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La puce N1 d’Apple n’améliore pas la prise en charge du Wi-Fi 7 dans les iPhone 17

Apple a créé sa propre puce Wi-Fi pour la gamme d’iPhone 17, avec l’Apple N1. Si elle prend bien en charge la septième et dernière norme en cours, le contraire aurait été étonnant, elle n’améliore pas la prise en charge restreinte qui était déjà la norme sur les iPhone 16 Pro. En effet, comme l’a relevé MacRumors en fouinant dans des documents fournis par la FCC, le modem Wi-Fi des iPhone 17 et iPhone Air reste limité à une fréquence maximale de 160 MHz. Le Wi-Fi 7 peut pourtant fonctionner sur la bande des 320 MHz, ce qui apporterait un gros gain de performances.

Image Apple/iGeneration.

Sur mon iPhone 16 Pro également limité à 160 MHz, mon record est de 1,4 Gbps en téléchargement dans les conditions optimales de mon réseau, c’est-à-dire avec le smartphone placé quasiment sous une borne Wi-Fi 7 (U7 Pro d’Ubiquiti). Je vérifierai quand j’aurai reçu un nouvel iPhone si j’obtiens bien la même valeur, mais c’est probable. En théorie, la prise en charge des 320 MHz devrait me permettre de doubler cette valeur maximale, ce que quelques tests des rares smartphones correctement équipés prouvent effectivement. Un utilisateur a ainsi réussi à frôler les 2,9 Gbps sur un Pixel 9 Pro Fold, avec une borne Wi-Fi toutefois bien plus puissante que la mienne.

Dans ce domaine, le choix d’Apple est conservateur, mais assez logique. Rares sont les bornes Wi-Fi capables d’exploiter pleinement la bande des 320 MHz et on imagine que l’autonomie en prendrait un gros coup le cas échéant. Le tout pour un avantage en pratique qui reste limité : autant dépasser le gigabit peut être intéressant sur un ordinateur, autant sur un smartphone, on a bien peu d’usages au quotidien qui peuvent exploiter une telle bande passante.

Malgré tout, si vous attendiez une amélioration de ce côté avec les iPhone 17 Pro, il faudra vous faire une raison : ça ne sera pas mieux que la gamme actuelle. En tout cas sur le papier, peut-être que l’on verra des différences malgré tout en pratique. Apple a promis des gains du côté de l’efficience et aussi des performances améliorées lors du partage de la connexion ou pendant l’utilisation d’AirDrop. En attendant de savoir si cela sera sensible à l’usage, c’est toujours bon à prendre.

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iOS 26 et macOS Tahoe 26 : Apple joue gros aujourd'hui avec Liquid Glass

C'est le grand jour pour iOS 26 et macOS Tahoe 26. Les serveurs de mise à jour d'Apple devraient chauffer ce soir aux environs de 19 heures. Si vous êtes du genre pressé, profitez de la journée pour lancer une sauvegarde, on n'est jamais trop prudent.

iPadOS : la mise à jour la plus significative ?

Pour Apple, c'est l'heure de vérité en quelque sorte. La liste des nouveautés est plus ou moins longue en fonction de ses logiciels systèmes. C’est iPadOS qui évolue le plus en profondeur. Pour la première fois de son histoire, l'iPad se voit doter d'un vrai système de gestion de fenêtres. En fonction des usages, certains le remarqueront à peine, alors que, pour d'autres, notamment ceux qui utilisent l'iPad avec un clavier, ce sera une petite révolution.

Avec iPadOS 26, Apple cède et apporte la gestion des fenêtres de macOS à l’iPad

Avec iPadOS 26, Apple cède et apporte la gestion des fenêtres de macOS à l’iPad

Image : iGeneration

Liquid Glass : Apple va-t-elle réussir à éviter une polémique ?

Mais pour la majorité des utilisateurs, la nouveauté la plus visible reste la nouvelle interface : Liquid Glass fera-t-elle l'unanimité ou divisera-t-elle les utilisateurs en deux camps ? Ceux qui l’aiment et ceux qui la détestent… Apple a déjà connu des interfaces clivantes, comme le passage du skeuomorphisme d’iOS 6 au design plat d’iOS 7. Les changements n’ont presque jamais laissé personne indifférent.

Passons à la loupe Liquid Glass, la nouvelle interface unifiée d’Apple

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« C’est un peu de la merde, mais il y a de l’idée » : l’avis partagé des designers sur Liquid Glass

« C’est un peu de la merde, mais il y a de l’idée » : l’avis partagé des designers sur Liquid Glass

Alors que son interface a été dévoilée, il y a à peine trois mois, Apple l'a déjà fait beaucoup évoluer. Sa problématique est à la fois simple et complexe : faire la part belle aux effets de transparence et aux arrondis, tout en préservant la lisibilité.

Image : Apple

En fonction des appareils, on se prend ce design en pleine pomme. Il est beaucoup plus frappant sur un Mac que sur une Apple Watch, par exemple. L'autre difficulté, justement pour Apple, est de proposer à la fois une interface cohérente et séduisante sur l'ensemble de ses appareils. Liquid Glass peut par exemple séduire sur iPhone, mais laisser de marbre sur Mac. Tout cela sera, on l’imagine, suivi de très près par Apple. Et Liquid Glass est encore appelé à bien évoluer dans les mois et années à venir.

Peu de révolutions, mais des ajouts notables

Si la nouvelle interface d'Apple occupera la majorité des commentaires, c'est aussi parce que les grosses nouveautés sont rares dans ce cru 2026. iPadOS révolutionne la gestion des fenêtres. Spotlight subit une importante mue sur Mac. Aperçu découvre enfin qu'il y a une vie après le Mac. L’iPhone a droit à une toute nouvelle application Téléphone. Apple continue par ailleurs à réduire les distances entre l'iPhone et le Mac : l’application Téléphone débarque sur Mac, tandis que les Activités en direct de l’iPhone s’affichent désormais dans la barre de menus… enfin, sauf dans l’Union européenne d’après nos dernières constatations (la Recopie de l’iPhone reste absente également).

Découverte de Téléphone dans iOS 26 : nouvelle interface, appels inconnus, portages sur l’iPad et le Mac

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Aperçu sur iPadOS 26. Image iGeneration.

Des fonctions en moins pour les Européens

Le bras de fer entre Apple et l’Union européenne risque de devenir une source de frustration croissante pour les utilisateurs. Les Européens devront aussi se passer de l'une des plus grandes nouveautés de cette rentrée : la traduction en direct depuis les AirPods. On se gardera bien de désigner une quelconque coupable. À la fin, ce sont les utilisateurs qui paient l'addition.

Les AirPods pourront traduire le français en direct, mais ils ne le feront pas en France

Les AirPods pourront traduire le français en direct, mais ils ne le feront pas en France

De la frustration, il pourrait y en avoir aussi chez les possesseurs d'Apple Watch. L'une des nouveautés majeures, Workout Buddy, le coach sportif d'Apple est disponible uniquement en anglais.

Des mises à jour assez stables

Mais dans l'ensemble, ces éditions 2026 sont assez agréables à utiliser. Apple continue d'ajouter des tas de petites nouveautés qui rendent l'utilisation de ses outils plus agréables. Tout n'est pas parfait. Il y a de nouveaux réflexes à prendre, notamment dans Safari avec la gestion des onglets. Mais les bases sont là.

Astuce iOS 26 : comment afficher les onglets dans Safari d’un seul geste

Astuce iOS 26 : comment afficher les onglets dans Safari d’un seul geste

Notre expérience étant limitée à une poignée d'appareils, il est également difficile d'être catégorique, mais, dans l'ensemble, les systèmes d'Apple sont assez stables. Mais rassurez-vous, Apple n'a toujours pas souhaité corriger les problèmes inhérents à Podcast sur Mac.

Très vite, on saura si Apple a réussi son pari avec Liquid Glass. Nul doute que la vitesse à laquelle les utilisateurs migrent vers ces nouvelles versions sera suivie de près par les responsables d'Apple. Les premiers retours sont d'ailleurs en ce sens plutôt positifs. Au cœur de l'été, Tim Cook avait affirmé qu'il n'y avait jamais eu autant de testeurs des bêtas publics que cette année. Verdict dès ce soir ou presque : au moment d’appuyer sur « Installer », chacun saura vite s’il tombe du côté des convaincus… ou des réfractaires.

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iPhone Air : Apple évite un geste polémique dans sa pub en Corée du Sud

Sur toutes ses pages d'accueil, Apple vante la finesse (5,64 m) de son iPhone Air par un image du téléphone tenu par deux doigts pincés. Partout, sauf en Corée du Sud, où seul le profil de l'iPhone apparaît, la main a été retirée du visuel.

En France. Image Apple.
En Corée du Sud. Image Apple.

Ce geste de pincement des doigts a une forte connotation depuis quelques années dans le pays où il est associé, de la part de groupes antiféministes, à une moquerie sur la taille d'un pénis. Des marques comme Renault ou GS25, une chaîne de magasins, ont été amenés par le passé à retirer des publicités montrant ce même geste sous la pression d'individus outrés par son symbolisme.

Apple s'est épargnée toute critique en optant d'emblée pour une version spécifique de son visuel. Pour la mise en perspective, il faut aller sur la page du téléphone où il est montré posé dans la main comme partout ailleurs.

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iPhone Air : Free Pro promet la gestion de l'eSIM d'ici la fin de l'année

Pour les opérateurs en Europe, l'arrivée de l'iPhone Air est quelque part un message d'avertissement de la part d'Apple. Son dernier né, faute de place, ne dispose pas de lecteur de carte SIM physique.

Ainsi, si vous êtes clients de Free Pro et que vous souhaitez faire l'acquisition du dernier téléphone d'Apple, vous n'avez d'autre choix que de changer de crèmerie. Toutefois, il semble que les opérateurs aient compris le message. Nombreux sont ceux qui ont effectué des changements dans leurs infrastructures ces derniers mois pour simplifier le passage d'une eSIM d'un appareil à l'autre.

Concernant Free Pro, Julien, un lecteur, a reçu un message de son service client :

Actuellement, la e-SIM n'est pas disponible pour les clients Free Pro.

Nos équipes techniques sont mobilisées pour inclure la e-SIM dans nos offres.

Je ne suis pas en mesure de vous annoncer une date. En revanche, celle-ci est prévue courant 2025.

Au pire : trois mois d'attente. Rappelons que, pour la première fois, Apple a exploité le vide laissé par le retrait du lecteur de carte SIM en intégrant sur ces modèles une batterie plus grande. Le passage à l’eSIM pouvait être redouté par certains clients, mais le fait que ces modèles disposent d’une meilleure autonomie pourrait inverser la tendance.

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iPhone 18 : une Dynamic Island plus discrète, mais pas de Face ID sous l’écran

La nature a horreur du vide, les sites de rumeur également. Maintenant que les iPhone 17 sont en orbite, il est temps de se pencher sur la gamme iPhone 18, qui, rappelons-le, devrait être lancée en deux étapes. La gamme Pro devrait être mise à jour dans un an, alors que le modèle standard serait attendu au printemps 2027.

Après avoir revu la face arrière de ses appareils en profondeur, Apple s'attaquerait à la face avant. D'après le compte Weibo Instant Digital, les iPhone 18, iPhone 18 Pro, et iPhone 18 Pro Max seraient dotés d’une Dynamic Island légèrement plus petite. Par contre il ne faut pas s'attendre à ce que FaceID s'installe sous les écrans des iPhone.

Image : MacRumors

Pour Face ID, ce n’est pas une véritable surprise. Bien que sa disparition soit souvent mentionnée depuis trois ou quatre ans, il semble que cela soit au programme de l'iPhone des 20 ans attendu en 2027.

iPhone des 20 ans : vers la fin de l’encoche et de la Dynamic Island ?

iPhone des 20 ans : vers la fin de l’encoche et de la Dynamic Island ?

Avec l

Avec l'iPhone des 20 ans, Apple veut refaire le coup de l'iPhone X

Les changements seront également visibles à l'intérieur. En toute logique, les modems Apple devraient cette fois sur toute la gamme succéder à ceux de Qualcomm.

Pour ceux qui l'ignorent, Instant Digital compte environ 1,5 million d’abonnés sur Weibo, le réseau social chinois le plus en vue. Le compte s’est déjà illustré par des fuites exactes concernant des produits Apple, comme la chambre à vapeur des iPhone 17 Pro, le coloris jaune des iPhone 14 et 14 Plus ou encore le bracelet milanais en titane de l’Apple Watch Ultra 2. Mais il lui arrive également de se tromper. Toutes les rumeurs évoquées par ce compte au sujet de l'iPhone 17 ne se sont pas matérialisées.

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Les boites des nouveaux iPhone se montrent

Certains vont peut-être trouver le temps long jusqu'à vendredi. Histoire de faire saliver les plus impatients, Jon Freier a publié une série de photos montrant les boites de l'iPhone 17 Pro et de l'iPhone 17 Air.

Image Credit: Jon Freier

Comme le note MacRumors, Apple propose dans le cadre de son programme iPhone Upgrade des images des boites de ses nouveaux produits.

Si pour certains, l'attente est longue. Cette semaine est souvent très mouvementée pour Apple et ses partenaires, qui doivent apporter des millions d'iPhone dans des milliers de points de vente. Chez Apple, on doit en plus analyser les premiers jours de précommande afin d'analyser la popularité de chaque modèle et de chaque couleur !

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La liste des prochains produits, et des tarifs qui montent, qui montent : la semaine Apple

Le keynote est passé, il est donc temps de souffler... non ? Ah. Bon. La présentation des nouveaux iPhone permet d’avoir une idée de la direction que prend Apple pour l’avenir, entre la réfection totale du visuel proposé par ses systèmes d’exploitation, et les codes retenus pour ses smartphones. De l’autre côté, l’année n’est pas encore finie, et beaucoup de produits sont dans les tuyaux, que Mark Gurman a visités de fond en comble.

Ça a chauffé au Steve Jobs Theater pour voir les nouveaux iPhone de plus près. Image Justin Ormont/Wikipedia, CC BY 4.0.

As Alive As You Need Me To Be (Aussi vivant que tu as besoin que je le sois)

Depuis le départ de Jony Ive en 2019, sans se voiler la face, il est facile d’admettre que le design des produits Apple stagne, avançant plus lentement qu’un glacier (et encore, avec la fonte des glaces...). Il faut dire qu’une majorité des designers qui étaient sous la coupe de Ive sont partis en même temps si ce n’est peu après lui, que ce soit pour rejoindre LoveFrom, pour monter leur propre entreprise de design ou pour aller à la concurrence. Depuis, l’aspect des produits était surtout supervisé par Jeff Williams, qui a décidé de partir lui aussi, laissant sa place de n°2 d’Apple en juillet et celle de chef du design à la fin de l’année.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

Est-ce à dire qu’il n’y a plus d’intérêt pour le design chez Apple ? Qu’il n’y a plus aucune idée ? S’il est facile de le penser (et inquiétant à la fois), Apple semble avoir fait en sorte durant le dernier keynote de prouver le contraire : entre la citation de Steve Jobs, l’intro montrant les produits en gros plans quasi statiques et la présentation de l’iPhone Air et de l’iPhone 17 Pro par des designers faisant partie de l’équipe les ayant dessinés, il y avait longtemps que Cupertino n’avait pas autant parlé courbes et matériaux.

Si ça ronronne pour le moment, il va falloir renforcer le design dans les années à venir. Image Apple.

Il faut dire que remplacer Ive comme tête de pont n’est pas chose facile : s’il était le designer en chef d’Apple depuis une vingtaine d’années à son départ, c’était aussi un très bon communiquant qui avait une présence particulière durant les présentations produit (preuve en est le nombre de satires qu’il a pu recevoir). Cet accent typiquement anglais, cette façon de présenter le produit, Apple semble vouloir retrouver cette ambiance avec les deux designers vus durant le keynote de septembre. Est-ce pour autant une voie à suivre, ou est-ce juste un bref passage ? L’avenir nous le dira, mais Apple devra quoiqu’il en soit se réveiller niveau design, tant les prochains produits promettent d’être disruptifs.

Closer (plus près)

Et en parlant de nouveaux produits, les prochains mois risquent d’être chargés ! D’ici la mi-2026, c’est pas moins de 10 produits qui devraient être présentés ou renouvelés, dont voici la liste :

  • iPad Pro M5 : la sortie devrait intervenir d’ici le mois d’octobre, en faisant comme l’année dernière le porte-drapeau de la nouvelle version du SoC d’Apple. Il devrait contenir une seconde caméra avant, pour permettre à la fois le mode portrait et le mode paysage.
  • nouveau Vision Pro : petite mise à jour interne du Vision Pro, qui ne mérite pas l’appellation « Vision Pro 2 », qui devrait sortir avant une version revue, plus fine et allégée en 2027.
  • AirTag 2 : Apple prépare depuis quelques temps déjà cette nouvelle génération, qui devrait améliorer la portée et la précision de la localisation grâce à une nouvelle puce radio.
  • Apple TV : la nouvelle petite boîte noire d’Apple, en plus de contenir un SoC plus rapide pour accueillir Apple Intelligence et le nouveau Siri quand ils sortiront, devrait avoir le droit à la puce N1 maison pour gérer les réseaux Wi-Fi, Bluetooth et Thread.
Bientôt le renouvellement pour la petite boîte noire d’Apple. Image Apple.
  • HomePod mini : comme la nouvelle Apple TV, il devrait recevoir un processeur plus puissant pour gérer Apple Intelligence, et la nouvelle puce N1. Bien entendu, qui dit nouvelle version dit aussi nouvelles couleurs.
  • MacBook Pro M5 : si habituellement Apple sort ses nouveaux laptops pro en fin d’année, ceux-ci devraient pour une fois voir le jour en début 2026, possiblement avec une option cellulaire. Ils devraient être les derniers à sortir avec le design actuel, avant une refonte complète pour 2027.
  • MacBook Air M5 : comme les MacBook Pro, ils devraient sortir en début 2026.
  • nouveau moniteur externe : Apple travaillerait sur deux moniteurs externes, dont au moins l’un d’eux devrait sortir courant 2026. Sera-ce le remplaçant du Pro Display XDR, ou celui du Studio Display ? Mystère pour le moment.
  • iPhone 17e : le remplaçant de l’iPhone 16e devrait arriver début 2026, probablement avec le même A19 que l’iPhone 17.
  • Smart Home Hub : le fameux HomePod à écran intégré devrait arriver lui aussi dans la première moitié de 2026... si le Siri dopé aux LLM n’est pas en retard.

Ruiner (Ruiner)

Avec le nouvel iPhone 17 Pro Max et son option à 2 To, Apple tente la même technique qu’avec l’iPhone X : préparer psychologiquement les utilisateurs à l’arrivée de smartphones atteignant, puis dépassant la barre symbolique des 2 000 dollars (barre largement pulvérisée par chez nous, avec une version tapant les 2 479 €... et donc se rapprochant des 2 500). À l’époque, le prix de l’iPhone X avait fait grand bruit, et où en est-on quelques années plus tard ? La plupart des appareils de la pomme s’approchent ou dépassent allègrement les 1 000 dollars. En France, seul l’iPhone 17 de base s’affiche sous le tarif symbolique de 1 000 €, et encore, c’est de justesse.

L’iPhone 17 Pro Max est le premier modèle de la pomme à dépasser les 2 000 €. Image Apple.
iPhone 17 Pro : une transformation musclée

iPhone 17 Pro : une transformation musclée

Si l’iPhone 17 Pro Max 2 To reste pour le moment pour une frange plus que limitée de la population (peu de monde peut justifier l’usage de 2 To sur un smartphone, qui plus est à ce tarif), cette barre symbolique risque d’être plus souvent aperçue, voire dépassée avec les prochaines générations d’iPhone : Apple prépare sa version pliante, qui devrait atteindre un tarif plus que conséquent (il suffit pour cela de voir les prix pratiqués par Samsung et autres sur leurs smartphones pliables), et l’iPhone 20, attendu pour 2027, est attendu comme une prouesse digne de l’iPhone X... avec les tarifs qui suivent bien entendu.

En résumé, si depuis quelques années les tarifs tournaient sagement autour des 1 000 dollars ou un peu plus en euros sans vraiment monter plus, les prochaines années devraient voir une montée vers les 2 000 dollars... les clients suivront-ils ? De la réponse à cette question dépendra la suite pour Apple.

Right Where It Belongs (À sa juste place)

Un design logiciel entièrement renouvelé, le (possible) retour du design, ou en tout cas de la communication sur celui-ci, et des produits toujours plus chers : Apple n’est-elle finalement pas à sa juste place ? En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Nine Inch Nails.
  • Très bien, voici les salons de manucure les plus proches...
  • Tu veux voir ma main de plus près ?
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MacGeneration fête ses 26 ans !

Ceux qui recevront le magazine de MacGeneration la semaine prochaine le découvriront : le 14 septembre n’est peut-être pas tout à fait la véritable date d’anniversaire de MacGeneration. Mais comme toutes les légendes, il faut bien les entretenir. Et puis, cela tombe à pic : c’est aussi le jour de l’anniversaire de Cédric, notre développeur web (qui est un peu plus vieux).

On n'a pas eu le temps de ressortir un vieux MacPlus. Cette image a été conçue à l'aide d'une IA

26 ans. Autant être honnête, jamais je n’aurais imaginé que l’aventure commencée avec Cyril durerait si longtemps. Mais les circonstances le montrent, tout est fragile, et on ne peut pas vous assurer à 100 % que nous serons encore là l'année prochaine. C'est le sel de la vie. Durer plus d’un quart de siècle pour un média, c’est déjà exceptionnel. Nous essayons de vivre cette période avec sérénité et avons bien l’intention de poursuivre l’aventure encore quelques années.

MacGeneration connait de grosses difficultés et a besoin de vous

MacGeneration connait de grosses difficultés et a besoin de vous

Un grand merci à tous

Comme vous le savez, MacGeneration connait actuellement de grosses difficultés. Nous avons été très touchés par vos nombreux messages. On essaie de répondre à tous les mails que nous avons reçus, mais cela prend un peu de temps. Chez Apple, la deuxième semaine de septembre n’est jamais tout à fait une semaine comme les autres.

Un immense merci à tous ceux qui ont fait un petit geste, soit en prenant un abonnement, soit en laissant un petit pourboire sur Tipee.

Nous faisons face à deux défis simultanément. Le premier consiste à financer notre restructuration, qui se soldera par le départ de deux journalistes à la fin du mois. Le deuxième, c'est de trouver un nouvel équilibre qui nous permette de repartir durablement du bon pied.

Une profonde réflexion est en cours en interne depuis plusieurs mois. Cela a donné lieu à de premiers changements depuis quelques semaines, mais ce n'est que le début. D'autre part, nous avons lu vos réflexions. Nous reviendrons vers vous avec des propositions et des réponses à vos questions très prochainement.

Comment nous soutenir

D’ici là, chaque geste compte ! Pour répondre aux demandes de nos lecteurs, nous proposons désormais l’abonnement « Supporter » sur deux ans. Les abonnés peuvent déjà en profiter, et dès demain, il sera également accessible aux non-abonnés. Vous pouvez changer de forfait à cette adresse. Et si vous n'êtes pas (encore) abonné, c'est le moment ou jamais de s'abonner au Club iGen. Le mois qui s'annonce promet d'être passionnant, entre les sorties des nouveaux systèmes et terminaux d'Apple. En cas de souci, n'hésitez pas à nous contacter via ce formulaire.

Si vous ne désirez pas vous abonner, nous avons ouvert un compte Tipee. Pour ceux qui l'ignorent, Tipeee est une plateforme de financement participatif qui permet aux créateurs de contenu (journalistes, vidéastes, artistes, etc.) de recevoir des contributions ponctuelles ou récurrentes de la part de leur communauté.

La situation est délicate, mais loin d'être désespérée. L'animal préféré de certains rédacteurs de cette société est un chat. On dit d'eux qu'ils ont 9 vies. J'ai bien compté, je pense qu'il nous en reste encore quelques-unes ! Joyeux anniversaire à MacGeneration et à sa communauté !

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Des serveurs maison au nuage : 25 ans d’hébergement de MacGeneration

Comme n’importe quel site web, MacGeneration ne serait rien sans des serveurs. C’est valable aussi pour notre application mobile, qui a bien besoin de récupérer tous nos contenus quelque part. Pour prolonger le 25e anniversaire de MacGeneration, je vous propose de lever en partie le voile sur l’infrastructure qui héberge tous nos sites et services.

L’un de ces serveurs pourrait héberger le contenu que vous lisez en ce moment même. Image OVHcloud.
Article en association avec OVHcloud

OVHcloud fait partie des sponsors du magazine créé à l’occasion de nos 25 ans et comme c’est aussi l’hébergeur de nos sites depuis plus de dix ans, l’entreprise nous a proposé d’évoquer notre infrastructure au sein de ses centres de données.

Cet article a été toutefois rédigé par mes soins et comme je l’entendais, mais OVHcloud m’a demandé de vous parler de son OVHcloud Summit 2025 Cet évènement aura lieu le jeudi 20 novembre 2025 à la Maison de la Mutualité, dans le cinquième arrondissement parisien, et il est ouvert à tous ceux qui veulent y participer. Pas besoin d’être un gros acteur du monde du cloud, c’est ouvert à tous, entreprises, développeurs, étudiants ou juste curieux, et c’est entièrement gratuit. Au programme, une conférence le matin avec Octave Klaba pendant laquelle OVHcloud présentera ses solutions et nouveautés, puis des sessions thématiques l’après-midi autour du cloud et des technologies de l’hébergement.

Une infrastructure à mi-chemin entre deux mondes

Pour commencer, il faut peut-être évoquer notre situation actuelle, qui est assez particulière. MacGeneration a connu de nombreuses infrastructures au cours de son existence. Au début de l’aventure, au tournant des années 2000, c’était le système D avec des Mac bricolés en guise de serveurs. Notre hébergement s’est ensuite vite professionnalisé pour répondre à la croissance continue du lectorat. Cela fait maintenant dix ans que nous sommes hébergés par OVH, devenu OVHcloud, l’un des leaders européens de l’hébergement et un acteur français qui nous permet d’utiliser des serveurs situés dans le nord de la France. Si nous n’avons pas changé d’hébergeur depuis, les techniques comme nos besoins ont changé en une décennie et nous nous trouvons actuellement au cœur d’une transition.

Vous l’avez peut-être noté si vous utilisez nos sites web, leur interface a un petit peu changé l’été dernier. Sans bousculer la maquette, MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration ont basculé sur une toute nouvelle base technique courant 2024 et c’est le signe le plus visible de cette transition qui devrait encore durer quelques mois. Sous le capot, nous sommes en train d’abandonner Drupal, un gestionnaire de contenu (CMS) concurrent historique de WordPress que nous utilisons depuis la toute fin des années 2000. Nous avons décidé il y a quelques années de créer notre propre CMS parfaitement adapté à nos besoins, au lieu d’essayer d’adapter un outil clé en main, comme nous l’avions fait jusque-là.

La transition en une image : la nouvelle interface d’administration flambant neuve codée par nos développeurs en arrière-plan mène toujours à celle de Drupal 7 au premier plan quand on veut éditer un article. Image MacGeneration.

Pour cette nouvelle fondation, nos développeurs ont créé un ensemble d’applications que l’on nomme API dans le jargon. Vous ne les voyez pas, mais vous les utilisez au quotidien : ce sont ces API qui stockent le contenu dans une base de données, que ce soit des articles ou des commentaires, et ce sont aussi des API qui distribuent ce contenu quand vous ouvrez une page de nos sites. Cette approche modulaire, avec des dizaines de briques qui communiquent entre elles, est bien différente du monolithe qu’est Drupal 7, le CMS que nous continuons d’utiliser pendant la transition.

En effet, nos moyens limités ne nous permettent pas de basculer entièrement du jour au lendemain sur notre nouveau CMS et il n’est pas question de fermer les sites pendant une longue durée pour réaliser cette opération. Dans ce contexte, nous avons mis en place deux infrastructures serveur qui tournent en parallèle. L’ancienne destinée à héberger Drupal reste active pour gérer les contenus. La nouvelle avec toutes les API maison prend peu à peu le relai, remplaçant progressivement des fonctionnalités assurées jusque-là par le CMS historique. De nombreuses briques dépendent encore de Drupal, à la fois en interne (pour tous les outils de création et de publication d’articles) et en externe. Par exemple, notre app mobile historique repose largement sur Drupal et nous devrons la remplacer par une toute nouvelle version afin de mener à bien la transition.

Tout cela pour vous prévenir que notre infrastructure serveur est un petit peu complexe en ce moment, ce qui est l’occasion parfaite d’évoquer quelques évolutions menées dans les centres de données qui hébergent MacGeneration.

Du matériel aux conteneurs, une infrastructure de plus en plus virtuelle

Ces évolutions dépendent en réalité largement de la technologie à notre disposition. Quand MacGeneration voit le jour en 1999, héberger un site web, même purement statique comme il l’était à l’époque, n’est pas une mince affaire. Des serveurs (pas très puissants) à la bande passante (les données qui transitent depuis les serveurs vers les ordinateurs des visiteurs), tout coûte cher. Au fil du temps, le réseau internet gagne en importance et se démocratise, ce qui passe aussi par du matériel plus abordable et plus puissant. Le prix de la bande passante chute également, à tel point qu’on ne nous la facture plus du tout et qu’elle n’est même pas mesurée. Ce n’est pas le cas pour tous les hébergeurs, ni pour toutes les régions du monde, mais vous pouvez héberger un site en Europe sans payer un centime de plus même si vous recevez d’un coup un trafic énorme, ce qui est rassurant pour les entreprises comme nous.

Pendant très longtemps, notre infrastructure a été basée sur des serveurs dédiés, du matériel que nous avons d’abord possédé puis loué auprès de l’hébergeur, mais qui était entièrement géré par nos soins. Cette option n’a pas disparu, OVHcloud a toujours une large gamme de serveurs dédiés pour les clients qui le souhaitent. Cela a encore quelques intérêts, notamment financiers si l’on a des besoins importants. À capacité égale, un hébergement dédié peut être moins cher qu’un serveur virtuel s’il demande beaucoup de puissance CPU (ou GPU à l’ère de l’intelligence artificielle) ou énormément de stockage. Elle a aussi des inconvénients, qui nous ont poussés au fil des années vers la virtualisation.

OVHcloud assemble ses propres serveurs dans une usine située à Croix, juste à côté de Roubaix, ce qui lui permet d’utiliser une solution maison de refroidissement à eau et de limiter les besoins en climatisation de ses centres de données. Image OVHcloud.

Avec un serveur dédié, vous dépendez d’un équipement particulier qui peut, comme tout matériel, connaître des défaillances au fil du temps. Si vous le louez, votre hébergeur devra alors effectuer les réparations et même si l’opération est rapide, on parle probablement de quelques heures où le serveur sera au mieux ralenti, souvent inaccessible. Si la panne concerne le stockage, ce qui est courant, il faut en plus prévoir le temps de restaurer les données et gérer d’éventuelles pertes depuis la dernière sauvegarde. C’est pourquoi notre ancienne infrastructure reposait sur des serveurs redondants pour chaque élément : nous avions deux serveurs de base de données qui répliquaient les informations en temps réel, plusieurs serveurs web qui hébergeaient les sites et même plusieurs load balancers, des serveurs qui accueillent au départ les visiteurs et les dirigent ensuite au bon endroit.

Ce genre d’infrastructure est assez lourd à mettre en œuvre et à gérer au quotidien, tandis que les éventuels avantages financiers sont effacés par la nécessité d’avoir de la redondance matérielle. C’est pourquoi nous avons choisi de basculer sur une nouvelle configuration à la fin des années 2010, profitant de l’offre « Public Cloud » de l’hébergeur français. Pour faire (très) simple, l’entreprise installe de nombreux serveurs dans ses centres de données et les propose à la découpe, avec des machines virtuelles qui n’exploitent qu’une partie de ce matériel — on parle en général d’instances. Selon les besoins, vous pouvez opter pour une petite instance avec peu de cœurs CPU, peu de RAM et peu de stockage ou au contraire une très grosse instance. Contrairement à un hébergement « mutualisé » que l’on trouve en entrée de gamme, ces ressources sont garanties, c’est-à-dire que si vous payez pour deux cœurs CPU, vous aurez accès à 100 % de ces deux cœurs aussi longtemps que vous le souhaitez, sans être bridé par un voisin plus gourmand.

Notre première infrastructure « virtuelle » a été un calque de l’ancienne, avec des instances au lieu de serveurs dédiés. Nous avions comme toujours un load balancer en entrée, deux ou trois instances web pour répartir la charge entre tous les visiteurs, et un gros serveur de base de données, le tout communicant via un réseau interne privé. Inutile de créer de la redondance, c’est OVHcloud qui s’en charge en mettant en place plus de matériel que nécessaire. Quand un des serveurs du Public Cloud tombe en panne, un autre prend le relai en toute transparence et nous ne nous en rendons même pas compte. Si les problèmes peuvent toujours arriver, notamment à l’échelle d’un centre de données entier, cette virtualisation nous a permis d’éviter les pannes matérielles les plus courantes. En six ans avec cette offre, nous n’avons jamais perdu une instance à cause d’un disque dur déficient ou d’une alimentation défaillante.

Une partie des instances actuellement dans notre infrastructure mixte : celles sous Ubuntu sont les anciennes de l’ère Drupal, celles sous Debian sont les nouvelles qui servent à notre propre CMS. Image MacGeneration.

Ce choix a apporté de nombreux avantages que l’on n’avait pas envisagés au départ. Puisque les instances sont virtuelles, on peut facilement et surtout très rapidement en créer de nouvelles selon les besoins. Alors qu’un serveur dédié est en général loué pour un mois entier1, une instance Public Cloud est facturée à l’heure. C’est très utile pour tester rapidement une idée et nous l’avons fait à plusieurs reprises au fil des années, avec des instances lancées pendant quelques jours seulement puis supprimées. Autre atout, puisque tout est virtuel, nous pouvons ajuster la puissance d’une instance si nos besoins changent… ou alors en créer une nouvelle si c’est plus facile, puisque c’est une opération simple et rapide.

La transition en cours vers notre CMS maison nous a amené à revoir en profondeur cette architecture « traditionnelle » et ajouter une couche de virtualisation supplémentaire. Les API qui composent notre gestionnaire de contenu maison tournent en effet dans des conteneurs, des sortes de machines virtuelles allégées, grâce à Docker, un outil très connu et utilisé en masse dans le monde des serveurs. Chaque brique repose sur une « stack » (pile) composée de plusieurs conteneurs différents en fonction des besoins. Ces conteneurs échangent entre eux au sein d’une pile et aussi avec les autres conteneurs, tout est géré par Docker et lié au même réseau privé « vRack » à notre disposition dans cette offre. Nous utilisions déjà cette technologie du temps des serveurs dédiés, elle reste toujours d’actualité avec nos instances virtuelles.

Avec cette approche, nous n’avons plus besoin d’autant de serveurs différents, mais chaque instance doit être nettement plus grosse. Pour résumer, la nouvelle infrastructure se compose de trois instances Public Cloud. La première est dédiée aux API et à toute la gestion des données (on parle souvent de « back-end »). La deuxième fait office de serveur web pour fournir ces données à nos sites et sur nos apps (le « front-end »). La troisième se charge d’héberger tous les outils annexes, de Plausible que nous utilisons désormais pour des statistiques plus respectueuses de votre vie privée à Portainer qui nous sert à gérer les conteneurs Docker.

Le « cloud », ce sont d’abord des infrastructures bien physiques. Cette photo du centre de données de Gravelines où sont situées nos instances donne une idée des dimensions de telles installations et aussi de tout l’équipement nécessaire pour refroidir les machines (les gros ventilateurs ainsi que les échangeurs en métal sur la droite) et les alimenter en cas de panne de courant (les groupes électrogènes sur la gauche). Image OVHcloud.

Cette couche d’abstraction supplémentaire répond à une tendance générale dans le monde de l’hébergement et elle nous simplifie la vie, en nous permettant encore plus facilement d’ajuster les ressources pour répondre à la demande. C’est aussi une bonne manière de moins dépendre d’un hébergeur, puisque nos conteneurs Docker peuvent tourner n’importe où.

Une gestion entièrement en interne

MacGeneration n’est plus le site amateur alimenté par des contributeurs sur leur temps libre, c’est une entreprise qui paye un salaire à ses journalistes et développeurs. Malgré tout, nous restons une petite structure indépendante avec des moyens limités, un fort sens de la débrouille et un goût prononcé pour la polyvalence. Je ne suis pas journaliste de formation, j’ai commencé à écrire pour le site presque par accident pendant mes études et je n’ai jamais quitté l’entreprise depuis. Je travaille principalement comme rédacteur, mais aussi comme administrateur réseau. Je gère les serveurs au quotidien avec mon collègue Cédric, embauché comme développeur web pour travailler sur Drupal, et cela fait près de dix ans que nous faisons tout en interne.

Avant cela, nous avions des contrats d’infogérance, comme on dit dans le milieu, c’est-à-dire qu’un tiers ou l’hébergeur lui-même se chargeait de gérer les serveurs et toute la configuration de l’infrastructure. MacGeneration se contentait de fournir un cahier des charges et nous avions accès aux serveurs uniquement pour gérer nos fichiers et applications. La première infrastructure créée chez OVHcloud a été imaginée et mise en place par Maxime Valette, que vous connaissez peut-être grâce au site Vie de merde qu’il a fondé à la fin des années 2000. Cédric a pris le relai par la suite et je l’ai rejoint vers 2017 pour mettre au point une toute nouvelle infrastructure, la première conçue et déployée en interne et celle qui tourne encore pour héberger Drupal.

Cédric au premier plan et l’auteur de ces lignes derrière, lors de nos premières sessions ensemble sur les serveurs dans le courant de l’année 2017. Image MacGeneration.

Confier l’administration réseau à deux employés est une bonne affaire pour MacGeneration, qui ne pourrait de toute manière pas se permettre d’avoir un employé à temps plein juste pour cette tâche. Ce n’est pas qu’une histoire de gros sous néanmoins : en gérant nous-mêmes nos serveurs, nous avons une liberté et une réactivité bien supérieures à ce qu’un contrat d’infogérance nous apporterait. Nous pouvons décider sur un coup de tête d’expérimenter avec une idée, quitte à tout annuler si elle n’aboutit pas, sans avoir à solliciter un tiers et devoir définir un cahier des charges bien précis. Grâce à cette gestion interne, nous avons expérimenté beaucoup plus et énormément appris : c’est l’avantage pour Cédric et moi-même.

Nous apprenons d’ailleurs encore tous les jours, dès que l’on commence à bricoler avec ces serveurs. Cette souplesse nous a aussi joué des tours, c’est vrai. Ne le répétez pas à notre patron, mais il nous arrive de perdre du temps sur un problème qu’un professionnel saurait peut-être corriger d’un claquement de doigt, ou alors de suivre une voie qui mène à une impasse. En contrepartie, nous maîtrisons toute la chaîne technique et nous gérons autant le stockage que la distribution du contenu que vous pouvez lire tous les jours sur nos sites et dans nos apps. Garder un tel contrôle d’un bout à l’autre, c’est assez rare dans notre industrie et une fierté.


  1. L’offre s’est élargie depuis et OVHcloud, comme ses concurrents, propose désormais des serveurs dédiés payés à l’heure et gérés comme des instances virtuelles.  ↩︎

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Sortie de veille : notre premier avis sur les iPhone 17 et les autres nouveautés du keynote

Toutes les semaines, écoutez Sortie de veille, le podcast hebdomadaire de MacGeneration ! On débat de l'actualité Apple et tech des derniers jours en une quinzaine de minutes.

Cette semaine, ce sont évidemment les multiples annonces d’Apple qui sont au cœur de l’actualité. L’iPhone 17 Pro est-il une bonne évolution ? L’iPhone Air sert-il à quelque chose ? Pourquoi Antoine Dupont était-il à l’Apple Park ? On essaye de trouver les réponses à ces questions.

Pour écouter Sortie de veille, c'est simple :

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  • Vous n'êtes pas membre du Club iGen ? C'est dommage, mais vous pouvez écouter Sortie de veille en vous y abonnant sur Apple Podcasts ou Spotify. Ou alors écoutez l’émission directement dans ce lecteur :

Bonne écoute !

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Apple propose enfin un éditeur de séances d’entraînement dans iOS 26

Les AirPods Pro 3 introduisent une nouvelle fonctionnalité majeure : associés à l’iPhone, les écouteurs d’Apple peuvent désormais servir de traqueur d’activité, grâce à la prise en charge de la mesure de la fréquence cardiaque.

Image : Apple

Beaucoup espéraient qu’Apple propose une Apple Watch sans écran. Apple les a quelque part écoutés. Mais point de bague ou de bracelet. La Pomme a choisi une autre voie : faire évoluer ses écouteurs fétiches, dans la lignée des PowerBeats Pro 2.

Les Beats Powerbeats Pro 2 s

Les Beats Powerbeats Pro 2 s'améliorent avec iOS 26 pour rattraper les AirPods Pro 3

Les AirPods Pro 3 transforment l'iPhone en traqueur d'activité

Ce changement peut sembler mineur, mais il a des conséquences importantes sur l’Apple Watch. Dans iOS 26, Apple a revu son application Forme, qui intègre désormais un onglet Exercice.

Depuis son iPhone, on peut lancer une session de vélo. Celle-ci s’exécutera automatiquement sur l’Apple Watch si elle est à votre poignet, ou sur vos AirPods Pro 3 si vous les portez. Sans accessoire, l’iPhone se charge lui-même du suivi. Mieux, l'application est compatible avec n'importe quel cardiofréquencemètre Bluetooth. L’interface, avec ses gros caractères, sera appréciée par ceux qui ont des problèmes de vue.

La partie Exercice sur iOS reprend les codes familiers de watchOS : une liste des sports disponibles, la possibilité de choisir sa musique et de paramétrer sa séance.

Un éditeur de séances enfin plus accessible

Et c’est là que la nouveauté se fait sentir : l’application iOS accueille enfin un éditeur de séances. Un outil attendu de longue date. Exemple concret : vous prévoyez de courir une heure. Vous pouvez créer un programme avec 20 minutes d’échauffement, 15 minutes à allure modérée, 10 minutes d’accélération progressive, puis un retour au calme jusqu’à la fin.

Auparavant, il fallait tout régler sur le petit écran de l’Apple Watch, ou passer par une application tierce. Désormais, l’éditeur est identique à celui de watchOS mais profite du grand écran de l’iPhone. Une fois la séance créée, elle se synchronise automatiquement sur l’Apple Watch, et peut être partagée facilement avec un proche. Toutes les fonctionnalités sont présentes.

En prenant du recul, on comprend mieux la stratégie d’Apple pour les sportifs. Cette année, la firme n’a pas ajouté de fonctionnalités spectaculaires, à l’exception de Workout Buddy (limité à l’anglais). À la manière de Coros, elle a préféré mettre de l’ordre : d’abord dans l’app Exercice sur watchOS, puis en la répliquant sur iOS. Une base plus cohérente, avant sans doute de nouvelles avancées l’an prochain.

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L’iPhone 17 Pro aux USA retrouve sa petite fenêtre pour la 5G millimétrique

Depuis l’iPhone 12 Pro, les versions haut de gamme de l’iPhone réservées à l’Amérique du Nord ont ce petit quelque chose de spécial par rapport aux autres : la présence d’une antenne permettant d’utiliser la 5G millimétrique.

L’antenne réservée à la 5G millimétrique est maintenant sur le dessus. Image Apple.

Sur chaque génération depuis, ces téléphones étaient repérables à une petite fenêtre plastifiée sur le côté de l’appareil, derrière laquelle se trouvait l’antenne. Pour l’iPhone 16 Pro, Apple avait réussi à supprimer cette petite fenêtre, cachant l’antenne derrière la vitre arrière, mais le corps Unibody de l’iPhone 17 Pro ne permet plus ce tour de passe-passe.

L’antenne 5G millimétrique de l’iPhone 16 Pro, collée sur l’écouteur. Image iFixit.

En effet, cette gamme de fréquence nécessite non seulement une antenne spécifique, qui s’accommode difficilement des formes utilisées habituellement par Apple pour les cacher dans le pourtour du smartphone, mais en plus elles ne supportent pas la moindre présence de métal entre elles et l’émetteur. Les iPhone du 12 Pro jusqu’au 15 Pro utilisaient une petite fenêtre en plastique, qui fait donc son retour avec l’iPhone 17 Pro, permettant ainsi aux ondes millimétriques de rejoindre l’antenne idoine.

Et le reste du monde ? Les USA étant quasiment les seuls à proposer commercialement la 5G millimétrique, Apple n’inclut pas cette antenne dans les smartphones destinés aux autres pays. Cette petite fenêtre n’apparaît donc pas pour le reste de la planète, y compris en France.

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Robby Walker, ancien responsable de Siri, claquerait la porte à la fin du mois

L’automne arrive, et avec lui, les ingénieurs se ramassent à la pelle... c’était pourtant les feuilles avant non ? Au final, la saga de l’été continue sur sa lancée, même une fois les beaux jours déclinants : Apple vient (encore !) de perdre un ingénieur dédié à l’intelligence artificielle, et non des moindres, en la personne de Robby Walker, comme rapporté par Bloomberg.

Fuite de cerveaux : le responsable de l’IA robotique d’Apple et trois chercheurs claquent la porte

Fuite de cerveaux : le responsable de l’IA robotique d’Apple et trois chercheurs claquent la porte

Mike Rockwell ayant repris la majeure partie de ses prérogatives, à quoi bon rester ? Image Apple.

Au début 2025, Robby Walker occupe le poste de Senior Director pour Siri et l’intelligence artificielle. Sous ses ordres, toute l’équipe attelée au renouvellement de l’assistant vocal d’Apple, quand lui de son côté rend des comptes à John Giannandrea. Suite aux déboires d’Apple Intelligence, c’est lui qui a pris la parole face aux équipes, expliquant que les retards sont horribles, et que les directeurs marketing avaient dévoilé bien trop tôt les travaux de renouvellement de Siri.

Nous avons nagé sur des centaines de miles — accrochant au passage un record au Guinness Book pour une telle distance — mais nous n’avons pas réussi à atteindre Hawaï. Et maintenant on nous saute dessus, non pas pour la prouesse que nous avons accomplie, mais parce que nous n’avons pas réussi à atteindre le but final.

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Apple réorganise Siri avec des équipes du Vision Pro

Au début de l’été, c’est au-dessus de lui que les choses ont été revues et reprises en mains : Tim Cook a confié l’avenir de Siri aux mains de Mike Rockwell, ancien responsable du Vision Pro, et la globalité du projet Apple Intelligence est maintenant directement sous la coupe de Craig « Hair Force One » Federighi. Si John Giannandrea, de par son historique, a réussi à garder une petite équipe s’occupant de recherche fondamentale, Robby Walker a pris part au développement d’un outil de recherche boosté à l’IA, en concurrence frontale avec Perplexity et ChatGPT Search. Cet outil, selon Mark Gurman, devrait sortir l’année prochaine.

Contrairement aux autres départs, celui-ci ne semble pas lié à une fuite chez un concurrent. Et au vu de ses prérogatives et de la taille de son équipe qui diminuaient au fur et à mesure que l’année avance, il semble plutôt que Robby Walker ait été poussé petit à petit vers la porte. Entre sa prise de parole marquante, jetant le blâme sur les équipes marketing plutôt que les développeurs, et le fait qu’Apple pourrait se diriger vers une collaboration avec Google Gemini pour une partie de l’IA, il semble que l’ingénieur ait préféré partir.

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Les tarifs de réparation des nouveaux iPhone, de 109 à 959 € suivant les dommages

Depuis quelques années, Apple affiche sur son site les tarifs demandés pour diverses réparations sur ses smartphones. Que ce soit la batterie, le module caméra ou l’écran, tout est indiqué sur le site... et les nouvelles versions viennent d’apparaître dans la liste.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

Déjà avec l’iPhone X, les tarifs en cas de chute étaient salés.

Concernant le changement de batterie, aucun changement entre les « anciens » iPhone 16 et les nouveaux iPhone 17 : la version standard demande 109 €, quand les versions Pro et Pro Max demandent 135 €. Et l’iPhone Air ? Comme les versions Pro, il demande 135 €.

Pour les autres réparations, préparez-vous à quelques augmentations...

Un écran cassé ? Si l’iPhone 16 demande 339 €, son équivalent 2025 passe à 405 €. L’iPhone 16 Pro et son descendant 17 Pro est à 405 € aussi, quand les versions Max sont à 489 €. L’iPhone Air, lui demandera 405 €.

Bonne nouvelle pour le dos de l’appareil, il reste à 169 € la réparation, quel que soit le modèle, que ce soit dans l’ancienne gamme iPhone 16 comme dans la nouvelle iPhone 17, y compris l’iPhone Air.

Si par malheur vous avez cassé l’appareil photo arrière, tout dépendra de votre version : les iPhone 16, iPhone 17 et iPhone Air vous demanderont 199 €. Les iPhone 16 Pro/Pro Max et iPhone 17 Pro/Pro Max, eux sont à 299 €.

Cas le plus terrible, celui des « autres dommages », qui incluent ceux touchant la structure de l’appareil, ou sa carte mère. Si les iPhone 16, 16 Pro et 16 Pro Max vous demandent respectivement 659, 799 et 899 €, les nouveaux modèles font valoir leur statut de derniers sortis, avec 729 € pour l’iPhone 17, 899 € pour l’iPhone 17 Pro, 955 € pour l’iPhone 17 Pro Max et 859 € pour l’iPhone Air.

Quoi qu’il en soit, au vu des tarifs, l’AppleCare+ reste utile pour les étourdis, les maladroits, et au final pour tous ceux qui pensent qu’une probabilité non nulle que leur téléphone fasse un vol plané existe dans cet univers. Comme toute assurance, elle paraît inutile tant qu’aucun souci n’arrive. Mais dans le cas contraire, il est toujours plus agréable de payer 99 € que 859 €, pour prendre le cas de l’iPhone Air qui tombe sur la tranche...

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iPhone 17, Apple Watch, AirPods Pro 3 : les délais sur l’Apple Store sont en majorité vers mi-octobre

Précommander, c’est bien beau, mais comme toujours chez Apple à la sortie d’un produit, les délais peuvent varier très fortement. Si les précédentes années ont vu la demande déborder considérablement l’offre, il semble que pour 2025 Apple aie à peu près correctement configuré ses stocks... du moins jusqu’à ce soir. Voici un petit état des lieux de l’Apple Store en ligne.

L’iPhone, quelques délais sauf sur l’iPhone Air

Concernant l’entrée de gamme, toutes les configurations sont maintenant annoncées pour le 6 octobre, sauf le Brume 512 Go, qui reste disponible au 29 septembre.

L’iPhone 17 Pro est lui aussi donné pour disponible à partir du 6 octobre pour toutes les configurations, quelle que soit la capacité ou la couleur voulue.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

La version 17 Pro Max, elle, repousse encore plus la date : aucune version n’est disponible avant le 13 octobre.

Et l’iPhone Air ? C’est le seul de la gamme disponible le jour de la sortie, à quelques versions près. Le 19 septembre, vous aurez votre poids plume devant la porte, sauf pour les version or 256 et 512 Go, qui passent au 6 octobre. Si vous en voulez un pour la sortie, dépêchez-vous tout de même : après être restées quelques temps au 19 septembre, les configurations passent une par une à des dates plus lointaines.

Les Apple Watch, des délais raisonnables

Que ce soit pour la version SE3, la Series 11 ou l’Ultra 3, toutes sont disponibles dans une fourchette resserrée allant du 6 au 14 octobre, sauf une : de manière surprenante, l’Ultra 3 en bracelet milanais médium (et uniquement cette configuration) est encore disponible pour le jour de la sortie.

Précommandes pour les AirPods Pro 3, Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3

Précommandes pour les AirPods Pro 3, Apple Watch SE 3, Series 11 et Ultra 3

Les AirPods Pro 3

Sur l’Apple Store en ligne, les nouveaux écouteurs de la pomme sont donnés pour une livraison le 6 octobre.

Bien entendu, nous mettrons à jour cette actu au fil des changements de date de disponibilité des différents produits.

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iPhone (Air) : conversion eSIM gratuite et pré-activation chez Free Mobile

À l’occasion de l’ouverture des précommandes de l’iPhone Air, les opérateurs font des efforts en matière d’eSIM. Après Orange, c’est au tour de Free Mobile de mettre en place deux mesures facilitant le passage vers cette SIM intégrée au téléphone.

Si vous achetez un iPhone Air chez l’opérateur, la conversion de votre SIM en eSIM est offerte jusqu’au 30 septembre. Habituellement, l’opération coûte 10 €. Ce petit geste n’est pas réservé à l’iPhone Air, il concerne tous les modèles d’iPhone commercialisés par Free. L’offre est valable pour « les abonnés iPhone existants qui achètent un nouvel iPhone chez Free » ainsi que « les nouveaux abonnés qui choisissent un nouvel iPhone chez Free. »

Les nouveaux iPhone en vente chez Free Mobile

De plus, vous pouvez profiter d’une activation simplifiée avec la pré-installation de l’eSIM directement sur l’appareil. C’est une fonctionnalité apparue au départ chez SFR, avant d’arriver chez Bouygues Telecom et enfin chez Orange et donc Free.

Les iPhone 17, 17 Pro, 17 Pro Max et Air coûtent 20 € de moins chez Free Mobile que sur l’Apple Store. Et c’est sans compter les 50 € remboursés sur demande.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

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iPhone 17 (Pro) : verres trempés, coques et chargeurs déjà en promo dès 10 €

Ce qui est pratique avec les fuites autour des nouveaux iPhone, c’est que les accessoiristes ont le temps de se préparer. Résultat : les protections, étuis et autres coques sont disponibles dès le premier jour. Mais ce n'est pas tout, même des accessoires Apple sont en promo.

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

iPhone Air, iPhone 17 et iPhone 17 Pro : où les commander au meilleur prix 

Des verres trempés à partir de 10 €

Le verre trempé reste l’accessoire incontournable pour protéger l’écran de son nouvel iPhone. Dans ce domaine, les produits de Spigen ont plutôt bonne réputation. Vous pouvez d'ores et déjà commander le vôtre avec une livraison pour lundi. Le prix est de 22,49 €, que ce soit pour l'iPhone Air, l'iPhone 17 Pro, l'iPhone 17 Pro Max ou l'iPhone 17. Chaque kit contient deux pièces, ce qui vous donne le droit à l'erreur. Mais ils sont livrés avec un kit d'installation, qui simplifie considérablement la tâche.

Si vous trouvez cela trop cher, on trouve également des modèles de marques moins connues pour moins de 10 €.

10 € de réduction sur de nombreux accessoires Apple

Les étuis d'Apple ne sont pas donnés. De plus, la qualité n'est pas forcément toujours au rendez-vous. Si vous souhaitez vous en offrir un, sachez qu'Amazon propose d'ores et déjà 10 € de réduction sur de nombreux modèles.

Vous pouvez obtenir les coques en silicone pour 49 € que ce soit pour l'iPhone 17, l'iPhone Air, l'iPhone 17 Pro ou l'iPhone 17 Pro Max.

Amazon propose également 10 euros de réduction sur les modèles en "tissage technique". Il est possible de les avoir pour 59 €. Amazon propose également des réductions sur les accessoires pour l'iPhone Air à commencer par le fameux bumper qui est proposé à 35 €, soit 6 € de plus que le bumper original de l'iPhone 4. Apple le vend 45 €. Les coques transparentes sont également proposées au prix de 49 € au lieu de 59 €.

Protéger son iPhone 17 sans le dénaturer ? Une marque française a trouvé la solution

Protéger son iPhone 17 sans le dénaturer ? Une marque française a trouvé la solution

Des coques iPhone 17 à partir de 10 €

Si vous trouvez les produits Apple trop chers, de nombreux fabricants tiers sont déjà sur le coup. Bien connu du grand public, ESR propose de nombreux modèles à des prix allant de 14 € pour ses modèles transparents à 20 € pour sa série classique. Spigen n'est pas en reste et propose des coques relativement basiques à environ 15 €, tout comme des coques ultra-fines en fibre d'aramide à 35 €.

JEtech a pour sa part une gamme d'étuis, avec des premiers modèles commençant à moins de 10 €. Plus haut de gamme, Rhinoshield propose des coques renforcées à 39 € ainsi que des protections pour objectifs photo à 15,49 €.

Des chargeurs à partir de 10 €

Peut-être qu'il s'agit de votre premier iPhone USB-C. Il va donc falloir penser à faire l'acquisition d'un chargeur compatible. Ugreen, qui a plutôt bonne réputation dans ce modèle, propose un modèle 30 watts compact avec deux ports USB-C et un port USB classique pour 9,49 €. Le même modèle, mais en 45 Watts, est en promo actuellement à 16,99 €. Enfin, si vous êtes plutôt Belkin, ce chargeur 45 Watts avec deux ports USB-C est vendu 19,99 €. À vous de choisir !

Si vous cherchez des accessoires MagSafe, Ugreen propose son chargeur induction particulièrement astucieux pour 22,79 €, soit une réduction de 20 € sur son prix public. Il permet également de recharger vos AirPods. Autre produit en promo : la batterie MagSafe d'Ugreen proposé 22,49 € au lieu de 40 €. Enfin, si vous cherchez un porte-cartes. Vous avez le choix entre celui d'Apple à 54 € (-15 €), celui de JETech à 13 € (présenté comme compatible avec la nouvelle gamme) et celui d'ESR à 17 € (également compatible).

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Les Beats Powerbeats Pro 2 s'améliorent avec iOS 26 pour rattraper les AirPods Pro 3

Lors de la sortie des Beats Powerbeats Pro 2 en février, les écouteurs pour les sportifs d'Apple avaient quelques défauts, dont une intégration assez moyenne aux systèmes d'exploitation d'Apple, un comble. Mais l'arrivée d'iOS 26 — et probablement un peu aussi celle des AirPods Pro 3 — va améliorer les choses.

Une couleur qui va très bien avec un iPhone 17 Pro. Image Beats.

Nos confrères de 9to5Mac ont pu confirmer les points suivants avec Beats.

  • Une intégration avec Apple Fitness+, comme les AirPods Pro 3, pour mesurer la fréquence cardiaque;
  • Une intégration dans l'app Apple Fitness, pour lancer des exercices;
  • La possibilité de choisir la source pour la fréquence cardiaque, en parallèle (par exemple) d'une Apple Watch;
  • La possibilité d'enregistrer le nombre de pas si vous avez les écouteurs avec vous sans Apple Watch ou iPhone;
  • Un nouvel algorithme pour la mesure de la fréquence cardiaque, pour une lecture plus rapide;
  • La possibilité d'enregistrer la fréquence cardiaque en portant uniquement un des écouteurs;
  • La possibilité de recevoir des notifications quand ils sont mal ajustés.

Dans un sens, toutes les nouveautés tendent vers une chose : Apple a attendu l'arrivée des AirPods Pro 3 — ou avait prévu un lancement simultané — pour corriger certains des problèmes des écouteurs, spécialement sous iOS. Avec ces nouveautés, les écouteurs de Beats deviennent un peu plus intéressants pour les utilisateurs d'iPhone, même si le prix reste un peu élevé. Ils sont officiellement vendus 300 €, toutefois ils se trouvent régulièrement vers 250 €, comme actuellement.

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

Test des Powerbeats Pro 2 : réduction de bruit sur fond de rythme cardiaque

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Chargeur mural MagSafe : le PowerBug arrive en Europe, le Zens revient en promo

Twelve South lance la version européenne du PowerBug tandis que son concurrent chez Otterbox est de nouveau en stock et en promotion.

Le PowerBug est un gros palet dont la surface est compatible MagSafe. Il se branche à une prise murale, comme celles que l'on peut avoir au niveau du plan de travail de sa cuisine. L'iPhone est ainsi posé en charge avec l'écran face à l'utilisateur, qui pourra suivre une série, un podcast, ou tout bêtement une recette de cuisine.

Image Twelve South.

Il dispose en outre d'une sortie USB-C pour recharger un second appareil (le câble n'est pas fourni). Le PowerBug développe une puissance de 35W qui peut se répartir en 20W pour la prise USB-C et 15W pour la partie MagSafe. L'accessoire est vendu 59,99 € (en noir ou en blanc) auxquels il faut ajouter des frais de port. On arrive à un total de 67,49 €.

Images Twelve South.

Otterbox a un produit similaire avec le Zens qui était déjà compatible avec nos prises de courant. La partie MagSafe a une puissance de 15W et la filaire de 18W. Il coute 49,99 € chez son fabricant ainsi que chez Amazon. Cependant ce dernier fait une promo à 35,58 € sur le coloris noir.

Chargeur Zens. Image Otterbox.
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Le gouvernement regarde avec attention la vente de SFR et pourrait imposer un veto sur un rachat par des acteurs étrangers

La vente de la société française du radiotéléphone (SFR) continue à faire parler d'elle. Alors qu'Altice — le groupe de Patrick Drahi — compte bien se séparer de l'opérateur pour essayer de sauver sa peau, une question se pose bien évidemment : qui va racheter SFR ?

Est-ce bientôt la fin du carré rouge ?

Si de nombreuses rumeurs tendent vers un rachat collectif par les trois autres opérateurs, qui en profiteraient pour dépecer le groupe, d'autres solutions ont évidemment été envisagées. Le rachat par un autre groupe français est peu probable compte tenu de la taille de SFR, mais l'autre voie possible — un rachat par une entreprise étrangère —, inquiète. Dans une question au gouvernement, Patrick Hetzel — un député LR — s'interroge sur la réaction du gouvernement à la vente de SFR. Il s'inquiète de voir SFR quitter le giron économique français, mais aussi de l'impact de la vente sur les tarifs dans ce domaine, étant donné que le marché pourrait revenir à trois opérateurs au lieu de quatre.

Dans sa réponse, le gouvernement explique notamment que « Si un acteur étranger souhaitait acquérir SFR au regard du caractère sensible de ces activités et infrastructures, le Gouvernement pourra imposer des conditions par le biais du dispositif de contrôle des investissements étrangers en France. » Comme SFR est une « infrastructures, biens ou services essentiels pour garantir […] l'intégrité, la sécurité ou la continuité de l'exploitation des réseaux et des services de communications électroniques », le code monétaire et financier s'applique, ce qui nécessite une autorisation. En résumé, le gouvernement peut mettre son veto sur le rachat si un acteur étranger compte racheter SFR, ou tout du moins imposer certaines conditions pour éviter de laisser filer un pan important des infrastructures de télécommunication françaises.

SFR pourrait être racheté par Orange, Free et Bouygues, avant un partage

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L’iPhone Air en Chine, jamais sans ma SIM

Les puces eSIM n’ont pas que des avantages, mais pour le gouvernement chinois, elles n’ont que des inconvénients. Comme elles permettent d’importer une ligne étrangère en toute discrétion et de changer de numéro en quelques clics, elles n’ont jamais été encouragées par les autorités, sans toutefois avoir été interdites. Les fabricants locaux ignorent sciemment leur existence et Apple elle-même réserve des modèles spécifiques à double SIM au marché chinois. Sauf que l’iPhone Air est trop fin pour accueillir un tiroir de carte SIM.

Image Apple.

Alors qu’elle utilise des puces eSIM depuis l’Apple Watch Series 3, et qu’elle s’est même débarrassé des cartes SIM aux États-Unis depuis l’iPhone 14, Apple n’a jamais poussé son avantage en Chine. La firme de Cupertino prévoit toujours un modèle spécifique au marché chinois : cette année encore, l’iPhone 17 A3521, l’iPhone 17 Pro A35224 et l’iPhone 17 Pro Max A3527 sont dotés d’un tiroir à double carte SIM.

Apple a bien prévu un iPhone Air A3518 adapté aux bandes utilisées par les réseaux chinois, mais comme le modèle A3260 vendu aux États-Unis, le modèle A3516 spécifique au marché japonais et le modèle A3517 commercialisé partout ailleurs, il ne possède qu’une puce eSIM. Ce n’est pas forcément rédhibitoire : les versions cellulaires de l’iPad mini de septième génération, de l’iPad Air de sixième génération et de l’iPad Pro de septième génération sont commercialisées en Chine avec leur puce eSIM.

China Unicom a même prévu un système de « provisionnement » des puces eSIM compatible avec les exigences des autorités. Comme l’identité du propriétaire doit pouvoir être reliée au module d’identification du téléphone, le partenaire historique d’Apple et troisième plus grand opérateur du pays a organisé une procédure de vérification de l’identité et d’activation du téléphone en boutique.

Tout était donc prêt pour un lancement en grande pompe de l’iPhone Air… jusqu’à ce matin. Les précommandes ont été suspendues et « les informations sur la commercialisation seront revues ultérieurement ». La version chinoise de la fiche technique relative à la puce eSIM de l’iPhone Air affirme toujours que « China Unicom est le seul opérateur prenant en charge la puce eSIM » en Chine, mais la version américaine mentionne maintenant China Mobile et China Telecom.

Apple semble avoir reculé pour mieux sauter : dans une déclaration au South China Morning Post, un porte-parole assure que l’entreprise « collabore avec les régulateurs pour commercialiser [l’iPhone Air] en Chine aussi vite que possible », non seulement chez China Unicom, mais aussi chez les deux autres opérateurs publics. China Mobile a ainsi confirmé avoir « activé les services eSIM pour les téléphones mobiles » sur le réseau social Weibo.

Cela ne veut pas dire que le gouvernement lâche du lest, bien au contraire. Seuls les modèles vendus en Chine pourront activer leur puce eSIM sur les réseaux chinois, et inversement, les profils de configuration des opérateurs étrangers ne pourront pas être activés dans l’enceinte du pays. Apple et les opérateurs chinois empêcheront les modèles étrangers de configurer une ligne locale, une limitation qui gênera à coup sûr les expatriés et les vacanciers.

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