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Microsoft ressuscite Clippy avec Mico, un nouvel assistant vocal carburant à l’IA

Ceux ayant utilisé un PC Windows à la fin des années 90 se souviennent sans doute de Clippy, le petit trombone donnant des conseils sur Office, Publisher ou encore FrontPage. Disparu en 2004, Microsoft a décidé de ressusciter le concept en y intégrant de l’IA générative. C’est ainsi qu’est né Mico, un nouveau petit personnage lié au mode vocal de Copilot.

L’idée est de proposer un petit assistant virtuel qui répond à vos questions lorsque vous lui en posez. Il prend la forme d’une boule pouvant changer de forme quand on lui parle et réagissant par différentes expressions. L’ambition d’humaniser un peu un tchatbot est intéressante et également envisagée par Apple, qui réfléchirait à une façon de donner une identité visuelle à Siri.

Siri pourrait bientôt gagner un visage

Siri pourrait bientôt gagner un visage

Mico peut garder en tête certaines informations apprises sur l’utilisateur pour répondre de manière plus précise. Cliquer dessus permet de lui faire changer de forme, et sans surprise, il peut se transformer en Clippy. Il est désormais activé par défaut dans le mode discussion de Copilot aux États-Unis, et Microsoft laisse évidemment la possibilité de le désactiver. Une vidéo de présentation a été mise en ligne… étonnamment sans aucun son.

L’entreprise a également ajouté un mode visant les étudiants transformant l’assistant en professeur pouvant « guider à travers les concepts plutôt que de simplement donner une réponse ». Il utilise pour cela des tableaux blancs interactifs et des repères visuels, ce qui pourra être intéressant pour l’apprentissage de langues.

Mis à part cela, le communiqué confirme l’ambition de Windows d’intégrer Copilot à travers ses différents logiciels, dans Edge comme dans Windows 11. La firme de Redmond pousse en ce moment une campagne visant à inciter les clients à parler à leur ordinateur et à l’IA. Le projet est ambitieux tant Cortana, le précédent essai sur Windows 10, a fait un flop : lancé en 2014, il a été débranché en 2023.

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IKEA imagine un petit lit tout mignon pour votre smartphone

IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.

Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.

Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.

Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?

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Wero est enfin disponible pour les clients Fortuneo

Il aura fallu être patient ! Le service Wero, qui a pris le relais de Paylib en France, est enfin disponible chez Fortuneo. Il permet d’envoyer des fonds à un particulier pour des opérations de la vie courante, par exemple pour rembourser un repas à un proche ou participer à un cadeau commun. Lancé à l’automne 2024 dans de nombreux établissements bancaires, il est disponible dès aujourd’hui chez les clients de la filiale du Crédit Mutuel Arkéa.

Image iGeneration.

Pour en profiter, il suffit de mettre à jour son application avant de se rendre dans l’onglet Paiements. Un encart dédié à Wero devrait être présent, qu’il faut tout d’abord activer d’un clic. Une fois les conditions d’utilisation acceptées, il suffit de valider ses coordonnées et le compte de réception. L’envoi d’argent se fait ensuite simplement, l’app présentant une liste de contacts avec un badge « Wero » à côté de leurs noms s’ils sont déjà sur le service. Notons qu’un plafond de 300 € par jour s’applique pour les transferts via Wero.

Le service, soutenu par de grandes banques européennes, a quelques avantages. Un utilisateur français peut par exemple faire un virement à un ami belge ou allemand sans que cela pose de problème. Il n’y a pas besoin d’entrer son IBAN, et seuls un numéro de téléphone ou un mail suffisent. Wero a trouvé son public : en septembre dernier, il comptait plus de 43,5 millions d’utilisateurs.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

S’il est pour le moment limité aux particuliers, les choses devraient accélérer. Il devrait permettre de payer ses achats en ligne d’ici la fin de l’année en Allemagne, et à partir de 2026 en France. Plusieurs entreprises comme Air France, E. Leclerc ou Orange/Sosh ont indiqué vouloir participer, ce qui devrait se traduire par un nouveau bouton Wero au côté d’Apple Pay ou de PayPal.

Wero a également pour ambition de s’ouvrir aux commerçants en 2026 tout en arrivant aux Pays-Bas et au Luxembourg. Il pourra ensuite éventuellement proposer des paiements échelonnés ou une intégration des programmes fidélité de commerçants. À terme, Wero ambitionne aussi de gérer les abonnements et de s’imposer dans les boutiques physiques.

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La fin de Windows 10 donne un coup de fouet aux ventes de Mac

La semaine prochaine, Apple dévoilera ses résultats financiers. Deux indicateurs seront sans doute suivis de près :

  • les ventes d’iPhone, pour mesurer l’ampleur du rebond entamé il y a quelques mois ;
  • et le chiffre d’affaires du Mac, pour évaluer à quel point la fin de Windows 10 joue en faveur de Cupertino.

D’après les chiffres publiés par Counterpoint Research, l’abandon de Windows 10 profite clairement à Apple. Les livraisons de Mac ont progressé d’environ 15 % au troisième trimestre 2025 — seule Lenovo fait mieux, avec une hausse de 17 %.

Dans l’ensemble, le marché du PC retrouve des couleurs, avec une croissance de 8,1 % sur la période. Ce cycle de renouvellement, porté par la migration vers Windows 11, devrait se poursuivre : 40 % du parc mondial reste encore sous Windows 10.

La fin de Windows 10 : un nouveau motif de switch vers le Mac ?

La fin de Windows 10 : un nouveau motif de switch vers le Mac ?

Autre moteur identifié : l’essor de l’intelligence artificielle, qui devrait avoir un impact important sur les ventes de PC d'ci 12 à 18 mois, selon les responsables de l'étude.

Pour expliquer le succès d’Apple, Counterpoint avance deux raisons principales : le lancement réussi des nouveaux MacBook et leur adoption croissante dans le monde de l’entreprise.

Apple exploite-t-elle à fond le potentiel des Mac Apple Silicon ?

Reste la question qui revient à chaque publication de statistques : le succès commercial du Mac est-il vraiment à la hauteur de l’avance technologique apportée par Apple Silicon ? Depuis deux ans, les performances sont bonnes, mais le rythme de croissance d’Apple reste parfois en deçà de ce que ses puces laissent espérer.

Sur certains segments, l’avance technologique de Cupertino est telle qu’il en devient presque frustrant de voir un concurrent comme Lenovo croître encore plus rapidement. Mais la messe est loin d’être dite : ces chiffres concernent le troisième trimestre, alors que la fin officielle de Windows 10 n’est intervenue que depuis quelques jours.

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OpenAI achète Sky, l’outil d’automatisation basé sur IA des créateurs de Raccourcis

Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.

Image OpenAI.

L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.

Quand le Mac (re)devient le laboratoire du logiciel moderne

Quand le Mac (re)devient le laboratoire du logiciel moderne

Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

Sky, la nouvelle app des créateurs de Raccourcis, automatise tout le Mac grâce à l’intelligence artificielle

Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.

Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.

S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.

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Amplify : les chaussures électriques signées Nike

« Je ne peux pas sortir tout de suite, je n’ai pas rechargé mes chaussures. » Cette phrase peut paraître aujourd’hui totalement incongrue, mais elle pourrait bien devenir réalité d’ici quelques années. Nike a dévoilé hier le Project Amplify, que la marque présente comme « le premier système de chaussures à assistance motorisée au monde ».

On aurait pu penser qu’un tel dispositif visait à aider des personnes souffrant d’un handicap, mais ce n’est pas le cas — du moins pas encore. Nike a conçu ces chaussures pour aider les athlètes du quotidien à aller un peu plus vite, un peu plus loin, tout en fournissant un peu moins d’efforts.

Image : Nike

Voilà qui pourrait donner lieu à des scènes cocasses sur les terrains d’entraînement dans un futur pas si lointain. Le système Amplify a été imaginé pour amplifier les mouvements naturels du bas de la jambe et de la cheville, offrant une sorte d’assistance mécanique à chaque foulée.

Une deuxième paire de muscles du mollet

Le système en lui-même est assez astucieux. Fruit des travaux du Nike Sport Research Lab, il repose sur des algorithmes de mouvement maison. Il combine un moteur compact, une courroie d’entraînement et une batterie rechargeable logée dans une chevillère. L’ensemble s’intègre dans une chaussure de running équipée d’une plaque en fibre de carbone, que l’on peut porter avec ou sans le module motorisé.

Réalisé en partenariat avec la société robotique Dephy, ce système permet de passer d'une allure de 8 minutes au kilomètre à une allure de 6 minutes au kilomètre. Chez Nike, on fait volontiers l'analogie avec le vélo électrique. Ces chaussures, si elles sont commercialisées un jour, doivent permettre à leurs utilisateurs d'aller plus loin sans faire plus d'efforts.

À ce jour, 400 personnes ont participé aux tests, cumulant 2,4 millions de pas — soit près de 12 000 tours de piste. Nike affirme avoir déjà conçu neuf versions différentes du matériel pour affiner les sensations et l’efficacité du système. Le Project Amplify en est encore à la phase de test, mais Nike ne cache pas ses ambitions : la marque souhaite proposer à terme une paire de chaussures équipée de cette technologie.

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Nomad dévoile le Stratos Band, un bracelet mêlant titane et fluoroélastomère

Nomad est l'un des rares accessoiristes qui essaie de faire autre chose que des clones de bracelets Apple. La preuve avec le Stratos Band, un nouveau bracelet hybride mêlant titane et fluoroélastomère. Ce modèle haut de gamme est d’ores et déjà en vente sur le site du fabricant au prix de 179 €. Sur le prix, Nomad n'a pas manqué de s'inspirer d'Apple.

Le Stratos Band combine des maillons extérieurs en titane Grade 4, obtenus par moulage par injection, et du fluoroélastomère à l’intérieur pour relier les éléments entre eux. Résultat : un bracelet plus souple qu’un modèle métallique classique, mais tout aussi robuste. Le FKM apparaît subtilement entre les maillons arrondis, apportant une touche de couleur et une meilleure respirabilité grâce à une aération naturelle du poignet.

Des finitions haut de gamme et un ajustement précis

Nomad propose deux finitions de titane — argent ou carbide (noir) — associées à trois teintes de FKM : noir, volt (vert vif) ou ultra orange. Le fermoir magnétique sur mesure assure un maintien ferme sans sacrifier l’élégance. Un outil de réglage et deux demi-maillons sont inclus pour un ajustement précis, quelle que soit la taille du poignet.

Si le Stratos Band a été conçu pour les modèles Apple Watch Ultra, il reste compatible avec l’ensemble des Apple Watch, y compris les plus anciennes générations. Le Nomad Stratos Band est disponible dès maintenant sur le site du fabricant au prix de 179 €.

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Apple : la fin annoncée du panneau “Autoriser le suivi” (ATT) en Europe ?

La fonction App Tracking Transparency (ATT), connue en France sous le nom “Autoriser les demandes de suivi des apps”, pourrait bientôt disparaître en Europe.

C'est ce qu'Apple a fait savoir à l'agence de presse allemande DPA. Apple déclare notamment :

Des efforts de lobbying intenses en Allemagne, en Italie et dans d’autres pays d’Europe pourraient nous contraindre à retirer cette fonctionnalité, au détriment des consommateurs européens.

Apple n’en dit pas beaucoup plus pour le moment, si ce n’est qu’elle ne compte pas baisser les bras :

Nous continuerons d’exhorter les autorités compétentes en Allemagne, en Italie et dans toute l’Europe à permettre à Apple de continuer à offrir cet important outil de protection de la vie privée à nos utilisateurs.

Cette affaire est pour le moins cocasse. Alors que l’Europe cherche à renforcer la protection des citoyens, cette fonction — qui impose aux applications de demander explicitement le consentement au suivi publicitaire — allait précisément dans le bon sens.

Image : Autorité de la concurrence

Apple, pas si exemplaire

Apple reste toutefois loin d’être irréprochable. Lors de l’introduction d’ATT en 2021, la firme avait “oublié” de s’appliquer la règle à ses propres apps. C’est d’ailleurs ce que pointe l’Office fédéral allemand de la concurrence, qui estime que ses règles n’empêchent pas Cupertino de combiner les données issues de l’App Store, de l’Apple ID ou des appareils connectés à des fins publicitaires. En France, Apple a écopé d’une amende de 150 millions d’euros pour abus de position dominante dans une affaire similaire — une décision contre laquelle l’entreprise a fait appel.

Encadrement du pistage : Apple fait appel de sa condamnation en France à 150 millions d’euros

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Une chose est certaine : cette fonction a provoqué la colère de nombreuses régies publicitaires - européennes et américaines - qui ont perdu beaucoup d'argent. Meta est notamment vent debout dans cette affaire et est parvenu à plusieurs reprises à contourner avec des solutions technologiques le dispositif d'Apple.

Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS

Un ancien employé accuse Meta de contourner les mesures interdisant le suivi des utilisateurs d’iOS

Ces déclarations d’Apple ne doivent sans doute rien au hasard : elles semblent surtout préparer le terrain à un possible retrait d’ATT. Peut-être dès iOS 26.1, qui sait…

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Orange a testé la prochaine norme fibre en conditions réelles, avec 40 Gb/s entre Lyon et Marseille

Alors que l’agrume a déjà bien entamé la généralisation du XGS-PON permettant le 8 Gb/s pour ceux qui ont la chance d’être fibrés, remplaçant les modules G-PON qui plafonnaient à 2 Gb/s, Orange a commencé les tests pour la prochaine norme, le 50G-PON.

Toujours plus vite (heureusement que la fibre n’illumine pas réellement le chemin comme ça...). Image Orange.

Cette nouvelle version de la fibre optique permet des débits pouvant atteindre les 40 Gb/s, multipliant par cinq les débits théoriques atteignables par rapport à la version actuelle.

Orange a ainsi fait une démonstration pratique de cette nouvelle norme, en permettant un test de performance entre deux joueurs, l’un à Lyon (Crimson) et l’autre à Marseille (Kayane) qui se sont affrontés sur 2XKO, développé par Riot Games.

Si cette démonstration montre qu’Orange maîtrise le sujet, quelques questions se posent : quels travaux seront à effectuer sur le réseau pour passer à la nouvelle norme ? Et surtout, qu’apportera-t-elle de plus pour l’utilisateur futur ?

Si la première question a déjà une réponse, Orange assurant que les infrastructures actuelles sont compatibles avec le 50G-PON moyennant un simple changement de la carte réseau au bout de la fibre (et bien entendu de la box chez l’utilisateur), la seconde dépendra surtout à la fois des usages, la 5G ayant montré qu’un débit encore plus grand n’est pas forcément utile pour le grand public, mais aussi des serveurs en bout de chaîne : déjà actuellement avec une connexion 8 Gb/s, ce sont souvent les serveurs qui plafonnent et ne permettent même pas l’usage complet de la connexion de l’utilisateur. Quoi qu’il en soit, si la demande est là, Orange sera à même d’y répondre.

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Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Alors que les iPhone 17 sont sortis il y a à peine un mois maintenant, les rumeurs vont déjà bon train pour la génération suivante. Il faut dire qu’elle devrait marquer une étape importante, la fin 2026/début 2027 devant marquer le vingtième anniversaire de l’iPhone. Heo Moo-Yeol, responsable chez Omdia s’est confié dans une conférence à ETNews concernant la prochaine gamme.

Comme pour l’iPhone X, Apple sauterait une génération pour arriver à 20 à temps. Image MacGeneration.

Selon les retours collectés, Apple devrait présenter l’iPhone 18e et l’iPhone 18 en début d’année 2027, laissant ainsi de la place en fin d’année 2026 pour l’iPhone Air seconde génération, l’iPhone 18 Pro, l’iPhone 18 Pro Max, et le très attendu premier « iPhone Fold ». Étaler les sorties de cette manière devrait en plus permettre à Apple d’avoir une demande soutenue pendant toute l’année, plutôt qu’une poussée en fin d’année qui retombe petit à petit après comme actuellement.

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

L’iPhone pliable devrait être encore plus fin que l’iPhone Air

Mais c’est surtout la fin 2027 qui est dans le viseur, avec une petite surprise au niveau de la nomenclature : de la même manière que l’iPhone présenté pour le dixième anniversaire ne s’est pas appelé « iPhone 9 », mais est directement passé à iPhone X, avec le dix stylisé en chiffres romains, l’iPhone du vingtième anniversaire devrait sauter le 19, et s’appeler tout simplement « iPhone 20 » (ou iPhone XX ?).

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Ce nouvel iPhone faisant partie des hauts de gamme de la marque, Apple devrait ainsi présenter fin 2027 l’iPhone 20 Pro, l’iPhone 20 Pro Max, l’iPhone Air 3e génération et l’iPhone Fold 2e génération. Pour l’iPhone 20 « standard », il faudrait attendre début 2028.

Apple semble vouloir marquer le coup, et faire de la paire d’années à venir l’année du renouveau pour l’iPhone, entre l’anniversaire à fêter, l’arrivée de nouveaux iPhone comme récemment l’iPhone Air ou plus tard l’iPhone Fold, et un tout nouveau design prévu pour l’iPhone 20. Et vous, en dehors d’un chiffre bien rond, qu’attendez-vous de cet anniversaire ?

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Apple pourrait conclure un accord avec Starlink dans les mois à venir, par la force des choses

Même si ces nouvelles fonctions sont très peu visibles en France ou même ailleurs dans le monde en dehors des USA, il y a une nouveauté qui a le vent en poupe chez les constructeurs de mobile, lancée par Apple avec l’iPhone 14 : la connexion par satellite, quand le réseau mobile est absent. Si Globalstar est le fournisseur de Cupertino depuis le départ, il est possible qu’Apple change pour Starlink, selon The Information.

La force de Starlink vient clairement de SpaceX, avec des capacités de mise en orbite inégalables. Image SpaceX.

Starlink et Apple, c’est un peu une histoire d’amour-haine : les deux entreprises ont déjà eu plusieurs discussions, y compris pour fournir le service qu’Apple souhaite donner à ses utilisateurs sur téléphone mobile, mais les relations entre Tim Cook et Elon Musk sont électriques, et la conclusion d’un accord est compliquée.

Déjà à l’époque du premier iPhone connecté par satellite, Starlink avait proposé à Apple par le biais d’Elon Musk de fournir la connectivité satellite à l’iPhone 14. Pour ce faire, il demandait un montant de 5 milliards de dollars pour l’exclusivité, auxquels s’ajoutaient 1 milliard de dollars par an pour la continuité du service une fois les concurrents autorisés à venir. Apple a refusé, préférant aller voir Globalstar.

Si jusqu’ici ce fonctionnement vivote, avec au départ la possibilité d’envoyer uniquement un message de secours, étendue aux messages textes à n’importe quel destinataire pour les USA, le Canada et le Mexique, l’Europe se contentant pour le moment de l’assistance d’urgence. Et c’est bien là que le bât blesse : Apple aimerait bien développer plus avant ces fonctionnalités mais Globalstar, avec ses 24 satellites à 1 400 km d’altitude, est bien trop limitée pour le permettre.

Les SOS d

Les SOS d'urgence par satellite maintenant disponibles en France sur les iPhone 14

Comment essayer le SOS d

Comment essayer le SOS d'urgence par satellite sur iPhone 14

Alors que faire ? Acheter Globalstar ? Même si c’était une solution disponible, l’opérateur satellite cherchant d’ailleurs un intéressé pour 10 milliards de dollars, Apple n’en veut pas. Non pas qu’elle n’en ait pas les moyens, mais la pomme n’a pas du tout envie d’être considérée comme un opérateur télécom par les régulateurs, avec les réglementations strictes du secteur. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles Apple ne fait toujours pas payer le service de secours, ou de messages par satellite pour ceux qui en bénéficient : facturer le service la placerait de facto en position d’opérateur télécom.

À la place, Apple a fait jusqu’à présent ce qu’elle sait faire de mieux : investir dans le partenaire. C’est ainsi que Cupertino a injecté 2 milliards de dollars dans Globalstar, pour aider l’entreprise à se développer. Mais ça ne suffit pas : la constellation de l’opérateur est bien trop petite, bien trop peu dimensionnée pour permettre autre chose que quelques messages de la part des utilisateurs d’iPhone. Preuve supplémentaire que le partenariat fait du sur place, Globalstar a récemment annoncé à ses investisseurs que la « possible perte » de leur plus gros client aurait des effets non négligeables sur les profits et au final la santé financière de l'entreprise.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

Starlink gagne de nombreuses fonctions sur les smartphones aux États-Unis : WhatsApp, X, musique, météo, etc.

De ce fait, plusieurs voix y compris en interne appellent Tim Cook à réfléchir plus sérieusement à un partenariat avec Starlink et SpaceX : la constellation d’Elon Musk est bien plus grande que celle de Globalstar, avec son 10 000e satellite envoyé en orbite récemment, et bien que les relations n’aient jamais été au beau fixe, les appels du pied de l’opérateur satellite sont de plus en plus insistants. Depuis plusieurs mois, les satellites envoyés par Starlink présentent la possibilité d’émettre et de recevoir dans la bande de fréquence des téléphones mobiles, y compris celle actuellement utilisée par Apple avec Globalstar, ce qui permettrait de basculer les iPhone actuels d’un réseau à l’autre en toute transparence, mais en plus, Starlink se donne les moyens de voir plus loin : le mois dernier, elle a racheté la bande de fréquence détenue par l’opérateur EchoStar, pour 17 milliards de dollars.

Pourquoi mettre autant pour cette bande appelée « bande S » ? Tout simplement parce qu’elle représente la meilleure option pour proposer un service d’internet par satellite sur les smartphones, que ce soit Apple ou les autres, et la CEO de SpaceX, Gwynne Shotwell, est déjà en discussions avec les fabricants de puces comme Qualcomm pour l’intégrer. La bande permettrait de proposer des communications et de l’internet à haut débit dans le monde entier avec un simple iPhone, chose dont Globalstar n’a pas et n’aura sûrement jamais les moyens.

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Apple a discrètement travaillé avec T-Mobile pour connecter les iPhone aux satellites de SpaceX

Les relations ont beau être tumultueuses entre les deux entreprises, Apple se rend petit à petit à l’évidence : SpaceX/Starlink se rend au fil du temps incontournable, et il sera difficile voire impossible de proposer un service de téléphonie et d’internet par satellite sur l’iPhone sans passer par la société d’Elon Musk, d’autant plus maintenant avec l’acquisition de la bande S. Apple tenant apparemment à intégrer internet par satellite dans ses smartphones, au moins pour les zones isolées, un accord entre les deux entreprises n’est plus une histoire de « peut-être », mais plus de « quand ».

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Apple ferait partie des entreprises intéressées par le catalogue de films et séries de Warner Bros. Discovery

Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.

Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.

Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.

Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.

L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?

Radin malin : la stratégie d’Apple dans ses acquisitions

Radin malin : la stratégie d’Apple dans ses acquisitions

D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.

Eddy Cue assure qu’Apple TV dépasse largement les 45 millions d’abonnés

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Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

Dans quelques années, en plus d’un forfait Orange ou Free Mobile, vous aurez peut-être aussi un forfait Starlink pour votre iPhone. C’est en tout cas l’ambition d’Elon Musk. Invité il y a un mois au All-In Summit, le patron de SpaceX a esquissé un vaste plan pour sa filiale spécialisée dans les communications par satellite.

Un satellite Starlink. Image SpaceX.

De la couverture des zones blanches à la connexion directe

Starlink rend déjà service à des abonnés américains ou japonais en comblant les zones blanches laissées par les opérateurs traditionnels. Ses satellites en orbite basse permettent non seulement d’envoyer des messages, mais aussi d’utiliser certaines applications — dont X, comme par hasard — là où le réseau terrestre est inexistant. Mais la technologie Direct to Cell utilisée jusqu’ici repose sur des partenariats avec les opérateurs locaux, qui doivent intégrer la solution à leurs réseaux.

Elon Musk veut désormais court-circuiter les opérateurs traditionnels et permettre aux smartphones de se connecter directement à ses satellites. C’est la raison pour laquelle Starlink a déboursé 17 milliards de dollars en septembre pour récupérer une partie des fréquences détenues par l’opérateur américain EchoStar (50 MHz de spectre dans les bandes AWS-4 et H-Block, situées autour des 2 GHz).

« C’est le genre de projet à long terme, a indiqué l’homme d’affaires. Cela permettra à SpaceX de fournir une connexion haut débit directement entre les satellites et les téléphones. » Mais contrairement au Direct to Cell actuel, compatible avec tous les iPhone depuis les iPhone 13, « des modifications matérielles seront nécessaires sur les téléphones », a-t-il averti. Et d’expliquer :

Puisque ces fréquences ne sont pas prises en charge par les téléphones actuels, le chipset devra être modifié pour les intégrer, ce qui prendra probablement deux ans. Les téléphones capables d'utiliser le spectre acquis commenceront donc probablement à être commercialisés dans environ deux ans.

Starlink va ainsi devoir convaincre les fabricants de modems d’ajouter la prise en charge de ses bandes de fréquences, parmi lesquels Qualcomm, MediaTek… et Apple, puisqu’elle fait maintenant partie de ces acteurs avec ses modems C1 et C1X. Les iPhone récents prennent bien en charge la bande AWS-4 dont Starlink a acquis une partie, mais, comme tous les autres smartphones, ils ne sont pas compatibles avec cette portion précise du spectre, EchoStar utilisant des appariements de fréquences différents.

Or, les relations entre Apple et Starlink sont pour le moins compliquées. Pour résumer, mécontent qu’Apple ait choisi de s’allier à Globalstar pour mettre au point son propre service de communication par satellite, Elon Musk cherche depuis à freiner les projets satellitaires de la Pomme. Le patron de SpaceX devra donc se montrer particulièrement habile pour convaincre Tim Cook d’intégrer ses fréquences spéciales dans de futurs iPhone. Selon The Information, les deux entreprises pourraient toutefois bientôt enterrer la hache de guerre.

Mais dans ce cas-là, pourquoi ne pas lancer un smartphone siglé Tesla ou Starlink, comme des fans en rêvent ? Elon Musk a déjà écarté l’idée par le passé et il n’a pas saisi la perche tendue par les participants de la conférence pour annoncer un projet en ce sens.

Un réseau mondial pour les smartphones

Le smartphone n’est d’ailleurs qu’un maillon du plan. « Nous devons également fabriquer les satellites qui vont communiquer sur ces fréquences, a ajouté Elon Musk. Donc, en parallèle, nous construisons les satellites et nous travaillons avec les fabricants de téléphones pour ajouter ces fréquences aux appareils. Les satellites et les téléphones pourront ainsi bien se synchroniser afin d’obtenir une connectivité à haut débit. » Si tout se passe comme prévu, « vous devriez pouvoir regarder des vidéos sur votre téléphone où que vous soyez dans le monde ».

Même si l’audience lui était acquise, une question épineuse a vite surgi : une telle connexion fonctionnerait-elle à l’intérieur d’un bâtiment ? Elon Musk s’est montré confiant, assurant que le signal passerait « dans une maison normale ».

L’autre question pressante concernait l’avenir des opérateurs traditionnels. Un participant a ainsi demandé si l’objectif était de faire de Starlink un opérateur mondial unique, capable d’assurer la connectivité partout sans besoin d’abonnement local ni d’itinérance. « Ce serait l’une des options », a répondu Elon Musk, en précisant immédiatement « pour être clair, nous n’allons pas mettre les autres opérateurs sur la touche. »

Pour une fois, le patron de SpaceX n’a pas promis de révolution immédiate. Les opérateurs terrestres continueront d’exister, « car ils possèdent beaucoup de spectre », a-t-il expliqué. Alors qu’Orange, SFR, Bouygues ou Free exploitent différentes bandes (700 MHz, 800 MHz, 2 100 MHz, etc.) selon leurs priorités de couverture ou de débit, Starlink ne disposera pas d’un éventail aussi large.

Il imagine plutôt un futur abonnement Starlink combinant forfait fixe — comme ceux proposés actuellement — et forfait mobile pour smartphone. On pourrait ainsi avoir un abonnement Orange pour la France, plus performant localement, et un forfait Starlink pour les voyages ou les zones sans réseau. À moins que Starlink ne se décide d’acheter des opérateurs pour s’emparer de leurs fréquences ? « Ce n'est pas exclu. Je suppose que cela pourrait arriver », a répondu Elon Musk avec un grand sourire.

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Vente de SFR : Patrick Drahi demande aux trois opérateurs plus d’argent et de rapidité

Patrick Drahi a refusé l’offre d’achat conjointe d’Orange, Bouygues Telecom et de Free, qui proposent de reprendre SFR et toutes ses activités pour 17 milliards d’euros. Comme on le pressentait, ce refus sert d’abord d’outil de négociation, le patron d’Altice à qui appartient SFR souhaitant recevoir plus d’argent de la part de ses anciens concurrents. D’après les informations de BFM TV, il voudrait 21 milliards d’euros, quatre de plus que ce qui a été initialement proposé. Il souhaiterait aussi accélérer le calendrier, pour clore l’opération dès le début de l’année 2027.

Image iGeneration, photo de base École polytechnique Université Paris-Saclay (CC BY-SA 2.0).

Demander plus d’argent que proposé au départ est une tactique évidente dans le cadre de négociations et Patrick Drahi peut compter dans l’affaire sur le soutien des créanciers d’Altice, comme le rapportait Le Figaro il y a quelques jours. Ces co-actionnaires ont récupéré 45 % du capital de l’entreprise il y a quelques mois, épongeant sa dette au passage, et ils sont l’un des principaux moteurs derrière la vente en cours de SFR. Néanmoins, ils laissent son dirigeant gérer les négociations, ce qui est logique puisqu’ils espèrent certainement rentabiliser au mieux leur investissement en récupérant un maximum de milliards dans l’opération.

Le deuxième souhait de Patrick Drahi concerne la durée de l’opération. Les trois opérateurs s’attendaient à finaliser l’achat fin 2027, le patron de SFR préférerait que tout soit terminé au début de l’année 2027. Ce n’est pas simplement parce qu’il est pressé de partir à la retraite, accélérer les négociations permettrait d’éviter aux trois acheteurs de trop prendre leur temps et de trouver des arguments pour réduire la somme offerte. En particulier, Bouygues Telecom pourrait récupérer quasiment la moitié des actifs et d’après BFM TV, l’entreprise voudrait prendre son temps pour analyser les comptes et éviter de trop dégrader ses propres comptes.

On attend maintenant une reprise des négociations et probablement une contre-proposition de la part des acquéreurs. Pour le moment, le trio s’en tient à ses 17 milliards d’euros et on ne sait pas si les trois opérateurs comptent proposer plus. Même si les quatre s’entendent, il faudra encore convaincre les autorités de la concurrence et le gouvernement, tout le monde craignant des hausses de prix suite au retour à trois entreprises.

Retour à trois opérateurs en France : la fin de la guerre des prix ?

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Quels AirPods utilisez-vous actuellement ?

Disponibles depuis le mois dernier, les AirPods Pro 3 ont de sérieux arguments pour faire craquer : une réduction du bruit active encore plus efficace, une qualité sonore améliorée et même un capteur de fréquence cardiaque pour le sport. De quoi donner envie de passer à la caisse… surtout quand ses anciens écouteurs commencent à fatiguer.

AirPods Pro 1, Pro 2 et Pro 3. Image WatchGeneration.

On a beau les adorer, tous les AirPods ont ce « petit » défaut : ils vieillissent mal. Entre les problèmes de son qui apparaissent parfois — j’en sais quelque chose avec des AirPods Pro 1 qui font « poc » et un AirPod 3 devenu presque muet — et surtout la batterie qui s’épuise inexorablement avec le temps, le renouvellement finit souvent par s’imposer, bon gré mal gré.

C’est d’autant plus frustrant que même lorsqu’on se jure que ce sera sa dernière paire d’AirPods, tout est fait pour nous retenir dans le giron d’Apple. C’est l’un des constats qui ressortait de notre appel à témoins en 2022 : il existe une foule d’excellents écouteurs et casques d’autres marques, mais aucun ne s’intègre aussi bien avec l’iPhone, le Mac et compagnie. Entre la connexion instantanée, le basculement automatique entre appareils, le partage audio, l’audio spatial ou encore la fonction Localiser, aucun produit tiers ne rassemble tous ces avantages pour une expérience aussi fluide.

Témoignages : ras-le-bol de racheter des AirPods, quelle a été votre solution ?

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Alors, quels AirPods utilisez-vous actuellement ? Si vous en avez plusieurs paires, indiquez celle que vous utilisez le plus fréquemment.

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La boîte du MacBook Pro M5 est plus fine, car Apple a retiré le chargeur et son emplacement

Vous n'avez pas pu le rater, Apple a supprimé l'adaptateur secteur de la boîte des MacBook Pro M5 sortis récemment. C'est le premier Mac dans le cas, mais probablement pas le dernier : en dehors du fait que c'est un choix lié à une réglementation européenne, la marque a déjà adapté ses boîtes pour nos régions. Celle du MacBook Pro M5 est en effet plus fine que celle des modèles précédents et n'a pas d'emplacement pour un adaptateur secteur.

La boîte est clairement moins épaisse que celle d'un MacBook Air M3. Image MacGeneration.
Le pictogramme sur la boîte indique bien l'absence d'adaptateur secteur. Image MacGeneration.
Sous le Mac, le câble MagSafe et de la paperasse. Image MacGeneration.
Il n'y a pas d'emplacement pour un adaptateur secteur sous les papiers. Image MacGeneration.
Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Le MacBook Pro M5 ouvre l’ère des Mac portables sans chargeur

Dans la boîte d'un MacBook Air M3, il y a bien un emplacement pour un adaptateur secteur. Image MacGeneration.
Dans la boîte du MacBook Pro M3, issue de notre test, il y avait un chargeur et des autocollants. Image MacGeneration.
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MacBook Pro M5 : quel chargeur choisir maintenant qu’Apple ne le fournit plus ?

Vous venez d’acheter un MacBook Pro M5 ? Vous avez sans doute remarqué que le déballage était expéditif. Dans la boîte, il n’y a plus qu’un câble USB-C vers MagSafe 3 et l’ordinateur lui-même. L’adaptateur secteur qui était fourni jusqu’à présent a disparu, un choix pris par Apple dans le cadre de la loi européenne sur le chargeur unique.

Même si le MacBook Pro M5 a une formidable autonomie, il y a bien un moment où vous allez devoir le recharger. Que vous cherchiez dans vos tiroirs ou bien sur les boutiques en ligne, voici nos conseils pour choisir un adaptateur secteur adapté.

Le minimum : environ 70 W

Jusqu’à présent, Apple fournissait un chargeur de 70 W avec le MacBook Pro 14" de base. C’est la puissance nécessaire pour alimenter correctement cet ordinateur quand il tourne à plein régime. Un bloc moins puissant peut dépanner pour un usage léger, mais la recharge sera lente et le niveau de la batterie risque même de baisser lors des gros efforts. Bref, comptez environ 70 W pour être tranquille.

Chargeur Apple 70 W

Sur ce créneau, il y a le chargeur Apple 70 W, qui jouit d’une excellente qualité de fabrication et qui est vendu 64,99 €. Il a un avantage par rapport à quasiment tous les autres : il a une prise amovible qui permet notamment de brancher un câble d’extension. Mais il a aussi deux inconvénients : il est (beaucoup) plus cher et plus gros que la moyenne. Vous pouvez avoir un chargeur 67 W pour seulement 26,99 € chez Anker ou un modèle 65 W pour 32 € chez Belkin.

Pour la recharge rapide : 100 W environ

Le MacBook Pro M5 étant compatible avec la recharge rapide, qui permet de récupérer jusqu’à 50 % de batterie en 30 minutes environ, il serait dommage de ne pas en profiter. Pour ça, il faut un chargeur plus puissant. Apple recommande un modèle de 96 W minimum. Le sien est vendu 85 €. Les avantages et les inconvénients sont les mêmes : qualité sûre et prise amovible, mais tarif très élevé et encombrement supérieur.

Un chargeur Anker 100 W à seulement 35 € (avec un câble en plus)

Anker propose un chargeur 100 W à seulement 34,99 € (avec un câble USB-C inclus) et un autre de même puissance, mais plus compact, à 45,99 €. À noter que les chargeurs 100 W disposant d’un seul port USB-C sont relativement rares.

Pour charger votre MacBook Pro M5 et un autre appareil en même temps

On en vient aux chargeurs multiports, qui permettent d’alimenter simultanément plusieurs appareils. En partant sur une puissance totale de 140 W, vous pourrez recharger rapidement votre MacBook Pro M5 ainsi qu’un iPhone ou un iPad, ou bien plus tranquillement deux MacBook.

Apple ne propose pas d’accessoire de ce type, mais le choix est large chez les marques tierces. Il faut néanmoins vérifier comment les chargeurs partagent leur puissance totale, car ils ne le font pas tous de la même façon. Cet adaptateur secteur EcoFlow 4 ports 140 W à 79,99 € peut partager en 70 W + 70 W ou 100 W + 30 W selon les ports utilisés.

Chargeur EcoFlow 140 W

Ce modèle Anker 4 ports 140 W à 86,10 € se démarque pour sa part par sa prise rétractable et son petit écran d’information. Autre possibilité, ce chargeur Belkin 4 ports 140 W en promo à 103 € qui est accompagné de fiches interchangeables pour une utilisation à l’étranger.

Enfin, plus original, le PlugBug de TwelveSouth à 4 ports que nous avons testé récemment : il a une puissance totale de 120 W « seulement », mais il n’a que des ports USB-C et surtout il est compatible avec le réseau Localiser d’Apple. Cette caractéristique unique a un prix : 159 €.

USB-C compliqué : choisir le bon câble pour transférer des données

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Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile n’a pas attendu pour couper la 3G sur son propre réseau. Comme le relèvent nos confrères de Next, son réseau de troisième génération a été désactivé, comme en témoigne sa grille tarifaire, mise à jour le 21 octobre, qui n’évoque plus que l’itinérance pour les smartphones restés à la 3G ou pour les zones où c’est la seule option. L’itinérance, parce que c’est bien le réseau d’Orange qui servira aux abonnés Free Mobile qui ont encore besoin de la 3G.

La grille tarifaire de Free Mobile indique désormais que la 3G se fera uniquement en itinérance. Capture PDF Free Mobile, image iGeneration.

C’est la conséquence d’un contrat signé à l’origine en 2011 entre l’opérateur mobile de Xavier Niel qui n’avait pas encore ouvert ses portes et l’opérateur historique. Depuis, le contrat a été renouvelé régulièrement et il vient de l’être à nouveau jusqu’en 2028. Free Mobile reposera ainsi sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’à leur fermeture définitive, d’ailleurs également prévue d’ici la fin de l’année 2028.

Free Mobile pourra continuer à reposer sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’en 2028

Free Mobile pourra continuer à reposer sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’en 2028

Free Mobile a surtout déployé des réseaux mobiles de quatrième et cinquième générations, même s’il a eu pendant un temps un réseau 3G assez significatif avec jusqu’à 17 000 supports autorisés à émettre en 3G. Malgré tout, le réseau d’Orange est resté indispensable depuis 2012 pour couvrir tout le territoire. Le quatrième opérateur français a aussi très tôt commencé à réduire son réseau 3G au profit de la 4G qui peut fonctionner sur les mêmes bandes de fréquence.

Free Mobile améliore sa 4G au détriment de la 3G

Free Mobile améliore sa 4G au détriment de la 3G

Cette stratégie a été permise par l’itinérance avec Orange et c’est un avantage indéniable face aux trois opérateurs précédents, qui doivent maintenir leur réseau 3G plus longtemps. Bouygues Telecom a d’ailleurs dénoncé ce qu’il juge comme un « avantage concurrentiel » suite à l’autorisation de l’Arcep du maintien du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange.

Image iGeneration, photo de base wu yi sur Unsplah.

Alors qu’un réseau 3G devra être maintenu chez ses trois concurrents jusqu’en 2028, Free Mobile basculera les fréquences qu’il utilisait encore pour la 3G sur son réseau 4G dès ce mois de décembre 2025. On imagine que Bouygues Telecom, SFR et Orange aimeraient bien en faire autant, mais ils devront attendre encore quelques années.

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Pas de pénurie en vue : les nouveaux iPad Pro et MacBook Pro M5 sont bien en stock

 Un mois après le lancement des nouveaux iPhone — à l’exception de l’iPhone Air — il est encore très difficile de trouver ces modèles dans le commerce. À l’inverse, les nouveaux MacBook Pro M5 et iPad Pro M5 semblent disponibles sans délai chez la plupart des revendeurs.

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

Où trouver un iPhone 17, 17 Pro et 17 Pro Max en stock ?

Le MacBook Pro M5 en stock un peu partout

Si cette machine réserve finalement un peu plus de surprises qu’escompté, elle est relativement facile à trouver en magasin. Ce n’est pas une surprise : Apple a eu le temps de préparer son lancement. Et malgré ses qualités, le MacBook Pro vit désormais dans l’ombre du MacBook Air.

Avec le MacBook Pro M5, Apple est passé au PCI-Express 5.0 pour le SSD, ce qui double les débits

Avec le MacBook Pro M5, Apple est passé au PCI-Express 5.0 pour le SSD, ce qui double les débits

Apple n’a mis à jour pour l’instant que la configuration d’entrée de gamme. Les modèles plus puissants devraient arriver en début d’année prochaine, ce qui laisse espérer quelques promotions d’ici là.

Image : Apple

En attendant, plusieurs revendeurs font de petites promotions sur l'ancien MacBook Pro M4 entrée de gamme. Vous pouvez l'acquérir pour 1659 € à la Fnac ou chez Boulanger. Un modèle avec 1 To de stockage est également proposé à 1909 €. Les réductions ne sont pas folles, mais c'est mieux que rien !

En fin de carrière, le MacBook Pro M4 est à son prix le plus bas : 1 659 €

En fin de carrière, le MacBook Pro M4 est à son prix le plus bas : 1 659 €

Mais revenons-en au MacBook Pro M5. Voici les différentes configurations disponibles à la vente :

Configuration Amazon Fnac Darty Boulanger
16 Go de RAM / 512 Go de SSD 1799 € 1799 € 1799 € N/A
16 Go de RAM / 1 To de SSD 2049 € 2049 € 2049 € 2049 €
24 Go de RAM / 1 To de SSD 2299 € 2299 € 2299 € 2299 €

Tous les modèles sont disponibles en deux couleurs : Argent et Noir sidéral. La Fnac met en avant ses offres de reprise pour faire baisser la douloureuse et propose en cas d'achat une remise de 50 % sur l'achat d'une housse.

Enfin, l'offre de Boulanger inclut un bonus rachat de 100 € et permet de directement souscrire à un contrat AppleCare+. Rappelons que cet ordinateur est livré sans chargeur, pour le plus grand bonheur des accessoiristes

L'iPad Pro M5 également en stock

À de rares exceptions près, l’iPad Pro M5 est lui aussi en stock presque partout. Amazon liste quasiment tous les modèles comme étant en stock, que ce soit les modèles 11 pouces ou les modèles 13 pouces. Le géant du commerce en ligne dispose même de certaines références avec le verre nano-texturé. Là encore, le constat est quasiment identique chez Darty et la Fnac. Pour le moment, les prix sont identiques partout mais la situation devrait rapidement évoluer avec les fêtes de fin d'année en ligne de mire.

Image : Apple

Enfin, quel que soit le cas, pensez à l'achat d'un chargeur. Belkin propose, par exemple, ce chargeur 65 W à deux ports pour 39,90 €. Il délivre toute sa puissance à un seul appareil, mais la partage s’il y en a deux.

iPad Pro M5 : quel adaptateur secteur pour la recharge rapide ?

iPad Pro M5 : quel adaptateur secteur pour la recharge rapide ?

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Promo : un robot aspirateur Roborock à 400 € compatible avec Maison

Le robot aspirateur QV 35A Set de Roborock est actuellement en promotion sur Amazon, à son meilleur prix : 400 € au lieu des 600 officiels. C’est un tarif très raisonnable pour cet appareil qui peut nettoyer automatiquement votre logement, à la fois pour aspirer la poussière et autre débris et à la fois pour passer la serpillère. Le robot est associé à une base d’accueil qui intègre un réservoir d’eau propre et il se débrouille pour gérer tout seul ses tâches : il reviendra régulièrement à la base pour se recharger, vider son réservoir ou encore laver puis sécher ses serpillères intégrées.

Image Roborock.

Ce modèle sorti récemment a reçu beaucoup de critiques très positives et même s’il n’est pas aussi sophistiqué que des produits plus haut de gamme, il en fait beaucoup pour le prix demandé. Roborock fait partie des constructeurs impliqués dans Matter, le standard qu’Apple prend en charge avec Maison. Le QV3 35A a fait l'objet d'une mise à jour pour prendre en charge ces différents standards.

Le Roborock QV35A semble un bon candidat si vous voulez débuter dans le monde des robots aspirateurs. À 400 €, vous aurez un produit qui semble compétent et qui propose de nombreuses fonctionnalités jusque-là réservées à des modèles nettement plus chers, comme la cartographie du logement qui permet ensuite de lui demander de nettoyer une pièce ou une autre ou encore de modifier les consignes selon les pièces.

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Le 2 nm s’annonce salé : Apple pourrait payer (beaucoup) plus cher ses puces A20 pour l'iPhone 18 Pro

L’iPhone sera-t-il encore plus cher l’an prochain ? En 2025, Apple a surpris son monde. La hausse des prix, que beaucoup redoutaient, est finalement restée modérée. La firme a été maligne en augmentant la quantité de stockage incluse sur certains modèles. En Europe, grâce à l’évolution favorable du taux de change, certains modèles ont même vu leur prix baisser !

Pas d’effet waouh sur les nouveaux iPhone ? Si : les prix

Pas d’effet waouh sur les nouveaux iPhone ? Si : les prix

Si cette année, c’était le spectre de la guerre commerciale qui alimentait la crainte d’une hausse tarifaire, l’an prochain, les inquiétudes seront liées à l’inflation qui touche l’industrie des semi-conducteurs, elle-même impactée par le passage à un nouveau procédé de fabrication.

La puce A20, qui, en toute logique, devrait accompagner la prochaine génération d’iPhone, marquera l’entrée dans l’ère du 2 nm. TSMC aurait déjà atteint un bon rendement de production, mais le coût colossal de ses lignes avancées l’empêcherait de proposer des rabais ou des négociations tarifaires. Le prix unitaire des puces 2 nm pourrait ainsi augmenter d’au moins 50 % par rapport aux modèles gravés en 3 nm.

Apple n’est plus en position de force avec TSMC

Lors du passage au 3 nm, Apple était à l’époque en position de force face à TSMC. Elle s’était alors arrogé, pendant de nombreux mois, l’exclusivité — ou presque — de la production. Ces informations de la presse asiatique font écho à un article de DigiTimes, passé un peu inaperçu début septembre, qui indiquait que cette fois, Apple se serait accaparé “seulement” 50 % de la production en 2 nm. Il faut dire que depuis TSMC a également considérablement accru ses capacités de production

Gravure à 2 nm : Apple aurait réservé presque 50 % de la production de TSMC

Gravure à 2 nm : Apple aurait réservé presque 50 % de la production de TSMC

Si Apple demeure le plus gros demandeur de puces en 2 nm, Qualcomm serait le second sur la liste. AMD, MediaTek, Broadcom et Intel seraient également dans les starting-blocks pour profiter de cette avancée, tandis qu’Amazon, Google et NVIDIA suivraient en 2027.

280 dollars la puce ? Une mise en perspective nécessaire

Car si Apple imagine très bien le potentiel qu’elle peut tirer de ce nouveau procédé de fabrication, celui-ci est surtout appelé à faire merveille dans les processeurs pour l’intelligence artificielle et le calcul haute performance. La production en volume pour les smartphones est espérée pour la fin de l’année prochaine, avec un prix par puce pouvant atteindre 280 $, selon les estimations de la chaîne d’approvisionnement.

Ce chiffre de 280 $ est à relativiser. Une étude de DigiTimes laissait entendre que la puce A18, qui équipe l’iPhone 16, coûtait 45 $ à Apple. Pour un iPhone vendu 799 $, la facture matérielle totale atteindrait 416 $, ce qui signifie que la puce ne représente qu’environ 10 % du coût des composants et à peine 5 à 6 % du prix public, avant de prendre en compte la logistique et la R&D. Fait intéressant : le poste le plus coûteux du démontage n’était pas la puce, mais bien le bloc photo arrière.

Image : MacGeneration

Il faut malgré tout prendre toutes ces informations avec des pincettes. Ce n’est pas la première fois que l’on entend que le prix de la gravure augmente fortement et que cela devrait avoir un impact très négatif sur les prix. La réalité est souvent plus nuancée.

Le prix de la gravure en 3 nm explose, c

Le prix de la gravure en 3 nm explose, c'est de mauvais augure pour le tarif de l'iPhone 15 Pro

Cela dit, la situation est peut-être bien différente cette fois. Cette hausse des prix serait à la fois liée à la mise en place de ce nouveau procédé, à une inflation sectorielle et à une pénurie de mémoire et de stockage. Certaines rumeurs laissent entendre que le passage au 2 nm pourrait être réservé à certains iPhone.

Des coûts qui grimpent, d’autres qui s’allègent

Ce sera un beau baptême du feu pour Sabih Khan, devenu patron de l’opérationnel chez Apple cet été en lieu et place de Jeff Williams. Il va devoir rapidement faire ses preuves pour contrôler les coûts. Les pistes ne manquent pas : en 2024, il souhaitait remplacer 50 % des employés de l’assemblage final par des robots.

iPhone : Apple voudrait remplacer 50% des personnes affectées à l

iPhone : Apple voudrait remplacer 50% des personnes affectées à l'assemblage final par des robots

Enfin, si certains coûts augmentent chez Apple, d’autres devraient au contraire baisser. Toute la gamme d’iPhone devrait, l’année prochaine, être équipée de puces maison pour le Bluetooth et le Wi-Fi (c’est déjà le cas) ainsi que pour la connexion cellulaire. Autant de chèques en moins à signer pour Qualcomm et Broadcom.

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Apple persiste et signe : pas de reprise pour le premier Vision Pro

Apple persiste et signe. Elle a confirmé qu’il ne sera pas possible d’échanger le premier Vision Pro contre le nouveau modèle ou tout autre appareil. Dans les petites lignes de son communiqué de presse, la mention est claire : « Apple Vision Pro is not eligible for trade-in. »

Apple ne propose aucune offre de reprise pour le Vision Pro, même si vous achetez le nouveau

Apple ne propose aucune offre de reprise pour le Vision Pro, même si vous achetez le nouveau

Une nouvelle qui risque de faire grincer quelques dents chez ceux qui avaient déboursé au moins 3 999 € pour s’offrir le premier casque d’Apple. Le constructeur ne propose aucun avoir pour l’ancien modèle, laissant aux utilisateurs la seule option de la revente privée sur eBay ou Le Bon Coin s’ils souhaitent passer au nouveau Vision Pro M5.

Image : Apple

Et les temps sont durs pour ceux qui espèrent se séparer de leur Vision Pro. Avant l’arrivée du casque en Europe, les prix à la revente flambaient, mais le soufflé est vite retombé une fois l’appareil officiellement commercialisé sur le vieux continent.

Une décote qui dépasse les 50 % sur le marché de l'occasion

La décote est importante pour un produit Apple. Un Vision Pro M2 256 Go se négocie moins de 2000 € alors qu'il est possible de s'offrir un modèle 512 Go pour un prix oscillant entre 2000 et 2500 €. La décote dépasse les 50 % dans certains cas. Souvent, les modèles mis en vente sont présentés comme étant en excellent état, voire comme étant quasi neuf. Certains diront que c’est un argument commercial ; d’autres affirmeront que cela reflète bien la réalité : un produit qui finit par prendre la poussière une fois l’effet de nouveauté dissipé.

Échange Vision Pro contre VTT électrique !

Échange Vision Pro contre VTT électrique !

Petit motif de consolation : les possesseurs de Vision Pro de première génération peuvent faire l'acquisition du Dual Knit Band. Ce bandeau, fourni avec le nouveau modèle, est compatible et peut être acheté séparément pour 115 € !

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