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Quand le partage familial d’Apple devient une arme de surveillance

En 2014, Apple inaugurait le partage familial avec iOS 8 : la fonction permet de créer un groupe regroupant plusieurs comptes Apple. Elle s’est petit à petit imposée comme contrôle parental et permet également de retrouver les objets d’un proche égaré. Si l’idée est bonne et en a aidé plus d’un, elle peut aussi se retourner contre l’utilisateur quand la famille éclate. Une mère de famille a fait part de son expérience désastreuse après une rupture en très mauvais terme auprès de Wired.

Image Apple

Son ex-mari a utilisé le partage familial pour surveiller de près ses anciens proches, refusant de dissoudre le groupe après la séparation. Il vérifiait les déplacements des enfants, relevait le temps qu’ils passaient devant les écrans et imposait des limites draconiennes lorsqu’il n’en avait pas la garde. Les informations remontées par Apple permettaient de poser des questions sur leurs déplacements et d’exercer des pressions. « C'était effrayant et incroyablement frustrant de réaliser que nous n'étions toujours pas libres », explique-t-elle.

Or, sans consentement, il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe. « J'ai supposé à tort qu'en tant que parent ayant la garde avec une ordonnance du tribunal, je pourrais demander à Apple de transférer mes enfants vers un nouveau groupe familial, dont je serais l'organisateur », confie la mère de famille. Apple n’a rien pu faire : l’assistance lui a indiqué que l’organisateur tenait les rênes, même dans de telles circonstances. Les enfants ont finalement réussi à faire pression sur leur père pour qu’il abandonne le groupe, leur permettant d’en créer un nouveau.

Image Apple

La mère de famille interrogée regrette principalement le fait que les groupes familiaux n’aient qu’un seul organisateur, laissant l’un des deux parents en position de faiblesse. Apple propose bien de changer le groupe d’un enfant, mais il faut le consentement du responsable de l’ancien groupe. « Apple et les entreprises similaires doivent de toute urgence mettre en place de meilleures politiques en matière de rupture familiale. Une décision de justice devrait suffire à Apple pour passer outre la décision d'un groupe familial et transférer des mineurs vers un autre groupe », estime-t-elle.

Pour rappel, le partage familial permet de gérer plus facilement des achats sur l’App Store ou iTunes. Il donne également quelques fonctions partagées dans certaines apps, comme une liste de rappels, un calendrier ou un album de photos commun que tout le monde peut modifier. Dans des cas si extrêmes, la solution la plus simple est d’abandonner son compte Apple pour en créer un nouveau. La démarche rend cependant inaccessibles tous les achats et autres souvenirs enregistrés sur les serveurs d’Apple.

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Xcode fait craquer macOS Tahoe

Depuis l’installation de macOS Tahoe, des Mac cassent les oreilles de leurs utilisateurs. Des clients se plaignent en effet de craquements ou de grésillements provenant des haut-parleurs lorsqu’ils écoutent de la musique ou tout autre son. Rien à voir avec une panne matérielle subite : le problème est lié à Xcode.

Anyone else having these insane audio stutters/cracks on macOS 26 as well?

FB20391379 pic.twitter.com/ycSFFDkWth

— Frederik Riedel ‍❄️ (@frederikRiedel) September 26, 2025

Comme l’explique le développeur Sina Mirzaei, le bug a trait spécifiquement au simulateur d’iPhone sur macOS 26. Quand plusieurs simulateurs sont exécutés, ils saturent tellement le CPU et les entrées/sorties que Core Audio (le framework qui gère le son) ne suit plus et provoque des grésillements sonores.

Pour résoudre soi-même le problème, une des solutions consiste à soulager le processeur en supprimant les périphériques virtuels inutilisées dans Xcode. Autre méthode : forcer l'arrêt du processus Core Audio en saisissant sudo killall coreaudiod dans le Terminal. Le bug a été signalé à Apple et devrait être corrigé avec macOS 26.1, attendu prochainement en version finale. Il n'est pas mentionné dans la liste des nouveautés, mais Apple ne prend la peine de détailler tous les bugs corrigés. La mise à jour règlera aussi un défaut d'affichage de Liquid Glass.

Si ce problème de grésillements sonores est apparu chez certains avec macOS Tahoe, d’autres, comme notre développeur Artem, en souffrent depuis plusieurs années déjà, sans remède durable.

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Alors que Free TV veut devenir la référence, Orange TV et b.tv+ arrivent sur de nouveaux téléviseurs

Fini de jouer tout seul dans son coin. En élargissant d’un coup son service à tout le monde, Free veut faire de Free TV « l’application de télévision de référence. » Molotov, mais aussi l’app Canal+, sont donc dans la ligne de mire de l’opérateur. « Free TV va continuer à évoluer et s’enrichir. L’offre d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. On va éditorialiser, ajouter des contenus en lien avec l’actualité et les événements », a déclaré Nicolas Thomas, directeur général de Free, au site spécialisé Média+.

Free TV. Image Free.

Le trublion assure avoir toutes les cartes en main pour réussir : « Nous avons la chance d’avoir une grande expertise interne en matière de diffusion télé, de plateformes et de streaming, ce qui nous permet d’innover à un coût probablement inférieur à celui d’autres acteurs. » Il faut dire que Free TV n’est pas sorti de nulle part. L’application succède à OQEE, que l’opérateur avait pris soin de déployer sur de nombreuses plateformes, même le Vision Pro, c’est dire ! Le défi sera désormais d’absorber l’afflux d’utilisateurs attirés par la gratuité, alors qu’OQEE se limitait aux abonnés Freebox et Free Mobile.

D’ailleurs, comment l’opérateur compte-t-il rentabiliser son service ? « D’abord, cela renforce la notoriété de la marque, attire de nouveaux utilisateurs vers nos offres box ou mobile. Ensuite, il y a la publicité, notamment sur Free Ciné », explique le dirigeant. Et puis il y a une offre payante, à 0,99 €/mois pendant un an puis 5,99 €/mois, qui comprend des chaînes supplémentaires, dont celles de TF1 et M6.

Même restreint à la formule payante, TF1 n’a pas goûté d’être embarqué d’office dans Free TV. France Télévisions, présent dans l’offre gratuite, partage le même agacement. Les deux groupes veulent renégocier leur contrat avec Free maintenant que la donne n’est plus la même en matière de disponibilité.

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Hasard du calendrier, juste après l’offensive de Free, Orange et Bouygues Telecom ont eux aussi élargi la portée de leur télévision maison. Orange TV est désormais disponible sur les téléviseurs connectés Philips commercialisés à partir de 2024, tandis que b.tv+ s’installe sur les Smart TV LG, Sony, TCL et toutes les marques sous Android TV. Mais à la différence de Free TV, ces deux services restent réservés aux abonnés respectifs d’Orange et Bouygues.

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Nvidia : on peut enfin connecter une carte RTX à un Mac Apple Silicon, mais uniquement pour de l’IA

Le passage d’Intel à ARM a marqué la fin de la compatibilité avec les eGPU, mais tout n’est pas terminé : des bricoleurs ont récemment réussi à relier une des dernières cartes graphiques d’AMD à un Mac M3 pour accélérer l’IA. La startup ayant réalisé cet exploit a remis le couvert il y a peu, cette fois-ci avec une carte NVIDIA sur un MacBook Pro M3 Max.

NVIDIA over USB4 on MacBook is ready to try!

* ADT-UT3G dock + any 30/40/50 series GPU
* Disable SIP
* Install driver `extra/usbgpu/tbgpu`
* Install NVK compiler `brew install tinymesa`
* Test with:
`DEBUG=2 NV_NAK=1 NV=1 python3 test/test_tiny.py TestTiny.test_plus` pic.twitter.com/bWVVmC4x8E

— the tiny corp (@__tinygrad__) October 20, 2025

La progression est intéressante par rapport à leur première expérience du mois de mai. TinyCorp n'a pas détaillé l'ensemble du processus technique, mais montre que la connexion se fait désormais via de l’USB4 et du Thunderbolt 4 aux débits plus élevés. Le tout repose sur le framework open source de TinyCorp, relié à la carte par un dock USB4.

La démarche peut faire envie, mais le logiciel se limite aux tâches d’IA. Cela sera donc très bien pour faire tourner des modèles d'intelligence artificielle générative ou en former sans avoir à faire appel à des serveurs externes, mais pas pour jouer. Il n’y a pas de prise en charge de l'affichage ou une quelconque accélération vidéo.

La solution est fonctionnelle, mais impose quelques contraintes. Le pilote ne prend en charge que les cartes de série 30/40/50 et implique d’avoir un peu de matériel sous la main (notamment une station d’accueil coûtant 200 €). Selon les développeurs, une version Windows serait assez facile à porter.

La prouesse reste impressionnante et pourrait séduire encore plus les aficionados de l’IA en local, bien qu’on imagine que les futures puces M5 Pro et M5 Max mettront le paquet sur le sujet. Apple a ajouté des accélérateurs neuronaux aux cœurs GPU de la génération M5, qui viennent donner un coup de fouet aux performances d’IA. Les améliorations sont déjà solides sur le « simple » iPad Pro à puce M5.

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Un iPad mini résistant à l’eau, une idée qui nage dans le bon sens

Les fans d’iPad mini ont de quoi se réjouir. Si l’on en croit Mark Gurman, Apple prépare une nouvelle version (c’est déjà une bonne nouvelle en soi) qui sortira dès l’année prochaine (autre bonne nouvelle, tant les mises à jour sont irrégulières) et qui profitera d’un écran OLED (!). Mais ce n’est pas tout. Cet iPad mini 2026 pourrait aussi avoir quelque chose d’unique : il ne craindrait pas l’eau.

iPad mini 5 et 6. Image iGeneration.

Le reporter de Bloomberg affirme en effet qu’Apple a testé un nouveau boîtier résistant à l’eau. Celui-ci serait notamment dépourvu des habituels trous pour les haut-parleurs. À la place, la tablette aurait un nouveau système de haut-parleurs utilisant une technologie basée sur les vibrations, afin d’éviter les infiltrations.

Si Mark Gurman reste assez prudent, cette évolution a du sens en tout cas. Comme l’a rappelé notre lecteur Link1993 dans les commentaires d’un précédent article, l’iPad mini est très populaire dans des environnements professionnels exigeants. À l’aide d’applications spécialisées, comme ForeFlight ou Garmin Pilot, la petite tablette sert d’ordinateur de bord dans les cockpits d’avion. En mer, elle sert d’écran de navigation avec Garmin ActiveCaptain, par exemple. Dans ces milieux où les éléments ne sont pas toujours cléments, une résistance accrue serait un atout appréciable — même si les utilisateurs ont déjà pris l’habitude de protéger leur tablette avec une coque.

Et même en dehors de ces usages spécifiques, l’intérêt est évident pour de nombreux utilisateurs. À l’image de l’iPhone (qui n’a pas peur de l’eau depuis des années), l’iPad mini est un appareil qu’on emmène partout avec soi. C’est une excellente liseuse à la plage ou au bord d’une piscine, notamment. Une meilleure protection contre l’eau — et contre la poussière au passage — permettrait de l’utiliser l’esprit vraiment tranquille dans encore plus de contextes.

L’iPad mini actuel a un indice de protection IP42 (comme les autres iPad), ce qui signifie qu’il ne craint pas les corps solides supérieurs à 1 mm ni les gouttes d’eau tombant jusqu’à 15° de la verticale. À titre de comparaison, les iPhone récents affichent un indice IP68, garantissant qu’une immersion à plusieurs mètres de profondeur de 30 minutes maximum ne pose pas de problème.

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

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Alors que Windows 10 s’éteint, près de 90 % des jeux PC tournent désormais sur Linux

2026 sera-t-elle l’année de Linux ? La question se pose face à la fin de la prise en charge de Windows 10, laissant bon nombre de joueurs PC sur le carreau et dans l’impossibilité de passer à Windows 11 suite à l’obligation d’avoir une puce TPM 2.0. De nombreux joueurs ont commencé à s’intéresser à Linux, qui a fait de gros progrès dans le domaine du jeu ces dernières années.

Image Boiling Steam

Ces avancées sont en partie liée à Valve et à son Steam Deck, une console-PC tournant sous Linux présentée en 2022. L’entreprise a donné un nouveau souffle au système libre grâce à sa couche de compatibilité Proton, permettant de jouer dans de bonnes conditions à des jeux Windows sur Linux. Selon les dernières données de ProtonDB, près de 90 % des titres PC se lancent maintenant sur l’OS au manchot. Boiling Steam les a imagés avec le tableau ci-dessus.

La zone verte montre les jeux qui démarrent sans souci là où ceux en vert clair nécessitent quelques ajustements. Les titres en jaune sont jouables avec quelques imperfections, tandis que ceux en rouge foncé refusent de se lancer. La zone rouge représente un entre deux. On peut voir une progression dans le bon sens, la zone rouge étant de plus en plus petite là où celle en vert continue de grossir.

Est-ce l’heure de passer à Linux ? Tout n’est pas si simple, et si les jeux solos ou indépendant ne posent plus trop de soucis, c’est plus compliqué avec les titres multijoueurs. Ceux-là embarquent souvent des protections contre la triche s’installant à un bas niveau et totalement incompatibles avec Linux. Windows 11 a ses (nombreux) problèmes, mais reste assez clé en main là où changer complètement de système implique d’adopter un nouvel environnement et de faire quelques recherches.

Certains semblent prêts à faire l'effort, et cette montée en puissance se répercute même chez les fabricants. Lenovo a lancé sa console Legion Go S en version Windows… et Steam OS, soit Linux : quelque chose d’impensable il y a encore quelques années. Il faut dire que le système de Microsoft s’est alourdi au fil des années, tant et si bien que certains jeux tournent désormais mieux sur Linux avec une couche de compatibilité. Le récent fiasco des Xbox ROG Ally, présentées comme des « Xbox portables » mais arrivées avec une couche logicielle à peine finie, n’a pas aidé à inverser la tendance.

En face, les distributions pensées pour les joueurs se sont multipliées. Il y a bien sûr SteamOS, mais aussi Bazzite, qui vise à mettre l’accent sur la compatibilité en prenant en charge certains aspects attendus (HDR, VRR) et qui arrive préinstallé avec un lanceur recensant les différentes plateformes comme Steam, Xbox ou Epic. En France, GLF OS est récemment sorti en version stable et dispose d’une documentation dans la langue de Molière. Si tout cela est encourageant, cet élan reste à relativiser : la part de marché de Linux tourne autour des 4 %. Il faudra attendre encore quelques années avant de voir si les joueurs se sont vraiment tournés vers cette alternative.

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Apple parmi les mécènes de la grande salle de bal de Donald Trump

L’aile Est de la Maison-Blanche n’existe plus depuis quelques jours. Elle n’a pas été pulvérisée par un vaisseau extraterrestre comme dans Independence Day, mais par Donald Trump, décidé à la remplacer par une gigantesque salle de bal estimée à 300 millions de dollars. Le président américain ayant promis que ce gros chantier ne couterait pas un dollar aux contribuables, il faut des généreux donateurs, parmi lesquels figure Apple.

La Pomme n’est pas la seule entreprise tech qui finance le chantier. Selon la liste communiquée par la Maison-Blanche (du moins ce qu’il en reste pour le moment), Amazon, Coinbase, Google, HP, Meta, Microsoft ou encore T-Mobile ont mis la main à la poche. Nvidia n’apparait pas dans cette liste de 37 noms, mais son CEO a confirmé que l’entreprise avait elle aussi contribué à l’effort. Les montants individuels n’ont pas été dévoilés.

Esquisse de la future salle de bal de la Maison-Blanche. Image White House.

Par ailleurs, Tim Cook, déjà donateur d'un million de dollars pour l'investiture du président, a suivi cette semaine Donald Trump jusqu’à Tokyo pour un dîner d’affaires réunissant plusieurs figures du monde économique japonais et américain. Autour de la table se trouvaient également Greg Brockman (OpenAI), Masayoshi Son (SoftBank), Palmer Luckey (le créateur de l’Oculus Rift reconverti dans l’armement) ou encore Taro Shimada (Toshiba). Entre deux bouchées de crabe et de bœuf wagyu, tout ce beau monde a cherché à renforcer les investissements entre les deux pays.

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U-Scan : le scanner d’urine de Withings est désormais en vente pour 350 €

Il y a bientôt deux ans que Withings a présenté son U-Scan, un dispositif d’analyse d’urine à domicile. Le concept est simple étant donné qu’il s’agit d’un petit bloc à mettre dans les toilettes sur lequel on doit… eh bien, faire pipi. L’appareil est désormais disponible pour 349,95 € sur le site de Withings.

Image Withings

Ce galet blanc de 90 mm de diamètre fonctionne à l’aide de cartouches interchangeables et va envoyer les résultats de ses analyses dans l’app Withings. Il est disponible en deux versions : le U-Scan Nutrio va s’intéresser à votre niveau de vitamine C, votre hydratation, la bio-acidité et les cétones. De son côté, le U-Scan Calci surveille le taux de calcium et la santé rénale pour anticiper les risques de développement des calculs rénaux.

Le produit est plutôt bien pensé étant donné que des capteurs servent à identifier la personne en train de l’utiliser. Un échantillon d’urine est prélevé et injecté dans une capsule à l’intérieur de la cartouche, provoquant une réaction chimique analysée par un capteur. Le U-Scan est livré avec différents bras pour s’adapter à votre style de toilette, et se recharge grâce à une station sans fil inclus permettant aussi de le nettoyer.

L’appareil fonctionnant à l’aide de cartouche, une seule assurant 22 tests à effectuer sur trois mois. Il est possible d’opter pour la formule basique avec une cartouche pour 349,95 €, ou pour une seconde « intensive » avec deux cartouches pour 429,96 € permettant plus de tests hebdomadaires sur la même durée. On peut ensuite opter pour un abonnement facturé 99,95 € ou 179,95 € pour en recevoir de nouvelles tous les 2 à 3 mois. L’appareil donne accès à Withings+, la plateforme de santé du fabricant.

Image Withings

On peut imaginer que le produit aura droit à des évolutions par la suite. En 2023, Withings avait également présenté un concept de cartouche destiné à suivre le cycle hormonal des femmes, pouvant par exemple prédire le cycle menstruel et la fenêtre d’ovulation. La marque envisageait aussi de proposer des versions professionnelles dédiées au personnel médical.

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Insolite : certaines apps modernes supportent encore les processeurs PowerPC grâce aux Universal Binary

Avec l'arrivée des puces Apple Silicon, les développeurs ont remis au goût du jour un type de fichiers qui avait peu à peu disparu : les Universal Binary. Cette technologie Apple, issue de NeXTSTEP, permet d'intégrer plusieurs exécutables dans un même fichier. Une application peut donc fonctionner (par exemple) sur les Mac équipés d'une puce Apple et sur ceux qui utilisent une puce Intel. Mais saviez-vous qu'il est possible d'en mettre bien d'autres ?

Cette application fonctionne aussi bien sur un Mac mini M4 Pro sous macOS Tahoe que sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard.

Sans aller vers des fichiers construits expressément pour en intégrer plusieurs (cet exemple sur GitHub fonctionne sur huit architectures différentes), quelques programmes encore mis à jour en 2025 contiennent des exécutables pour les puces Apple (ARM64), les puces Intel (x86 32 bits et x86 64 bits) et même les PowerPC (généralement en 32 bits). Nous avons trouvé deux exemples récemment : XLD, un programme qui permet de convertir des fichiers audio, et SD Memory Card Formatter, l'outil officiel qui permet de formater des cartes SD avec les bons paramètres.

La commande `file` permet de vérifier la liste des architectures compatibles.

Le premier est compatible avec le x86 32 bits (i386), le x86 64 bits (x86_64), les processeurs PowerPC 32 bits (ppc) et les puces Apple (arm64). Le second se limite aux PowerPC G4 et G5 en 32 bits (ppc_7400). Nous avons même vérifié si cette compatibilité n'était pas un oubli et ce n'est pas le cas : les deux logiciels fonctionnent bien sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard, même si l'installeur de SD Memory Card Formatter n'est pas compatible directement.

La même app sous Mac OS X Leopard.
La dernière version de XLD sous Mac OS X Leopard.

Ces deux exemples montrent donc que si de plus en plus d'applications abandonnent la compatibilité avec les puces Intel, ce n'est pas une fatalité. Bien évidemment, cette compatibilité a un revers : pour garder une compatibilité avec les PowerPC, les applications doivent se contenter des API disponibles avec Mac OS X Leopard, un système d'exploitation sorti en 2007 et remplacé par Mac OS X Snow Leopard en 2009.

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L’iPhone 17 en promo et en stock à 835 € (-134 €), l’iPhone Air s’effondre sous les 830 €

Cette année, l’iPhone 17 s’est imposé comme le modèle phare de la gamme, au point d’être encore difficile à trouver dans le commerce. Si vous êtes à la recherche de ce modèle, cette promotion devrait vous intéresser : il est proposé aujourd’hui à 835 €, soit 134 € de réduction. Mieux, le revendeur en question a des stocks relativement importants.

Actuellement affiché à 865 € sur Rakuten, le smartphone passe à 835 € en utilisant le code RAKUTEN30 lors de la commande. Précisons qu’il s’agit d’un modèle d’import, référencé sous le numéro A3520. C’est le même modèle que celui vendu officiellement en France, donc aucun problème de compatibilité avec les réseaux cellulaires français ou européens. Le vendeur annonce une garantie de 24 mois : la première année est assurée, la seconde, c'est toujours plus compliqué avec les modèles en import. Dans tous les cas, vu l’économie réalisée, mieux vaut souscrire un contrat AppleCare pour être tranquille.

Le prix proposé est valable pour toutes les couleurs suivantes : blanc, brume et lavande. Il est légèrement plus cher pour les modèles sauge et noir.

Notre test publié le mois dernier s’était montré très positif : l’iPhone 17 avait obtenu la note de 4 sur 5. Nous avions particulièrement apprécié son écran (le même que celui de l'iPhone 17 Pro), sa capacité de stockage portée à 256 Go, ainsi que les nouveautés photo en façade.

Test de l

Test de l'iPhone 17 : une reconversion Professionnelle

L'iPhone Air à un nouveau plus bas historique à 829 €

Pendant ce temps, l’iPhone Air continue sa dégringolade. En saisissant toujours le code RAKUTEN30, vous pouvez obtenir le mal-aimé de la gamme pour 828,30 € seulement. La barre des 800 €, qui paraissait encore irréaliste il y a peu, n’est plus très loin. C’est complètement fou pour un modèle affiché à 1 229 € en Apple Store.

Les offres se multiplient sur ce modèle, au point qu’on ne serait guère surpris de voir Apple revoir tôt ou tard son prix public — même si ce serait, il faut bien le dire, un cruel aveu d’échec.

L'iPhone 16e toujours sous les 500 €

Enfin, si vous cherchez un téléphone polyvalent et pas trop cher, l'iPhone 16e est disponible pour 499,99 €. Pour l'obtenir à ce prix, il suffit de saisir le code CLUBR20 lors de la commande !

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Promo : la souris MX Master 4 de Logitech à 114 € au lieu de 130

La toute nouvelle MX Master 4 de Logitech est sortie il y a tout juste un mois et les premières promotions commencent à arriver. Elles restent assez légères pour le moment, même si on peut l’obtenir à 114 € au lieu de 130, soit environ 12 % de réduction. Ce prix est accessible sur Rakuten, sachant que le vendeur est Boulanger et donc fiable. Le tarif de base est de 119,99 €, mais en saisissant le code RAKUTEN5 au moment de passer la commande, vous bénéficierez de 5 % de réduction de supplémentaire et vous obtiendrez les 114 € environ, frais de port inclus.

Image MacGeneration.

Pour ce prix, vous aurez la meilleure souris bureautique pour droitiers de Logitech. La formule MX Master est bien connue depuis des années et elle n’a pas fondamentalement changé sur cette quatrième génération, même si le fabricant a légèrement fait évoluer le design. On note surtout l’apparition d’un bouton supplémentaire sur le côté, un bouton d’action qui gère par défaut les fenêtres et espaces de macOS. Le bouton sous le pouce a aussi été entièrement revu et associé à un moteur haptique qui apporte quelques avantages.

Dans mon test de l’appareil, j’ai surtout critiqué la partie logicielle, mais salué le matériel complet et très agréable. Même si le moteur haptique n’est pas révolutionnaire, il apporte un petit quelque chose en plus et le troisième bouton latéral s’est avéré très pratique. C’est une excellente souris, qui ne devrait souffrir d’aucun défaut majeur.

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Si vous avez une MX Master d’ancienne génération qui fonctionne encore, la mise à jour n’est pas obligatoire. Sinon, c’est une excellente souris qui retrouve un prix plus correct grâce à ces promotions. Si vous préférez Amazon, le géant du commerce vend le modèle gris clair à 120 €.

L’offre la plus intéressante reste chez Rakuten, surtout si vous êtes membre du ClubR, une offre gratuite qui permet de récupérer de l’argent sur des commandes. En achetant la MX Master 4 à 114 €, vous ajouterez 4,8 € sur votre cagnotte, à dépenser sur un futur achat.

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Galaxy Z TriFold : Samsung prend de l’avance sur Apple avec un smartphone à deux charnières

Alors qu’Apple devrait lancer son premier iPhone pliable l’année prochaine, Samsung s’apprête à franchir un nouveau cap. Le géant coréen pourrait présenter cette semaine le Galaxy Z TriFold, son premier smartphone à double charnière, et les premières images de l’appareil commencent à circuler sur Internet.

Présenté à l’occasion du sommet APEC 2025 en Corée, ce prototype de smartphone tri-pliant peut se transformer d’un téléphone d’environ 6,5 pouces en une tablette d’environ 10 pouces une fois déployé. Le concept reprend l’idée du Galaxy Fold, mais avec une charnière supplémentaire pour offrir un écran encore plus grand. Selon les premières informations, chacun des trois panneaux d’affichage embarquerait son propre module de batterie, ce qui permettrait d’allonger sensiblement l’autonomie globale de l’appareil.

Un prototype encore sous vitrine

L’appareil était exposé dans une vitrine transparente, sans possibilité pour les visiteurs de le manipuler. D’après le Korea Economic Daily, le smartphone mesurerait environ 4,2 mm d’épaisseur une fois ouvert, et entre 1,2 et 1,5 cm une fois replié. Les plis de l’écran seraient à peine visibles, selon les observateurs sur place.

Here's your first look at the Samsung Galaxy Z TriFold.

Screen when folded: 6.5-inch
Screen when unfolded: 10-inch

It might be announced later this week.

Source: Chosun Media pic.twitter.com/EhT4i1hW2k

— Trakin Tech English (@trakinenglish) October 28, 2025

La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a en tout cas de quoi impressionner. Reste à voir comment un tel appareil résistera à l’usure du quotidien, et s’il s’avère vraiment pratique en mobilité.

Samsung pourrait lancer la production dès le mois prochain, pour une commercialisation avant la fin de 2026. Le prix n’a pas encore été communiqué, mais les analystes évoquent un tarif autour de 2 800 $. De quoi relativiser le prix du futur iPhone pliable.

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

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macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés

macOS Tahoe 26.1 est disponible en Release Candidate depuis hier soir. En toute logique, Apple devrait proposer cette mise à jour au grand public soit à la fin de la semaine, soit en début de semaine prochaine. Sauf si Apple découvre un gros bogue à la dernière minute.

iOS 26.1 et macOS 26.1 en release candidate, les versions finales sont pour très bientôt

iOS 26.1 et macOS 26.1 en release candidate, les versions finales sont pour très bientôt

Voici les principales nouveautés de cette version :

Le réglage Liquid Glass vous permet de choisir entre l’aspect transparent par défaut ou un nouvel effet teinté qui augmente l’opacité du matériau dans les applications et les notifications sur l’écran de verrouillage.

Tout comme iOS, macOS dispose d'un réglage pour modifier l'apparence de Liquid Glass : Transparent ou teinté !

Prise en charge de l’AutoMix d’Apple Music via AirPlay.

Amélioration de la qualité audio de FaceTime dans les conditions de bande passante limitée.

Les fonctions de sécurité des communications et les filtres de contenu Web limitant l’accès aux sites pour adultes sont désormais activés par défaut pour les comptes enfants âgés de 13 à 17 ans (l’âge varie selon le pays ou la région).

Cette mise à jour comprend également des corrections de failles de sécurité. Apple communiquera sur le sujet une fois les différentes versions de ses systèmes diffusées au plus grand nombre. macOS Tahoe 26.1 sera accompagné, comme toujours, d’iOS 26.1, iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et watchOS 26.1.

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Acheter un Mac mini M2 à 369 € chez Apple, c'est possible !

De mémoire, jamais un Mac n’avait été aussi peu cher à l’achat. Le refurb propose aujourd’hui des Mac mini à partir de 369 € ! Le prix est d’autant plus fou qu’il s’agit d’un modèle récent. On parle du Mac mini M2 avec 8 Go de RAM et 256 Go de SSD. Précédemment, la boutique dédiée aux produits reconditionnés d’Apple proposait cette configuration à 489 €.

Apple propose également d’autres configurations de Mac mini à la vente. On trouve une configuration avec 8 Go de RAM et 512 Go de SSD pour 569 €. Également en vente : un Mac mini M2 avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD pour 689 €.

Test des Mac mini M2 et M2 Pro : le Mac maxi

Test des Mac mini M2 et M2 Pro : le Mac maxi

Sur sa boutique dédié aux produits reconditionnés, Apple propose également des Mac mini M4 à partir de 589 €. Il s'agit de la configuration de base avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD. Si vous préférez du neuf, il est possible d'avoir le même modèle pour 619,99 € sur Rakuten via Boulanger. À titre de comparaison, rappelons que le Mac mini M4 commence à 699 € sur l’Apple Store

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Un écran OLED pour l’iPad mini 2026, puis seulement après pour l’iPad Air et le MacBook Pro ?

Utilisés sur les iPhone, les Apple Watch et les iPad Pro à l’heure actuelle, les écrans OLED devraient gagner d’autres appareils Apple prochainement. Ça parait naturel étant donné les avantages de ces écrans (finesse, souplesse, excellente qualité d’affichage…) et les multiples rumeurs déjà parues, mais Mark Gurman fait un nouveau point sur les projets d’Apple en la matière.

iPad mini avec écran OLED (et résistance à l’eau) en 2026 ?

D’après le journaliste de Bloomberg, l’iPad mini est le prochain produit qui va bénéficier d’un écran OLED. Une excellente nouvelle pour la petite tablette qui se contente actuellement d’une dalle LCD qui n’a pas toujours été irréprochable — souvenez-vous du jelly scrolling de l’iPad mini 6 — et qui hérite généralement des innovations après ses grandes sœurs.

Ce nouvel iPad mini serait disponible dès l’année prochaine, ce qui est une autre bonne nouvelle, tant les mises à jour matérielles de ce produit sont irrégulières. Là où le bât blesse, c’est que l’écran OLED ferait augmenter son prix de 100 $, sachant que la génération actuelle coûte 499 $ HT / 559 € TTC.

iPad mini A17 Pro (2024). Image iGeneration.

Plus surprenant, Apple aurait testé pour la nouvelle petite tablette un châssis résistant à l’eau, une protection dont disposent les iPhone depuis longtemps. Dans ce cadre, les ingénieurs auraient exploré un nouveau système de haut-parleurs utilisant une technologie anti-vibrations afin de supprimer les trous des haut-parleurs. Cette approche diffère de la conception des iPhone, qui ont toujours des trous mais disposent de joints et d’adhésifs pour éviter les dommages.

À ce sujet, au détour d’un livre blanc publié cette année, le fabricant a glissé l’air de rien qu’il avait « lancé le premier iPad doté d’une protection contre l’infiltration de liquides », mais nous n’avons trouvé aucune autre trace de cette avancée et nos questions sont restées lettre morte.

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

Pour en revenir à l’OLED, Mark Gurman ne précise pas si l’iPad mini va jouir d’un écran tandem OLED (composé de deux panneaux OLED pour une luminosité supérieure) à la manière des iPad Pro ou bien d’un écran plus simple, comme d’autres sources semblent l’indiquer.

iPad Air et MacBook Pro OLED ensuite ?

Le prochain iPad Air, qui serait prévu pour le printemps 2026 et qui sera sans doute équipé d’une puce M4, aurait toujours un écran LCD. C’est dommage si ça se confirme, car cet écran (par ailleurs limité à 60 Hz) a largement fait son temps. Il faudrait attendre la génération suivante, probablement en 2027, pour goûter enfin à l’OLED sur cette tablette. Apparemment, Apple ne prendrait pas la peine d’intégrer entre temps un écran mini-LED, comme elle l’a fait pour les iPad Pro. Quant à l’iPad d’entrée de gamme, il est parti pour rester avec un écran LCD pendant longtemps.

MacBook Pro M2 Pro. Image MacGeneration.

Côté Mac, toujours selon Mark Gurman, les MacBook Pro seront les premiers à profiter de l’OLED, et ce fin 2026 ou début 2027. En attendant, ils peuvent toujours compter sur leur écran mini-LED qui a quelques caractéristiques communes. Apple aurait aussi commencé à plancher sur l’intégration d’un écran OLED pour le MacBook Air, mais l’amélioration ne se concrétiserait pas avant 2028.

Que ce soit pour l’iPad mini, l’iPad Air ou le MacBook Pro, cette technologie d’écran qui offre notamment des noirs profonds et un contraste saisissant doit servir de nouvel argument d’achat. Un argument d’autant plus convaincant sur tablette que les habituelles hausses de puissance ne se ressentent pas toujours au quotidien.

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

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iOS 26.1 et macOS 26.1 en release candidate, les versions finales sont pour très bientôt

Apple distribue ce soir iOS 26.1, iPadOS 26.1, macOS 26.1, tvOS 26.1, visionOS 26.1 et watchOS 26.1 en release candidate pour les développeurs. C’est la dernière étape avant la sortie de ces mises à jour en version finale pour tout le monde dans quelques jours. À noter la disponibilité d’iOS 18.7.2 et iPadOS 18.7.2 en RC également.

La mise à jour sur un iPad mini 6. Image iGeneration.

Les changements apportés par iOS 26.1 sont nombreux. Apple Intelligence s’ouvre à davantage de langues encore, avec les ajouts du danois, néerlandais, norvégien, portugais (Portugal), suédois, turc, chinois traditionnel et du vietnamien. Les AirPods hors d’Europe peuvent également traduire plus de langues.

Liquid Glass

Le nouveau design logiciel d’Apple, qui n’est pas toujours lisible, a été retouché à certains endroits. Sur macOS 26.1, un bug visuel a été corrigé. Mais surtout, on a une nouvelle option pour réduire sa transparence sur Mac, comme sur iPhone et iPad.

En revanche, sur Mac, Apple a mis fin à une bidouille qui permettait de désactiver complètement Liquid Glass.

Un arrêt d’alarme moins accidentel

Dans iOS 26, Apple a fait le choix d’agrandir les boutons du réveil. Cela n’a pas plu à certains, qui éteignent par mégarde leur réveil. Nouveau changement dans iOS 26.1 : il faut maintenant faire glisser son doigt pour désactiver complètement l’alarme.

Le réveil sous iOS 26 à gauche et sous iOS 26.1 à droite. Image Image iGeneration.

Slide Over de retour sur iPad

Apple a entendu les critiques : iPadOS 26.1 restaure une fonctionnalité qui avait disparu avec le nouveau système de fenêtrage. Slide Over fait son retour et même si ce n’est pas exactement sous la forme précédente, c’est une solution qui devrait satisfaire ceux qui regrettaient son absence. On peut glisser une app vers la droite pour la masquer temporairement et la remettre en place avec un glissement vers la gauche.

Slide Over en action sur iPadOS 26.1. Vidéo iGeneration.

Un nouveau geste pour Musique

On peut faire glisser son doigt sur le titre en cours de lecture dans Musique pour passer au morceau suivant ou précédent.

Vidéo iGeneration

Retour d’un geste lié aux menus contextuels

iOS 26 avait supprimé un geste lié aux menus contextuels ? iOS 26.1 le restaure. Glisser sur la bulle vers la gauche de l’écran affiche toutes les options, comme si on avait touché l’icône tout à droite.

Le geste restauré sous iOS 26.1 : un glissement vers la gauche sur le menu contextuel permet d’afficher toutes les options. Vidéo iGeneration.

Un décalage dans Réglages

Apple a modifié l’alignement des icônes et du texte dans l’app Réglages. Les sections comportant un en-tête avec du texte affichent désormais ce dernier aligné à gauche, alors qu’il était auparavant centré.

Un nouveau mécanisme de mises à jour de sécurité urgentes

Introduite avec iOS 16, la fonction Rapid Security Responses devait faciliter l’installation rapide des correctifs de sécurité sans mise à jour complète d’iOS. Peu exploitée jusqu’ici, elle laisse place avec iOS 26.1 à un nouveau système baptisé Background Security Improvements, qui vise à appliquer automatiquement ces correctifs en arrière-plan.

Plus de choix dans l'app Forme

Depuis iOS 26, on peut enfin créer des entraînements personnalisés sur son iPhone dans l'app Forme. Avec la mise à jour, Apple a ajouté des paramètres supplémentaires. On peut choisir le type d’exercice, définir les calories actives estimées, le niveau d’effort, la durée et l’heure de début de la séance.

Sauvegarde de photos à l’arrière-plan pour les apps tierces

Un nouveau composant ajouté au framework PhotoKit permet aux apps tierces de sauvegarder des photos en tâche de fond. On imagine que les concurrents d’iCloud Photos, comme Google Photos, ne tarderont pas à prendre en compte cette fonctionnalité attendue de longue date.

Transfert de données d’une app depuis et vers Android

AppMigrationKit vise à simplifier la migration des données gérées par une app. Cette nouveauté permet aux développeurs de proposer à leurs utilisateurs un transfert des données simplifié depuis un iPhone ou iPad vers un smartphone ou une tablette Android.

Nouvelle icône dédiée au stockage interne (macOS 26.1)

Apple continue d’ajuster les nouvelles icônes introduites dans macOS Tahoe et qui ont fait débat. L’icône du stockage interne a perdu ses trous sur la tranche inférieure qui n’avaient pas vraiment de sens.

Nouvelle icône sur macOS 26.1

Les versions finales à suivre bientôt

Selon toute évidence, les versions finales seront distribuées dans les prochains jours, à moins qu’un bug bloquant n’oblige la compilation d’une nouvelle RC. En parlant de bugs, les bêtas d’iOS 26.1 et iPadOS 26.1 n’ont pas corrigé un problème d’écran tactile figé qui traîne depuis les premières builds d’iOS 26 et on doute que la RC améliore la situation.

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Bon plan : le MacBook Air M4 avec 24 Go de RAM et SSD 512 Go à 1 347 €

Si le MacBook Air M4 est régulièrement en promotion, il faut souvent se contenter des petites capacités de mémoire vive ou de stockage. Amazon fait en ce moment une promo sur un modèle (couleur minuit) plus musclé équipé de 24 Go de RAM et d’un SSD 512 Go. Son prix : 1 347 €, au lieu de 1 599 € chez Apple. C’est normal si vous voyez un tarif de 1 585 € sur Amazon, la réduction de 15 % s’applique juste avant de passer la commande.

MacBook Air M4. Image Apple.

Le MacBook Air M4 est un ordinateur portable que l’on recommande les yeux fermés au plus grand nombre. Il a tout pour lui : il est léger, il a une excellente autonomie, il est puissant… Seuls les 16 Go de RAM et surtout les 256 Go de stockage de base peuvent être justes, mais le problème est résolu avec cette configuration 24 / 512 Go.

Son successeur n’est pas attendu avant l’année prochaine et il ne devrait pas révolutionner la formule, alors le MacBook Air M4 peut s’acheter en toute tranquillité.

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

Test des MacBook Air M4 : faut-il lâcher la M1 ?

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Une Apple Watch Ultra 2 à moins de 600 € sur Amazon.it

L’Apple Watch Ultra est en promotion à seulement 599 € sur Amazon Italie en ce moment. C’est le prix le plus bas à ce jour pour cette montre. Le tarif passe même à 594,30 € lors de la commande du fait des différences de taxe et des frais de livraison vers la France. Vous pouvez passer commande avec votre compte Amazon français.

La seule contrainte de cette très bonne offre, c’est que vous n’avez pas le choix du modèle : seul le boîtier en Titane naturel avec un bracelet Boucle Alpine dans le coloris Sahara, taille S, est disponible à ce prix record. Attention, il ne reste plus que quelques exemplaires, donc il faut commander vite si vous êtes intéressé.

L’Apple Watch Ultra 2 a le grand avantage d’avoir une bonne autonomie, enfin une autonomie meilleure que les autres Apple Watch en tout cas. Elle bénéficie aussi d’un boîtier résistant, d’un grand écran, de la prise en charge des réseaux cellulaires et de plusieurs fonctions avancées qui parleront aux aventuriers en herbe (compatibilité avec la plongée, GPS double fréquence, sirène…). En comparaison, la montre est vendue 789 € minimum sur Amazon France.

Deux ans après sa sortie, que vaut l

Deux ans après sa sortie, que vaut l'Apple Watch Ultra 2 par rapport à la concurrence ?

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Adobe MAX 2025 : une avalanche de nouveautés pour faire avaler la hausse du Creative Cloud

Vous vous demandez pourquoi votre abonnement au Creative Cloud coûte plus cher qu’il y a un an ? Adobe tente de justifier la douloureuse en sortant un feu d’artifice de nouveautés pour ses logiciels. Comme d’habitude, les technologies d’IA génératives occupent une place majeure lors de la conférence Adobe MAX 2025 qui vient de débuter.

Firefly, tout feu tout flamme

Firefly, le studio de création d’images et de vidéos, sait désormais tout faire, ou presque. On peut générer des bandes-son (utilisables à des fins commerciales si besoin) et des voix off, histoire de produire des vidéos complètes, et plus seulement des films muets. Dans la même veine, Adobe y ajoute un outil de montage maison, encore en bêta privée.

Image générée par MacGeneration avec Firefly Image Model 5 puis modifiée localement avec le même modèle. Image MacGeneration.

Firefly, c’est aussi le nom d’un modèle d’IA. Sa cinquième version, qui est au stade de la preview, est capable de générer des images photoréalistes de 4 mégapixels. À l’instar du modèle Nano Banana de Google, Firefly Image Model 5 est aussi capable de réaliser des montages précis. Concrètement, on peut lui demander de retoucher un élément en particulier d’une image, et il le fera sans toucher au reste. C’est une compétence que les modèles d’IA n’ont pas encore tous.

En parlant de modèles, Firefly (le studio) accueille des technologies supplémentaires venant de Google, OpenAI, Luma AI ou encore Runway. Certains modèles sont gratuits, d’autres payants. Adobe propose plusieurs formules Firefly à partir de 11 €/mois pour lever des limites. Jusqu’au 1er décembre, les clients Creative Cloud Pro et à l’offre Firefly peuvent profiter d’un nombre illimité de générations d’images avec tous les modèles Firefly et partenaires.

Photoshop : l’assistant s’installe

Même si Firefly étend ses capacités d’année en année, Photoshop n’a pas dit son dernier mot. Le logiciel phare d’Adobe se dote d’un… Assistant IA. On peut demander à ce robot conversationnel d’effectuer des tâches de création, de donner des conseils ou encore de fournir des tutoriels. Il est pour l’instant réservé à la version web de Photoshop — oui, il y a une web app depuis quelques années.

Outre cet agent, Photoshop autorise maintenant des remplissages génératifs précis grâce à de nouveaux modèles d’IA (Gemini 2.5 Flash Image, Black Forest Labs FLUX.1 Kontext…). L’application accueille aussi la technologie renommée de Topaz Labs pour faire des agrandissement génératifs, c’est-à-dire pour transformer des images basse résolution en versions haute définition de bonne qualité. À cela s’ajoute la fonction Harmoniser, un outil de compositing qui intègre des éléments dans les scènes de manière réaliste en réglant automatiquement l’éclairage, les couleurs et la tonalité.

Lightroom ne prend pas la poussière

Grosse mise à jour aussi pour Lightroom. L’application professionnelle de photographie gagne un outil de tri assisté, qui permet d’identifier rapidement les meilleures images dans de vastes collections de photos. Il comprend des options de filtrage en fonction de l’angle, de la mise au point et du degré de netteté. Toujours en matière de tri, l’application gagne une fonction d’empilage automatique de clichés qui rappellera des souvenirs aux utilisateurs d’Aperture.

Comme à chaque fois, on a droit à des améliorations de performances, en l’occurrence concernant les d’aperçus d’images en survolant les Paramètres prédéfinis, l’Historique et les Instantanés. Mais ce qui va vraiment faire gagner du temps, c’est l’outil de détection et de suppression automatique de la poussière. On ne parle pas de la poussière présente sur les objets pris en photo, mais de celle qui se pose parfois parfois sur le capteur ou l’objectif. Plus besoin de multiplier les coups de gomme pour effacer les impuretés. Nous n’avons pas encore pu tester cette nouveauté, car l’application Creative Cloud pédale dans la semoule actuellement et empêche de mettre à jour Lightroom.

Et plein d’autres nouveautés

Les autres logiciels du Creative Cloud profitent aussi de leur lot d’améliorations : InDesign dispose d’une conversion automatisée de PDF, Illustrator gère mieux les couleurs et les flux de travail complexes sur les plans de travail multiples, etc. Au total, Adobe annonce plus de 100 nouveautés.

L’abonnement « Tout Creative Cloud », qui regroupe plus de 20 logiciels, est passé dernièrement de 67,01 €/mois à 78,65 €/mois avec engagement d’un an. Pour faire passer la pilule, Adobe l’a rebaptisé « Creative Cloud Pro ». Pas sûr que ça console grand monde. Sinon, l’éditeur propose toujours plusieurs formules plus ciblées, avec des packs d’apps ou des applications à l’unité.

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Apple rejoint le clan des entreprises valorisées à 4 billions de dollars, notamment grâce aux services

Apple a brièvement franchi la barre des 4 billions de dollars de valorisation boursière lors de l’ouverture des marchés financiers américains il y a quelques heures. Le cours d’AAPL est redescendu depuis, si bien que la firme de Tim Cook est repassée sous cette barrière hautement symbolique, tout en restant dans le club hyper sélect des entreprises qui valent au moins 4 000 milliards de dollars. Elle a rejoint Nvidia, qui a ouvert le club au cours de l’été et Microsoft qui l’a rejoint peu après, même si le créateur de Clippy s’est ensuite stabilisé autour des 3,9 billions (avant de remonter ce matin au-dessus des 4) alors que celui des cartes graphiques est en bonne voie pour franchir le seuil des 5.

Image MacGeneration, photo de base Mackenzie Marco sur Unsplash.

On s’attendait à ce qu’Apple atteigne les quatre billions de dollars de valorisation boursière. L’entreprise a dépassé les trois au début de l’année 2022, la barrière des deux remontait à l’été 2020 et le premier mille milliards de dollars avait été atteint en août 2018. La croissance se poursuivant, on pouvait imaginer que l’étape suivante soit franchie en début de cette année et le fait qu’on ait attendu quasiment Halloween est presque inquiétant (du moins si on est actionnaire, ce qui n’est hélas pas le cas de l’auteur de ces lignes).

Apple devrait atteindre une valorisation de 4 billions de dollars début 2025

Apple devrait atteindre une valorisation de 4 billions de dollars début 2025

Le décalage pourrait être lié à l’intelligence artificielle générative, un domaine qu’Apple n’a pas très bien géré jusque-là, alors qu’il fait la fortune de Microsoft et plus encore de Nvidia. Le vendeur de pelles de cette nouvelle ruée vers l’or est gagnant quoi qu’il arrive grâce à ses cartes graphiques que tout le monde s’arrache depuis des années et pour l’heure, sa croissance semble inexorable. En tout cas, sa valorisation boursière dépasse les 4,7 billions de dollars en ce moment et on s’attend à ce qu’elle batte le record suivant dès 2026.

Alors qu’Apple avait battu les trois premiers records, elle semble quoi qu’il en soit bel et bien avoir cédé sa place au profit de Nvidia. La Pomme doit principalement sa place sur le podium grâce à l’iPhone, qui reste son plus gros moteur. Les bons résultats des iPhone 17, surtout sur le haut de gamme, ont donné des ailes à l’action et c’est largement ce qui justifie le seuil qu’AAPL vient de franchir.

Quand l’iPhone va, tout va : Apple retrouve des sommets en bourse

Quand l’iPhone va, tout va : Apple retrouve des sommets en bourse

Comme le relève MacRumors, aucune autre entreprise n’est proche des quatre mille milliards de dollars de valorisation boursière pour le moment. Google (enfin, Alphabet), qui cartonne pourtant dans le monde des IA, est loin derrière avec 3,25 billions, Amazon n’est même pas dans le rétroviseur avec ses 2,42 billions et ne parlons pas de Meta qui se traine sous la barre des deux.

Les services pourraient dépasser les 100 milliards en 2025

Même si l’iPhone reste le moteur principal d’Apple, la croissance vient aussi en grande partie des services, une tendance ancienne qui se confirme au fil des années. La preuve, cette division pourrait dépasser les 100 milliards de chiffre d’affaires sur l’année 2025, d’après le Financial Times. Nos confrères citent les chiffres d’un cabinet d’analyse qui estime que les revenus liés aux services pourraient monter à 108,6 milliards de dollars à la fin de l’année, une hausse de 13 % par rapport à 2024.

Quand on dit services Apple, on pense à ceci, alors que c’est insignifiant dans les revenus de la division services d’Apple. Image MacGeneration.

Ce serait la première fois que les services surpassent cet autre seuil symbolique. Comme le site le souligne, les revenus de cette seule division d’Apple seraient alors plus gros que ceux d’entreprises entières comme Disney, Tesla ou le chinois Tencent. Voilà qui donne une bonne idée de l’importance des services pour le concepteur de l’iPhone. Si les estimations sont justes, les services pourraient représenter un quart du chiffre d’affaires total d’Apple, mais quasiment la moitié de ses bénéfices.

Un essor incroyable, même si cette croissance pourrait être menacée dans les prochaines années. Non pas à cause des services vraiment gérés par Apple, que ce soit du côté du streaming, du stockage en ligne avec iCloud ou encore des jeux vidéo ou du sport, qui sont tous assez insignifiants en réalité. Cette branche s’enrichit surtout grâce aux revenus liés à l’App Store et ceux-là sont attaqués par le DMA européen et d’autres mouvements juridiques similaires ailleurs dans le monde. Son accord avec Google pour le moteur de recherche par défaut est un autre apport majeur, et si les derniers rebondissements judiciaires vont en faveur de son maintien, cela reste une dépendance potentiellement problématique.

Apple préserve sa manne : le pacte Safari–Google à 20 milliards de dollars est maintenu

Apple préserve sa manne : le pacte Safari–Google à 20 milliards de dollars est maintenu

Apple présentera cette semaine ses résultats financiers pour le quatrième trimestre fiscal 2025. Ce sera le jeudi 30 octobre et vous pouvez naturellement compter sur nous pour les analyser. On suivra en particulier de près l’évolution de la division des services.

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La Melt Mouse veut prendre la relève de la Magic Mouse grâce à sa surface tactile ultra-personnalisable

Cela fait de nombreuses années qu’Apple n’a pas mis à jour sa Magic Mouse, qui n’a pas gagné de nouvelles fonctionnalités depuis sa première génération en 2009. Un groupe d’ingénieurs japonais s’est mis en tête de corriger le tir avec la Melt Mouse, un mulot reprenant l’esthétique épurée d’Apple en y ajoutant de nombreux éléments personnalisables. Le projet est actuellement en phase de financement sur Kickstarter.

L’idée reste de proposer une souris à la surface principale en verre et au corps en aluminium. La partie basse pourra accueillir des « MagSole » permettant de la personnaliser, à savoir des parties en plastique translucide qui ne sont pas sans rappeler l’iMac G3. Deux boutons sont situés sur la tranche afin par exemple d’avancer ou de reculer d’une page dans un PDF.

L’intérêt principal vient de sa surface en verre, multi-touch et pouvant afficher 12 points lumineux. On pourra ainsi y effectuer tout un tas de gestes, sachant que l’accessoire peut reconnaître la position des doigts pour des raccourcis personnalisés. Les boutons ne sont pas physiques mais haptiques. On nous promet quelque chose d’ultra-ajustable, que ce soit dans le défilement de la molette comme de la profondeur du clic.

L’accessoire se connecte en Bluetooth comme en filaire grâce à un port USB-C inclus qui n’empêche pas de s’en servir. La batterie devrait durer entre 2 semaines et 1 mois selon l'utilisation. À la manière de produits Logitech, un bouton pour rapidement alterner entre 3 appareils est prévu sous l’accessoire.

Quelques particularités sont à noter. On pourra alterner entre plusieurs modes, par exemple pour transformer sa souris en pavé numérique ou en trackpad d’appoint. Un logiciel est inclus pour personnaliser tout cela, et on pourra créer des profils pour ses différentes apps. L’utilitaire sera disponible sur Windows et macOS. Le produit semble déjà bien avancé, les créateurs ayant publié des vidéos montrant comment utiliser différents raccourcis (clic de la molette, défilement…).

La page Kickstarter est en ligne, avec un planning annonçant une expédition pour le troisième trimestre 2026. Le tarif n’est pas donné : 36 000 ¥, soit un peu plus de 200 € avec l’offre Early Bird. S’ajoute une vingtaine d’euros de frais de livraison vers la France. L’objectif initial de 32 824 $ a largement été atteint, le compteur ayant dépassé les 145 000 $ alors qu’il reste 18 jours avant la fin de la campagne.

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Samsung ajoute de la publicité sur l'écran de ses frigos connectés

Mise à jour le 28 octobre à 17 h : Samsung a commencé à afficher des pubs sur certains frigos. Les réclames n’apparaissent pour le moment qu’aux États-Unis et prennent la forme d’un nouveau widget sur les modèles 21 et 32". Un quart de l’espace est dédié à de la publicité… ce qui passe mal auprès des clients ayant déboursé dans les 2 000 $ pour un frigo.

Image Samsung

Samsung se contente pour l’instant de promouvoir ses propres produits comme des filtres à eau ou des services, mais l’entreprise vise à s’ouvrir à d’autres marques sur le long terme. Les réclames peuvent être désactivées, ce qui supprime au passage le widget et ses différentes informations (calendrier, météo…).

Article original : Dans la longue liste des objets connectés raillés par les personnes qui trouvent ça ridicule, les réfrigérateurs sont en bonne place. Et Samsung vient d'avoir une idée qui ne va pas améliorer la perception de ces derniers : la dernière mise à jour en date, au moins aux États-Unis, ajoute de la publicité sur l'écran.

Le message pris en photo sur un écran. Image Reddit.

Le loup a été levé sur Reddit, et une vidéo sur Instagram montre la liste des nouveautés de cette mise à jour Smart Forward. Elle indique ceci « To enhance our service and offer additional content to users, advertisements will be displayed on the Cover Screen for the Weather, Color, and Daily Board themes. The Cover Screen for the Art and Gallery themes will not display advertisements. », soit « Pour améliorer notre service et offrir du contenu supplémentaire aux utilisateurs, des publicités seront affichées (…) ». En clair, Samsung, la petite entreprise dans le besoin, doit afficher des publicités sur des appareils vendus plusieurs milliers d'euros pour continuer à les prendre en charge. C'est un peu sarcastique, évidemment, mais le mouvement semble passer assez mal auprès des utilisateurs.

Ce changement n'est pas totalement une surprise : en mai 2025, des rumeurs indiquaient déjà que Samsung travaillait sur ce sujet. Enfin, la liste des nouveautés de la mise à jour indique que Google Photo ne sera plus disponible, que le flux d'actualité « Morning Brief » ne sera plus mis à jour et que la reconnaissance automatisée des aliments présents dans le réfrigérateur va être arrêtée. Heureusement, la possibilité de voir l'intérieur de l'appareil via la caméra intégrée sur l'écran d'accueil reste possible.

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Toyota affiche les arrêts recharge de ses voitures électriques dans Plans en Amérique du Nord

Toyota s’est ajouté au cercle très fermé de constructeurs automobiles qui gèrent l’une des fonctionnalité peu connues de Plans d’Apple : la gestion des arrêts recharge. Toutes les voitures entièrement électriques du constructeur japonais qui sont sorties à partir de 2023 pourront désormais s’intégrer à Plans via CarPlay et insérer les arrêts nécessaires pour charger la batterie lors du calcul d’un itinéraire. Cela concerne uniquement la bz4X, premier véhicule exclusivement électrique du géant de l’automobile, même si on peut imaginer que les modèles suivants en bénéficieront eux aussi.

Plans dans CarPlay avec les arrêts recharge pour la bz4X. Image Toyota.

Plans peut tenir compte des arrêts pour la charge des voitures électriques depuis… 2020. Cinq ans après, il n’y a qu’une poignée de véhicules qui gèrent la fonctionnalité et seulement chez trois constructeurs : Ford a été un pionnier avec la Mustang Mach-e puis le camion F-150 Lightning, tandis que Porsche avait suivi en 2023 pour sa Taycan. Apple avait annoncé à l’origine un autre partenaire avec BMW, sauf que le constructeur bavarois ne l’a jamais mise en œuvre, sauf erreur de notre part.

Apple Plans : la Porsche Taycan profite des itinéraires optimisés pour les voitures électriques

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Un troisième véhicule électrique va bénéficier des itinéraires avec les recharges dans Plans

Un troisième véhicule électrique va bénéficier des itinéraires avec les recharges dans Plans

Les fabricants ne se précipitent pas sur cette fonctionnalité, qui est pourtant bien pratique quand on conduit une voiture électrique. Grâce à elle, on peut utiliser Plans et bénéficier d’un planificateur d’itinéraire qui tient compte de la charge, alors qu’il faut normalement exploiter le GPS du véhicule pour savoir quand et où s’arrêter sur un trajet. Pour que cela fonctionne, la voiture communique en temps réel son état à Plans, à savoir son niveau de batterie et l’autonomie estimée restante. L’app de cartographie d’Apple connaît également le type de connecteur présent dans la voiture pour la charge et peut ainsi filtrer les bornes en fonction de ce critère.

Cette possibilité est encore très rare, la bz4X n’étant que la quatrième voiture à la proposer et les autres constructeurs ne semblant pas particulièrement motivés pour la proposer à leurs clients. Pour ne rien arranger, l’annonce concerne le marché nord-américain et pas encore l’Europe. J’ai contacté le constructeur, qui m’a indiqué que le service était en cours de développement sur le continent, ce qui est une bonne nouvelle, même si aucune date n’était prévue pour le moment, ce qui l’est moins. Il faudra faire preuve de patience si vous roulez en bz4X, CarPlay devrait rester incapable de calculer des arrêts recharge pendant encore un moment.

Mise à jour le 29/10/2025 à 14h29 : ajout d’une réponse de la part du service presse de Toyota France.

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