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Altice rejette l’offre d’achat de SFR par ses trois concurrents… pour mieux faire monter les enchères ?

Cela n’a pas tardé : Orange, Bouygues Telecom et Free ont proposé d’acheter et de se partager SFR pour 17 milliards d’euros, Altice a annoncé avoir « immédiatement rejeté » l’offre dans un message envoyé à ses employés et consulté par l’AFP (via). L’acquisition ne se fera pas, du moins pas dans les termes actuels du contrat. En effet, dès hier on pressentait que l’entreprise allait rejeter la première offre afin de faire monter les enchères, alors ce refus est peut-être simplement la première phrase des négociations.

Image iGeneration.

« Nous vous confirmons avoir reçu hier soir une offre indicative pour une partie des actifs d’Altice France. Cette offre a été immédiatement rejetée », a écrit dans ce message Arthur Dreyfuss, l’actuel PDG d’Altice, à destination de ses salariés. Il ne ferme pas la porte à une nouvelle offre ou à l’idée même de vendre, c’est un projet qui mûrit depuis quelques mois pour son entreprise, mais l’offre actuelle ne convient pas. On verra dans les prochains jours si les trois opérateurs répondront avec quelques milliards de plus.

Le blocage pourrait aussi être politique. En tout cas, le tout nouveau Ministère de l’Économie et des Finances a indiqué aujourd’hui qu’il allait être « extrêmement vigilant ». La principale crainte d’un retour à trois opérateurs est un retour en même temps aux hausses de prix. Roland Lescure insiste aussi sur un éventuel « impact sur la qualité de service », si l’acquisition était menée à bien.

Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

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Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

C’est la grande nouvelle dans le monde des télécoms français : Orange, Bouygues Telecom et Free ont présenté hier une offre à 17 milliards d’euros pour se partager SFR. Si cette offre était acceptée par Altice, maison-mère du fournisseur d’accès à internet et opérateur mobile au carré rouge, et surtout validée par les autorités compétentes, cela reviendrait à un retour à trois opérateurs majeurs en France. Une situation que l’on n’a pas connu depuis l’arrivée de Free Mobile en 2012 et ce retour laisse craindre une hausse des prix, après des années de baisses permises par la concurrence entre quatre acteurs.

Image iGeneration, photo de base Stock Birken sur Unsplash.

Le Monde revient sur le sujet en rappelant que les prix moyens ont chuté de 90 % sur mobile et 30 % sur les lignes fixes entre 2012 et aujourd’hui. La baisse a clairement été lancée par l’arrivée d’un quatrième opérateur et elle s’est maintenue jusqu’à récemment et notamment grâce à RED, la filiale low-cost de SFR qui a l’habitude de régulièrement casser les prix. Rien qu’entre janvier 2024 et octobre 2025, Ariase indique que le prix moyen d’un forfait avec 20 Go de data est ainsi passé de 17,3 € à 12,76 €, ce qui prouve bien que la répartition actuelle du marché tend à faire baisser les prix.

On l’a encore vu ces derniers jours d’ailleurs, avec cette fois Sosh qui a lancé l’offensive sur les forfaits destinés aux grands voyageurs. Grâce à son offre à 15,99 € par mois pour 40 Go depuis 130 pays, l’opérateur sans engagement d’Orange a bousculé l’équilibre et forcé Bouygues Telecom à réagir dans la foulée. Jusqu’ici, Free Mobile était le champion de l’itinérance incluse et on imagine que l’opérateur de Xavier Niel réagira à son tour. SFR suivra probablement, voire en ajoutera une couche en allant encore plus loin, ce qui devrait être positif pour les clients à l’arrivée.

Sosh annonce un forfait avec 200 Go de 5G en France et 40 Go de data depuis 130 pays pour 15,99 €

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Bouygues lance un nouveau forfait voyage incluant 300 Go en France et 40 Go à l’étranger

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Ces mouvements ne sont pas réservés à l’univers mobile. Les connexions à internet fixes françaises sont parmi les plus rapides et les moins chères au monde, grâce tout d’abord à une large couverture en fibre optique (plus de 90 % des foyers couverts) et à cette concurrence entre les quatre FAI. On peut évoquer l’offre Pure fibre lancée il y a près d’un an par B&You, la branche moins chère de Bouygues Telecom. En se concentrant sur la fibre seule et en cassant les prix au passage, l’entreprise a forcé ses concurrents à réagir en améliorant leurs offres ou en baissant leurs propres tarifs.

Perdra-t-on ces mouvements bénéfiques aux consommateurs avec un retour à trois acteurs ? Les autorités de la concurrence vont se pencher sur le dossier pour s’assurer que ça ne sera pas le cas et Le Monde cite aussi Marc Ferracci, ancien Ministre de l’Industrie qui indiquait cet été rester très attentif à la « protection des consommateurs » dans ce domaine. On imagine qu’une vente ne se ferait qu’en l’échange de garanties de la part des trois acquéreurs, qui ont d’ailleurs pris les devants. Dans la communication associée à leur offre, Orange, Bouygues Telecom et Free ont ainsi expliqué que leur objectif était de « préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs ».

L’Arcep, le gendarme français des télécoms, se voulait aussi optimiste en relevant au printemps dernier que les acteurs français ont des marges confortables (26 à 40 % en 2024) et un vrai savoir-faire qu’ils déploient ailleurs en Europe. Une manière de dire qu’ils ne sont pas en difficulté et n’auront pas besoin d’augmenter leurs prix pour survivre, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne le feront pas pour autant. D’ailleurs, nos confrères rappellent en conclusion que les trois opérateurs mobiles de l’époque (Orange, Bouygues et SFR) avaient été reconnus coupables d’entente pour maintenir leurs prix élevés au début des années 2000.

À l’époque, les trois entreprises avaient payé une amende record de 534 millions d’euros et ce procès avait été l’un des moteurs pour favoriser l’entrée sur le marché de Free Mobile. Autant dire que si l’opération est menée à bout, les trois opérateurs restants seront probablement scrutés par les autorités compétentes.

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TF1+ : bientôt un micro-paiement pour des matchs sans pub avec des analyses en plus

TF1 cherche de nouveaux moyens de monétiser les matchs qu’il diffuse et travaille sur un nouveau système de micro-paiement. Dans une interview accordée à l’Équipe, le PDG de TF1 Rodolphe Belmer a annoncé vouloir lancer ce modèle d’ici la fin de l’année. Il permettra de regarder des rencontres sans pubs sur la plateforme TF1+ contre un paiement unique.

L'app TF1+ sur iPad. Image iGeneration

En pratique, il sera possible de payer 1 € pour couper les publicités à la mi-temps et après le match. Celles-ci seront remplacées par « des contenus du type analyses, inside, interviews ». La fonctionnalité devrait être prête d’ici Noël et sera gratuite pour les abonnés premium. TF1+ est gratuit avec un abonnement Premium supprimant la pub actuellement facturé 6 € par mois ou 60 € par an.

Le PDG est également revenu sur l’accord signé cet été avec Netflix. Pour rappel, la plateforme américaine ajoutera les chaînes du groupe TF1 ainsi que les contenus à la demande de TF1+ à son catalogue à partir de l’été 2026. La question des droits sportifs pourrait, à terme, donner lieu à des investissements communs : il imagine qu’une partie des rencontres pourrait être retransmise sur la plateforme de son partenaire, tandis que les événements majeurs resteraient diffusés en clair sur les antennes du groupe. « Cela arrivera un jour ou l’autre », anticipe-t-il.

Netflix va diffuser les séries, émissions et rencontres sportives de TF1

Netflix va diffuser les séries, émissions et rencontres sportives de TF1

L’idée est évoquée alors que l’UEFA a lancé un appel d’offres pour 2027-2030, la Ligue des champions étant réservée pour la première fois à un acteur mondial comme Netflix ou Amazon. Pour Rodolphe Belmer, il y a une convergence d’intérêts entre les plateformes de streaming et les ayants droit. Les premières cherchent à diversifier leur catalogue au delà des habituelles fictions, tandis que les seconds peinent à croître avec des clients historiques exigeants.

En revanche, un investissement direct dans des droits comme ceux de la Ligue des champions n’est pas sur la table en raison des montants. Canal+ a emporté les prix du dernier appel d’offres pour 480 millions d’euros. « Pour nous, il y a un zéro de trop », déclare-t-il.

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Rythme : une app pour écouter les battements de son cœur avec les AirPods Pro 3

Pas besoin d’être un grand sportif pour profiter du capteur de fréquence cardiaque des AirPods Pro 3. L’application gratuite Rythme exploite ce nouveau composant d’une manière originale : elle vous fait écouter les battements de votre cœur.

Image WatchGeneration

Après avoir accordé l’accès au capteur, l’app diffuse des sons de pulsations cardiaques calées sur votre fréquence actuelle. Si vous vous mettez à faire des squats pendant l’écoute, le tempo s’accélère presque aussitôt. Mais l’idée n’est pas vraiment de transformer l’expérience en séance de sport, Rythme sert surtout à se détendre en se concentrant sur le rythme de son cœur.

Les battements sont accompagnés d’une animation visuelle synchronisée et de légers retours haptiques sur l’iPhone. Si vous n’avez pas d’AirPods Pro 3, ce n’est pas grave, l’application fonctionne aussi les Powerbeats Pro 2, les Apple Watch et les capteurs Bluetooth. Et si vous n’avez rien de tout ça, vous pouvez simuler un battement de cœur à la cadence de votre choix.

Just released my new app Rhythm where you can listen to your own heartbeat using AirPods Pro 3 (or Apple Watch).

Link in thread pic.twitter.com/CjZLodrC1c

— Mathijs Kadijk (@mac_cain13) October 14, 2025

Cerise sur le gâteau, les séances de relaxation sont enregistrées comme moments de « Pleine conscience » dans l’application Santé. En bref, ludique et relaxante, Rhythme est une application sympathique pour découvrir autrement le nouveau capteur des AirPods Pro 3.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

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« F1 » confirmé en streaming sur Apple TV le 12 décembre 2025, mais pas en France

Apple, dans un communiqué, a annoncé que F1 (le film) allait être diffusé sur le service Apple TV — qui a perdu son + — le 12 décembre 2025. Une date un peu plus tardive que prévue (les premiers retours, début juillet, tablaient vers une mise en ligne en octobre). Mais en France, comme toujours, il faudra attendre. Et pas qu'un peu : la date de sortie officielle est le 25 novembre 2026.

« Il faut vraiment attendre si longtemps ? ». Image Apple.

Pour rappel, les États-Unis et de nombreux autres pays n'ont pas de règles totalement gravées dans le marbre. Dans le pays de Tim Cook, l'achat et la location sont disponibles environ 45 jours après la sortie en salle, mais ce délai peut varier si le film n'a pas trouvé son public… ou au contraire si c'est un succès, comme F1, le film. La sortie sur les plateformes de streaming sur abonnement, elle, arrive en général à peu près quatre mois plus tard (128 jours en moyenne aux États-Unis).

Le Blu-ray allemand est en vente.

Dans nos contrées, le film n'est pas encore disponible à la vente ou à la location : le délai est de 4 mois. Il est en précommande sur de nombreux services, mais sa date de sortie officielle est donc le 25 octobre 2025 (quatre mois après la sortie en salle, le 25 juin 2025). Il est déjà possible de se le procurer en Blu-ray (par exemple) mais en import, dans une version allemande qui ne propose pas la version française. La sortie sur Apple TV (le service), elle n'est a priori pas prévue avant le 25 novembre 2026. Le délai dépend ici des accords avec les services de streaming, et Apple doit attendre dix-sept mois, alors que Disney, par exemple, a obtenu une fenêtre de seulement neuf mois pour Disney+, pour les films de son catalogue.

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Acrobat Studio : les PDF passés à la moulinette IA par Adobe

Mise à jour le 15 octobre — Après son lancement limité à l’anglais, Acrobat Studio est maintenant disponible en français. L’abonnement coûte 30,24 €/mois avec engagement d’un an, soit un total de 363 €. Il s’agit d’un tarif de lancement valable jusqu’au 31 octobre. Passée cette date, l’abonnement mensuel augmentera à 42,34 €. Autrement, Adobe propose un abonnement annuel avec paiement en une fois à 359 €. Vous pouvez essayer gratuitement cette nouvelle plateforme de PDF pendant 7 jours.


Article original publié le 20 août — Après avoir insufflé de l’IA générative dans ses logiciels de création graphique, Adobe fait la même chose avec les PDF. L’éditeur lance Acrobat Studio, un nouvel abonnement (forcément…) qui rassemble plusieurs outils pour tirer au maximum parti des nombreux documents qui encombrent les SSD.

PDF Spaces. Image Adobe.

La formule comprend l’éditeur avancé de PDF Acrobat Pro, l’application de création tout-en-un Adobe Express et surtout PDF Spaces. Ce nouvel environnement de travail exploite des technologies d’intelligence artificielle pour transformer des collections de fichiers et de sites web en espaces de connaissance interactifs.

Concrètement, après avoir fourni plusieurs (dizaines de) PDF, on peut avoir des résumés, poser des questions sur le contenu ou bien encore créer de nouveaux documents en quelques clics. C’est du Retrieval Augmented Generation (RAG), une méthode pour connecter un modèle de langage à une base documentaire externe, clé en main. On peut définir un rôle spécifique à l’Assistant IA, comme « enseignant » ou « analyste », pour personnaliser ses coups de pouce.

Acrobat Studio est pour l’heure uniquement disponible en anglais. Le tarif de lancement, valable jusqu’au 31 octobre, s’élève à 24,99 $/mois pour les particuliers et 29,99 $/mois pour les équipes. Un essai gratuit de 14 jours est proposé.

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YouTube gagne un nouveau lecteur vidéo évoquant le Liquid Glass

Il va y avoir du changement sur YouTube : le lecteur vidéo va gagner un nouveau design. Celui-ci se veut « plus clair et immersif » avec des effets de transparences qui ne manquent pas d’évoquer le Liquid Glass d’Apple. Les icônes et autres contrôles ont été arrondis pour moins cacher le contenu. Ce nouveau lecteur est désormais en cours de déploiement sur ordinateur, mobiles et les TV connectées. Une capture d’écran a été mise en ligne en guise d’avant-goût :

Image YouTube

YouTube en a profité pour annoncer d’autres nouvelles améliorations. Les transitions entre les onglets devraient être plus fluides sur mobile, tandis que la fonction permettant d’avancer ou de reculer rapidement dans une vidéo va être modernisée. Le bouton « J’aime » pourra afficher une animation spécifique selon le contenu, par exemple une note de musique sur un clip.

La fonction « Regarder plus tard » va gagner un nouveau design plus fluide simplifiant la manœuvre. Enfin, le système de commentaire a été revu avec des fils de discussions structurés donnant une meilleure expérience de lecture.

Image YouTube
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Eddy Cue explique pourquoi Apple TV a abandonné son « + »

Apple aime bien la marque Apple TV : il y a Apple TV le boîtier, Apple TV l’app, et depuis peu Apple TV le service, qui s’appelait jusqu’à présent Apple TV+. Vous trouvez ça confus ? Ce n’est pas le cas d’Eddy Cue, venu clarifier tout cela au micro de Matt Belloni dans son podcast The Town. Selon lui, cette décision prise collectivement au sein d’Apple arrive au bon moment.

Montage iGeneration

« Nous avons ajouté le signe « + » parce que nous l'avons utilisé dans nos autres services comme iCloud+ et News+, mais nous faisons cela lorsque nous avons un service gratuit dont il existe une version payante », a déclaré le chef des services d’Apple. « Nous sommes restés cohérents à ce sujet, mais nous l'avons tous appelé Apple TV et nous avons dit que, compte tenu de la situation actuelle, c'était le moment idéal pour le faire », ajoute-t-il.

Autrement dit, le « + » est devenu obsolète maintenant que le concept d'abonnement obligatoire à Apple TV est bien établi dans la tête du grand public. Cela peut se comprendre vis-à-vis d’Apple Music et Arcade, deux services sans déclinaisons gratuites qui n’ont pas de « + ». Cependant, l’argument reste discutable étant donné qu’Apple Fitness+ a bien un « + » dans son nom, sans formule gratuite. On ne serait pas surpris que celui-ci soit renommé prochainement.

Ce nouveau nom ne risque-t-il pas de créer la confusion avec Apple TV le boîtier ? « Notre matériel s'appelle Apple TV 4K pour votre téléviseur. Je pense que cela convient, et l'application s'appelle Apple TV. Elle s'appelle également Apple TV sur nos produits tiers, donc je ne pense pas que cela posera le moindre problème », se justifie-t-il face à Matt Belloni.

Eddy Cue a profité de cette interview pour rassurer les investisseurs : selon lui, le nombre d’abonnés à Apple TV (le service) est « significativement supérieur » au chiffre de 45 millions qui revient régulièrement dans les rumeurs. L’épisode complet peut être écouté à ce lien.

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Le Home Hub d'Apple devrait coûter 350 $

Après avoir fait évoluer HomeKit à pas comptés, Apple s’apprêterait enfin à revenir sérieusement dans la maison connectée. Au printemps 2026, la firme de Cupertino devrait présenter un HomePod équipé d’un écran, conçu spécifiquement pour cet usage. Mais ce ne serait qu’un début : Apple plancherait sur toute une gamme de produits dans le domaine de la domotique et la robotique, à commencer par une caméra de sécurité attendue pour fin 2026.

Image : MacRumors

Un "HomePad" : un écran sur un HomePod mini à 350 $

Apple semble apprécier les lancements en deux temps. Il se murmure que l'iPhone Air a servi de base à l'iPhone pliable. Le nouvel HomePod mini pourrait lui aussi servir de point de départ au Home Hub. Ce dernier se verrait greffer un écran d'une taille de 7 pouces.

Deux versions seraient en gestation :

  • une version murale, pensée pour être fixée comme un panneau de contrôle
  • une version de table, montée sur une base avec haut-parleur intégré, qui ressemblerait à un HomePod mini avec écran.

Les deux modèles intégreraient une caméra FaceTime pour les appels vidéo ainsi que des capteurs capables d’identifier la personne qui l’utilise. Le système pourrait ainsi adapter automatiquement les applications et les réglages selon le membre de la famille devant l’écran. Voilà qui devrait finir d'énerver les personnes rêvant d'un iPad multi-utilisateur.

Côté tarif, Apple viserait un prix autour de 350 $, bien au-dessus des concurrents directs comme l’Amazon Echo Show. Le modèle standard qui s'apparente le plus à un HomePad coûte 200 €. On trouve également chez Amazon un modèle à 400 €, mais celui-ci est équipé d'un écran 21" !

L'Echo Show dispose d'un pied, mais peut être également accroché au mur

Les équipes d’Apple chercheraient toutefois à réduire les coûts de production, afin de rendre l’appareil plus abordable au lancement — ou, à défaut, dans les versions suivantes. Mark Gurman indique que ces appareils utiliseraient des dalles LCD produites par Tianma Microelectronics Co, qui ne seraient pas particulièrement haut de gamme.

Un appareil prêt depuis un an, mais bloqué par Siri

Le Home Hub d’Apple serait terminé depuis l’année dernière. La firme comptait initialement le lancer en mars 2025, avant de reporter sa sortie : la nouvelle version de Siri, plus intelligente et fondée sur une nouvelle architecture, a été reportée au début de l'année prochaine comme chacun sait.

Faute de nouveau Siri, le premier écran connecté d’Apple n’arriverait finalement qu’en 2026

Faute de nouveau Siri, le premier écran connecté d’Apple n’arriverait finalement qu’en 2026

Son lancement est espéré au printemps 2026, en même temps que le nouveau Siri. On ne serait guère étonné que son lancement soit limité au départ à un nombre restreint de pays. Entre le nouveau Siri et les relations difficiles entre Apple et l'Union européenne, on ne mise pas forcément sur une commercialisation en France dès le premier jour.

Apple ne s’arrêterait pas là : une caméra de sécurité conçue en interne, pensée pour s’intégrer directement au Home Hub, pourrait voir le jour d’ici fin 2026. Et en coulisses, la firme planche déjà sur un robot de table, attendu pour 2027.

Le robot domestique d’Apple avance doucement, mais sûrement

Apple planche également sur un robot de table conçu comme une évolution directe du Home Hub. L’appareil reprendrait l’apparence du futur écran domestique, mais reposerait sur un bras motorisé capable de déplacer l’écran autour de l’utilisateur, que ce soit dans un bureau ou une cuisine.

Le système de motorisation poserait encore des défis techniques, et Apple chercherait à définir des usages pertinents en matière d’intelligence artificielle avant de passer à la production. Résultat : le calendrier a glissé, et le lancement ne serait pas attendu avant environ deux ans.

Le prix visé tournerait autour de plusieurs centaines de dollars, un niveau élevé justifié par le coût des composants robotiques et le développement spécifique qu’ils nécessitent. Ce projet trouve d’ailleurs ses origines dans l’ancien programme de voiture autonome d’Apple, désormais abandonné, qui comprenait une équipe dédiée à la robotique.

À défaut de voiture, Apple réfléchirait à créer des robots domestiques

À défaut de voiture, Apple réfléchirait à créer des robots domestiques

En parallèle, Apple travaillerait sur un bras robotisé pour la fabrication de ses propres produits. Elle aurait également exploré des concepts de robots mobiles, dans la lignée de l’Amazon Astro.

Amazon Astro

Le robot de table, lui, disposerait d’un écran d’environ 9 pouces, soit la taille d’un iPad, plus grand que celui du Home Hub, et d’une version améliorée de Siri, plus conversationnelle et contextuelle.

Une fabrication au Vietnam

Comme le rappelle Bloomberg, la firme a pour habitude de lancer les premières productions d’une nouvelle catégorie de produits en Chine, avant d’élargir la fabrication ailleurs. Cette fois, Apple aurait décidé d'initier sa production au Vietnam. Elle sera assurée par BYD1.

Ce dernier prendra en charge l’assemblage final, les tests et le conditionnement du Home Hub. Depuis plusieurs années, Apple renforce sa présence industrielle au Vietnam, où sont déjà assemblés certains modèles d’iPad, d’AirPods, d’Apple Watch et de Mac. Une diversification qui s’inscrit dans une politique plus large de rééquilibrage de la production mondiale face aux tensions géopolitiques et à la concentration industrielle chinoise.


  1. On parle bien du constructeur automobile !  ↩︎

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Qu’attendre du MacBook Pro M5, qui pourrait être dévoilé dans la journée ?

Cela ne fait plus l’ombre d’un doute : les nouveaux MacBook Pro M5 seront présentés dans la journée, ou au plus tard d’ici la fin de la semaine.

Le MacBook Pro M5 à venir. Image Greg Joswiak

Les rumeurs s’intensifient depuis quelques jours, et Greg Joswiak a fini par vendre la mèche hier sur X. Dans une courte vidéo, on distingue la silhouette d’un MacBook Pro formant un « V », soit le chiffre romain 5. Vous l’avez compris : il est bien question du MacBook Pro M5.

Le MacBook Pro M5 bientôt annoncé, et c’est Apple qui le dit

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Le processeur comme principal nouveauté

Le MacBook Pro sera très probablement le premier produit Apple équipé de la puce M5, la nouvelle génération de processeurs Apple Silicon qui succédera à la puce M4.

Gravée par TSMC selon un procédé 3 nanomètres de nouvelle génération, la puce M5 devrait offrir des gains notables en performances et en efficacité énergétique. Côté processeur, on évoque une hausse de 10 à 15 % par cœur, un progrès plus mesuré que le saut observé entre les M3 et M4. En revanche, les performances multicœurs feraient un bond bien plus marqué, avec jusqu’à 25 % de mieux selon les premiers tests. Ces gains seraient suffisants pour qu'un simple Mac équipé d'une puce standard rivalise en termes de performances brutes avec un Mac Studio M2 Max !

M5 : la puce d’Apple qui pourrait hisser le MacBook Air au niveau d’un Mac Studio

M5 : la puce d’Apple qui pourrait hisser le MacBook Air au niveau d’un Mac Studio

Mais c’est surtout sur la partie graphique que le M5 marquerait une vraie évolution : le GPU progresserait de 30 à 35 %, un saut significatif qui confirme la volonté d’Apple de concentrer ses efforts non seulement sur la puissance graphique, mais aussi sur les capacités de calcul liées à l’intelligence artificielle.

Peu de nouveautés attendues en dehors de la puce M5

En dehors de la nouvelle puce M5, aucune autre évolution majeure n’a pour l’instant été évoquée pour le prochain MacBook Pro.

Apple pourrait, en théorie, en profiter pour intégrer la nouvelle caméra frontale de 18 mégapixels avec Center Stage, déjà présente sur l’iPhone 17, ou encore le nouveau contrôleur réseau N1, compatible Bluetooth 6 et Wi-Fi 7.

Le modèle actuel se limite toujours au Wi-Fi 6E, alors même que l’iPhone prend en charge le Wi-Fi 7 depuis deux ans.

Montage : MacGeneration

Un seul modèle attendu

Les hypothèses ont été très nombreuses concernant la façon dont Apple allait commercialiser ces nouveaux MacBook Pro. Apple ne présenterait qu'un seul modèle aujourd'hui. Il s'agirait du modèle standard. En agissant ainsi, Apple espère donner un peu de lustre au modèle d’entrée de gamme de sa gamme professionnelle face au MacBook Air. Le reste de la gamme est attendu début 2026.

MacBook Pro M5 : un lancement en deux temps qui se précise

MacBook Pro M5 : un lancement en deux temps qui se précise

Mais déjà, alors que cette puce M5 s’annonce prometteuse, c’est la génération suivante qui suscite toutes les attentes. Le futur MacBook Pro M6, prévu pour fin 2026, marquerait une refonte complète : nouveau design, écran OLED tactile, 5G intégrée… Tout un programme !

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

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HomePod mini et Apple TV : les signes d’un renouvellement se multiplient

Les choses commencent à se préciser concernant l’Apple TV (le boîtier, pas le service cher à Eddy Cue) et le HomePod mini. Pour ces deux produits, les stocks commencent à s’amenuiser dans plusieurs Apple Store. Et chez Apple, ce genre de signe laisse rarement place au hasard : de nouveaux modèles pourraient bien pointer le bout de leur nez prochainement.

Image : MacRumors

MacRumors note par exemple que la boutique phare de Regent Street, à Londres, n’a plus aucun HomePod mini en stock, selon des relevés effectués ce week-end. D’autres configurations de HomePod mini et d’Apple TV affichent également des ruptures ponctuelles dans certaines enseignes, même si la disponibilité en ligne reste correcte pour l’instant.

En France, le HomePod mini est également en rupture de stock dans certaines couleurs à la Fnac. Au passage, c'est également le cas pour le grand HomePod. En revanche, aucune tension particulière sur l’Apple TV n’a été constatée pour le moment

HomePod mini : le Wi-Fi va faire un grand saut

Le HomePod mini devrait connaitre enfin sa première mise à jour. Apple y intégrerait une nouvelle puce S9 (ou plus récente), capable de faire tourner la prochaine version de Siri, largement revue grâce à l’Apple Intelligence. L’enceinte embarquerait également une puce Wi-Fi conçue en interne, compatible Wi-Fi 6E ou Wi-Fi 7, pour des connexions plus stables et rapides. Apple travaillerait en parallèle sur une amélioration de la qualité sonore et sur l’intégration d’une puce Ultra Wideband de deuxième génération, qui renforcerait les interactions avec les autres appareils du foyer. Enfin, de nouveaux coloris seraient envisagés, dont un modèle rouge, histoire d’apporter un peu de fraîcheur à la gamme.

Apple TV : plus de puissance pour jouer un peu plus

Côté Apple TV, la nouvelle génération adopterait une puce A17 Pro plus rapide, elle aussi taillée pour la future version de Siri “Apple Intelligence”. L’appareil pourrait également intégrer une puce Wi-Fi maison, compatible Wi-Fi 6E ou Wi-Fi 7. Et, à plus long terme, Apple plancherait sur un modèle doté d’une caméra FaceTime, une évolution souvent évoquée, mais dont la date de sortie reste encore incertaine.

Apple : une deuxième salve de nouveautés se prépare pour l’automne

Apple : une deuxième salve de nouveautés se prépare pour l’automne

Enfin, si Apple semble décidée à sortir le MacBook Pro M5 cette semaine, il n'est pas acquis que l'Apple TV et le HomePod mini l'accompagnent cette semaine. Leur commercialisation pourrait intervenir un peu plus tard.

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Les AirPods se préparent à iOS 26.1 avec ce nouveau firmware en bêta public

Apple a mis en ligne une nouvelle version bêta publique du firmware destinée aux AirPods Pro 2, AirPods Pro 3 et AirPods 4.

Cette mise à jour, identifiée sous le numéro de build 8B5014c, est désormais accessible aux membres du programme de bêta publique d’Apple. Elle avait été mise à disposition des développeurs la semaine dernière.

AirPods (Pro) : une nouvelle bêta sans doute pour préparer l

AirPods (Pro) : une nouvelle bêta sans doute pour préparer l'arrivée d'iOS 26.1

Ce nouveau firmware accompagne la bêta publique d’iOS 26.1 et devrait ajouter la traduction en direct (Live Translation) dans plusieurs nouvelles langues, notamment le japonais, le coréen, l’italien et le chinois, en versions simplifiée et traditionnelle. Ces derniers jours, nous avons noté quelques dysfonctionnements, notamment un sifflement assez désagréable qui se produit de manière aléatoire lorsque l'un des modes d'écoute (réduction de bruit, adaptatif ou transparence) est activé. Nous ignorons si cette mise à jour règle le problème.

AirPods Pro 3 : un bug sonore qui fait grincer des oreilles

AirPods Pro 3 : un bug sonore qui fait grincer des oreilles

Depuis iOS 26, iPadOS 26 et macOS Tahoe, Apple propose une option d’installation du firmware bêta directement depuis les réglages des AirPods lorsqu’ils sont connectés à un iPhone, un iPad ou un Mac. Une option propose d’activer la recherche et l’installation automatique de ces firmwares de test. Attention toutefois : il est impossible de revenir en arrière une fois la mise à jour effectuée.

Comment tester les futures nouveautés des AirPods et AirPods Pro

Comment tester les futures nouveautés des AirPods et AirPods Pro

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Apple Store : le crédit à 0 % sur les iPhone 17 et les autres produits prolongé jusqu’à la fin de l’année

Démarrée en début d’année, l’offre de crédit à 0 % sur l’Apple Store n’en finit plus d’être prolongée. Apple n’indique toujours aucune date de fin sur sa boutique en ligne, mais son partenaire Cetelem précise sur son propre site que l’opération restera valable jusqu’au 31 décembre 2025, au moins pour les iPhone 17 Pro.

Ce crédit à 0 % permet d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone, d’un Mac, d’un iPad, d’une Apple Watch, d’un Vision Pro ou même d’un accessoire sur 24 mois maximum. L’offre est soumise à l’examen du dossier, de la situation financière et de l’historique d’emprunt de l’acheteur.

Les intérêts habituels sont pris en charge par Apple, qui mise sur de bonnes ventes pour absorber le coût de la promotion. De son côté, Cetelem compte sur ce partenariat pour refourguer d’autres crédits aux consommateurs. Alors que le montant moyen d'un crédit pour un smartphone est de 700 € environ chez BNP Paribas Personal Finance, la maison mère de Cetelem, il grimpe à 1 200 € pour un iPhone. On comprend l’appétit des organismes de crédit pour les clients d’Apple.

Produit Durée Taux débiteur
iPhone 12 mois 0 %
24 mois 0 %
iPad Air, iPad, iPad mini 4 mois 0 %
12 mois 0 %
36 mois 14,01 %
iPad Pro 4 mois 0 %
20 mois 0 %
36 mois 14,01 %
Apple Watch 4 mois 0 %
12 mois 0 %
24 mois 14,01 %
Apple Vision Pro 4 mois 0 %
24 mois 0 %
36 mois 14,01 %
Accessoires 4 mois 0 %
MacBook Pro, Mac Studio 4 mois 0 %
24 mois 0 %
36 mois 14,01 %
MacBook Air, Mac mini, iMac 4 mois 0 %
18 mois 0 %
36 mois 14,01 %

Attention, Cetelem propose aussi un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. Par exemple, vous pouvez étaler le paiement d’un MacBook Pro sur 24 mois sans frais, mais si vous voulez le faire sur 36 mois, les intérêts bondissent alors 14 %. À la fin, la facture n’est plus du tout la même.

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Le MacBook Pro M5 bientôt annoncé, et c’est Apple qui le dit

Comme l’année dernière, Greg Joswiak divulgâche une annonce d’Apple à venir. Sur X, le responsable du marketing a fait savoir qu’un nouveau produit allait bientôt être présenté : « Mmmmm… quelque chose de puissant arrive. » Dans une très brève vidéo, on aperçoit la silhouette d’un MacBook Pro formant un « V », soit le chiffre romain 5. Vous l’avez compris, il est question de MacBook Pro M5.

Le MacBook Pro M5 à venir. Image Greg Joswiak.

Par rapport à la génération M4 sortie il y a un an, on n’attend pas grand-chose de plus qu’un changement de puce. Les potentielles évolutions majeures, comme un écran OLED ou une connexion 5G, attendraient la génération M6 de fin 2026 ou début 2027.

A priori, le MacBook Pro M5 standard sera lancé tout seul : les versions M5 Pro et M5 Max n’arriveraient qu’en début d’année prochaine faute de puces prêtes dès maintenant.

Mmmmm… something powerful is coming. pic.twitter.com/hHDYwuisJC

— Greg Joswiak (@gregjoz) October 14, 2025

La puce M5 de base n’est plus tout à fait secrète. Les déballages anticipés des iPad Pro M5 ont montré que, sur Geekbench 6, elle devrait améliorer les performances de 10 % sur un cœur CPU, de 15 % sur tous les cœurs CPU et de 34 % sur le GPU. Ces nouvelles tablettes pourraient elles aussi être dévoilées officiellement très bientôt, tout comme un Vision Pro M5, même si Greg Joswiak n’en a pipé mot.

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Orange, Bouygues et Free font une offre à 17 milliards d’euros pour se partager SFR

L’heure des grandes manœuvres a sonné. Orange, Bouygues Telecom et Iliad viennent de dévoiler une offre conjointe pour se partager le gâteau SFR. Les trois opérateurs, qui rêvent d'une consolidation, proposent de reprendre pour 17 milliards d’euros d’actifs d’Altice France. Le trio de circonstance envisage la répartition de l’opérateur au carré rouge comme suit :

  • l’activité B2B, qui vise les professionnels, serait reprise principalement par Bouygues Telecom, ainsi que par Free ;
  • l'activité B2C, qui concerne le grand public, serait partagée entre les trois comparses, sans plus de précision pour le moment ;
  • les autres actifs et ressources, qui comptent notamment les infrastructures et les fréquences, seraient partagés entre les trois, à l'exception du réseau mobile de SFR en zone non dense qui serait repris par Bouygues.
Patrick Drahi, principal propriétaire d’Altice, maison-mère de SFR. Image Ecole polytechnique (CC BY-SA).

La répartition du prix et de la valeur serait de l'ordre de 43 % pour Bouygues, 30 % pour Free et 27 % pour Orange.

Même si les trois opérateurs se sont mis d’accord sur ce partage qui les arrange bien, l’opération n’est pas terminée. C’est désormais à Patrick Drahi d’examiner les conditions financières de cette offre commune, qui valorise son groupe Altice France à près de 21 milliards d’euros.

« Quelle que soit l’offre que nous mettrons sur la table, il va d’abord dire non », pronostiquait il y a quelques jours un acteur du dossier auprès du Figaro. Et même si c’est un « oui », il faudra passer par les incontournables consultations des représentants du personnel, puis affronter le regard scrutateur des autorités de la concurrence. D'après Bouygues Telecom, l'opération, si elle aboutit, ne se terminera pas avant le second semestre 2027.

À l’issue de toutes ces étapes, les actifs qui ne pourraient pas être transférés immédiatement au trio seraient transférés dans une société commune chargée d’assurer la transition et la migration progressive des clients. Cette structure s’appuierait sur les employés du groupe Altice.

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Astuce : comment réinitialiser vos AirPods Pro 3 ou vos AirPods 4

Les AirPods Pro 3 sortis récemment sont victimes d’un bien embêtant bug provoquant un sifflement aigu apparaissant aléatoirement. Un problème qui a poussé certains utilisateurs à tenter de réinitialiser leurs écouteurs… et à découvrir que la démarche avait changé depuis les premières générations. Vous voulez remettre à zéro vos AirPods 4 (avec ou sans ANC) ou vos AirPods Pro 3 ? Suivez le guide.

Réinitialisation des AirPods 4. Vidéo Apple

Dans un premier temps, il va falloir ranger vos AirPods dans leur boîtier de charge. Déverrouillez ensuite l’iPhone ou l’iPad jumelé avant d’aller dans les Réglages, rubrique Bluetooth. Trouvez les écouteurs dans la liste Mes appareils, puis appuyez sur Plus d’infos. Ne reste plus qu’à oublier l’appareil.

Une fois cela fait, ouvrez le couvercle du boîtier des écouteurs avant de toucher deux fois l’avant du boîtier lorsque le voyant d’état est allumé. Il faudra ensuite le toucher deux fois quand celui-ci se mettra à scintiller en blanc. Apple indique qu’il faut le tapoter deux fois à une troisième reprise quand le boîtier clignote plus rapidement. Une fois la diode s’allumant en orange, puis en blanc, vous n’avez plus qu’à recommencer la configuration depuis votre téléphone ou votre tablette.

Cela vous semble confus ? Apple a une vidéo d’explication avec la procédure à suivre pour les AirPods 4, qui fonctionnera aussi avec les AirPods Pro 3. Elle donne également quelques conseils sur sa fiche de support, par exemple si le voyant d’état ne clignote pas en blanc lors de la réinitialisation.

Pour les modèles d’AirPods 4 et les AirPods Pro 3, touchez deux fois l’avant du boîtier lorsque le voyant d’état est allumé, puis recommencez lorsque le voyant d’état clignote en blanc. Lorsque le voyant d’état clignote plus rapidement, touchez encore deux fois le boîtier, jusqu’à ce que le voyant d’état clignote en orange, puis en blanc.

La démarche est nettement plus simple sur les 3 premières générations d’AirPods et sur les AirPods Pro 1 et Pro 2. Ceux-là disposent d’un bouton physique : une fois l’accessoire oublié, il suffit de garder le couvercle du boîtier ouvert avant de maintenir le bouton arrière enfoncé pendant environ 15 secondes. Les écouteurs seront remis à 0, impliquant de les configurer à nouveau sur son smarpthone.

Réinitialisation des AirPods ayant un bouton physique sur le boîtier. Vidéo Apple.
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10 ans après, c'est la fin du support de Windows 10

Comme prévu, Microsoft a choisi d'arrêter aujourd'hui, le 14 octobre 2025, la prise en charge de Windows 10, son système d'exploitation phare. Lancé en juillet 2015, il avait une lourde tâche : faire oublier la précédente mouture de Windows à succès (Windows 7) mais aussi son successeur peu apprécié, Windows 8(.1). Sur ce point, Windows 10 est une réussite : annoncé pendant un temps comme le Windows ultime, qui n'allait jamais évoluer, il a été adopté assez largement par le public, notamment parce qu'il fonctionne à peu près correctement sur du matériel ancien mais toujours vaillant.

Windows 10 a eu du succès.

Ce succès est devenu un boulet pour Microsoft : Windows 11 est sorti depuis quatre ans maintenant, et Microsoft espérait donc bien arrêter le support de Windows 10 à la date prévue. Mais ce n'était pas aussi simple que prévu. Premièrement, Windows 11 est une des itérations maudites : s'il y a des versions de Windows appréciées (98, 2000, XP, 7, 10), d'autres le sont… moins (95, Millenium, Vista, 8 et 11). Il y a donc eu une réticence à passer à Windows 11, qui en plus de modifier quelques éléments d'interface, a surtout imposé des changements matériels majeurs.

Microsoft, avec Windows 11 en 2021, a en effet décidé d'imposer une puce TPM — un composant de sécurité — mais aussi de limiter plus ou moins arbitrairement les processeurs compatibles. À sa sortie, Windows 11 nécessitait un PC assez récent (environ 2018 dans le pire des cas) et abandonnait donc de nombreux ordinateurs parfaitement utilisables. Et expliquer au public qu'un Core i7 de 2016 n'était pas compatible quand un Core i3 de 2018, basé sur la même puce, l'était, c'était évidemment peine perdue.

Windows 11 est un peu le mal-aimé.

Le résultat, c'est une fronde assez importante de la part des utilisateurs et un système d'exploitation — Windows 10 — encore très employé le jour de son abandon officiel. Dans les faits, Microsoft a mis (un peu) d'eau dans son vin : un programme pour le grand public a été annoncé en juin 2025 pour accorder un an de sursis, et il est gratuit pour les clients européens.

En Europe, Windows 10 va avoir un an de mise à jour en plus gratuitement

En Europe, Windows 10 va avoir un an de mise à jour en plus gratuitement

Que faire ?

Le premier cas est important : si vous avez encore un Mac Intel sous Windows 10, il n'est pas possible officiellement de passer sous Windows 11. Si vous voulez continuer à utiliser Windows, nous vous conseillons de vous inscrire sur le programme de mise à jour de Microsoft, nous allons vous proposer bientôt un dossier sur le sujet. Comme l'explique Next, le service n'est pas encore totalement déployé, ce qui montre que son lancement a été un peu précipité chez Microsoft.

Windows 7, enjolivé par nos souvenirs.

Si vous avez un PC, la solution de base — si c'est possible — est évidemment de migrer gratuitement vers Windows 11. Vous pouviez avoir choisi de rester sous Windows 10 ou de volontairement installer l'ancien système, mais là, il va falloir s'y faire : Windows 11 n'est pas si mal. La seconde solution est de profiter des mises à jour gratuites pendant un an, ce qui laisse un peu de temps pour changer de PC (ou passer à Linux). La troisième, que nous déconseillons, est de forcer l'installation de Windows 11. Techniquement, les deux contraintes — la puce TPM et le processeur — peuvent être contournées, mais ce n'est pas sans risque. Microsoft peut décider arbitrairement de bloquer les PC sans puces TPM, et de plus en plus de logiciels (dont des jeux) nécessitent réellement la puce1. Pour le processeur, le risque est encore plus grand : Microsoft peut décider d'employer des instructions absentes d'anciens processeurs, ce qui bloque ces derniers. Ce n'est pas une supposition ou une menace irréaliste : c'est arrivé lors d'une mise à jour précédente de Windows 11, qui a bloqué des utilisateurs ayant forcé l'installation sur un processeur trop ancien.

Ubuntu, une excellente alternative.

Une autre solution est de changer de PC, pour un modèle plus récent, ou tout simplement d'abandonner Windows. macOS (si vous achetez un Mac) ou les distributions GNU/Linux peuvent parfaitement remplacer Windows, et de nombreuses distributions GNU/Linux sont suffisamment légères pour s'installer sur un PC originellement sous Windows 10 qui n'accepte pas Windows 11.

La dernière solution est évidemment celle qu'il faut absolument éviter : ne rien faire. Vous pouvez penser que ces histoires de malware, failles et autres problèmes ne touchent que les autres et que vous, vous faites attention. Mais c'est une très mauvaise idée. Dès qu'une faille sera découverte dans Windows 10 — ce n'est pas du conditionnel — et corrigée par les mises à jour du nouveau programme de Microsoft, des malandrins se jetteront dessus pour comprendre son fonctionnement et l'exploiter. Et si jamais la faille en question est dangereuse — ce n'est pas systématique —, ils auront évidemment un boulevard devant eux.

Dans tous les cas, la façon dont Microsoft a géré la fin de Windows 10 n'est probablement pas la meilleure : il reste encore des millions de PC sous Windows 10, qui sont De facto vulnérables dès ce soir. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels devraient eux aussi abandonner peu à peu Windows 10, même si les sociétés à l'origine des navigateurs principaux (Chrome, Edge, Firefox) devraient laisser un peu de marge aux utilisateurs de Windows 10.


  1. Windows 11 l'utilise essentiellement pour le chiffrement, donc forcer l'installation sans la puce empêche de chiffrer le contenu du volume de démarrage.  ↩︎

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Eddy Cue assure qu’Apple TV dépasse largement les 45 millions d’abonnés

Nombreux sont les bruits de couloirs se moquant du faible nombre d’abonnés à Apple TV+ (enfin, à Apple TV tout court). Il s’agirait du seul service d’Apple à ne pas être rentable, le patron de Netflix ne comprend pas ce que Cupertino essaye de faire et les rares estimations montrent que le nombre d’abonnés reste marginal face à la concurrence. Autant de médisances qui font bondir Eddy Cue, grand manitou des services de Cupertino. À l’occasion d’un passage dans le podcast The Town, il a affirmé que le nombre d’abonnés était « significativement supérieur » au chiffre de 45 millions qui revient régulièrement dans les rumeurs.

Eddie Cue en 2017. Image Apple

Le Vice-Président d’Apple soutient donc que le service se porte mieux que ce que l’on pense… mais s'est bien gardé de donner des chiffres précis. Apple ne communique d’ailleurs aucune statistique sur sa plateforme de streaming, les noyant dans le reste de sa rubrique Services. Difficile de dire ce à quoi correspond le « significativement plus » avancé par Cue. En comparaison, Netflix a 300 millions d’abonnés à travers le monde, et Disney+ dépasse les 150 millions.

Créer une base d'abonnés avec des séries et des films originaux et sans catalogue de contenus existants est « beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît », a-t-il déclaré au micro de Matthew Belloni. « Je n'avais pas prévu d'être hors production pendant un an et demi, je n'avais pas prévu une grève de neuf mois de ce point de vue, donc nous avons pris un peu plus de retard que je ne l'aurais souhaité », ajoute-t-il, en faisant référence à la période du COVID et aux mouvements de grève ayant paralysé Hollywood quelques mois plus tard.

« Mais notre situation actuelle est excellente », assure-t-il. Selon les rumeurs, Apple TV (le service) essuierait environ 1 milliard de dollars de pertes par an. Apple aurait dépensé plus de 5 milliards de dollars par an pour du contenu depuis son lancement en 2019.

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Back to School : dernière semaine pour les AirPods offerts à l’achat d’un Mac ou d’un iPad

L’opération Back to School d’Apple touche bientôt à sa fin. Si vous êtes étudiant ou enseignant, vous avez jusqu’au 21 octobre pour profiter d’avantages spéciales sur l’Apple Store. En plus de la remise éducation habituelle, vous pouvez obtenir gratuitement des AirPods 4 ou un autre accessoire pour l’achat d’un iPad (iPad Air ou iPad Pro) ou d’un Mac (MacBook Air, MacBook Pro ou iMac).

Image Apple

Par exemple, vous pouvez acheter un iPad Air M3 à 659 € (soit 60 € de moins que le prix grand public), avec en prime une paire d’AirPods 4 standard ou bien un Apple Pencil Pro sans surcoût. Si vous choisissez un accessoire plus onéreux, comme des AirPods Pro 3, Apple applique une remise de 149 €. Pour l’achat d’un Mac, la remise sur l’accessoire peut monter jusqu’à 199 €.

On trouve des iPad Air M3 ou des MacBook Air M4 moins chers sur Amazon que sur l’Apple Store Éducation, mais avec l’accessoire offert, l’opération Back to School est réellement intéressante. Contrairement à l’année dernière, il n’y a pas de réduction spéciale de 20 % sur l’assurance AppleCare+, mais une remise de 10 % est tout de même proposée aux étudiants et aux enseignants. Les détails de l’opération Back to School sont consultables sur cette page.

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Spotify lance les comptes supervisés en France pour éviter que vos enfants ne ruinent votre algorithme

Spotify veut simplifier la vie des parents et vient de lancer les comptes supervisés en France. Il s’agit d’un mécanisme de contrôle parental permettant de séparer ses recommandations musicales de celles des plus jeunes, évitant ainsi de retrouver des comptines au milieu de son récap’ de fin d’année. Après une période de test initiée l’année dernière, la fonction est désormais disponible en France ainsi qu’en Allemagne, au Canada, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie et aux États-Unis. Elle est réservée aux abonnés Premium Famille.

Ce système permet de créer un compte pour les jeunes membres, limitant ainsi certaines fonctionnalités. Il est possible de bloquer les chansons aux paroles explicites, de contrôler et de restreindre la lecture d'artistes et de chansons ou encore de masquer les clips et autres vidéos courtes accompagnant certaines pistes. Plusieurs fonctions, comme la possibilité d’envoyer des messages privés sont entièrement désactivées.

Les plus jeunes pourront tout de même créer des playlists et recevoir des recommandations basées sur leurs goûts. Tout cela ne changera rien pour l’algorithme de celui qui paye l’abonnement. Notons que Spotify a publié un guide avec quelques conseils à destination des parents dans sa rubrique d’aide. Il s’agit d’une nouveauté indépendante de l’app Spotify Kids, lancée en 2020 avec du contenu adapté (comptines, chansons éducatives…).

Les comptes supervisés peuvent être créés depuis la page de compte ou via l’app (Préférences et confidentialité dans les réglages, puis Premium Famille, Membres de l’abonnement). Un code PIN devra être défini afin d’empêcher les jeunes membres de venir ajuster les paramètres.

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Fin de la 2G : Orange commence à alerter les utilisateurs de vieux téléphones avant chaque appel

Dans un an, le réseau mobile 2G d’Orange n’existera plus. Vous n’étiez pas au courant ? En plus des informations déjà présentes sur son site et dans ses applications, l’opérateur historique vient de mettre en place un nouveau dispositif d’avertissement. D’après nos informations, depuis le 7 octobre, les clients équipés d’un téléphone 2G qui résident dans les Landes (40) ou les Pyrénées-Atlantiques (64) entendent automatiquement le message suivant avant chaque appel sortant :

Orange a annoncé l’arrêt de son réseau 2G en 2026. Vous utilisez un téléphone 2G, il ne fonctionnera plus dès fin mars 2026 dans certaines communes. Pensez à le changer dès maintenant pour un téléphone compatible 4G ou 5G. RDV en boutique Orange ou au 3900 pour être accompagné.

Le Palm Tréo et l’iPhone original ne pourront plus passer d’appels sans 2G. Image iGeneration.

Ce message d’avertissement n’est diffusé pour l’instant que dans ces deux départements, car ce seront les premiers à voir la 2G disparaître. Le réseau sera coupé le 31 mars 2026 dans l’unité urbaine de Biarritz, Anglet et Bayonne, puis le 12 mai dans le reste des Pyrénées-Atlantiques ainsi que dans les Landes.

L’avertissement sera progressivement étendu à toute la France, sachant qu’une nouvelle vague de coupures aura lieu le 9 juin en Ariège (09), en Haute-Garonne (31), dans le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), les Hautes-Pyrénées (65) et le Tarn-et-Garonne (82). À partir de fin septembre 2026, c’est le reste de la France métropolitaine qui dira adieu à la 2G d’Orange — les plannings exacts de SFR et Bouygues ne sont pas encore connus.

Si le message a bien été entendu par les premiers abonnés concernés, il n’a pas toujours été bien compris. Sur le forum d’Orange, un internaute raconte que sa mère, âgée de 97 ans, a cru ne plus pouvoir passer d’appels dès à présent :

Ma mère a un mobile 2G. Depuis quelques jours chaque fois qu'elle compose un numéro un message enregistré lui dit en gros que bientôt son téléphone ne sera plus fonctionnel avec l'arrêt de la 2G […] Ma mère a 97 ans. Elle croyait qu'elle ne pouvait plus passer d'appels. En fait il faut savoir qu'il faut patienter jusqu'à la fin de l'annonce pour avoir le déclenchement de l'appel.

Et cet internaute d’indiquer que dans sa commune la 2G ne sera coupée qu’en mai 2026. « Ce message va t-il se répéter de manière incessante pendant 7 mois? », interroge-t-il. Le service client lui a demandé de communiquer ses coordonnées par message privé.

Toujours d’après des informations internes dont nous avons eu vent, les abonnés concernés peuvent demander à faire désactiver ce message automatique en contactant le service client au 3900. Ils n’auront ainsi plus la ritournelle avant chaque appel émis, mais attention, il ne faudra pas oublier de remplacer son vieux téléphone 2G avant la date fatidique, faute de quoi les appels deviendront impossibles.

Pour faciliter la transition, Orange propose actuellement un bonus reprise de 50 € pour tout échange d’un téléphone 2G contre un Doro Leva L30 (99 €) ou un Hinto2 (34 €). Ces deux téléphones à touches ressemblent aux vieux modèles des années 2000, mais ils sont compatibles 4G, eux.

Extinction de la 2G/3G : près de 6 millions de cartes SIM toujours actives sur ces réseaux

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Le HomePod 2 a été présenté il y a très exactement 1 000 jours

Cela fait maintenant 1 000 jours tout pile qu’a été dévoilé le HomePod 2, la seconde grosse enceinte pour la maison d’Apple. La première version a été annoncée à la WWDC 2017 avant de sortir en 2018. Abandonnée en 2021, Apple a ensuite dévoilé une deuxième génération via un simple communiqué de presse en janvier 2023.

Le HomePod original (à gauche) et le HomePod 2 (à droite). Image iGeneration.

Ce second HomePod est extrêmement similaire au premier d’un point de vue design, et reprend une partie des puces et autres capteurs du HomePod mini. Le processeur A8 a laissé sa place à la puce S7 de l’Apple Watch Series 7, tandis que l’accessoire a gagné une puce Thread et une puce UWB. On y retrouve sinon un écran tactile en son sommet et des micros servant à discuter avec Siri.

1 000 jours après sa présentation, les bruits de couloirs ne laissent espérer aucun successeur direct au HomePod 2. Apple ne va pas pour autant tuer sa gamme, qui devrait changer de forme dans les années à venir pour s’intégrer un peu plus dans la maison. Les rumeurs voient venir une enceinte avec un écran robotisé, dont la sortie a été repoussée suite au fiasco du nouveau Siri. L’accessoire embarquerait un écran de 7" et une puce A18. En attendant, il faudra sans doute se contenter d’un HomePod mini 2 sans changements majeurs mais avec une puce Wi-Fi/Bluetooth maison en plus d’un SoC plus véloce.

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macOS Tahoe restaure un bug touchant les extensions du système

Ça s’en va et ça revient… Un bug apparu dans macOS 15.3 puis corrigé par la suite a fait son retour dans macOS Tahoe. Lorsque l’on désinstalle une application contenant une extension du système, macOS 26.0 ne supprime pas toujours cette extension, même si une boîte de dialogue affirme le contraire.

Les étapes pour supprimer une app et son extension. Image Objective Development.

C’est l’éditeur Objective Development qui le signale à nouveau sur son blog, car son application Little Snitch est directement concernée. Cet excellent pare-feu nécessite une extension système pour filtrer les connexions réseau entrantes et sortantes. Or, si un utilisateur décide un jour de désinstaller l’application, l’extension peut rester en place et continuer à faire son boulot, alors même que le logiciel semble avoir disparu.

Vous pouvez vérifier (et supprimer) les extensions installées sur votre Mac dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Extensions. Un autre moyen consiste à saisir la commande systemextensionsctl list dans le Terminal. Les extensions actives sont indiquées par la mention [activated enabled].

Le studio autrichien a de nouveau remonté le problème à Apple et espère qu’un correctif sera rapidement apporté.

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