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AOL bientôt rachetée par Bending Spoons : Make AOL Great Again, ou grande purge en vue ?

AOL... le géant d’hier, qui a inondé les boîtes aux lettres, magazines et autres endroits de CD de connexion à l’époque du RTC devrait encore changer de main bientôt, Bending Spoons étant intéressé par l’entreprise comme l’indique TheVerge.

Les années 2000 et leur raz-de-marée de CD AOL... Image LGR sur X.

Si Bending Spoons vous dit peut-être quelque chose, c’est qu’elle a une habitude étrange depuis quelques années de racheter tout et n’importe quoi, du moment que ça ait un lien même ténu avec internet. Malheureusement, elle a aussi pris une autre habitude : une fois l’entreprise rachetée, elle fait un nettoyage par le vide de la majeure partie des employés... La liste est déjà longue :

  • Remini, app d’édition photo par IA en 2021.
  • FiLMiC, éditeur de l’app FiLMiC Pro en 2022.
  • Evernote en 2023.
  • Mosaic Group, Meetup, Hopin, Issuu, WeTransfer et Brightcove en 2024.
  • Komoot, Harvest, Vimeo et AOL en 2025.

Le point commun de toutes ces acquisitions est le départ forcé de nombreux employés : chez Evernote, tous les employés US ont été licenciés pour rapatrier toutes les activités en Europe, et chez WeTransfer, 75 % de la masse salariale a été purgée.

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Les deux dernières acquisitions de l’entreprise, Vimeo et AOL, montrent des capacités de plus en plus grandes de rachat : la première l’a été pour 1,38 milliards de dollars, la seconde devrait l’être (une fois l’accord validé) pour 1,5 milliards de dollars.

Le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari (rien à voir avec la marque de voitures de sport), a annoncé vouloir « investir de manière significative pour aider AOL et son business à grandir », sans plus de précisions. Il rappelle que Bending Spoons n’a « jamais revendu une entreprise dont elle a fait l’acquisition », et qu’il souhaite aider AOL à satisfaire sa « large et fidèle base de clients pour les années à venir ». Pas un mot sur les employés cependant...

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Pas de chauffage Netatmo ? C’est normal, Microsoft Azure est en panne, et ça touche de nombreux services [ : ça revient petit à petit]

Les pannes de services cloud se suivent et se ressemblent... Après celle d’Amazon Web Services la semaine dernière, plus grosse jamais rencontrée de son histoire, c’est Microsoft Azure qui rencontre de sérieux problèmes depuis environ 18h ce soir, et touche par ricochet de nombreux services, dont ceux de Netatmo.

Tous les services Netatmo sont en carafe. Capture MacGeneration.

Microsoft indique que le souci provient d’une mise à jour erronée de ses serveurs provoquant des erreurs de serveurs DNS sur le service Azure Front Door (permettant aux webapps d’accéder aux serveurs), ironiquement peu ou prou la même que leurs camarades d’AWS quelques jours plus tôt. Si certains de ses serveurs sont encore en ligne, une bonne partie est touchée par la mise à jour plantogène, et sont en cours de rétablissement.

Les services touchés sont relativement nombreux, même si la majeure partie des européens ne sont plus en horaires de travail au moment de la panne :

  • tous les services de Netatmo/Legrand, que ce soit chauffage, station météo, caméras connectées ou encore détecteurs de fumée connectés.
  • Microsoft 365 (Office) peut être touché à des degrés divers, ainsi que les sites de Microsoft.
  • le Xbox Live, ainsi que les serveurs de Minecraft peuvent être inaccessibles.
  • certaines banques peuvent subir des difficultés sur leur app et leurs webapps.
  • Alaska Airlines est difficile d’accès.
  • les sites de plusieurs entreprises comme Starbucks, Costco ou autres peuvent être inaccessibles.

De nombreux sites sont ainsi touchés de manière plus ou moins profonde, dans des domaines très variés : la BBC indique par exemple que le parlement britannique a dû être suspendu, leur système de vote étant planté par la panne de Microsoft Azure.

Ces grappes de serveurs gigantesques sont certes très utiles voire indispensables depuis quelques années, mais les pannes redondantes, entre AWS la semaine dernière, Azure aujourd’hui ou encore Crowdstrike l’année dernière, montrent à quel point ces serveurs peuvent devenir le talon d’Achille d’une entreprise, au point de mettre tous ses services en panne, sans qu’elle ne puisse faire grand chose d’autre qu’attendre le rétablissement.

Mise à jour à 21h40 : les services semblent revenir petit à petit, Netatmo inclus.

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Recours en justice : la plainte sur les grésillements des AirPods Pro en grande partie rejetée

Il y a quelques années, en 2020 précisément, Apple reconnaissait un souci touchant les AirPods Pro première génération : dans certains cas, les écouteurs pouvaient se mettre à diffuser des craquements, parasites et autres distorsions audibles, ce qui n’est pas tellement le comportement souhaité pour une paire d’écouteurs à plus de 250 €. Si la marque a reconnu le problème de diverses manières, cela n’avait pas empêché une plainte d’être lancée en novembre 2024.

Dans un premier temps, Apple a tenté de corriger les défauts avec la sortie d’une mise à jour logicielle en mai 2020. Les clients faisant toujours état de problèmes de son avec leurs écouteurs, un programme d’échange a alors été mis en place en octobre 2020.

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Étonnamment ce n’est qu’en novembre 2024, soit tout de même plus de 4 ans après les premiers retours, qu’une plainte a été déposée devant la justice américaine par trois utilisateurs pris en défaut. Celle-ci prenant la forme d’un recours collectif, n’importe quel citoyen américain se sentant spolié par le comportement d’Apple sur ces écouteurs pouvait la rejoindre.

Après quasi un an dans les couloirs de la justice américaine, les choses semblent mal parties pour les plaignants, comme l’indique MacRumors : de nombreuses parties de leur recours ont été jugées injustifiées avant même d’atteindre le procès.

  • la fraude et le contournement de la protection du consommateur
  • le défaut de garantie explicite comme implicite
  • la demande de montée au niveau national (pour ce faire, chaque état devait être représenté par au moins un plaignant, chose que le recours a échoué à faire)
  • l’enrichissement injustifié
  • l’injonction de retrait de commercialisation (caduque, les AirPods Pro 1ère génération n’étant plus commercialisés)

Reste la plainte pour fraude par omission qui court toujours, soupçonnant Apple de ne pas avoir correctement prévenu les clients potentiels des défauts de ses écouteurs, même après le lancement du programme d’échange d’octobre 2020.

Même ce dernier argument pourrait être balayé une fois arrivé devant la cour de justice, un précédent rappelé par les avocats d’Apple indiquant que fort logiquement, seuls les risques pour la santé doivent systématiquement être indiqués dès qu’ils sont découverts, les autres soucis étant pris en charge sous garantie ou par un programme de réparation/échange une fois remontés. L’argument d’Apple a été entendu, mais la cour a indiqué qu’il était encore trop tôt pour rejeter cette partie de la plainte.

En attendant, les plaignants ont 21 jours pour reformuler les autres accusations, s’ils souhaitent qu’ils soient réintégrés dans la plainte finale.

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Mares Dive, une nouvelle app de plongée pour l’Apple Watch Ultra

En lançant la première Apple Watch Ultra en 2022, Apple avait beaucoup mis en avant ses capacités en plongée sous-marine, notamment avec l’application Oceanic+. Une nouvelle venue vient lui faire concurrence : Mares Dive.

L’application propose un affichage similaire aux ordinateurs de plongée traditionnels de Mares, ce qui facilitera la transition pour les clients de la marque. On a l’équivalent de la Sirius sur l’Apple Watch Ultra, nous explique notre lecteur François qui a pu la tester. Sous l’eau, Mares Dive affiche de façon bien lisible les informations essentielles : profondeur, durée d’immersion, température de l’eau… Elle calcule la décompression selon l’algorithme Bühlmann ZH-L16C et gère les mélanges d’air enrichi (Nitrox 21 à 50 %).

D’après François, un atout par rapport à Oceanic+ est la prise en compte du rythme cardiaque, lorsque la combinaison ne gêne pas les capteurs de la montre évidemment. L’app présente aussi le CNS % (Central Nervous System), indicateur du taux d’exposition du système nerveux à l’oxygène sous pression.

Une fois revenu à la surface, Mares Dive sert de journal de bord : les plongées sont enregistrées avec des graphiques et la localisation GPS des sites. Dommage que la version iPhone accuse son âge. Mares Dive coute 9,99 €/mois ou 79,99 €/an, des tarifs proches d’Oceanic+.

Pour en savoir plus sur la plongée avec l’Apple Watch Ultra, notre pigiste Olivier a déjà exploré le sujet en profondeur dans trois articles très détaillés :

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (1/3) : une préparation claire comme de l

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (1/3) : une préparation claire comme de l'eau de roche

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (2/3) : en immersion totale

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (2/3) : en immersion totale

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (3/3) : une grande bouffée d

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (3/3) : une grande bouffée d'oxygène

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Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Apple rejoint le club très fermé des entreprises valant plus de 4 000 milliards de dollars en Bourse ? Nvidia ne se laisse pas faire et dépasse aujourd’hui les 5 000 milliards de dollars, un record absolu dans l’histoire des marchés financiers.

À l’ouverture de Wall Street, dans l’après-midi à Paris, le titre NVDA s’envolait de 5,45 % pour atteindre 211,99 dollars, propulsant la valorisation de l’entreprise à plus de 5 100 milliards. Pour donner une idée de l’ampleur du phénomène : c’est davantage que Tesla, Meta et Netflix réunis. Et c’est aussi plus que le produit intérieur brut de la France ou de l’Allemagne.

Le concepteur de cartes graphiques avait dépassé les 3 000 milliards en juin 2024 puis les 4 000 en juillet dernier. Nvidia enchaîne les records grâce à sa position privilégiée sur le marché en plein boom de l’intelligence artificielle. Ses puces alimentent en effet la plupart des modèles d’IA générative.

Jensen Huang, cofondateur et CEO de Nvidia, en 2023. Image Taiwan Presidential Office (CC BY).

Ces derniers mois, l’entreprise a notamment annoncé un partenariat stratégique avec OpenAI et une prise de participation dans Nokia pour préparer la 6G. Autre élément apprécié des investisseurs : Donald Trump a déclaré aujourd’hui même vouloir discuter avec Xi Jinping d’une possible exportation de puces Blackwell (l’architecture la plus avancée de Nvidia) vers la Chine.

De son côté, Jensen Huang a balayé les critiques sur une éventuelle bulle spéculative autour de l’IA. Selon lui, ses puces de dernière génération sont bien parties pour générer un demi-milliard de dollars de chiffre d’affaires.

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YouTube va bientôt remastériser les vieilles vidéos en 720p grâce à l’IA

YouTube va utiliser l’IA pour mettre à l’échelle les vidéos plus anciennes et proposer une meilleure qualité sur les téléviseurs. Les contenus sous les 1080p vont donc être passés à la moulinette de l’IA afin de passer à la HD et d’être plus agréables à regarder sur les grandes TV. Les spectateurs comme les créateurs pourront refuser cette nouveauté.

La nouveauté en action. Image YouTube

Dans son communiqué, Google annonce avoir pour ambition de mettre à niveau les vidéos jusqu’en 4K par la suite et que les fichiers originaux seront conservés. « Les spectateurs pourront toujours regarder les vidéos des créateurs dans la résolution d'origine, car la super résolution sera clairement indiquée dans les paramètres », précise l’entreprise. Comme l’explique la fiche d’assistance, les créateurs peuvent s’opposer à cette amélioration automatique en se rendant sur YouTube Studio.

Un tel système d’upscaling n’est pas nouveau, et on l’a par exemple déjà vu à l’œuvre sur la NVIDIA Shield ou sur de nombreuses marques de TV. YouTube a confirmé à The Verge que le changement ne concernera que les vidéos envoyées en 240p jusqu’à 720p, et donc pas aux vidéos déjà remastérisées numériquement par les créateurs.

D’autres changements sont à noter, comme le fait que les vignettes pourront désormais peser jusqu’à 50 Mo pour un meilleur rendu sur les écrans 4K. Sur les TV, des aperçus immersifs vont apparaître sur la page d’accueil afin de faciliter la navigation. La recherche devrait également être améliorée pour favoriser les vidéos d’une chaîne visitée sur la page de celle-ci.

Image YouTube

Mis à part cela, la plateforme essaye également un envoi de fichiers plus larges pour une poignée de créateurs à des fins de tests. Elle va sinon déployer un système de code QR pour les vidéos dédiées au shopping, permettant aux spectateurs de facilement acheter un produit vu sur leur TV.

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Pico-Banana-400K : Apple publie un énorme jeu de données pour apprendre à retoucher les photos par texte

Malgré les fortes turbulences dans le domaine, Apple continue de plancher sur l’IA et vient de publier Pico-Banana-400K. Il s’agit d’un jeu de données comportant 400 000 exemples d’édition d’images guidée par texte. Il a été pensé pour améliorer les systèmes d’IA visant à retoucher des photos depuis une demande textuelle.

Image Apple

Apple explique avoir suivi avec intérêt l’évolution des modèles permettant d’éditer une photo avec du texte, citant par exemple les travaux de Google ou d’OpenAI. Cependant, elle note que les progrès ont pu être limités par l’absence de données d’entraînement tirées de vraies photos. Le but de Pico-Banana-400K est donc de corriger le tir avec un corpus massif, proprement annoté et construit sur d'authentiques clichés plutôt que sur des images artificielles générées de toutes pièces.

Pour cela, Apple a utilisé la base de données Open Images avant de les passer à la moulinette de Gemini-2.5 Flash. Celui-ci suggère des modifications (« change la couleur du ciel ») avant que le Nano-Banana de Google s’exécute. Gemini-2.5 Pro juge ensuite du résultat et met de côté les plus qualitatifs. Les résultats jugés trop insuffisant ne sont pas jetés, et Apple en a gardé environ 56 000 pour l’alignement de modèles, c’est-à-dire pour apprendre ce qui est bon et ce qui est moins bon.

La création de la base de données selon Apple.

Le jeu comporte 35 catégories différentes. On y trouve des retouches simples (ajoute un objet, change une couleur) ou des transformations plus globales (change la météo). Sont également inclus des cas dans lesquels le style graphique ou le texte affiché sont modifiés. Il inclut aussi 72 000 dialogues d’édition multi-étapes, où une image est modifiée tour après tour. L’étude permet de voir que Nano-Banana n’est pas infaillible : s’il s’en sort bien 93 % du temps pour changer un style, la modification de texte ou le changement de place d’un objet ne fonctionne pas plus de 40 % du temps.

Apple mentionne dans le papier que fabriquer Pico-Banana-400K a coûté environ 100 000 dollars et que l’ensemble du corpus a été généré quasi intégralement sans annotation humaine manuelle. La base de données peut être téléchargée sur GitHub et est sous licence gratuite pour une utilisation non commerciale.

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Crédit à la consommation sur l’Apple Store : une affaire qui roule pour Cetelem

« À partir de 1 329 € ou 55,38 €/mois par mois pour 24 mois à 0 % taux débiteur. » Depuis le début de l’année, Apple met en avant dans tous les recoins de sa boutique en ligne des crédits à la consommation, dont un financement à taux zéro. Ce programme proposé en partenariat avec Cetelem est censé s’achever le 31 décembre 2025, mais il pourrait bien être reconduit au-delà.

L’opération a déjà été prolongée plusieurs fois, et pour cause, elle fait du chiffre. Dans son rapport financier portant sur le premier trimestre 2025, BNP Paribas, maison mère de Cetelem, notait une « hausse régulière des prêts personnels (production +9% / 1T24) avec les 1ers effets du déploiement du partenariat avec Apple en France. »

Impossible de manquer l’offre de crédit, elle est partout. Image MacGeneration.

Trois mois plus tard, nouveau signe de satisfaction de la banque : « Hausse régulière du crédit à la consommation BtoC (production +3% / 2T24) et effet très positif du déploiement du partenariat avec Apple en France dans le retail ». Et le succès ne s’est pas démenti au troisième trimestre : « Très bonne dynamique sur le crédit à la consommation B to C (production +9,0% / 3T24) et poursuite du déploiement très positif du partenariat avec Apple en France dans le retail. »

La précédente initiative du genre n’avait pas duré si longtemps. En 2022, Apple avait collaboré avec un autre acteur, Alma, pour proposer le paiement en plusieurs fois d’un iPhone, d’un iPad ou d’un autre produit. L’opération n’avait duré que trois mois — une conséquence du lancement des nouveaux iPhone perturbé par un dysfonctionnement du côté d’Alma ?

Pour en revenir au partenariat actuel, Apple prend à sa charge les intérêts habituels, misant sur le volume des ventes pour compenser le coût de l’opération. Pour Cetelem, c’est un moyen de mettre le grappin sur des consommateurs supplémentaires. « Une fois que [les clients] ont téléchargé notre application sur leur téléphone, il est ensuite possible de leur proposer d'autres produits comme des prêts personnels, des prêts à la rénovation énergétique, etc. », avait expliqué Franck Vignard, directeur général de BNP Paribas Personal Finance, aux Échos.

Les clients d’Apple sont d’autant plus intéressants qu’ils dépensent plus que la moyenne. Dans ce groupe, le montant moyen d’un crédit à la consommation pour un smartphone tourne autour de 700 €, contre 1 200 € lorsqu’il s’agit d’un iPhone. Outre le crédit à 0 % qui permet d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone ou d’un autre appareil sur 24 mois maximum, Cetelem propose aussi sur l’Apple Store un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. Il ne faut pas se tromper d'offre, car la facture finale n'a rien à voir.

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Quand le partage familial d’Apple devient une arme de surveillance

En 2014, Apple inaugurait le partage familial avec iOS 8 : la fonction permet de créer un groupe regroupant plusieurs comptes Apple. Elle s’est petit à petit imposée comme contrôle parental et permet également de retrouver les objets d’un proche égaré. Si l’idée est bonne et en a aidé plus d’un, elle peut aussi se retourner contre l’utilisateur quand la famille éclate. Une mère de famille a fait part de son expérience désastreuse après une rupture en très mauvais terme auprès de Wired.

Image Apple

Son ex-mari a utilisé le partage familial pour surveiller de près ses anciens proches, refusant de dissoudre le groupe après la séparation. Il vérifiait les déplacements des enfants, relevait le temps qu’ils passaient devant les écrans et imposait des limites draconiennes lorsqu’il n’en avait pas la garde. Les informations remontées par Apple permettaient de poser des questions sur leurs déplacements et d’exercer des pressions. « C'était effrayant et incroyablement frustrant de réaliser que nous n'étions toujours pas libres », explique-t-elle.

Or, sans consentement, il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe. « J'ai supposé à tort qu'en tant que parent ayant la garde avec une ordonnance du tribunal, je pourrais demander à Apple de transférer mes enfants vers un nouveau groupe familial, dont je serais l'organisateur », confie la mère de famille. Apple n’a rien pu faire : l’assistance lui a indiqué que l’organisateur tenait les rênes, même dans de telles circonstances. Les enfants ont finalement réussi à faire pression sur leur père pour qu’il abandonne le groupe, leur permettant d’en créer un nouveau.

Image Apple

La mère de famille interrogée regrette principalement le fait que les groupes familiaux n’aient qu’un seul organisateur, laissant l’un des deux parents en position de faiblesse. Apple propose bien de changer le groupe d’un enfant, mais il faut le consentement du responsable de l’ancien groupe. « Apple et les entreprises similaires doivent de toute urgence mettre en place de meilleures politiques en matière de rupture familiale. Une décision de justice devrait suffire à Apple pour passer outre la décision d'un groupe familial et transférer des mineurs vers un autre groupe », estime-t-elle.

Pour rappel, le partage familial permet de gérer plus facilement des achats sur l’App Store ou iTunes. Il donne également quelques fonctions partagées dans certaines apps, comme une liste de rappels, un calendrier ou un album de photos commun que tout le monde peut modifier. Dans des cas si extrêmes, la solution la plus simple est d’abandonner son compte Apple pour en créer un nouveau. La démarche rend cependant inaccessibles tous les achats et autres souvenirs enregistrés sur les serveurs d’Apple.

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Xcode fait craquer macOS Tahoe

Depuis l’installation de macOS Tahoe, des Mac cassent les oreilles de leurs utilisateurs. Des clients se plaignent en effet de craquements ou de grésillements provenant des haut-parleurs lorsqu’ils écoutent de la musique ou tout autre son. Rien à voir avec une panne matérielle subite : le problème est lié à Xcode.

Anyone else having these insane audio stutters/cracks on macOS 26 as well?

FB20391379 pic.twitter.com/ycSFFDkWth

— Frederik Riedel ‍❄️ (@frederikRiedel) September 26, 2025

Comme l’explique le développeur Sina Mirzaei, le bug a trait spécifiquement au simulateur d’iPhone sur macOS 26. Quand plusieurs simulateurs sont exécutés, ils saturent tellement le CPU et les entrées/sorties que Core Audio (le framework qui gère le son) ne suit plus et provoque des grésillements sonores.

Pour résoudre soi-même le problème, une des solutions consiste à soulager le processeur en supprimant les périphériques virtuels inutilisés dans Xcode. Autre méthode : forcer l'arrêt du processus Core Audio en saisissant sudo killall coreaudiod dans le Terminal. Le bug a été signalé à Apple et devrait être corrigé avec macOS 26.1, attendu prochainement en version finale. Il n'est pas mentionné dans la liste des nouveautés, mais Apple ne prend la peine de détailler tous les bugs corrigés.

Si ce problème de grésillements sonores est apparu chez certains avec macOS Tahoe, d’autres, comme notre développeur Artem, en souffrent depuis plusieurs années déjà. Forcer l’arrêt du processus Core Audio règle parfois le souci, mais ce n’est pas une solution universelle.

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Alors que Free TV veut devenir la référence, Orange TV et b.tv+ arrivent sur de nouveaux téléviseurs

Fini de jouer tout seul dans son coin. En élargissant d’un coup son service à tout le monde, Free veut faire de Free TV « l’application de télévision de référence. » Molotov, mais aussi l’app Canal+, sont donc dans la ligne de mire de l’opérateur. « Free TV va continuer à évoluer et s’enrichir. L’offre d’aujourd’hui ne sera pas celle de demain. On va éditorialiser, ajouter des contenus en lien avec l’actualité et les événements », a déclaré Nicolas Thomas, directeur général de Free, au site spécialisé Média+.

Free TV. Image Free.

Le trublion assure avoir toutes les cartes en main pour réussir : « Nous avons la chance d’avoir une grande expertise interne en matière de diffusion télé, de plateformes et de streaming, ce qui nous permet d’innover à un coût probablement inférieur à celui d’autres acteurs. » Il faut dire que Free TV n’est pas sorti de nulle part. L’application succède à OQEE, que l’opérateur avait pris soin de déployer sur de nombreuses plateformes, même le Vision Pro, c’est dire ! Le défi sera désormais d’absorber l’afflux d’utilisateurs attirés par la gratuité, alors qu’OQEE se limitait aux abonnés Freebox et Free Mobile.

D’ailleurs, comment l’opérateur compte-t-il rentabiliser son service ? « D’abord, cela renforce la notoriété de la marque, attire de nouveaux utilisateurs vers nos offres box ou mobile. Ensuite, il y a la publicité, notamment sur Free Ciné », explique le dirigeant. Et puis il y a une offre payante, à 0,99 €/mois pendant un an puis 5,99 €/mois, qui comprend des chaînes supplémentaires, dont celles de TF1 et M6.

Même restreint à la formule payante, TF1 n’a pas goûté d’être embarqué d’office dans Free TV. France Télévisions, présent dans l’offre gratuite, partage le même agacement. Les deux groupes veulent renégocier leur contrat avec Free maintenant que la donne n’est plus la même en matière de disponibilité.

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Lancement de Free TV : Free surpris que TF1 et France TV soient surpris

Hasard du calendrier, juste après l’offensive de Free, Orange et Bouygues Telecom ont eux aussi élargi la portée de leur télévision maison. Orange TV est désormais disponible sur les téléviseurs connectés Philips commercialisés à partir de 2024, tandis que b.tv+ s’installe sur les Smart TV LG, Sony, TCL et toutes les marques sous Android TV. Mais à la différence de Free TV, ces deux services restent réservés aux abonnés respectifs d’Orange et Bouygues.

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Nvidia : on peut enfin connecter une carte RTX à un Mac Apple Silicon, mais uniquement pour de l’IA

Le passage d’Intel à ARM a marqué la fin de la compatibilité avec les eGPU, mais tout n’est pas terminé : des bricoleurs ont récemment réussi à relier une des dernières cartes graphiques d’AMD à un Mac M3 pour accélérer l’IA. La startup ayant réalisé cet exploit a remis le couvert il y a peu, cette fois-ci avec une carte NVIDIA sur un MacBook Pro M3 Max.

NVIDIA over USB4 on MacBook is ready to try!

* ADT-UT3G dock + any 30/40/50 series GPU
* Disable SIP
* Install driver `extra/usbgpu/tbgpu`
* Install NVK compiler `brew install tinymesa`
* Test with:
`DEBUG=2 NV_NAK=1 NV=1 python3 test/test_tiny.py TestTiny.test_plus` pic.twitter.com/bWVVmC4x8E

— the tiny corp (@__tinygrad__) October 20, 2025

La progression est intéressante par rapport à leur première expérience du mois de mai. TinyCorp n'a pas détaillé l'ensemble du processus technique, mais montre que la connexion se fait désormais via de l’USB4 et du Thunderbolt 4 aux débits plus élevés. Le tout repose sur le framework open source de TinyCorp, relié à la carte par un dock USB4.

La démarche peut faire envie, mais le logiciel se limite aux tâches d’IA. Cela sera donc très bien pour faire tourner des modèles d'intelligence artificielle générative ou en former sans avoir à faire appel à des serveurs externes, mais pas pour jouer. Il n’y a pas de prise en charge de l'affichage ou une quelconque accélération vidéo.

La solution est fonctionnelle, mais impose quelques contraintes. Le pilote ne prend en charge que les cartes de série 30/40/50 et implique d’avoir un peu de matériel sous la main (notamment une station d’accueil coûtant 200 €). Selon les développeurs, une version Windows serait assez facile à porter.

La prouesse reste impressionnante et pourrait séduire encore plus les aficionados de l’IA en local, bien qu’on imagine que les futures puces M5 Pro et M5 Max mettront le paquet sur le sujet. Apple a ajouté des accélérateurs neuronaux aux cœurs GPU de la génération M5, qui viennent donner un coup de fouet aux performances d’IA. Les améliorations sont déjà solides sur le « simple » iPad Pro à puce M5.

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Un iPad mini résistant à l’eau, une idée qui nage dans le bon sens

Les fans d’iPad mini ont de quoi se réjouir. Si l’on en croit Mark Gurman, Apple prépare une nouvelle version (c’est déjà une bonne nouvelle en soi) qui sortira dès l’année prochaine (autre bonne nouvelle, tant les mises à jour sont irrégulières) et qui profitera d’un écran OLED (!). Mais ce n’est pas tout. Cet iPad mini 2026 pourrait aussi avoir quelque chose d’unique : il ne craindrait pas l’eau.

iPad mini 5 et 6. Image iGeneration.

Le reporter de Bloomberg affirme en effet qu’Apple a testé un nouveau boîtier résistant à l’eau. Celui-ci serait notamment dépourvu des habituels trous pour les haut-parleurs. À la place, la tablette aurait un nouveau système de haut-parleurs utilisant une technologie basée sur les vibrations, afin d’éviter les infiltrations.

Si Mark Gurman reste assez prudent, cette évolution a du sens en tout cas. Comme l’a rappelé notre lecteur Link1993 dans les commentaires d’un précédent article, l’iPad mini est très populaire dans des environnements professionnels exigeants. À l’aide d’applications spécialisées, comme ForeFlight ou Garmin Pilot, la petite tablette sert d’ordinateur de bord dans les cockpits d’avion. En mer, elle sert d’écran de navigation avec Garmin ActiveCaptain, par exemple. Dans ces milieux où les éléments ne sont pas toujours cléments, une résistance accrue serait un atout appréciable — même si les utilisateurs ont déjà pris l’habitude de protéger leur tablette avec une coque.

Et même en dehors de ces usages spécifiques, l’intérêt est évident pour de nombreux utilisateurs. À l’image de l’iPhone (qui n’a pas peur de l’eau depuis des années), l’iPad mini est un appareil qu’on emmène partout avec soi. C’est une excellente liseuse à la plage ou au bord d’une piscine, notamment. Une meilleure protection contre l’eau — et contre la poussière au passage — permettrait de l’utiliser l’esprit vraiment tranquille dans encore plus de contextes.

L’iPad mini actuel a un indice de protection IP42 (comme les autres iPad), ce qui signifie qu’il ne craint pas les corps solides supérieurs à 1 mm ni les gouttes d’eau tombant jusqu’à 15° de la verticale. À titre de comparaison, les iPhone récents affichent un indice IP68, garantissant qu’une immersion à plusieurs mètres de profondeur de 30 minutes maximum ne pose pas de problème.

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

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Alors que Windows 10 s’éteint, près de 90 % des jeux PC tournent désormais sur Linux

2026 sera-t-elle l’année de Linux ? La question se pose face à la fin de la prise en charge de Windows 10, laissant bon nombre de joueurs PC sur le carreau et dans l’impossibilité de passer à Windows 11 suite à l’obligation d’avoir une puce TPM 2.0. De nombreux joueurs ont commencé à s’intéresser à Linux, qui a fait de gros progrès dans le domaine du jeu ces dernières années.

Image Boiling Steam

Ces avancées sont en partie liées à Valve et à son Steam Deck, une console-PC tournant sous Linux présentée en 2022. L’entreprise a donné un nouveau souffle au système libre grâce à sa couche de compatibilité Proton, permettant de jouer dans de bonnes conditions à des jeux Windows sur Linux. Selon les dernières données de ProtonDB, près de 90 % des titres PC se lancent maintenant sur l’OS au manchot. Boiling Steam les a imagés avec le tableau ci-dessus.

La zone verte montre les jeux qui démarrent sans souci là où ceux en vert clair nécessitent quelques ajustements. Les titres en jaune sont jouables avec quelques imperfections, tandis que ceux en rouge foncé refusent de se lancer. La zone rouge représente un entre deux. On peut voir une progression dans le bon sens, la zone rouge étant de plus en plus petite là où celle en vert continue de grossir.

Est-ce l’heure de passer à Linux ? Tout n’est pas si simple, et si les jeux solos ou indépendants ne posent plus trop de soucis, c’est plus compliqué avec les titres multijoueurs. Ceux-là embarquent souvent des protections contre la triche s’installant à un bas niveau et totalement incompatibles avec Linux. Windows 11 a ses (nombreux) problèmes, mais reste assez clé en main là où changer complètement de système implique d’adopter un nouvel environnement et de faire quelques recherches.

Certains semblent prêts à faire l'effort, et cette montée en puissance se répercute même chez les fabricants. Lenovo a lancé sa console Legion Go S en version Windows… et Steam OS, soit Linux : quelque chose d’impensable il y a encore quelques années. Il faut dire que le système de Microsoft s’est alourdi au fil des années, tant et si bien que certains jeux tournent désormais mieux sur Linux avec une couche de compatibilité. Le récent fiasco des Xbox ROG Ally, présentées comme des « Xbox portables » mais arrivées avec une couche logicielle à peine finie, n’a pas aidé à inverser la tendance.

En face, les distributions pensées pour les joueurs se sont multipliées. Il y a bien sûr SteamOS, mais aussi Bazzite, qui vise à mettre l’accent sur la compatibilité en prenant en charge certains aspects attendus (HDR, VRR) et qui arrive préinstallé avec un lanceur recensant les différentes plateformes comme Steam, Xbox ou Epic. En France, GLF OS est récemment sorti en version stable et dispose d’une documentation dans la langue de Molière. Si tout cela est encourageant, cet élan reste à relativiser : la part de marché de Linux tourne autour des 4 %. Il faudra attendre encore quelques années avant de voir si les joueurs se sont vraiment tournés vers cette alternative.

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Apple parmi les mécènes de la grande salle de bal de Donald Trump

L’aile Est de la Maison-Blanche n’existe plus depuis quelques jours. Elle n’a pas été pulvérisée par un vaisseau extraterrestre comme dans Independence Day, mais par Donald Trump, décidé à la remplacer par une gigantesque salle de bal estimée à 300 millions de dollars. Le président américain ayant promis que ce gros chantier ne couterait pas un dollar aux contribuables, il faut des généreux donateurs, parmi lesquels figure Apple.

La Pomme n’est pas la seule entreprise tech qui finance le chantier. Selon la liste communiquée par la Maison-Blanche (du moins ce qu’il en reste pour le moment), Amazon, Coinbase, Google, HP, Meta, Microsoft ou encore T-Mobile ont mis la main à la poche. Nvidia n’apparait pas dans cette liste de 37 noms, mais son CEO a confirmé que l’entreprise avait elle aussi contribué à l’effort. Les montants individuels n’ont pas été dévoilés.

Esquisse de la future salle de bal de la Maison-Blanche. Image White House.

Par ailleurs, Tim Cook, déjà donateur d'un million de dollars pour l'investiture du président, a suivi cette semaine Donald Trump jusqu’à Tokyo pour un dîner d’affaires réunissant plusieurs figures du monde économique japonais et américain. Autour de la table se trouvaient également Greg Brockman (OpenAI), Masayoshi Son (SoftBank), Palmer Luckey (le créateur de l’Oculus Rift reconverti dans l’armement) ou encore Taro Shimada (Toshiba). Entre deux bouchées de crabe et de bœuf wagyu, tout ce beau monde a cherché à renforcer les investissements entre les deux pays.

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U-Scan : le scanner d’urine de Withings est désormais en vente pour 350 €

Il y a bientôt deux ans que Withings a présenté son U-Scan, un dispositif d’analyse d’urine à domicile. Le concept est simple étant donné qu’il s’agit d’un petit bloc à mettre dans les toilettes sur lequel on doit… eh bien, faire pipi. L’appareil est désormais disponible pour 349,95 € sur le site de Withings.

Image Withings

Ce galet blanc de 90 mm de diamètre fonctionne à l’aide de cartouches interchangeables et va envoyer les résultats de ses analyses dans l’app Withings. Il est disponible en deux versions : le U-Scan Nutrio va s’intéresser à votre niveau de vitamine C, votre hydratation, la bio-acidité et les cétones. De son côté, le U-Scan Calci surveille le taux de calcium et la santé rénale pour anticiper les risques de développement des calculs rénaux.

Le produit est plutôt bien pensé étant donné que des capteurs servent à identifier la personne en train de l’utiliser. Un échantillon d’urine est prélevé et injecté dans une capsule à l’intérieur de la cartouche, provoquant une réaction chimique analysée par un capteur. Le U-Scan est livré avec différents bras pour s’adapter à votre style de toilette, et se recharge grâce à une station sans fil inclus permettant aussi de le nettoyer.

L’appareil fonctionnant à l’aide de cartouche, une seule assurant 22 tests à effectuer sur trois mois. Il est possible d’opter pour la formule basique avec une cartouche pour 349,95 €, ou pour une seconde « intensive » avec deux cartouches pour 429,96 € permettant plus de tests hebdomadaires sur la même durée. On peut ensuite opter pour un abonnement facturé 99,95 € ou 179,95 € pour en recevoir de nouvelles tous les 2 à 3 mois. L’appareil donne accès à Withings+, la plateforme de santé du fabricant.

Image Withings

On peut imaginer que le produit aura droit à des évolutions par la suite. En 2023, Withings avait également présenté un concept de cartouche destiné à suivre le cycle hormonal des femmes, pouvant par exemple prédire le cycle menstruel et la fenêtre d’ovulation. La marque envisageait aussi de proposer des versions professionnelles dédiées au personnel médical.

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Insolite : certaines apps modernes supportent encore les processeurs PowerPC grâce aux Universal Binary

Avec l'arrivée des puces Apple Silicon, les développeurs ont remis au goût du jour un type de fichiers qui avait peu à peu disparu : les Universal Binary. Cette technologie Apple, issue de NeXTSTEP, permet d'intégrer plusieurs exécutables dans un même fichier. Une application peut donc fonctionner (par exemple) sur les Mac équipés d'une puce Apple et sur ceux qui utilisent une puce Intel. Mais saviez-vous qu'il est possible d'en mettre bien d'autres ?

Cette application fonctionne aussi bien sur un Mac mini M4 Pro sous macOS Tahoe que sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard.

Sans aller vers des fichiers construits expressément pour en intégrer plusieurs (cet exemple sur GitHub fonctionne sur huit architectures différentes), quelques programmes encore mis à jour en 2025 contiennent des exécutables pour les puces Apple (ARM64), les puces Intel (x86 32 bits et x86 64 bits) et même les PowerPC (généralement en 32 bits). Nous avons trouvé deux exemples récemment : XLD, un programme qui permet de convertir des fichiers audio, et SD Memory Card Formatter, l'outil officiel qui permet de formater des cartes SD avec les bons paramètres.

La commande `file` permet de vérifier la liste des architectures compatibles.

Le premier est compatible avec le x86 32 bits (i386), le x86 64 bits (x86_64), les processeurs PowerPC 32 bits (ppc) et les puces Apple (arm64). Le second se limite aux PowerPC G4 et G5 en 32 bits (ppc_7400). Nous avons même vérifié si cette compatibilité n'était pas un oubli et ce n'est pas le cas : les deux logiciels fonctionnent bien sur un PowerBook G4 sous Mac OS X Leopard, même si l'installeur de SD Memory Card Formatter n'est pas compatible directement.

La même app sous Mac OS X Leopard.
La dernière version de XLD sous Mac OS X Leopard.

Ces deux exemples montrent donc que si de plus en plus d'applications abandonnent la compatibilité avec les puces Intel, ce n'est pas une fatalité. Bien évidemment, cette compatibilité a un revers : pour garder une compatibilité avec les PowerPC, les applications doivent se contenter des API disponibles avec Mac OS X Leopard, un système d'exploitation sorti en 2007 et remplacé par Mac OS X Snow Leopard en 2009.

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L’iPhone 17 en promo et en stock à 835 € (-134 €), l’iPhone Air s’effondre sous les 830 €

Cette année, l’iPhone 17 s’est imposé comme le modèle phare de la gamme, au point d’être encore difficile à trouver dans le commerce. Si vous êtes à la recherche de ce modèle, cette promotion devrait vous intéresser : il est proposé aujourd’hui à 835 €, soit 134 € de réduction. Mieux, le revendeur en question a des stocks relativement importants.

Actuellement affiché à 865 € sur Rakuten, le smartphone passe à 835 € en utilisant le code RAKUTEN30 lors de la commande. Précisons qu’il s’agit d’un modèle d’import, référencé sous le numéro A3520. C’est le même modèle que celui vendu officiellement en France, donc aucun problème de compatibilité avec les réseaux cellulaires français ou européens. Le vendeur annonce une garantie de 24 mois : la première année est assurée, la seconde, c'est toujours plus compliqué avec les modèles en import. Dans tous les cas, vu l’économie réalisée, mieux vaut souscrire un contrat AppleCare pour être tranquille.

Le prix proposé est valable pour toutes les couleurs suivantes : blanc, brume et lavande. Il est légèrement plus cher pour les modèles sauge et noir.

Notre test publié le mois dernier s’était montré très positif : l’iPhone 17 avait obtenu la note de 4 sur 5. Nous avions particulièrement apprécié son écran (le même que celui de l'iPhone 17 Pro), sa capacité de stockage portée à 256 Go, ainsi que les nouveautés photo en façade.

Test de l

Test de l'iPhone 17 : une reconversion Professionnelle

L'iPhone Air à un nouveau plus bas historique à 829 €

Pendant ce temps, l’iPhone Air continue sa dégringolade. En saisissant toujours le code RAKUTEN30, vous pouvez obtenir le mal-aimé de la gamme pour 828,30 € seulement. La barre des 800 €, qui paraissait encore irréaliste il y a peu, n’est plus très loin. C’est complètement fou pour un modèle affiché à 1 229 € en Apple Store.

Les offres se multiplient sur ce modèle, au point qu’on ne serait guère surpris de voir Apple revoir tôt ou tard son prix public — même si ce serait, il faut bien le dire, un cruel aveu d’échec.

L'iPhone 16e toujours sous les 500 €

Enfin, si vous cherchez un téléphone polyvalent et pas trop cher, l'iPhone 16e est disponible pour 499,99 €. Pour l'obtenir à ce prix, il suffit de saisir le code CLUBR20 lors de la commande !

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Promo : la souris MX Master 4 de Logitech à 114 € au lieu de 130

La toute nouvelle MX Master 4 de Logitech est sortie il y a tout juste un mois et les premières promotions commencent à arriver. Elles restent assez légères pour le moment, même si on peut l’obtenir à 114 € au lieu de 130, soit environ 12 % de réduction. Ce prix est accessible sur Rakuten, sachant que le vendeur est Boulanger et donc fiable. Le tarif de base est de 119,99 €, mais en saisissant le code RAKUTEN5 au moment de passer la commande, vous bénéficierez de 5 % de réduction de supplémentaire et vous obtiendrez les 114 € environ, frais de port inclus.

Image MacGeneration.

Pour ce prix, vous aurez la meilleure souris bureautique pour droitiers de Logitech. La formule MX Master est bien connue depuis des années et elle n’a pas fondamentalement changé sur cette quatrième génération, même si le fabricant a légèrement fait évoluer le design. On note surtout l’apparition d’un bouton supplémentaire sur le côté, un bouton d’action qui gère par défaut les fenêtres et espaces de macOS. Le bouton sous le pouce a aussi été entièrement revu et associé à un moteur haptique qui apporte quelques avantages.

Dans mon test de l’appareil, j’ai surtout critiqué la partie logicielle, mais salué le matériel complet et très agréable. Même si le moteur haptique n’est pas révolutionnaire, il apporte un petit quelque chose en plus et le troisième bouton latéral s’est avéré très pratique. C’est une excellente souris, qui ne devrait souffrir d’aucun défaut majeur.

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Test de la souris MX Master 4 de Logitech : une souris qui nous fait vibrer ?

Si vous avez une MX Master d’ancienne génération qui fonctionne encore, la mise à jour n’est pas obligatoire. Sinon, c’est une excellente souris qui retrouve un prix plus correct grâce à ces promotions. Si vous préférez Amazon, le géant du commerce vend le modèle gris clair à 120 €.

L’offre la plus intéressante reste chez Rakuten, surtout si vous êtes membre du ClubR, une offre gratuite qui permet de récupérer de l’argent sur des commandes. En achetant la MX Master 4 à 114 €, vous ajouterez 4,8 € sur votre cagnotte, à dépenser sur un futur achat.

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Galaxy Z TriFold : Samsung prend de l’avance sur Apple avec un smartphone à deux charnières

Alors qu’Apple devrait lancer son premier iPhone pliable l’année prochaine, Samsung s’apprête à franchir un nouveau cap. Le géant coréen pourrait présenter cette semaine le Galaxy Z TriFold, son premier smartphone à double charnière, et les premières images de l’appareil commencent à circuler sur Internet.

Présenté à l’occasion du sommet APEC 2025 en Corée, ce prototype de smartphone tri-pliant peut se transformer d’un téléphone d’environ 6,5 pouces en une tablette d’environ 10 pouces une fois déployé. Le concept reprend l’idée du Galaxy Fold, mais avec une charnière supplémentaire pour offrir un écran encore plus grand. Selon les premières informations, chacun des trois panneaux d’affichage embarquerait son propre module de batterie, ce qui permettrait d’allonger sensiblement l’autonomie globale de l’appareil.

Un prototype encore sous vitrine

L’appareil était exposé dans une vitrine transparente, sans possibilité pour les visiteurs de le manipuler. D’après le Korea Economic Daily, le smartphone mesurerait environ 4,2 mm d’épaisseur une fois ouvert, et entre 1,2 et 1,5 cm une fois replié. Les plis de l’écran seraient à peine visibles, selon les observateurs sur place.

Here's your first look at the Samsung Galaxy Z TriFold.

Screen when folded: 6.5-inch
Screen when unfolded: 10-inch

It might be announced later this week.

Source: Chosun Media pic.twitter.com/EhT4i1hW2k

— Trakin Tech English (@trakinenglish) October 28, 2025

La vidéo diffusée sur les réseaux sociaux a en tout cas de quoi impressionner. Reste à voir comment un tel appareil résistera à l’usure du quotidien, et s’il s’avère vraiment pratique en mobilité.

Samsung pourrait lancer la production dès le mois prochain, pour une commercialisation avant la fin de 2026. Le prix n’a pas encore été communiqué, mais les analystes évoquent un tarif autour de 2 800 $. De quoi relativiser le prix du futur iPhone pliable.

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

Apple travaillerait sur un iPad pliant de 18 pouces, similaire à une tablette Huawei

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macOS Tahoe 26.1 : la liste des nouveautés

macOS Tahoe 26.1 est disponible en Release Candidate depuis hier soir. En toute logique, Apple devrait proposer cette mise à jour au grand public soit à la fin de la semaine, soit en début de semaine prochaine. Sauf si Apple découvre un gros bogue à la dernière minute.

iOS 26.1 et macOS 26.1 en release candidate, les versions finales sont pour très bientôt

iOS 26.1 et macOS 26.1 en release candidate, les versions finales sont pour très bientôt

Voici les principales nouveautés de cette version :

Le réglage Liquid Glass vous permet de choisir entre l’aspect transparent par défaut ou un nouvel effet teinté qui augmente l’opacité du matériau dans les applications et les notifications sur l’écran de verrouillage.

Tout comme iOS, macOS dispose d'un réglage pour modifier l'apparence de Liquid Glass : Transparent ou teinté !

Prise en charge de l’AutoMix d’Apple Music via AirPlay.

Amélioration de la qualité audio de FaceTime dans les conditions de bande passante limitée.

Les fonctions de sécurité des communications et les filtres de contenu Web limitant l’accès aux sites pour adultes sont désormais activés par défaut pour les comptes enfants âgés de 13 à 17 ans (l’âge varie selon le pays ou la région).

Cette mise à jour comprend également des corrections de failles de sécurité. Apple communiquera sur le sujet une fois les différentes versions de ses systèmes diffusées au plus grand nombre. macOS Tahoe 26.1 sera accompagné, comme toujours, d’iOS 26.1, iPadOS 26.1, tvOS 26.1 et watchOS 26.1.

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Acheter un Mac mini M2 à 369 € chez Apple, c'est possible !

De mémoire, jamais un Mac n’avait été aussi peu cher à l’achat. Le refurb propose aujourd’hui des Mac mini à partir de 369 € ! Le prix est d’autant plus fou qu’il s’agit d’un modèle récent. On parle du Mac mini M2 avec 8 Go de RAM et 256 Go de SSD. Précédemment, la boutique dédiée aux produits reconditionnés d’Apple proposait cette configuration à 489 €.

Apple propose également d’autres configurations de Mac mini à la vente. On trouve une configuration avec 8 Go de RAM et 512 Go de SSD pour 569 €. Également en vente : un Mac mini M2 avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD pour 689 €.

Test des Mac mini M2 et M2 Pro : le Mac maxi

Test des Mac mini M2 et M2 Pro : le Mac maxi

Sur sa boutique dédié aux produits reconditionnés, Apple propose également des Mac mini M4 à partir de 589 €. Il s'agit de la configuration de base avec 16 Go de RAM et 256 Go de SSD. Si vous préférez du neuf, il est possible d'avoir le même modèle pour 619,99 € sur Rakuten via Boulanger. À titre de comparaison, rappelons que le Mac mini M4 commence à 699 € sur l’Apple Store

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Un écran OLED pour l’iPad mini 2026, puis seulement après pour l’iPad Air et le MacBook Pro ?

Utilisés sur les iPhone, les Apple Watch et les iPad Pro à l’heure actuelle, les écrans OLED devraient gagner d’autres appareils Apple prochainement. Ça parait naturel étant donné les avantages de ces écrans (finesse, souplesse, excellente qualité d’affichage…) et les multiples rumeurs déjà parues, mais Mark Gurman fait un nouveau point sur les projets d’Apple en la matière.

iPad mini avec écran OLED (et résistance à l’eau) en 2026 ?

D’après le journaliste de Bloomberg, l’iPad mini est le prochain produit qui va bénéficier d’un écran OLED. Une excellente nouvelle pour la petite tablette qui se contente actuellement d’une dalle LCD qui n’a pas toujours été irréprochable — souvenez-vous du jelly scrolling de l’iPad mini 6 — et qui hérite généralement des innovations après ses grandes sœurs.

Ce nouvel iPad mini serait disponible dès l’année prochaine, ce qui est une autre bonne nouvelle, tant les mises à jour matérielles de ce produit sont irrégulières. Là où le bât blesse, c’est que l’écran OLED ferait augmenter son prix de 100 $, sachant que la génération actuelle coûte 499 $ HT / 559 € TTC.

iPad mini A17 Pro (2024). Image iGeneration.

Plus surprenant, Apple aurait testé pour la nouvelle petite tablette un châssis résistant à l’eau, une protection dont disposent les iPhone depuis longtemps. Dans ce cadre, les ingénieurs auraient exploré un nouveau système de haut-parleurs utilisant une technologie anti-vibrations afin de supprimer les trous des haut-parleurs. Cette approche diffère de la conception des iPhone, qui ont toujours des trous mais disposent de joints et d’adhésifs pour éviter les dommages.

À ce sujet, au détour d’un livre blanc publié cette année, le fabricant a glissé l’air de rien qu’il avait « lancé le premier iPad doté d’une protection contre l’infiltration de liquides », mais nous n’avons trouvé aucune autre trace de cette avancée et nos questions sont restées lettre morte.

« Le premier iPad protégé contre les liquides » : la déclaration d’Apple qui intrigue

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Pour en revenir à l’OLED, Mark Gurman ne précise pas si l’iPad mini va jouir d’un écran tandem OLED (composé de deux panneaux OLED pour une luminosité supérieure) à la manière des iPad Pro ou bien d’un écran plus simple, comme d’autres sources semblent l’indiquer.

iPad Air et MacBook Pro OLED ensuite ?

Le prochain iPad Air, qui serait prévu pour le printemps 2026 et qui sera sans doute équipé d’une puce M4, aurait toujours un écran LCD. C’est dommage si ça se confirme, car cet écran (par ailleurs limité à 60 Hz) a largement fait son temps. Il faudrait attendre la génération suivante, probablement en 2027, pour goûter enfin à l’OLED sur cette tablette. Apparemment, Apple ne prendrait pas la peine d’intégrer entre temps un écran mini-LED, comme elle l’a fait pour les iPad Pro. Quant à l’iPad d’entrée de gamme, il est parti pour rester avec un écran LCD pendant longtemps.

MacBook Pro M2 Pro. Image MacGeneration.

Côté Mac, toujours selon Mark Gurman, les MacBook Pro seront les premiers à profiter de l’OLED, et ce fin 2026 ou début 2027. En attendant, ils peuvent toujours compter sur leur écran mini-LED qui a quelques caractéristiques communes. Apple aurait aussi commencé à plancher sur l’intégration d’un écran OLED pour le MacBook Air, mais l’amélioration ne se concrétiserait pas avant 2028.

Que ce soit pour l’iPad mini, l’iPad Air ou le MacBook Pro, cette technologie d’écran qui offre notamment des noirs profonds et un contraste saisissant doit servir de nouvel argument d’achat. Un argument d’autant plus convaincant sur tablette que les habituelles hausses de puissance ne se ressentent pas toujours au quotidien.

OLED, tactile, 5G : le futur MacBook Pro M6 s’annonce spectaculaire

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