Amazon fait des offres flash sur des périphériques Apple. La Magic Mouse blanche est en promo à 65 € (- 24 %) et la version noire est à 85 € (- 29 %). Eh oui, la finition noire coûte plus cher, c’est comme ça. Ce sont les tarifs quasiment les plus bas à ce jour.
Dans les deux cas, il s’agit de la souris de dernière génération équipée d’un port USB-C pour la recharge. Un câble USB 2 tissé est fourni. La Magic Mouse fonctionne aussi bien avec les Mac qu'avec l'iPad. Elle se connecte à ces appareils en Bluetooth.
Magic Mouse USB-C. Image Apple.
Amazon fait également une réduction de 24 % sur le Magic Keyboard, qui coûte ainsi 90 €. C’est le modèle compact avec port USB-C mais sans Touch ID qui est disponible à ce prix. Il est livré avec un câble USB 2 tissé pour la recharge.
Google Search continue sa mue en moteur de recherche basé sur l’IA. Google a profité de sa conférence I/O pour présenter les nouveautés à venir pour son service, qui va bientôt s’enrichir d’un onglet « mode IA ». Celui-ci a l’apparence d’un chatbot et carbure grâce au tout frais Gemini 2.5. Si la fonction était pour le moment réservée aux abonnés de certaines formules d’IA de Google, l’entreprise a annoncé qu’elle allait la déployer à tous ses utilisateurs aux États-Unis.
Ce mode IA peut synthétiser les informations recherchées et les approfondir quand on discute avec lui de manière naturelle. Des nouveautés vont arriver, comme la « Recherche approfondie » : celle-ci transforme un prompt en plusieurs recherches avant de résumer les différents résultats pour un compte-rendu brassant plus large. La recherche par vidéo va faire son apparition, permettant de « montrer » quelque chose à l’IA avec sa caméra (sans enregistrer la vidéo). Google pourra alors donner des informations sur ce qu’il voit, ou proposer une liste de ressources trouvées sur le net.
Google Search va également s’enrichir du « Projet Mariner », qui peut effectuer des actions sur différents sites à votre place. On pourra par exemple demander « Trouve-moi deux tickets pour le concert de tel artiste » avant que le service ne compare les prix sur les nombreuses plateformes et n'affiche les meilleures options. L’utilisateur pourra alors facilement compléter la transaction en suivant les différents liens remontés. Le concept va tout d’abord être lancé pour des billets d’évènements (concerts, spectacles) et des réservations de restaurants.
D’autres ajouts ont été mentionnés par Google, comme pour les sessions shopping. L’IA pourra surveiller le prix d’un produit ou permettre d’essayer différentes tenues grâce à l’IA : il suffira d’envoyer une photo pour que Gemini génère un rendu réaliste. Le mode IA pourra également se souvenir des différentes recherches ou se connecter à certains services comme Gmail pour donner des résultats plus personnalisés. Enfin, Google Search pourra représenter certaines données sous la forme de graphiques ou de diagrammes pour des résultats plus digestes.
Tout cela est intéressant, mais ne sera malheureusement pas disponible en France dans l’immédiat. L’Hexagone n’a pour le moment même pas droit aux « AI Overviews », qui affiche dans un encart des résultats de recherche générés par IA. La fonction va être déployée dans 200 nouveaux pays, mais Google a confirmé à Frandroid qu’une « incertitude juridique » empêchait son arrivée en France pour le moment.
Comment une application peut-elle rester pertinente quand iOS intègre sa fonction principale ? En innovant ! Genius Scan 8 simplifie une étape rébarbative de la numérisation des documents : le renommage des fichiers.
Sitôt le document pris en photo, l’application peut suggérer un nom pertinent à lui appliquer. D’après nos essais avec toutes sortes de papiers (facture, carte de visite, page de livre, article de magazine, documentation technique…), les titres proposés sont toujours corrects. Ils décrivent bien en deux ou trois mots la nature et/ou le contenu du document scanné.
Remplacement du nom par défaut par un nom suggéré par Genius Renaming. Image iGeneration.
Dans la vue « Renommer », la fonction Genius Renaming affiche ses suggestions sous le nom par défaut du fichier, qui est constitué de la date et de l’heure de la prise de vue. Cela permet donc de choisir la meilleure proposition. Mais on peut aller plus vite : en restant dans la fenêtre d’édition du fichier, un tap sur l’icône d’étoile remplace d’un coup le nom par défaut par la première suggestion. Plus rapide encore : dans les options de l’application, on peut choisir de renommer immédiatement tous les fichiers à l’aide de Genius Renaming.
La fonction, qui est optionnelle, fait appel à un modèle d’IA d’OpenAI. Cette approche a deux inconvénients : une connexion internet est obligatoire et les données des documents sont envoyées à un tiers, OpenAI donc. Grizzly Labs souligne que seul le contenu extrait par la reconnaissance optique de caractères est transmis, pas les fichiers eux-mêmes, mais cela reste moins confidentiel qu’une analyse qui se ferait en local.
Autre exemple de proposition de renommage avec un extrait d’un livre. Image iGeneration.
Après avoir pesé les pour et les contre, le studio français a jugé que l’utilisation d’un grand modèle de langage tournant sur un serveur était la meilleure option à sa disposition. « La fonctionnalité nécessite un réseau de type LLM qui sont des réseaux très gros. Il est possible de faire tourner certains de ces réseaux en local, mais les plus petits (qui ne marchent pas aussi bien d'après nos tests) pèsent 600 Mo et outre l'espace "disque" que ça pourrait occuper, il faudrait aussi charger le réseau en mémoire, ce qui prend du temps et est compliqué sur mobile », nous explique Bruno Virlet.
Apple ne propose aucune solution adaptée dans le cas présent. Elle fournit bien un cadre pour l’IA, Core ML, mais ce sont aux développeurs d’apporter leurs modèles. Quant à Apple Intelligence, les apps tierces ne peuvent pas tirer parti de cette matière grise… pour l’instant. iOS 19 pourrait en effet permettre aux développeurs d’exploiter les modèles intégrés à iOS.
Concernant le choix d’OpenAI, Grizzly Labs dit l’avoir fait après avoir mis en concurrence plusieurs IA : « Mistral nous intéressait en tant qu'option "souveraine", mais les résultats n'étaient pas du tout aussi bon même après beaucoup de temps à tuner le prompt. Cela dit nous avons développé la fonctionnalité de telle sorte que nous puissions changer le LLM par la suite, mais nous voulons être transparents sur le fait qu'OpenAI est utilisé pour le moment. »
Genius Scan 8 dispose d’un nouvel affichage en grille. Image Grizzly Labs.
Genius Renaming est compris dans l’abonnement Genius Ultra à 44,99 €/an qui inclut d’autres fonctions avancées, comme des automatisations, du stockage en ligne et des options de sécurité. Genius Scan 8 peut aussi s’utiliser sans frais en se contentant de ses fonctions de base.
Le service de livraison par drones d'Amazon a le feu vert pour acheminer des produits Apple, Samsung et quelques autres accessoires. Depuis 12 ans, Amazon travaille sur Prime Air, un service de livraison par drone qui ne s'embarrasse pas des problèmes de circulation. Ce qui au départ pouvait être perçu comme un coup de pub devient plus tangible avec l'autorisation de vol accordée en octobre dernier aux États-Unis par la Federal Aviation Administration.
Le MK30 utilisé pour cette nouvelle phase. Image Amazon.
Le mois suivant Amazon a lancé ses drones sur deux zones — les débuts sont modestes — situées au Texas (College Station) et en Arizona (autour de Phoenix) où les clients peuvent recevoir un article en une heure maximum. Plus de 60 000 produits sont éligibles — leur poids ne doit pas dépasser les 2,2 kg, les piles seraient l'article le plus souvent demandé par drone. Amazon vient d'obtenir l'autorisation d'inclure dans cette sélection des iPhone, des AirTags, des AirPods, des Samsung Galaxy, ses sonnettes Ring et une marque particulière de thermostats de cuisson.
Comparativement aux premiers tests de livraison, la partie technique s'est améliorée de plusieurs manières. Initialement le client devait disposer au sol un large QR code que le drone utilisait comme cible pour lâcher son colis (l'appareil ne se pose pas, il reste en vol stationnaire le temps de l'opération).
Désignation du point de largage du colis. Image Amazon.Lâcher de colis. Image Amazon.
Dorénavant, la dernière génération de drone, le MK30, plus gros qu'une personne de taille adulte, utilise un point GPS marqué par le client sur une carte au moment de sa commande. Cet emplacement devient un point de largage par défaut pour les livraisons suivantes, comme on choisit un locker, et il peut être ajusté si nécessaire.
Les premières générations de drone avaient besoin d'une cible au sol identifiant le point de largage de la commande. Image Amazon.
Prime Air a déterminé des zones de livraison dépourvues d'obstacles de grandes dimensions (immeubles, arbres…). Puis, au sein de ces grands périmètres, des parcelles planes sont sélectionnées dès lors qu'elles ne posent pas de risques pour le lâcher du colis (une pelouse plutôt qu'une piscine…). Le drone peut estimer son temps de vol et sa livraison auprès du client avec une précision de 5 minutes si rien ne vient perturber son vol.
Exciting update in drone delivery from Amazon: Prime Air is now expanding its selection to include popular electronics with lithium-ion batteries, like phones, AirTags, and even grilling thermometers.
L'appareil ne sortira pas par tous les temps — même si le colis est protégé en étant enfermé dans un compartiment comme un mini avion-cargo — mais il est conçu pour opérer sous une pluie légère. La météo des 75 prochaines minutes est étudiée sur les zones admissibles pour présenter ou non l'option d'une livraison par drone sur la page de commande. Enfin, la nuisance sonore a été réduite de 50 %, indique Amazon qui la compare à celle que l'on peut entendre dans un lotissement classique.
Le déploiement de ce mode de livraison devrait se poursuivre vers d'autres régions des États-Unis tandis que le Royaume-Uni et l'Italie sont les deux pays étrangers qui testent cette solution et devraient avoir l'option cette année.
Une nouvelle arnaque sévit sur WhatsApp, capable de tromper même les plus prudents. Derrière cette supercherie ? L’usurpation du numéro officiel de l’application. Un piège redoutable, alimenté par la circulation incontrôlée de vos données personnelles.
WhatsApp est réputée pour son chiffrement. Pourtant, la messagerie n’échappe pas aux arnaques, surtout quand elles s’appuient… sur votre propre historique.
En 2025, des cybercriminels parviennent à envoyer des messages frauduleux depuis le même fil de discussion que celui utilisé par WhatsApp pour vous transmettre ses codes. Et si cela fonctionne, c’est parce que vos informations personnelles sont déjà dans la nature.
L’arnaque WhatsApp qui piège dans votre propre conversation
Pas de nouveau numéro suspect. Pas d’alerte visuelle. Le message apparaît dans le fil de discussion officiel de WhatsApp, celui que vous connaissez déjà. Il vous invite à “confirmer votre identité” en cliquant sur un lien et en entrant un code. Derrière cette apparence légitime : une attaque d’ingénierie sociale extrêmement bien huilée.
En réalité, il ne s’agit pas de WhatsApp, mais de cybercriminels qui usurpent son numéro pour prendre le contrôle de votre compte. Objectif : accéder à vos messages, récupérer d’autres données… ou se faire passer pour vous auprès de vos contacts pour étendre l’arnaque.
Le vrai problème : vos données sont déjà exposées
Si ces attaques fonctionnent si bien, c’est parce que les escrocs ne tirent pas au hasard. Ils ciblent. Grâce aux innombrables bases de données piratées — opérateurs, sites d’emploi, prestataires santé — ils savent qui vous êtes, quel est votre numéro, parfois même votre fournisseur mobile ou votre localisation approximative.
C’est ce qu’on appelle du phishing ciblé. Et tant que vos données restent disponibles dans des fichiers revendus sur des forums clandestins, vous resterez dans la ligne de mire.
Supprimer ses données des mauvaises mains : c’est possible
C’est ici qu’un service comme Incogni entre en jeu.
Développé par les créateurs de Surfshark, Incogni réclame la suppression de vos données personnelles auprès de centaines de courtiers en données (data brokers), ces entreprises spécialisées dans la collecte et la revente d’informations.
Une fois votre demande activée, Incogni gère tout pour vous : envoi des requêtes, suivi, relances… Vous suivez les résultats dans un tableau de bord clair et complet.
Concrètement, moins vos données sont accessibles, moins vous serez ciblé par des campagnes comme celles vues sur WhatsApp. C’est simple, légal, et incroyablement efficace.
Tarifs : combien ça coûte de disparaître du radar des arnaqueurs ?
Incogni propose une formule mensuelle à 14,48 €, ou 7,29 €/mois en optant pour un paiement annuel (87,48 € par an). Une offre famille est aussi disponible à 15,49 €/mois (facturée à l’année), et pour ceux qui veulent une couverture maximale, la formule Unlimited permet une suppression personnalisée illimitée dès 12,99 €/mois.
Tous les forfaits incluent la gestion des demandes, le suivi, un support 24h/24 et une garantie satisfait ou remboursé pendant 30 jours.
Le bon combo : supprimer vos données et sécuriser votre messagerie
En parallèle, pensez à activer la vérification en deux étapes dans WhatsApp (Paramètres > Compte > Vérification en deux étapes). Vous réduisez ainsi les risques de prise de contrôle même en cas de tentative ciblée. Et surtout, ne cliquez jamais sur un lien transmis via un SMS ou un message WhatsApp, même s’il semble provenir d’un contact connu.
Google ne compte pas laisser à Meta le marché des lunettes connectées et a présenté hier un prototype tournant sur Android XR, son futur système pensé pour la réalité augmentée. En plus de pouvoir prendre des photos ou jouer de la musique, celui-ci fait la part belle à l’IA et à Gemini, qui est sollicitée pour tout un tas de fonctions.
Traduction en direct avec les lunettes de Google. Image Google
Le prototype de lunettes est assez similaire aux Meta Ray-Ban, étant donné qu’on y trouve des caméras et des haut-parleurs dans les branches. La grosse nouveauté vient de la présence d’un petit écran dans le verre affichant les messages ou notifications. Gemini est le point fort du produit étant donné qu’il s’occupe de gérer les différentes actions du quotidien, que l’on peut lui demander rapidement par la voix (« Active le mode ne pas déranger et envoie un message »). On peut également demander à l’assistant de chercher des informations sur le net, qui seront lues dans le haut-parleur et appuyées par une image à l’écran. Les caméras lui permettent de pouvoir prendre en compte ce que voit le porteur.
Google a mis en avant les capacités de mémoire de Gemini, qui peut par exemple se souvenir de la marque inscrite sur une tasse de café vue plus tôt dans la journée. La traduction en direct sera au programme, bien que la démo sur scène quelque peu périlleuse ait montré qu’il ne s’agissait pour le moment que d’un prototype. Aucun produit commercial n’a été présenté pour l’instant, mais Google a confirmé travailler avec les marques Gentle Monster et Warby Parker.
Image Google
La présentation a également été l’occasion d’en apprendre un peu plus sur le Projet Moohan, créé en collaboration avec Samsung et Qualcomm. The Verge a pu l’essayer et le présente comme une version plus légère du Vision Pro. Le casque embarque des fonctions pour transformer n’importe quelle vidéo en vidéo spatiale, et peut « transporter » l’utilisateur n’importe où dans le monde grâce à une intégration avec Google Maps. Les développeurs pourront commencer à construire des apps pour cette nouvelle plateforme dans le courant de l’année. Le casque est toujours prévu pour 2025.
Chrome ne pouvait décemment pas y échapper. Comme quasiment tous les autres produits de Google, le navigateur va intégrer Gemini. Activable depuis un bouton en haut de la fenêtre, l’IA va servir à analyser les pages web.
Gemini intégré à Chrome. Image Google.
Quand Apple Intelligence se contente de résumer le contenu ouvert dans Safari, Gemini va pouvoir répondre à toutes les questions que vous vous posez sur l’article consulté. L’assistant sera accessible par le bais d’une petite fenêtre flottante.
Lors d’une démo faite à la presse, Google a montré que Gemini était capable de résumer les principales caractéristiques d’un sac de couchage sur un site de vente. À la question « ce sac est-il un bon choix pour camper dans l’État du Maine ? », l’IA a fourni une réponse (a priori pertinente) en tirant des infos de la page ouverte, mais aussi d’autres sources sur le web.
La démonstratrice a ensuite ouvert la fiche d’un autre sac pour illustrer la capacité de Gemini à générer un tableau comparatif entre plusieurs produits. Et de montrer au passage que les discussions démarrées avec l’IA dans un onglet peuvent se poursuivre dans un autre.
L’intégration de Gemini dans Chrome commence à être déployée aux États-Unis sur Windows et macOS en langue anglaise pour les abonnés à Google AI Pro ou Google AI Ultra, le nouvel abonnement à 249 $/mois.
Par la suite, Gemini pourra même contrôler lui-même la navigation. Si vous avez les mains prises, pendant que vous faites la cuisine par exemple, vous pourrez lui demander de faire défiler le site web jusqu’à la liste des ingrédients et convertir les unités comme vous le souhaitez.
Google a profité de sa conférence I/O pour annoncer un paquet de nouveautés, avec dans le lot un changement intéressant pour Chrome : le navigateur va pouvoir automatiquement modifier les mots de passe compromis. Une alerte va s’afficher lorsque l’internaute tente de se connecter sur un site avec des identifiants dans la nature. Elle proposera une option pour le remplacer par une alternative plus sécurisée avant de mettre à jour le trousseau.
Tout comme Safari, Chrome peut depuis longtemps vous prévenir si votre mots de passe a été diffusé dans une fuite de donnée. Cependant, l’utilisateur doit toujours le changer manuellement, ce qui peut vite être rébarbatif. Google a confirmé à The Verge que cette nouveauté ne permettrait pas de modifier régulièrement un mot de passe en arrière-plan sans alerter l’internaute. « Nous sommes très attachés à ce que l'utilisateur reste maître de la modification de son mot de passe », a déclaré la Vice-Présidente de Chrome Parisa Tabriz.
Un billet de blog précise que la nouveauté ne fonctionnera que sur « les sites compatibles ». Elle a été annoncée à l’occasion du Google I/O afin de laisser aux développeurs le temps de se préparer. Elle sera lancée auprès du grand public plus tard dans l’année. Google n’est pas le premier a avoir cette idée, le gestionnaire Dashlane ayant lancé une fonction similaire en 2014, mais elle a été débranchée quelques années après à cause de la complexité de la maintenance.
« Fortnite est de retour! » clament les notes de version du titre phare d'Epic Games sur l'App Store américain. Alors que les regards étaient tournés vers les multiples annonces de Google lors de la conférence des développeurs, Apple a validé Fortnite sur sa boutique américaine, 5 ans après l'en avoir retiré. Le titre est également disponible à nouveau en Europe, quelques jours après un retrait plus technique que politique.
Il y a deux jours, la juge avait sermonné Apple, l'obligeant à s'exécuter dans les plus brefs délais, soit en justifiant une prolongation de l'absence du jeu, soit en le validant. Le lendemain, Apple et Epic Games signaient une déclaration commune indiquant qu'ils avaient trouvé une solution à leurs différends.
Fortnite sur l'Epic Games Store et sur l'App Store. Image iGeneration.
En août 2020, Apple avait supprimé le jeu de sa boutique partout dans le monde après un passage en force d'Epic Games. Ce dernier avait lancé la vente de ses V-Bucks, la monnaie virtuelle interne à Fortnite, en donnant le choix d'utiliser les In-Apps d'Apple — comme il y était obligé au vu des règles de l'App Store — ou de passer par un paiement direct auprès d'Epic Games. La nouvelle option contournait le système de paiement d'Apple et la commission qui y est rattachée. C'était une déclaration de guerre pure et simple sur fond de contestation du montant de cette commission et du principe de l'exclusivité des In-Apps.
Un tweet de victoire de Tim Sweeney, le CEO d'Epic Games.
Après de multiples péripéties qui ont vu l'App Store commencer à s'ouvrir, mais avec des mesures qui restaient contraignantes pour les éditeurs souhaitant s'émanciper des In-Apps, Apple a finalement mordu la poussière au début du mois aux États-Unis. La juge Yvonne Gonzalez Rogers a tapé du poing sur la table et considéré que les règles mises en place après un précédent jugement étaient insuffisantes et a obligé Apple à renoncer à « toute commission ou tout frais sur les achats effectués par les consommateurs en dehors de l’application ».
Epic Games et d'autres, comme Spotify ou Amazon (avec la vente de livres dans son app Kindle), se sont engouffrés dans cette brèche inédite qui a mis un coup d'arrêt à l'exclusivité de l'utilisation des In-Apps sur l'App Store. Revenu sur l'App Store, Fortnite propose à nouveau deux méthodes pour acheter des V-Buck : via un In-App d'Apple ou directement auprès d'Epic Games. Dans le deuxième cas — qui envoie vers un site web — il n'y a plus de message d'avertissement de l'App Store et le client paye le même prix mais il lui est proposé de récupérer 20% de sa dépense sous la forme d'une récompense (et Epic Games ne reverse plus rien à Apple).
Fortnite propose à nouveau d'acheter des V-Bucks en direct. Image iGeneration.
Au début du mois de mai, Apple avait fait appel de ce jugement et demandé une pause urgente dans son application le temps de faire valoir ses arguments. Dans l'attente, Fornite s'est installé à la première place du classement des jeux gratuits sur l'App Store américain.
Les mises à jour du firmware de l’AirPods Max USB-C s’enchaînent. Le casque a droit à une version 7E108 dont on ne sait rien pour l’instant, ce qui signifie généralement que les changements sont mineurs.
Image Apple
Vous pouvez vérifier le firmware installé sur votre AirPods Max USB-C dans les réglages d’iOS. La mise à jour s’effectue toute seule quand votre casque est en charge et à proximité de votre iPhone, iPad ou Mac. Si vous êtes pressé, voici la marche à suivre pour forcer l’opération :
Vérifiez que votre iPhone, iPad ou Mac est à jour et dispose de la dernière version d’iOS, d’iPadOS ou de macOS.
Assurez-vous que vos AirPods Max se trouvent dans la portée Bluetooth de votre iPhone, iPad ou Mac et que celui-ci est connecté à un réseau Wi-Fi.
Branchez le câble de charge sur le dessous de l’écouteur droit, puis branchez l’autre extrémité du câble sur un chargeur ou un port USB.
Patientez au moins 30 minutes pendant que le programme interne se met à jour.
Reconnectez vos AirPods Max à votre iPhone, iPad ou Mac.
Le précédent firmware (7E101) distribué début avril était important car il a débloqué l’utilisation du port USB-C comme sortie audio et autorisé la lecture en lossless en filaire. Cette version avait été précédée par une mouture (7E99) retirée aussi vite qu’arrivée à cause d’un problème avec iOS. Comme quoi, l’actualité des firmwares peut être trépidante.
L’AirPods Max USB-C est en promo en ce moment sur Amazon à 539 € au lieu de 579 € dans certains coloris. Le modèle de première génération (Lightning) a, lui, un firmware différent, en l’occurence le numéro 6F25.
Après avoir donné une voix et des oreilles à Gemini, Google lui donne des yeux. Gemini Live, le mode vocal de l’IA accessible dans l’app mobile, peut maintenant voir le monde en exploitant la caméra de votre iPhone ou de votre smartphone Android. Cette fonctionnalité est déployée pour tous les utilisateurs à partir d’aujourd’hui (elle n’est pas encore arrivée chez nous pour le moment).
Avec cette nouvelle capacité visuelle, l’IA est capable de décrire en temps réel votre environnement et de répondre (plus ou moins bien) à toutes les questions contextuelles que vous lui posez. Jusqu’à présent, cette fonction était réservée aux Pixel. Google avait d’ailleurs utilisé cette exclusivité pour se moquer de l’iPhone dans une publicité.
Les iPhone compatibles avec Apple Intelligence ont une fonction similaire, Visual Intelligence, mais celle-ci est largement en retrait sur deux points essentiels : il faut d’abord prendre une photo de l’élément visé pour qu’il soit analysé, et c’est souvent ChatGPT qui est appelé à la rescousse pour l’interprétation. En plus de la caméra de l’iPhone, Gemini Live peut aussi disséquer ce qui se trouve sur son écran.
Gemini Live et les intégrations des services Google
Dans les prochaines semaines, l’assistant deviendra encore plus pratique en communiquant avec d’autres services de Google. Par exemple, rien qu’en pointant un carton de rendez-vous, il pourra ajouter l’événement directement dans Google Calendar. Des intégrations sont également prévues avec Google Maps, Tasks et Keep.
Google ne veut pas se laisser dépasser par OpenAI… en matière de prix. Six mois après l’introduction de ChatGPT Pro à 200 $/mois, la firme de Mountain View réplique en dégainant un abonnement encore plus cher. Pour pas moins de 249,99 $/mois, Google AI Ultra, réunit tout ce que Google fait de mieux dans l’intelligence artificielle.
Le forfait rehausse les limites d’utilisation de la plupart des services et des fonctions du groupe. Par exemple, les abonnés pourront réaliser plus de Deep Research (recherches approfondies) avec Gemini, générer plus de vidéos avec Veo 2 et créer plus de projets dans NotebookLM.
Autre intérêt du forfait, accéder en premier à des nouvelles technologies, comme Veo 3, l’intégration de Gemini de Chrome et Project Mariner, un prototype d’agent qui peut aider à gérer jusqu’à 10 tâches simultanément. Pour compléter le tout, Google AI Ultra comprend YouTube Premium et 30 To de stockage en ligne. Vu le tarif mensuel, c’est bien le moins.
L’abonnement est dès à présent disponible aux États-Unis. Bon prince, Google divise le prix par deux les trois premiers mois. On ne connait pas encore la date de disponibilité de cette offre en France.
Au passage, l’abonnement Google One AI Premium est renommé Google AI Pro. Il est, lui, disponible en France à 21,99 €/mois. L’intégration de l’IA dans certaines offres a récemment provoqué une forte hausse du nombre d’abonnés chez Google.
Les technologies d’IA seraient amenées à se répandre dans encore plus d’applications avec iOS 19 et macOS 16. D’après Bloomberg, Apple va permettre aux développeurs tiers de tirer avantage des modèles exploités actuellement par Apple Intelligence.
Image Playground. Image Apple/iGeneration.
Les apps tierces pourraient ainsi proposer de nouvelles fonctions « intelligentes » en exploitant les modèles qui orchestrent Image Playground (génération d’images), les outils d’écriture ou encore les résumés d’Apple Intelligence. Pour démarrer, Apple ouvrirait uniquement ses modèles inclus dans les iPhone, les iPad et les Mac, et non ceux plus avancés qui tournent sur des serveurs.
Les développeurs n’ont pas attendu Apple pour insuffler de l’IA dans leurs apps : ils ont à leur disposition des solutions techniques fournies par OpenAI, Google et d’autres depuis quelques années. Mais en donnant accès à ses modèles locaux, comme Google a déjà commencé à le faire sur Android avec Gemini Nano, Apple pourrait leur offrir une solution gratuite, parfaitement intégrée et respectueuse de la vie privée.
Encore faut-il que les modèles d’Apple Intelligence soient jugés suffisamment bons par les créateurs d’apps pour qu’ils aient leur préférence. Les résumés erronés des notifications et les images moyennes générées avec Image Playground ne plaident pas en leur faveur. Apple dévoilera-t-elle une deuxième génération de modèles plus performante au même moment ? On devrait en savoir plus dans moins d’un mois, lors de la WWDC 2025.
Synology vient de lancer un nouvel appareil dans sa gamme. Ce n'est pas un NAS à proprement parler, mais une nouvelle version de la BeeStation, la BeeStation Plus. L'appareil avait déjà été annoncé, il est maintenant (presque) disponible1.
La BeeStation Plus. Image Synology.
La BeeStation Plus est une évolution de la BeeStation, un produit que nous avons testé. L'idée est simple : regrouper vos données dans un boîtier relié à votre réseau local avec des fonctions proches de ce que peuvent proposer les NAS Synology ou les offres de stockage dans le cloud, mais avec une interface simple. La première BeeStation propose 4 To de stockage et est animée par un système sur puce ARM (d'origine Realtek), la nouvelle repose sur une puce Intel (un Celeron J4125), 4 Go de RAM et un disque dur de 8 To. Synology annonce un gros gain de performances : l'appareil est annoncé comme 2,6 x plus rapide pour les sauvegardes des photos, 3,8 x pour le chargement des pages, 4,8 x pour la synchronisation des données.
Le boîtier lui-même n'est par contre pas plus rapide pour sa connexion au réseau local : Synology reste sur de l'Ethernet à 1 Gb/s, ce qui semble un peu daté en 2025. De même, le boîtier nécessite de l'Ethernet et ne se connecte pas en Wi-Fi. Dans l'ensemble, comme notre test l'explique, il faut voir la BeeStation (et la BeeStation Plus) comme un NAS avec une moustache, un appareil avec une interface plus simple, pensée pour le grand public et pour les tâches qu'un utilisateur lambda peut attendre d'une offre de cloud… sans payer l'abonnement à cette dernière.
La BeeStation Plus. Image Synology.
Le principal problème reste le prix. La BeeStation classique (4 To) vaut 257 € actuellement, alors que la BeeStation Plus, certes plus rapide et avec 8 To de stockage, monte à 444 € sur le site de Synology. Un prix élevé, qui place le boîtier en face de NAS probablement plus performants et plus complets, mais aussi plus complexes.
Le boîtier a un prix, mais n'est pas réellement en vente. Ce qui ne saurait tarder selon la marque. ↩︎
Adobe revoit sa formule d'abonnement la plus complète au Creative Cloud. Ces changements ne sont instaurés que sur le continent américain et rien n'est prévu — « pour le moment » — sur les autres marchés de l'éditeur. Rien n'interdit donc de penser que le changement de nom et l'augmentation de prix opérés ne traverseront pas l'océan.
La formule « Creative Cloud All Apps » (« Tout Creative Cloud » en français) est rebaptisée « Creative Cloud Pro » aux États-Unis, au Canada et au Mexique, et ses prix augmentent (de même que les abonnements payés au mois) :
L'abonnement annuel individuel passe de 59,99 $ à 69,99 $ par mois (en France il est aujourd'hui à 67 € hors promotion)
L'abonnement annuel pour les étudiants et enseignants passe de 34,99 $ à 39,99 $ par mois (en France il est à 35,28 € par mois après la première année à 19,50 € par mois)
L'abonnement annuel pour les entreprises passe de 89,99 $ à 99,99 $ par mois (en France il est à 77,49 € HT € par mois)
Pour faire passer la pilule, Adobe met plus d'IA dans le panier. Les utilisateurs disposent de crédits illimités (au lieu d'un maximum de 1 000) pour la génération d'images et de 4 000 crédits par mois pour la génération « Premium » d'images et de vidéos (pour travailler en 4K ou rallonger des séquences par exemple). Il sera possible aussi de sélectionner d'autres modèles d'IA que celui d'Adobe.
Le basculement vers ces formules rebaptisées et plus onéreuses sera automatique pour leurs clients à partir du 17 juin ou au moment du renouvellement de leur abonnement. Adobe lance en parallèle une formule "non pro", la Creative Cloud Standard — toujours pour ces clients nord-américains et mexicains — qui ne voudrait pas de ces enrichissements.
Cette offre conserve toutes les applications, mais un accès restreint aux apps web (mode lecteur uniquement sauf pour Acrobat qui reste en illimité), aux apps mobiles ainsi qu'aux fonctions d'IA (les 1 000 crédits mensuels pour générer des images fondent à 25). Cette formule est vendue 54,99 $, mais seuls les clients de l'ancien abonnement « Creative Cloud All Apps » peuvent le sélectionner, les nouveaux venus doivent aller sur la formule Creative Cloud Pro.
Après avoir annoncé la date de la WWDC en mars (qui va donc se tenir du 9 au 13 juin 2025), Apple profite de la tenue d'une conférence Google I/O pour confirmer un secret de polichinelle : il y a aura un keynote dans la soirée du 9 juin 2025 (en France, il sera 10 h aux États-Unis). Le logo choisi pour cette année semble raccord avec les rumeurs : l'arc-en-ciel de l'Apple Park est semi-transparent.
Nvidia n'a pas encore abandonné son boîtier multimédia Shield, lancé il y a presque 10 ans (le 28 mai 2015). Une telle durée pour les mises à jour est assez rare, spécialement pour un appareil qui fonctionne sous Android.
Les nouveautés. Image iGeneration.
Toutes les variantes de la Shield (les dernières datent de 2019) se basent sur le même système sur puce, le Tegra X1. C'est la même puce que dans la Nintendo Switch, et elle possède quatre cœurs Cortex A57 et quatre A53. C'était un composant très capable en son temps, équipé d'un GPU Nvidia et de nombreuses fonctions de décodage.
La version Pro du boîtier. Image Nvidia.
La version 9.2.1 de Shield Experience (le nom du système) est certes basée sur une version d'Android obsolète (la 11) mais Nvidia continue à corriger des bugs et à ajouter des fonctions. La version précédente amenait le support de l'Auro 3D (un système audio qui permet d'émettre du son sur le plan vertical) et la 9.2.1 ajoute la possibilité de jouer à 120 images/s si vous avez un abonnement GeForce Now et l'écran adapté. Elle corrige aussi quelques bugs, notamment liés à la prise en charge de l'audio.
Dans la pratique, la Nvidia Shield TV reste une référence dans le monde Android, 10 ans après sa sortie. Et même si quelques appareils semblent plus modernes, ils sont rarement aussi complets que le produit de Nvidia. Dans le monde Apple, l'Apple TV qui était sa concurrente directe en 2015 a par contre évolué plusieurs fois. Et Apple (comme Nvidia) propose toujours des mises à jour.
Plusieurs utilisateurs de WhatsApp sur iPhone notamment et parfois sur Android se plaignent d'un bug avec les accusés de réception sur les messages vocaux.
Quand bien même le message a été entendu, son statut reste sur une position de non écouté (la bulle et le micro ne passent pas du vert au bleu). C'est le cas pour le destinataire, mais aussi pour l'expéditeur du vocal qui peut penser, à tort, que son message est ignoré. On trouve plusieurs témoignages dans ces deuxforums de Reddit. L'un de nos lecteurs nous l'a signalé aussi et l'a attribué à l'arrivée d'iOS 18.5, cependant des personnes ont constaté ce bug bien avant.
Image iGeneration.
Nous avons pu reproduire ce comportement avec la version 25.16.4 actuellement sur l'App Store, mais il n'apparaît plus avec la bêta 25.16.75, plus récente, distribuée sur TestFlight. Dans l'attente, il y a deux moyens de passer ces vocaux en statut lu : soit les écouter depuis la version web de WhatsApp, soit utiliser le moteur de recherche de l'app, faire un tri par fichiers « Audio » et les écouter depuis cette vue.
Au Computex, Crucial vient d'annoncer deux SSD. Le premier est un modèle externe en USB-C, le X10. Le second un modèle en M.2 (les barrettes) pour les PC, le T710.
Le nouveau X10. Image Crucial.
Le X10 est un modèle qui reprend l'esthétique des modèles X9, X9 Pro et X10 Pro. Il est bleuté et utilise la même interface que le X10 Pro, l'USB-C. Ce modèle peut atteindre 20 Gb/s (environ 2 Go/s en pratique) mais cette norme n'est pas compatible avec les Mac et il se limitera donc à 10 Gb/s une fois branché à une machine Apple. Le boîtier est IP65 (une protection contre l'intrusion de poussières et les jets d'eau), ce qui est un peu mieux que l'IP55 des modèles précédents.
Dans la fiche technique disponible, Crucial annonce un débit en lecture de l'ordre de 2,1 Go/s, mais pas les performances en écriture. Compte tenu de la disparition du suffixe Pro, nous pouvons donc supposer qu'il écrit moins rapidement que le modèle X10 Pro (capable de saturer l'interface) et que (comme souvent) l'éventuel cache pseudo SLC est réduit.
Le T710 est une évolution des T700 et T705, deux modèle PCI-Express 5.0. Ce SSD en format M.2 2280 peut atteindre 14,9 Go/s en lecture (12,4 et 14,5 Go/s sur les T700 et T705), 13,8 Go/s en écriture (11,8 et 12,7 Go/s) et monte à 2,3 millions d'IOPS (les opérations par seconde), contre 1,8 million sur le T705. L'endurance annoncée est la même, avec 2 400 TBW (2 400 To écrits sur la durée de vie du produit), ce qui ne change pas. Il est prévu avec une capacité de 1, 2 et 4 To, avec une sortie prévue en juillet 2025.
Google a conçu des apps iOS et Android pour NotebookLM son assistant capable de synthétiser le contenu de documents et de produire des résumés audio façon podcast. Cet outil existait en version web le voilà glissé dans une app mobile qui en reprend les principales possibilités. On peut faire cogiter NotebookLM sur des documents qu'on téléchargera sur son iPhone (par exemple des PDF ou d'autres types de fichiers) et ajouter une pincée de pages web dont on fournit l'URL ou encore l'adresse d'une vidéo YouTube.
Sélection des sources et synthèse de leur contenu. Image iGeneration.
NotebookLM va mouliner ces ressources — une connexion réseau est nécessaire — puis offrir un résumé avec les points saillants. On pourra entamer un échange pour affiner l'analyse sur un point particulier ou par exemple lui demander de créer une FAQ à partir de ces informations. Les sources originales peuvent être de plusieurs langues. Et comme pour la version web, un résumé audio peut être généré (lui-aussi a besoin d'une connexion internet).
Il prend la forme d'une conversation entre deux voix de synthèse qui échangent sur les points clefs du sujet soumis. Ces contenus audio peuvent être téléchargés pour une écoute hors-ligne et facilement partagés.
Le résumé audio généré est écouté en tâche de fond. Image iGeneration.
L'utilisation de l'app mobile de NotebookLM est gratuite, il faut par contre se connecter à son compte Google. Une version Plus donne accès à d'autres capacités en quantité de documents et de bloc-notes via un abonnement Google One.
Comme à chaque fois qu'une nouvelle version d'iOS sort — récemment la version 18.5 et ses quelques petites nouveautés —, Apple arrête rapidement de signer la version précédente. Et c'est chose faite : il est maintenant impossible de restaurer un iPhone sur l'itération 18.4.1 d'iOS.
C'est pour Apple autant un moyen de pousser ses utilisateurs vers la dernière version du système qu'un des composants importants de la sécurité d'iOS. Les anciennes versions d'iOS peuvent contenir des failles de sécurité et la liste de celles corrigées avec iOS 18.5 est plutôt longue. Empêcher des utilisateurs de revenir à une ancienne version permet aussi à Apple d'empêcher des malandrins de convaincre un utilisateur de le faire, pour profiter d'une faille connue. Cette voie a tout de même un défaut : ceux qui veulent rester sur une ancienne version du système doivent espérer ne pas avoir de problèmes nécessitant une restauration de l'appareil.
Une des innovations de la Wii U, la console de Nintendo qui a succédé à la Wii, était sa manette : le GamePad s'inspirait des smartphones et des consoles portables et intégrait un écran tactile de 6,2 pouces, des contrôles, un gyroscope ou une caméra. Mais avec le temps, le GamePad peut avoir été cassé, peut être tombé en panne, etc. Comme Nintendo n'a jamais proposé cet accessoire seul à la vente en dehors du Japon, un développeur (MattKC) a décidé de proposer une implémentation open source, capable de fonctionner sur du matériel plus courant… et même bientôt sur un iPhone.
Vanilla en action, avec Mario Kart 8.
Le projet Vanilla est encore considéré comme une version alpha, mais il fonctionne directement sur le Steam Deck de Valve, sur les appareils qui fonctionnent sous GNU/Linux en général, sur une Nintendo Switch modifiée ou sur un Raspberry Pi. La page du projet indique que les smartphones Android et les appareils sous Windows sont aussi pris en charge, mais avec quelques limites. Enfin, ce qui pourrait en intéresser certains ici, iOS est noté « Coming soon », ce qui implique qu'une version pour transformer un iPhone ou un iPad en GamePad est bien prévue.
Le GamePad de Nintendo a un comportement un peu particulier : il n'exécute pas directement les applications. C'est une sorte de télécommande qui reçoit de la vidéo encodée par la Wii U elle-même, avec un concept proche d'AirPlay. L'ensemble peut donc être émulé assez facilement sur un appareil qui a idéalement un écran tactile et des contrôles (le Steam Deck est évidemment parfait pour cet usage) et est capable de décoder de la vidéo en H.264.
Selon le développeur de Vanilla, le principal problème vient de la liaison entre la console et le GamePad : Nintendo emploie une version légèrement modifiée du Wi-Fi 802.11n (Wi-Fi 4) dans la bande des 5 GHz. Ce choix particulier limite donc la compatibilité : il faut que le récepteur choisi dispose d'une puce de type SoftMAC, c'est-à-dire une puce qui implémente le Wi-Fi en partie logiciellement à travers le pilote. Les puces dites FullMAC (qui prennent en charge le protocole totalement matériellement) ne sont pas compatibles. Il y a une liste de compatibilité sur la page du projet, et c'est ce qui explique que les versions Windows et Android sont limitées : les deux systèmes d'exploitation ne permettent pas un accès bas niveau, nécessaire pour prendre en charge les modifications effectuées par Nintendo. Dans ce cas de figure, un autre appareil sous GNU/Linux (par exemple, un Raspberry Pi) peut s'occuper de la connexion elle-même, avec une carte compatible.
La dernière grande nouveauté de Things, le gestionnaire de tâches de Cultured Code, est quasiment invisible et pourtant essentielle. L'éditeur allemand a publié un billet dans lequel il explique avoir remis à plat Things Cloud, son architecture serveur utilisée pour la synchronisation des données de son application (celle-ci tourne sur Mac, iPhone, iPad, Apple Watch et Vision Pro). Cultured Code fait partie de ces éditeurs qui ont préféré développer eux-mêmes ce système plutôt que se reposer sur iCloud (qui n'a pas toujours été d'une fiabilité exemplaire à ses débuts)
L'éditeur explique avoir fait confiance à Swift, le langage de développement d'Apple, pour la refonte du centre nerveux de Things Cloud. Ce dernier avait été conçu il y a 14 ans et ses limites et faiblesses devenaient de plus en plus prégnantes.
L'architecture serveur pour Things. Image Culture Code.
Cultured Code a commencé à évaluer Swift, pour une utilisation côté serveur et pas seulement pour ses logiciels client, en développant de petits modules. Pierre après pierre, ce choix s'est affirmé et Cultured Code peut dorénavant utiliser le même langage pour ses applications que pour une bonne partie de l'infrastructure logicielle qui assure la synchronisation de leur contenu (il y a plus de détails techniques ici).
Les deux moteurs de synchronisation ont fonctionné en parallèle afin de vérifier que le nouveau se comportait correctement et la bascule entre les deux plateformes a été opérée à la fin de l'année dernière. Les derniers ajustements ont eu lieu le mois dernier. Pour l'utilisateur, la transition s'est faite, a priori, de manière transparente. L'éditeur de Stuttgart affirme que son nouveau système est plus rapide pour ses utilisateurs et plus robuste et aisé à faire évoluer pour ses concepteurs, et ce pour la prochaine décennie au moins.
Il y a quelques semaines, Free lançait la Freebox Pop S, une offre Internet sans la télévision mais avec un débit de 5Gb/s. En avril, l'offre était à 25 €/mois, mais Free vient de diminuer son prix : elle passe à 24 €/mois. Et en plus de cette diminution de 1 €, Free indique que le prix est garanti pendant 5 ans.
La Freebox Pop. Image Free.
La Freebox Pop S est une bonne solution pour ceux qui ne veulent pas de la télévision (il existe de nombreuses alternatives) et demandent uniquement une connexion à Internet. La Freebox Pop est une Freebox milieu de gamme qui offre du Wi-Fi 7 (sans la bande des 6 GHz) et une prise Ethernet à 2,5 Gb/s. Elle ne permet pas de profiter pleinement du débit de l'offre (5 Gb/s) mais elle offre tout de même un gain intéressant par rapport à une connexion à 1 Gb/s. L'offre est sans engagement, Free peut rembourser jusqu'à 100 € sur les frais de résiliation d'un autre opérateur et il est possible d'obtenir un répéteur Wi-Fi 7 sur demande. C'est donc une offre intéressante pour faire des économies, surtout avec un prix qui ne changera pas dans les cinq prochaines années… et c'est évidemment une réponse à l'offre B&You Pure fibre.
Arm (la société) vient d'annoncer un changement de nomenclature pour ses différentes (et nombreuses) puces. Le but est de simplifier les noms, avec évidemment un peu de marketing. Au lieu de parler de Neoverse N1, de Cortex X925 ou de Cortex A5201, la marque a choisi des noms plus simples et une déclinaison des gammes proche de celle d'Apple.
Un des logos mis en avant par Arm. Image Arm.
Le changement s'effectue d'abord sur la cible. Les puces pour les serveurs restent les Neoverse, un nom employé depuis quelques années. Pour les appareils mobiles, Arm a choisi Lumex, qui va donc a priori remplacer le nom Cortex. La marque introduit aussi le nom Niva pour les PC (pour le moment, ils utilisent uniquement des puces Qualcomm), Zena pour tout ce qui touche aux véhicules et Orbis pour le monde des objets connectés.
Le second changement va venir des chiffres qui définissent les gammes. Actuellement, les cœurs avec un 5 en début de nom sont l'entrée de gamme (basse consommation), les modèles 7 sont les cœurs qui offrent un compromis entre performances et consommation et les cœurs 9 (ou X) sont ceux qui offrent des performances élevées au détriment de la consommation. Ces choix peu compréhensibles par le public sont remplacés par Pico, Nano, Pro, Premium et Ultra, à la manière d'Apple (il manque le Max). Nous pouvons supposer que le successeur d'un cœur comme le Cortex X925 (le haut de gamme de 2025) va donc s'appeler Lumex (1 ?) Ultra, par exemple. Les détails exacts ne sont pas connus, mais l'entrée de gamme devrait probablement prendre le nom Nano, et les modèles intermédiaires le nom Pro ou Premium, etc.
Image Arm. Montage iGeneration
Enfin, la gamme Mali (les GPU de la marque) ne devrait pas réellement changer de nom. Dans tous les cas, c'est une simplification qui n'en est pas une (quel que soit le nom, le public ne s'intéresse en réalité pas nécessairement au type de système sur puce) mais qui permet à Arm d'avoir des noms un peu reconnaissables face aux Snapdragon 8 Gen 3, Snapdragon X Elite et autres Apple M4 Max, ou tout du moins plus simple à retenir que Cortex A725.
Respectivement une puce pour les serveurs, la version haut de gamme des cœurs pour les systèmes sur puce de smartphones et la version basse consommation des cœurs en question. ↩︎
Depuis quelques années, l'Ethernet s'accélère, même dans le monde grand public. La version à 2,5 Gb/s est devenue la norme dans les PC et dans les adaptateurs USB, et celle à 5 Gb/s débarque peu à peu aussi. Mais l'Ethernet à 10 Gb/s reste pour le moment une norme assez onéreuse, notamment au niveau des composants. Une nouveauté pourrait tout de même changer la donne : l'arrivée de Realtek avec la puce RTL8127A.
La société taïwanaise tend en effet à proposer des produits corrects à un prix faible — les adaptateurs 2,5 Gb/s à moins de 30 € utilisent une puce Realtek — avec deux avantages. Le premier, c'est que les pilotes sont soit génériques, soit proposés pour la majorité des systèmes d'exploitation. Le second, c'est que les fabricants de cartes mères, de PC portables ou de cartes d'extension travaillent fréquemment avec Realtek.
Une carte Realtek avec une puce RTL8126 (5 Gb/s). Image Amazon.
La RTL8127A avait été montrée il y a quelques mois et elle est maintenant prise en charge directement dans le noyau Linux (6.16). Les informations disponibles indiquent que la puce prend en charge le PCI-Express 4.0, ce qui devrait permettre la création de cartes en PCI-Express 1x et une intégration plus simple qu'avec les autres puces. Actuellement les cartes Ethernet 10 Gb/s se dénichent aux alentours de 60 à 70 €, et l'arrivée de Realtek devrait réduire les coûts et démocratiser l'intégration des puces dans les cartes mères.
Espérons que Realtek ne s'arrête pas en si bon chemin et décide de proposer les deux composants nécessaires à une réelle généralisation de l'Ethernet à 10 Gb/s : une puce pour les adaptateurs USB (probablement la RTL8158) et une seconde pour la conception de switchs Ethernet 10 Gb/s moins onéreux.
Le scanner de poche QuickScan s'améliore encore avec quelques fonctions pratiques pour cette app toujours gratuite. Pour cette version 8.4, son développeur (français) a revu la fonction d'importation — par exemple lorsqu'on veut transformer rapidement plusieurs documents ou photos en PDF et rendre leur contenu textuel indexable. Désormais, si vous sélectionnez un lot de fichiers, vous avez le choix de les traiter séparément. QuickScan ne produira plus un seul gros fichier, il y en aura autant que vous en avez importé et chacun pourra conserver son nom d'origine.
Réglages d'importation puis OCR et export automatique des fichiers vers le bureau du Mac. Image iGeneration.
Le contenu de ces documents devrait être ensuite mis à disposition de Spotlight, à l'intérieur comme en dehors de l'app, pour des recherches sur leur contenu. L'app effectuant toujours un OCR en même temps qu'elle scanne ou importe des documents. Pour l'heure toutefois, un problème fait qu'une recherche Spotlight ne fonctionne correctement qu'au sein de l'app. En dehors, seul le nom du document peut ressortir. Le développeur de QuickScan est en contact avec Apple, le bug pourrait bien être du côté du moteur de recherche. Enfin, pour les amateurs d'automatisation avec Raccourcis, trois actions ont été ajoutées : importer des fichiers, ouvrir Document et scanner vers le favori (un lieu de rangement qu'on privilégie).
Image iGeneration.
QuickScan porte bien son nom et demeure une excellente petite app pour scanner des documents en tout genre, avec beaucoup plus de possibilités que n'en offre Notes. On peut automatiser des actions (comme envoyer automatiquement sur le bureau de son Mac, via Fichiers, tout ce que l'on scanne ou désigner un service de stockage en ligne, définir des noms types pour les fichiers exportés, utiliser des widgets, etc.) L'app est gratuite, elle ne nécessite aucun partage d'informations, l'auteur incite simplement ses utilisateurs à lui faire un don si on l'utilise fréquemment.
Depuis, celui qui se présente comme « un designer industriel qui s’est complètement immergé dans le logiciel », a rejoint Nothing, qui produit des smartphones et des écouteurs qui sortent du lot. En tant que directeur de la création logicielle, il a supervisé le développement de Nothing OS 2.0. Dans une interview donnée fin 2024, il décrit le parti pris de cette surcouche pour Android comme une « esthétique fonctionnelle » :
Par exemple, casser le système de grille rigide d’Android est, je pense, un aspect qu’aucun de nos utilisateurs ne peut percevoir directement, mais qui joue un rôle fondamental dans l’architecture du design. Cette approche était au départ fonctionnelle, mais elle donne aussi vie à l’esthétique. En nous affranchissant de la grille standard, nous avons construit une nouvelle base qui nous permet d’être plus créatifs et plus libres dans nos choix de conception. Cette liberté s’étend à la disposition des éléments, au type de widgets que nous pouvons créer et à leur comportement à l’écran.
Nothing OS 2.0
S’il a fait savoir qu’il avait rejoint l’équipe de design d’Apple, Mladen M. Hoyss n’a pas précisé sur quels projets précis il allait travailler, culture du secret de Cupertino oblige. « Tim Cook, n’hésite pas à me contacter si tu as besoin d'un coup de main pour tes produits », a plaisanté Carl Pei, le fondateur de Nothing, à l'annonce du départ de son cadre.
Nanoleaf annonce un nouveau ruban lumineux connecté qui a une particularité par rapport à sa gamme historique : s’il est toujours compatible avec le standard Matter, il ne fait plus appel à Thread pour la partie matérielle et privilégie au contraire le Wi-Fi. Le fabricant était pourtant l’un des pionniers pour adopter cette norme de connexion sans fil dérivée du Zigbee et poussée par Apple grâce à son intégration d’une puce dédiée dans les HomePod et Apple TV récents. Néanmoins, l’accessoiriste avait prévenu qu’il comptait délaisser Thread et revenir au Wi-Fi, ce que ce nouveau ruban montre bien.
Le ruban en action. Image Nanoleaf.
Grâce au Wi-Fi, vous n’aurez besoin d’aucun matériel spécifique pour l’exploiter, si ce n’est un réseau sans-fil en place chez vous (2,4 GHz uniquement). Sa compatibilité avec Matter le rendra d’office compatible avec l’app Maison d’Apple, avec Home de Google ou encore Alexa d’Amazon et évidemment Home Assistant et tous les autres écosystèmes de domotique qui ont adopté le standard. Sur le plan technique, ce ruban lumineux mesure cinq mètres et il est RGBIC, ce qui veut dire qu’on peut l’utiliser pour afficher des couleurs différentes sur toute la longueur. Chaque ruban est découpé en petits segments qui peuvent afficher une couleur spécifique, soit en la sélectionnant à la main dans l’app du fabricant, soit en appliquant une scène fournie. Toutes les fonctionnalités de l’écosystème Nanoleaf sont également présentes, comme la synchronisation avec la musique ou avec un écran.
Contrairement au ruban Essentials toujours en vente et toujours en Thread pour le moment, ce nouveau produit adopte un aspect uni où l’on ne voit pas les LED sous-jacentes. Il est aussi souple, pour permettre une installation artistique en créant la forme de votre choix, voire écrire des lettres avec le ruban. Nanoleaf précise que l’on ne peut pas l’allonger ni le raccourcir, il faudra ainsi prévoir une installation qui demande pile 5 mètres. Un contrôleur physique permettra aussi de gérer la lumière sans passer par la domotique, si vous préférez ce mode de fonctionnement. Ce nouveau ruban devrait être en vente dès aujourd’hui sur la boutique de Nanoleaf pour 90 €.
On peut même utiliser le ruban pour former un message et le choix des couleurs fait le reste. Image Nanoleaf.
Nanoleaf annonce aussi un éclairage d’extérieur qui a la particularité d’être alimenté par un petit panneau solaire fourni et qui n’est pas connecté du tout, étrangement. Le contrôle sur l’éclairage se fait avec une télécommande fournie, le panneau solaire servant à allumer et éteindre la lampe en fonction de la luminosité. Néanmoins, impossible de les contrôler depuis la domotique, tout devra se faire par cette télécommande à l’ancienne. Ces éclairages sont en précommande sur le site officiel pour 54 € le lot de deux.
Saracroche, la petite app de filtrage des appels indésirables va pouvoir exercer ses talents sur davantage d'iPhone. Son auteur l'a mise à jour pour la rendre compatible avec iOS 15 et prendre en charge bien plus de modèles, ce système ayant été proposé à l'origine pour les 6s et 6s Plus minimum. Ça vaut le coup de l'essayer si vous avez un proche équipé d'un vieil iPhone qui essuie aussi des vagues d'appels de démarchage.
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Plusieurs d'entre nous utilisent Saracroche et l'historique des appels témoigne de sa capacité à bloquer les appels indésirables. Ce ne sera pas un sans-faute, mais sa valeur ajoutée est indéniable. Saracroche est gratuite, elle utilise la base de données de l'Arcep contenant un peu plus de 11 millions de références. Il faudra patienter un instant au lancement de l'app pour la récupérer, mais c'est ensuite tout. L'interface reste minimaliste, il n'y a aucun autre réglage. Cette mise à jour 1.5 apporte d'autres améliorations dans la détection des numéros.
Google Traduction peut maintenant se substituer à l'app d'Apple pour traduire les textes depuis iOS. Dans sa dernière mise à jour, Google Traduction indique qu'il est maintenant possible de la désigner comme app par défaut pour toutes les tâches de traduction.
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C'est une possibilité offerte depuis iOS 18.4. La procédure est expliquée, mais il suffit de se rendre dans Réglages puis Apps puis Apps par défaut et sélectionner le logiciel de Google dans la rubrique ad-hoc.
À partir de là, c'est Google Traduction et non plus Traduire d'Apple qui sera appelé à l'aide, par exemple lorsqu'on sélectionne un mot dans un texte et qu'on appelle la fonction de traduction dans le menu contextuel. On ne devrait pas perdre grand-chose à laisser Traduire de côté, on perdra peut-être moins de temps à télécharger constamment des dictionnaires et à corriger la détection automatique de la langue du mot recherché.
Google Traduction intégré dans iOS. Image iGeneration.
La possibilité d'attribuer la fonction de traduction d'iOS à une app tierce n'est que le dernier exemple en date. On peut aussi modifier ce réglage pour l'App Store (et mettre celui d'Epic), le navigateur web (Opera, Chrome, etc.), l'app Téléphone (ex WhatsApp mais on perdra les SMS/MMS), l'app Messages (WhatsApp aussi pourquoi pas), l'app de navigation (Google Maps), l'app de courriel (Outlook, Gmail ou Spark mettons), le gestionnaire de mots de passe (Bitwarden par exemple ou Chrome, Opera) et celui des cartes de paiement sans contact. Une rubrique pour le filtrage des appels est également là, mais Apple ne propose rien, ce sera forcément une solution tierce.
Image iGeneration.
Correction à 9h40 : Waze ne peut pas encore être désignée comme app par défaut pour la navigation.
Apple n’a toujours pas validé le retour de Fortnite sur l’App Store américain. Un retard qu’elle va bientôt devoir justifier… face à un juge. Bloomberg rapporte que la juge Yvonne Gonzalez Rogers (en charge du procès Apple contre Epic) a donné à la Pomme jusqu’au 27 mai pour résoudre le problème, sans quoi un responsable devra se présenter devant elle pour s’expliquer.
Si Fortnite est disponible dans l’Union européenne depuis août dernier via les boutiques alternatives, ce n’est pas encore le cas de l’App Store américain. Les choses ont bougé peu après le gros revers subi par Apple dans son procès antitrust l’opposant à Epic. Tim Sweeney, le CEO du groupe, avait promis un retour de Fortnite sur l’App Store en une semaine. L’entreprise estime être dans les clous étant donné qu’elle passe par son compte suédois pour rétablir Fortnite, une app qui n’a selon elle plus aucune raison d’être bannie.
« Apple est tout à fait capable de résoudre ce problème sans autre procès ou audience », a écrit la juge Yvonne Gonzalez Roger dans une ordonnance partagée par Tim Sweeney sur Twitter. Apple a jusqu'au 21 mai pour déposer une réponse expliquant son point de vue. Si Cupertino s’exécute, Epic aura jusqu'au 23 mai pour rétorquer. Ce micmac se ressent jusqu’en Europe, étant donné que le jeu a été débranché sur iOS en attendant sa validation aux États-Unis.
Apple s’est pris les pieds dans le tapis avec son nouveau Siri : annoncé l’année dernière lors de la WWDC, la fonction a été repoussée aux calendes grecques et Cupertino a carrément supprimé plusieurs publicités le mentionnant. Après avoir passé un coup de balai dans ses équipes, la direction a donné un sérieux coup de collier depuis le début 2025. Cette réorganisation semble porter ses fruits, et certains employés affirment qu’Apple a fait des progrès monstrueux en 6 mois. Elle disposerait même d’un chatbot « à la hauteur des versions récentes de ChatGPT ».
Cette affirmation a été obtenue par Bloomberg, qui a analysé en détail la catastrophe du nouveau Siri dans le week-end. On peut y lire que plusieurs dirigeants d'Apple s'efforcent à faire de Siri un véritable concurrent du ChatGPT, dont une version serait testée en interne. L’idée de laisser à l'assistant la capacité de chercher sur le web pour croiser des données de sources multiples serait sur la table. Le projet serait bien avancé selon Mark Gurman, qui explique que « certains cadres [d’Apple] le considèrent comme égal aux versions récentes de ChatGPT ».
La direction serait aussi « optimiste » par rapport à une autre fonction en retard, à savoir celle permettant à Siri de mieux interagir avec les applications d’iOS pour simplifier l'utilisation de l'iPhone par la voix. Apple dispose désormais de bureaux dédiés à l’IA à Zurich, où les employés travaillent d’arrache-pied sur un Siri dopé au LLM n’ayant plus aucun lien avec l’original.
Reste à voir s’il sortira un jour, et surtout, quand. Ce ne sera sans doute pas pour iOS 19, Cupertino ayant prévu de jouer la prudence cette année en se contentant de quelques améliorations et évolutions des fonctions déjà disponibles pour Apple Intelligence. En attendant, d’autres chatbots pourraient faire leur apparition dans le système, comme le Gemini de Google ou le moteur de Perplexity.
Apple a été condamnée à une amende en Russie au motif d'une « propagande LGBT ». Une cour de justice de Moscou a condamné Apple à trois amendes totalisant 7,5 millions de roubles, soit l'équivalent de 83 000 €. Une somme dont la Pomme pourra s'acquitter sans problème, mais sans que l'on connaisse tous les détails de ce qui a conduit à ce jugement.
Reuters explique que le représentant d'Apple Distribution International ltd a demandé à ce que l'audience se tienne à huis clos et aucun détail supplémentaire n'a été donné à la presse.
Apple a été reconnue coupable de trois infractions administratives liées à la promotion de « relations sexuelles non traditionnelles ». C'est l'une des multiples obsessions délirantes du gouvernement de Vladimir Poutine qui considère le mouvement international LGBT comme extrémiste et qualifie ses soutiens de terroristes.
Apple a lancé la semaine dernière iPadOS 17.7.7, une mise à jour dédiée aux tablettes plus anciennes comme l’iPad 6 et l’iPad Pro 10,5" / 12,9" de 2017. Si elle colmate une trentaine de failles de sécurité, elle a aussi apporté son lot de problèmes en déconnectant par exemple automatiquement les utilisateurs dans certaines applications. La mise à jour avait été débranchée dans la foulée, et Apple a corrigé le tir ce soir avec l’arrivée d’iPadOS 17.7.8.
Après avoir installé iPadOS 17.7.7, certaines apps demandaient d’entrer son compte et son mot de passe à chaque ouverture. De plus, il fallait également refaire le parcours des demandes d'autorisation du premier lancement (notifications, suivi, etc.). Ce bug était sans doute lié aux différents correctifs apportés par la mise à jour, particulièrement nombreux.
Cette version 17.7.8 est disponible via le parcours classique ( Réglages -> Général -> Mise à jour logicielle). Apple ne précise pas directement si le problème est corrigé, se contentant d'indiquer que la mise à jour « apporte d'importants correctifs de sécurité et est recommandée à tous les utilisateurs ».
Oups ! En dévoilant début mai sa nouvelle version, Whoop s’est attiré les foudres de ses clients existants. Ce tracker d’activité, qui jouit d’une certaine notoriété, est particulier : il n’a pas d’écran, on peut le porter ailleurs qu’au poignet… et il est disponible uniquement sur abonnement. C’est ce dernier point qui a posé problème récemment.
Image Whoop
Jusque-là, Whoop promettait à ses clients abonnés depuis au moins six mois un remplacement gratuit de leur tracker dès qu’un nouveau modèle sortait. Une manière de justifier un système dans lequel l’appareil cesse de fonctionner dès que l’abonnement est résilié. Sauf qu’en présentant sa dernière version, le fabricant a changé les règles du jeu et rendu payant (à hauteur de 49 $) le passage du Whoop 4.0 à 5.0. Cela a logiquement entraîné une grosse bronca de la part des clients lésés. Whoop a finalement fait machine arrière… mais de manière partielle uniquement.
Ceux qui ont au moins 12 mois d’abonnement restants peuvent bénéficier gratuitement du Whoop 5.0. Mais ceux qui ont moins d’un an restant doivent toujours payer un supplément s’ils veulent le nouveau tracker. Et l’entreprise d’expliquer qu’elle n’a jamais voulu offrir une mise à niveau gratuite pour ses abonnés de six mois et que le billet qui comprenait cette mention était erroné.
Image Whoop
Si ce système tarabiscoté et ce changement de pied soudain ne vous ont pas effrayé, sachez que le Whoop 5 est censé être plus précis et avoir une meilleure autonomie (14 jours) que son prédécesseur. Il analyse tout un tas de données corporelles : récupération, sommeil, cycle menstruel, VO₂ max, ECG, tension artérielle… La formule la plus abordable coûte 199 € par an. On insiste dessus : c’est un abonnement annuel. Au bout d’un an, il faut repasser à la caisse si vous voulez continuer à utiliser l’appareil. De quoi largement relativiser le prix d’une Apple Watch.
Moins d’un an après son lancement, l’antenne Starlink Mini est déjà à moitié prix. Vendue au départ 399 €, son prix a chuté depuis à 300 € et elle fait maintenant l’objet d’une promotion inédite. Elle est disponible temporairement à 199 € à la Fnac, chez Darty et chez Boulanger. Vous pouvez économiser 10 € supplémentaire en passant la commande sur Rakuten (le produit est vendu par Darty), à condition de saisir le code « CLUBR10 » juste avant l’achat.
L'antenne Starlink Mini à côté d'un MacBook 12" pour l'échelle. Image MacGeneration.
L’antenne Starlink Mini est une antenne compacte qui permet de se connecter au réseau satellitaire de Starlink (l’abonnement dédié à la mobilité démarre à 40 €/mois avec 50 Go de données). Pas beaucoup plus encombrante qu’un MacBook Pro, elle peut facilement être transportée en voyage pour se connecter à internet d’à peu près n’importe où dans le monde. Elle offre des performances sans fil correctes et peut fonctionner sur une batterie USB-C. C’est globalement une bonne solution pour le public visé. Vous pouvez en savoir plus dans notre test publié récemment :
Le portrait-robot de l'iPhone 17 « Air » se complète avec des informations sur son poids et la capacité de sa batterie. Le blog sud-coréen yeux1122 avance un poids d'environ 145 grammes pour ce téléphone aussi grand qu'un iPhone 16 Plus (sa diagonale d'écran serait de 6,6" contre 6,7" pour le Plus). Il n'y a pas eu d'iPhone de 145 grammes, mais plusieurs ont été très proches et tous étaient de petits formats en comparaison.
iPhone 13 mini à 140 grammes
iPhone 6s à 142 grammes
iPhone SE 2 à 148 grammes
Si le chiffre se confirme, cet iPhone ferait mieux que le Galaxy Edge avec ses 163 grammes et un écran de 6,7" également. La batterie du nouveau Samsung est a priori plus importante avec ses 3 900 mAh alors que l'iPhone en aurait une de 2 815 mAh. Ces caractéristiques proviendraient d'un lot d'échantillons d'un test de production.
Image yeux1122.Galaxy S25 Edge et une maquette d'iPhone 17 Air. Image yeux1122
Plusieurs choses pourraient aider avec cette batterie. Il y a l'utilisation du modem C1 d'Apple, inauguré sur l'iPhone 16e en début d'année. Puis un contrôle plus fin de la consommation par iOS 19 et l'IA et peut-être encore le recours à une génération de batteries plus récente à la densité accrue. Reste que la finesse annoncée de ce modèle suggère des compromis sur l'autonomie, mais Apple tablerait sur une durée à même de contenter la majorité des clients de ce modèle.
D’après les estimations internes d’Apple, entre 60 % et 70 % des utilisateurs devraient pouvoir tenir une journée sans avoir à le recharger, indiquait une précédente rumeur. Apple estime que ce chiffre navigue entre 80 % et 90 % pour les autres modèles de la gamme. Pour tenter de régler le problème, Apple a développé un étui qui permettrait de recharger le téléphone, à l’image sans doute de la défunte Smart Battery Case.