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Adobe renomme sa formule Tout Creative Cloud en Amérique et augmente son prix

Adobe revoit sa formule d'abonnement la plus complète au Creative Cloud. Ces changements ne sont instaurés que sur le continent américain et rien n'est prévu — « pour le moment » — sur les autres marchés de l'éditeur. Rien n'interdit donc de penser que le changement de nom et l'augmentation de prix opérés ne traverseront pas l'océan.

La formule « Creative Cloud All Apps » (« Tout Creative Cloud » en français) est rebaptisée « Creative Cloud Pro » aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et ses prix augmentent (de même que les abonnements payés au mois) :

  • L'abonnement annuel individuel passe de 59,99 $ à 69,99 $ par mois (en France il est aujourd'hui à 67 € hors promotion)
  • L'abonnement annuel pour les étudiants et enseignants passe de 34,99 $ à 39,99 $ par mois (en France il est à 35,28 € par mois après la première année à 19,50 € par mois)
  • L'abonnement annuel pour les entreprises passe de 89,99 $ à 99,99 $ par mois (en France il est à 77,49 € HT € par mois)

Pour faire passer la pilule, Adobe met plus d'IA dans le panier. Les utilisateurs disposent de crédits illimités (au lieu d'un maximum de 1 000) pour la génération d'images et de 4 000 crédits par mois pour la génération « Premium » d'images et de vidéos (pour travailler en 4K ou rallonger des séquences par exemple). Il sera possible aussi de sélectionner d'autres modèles d'IA que celui d'Adobe.

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

Adobe MAX Londres : des nouveautés tout feu, tout Firefly pour le Creative Cloud

Le basculement vers ces formules rebaptisées et plus onéreuses sera automatique pour leurs clients à partir du 17 juin ou au moment du renouvellement de leur abonnement. Adobe lance en parallèle une formule "non pro", la Creative Cloud Standard — toujours pour ces clients nord-américains et mexicains — qui ne voudrait pas de ces enrichissements.

Cette offre conserve toutes les applications, mais un accès restreint aux apps web (mode lecteur uniquement sauf pour Acrobat qui reste en illimité), aux apps mobiles ainsi qu'aux fonctions d'IA (les 1 000 crédits mensuels pour générer des images fondent à 25). Cette formule est vendue 54,99 $, mais seuls les clients de l'ancien abonnement « Creative Cloud All Apps » peuvent le sélectionner, les nouveaux venus doivent aller sur la formule Creative Cloud Pro.

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Apple confirme un keynote pour le 9 juin 2025

Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.

L'image fournie par Apple.
La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

La WWDC 2025 se tiendra du 9 au 13 juin 2025

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La Nvidia Shield reçoit encore une mise à jour et gagne le 120 Hz dans les jeux GeForce Now

Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.

Les nouveautés. Image iGeneration.

Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.

La version Pro du boîtier. Image Nvidia.

La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.

Les bugs corrigés. Image iGeneration.
Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.

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WhatsApp a un problème avec les accusés de réception des vocaux

Plusieurs utilisateurs de WhatsApp sur iPhone notamment et parfois sur Android se plaignent d'un bug avec les accusés de réception sur les messages vocaux.

Quand bien même le message a été entendu, son statut reste sur une position de non écouté (la bulle et le micro ne passent pas du vert au bleu). C'est le cas pour le destinataire, mais aussi pour l'expéditeur du vocal qui peut penser, à tort, que son message est ignoré. On trouve plusieurs témoignages dans ces deux forums de Reddit. L'un de nos lecteurs nous l'a signalé aussi et l'a attribué à l'arrivée d'iOS 18.5, cependant des personnes ont constaté ce bug bien avant.

Image iGeneration.

Nous avons pu reproduire ce comportement avec la version 25.16.4 actuellement sur l'App Store, mais il n'apparaît plus avec la bêta 25.16.75, plus récente, distribuée sur TestFlight. Dans l'attente, il y a deux moyens de passer ces vocaux en statut lu : soit les écouter depuis la version web de WhatsApp, soit utiliser le moteur de recherche de l'app, faire un tri par fichiers « Audio » et les écouter depuis cette vue.

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Crucial lance le SSD externe X10 et le SSD M.2 T710

Au Computex, Crucial vient d'annoncer deux SSD. Le premier est un modèle externe en USB-C, le X10. Le second un modèle en M.2 (les barrettes) pour les PC, le T710.

Le nouveau X10. Image Crucial.

Le X10 est un modèle qui reprend l'esthétique des modèles X9, X9 Pro et X10 Pro. Il est bleuté et utilise la même interface que le X10 Pro, l'USB-C. Ce modèle peut atteindre 20 Gb/s (environ 2 Go/s en pratique) mais cette norme n'est pas compatible avec les Mac et il se limitera donc à 10 Gb/s une fois branché à une machine Apple. Le boîtier est IP65 (une protection contre l'intrusion de poussières et les jets d'eau), ce qui est un peu mieux que l'IP55 des modèles précédents.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Dans la fiche technique disponible, Crucial annonce un débit en lecture de l'ordre de 2,1 Go/s, mais pas les performances en écriture. Compte tenu de la disparition du suffixe Pro, nous pouvons donc supposer qu'il écrit moins rapidement que le modèle X10 Pro (capable de saturer l'interface) et que (comme souvent) l'éventuel cache pseudo SLC est réduit.

Sur les capacités de 1 To, 2 To et 4 To, il a peu d'intérêt : il est proposé pour 140, 200 et 330 € chez Amazon, le même prix que le Crucial X10 Pro. Mais il a l'avantage d'exister avec une capacité inhabituelle de 6 To (420 €) et de 8 To (600 €), une nouveauté.

Un nouveau modèle PCIe 5.0

Le T710 est une évolution des T700 et T705, deux modèle PCI-Express 5.0. Ce SSD en format M.2 2280 peut atteindre 14,9 Go/s en lecture (12,4 et 14,5 Go/s sur les T700 et T705), 13,8 Go/s en écriture (11,8 et 12,7 Go/s) et monte à 2,3 millions d'IOPS (les opérations par seconde), contre 1,8 million sur le T705. L'endurance annoncée est la même, avec 2 400 TBW (2 400 To écrits sur la durée de vie du produit), ce qui ne change pas. Il est prévu avec une capacité de 1, 2 et 4 To, avec une sortie prévue en juillet 2025.

Le T710. Image Crucial.
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Google met NotebookLM son assistant d'analyse de documents sur iPhone

Google a conçu des apps iOS et Android pour NotebookLM son assistant capable de synthétiser le contenu de documents et de produire des résumés audio façon podcast.. Cet outil existait en version web le voilà glissé dans une app mobile qui en reprend les principales possibilités. On peut faire cogiter NotebookLM sur des documents qu'on téléchargera sur son iPhone (par exemple des PDF ou d'autres types de fichiers) on peut ajouter une pincée de pages web dont on fournit l'URL ou encore glisser l'adresse d'une vidéo YouTube.

Sélection des sources et synthèse de leur contenu. Image iGeneration.

NotebookLM va mouliner ces ressources et offrir un résumé avec les points saillants, on pourra entamer un échange pour affiner l'analyse sur un point particulier ou par exemple aussi lui demander de créer une FAQ à partir des informations. Les sources originales peuvent être de plusieurs langues. Et comme pour la version web, un résumé audio peut être généré.

Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents

Google : NotebookLM génère des podcasts en français à partir de vos documents

Il prend la forme d'une conversation entre deux voix de synthèse qui échangent sur les points clefs du sujet soumis. Ces contenus audio peuvent être téléchargés pour une écoute hors-ligne et facilement partagés.

Le résumé audio généré est écouté en tâche de fond. Image iGeneration.

L'utilisation de l'app mobile de NotebookLM est gratuite, il faut par contre se connecter à son compte Google. Une version Plus donne accès à d'autres capacités en quantité de documents et de bloc-notes via un abonnement Google One.

Poussé par l

Poussé par l'IA, Google One franchit le cap des 150 millions d'abonnés

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Il est impossible de revenir à iOS 18.4.1, Apple ne signe plus

Comme à chaque fois qu'une nouvelle version d'iOS sort — récemment la version 18.5 et ses quelques petites nouveautés —, Apple arrête rapidement de signer la version précédente. Et c'est chose faite : il est maintenant impossible de restaurer un iPhone sur l'itération 18.4.1 d'iOS.

Vous ne verrez plus cet écran.
iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis

iOS 18.5 et iPadOS 18.5 sont sortis

C'est pour Apple autant un moyen de pousser ses utilisateurs vers la dernière version du système qu'un des composants importants de la sécurité d'iOS. Les anciennes versions d'iOS peuvent contenir des failles de sécurité et la liste de celles corrigées avec iOS 18.5 est plutôt longue. Empêcher des utilisateurs de revenir à une ancienne version permet aussi à Apple d'empêcher des malandrins de convaincre un utilisateur de le faire, pour profiter d'une faille connue. Cette voie a tout de même un défaut : ceux qui veulent rester sur une ancienne version du système doivent espérer ne pas avoir de problèmes nécessitant une restauration de l'appareil.

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L'iPhone pourrait bientôt remplacer le GamePad de la Wii U de Nintendo

Une des innovations de la Wii U, la console de Nintendo qui a succédé à la Wii, était sa manette : le GamePad s'inspirait des smartphones et des consoles portables et intégrait un écran tactile de 6,2 pouces, des contrôles, un gyroscope ou une caméra. Mais avec le temps, le GamePad peut avoir été cassé, peut être tombé en panne, etc. Comme Nintendo n'a jamais proposé cet accessoire seul à la vente en dehors du Japon, un développeur (MattKC) a décidé de proposer une implémentation open source, capable de fonctionner sur du matériel plus courant… et même bientôt sur un iPhone.

Vanilla en action, avec Mario Kart 8.

Le projet Vanilla est encore considéré comme une version alpha, mais il fonctionne directement sur le Steam Deck de Valve, sur les appareils qui fonctionnent sous GNU/Linux en général, sur une Nintendo Switch modifiée ou sur un Raspberry Pi. La page du projet indique que les smartphones Android et les appareils sous Windows sont aussi pris en charge, mais avec quelques limites. Enfin, ce qui pourrait en intéresser certains ici, iOS est noté « Coming soon », ce qui implique qu'une version pour transformer un iPhone ou un iPad en GamePad est bien prévue.

Le GamePad de Nintendo a un comportement un peu particulier : il n'exécute pas directement les applications. C'est une sorte de télécommande qui reçoit de la vidéo encodée par la Wii U elle-même, avec un concept proche d'AirPlay. L'ensemble peut donc être émulé assez facilement sur un appareil qui a idéalement un écran tactile et des contrôles (le Steam Deck est évidemment parfait pour cet usage) et est capable de décoder de la vidéo en H.264.

Le GamePad. Image Tokyoship, CC BY 3.0.

Selon le développeur de Vanilla, le principal problème vient de la liaison entre la console et le GamePad : Nintendo emploie une version légèrement modifiée du Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4) dans la bande des 5 GHz. Ce choix particulier limite donc la compatibilité : il faut que le récepteur choisi dispose d'une puce de type SoftMAC, c'est-à-dire une puce qui implémente le Wi-Fi en partie logiciellement à travers le pilote. Les puces dites FullMAC (qui prennent en charge le protocole totalement matériellement) ne sont pas compatibles. Il y a une liste de compatibilité sur la page du projet, et c'est ce qui explique que les versions Windows et Android sont limitées : les deux systèmes d'exploitation ne permettent pas un accès bas niveau, nécessaire pour prendre en charge les modifications effectuées par Nintendo. Dans ce cas de figure, un autre appareil sous GNU/Linux (par exemple, un Raspberry Pi) peut s'occuper de la connexion elle-même, avec une carte compatible.

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Things utilise un nouveau moteur en Swift pour synchroniser ses données vers le nuage

La dernière grande nouveauté de Things, le gestionnaire de tâches de Cultured Code, est quasiment invisible et pourtant essentielle. L'éditeur allemand a publié un billet dans lequel il explique avoir remis à plat Things Cloud, son architecture serveur utilisée pour la synchronisation des données de son application (celle-ci tourne sur Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et Vision Pro). Cultured Code fait partie de ses éditeurs qui ont préféré développer eux-mêmes ce système plutôt que se reposer sur iCloud (qui n'a pas toujours été d'une fiabilité exemplaire à ses débuts)

L'éditeur explique avoir fait confiance à Swift, le langage de développement d'Apple, pour la refonte du centre nerveux de Things Cloud. Ce dernier avait été conçu il y a 14 ans et ses limites et faiblesses devenaient de plus en plus prégnantes.

L'architecture serveur pour Things. Image Culture Code.

Cultured Code a commencé à évaluer Swift, pour une utilisation côté serveur et pas seulement pour ses logiciels client, en développant de petits modules. Pierre après pierre, ce choix s'est affirmé et Cultured Code peut dorénavant utiliser le même langage pour ses applications que pour une bonne partie de l'infrastructure logicielle qui assure la synchronisation de leur contenu (il y a plus de détails techniques ici).

Les deux moteurs de synchronisation ont fonctionné en parallèle afin de vérifier que le nouveau se comportait correctement et la bascule entre les deux plateformes a été opérée à la fin de l'année dernière. Les derniers ajustements ont eu lieu le mois dernier. Pour l'utilisateur, la transition s'est faite, a priori, de manière transparente. L'éditeur de Stuttgart affirme que son nouveau système est plus rapide pour ses utilisateurs et plus robuste et aisé à faire évoluer pour ses concepteurs, et ce pour la prochaine décennie au moins.

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La Freebox Pop S passe à 24 €/mois et gardera ce prix pendant 5 ans

Il y a quelques semaines, Free lançait la Freebox Pop S, une offre Internet sans la télévision mais avec un débit de 5Gb/s. En avril, l'offre était à 25 €/mois, mais Free vient de diminuer son prix : elle passe à 24 €/mois. Et en plus de cette diminution de 1 €, Free indique que le prix est garanti pendant 5 ans.

La Freebox Pop. Image Free.

La Freebox Pop S est une bonne solution pour ceux qui ne veulent pas de la télévision (il existe de nombreuses alternatives) et demandent uniquement une connexion à Internet. La Freebox Pop est une Freebox milieu de gamme qui offre du Wi-Fi 7 (sans la bande des 6 GHz) et une prise Ethernet à 2,5 Gb/s. Elle ne permet pas de profiter pleinement du débit de l'offre (5 Gb/s) mais elle offre tout de même un gain intéressant par rapport à une connexion à 1 Gb/s. L'offre est sans engagement, Free peut rembourser jusqu'à 100 € sur les frais de résiliation d'un autre opérateur et il est possible d'obtenir un répéteur Wi-Fi 7 sur demande. C'est donc une offre intéressante pour faire des économies, surtout avec un prix qui ne changera pas dans les cinq prochaines années… et c'est évidemment une réponse à l'offre B&You Pure fibre.

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Ne dites plus Cortex X925 ou Cortex A520 mais Arm Lumex Ultra ou Lumex Nano

Arm (la société) vient d'annoncer un changement de nomenclature pour ses différentes (et nombreuses) puces. Le but est de simplifier les noms, avec évidemment un peu de marketing. Au lieu de parler de Neoverse N1, de Cortex X925 ou de Cortex A5201, la marque a choisi des noms plus simples et une déclinaison des gammes proche de celle d'Apple.

Un des logos mis en avant par Arm. Image Arm.

Le changement s'effectue d'abord sur la cible. Les puces pour les serveurs restent les Neoverse, un nom employé depuis quelques années. Pour les appareils mobiles, Arm a choisi Lumex, qui va donc a priori remplacer le nom Cortex. La marque introduit aussi le nom Niva pour les PC (pour le moment, ils utilisent uniquement des puces Qualcomm), Zena pour tout ce qui touche aux véhicules et Orbis pour le monde des objets connectés.

Le second changement va venir des chiffres qui définissent les gammes. Actuellement, les cœurs avec un 5 en début de nom sont l'entrée de gamme (basse consommation), les modèles 7 sont les cœurs qui offrent un compromis entre performances et consommation et les cœurs 9 (ou X) sont ceux qui offrent des performances élevées au détriment de la consommation. Ces choix peu compréhensibles par le public sont remplacés par Pico, Nano, Pro, Premium et Ultra, à la manière d'Apple (il manque le Max). Nous pouvons supposer que le successeur d'un cœur comme le Cortex X925 (le haut de gamme de 2025) va donc s'appeler Lumex (1 ?) Ultra, par exemple. Les détails exacts ne sont pas connus, mais l'entrée de gamme devrait probablement prendre le nom Nano, et les modèles intermédiaires le nom Pro ou Premium, etc.

Image Arm. Montage iGeneration

Enfin, la gamme Mali (les GPU de la marque) ne devrait pas réellement changer de nom. Dans tous les cas, c'est une simplification qui n'en est pas une (quel que soit le nom, le public ne s'intéresse en réalité pas nécessairement au type de système sur puce) mais qui permet à Arm d'avoir des noms un peu reconnaissables face aux Snapdragon 8 Gen 3, Snapdragon X Elite et autres Apple M4 Max, ou tout du moins plus simple à retenir que Cortex A725.


  1. Respectivement une puce pour les serveurs, la version haut de gamme des cœurs pour les systèmes sur puce de smartphones et la version basse consommation des cœurs en question.  ↩︎

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Une nouvelle puce Ethernet 10 Gb/s chez Realtek, pour casser les prix

Depuis quelques années, l'Ethernet s'accélère, même dans le monde grand public. La version à 2,5 Gb/s est devenue la norme dans les PC et dans les adaptateurs USB, et celle à 5 Gb/s débarque peu à peu aussi. Mais l'Ethernet à 10 Gb/s reste pour le moment une norme assez onéreuse, notamment au niveau des composants. Une nouveauté pourrait tout de même changer la donne : l'arrivée de Realtek avec la puce RTL8127A.

La société taïwanaise tend en effet à proposer des produits corrects à un prix faible — les adaptateurs 2,5 Gb/s à moins de 30 € utilisent une puce Realtek — avec deux avantages. Le premier, c'est que les pilotes sont soit génériques, soit proposés pour la majorité des systèmes d'exploitation. Le second, c'est que les fabricants de cartes mères, de PC portables ou de cartes d'extension travaillent fréquemment avec Realtek.

Une carte Realtek avec une puce RTL8126 (5 Gb/s). Image Amazon.

La RTL8127A avait été montrée il y a quelques mois et elle est maintenant prise en charge directement dans le noyau Linux (6.16). Les informations disponibles indiquent que la puce prend en charge le PCI-Express 4.0, ce qui devrait permettre la création de cartes en PCI-Express 1x et une intégration plus simple qu'avec les autres puces. Actuellement les cartes Ethernet 10 Gb/s se dénichent aux alentours de 60 à 70 €, et l'arrivée de Realtek devrait réduire les coûts et démocratiser l'intégration des puces dans les cartes mères.

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

Ethernet à 10 Gb/s : comment en profiter sur Mac (1/2)

Espérons que Realtek ne s'arrête pas en si bon chemin et décide de proposer les deux composants nécessaires à une réelle généralisation de l'Ethernet à 10 Gb/s : une puce pour les adaptateurs USB (probablement la RTL8158) et une seconde pour la conception de switchs Ethernet 10 Gb/s moins onéreux.

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QuickScan le scanner de poche gratuit améliore sa fonction d'importation

Le scanner de poche QuickScan s'améliore encore avec quelques fonctions pratiques pour cette app toujours gratuite. Pour cette version 8.4, son développeur (français) a revu la fonction d'importation — par exemple lorsqu'on veut transformer rapidement plusieurs documents ou photos en PDF et rendre leur contenu textuel indexable. Désormais, si vous sélectionnez un lot de fichiers, vous avez le choix de les traiter séparément. QuickScan ne produira plus un seul gros fichier, il y en aura autant que vous en avez importé et chacun pourra conserver son nom d'origine.

Réglages d'importation puis OCR et export automatique des fichiers vers le bureau du Mac. Image iGeneration.

Le contenu de ces documents devrait être ensuite mis à disposition de Spotlight, à l'intérieur comme en dehors de l'app, pour des recherches sur leur contenu. L'app effectuant toujours un OCR en même temps qu'elle scanne ou importe des documents. Pour l'heure toutefois, un problème fait qu'une recherche Spotlight ne fonctionne correctement qu'au sein de l'app. En dehors, seul le nom du document peut ressortir. Le développeur de QuickScan est en contact avec Apple, le bug pourrait bien être du côté du moteur de recherche. Enfin, pour les amateurs d'automatisation avec Raccourcis, trois actions ont été ajoutées : importer des fichiers, ouvrir Document et scanner vers le favori (un lieu de rangement qu'on privilégie).

Image iGeneration.

QuickScan porte bien son nom et demeure une excellente petite app pour scanner des documents en tout genre, avec beaucoup plus de possibilités que n'en offre Notes. On peut automatiser des actions (comme envoyer automatiquement sur le bureau de son Mac, via Fichiers, tout ce que l'on scanne ou désigner un service de stockage en ligne, définir des noms types pour les fichiers exportés, utiliser des widgets, etc.) L'app est gratuite, elle ne nécessite aucun partage d'informations, l'auteur incite simplement ses utilisateurs à lui faire un don si on l'utilise fréquemment.

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Apple recrute le designer logiciel en chef de Nothing

Vidée de quasiment tous ses membres historiques, l’équipe de design d’Apple accueille un nouveau venu en la personne de Mladen M. Hoyss. Ce designer basé à Berlin s’est fait connaitre autour de 2018 en cocréant le Blloc, un smartphone monochrome minimisant les distractions.

Mladen M. Hoyss. Image Nothing.

Depuis, celui qui se présente comme « un designer industriel qui s’est complètement immergé dans le logiciel », a rejoint Nothing, qui produit des smartphones et des écouteurs qui sortent du lot. En tant que directeur de la création logicielle, il a supervisé le développement de Nothing OS 2.0. Dans une interview donnée fin 2024, il décrit le parti pris de cette surcouche pour Android comme une « esthétique fonctionnelle » :

Par exemple, casser le système de grille rigide d’Android est, je pense, un aspect qu’aucun de nos utilisateurs ne peut percevoir directement, mais qui joue un rôle fondamental dans l’architecture du design. Cette approche était au départ fonctionnelle, mais elle donne aussi vie à l’esthétique. En nous affranchissant de la grille standard, nous avons construit une nouvelle base qui nous permet d’être plus créatifs et plus libres dans nos choix de conception. Cette liberté s’étend à la disposition des éléments, au type de widgets que nous pouvons créer et à leur comportement à l’écran.

Nothing OS 2.0

S’il a fait savoir qu’il avait rejoint l’équipe de design d’Apple, Mladen M. Hoyss n’a pas précisé sur quels projets précis il allait travailler, culture du secret de Cupertino oblige. « Tim Cook, n’hésite pas à me contacter si tu as besoin d'un coup de main pour tes produits », a plaisanté Carl Pei, le fondateur de Nothing, à l'annonce du départ de son cadre.

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Comme promis, Nanoleaf abandonne Thread au profit du Wi-Fi dans son nouveau ruban lumineux

Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.

Le ruban en action. Image Nanoleaf.

Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.

Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.

On peut même utiliser le ruban pour former un message et le choix des couleurs fait le reste. Image Nanoleaf.

Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.

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Saracroche bloque aussi les appels indésirables sur de vieux iPhone avec iOS 15

Saracroche, la petite app de filtrage des appels indésirables va pouvoir exercer ses talents sur davantage d'iPhone. Son auteur l'a mise à jour pour la rendre compatible avec iOS 15 et prendre en charge bien plus de modèles, ce système ayant été proposé à l'origine pour les 6s et 6s Plus minimum. Ça vaut le coup de l'essayer si vous avez un proche équipé d'un vieil iPhone qui essuie aussi des vagues d'appels de démarchage.

Image iGeneration

Plusieurs d'entre nous utilisent Saracroche et l'historique des appels témoigne de sa capacité à bloquer les appels indésirables. Ce ne sera pas un sans-faute, mais sa valeur ajoutée est indéniable. Saracroche est gratuite, elle utilise la base de données de l'Arcep contenant un peu plus de 11 millions de références. Il faudra patienter un instant au lancement de l'app pour la récupérer, mais c'est ensuite tout. L'interface reste minimaliste, il n'y a aucun autre réglage. Cette mise à jour 1.5 apporte d'autres améliorations dans la détection des numéros.

Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables

Saracroche, une candidate de plus pour bloquer les appels indésirables

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Google Traduction peut devenir le traducteur par défaut d'iOS

Google Traduction peut maintenant se substituer à l'app d'Apple pour traduire les textes depuis iOS. Dans sa dernière mise à jour, Google Traduction indique qu'il est maintenant possible de la désigner comme app par défaut pour toutes les tâches de traduction.

Image iGeneration.

C'est une possibilité offerte depuis iOS 18.4. La procédure est expliquée, mais il suffit de se rendre dans Réglages puis Apps puis Apps par défaut et sélectionner le logiciel de Google dans la rubrique ad-hoc.

À partir de là, c'est Google Traduction et non plus Traduire d'Apple qui sera appelé à l'aide, par exemple lorsqu'on sélectionne un mot dans un texte et qu'on appelle la fonction de traduction dans le menu contextuel. On ne devrait pas perdre grand-chose à laisser Traduire de côté, on perdra peut-être moins de temps à télécharger constamment des dictionnaires et à corriger la détection automatique de la langue du mot recherché.

Google Traduction intégré dans iOS. Image iGeneration.

La possibilité d'attribuer la fonction de traduction d'iOS à une app tierce n'est que le dernier exemple en date. On peut aussi modifier ce réglage pour l'App Store (et mettre celui d'Epic), le navigateur web (Opera, Chrome, etc.), l'app Téléphone (ex WhatsApp mais on perdra les SMS/MMS), l'app Messages (WhatsApp aussi pourquoi pas), l'app de navigation (Google Maps), l'app de courriel (Outlook, Gmail ou Spark mettons), le gestionnaire de mots de passe (Bitwarden par exemple ou Chrome, Opera) et celui des cartes de paiement sans contact. Une rubrique pour le filtrage des appels est également là, mais Apple ne propose rien, ce sera forcément une solution tierce.

Image iGeneration.

Correction à 9h40 : Waze ne peut pas encore être désignée comme app par défaut pour la navigation.

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Retour de « Fortnite » sur l’App Store : Apple doit trancher ou s’expliquer en justice

Apple n’a toujours pas validé le retour de Fortnite sur l’App Store américain. Un retard qu’elle va bientôt devoir justifier… face à un juge. Bloomberg rapporte que la juge Yvonne Gonzalez Rogers (en charge du procès Apple contre Epic) a donné à la Pomme jusqu’au 27 mai pour résoudre le problème, sans quoi un responsable devra se présenter devant elle pour s’expliquer.

Si Fortnite est disponible dans l’Union européenne depuis août dernier via les boutiques alternatives, ce n’est pas encore le cas de l’App Store américain. Les choses ont bougé peu après le gros revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. Tim Sweeney, le CEO du groupe, avait promis un retour de Fortnite sur l’App Store en une semaine. L’entreprise estime être dans les clous étant donné qu’elle passe par son compte suédois pour rétablir Fortnite, une app qui n’a selon elle plus aucune raison d’être bannie.

Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes

Apple mord la poussière face à Epic, mais ne rend pas les armes

« Apple est tout à fait capable de résoudre ce problème sans autre procès ou audience », a écrit la juge Yvonne Gonzalez Roger dans une ordonnance partagée par Tim Sweeney sur Twitter. Apple a jusqu'au 21 mai pour déposer une réponse expliquant son point de vue. Si Cupertino s’exécute, Epic aura jusqu'au 23 mai pour rétorquer. Ce micmac se ressent jusqu’en Europe, étant donné que le jeu a été débranché sur iOS en attendant sa validation aux États-Unis.

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En interne, Apple aurait développé un chatbot « à la hauteur de ChatGPT »

Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri : annoncé l’année dernière lors de la WWDC, la fonction a été repoussée aux calendes grecques et Cupertino a carrément supprimé plusieurs publicités le mentionnant. Après avoir passé un coup de balai dans ses équipes, la direction a donné un sérieux coup de collier depuis le début 2025. Cette réorganisation semble porter ses fruits, et certains employés affirment qu’Apple a fait des progrès monstrueux en 6 mois. Elle disposerait même d’un chatbot « à la hauteur des versions récentes de ChatGPT ».

Cette affirmation a été obtenue par Bloomberg, qui a analysé en détail la catastrophe du nouveau Siri dans le week-end. On peut y lire que plusieurs dirigeants d'Apple s'efforcent à faire de Siri un véritable concurrent du ChatGPT, dont une version serait testée en interne. L’idée de laisser à l'assistant la capacité de chercher sur le web pour croiser des données de sources multiples serait sur la table. Le projet serait bien avancé selon Mark Gurman, qui explique que « certains cadres [d’Apple] le considèrent comme égal aux versions récentes de ChatGPT ».

La direction serait aussi « optimiste » par rapport à une autre fonction en retard, à savoir celle permettant à Siri de mieux interagir avec les applications d’iOS pour simplifier l'utilisation de l'iPhone par la voix. Apple dispose désormais de bureaux dédiés à l’IA à Zurich, où les employés travaillent d’arrache-pied sur un Siri dopé au LLM n’ayant plus aucun lien avec l’original.

Reste à voir s’il sortira un jour, et surtout, quand. Ce ne sera sans doute pas pour iOS 19, Cupertino ayant prévu de jouer la prudence cette année en se contentant de quelques améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles pour Apple Intelligence. En attendant, d’autres chatbots pourraient faire leur apparition dans le système, comme le Gemini de Google ou le moteur de Perplexity.

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Apple condamnée en Russie pour de la « propagande LGBT »

Apple a été condamnée à une amende en Russie au motif d'une « propagande LGBT ». Une cour de justice de Moscou a condamné Apple à trois amendes totalisant 7,5 millions de roubles, soit l'équivalent de 83 000 €. Une somme dont la Pomme pourra s'acquitter sans problème, mais sans que l'on connaisse tous les détails de ce qui a conduit à ce jugement.

Reuters explique que le représentant d'Apple Distribution International ltd a demandé à ce que l'audience se tienne à huis clos et aucun détail supplémentaire n'a été donné à la presse.

Apple a été reconnue coupable de trois infractions administratives liées à la promotion de « relations sexuelles non traditionnelles ». C'est l'une des multiples obsessions délirantes du gouvernement de Vladimir Poutine qui considère le mouvement international LGBT comme extrémiste et qualifie ses soutiens de terroristes.

Apple paye 12,5 millions d’euros d’amende… en Russie

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iPadOS 17.7.8 est en ligne après les bugs de déconnexion de la 17.7.7

Apple a lancé la semaine dernière iPadOS 17.7.7, une mise à jour dédiée aux tablettes plus anciennes comme l’iPad 6 et l’iPad Pro 10,5" / 12,9" de 2017. Si elle colmate une trentaine de failles de sécurité, elle a aussi apporté son lot de problèmes en déconnectant par exemple automatiquement les utilisateurs dans certaines applications. La mise à jour avait été débranchée dans la foulée, et Apple a corrigé le tir ce soir avec l’arrivée d’iPadOS 17.7.8.

Après avoir installé iPadOS 17.7.7, certaines apps demandaient d’entrer son compte et son mot de passe à chaque ouverture. De plus, il fallait également refaire le parcours des demandes d'autorisation du premier lancement (notifications, suivi, etc.). Ce bug était sans doute lié aux différents correctifs apportés par la mise à jour, particulièrement nombreux.

iPadOS 17.7.7 comble des failles de sécurité pour l’iPad 6 et des anciens iPad Pro

iPadOS 17.7.7 comble des failles de sécurité pour l’iPad 6 et des anciens iPad Pro

Cette version 17.7.8 est disponible via le parcours classique ( Réglages -> Général -> Mise à jour logicielle). Apple ne précise pas directement si le problème est corrigé, se contentant d'indiquer que la mise à jour « apporte d'importants correctifs de sécurité et est recommandée à tous les utilisateurs ».

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Le tracker Whoop trébuche sur son propre modèle d’abonnement

Oups ! En dévoilant début mai sa nouvelle version, Whoop s’est attiré les foudres de ses clients existants. Ce tracker d’activité, qui jouit d’une certaine notoriété, est particulier : il n’a pas d’écran, on peut le porter ailleurs qu’au poignet… et il est disponible uniquement sur abonnement. C’est ce dernier point qui a posé problème récemment.

Image Whoop

Jusque-là, Whoop promettait à ses clients abonnés depuis au moins six mois un remplacement gratuit de leur tracker dès qu’un nouveau modèle sortait. Une manière de justifier un système dans lequel l’appareil cesse de fonctionner dès que l’abonnement est résilié. Sauf qu’en présentant sa dernière version, le fabricant a changé les règles du jeu et rendu payant (à hauteur de 49 $) le passage du Whoop 4.0 à 5.0. Cela a logiquement entraîné une grosse bronca de la part des clients lésés. Whoop a finalement fait machine arrière… mais de manière partielle uniquement.

Ceux qui ont au moins 12 mois d’abonnement restants peuvent bénéficier gratuitement du Whoop 5.0. Mais ceux qui ont moins d’un an restant doivent toujours payer un supplément s’ils veulent le nouveau tracker. Et l’entreprise d’expliquer qu’elle n’a jamais voulu offrir une mise à niveau gratuite pour ses abonnés de six mois et que le billet qui comprenait cette mention était erroné.

Image Whoop

Si ce système tarabiscoté et ce changement de pied soudain ne vous ont pas effrayé, sachez que le Whoop 5 est censé être plus précis et avoir une meilleure autonomie (14 jours) que son prédécesseur. Il analyse tout un tas de données corporelles : récupération, sommeil, cycle menstruel, VO₂ max, ECG, tension artérielle… La formule la plus abordable coûte 199 € par an. On insiste dessus : c’est un abonnement annuel. Au bout d’un an, il faut repasser à la caisse si vous voulez continuer à utiliser l’appareil. De quoi largement relativiser le prix d’une Apple Watch.

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L’antenne Starlink Mini pour les globe-trotters en promo à 199 €, son prix le plus bas

Moins d’un an après son lancement, l’antenne Starlink Mini est déjà à moitié prix. Vendue au départ 399 €, son prix a chuté depuis à 300 € et elle fait maintenant l’objet d’une promotion inédite. Elle est disponible temporairement à 199 € à la Fnac, chez Darty et chez Boulanger. Vous pouvez économiser 10 € supplémentaire en passant la commande sur Rakuten (le produit est vendu par Darty), à condition de saisir le code « CLUBR10 » juste avant l’achat.

L'antenne Starlink Mini à côté d'un MacBook 12" pour l'échelle. Image MacGeneration.

L’antenne Starlink Mini est une antenne compacte qui permet de se connecter au réseau satellitaire de Starlink (l’abonnement dédié à la mobilité démarre à 40 €/mois avec 50 Go de données). Pas beaucoup plus encombrante qu’un MacBook Pro, elle peut facilement être transportée en voyage pour se connecter à internet d’à peu près n’importe où dans le monde. Elle offre des performances sans fil correctes et peut fonctionner sur une batterie USB-C. C’est globalement une bonne solution pour le public visé. Vous pouvez en savoir plus dans notre test publié récemment :

Test de l

Test de l'antenne Starlink mini, parfaite pour ceux qui aiment voyager

Amazon commercialise cette antenne et la version standard depuis peu, mais sans appliquer la grosse réduction disponible ailleurs.

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L'iPhone 17 Air ferait le poids d'un iPhone SE avec l'écran d'un 16 Plus

Le portrait-robot de l'iPhone 17 « Air » se complète avec des informations sur son poids et la capacité de sa batterie. Le blog sud-coréen yeux1122 avance un poids d'environ 145 grammes pour ce téléphone aussi grand qu'un iPhone 16 Plus (sa diagonale d'écran serait de 6,6" contre 6,7" pour le Plus). Il n'y a pas eu d'iPhone de 145 grammes, mais plusieurs ont été très proches et tous étaient de petits formats en comparaison.

  • iPhone 13 mini à 140 grammes
  • iPhone 6s à 142 grammes
  • iPhone SE 2 à 148 grammes

Si le chiffre se confirme, cet iPhone ferait mieux que le Galaxy Edge avec ses 163 grammes et un écran de 6,7" également. La batterie du nouveau Samsung est a priori plus importante avec ses 3 900 mAh alors que l'iPhone en aurait une de 2 815 mAh. Ces caractéristiques proviendraient d'un lot d'échantillons d'un test de production.

Image yeux1122.
Galaxy S25 Edge et une maquette d'iPhone 17 Air. Image yeux1122

Plusieurs choses pourraient aider avec cette batterie. Il y a l'utilisation du modem C1 d'Apple, inauguré sur l'iPhone 16e en début d'année. Puis un contrôle plus fin de la consommation par iOS 19 et l'IA et peut-être encore le recours à une génération de batteries plus récente à la densité accrue. Reste que la finesse annoncée de ce modèle suggère des compromis sur l'autonomie, mais Apple tablerait sur une durée à même de contenter la majorité des clients de ce modèle.

D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger, indiquait une précédente rumeur. Apple estime que ce chiffre navigue entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la défunte Smart Battery Case.

iPhone 17, 17 Pro (Max), 17 Air : prix, fiche technique, date de sortie… Toutes les nouveautés d’après les rumeurs

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OWC présente un dock Thunderbolt 5 rassemblant 11 ports

Petit à petit, le choix en dock Thunderbolt 5 s’élargit. OWC dévoile un nouveau modèle, nommé simplement « Thunderbolt 5 Dock », qui comprend 11 ports au total. Il intègre notamment trois ports Thunderbolt 5 (les caractéristiques du quatrième port USB-C ne sont pas précisées) pour profiter des débits maximums avec des appareils derniers cri, comme le MacBook Pro M4 Pro et le SSD LaCie Rugged Pro5. Branché à un Mac, il peut gérer jusqu’à deux écrans 6K.

OWC Thunderbolt 5 Dock

La station d’accueil a aussi trois ports USB-A (un 5 Gb/s et deux 10 Gb/s) pour relier des périphériques plus anciens et son port Ethernet prend en charge les connexions jusqu’à 2,5 Gb/s. En façade, on trouve également deux lecteurs de cartes (microSD et SD 4.0 UHS-II), une entrée/sortie audio 3,5 mm et un bouton d’alimentation.

Ce dock fabriqué en aluminium est dépourvu de ventilateur pour un silence garanti. Il délivre jusqu’à 140 W à l’ordinateur, ce qui est suffisant pour tous les MacBook, y compris l’impressionnant MacBook Pro 16" M4 Max. Le produit utilise lui-même une alimentation externe.

Le Thunderbolt 5 Dock sera bientôt en précommande à 329 $ (environ 290 € HT). Les livraisons sont prévues à partir de juillet. OWC commercialise également une station plus petite et moins chère. D’autres marques (Anker, Kensington, Ugreen…) ont d’ores et déjà lancé des docks Thunderbolt 5 incluant une dizaine de ports. Ils sont tous vendus autour de 400 €.

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iOS 19 : deux améliorations cibleraient de nouveaux marchés stratégiques pour Apple

Outre une toute nouvelle interface, iOS 19 pourrait comprendre des nouveautés beaucoup plus spécifiques. D’après Mark Gurman, Apple va soigner son système d’exploitation pour des marchés sur lesquels elle mise de plus en plus : les Émirats arabes unis, l’Arabie Saoudite et l’Inde. Un clavier bidirectionnel permettrait de passer facilement de l’arabe à l’anglais et un stylet virtuel dédié à la calligraphie serait disponible pour les utilisateurs d’Apple Pencil.

Tim Cook lors d’un voyage à Abou Dabi, la capitale des Émirats arabes unis, fin 2024. Image Apple.

Ces trois pays représentent des relais de croissance potentiellement importants pour Apple alors que le commerce avec la Chine est de plus en plus compliqué. La firme de Cupertino va ouvrir dans les prochaines semaines sa boutique en ligne en Arabie saoudite et à partir de l’année prochaine ses premiers Apple Store physiques.

iOS 19 devrait aussi inclure des nouveautés qui intéresseront les utilisateurs du monde entier, comme une optimisation de l’autonomie, des améliorations d’accessibilité et une synchronisation de la connexion Wi-Fi à travers les appareils dans les hôtels.

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l

Avant un iOS 19 très attendu, retour sur l'interface des 18 versions d'iOS

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Promo Apple et Beats : de bons prix sur l'audio, les Apple Watch, AirTags, Pencil, Magic Mouse

De nombreux produits Apple et Beats sont à des prix réduits sur Amazon jusqu'à ce samedi 24 mai. Il y a à boire et à manger dans le niveau de réduction de prix mais certaines remises sont intéressantes.

Quelques exemples dans les différentes catégories :

Audio

Beats Pill. Image Beats.

Apple Watch

Si vous cherchez des tarifs plus bas sur les Series 10, Amazon Italie a toujours quelques promotions de bon aloi, supérieures à celles-ci.

  • Series 10 de 42 mm à 375 € au lieu de 449 €
  • Series 10 de 46 mm à 405 € au lieu de 479 €
  • Series 10 de 42 mm cellulaire à 495 € au lieu de 569 €
  • Series 10 de 46 mm à 525 € au lieu de 599 €
  • Series 10 avec boitier titane de 42 mm cellulaire à 725 € au lieu de 799 €
  • Series 10 avec boitier titane de 46 mm cellulaire à 775 € au lieu de 849 €
Image Apple.

Autres accessoires

Pencil. Image Apple
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PayPal à la place d’Apple Pay : ce que ça change pour le paiement mobile sur iPhone

Apple Pay a de la concurrence en Allemagne depuis peu. Profitant de l’ouverture contrainte de la NFC de l’iPhone en Europe, PayPal y a lancé sa propre solution de paiement mobile. L’occasion de voir comment celle-ci fonctionne alors qu’un scénario similaire pourrait se produire en France, certaines banques envisageant de quitter Apple Pay selon nos informations.

PayPal a choisi d’inaugurer sa fonction de paiement par NFC en Allemagne pour plusieurs raisons : il s’agit du plus gros marché européen, ses autres services y sont déjà très populaires (l’entreprise revendique 29 millions d’utilisateurs) et la population est réceptive aux paiements sans contact.

Images iPhone-ticker

Les sites teltarif.de et iPhone-ticker ont d’ores et déjà pu tester cette fonction déployée progressivement. Tout commence dans l’application PayPal, qui comprend une nouvelle option pour activer les paiements sans contact. L’activation nécessite d’autoriser l’accès à la NFC de l’iPhone. Une fois que c’est fait, PayPal suggère d’être défini comme application de paiement par défaut. Dans Réglages > Apps > Apps par défaut > App sans contact, il faut alors sélectionner PayPal à la place de Wallet (Apple Cartes).

Pour permettre les paiements en boutique, une carte de débit virtuelle Mastercard est automatiquement créée et créditée avec l’argent compris sur le compte PayPal. Cette carte est donc stockée au sein de l’application PayPal et non de Wallet.

Images iPhone-ticker

D’après nos confrères allemands, l’expérience utilisateur pour payer est très similaire à celle d’Apple Pay. D’un double-clic sur le bouton latéral de l’iPhone, la carte virtuelle PayPal apparait à l’écran et Face ID se charge de l’authentification biométrique. Un grand menu contextuel invite alors à approcher l’iPhone du terminal de paiement (TPE), un menu qu’un des testeurs juge plus clair que celui d’Apple. De plus, PayPal affiche un gros bouton pour annuler le paiement sans contact.

Un instant après avoir approché son iPhone du TPE, la transaction est réalisée et un tintement se fait entendre. Une notification push ainsi qu’un email confirment également le paiement. L’application comprend une option pour échelonner automatiquement les achats importants sur 3 à 24 mois, un service pour lequel PayPal applique de gros intérêts de 12 %.

Si le paiement en lui-même est aussi simple qu’avec Apple Pay, c’est quand on s’intéresse aux à-côtés que les inconvénients se font jour. « Lorsque PayPal est activé, l’accès rapide aux autres contenus d’Apple Wallet — comme les billets pour des événements, les cartes de fidélité ou les cartes d’embarquement — n’est plus disponible. Il faut alors déverrouiller l’iPhone et ouvrir manuellement l’application Wallet », relève teltarif.de.

Image teltarif.de

Le double-clic de l’iPhone ne peut en effet être lié qu’à une seule application. Une solution de secours consiste à assigner Wallet au bouton Action de l’iPhone, mais encore faut-il avoir un iPhone récent et ne pas utiliser ce bouton pour autre chose.

Par ailleurs, la solution de paiement mobile de PayPal ne fonctionne pas sur Apple Watch, car l’accord passé entre Apple et la Commission européenne porte uniquement sur l’ouverture de la puce NFC de l’iPhone, et il ne faut pas compter sur la Pomme pour faire du zèle dans ce domaine.

Voilà à quoi s’attendre si des banques françaises quittent Apple Pay pour échapper à la commission d'Apple : un paiement par NFC toujours rapide (pourvu qu’on définisse l’app de sa banque comme app de paiement par défaut), mais une expérience utilisateur globale morcelée. Le changement serait d’autant plus notable que les cartes bancaires françaises sont actuellement stockées dans Wallet, contrairement à la carte PayPal.

Pour l’heure, PayPal n’a pas annoncé ses intentions pour les autres pays, mais en cas de succès en Allemagne, ce rival d’Apple Pay devrait logiquement être déployé plus largement.

Sans Apple Pay, l’iPhone va-t-il perdre en simplicité pour les paiements ?

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Revolut ouvre un siège en France pour se développer en Europe de l'Ouest

La néobanque Revolut va ouvrir en France son siège pour l'Europe de l'Ouest avant de déployer des filiales dans d'autres pays voisins. L'entreprise britannique profite de la 8e édition du sommet Choose France — qui ouvre aujourd'hui à Paris, sous le patronage du gouvernement — pour annoncer l'installation d'un second bureau européen et un investissement pluriannuel.

Image Revolut.

La supervision de l'Europe de l'Est avait été confiée à un siège social installé à Vilnius en Lituanie. Le versant ouest de Revolut va l'être à un bureau en France — la situation géographique exacte n'a pas encore été donnée — a annoncé la néobanque britannique, qui souligne ainsi l'importance dans son activité du marché hexagonal.

200 postes devraient être créés pour ce second siège social. Il aura pour rôle de diriger de futures succursales en Italie, en Espagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Allemagne et au Portugal pour commencer. Une demande d'agrément bancaire va être déposée pour la France tandis qu'un investissement de 1 milliard d'euros sur 3 ans y est prévu.

Revolut dit avoir 55 millions de clients dans le monde (la banque se fixe l'objectif d'atteindre les 100 millions dans les prochaines années) dont 40 millions en Europe. En volume de clients, la France occupe la deuxième place derrière le Royaume-Uni avec 5 millions de personnes, dont 1 million arrivées en 2024. L'obtention d'un agrément bancaire en France lui permettrait d'offrir des produits d'investissement, de crédit ou d'épargne comme un Livret A. En somme de devenir une banque… tout court.

Revolut propose un livret d

Revolut propose un livret d'épargne à ses jeunes utilisateurs

Revolut propose une carte "Chrome" à 60 €

Revolut propose une carte "Chrome" à 60 €

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Apple Pay évite une réglementation plus stricte en Europe

Les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay échappent à une régulation plus contraignante dans l’Union européenne. En pleines négociations sur les nouveaux textes européens sur les paiements (DSP3 et PSR), la France poussait pour la mise en place de règles plus strictes sur les portefeuilles électroniques. Finalement, cette proposition n’a pas été retenue.

Image Apple/iGeneration

La dernière version d’un texte présenté par le Parlement européen ne comprend plus de mesure pour encadrer davantage Apple Pay, a remarqué Les Échos. La plupart des pays européens veulent éviter de se mettre à dos l’administration Trump sur ce sujet qui touche avant tout des entreprises américaines.

La France militait notamment pour qu’Apple dévoile certaines de ses pratiques, en particulier les conditions imposées aux banques pour rejoindre Apple Pay. En fin de compte, les contrats pourront rester secrets. Le PSR va néanmoins exiger davantage de transparence de la part de Mastercard et Visa sur les frais qu’ils appliquent aux commerçants.

Nos trucs et astuces pour mieux utiliser Apple Pay sur votre iPhone

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Promo : jusqu'à -12 % sur des Mac mini et iMac M4

Quatre configurations de Mac mini et une d'iMac M4 affichent des réductions allant de 7 à 12 %. La Fnac et Darty organisent une vente flash sur quelques modèles de dernière génération pour ces deux familles. Les Mac mini sont rarement proposés à des prix plus attractifs sauf à aller sur le refurb.

Pour les Mac mini M4, il y a le choix entre les deux processeurs :

Avec ce passage aux M4, le mini qui ne manquait pas de coffre est devenu toutefois une machine nettement plus puissante et plus compacte encore que les générations précédentes.

Mac mini M4. Image Apple.

Pour l'iMac M4 il n'y a qu'une seule configuration, celle tirée du milieu de gamme :

Chez Amazon on trouve une variante de cette version, en gris argent, avec cette fois 512 Go de stockage pour 1 864 € (-135 €). On conseillerait plutôt celle-ci, le rapport mémoire et stockage est plus équilibré.

L'iMac de milieu de gamme est mieux équipé en ports que le modèle en dessous puisqu'il a l'Ethernet logé dans son bloc d'alimentation secteur et quatre ports Thunderbolt 4 au lieu de 2. Sa déclinaison de M4 est un cran plus rapide que celle de l'entrée de gamme. En outre son clavier dispose du bouton Touch ID avec son capteur d'empreinte pour toutes les étapes d'identification (ouverture de session, paiement sur le web, etc).

Cette version de l'iMac a apporté une meilleure webcam et des claviers et souris rechargeables par USB-C au lieu du Lightning. Quant au processeur M4, il est tout simplement puissant pour cette machine.

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Par quel assistant voudriez-vous remplacer Siri ?

Vous n’en pouvez plus des réponses à côté de la plaque de Siri ? Sous la pression de l’Union européenne, Apple pourrait finalement vous permettre de remplacer son assistant par un de ses concurrents.

Mode vocal de Perplexity sur iPhone. Image iGeneration.

ChatGPT a déjà fait un premier pas dans iOS 18, mais son intégration dépend d’Apple Intelligence (qui demande un iPhone très récent) et il n’éclipse pas totalement Siri. La Commission européenne poussera peut-être Apple à autoriser un remplacement pur et simple de son assistant, à l’instar de ce qu’il est déjà possible de faire pour l’App Store.

Perplexity n’a pas attendu pour montrer de quoi son service était capable. Alors même que son application ne jouit pas d’une intégration aussi profonde que Siri, celle-ci arrive tout de même à rendre de fiers services, et ce avec plus de jugeote que l’assistant vocal par défaut.

Introducing Perplexity iOS Voice Assistant

Voice Assistant uses web browsing and multi-app actions to book reservations, send emails and calendar invites, play media, and more—all from the Perplexity iOS app.

Update your app in the App Store and start asking today. pic.twitter.com/OKdlTaG9CO

— Perplexity (@perplexity_ai) April 23, 2025

Alors, par quel assistant voudriez-vous remplacer Siri ?

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Harman veut remplacer Waze par un système d’alertes automatisées se basant sur les capteurs du véhicule

Les apps de GPS communautaire comme Waze permettent de facilement connaître l’état du trafic et les éventuels problèmes sur la route : chaque utilisateur peut rapidement signaler un véhicule à l’arrêt ou un accident. Si le concept a fait ses preuves, les contributions proviennent des automobilistes, qui doivent effectuer leurs signalements en conduisant. La filiale de Samsung Harman planche sur un système alternatif dans lequel les véhicules s’occupent de détecter et de partager les éventuelles anomalies, sans que le chauffeur n’ait à faire quoi que ce soit.

Présentée en début d’année au Mobile World Congress de Barcelone, cette technologie appelée Ready Aware repose sur les différents capteurs du véhicule (caméras, LiDAR…) et transmet les informations par 4G ou 5G. Le système se base sur les éléments détectés en bord de route, mais aussi les freinages brusques, les véhicules changeant de files de manière répétée ou tout ce qui pourrait créer un ralentissement.

Les signalements sont envoyés dans le nuage et comparés avec ceux des autres utilisateurs. Chacun d’entre eux se voit attribuer une note de fiabilité, qui augmente en cas de signalements similaires nombreux. Bref, un système semblable à celui de Waze, sauf que tout est automatisé.

La technologie pourrait être popularisée rapidement selon Harman, qui l’a présenté une nouvelle fois à l’occasion d’un évènement à Munich. La filiale de Samsung assure que son système est prêt pour une adoption de masse et a donné les prérequis aux différents fabricants. Elle pourrait être déployée à 50 millions de véhicules déjà sur les routes disposant des capteurs nécessaires et d’un système Android ou Linux. La liste des éléments détectables par Ready Aware pourrait s’enrichir au fil du temps via des mises à jour.

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AirPods : aucune nouveauté en 2025, les Pro 3 en 2026 et de nouveaux Max en 2027 ?

Si vous comptiez sur la sortie rapide d’AirPods Pro de troisième génération, Ming-Chi Kuo a une mauvaise nouvelle pour vous. D’après l’analyste, Apple n’aurait rien prévu du côté de la gamme des AirPods d’ici la fin de l’année, la prochaine nouveauté attendrait 2026. Il s’agirait justement des AirPods Pro 3, qui hériteraient d’un module infrarouge probablement destiné au suivi du rythme cardiaque comme sur les Powerbeats Pro 2 sortis récemment.

De vraiment nouveaux AirPods Max sont-ils prévus ? Image WatchGeneration.

Cette première information est dans la grande ligne de toutes les rumeurs diffusées jusque-là. On s’attend à des écouteurs intra-auriculaires avec plusieurs nouveautés matérielles, la plus importante étant l’ajout de ce fameux capteur cardiaque. On parle aussi d’une meilleure isolation active et pourquoi pas de nouveautés logicielles, dont une fonctionnalité de traduction automatique.

À quoi ressembleront les AirPods Pro 3 ? Voici les nouveautés attendues

À quoi ressembleront les AirPods Pro 3 ? Voici les nouveautés attendues

La seule surprise dans la nouvelle rumeur vient de la date annoncée. Alors que AirPods Pro 2 fêteront leur troisième anniversaire à l’automne et que les 3 viennent de pointer le bout de leur nez dans du code déniché dans iOS, on s’attendait à une sortie assez rapide, avant la fin de l’année en cours en tout cas. Ming-Chi Kuo a manifestement obtenu des informations sur un retard qui repousserait la commercialisation début 2026, il faudra vérifier si les autres fuiteurs habituels s’alignent ou restent sur une sortie courant 2025.

L’autre annonce de l’analyste concerne un autre produit de la gamme AirPods, le mal aimé casque AirPods Max. La dernière mise à jour s’apparentait à une blague avec le seul ajout d’un port USB-C et quelques nouvelles couleurs. C’était tellement mineur comme version que l’on pouvait même se demander si Apple n’allait pas tout simplement abandonner le produit. Il n’en serait rien si l’on en croit Ming-Chi Kuo, qui prévoit une nouvelle version allégée pour 2027.

Apple va-t-elle laisser en plan l’AirPods Max ?

Apple va-t-elle laisser en plan l’AirPods Max ?

Pas de détails supplémentaires, même si cela laisse entendre qu’Apple proposerait un tout nouveau casque, en faisant probablement appel à d’autres matériaux pour alléger l’appareil, l’usage abondant de l’aluminium étant la cause principale du surpoids de l’actuel (386 g sur la balance). En la matière, plus c’est léger et plus c’est confortable, alors c’est une bonne nouvelle, d’autant que le casque pommé est parmi les plus lourds de sa catégorie. Il faudrait faire preuve de patience, ce qui ajoute d’ailleurs du crédit à l’idée qu’il s’agirait d’une toute nouvelle version et pas juste d’un ajustement de la connectique et des coloris.

Au passage, l’analyste n’en parle pas, mais ça semble évident, on peut imaginer qu’Apple mettra à jour ses composants avec sa dernière puce Bluetooth en date. Les AirPods Max pourraient même récupérer le capteur cardiaque des AirPods Pro 3 et peut-être corriger enfin le défaut de la canopée qui se détend bien trop rapidement et qu’on ne peut pas changer facilement, soyons fous.

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

Test des AirPods Max à port USB-C : qui peut le moins peut le moins

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WWDC25 : Apple serait plus prudente dans ses présentations de nouveautés

iOS 19 serait l'occasion pour Apple de revoir sa méthode d'annonce de nouvelles fonctions et sa communication sur Siri et Apple Intelligence. Le 9 juin prochain, Apple dévoilera ses nouvelles générations de systèmes. La manière dont elle va aborder le sujet d'Apple Intelligence sera observée de près tant l'édition 2024 de la WWDC a montré les limites de l'exercice. Particulièrement lorsque de futures nouveautés de premier plan sont détaillées alors même que leur fonctionnement est encore au stade de la théorie.

Craig Federighi à la WWDC24. Source Apple.

Tout est encore plus ou moins en chantier dans ce qui est montré lors d'une World Wide Developer Conference, c'est le principe et c'est admis. Mais s'agissant du Siri de nouvelle génération, reposant sur les épaules d'Apple Intelligence, Apple avait clairement mis la charrue avant les bœufs. Cela n'arrive pas souvent, la Pomme est connue pour sa réserve à trop en dire sur ce qu'elle prépare, mais l'exception confirme parfois la règle.

La nouvelle édition de la WWDC serait l'occasion de quelques ajustements. D'après les sources chez Apple de Bloomberg, la Pomme entend se concentrer sur des améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles d'Apple Intelligence (AI) et en ajouter quelques-unes. Il a été précédemment évoqué une gestion de la batterie par AI dans iOS 19 et un assistant santé dans l'app du même nom qui, jusqu'à présent, engrange des données, mais ne mouline pas grand-chose avec elles pour l’information de l’utilisateur.

La grande évolution de Siri présentée il y a un an pourrait n'être que peu abordée, car cette refonte qui verrait l'assistant beaucoup plus apte à jongler avec les données personnelles de l'utilisateur a encore besoin de plusieurs mois de développement. Dans la même veine, Apple serait désormais plus prudente dans ses présentations de nouvelles fonctions lorsqu'elles sont à quelques mois de leur disponibilité. On peut supposer dès lors que certains gros morceaux qui arrivent traditionnellement à mi-parcours dans le cycle de vie d'un nouveau système — lors des grandes révisions telles que les x.1 ou x.4 — ne seront pas forcément montrés lors du keynote de la WWDC.

« À quelle heure atterrit l’avion de ma mère ? ». Une question à laquelle le Siri plus personnel d’Apple Intelligence pourra répondre… quand il sera prêt. Image Apple/iGeneration.

Enfin, Apple travaillerait à découpler la marque Siri de la marque Apple Intelligence dans son discours marketing. Aujourd'hui, Siri est une composante majeure d'Apple Intelligence. Le report à des jours meilleurs du Siri de nouvelle génération a inévitablement déteint sur Apple Intelligence, alors même que celui-ci a plusieurs éléments qui fonctionnent comme promis. Le retard du premier est devenu l'échec du second.

Comment Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri

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Les racines de la catastrophe Siri 2.0

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Siri pourrait laisser sa place à d’autres assistants en Union européenne

Alors que l’entreprise est à la traîne par rapport à ses concurrents, et n’arrive pas à sortir une nouvelle version de Siri dopée à l’intelligence artificielle, Mark Gurman croit savoir qu’Apple va lâcher en Union européenne l’une de ses pierres angulaires.

La fin de l’hégémonie de Siri chez Apple ? Image Apple.

En effet, le fuiteur annonce dans son article fleuve sur les racines de l’échec d’Apple Intelligence une nouvelle qui peut surprendre : selon ses sources en interne, Apple, pressée par la Commission européenne de laisser plus de place à la concurrence sur ses appareils, ouvrirait la porte à d’autres assistants vocaux dans l’UE, permettant ainsi de remplacer complètement Siri sur les appareils de l’Union européenne.

Si cette rumeur est avérée, elle mettrait fin à une hégémonie de plus de 10 ans de Siri sur les appareils de la pomme, et il est certain que la firme sera particulièrement attentive au taux de pénétration des autres agents conversationnels pour remplacer Siri. Dans le même temps, Apple continue de travailler sur le Siri dopé à l'IA, sans pour autant avoir de vision claire sur une date de sortie de celui-ci.

L’utilisateur se verrait ainsi proposer un écran de sélection sur le principe de celui permettant de choisir son navigateur internet, et proposerait en plus de l’outil maison ceux d’OpenAI, Anthropic, Meta, Alphabet, mais aussi DeepSeek. Aucune date de mise en place n’a été donnée à Bloomberg, et rien n’indique pour le moment que l’annonce serait faite à la WWDC.

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La ROM perdue du Macintosh Plus, dédiée au Japon

Vous le savez peut-être, les premiers Macintosh reposaient sur ce qu'on appelle une ROM, une mémoire en lecture seule qui contient de quoi démarrer l'ordinateur. Dans les Macintosh (jusqu'à l'iMac), elle contenait aussi une partie du système d'exploitation, de façon simplifiée. Les routines dédiées à l'affichage ou même QuickTime pouvaient se retrouver directement dans la ROM. Ce choix avait un avantage : les données en ROM étaient accessibles comme si elles étaient dans la mémoire vive (RAM) mais sans utiliser cette dernière. Dans le cas du premier Macintosh qui n'avait que 128 ko de RAM, c'était évidemment un point important.

Un Macintosh Plus qui démarre KanjiTalk. Image Journal du lapin.

Dans certains cas, il existe plusieurs versions de la ROM, pour différentes raisons : Apple peut avoir trouvé un bug, ajouté une fonction, etc. Mais dans le cas du Macintosh Plus, il y a une ROM qui était jusqu'à maintenant peu documentée et qui — point étonnant — était dédiée à un pays, le Japon. Au pays du Soleil levant, l'affichage des kanjis (les signes qui permettent d'écrire la langue japonaise) a toujours été un problème : ils sont plus nombreux et plus complexes que les caractères de l'alphabet latin. Dans les années 80, les ordinateurs japonais avaient donc besoin d'une ROM spécifique ou de charger des polices en RAM. C'était la solution choisie avec KanjiTalk, la version japonaise de ce qui allait devenir Mac OS. Mais pour le Macintosh Plus, Apple a trouvé une astuce : installer directement la fonte1 nécessaire dans la ROM.

Une longue recherche

Votre serviteur a découvert l'existence de cette ROM dans un vieux document Apple il y a plus de six ans. Elle explique que la fonte en ROM accélère le démarrage et réduit l'usage de la RAM. La raison est simple : par défaut, KanjiTalk charge le système depuis une disquette et deux fontes pour les kanjis (12 et 18 points) depuis une autre disquette. Il faut donc changer plusieurs fois de disquettes pendant le démarrage, et les deux fontes prennent environ 350 ko de RAM, alors qu'un Macintosh Plus n'a qu'une capacité de 1 Mo de RAM par défaut.

La ROM japonaise et ses deux puces. Image Journal du lapin.

Je vous passe la recherche (je vous laisse aller lire l'article sur mon site personnel2), mais j'ai finalement trouvé une carte mère de Macintosh Plus avec la ROM japonaise. Son existence n'était pas certaine : elle était très peu documentée et aucune copie n'était disponible sur Internet. Elle a une capacité de 256 ko, alors que les trois versions de la ROM classique du Macintosh Plus ont une capacité de 128 ko. Elle est basée sur la seconde révision et contient donc bien une fonte en ROM, les kanjis en 12 points.

Au démarrage, la différence est très visible. Avec une ROM occidentale, il faut charger l'OS, la fonte 12 points, remettre l'OS, charger la fonte 18 points et enfin accéder au bureau, ce qui prend environ 1 minute et 15 secondes. Avec la ROM japonaise, le démarrage ne nécessite que le chargement de la fonte 18 points depuis la disquette, ce qui réduit le temps de démarrage à 52 secondes. Et il est possible de se contenter de la fonte 12 points en ROM, ce qui réduit le démarrage à 25 secondes.

Le point intéressant de tout ceci, c'est que même pour des ordinateurs considérés comme bien étudiés — le Macintosh Plus n'est pas un appareil obscur vendu à quelques centaines d'exemplaires —, il y a encore des surprises. La ROM en question a été récupérée et distribuée,3 et des émulateurs devraient la prendre en charge rapidement.


  1. Une police est un ensemble de fontes. Helvetica 12 points gras est une fonte, Helvetica est une police de caractères.  ↩︎

  2. C'est une publicité honteuse, mais l'article a été commencé des années avant que je travaille pour MacGeneration.  ↩︎

  3. Oui, c'est probablement illégal.  ↩︎

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