epic Games explique que ce nouveau développement est le fait d'Apple qui aurait bloqué sa soumission d'apps :

Apple a bloqué notre soumission Fortnite et nous ne pouvons donc pas la publier sur l'App Store américain ou sur l'Epic Games Store pour iOS dans l'Union européenne. Aujourd'hui, malheureusement, Fortnite sur iOS sera hors ligne dans le monde entier jusqu'à ce qu'Apple le débloque.

Epic Games attend depuis plusieurs jours qu'Apple valide le retour de son jeu phare sur l'App Store américain suite à une décision de justice contraignante pour la Pomme (cette dernière a fait appel, mais elle doit s'y plier pour le moment).

Dans ce duel, Epic Games et son CEO Tim Sweeney communiquent beaucoup sur les réseaux sociaux tandis qu'Apple reste muette, alimentant toutes les spéculations sur une mauvaise volonté de sa part. Hier, Sweeney a pointé sur l'App Store de fausses apps Epic pourtant validées par les équipes d'Apple.

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Livebox : ils n’auront plus à aller chercher au fin fond de la liste de chaînes pour regarder France 2 en Ultra Haute Définition. France TV a annoncé que la version de meilleure qualité de sa chaîne allait désormais être proposée directement sur le canal 2 de la TV d’Orange. Le changement sera effectué dans le courant du mois.

Jusqu’à présent, il fallait aller sur le canal 902 pour regarder la chaîne en 4K. Quelques prérequis sont nécessaires pour en profiter, comme un accès Internet fibre, un décodeur TV UHD ou TV6 et une TV compatible HDR10. Une fiche de l’assistance Orange permet de s’assurer que son téléviseur est dans les clous. Les utilisateurs n’ayant pas le matériel adapté continueront de recevoir France 2 HD ou HD+ sur le canal 2.

Ce changement tombe à pic, car plusieurs programmes vont être diffusés en UHD dans les semaines qui viennent : Roland-Garros, Le Tour de France, la Finale du Top 14… La chaîne dans sa version 4K a été lancée chez Orange il y a maintenant un an sans surplus. Elle est également disponible dans certaines régions sur la TNT pour peu que vous ayez un tuner DVB-T2.

Après Spotify Connect, Deezer Connect et Tidal Connect, voici venir Qobuz Connect. Avec l’aide de l’entreprise allemande StreamUnlimited et la complicité des plus grands noms de la Hi-Fi, le service de streaming français propose (enfin !) une fonctionnalité permettant de contrôler la lecture depuis l’application Qobuz et de passer d’un appareil à un autre sans rater la moindre note.

« Qobuz Connect est une fonctionnalité très attendue par nos abonnés », explique Axel Destagnol, chief product officer de l’entreprise française, « notre priorité a été de développer une interface simple et intuitive pour faciliter l’expérience de tous nos auditeurs. » Si vous avez déjà utilisé Spotify Connect, vous ne serez pas dépaysés. Les appareils compatibles apparaissent dans le menu de sélection de la sortie audio, comme s’il s’agissait d’une simple paire d’écouteurs. Une pression permet de transférer la lecture, sans autre forme de procès, dans la meilleure qualité disponible.

Dans nos tests, menés ces derniers mois avec une préversion, la fonctionnalité s’est montrée d’une fiabilité et d’une rapidité à toute épreuve. Qobuz Connect évite de devoir utiliser AirPlay, dont la manipulation n’est pas des plus aisées, mais n’empêche pas d’utiliser d’autres protocoles, comme Google Cast ou Roon. Reste que soixante marques prennent déjà en charge Qobuz Connect, d’Aavik à Wiim en passant par Marantz et Hegel, ce qui simplifie grandement les choses.

La mise à jour de sécurité 17.7.7 sur iPad est venue combler des failles de sécurité, mais par la même occasion elle a provoqué une cascade de bugs. Apple ne permet plus l'installation d'iPadOS 17.7.7, distribué mardi dernier pour les anciens iPad 6, iPad Pro 10,5" et 12,9", note MacRumors. Cette révision était venue corriger une trentaine de failles de sécurité, malheureusement après son installation de nombreux utilisateurs ont constaté des effets secondaires.

Plusieurs applications qui fonctionnent avec l'identification d'un compte utilisateur obligent à se réidentifier ou alors l'app retourne dans son état premier comme lorsqu'on vient de l'installer. Ces obligations de se réidentifier pourraient être une conséquence normale de ces correctifs de sécurité si ce n'est que cette opération doit être répétée à chaque ouverture des apps concernées. Et l'utilisateur de repasser aussi par le parcours des demandes d'autorisation d'envoyer des notifications et autres étapes habituelles lors d'une utilisation initiale.

À moins de vouloir revenir sur PadOS 17.7.6 qui reste installable il n'y a pas d'autre solution à première vue que d'attendre une 17.7.8.

Les AirPods Pro 2 sont en vente à 200,77 € chez Amazon Italie, soit 43 € de moins que sur le site français et 79 € retirés du prix d'Apple. C'est en gros le prix pour des AirPods 4 avec ANC chez Apple. Ce tarif comprend les frais de port, la livraison est annoncée entre les 19 et 20 mai.

C'est une baisse supplémentaire chez le site italien qui proposait déjà une réduction substantielle à 219 €, là où les autres vendeurs sont actuellement calés sur le prix d'Apple (la Fnac les vend à 279,99 €).

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume person­nalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.

Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.

Sony lance son nouveau casque WH-1000XM6 à la réduction de bruit améliorée

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Ça chauffe pour les vendeurs de VPN : le tribunal judiciaire vient d’ordonner à plusieurs grands noms de bloquer différents sites de streaming permettant de regarder illégalement des matchs de foot ou de rugby. Canal+ et la Ligue de Football Professionnel (LFP) avaient saisis le tribunal judiciaire de Paris en début d’année et viennent d’obtenir gain de cause. NordVPN, Proton, Cyberghost, Surfshark et Express VPN vont devoir se plier à la Justice en empêchant l’accès à plusieurs centaines de sites.

Le média L’Informé a mis la main sur les deux décisions de justice, dans lesquelles le tribunal observe des « atteintes graves et répétées aux droits exclusifs » de Canal Plus et de la LFP. Il y ordonne le blocage de différents domaines aux noms exotiques directement cités, comme embx224539.apl366.me ou r365.city. Les fournisseurs ont 3 jours pour s’exécuter, et devront en plus afficher le jugement sur leur page d’accueil.

La liste est amenée à évoluer : les plaignants pourront envoyer à l’Arcom d’autres noms de sites pendant les compétitions à venir pour demander des blocages supplémentaires. Les restrictions vont rester en place jusqu’à la fin de différents championnats, comme la Premier League, la Ligue des champions et le Top 14 de Rugby. Les dernières rencontres auront lieux à la fin juin 2025.

Il s’agit de la première fois que la justice impose explicitement à des fournisseurs de VPN de bloquer des sites pirates. Canal+ n’en est pas à son coup d’essai pour lutter contre le piratage : le groupe avait déjà demandé le blocage de ces multiples sites aux fournisseurs d’accès Internet avant de contraindre les DNS alternatifs à faire de même. Le jeu du chat et de la souris devrait continuer : les fournisseurs de VPN sont nombreux, et de nouveaux sites de piratage émergent chaque jour.

Quelques iPhone 16 et 16 Pro affichent des remises pouvant dépasser les 15 à 20 % chez Amazon Italie. Les prix donnés ci-dessous sont ceux obtenus après l'ajustement de la TVA (plus élevée en Italie) et l'ajout des frais de port.

• iPhone 16 Pro Max 256 Go à 1 184 € (1 479 € chez Apple et 1 369 € chez Amazon France)
• iPhone 16 Pro 256 Go à 1 086 € (1 359 € chez Apple et 1 219 € chez Amazon France)
• iPhone 16 Pro 128 Go à 1 046 € (1 229 € chez Apple et 1 099 € chez Amazon France)

• iPhone 16 256 Go à 938 € (1 099 € chez Apple et 979 € chez Amazon France)
• iPhone 16 128 Go à 747 € (969 € chez Apple et 866 € chez Amazon France)

Ce sont de très bonnes promos pour des modèles de la dernière génération et pour qui n'attend pas spécialement la prochaine gamme. L'iPhone 16 a gagné un bouton Action cette année et le bouton de commande de l'appareil photo, comme sur les Pro.

Microsoft vient de publier une petite vidéo au format vertical, parfaite pour les réseaux sociaux modernes, qui vante les performances des meilleurs PC « Copilot+ », ces ordinateurs portables ARM lancés il y a tout juste un an avec l’intelligence artificielle en vue. Pour cela, le concurrent de toujours de Cupertino a choisi une comparaison frontale avec Apple, l’histoire se répète. Sauf que la brève vidéo met en avant le MacBook Air… M3, un modèle sorti au printemps 2024 et remplacé en mars dernier par une nouvelle génération.

Drôle de choix de la part de Microsoft de se comparer en 2025 avec un ordinateur concurrent de génération précédente. C’est d’autant plus étrange que la publicité renvoie vers cette page qui étaye les comparaisons et ajoute que les « meilleurs » PC Copilot+ dépassent même le MacBook Air M4. L’hypothèse la plus probable, c’est que la publicité du jour n’est en réalité pas nouvelle, il s’agit sans doute d’une manière de remettre en avant une campagne de l’an dernier avec ce nouveau format allongé.

Reste à savoir si une telle publicité est vraiment efficace. Est-ce qu’un client potentiel qui hésiterait entre un MacBook Air et un PC Copilot+ fera son choix en fonction des performances théoriques ?

Sony a dévoilé son WH-1000XM6, la nouvelle version de son casque haut de gamme avec des prestations en hausse tout comme son prix. Les caractéristiques du successeur au WH-1000XM5 avaient été éventées il y a quelques jours par Amazon Espagne, il n'y a donc aucune surprise avec l'arrivée officielle de ce modèle que l'on trouve en vente chez Amazon en France et à la Fnac ou Boulanger.

Le prix est légèrement supérieur au modèle remplacé : le WH-1000XM5 coûtait officiellement 420 €, le WH-1000XM6 est à 450 €, il reste néanmoins à bonne distance des 579 € de l'AirPods Max et se place à hauteur du Bose Quiet Confort Ultra (400 €, mais 350 € en promo) ou du Sonos Ace (490 €).

Le design du casque repart largement des modèles précédents, si ce n'est que l'arceau est supposé être plus rembourré et confortable. Point pratique important, les écouteurs peuvent être à nouveau repliés, comme sur le WH-1000XM4. Le réglage des commandes de lecture reste tactile, comme le geste pour passer temporairement en mode transparence en posant la main contre l'écouteur. Autre détail, le bouton de mise en marche, maintenant rond, se distinguera de celui qui contrôle la réduction de bruit.

Cette réduction active du bruit a été encore améliorée, promet Sony, grâce à l'utilisation d'une nouvelle version de son processeur et de 12 micros au lieu de 8. De premiers tests laissent entendre que c'est bien le cas. Le mode transparence est également décrit favorablement. Quant à l'audio pendant un appel, le casque dispose maintenant de 6 micros au lieu de 4 pour atténuer les bruits ambiants.

La qualité audio reste de très bonne tenue, note The Verge qui l'a brièvement testé, dans la ligne de ce que propose Sony. L'utilisation du casque pendant la recharge est enfin possible, mais l'écoute par via USB-C ne l'est pas. Si l'on veut écouter en mode filaire tout en rechargeant, il faudra donc deux câbles branchés, l'USB-C et le câble 3,5 mm.

Ce WH-1000XM6 est décliné en trois coloris noir, bleu foncé et argent. Inconvénient à ce prix relevé, il n'a pas encore provoqué d'ajustement sur les deux modèles en dessous : le WH-1000XM5 affiche sa promotion habituelle qui le met à 329 € et le WH-1000XM4 reste à 269 €.

Alors que l’Australie a déjà pris les devants en instaurant une interdiction des réseaux sociaux en-dessous de 16 ans, l’Europe semble de plus en plus y réfléchir, et à la pointe de ce mouvement se trouvent la France, l’Espagne et la Grèce, comme l’a remarqué Bloomberg.

Gabriel Attal avait déjà jeté la première pierre début mai indiquant souhaiter, entre autres mesures, l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Ce n’était, semble-t-il, que l’ouverture des hostilités envers TikTok et consorts.

Durant son interview fleuve de ce mardi, Emmanuel Macron a fait part de son avis concernant les réseaux sociaux et leur influence sur la jeunesse française :

Il faut protéger nos enfants et donc je suis pour ma part favorable – et je pense qu’il faut y aller – à ce que nos enfants, nos adolescents soient protégés, [...] et donc qu’on impose une vérification de l’âge dans les réseaux sociaux. [...] Qu’en dessous de 15 ans, on n’ait pas accès [aux réseaux sociaux].

Si l’avis du président français sur la question est clair, il semble le partager avec au moins l’Espagne et la Grèce, et les trois pays comptent bien faire valoir cette vision auprès de l’Union européenne, qui peut grâce au DSA imposer aux réseaux sociaux une vérification obligatoire de l’âge.

Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a lui aussi fait part de ses inquiétudes durant le World Economic Forum de Davos en février :

Une identité réelle pour chaque utilisateur de réseaux sociaux – c’est le seul moyen d’être sûrs que les mineurs n’accèdent pas à du contenu inapproprié.

Le responsable hispanique ne souhaite pas pour autant la disparition des réseaux sociaux, bien au contraire : selon lui, ils sont « une ressource pour l’humanité, au même titre que les océans » et doivent donc être protégés.

La Commission européenne et quelques membres de celle-ci ont déjà commencé l’étude de programmes pilotes allant dans le sens d’un plus grand contrôle parental et de l’âge d’accès aux réseaux sociaux, mais une unification des règles dans l’UE aurait le mérite de créer un bloc solide pour imposer des limites.

S’ils devaient être entendus par l’Union européenne et qu’une vérification de l’âge était rendue obligatoire pour les citoyens de l’UE, cela n’ira pas sans frictions avec les États-Unis d’Amérique, où les patrons des réseaux sociaux tels Mark Zuckerberg pour Meta ou encore Elon Musk pour X sont très proches du pouvoir en place.

Si Apple a fait aux propriétaires d’AirPods Pro 2 l’agréable surprise d’ajouter de nouvelles fonctions aux écouteurs, sans avoir à bourse délier, il semble que la prochaine génération devrait bientôt pointer le bout de son nez, comme l’a remarqué un analyste de MacRumors.

Looks like Apple may be prepping for AirPods Pro 3 pic.twitter.com/CldIUbWpl1

— Aaron (@aaronp613) May 14, 2025

Ainsi, Cupertino a modifié une partie du code indiquant la version nécessaire afin de profiter d’une fonction, passant d’un « Nécessite les AirPods Pro 2 » à un « Nécessite les AirPods Pro 2 ou ultérieurs ».

Si la petite trouvaille ne dit rien des nouveautés de la prochaine génération d’écouteurs de la pomme, d’autres rumeurs s’en sont occupées avant : ainsi, les prochains AirPods Pro devraient emporter un système de surveillance du rythme cardiaque, comme les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.

Si tout se passe comme d’habitude, l’annonce des nouveaux modèles devrait arriver en même temps que celle des iPhone 17, cet automne. Quant au prix, s’il est de 279 € pour la génération actuelle, une augmentation n’est pas à écarter.

C’est un secret de polichinelle, Tesla n’est pas au mieux de sa forme depuis le début de l’année... entre les doutes sur les droits de douane, une gamme vieillissante malgré l’arrivée du nouveau Model Y, les concurrents qui montent en régime et les frasques du patron, tout s’aligne pour en faire baver à la marque américaine.

Cependant, dans toutes ces raisons de voir les ventes et le cours de l’action en berne, certaines ont plus de poids que d’autres. Et si certains actionnaires ont déjà commencé à donner de la voix pour demander le départ d’Elon Musk, n’ayant pas grand chose à craindre à s’exprimer, ce sont maintenant certains employés qui ouvrent leur cœur, avec tous les risques associés.

L’un d’eux en a d’ailleurs fait les frais : suite à l’expression officielle de sa désapprobation du patron, en créant un site internet demandant son départ au doux nom de « Tesla Employees Against Elon », Matthew LaBrot a pris la porte de l’entreprise.

Selon Electrek, il n’est cependant pas le seul derrière ce site, et la lettre ouverte laissée sur celui-ci est sans équivoque :

Les dommages causés par Elon sur son image de marque sont maintenant irréversibles, et étant l’incarnation publique de Tesla, ces dommages sont maintenant notre fardeau. Nous sommes à la croisée des chemins : continuer avec Elon comme CEO et voir la marque s’enfoncer dans les limbes au fil des clients nous lâchant, ou aller de l’avant sans lui afin de laisser nos produits et notre mission réussir ou échouer par leurs propres moyens.

Même si leur plus grand souhait serait de voir le patron partir, il semble que ce soit plutôt l’inverse qui arrivera dans les semaines ou mois à venir, avec un Elon Musk voulant se « recentrer sur Tesla », à leur grand désespoir :

La récente annonce d’Elon indiquant souhaiter se recentrer sur Tesla est non seulement une preuve de son aveuglement, mais est une insulte pour nous. Elle sous-entend que les difficultés de ces six derniers mois viennent de son manque d’attention pour la marque, et non de ses actions. Il remet ainsi la faute sur ceux-là même qui portent la marque à bouts de bras. Soyons clair : nous ne sommes pas le problème. Nos produits ne sont pas le problème. Nos ingénieurs, notre service client et les équipes de livraison ne sont pas le problème. Le problème, c’est la demande. Le problème, c’est Elon.

Et l’arrivée du Model Y, selon cette lettre ouverte, ne semble pas inverser la tendance, au contraire, avec des véhicules produits qui s’accumulent sur des parkings en sortie d’usine :

Maintenant ces voitures restent à croupir sur un parking sans être vendues, leur nombre augmentant semaine après semaine. La production est plus forte que jamais. La qualité est au plus haut. Les process sont efficaces. La demande, c’est ça qui flanche. Ce n’est pas un problème de produit. C’est un problème de direction.

Si la lettre ouverte finit en insistant sur le départ d’Elon Musk de son poste de CEO, il semble que le patron de la marque ne l’entende pas de cette oreille. Ainsi, le compte X associé au site a été fermé par le réseau social, pourtant chantre de la liberté d’expression.

En attendant, l’écart entre la production et la demande est devenu si grand que les employés de la chaîne de montage des Cybertruck et Model Y à la Gigafactory Texas se sont vus imposer un chômage technique d’une semaine par l’entreprise.

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Les développeurs d'Asahi Linux viennent de publier des informations sur les évolutions de la prise en charge de GNU/Linux sur les Mac basés sur des puces Apple Silicon. Le premier point, le plus important, est l'intégration des API — un ensemble de fonctions, en simplifiant — nécessaires aux pilotes des GPU Apple dans le noyau 6.15. C'est une nouveauté importante : ces API (uAPI) permettent la prise en charge d'OpenGL, OpenCL et Vulkan en reliant MESA (l'implémentation libre d'OpenGL et Vulkan) au pilote graphique lui-même.

Ce n'est pas forcément simple à comprendre, mais uAPI devait être installé de façon séparée jusqu'à maintenant, ce qui pouvait poser des soucis lors des mises à jour et complexifiait le développement des pilotes. L'intégration dans le noyau — ce qui est visiblement une exception — va simplifier les choses et probablement permettre de voir arriver d'autres distributions majeures. Actuellement, les Mac Apple Silicon doivent généralement se contenter de Fedora.

Avec le noyau 6.15 de Linux, il est aussi maintenant possible d'activer la Touch Bar sur les MacBook Pro 13 pouces (M1 et M2). De même, l'intégration de la prise en charge du PCI-Express sur certaines puces permet l'activation des ports USB-A du Mac mini M2 Pro, ainsi que du Wi-Fi et du Bluetooth sur toutes les machines équipées d'une puce M2 Pro.

Les développeurs reviennent aussi sur une nouveauté récente, l'activation du microphone sur les Mac Apple Silicon. Visiblement, l'implémentation diffère dans les modèles équipés d'une puce M2 Pro ou M2 Max, et le microphone ne fonctionne donc pas sur ces modèles.

Asahi Linux prend en charge le microphone des Mac portable, et ça a été compliqué

Enfin, les travaux sur le contrôleur SMC (qui s'occupe de différentes fonctions des Mac comme l'arrêt ou le redémarrage et certains capteurs) et sur le bus SPMI — employé pour certains composants dans les Mac modernes — continuent à avancer, mais les résultats se retrouveront dans la prochaine version du noyau, la 6.16.

Pour terminer, et c'est une bonne nouvelle, la structure qui gère Asahi Linux est modifiée pour asseoir ses bases et éviter de se retrouver le bec dans l'eau si une personne quitte le projet. De façon très concrète, tout ce qui est indispensable au projet (noms de domaines, etc.) est regroupé sous la houlette du projet lui-même, plutôt que de dépendre d'une personne.

Avec l'arrivée de la Switch 2, Nintendo va effectuer en partie une transition qu'Apple a effectuée il y a de nombreuses années : le passage au 64 bits. La première console Switch est certes dotée d'un processeur ARMv8 (c'est-à-dire 64 bits), mais de nombreux titres reposent tout de même sur du code 32 bits, plus anciens. Apple avait fait disparaître le code 32 bits avec iOS 11 (en 2017), Nintendo semble visiblement faire la même chose en 2025.

D'un point de vue purement technique, le processeur de la Nintendo Switch 2 accepte encore les applications 32 bits, mais les jeux prévus pour la nouvelle console, eux, seront obligatoirement 64 bits, comme l'indique Eurogamer. Mais visiblement, le passage en 64 bits a de l'intérêt : le titre le plus vendu de la Switch, Mario Kart 8 Deluxe, vient de passer en douce en 64 bits. Nintendo ne l'annonce pas, mais la mise à jour 3.0.4 passe le code du 32 bits au 64 bits, ce qui devrait améliorer les performances… au moins sur la Switch 2.

Ce changement est intéressant pour ceux qui aiment l'émulation (et qui possèdent évidemment la cartouche originale du jeu) : elle améliore très largement les performances. En effet, les smartphones modernes (Android ou iOS) ne peuvent plus exécuter directement le code 32 bits¹ et se reposent donc sur de l'émulation. C'est une solution lente, particulièrement sur les iPhone étant donné qu'Apple bloque l'émulation de type JIT (Just In Time), même si des solutions existent pour passer outre cette limitation. Mais avec un jeu compilé en 64 bits, comme la dernière version de Mario Kart 8 Deluxe, cette émulation du code n'est plus nécessaire : il est possible d'exécuter nativement le code, ce qui améliore très nettement les performances.

Si Nintendo passe ces jeux majeurs en 64 bits, il devrait aussi être possible de voir apparaître des émulateurs de Nintendo Switch performants sur les machines d'Apple, car le recours au JIT (interdit) ne sera plus nécessaire.

Émulation : comment jouer à ses vieux jeux sur iPhone ou iPad ?

Vous l'avez probablement remarqué, les appels téléphoniques indésirables sont de plus en plus fréquents et de plus en plus élaborés. Si Apple effectue vraiment le service minimum sur ce point, avec uniquement la possibilité de bloquer un numéro précis et des API pour les développeurs tiers, Google a annoncé différentes mesures intéressantes récemment.

La première est simple : Android ne va plus permettre de modifier certains réglages pendant un appel qui provient d'une personne qui n'est pas dans vos contacts. En effet, les malandrins que vous pourriez avoir au téléphone peuvent tenter de vous faire réduire les protections du système, essayer de vous faire installer une application sans passer par un magasin en ligne ou activer certaines fonctions d'accessibilité, qui permettent à une app d'accéder à des données privées. Ces différentes options ne seront donc plus accessibles pendant un appel, et la modification nécessitera de couper la conversation. Une partie des nouveautés dépend d'outils déployés dès Android 6 (la désactivation de Google Play Protect), les autres seront liées à Android 16.

La seconde protection est plus ciblée, et est testée au Royaume-Uni : un message va apparaître si vous tentez de lancer un partage d'écran pendant un appel avec un contact inconnu, et que vous lancez une application bancaire. C'est très précis, mais logique : là encore, certains escrocs peuvent essayer de prendre la main sur votre smartphone pour effectuer des transferts. Et du point de vue de la banque, vous êtes fautif : c'est techniquement vous qui avez effectué les transactions. Google explique que la protection va être déployée sur Android 11 (au moins), avec les apps de Monzo, NatWest et Revolut. Avec un peu de chances, le message devrait vous éviter de vous faire avoir.

Ensuite, Google explique qu'une solution assistée par IA — c'est la mode — va permettre d'analyser les messages pour détecter les messages qui sont probablement des arnaques. La liste des arnaques détectées va des cryptomonnaies¹ aux faux cadeaux en passant par les (faux) messages de support technique. Cette nouveauté devrait être proposée à tous les utilisateurs de l'app Google Message.

Google va aussi proposer un moyen de vérifier si une personne qui vous contacte est bien celle qu'elle prétend. L'idée est de vérifier que la personne qui vous envoie un message est bien la bonne, en ajoutant une couche de cryptographie. Cette fonction va être intégrée cet été dans Google Messages (à partir d'Android 10) et va permettre d'éviter les attaques liées à des copies de cartes SIM. Une personne qui vous envoie un message depuis un appareil inhabituel sera marquée comme non vérifiée, avec la possibilité d'effectuer cette vérification avec vos amis directement, idéalement avec une vérification visuelle (et donc de visu avec votre contact).

Une meilleure protection contre le vol

Android 16 devrait améliorer quelques points pour protéger les utilisateurs légitimes en cas de vol. Certaines fonctions présentes dans les Pixel seront déployées plus largement avec Android 16, et la remise à zéro complète d'un smartphone va être plus compliquée².

Google annonce aussi une protection basique sur un point précis : les messages liés à une double authentification ne seront plus visibles si le smartphone n'a pas été déverrouillé. De même, Google va proposer l'équivalent du mode Isolement d'iOS avec Android 16.

Faut-il activer le nouveau mode Isolement pour protéger ses appareils ?

Dans tous les cas, les annonces de Google montrent que la société prend les arnaques modernes au sérieux, et Apple devrait s'inspirer de certaines des nouveautés pour iOS, qui est parfois un peu limité sur ce point. Et 'n'oubliez pas une chose : les arnaques n'arrivent pas qu'aux autres, et même une personne qui pense qu'elle ne se fera jamais avoir peut tomber dans les pièges tendus par les malandrins.

iOS 18 a apporté une nouvelle calculette améliorée qui infuse dans tous le système : taper « 5 + 5 = » dans Notes ou dans un champ de texte suggère automatiquement la réponse. Si cet ajout ne vous plaît pas, le menu pour l’enlever est étonnamment caché au fin fond des Réglages. Voici comment désactiver ces résultats.

Il va falloir ouvrir l’application Réglages et vous rendre dans Temps d’écran. Dans la rubrique Restrictions, appuyez sur Contenu et confidentialité. Une catégorie Intelligence Siri devrait être disponible, en bas de laquelle se trouve une option Résultats mathématiques. Suffit alors de cocher Ne pas autoriser pour les faire disparaître. Le chemin est le même sur macOS.

En désactivant cette fonction, les suggestions ne sont plus affichées nulle part. Le menu permet aussi de désactiver certains éléments d’Apple Intelligence, comme le menu des Genmoji ou le raccourci vers Image Playgroud. Il offre aussi de couper les outils d’écritures.

Garmin renouvelle sa gamme Forerunner pour les coureurs avec les modèles 570 et 970. Ces montres se destinent tout particulièrement aux amateurs de course d'endurance. La Forerunner 570 est déclinée en 42 et 47 mm à 550 € et la Forerunner 970 (47 mm) coûte 750 €, elles seront en commande le 21 mai.

Les deux modèles partagent plusieurs améliorations, comme leur écran AMOLED plus lumineux, des hautparleurs et micro pour les appels (sous réserve d'avoir son téléphone, il n'y a pas de version cellulaire) et des capteurs pour la mesure de la température cutanée et la variation de la respiration.

Quelques fonctions logicielles sont mises en avant pour les coureurs et leur entraînement : une préparation pour le triathlon ; des séances multisports personnalisées créées depuis Garmin Connect ; une détection automatique d'un tour accompli ; une estimation du temps et de l'allure de la course que l'on fera si l'utilisateur reste régulier dans son entrainement ; un rapport général de santé, météo et événements à venir en fin de journée, etc.

La Forerunner 970 embarque quelques fonctions de plus qui justifient l'écart de prix. Sur le plan matériel, ce modèle utilise un boitier en titane plutôt que l'aluminium et un verre en cristal de saphir. La LED intégrée, utilisée comme lampe de poche, a son intensité réglable depuis l'écran. Pour la partie santé, il y a la lecture de la fréquence cardiaque pour réaliser des ECG et le coureur pourra obtenir des recommandations hebdomadaires de kilométrage maximum en fonctions des efforts précédemment consentis.

Si l'on est équipé de la ceinture de fréquence cardiaque HRM 600 lancée en même temps que ces deux montres, la Forerunner 970 pourra donner l’efficacité énergétique globale après plusieurs sessions de course et donner à voir la perte de vitesse d'impact au sol. Cette ceinture de suivi de ses différentes activités sportives offre une autonomie de 2 mois, elle est vendue 170 €.

Le nouveau CarPlay est enfin là ! Apple a confirmé la bonne nouvelle dans un communiqué, révélant que cette fonction était proposée sur la nouvelle gamme principale d’Aston Martin en Amérique du Nord. La chaîne YouTube Top Gear a pu l’essayer, nous donnant un premier aperçu de l’interface en action.

On peut y voir de nombreux aspects, allant de la première mise en route à la personnalisation de différents éléments d’interface. Le vidéaste fait un tour du propriétaire et montre en détail les thèmes personnalisables et les options des widgets. Il est visiblement possible de se faire un écran au style du fabricant ou reprenant complètement les codes d’Apple, dans lequel même le compteur de vitesse et le compte-tours ne sont que des lignes. Les couleurs sont personnalisables, et la vidéo se termine par une interview du Chief Creative Office d’Aston Martin sur la coopération avec Cupertino.

CarPlay Ultra se met finalement en route avec Aston Martin

Top Gear n’est pas la seule à avoir pu essayer CarPlay Ultra : le site MotorTrend a également publié un article d’aperçu en anglais avec de nombreuses photos. Il y décrit un système se chargeant très rapidement et redoutablement bien intégré (si bien qu’il est presque difficile de le fermer pour revenir sur le menu du fabriquant). L’ancien CarPlay reste disponible si pour une quelconque raison vous préfériez éviter la nouvelle déclinaison Ultra. Siri n’a malheureusement pas été amélioré pour l’occasion, et ne pourra par exemple pas répondre à des questions sur le véhicule auquel il est connecté.

Si vous voulez en voir plus, d’autres médias ont publié leurs aperçus, comme la chaîne Car and Driver, qui a également un retour d’expérience en version écrite (Top Gear propose quelque chose de similaire). Si CarPlay Ultra est pour le moment réservé à une poignée d’Aston Martin, Apple a promis que d’autres constructeurs comme Hyundai, Kia et Genesis allaient suivre. Un iPhone 12 avec iOS 18.5 sera nécessaire pour en profiter.

En passant du « CarPlay nouvelle génération » au « CarPlay Ultra », Apple ne se contente pas d'opter pour une dénomination plus ronflante, elle fait grimper dans les tours le minimum requis pour l'iPhone de l'heureux conducteur.

Avec le CarPlay actuel on peut remonter assez loin dans les gammes des iPhone pris en charge — certains ne sont même plus éligibles au SAV d'Apple. Il suffit d'avoir, au pire du pire, un iPhone 5, un modèle sorti en 2012. iOS 17 n'est réclamé que pour utiliser SharePlay dans la voiture.

Avec la nouvelle version Ultra du système automobile d'Apple, 21 modèles et variantes d'iPhone sont effacés d'un trait. On ne pourra démarrer la nouvelle interface qu'en possession d'un iPhone 12 minimum et d'iOS 18.5, une version sortie cette semaine. CarPlay Ultra faisant ses premiers pas dans une Aston Martin, son propriétaire ne devrait pas avoir trop de mal à s'équiper d'un iPhone relativement récent.

D'autres marques automobiles seront annoncées dans les 12 prochains mois, promet Apple. Ferrari, qui a Eddy Cue à son conseil d'administration, n'est pas mentionné, à l'inverse du groupe Hyundai Motor avec ses trois marques : Hyundai, Kia et Genesis en haut de gamme. Ce sont les seules dans le communiqué de presse.

CarPlay Ultra se met finalement en route avec Aston Martin

Apple n'ayant plus le droit d'empêcher les éditeurs d'utiliser autre chose que son système de paiement par In-App sur l'App Store, il lui reste la carte de la dissuasion à l'encontre des clients de ces apps.

Cette dissuasion passe par un message affiché, en Europe, dans la page des apps qui n'utilisent plus les In-Apps. Ainsi que le permet le règlement des marchés numériques. Daring Fireball en a noté la présence sur l'App Store hongrois. L'app Instacar propose un service d'aide à la vente de véhicules d'occasion, elle est classée dans le top 5 de sa catégorie. Et elle a visiblement choisi de faire valoir son droit à une autre plateforme de paiement.

Au-dessus du nom et de l'icône de l'app figure un avertissement immanquable avec son panneau de danger rouge. Le texte est bref, il explique que cette app ne prend pas en charge le « système de paiement privé et sécurisé » de l'App Store et qu'il passe par des paiements externes. Avec un renvoi vers une autre page plus fournie.

Que la plateforme de paiement d'Apple soit sûre, cela ne fait pas débat et il n'y a pas tromperie. Mais on voit bien l'intention des concepteurs de ce message dans sa forme : sous-entendre que les paiements externes sont par nature peu fiables et le panneau d'alerte renforce cette méfiance. Un peu comme si le commerce en ligne n'était qu'une jungle et l'App Store, un havre de tranquillité planté au milieu.

Sur la version web de cette même page, Apple met exactement le même texte, mais sous une forme plus classique et sans fioriture graphique. Le sous-entendu demeure, mais la forme est moins anxiogène.

Malgré l’injonction contre Apple, Fortnite se fait toujours attendre sur l’App Store américain

Présenté il y a près de trois ans, le CarPlay de nouvelle génération se concrétise finalement. CarPlay Ultra, son nom officiel, est à présent intégré dans les nouvelles Aston Martin vendues aux États-Unis et au Canada, annonce Apple.

S’il se base toujours sur un iPhone pour afficher les applications mobiles sur l’écran (ou les écrans) de la voiture, CarPlay Ultra pousse l’intégration un cran au-dessus de la version classique. Le nouveau système gère l’affichage du compteur de vitesse, du compte-tour et des autres jauges propres au véhicule. CarPlay Ultra est pensé pour offrir une expérience utilisateur cohérente de bout en bout, du contrôle de la musique jusqu’aux infos de conduite en passant par le réglage de la climatisation, en remplaçant les interfaces des constructeurs.

Ceux-ci ont tout de même leur mot à dire, car Apple leur permet de personnaliser le design de CarPlay Ultra en fonction de leur identité visuelle habituelle. La firme de Cupertino ne les laisse pas faire n’importe quoi non plus, elle souligne que ces thèmes personnalisés sont créées « en étroite collaboration » avec elle. De plus, les utilisateurs peuvent modifier eux-mêmes les thèmes en changeant leurs couleurs et leurs fonds d'écran.

Présenté pour la première fois à la WWDC 2022, ce CarPlay de nouvelle génération s’était d’emblée annoncée comme un projet ambitieux. Apple avait prévenu qu’il faudrait faire preuve de patience, mais l’attente aura été plus longue que prévu. Espérées pour 2024, les premières voitures tirant partie de cette interface unifiée n’arrivent que maintenant, et en petit nombre.

Pendant ce temps, Apple a remis son projet sur l’établi. À la WWDC 2024, elle a annoncé des changements majeurs pour convaincre les constructeurs : d'une part, une personnalisation plus poussée, mais toujours encadrée ; d'autre part, la possibilité d’insérer des éléments externes au sein de l'interface, comme une caméra extérieur ou un menu spécifique du fabricant.

CarPlay Ultra est donc disponible sur la nouvelle gamme principale d’Aston Martin en Amérique du Nord. La prise en charge sur ces voitures sera élargie aux autres pays au cours de l’année à venir. Apple promet que d’autres marques vont suivre, dont Hyundai, Kia et Genesis (trois marques qui appartiennent au même groupe), mais aucune échéance n’est donnée. L'attente risque donc d'être encore très longue. On apprend au passage que CarPlay Ultra nécessite un iPhone 12 sous iOS 18.5 au minimum.

Donald Trump ne veut pas voir la production d’iPhone filer en Inde. Le président américain a demandé à Tim Cook d’arrêter son opération visant à étendre ses chaînes de fabrication de smartphone en Inde. Apple mise en effet sur ce pays (et d’autres) pour réduire sa dépendance à la Chine, au cœur des tensions géopolitiques.

« J'ai eu un petit problème avec Tim Cook hier », a déclaré Donald Trump depuis le Qatar, où il est actuellement en visite d’État. « Il construit partout en Inde. Je ne veux pas qu’[il] construise en Inde ». La discussion a porté ses fruits selon le président, qui a affirmé qu’Apple allait « augmenter sa production aux États-Unis ». Il ajoute :

J'ai dit : « Tim, écoutez, nous vous avons très bien traité, nous avons toléré toutes les usines que vous avez construites en Chine pendant des années, et maintenant vous devez construire aux États-Unis. Nous ne sommes pas intéressés par le fait que vous construisiez en Inde. L'Inde peut se débrouiller toute seule, nous voulons que vous construisiez ici.

Le mois dernier, le Financial Time révélait qu’Apple envisageait de faire fabriquer 100 % des iPhone destinés au marché américain en Inde. Soit environ 60 millions de téléphones, là où le pays en assemble pour le moment entre 30 et 40 millions. La production d'iPhone en Inde a atteint 22 milliards de dollars au cours du dernier exercice fiscal d'Apple, soit une augmentation de près de 60 % par rapport à l'année précédente. Le géant local Tata et Foxconn travaillent à la construction de nouvelles usines dans le sud de l’Inde selon Bloomberg.

On a vu les choses accélérer en Inde au fil des années. Si le pays ne produisait initialement que des modèles d’entrée de gamme, elle a petit à petit commencé à fabriquer l’iPhone standard avant de s’attaquer aux modèles Pro pour la première fois l’année dernière. Apple a commencé à prendre ses distances avec la Chine lors de la crise du COVID, qui avait mis à mal ses chaînes de production.

Tim Cook ne boude pas les États-Unis pour autant et a confirmé un investissement de 500 milliards de dollars dans son pays sur les 4 prochaines années. Apple va financer une ligne de production de serveurs au Texas et la création d’un centre de formation d’ouvriers spécialisés dans le Michigan. Cependant, elle n’envisage pas de fabriquer des iPhone sur le sol américain.

Avec Safari 18.5 sur macOS, Apple propose aux développeurs un nouveau système de notifications web plus économe en énergie et plus respectueux de la vie privée. Le navigateur gère les notifications web depuis de nombreuses années, mais la dernière solution technique retenue n’était pas satisfaisante aux yeux de l’équipe de WebKit.

Depuis sa version 16, Safari gère Web Push, un standard qui demande aux développeurs d’héberger un service worker, un script JavaScript s'exécutant en arrière-plan dans le navigateur, afin que leurs sites puissent envoyer des notifications.

« Nous savions que faire tourner du code supplémentaire pour afficher les notifications pouvait affecter l'autonomie. Nous savions aussi que le recours de Web Push au JavaScript des services workers était en contradiction avec notre approche globale de la protection de la vie privée sur le web, écrit l’ingénieur Brady Eidson sur le blog de WebKit. Nous avons constaté que les protections que nous estimions nécessaires pour la confidentialité remettaient en question les hypothèses des développeurs web sur Web Push dans d'autres navigateurs. Nous nous sommes donc donné pour objectif de proposer une solution plus performante pour les utilisateurs finaux, les développeurs web et les navigateurs. »

Cette solution, c’est Declarative Web Push. Elle permet aux développeurs de demander l’abonnement aux notifications puis d’afficher celles-ci sans installer de services workers. Le navigateur sait gérer tout seul cet aspect, sans exécuter de JavaScript en plus.

Pour que les utilisateurs en profitent, les développeurs web doivent basculer sur ce nouveau système, mais Apple promet que c’est simple, d’autant plus qu’il est rétrocompatible avec le Web Push classique. La courte documentation technique est présente dans le billet de blog. Ce nouveau système est en place depuis iOS 18.4, iPadOS 18.4 ainsi que sur Safari 18.5 sur macOS. Apple espère que sa proposition sera adoptée par les autres navigateurs.

Proton célèbre ses 11 ans avec de grosses remises sur plusieurs de ses services. Les nouveaux clients peuvent obtenir une remise de 70 % sur l’abonnement VPN en s’engageant sur deux ans, ce qui ramène la facture à 2,49 € par mois. La boîte mail perd 50 % et revient à 2,49 € par mois pendant 2 ans. Le gestionnaire de mot de passe est au même prix, tout comme le stockage en ligne. Ceux cherchant une offre tout-en-un pourront se tourner vers la formule « Proton Unlimited » incluant le VPN, le mail, le calendrier, le drive et le gestionnaire de mot de passe : on la trouve pour 7,99 € par mois au lieu de 12,99 € habituellement en s’engageant sur deux ans.

Les clients déjà engagés pourront profiter de promos en fouillant sur les sites dédiés aux différents services : une bannière indiquant que des offres anniversaires sont disponibles s’affiche généralement en haut de la fenêtre. Ils pourront par exemple se réengager à deux ans de Proton Unlimited pour 7,99 €, mais aussi profiter de ristournes spéciales sur les abonnements Duo et Famille. Le premier est à 11,99 € par mois pendant 12 mois, tandis que le second revient à 17,99 €. Cette remise fonctionne grâce à un coupon envoyé aux abonnés par mail, mais peut également être activée via des bannières ici et là.

Les services Proton sont une bonne pioche si vous voulez couper le cordon avec certaines plateformes des géants de la tech. Nous sommes plusieurs à utiliser leurs services au quotidien à la rédaction : le mail fonctionne bien et le VPN efficace. Le Drive a récemment été amélioré avec une meilleure gestion des photos. Proton lance souvent des campagnes de promos, mais de telles ristournes ne s’obtiennent généralement que pour le Black Friday.

L'iPhone de 2027 s'annonce comme un concentré d'avancées inédites pour ce modèle dont la sortie coïncidera avec le 20e anniversaire du produit. The Elec parle de trois grandes évolutions sur lesquelles Apple travaillerait avec 2027 comme date cible (ce qui correspond à l'iPhone 19 Pro). L'une consisterait à utiliser des batteries où le graphite serait troqué contre du silicium, gage d'une capacité supérieure et par conséquent d'une plus grande autonomie. Ensuite c'est l'écran, pièce maitresse, qui est l'objet de toutes les attentions.

La même publication pronostiquait en décembre dernier le recours à un écran dépourvu de bordures, mais pas avant 2027, le procédé étant complexe. L'idée est que la surface active bute contre les bords du cadre de l'écran au lieu qu'il y ait une marque de séparation. Celle-ci est toujours plus fine d'une génération à l'autre, mais elle est toujours visible. The Elec remet le couvert et évoque à nouveau ce projet d'un écran dont les 4 côtés s'étendraient jusqu'au cadre du châssis.

Depuis l'iPhone X, Apple utilise déjà un écran qui se recourbe complètement à ses extrémités à l'intérieur, il s'agirait donc d'aller au maximum de ce qui est faisable. Il y a quelques jours, Bloomberg tablait aussi sur un iPhone 2027 utilisant des bords incurvés. Sous-entendu, incurvés à l'intérieur et probablement pas à l'extérieur comme Samsung l'a fait par le passé avec ses écrans qui débordaient sur les tranches latérales. C'était joli, mais sans intérêt fonctionnel particulier.

L'autre évolution serait de placer l'appareil photo sous l'écran pour ne plus avoir d'encoche, ni de pilule ni même de poinçon. L'iPhone 18 Pro pourrait déjà marquer une étape dans cette direction avec le placement sous l'écran des derniers capteurs TrueDepth de Face ID (une partie d'entre eux le sont déjà depuis l'introduction de la Dynamic Island). Si Apple arrive à faire converger toutes ces technologies pour 2027, l'iPhone de cette année marquerait alors une nouvelle rupture.

L'iPhone 18 Pro est toujours bien placé pour un Face ID sous l'écran

Tout est question de timing. Initialement, l'iPhone X tel qu'on le connaît devait sortir en 2018 et non pas en 2017. Cependant, les technologies nécessaires ont pu être mises au point plus tôt et le design voulu, sans bouton Touch ID, était arrêté depuis 2016. L'iPhone X a ainsi pu marquer le cap symbolique des 10 ans sans que cela ait été foncièrement voulu au départ. Comme le disait Phil Schiller à l'époque, c'est depuis le tout premier iPhone de 2007 qu'Apple rêve de le réduire à sa plus simple expression, celle d'un écran.

Netflix va bientôt diffuser des publicités basées sur les IA génératives. La plateforme propose depuis novembre 2022 une formule moins chère affichant des réclames pendant la diffusion des contenus. Deux nouveaux formats de pubs destinés à celle-ci ont été évoqués à l’occasion d’une conférence dédiée aux annonceurs. Ces nouveautés devraient être mises en place dans le courant de l’année prochaine.

Netflix proposait initialement des publicités apparaissant uniquement avant la lecture du contenu, mais elle expérimente depuis quelques mois pour se montrer plus intrusive. On l’a par exemple vu tester des pubs s’affichant à l’écran lorsque la vidéo est en pause. À l’occasion d’une présentation relevée par Media Play News, Netflix a annoncé avoir créé des publicités interactives arrivant au milieu du contenu. D’autres se manifesteront lors de la mise en pause de la vidéo et se baseront sur l'IA générative.

L’entreprise n’a pas donné plus de détails, mais semble confiante dans son potentiel. « Les membres [de Netflix] accordent autant d'attention aux publicités de milieu de contenu qu'aux émissions et aux films eux-mêmes », a déclaré la présidente de la publicité de Netflix. Cette annonce fait suite au lancement de la plateforme publicitaire interne de Netflix, qui a été inaugurée aux États-Unis au mois d’avril et qui devrait être déployée dans le reste du monde courant juin.

Il faut dire que sa formule moins chère avec des publicités est un succès : le nombre d’abonnés a plus que doublé au cours des 12 derniers mois. Plus de 94 millions de spectateurs y sont abonnés, là où il n’y en avait que 40 millions en mai 2024 ou 70 millions en novembre. Selon Netflix, les clients de cette formule passeraient en moyenne 41 heures par mois sur la plateforme. L’offre avec pub est à 8 € par mois, là où l’on grimpe à 15 € par mois pour le standard ou 22 € par mois pour le premium avec 4K.

« Nous rétablirons Fortnite sur l’App Store iOS américain la semaine prochaine. » C’était la promesse faite par le patron d’Epic Games le 1er mai, juste après le gros revers subi par Apple dans l’interminable procès antitrust qui les oppose. Deux semaines plus tard, force est de constater que le célèbre jeu est toujours absent de l’App Store américain.

Epic a soumis Fortnite à la validation une première fois vendredi dernier, une demande restée sans réponse de la part d’Apple pendant plusieurs jours. L’éditeur a finalement décidé d’interrompre lui-même ce passage en revue pour soumettre hier, mercredi 14 mai, une nouvelle version incluant du contenu additionnel. À voir maintenant si Apple examine plus rapidement cette version.

Depuis le 1er mai, la firme de Cupertino est contrainte aux États-Unis de permettre aux développeurs d’intégrer des systèmes d’achats externes dans leurs apps — la raison même pour laquelle elle avait banni Fortnite de l’App Store en 2020. Son compte développeur américain étant toujours banni, Epic utilise son compte suédois pour rétablir Fortnite sur l’App Store US.

La situation est différente dans l’Union européenne. Epic Games a pu faire revenir Fortnite sur iOS dès l’année dernière par l’intermédiaire de sa propre boutique d’applications, une possibilité offerte par le DMA.

Quel est le prix du Vision Pro ? Si vous suivez un petit peu l’actualité Apple, vous devez en avoir une vague idée. Mais le consommateur lambda, lui, n’en sait manifestement rien du tout et se trompe même lourdement à son sujet. C’est ce que montre une séquence récente de l’émission The Price Is Right.

Dans cette version américaine du Juste Prix, les participants ont dû deviner quel était le prix du casque de réalité mixte d’Apple. Première estimation : 1 000 $. Deuxième : 750 $. Troisième : 1 001 $. Quatrième : 1 270 $. C’est cette dernière qui a été la plus proche du compte, mais elle est restée très éloignée du véritable tarif du Vision Pro aux États-Unis… 3 499 $ HT (3 999 € TTC en France).

De là à dire que le produit est trop cher, il n’y a qu’un pas que l’on peut aisément franchir. En fait, les prix avancés par les candidats correspondent beaucoup plus à ceux des Meta Quest. Apple n’a pas encore réussi à faire entrer dans la tête des consommateurs qu’un casque de réalité virtuelle puisse valoir plusieurs milliers de dollars.

This is what happens when the Vision Pro shows up on The Price Is Right. pic.twitter.com/VLvUSITmhx

— Justin Ryan ᯅ (@justinryanio) May 14, 2025

Fait rare, Tim Cook a reconnu lui-même que le Vision Pro était inabordable pour la majeure partie de la population. La firme de Cupertino plancherait sur une nouvelle version moins ruineuse, mais son prix descendra-t-il jusqu’à 1 270 $ comme la gagnante du Juste Prix l’a imaginé ? Rien n’est moins sûr.

Le service de streaming Max rétropédale et va bientôt changer de nom pour devenir… HBO Max, qui était son nom d’origine. L’annonce a été faite à l’occasion de l’événement Upfront de la Warner Bros. Discovery et a de quoi faire sourire : la plateforme a essayé pendant des mois de couper le cordon avec le nom de la célèbre chaîne américaine pour développer sa propre marque. La stratégie n’a visiblement pas porté ses fruits, et ce (deuxième) changement de nom aura lieu dans le courant de l’été.

HBO est en effet une marque emblématique synonyme pour beaucoup de programmes de bonne qualité. C’est sur cette chaîne qu’ont été diffusées des séries cultes comme Les Sopranos, The Wire ou plus récemment Euphoria, Tchernobyl et The Last of Us. Le président et directeur général de Warner Bros. Discovery David Zaslav a déclaré vouloir ramener ce nom pour « accélérer la croissance dans les années à venir ». Le président de la section streaming ajoute :

Compte tenu de l'orientation que nous avons prise et de la forte dynamique dont nous bénéficions, nous pensons que HBO Max représente bien mieux notre proposition actuelle aux consommateurs. Il énonce clairement notre promesse implicite de fournir un contenu reconnu comme unique.

Lancé courant 2020 aux États-Unis, HBO Max a été nommé ainsi pendant trois ans avant d’être rebaptisé Max dans le but de mieux refléter son catalogue de contenus, incluant des programmes pour enfants et familiaux. La plateforme a débarqué en France le 11 juin dernier, soit il y a moins d’un an. En plus de son nom, le service va également abandonner son logo pour un nouveau plus classique retrouvant la mention d’HBO. Max coûte 6 € par mois avec pub, ou 10 € par mois en formule standard.

Mac ou pas, jongler entre Pages, Google Docs ou autres logiciels est souvent une perte de temps. Quand on veut du sérieux, du stable, et du compatible, Microsoft Office reste une valeur sûre — que ce soit pour gérer ses mails, rédiger un mémoire, faire ses comptes ou préparer une présentation béton.

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YouTube est fier d’annoncer l’arrivée de « Peak Points », une fonctionnalité qui ravira tous ceux qui font de la publicité sur le plus grand service de streaming vidéo au monde et qui déplaira probablement à tous les autres, dont vous et moi. Tous les utilisateurs qui ne paient pas l’abonnement Premium pourront bientôt voir des publicités insérées juste après les moments clés d’une vidéo, ces fameux sommets, comme les nomme YouTube. L’exemple fourni est probablement l’archétype même de l’objectif annoncé : juste après l’ascension d’un sommet¹, alors qu’il a fait sa demande en mariage et qu’elle a dit oui, une publicité vient s’insérer automatiquement.

Sous le capot, la filiale d’Alphabet met en avant une autre ressource du groupe, puisque c’est bien Gemini qui est utilisé pour identifier automatiquement les fameux sommets dans les vidéos populaires. L’idée est tout à fait logique du point de vue de YouTube comme des annonceurs : les spectateurs sont les plus engagés dans la vidéo lors de ces moments, ils auront alors très envie de voir la suite et seront plus tolérants pour la coupure pub imposée juste après. Si les publicitaires visent juste, ils pourraient même trouver le produit parfait à associer à cette émotion et le vendre comme des petits pains.

Naturellement, l’ambiance sera différente du côté des utilisateurs du service, qui seront obligés de patienter quelques secondes juste après le moment le plus fort de la vidéo en cours. Et encore, c’est en partant du principe que l’on pourra passer la coupure publicitaire introduite à cet instant, ce ne sera peut-être même pas le cas. YouTube n’entre pas dans les détails, alors il faudra sans doute attendre que la nouveauté arrive devant nos yeux pour savoir ce qu’il en sera exactement.

Pour les allergiques à la publicité, la réponse du service sera comme toujours l’abonnement YouTube Premium. Il permet bien de se débarrasser (aussi) de ces coupures, à partir de 13 € par mois sauf pour les étudiants qui peuvent payer 8 €.

Apple a intégré dans iOS une fonction de transfert de contenus depuis des services concurrents à Apple Music pour les candidats au switch. Cette possibilité n'est offerte — pour le moment ? — qu'aux utilisateurs en Australie et en Nouvelle-Zélande, précise la page d'explications publiée depuis le début de la semaine.

Le déménagement de ses morceaux, albums et playlists depuis un concurrent d'Apple Music est assuré a priori par SongShift dont c'est la spécialité. Mais l'option est intégrée dans les réglages d'Apple Music, il n'y a pas besoin d'installer une app supplémentaire et la page ne précise pas non plus de version particulière d'iOS. Par contre le Mac n'est pas cité, uniquement les iPhone, les iPad et les terminaux Android. On peut cependant lancer la procédure depuis la version web d'Apple Music.

L'utilisateur choisit dans une liste le service concurrent qu'il utilise puis il sélectionne son contenu et ses playlists — uniquement les siennes, pas celles qui ont été créées par le service. Une fois l'analyse terminée, on peut demander le transfert avec une correspondance des titres dans sa bibliothèque Apple Music. Si des titres n'ont pas été trouvés côté Apple, on peut les passer en revue et choisir des équivalents parmi ceux proposés.

Cette fonction avait été aperçue par hasard il y a plus d'un an dans une bêta de la version Android de l'app d'Apple, mais il n'y avait eu aucun développement visible depuis ni communication d'Apple sur l'arrivée d'une telle fonction.

Apple Music teste l'import de playlists de services concurrents 

Apple Music compterait autour de 100 millions d'utilisateurs (payants et en période d'essai), d'après des confidences recueillies par The Information. Apple, en interne, ne s'attendrait pas à voir ce chiffre beaucoup progresser. En comparaison, Spotify a annoncé le mois dernier en être à 678 millions d'utilisateurs dits actifs dont 268 millions sont des abonnés aux formules payantes.

Apple TV+ serait le seul service d’Apple à ne pas être rentable

Le transfert de ses contenus est l'étape la plus délicate lorsqu'on veut changer de service, celle qui peut refréner les envies. Plusieurs services existent, mais en intégrant cette possibilité directement dans son système, Apple pourrait convaincre certains utilisateurs à franchir le pas. Reste à faire connaître cette option, on verra si Apple en fait la promotion d'une manière ou d'une autre.

Apple a le goût de la synchronisation des publicités... et la nouveauté d’Apple Plans vient encore une fois le rappeler. Alors que Cupertino a annoncé une nouvelle série dédiée à la poursuite des fameuses étoiles du Guide Michelin sur Apple TV+, elle annonce une semaine plus tard l’intégration des conseils et notes du fameux guide dans Plans, aux USA dans un premier temps.

Ainsi, chacun pourra savoir en cliquant sur le nom du restaurant convoité s’il est digne d’être visité, ou si définitivement, ce manque d’étoiles à la carte implique d’effectuer une nouvelle recherche. Les informations contiendront les étoiles, mais aussi les étoiles vertes introduites en 2022 qui récompensent la gastronomie éco-responsable, le Bib Gourmand, pour se remplir la panse de bonnes choses à prix modéré, et les « clés » pour les hôtels.

Gwendal Poullennec, directeur international des Guides Michelin, apporte la confirmation du partenariat et sa satisfaction :

Nous sommes heureux d’apporter l’expertise des Guides Michelin à Apple Plans. L’intégration des notes, avis experts et services de réservation des Guides Michelin dans Apple Plans permettra d’améliorer de manière significative l’accessibilité au public de ces expériences gastronomiques et hôtelières. En apportant les notes des Guides Michelin sur les restaurants et hôtels dans Apple Plans, nous offrons aux voyageurs et amateurs de gastronomie un accès facile et pratique aux recommandations et informations triées par Michelin pour une expérience mémorable.

En plus du Guide Michelin, Apple Plans devrait accueillir très bientôt les avis de The Infatuation, site américain dont la réputation est proche du fameux guide rouge du bibendum, et Golf Digest, répertoriant les avis éclairés sur les différents terrains de golf dans le monde.

Apple Plans incorporera progressivement ces notes, et permettra de filtrer les adresses suivant les avis de ces guides. Si certains services restent limités aux USA, le Guide Michelin étant international, il devrait s’étendre petit à petit à d’autres destinations dont la France.

Alors que la 5G Stand Alone commence à peine à trouver son chemin en France avec Free puis Orange (et encore, ne la cherchez pas pour le moment sur iPhone, son utilisation demande une mise à jour), les opérateurs préparent déjà l’arrivée de la prochaine norme de communications mobiles... la 6G. Et comme le rapporte Univers Freebox, les fournisseurs européens veulent avant tout encore plus de fréquences.

C’est par un courrier aux autorités de régulation européennes que 12 opérateurs dont Orange, Deutsche Telekom, TIM ou encore Vodafone ont fait état d’une exigence en vue de déployer le prochain réseau mobile : l’attribution complète de la bande des 6 GHz aux opérateurs mobiles. Pour appuyer leur demande, ces derniers rappellent au régulateur que les USA et la Chine ont déjà ouvert cette bande de fréquences aux appareils mobiles, en 2020 et 2023 respectivement.

Selon eux, la prochaine norme utilisant des blocs de 200 MHz, un minimum de 600 MHz dédiés est une obligation, sans quoi la norme ne servira pas à grand chose, et l’Europe se retrouverait donc à la traîne face aux deux géants.

Les opérateurs forcent d’autant plus la main qu’ils ont peur qu’une partie de ces fréquences ne leur passe sous le nez, les fabricants de matériel wi-fi lorgnant déjà sur le haut de ce spectre, déjà occupé par une partie du wi-fi 6E. Le moment de ces doléances n’est pas non plus anodin, le Radio Spectrum Policy Group de l’Union européenne devant adopter d’ici juin une position préliminaire sur l’utilisation de la bande des 6 GHz.

Pour finir d’influencer les décideurs publics, les opérateurs mobiles tentent de jouer sur l’appellation commerciale, susurrant que 6 GHz et 6G, ça va tellement bien ensemble, qu’il serait dommage de ne pas les marier...

La WWDC 2025 approche à grands pas, et avec elle est arrivée la dernière mise à jour de l’app Apple Developer, contenant les sempiternels stickers aux couleurs du rassemblement de développeurs, comme le rapporte 9to5Mac.

Si la conférence d’ouverture sera comme d’habitude axée sur les nouvelles versions de chaque OS de Cupertino, elle devra faire mieux que la précédente, qui a laissé un goût amer à nombre d’utilisateurs suite à l’abandon ou au retard de nombre de fonctions annoncées dans Apple Intelligence. Apple sera attendue au tournant, à n’en pas douter.

Dans les rumeurs les plus persistantes (Apple ne confirmant ou infirmant aucune de ces fuites, bien entendu), la refonte totale de l’interface des trois OS les plus importants d’Apple, à savoir macOS, iOS et iPadOS est celle qui revient le plus. Ce nouveau design serait accompagné par les apps majeures de chaque OS, revues pour adopter le nouveau style.

Mais Apple en profiterait aussi pour améliorer l’autonomie de ses appareils grâce à l’intelligence artificielle, qui modulerait la consommation des apps de l’iPhone suivant vos habitudes d’utilisation. En bonus, les AirPods Pro devraient gagner encore une nouvelle fonction bien utile en voyage, avec la traduction automatique et instantanée des conversations (à voir bien entendu les langues qui seront proposées, et les possibles limitations géographiques, comme souvent avec la pomme).

Et puis, que serait une WWDC sans la plus grande attente de tous les développeurs, de tous les fans, le plus grand moment... la révélation du nom du prochain macOS. Sur quoi pariez-vous cette année ?

Alors que pendant longtemps les iPhone ont été des exemples de frugalité au niveau de la mémoire, embarquant généralement bien moins de mémoire que leurs cousins Android, les choses ont tendance à s’équilibrer depuis quelques générations. Et selon ETNews, l’iPhone du vingtième anniversaire ne devrait pas ralentir la nouvelle gourmandise de mémoire.

Ainsi, l’iPhone de 2027 devrait être le premier à faire usage de mémoire dite HBM, pour High Bandwith Memory. Ce type de mémoire empile plusieurs puces de DRAM les unes sur les autres, permettant à la fois de réduire la place utilisée par la mémoire, d’augmenter la bande passante, et de diminuer la consommation.

Si l'augmentation de bande passante est bienvenue, la faculté d'empiler jusqu’à 8 puces de DRAM les unes sur les autres permet un beau gain en place et d’augmenter considérablement la mémoire embarquée dans l’appareil sans pour autant empiéter sur le reste des composants. Comme d’habitude, cette mémoire serait placée au-dessus du SoC d’Apple, qui comprend CPU, GPU, NPU et divers autres composants.

Les deux plus gros fabricants de mémoire HBM seraient dans la course, à savoir Samsung et SK Hynix. Étant donné la taille du contrat à signer, les deux concurrents sont amenés à batailler ferme pour le remporter.

Parmi les autres avancées de cet iPhone à venir, le contrôleur de l’écran OLED devrait passer à 16 nm, lui permettant de moins consommer et de moins chauffer. C’est aussi avec l’iPhone du vingtième anniversaire que devrait arriver un écran débordant sur les quatre côtés, avec un appareil quasi intégralement en verre, la caméra frontale et le système Face ID devant se retrouver sous l’écran. Celui-ci devrait être produit par Samsung.

Enfin, la batterie pourrait elle aussi voir une amélioration significative, avec une cathode sans graphite, permettant une augmentation de l’autonomie et du nombre de cycles.

Il n’est pas étonnant de voir Apple chercher à augmenter à tout prix la mémoire vive de ses appareils, l’intelligence artificielle étant très gourmande de mémoire, et Apple voulant réaliser une majorité des calculs en interne sur l’appareil. Il faudra patienter encore un petit peu pour voir cet iPhone, qui promet au fil des rumeurs de porter bon nombre de nouveautés.