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Razer lance le Core X V2, un boîtier Thunderbolt 5 pour eGPU… mais pas uniquement

Razer a lancé récemment une station d'accueil Thunderbolt 5 complète, mais ce n'est pas le seul produit compatible avec la nouvelle norme. En effet, Razer propose une version moderne de son boîtier Core X, qui porte le nom de Core X V2. S'il cible les utilisateurs de PC portables qui veulent un eGPU, il reste intéressant pour certains usages dans les Mac.

Le boîtier est encombrant. Image Razer.

Actuellement, Apple propose du Thunderbolt 5 dans les Mac équipés d'une puce M3 Ultra, M4 Pro ou M4 Max. Le Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, soit l'équivalent de quatre lignes PCI-Express 4.0 (contre 40 Gb/s et quatre lignes PCI-Express 3.0 en Thunderbolt 3 ou 4). Le boîtier de Razer cible les cartes graphiques, mais vous être probablement au courant qu'Apple ne prend plus en charge les GPU externes (eGPU) depuis l'arrivée des Mac Apple Silicon. Pourtant, un boîtier Thunderbolt 5 avec un emplacement PCI-Express 16x (physique) peut aussi servir pour des SSD — avec un adaptateur M.2 —, des cartes réseau Ethernet (25 ou même 40 Gb/s) ou des cartes d'extension en général.

Reste le problème du prix et des fonctions. Le Core X V2 est attendu pour 350 $, mais sans alimentation. Il faudra donc ajouter un bloc ATX standard de qualité (surtout avec une carte graphique récente). De plus, alors que le Core X Chroma ajoutait quelques fioritures au Core X standard — quatre prises USB, de l'Ethernet et des loupiotes —, le Core X V2 se limite à un emplacement PCI-Express. Dans un sens, c'est toujours plus économique que les rares SSD Thunderbolt 5, mais évidemment nettement plus encombrant sur le bureau : il est possible de monter un SSD externe de 4 To capables d'atteindre 7 Go/s pour environ 600 €.

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

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L'autonomie des iPhone serait limitée à cause des restrictions liées aux avions

Depuis quelques années, la capacité des batteries de nos smartphones semble avoir atteint un pic, et l'arrivée des batteries silicum-carbone (qui remplacent dans certains cas les batteries lithium-ion) n'amène pas nécessairement une plus grande capacité, mais plutôt une réduction de l'épaisseur des appareils. Une des raisons, selon PhoneArt, serait très pragmatique : la législation sur le transport des batteries dans les avions. Comme pour les ordinateurs portables, les smartphones doivent en effet ne pas dépasser une limite précise, et elle est de 20 Wh (100 Wh pour les ordinateurs). Les limites sont données dans le document de régulation fédéral 49 CFR 173.185 (section c).

La batterie de l'iPhone 16. Image iFixit.

Dans les cas des ordinateurs, c'est très visible : si Apple communique sur une batterie de 100 Wh, une note de bas de page indique que la capacité est de 99,6 Wh sur le MacBook Pro 16 pouces, par exemple. Une valeur qui est exactement sous la limite et qui permet aux propriétaires d'un MacBook Pro de l'utiliser dans un avion.

Pour les smartphones, la limite est de 20 Wh et les calculs de PhoneArt sur X montrent bien que les fabricants restent parfaitement sous cette dernière. Un iPhone 16 Pro Max atteint 17,8 Wh, Samsung est à 19,4 Wh avec certaines variantes du Galaxy S25, 16,9 Wh sur le Fold 6. Du côté de Google, on est à 19,7 Wh sur le Pixel 9 Pro XL et Sony monte à 19,2 Wh avec le Xperia 1 VII. Pour rappel, comme les fabricants tendent à afficher une valeur en mAh et pas en Wh, il faut multiplier la valeur par la tension de la batterie, qui est généralement de 3,8 V.

Il existe bien une solution pour dépasser la capacité de 20 Wh : installer une batterie avec plusieurs cellules. Nous sommes d'ailleurs ici devant un abus de langage : dans la majorité des smartphones, il n'y a qu'un accumulateur et pas une batterie d'accumulateurs. C'est par exemple le cas chez OnePlus avec le OnePlus 13 : il possède une batterie de 6 000 mAh… qui est composée de deux cellules. Si la capacité totale est donc de 23,2 Wh, chaque cellule reste sous les 20 Wh. C'est un choix qui limite dans certains cas la vitesse de charge (ou l'améliorer, si les batteries sont en série) et peut complexifier la conception du smartphone.

C'est visible sur la communication de OnePlus : il y a deux cellules séparées. Image OnePlus.

Dans tous les cas, Apple a encore un peu de marge pour ses iPhone, sauf peut-être dans les plus gros des iPhone. Mais il ne faut donc pas s'attendre à une autonomie en forte hausse dans le futur, sauf si les fabricants passent sur des technologies de type dual cell.

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BoursoBank rénove son app et ajoute un générateur de cartes virtuelles

L'app BoursoBank a reçu une importante mise à jour dans son interface qui a suivi l'introduction d'une fonction pour créer des cartes de paiement virtuelles.

Une interface un peu plus claire et moins de renvois vers des pages web, c'est ce qui ressort du travail effectué sur l'app BoursoBank. L'interface n'a pas été complètement modifiée, elle demeure familière, mais sa nouvelle allure et les couleurs retenues la rendent plus aérée. Cela s'explique aussi par le recours à des vues natives au lieu de pages web vers lesquelles on était parfois envoyé.

L'App a revu sa partie relative aux alertes et notifications. Image iGeneration.

Plusieurs sections autrefois montrées comme des pages web s'affichent maintenant en natif : la gestion de la carte bancaire, les simulations de crédits immobiliers, l’espace The Corner, etc. D'autres s'affichent toujours dans le navigateur web intégré, c'est le cas de la section des chèques et des prélèvements pour ne citer que deux exemples. Il y a encore du travail à faire. Et si on se posait la question de l'adoption de Liquid Glass lorsqu'on utilise l'app sur une bêta d'iOS 26, la réponse est évidemment non.

Un autre point intéressant que l'on aura pu manquer (la nouveauté date de la fin juin) est la création de cartes virtuelles. On règle ses achats en ligne avec ces cartes jetables plutôt qu'avec les informations de sa carte BoursoBank.

Les deux types de cartes virtuelles. Image iGeneration.

L'app propose d'en créer de deux types. L'une « Prête à l'emploi » est limitée à une dépense de 200 € et elle expire sitôt utilisée. La seconde « Sur mesure » peut servir pour des achats récurrents — comme de payer en abonnement — puisqu'on peut définir une date de validité assez longue et le montant maximum utilisable est à la discrétion de l'utilisateur. Si ce montant est atteint, la carte expire automatiquement. On peut aussi personnaliser (un peu) son aspect pour se faire plaisir…

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Cyberpunk 2077 est disponible sur Mac… si vous avez plus de 8 Go de RAM

Comme prévu, et après quelques mois d'attente depuis l'annonce (et quelques années depuis sa sortie initiale sur PC, PlayStation 4 et Xbox), l'excellent Cyberpunk 2077 sort enfin sur Mac. Il est disponible sur le Mac App Store, pour 83 €. Il est aussi proposé chez GoG, la boutique de l'éditeur du jeu, et il est proposé pour seulement 37,6 € actuellement. Vous le trouverez aussi sur l'Epic Games Store (60 €) et même sur Steam (60 €, 83 € dans sa version qui inclut un DLC). C'est un des rares jeux AAA récents qui fait d'ailleurs l'impasse sur les iPad et les iPhone Pro.

Image CD PROJEKT RED.

Si le jeu est très attendu pour la qualité de sa narration mais aussi ses graphismes, il nécessite un Mac récent. Premièrement, il ne fonctionne que sur les Mac Apple Silicon, comme de nombreux jeux récents. Deuxièmement, il impose un Mac avec 16 Go de RAM, ce qui exclut une bonne partie des Mac M1 et M2. Et troisièmement, la version du Mac App Store nécessite 149 Go d'espace libre, et Apple recommande de garder 15 % d'espace supplémentaire pour permettre aux données du jeu de se décompresser. En clair, les Mac fournis avec 256 Go de stockage (ce qui est encore le cas d'une bonne partie de la gamme) ne pourront probablement pas installer le jeu, sauf peut-être en passant par un SSD externe.

La configuration minimale.

Au niveau des performances, nous vous préparons un dossier sur le sujet, mais la configuration minimale est un Mac M1 avec 16 Go de RAM, et l'éditeur indique qu'il est possible dans ce cas de jouer en 900p à 30 images/s, pour les nostalgiques de la PlayStation 4. La configuration recommandée pour jouer en 1080p à 60 images est un Mac équipé d'une puce M3 Pro avec 18 Go de RAM. Les derniers Mac à base de M4 Max, eux, devraient permettre de jouer en 1440p sans trop de soucis. Enfin, le ray tracing est disponible dès les puces M3, mais avec des performances plus faibles, comme toujours.

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Logitech propose (enfin) une version USB-C de son récepteur Bolt, mais oublie l'Unifying

L'USB-C a débarqué dans les Mac en 2015 et dix ans après, Logitech découvre que la norme existe. La société suisse propose en effet enfin une version USB-C de son récepteur Bolt, pour les versions récentes de ses claviers et souris sans fil. Elle est vendue 14€, le même prix que la version USB-A.

Le Bolt passe à l'USB-C. Image Logitech.

Dans la pratique, c'est surtout une bonne nouvelle pour les utilisateurs de PC, pour une raison simple : la technologie Bolt n'est que du Bluetooth LE camouflé. Le récepteur Bolt est en réalité un adaptateur Bluetooth LE qui est vu par le système comme un périphérique HID, mais la liaison elle-même s'effectue en Bluetooth. Tous les périphériques Bolt sont donc aussi compatibles Bluetooth, et ne nécessitent pas nécessairement de dongle. Ce qui ne rend pas le récepteur inutile pour autant : il est intéressant si vous partagez un périphérique entre plusieurs ordinateurs ou si votre Mac est déjà relié à plusieurs périphériques Bluetooth, ce qui peut avoir un impact sur la qualité du signal et donc la réactivité d'une souris, par exemple. Un récepteur Bolt peut accepter six périphériques.

L'Unifying reste USB-A. Image Logitech.

Logitech n'en a malheureusement pas profité pour décliner l'ancien dongle Unifying dans une variante USB-C. Pour cette connexion sans fil propriétaire encore employée dans de nombreux accessoires, l'USB-C aurait de l'intérêt : les accessoires Unifying ne sont pas nécessairement Bluetooth et ils imposent donc l'ajout d'un adaptateur USB-A vers USB-C sur de nombreux Mac.

L'adaptateur USB-C est encore parfois obligatoire. Image MacGeneration.
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YouTube Premium Lite arrive en France à 7,99 € pour voir moins de pubs

YouTube s'apprête à lancer en France sa formule Premium Lite qui diffusera moins de pubs mais aura de la pub tout de même. Depuis mars dernier, YouTube teste cette formule Premium Lite et après quelques marchés pilotes elle est étendue à 19 pays dont la France, le seul parmi les francophones. D'autres suivront plus tard.

YouTube Premium Lite va être facturé 7,99 € par mois contre 12,99 € pour l'abonnement Premium tout court utilisé aujourd'hui par 125 millions de clients. Pour 5 € de moins il y a nécessairement des choses qui sautent : pas de téléchargement de contenus et pas de lecture en arrière-plan non plus.

Sur le registre de l'absence de pub, qui peut être la principale raison de vouloir s'abonner, YouTube Premium Lite continuera d'en afficher dans les contenus musicaux, les clips, dans les Shorts, lorsqu'on se promène dans l'app ou lorsqu'on effectue une recherche.

Source YouTube.

La pression sera moindre en revanche ailleurs dans YouTube pour les vidéos appartenant aux catégories gaming/jeux, mode, beauté, à l'actualités et d'autres. Pour elles, il ne devrait plus y avoir d'intermèdes publicitaires. Cela reste à voir plus concrètement mais pour le moment, l'accès à cette formule en France n'est pas encore possible, le déploiement se prépare officiellement depuis hier.

YouTube Premium va peser plus sur le budget de la famille

YouTube Premium va peser plus sur le budget de la famille

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N26 lance son service d'eSIM de voyages dans 24 pays

N26 étend à 24 pays son offre eSIM Voyages qui permet d'acheter une carte téléphone virtuelle en prévision d'un séjour à l'étranger. L'Allemagne en avait eu la primeur, ce sont maintenant 24 pays1 dont les clients N26 peuvent utiliser ce service. Plutôt que d'aller chez l'un des innombrables vendeurs d'eSIM, on peut acheter la sienne directement dans l'app N26 depuis son compte utilisateur.

N26 eSIM Voyages. image iGeneration.

N26 utilise en marque blanche la plateforme de 1Global pour proposer ce service et l'habiller d'une interface simple et rapide à utiliser. On choisit son pays, son forfait en DATA et l'installation de l'eSIM sur son iPhone suit. C'est grosso modo le même principe pour les autres acteurs. Il faut rappeler que ce sont à chaque fois des eSIM contenant uniquement de la DATA, il n'y a pas de SMS/MMS ou tout simplement d'appels téléphoniques classiques possibles avec.

N26 se targue de pratiquer des tarifs plus avantageux. Sans présumer de quelques cas particuliers, c'est en effet moins cher sur 2 destinations que nous avons essayées en les comparant aux formules équivalentes en DATA et en durée (validité de 30 jours) de 2 acteurs de l'eSIM, Airalo et Ubigi, que nous avions déjà utilisés lors d'un déplacement en Asie.

Les écarts ne sont pas faramineux et les eSIM, à la base, sont vendues à des prix relativement abordables (cela dépend toutefois d'un pays à l'autre), mais sur nos échantillons, N26 est plus avantageux, à condition bien sûr d'être déjà client.

N26 pour le Japon

  • 5 Go : 7,99 €
  • 10 Go : 12,99 €
  • 20 Go : 21,99 €

Airalo pour le Japon

  • 5 Go : 10,50 €
  • 10 Go : 16 €
  • 20 Go : 23 €

Ubigi pour le Japon

  • 10 Go : 17 €

N26 pour le Canada

  • 5 Go : 14,99 €
  • 10 Go : 26,99 €
  • 20 Go : 37,99 €

Airalo pour le Canada

  • 5 Go : 16 €
  • 10 Go : 31 €
  • 20 Go : 43,50 €

UBIGI pour le Canada

  • 10 Go : 29 €

1Global fournit à N26 des eSIM pour 100 pays ce qui couvre large. Un point peut-être à considérer, pour comparer avec un autre prestataire, c'est la possibilité d'acheter uniquement une recharge lorsqu'on s'apprête à dépasser son quota. N26 n'est pas la seule néobanque à proposer cette facilité, Revolut le fait depuis plus d'un an… avec le même fournisseur 1Global.


  1. France, Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Estonie, Finlande, Grèce, Irlande, Islande, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède et Suisse  ↩︎

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Le crédit à 0 % sur l’Apple Store prolongé jusqu’à fin septembre : les iPhone 17 concernés ?

Lancée en début d’année, l’offre de crédit à 0 % proposée sur l’Apple Store s’installe dans la durée. Apple n’indique aucune date de fin sur sa boutique, mais son partenaire en précise une sur son propre site. Après avoir mentionné le 31 mars, puis le 30 juin, puis le 20 août, Cetelem stipule maintenant que l’offre de financement durera jusqu’au 28 septembre.

Site de Cetelem

Sauf surprise, ce crédit à 0 % sera donc toujours en place au moment du lancement des iPhone 17, les nouvelles gammes d’iPhone étant généralement commercialisées mi-septembre. Cela étant, on ne sait pas encore avec certitude s’il sera possible d’en profiter pour étaler le paiement d’un iPhone 17, les conditions pouvant changer d’ici-là.

Quoi qu’il en soit, ce crédit à 0 % permet d’ores et déjà d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone, d’un Mac, d’un iPad, d’une Apple Watch, d’un Vision Pro ou d’un accessoire sur 24 mois maximum. L’offre est soumise à l’examen du dossier, de la situation financière et de l’historique d’emprunt de l’acheteur. Prenez garde : Cetelem propose aussi un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. À la fin, le coût n'est pas le même.

Produit Durée Taux débiteur
iPhone 12 mois 0 %
24 mois 0 %
iPad Air, iPad, iPad mini 4 mois 0 %
12 mois 0 %
36 mois 14,01 %
iPad Pro 4 mois 0 %
20 mois 0 %
36 mois 14,01 %
Apple Watch 4 mois 0 %
12 mois 0 %
24 mois 14,01 %
Apple Vision Pro 4 mois 0 %
24 mois 0 %
36 mois 14,01 %
Accessoires 4 mois 0 %
MacBook Pro, Mac Studio 4 mois 0 %
24 mois 0 %
36 mois 14,01 %
MacBook Air, Mac mini, iMac 4 mois 0 %
18 mois 0 %
36 mois 14,01 %

Si vous êtes étudiant, parent d’étudiant ou employé d’un établissement scolaire, n’oubliez pas l’opération Back to School qui permet d’avoir en cadeau des AirPods une remise sur un autre accessoire pour l’achat d’un Mac ou d'un iPad.

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2025 serait l'année de Linux sur desktop aux États-Unis

Dans le monde libre (celui de l'open source, pas celui de Trump), une blague circule chaque année depuis 1991 : « L'année prochaine, ce sera l'année de Linux sur desktop ». Et 2025 pourrait bien être cette année prochaine, selon les dernières statistiques de StatCounter. Aux États-Unis, la part de marché des distributions GNU/Linux vient de dépasser 5 %, une première.

Linux à plus de 5 % aux États-Unis. Image StatCounter.

StatCounter est un service qui repose sur un traqueur installé selon eux sur environ 1,5 million de sites, qui permet de vérifier quelques informations sur les utilisateurs des sites en question. Ils annoncent environ 5 milliards de mesures (pages vues) chaque mois. En juin 2025, aux États-Unis, les distributions GNU/Linux sont donc employées par environ 5 % (5,04 %) des internautes qui utilisent un système desktop (un ordinateur au sens large, en opposition aux smartphones). Dans le même tableau, les systèmes d'Apple sont à environ 24 % (la méthode de la société mesure mal les systèmes d'Apple, qui renvoie parfois des valeurs surprenantes pour l'User Agent), ChromeOS à 2,69 % et Windows à 63,28 %. Il y a aussi une incertitude sur environ 4,77 % des mesures, qui ne sont pas attribuées.

Une des raisons probables de l'augmentation de l'utilisation de GNU/Linux vient de l'abandon de Windows 10 en octobre 2025 : une partie des utilisateurs du système de Microsoft préfère a priori passer de Windows 10 à une distribution GNU/Linux qu'à Windows 11, notamment pour des raisons matérielles. Windows 11 reste d'ailleurs assez faible dans les statistiques, avec 54,7 % des utilisateurs de Windows, contre 42,1 % pour Windows 10.

Reste que s'il est intéressant de voir les distributions GNU/Linux être de plus en plus utilisées, il faut relativiser un peu. Premièrement, la part de marché descend à 4,09 % sur les statistiques mondiales (4,2 % en Europe). Et deuxièmement, si les plateformes mobiles sont prises en compte, la valeur descend à 1,45 % au niveau mondial (et Windows à 24,72 %). En résumé, « L'année prochaine, ce sera l'année de Linux sur desktop ».

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iPhone 17 Pro : un écran antireflet au bout du compte ?

La rumeur d’un écran antireflet pour certains iPhone 17 rebondit une nouvelle fois. Au début c’était « oui », après c’était « non » et maintenant c’est de nouveau « oui ». D’après MacRumors, les sous-traitants d’Apple ont finalement réussi à obtenir un rendement suffisant pour confirmer la production à grande échelle d’un verre antireflet.

Les iPhone 17 Pro et 17 Pro Max devraient profiter de cette nouveauté, mais pas l’iPhone 17 ni l’iPhone 17 Air. À l’instar des Galaxy S24/S25 Ultra, les futurs iPhone haut de gamme pourraient donc être beaucoup plus lisibles en plein soleil ou sous des néons. De l’avis général, ce type de traitement apporte un tout nouveau confort aux derniers smartphones de Samsung.

Galaxy S24 Ultra à gauche (avec écran antireflet) et S23 Ultra à droite (sans antireflet). Image PhoneArena.

Ce nouveau revêtement apporterait un autre avantage : il serait plus résistant aux rayures que le Ceramic Shield actuel. Cette meilleure immunité contre les rayures est également une caractéristique importante du S24 Ultra.

En partant du principe que tous les iPhone 17 disposent enfin d’un écran 120 Hz, cette rumeur d’écran antireflet et plus robuste réservé aux iPhone 17 Pro apparait comme assez crédible. Cela représenterait un nouvel avantage pour les Pro face aux modèles standards.

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Ce que vos données disent de vous... et de vos proches

Vous protégez votre boîte mail, vous utilisez un mot de passe solide, vous ne cliquez jamais sur un lien douteux. Mais vos parents ? Vos ados ? Ils n’ont pas toujours les mêmes réflexes. Et pourtant, leurs données, comme les vôtres, circulent librement.

Vous êtes prudent, vous faites attention... Mais dans une famille, il suffit d’un seul maillon faible. Un formulaire rempli un peu vite, une application mobile trop curieuse, un jeu-concours « gratuit »... et les données s’échappent. Pas seulement celles de la personne concernée. Parfois, le fichier contient aussi vos coordonnées, votre mail secondaire, ou votre nom associé à une autre adresse.

Ces données sont ensuite revendues, croisées, analysées. Par des régies publicitaires, mais aussi par des entreprises moins scrupuleuses, et parfois… par des arnaqueurs. C’est ainsi qu’un simple SMS peut viser votre père, votre fille ou votre conjoint, avec un message calibré, crédible. Et qu’une arnaque devient possible.

La protection numérique ne s’arrête pas à soi

Quand on parle de cybersécurité, on pense souvent à soi : ne pas se faire pirater, ne pas se faire voler. Mais la réalité est plus collective. Car les données ne sont pas cloisonnées. Nos vies numériques sont liées. Une seule fuite dans le cercle familial peut suffire à exposer tout le monde.

Et c’est souvent ce qui se passe. Un faux SMS à votre mère. Un appel d’un soi-disant conseiller à votre frère. Un lien bien imité envoyé à votre fils, à 17 heures, alors qu’il attend un colis ou un message important... C’est rarement de la négligence. C’est souvent une question de contexte. Et d’information mal stockée, au mauvais endroit.

Incogni Famille : une démarche pour tous, gérée en une seule fois

Incogni, ce n’est pas juste un service qui nettoie vos traces numériques. C’est aussi une façon simple de protéger jusqu’à cinq personnes d’un coup, sans qu’elles aient à faire quoi que ce soit.

En optant pour la formule Famille, vous déléguez à Incogni l’envoi de demandes de suppression de données pour vous, mais aussi pour vos proches. Le service contacte des centaines de courtiers de données au nom de chaque personne incluse, et exige que leurs profils soient supprimés. Les réponses sont suivies, documentées, relancées. Vous pouvez consulter l’avancement à tout moment depuis un tableau de bord commun.

C’est simple à mettre en place, légal, et surtout : vous reprenez collectivement la main sur ce qui vous échappe depuis trop longtemps.

Ce que ça change, concrètement

Personne ne vous appelle par votre prénom pour vous vendre une assurance dont vous n’avez jamais parlé. Moins de SMS « ciblés » qui tombent le jour où vous attendez un colis.
Moins de « coïncidences » numériques. Et surtout : moins de portes ouvertes pour une escroquerie future !

Ce n’est pas visible au quotidien. Mais c’est là. Comme une digue. Et à l’heure où les messages frauduleux imitent les vrais transporteurs, ou où les arnaqueurs se font passer pour votre banque, chaque information retirée du circuit compte.

Tarifs Incogni en 2025

  • Formule Famille mensuelle : 30,98 €
  • Formule Famille annuelle : 185,88 € (soit 15,49 €/mois)
  • Pour les autres formules (individuelles ou Unlimited), voir les offres complètes ici

Protéger sa famille aujourd’hui, ce n’est pas seulement mettre un mot de passe sur Netflix. C’est empêcher que leurs données tombent dans les mauvaises mains. Incogni le fait pour vous, calmement, proprement, sans surveillance constante.

Découvrir la formule Famille Incogni →

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Google présentera les Pixel 10 le 20 août 2025

Google a programmé son prochain événement spécial pour présenter ses smartphones de 2025. Le géant de la recherche a longtemps suivi Apple en occupant le mois d’octobre, ce n’est désormais plus le cas et comme l’an dernier, c’est en août que la nouvelle gamme de Pixel sera présentée. Plus précisément, ce sera le mercredi 20 août 2025 à 19 h en France et on pourra à cette occasion découvrir les Pixel 10, enfin, découvrir est un grand mot puisque des informations ont déjà circulé, notamment lors du tournage d’une publicité.

Voici à quoi devrait ressembler le Pixel 10 Pro Fold d’après les rumeurs. Image Android Headlines.

L’événement « Made by Google » 2025 organisé à New York sera malgré tout l’occasion d’en savoir plus sur la nouvelle gamme. On s’attend à des évolutions mineures pour les quatre smartphones que Google devrait présenter : Pixel 10, Pixel 10 Pro, Pixel 10 Pro XL et le Pixel 10 Pro Fold qui est un modèle pliant. Pour ce dernier, l’entreprise pourrait se concentrer sur l’isolation avec une certification IP68 assurant un vrai minimum d’étanchéité, ce qui reste un problème important de tous les modèles que l’on plie. L’écran externe pourrait aussi être un poil plus grand, tout comme la batterie qui dépasserait les 5 000 mAh d’après les rumeurs.

Pour le reste, Google devrait bien avoir une nouvelle puce « Tensor G5 » qui serait gravée par TSMC à 3 nm, même s’il semble bien que les progrès attendus soient limités. De manière générale, ce devrait être une année assez pauvre côté matériel, mais les Pixel 10 pourraient miser encore plus sur le logiciel et évidemment l’IA générative, avec Gemini qui devrait être encore plus au cœur de l’expérience. On en saura plus dans à peine plus d’un mois et on découvrira par la même occasion la nouvelle montre Pixel Watch 4 ainsi qu’une nouvelle génération d’écouteurs conçus par Google.

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Nomad sort un coloris bien noir pour son gros bracelet Rocky Point pour Apple Watch

Nomad lance une édition spéciale Carbon Black de son bracelet Rocky Point. Un coloris qui peut le destiner plus particulièrement à la dernière Apple Watch Ultra au boitier en titane noir (il est aussi utilisable avec les Series).

Rocky Point Carbon Black. Image Nomad.

Pour en porter quotidiennement, Nomad a de bons bracelets Sport qui sont d'excellentes alternatives aux modèles d'Apple. Le Rocky Band en est une variante, au bracelet plus épais, avec un relief crénelé nettement plus marqué qui renforce le côté sportif. Il est doté en outre d'une boucle de bonne taille pour la fermeture. Cela donne une allure générale plus mastoc. Ce nouveau modèle est livrable en Europe, il faut compter un bon 88 € (les 9 € de frais de port sont inclus).

D'autres coloris. Image Nomad.

On trouve sur Amazon, via un importateur, certains des coloris du Rocky Point autour de 60 €. Band-Band en a également au catalogue à 75 €.

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xAI annonce des compagnons virtuels, entre midinette pour otaku et fans de Cinquante nuances de Grey

Elon Musk semble bien décidé à tout faire pour faire oublier le « dérapage » de son IA Grok il y a à peine une semaine : après avoir présenté la nouvelle version, Grok 4 (aka « SuperGrok »), voilà qu’il présente des compagnons virtuels basés sur l’IA de xAI.

SuperGrok now has two new companions for you, say hello to Ani and Rudy! pic.twitter.com/SRrV6T0MGT

— DogeDesigner (@cb_doge) July 14, 2025

Si Rudy, la version « panda roux » paraît toute mignonne et destinée aux enfants, Ani semble de son côté toute aussi mignonne mais, comme l’a expérimenté TheVerge, possède des limites très théoriques. En effet, alors que le chatbot a bien clairement indiqué que les « requêtes à caractère sexuel ne font pas partie de [son] programme », au bout de quelques minutes, l’IA lui a proposé de se « chauffer un peu », et la conversation a fini en ce que l’auteur décrit comme une version moderne d’une callgirl par téléphone, encourageant l'interlocuteur en faisant monter une jauge de petits cœurs au fil des compliments.

Pour rajouter une couche au cliché digne d’un rêve d’otaku en manque, la midinette comprend aussi une version dite « NSFW » en... lingerie fine. Cependant, les amateurs ou amatrices du sexe masculin semblent un peu abandonnés, mais ce n’est que temporaire.

What should we name our male @Grok companion? pic.twitter.com/TErzbKUqNb

— Elon Musk (@elonmusk) July 16, 2025

En effet, Elon Musk a annoncé la sortie prochaine d’une version masculine, dont la personnalité serait basée sur un mix d’Edward Cullen de Twilight, mais aussi Christian Grey, de 50 Shades of Grey.

Une IA masculine basée sur un personnage dominateur, adepte du BDSM, venant d’une entreprise dont l’intelligence artificielle a connu il y a à peine une semaine un dérapage tel qu’on n’en avait encore jamais connu, et dont la version féminine semble avoir des limites plus que théoriques... tout va bien se passer.

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Drinkulator, l’app qui compte les verres à votre place

Aaaaah, les vacances... et avec elles, la possibilité de se laisser un peu aller sur les boissons alcoolisées. Si l’ivresse peut avoir plusieurs définitions, celle provoquée par l’éthanol a le don d’être à la fois répréhensible (que ce soit en véhicule motorisé ou non, mais aussi à pied si vous abusez vraiment) et mauvaise pour la santé. C’est partant de ce constat qu’une app pour Apple Watch vient vous sauver la mise, Drinkulator (2,99 €).

Comme son nom l’indique, cette app permet de répertorier la liste des boissons que vous ingurgitez, et vous donne une petite idée de l’accumulation d’alcool dans votre organisme. Bien entendu, l’Apple Watch n’ayant aucun éthylomètre intégré, les chiffres ne restent qu’indicatifs, et ne feront en aucun cas foi devant les forces de l’ordre si vous deviez prendre le volant par la suite (ce que nous vous déconseillons quoi qu’il en soit).

L’app est surtout utile pour pouvoir suivre un peu votre consommation de liquides festifs (qu’ils soient ou non alcoolisés d’ailleurs, l’app ayant ajouté les boissons sans alcool), et ainsi mesurer votre sobriété... ou non, vous donnant un suivi de vos habitudes de consommation au fil du temps. À quand la détection intégrée du lever de coude ?

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BOE, principal fournisseur d’écrans pour l’iPhone 16e, risque un bannissement aux USA suite à un litige avec Samsung

Les écrans sont le nerf de la guerre dans le domaine des smartphones depuis plusieurs années, et ça devrait continuer ainsi longtemps. De ce fait, Apple ne se fournit pas chez un seul fabricant de dalles OLED, mais chez une multitude d’entre eux. Samsung Display se taille la part du lion (il est même supposé être le seul fabricant retenu pour le futur iPhone pliant), mais d’autres acteurs sont loin d’être insignifiants. Parmi eux, BOE (pour « Best On Earth », si si), qui risque de se voir supprimer de la liste, au moins pour les iPhone destinés aux USA.

Si BOE fait des écrans pliables, il semble que leur destin dans les iPhone pliants soit... plié. Image BOE.

En effet, une bataille juridique se joue depuis 2023, et l’International Trade Commission, qui veille au respect des règles d’importation aux USA dont les brevets, vient de trancher : BOE enfreint les brevets de Samsung Display sur l’OLED. Si pour le moment aucune sanction n’a été prise, le président américain Donald Trump aura deux mois, à partir de novembre de cette année, pour décider si les produits de la marque doivent être bannis du pays.

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliable

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliable

BOE risque donc de voir disparaître les commandes d’Apple concernant les produits vendus aux USA, et la pomme ne faisant généralement pas dans la complexité, l’entreprise pourrait se voir supprimée de la liste des fournisseurs de Cupertino. Ce ne serait pas une première pour BOE, qui a déjà été rayé des listings en 2022, comme le rappelle AppleInsider, pour avoir modifié les spécificités des écrans qu’elle fournissait pour les iPhone 14 sans demander la permission à Apple.

Suite à cette faute, il a fallu des années à BOE avant qu’Apple lui fasse de nouveau confiance, et même aujourd’hui l’entreprise reste un petit fournisseur face à d’autres concurrents.

Selon Apple, et certains spécialistes vont dans le même sens, BOE pourrait cependant échapper au couperet : légalement parlant, un ban concernerait les éléments importés directement par BOE aux USA, et n’affecterait pas les produits contenant des pièces BOE préalablement assemblées (notamment les iPhone 16e, qui sont majoritairement équipés d’écrans BOE). Un iPhone contenant un écran BOE pourrait donc être importé aux USA, même si la pièce prise à part était interdite de territoire.

Quoi qu’il en soit, le constructeur chinois peut être sûr d’une chose : si Apple devait être prise à parti dans la dispute entre Samsung Display et BOE, ce dernier serait lâché sans hésitation. Samsung Display a un tel poids dans le domaine des écrans de smartphones qu’il serait difficile de le remplacer, contrairement à BOE.

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Google lance aux USA un chatbot appelant les professionnels pour vous, aidant ainsi les phobiques du téléphone

Pour la plupart des personnes, passer un appel téléphonique pour obtenir un renseignement fait partie des choses habituelles, au moins une fois par semaine, et pour certains plusieurs fois par jour. Cependant, il semble que cette « habitude » se perde, et que la Génération Z et ultérieure développe une certaine phobie de l’appel téléphonique. Heureusement, Google promet de voler à leur secours, au moins aux États-Unis d’Amérique dans un premier temps.

Ainsi, Google AI a développé une nouvelle fonction pour son bot, qui peut passer des appels à votre place, permettant de récupérer certaines informations comme prendre un rendez-vous, vérifier un prix ou encore la disponibilité d’un produit, etc. La fonction est encore en beta, et n’est pas disponible pour tous les types de commerces, mais c’est un début prometteur.

Comme l’indique l’exemple d’un appel à un toiletteur pour animaux dans leur présentation, l’IA vous posera quelques questions à l’avance, comme la race de votre animal, le type de service que vous souhaitez, les dates de disponibilités et comment vous souhaitez recevoir les réponses glanées par l’IA.

Bien entendu (et heureusement peut-être), les professionnels auront le choix d’accepter ou non ce type d’appel : la possibilité de refuser les chatbots par téléphone leur est laissée dans les réglages de leur profil Google. Reste qu’au bout d’un moment arrivera la boucle finale : bientôt le chatbot qui appelle un autre chatbot pour avoir des renseignements (ne rigolez pas, de plus en plus de spams téléphoniques ont supprimé l’humain, utilisant un bot à la place) ? Jusqu’au jour où l’intermédiaire téléphonique sera supprimé, laissant les bots conversationnels se répondre directement sur internet...

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Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

Razer est une marque plutôt connue pour ses produits gaming (quoique un peu en perte de vitesse depuis quelques temps face à des monstres comme Logitech). Il serait donc facile d’oublier qu’ils ne font pas que ça, et se sont vite intéressés aux possibilités offertes par le Thunderbolt.

Beaucoup de ports, et Razer a pensé à ne pas laisser le lecteur SD-Card à l’arrière. Image Razer.

La marque propose aujourd’hui son tout nouveau dock Thunderbolt 5, le Thunderbolt 5 Dock Chroma (449 €). Alors, comme toujours avec cette marque, vous n’échapperez pas aux sempiternelles LED multicolores autour du socle, mais (ouf !) elles sont désactivables. En dehors de cette jacky’s touch, le reste des caractéristiques est plutôt intéressant :

  • un emplacement PCIe M.2 pour une barrette SSD jusqu’à 8 To
  • 3 DisplayPort 2.1
  • 4 ports Thunderbolt 5 (dont un pour la machine)
  • 2 USB-A 3.2 Gen 2
  • 1 USB-C 3.2 Gen 2
  • 1 port Gigabit Ethernet
  • 1 lecteur SD-Card UHS-II
  • 1 sortie audio jack 3.5 mm avec support micro

Le boîtier se branche en Thunderbolt 5 et alimente par le même port jusqu’à 140 W, ce qui permettra de recharger n’importe quel MacBook Pro, y compris les plus gourmands (attention avec les 16 pouces, seuls les M3 et ultérieurs acceptent 140 W, les précédents se contentent de 100 W maximum en USB-C/Thunderbolt). Il lui restera encore bien assez de puissance disponible pour alimenter quelques accessoires, l’alimentation fournie allant jusqu’à 250 W. Disponible en noir ou en blanc, son plein potentiel ne pourra se révéler qu’avec un MacBook Pro ou un Mac mini M4 Pro (seuls à disposer du Thunderbolt 5), mais devrait satisfaire tous les autres Mac munis de ports Thunderbolt 4/USB 4, avec lesquels il reste compatible.

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Le Thermomix TM5 a été hacké, et il ne lance même pas Doom

Les chercheurs de chez Synacktiv, spécialisés dans la sécurisation pour les entreprises, viennent de montrer comment hacker un appareil assez connu, le Thermomix TM5. Ce n'est pas le plus récent des modèles, mais l'analyse technique est intéressante et (surtout) la réponse de Vorwerk, à l'origine du célèbre cuiseur, l'est tout autant.

Le TM5, depuis remplacé par le TM6 et le TM7.

Les chercheurs se concentrent au départ sur les Cook Stick, des modules qui contiennent des recettes pour l'appareil. Même si le format physique est un peu particulier, il s'agit en fait de simples clés USB chiffrées, avec un mécanisme qui déplace les broches classiques de l'USB-A. Un autre accessoire, le Cook-Key, permet la mise à jour de l'appareil et sa connexion à Internet. Et comme les petits modules, il s'agit en réalité d'un périphérique USB. L'accessoire contient un hub USB mais aussi un contrôleur Wi-Fi qui s'interface en USB en interne. Comme c'est un modèle plus ou moins standard, les chercheurs expliquent avoir pu fabriquer leur propre version, en modifiant l'adaptateur Wi-Fi d'une Xbox 360, qui utilise la même puce.

Les modules Cook Stick sont de simples clés USB. Image Synacktiv.

Avec la possibilité de connecter l'appareil de test à un réseau Wi-Fi, les chercheurs ont ensuite pu effectuer une (fausse) mise à jour de firmware. Les explications sont assez techniques, mais l'idée est que la clé de chiffrement de l'appareil est accessible en récupérant le contenu des puces de mémoire flash, ce qui permet ensuite de créer une fausse mise à jour de firmware qui va être acceptée par l'appareil, malgré les sécurités mises en place pour empêcher ce type d'attaque. Une partie de la clé (le nonce) n'est en effet pas signée correctement, ce qui permet une attaque. Les chercheurs pointent trois problèmes précis dans la sécurisation de l'appareil, qui ont visiblement été corrigés par Vorwerk. Le point intéressant, qui n'est pas systématique dans ce domaine, c'est que le fabricant a visiblement été réactif et a permis aux chercheurs de publier les détails des problèmes détectés.

Le hack permet de modifier la version du logiciel, et ensuite de modifier le firmware. Image Synacktiv.

Nous pouvons évidemment regretter que les chercheurs n'en aient pas profité pour lancer Doom sur l'appareil. Le système d'exploitation (une distribution GNU/Linux) et le système sur puce (un i.MX28 basé sur un coeur ARM9) sont en effet normalement capables de le faire. De façon plus sérieuse, ils rappellent que même si la méthode est intéressante, les risques pour les utilisateurs sont très faibles dans le cas du Thermomix TM5. D'abord parce que le hack nécessite un accès physique complet pour récupérer le contenu de la mémoire flash, et ensuite parce que l'appareil a un CPU assez daté, n'intègre ni microphone ni caméra et — par défaut — ne se connecte pas à un réseau local. Nous sommes surtout ici devant une démonstration technique de la part de Synacktiv, sans réels dangers.

Le TM5 hacké. Image Synacktiv.
Thermomix a placé une tablette plus grande que l’iPad mini dans son dernier robot de cuisine

Thermomix a placé une tablette plus grande que l’iPad mini dans son dernier robot de cuisine

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Vous avez peur pour vos données ? TeamGroup lance un SSD qui peut s'autodétruire

Si vous avez des données confidentielles et que vous voulez être certains que personne ne pourra y accéder sans votre consentement, TeamGroup, un fabricant de SSD, a une solution : un SSD avec un bouton d'autodestruction. Le P250Q-M80, dans l'absolu, est un SSD assez classique : c'est un modèle M.2 2280 équipé de mémoire flash de type TLC, avec un contrôleur PCI-Express 4.0. Il peut atteindre 7 Go/s en lecture (5,5 Go/s en écriture) et existe avec une capacité de 256 Go, 512 Go, 1 To et 2 To. Rien de fou, donc… sauf la présence du bouton.

Un bouton pour détruire le SSD. Image TeamGroup.

La fonction d'autodestruction est liée à un bouton qui doit être pressé plusieurs secondes (entre 5 et 10, pour éviter les erreurs de manipulation). La destruction standard est un effacement logiciel : les données sont effacées (probablement en modifiant les clés de chiffrement) mais le SSD reste utilisable, comme s'il était neuf. La solution est complète, et prend par exemple en compte qu'une personne pourrait littéralement tirer la prise pour empêcher l'effacement : une fois le processus démarré, il se relancera si la tâche a été interrompue.

Si vous pressez le bouton plus de 10 secondes, une destruction physique démarre : le contrôleur va modifier la tension appliquée à la mémoire flash, pour littéralement griller cette dernière. Le SSD sera donc totalement inutilisable une fois le processus terminé. Bien évidemment, c'est une solution à réserver aux cas de force majeure, dans des domaines sensibles.

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Promo : l'iPhone 16e entre 520 et 639 € au lieu de 719 €

L'iPhone 16e est proposé chez Rakuten dans une fourchette de prix allant de 519,99 € à 639 € pour la version de 128 Go, une capacité de stockage relativement confortable.

L'écart s'explique par l'origine du vendeur, mais dans tous les cas, on profite ce jour d'une remise de 30 € sur des achats supérieurs à 299 €. La première offre à 520 € provient d'un vendeur tiers, qui est bien noté, mais qui ne précise pas l'origine géographique de son lot d'iPhone 16e. Comme toujours, en cas de problème la première année on peut aller chez Apple, ensuite il faudra se débrouiller avec le vendeur.

iPhone 16e blanc et noir. Image iGeneration.

Si l'on veut plus de sécurité dans son achat en contrepartie d'une réduction moins forte, Darty et Boulanger proposent chacun un iPhone 16e à 639 € au lieu de 669 € pour les promotions habituellement constatées et les 719 € de l'Apple Store.

À moins de 600 € l

À moins de 600 € l'iPhone 16e a peut-être trouvé son public

L'iPhone 16e, nouvelle entrée de gamme d'Apple, a vite fait oublier l'iPhone SE dans ce rôle. Il propose Face ID pour le déverrouillage ou pour payer avec Apple Pay, un écran de bien plus grande taille, un bouton Action programmable, une très bonne autonomie et la partie photo s'est bien modernisée. Sa puissance est dans la norme actuelle (même processeur que l'iPhone 16) et elle ouvre l'appareil aux fonctions d'Apple Intelligence.

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Une app de conseil de drague par IA fait fuiter plus de 160 000 conversations privées

Les développeurs sont nombreux à se jeter sur l’IA sans forcément prendre en compte tous les risques que cela implique côté sécurité. Dernier exemple en date : une app visant à donner des conseils de drague a laissé accessible un énorme paquet de captures d’écran, incluant des conversations privées ou des profils de sites de rencontre. Baptisée « FlirtAI - Get Rizz & Dates », elle proposait aux utilisateurs d’envoyer une copie de leurs discussions afin de prodiguer des conseils personnalisés.

Capture d’écran de la fiche App Store de l’app, depuis débranchée.

L’app incitait les utilisateurs à partager une capture de leurs discussions avant de générer des réponses grâce à un clavier spécial. Elle proposait également d’analyser les profils pour mieux adapter ses réponses. La faille a été remarquée par Cybernews, qui indique être tombée sur un espace Google Cloud détenu par le développeur iOS Buddy Network GmbH. Non sécurisé, il contenait plus de 160 000 captures d’écran.

« En raison de la nature de l'application, les personnes les plus touchées par la fuite peuvent ne pas savoir que des captures d'écran de leurs conversations existent, et encore moins qu'elles pourraient être diffusées sur internet », expliquent les chercheurs de Cybernews. La faille a depuis été colmatée et contenait aussi des photos provenant de plateformes comme Snapchat ou Instagram.

L’affaire est grave étant donné qu’elle concerne des adolescents, plus vulnérables, mineurs et ayant potentiellement des problèmes de confiance en soi. Elle pose également la question d’un éventuel pistage, des informations très privées pouvant être indiquées sur les captures. Les développeurs tentent de se dédouaner dans leur app, déclarant que les utilisateurs sont autorisés à envoyer une capture d’écran seulement s’ils ont « obtenu les approbations nécessaires de tous les utilisateurs/humains et de leurs informations mentionnées ». L’app et toutes celles du développeur ont visiblement été supprimées dans la foulée. Buddy Network GmbH est basée à Berlin, et est donc soumise au RGPD.

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Le Flipper Zero peut pirater les réseaux Thread

Connaissez-vous le Flipper Zero ? Parfois vendu comme un outil de hacker capable de faire des choses incroyables, il s'agit surtout d'une sorte de couteau suisse pour les bidouilleurs, qui offre de nombreuses fonctions mais ne permet pas (par exemple) d'ouvrir une voiture. Il se trouve facilement pour un peu moins de 250 € et certains s'amusent à planter des iPhone avec. Mais le petit boîtier est aussi capable de se connecter à des réseaux Thread.

Un petit essai avec le Flipper Zero. Image András Tevesz

Thread, pour rappel, est une technologie réseau, comme le Wi-Fi, le Bluetooth ou le ZigBee. Elle est utilisée par Apple pour la domotique, avec une prise en charge dans de nombreux appareils (Apple TV, iPhone, etc.). Thread est souvent employé en parallèle de Matter, qui est un protocole qui permet de simplifier la prise en charge de la domotique. Thread est la partie matérielle, et Matter la partie logicielle.

Quelques idées. Image András Tevesz

Dans une série de trois articles, András Tevesz explique comment interfacer le fameux Flipper Zero, donc, avec un réseau Thread. Ce n'est pas simple : vous aurez besoin de composants supplémentaires pour connecter le boîtier, mais aussi d'un fer à souder. Il est ensuite possible de faire des choses basiques, comme émuler une ampoule compatible Matter, qui va allumer (ou éteindre) une LED. Mais il est aussi possible, après avoir connecté le Flipper Zero à un réseau Thread, de récupérer une clé de chiffrement a priori privée. C'est bien évidemment plus une preuve de concept qu'un manuel complet pour pirater un réseau Thread, mais les articles donnent les bases pour que des personnes motivées se penchent sur le sujet.

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