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10 ans après, c'est la fin du support de Windows 10

Comme prévu, Microsoft a choisi d'arrêter aujourd'hui, le 14 octobre 2025, la prise en charge de Windows 10, son système d'exploitation phare. Lancé en juillet 2015, il avait une lourde tâche : faire publier la précédente mouture de Windows à succès (Windows 7) mais aussi son successeur peu apprécié, Windows 8(.1). Sur ce point, Windows 10 est une réussite : annoncé pendant un temps comme le Windows ultime, qui n'allait jamais évoluer, il a été adopté assez largement par le public, notamment parce qu'il fonctionne à peu près correctement sur du matériel ancien mais toujours vaillant.

Windows 10 a eu du succès.

Ce succès est devenu un boulet pour Microsoft : Windows 11 est sorti depuis quatre ans maintenant, et Microsoft espérait donc bien arrêter le support de Windows 10 à la date prévue. Mais ce n'était pas aussi simple que prévu. Premièrement, Windows 11 est une des itérations maudites : s'il y a des versions de Windows appréciées (98, 2000, XP, 7, 10), d'autres le sont… moins (95, Millenium, Vista, 8 et 11). Il y a donc eu une réticence à passer à Windows 11, qui en plus de modifier quelques éléments d'interfaces, a surtout imposé des changements matériels majeurs.

Microsoft, avec Windows 11 en 2021, a en effet décidé d'imposer une puce TPM — un composant de sécurité — mais aussi de limiter plus ou moins arbitrairement les processeurs compatibles. À sa sortie, Windows 11 nécessitait un PC assez récent (environ 2018 dans le pire des cas) et abandonnait donc de nombreux ordinateurs parfaitement utilisables. Et expliquer au public qu'un Core i7 de 2016 n'était pas compatible quand un Core i3 de 2018, basé sur la même puce, l'était, c'était évidemment peine perdue.

Windows 11 est un peu le mal-aimé.

Le résultat, c'est une fronde assez importante de la part des utilisateurs et un système d'exploitation — Windows 10 — encore très employé le jour de son abandon officiel. Dans les faits, Microsoft a mis (un peu) d'eau dans son vin : un programme pour le grand public a été annoncé en juin 2025 pour accorder un an de sursis, et il est gratuit pour les clients européens.

En Europe, Windows 10 va avoir un an de mise à jour en plus gratuitement

En Europe, Windows 10 va avoir un an de mise à jour en plus gratuitement

Que faire ?

Le premier cas est important : si vous avez encore un Mac Intel sous Windows 10, il n'est pas possible officiellement de passer sous Windows 11. Si vous voulez continuer à utiliser Windows, nous vous conseillons de vous inscrire sur le programme de mise à jour de Microsoft, nous allos vous proposer bientôt un dossier sue le sujet. Comme l'explique Next, le service n'est pas encore totalement déployé, ce qui montre que son lancement a été un peu précipité chez Microsoft.

Windows 7, enjolivé par nos souvenirs.

Si vous avez un PC, la solution de base — si c'est possible — est évidemment de migrer gratuitement vers Windows 11. Vous pouviez avoir choisi de rester sous Windows 10 ou de volontairement installer l'ancien système, mais là, il va falloir s'y faire : Windows 11 n'est pas si mal. La seconde solution est de profiter des mises à jour gratuites pendant un an, ce qui laisse un peu de temps pour changer de PC (ou passer à Linux). La troisième, que nous déconseillons, est de forcer l'installation de Windows 11. Techniquement, les deux contraintes — la puce TPM et le processeur — peuvent être contournées, mais ce n'est pas sans risque. Microsoft peut décider arbitrairement de bloquer les PC sans puces TPM, et de plus en plus de logiciels (dont des jeux) nécessitent réellement la puce1. Pour le processeur, le risque est encore plus grand : Microsoft peut décider d'employer des instructions absentes d'anciens processeurs, ce qui bloque ces derniers. Ce n'est pas une supposition ou une menace irréaliste : c'est arrivé lors d'une mise à jour précédente de Windows 11, qui a bloqué des utilisateurs ayant forcé l'installation sur un processeur trop ancien.

Ubuntu, une excellente alternative.

Une autre solution est de changer de PC, pour un modèle plus récent, ou tout simplement d'abandonner Windows. macOS (si vous achetez un Mac) ou les distributions GNU/Linux peuvent parfaitement remplacer Windows, et de nombreuses distributions GNU/Linux sont suffisamment légères pour s'installer sur un PC originellement sous Windows 10 qui n'accepte pas Windows 11.

La dernière solution est évidemment celle qu'il faut absolument éviter : ne rien faire. Vous pouvez penser que ces histoires de malware, failles et autres problèmes ne touchent que les autres et que vous, vous faites attention. Mais c'est une très mauvaise idée. Dès qu'une faille sera découverte dans Windows 10 — ce n'est pas du conditionnel — et corrigée par les mises à jour du nouveau programme de Microsoft, des malandrins se jetteront dessus pour comprendre son fonctionnement et l'exploiter. Et si jamais la faille en question est dangereuse — ce n'est pas systématique —, ils auront évidemment un boulevard devant eux.

Dans tous les cas, la façon dont Microsoft a géré la fin de Windows 10 n'est probablement pas la meilleure : il reste encore des millions de PC sous Windows 10, qui sont De facto vulnérables dès ce soir. Par ailleurs, les éditeurs de logiciels devraient eux aussi abandonner peu à peu Windows 10, même si les sociétés à l'origine des navigateurs principaux (Chrome, Edge, Firefox) devraient laisser un peu de marge aux utilisateurs de Windows 10.


  1. Windows 11 l'utilise essentiellement pour le chiffrement, donc forcer l'installation sans la puce empêche de chiffrer le contenu du volume de démarrage.  ↩︎

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Eddy Cue assure qu’Apple TV dépasse largement les 45 millions d’abonnés

Nombreux sont les bruits de couloirs se moquant du faible nombre d’abonnés à Apple TV+ (enfin, à Apple TV tout court). Il s’agirait du seul service d’Apple à ne pas être rentable, le patron de Netflix ne comprend pas ce que Cupertino essaye de faire et les rares estimations montrent que le nombre d’abonnés reste marginal face à la concurrence. Autant de médisances qui font bondir Eddy Cue, grand manitou des services de Cupertino. À l’occasion d’un passage dans le podcast The Town, il a affirmé que le nombre d’abonnés était « significativement supérieur » au chiffre de 45 millions qui revient régulièrement dans les rumeurs.

Eddie Cue en 2017. Image Apple

Le Vice-Président d’Apple soutient donc que le service se porte mieux que ce que l’on pense… mais s'est bien gardé de donner des chiffres précis. Apple ne communique d’ailleurs aucune statistique sur sa plateforme de streaming, les noyants dans le reste de sa rubrique Services. Difficile de dire ce à quoi correspond le « significativement plus » avancé pas Cue. En comparaison, Netflix à 300 millions d’abonnés à travers le monde, et Disney+ dépasse les 150 000.

Créer une base d'abonnés avec des séries et des films originaux et sans catalogue de contenus existants est « beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît », a-t-il déclaré au micro de Matthew Belloni. « Je n'avais pas prévu d'être hors production pendant un an et demi, je n'avais pas prévu une grève de neuf mois de ce point de vue, donc nous avons pris un peu plus de retard que je ne l'aurais souhaité », ajoute-t-il, en faisant référence à la période du COVID et aux mouvements de grèves ayant paralysés Hollywood quelques mois plus tard.

« Mais notre situation actuelle est excellente », assure-t-il. Selon les rumeurs, Apple TV (le service) essuierait environ 1 milliard de dollars de pertes par an. Apple aurait dépensé plus de 5 milliards de dollars par an pour du contenu depuis son lancement en 2019.

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Back to School : dernière semaine pour les AirPods offerts à l’achat d’un Mac ou d’un iPad

L’opération Back to School d’Apple touche bientôt à sa fin. Si vous êtes étudiant ou enseignant, vous avez jusqu’au 21 octobre pour profiter d’avantages spéciales sur l’Apple Store. En plus de la remise éducation habituelle, vous pouvez obtenir gratuitement des AirPods 4 ou un autre accessoire pour l’achat d’un iPad (iPad Air ou iPad Pro) ou d’un Mac (MacBook Air, MacBook Pro ou iMac).

Image Apple

Par exemple, vous pouvez acheter un iPad Air M3 à 659 € (soit 60 € de moins que le prix grand public), avec en prime une paire d’AirPods 4 standard ou bien un Apple Pencil Pro sans surcoût. Si vous choisissez un accessoire plus onéreux, comme des AirPods Pro 3, Apple applique une remise de 149 €. Pour l’achat d’un Mac, la remise sur l’accessoire peut monter jusqu’à 199 €.

On trouve des iPad Air M3 ou des MacBook Air M4 moins chers sur Amazon que sur l’Apple Store Éducation, mais avec l’accessoire offert, l’opération Back to School est réellement intéressante. Contrairement à l’année dernière, il n’y a pas de réduction spéciale de 20 % sur l’assurance AppleCare+, mais une remise de 10 % est tout de même proposée aux étudiants et aux enseignants. Les détails de l’opération Back to School sont consultables sur cette page.

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Spotify lance les comptes supervisés en France pour éviter que vos enfants ne ruinent votre algorithme

Spotify veut simplifier la vie des parents et vient de lancer les comptes supervisés en France. Il s’agit d’un mécanisme de contrôle parental permettant de séparer ses recommandations musicales de celles des plus jeunes, évitant ainsi de retrouver des comptines au milieu de son récap’ de fin d’année. Après une période de test initiée l’année dernière, la fonction est désormais disponible en France ainsi qu’en Allemagne, au Canada, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Australie et aux États-Unis. Elle est réservée aux abonnés Premium Famille.

Ce système permet de créer un compte pour les jeunes membres, limitant ainsi certaines fonctionnalités. Il est possible de bloquer les chansons aux paroles explicites, de contrôler et de restreindre la lecture d'artistes et de chansons ou encore de masquer les clips et autres vidéos courtes accompagnant certaines pistes. Plusieurs fonctions, comme la possibilité d’envoyer des messages privés sont entièrement désactivées.

Les plus jeunes pourront tout de même créer des playlists et recevoir des recommandations basées sur leurs goûts. Tout cela ne changera rien pour l’algorithme de celui qui paye l’abonnement. Notons que Spotify a publié un guide avec quelques conseils à destination des parents dans sa rubrique d’aide. Il s’agit d’une nouveauté indépendante de l’app Spotify Kids, lancée en 2020 avec du contenu adapté (comptines, chansons éducatives…).

Les comptes supervisés peuvent être créés depuis la page de compte ou via l’app (Préférences et confidentialité dans les réglages, puis Premium Famille, Membres de l’abonnement). Un code PIN devra être défini afin d’empêcher les jeunes membres de venir ajuster les paramètres.

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Fin de la 2G : Orange commence à alerter les utilisateurs de vieux téléphones avant chaque appel

Dans un an, le réseau mobile 2G d’Orange n’existera plus. Vous n’étiez pas au courant ? En plus des informations déjà présentes sur son site et dans ses applications, l’opérateur historique vient de mettre en place un nouveau dispositif d’avertissement. D’après nos informations, depuis le 7 octobre, les clients équipés d’un téléphone 2G qui résident dans les Landes (40) ou les Pyrénées-Atlantiques (64) entendent automatiquement le message suivant avant chaque appel sortant :

Orange a annoncé l’arrêt de son réseau 2G en 2026. Vous utilisez un téléphone 2G, il ne fonctionnera plus dès fin mars 2026 dans certaines communes. Pensez à le changer dès maintenant pour un téléphone compatible 4G ou 5G. RDV en boutique Orange ou au 3900 pour être accompagné.

Le Palm Tréo et l’iPhone original ne pourront plus passer d’appels sans 2G. Image iGeneration.

Ce message d’avertissement n’est diffusé pour l’instant que dans ces deux départements, car ce seront les premiers à voir la 2G disparaître. Le réseau sera coupé le 31 mars 2026 dans l’unité urbaine de Biarritz, Anglet et Bayonne, puis le 12 mai dans le reste des Pyrénées-Atlantiques ainsi que dans les Landes.

L’avertissement sera progressivement étendu à toute la France, sachant qu’une nouvelle vague de coupures aura lieu le 9 juin en Ariège (09), en Haute-Garonne (31), dans le Gers (32), le Lot (46), le Lot-et-Garonne (47), les Hautes-Pyrénées (65) et le Tarn-et-Garonne (82). À partir de fin septembre 2026, c’est le reste de la France métropolitaine qui dira adieu à la 2G d’Orange — les plannings exacts de SFR et Bouygues ne sont pas encore connus.

Si le message a bien été entendu par les premiers abonnés concernés, il n’a pas toujours été bien compris. Sur le forum d’Orange, un internaute raconte que sa mère, âgée de 97 ans, a cru ne plus pouvoir passer d’appels dès à présent :

Ma mère a un mobile 2G. Depuis quelques jours chaque fois qu'elle compose un numéro un message enregistré lui dit en gros que bientôt son téléphone ne sera plus fonctionnel avec l'arrêt de la 2G […] Ma mère a 97 ans. Elle croyait qu'elle ne pouvait plus passer d'appels. En fait il faut savoir qu'il faut patienter jusqu'à la fin de l'annonce pour avoir le déclenchement de l'appel.

Et cet internaute d’indiquer que dans sa commune la 2G ne sera coupée qu’en mai 2026. « Ce message va t-il se répéter de manière incessante pendant 7 mois? », interroge-t-il. Le service client lui a demandé de communiquer ses coordonnées par message privé.

Toujours d’après des informations internes dont nous avons eu vent, les abonnés concernés peuvent demander à faire désactiver ce message automatique en contactant le service client au 3900. Ils n’auront ainsi plus la ritournelle avant chaque appel émis, mais attention, il ne faudra pas oublier de remplacer son vieux téléphone 2G avant la date fatidique, faute de quoi les appels deviendront impossibles.

Pour faciliter la transition, Orange propose actuellement un bonus reprise de 50 € pour tout échange d’un téléphone 2G contre un Doro Leva L30 (99 €) ou un Hinto2 (34 €). Ces deux téléphones à touches ressemblent aux vieux modèles des années 2000, mais ils sont compatibles 4G, eux.

Extinction de la 2G/3G : près de 6 millions de cartes SIM toujours actives sur ces réseaux

Extinction de la 2G/3G : près de 6 millions de cartes SIM toujours actives sur ces réseaux

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Le HomePod 2 a été présenté il y a très exactement 1 000 jours

Cela fait maintenant 1 000 jours tout pile qu’a été dévoilé le HomePod 2, la seconde grosse enceinte pour la maison d’Apple. La première version a été annoncée à la WWDC 2017 avant de sortir en 2018. Abandonnée en 2021, Apple a ensuite dévoilé une deuxième génération via un simple communiqué de presse en janvier 2023.

Le HomePod original (à gauche) et le HomePod 2 (à droite). Image iGeneration.

Ce second HomePod est extrêmement similaire au premier d’un point de vue design, et reprend une partie des puces et autres capteurs du HomePod mini. Le processeur A8 a laissé sa place à la puce S7 de l’Apple Watch Series 7, tandis que l’accessoire a gagné une puce Thread et une puce UWB. On y retrouve sinon un écran tactile en son sommet et des micros servant à discuter avec Siri.

1 000 jours après sa présentation, les bruits de couloirs ne laissent espérer aucun successeur direct au HomePod 2. Apple ne va pas pour autant tuer sa gamme, qui devrait changer de forme dans les années à venir pour s’intégrer un peu plus dans la maison. Les rumeurs voient venir une enceinte avec un écran robotisé, dont la sortie a été repoussée suite au fiasco du nouveau Siri. L’accessoire embarquerait un écran de 7" et une puce A18. En attendant, il faudra sans doute se contenter d’un HomePod mini 2 sans changements majeurs mais avec une puce Wi-Fi/Bluetooth maison en plus d’un SoC plus véloce.

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macOS Tahoe restaure un bug touchant les extensions du système

Ça s’en va et ça revient… Un bug apparu dans macOS 15.3 puis corrigé par la suite a fait son retour dans macOS Tahoe. Lorsque l’on désinstalle une application contenant une extension du système, macOS 26.0 ne supprime pas toujours cette extension, même si une boîte de dialogue affirme le contraire.

Les étapes pour supprimer une app et son extension. Image Objective Development.

C’est l’éditeur Objective Development qui le signale à nouveau sur son blog, car son application Little Snitch est directement concernée. Cet excellent pare-feu nécessite une extension système pour filtrer les connexions réseau entrantes et sortantes. Or, si un utilisateur décide un jour de désinstaller l’application, l’extension peut rester en place et continuer à faire son boulot, alors même que le logiciel semble avoir disparu.

Vous pouvez vérifier (et supprimer) les extensions installées sur votre Mac dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > Extensions. Un autre moyen consiste à saisir la commande systemextensionsctl list dans le Terminal. Les extensions actives sont indiquées par la mention [activated enabled].

Le studio autrichien a de nouveau remonté le problème Apple et espère qu’un correctif sera rapidement apporté.

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Rakuten lance une télécommande pour ses liseuses Kobo

Voilà un accessoire que l’on n’attendait pas pour une liseuse : une télécommande ! Rakuten vient d’annoncer le lancement d’une télécommande de lecture pour ses tablettes Kobo, qui sera disponible dès le mois prochain. L’idée est de limiter les mouvements qui viennent perturber l’expérience de lecture.

Dans quelle situation utiliser cet accessoire ? « Pendant les mois les plus froids, nous savons que, parfois, le confort de lecture optimal consiste à se blottir sous les couvertures, à bien s’emmitoufler et à ne ressortir qu’au printemps », explique le PDG de Rakuten Kobo. Fonctionnant en Bluetooth, la télécommande sera compatible avec toutes les liseuses Bluetooth de la marque. Elle arbore deux boutons afin de changer de page ou pour des contrôles basiques avec les livres audio. L’accessoire fonctionne grâce à une seule pile AAA et pèse 36 grammes.

Gadget ? « Vous n'avez pas besoin de la Télécommande Kobo tant que vous ne l'avez pas essayée », affirme la fiche produit, ajoutant qu’il s’agira d’un cadeau parfait pour les lecteurs fatigués de tenir leur tablette à bout de bras et souhaitant garder les mains le long du corps. L’accessoire sera disponible en noir ou en blanc pour 29,99 €, sachant qu’un cordon est inclus. Les ventes ouvriront le 4 novembre.

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AirPods Pro 3 : certains utilisateurs se plaignent d’un bruit blanc constant

Depuis la sortie des AirPods Pro 3, une vague de plaintes commence à émerger sur les forums concernant une gêne auditive. Il ne s’agit pas du sifflement aigu que nous évoquions récemment, mais d’un bruit blanc plus discret, qui incommode néanmoins certaines oreilles peut-être plus sensibles que d’autres.

AirPods Pro 3. Image WatchGeneration.

« J’ai rapidement remarqué un léger bruit blanc / statique / sifflement, constant, que je sois en mode transparence ou ANC. C'est moins perceptible en lecture multimédia, mais toujours présent. La différence avec mes AirPods Pro 2 est si flagrante que j'ai d'abord cru qu'il y avait un ventilateur à proximité ou qu'il pleuvait dehors », témoigne un client sur le forum d’Apple. D’autres messages similaires ont été publiés sur Reddit (1, 2, 3…).

Certains ont fait remplacer leurs AirPods Pro 3, sans que cela ne change rien. En désactivant la Configuration audio personnalisée dans les réglages d’accessibilité, un client dit avoir fait disparaitre ce bruit, mais cette solution ne semble pas fonctionner pour tout le monde. Un autre raconte qu’après avoir nettoyé ses oreilles, un bruit gênant a disparu…

Ces retours illustrent bien le caractère éminemment personnel des AirPods Pro : la perception sonore dépend de l’ouïe de chacun. Pour notre part, nous n’avons pas noté de bruit blanc avec les écouteurs de dernière génération.

Si vous êtes concerné, plusieurs pistes valent la peine d’être testées : désactivez temporairement les modes ANC ou Transparence pour vérifier si le bruit s’envole ; essayez différents embouts pour améliorer l’isolation ; et vérifiez les mises à jour de firmware au cas où Apple corrigerait discrètement une anomalie.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

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La 5G+ et l’eSIM « à l’étude » chez Free Pro

Free continue de mettre son offre Pro au niveau de celle des autres opérateurs : il prépare l’arrivée de la 5G+ (5G SA) pour ses clients professionnels. La bonne nouvelle a été confirmée à UniversFreebox lors de la Journée des communautés Free du 3 octobre dernier. Pour rappel, ce mode de communication passe par des antennes expressément 5G. Un changement pouvant amener une amélioration des débits ou de la qualité des voix pendant les appels.

« La 5G+ chez Free Pro : c’est à l’étude », a déclaré l’opérateur, sans donner de détail sur le calendrier ou la façon dont tout cela sera mis en place. Les quelque 100 000 entreprises clientes de l’opérateur vont donc encore patienter un moment. Côté particulier, la technologie a été lancée en septembre 2024 avant d’être activée par défaut à la fin de l’été.

Free Pro a également confirmé plancher sur la gestion de l’eSIM, toujours absente à l’heure où l’iPhone Air a abandonné les cartes physiques. Récemment, un conseiller client a annoncé que le lancement devrait se faire d’ici la fin 2025. Free a déclaré que la technologie était « à l’étude », ce qui laisse à penser que les travaux avancent. Cependant, inutile de retenir son souffle : elle était prévue « bientôt » en 2021.

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Bouygues lance un nouveau forfait voyage incluant 300 Go en France et 40 Go à l’étranger

Les grandes vacances sont terminées, mais les opérateurs s’affrontent quand même autour des forfaits destinés aux globe-trotteurs. Alors que Sosh a récemment lancé sa première offre couvrant pas moins de 130 destinations, Bouygues réplique avec un « Forfait spécial voyage » qui prend la suite du Summer Edition. Pour 19,99 €/mois sans engagement, la nouvelle offre comprend 300 Go de data en France en 5G ainsi que 40 Go dans plus de 110 destinations.

Dans le détail, ce forfait englobe tous les pays européens (y compris la Suisse) et 49 autres destinations à travers le globe :

A : Açores, Afrique du Sud, Aland (Îles), Alaska, Algérie, Allemagne, Andorre, Angleterre, Arabie Saoudite, Argentine, Australie, Autriche, B : Baléares (Les), Belgique, Bénin, Bolivie, Brésil, Bulgarie, C : Cameroun, Canada, Canaries (Les), Cap-Vert, Chine, Chypre, Colombie, Comores, Corée du Sud, Corfou, Côte d'Ivoire, Crète, Croatie, Cyclades (Les), D : Danemark, E : Ecosse, Égypte, Espagne, Estonie, Etats-Unis, F : Féroé (Îles), Finlande, G : Gibraltar, Grèce, Guadeloupe, Guatemala, Guernesey, Guyane française, H : Hawaï, Honduras, Hong Kong, Hongrie, I : Inde, Irlande, Irlande du Nord, Islande, Israël, Italie, J : Japon, Jersey, Jordanie, K : Kazakhstan, L : Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, M : Macao, Madagascar, Madère, Malaisie, Mali, Malte, Man (Île de), Maroc, Martinique, Maurice, Mayotte, Mexique, Monténégro, N : Norvège, Nouvelle Zélande, P : Pakistan, Paraguay, Pays de Galles, Pays-Bas, Pérou, Pologne, Porto Rico, Portugal, Q : Qatar, R : République Dominicaine, République tchèque, Réunion (Île de la), Rhodes (Île), Roumanie, Russie, S : Saint-Barthélemy, Saint-Marin, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Sardaigne, Sénégal, Serbie, Sicile, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, T : Thaïlande, Tunisie, Turquie, V : Vatican, W : Wight (Île de)

Face à lui, le forfait Voyage de Sosh comprend une vingtaine de pays supplémentaires (Équateur, Indonésie, Philippines, Ukraine, Guinée…) et il coûte 4 € de moins. En revanche, il est un peu moins fourni côté data en France, avec 200 Go contre 300 Go.

Dans tous les cas, longtemps champion des offres tournées vers l’étranger, Free Mobile voit désormais la concurrence lui contester sérieusement son terrain. SFR RED n’est pas en reste avec un abonnement Spécial Voyage à 19,99 €/mois qui comprend 350 Go en France et 35 Go depuis 124 destinations.

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Google va ajouter un bouton pour faire disparaître les pubs (déjà vues) des résultats

Google va légèrement modifier son moteur de recherche en identifiant différemment les résultats sponsorisés. Actuellement, les réclames du service arborent chacune un badge « Sponsorisé ». Il n’y en aura bientôt plus qu’un seul au dessus d'une colonne dans laquelle seront rangées toutes les publicités. Il restera visible au fur et à mesure du défilement de la page pour plus de clarté.

L’affichage actuel à gauche, le nouveau bouton à droite

Plus intéressant, Google va intégrer un bouton « Masquer les résultats sponsorisés » permettant de réduire les annonces textuelles en un clic. Celui-ci sera placé à la fin de la nouvelle section, ce qui fait qu’il faudra les avoir vus au moins une fois avant de les cacher. « Nos tests ont montré que cette nouvelle conception aide les utilisateurs à naviguer plus facilement en haut de la page », affirme Google. L’entreprise ajoute que la taille des annonces ne change pas, tout comme leur nombre maximal par page (4).

Les changements sont actuellement en cours de déploiement sur ordinateur et mobile. Ce n’est pas la première fois que Google revoit l’affichage de ses publicités, qui se sont rapprochées des résultats standards au fil du temps. Le mot « Annonce » était auparavant présenté dans un petit carré doré facilement identifiable, qui a disparu en 2016. Il a été transformé en « Sponsorisé » en 2022.

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Remise de 10 % sur de nombreux MacBook Pro M4 Pro et M4 Max

De nombreux MacBook Pro M4 font l’objet de réductions à la Fnac, chez Darty et sur Amazon. La remise est partout la même, ou presque : - 10 %. Si vous passez commande chez le groupe français, vous pouvez en plus bénéficier d’une remise immédiate de 20 % sur une Magic Mouse.

Sachant que le MacBook Pro M4 standard pourrait être remplacé d’un jour à l’autre par un modèle M5, on vous déconseille de l’acheter aujourd’hui. En revanche, les puces M5 Pro et M5 Max n’étant apparemment pas prévues avant l’année prochaine, les MacBook Pro M4 Pro et M4 Max restent tout à fait recommandables. Voici les différentes configurations en promotion :

MacBook Pro 14" :

MacBook Pro 16" :

On recommande tous les MacBook Pro M4 les yeux fermés. Avec leurs systèmes sur puce très avancés, leur écran mini-LED et leur grosse batterie, ils allient puissance, confort et longue autonomie. Il faut « juste » arriver à faire un choix sur la puce ainsi que la quantité de mémoire vive et de stockage en fonction de vos besoins.

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

Test des MacBook Pro M4 à M4 Max : une équipe de gros bras

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iPhone pliable : Apple aurait réussi à réduire les coûts de production de la charnière

Apple aurait trouvé un moyen de réduire les coûts de son futur téléphone pliable. Selon le généralement bien informé analyste Ming-Chi Kuo, la charnière conçue pour ce nouveau type d’iPhone devrait avoir un prix de vente moyen d'environ 70 à 80 dollars lorsque la production de masse débutera. C’est bien moins que ce à quoi le marché s’attendait, celui-ci tablant initialement sur un prix compris entre 100 et 120 dollars, si ce n’est plus.

Image Ming-Chi Kuo

Kuo affirme qu’Apple n’a pas rogné sur la qualité : le changement serait lié à « l'optimisation de la conception de l'assemblage » et à l'influence de Foxconn dans la mise à l'échelle de la production. Il ajoute que Foxconn a créé une coentreprise avec son partenaire taiwanais Shin Zu Shing pour fabriquer la charnière du futur iPhone pliable. Foxconn y est en position dominante avec environ 65 % des commandes, contre 35 % pour l’américain Amphenol.

Luxshare, l’un des partenaires de fabrication d'Apple à la croissance la plus rapide, pourrait devenir un nouveau fournisseur de charnières dès 2027. Cette concurrence entre plusieurs groupes devrait aider à diminuer encore les prix. Reste à voir si Apple en profitera pour réviser ses tarifs à la baisse et se rapprocher des autres acteurs du smartphone pliant comme Samsung ou Huawei, aux prix sans doute plus abordables.

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Apple finance la production d’énergie renouvelable en Europe pour compenser la consommation de ses produits

Apple annonce le financement de plusieurs initiatives pour produire de l’énergie renouvelable sur le continent européen. L’objectif annoncé est de produire suffisamment d’énergie solaire et éolienne à l’horizon 2030 pour compenser toute la consommation électrique liée à ses propres produits et générée par ses clients en Europe. Cela lui permettra d’avancer sur son objectif de neutralité carbone, qui tient compte de la consommation des appareils pendant toute leur durée de vie.

L’une des installations en cours de construction, ici une centrale solaire et un parc éolien en Lettonie. Image Apple.

Concrètement, Apple va financer des nouveaux projets solaires et éoliens sur tout le continent ou alors participer à des projets existants en s’engageant à acheter de l’électricité, un investissement qui devrait atteindre 600 millions de dollars. Plusieurs sites sont actuellement en travaux ou en développement en Grèce, Italie, Lettonie, Pologne et Roumanie. Ils viendront s’ajouter à un site espagnol qui a été financé par Apple et qui est déjà en production et ils ajouteront en tout 650 mégawatts de puissance à la grille électrique européenne. Apple prévoit ainsi de produire plus d’un térawatt-heure1 à l’horizon 2030 grâce à ces installations, tout ou en partie financées par ses soins.

Dans ses calculs, l’énergie électrique utilisée pour charger et utiliser ses produits comptait pour 29 % des émissions de carbone d’Apple en 2024. C’est pour compenser cette part que l’entreprise finance ces installations au plus près des clients, même s’il est évident qu’il ne s’agit pas de compenser directement la consommation de ses utilisateurs. Une centrale solaire en Grèce pourra produire jusqu’à 110 MW, tandis qu’un portefeuille de projets en Italie ajoutera 129 MW à la grille. Le communiqué évoque aussi le projet en Pologne, pays avec l’électricité la moins propre du continent à l’heure actuelle, même si les chiffres sont plus modestes : Apple a participé à la création d’un site solaire de 40 MW qui ouvrira dans le courant de l’année.

Image Apple.

On estime que les 27 États de l’Union européenne ont produit 2 700 TWh en 2022, un chiffre qui remet en perspective les investissements d’Apple. Malgré tout, toute production d’énergie renouvelable supplémentaire est bonne à prendre et l’entreprise n’avait pas besoin de le faire.


  1. 1 TWh équivaut à un milliard de KWh.  ↩︎

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Promo : le lot de 4 traqueurs Ugreen pour 26 €, soit moins cher qu’un AirTag

Nombreux sont les fabricants à proposer leur équivalent aux AirTags. Ugreen n’est pas en reste avec ses FineTrack Finder Tag, en promo ce matin chez Amazon. On peut y trouver le lot de 4 pour 25,99 € au lieu de 39,99 € en temps normal, soit 35 % de réduction. Cela permet d’obtenir 4 balises pour moins cher qu’un AirTag signé Apple.

Image MacGeneration

Nous avons eu l’occasion de tester ce produit, qui nous a plutôt convaincu. Il est compatible avec le réseau Localiser et affiche une autonomie de 24 mois. Il a des finitions correctes et sa pile CR2032 peut être changée, ce qui n’est pas toujours le cas sur cette gamme de prix. Pour les allergiques aux piles, notons que le lot de 4 traqueurs à batterie rechargeable en USB-C tombe à 32,24 € grâce à un coupon sur la fiche produit.

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Test des traqueurs Ugreen FineTrack : moins chers que les AirTags, mais…

Si vraiment vous voulez un AirTag, rappelons que les prix sont beaucoup plus abordables chez Amazon. La balise à l’unité y est vendue pour 30 €, soit 9 € de moins que chez Apple. Le lot de 4 est facturé 99 €, ce qui représente tout de même 23 % de moins (ou presque un AirTag offert).

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Meta Ray-Ban Display : un prototype qui aura besoin de cinq ans pour devenir un vrai produit ?

Meta a englouti des dizaines de milliards de dollars dans toutes sortes de projets : casques de réalité virtuelle, intelligence artificielle, plateformes immersives. Pour beaucoup, les lunettes connectées représentent le successeur naturel du smartphone, et Mark Zuckerberg entend bien ne pas rater ce virage.

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Meta lance les Ray-Ban Meta Display, premières lunettes intelligentes à écran intégré

Le patron de Meta rêve de bâtir sa propre plateforme : un écosystème complet où le matériel, les services et les données seraient intégrés. Résultat : la firme avance à marche forcée sur ce segment promis à un bel avenir. À côté, Apple donne parfois l’impression de temporiser, même si ses plans se précisent lentement, entre Vision Pro et le futur projet Apple Glass. Mais où en est précisément Meta avec ses Meta Ray-Ban Display ?

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Vision Pro, Apple Glass, visionOS : Apple prépare un virage stratégique majeur

Pour en avoir une idée, il faut lire le témoignage de Dan Zeitman, un vétéran du secteur. Cet ingénieur a passé plus de six ans chez Bose, où il a participé à la création de la division Bose AR. À l’époque, la marque américaine explorait la réalité augmentée sonore : des lunettes audio à oreilles ouvertes et des casques truffés de capteurs de mouvement capables de suivre les gestes et l’orientation de la tête.

Les premiers prototypes de Bose lunettes de réalité augmentée sonore ont été présentés en 2018

Impatient de découvrir la vision de Meta, Dan Zeitman s’est rendu à une démonstration publique pour tester les nouvelles lunettes comme n’importe quel consommateur. Et son verdict tranche avec l’enthousiasme habituel : entre ambitions démesurées et exécution bancale, il rappelle que, pour Meta comme pour Apple, le chemin menant à un produit grand public susceptible d'être vendu à des millions d'exemplaires reste encore très long.

Image : Dan Zeitman

Des gestes qui donnent mal au poignet

Première déception : le bracelet Neural Band, censé interpréter les mouvements du poignet pour contrôler l’interface. D’après Zeitman, le système s’est montré capricieux, peu précis et surtout fatigant à l’usage.

Il explique avoir dû forcer ses gestes au point de ressentir une tension dans le poignet : "si c’était mon mode d’interaction quotidien, je serais en route vers le canal carpien", résume-t-il.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est sans appel : le suivi des mains chez Apple lui paraît naturel et fluide, là où la solution de Meta lui a rappelé "un vieux capteur Kinect" mal calibré.

Et lorsque les démonstrateurs ont expliqué que les contrôleurs étaient tombés toute la journée, Zeitman est resté sceptique : un produit censé démocratiser la réalité mixte devrait au moins survivre à quelques chutes. Et d’enfoncer le clou : il se demande si un simple mini-caméra Wi-Fi à 10 $ sur Amazon ne ferait pas un meilleur suivi gestuel.

Un design léger, mais un style "Big Bang Theory"

Zeitman reconnaît tout de même à Meta un design plutôt réussi : les lunettes sont fines, légères et évitent la disgrâce esthétique qui accompagne souvent les produits de ce genre.

Elles plairont sans doute à ceux qui assument un côté "geek cérébral", ce style popularisé par la série américaine The Big Bang Theory, où les héros — physiciens passionnés de science et de technologies — portent leurs lunettes comme d’autres arborent un badge d’intelligence.

Autrement dit : des lunettes qui feront sourire les amateurs de gadgets, mais qui n’ont rien de véritablement séduisant ou grand public.

Un affichage qui regarde vers le bas

Là encore, l’expérience n’est pas au rendez-vous. Le HUD (affichage tête haute) est jugé terne et peu lumineux, et surtout mal placé : trop bas dans le champ de vision.

Un comble, quand Mark Zuckerberg promettait un produit pour “garder la tête haute” : on se surprend finalement à regarder vers le bas, comme sur un smartphone.

Image : Meta

Des verres correcteurs… partiellement utiles

Les inserts de prescription sont une bonne idée, mais leur exécution laisse à désirer. Zeitman a testé la version adaptée à sa vue : les verres étaient impeccables, mais l’affichage lui a donné une vision double, sans doute à cause de son astigmatisme.

Selon plusieurs témoignages, les utilisateurs astigmates risqueraient de ne jamais bénéficier d’un support correctif complet. Pour lui, ce serait un échec majeur en matière d’accessibilité.

Des apps sans inspiration

Côté contenu, la déception continue. Les démonstrations proposées se limitaient à un jeu de type Snake (clin d’œil aux Nokia des années 90) destiné à apprendre les gestes.

Impossible de tester autre chose : les appareils n’étaient pas connectés à Internet, ce qui excluait toute démonstration “réelle”, comme un appel WhatsApp ou la traduction instantanée mise en avant par Meta.

Image : Meta

Pour cette dernière, Zeitman s’attendait à une démo phare. Or, la seule langue préchargée sur le prototype était… l’italien, que le démonstrateur ne parlait pas.

Résultat : ils ont dû bricoler une solution en utilisant Google Translate sur smartphone. Le démonstrateur a parlé anglais dans le téléphone, qui a ensuite transmis la traduction italienne aux lunettes Meta. Et, contre toute attente, ça a marché — avec un décalage de 5 à 8 secondes. Une conversation hachée, loin encore de l’immersion promise.

En somme, un concept brillant, mais une exécution ratée, d’autant plus ironique que l’application gratuite Google Translate s’en sort déjà mieux… et sans le délai.

Zeitman juge les apps "plates et fermées" : le kit de développement annoncé est réservé aux partenaires de Meta, pas aux studios indépendants. Une fermeture à rebours de la culture ouverte qui anime habituellement la communauté XR.

Image : Meta

Vie privée : le sujet qui fâche toujours

Un simple voyant lumineux pour signaler l’enregistrement ? Pour Dan Zeitman, c’est tout sauf un garde-fou. Meta reste fidèle à sa réputation : une entreprise peu encline à la transparence, obsédée par la collecte de données et la captation de l’attention — y compris celle de ceux qui n’ont jamais consenti à être filmés.

Mais au-delà des questions de vie privée, c’est le modèle même qui inquiète : celui d’une plateforme fermée, verrouillée à double tour, où seuls les partenaires triés sur le volet ont le droit de créer.

Le kit de développement est réservé aux alliés de Meta, les API sont sous embargo, et les développeurs indépendants n’ont qu’à regarder depuis la barrière.

Cette fermeture, estime-t-il, étouffe l’innovation avant même qu’elle puisse éclore. Car la magie de la XR ne naîtra pas dans les laboratoires verrouillés, mais dans les idées libres, celles des développeurs qui expérimentent, qui bricolent, qui repoussent les limites.

Un prototype déguisé en produit fini

Au final, Dan Zeitman estime que ces lunettes tiennent plus du prototype que du produit grand public. L’idée est séduisante, la vision ambitieuse, mais la réalisation n’est pas au niveau. D’après lui, il faudra au moins cinq ans pour que Meta atteigne la maturité technologique nécessaire.

Image : Meta

La comparaison avec Apple Vision Pro est inévitable. Chez Apple, la technologie est certes coûteuse, mais elle est cohérente et ouverte aux développeurs.

N’importe quel créateur XR peut acheter le casque, expérimenter, publier. Le produit existe, imparfait mais concret. Chez Meta, au contraire, la plateforme reste fermée, sous-dimensionnée et inaccessible à ceux qui pourraient justement la faire progresser. Il reconnaît toutefois la difficulté du chantier : inventer l’avenir de la XR n’est pas une tâche aisée. Et malgré sa sévérité, il se dit prêt à revoir son jugement si Meta améliore sa copie.

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La troisième bêta de macOS 26.1 modifie l’icône dédiée au stockage interne

Apple continue d’ajuster les nouvelles icônes introduites dans macOS Tahoe et qui ont fait couler beaucoup d’encre numérique. Outre celle du Finder, ce sont les changements apportés aux icônes de multiples utilitaires système ainsi qu’au volume chargé de représenter le stockage interne du Mac qui ont fait parler d’eux. La troisième bêta de macOS 26.1 sortie hier soir simplifie justement l’icône du stockage interne, en retirant les trous sur la tranche inférieure qui n’avaient pas vraiment de sens.

La nouvelle version est beaucoup plus simple, avec un rectangle en aluminium surmonté d’une pomme et des bords bien arrondis, comme les contrôles de l’ère Liquid Glass. Cela fait bien longtemps que l’on n’avait plus de disque durs dans nos Mac, alors moderniser l’ancienne icône était sans doute logique. La nouvelle est-elle mieux ? On vous laisse en débattre dans les commentaires…

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14 ans plus tard, iCloud n’a pas pris un giga !

Dimanche dernier, iCloud a fêté son quatorzième anniversaire. Si les débuts ont pu être difficiles, ce service d'Apple est devenu un incontournable. Il s'est imposé à ses débuts comme une extension du smartphone, offrant de nombreuses possibilités à l'utilisateur. A son lancement, il intégrait les services suivants :

  • la synchronisation automatique des mails, contacts, calendriers et signets entre appareils,
  • Photothèque en nuage (plus tard renommée iCloud Photos),
  • la sauvegarde iPhone/iPad,
  • Documents dans le nuage (iWork pour iCloud),
  • et Localiser mon iPhone intégré.

Depuis, le service s’est considérablement étoffé : iCloud Drive, iCloud+, adresses mail personnalisées, Private Relay, clés de sécurité, etc. L'espace proposé par Apple également : à l'époque, Apple facturait 100 $ les 50 Go d'espace de stockage supplémentaire. En 2025, vous pouvez avoir iCloud+ avec 2 To de stockage pour "seulement" 9,99 € par mois.

Les appareils, eux, ont fait du chemin

Mais en deux septennats, une chose n’a jamais changé : la capacité gratuite offerte par Apple reste bloquée à 5 Go. Tout a augmenté ou presque… sauf ça.

Figurez-vous, le célèbre iPhone 4s sorti en octobre 2011 n'embarquait que 16 Go d'espace de stockage quand l'iPhone 17 est livré d'office avec 256 Go ! Cette même évolution, on la retrouve également sur les Mac. Le MacBook Air qui venait juste d'adopter le SSD, était équipé de base de 64 Go d'espace de stockage. On en est à aujourd'hui à 256 Go !

5 Go, un plafond devenu absurde

Image :  BasicAppleGuy 

Qu’Apple soit près de ses sous, passe encore. Mais on peut se demander si cette limite symbolique des 5 Go gratuits n’est pas devenue contre-productive. Que peut-on faire, concrètement, avec 5 Go aujourd’hui ? Pas grand-chose. Le service, dans son état actuel, est presque impossible à tester sérieusement.

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macOS Tahoe dévoile le futur Pro Display XDR avec caméra intégrée

6 ans sans mise à jour ! Le Pro Display XDR devrait bientôt avoir un successeur ! Selon 9To5Mac et MacRumors, la dernière bêta de macOS Tahoe contient des mentions inédites : « Pro Display XDR Camera » et « Pro Display XDR Desk View Camera ». Tout porte donc à croire qu’Apple prépare une nouvelle version de son écran professionnel, cette fois dotée d’une caméra intégrée.

Une troisième bêta pour iOS 26.1 et macOS Tahoe 26.1

Une troisième bêta pour iOS 26.1 et macOS Tahoe 26.1

Enfin une webcam sur le Pro Display XDR ?

Le futur moniteur embarquerait a priori la technologie Center Stage (Cadre centré), qui maintient automatiquement le visage dans le champ pendant les appels vidéo, même si l’on bouge. La présence d’une « Desk View Camera » suggère également la compatibilité avec la vue de bureau, cette fonction capable d’afficher à la fois votre visage et une vue plongeante sur votre espace de travail. Une évolution logique, puisque l’actuel Pro Display XDR, lancé en décembre 2019, est dépourvu de caméra et de haut-parleurs, malgré un tarif de départ de 4 999 $, sans pied — celui-ci étant facturé 999 $.

Avec un Mac Pro, le package à plus de 10 000 €

Un moniteur qui commençait à accuser son âge

Pour mémoire, cet écran 32 pouces 6K atteint 1 600 nits de luminosité, propose un taux de rafraîchissement de 60 Hz et se connecte via un port Thunderbolt 3 accompagné de trois ports USB-C.

Depuis, Apple a sorti en mars 2022 le Studio Display, un modèle 27 pouces 5K avec caméra Center Stage et système audio intégré, commercialisé à 1 599 $ (pied compris, cette fois).

Selon Mark Gurman, Apple plancherait actuellement sur deux nouveaux écrans externes : il ne serait donc pas surprenant que le Pro Display XDR et le Studio Display fassent tous deux peau neuve.

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Apple plancherait sur non pas un, mais deux nouveaux moniteurs

Reste à savoir quand ce nouveau modèle pointera le bout de sa dalle : dès cette semaine avec les MacBook Pro M5 ? Ou faudra-t-il patienter jusqu’au début de l’année prochaine et le reste de la gamme Pro ? Quoi qu’il en soit, on n’est plus à quelques jours près…

MacBook Pro M5 : un lancement en deux temps qui se précise

MacBook Pro M5 : un lancement en deux temps qui se précise

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iOS 26.1 bêta 3 apporte une nouvelle icône pour l'app Apple TV et prépare l’intégration de Gemini

Apple a aujourd’hui annoncé qu’Apple TV+ allait désormais simplement s’appeler Apple TV. Si l’annonce s’est faite sans tambours ni trompettes à la fin d’un communiqué sur le film F1, la toute fraîche bêta 3 d’iOS 26.1 rend ce changement un peu plus concret. L’icône de l’app a été revue : elle est plus colorée et adaptée au Liquid Glass. Il y a encore un peu de boulot, l’app disposant toujours d’un onglet « Apple TV+ ».

New vibrant app icon wiggle! #AppleTV pic.twitter.com/nDKABBSuXg

— Sigmund Judge (@sigjudge) October 13, 2025

Sur un autre registre, la bêta montre qu’Apple planche sur l’intégration de services d’IA autres que ChatGPT. Le fouineur Aaron Perris a remarqué qu’Apple avait remplacé une ligne incitant à « Signaler un problème lié à ChatGPT » par « Signaler un problème lié à un tiers ». L’intégration d’autres services est attendue depuis longtemps : Craig Federighi avait fait miroiter l’arrivée de Gemini lors de la présentation d’iOS 18 en 2024.

Enfin, la bêta ajoute un réglage supplémentaire pour l’enregistrement audio local avec un micro externe, une fonction arrivée avec iOS 26. Une rubrique est apparue dans l’onglet Général des Réglages. Nommée Capture locale, elle permet de choisir l’emplacement des fichiers et de limiter la capture à l’audio uniquement. Ceux l’utilisant régulièrement pourront ajouter un raccourci dans le Centre de contrôle.

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Bon plan : le chargeur mural MagSafe et USB-C de Zens à 32 € au lieu de 50 €

Amazon propose en ce moment une bonne ristourne pour les membres Prime : le chargeur mural MagSafe de Zens est à seulement 32,19 € au lieu de 49,99 € en temps normal, soit 36 % de remise. Une offre intéressante sur ce produit vendu et expédié par Amazon. L’offre ne concerne que le coloris blanc, la version noire étant affichée à 42,62 € (-15 %). C’est moins séduisant, mais la promo n’est pas réservée aux abonnés Prime.

Cette prise combine un chargeur MagSafe et un port USB-C, permettant de charger facilement deux appareils. Ce ne sera peut-être pas l’idéal au quotidien, mais cela permet d’avoir un bloc compact en déplacement ou au niveau des yeux dans une cuisine. Le port de charge inclus est 18 W, tandis que la partie MagSafe monte à 15 W.

Une autre prise intéressante est également en promo, à savoir le PlugBug de Twelve South. Il s’agit d’un chargeur 50 W à deux ports qui a l’avantage d’être compatible avec le réseau Localiser. On peut en ce moment le trouver pour 59,07 €, contre 79,99 € en temps normal (-26 %).

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Une troisième bêta pour iOS 26.1 et macOS Tahoe 26.1

Grosse soirée pour les développeurs : Apple vient de mettre en ligne une nouvelle bêta pour ses différents systèmes d’exploitation. Il s’agit d’une troisième bêta pour iOS 26.1, iPadOS 26.1 et macOS 26.1. watchOS 26.1 et visionOS 26.1 sont également de la partie, tout comme tvOS 26.1. Nous allons installer tout cela et vous tiendrons au courant des nouveautés.

iOS 26 apporte pour le moment Apple Intelligence dans plus de pays. Le système d’IA est désormais disponible en danois, néerlandais, norvégien, portugais (Portugal), suédois, turc, chinois traditionnel et vietnamien. La traduction en direct des AirPods comprend également de nouvelles langues. Apple a aussi procédé à quelques petits ajustements pour Liquid Glass, et ajouté un nouveau geste pour Apple Music. La sortie officielle est attendue à la fin du mois.

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