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Moonlock, le nouvel anti-virus pour le Mac conçu par MacPaw

Faut-il un antivirus sur Mac ? La question revient régulièrement. Ce qui est certain, c’est que le succès croissant du Mac — notamment dans le monde de l’entreprise — pousse les éditeurs de sécurité à s’intéresser davantage à notre plateforme.

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Faut-il vraiment installer un antivirus sur Mac ?

Dernier venu sur le marché : MacPaw, connu pour CleanMyMac, présente une nouvelle solution baptisée Moonlock. Pour ceux qui associent encore antivirus à interface triste et datée, surprise : l'app dispose d'une apparence qui ne passe pas inaperçue.

Image MacGeneration.

Une installation sans accroc

L’installation ne pose aucun problème particulier. L’application demande simplement les autorisations nécessaires à son bon fonctionnement : installation d’une extension de sécurité et accès complet au disque. Rien d’anormal pour un outil de ce type.

Quitte à débarquer en 2025 sur ce marché, autant ne pas se contenter d’un simple antivirus : Moonlock se divise en six sections principales. Outre un anti-virus, Moonlock embarque notamment un VPN et un inspecteur réseau.

Moonlock, c'est un anti-virus, un inspecteur réseau et un VPN

La première section, qui correspond à l'écran d'accueil du logiciel, est un tableau de bord géant qui affiche les principales informations pour savoir si son Mac est bien protégé, de quand datent les dernières définitions de l'antivirus… L'un des points intéressants de Moonlock, c'est que l'application donne beaucoup de conseils pour aider les utilisateurs à mieux protéger leur Mac et surtout adopter de bons réflexes.

Image MacGeneration.

La deuxième partie, c'est l'anti-virus en lui-même avec un gros bouton scan. Vous avez le droit à trois types de vérifications : rapide, intermédiaire et profond. Manque de bol, il n'y avait aucun virus sur mon Mac.

Image MacGeneration.

Outre le fait d'offrir une protection contre les virus déjà installés, Moonlock se propose également de surveiller les scripts qui s'exécutent en temps réel sur votre Mac.

La troisième fonctionnalité de Moonlock, c'est le fameux VPN destiné à renforcer la sécurité de votre Mac. Ce service-là est assuré par ClearVPN, qui appartient à MacPaw. Vous pouvez choisir la localisation optimale du serveur pour des performances accrues du VPN ou le pays de votre choix. Un inspecteur réseau permet également de bloquer les apps et sites se connectant à certains pays.

Image MacGeneration.

Moonlock dispose également d'une fonctionnalité System Protection qui va étudier les réglages de votre système et vous indiquer les paramètres que vous devriez améliorer pour une sécurité maximale. L'application m’a recommandé pendant mes essais de ne pas utiliser mon Mac comme récepteur AirPlay. C'est effectivement un angle d'attaque en moins pour une personne malintentionnée.

Image MacGeneration.

Enfin, Security Advisor est un peu le prolongement de System Protection. Il s'agit de fiches qui vous donnent des conseils pour améliorer votre sécurité numérique. Il y a de tout, comme utiliser un mot de passe différent pour chaque service, éviter les hotspots Wi-Fi ou encore mettre en place autant que possible la 2FA.

Image MacGeneration.

Le problème des antivirus dédiés à macOS est toujours le même… On parle malgré tout d'une menace qui reste assez théorique sur notre plate-forme. Les problèmes de sécurité sont souvent ailleurs. Reste que la démarche didactique de Moonlock est assez intéressante.

Malheureusement, le logiciel est disponible uniquement en anglais pour le moment. Son interface, qui fait un peu jouet, ne sera pas au goût de tous.

Si vous êtes intéressé, vous pouvez tester l’app gratuitement pendant une semaine. Au-delà, il faudra payer un abonnement à 13,5 € par mois ou 54 € par an pour un seul ordinateur, ou bien acheter une licence finale facturée 150 € par Mac. macOS 13 ou supérieur est nécessaire.

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L’iPhone des 20 ans troquerait ses boutons physiques pour des touches haptiques

Apple aurait prévu de grands changements pour les 20 ans de l’iPhone, et devrait notamment passer son téléphone aux boutons haptiques. C’est tout du moins ce qu’affirme le fuiteur chinois Instant Digital, qui a eu de bons tuyaux par le passé. La théorie n’est pas saugrenue étant donné que l’on sait qu’Apple a déjà planché sur un tel concept.

Concept de bouton haptique signé MacRumors.

Apple aurait envisagé l’idée dès l’iPhone 15 Pro. Son ambition serait de remplacer les boutons physiques par d’autres répondant par des vibrations, un peu à la manière du bouton d’accueil des derniers iPhone sans Face ID. Les deux touches de volume fusionneraient, ce qui ne manquerait pas de rappeler les premiers iPhone (ils ont été séparés sur l’iPhone 4). Le bouton d’alimentation/verrouillage passerait également à ce nouveau système.

Baptisé « Projet Bongo » en interne, ces nouveaux boutons disposeraient de leur propre firmware logiciel et d’un mode veille profonde. L’idée serait d’améliorer la résistance du téléphone et son étanchéité grâce à des boutons fixes. Les ingénieurs de Cupertino avançaient bon train sur ce projet en 2023, mais selon des fuites, il n’a pas passé la phase de développement EVT, correspondant aux tests de validation technique. Le concept aurait été remis à plus tard suite à un taux élevé de défaillance matérielle.

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu

Projet Bongo : le concept de boutons haptiques pour iPhone 15 Pro qu'Apple a finalement mis au placard

Instant Digital croit dur comme fer au retour de ces boutons haptiques, avançant la théorie en avril puis en mai avant de prédire son arrivée sur toute la gamme de produits Apple comme l’iPad ou l’Apple Watch. Il voit maintenant la technologie arriver sur l’iPhone des 20 ans, attendu pour 2027 et qui devrait avoir droit à un gros redesign. Toutes les touches seraient haptiques, le bouton Action et celui de contrôle de l’appareil photo également. Un système de vibration avancée serait mis en place créant au passage du son, qui pourrait être appuyé par des algorithmes spécifiques.

Si les rumeurs disent vrai, Apple préparerait un sacré changement pour l’iPhone 19. L’ambition serait de proposer un écran dépourvu de bordures dont les 4 côtés s'étendraient jusqu'au cadre du châssis. Le rendu serait celui d’une plaque de verre complète, et on peut imaginer que les boutons se mélangeraient donc avec la dalle. Apple pourrait se montrer créative avec ce concept, par exemple avec des boutons changeant d’apparence selon le contexte.

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MacWhisper 13 adopte une touche de Liquid Glass et la transcription d’Apple incluse avec macOS 26

MacWhisper est un outil bien pratique pour transcrire du contenu audio sur son Mac. Si l’app est née il y a quelques années comme une interface pour exploiter localement les modèles Whisper fournis par OpenAI, d’où son nom, elle a considérablement évolué depuis, au point de devenir un outil qui peut répondre à tous les besoins de transcription, y compris en direct pendant une réunion. La version 13 qui vient de sortir est une mise à jour majeure qui propose une interface à la sauce Liquid Glass et surtout qui exploite les modèles locaux fournis par Apple sous macOS 26.

MacWhisper 13 en action, avec la sélection de modèle et ceux d’Apple visibles en bas à droite. Image MacGeneration.

Côté interface, le développeur parle d’un design entièrement réinventé, ce qui est peut-être un peu exagéré, même s’il y a en effet de nombreux petits changements. L’écran principal permet comme avant de lancer rapidement une transcription ou un nouvel enregistrement. Il gagne aussi un historique des transcriptions, ce qui permet de retrouver facilement un ancien projet. On peut ouvrir plusieurs transcriptions en parallèle et passer de l’une à l’autre via la barre latérale, une tâche qui était nettement plus complexe avec l’ancienne version. MacWhisper 13 est également capable d’ouvrir une transcription dans une deuxième fenêtre, cela peut être utile dans certains cas. Autre ajout intéressant, une file d’attente qui permet d’enchaîner plusieurs transcriptions.

Les utilisateurs de macOS 26 auront aussi une présentation nettement plus arrondie, synonyme d’utilisation de Liquid Glass. Au cœur de l’app, la transcription à proprement parler devrait être plus rapide grâce à Tahoe, avec des gains de 10 % à attendre sur tous les modèles. Si vous êtes pressé, l’app gère aussi le modèle de transcription vocale fourni par Apple, dont le principal avantage, outre son intégration qui évite d’avoir à télécharger un gros modèle, est la rapidité. Si vous disposez de macOS 26, vous pouvez l’activer dans les réglages, sachant qu’il faut choisir les langues et télécharger un petit fichier à chaque fois.

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

macOS 26 concurrence Whisper avec un modèle de transcription local et très rapide

Je l’ai testé sur le dernier épisode de Sortie de veille et de fait, c’est un modèle extrêmement rapide. Sur mon Mac Studio de première génération, 14 secondes ont suffi à transcrire ce podcast de 22 minutes et 48 secondes, c’est environ 94 fois plus rapide que la transcription en temps réel. J’ai utilisé en guise de comparaison Parakeet, un modèle de transcription conçu par Nvidia qui présente l’avantage d’être nettement plus rapide que Whisper tout en étant aussi bon, voire meilleur, dans ce rôle. Sur le même Mac et avec le même fichier, l’analyse s’est terminée en 42 secondes, ce qui reste rapide, même si le modèle d’Apple est loin devant sur le chapitre des performances.

La transcription du dernier épisode de Sortie de veille avec le modèle d’Apple à gauche et Parakeet-v3 à droite. Image MacGeneration.

Parakeet garde de solides arguments : il gère de nombreuses langues sans avoir besoin de le guider, là où la transcription d’Apple nécessite d’indiquer la langue à utiliser. Il sait aussi distinguer les interlocuteurs, ce qui est très intéressant dans de nombreux domaines (podcasts, interviews), là où le modèle fourni avec macOS se contente d’un long paragraphe de texte. MacWhisper propose toutes ces options et bien d’autres encore, c’est là tout son intérêt et on pourra choisir le modèle adapté à ses besoins et à son Mac. D’ailleurs, les modèles de transcription d’Apple sont réservés aux Mac Apple Silicon, alors que l’app est compatible avec ceux de l’ère Intel.

Autre modèle d’Apple utilisé avec cette mise à jour, cette fois le modèle Foundation, celui qui sert de base à Apple Intelligence. Il peut servir à résumer une transcription, une tâche qu’il fera en local sur les Mac Apple Silicon sous macOS 26. L’utilisateur peut pointer vers un modèle local via Ollama ou vers des modèles en ligne, comme ceux d’OpenAI, Anthropic ou Google. Parmi les nouveautés de la version 13, MacWhisper peut aussi exploiter ce modèle pour titrer chaque transcription en fonction de ce contenu et l’interface affiche des boutons dédiés à ces différentes tâches.

MacWhisper est une app que l’on peut utiliser sans payer, même s’il faut alors faire une croix sur une bonne partie des fonctionnalités. La transcription avec les modèles d’Apple est gratuite, l’utilisation des modèles Parakeet nécessite de payer pour la version Pro, par exemple. Comptez alors environ 71 € TTC pour une licence, avec un tarif dégressif si vous en achetez plusieurs. L’app nécessite macOS 15 au minimum et son interface est partiellement traduite en français.

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Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Mesdames et messieurs, installez-vous confortablement devant votre téléviseur, le grand cirque démarre ! Alors que les cracheurs de feu TF1 et France Télévisions s’insurgent de voir leurs programmes inclus dans Free TV sans avoir été consultés au préalable, l’acrobate Free dit avoir « pris connaissance » de cette récrimination… « avec un peu d’étonnement ».

Quelques programmes disponibles sur Free TV. Image Free.

« Nos contrats nous permettent bien de distribuer leurs chaînes », a déclaré, mine de rien, l’opérateur auprès du journal Le Monde. De fait, Free diffusait déjà les chaînes de TF1 et de France Télévisions dans sa précédente offre, nommée OQEE. Mais celle-ci était réservée à ses abonnés fixe ou mobile, dont le nombre avait servi de référence pour établir le contrat et fixer la rémunération des partenaires.

Or, les nouvelles offres Free TV (gratuite) et Free TV+ (0,99 €/mois pendant un an, avec des chaînes en plus, dont celles de TF1) sont ouvertes à tous et devraient donc attirer des utilisateurs supplémentaires. « Free part du principe que le changement de son offre n’a pas d’impact, alors que le nombre d’utilisateurs concernés nous est inconnu, et que nous perdons le contrôle éditorial sur nos contenus, la maîtrise de la publicité qui leur est associée, et le contrôle sur l’utilisateur lui-même », déplorent TF1 et France Télévisions d’une même voix.

En réponse, Free assure agir dans « l’intérêt de tous » avec ce service qui doit simplifier l’accès à la télévision. L’opérateur affirme aussi qu’il est ouvert au dialogue avec ces partenaires de longue date. Si aucun compromis n’est trouvé, TF1 et France Télévisions menacent de porter l’affaire en justice.

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

Free lance Free TV, une offre de télé gratuite disponible pour tous

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Supervibes améliore Claude Code pour créer des apps iOS prêtes à publier

Supervibes propose une solution native sur le Mac pour créer une app iOS en mode « vibe coding », c’est-à-dire en faisant appel à une intelligence artificielle générative pour écrire le code au lieu de le faire soi-même. C’est une pratique qui s’est développée en même temps que les grands modèles de langage ont prouvé leur habilité à comprendre des instructions exprimées en langage naturel et produire du code (à peu près) fonctionnel. Dans ce domaine, Claude Code conçu par Anthropic tire son épingle du jeu et c’est la solution reconnue comme étant la meilleure pour développer.

Claude Code tourne par défaut dans un terminal et même si on peut désormais l’utiliser dans un navigateur web, il reste un outil générique. Supervibes repose sur ces fondations, en les adaptant toutefois à un contexte particulier, celui du développement d’apps iOS. Ses concepteurs ont développé une interface native pour macOS et surtout optimisé le processus pour prendre en charge les spécificités de l’écosystème Apple. Pour commencer, l’app sait gérer le format des projets Xcode, l’environnement de développement que l’on utilise pour créer des apps iOS. Elle peut ainsi créer un nouveau projet ou bien en ouvrir un existant pour le modifier, normalement sans rompre la compatibilité avec l’outil d’Apple.

L’interface de Supervibes se rapproche de celle de Xcode à l’ouverture et permet de choisir une app ou de créer un nouveau projet. Image Supervibes.

Par rapport au travail réalisé par Claude, les créateurs de Supervibes ont notamment configuré deux serveurs MCP spécifiques. Ce protocole créé par Anthropic permet de définir comment un grand modèle de langage peut réaliser des tâches dans d’autres apps ou services. C’est rapidement devenu un standard pour les « agents », le nom que l’on donne à l’intelligence artificielle générative quand elle fait plus que générer du texte. Claude sait les utiliser directement, ce qui a simplifié le travail des développeurs de cette app, puisqu’elle repose sur ce chatbot.

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Grâce à MCP, les « agents » IA prennent le contrôle des tâches… et des ordinateurs

Le premier serveur MCP est chargé de contrôler Xcode, pour compiler l’app iOS et afficher le résultat soit dans le simulateur intégré à l’environnement de développement, soit directement sur un iPhone ou iPad. C’est une tâche qu’un développeur d’apps iOS réalise plusieurs (dizaines de) fois par jour et c’est important qu’un outil comme celui-ci en fasse autant. Le deuxième serveur est dédié à Superwall, qui est en réalité le produit principal des créateurs de Supervibes : c’est un kit de développement (SDK) qui permet d’ajouter un « paywall » (interface qui demande de payer) dans les apps iOS, avec des fonctions évoluées pour réaliser des tests sur plusieurs prix ou encore proposer des offres différentes en fonction des utilisateurs.

Supervibes est un outil gratuit que l’on peut utiliser sans intégrer Superwall à l’app produite. En revanche, il repose sur Claude Code et nécessite à cet égard un abonnement payant auprès d’Anthropic (20 $ par mois ou 200 $ par an au minimum). Xcode devra aussi être installé sur le Mac qui fait tourner l’application et si vous voulez publier le résultat, vous aurez également besoin d’un compte développeur payant chez Apple (99 $ par an).

macOS 15 est nécessaire au minimum, l’interface n’est pas traduite en français.

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Contrats abusifs avec les opérateurs : Apple fait appel de sa condamnation

Apple est vraiment décidée à faire trainer cette affaire en longueur. Condamnée mi-octobre à verser 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free en 2013, la Pomme fait appel du jugement. « Nous contestons cette décision, qui concerne une affaire remontant à plus de dix ans, et nous faisons appel », nous a fait savoir un porte-parole. Et d’ajouter sans transition : « Comme toujours, notre priorité est d’offrir des expériences exceptionnelles à nos clients en France et dans le monde entier. »

Image tirée d’une publicité d’Orange pour l’iPhone 16.

Cet appel n’est pas une surprise. Les avocats d’Apple avaient déjà employé jusque-là toutes les méthodes à leur disposition pour repousser l’échéance aussi loin que possible. Et, selon L’Informé, certaines clauses jugées illégales dans les contrats signés en 2013 sont toujours en vigueur. Si tel est le cas, Apple a intérêt à faire durer le bras de fer pour pouvoir maintenir ses pratiques illicites. Interrogée sur ce point, l’entreprise ne nous a pas répondu pour l’instant.

Apple a été condamné pour neuf clauses abusives créant un déséquilibre significatif dans ses relations commerciales avec les opérateurs français. Dans les contrats de 2013, ces derniers étaient notamment contraints de financer l’intégralité des campagnes publicitaires de l’iPhone, avec pour seule contrepartie leur logo apparaissant subrepticement en fin de spot. Une pratique qui, à en juger par les publicités récentes, n’a peut-être pas disparu.

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Amazon enclenche l’automatisation et supprime 14 000 postes

Mise à jour à 14 h — Amazon a confirmé la charrette. Contrairement à ce qu’avaient indiqué plusieurs médias, il n’y a pas 30 000 suppressions de postes, mais 14 000. « Les réductions que nous annonçons aujourd’hui s’inscrivent dans la continuité de ce travail visant à nous rendre encore plus solides, en réduisant la bureaucratie, en supprimant des niveaux hiérarchiques et en réaffectant nos ressources afin d’investir dans nos paris les plus ambitieux et dans ce qui compte le plus pour les besoins actuels et futurs de nos clients », a justifié Beth Galetti, la responsable des ressources humaines.

L’intelligence artificielle joue bien un rôle dans ces coupes franches : « Certains se demanderont peut-être pourquoi nous réduisons nos effectifs alors que l’entreprise se porte bien. Cette génération d’intelligence artificielle est la technologie la plus transformatrice que nous ayons connue depuis internet. Elle permet aux entreprises d’innover bien plus rapidement que jamais, tant dans les secteurs existants que dans de nouveaux domaines. Nous sommes convaincus que nous devons nous organiser de manière plus allégée. »

Beth Galetti n’a pas précisé les fonctions ni les régions touchées. La plupart des salariés auront 90 jours pour tenter de se repositionner en interne.


Article original publié le 28 octobre à 10 h 56 — De nombreux employés d’Amazon s’apprêteraient à faire leur carton. D’après plusieurs médias américains, le groupe prévoit de licencier 30 000 personnes à travers le monde à partir d’aujourd’hui même.

Le groupe, qui n’a pas encore commenté cette information, compte actuellement 1,5 million d’employés sur le globe, dont plus des deux tiers travaillent aux États-Unis, principalement dans les entrepôts ou à la livraison. Ces deux activités ne seraient pas directement concernées pour l’instant par les suppressions de postes. Les coupes viseraient essentiellement les employés de bureau, aux fonctions support par exemple.

En juin dernier, Andy Jassy, le CEO d’Amazon, avait préparé les esprits. Dans une lettre adressée à ses employés, il avait prévenu que l’intelligence artificielle allait conduire « à réduire le nombre total des effectifs » dans les années à venir. « Au fur et à mesure que nous déployons davantage d’IA générative et d’agents, cela devrait changer la manière dont notre travail est effectué », expliquait-il.

Si les cols blancs sont les premiers touchés, les travailleurs dans les entrepôts ne sont pas à l’abri non plus. Selon un rapport interne révélé par le New York Times, Amazon vise à automatiser jusqu’à 75 % de ses opérations grâce à l’IA et à la robotique. Les prévisions ne font pas forcément état de licenciements, mais plutôt d’un gel des embauches futures, les machines prenant peu à peu le relais.

Vulcan, le bras robot d

Vulcan, le bras robot d'Amazon qui pourrait remplacer un humain pour vos commandes

La dernière grande vague de suppressions de postes chez la multinationale remonte à 2022, avec 27 000 départs. À l’époque, il s’agissait d’un retour de flamme après les embauches massives liées à la flambée du commerce en ligne pendant la pandémie. Amazon n’est pas le seul grand groupe à licencier en masse : Microsoft a déjà supprimé plus de 15 000 emplois cette année, sur fond de bénéfices records et de course à l’IA.

Amazon publiera ses résultats trimestriels le 30 octobre. Ses derniers comptes faisaient état d’un chiffre d’affaires annuel d’environ 670 milliards de dollars et d’un bénéfice net avoisinant les 70 milliards.

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DJI utilise son expertise dans les drones pour concevoir ROMO, une gamme de robots aspirateurs

DJI annonce la commercialisation en Europe de la gamme ROMO, trois robots aspirateurs qui sont vendus à partir de 1 199 €. L’entreprise chinoise n’est peut-être pas spécialiste du nettoyage, mais son expertise dans les drones s’est avérée pratique pour créer ces appareils qui doivent naviguer dans un intérieur afin de le nettoyer sans rien casser et en évitant de multiples pièges. D’ailleurs, la gestion de l’espace est assurée par un système maison qui s’inspire de ce que l’on trouve sur les drones de DJI : deux caméras ultra grand-angle associées à un LiDAR se chargent de cartographier chaque pièce et surtout de repérer le moindre obstacle.

Le haut de gamme ROMO P se distingue notamment par son design transparent. Image DJI.

Le constructeur met en avant l’aptitude de son robot à détecter des obstacles de 2 mm seulement, ce qui devrait lui permettre d’éviter les câbles. Même une simple carte posée au sol devrait pouvoir être contournée grâce à ce système, qui repose comme toujours sur une bonne dose d’algorithmes et de machine learning1. Un projecteur est même prévu pour que tout ce mécanisme continue de fonctionner dans le noir, en particulier sous un lit. Il faudra attendre des tests pour évaluer le système face à ses concurrents. Sur le papier, c’est en tout cas un avantage, les autres robots ont besoin d’obstacles plus gros pour les identifier correctement. DJI souligne aussi que le calcul de trajectoire s’inspire de son travail sur les drones et il devrait permettre à son aspirateur de facilement retrouver son chemin.

Le ROMO doit nettoyer votre maison, c’est même son objectif premier. Pour cela, DJI a mis au point un système qui repose sur un aspirateur très puissant : le constructeur annonce 25 000 Pa, ce qui est supérieur à ce que ses concurrents peuvent offrir (en général autour de 20 000). Bien sûr, ce n’est pas le seul aspect qui compte, même si c’est un critère important pour obtenir de bons résultats. Associé à l’aspiration, deux serpillères rotatives viennent nettoyer les sols quand c’est nécessaire. Si l’on trouve dans le robot tout ce qu’il faut pour collecter les débris et gérer l’eau, c’est la base associée qui se chargera de tout récupérer à chaque retour de l’appareil. Elle nettoiera et séchera également les serpillères à chaque passage, un point essentiel pour éviter les mauvaises odeurs.

Le modèle de base affiche un design moins spectaculaire, tout en offrant quasiment les mêmes fonctions pour nettement moins cher. Image DJI.

Pour le lancement, la gamme est composée de trois produits extrêmement proches. Le ROMO S constitue l’entrée de gamme et à 1 299 € (promo de lancement à 1 199 €), c’est déjà un robot aspirateur de luxe. Pour ce prix, vous aurez bien le système de détection d’obstacles et de gestion de l’espace complet, la pleine puissance d’aspiration, le système de serpillères dont l’une peut bouger pour aller dans les coins, une batterie intégrée qui doit offrir jusqu’à trois heures d’autonomie et la base avec son sac à poussière de 2,4 L et ses deux réservoirs d’eau (4 L propre, 3,2 L usée). Ajoutez 300 € et vous pourrez acheter le ROMO A, qui se distingue uniquement par la coque transparente sur le robot et qui semble une très mauvaise affaire.

Le ROMO P se hisse à 1 899 € (1 699 € en promo de lancement) et il se distingue visuellement par sa base transparente, en plus du robot. C’est un choix intrigant pour un aspirateur qui n’est jamais l’appareil le plus propre de la maison, un choix toutefois popularisé par Dyson. Par rapport aux deux autres, il gagne aussi deux petites fonctions supplémentaires : on peut ajouter du parfum pour désodoriser les sols et le sac à poussière de la base ajoute une lampe à UV. Puisque l’on parle d’accessoires, notons que le produit de nettoyage adopte un format propriétaire, tout comme les sacs.

Pour finir, ce robot aspirateur est évidemment connecté en Wi-Fi et on pourra le contrôler par le biais de l’app DJI Home. On devra en réalité le faire par ce biais, car ces produits ne seront pas compatibles avec Matter, en tout cas pas au lancement. Cela veut dire que vous ne pourrez pas les ajouter à l’app Maison et les contrôler par ce biais. En contrepartie, l’app permettra de transformer le robot en une caméra portable et papoter avec ses animaux de compagnie ou surveiller son logement à distance.


  1. Pour une fois qu’un produit ne vante pas l’usage de l’IA…  ↩︎

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Promo : le chargeur magnétique pour iPad X33 Pro de Kuxiu à 99,99 € (-17 %)

Si vous utilisez votre iPad comme écran secondaire ou que vous cherchez une belle manière de le ranger sur le bureau, bonne nouvelle : le support/chargeur X33 Pro de Kuxiu est actuellement en promo sur Amazon. Les différents modèles tombent à 99,99 € au lieu de 119,99 € en temps normal, soit 17 % de remise. La ristourne concerne le modèle pour iPad Pro M4/M5 13", pour sa déclinaison 11" ou encore celui pour iPad Pro et iPad Air M2/M3 13".

Image iGeneration

J’ai récemment testé ce produit, qui est assez malin. Il s’agit d’un support en aluminium intégrant un chargeur passant par le Smart Connector de la tablette. On peut ainsi regarder un film ou s’en servir avec Sidecar tout en remplumant la batterie, et cela sans brancher de câble. Le support peut être incliné dans tous les sens, passant facilement de l’horizontale à la verticale.

Kuxiu inclut un câble USB-C vers USB-C dans la boîte, mais pas de bloc de charge. Le système d’aimants est suffisamment fort pour laisser sa tablette sans crainte, et reste stable si l’on dessine ou quand on tape à l’écran.

Avec mon iPad Pro M4, la recharge est efficace étant donné qu’elle monte jusqu’à 18 W. L’accessoire a l’avantage de laisser l’accès libre au port USB-C, que l’on pourra par exemple utiliser pour brancher un SSD. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails :

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Test du Kuxiu X33 Pro Max : un chargeur magnétique pour iPad basé sur le Smart Connector

Image iGeneration

Si l’aspect recharge ne vous intéresse pas, on notera que Kuxiu propose une version moins chère faisant office de simple support. La déclinaison pour l’iPad Pro M4 13" est à 79,99 €, tout comme celle de la version 11". Les iPad Air et Pro plus anciens en format 13" sont également concernés, ainsi que les modèles 11". Ils ne sont malheureusement pas en promotion pour le moment, mais on garde l’œil dessus.

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Plans a ajouté les vues 3D de FlyOver à Rouen, mais retiré celles de Bastia

Comme elle le fait régulièrement, Apple a mis à jour la liste de villes avec FlyOver, une fonctionnalité qui permet de survoler une zone en 3D. Elle existe depuis la naissance de Plans, il y a 13 ans de cela, et elle couvre désormais un grand nombre de villes dans le monde, même s’il en reste encore beaucoup à ajouter si Apple voulait proposer la fonction partout. C’est pourquoi il y a régulièrement des ajouts et ce mois-ci, Rouen est dans le lot, comme l’a signalé il y a quelques jours cette liste compilée sur Reddit.

La cathédrale de Rouen dans FlyOver. Image iGeneration.

Si vous voulez survoler la capitale du duché de Normandie, une ville extrêmement riche en histoire, vous pouvez le faire sur n’importe quel appareil Apple avec l’app Plans. Affichez le centre-ville sur la carte, basculez en mode satellite et modifiez l’orientation en glissant verticalement à deux doigts ou en touchant le bouton dédié. Vous verrez alors les bâtiments se dresser au-dessus du sol, à commencer par la cathédrale qui domine le centre.

L’app proposait à une époque des tours virtuels avec FlyOver qui permettaient de découvrir une ville avec un survol des lieux les plus connus. Cette fonction a bizarrement disparu début septembre, alors il faudra désormais le faire soi-même. À Rouen, outre la cathédrale, vous pouvez faire un tour de la Place du Vieux-Marché avec ses maisons à colombage, du palais de Justice ou encore du musée des Beaux-Arts (les Rouennais qui nous lisent peuvent ajouter leurs conseils dans les commentaires).

Plans : les visites FlyOver ont disparu, Amiens, Dunkerque et Le Havre ont de nouvelles vues 3D

Plans : les visites FlyOver ont disparu, Amiens, Dunkerque et Le Havre ont de nouvelles vues 3D

En Europe, on note aussi les ajouts de Bilbao en Espagne, Thun en Suisse, Udine en Italie et plusieurs villes du Royaume-Uni, surtout en Écosse : Air, Carlisle, Inverness et Perth. L’Australie a aussi droit à quatre ajouts (Ballina, Byron Bay, Gatton et Lismore) et deux pour les États-Unis qui sont probablement déjà les mieux couverts : Middletown sur la côte Est, Paso Robles sur celle de l’Ouest.

C’est plus rare, mais cela arrive manifestement : il y a aussi eu un retrait ce mois-ci. Bastia était couverte par FlyOver, la ville corse n’y a plus droit pour une raison qui reste mystérieuse. Peut-être qu’une mise à jour est en préparation, puisque Apple ne se contente pas de survoler une fois chaque ville, elle met à jour régulièrement ses données par la suite. En octobre, on a 21 mises à jour, dont un bon paquet en France : Arcachon, Besançon, Béziers, Carcassonne, Chenonceaux, Le Mans, Limoges, Millau, Mont-Saint-Michel, Montpellier, Saint-Étienne et Toulouse.

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Le Black Friday commence chez Proton : Mail à 1,99 €, VPN à 2,49 € (jusqu’à -75 %)

Le Black Friday est déjà là chez Proton : l’entreprise propose aujourd’hui de grosses ristournes sur son service de mail et de VPN. La messagerie passe à 1,99 € par mois pendant 1 an, tandis que le VPN est facturé 2,49 € par mois. Cela représente respectivement 60 % et 75 % de remise sur ces deux services de qualité disposant d’apps pour iOS et macOS. Proton propose habituellement ses meilleures promotions à l’occasion du Black Friday, ce qui en fait une bonne occasion de craquer. Le gestionnaire de mot de passe Proton Pass n’est pas en reste, tombant à 1,99 € au lieu de 4,99 € en temps normal (-60 %).

Proton Mail est un service de messagerie suisse axé sur la confidentialité proposant un chiffrement de bout en bout. Complet et bien fichu, son client iOS a récemment été revu, gagnant un mode hors connexion. Notons qu’il est possible d’obtenir une adresse mail gratuitement avec un stockage limité permettant d’essayer le service.

De son côté, Proton VPN est un service de réseau privé virtuel (VPN) mettant en avant sa politique stricte de non-journalisation des activités (no-logs) et un chiffrement poussé. Il propose un large réseau de serveurs à travers le monde ainsi que des fonctionnalités pour les utilisateurs avancées. Ici aussi, il est possible de l’essayer sans sortir sa CB avant de craquer pour une formule payante.

J’ai abandonné Google pour Proton il y a maintenant plus d’un an et suis satisfait de mon abonnement Unlimited, qui me sert principalement pour le mail et occasionnellement le VPN. Les services sont fiables et les apps Mac correctes. Le Drive peut être synchronisé avec la photothèque iCloud, et le gestionnaire de mot de passe prend en charge les réseaux Wi-Fi, les licences de logiciels ou les comptes bancaires. C’est donc une offre intéressante si vous cherchez à moins dépendre de Google ou de votre fournisseur de mail actuel tout en récupérant au passage quelques services multi-plateformes.

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iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

Apple semble avoir beaucoup plus d’ambition pour l’iPhone 16e que pour la gamme SE. Le constructeur californien donnerait désormais un rythme annuel à son modèle “entrée de gamme” — un virage clair dans sa stratégie. Si Apple respecte ce calendrier, l’iPhone 17e devrait voir le jour au printemps prochain. Et vu le bond en avant réalisé par l’iPhone 17, ce futur modèle pourrait bien séduire un large public.

Une sortie au printemps 2026

Ming-Chi Kuo et Mark Gurman sont tous les deux d’accord sur ce point : l’iPhone 17e verrait le jour au premier semestre 2026, marquant ainsi le passage à un cycle de mise à jour annuel pour ce modèle.

Dans les années à venir, le printemps devrait donc devenir la nouvelle période de lancement des iPhone standard. En 2027, Apple pourrait — si elle ne change pas ses plans — présenter simultanément les iPhone 18e et iPhone 18.

L’iPhone 17e serait en bonne voie pour une sortie dès l’an prochain

L’iPhone 17e serait en bonne voie pour une sortie dès l’an prochain

Une précédente rumeur, apparue en avril, évoquait déjà un prototype proche de la production d’essai. Selon cette fuite, Apple viserait toutefois un lancement en mai 2026, et non en février comme ce fut le cas pour l’iPhone 16e.

Un écran inchangé

Selon le média coréen The Elec, l’iPhone 17e reprendrait le même écran OLED que celui de l’iPhone 16e — un panneau initialement introduit avec l’iPhone 14. Une décision logique : la firme chercherait ainsi à réduire les coûts de production en misant sur des composants éprouvés et des chaînes déjà bien rodées.

L’iPhone 16e embarque pour rappel un écran OLED Super Retina XDR affichant un taux de contraste de 2 000 000:1. Sa luminosité atteint 800 nits en usage standard et jusqu’à 1 200 nits en HDR pour les photos, vidéos et films. La dalle affiche une définition de 2 532 × 1 170 pixels.

À titre de comparaison, l’iPhone 17 bénéficie d’un écran légèrement plus grand (6,3″ contre 6,1″) et d’une luminosité plus élevée (jusqu’à 1 600 nits en HDR et 3 000 nits en extérieur). Mais ce qui devrait surtout distinguer les deux modèles, c’est l’absence de ProMotion (120 Hz) sur l’iPhone 17e, qui restera limité à 60 Hz.

Image : iGeneration

Le même processeur que l'iPhone 17

Selon Mark Gurman, l’iPhone 17e profiterait de la même puce A19 que le reste de la gamme. Cette nouvelle génération, gravée en 3 nanomètres de troisième génération, marque une belle évolution en matière de performances comme d’efficacité énergétique.

Le processeur conserve une architecture à six cœurs — deux dédiés à la performance, quatre à l’efficacité — mais gagne en rapidité tout en consommant moins. Le GPU à cinq cœurs profite lui aussi d’améliorations notables, aussi bien pour le jeu que pour le traitement graphique du quotidien. Chaque cœur graphique intègre un Neural Accelerator, chargé d’accélérer les tâches d’intelligence artificielle locale — de Siri embarqué aux retouches photo intelligentes.

Image : Apple
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L'A19 et l'A19 Pro des iPhone 17 accélèrent largement l'IA et c'est une avancée majeure

Enfin, la prise en charge matérielle du ray tracing permet de viser une qualité graphique proche des consoles, avec des effets de lumière plus réalistes et des fréquences d’image plus stables. Les gains d’efficacité de la puce A19 devraient également offrir une meilleure autonomie, un point souvent crucial sur les modèles d’entrée de gamme.

Avec ou sans Dynamic Island ?

C’est sans doute l’enjeu majeur des rumeurs autour de ce modèle. La logique voudrait que l’iPhone 17e s’inscrive dans la lignée de son grand frère et conserve une simple encoche.

Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette idée — à commencer par le leaker Digital Chat Station, qui affirme à plusieurs reprises que l’iPhone 17e passerait à la Dynamic Island et adopterait un nouveau design.

Dynamic Island vs encoche

Selon lui, l’iPhone 16e reprend les grandes lignes du design de l’iPhone 14. Dans la même logique, son successeur s’inspirerait du châssis de l’iPhone 15, qui avait justement inauguré la Dynamic Island et des bords plus arrondis.

Sur le papier, c’est séduisant. Mais Apple veille jalousement à préserver ses marges et à différencier ses gammes. De plus, cette hypothèse contredit les rumeurs évoquant l’utilisation du même panneau OLED que celui du 16e.

Un positionnement plus clair

En France, l’iPhone 16e est officiellement vendu 719 €, un tarif qui avait fait grincer des dents lors de sa sortie. Mais la perception du produit a depuis bien changé : grâce aux promotions régulières, on le trouve désormais entre 500 et 600 €. Dans cette zone de prix, nul doute que la gamme “e” d’Apple a trouvé son public.

Pour la première fois, l

Pour la première fois, l'iPhone 16e (neuf) passe sous les 500 € !

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Google ne va pas abandonner Fitbit et promet de nouveaux produits en 2026

Tout n’est pas terminé pour Fitbit. Alors qu’elle étouffe depuis quelques années la marque qu’elle a rachetée en 2021, Google vient de confirmer à 9to5Google qu’il y aurait du nouveau matériel Fitbit l’année prochaine. Une annonce surprenante alors que les sorties se sont raréfiées sur ces dernières années.

Le Charge 6 de 2023. Image Fitbit

Cela fait quelque temps qu’on a l’impression que Google aimerait bien débrancher Fitbit sans avoir le courage de tirer sur la prise. L’entreprise a commencé par supprimer certains services aux utilisateurs avant de fermer plusieurs filiales européennes. La marque a ensuite été retirée d’une trentaine de marchés avant de voir son site officiel fermé. Plusieurs fonctionnalités ont été retirées par la suite, comme Fitbit Pay ou même Google Assistant.

Les sorties de nouveaux produits se sont également réduites. Le dernier tracker remonte à 2023 (le Charge 6) et les montres à 2022 (Sense 2 et Versa 4). Techniquement, le dernier produit Fitbit est… une montre pour enfants lancée l’année dernière, qui vise donc un public très restreint. De plus, l’accessoire n’est proposé qu’aux États-Unis.

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Google lance une montre connectée pour les enfants, la Fitbit Ace LTE

Si rien n'a été précisé, on peut imaginer que Google ne lancera pas une nouvelle tocante afin de ne pas cannibaliser les ventes de sa Pixel Watch. Un bracelet connecté pourrait intéresser certains clients et être facturé moins cher que la montre, au tarif plus salé (279 €). Le produit garderait également pour avantage sa compatibilité avec iOS.

Google n’abandonne pas complètement Fitbit et s’apprête à lancer un aperçu pour une nouvelle version de son coach… carburant à Gemini. Celui-ci analyse le sommeil, la fréquence cardiaque et les entraînements pour créer un programme sportif qui s’ajuste selon la progression et l’énergie du moment. Il est pour l'instant réservé aux abonnés américains à la formule Premium. Apple préparerait un système similaire surtout axé sur la santé.

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Spotify s’améliore enfin sur Apple TV, mais Apple Music mène toujours la danse

Délaissée depuis bien trop longtemps, l’application Spotify pour Apple TV bénéficie enfin d’une mise à jour majeure. De quoi réduire un petit peu le fossé béant qui la séparait d’Apple Music sur la même plateforme.

Nouvelle application Spotify sur Apple TV. Image iGeneration

Entièrement revue, l’application doit offrir une expérience utilisateur « plus rapide, plus intelligente et plus visuelle », d’après le service suédois. L’interface reste simple, avec trois sections principales (Accueil, Rechercher et Bibliothèque), là où Apple Music distingue plus finement ses contenus. On note quand même des améliorations dans la navigation. On peut revenir rapidement au morceau en cours de lecture grâce à un raccourci en haut à gauche de l’écran.

Lecture d'un morceau. Image iGeneration

Incroyable mais vrai, on a accès à la file d’attente pour sauter des morceaux qu’on ne veut pas écouter. Par contre, impossible de réorganiser cette file comme on le ferait sur iPhone ou Mac. Ne vous attendez pas non plus à pouvoir parcourir facilement la discographie d’un artiste ou à accéder aux fonctions avancées disponibles sur les autres plateformes.

File d’attente. Image iGeneration.

Les paroles arrivent enfin sur l’Apple TV. Il était temps, car elles sont disponibles depuis trois ans sur Android TV ! C’est pratique pour chanter lors des soirées entre amis… mais ça ne vaut toujours pas le mode karaoké d’Apple Music, qui synchronise les paroles, coupe le micro du chanteur et propose même des traductions et prononciations pour certaines langues étrangères depuis iOS 26.

Paroles. Image iGeneration.

Autre ajout bienvenu : des commandes spécifiques pour les podcasts et les vidéos, permettant d’avancer ou reculer de 15 secondes et d’ajuster la vitesse de lecture (de 0,5x à 3x). En parlant de vidéo, les clips et les podcasts vidéo qui étaient inexistants ou introuvables sont maintenant bien mis en avant.

Options de lecture pour les podcasts. Image iGeneration.

La fonction Spotify Connect permet quant à elle de contrôler la lecture sur l’Apple TV depuis un autre appareil relié au même compte. Et pour les mélomanes exigeants, cette version prend en charge la qualité lossless récemment déployée pour les abonnés premium.

Spotify Connect. Image iGeneration.
Option lossless. Image iGeneration.

En résumé, cette nouvelle application Spotify pour tvOS est bien meilleure que la précédente — ce n’était pas difficile — et rattrape son homologue sur Android TV. Néanmoins, elle est encore très loin du niveau d’Apple Music, plus complète, plus fluide et plus élégante sur les téléviseurs.

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X se prépare à effacer la dernière trace de Twitter en supprimant son ancien nom de domaine

X prévoit de s’éloigner un peu plus de son passé : si le nom Twitter avait déjà largement disparu, on pouvait encore accéder au réseau social d’Elon Musk avec le nom de domaine twitter.com. Depuis son acquisition en 2022, le milliardaire a tout fait pour effacer l’ancien réseau social, ce qu’il a fait de manière très symbolique en le renommant X. Par défaut, le site est ainsi accessible à l’adresse x.com et ce sera peut-être la seule méthode très prochainement. En effet, un changement aura lieu le 10 novembre 2025, dans deux semaines, qui semble indiquer que l’ancien nom de domaine s’apprête à disparaître.

Image MacGeneration.

En tout cas, c’est à cette date que les clés d’accès (passkeys) et autres clés de sécurité physique type Yubikeys enregistrées du temps de twitter.com cesseront de fonctionner sur le réseau social. Comme l’a souligné le compte officiel @Safety, ce n’est pas un problème de sécurité, c’est lié à l’implémentation de ces clés de sécurité en guise de deuxième facteur. Pour faire simple, elles sont associées à un nom de domaine unique et puisque celui de X a changé, il faudra supprimer les clés avant de les enregistrer à nouveau avec x.com. Les clés créées avec le nom de domaine actuel ne sont pas concernées.

Les utilisateurs qui doivent faire la procédure recevront une alerte avant l’échéance. Si vous utilisez une clé d’accès ou clé de sécurité physique en guise de deuxième facteur, vous pouvez vérifier ce qu’il en est à cette adresse, qui devrait vous mener directement au bon endroit dans les réglages de votre compte X. L’équipe du service précise que le deuxième facteur délivré par les apps sous la forme d’un code numérique n’est pas touché, puisque cette méthode n’est pas associée à un nom de domaine.

On ne sait pas encore si le nom de domaine historique sera entièrement supprimé le 10 novembre. Le plus logique serait de le conserver, ne serait-ce que pour rediriger tous les anciens liens publiés vers Twitter. Depuis sa création en 2006, ce sont des centaines de milliers, probablement des millions, d’URL en twitter.com qui ont été disséminées sur le web et supprimer la redirection n’a rationnellement aucun sens. On ne sait jamais ce qui peut se passer avec Elon Musk, alors il faudra attendre de voir ce qui arrive le 10 novembre.

Comme le relève The Verge, twitter.com n’a pas encore disparu partout. C’est ce nom de domaine qui reste notamment utilisé si on veut intégrer un message publié sur X sur un autre site web.

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Promo : 30 € les quatre traceurs Ugreen compatibles Localiser et rechargeables en USB-C

Pour le prix d’un seul AirTag, vous pouvez acquérir quatre traceurs Bluetooth qui s’intègrent également à l’application Localiser d’Apple. Le lot de quatre balises Ugreen FineTrack est en effet en promotion sur Amazon à 30,99 € au lieu de 42,99 € pour une durée limitée.

Ces trackers ressemblent beaucoup à un autre modèle de Ugreen que nous avons testé récemment, mais il y a une différence majeure : pas de pile ici, c’est une batterie qui alimente le petit carré. Le fabricant promet une autonomie d’un an et la recharge s’effectue via un simple câble USB-C — un petit câble USB-A vers USB-C est d’ailleurs fourni.

Chaque traceur dispose d’une encoche pour porte-clés et d’une alarme sonore de 80 dB. Ils permettent donc de retrouver des objets depuis l’application Localiser disponible sur iPhone, iPad ou encore Mac. Par rapport aux AirTags, il leur manque juste la localisation précise (pour être guidé exactement vers eux quand on se trouve à proximité), qui est une exclusivité d’Apple. Pour retrouver une valise ou une voiture, par exemple, cette lacune n’est pas gênante.

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Apple pourrait publier des versions iPad de quatre de ses apps Mac, dont Pixelmator Pro

Apple pourrait préparer des versions pour iPad de quatre de ses apps réservées au Mac jusque-là, d’après MacRumors. L’éditeur d’images Pixelmator Pro, l’outil de compression vidéo Compressor, le créateur d’effets vidéo Motion et enfin MainStage, compagnon de l’éditeur musical Logic Pro destiné à la scène, pourraient être adaptées à iPadOS à l’avenir. Apple n’a encore rien annoncé : la création d’identifiants sur l’App Store laisse penser que ces apps pourraient arriver sur la tablette après des années exclusivement sur le Mac.

Image iGeneration.

Cet indice suffit à laisser penser qu’Apple envisage une version iPadOS, mais c’est à peu près tout. On n’a pas la certitude que ces apps sortiront sur l’iPad et même si c’est le cas, on ne sait pas quand cela arrivera, ni sous quelles modalités. En particulier, on ne connaît pas le prix de vente ou la forme, sachant que les quatre apps sont actuellement vendues sur le Mac App Store pour 35 € (MainStage) ou 60 € (Pixelmator Pro, Compressor et Motion).

Ce serait en tout cas assez logique qu’Apple crée des versions iPad de ces apps, surtout pour les trois qui sont liées à Final Cut Pro et Logic Pro. Ces deux dernières existent sur la tablette depuis 2023, avec des variantes optimisées pour iPadOS. Si elles ont moins de fonctionnalités que les versions pour Mac, elles restent de solides exemples des outils professionnels que l’on peut proposer sur un iPad.

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Logic Pro sur iPad : aperçu avec les yeux et les oreilles

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Aperçu de Final Cut Pro pour iPad

Au passage, Final Cut Pro comme Logic Pro ont changé de modèle économique sur iPadOS avec un abonnement à la place de l’achat unique. Est-ce le modèle qu’Apple voudrait proposer également pour ces quatre nouvelles apps ? On pourrait même envisager un abonnement unique dans l’esprit du Creative Cloud d’Adobe, avec un accès à toutes les apps créatives de l’entreprise, sur l’iPad et sur le Mac. Si cette idée aboutissait, ce serait la première fois qu’Apple propose un abonnement sous macOS pour ses éditeurs vidéo et audio, ils ont toujours été vendus avec une licence finale jusque-là.

Pixelmator Pro sur un iPad, en quelque sorte. Image iGeneration.

L’ajout de Pixelmator Pro, concurrent de Photoshop, serait à cet égard parfaitement logique. Quasiment un an après l’annonce de son acquisition, ce serait la première mise à jour significative apportée à l’éditeur photo et on commençait justement à vraiment se demander ce qu’Apple allait faire de sa nouvelle app. On aura peut-être un élément de réponse dans les semaines ou mois à venir.

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

Mais qu’est-ce qu’Apple va donc faire de Pixelmator ?

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TerraMaster F2-425 Plus et F4-425 Plus : deux nouveaux NAS équipés de deux ports 5 Gb/s

Qui dit NAS, ne dit pas forcément Synology ou QNAP. Outre Ugreen qui commence à se faire une place sur le marché, il ne faut pas oublier TerraMaster, qui continue son petit bonhomme de chemin. Le fabricant chinois vient de lancer deux nouveaux modèles qui retiennent l’attention.

Les F2-425 Plus et F4-425 Plus partagent la même base matérielle, à commencer par un processeur Intel N150 à quatre cœurs, cadencé jusqu’à 3,6 GHz. Ce n’est pas une puce taillée pour les calculs intensifs, mais elle a l’avantage d’être économe et de disposer d’un GPU intégré capable de transcoder des vidéos.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Côté connectique, les deux modèles sont identiques et bien dotés :

  • 3 ports USB 3.2 Gen 2 Type-A, dont un en façade
  • 1 port USB 3.2 Gen 2 Type-C
  • 1 sortie HDMI
  • 2 ports réseau 5 Gb/s

La présence de non pas un, mais deux ports Ethernet 5 Gb/s est suffisamment rare pour être soulignée.

Le F2-425 Plus comprend deux baies pour disques durs (jusqu’à 30 To par disque), tandis que le F4-425 Plus en offre quatre. Tous deux disposent aussi de trois emplacements M.2 NVMe (jusqu’à 8 To chacun), qui peuvent servir de cache SSD ou de volumes indépendants selon les besoins. Le F2-425 Plus embarque 8 Go de DDR5, tandis que le F4-425 Plus en a le double. Dans les deux cas, la RAM peut être portée jusqu’à 32 Go via un seul module.

F2-425 Plus. Image TerraMaster.

Ces nouveaux NAS fonctionnent sous TOS 6, le système maison de TerraMaster. Il couvre l’essentiel des usages, propose une boutique d’applications et prend en charge Docker pour les utilisateurs avancés.

Les deux modèles sont disponibles dès à présent. Le F2-425 Plus est affiché à 429 €, avec un prix de lancement de 365 € sur Amazon. Le F4-425 Plus, lui, est proposé à 599 €.

Pour en apprendre plus sur les NAS, consultez notre série d’articles :

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu

Pourquoi utiliser un NAS ? Tout ce qu'il faut savoir sur les fonctions de sauvegarde, synchronisation, VPN…

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Rumeurs photo : l’objectif à ouverture variable réservé à l’iPhone 18 Pro Max, le capteur d’Apple en 2027 ?

Deux rumeurs concernent la photographie à venir dans de futurs iPhone, à commencer par les modèles de l’an prochain. Cela fait quasiment un an que Ming-Chi Kuo a prédit l’ajout d’un objectif à ouverture variable dans la gamme de 2026, un changement qui devrait apporter une nette amélioration des photos prises avec le téléphone en ajustant mieux la quantité de lumière qui atteint le capteur. Il y a deux semaines, l’information était corroborée par le site coréen bien renseigné ETNews, qui prévoyait son arrivée sur les deux iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. La rumeur du jour va dans le même sens, avec toutefois une nuance de taille : seul le plus grand modèle pourrait y avoir droit.

Un objectif à ouverture variable, comme on en retrouve sur les appareils photos dédiés, pourrait apporter un net gain de qualité. Image iGeneration, photo de base Long (lTiga) Nguyen sur Unsplash.

C’est en tout cas ce qu’affirme Digital Chat Station sur Weibo (via 9To5 Mac), une source qui a eu de bonnes informations sur le plateau des iPhone 17 Pro ou avant cela l’arrivée du téléobjectif 5x sur le 16 Pro. Dans sa publication, il confirme l’arrivée d’un objectif à ouverture variable, mais le réserve au 18 Pro Max, ce qui voudrait dire que l’iPhone 18 Pro n’y aurait pas droit. C’est peut-être par manque de place, ou plus vraisemblablement pour redonner au grand téléphone d’Apple un peu plus d’arguments face au modèle de base.

Associé à ce changement, il envisage une ouverture maximale plus grande pour le téléobjectif, ce qui serait essentiel pour améliorer les photos avec peu de lumière, un point faible de cet objectif. Ces deux changements pourraient permettre d’offrir une bien meilleure qualité en photo, même s’il faudra attendre les premiers retours dans un an pour juger si c’est vraiment significatif à l’arrivée. On parle d’un smartphone et un objectif, même à ouverture variable, restera extrêmement compact et de qualité médiocre, face à celui d’un appareil photo dédié.

Le capteur maison pourrait débuter avec l’iPhone 20

L’autre rumeur du jour dans le domaine voit plus loin, puisque l’on parle cette fois de l’iPhone 20, le modèle phare qui pourrait sortir en 2027. Si vous savez compter et que vous avez un doute sur les aptitudes de l’auteur de ces lignes, rappelons qu’Apple voudrait sauter l’iPhone 19 pour sortir un modèle événement pour les 20 ans de l’iPhone. Cet appareil radicalement nouveau arborerait un tout nouveau design, avec l’écran qui remplacerait les bordures et la sensation de tenir une plaque de verre et non un téléphone.

Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Apple sauterait l’iPhone 19, pour atteindre l’iPhone 20 à temps pour le vingtième anniversaire

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Apple pourrait lancer un tout nouvel iPhone chaque année pendant trois ans

Le design devrait être l’élément le plus marquant sur ce modèle, bien plus que les composants internes. Cela étant, l’iPhone 20 pourrait être parmi les premiers à adopter un autre composant conçu par Apple, cette fois le capteur photo. C’est le fuiteur coréen yeux1122 qui rapporte l’information (via MacRumors) et même si ses rumeurs ne sont pas toujours fiables, il a vu juste à quelques reprises, suffisamment pour lui accorder de l’attention. Il n’est pas le premier à évoquer l’arrivée d’un capteur maison de toute manière, c’est un bruit de couloir qui était apparu pendant l’été.

Apple prépare-t-elle ses propres capteurs photo ?

Apple prépare-t-elle ses propres capteurs photo ?

Ses informations évoquent plus largement l’arrivée des capteurs dits LOFIC, pour Lateral Overflow Integration Capacitor, ce qui devrait amener de gros gains en matière de qualité photo. Pour faire très simple, cela permet à chaque pixel sur le capteur de stocker une quantité variable de lumière, ce qui se concrétise à l’arrivée par une meilleure gestion des scènes avec de grands écarts lumineux. Grâce à cette technologie, on devrait notamment pouvoir se passer des techniques actuelles pour créer du HDR, à savoir l’assemblage d’une photo unique à partir de multiples poses avec des expositions différentes, des techniques qui ont de nombreux défauts avec les sujets en mouvement.

L’iPhone 17 Pro impressionne par son immense plateau, mais le système de trois caméras au dos n’a pas tellement bougé depuis quelques années. Les deux prochaines années devraient bousculer cet aspect du smartphone conçu à Cupertino. Image Apple/iGeneration.

Ce sera sans doute une étape majeure pour la photographie sur smartphone et tout le monde devrait rapidement y passer. D’ailleurs, le fuiteur coréen envisage l’arrivée de capteurs LOFIC dès 2026 dans des smartphones chinois, alors qu’il faudrait attendre 2027 pour l’iPhone, sachant qu’il ne précise pas si toute la gamme y aurait droit, ou plus vraisemblablement une partie des modèles seulement. Les concurrents d’Apple devraient utiliser des capteurs Sony qui pourraient être prêts dans les prochains mois, alors que la Pomme veut développer sa propre technologie, ce qui expliquerait son retard.

Sony est justement le fournisseur des capteurs photo de tous les iPhone depuis le tout premier en 2007. Sortir son propre capteur photo vingt ans après, voilà qui serait un symbole fort. L’entreprise a commercialisé cette année des iPhone et iPad équipés d’un modem cellulaire maison ainsi que sa propre puce Wi-Fi et Bluetooth. Le capteur photo serait la prochaine grosse étape pour distinguer les produits Apple des autres produits sur le marché, une vieille idée.

Apple : un appétit pour le fait maison, du modem aux capteurs photo

Apple : un appétit pour le fait maison, du modem aux capteurs photo

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Pourquoi les écrans 32 pouces s'imposent sur Mac

Quand on travaille sur Mac, la question de l'écran externe revient sans cesse. Quelle diagonale choisir ? Le 27 pouces s'est longtemps imposé comme une évidence, presque par défaut. Pourtant, cette convention mérite qu'on la bouscule sérieusement.

Le format 32 pouces ne représente pas une simple variation du 27", mais bien une autre façon de concevoir son espace de travail. BenQ l'a compris et propose avec ses séries PD et PV des moniteurs qui exploitent pleinement ce format pour les créatifs qui passent leurs journées devant l'écran.

Le 32 pouces : arrêter de se battre contre son interface

Entre un 27 et un 32 pouces, la surface d'affichage bondit de quarante pourcent. Ce n'est pas anodin. Sur un 32 pouces 4K, Photoshop respire enfin : les panneaux latéraux cohabitent avec une zone de travail exploitable, sans devoir replier frénétiquement les menus pour voir son image. Final Cut Pro dévoile sa timeline en entier, permettant de visualiser la structure d'une séquence d'un coup d'œil au lieu de naviguer au kilomètre. Lightroom affiche simultanément histogrammes, curseurs et vignettes des préréglages. Sur du 27 pouces, on passe sa vie à jongler, masquer, réduire, déplacer. C'est épuisant et improductif. Le 32 pouces élimine cette lutte permanente contre l'interface.

La densité de pixels joue également un rôle crucial. Un écran 4K de 32 pouces affiche environ 140 pixels par pouce, précisément le seuil où macOS peut exploiter la définition native sans mise à l'échelle excessive. Le texte reste parfaitement net, les icônes demeurent lisibles, et surtout, on dispose d'un véritable espace de travail exploitable. Cette densité permet de travailler en résolution native sans plisser les yeux après trois heures de session, ce qui devient déterminant quand on retouche des photos ou qu'on monte des vidéos toute la journée.

Le BenQ PV3200U : penser le montage vidéo différemment

Sorti en août 2025, le PV3200U vise directement les monteurs, créateurs vidéo et YouTubeurs. Sa caractéristique la plus inhabituelle ? Un système audio intégré 2.1 avec deux haut-parleurs de 2 watts et un subwoofer de 5 watts. Ça peut sembler dérisoire face à des enceintes de monitoring dédiées, mais le mode studio de ce moniteur préserve un son non traité, suffisamment fidèle pour juger rapidement d'un mixage ou repérer un souffle parasite sans systématiquement enfiler un casque.

Quand on passe huit heures par jour en montage, pouvoir alterner entre casque et enceintes intégrées change vraiment le quotidien. L'oreille fatigue moins, on garde une perspective plus fraîche sur son travail.

Le PV3200U couvre intégralement le Rec.709 et atteint 95 pourcent du DCI-P3, avec un Delta E inférieur ou égal à 2 garanti par un calibrage d'usine individuel. Ces chiffres correspondent exactement aux espaces colorimétriques qu'utilisent YouTube, Vimeo et la plupart des plateformes de diffusion.

Le moniteur intègre des modes de prévisualisation iPhone et iPad, permettant de vérifier le rendu final sur mobile avant d'exporter. Ça évite cette déconvenue classique où l'on découvre après publication que les couleurs virent complètement sur smartphone.

Le mode M-book synchronise automatiquement la colorimétrie entre l'écran du MacBook et le moniteur externe. On ne mesure l'utilité de cette fonction qu'au moment où l'on passe trois heures à monter une séquence sur l'écran externe, pour constater en refermant l'ordinateur portable que rien ne correspond. BenQ règle ce problème irritant de façon transparente.

Côté connectique, le port USB-C délivre 65 watts de charge, suffisant pour un MacBook Air ou un MacBook Pro 14 pouces en usage normal. Trois ports HDMI 2.0 permettent de brancher caméra, console ou second ordinateur sans jongler constamment avec les câbles. Le Hotkey Puck sans fil facilite le passage entre sources et modes colorimétriques.

À 800 euros environ, le PV3200U se positionne exactement là où les créateurs vidéo en ont besoin : performant sans ruiner le budget d'équipement.

Je regarde le BenQ PV3200U

Le BenQ PD3225U : ne plus transiger sur la couleur

Le PD3225U s'adresse aux photographes, designers et créatifs qui ne peuvent pas se permettre d'approximation colorimétrique. Son atout principal réside dans sa dalle IPS Black. Les dalles IPS classiques affichent généralement un contraste de 1000:1, avec ce voile grisâtre caractéristique sur les noirs profonds. L'IPS Black double ce ratio à 2000:1, offrant des noirs réellement denses tout en conservant les angles de vision et la précision colorimétrique de l'IPS. Pour qui travaille sur des visuels destinés à des environnements sombres, cette amélioration change concrètement la perception du rendu final.

La couverture colorimétrique atteint 98 pourcent du DCI-P3, 100 pourcent du sRGB et 100 pourcent du Rec.709, avec un Delta E inférieur ou égal à 2. Chaque écran sort d'usine accompagné d'un rapport de calibration individuel, attestant des mesures effectuées sur cette dalle précise.

Pour un photographe professionnel ou un graphiste qui prépare des fichiers pour l'impression, ces garanties ne relèvent pas du marketing technique : elles assurent que les couleurs affichées correspondent fidèlement aux fichiers sources. À environ 1050 euros, le PD3225U positionne la rigueur colorimétrique dans une fourchette accessible pour un indépendant.

La connectique Thunderbolt 3 délivre 85 watts de charge sur le port principal. Un seul câble relie le MacBook à l'écran, transfère la vidéo 4K, alimente l'ordinateur et transforme les ports USB de l'écran en hub fonctionnel. Cette configuration permet même de connecter un second écran 4K via le daisy chain Thunderbolt. Le switch KVM intégré autorise le contrôle de deux ordinateurs distincts avec un seul clavier et une seule souris. Pour qui travaille sur Mac personnel et PC professionnel, ça supprime un boîtier externe encombrant.

L'ergonomie physique du PD3225U mérite qu'on s'y attarde. Le pied ajuste la hauteur sur quinze centimètres, bascule, pivote et permet même le mode portrait complet. Ces fonctionnalités sont intégrées de base, sans supplément tarifaire. Un photographe qui traite régulièrement des images en format portrait ou un designer qui doit montrer son travail à un client assis à côté apprécie immédiatement cette flexibilité.

Je regarde le BenQ PD3225U

L'intégration Mac : les détails qui comptent

BenQ ne s'est pas contenté de proposer des écrans techniquement corrects. Le logiciel Display Pilot 2, disponible gratuitement pour macOS, permet de contrôler luminosité et volume directement depuis les touches du clavier Apple.

L'ICCsync synchronise automatiquement les profils ICC entre le système et le moniteur lors des changements de mode colorimétrique. Ces détails d'intégration font qu'on oublie rapidement qu'on n'utilise pas un écran Apple. L'expérience reste fluide, cohérente avec les habitudes macOS.

Les écrans BenQ en 32 pouces ne cherchent pas à séduire par leur design. Leur esthétique reste fonctionnelle, leur finition pragmatique... Mais pour qui cherche des outils de travail performants, précis colorimétriquement et ergonomiques sans vider son compte professionnel, ils constituent une proposition sérieuse et aboutie.

BenQ PD3225U

BenQ PV3200U

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Apple condamnée à 48 millions d’euros pour ses contrats abusifs avec les opérateurs français

Apple a été condamnée à payer 48 millions d’euros pour avoir imposé des clauses illégales à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free, révèle L’Informé. Une affaire vieille de plus de dix ans qui illustre la position de force de l’iPhone sur le marché français.

Le début de l’histoire remonte à 2013, lorsque le gouvernement Ayrault ordonne une enquête sur les conditions commerciales imposées par Apple aux opérateurs français. Au terme de la saisine, l’entreprise américaine a été reconnue coupable de neuf clauses créant un déséquilibre significatif.

À Lyon, une grande publicité pour l’iPhone 17 Pro… financée par Free (regardez le logo en haut à droite) ? Image iGeneration.

Quand Apple dictait ses conditions aux opérateurs

La clause illégale peut-être la plus flagrante concerne la publicité : Apple faisait payer toutes les campagnes de l’iPhone par les opérateurs, qui voyaient juste leur logo apparaitre furtivement à la fin des spots. Ces contrats signés en 2013 — l’année des iPhone 5s et 5c — forçaient Orange à dépenser 10 millions d’euros par an, SFR 8 millions, et Free et Bouygues Telecom environ 7 millions chacun. Le tribunal a jugé que cette clause était abusive et qu’elle témoignait « d’une véritable soumission de l’opérateur. »

Mais la mainmise d’Apple allait bien au-delà du marketing. Sur le plan commercial, les opérateurs devaient commander des volumes fixes (jusqu’à 5,35 millions d’iPhone sur trois ans pour Orange, 4 millions chez SFR et 350 000 chez Free) et respecter des prix de vente encadrés. Le tribunal a considéré que ces dispositions violaient le code du commerce en plaçant les opérateurs dans une position de dépendance incompatible avec des relations commerciales équilibrées. Les neuf clauses illégales sont les suivantes :

  1. Encadrement de la politique tarifaire des opérateurs
  2. Obligation pour l’opérateur de certifier à Apple que les subventions moyennes respectent les exigences contractuelles
  3. Possibilité pour Apple de réaliser des audits sur le taux moyen de subvention et plus globalement de vérifier que les opérateurs conservent les registres nécessaires à la vérification du respect des conditions du contrat
  4. Obligation pour les opérateurs de transmettre à Apple les rapports d’inventaire et les résultats des ventes unitaires
  5. Conditions strictes de commandes par les opérateurs à Apple
  6. Possibilité pour Apple d’utiliser librement les marques appartenant aux opérateurs
  7. Contribution des opérateurs à un fonds publicitaire utilisé à la discrétion d’Apple
  8. Possibilité pour Apple de connaître gratuitement les performances du réseau des opérateurs
  9. Possibilité pour Apple d’utiliser sans rémunération les brevets des opérateurs

À l’époque où ces contrats ont été signés, il faut savoir que les opérateurs représentaient 90 % des ventes d’iPhone en France. Apple ne permettait pas encore à Amazon de commercialiser son smartphone (cela n’arrivera qu’en 2019) ne proposait pas un crédit à 0 % sur sa boutique en ligne pour favoriser son propre canal. Dans ce contexte, les juges ont noté que « le caractère révolutionnaire de l’iPhone, qui était en train de bouleverser la téléphonie mobile dans le monde, faisait pencher le rapport de force très nettement en faveur d’Apple, et rendait obligatoire pour les opérateurs mobiles de conclure un accord ». Et de conclure que « la gravité des pratiques d’Apple, partenaire incontournable et indispensable des opérateurs de téléphonie mobile, a eu pour effet de compromettre toute négociation effective pendant une longue période. »

Dix ans de procédure… avant un nouvel épisode ?

Au bout du compte, Apple est condamnée à payer 48 millions d’euros. Dans le détail, il y a 8 millions d’euros d’amende, 950 000 euros de frais de procédure et 38,7 millions d’indemnités pour trois opérateurs. Bouygues touche 16 millions, Free 15 millions et SFR 7,7 millions. Orange, qui réclamait 108 millions, repart bredouille. Le tribunal a estimé que l’opérateur historique a « engagé sa responsabilité dans la situation qu’elle déplore et a concouru au préjudice qu’elle allègue. » Même constat pour SFR et Bouygues, dont les dédommagements ont été partiellement réduits : « [Les opérateurs] ont accepté pendant plusieurs années des dispositions qu’ils qualifient aujourd’hui de défavorables, et qu’ils se sont abstenus de contester lors du renouvellement du contrat. » En clair : ils ont joué le jeu d’Apple trop longtemps.

L’affaire aura mis plus d’une décennie à aboutir car Apple a usé de tous les recours possibles, jusqu’à tenter — en vain — de saisir la Cour de justice de l’Union européenne. Et ce n’est peut-être pas terminé. Selon L’Informé, certaines des clauses jugées illégales sont toujours en vigueur, ce qui pourrait inciter Apple à faire appel. On voit toujours les logos des opérateurs apparaître subrepticement à la fin des pubs pour l’iPhone… L’entreprise n’a pas répondu aux sollicitations de nos confrères.

Mise à jour le 28 octobre : Apple a fait appel de sa condamnation.

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Suivi de commandes élargi dans Wallet sur iOS 26 : une bonne idée pas encore disponible en français

iOS 26 a élargi le suivi de commandes dans l’app Cartes, mais il va falloir patienter pour en profiter chez nous. Depuis iOS 16, il est déjà possible de suivre l’expédition d’un achat effectué avec Apple Pay directement dans Wallet, à condition que le commerçant prenne en charge cette fonction. C’est là où le bât blesse : bien que certains prestataires comme Shopify s’y soient mis, ce n’est pas encore généralisé.

Pour étendre cette capacité, Apple a introduit dans iOS 26 une nouvelle option liée à Apple Intelligence. Le système peut désormais analyser automatiquement les emails dans l’app Mail pour y repérer des informations de commandes de la part des commerçants ou des transporteurs, puis ajouter celles-ci à la section Commandes de Cartes.

La nouvelle option pour le suivi élargi. Image iGeneration.

Si votre Wallet ne s’est pas soudainement rempli de colis, c’est normal, la nouveauté requiert un iPhone entièrement configuré en anglais (langue du système, de Siri et région réglée sur les États-Unis ou le Royaume-Uni). Ce détail n’apparaissait pas dans le communiqué de presse d’iOS 26, il a été précisé plus tard dans le PDF des nouveautés.

Le suivi d’une commande dans Wallet. Image MacRumors.

En passant un iPhone complètement en anglais, nous avons vu apparaitre la nouvelle option : Settings > Wallet & Apple Pay > Order Tracking > Mail (Beta). Faute de commande récente, nous n’avons pas pu confirmer si l’ajout automatique fonctionnait bien. Mais une chose est sûre : pour que cela fonctionne en français, il faudra attendre encore un peu.

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Un étrange bug de Spotlight bloque l’indexation d’un fichier texte s’il commence par certains caractères

Howard Oakley a découvert un bug bien étrange dans Spotlight, le moteur de recherche de macOS. Un lecteur lui a d’abord signalé qu’un fichier texte brut qui commençait par les lettres LG en majuscule n’était pas indexé par Spotlight, rendant l’intégralité de son contenu inaccessible. D’autres recherches ont prouvé depuis que ce n’était pas le seul cas de figure : le bug survient aussi au minimum lorsque HPA et même Draw sont présents en tête du fichier texte. À défaut de comprendre les raisons exactes de ce bug qui existe depuis bien des années, le développeur a réussi à identifier son origine.

Ce fichier texte stocké dans un dossier normalement indexé par Spotlight n’est pas accessible par le biais du moteur de recherche, à cause de ses deux premiers caractères. Image MacGeneration.

Concrètement, la source du problème est à chercher dans RichText.mdimporter, l’outil développé par Apple qui se charge d’ajouter le contenu des fichiers texte dans la base de données de Spotlight. On sait que la version incluse à partir de macOS Ventura (13) est touchée et c’est encore le cas sous macOS Tahoe. Pour une raison qu’il est difficile d’élucider puisque le code source de cet outil est fermé, les premiers caractères d’un fichier texte peuvent provoquer un bug qui bloque l’indexation du contenu. Il semblerait que l’outil d’Apple considère à tort que le fichier n’est pas du texte, mais un autre format qui le conduit à ignorer ce qu’il contient.

L’hypothèse la plus probable est qu’Apple a changé la méthode pour déterminer le type d’un fichier à partir de macOS 13. Une explication pourrait être que Spotlight utilise maintenant la commande UNIX file, présente dans le système depuis Tiger, pour effectuer cette tâche. Son travail repose sur une analyse des premiers octets d’un fichier, au lieu de simplement faire confiance au système d’exploitation qui assigne un format à chaque document géré par ses soins. C’est l’inclusion de Draw qui a mis la puce à l’oreille, puisque c’est le format de fichier d’un très vieil éditeur vectoriel sorti à la fin des années 1980.

Un fichier texte qui commence par ces quatre lettres pourrait ainsi être considéré à tort comme du dessin vectoriel et non du texte brut. On imagine que LG et HPA correspondent à d’autres formats et on suppose qu’il peut y avoir d’autres séquences de caractères qui bloquent ainsi Spotlight. Comme le souligne Howard Oakley, l’opacité du moteur de recherche conçu par Apple n’aide pas à comprendre le bug, macOS ne remontant aucune information détaillée et offrant encore moins de contrôle sur le processus. Tout est censé fonctionner et si ce n’est pas le cas, l’utilisateur n’a aucun recours.

Il faut reconnaître que ce bug était bien caché : il ne fonctionne qu’avec les fichiers en texte brut, pas ceux en texte enrichi, et les caractères incriminés doivent être les premiers. Ajoutez une espace juste avant et l’indexation par Spotlight se fera normalement. Oubliez une majuscule et de la même manière, le contenu sera correctement ajouté à la base de données. Cela explique sans doute pourquoi il est passé si longtemps sous les radars d’Apple et on peut espérer qu’il sera corrigé dans une future version de macOS maintenant qu’il a été rendu public.

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