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PayPal à la place d’Apple Pay : ce que ça change pour le paiement mobile sur iPhone

Apple Pay a de la concurrence en Allemagne depuis peu. Profitant de l’ouverture contrainte de la NFC de l’iPhone en Europe, PayPal y a lancé sa propre solution de paiement mobile. L’occasion de voir comment celle-ci fonctionne alors qu’un scénario similaire pourrait se produire en France, certaines banques envisageant de quitter Apple Pay selon nos informations.

PayPal a choisi d’inaugurer sa fonction de paiement par NFC en Allemagne pour plusieurs raisons : il s’agit du plus gros marché européen, ses autres services y sont déjà très populaires (l’entreprise revendique 29 millions d’utilisateurs) et la population est réceptive aux paiements sans contact.

Images iPhone-ticker

Les sites teltarif.de et iPhone-ticker ont d’ores et déjà pu tester cette fonction déployée progressivement. Tout commence dans l’application PayPal, qui comprend une nouvelle option pour activer les paiements sans contact. L’activation nécessite d’autoriser l’accès à la NFC de l’iPhone. Une fois que c’est fait, PayPal suggère d’être défini comme application de paiement par défaut. Dans Réglages > Apps > Apps par défaut > App sans contact, il faut alors sélectionner PayPal à la place de Wallet (Apple Cartes).

Pour permettre les paiements en boutique, une carte de débit virtuelle Mastercard est automatiquement créée et créditée avec l’argent compris sur le compte PayPal. Cette carte est donc stockée au sein de l’application PayPal et non de Wallet.

Images iPhone-ticker

D’après nos confrères allemands, l’expérience utilisateur pour payer est très similaire à celle d’Apple Pay. D’un double-clic sur le bouton latéral de l’iPhone, la carte virtuelle PayPal apparait à l’écran et Face ID se charge de l’authentification biométrique. Un grand menu contextuel invite alors à approcher l’iPhone du terminal de paiement (TPE), un menu qu’un des testeurs juge plus clair que celui d’Apple. De plus, PayPal affiche un gros bouton pour annuler le paiement sans contact.

Un instant après avoir approché son iPhone du TPE, la transaction est réalisée et un tintement se fait entendre. Une notification push ainsi qu’un email confirment également le paiement. L’application comprend une option pour échelonner automatiquement les achats importants sur 3 à 24 mois, un service pour lequel PayPal applique de gros intérêts de 12 %.

Si le paiement en lui-même est aussi simple qu’avec Apple Pay, c’est quand on s’intéresse aux à-côtés que les inconvénients se font jour. « Lorsque PayPal est activé, l’accès rapide aux autres contenus d’Apple Wallet — comme les billets pour des événements, les cartes de fidélité ou les cartes d’embarquement — n’est plus disponible. Il faut alors déverrouiller l’iPhone et ouvrir manuellement l’application Wallet », relève teltarif.de.

Image teltarif.de

Le double-clic de l’iPhone ne peut en effet être lié qu’à une seule application. Une solution de secours consiste à assigner Wallet au bouton Action de l’iPhone, mais encore faut-il avoir un iPhone récent et ne pas utiliser ce bouton pour autre chose.

Par ailleurs, la solution de paiement mobile de PayPal ne fonctionne pas sur Apple Watch, car l’accord passé entre Apple et la Commission européenne porte uniquement sur l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone, et il ne faut pas compter sur la Pomme pour faire du zèle dans ce domaine.

Voilà à quoi s’attendre si des banques françaises quittent Apple Pay : un paiement par NFC toujours rapide (pourvu qu’on définisse l’app de sa banque comme app de paiement par défaut), mais une expérience utilisateur globale morcelée. Le changement serait d’autant plus notable que les cartes bancaires françaises sont actuellement stockées dans Wallet, contrairement à la carte PayPal.

Pour l’heure, PayPal n’a pas annoncé ses intentions pour les autres pays, mais en cas de succès en Allemagne, ce rival d’Apple Pay devrait logiquement être déployé plus largement.

Sans Apple Pay, l’iPhone va-t-il perdre en simplicité pour les paiements ?

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Revolut ouvre un siège en France pour se développer en Europe de l'Ouest

La néobanque Revolut va ouvrir en France son siège pour l'Europe de l'Ouest avant de déployer des filiales dans d'autres pays voisins. L'entreprise britannique profite de la 8e édition du sommet Choose France — qui ouvre aujourd'hui à Paris, sous le patronage du gouvernement — pour annoncer l'installation d'un second bureau européen et un investissement pluriannuel.

Image Revolut.

La supervision de l'Europe de l'Est avait été confiée à un siège social installé à Vilnius en Lituanie. Le versant ouest de Revolut va l'être à un bureau en France — la situation géographique exacte n'a pas encore été donnée — a annoncé la néobanque britannique, qui souligne ainsi l'importance dans son activité du marché hexagonal.

200 postes devraient être créés pour ce second siège social. Il aura pour rôle de diriger de futures succursales en Italie, en Espagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal pour commencer. Une demande d'agrément bancaire va être déposée pour la France tandis qu'un investissement de 1 milliard d'euros sur 3 ans y est prévu.

Revolut dit avoir 55 millions de clients dans le monde (la banque se fixe l'objectif d'atteindre les 100 millions dans les prochaines années) dont 40 millions en Europe. En volume de clients, la France occupe la deuxième place derrière le Royaume-Uni avec 5 millions de personnes, dont 1 million arrivées en 2024. L'obtention d'un agrément bancaire en France lui permettrait d'offrir des produits d'investissement, de crédit ou d'épargne comme un Livret A. En somme de devenir une banque… tout court.

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Revolut propose une carte "Chrome" à 60 €

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Apple Pay évite une réglementation plus stricte en Europe

Les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay échappent à une régulation plus contraignante dans l’Union européenne. En pleines négociations sur les nouveaux textes européens sur les paiements (DSP3 et PSR), la France poussait pour la mise en place de règles plus strictes sur les portefeuilles électroniques. Finalement, cette proposition n’a pas été retenue.

Image Apple/iGeneration

La dernière version d’un texte présenté par le Parlement européen ne comprend plus de mesure pour encadrer davantage Apple Pay, a remarqué Les Échos. La plupart des pays européens veulent éviter de se mettre à dos l’administration Trump sur ce sujet qui touche avant tout des entreprises américaines.

La France militait notamment pour qu’Apple dévoile certaines de ses pratiques, en particulier les conditions imposées aux banques pour rejoindre Apple Pay. En fin de compte, les contrats pourront rester secrets. Le PSR va néanmoins exiger davantage de transparence de la part de Mastercard et Visa sur les frais qu’ils appliquent aux commerçants.

Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone

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Promo : jusqu'à -12 % sur des Mac mini et iMac M4

Quatre configurations de Mac mini et une d'iMac M4 affichent des réductions allant de 7 à 12 %. La Fnac et Darty organisent une vente flash sur quelques modèles de dernières génération pour ces deux familles. Les Mac mini sont rarement proposés à des prix plus attractifs sauf à aller sur le refurb.

Pour les Mac mini M4, il y a le choix entre les deux processeurs :

Avec ce passage aux M4, le mini qui ne manquait pas de coffre est devenu toutefois une machine nettement plus puissante et plus compacte encore que les générations précédentes.

Mac mini M4. Image Apple.

Pour l'iMac M4 il n'y a qu'une seule configuration, celle tirée du milieu de gamme :

Chez Amazon on trouve une variante de cette version, en gris argent, avec cette fois 512 Go de stockage pour 1 864 € (-135 €). On conseillerait plutôt celle-ci, le rapport mémoire et stockage est plus équilibré.

L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet logé dans son bloc d'alimentation secteur et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte pour toutes les étapes d'identification (ouverture de session, paiement sur le web, etc).

Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.

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Par quel assistant voudriez-vous remplacer Siri ?

Vous n’en pouvez plus des réponses à côté de la plaque de Siri ? Sous la pression de l’Union européenne, Apple pourrait finalement vous permettre de remplacer son assistant par un de ses concurrents.

Mode vocal de Perplexity sur iPhone. Image iGeneration.

ChatGPT a déjà fait un premier pas dans iOS 18, mais son intégration dépend d’Apple Intelligence (qui demande un iPhone très récent) et il n’éclipse pas totalement Siri. La Commission européenne poussera peut-être Apple à autoriser un remplacement pur et simple de son assistant, à l’instar de ce qu’il est déjà possible de faire pour l’App Store.

Perplexity n’a pas attendu pour montrer de quoi son service était capable. Alors même que son application ne jouit pas d’une intégration aussi profonde que Siri, celle-ci arrive tout de même à rendre de fiers services, et ce avec plus de jugeote que l’assistant vocal par défaut.

Introducing Perplexity iOS Voice Assistant

Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.

Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO

— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025

Alors, par quel assistant voudriez-vous remplacer Siri ?

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Harman veut remplacer Waze par un système d’alertes automatisées se basant sur les capteurs du véhicule

Les apps de GPS communautaire comme Waze permettent de facilement connaître l’état du trafic et les éventuels problèmes sur la route : chaque utilisateur peut rapidement signaler un véhicule à l’arrêt ou un accident. Si le concept a fait ses preuves, les contributions proviennent des automobilistes, qui doivent effectuer leurs signalements en conduisant. La filiale de Samsung Harman planche sur un système alternatif dans lequel les véhicules s’occupent de détecter et de partager les éventuelles anomalies, sans que le chauffeur n’ait à faire quoi que ce soit.

Présentée en début d’année au Mobile World Congress de Barcelone, cette technologie appelée Ready Aware repose sur les différents capteurs du véhicule (caméras, LiDAR…) et transmet les informations par 4G ou 5G. Le système se base sur les éléments détectés en bord de route, mais aussi les freinages brusques, les véhicules changeant de files de manière répétée ou tout ce qui pourrait créer un ralentissement.

Les signalements sont envoyés dans le nuage et comparés avec ceux des autres utilisateurs. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note de fiabilité, qui augmente en cas de signalements similaires nombreux. Bref, un système semblable à celui de Waze, sauf que tout est automatisé.

La technologie pourrait être popularisée rapidement selon Harman, qui l’a présenté une nouvelle fois à l’occasion d’un évènement à Munich. La filiale de Samsung assure que son système est prêt pour une adoption de masse et a donné les prérequis aux différents fabricants. Elle pourrait être déployée à 50 millions de véhicules déjà sur les routes disposant des capteurs nécessaires et d’un système Android ou Linux. La liste des éléments détectables par Ready Aware pourrait s’enrichir au fil du temps via des mises à jour.

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AirPods : aucune nouveauté en 2025, les Pro 3 en 2026 et de nouveaux Max en 2027 ?

Si vous comptiez sur la sortie rapide d’AirPods Pro de troisième génération, Ming-Chi Kuo a une mauvaise nouvelle pour vous. D’après l’analyste, Apple n’aurait rien prévu du côté de la gamme des AirPods d’ici la fin de l’année, la prochaine nouveauté attendrait 2026. Il s’agirait justement des AirPods Pro 3, qui hériteraient d’un module infrarouge probablement destiné au suivi du rythme cardiaque comme sur les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.

De vraiment nouveaux AirPods Max sont-ils prévus ? Image WatchGeneration.

Cette première information est dans la grande ligne de toutes les rumeurs diffusées jusque-là. On s’attend à des écouteurs intra-auriculaires avec plusieurs nouveautés matérielles, la plus importante étant l’ajout de ce fameux capteur cardiaque. On parle aussi d’une meilleure isolation active et pourquoi pas de nouveautés logicielles, dont une fonctionnalité de traduction automatique.

À quoi ressembleront les AirPods Pro 3 ? Voici les nouveautés attendues

À quoi ressembleront les AirPods Pro 3 ? Voici les nouveautés attendues

La seule surprise dans la nouvelle rumeur vient de la date annoncée. Alors que AirPods Pro 2 fêteront leur troisième anniversaire à l’automne et que les 3 viennent de pointer le bout de leur nez dans du code déniché dans iOS, on s’attendait à une sortie assez rapide, avant la fin de l’année en cours en tout cas. Ming-Chi Kuo a manifestement obtenu des informations sur un retard qui repousserait la commercialisation début 2026, il faudra vérifier si les autres fuiteurs habituels s’alignent ou restent sur une sortie courant 2025.

L’autre annonce de l’analyste concerne un autre produit de la gamme AirPods, le mal aimé casque AirPods Max. La dernière mise à jour s’apparentait à une blague avec le seul ajout d’un port USB-C et quelques nouvelles couleurs. C’était tellement mineur comme version que l’on pouvait même se demander si Apple n’allait pas tout simplement abandonner le produit. Il n’en serait rien si l’on en croit Ming-Chi Kuo, qui prévoit une nouvelle version allégée pour 2027.

Apple va-t-elle laisser en plan l’AirPods Max ?

Apple va-t-elle laisser en plan l’AirPods Max ?

Pas de détails supplémentaires, même si cela laisse entendre qu’Apple proposerait un tout nouveau casque, en faisant probablement appel à d’autres matériaux pour alléger l’appareil, l’usage abondant de l’aluminium étant la cause principale du surpoids de l’actuel (386 g sur la balance). En la matière, plus c’est léger et plus c’est confortable, alors c’est une bonne nouvelle, d’autant que le casque pommé est parmi les plus lourds de sa catégorie. Il faudrait faire preuve de patience, ce qui ajoute d’ailleurs du crédit à l’idée qu’il s’agirait d’une toute nouvelle version et pas juste d’un ajustement de la connectique et des coloris.

Au passage, l’analyste n’en parle pas, mais ça semble évident, on peut imaginer qu’Apple mettra à jour ses composants avec sa dernière puce Bluetooth en date. Les AirPods Max pourraient même récupérer le capteur cardiaque des AirPods Pro 3 et peut-être corriger enfin le défaut de la canopée qui se détend bien trop rapidement et qu’on ne peut pas changer facilement, soyons fous.

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

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WWDC25 : Apple serait plus prudente dans ses présentations de nouveautés

iOS 19 serait l'occasion pour Apple de revoir sa méthode d'annonce de nouvelles fonctions et sa communication sur Siri et Apple Intelligence. Le 9 juin prochain, Apple dévoilera ses nouvelles générations de systèmes. La manière dont elle va aborder le sujet d'Apple Intelligence sera observée de près tant l'édition 2024 de la WWDC a montré les limites de l'exercice. Particulièrement lorsque de futures nouveautés de premier plan sont détaillées alors même que leur fonctionnement est encore au stade de la théorie.

Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.

Tout est encore plus ou moins en chantier dans ce qui est montré lors d'une World Wide Developer Conference, c'est le principe et c'est admis. Mais s'agissant du Siri de nouvelle génération, reposant sur les épaules d'Apple Intelligence, Apple avait clairement mis la charrue avant les bœufs. Cela n'arrive pas souvent, la Pomme est connue pour sa réserve à trop en dire sur ce qu'elle prépare, mais l'exception confirme parfois la règle.

La nouvelle édition de la WWDC serait l'occasion de quelques ajustements. D'après les sources chez Apple de Bloomberg, la Pomme entend se concentrer sur des améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence (AI) et en ajouter quelques-unes. Il a été précédemment évoqué une gestion de la batterie par AI dans iOS 19 et un assistant santé dans l'app du même nom qui, jusqu'à présent, engrange des données, mais ne mouline pas grand-chose avec elles pour l’information de l’utilisateur.

La grande évolution de Siri présentée il y a un an pourrait n'être que peu abordée, car cette refonte qui verrait l'assistant beaucoup plus apte à jongler avec les données personnelles de l'utilisateur a encore besoin de plusieurs mois de développement. Dans la même veine, Apple serait désormais plus prudente dans ses présentations de nouvelles fonctions lorsqu'elles sont à quelques mois de leur disponibilité. On peut supposer dès lors que certains gros morceaux qui arrivent traditionnellement à mi-parcours dans le cycle de vie d'un nouveau système — lors des grandes révisions telles que les x.1 ou x.4 — ne seront pas forcément montrés lors du keynote de la WWDC.

« À quelle heure atterrit l’avion de ma mère ? ». Une question à laquelle le Siri plus personnel d’Apple Intelligence pourra répondre… quand il sera prêt. Image Apple/iGeneration.

Enfin, Apple travaillerait à découpler la marque Siri de la marque Apple Intelligence dans son discours marketing. Aujourd'hui, Siri est une composante majeure d'Apple Intelligence. Le report à des jours meilleurs du Siri de nouvelle génération a inévitablement déteint sur Apple Intelligence, alors même que celui-ci a plusieurs éléments qui fonctionnent comme promis. Le retard du premier est devenu l'échec du second.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

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Les racines de la catastrophe Siri 2.0

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Siri pourrait laisser sa place à d’autres assistants en Union européenne

Alors que l’entreprise est à la traîne par rapport à ses concurrents, et n’arrive pas à sortir une nouvelle version de Siri dopée à l’intelligence artificielle, Mark Gurman croit savoir qu’Apple va lâcher en Union européenne l’une de ses pierres angulaires.

La fin de l’hégémonie de Siri chez Apple ? Image Apple.

En effet, le fuiteur annonce dans son article fleuve sur les racines de l’échec d’Apple Intelligence une nouvelle qui peut surprendre : selon ses sources en interne, Apple, pressée par la Commission européenne de laisser plus de place à la concurrence sur ses appareils, ouvrirait la porte à d’autres assistants vocaux dans l’UE, permettant ainsi de remplacer complètement Siri sur les appareils de l’Union européenne.

Si cette rumeur est avérée, elle mettrait fin à une hégémonie de plus de 10 ans de Siri sur les appareils de la pomme, et il est certain que la firme sera particulièrement attentive au taux de pénétration des autres agents conversationnels pour remplacer Siri. Dans le même temps, Apple continue de travailler sur le Siri dopé à l'IA, sans pour autant avoir de vision claire sur une date de sortie de celui-ci.

L’utilisateur se verrait ainsi proposer un écran de sélection sur le principe de celui permettant de choisir son navigateur internet, et proposerait en plus de l’outil maison ceux d’OpenAI, Anthropic, Meta, Alphabet, mais aussi DeepSeek. Aucune date de mise en place n’a été donnée à Bloomberg, et rien n’indique pour le moment que l’annonce serait faite à la WWDC.

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La ROM perdue du Macintosh Plus, dédiée au Japon

Vous le savez peut-être, les premiers Macintosh reposaient sur ce qu'on appelle une ROM, une mémoire en lecture seule qui contient de quoi démarrer l'ordinateur. Dans les Macintosh (jusqu'à l'iMac), elle contenait aussi une partie du système d'exploitation, de façon simplifiée. Les routines dédiées à l'affichage ou même QuickTime pouvaient se retrouver directement dans la ROM. Ce choix avait un avantage : les données en ROM étaient accessibles comme si elles étaient dans la mémoire vive (RAM) mais sans utiliser cette dernière. Dans le cas du premier Macintosh qui n'avait que 128 ko de RAM, c'était évidemment un point important.

Un Macintosh Plus qui démarre KanjiTalk. Image Journal du lapin.

Dans certains cas, il existe plusieurs versions de la ROM, pour différentes raisons : Apple peut avoir trouvé un bug, ajouté une fonction, etc. Mais dans le cas du Macintosh Plus, il y a une ROM qui était jusqu'à maintenant peu documentée et qui — point étonnant — était dédiée à un pays, le Japon. Au pays du Soleil levant, l'affichage des kanjis (les signes qui permettent d'écrire la langue japonaise) a toujours été un problème : ils sont plus nombreux et plus complexes que les caractères de l'alphabet latin. Dans les années 80, les ordinateurs japonais avaient donc besoin d'une ROM spécifique ou de charger des polices en RAM. C'était la solution choisie avec KanjiTalk, la version japonaise de ce qui allait devenir Mac OS. Mais pour le Macintosh Plus, Apple a trouvé une astuce : installer directement la fonte1 nécessaire dans la ROM.

Une longue recherche

Votre serviteur a découvert l'existence de cette ROM dans un vieux document Apple il y a plus de six ans. Elle explique que la fonte en ROM accélère le démarrage et réduit l'usage de la RAM. La raison est simple : par défaut, KanjiTalk charge le système depuis une disquette et deux fontes pour les kanjis (12 et 18 points) depuis une autre disquette. Il faut donc changer plusieurs fois de disquettes pendant le démarrage, et les deux fontes prennent environ 350 ko de RAM, alors qu'un Macintosh Plus n'a qu'une capacité de 1 Mo de RAM par défaut.

La ROM japonaise et ses deux puces. Image Journal du lapin.

Je vous passe la recherche (je vous laisse aller lire l'article sur mon site personnel2), mais j'ai finalement trouvé une carte mère de Macintosh Plus avec la ROM japonaise. Son existence n'était pas certaine : elle était très peu documentée et aucune copie n'était disponible sur Internet. Elle a une capacité de 256 ko, alors que les trois versions de la ROM classique du Macintosh Plus ont une capacité de 128 ko. Elle est basée sur la seconde révision et contient donc bien une fonte en ROM, les kanjis en 12 points.

Au démarrage, la différence est très visible. Avec une ROM occidentale, il faut charger l'OS, la fonte 12 points, remettre l'OS, charger la fonte 18 points et enfin accéder au bureau, ce qui prend environ 1 minute et 15 secondes. Avec la ROM japonaise, le démarrage ne nécessite que le chargement de la fonte 18 points depuis la disquette, ce qui réduit le temps de démarrage à 52 secondes. Et il est possible de se contenter de la fonte 12 points en ROM, ce qui réduit le démarrage à 25 secondes.

Le point intéressant de tout ceci, c'est que même pour des ordinateurs considérés comme bien étudiés — le Macintosh Plus n'est pas un appareil obscur vendu à quelques centaines d'exemplaires —, il y a encore des surprises. La ROM en question a été récupérée et distribuée,3 et des émulateurs devraient la prendre en charge rapidement.


  1. Une police est un ensemble de fontes. Helvetica 12 points gras est une fonte, Helvetica est une police de caractères.  ↩︎

  2. C'est une publicité honteuse, mais l'article a été commencé des années avant que je travaille pour MacGeneration.  ↩︎

  3. Oui, c'est probablement illégal.  ↩︎

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Magazine des 25 ans de MacG : dernière chance pour le commander

On voit enfin le bout du tunnel ! La rédaction du magazine est achevée à 99 %. Mieux, le maquettiste nous a envoyé les premiers dossiers mis en page. On serait bien tenté de vous les montrer, mais ce ne serait pas une surprise. On se contentera de vous dire qu’il y a des pointes d’orange ici ou là, mais est-ce étonnant de notre part ?

Les goodies n’attendent qu’à être expédiés. Ils ont tous été fabriqués à l’exception des tee-shirts, mais on vous en reparlera d’ici quelques jours. Quand tout sera prêt, on vous enverra tout cela en même temps. Vous aurez assurément de chouettes lectures pendant ces chaudes journées d’été qui nous attendent.

Si vous avez raté un épisode (voire plusieurs), nous avons décidé de sortir un magazine papier pour nos 25 ans. Cette lecture vous permettra d’en apprendre beaucoup sur votre média préféré, de vous divertir et de revisiter d’une certaine manière l’histoire d’Apple.

Si vous êtes intéressé, c’est vraiment le moment ou jamais de précommander votre exemplaire sur le site de notre partenaire Ulule. Il reste encore quelques formules disponibles dont :

  • le magazine seul à 25 €
  • le magazine avec notre mug à 45 €
  • le magazine avec notre tee-shirt à 60 €
  • le kit du rédacteur de MacGeneration à 90 € qui comprend un an d’abonnement au Club iGen et un an d’abonnement aux outils d'aide à la rédaction Antidote+ (merci encore à Druide pour tout)
  • le magazine avec deux ans d’abonnement au Club iGen à 110 €

Bref, encore un peu de patience, et le magazine finira par arriver chez vous ! Et pour les retardaires, c’est maintenant ou jamais !

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Sortie de veille : CarPlay Ultra s’élance sur une route sinueuse

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Le CarPlay de nouvelle génération démarre enfin ! Après trois ans d’attente, l’interface avancée d’Apple pour les voitures se concrétise. Ce CarPlay Ultra va-t-il avoir le même succès que la version classique ? On en discute dans cette émission.

Au sommaire également, Samsung dévoile son smartphone ultra fin, les prix des iPhone 17 pourraient augmenter et iOS va faire de grosses avancées en matière d’accessibilité.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

  • Vous êtes abonné au Club iGen ? Rendez-vous sur cette page pour accéder à nos podcasts complets et aux flux RSS qui vont bien.
  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez-la directement dans ce lecteur :

Bonne écoute et bon week-end !

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Spotify enlève son compteur de vues pour les podcasts, après une fronde des créateurs de contenus

Depuis le 6 mai, Spotify a commencé à implémenter une nouvelle fonction pour les podcasts, indiquant le nombre d’écoutes de chacun. Si l’idée partait d’un bon sentiment, permettant ainsi aux auditeurs de découvrir d’autres podcasts connus qui sortent de leur quotidien, sa mise en place a déclenché la fureur de la communauté des podcasteurs, obligeant Spotify à rebrousser chemin.

Voir dans Threads

The Verge relate ainsi ce retour en arrière, suite aux nombreuses plaintes des créateurs de contenus : entre certains indiquant que la pression d’un compteur d’écoutes public influait sur leur créativité et leur moral, d’autres qui rappellent que ce type de compteur peut rendre plus difficile l’ascension de nouveaux entrants, ou encore que cela renforcerait plus les célébrités qu’autre chose, la majorité était contre cette idée.

Suite à cette fronde, l’entreprise a compris le message, mais n’a pas pour autant abandonné complètement l’idée : les podcasts les plus en vue, à partir de 50 000 écoutes, se verront maintenant ajouter un sticker indiquant les paliers franchis. Les créateurs de contenus auront toujours accès au compteur précis sur leur interface de gestion, mais celui-ci restera privé.

Spotify ne précise toujours pas comment le compteur est incrémenté : en effet, un téléchargement ne vaut pas forcément une écoute, et une écoute des quelques premières secondes ne mérite pas non plus d’être comptée comme une lecture complète. Certains podcasteurs ayant tendance à gonfler les chiffres de leur audience, l’idée de base n’est pas complètement à jeter, même si son arrivée brutale et avec des chiffres précis était relativement indélicate. À Spotify d’affiner les choses maintenant.

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Donald Trump n’a plus le temps de gérer les taxes et enverra le taux décidé par courrier aux pays

Alors qu’il a déclenché une des guerres commerciales les plus violentes de ces dernières années, le président des États-Unis d’Amérique indique qu’il n’a maintenant plus le temps de gérer les appels des différents pays à négocier.

Donald Trump, le Roi Salman et Fattah Al-Sissi en 2017. Image Wikipedia/The White House, domaine public.

Comme signalé à Bloomberg, c’est maintenant le Secrétaire au Trésor Scott Bessent et le Secrétaire au Commerce Howard Lutnick qui « enverront des courriers indiquant aux pays combien ils devront payer pour commercer avec les USA ». Les pays concernés par ces courriers « pourront faire appel » de la décision selon Donald Trump, qui n’a précisé ni les pays concernés, ni la forme sous laquelle ils pourront faire appel.

Selon le locataire de la Maison Blanche, les appels sont bien trop nombreux pour qu’il y réponde personnellement :

Je pense que nous serons très corrects. Mais il est impossible de rencontrer tous les pays qui veulent nous voir. [...] 150 pays souhaitent faire un deal avec nous.

Si Donald Trump reste en contact proche avec une douzaine de pays importants concernant ces négociations, il a donc décidé de passer la main à ses équipes pour ce qui concerne le reste du monde, qui enverront le niveau de taxes voulu sans discussions préalables.

Parmi les pays restant en discussions directes, le Royaume-Uni est proche d’un accord-cadre, la Chine a obtenu une réduction des taxes pour prolonger les discussions, et le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et l’Union européenne continuent de négocier avec le président américain sans intermédiaires.

Si la majeure partie des appareils d’Apple sont fabriqués en Chine, avec quelques exceptions (de plus en plus nombreuses toutefois) dans d’autres pays, l’entreprise est dans l’obligation de garder un œil sur toutes les annonces de taxes dans le monde, ses produits et services étant disponibles sur la quasi-totalité du globe. La tempête semble se calmer, mais ce n’est pas encore une mer d’huile pour autant et les tarifs de la pomme, iPhone en tête, pourraient bien en subir les conséquences.

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Apple Pay et Plans ont quelques soucis ce soir [20h50 : c'est résolu]

Apple Pay semble avoir quelques difficultés depuis 17h, un peu partout dans le monde, ainsi que Plans.

Le premier à avoir récolté les plaintes des utilisateurs, comme souvent, est le site Down Detector, qui signale un pic des plaintes vers 19h, les choses semblant se résorber petit à petit depuis.

La page des services de la pomme fait aussi état de ces soucis, signalant que certains utilisateurs pourraient rencontrer des difficultés avec le service, sans plus d’informations comme à son habitude.

Mise à jour à 20h50 : Selon la page des services d'Apple, le souci est résolu, que ce soit pour Plans, Apple Pay et Wallet dans le monde, tout comme Apple Cash et l'Apple Card qui étaient touchés aux USA.

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France Identité améliore son intégration du permis de conduire numérique

Après une courte période de bêta test, les nouvelles fonctionnalités liées au permis de conduire sont disponibles pour tout le monde dans France Identité. Pour commencer, le gouvernement a simplifié la création du permis numérique : plus besoin de télécharger une attestation sur le site Mes Points Permis, l’application peut récupérer celle-ci directement auprès du fichier national.

Image France Titres

Pour cela, au moment de l’import, choisissez l’option « Saisir le numéro de dossier figurant sur votre permis », renseignez votre numéro de dossier et procédez aux diverses étapes de validation. La marche à suivre complète est détaillée sur le site officiel. Un rappel à ce sujet : le permis au format carte bancaire n’est pas indispensable, vous pouvez très bien dématérialiser votre vieux permis rose. Par contre, la nouvelle carte d’identité est, elle, incontournable pour activer France Identité.

Depuis sa version 1.3.3602 sortie récemment, l’application intègre aussi de nouvelles informations sur le permis de conduire : dates de début et de fin de validité des permis catégories lourdes, codes relatifs aux aménagements des personnes en situation de handicap et conditions restrictives.

Nouvelle présentation du permis dans France Identité. Image iGeneration.

Si vous aviez importé votre permis avant cette version, France Identité vous proposera de le mettre à jour pour récupérer les renseignements supplémentaires. Vous devrez autoriser un partage de données (genre, date de naissance, prénom et nom) auprès de la Délégation à la Sécurité routière, saisir votre code personnel et enfin lire votre carte d’identité en NFC pour valider l’opération.

Et si vos données évoluent parce que vous vous êtes mis à la moto, par exemple, la mise à jour du document a été simplifiée. Il n’est plus nécessaire de le réimporter complètement, un procédé de mise à jour est maintenant présent (ce sont les étapes décrites dans le paragraphe au-dessus).

Enfin, le permis numérique bénéficie d’une nouvelle présentation qui donne plus de renseignements en un coup d’œil. Vous pouvez le présenter aux forces de l’ordre lors d’un contrôle routier depuis l’année dernière. La vérification n’est pas uniquement visuelle, la puce NFC de votre iPhone (ou de votre smartphone Android) est mise à profit pour une validation cryptographique des données avec le terminal de l’agent.

Vérification du permis de conduire numérique lors d’un contrôle routier. Image ministère de l’Intérieur.

Par ailleurs, France Titres permet maintenant à ceux qui résident à l’étranger de faire certifier leur identité numérique en consulat. La certification ouvre la porte à des démarches sensibles, comme la procuration de vote.

Lancée en bêta fin 2022 puis ouverte à tous un an plus tard, l’application France Identité compte désormais 2 millions d’utilisateurs. Après votre carte d’identité et votre permis, elle pourra bientôt stocker votre carte grise.

Carte d

Carte d'identité : la demande de renouvellement sans motif de perte ou de vol est disponible

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Promo : la balance connectée d’Eufy compatible Santé à seulement 29,99 €

Le saviez-vous ? Le fabricant domotique Eufy fait aussi des balances connectées, et propose en ce moment une promo sur un modèle compatible avec l’app Santé d’Apple. Le modèle de base perd actuellement 27 % pour revenir à seulement 29,99 €. Il se connecte uniquement Bluetooth, mais embarque un grand écran affichant différentes informations et les changements au fil du temps. Cette balance supporte jusqu’à 150 kilos et calcule également de nombreux aspects comme la graisse corporelle, la masse musculaire, l’âge corporel…

Eufy dispose aussi d’un modèle compatible Wi-Fi, vendu un peu plus cher : il faudra débourser 47,99 € pour mettre la main dessus. La balance propose 16 mesures détaillées et peut prendre en charge jusqu’à 180 kilos. Un modèle encore plus haut de gamme est affiché à 90 €, avec une surface d’écran plus grande et personnalisable.

De tels tarifs sont intéressants quand on les compare aux produits de Withings. Le modèle d’entrée de gamme y est facturé 85 €, ce qui est tout de suite un autre budget. La déclinaison Body Comp est ensuite vendue 165 €, tandis qu’il faudra débourser 339 € (!) pour la Body Scan, dont les technologies sont cependant bien plus avancées.

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Promo : 320  € de bons Carrefour pour l’achat d’un iPhone 16e

Carrefour proposera prochainement une offre très intéressante sur l’iPhone 16e. Le téléphone en entrée de gamme sera vendu à son tarif normal de 719 €, mais l’enseigne reversera 320 € en bons d’achat. Une offre qui peut valoir le coup si vous faites régulièrement vos courses dans un Carrefour à proximité, mais qui n’est pas très commode pour le client : il s’agit de 20 bons de 16 € qu’il faudra utiliser sur 20 mois d’affilée, au rythme d'un par mois. L’opération sera lancée à partir du 20 mai et durera jusqu’au 2 juin 2025.

L’iPhone 16e.

Carrefour indique que l’opération est limitée à 1 500 pièces et qu'elle concerne seulement des iPhone 16e 128 Go en coloris noir. Les coupons seront remis uniquement en version numérique dans l'application Carrefour pour les clients présentant une Carte Club ou Carte PASS lors de l'achat : il faudra donc bien se préparer avant de passer en caisse. Les bons seront valables à raison d'un par mois, utilisables en une seule fois et ne sont pas cumulables entre eux ni avec d'autres promotions. Les différentes conditions sont mentionnées sur un flyer et seront sans doute précisées dans l’app Carrefour.

Cela reste une bonne affaire si vous avez prévu d’acheter un nouveau téléphone tout en vous rendant régulièrement dans un magasin Carrefour. Si ce n’est pas votre cas, aucune enseigne ne propose d'offre aussi intéressante, mais le smartphone perd 4 % chez Amazon pour revenir à 689 €. N’hésitez pas à relire notre test (en accès libre) pour plus de détails.

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Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés

Google One compte 150 millions d'abonnés après un boom dans les adhésions attribuées notamment à l'ajout de l'IA Gemini. Apple a sa branche Services pour réduire sa dépendance aux ventes d'iPhone, Google a Google One pour ne pas tout miser sur la publicité et assurer là aussi un flux régulier de revenus financiers.

Image Google.

En février 2024, six ans après son lancement, Google One avait 100 millions d'abonnés. Un an plus tard, ils sont 50 millions de plus, une croissance de 50 % en un an. Google One recouvre trois formules allant de 1,99 € (par mois) pour 100 Go de stockage et c'est tout à 21,99 € pour AI Premium avec 2 To, des fonctions de retouche photo et plusieurs outils pour utiliser Gemini sous toutes ses formes.

Google One.

Google n'a pas donné à Reuters la ventilation de ses abonnés entre les 3 formules (la seconde coûte 9,99 € par mois et n'a rien avec Gemini), mais le forfait AI compterait « des millions » de clients. Le recours à l'abonnement pour gagner de l'argent avec Gemini — gros consommateur de ressources comme toutes les IA — avait été donné en exemple par Sundar Pichai, le CEO de Google, en février dernier. Il y avait plusieurs options, mais l'accès complet à Gemini via un abonnement était la principale.

Il y a un an, à peine Apple Intelligence avait-il été lancé que des hypothèses et spéculations sur l'intégration de fonctions plus sophistiquées dans un abonnement ou au sein d'Apple One étaient lancées. La débâcle de la nouvelle génération de Siri, infusée à l'IA, n'aura pas fait une bonne publicité à Apple Intelligence. Si Apple avait en tête une offre payante autour de sa suite d'IA, il lui faudrait déployer des trésors d'ingéniosité pour la rendre attractive.

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Astuce : activer rapidement la Réduction de bruit ou le mode Transparence des AirPods Pro 2

Les AirPods Pro 2 embarquent plusieurs modes de réduction de bruit : transparence, adaptatif ou une réduction complète. Alterner entre ces différents modes n’est pas forcément pratique étant donné qu’il faut ouvrir le centre de contrôle, appuyer sur la jauge de volume, puis enfin sur l’icône de sélection en bas à gauche. Cela fait trop de clics pour vous ? On peut heureusement gagner du temps grâce à des raccourcis.

Les raccourcis sur l’image de gauche vous éviteront d’ouvrir le menu à droite.

Il est en effet assez simple de créer un raccourci pour changer le mode de ses AirPods Pro. Voici les miens pour activer le mode Réduction de bruit, Transparence ou Adaptatif. Il suffit ensuite d’ajouter une commande au centre de contrôle : il faut aller chercher le raccourci et sélectionner le bon. On peut dès lors facilement alterner entre les trois modes sans avoir à ouvrir le menu habituel.

Attention, car ces raccourcis fonctionnent pour mes AirPods Pro : il faudra donc légèrement le modifier pour y mentionner vos écouteurs si vous voulez les utiliser. En bonus, ce raccourci peut désactiver le contrôle du bruit, une option qui n’est plus proposée de base sur iOS. Il reste possible de la récupérer en fouillant dans les Réglages.

AirPods Pro 2 : comment désactiver les modes de contrôle du bruit

AirPods Pro 2 : comment désactiver les modes de contrôle du bruit

Rappelons qu’il est possible de changer de mode d’écoute en pinçant la tige des AirPods Pro 2, mais cela ne permet pas de choisir son mode (le système alterne entre deux). On peut aussi demander à Siri, mais cela ne sera pas forcément le plus pratique dans l’espace public. Ces raccourcis permettent d’aller plus loin, et vous pourrez par exemple faire en sorte de les exécuter pour activer la réduction de bruit dès que les AirPods Pro se connectent. Les plus pressés pourront également le glisser sur leur écran verrouillé.

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Les refurbs en Suisse et en Belgique ajoutent une catégorie pour les Apple Watch

Apple prépare la vente d'Apple Watch reconditionnées sur des Apple Store francophones et Européens. Les sites en Belgique, en Suisse, en Allemagne ainsi qu'aux Pays-Bas ont une nouvelle section pour la montre. Elles sont toutes vides, mais les références prévues sont déjà inscrites, il s'agit des Apple Watch SE et des Ultra 2. Il n'y a rien encore de tout cela pour le refurb en France, cela viendra peut-être dans un second temps, ces ajouts sont tout récents. Le refurb aux États-Unis vend depuis longtemps déjà des Apple Watch d'occasion, l'offre actuellement comprend les SE, Series 9 et les deux générations d'Ultra.

Le refurb en Belgique. Image iGeneration.

Une offre supplémentaire en produits reconditionnés par Apple est toujours une option intéressante pour acheter un matériel relativement récent — voire de la génération du moment — à des prix attractifs. Encore faut-il que les promos sur le neuf ne viennent pas brouiller les cartes.

Pour un Mac mini M4 le refurb est une bonne opportunité, car les promos restent anecdotiques sur cette machine. Les iPhone 15 et 15 Pro reconditionnés sont davantage concurrencés par les réductions chez les uns et les autres. Quant aux Apple Watch, sur le refurb américain, les écarts de prix sont de 40 $ sur les SE, 60 $ sur les Series 9 et 110 à 120 $ sur les Ultra 1 et 2. En France, Amazon vend fréquemment quelques Ultra 2 à 799 € ou 850 € au lieu de 899 € et on a même vu 759 € pour les French Days.

Promo : l

Promo : l'Apple Watch Ultra 2 en titane noir à 789 € (-110 €)

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AltStudio simplifie la création de sources pour AltStore

Les utilisateurs européens peuvent depuis l’année dernière télécharger AltStore PAL, une boutique tierce au fonctionnement différent de l’App Store. Elle n’est pas centralisée et il faut ajouter des « sources » pour installer quoi que ce soit, soit des sortes de catalogues d’apps gérés par chaque développeur. Créer un tel dépôt peut se montrer chronophage, mais un nouveau service simplifiant grandement la démarche vient d’être mis en ligne. Baptisé AltStudio, il a l’avantage d’être compatible avec AltStore Classic comme avec AltStore PAL, la récente déclinaison européenne.

Les créateurs du projet expliquent s’être lancés après avoir constaté qu’il n’y avait que peu de sources disponibles pour AltStore. La boutique se base en effet sur des fichiers JSON qui stockent des informations sur les IPA installables. La plupart des dépôts ne respectent pas entièrement les standards d’AltStore (oubliant par exemple l’icône ou le lien de téléchargement), tandis que d’autres disposent d’un contenu limité. La démarche pour créer une source n’est pas forcément aisée, ce qui peut décourager certains développeurs.

AltStudio essaye de corriger le tir avec un outil facilitant grandement la démarche. Il va scanner les fichiers IPA pour en extraire certaines données, qu’il n’y aura plus besoin d'entrer à la main. On peut y gérer les versions des applications, y ajouter des descriptions, des captures d'écran et même des notes de mises à jour. L’app est compatible avec les sources déjà existantes pour les améliorer.

L’interface d’AltStudio a été pensée pour être simple et pour respecter du mieux possible les différentes règles d’AltStore. Cette web app ne demande pas de compte et fonctionne sur n’importe quel appareil. À l’avenir, les développeurs envisagent d’ajouter une meilleure intégration avec Patreon ou la possibilité de sauvegarder des projets sans les exporter. Tout est gratuit, mais une cagnotte est disponible pour soutenir les créateurs.

Un tel outil va peut-être inciter plus de développeurs à lancer leur app sur AltStore, qui ne propose que peu de programmes dans sa version PAL. Quelques sources sont mises en valeur sur le site officiel, et ce fichier recense toutes celles qui ont été validées. Rappelons qu’AltStore Classic permet de sideloader n’importe quelle IPA, là où la version PAL implique que l’app ait été notarisée par Apple.

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Tesla fait rouler sa conduite entièrement autonome (supervisée) autour de la Place de l’Étoile

La Place de l’Étoile à Paris est mythique non seulement pour le monument qui trône en son centre (l’Arc de Triomphe), elle est aussi célèbre et redoutée pour son fonctionnement compliqué. C’est un gros rond-point, avec la double particularité d’avoir une priorité à droite et énormément de monde qui y passe tous les jours, transformant les lieux en une sorte d’épreuve où il faut presque pousser les autres voitures pour passer la sienne. C’est au cœur de cet enfer pour la majorité des conducteurs que Tesla a choisi d’envoyer une Model 3 pour pousser son système de conduite autonome à bout. Puisque l’entreprise a publié la vidéo sur son compte X, on sait que l’exercice a été réussi.

FSD Supervised can handle Arc de Triomphe no problem

If there is a bigger roundabout in France, please let us know in the comments

Pending regulatory approval pic.twitter.com/IPR0jLiOW7

— Tesla Europe & Middle East (@teslaeurope) May 16, 2025

La démonstration est en effet assez bluffante, la voiture (un modèle de série, précise le constructeur, seul le logiciel est spécifique) parvient à entrer et sortir du rond-point sans difficultés majeures, en gérant tous les autres véhicules et sans paniquer quand on lui coupe la voie, quand une moto la frôle ou quand des piétons passent en plein milieu. La Model 3 a bien géré la priorité à droite et s’extirpe sans trop de mal des lieux en prenant la sortie effectivement prévue par le GPS. Mission réussie donc sur cet essai, que l’on peut aussi consulter en version intégrale dans cette autre vidéo, où la voiture parcourt un petit peu plus de distance dans les rues parisiennes.

Cette publication est une manière pour Tesla de rappeler qu’elle souhaite proposer sa conduite entièrement autonome (supervisée) en Europe. Cet oxymore est le nom officiel depuis l’automne de la fonctionnalité qui permet aux voitures américaines de se déplacer seules, mais sous la supervision d’un humain qui doit garder en permanence les mains sur le volant, à peu près partout et notamment en ville. La bêta a été lancée d’abord aux États-Unis fin 2022, puis étendue au Canada, au Mexique et dernièrement en Chine, avec quelques difficultés d’ailleurs.

En France, les voitures de Tesla savent uniquement se maintenir entre les lignes et évoluer à la bonne vitesse, en tenant compte des véhicules et du contexte. Avec quelques hallucinations parfois, comme ici la paroi du tunnel de l’A86 confondue avec un bus… Image MacGeneration.

L’Europe est la prochaine étape, promise par Elon Musk depuis bien des années. Depuis quelques mois, le constructeur évoque une sortie en 2025 et cette démonstration est prometteuse à cet égard, sauf qu’il y a toujours la même condition attachée à la promesse : Tesla aura besoin d’autorisations pour proposer la fonctionnalité à ses clients européens. La communication du jour n’y change rien, puisque la filiale française de l’entreprise nous a indiqué :

Tesla travaille actuellement avec les régulateurs pour obtenir l’autorisation de déployer le Full Self-Driving (Supervised) en Europe, avec pour objectif de proposer cette fonctionnalité sur les véhicules existants et futurs aussi rapidement que possible.

S’il y avait davantage à annoncer aujourd’hui, elle l’aurait fait. Pour le dire autrement, le logiciel est prêt du point de vue de Tesla et la vidéo du jour veut le démontrer, mais la conduite entièrement autonome (supervisée) n’a toujours pas été autorisée par l’Europe. Est-ce que ce sera le cas d’ici la fin de l’année ? C’est peu probable, en tout cas pas de la même manière qu’en Amérique du Nord où on peut utiliser la fonction sur n’importe quelle route, sans restriction. Ici, les autorisations existantes sont associées à des limites plus strictes, sur le type de routes où on peut activer les assistances et même les conditions d’utilisation.

Après Honda, Mercedes décroche une conduite autonome de niveau 3

Après Honda, Mercedes décroche une conduite autonome de niveau 3

Toutes les voitures actuellement vendues par Tesla peuvent activer la conduite entièrement autonome (supervisée), moyennant 7 500 € au moment de la commande ou n’importe quand par la suite, puisque c’est purement du logiciel. Ce n’est d’ailleurs pas limité aux nouvelles voitures, celles qui sont déjà produites depuis plusieurs années sont également éligibles, dont la mienne, une Model 3 de 2021.

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Fortnite pour iOS n'est plus disponible en Europe en attendant sa validation par Apple aux États-Unis 

Fortnite n'est toujours pas revenu sur l'App Store américain et le jeu est maintenant indisponible aussi en Europe. Au sein de l'app Epic Games qui sert de canal de distribution pour Fortnite en Europe depuis l'été dernier, un message annonce que le jeu est indisponible jusqu'à nouvel ordre (contrairement aux autres). Epic Games explique que ce nouveau développement est le fait d'Apple qui aurait bloqué sa soumission d'apps :

Apple a bloqué notre soumission Fortnite et nous ne pouvons donc pas la publier sur l'App Store américain ou sur l'Epic Games Store pour iOS dans l'Union européenne. Aujourd'hui, malheureusement, Fortnite sur iOS sera hors ligne dans le monde entier jusqu'à ce qu'Apple le débloque.

Epic Games attend depuis plusieurs jours qu'Apple valide le retour de son jeu phare sur l'App Store américain suite à une décision de justice contraignante pour la Pomme (cette dernière a fait appel, mais elle doit s'y plier pour le moment).

Image iGeneration.

Dans ce duel, Epic Games et son CEO Tim Sweeney communiquent beaucoup sur les réseaux sociaux tandis qu'Apple reste muette, alimentant toutes les spéculations sur une mauvaise volonté de sa part. Hier, Sweeney a pointé sur l'App Store de fausses apps Epic pourtant validées par les équipes d'Apple.

Mise à jour à 15h40 : Riley Testut, dont la boutique Altstore PAL diffuse aussi Fortnite en Europe, a apporté quelques détails après un échange avec Epic Games. Apple n'a pas rejeté Fortnite, dit-il, mais la Pomme traine pour valider la version envoyée par Epic Games à destination de l'App Store américain. Epic a besoin de faire passer cette version, car une mise à jour du jeu doit être mise à disposition en même temps pour toutes les plateformes.

Testut ajoute que lorsqu'on soumet une app il faut choisir entre une demande auprès d'Apple de notarisation (une sorte de visa pour la proposer sur des boutiques alternatives) ou la soumettre pour l'App Store (ou bien compiler une variante de l'app, ce à quoi Epic n'a peut-être pas pensé). La version App Store étant bloquée en validation, Epic ne pouvait pas essayer de faire passer plus vite la version de Fortnite destinée à l'Europe. L'éditeur a donc annulé sa demande de validation pour l'App Store et annulé temporairement aussi le téléchargement du jeu en Europe.

Mise à jour à 20h00 : Mark Gurman a obtenu une réponse officielle d'un porte-parole d'Apple sur la question. Même si aucune mention n'est faite de la validation ou non de Fortnite sur l'App Store US, il semble qu'Apple n'ait aucune intention de faciliter les choses à Epic Games, tout en faisant attention de ne pas déclencher le courroux de l'UE :

Nous avons demandé à Epic Sweden de resoumettre leur app sans demande de publication sur l'App Store US, afin de ne pas impacter le fonctionnement de Fortnite dans les autres pays. Nous n'avons pris aucune décision de suppression de la version actuelle de Fortnite sur les différents stores alternatifs de l'Union européenne.

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France 2 UHD (4K) est maintenant accessible directement sur le canal 2 pour les abonnés Livebox

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de Livebox : ils n’auront plus à aller chercher au fin fond de la liste de chaînes pour regarder France 2 en Ultra Haute Définition. France TV a annoncé que la version de meilleure qualité de sa chaîne allait désormais être proposée directement sur le canal 2 de la TV d’Orange. Le changement sera effectué dans le courant du mois.

Jusqu’à présent, il fallait aller sur le canal 902 pour regarder la chaîne en 4K. Quelques prérequis sont nécessaires pour en profiter, comme un accès Internet fibre, un décodeur TV UHD ou TV6 et une TV compatible HDR10. Une fiche de l’assistance Orange permet de s’assurer que son téléviseur est dans les clous. Les utilisateurs n’ayant pas le matériel adapté continueront de recevoir France 2 HD ou HD+ sur le canal 2.

Ce changement tombe à pic, car plusieurs programmes vont être diffusés en UHD dans les semaines qui viennent : Roland-Garros, Le Tour de France, la Finale du Top 14… La chaîne dans sa version 4K a été lancée chez Orange il y a maintenant un an sans surplus. Elle est également disponible dans certaines régions sur la TNT pour peu que vous ayez un tuner DVB-T2.

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Qobuz lance son Spotify Connect

Après Spotify Connect, Deezer Connect et Tidal Connect, voici venir Qobuz Connect. Avec l’aide de l’entreprise allemande StreamUnlimited et la complicité des plus grands noms de la Hi-Fi, le service de streaming français propose (enfin !) une fonctionnalité permettant de contrôler la lecture depuis l’application Qobuz et de passer d’un appareil à un autre sans rater la moindre note.

La sélection d’un appareil compatible Qobuz Connect. Image iGeneration.

« Qobuz Connect est une fonctionnalité très attendue par nos abonnés », explique Axel Destagnol, chief product officer de l’entreprise française, « notre priorité a été de développer une interface simple et intuitive pour faciliter l’expérience de tous nos auditeurs. » Si vous avez déjà utilisé Spotify Connect, vous ne serez pas dépaysés. Les appareils compatibles apparaissent dans le menu de sélection de la sortie audio, comme s’il s’agissait d’une simple paire d’écouteurs. Une pression permet de transférer la lecture, sans autre forme de procès, dans la meilleure qualité disponible.

Dans nos tests, menés ces derniers mois avec une préversion, la fonctionnalité s’est montrée d’une fiabilité et d’une rapidité à toute épreuve. Qobuz Connect évite de devoir utiliser AirPlay, dont la manipulation n’est pas des plus aisées, mais n’empêche pas d’utiliser d’autres protocoles, comme Google Cast ou Roon. Reste que soixante marques prennent déjà en charge Qobuz Connect, d’Aavik à Wiim en passant par Marantz et Hegel, ce qui simplifie grandement les choses.

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iPadOS 17.7.7 provoque des effets secondaires après son application

La mise à jour de sécurité 17.7.7 sur iPad est venue combler des failles de sécurité, mais par la même occasion elle a provoqué une cascade de bugs. Apple ne permet plus l'installation d'iPadOS 17.7.7, distribué mardi dernier pour les anciens iPad 6, iPad Pro 10,5" et 12,9", note MacRumors. Cette révision était venue corriger une trentaine de failles de sécurité, malheureusement après son installation de nombreux utilisateurs ont constaté des effets secondaires.

iPadOS 17. Image iGeneration.

Plusieurs applications qui fonctionnent avec l'identification d'un compte utilisateur obligent à se réidentifier ou alors l'app retourne dans son état premier comme lorsqu'on vient de l'installer. Ces obligations de se réidentifier pourraient être une conséquence normale de ces correctifs de sécurité si ce n'est que cette opération doit être répétée à chaque ouverture des apps concernées. Et l'utilisateur de repasser aussi par le parcours des demandes d'autorisation d'envoyer des notifications et autres étapes habituelles lors d'une utilisation initiale.

À moins de vouloir revenir sur PadOS 17.7.6 qui reste installable il n'y a pas d'autre solution à première vue que d'attendre une 17.7.8.

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Promo : les AirPods Pro 2 chutent à 200 € (-79 €)

Les AirPods Pro 2 sont en vente à 200,77 € chez Amazon Italie, soit 43 € de moins que sur le site français et 79 € retirés du prix d'Apple. C'est en gros le prix pour des AirPods 4 avec ANC chez Apple. Ce tarif comprend les frais de port, la livraison est annoncée entre les 19 et 20 mai.

C'est une baisse supplémentaire chez le site italien qui proposait déjà une réduction substantielle à 219 €, là où les autres vendeurs sont actuellement calés sur le prix d'Apple (la Fnac les vend à 279,99 €).

Le boitier des AirPods Pro 2 peut se charger sans fil, même au moyen du chargeur inclus avec les Apple Watch. Image Apple.

Les AirPods Pro 2 sont des écouteurs intra-auriculaires que l'on recommande sans hésitation. En plus d’offrir une excellente qualité sonore et une très bonne réduction active du bruit, ils comprennent de multiples fonctionnalités avancées comme la détection des conversations, l’audio adaptatif, le volume person­nalisé, la possibilité de répondre par oui ou non à une notification par un mouvement de la tête.

Apple a encore élargi récemment la palette des fonctions de ces AirPods en activant en France il y a quelques mois le test d'audition et de réduction des sons forts.

Sony lance son nouveau casque WH-1000XM6 à la réduction de bruit améliorée

Sony lance son nouveau casque WH-1000XM6 à la réduction de bruit améliorée

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Victoire pour Canal+ : 5 grands noms du VPN vont bloquer plus de 200 sites pirates

Ça chauffe pour les vendeurs de VPN : le tribunal judiciaire vient d’ordonner à plusieurs grands noms de bloquer différents sites de streaming permettant de regarder illégalement des matchs de foot ou de rugby. Canal+ et la Ligue de Football Professionnel (LFP) avaient saisis le tribunal judiciaire de Paris en début d’année et viennent d’obtenir gain de cause. NordVPN, Proton, Cyberghost, Surfshark et Express VPN vont devoir se plier à la Justice en empêchant l’accès à plusieurs centaines de sites.

Le média L’Informé a mis la main sur les deux décisions de justice, dans lesquelles le tribunal observe des « atteintes graves et répétées aux droits exclusifs » de Canal Plus et de la LFP. Il y ordonne le blocage de différents domaines aux noms exotiques directement cités, comme embx224539.apl366.me ou r365.city. Les fournisseurs ont 3 jours pour s’exécuter, et devront en plus afficher le jugement sur leur page d’accueil.

La liste est amenée à évoluer : les plaignants pourront envoyer à l’Arcom d’autres noms de sites pendant les compétitions à venir pour demander des blocages supplémentaires. Les restrictions vont rester en place jusqu’à la fin de différents championnats, comme la Premier League, la Ligue des champions et le Top 14 de Rugby. Les dernières rencontres auront lieux à la fin juin 2025.

Il s’agit de la première fois que la justice impose explicitement à des fournisseurs de VPN de bloquer des sites pirates. Canal+ n’en est pas à son coup d’essai pour lutter contre le piratage : le groupe avait déjà demandé le blocage de ces multiples sites aux fournisseurs d’accès Internet avant de contraindre les DNS alternatifs à faire de même. Le jeu du chat et de la souris devrait continuer : les fournisseurs de VPN sont nombreux, et de nouveaux sites de piratage émergent chaque jour.

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Promo : -295 € sur l'iPhone 16 Pro Max et -220 € sur l'iPhone 16

Quelques iPhone 16 et 16 Pro affichent des remises pouvant dépasser les 15 à 20 % chez Amazon Italie. Les prix donnés ci-dessous sont ceux obtenus après l'ajustement de la TVA (plus élevée en Italie) et l'ajout des frais de port.

iPhone 16 Pro Max et iPhone 16. Image Apple.

Ce sont de très bonnes promos pour des modèles de la dernière génération et pour qui n'attend pas spécialement la prochaine gamme. L'iPhone 16 a gagné un bouton Action cette année et le bouton de commande de l'appareil photo, comme sur les Pro.

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Microsoft annonce « Nous sommes plus rapides qu’un Mac » en se basant sur des benchs de l’an dernier

Microsoft vient de publier une petite vidéo au format vertical, parfaite pour les réseaux sociaux modernes, qui vante les performances des meilleurs PC « Copilot+ », ces ordinateurs portables ARM lancés il y a tout juste un an avec l’intelligence artificielle en vue. Pour cela, le concurrent de toujours de Cupertino a choisi une comparaison frontale avec Apple, l’histoire se répète. Sauf que la brève vidéo met en avant le MacBook Air… M3, un modèle sorti au printemps 2024 et remplacé en mars dernier par une nouvelle génération.

Drôle de choix de la part de Microsoft de se comparer en 2025 avec un ordinateur concurrent de génération précédente. C’est d’autant plus étrange que la publicité renvoie vers cette page qui étaye les comparaisons et ajoute que les « meilleurs » PC Copilot+ dépassent même le MacBook Air M4. L’hypothèse la plus probable, c’est que la publicité du jour n’est en réalité pas nouvelle, il s’agit sans doute d’une manière de remettre en avant une campagne de l’an dernier avec ce nouveau format allongé.

Reste à savoir si une telle publicité est vraiment efficace. Est-ce qu’un client potentiel qui hésiterait entre un MacBook Air et un PC Copilot+ fera son choix en fonction des performances théoriques ?

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Sony lance son nouveau casque WH-1000XM6 à la réduction de bruit améliorée

Sony a dévoilé son WH-1000XM6, la nouvelle version de son casque haut de gamme avec des prestations en hausse tout comme son prix. Les caractéristiques du successeur au WH-1000XM5 avaient été éventées il y a quelques jours par Amazon Espagne, il n'y a donc aucune surprise avec l'arrivée officielle de ce modèle que l'on trouve en vente chez Amazon en France et à la Fnac ou Boulanger.

WH-1000XM6. Image Sony.

Le prix est légèrement supérieur au modèle remplacé : le WH-1000XM5 coûtait officiellement 420 €, le WH-1000XM6 est à 450 €, il reste néanmoins à bonne distance des 579 € de l'AirPods Max et se place à hauteur du Bose Quiet Confort Ultra (400 €, mais 350 € en promo) ou du Sonos Ace (490 €).

Le design du casque repart largement des modèles précédents, si ce n'est que l'arceau est supposé être plus rembourré et confortable. Point pratique important, les écouteurs peuvent être à nouveau repliés, comme sur le WH-1000XM4. Le réglage des commandes de lecture reste tactile, comme le geste pour passer temporairement en mode transparence en posant la main contre l'écouteur. Autre détail, le bouton de mise en marche, maintenant rond, se distinguera de celui qui contrôle la réduction de bruit.

Le WH-1000XM6 pèse 254 grammes, c'est à peine 4 de plus que le WH-1000XM5. Images Sony.

Cette réduction active du bruit a été encore améliorée, promet Sony, grâce à l'utilisation d'une nouvelle version de son processeur et de 12 micros au lieu de 8. De premiers tests laissent entendre que c'est bien le cas. Le mode transparence est également décrit favorablement. Quant à l'audio pendant un appel, le casque dispose maintenant de 6 micros au lieu de 4 pour atténuer les bruits ambiants.

La qualité audio reste de très bonne tenue, note The Verge qui l'a brièvement testé, dans la ligne de ce que propose Sony. L'utilisation du casque pendant la recharge est enfin possible, mais l'écoute par USB-C ne l'est pas. Si l'on veut écouter en mode filaire tout en rechargeant, il faudra donc deux câbles branchés, l'USB-C et le câble 3,5 mm.

Image The Verge.

Ce WH-1000XM6 est décliné en trois coloris noir, bleu foncé et argent. Inconvénient à ce prix relevé, il n'a pas encore provoqué d'ajustement sur les deux modèles en dessous : le WH-1000XM5 affiche sa promotion habituelle qui le met à 329 € et le WH-1000XM4 reste à 269 €.

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La France, l’Espagne et la Grèce souhaiteraient interdire les réseaux sociaux aux mineurs dans toute l’UE

Alors que l’Australie a déjà pris les devants en instaurant une interdiction des réseaux sociaux en-dessous de 16 ans, l’Europe semble de plus en plus y réfléchir, et à la pointe de ce mouvement se trouvent la France, l’Espagne et la Grèce, comme l’a remarqué Bloomberg.

TikTok, Facebook, Instagram ou encore X bientôt interdits au moins de 16 ans dans toute l’UE ?

Gabriel Attal avait déjà jeté la première pierre début mai indiquant souhaiter, entre autres mesures, l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans. Ce n’était, semble-t-il, que l’ouverture des hostilités envers TikTok et consorts.

Durant son interview fleuve de ce mardi, Emmanuel Macron a fait part de son avis concernant les réseaux sociaux et leur influence sur la jeunesse française :

Il faut protéger nos enfants et donc je suis pour ma part favorable – et je pense qu’il faut y aller – à ce que nos enfants, nos adolescents soient protégés, [...] et donc qu’on impose une vérification de l’âge dans les réseaux sociaux. [...] Qu’en dessous de 15 ans, on n’ait pas accès [aux réseaux sociaux].

Si l’avis du président français sur la question est clair, il semble le partager avec au moins l’Espagne et la Grèce, et les trois pays comptent bien faire valoir cette vision auprès de l’Union européenne, qui peut grâce au DSA imposer aux réseaux sociaux une vérification obligatoire de l’âge.

Le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a lui aussi fait part de ses inquiétudes durant le World Economic Forum de Davos en février :

Une identité réelle pour chaque utilisateur de réseaux sociaux – c’est le seul moyen d’être sûrs que les mineurs n’accèdent pas à du contenu inapproprié.

Le responsable hispanique ne souhaite pas pour autant la disparition des réseaux sociaux, bien au contraire : selon lui, ils sont « une ressource pour l’humanité, au même titre que les océans » et doivent donc être protégés.

La Commission européenne et quelques membres de celle-ci ont déjà commencé l’étude de programmes pilotes allant dans le sens d’un plus grand contrôle parental et de l’âge d’accès aux réseaux sociaux, mais une unification des règles dans l’UE aurait le mérite de créer un bloc solide pour imposer des limites.

S’ils devaient être entendus par l’Union européenne et qu’une vérification de l’âge était rendue obligatoire pour les citoyens de l’UE, cela n’ira pas sans frictions avec les États-Unis d’Amérique, où les patrons des réseaux sociaux tels Mark Zuckerberg pour Meta ou encore Elon Musk pour X sont très proches du pouvoir en place.

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Les AirPods Pro 3 confirmés dans un bout de code

Si Apple a fait aux propriétaires d’AirPods Pro 2 l’agréable surprise d’ajouter de nouvelles fonctions aux écouteurs, sans avoir à bourse délier, il semble que la prochaine génération devrait bientôt pointer le bout de son nez, comme l’a remarqué un analyste de MacRumors.

Looks like Apple may be prepping for AirPods Pro 3 pic.twitter.com/CldIUbWpl1

— Aaron (@aaronp613) May 14, 2025

Ainsi, Cupertino a modifié une partie du code indiquant la version nécessaire afin de profiter d’une fonction, passant d’un « Nécessite les AirPods Pro 2 » à un « Nécessite les AirPods Pro 2 ou ultérieurs ».

Si la petite trouvaille ne dit rien des nouveautés de la prochaine génération d’écouteurs de la pomme, d’autres rumeurs s’en sont occupées avant : ainsi, les prochains AirPods Pro devraient emporter un système de surveillance du rythme cardiaque, comme les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.

Si tout se passe comme d’habitude, l’annonce des nouveaux modèles devrait arriver en même temps que celle des iPhone 17, cet automne. Quant au prix, s’il est de 279 € pour la génération actuelle, une augmentation n’est pas à écarter.

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Une lettre ouverte d’employés Tesla demande le départ d’Elon Musk en tant que CEO

C’est un secret de polichinelle, Tesla n’est pas au mieux de sa forme depuis le début de l’année... entre les doutes sur les droits de douane, une gamme vieillissante malgré l’arrivée du nouveau Model Y, les concurrents qui montent en régime et les frasques du patron, tout s’aligne pour en faire baver à la marque américaine.

Les ventes ne décollent pas... à qui la faute, ou en tout cas, laquelle a le plus de conséquences ? Capture MacGeneration.

Cependant, dans toutes ces raisons de voir les ventes et le cours de l’action en berne, certaines ont plus de poids que d’autres. Et si certains actionnaires ont déjà commencé à donner de la voix pour demander le départ d’Elon Musk, n’ayant pas grand chose à craindre à s’exprimer, ce sont maintenant certains employés qui ouvrent leur cœur, avec tous les risques associés.

L’un d’eux en a d’ailleurs fait les frais : suite à l’expression officielle de sa désapprobation du patron, en créant un site internet demandant son départ au doux nom de « Tesla Employees Against Elon », Matthew LaBrot a pris la porte de l’entreprise.

Selon Electrek, il n’est cependant pas le seul derrière ce site, et la lettre ouverte laissée sur celui-ci est sans équivoque :

Les dommages causés par Elon sur son image de marque sont maintenant irréversibles, et étant l’incarnation publique de Tesla, ces dommages sont maintenant notre fardeau. Nous sommes à la croisée des chemins : continuer avec Elon comme CEO et voir la marque s’enfoncer dans les limbes au fil des clients nous lâchant, ou aller de l’avant sans lui afin de laisser nos produits et notre mission réussir ou échouer par leurs propres moyens.

Même si leur plus grand souhait serait de voir le patron partir, il semble que ce soit plutôt l’inverse qui arrivera dans les semaines ou mois à venir, avec un Elon Musk voulant se « recentrer sur Tesla », à leur grand désespoir :

La récente annonce d’Elon indiquant souhaiter se recentrer sur Tesla est non seulement une preuve de son aveuglement, mais est une insulte pour nous. Elle sous-entend que les difficultés de ces six derniers mois viennent de son manque d’attention pour la marque, et non de ses actions. Il remet ainsi la faute sur ceux-là même qui portent la marque à bouts de bras. Soyons clair : nous ne sommes pas le problème. Nos produits ne sont pas le problème. Nos ingénieurs, notre service client et les équipes de livraison ne sont pas le problème. Le problème, c’est la demande. Le problème, c’est Elon.

Et l’arrivée du Model Y, selon cette lettre ouverte, ne semble pas inverser la tendance, au contraire, avec des véhicules produits qui s’accumulent sur des parkings en sortie d’usine :

Maintenant ces voitures restent à croupir sur un parking sans être vendues, leur nombre augmentant semaine après semaine. La production est plus forte que jamais. La qualité est au plus haut. Les process sont efficaces. La demande, c’est ça qui flanche. Ce n’est pas un problème de produit. C’est un problème de direction.

Si la lettre ouverte finit en insistant sur le départ d’Elon Musk de son poste de CEO, il semble que le patron de la marque ne l’entende pas de cette oreille. Ainsi, le compte X associé au site a été fermé par le réseau social, pourtant chantre de la liberté d’expression.

En attendant, l’écart entre la production et la demande est devenu si grand que les employés de la chaîne de montage des Cybertruck et Model Y à la Gigafactory Texas se sont vus imposer un chômage technique d’une semaine par l’entreprise.

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