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Les AirPods Pro 3 peuvent se mettre à siffler en vol

La sortie des AirPods Pro 3 a été marquée par plusieurs petits bugs. Certains ont remarqué un sifflement aigu quand l'un des modes d'écoute est activé (réduction de bruit, transparence) là où d’autres se plaignent d’un bruit blanc constant. Le blogueur Basic Apple Guy y est allé de sa petite anecdote récemment, rapportant avoir noté un souci lorsque les derniers écouteurs de la Pomme sont portés en avion.

Les AirPods Pro 3 et ses embouts supplémentaires. Image WatchGeneration

Il explique avoir utilisé ses écouteurs sans observer de problème sur le plancher des vaches, mais que les choses se sont corsé une fois à 11 000 mètres d’altitude. « J’ai remarqué pour la première fois un sifflement aigu provenant de mon AirPod gauche » explique-t-il avant d’indiquer que le problème venait du fait que l’embout des écouteurs ne cessait de se desserrer. De quoi créer « un cercle vicieux de la réduction de bruit et un sifflement perçant et douloureusement fort provenant de l'AirPod ». Le bruit est revenu constamment au point qu’il a fini par ressortir ses bons vieux EarPods filaires.

Une fois revenu sur la terre ferme, le blogueur a essayé les différents embouts pour voir si le problème ne venait pas de là. Il note que les tailles XS et M fonctionnaient bien tout en restant confortables. Il les a alors porté plusieurs semaines sans problème… avant un nouveau vol, pendant lequel le bruit est revenu.

J'ai remarqué que les nouveaux embouts en mousse retenaient davantage la chaleur, réduisaient la circulation de l'air et la ventilation, et étaient moins souples, et que tout cela contribuait d'une manière ou d'une autre à affaiblir l'étanchéité. Associé au bourdonnement fort et constant de l'avion, cela créait un cercle vicieux sonore.

Basic Apple Guy n’est pas le seul à avoir ce souci étant donné qu’un thread Reddit recense plusieurs plaintes du même genre, touchant pour la plupart l’écouteur gauche. Le nombre de cas semble être limité, mais reste à noter. Le bruit a également été observé par un Youtubeur ayant testé l’aspect technique des écouteurs en profondeur. On peut espérer que le problème sera résolu par une mise à jour de firmware.

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Un résumé de l'évolution des fréquences des puces Apple, de la puce M1 au 4,6 GHz de la puce M5

Nous en avons parlé dans le test du MacBook Pro M5, le nouveau système sur puce d'Apple augmente encore la fréquence des cœurs de son processeur. Les cœurs P (performants) peuvent maintenant atteindre 4,6 GHz (100 MHz de plus que les meilleures puces M4) et les cœurs E (basse consommation) dépassent maintenant 3 GHz.

Le tableau d'Howard Oakley, avec les différentes puces Apple.

Howard Oakley a eu la bonne idée de compiler les fréquences des différentes puces Apple depuis la puce M1, ce qui permet de voir que la marque a bien profité d'un des leviers évidents pour augmenter les performances d'un processeur. Dans la première génération, les cœurs atteignaient 3,2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs P, et 2 GHz (avec un minimum de 600 MHz) pour les cœurs E. Avec le temps, la fréquence maximale des cœurs P a augmenté : 3,5 GHz avec les puces M2 (3,7 GHz sur les Max et Ultra), 4 GHz sur les M3, 4,5 GHz1 sur les M4 et 4,6 GHz sur la M5. Idem pour la fréquence maximale des cœurs E : 2,4 GHz sur les puces M2, 2,7 GHz sur les puces M3 (2,6 GHz sur les M3 Max et Ultra), 2,9 GHz sur les M4 (2,6 GHz sur les M4 Pro et Max) et 3 GHz sur la puce M5. En parallèle, la fréquence minimale a aussi un peu augmenté, comme son tableau le montre : on passe de 600 MHz (M1) à 1,3 GHz (M5) par exemple.

La fréquence maximale augmente, la minimale aussi. Image Howard Oakley.

Si cette montée en fréquence peut être vue comme un point négatif, une sorte de fuite en avant, ce n'est pas le cas. C'est une évolution logique et une solution parfaitement classique. Augmenter la fréquence permet d'améliorer les performances mécaniquement, avec des gains assez linéaires2, mais elle est aussi dépendante des choix de l'architecture. La façon dont sont organisées les unités et les pipeline ont un impact direct sur la fréquence maximale, qui est un choix de design. Un pipeline, de façon simplifiée, est l'équivalent d'une chaîne de montage dans une usine : les instructions à exécuter sont découpées en plusieurs étapes, ce qui permet d'optimiser le fonctionnement du processeur. La longueur du pipeline a un impact direct sur la fréquence (basiquement, plus il est long, plus la fréquence est élevée) mais demande une conception très optimisée.

Une fréquence élevée est donc un avantage dans la majorité des cas, et ne devient un problème que si elle est liée à une consommation trop élevée. Une fréquence élevée demande plus d'énergie qu'une fréquence faible (la relation entre les deux n'est pas linéaire) et une consommation trop élevée est un réel problème. Mais si la puce M5 a une consommation plus élevée que les puces précédentes (avec 28 W en pointe), nous sommes assez loin des valeurs obtenues chez Intel à une certaine époque : même en restant dans des gammes équivalentes, les Core i5 de 14e génération dans les variantes mobiles ont par exemple un TDP de base de 55 W (deux fois la valeur maximale d'Apple) et un TDP réel (accessible pendant quelques secondes) de 157 W.

Sur le MacBook Pro M5, la consommation maximale est en hausse. Image MacGeneration.

En l'état, les évolutions des puces d'Apple montrent une montée en fréquence logique et une augmentation graduelle de la consommation qui ne pose pas encore de soucis particuliers. Bien évidemment, il faudra surveiller les futures puces de la marque sur ce point.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace


  1. 4 464 MHz sur les puces M4, 4 512 MHz sur les M4 Pro et Max).  ↩︎

  2. Un point qui n'est évidemment valable que sur des architectures comparables. Au début des années 2000, Intel a tenté de monter en fréquence de façon très importante avec une architecture beaucoup moins efficace, en partant du principe que la fréquence allait compenser la différence. Le résultat, le Pentium 4, est globalement un échec.  ↩︎

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La 6G devrait amener un nouveau codec vidéo, encore plus performant

Vous en avez assez d'entendre parler de la 5G ? Mauvaise nouvelle, les innovations liées à la 6G, la prochaine génération de réseaux mobiles, commencent à arriver. Dans une annonce commune, Nokia, Ericsson et l'institut Fraunhofer (notamment à l'origine du MP3) viennent d'annoncer le développement d'un nouveau codec pour la vidéo, dans la lignée des H.264, H.265 et H.266.

Il a été soumis aux groupes qui standardisent les codecs vidéo : ITU-T Video Coding Experts Group, qui s'occupe des codecs vidéo pour l'Union internationale des télécommunications et ISO/IEC Moving Picture Experts Group, qui gère les normes MPEG. Ce codec, prévu pour une finalisation vers 2029/2030, pourrait devenir le H.267 et offrir — c'est la règle — une compression plus efficace avec une qualité d'image équivalente aux codecs actuels, sans augmenter de façon significative la complexité.

Le logo officiel de la 6G.

Les codecs de type H.26x sont très liés aux télécommunications et ont eu dans certains cas beaucoup de succès. Le H.261 a été pensé pour l'ISDN (RNIS en France), le H.262 (MPEG-2) a été employé dans les DVD et dans les débuts de la télévision numérique, et le H.264 (AVC) et H.265 (HEVC) sont toujours très employés dans la distribution de la vidéo en ligne (plateformes de streaming, YouTube, etc.) et de la télévision (comme la TNT en France), en plus des Blu-ray (H.264) et Blu-ray Ultra HD (H.265). Le dernier codec en date, le H.266 (VVC) n'a pas eu autant de succès : l'AV1, un codec open source qui n'impose pas le paiement d'une redevance, a pris le pas dans ce domaine, notamment sur les plateformes de streaming.

Le logo officiel du H.266, ou VVC.

En l'état, les différents communiqués n'indiquent pas explicitement que le codec pourrait devenir le H.267, même si c'est assez évident dans l'absolu, étant donné la continuité dans la numérotation et les liens entre les télécommunications et les codecs de cette famille. Reste que ce codec n'est évidemment pas le seul en embuscade pour devenir le prochain standard de facto, l'AV2 est en développement et les annonces donnent évidemment les mêmes arguments, qui reviennent systématiquement pour chaque annonce de codecs.

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Télétravail : Teams va bientôt indiquer précisément où se trouvent vos collègues

Microsoft risque de compliquer la vie des télétravailleurs. L’entreprise a annoncé qu’elle développait une fonction indiquant automatiquement l’emplacement d’un utilisateur en se basant sur son réseau Wi-Fi. De quoi clarifier où se situent les membres de l’équipe… et déranger ceux ayant décidé de passer la journée à la maison.

Image Microsoft

La nouveauté a été présentée par Microsoft comme une manière de réduire la confusion sur le lieu de travail dans sa feuille de route. « Lorsque les utilisateurs se connectent au réseau Wi-Fi de leur organisation, Teams définit automatiquement leur lieu de travail en fonction du bâtiment dans lequel ils se trouvent », précise-t-il. La fonction sera désactivée par défaut et déployée dans le courant du mois de décembre.

Les détails sont minces et la fonction toujours en développement. Elle pourra faciliter la vie des utilisateurs, qui n’auront plus besoin de se demander dans quel bâtiment se trouvent leurs collègues. À l’inverse, elle pourra facilement pointer ceux n’étant pas venus travailler au bureau. Heureusement, il sera possible de la désactiver pour les utilisateurs ne souhaitant pas partager leur position.

Les entreprises vont devoir commencer à se préparer, associant les SSID des réseaux à des noms de bâtiments avant le déploiement. La nouveauté ne concerne pas les mobiles, et uniquement les versions Windows et Mac du logiciel.

La nouveauté arrive maintenant que de nombreuses entreprises sont revenues sur leurs politiques de télétravail. Microsoft par exemple, a annoncé que les employés habitant à proximité des bureaux devaient retourner sur le site au moins trois jours par semaine d’ici février 2026. Amazon avait ordonné un retour intégral au bureau pour l’année 2025.

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Un nouveau navigateur de plus débarque en bêta : Samsung Internet Browser

Vous n'aviez pas assez de navigateurs sur votre PC ? Après Atlas (OpenAI) et Comet (Perplexity), voici Samsung Internet Browser. La société coréenne a en effet porté son navigateur Android sous Windows, et il arrive en bêta.

Un navigateur synchronisé avec un smartphone. Image Samsung.

Samsung Internet Browser est pour le moment disponible en bêta, uniquement si vous avez un compte Samsung américain (États-Unis) ou coréen (au Sud). Contrairement à OpenAI qui a d'abord sorti Atlas sur Mac, Samsung s'attaque directement à Windows : il nécessite Windows 10 (à jour) ou Windows 11.

Ce navigateur basé sur Chromium (comme la majorité du marché) va surtout permettre à Samsung d'étendre son écosystème, en proposant des fonctions qui existent depuis des années avec Safari : la synchronisation des signets, de l'historique de navigation ou des mots de passe entre un smartphone Samsung et un PC sous Windows. Des fonctions qui existent en partie déjà avec Chrome, mais à travers une extension dédiée. Il contient évidemment de l'IA à travers Galaxy AI. L'intégration n'est pas aussi avancée que celles des fournisseurs de chatbot, Galaxy AI va surtout permettre de traduire les pages web (comme la majorité des navigateurs) ou résumer le contenu des pages.

L'icône de cette bêta. Image Samsung.

Samsung indique que la bêta devrait s'ouvrir à d'autres pays dans le futur, et la marque pourrait même proposer son navigateur sous macOS ou Linux dans le futur, qui sait. On s'attendrait presque à un retour de Safari sous Windows…

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Aux prises avec le DMA, Apple renforce encore son lobbying auprès de l’Union européenne

Les grandes entreprises de la tech dépensent plus que jamais pour faire défendre leurs intérêts au sein des instances européennes. Les 733 groupes du numérique enregistrés à Bruxelles ont dépensé 151 millions d’euros en lobbying sur un an, contre 113 millions il y a deux ans, d’après des données officielles compilées par les ONG Corporate Europe Observatory et LobbyControl.

Tim Cook en visite à la Commission européenne en 2023. Image Union européenne.

À elles seules, les dix entreprises du numérique qui dépensent le plus ont déboursé davantage que les dix premières des secteurs pharmaceutique, financier et automobile réunis. En tête, Meta, qui consacre plus de 10 millions d’euros à ses activités de représentation auprès des institutions européennes. Apple est en deuxième position, à égalité avec Microsoft et Amazon, avec un budget annuel compris entre 7 et 8 millions d’euros.

D’après les dernières infos communiquées au printemps, Apple compte 29 personnes impliquées dans le lobbying, soit 9,1 équivalents temps plein, contre 7,4 il y a deux ans. Au cours du premier semestre, ses représentants ont participé à 29 réunions officielles avec la Commission européenne et 47 avec des membres du Parlement européen. La liste de ces rendez-vous (accessible ici), mentionne des échanges sur les politiques environnementales, les services de paiement, la santé, la compétitivité… et bien sûr le DMA, la bête noire de Cupertino.

L’entreprise ne cesse en effet de dénoncer ce texte qui l’oblige à ouvrir iOS et l’iPhone à la concurrence. Dernièrement, Apple a saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour tenter d’en contester la légalité.

DMA : la Commission européenne répond à Apple, et ne lâche rien

DMA : la Commission européenne répond à Apple, et ne lâche rien

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App Store : plus de souplesse dans l’examen des apps et pour les pages produit

Il y a du changement pour les développeurs : Apple vient d’annoncer de nouvelles fonctionnalités et une plus grande flexibilité dans son processus d’examen. Il est désormais possible d’envoyer plusieurs éléments pour vérification, de manière indépendante d’une version déjà en cours d’examen. Tout a été détaillé dans un communiqué.

Les développeurs pourront par exemple envoyer un ou plusieurs événements in-app dans une soumission indépendante s’ils ont déjà poussé une mise à jour de l'application chez les équipes d’Apple. Cette plus grande flexibilité va également permettre de soumettre un correctif de bug critique, distinct de toute page de produit personnalisée existante en cours d’évaluation. Les créateurs de jeux pourront envoyer différents aspects liés à Game Center (nouveaux succès, classements, défis) dans une soumission distincte d'une version d'application en cours d'examen.

Les pages de produits vont être améliorées, avec la possibilité d’en créer deux fois plus qu’auparavant et d’ajouter des mots clés. Pour rappel, celles-ci permettent de mettre en avant différents contenus de l’app via des captures d'écran et autres textes promotionnels. Leur nombre grimpe désormais jusqu’à 70, chacune pouvant avoir des mots clés les rendant plus faciles à trouver sur l’App Store. Apple indique que « les pages produit personnalisées auxquelles des mots-clés ont été attribués peuvent apparaître dans les résultats de recherche pour ces mots-clés sélectionnés à la place de votre page produit par défaut ».

Apple étend désormais ses codes d’offre (offer codes) à tous les types d’achats intégrés : consommables, non consommables, abonnements non renouvelables… Ces codes d’offre sont pensés pour le marketing, et les développeurs peuvent s’en servir pour proposer pendant une durée limitée un accès gratuit ou une remise sur un achat in-app précis afin de faire découvrir une fonction payante ou de solliciter d’anciens utilisateurs.

Comme ces codes d’offre sont plus souples et plus configurables que l’ancien système, Apple va supprimer la création de codes promo pour les achats intégrés à partir du 26 mars 2026. Ces derniers servaient surtout à offrir gratuitement une app ou un achat in-app, par exemple à la presse ou aux testeurs. Les codes promo déjà générés resteront valables jusqu’à leur expiration, mais ne serviront ensuite plus qu’à offrir le téléchargement gratuit de l’app.

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Promo : la sonnette pour vélo avec traqueur inclus AirBell Pro à 33 € au lieu de 45

Un traqueur de type AirTags est bien pratique si on veut garder un œil sur son vélo. Encore faut-il le placer de manière discrète et sûre, ce qui devrait être le cas avec l’AirBell Pro. Ce produit est une sonnette pour vélo qui ressemble à n’importe quel modèle traditionnel, sauf qu’elle intègre une pile et toute l’électronique nécessaire pour la transformer en un traqueur compatible avec l’app Localiser d’Apple. Vendue en temps normal autour de 45 €, la sonnette est actuellement en promotion à 33,24 €, son prix le plus bas.

Image iGeneration, photo de base AirBell.

Sous le capot de la sonnette, on ne trouve pas seulement une cavité vide qui résonnera en la tapant avec le petit battant de plastique sur le côté, il y a aussi l’équivalent d’un AirTag. Le fabricant a opté pour une alimentation similaire en utilisant une pile bouton CR2032, un format standard et pas cher. Il promet un an d’autonomie, ce qui est proche de ce qu’Apple revendique pour son propre produit.

Au moment d’acheter, choisissez bien la bonne version selon votre vélo. Le produit est prévu pour des guidons de 22,2 mm de diamètre, ce qui est le standard le plus courant à l’heure actuelle, ou alors pour des guidons de 31,8 mm. Le prix est le même quel que soit votre choix.

Si vous avez déjà un AirTag prêt à servir, le fabricant commercialise aussi l’AirBell, qui est aussi en promo à 13,29 € au lieu de 18. C’est la même idée et le même design externe, sauf qu’ici vous devrez insérer la balise d’Apple sous la sonnette. Ce produit s’adapte également aux deux diamètres de guidon les plus courants sur les vélos.

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Promo : un iPhone 16 à 683 € au lieu de 869 sur Amazon Italie

Amazon Italie réduit le prix de l’iPhone 16 de base, avec ses 128 Go de stockage. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon français et une fois les taxes et livraisons ajoutées, vous paierez 682,67 € précisément, au lieu des 869 € toujours demandés par Apple. Cette réduction de plus de 20 % est valable sur le modèle de base dans deux coloris : noir ou rose.

Si vous préférez du blanc, c’est du côté d’Amazon France qu’il faut aller faire un tour. L’iPhone 16 est alors affiché à 850 €, mais un bon de réduction s’applique au moment de passer la commande et on peut ainsi l’acheter à 720,8 €. Si les autres coloris ont aussi des réductions, les prix sont toutefois nettement moins intéressants.

Image iGeneration.

L’iPhone 16 était le modèle de base de la gamme 2024 d’Apple et il reste un excellent téléphone. Son plus gros défaut par rapport à la gamme actuelle serait à chercher du côté de son écran : s’il s’agit d’une excellente dalle OLED qui ne posera aucun problème majeur, elle n’est pas ProMotion. Cela veut dire que l’affichage reste constamment à 60 images par seconde et surtout, qu’il s’éteint quand le téléphone passe en veille. L’iPhone 17 corrige cet aspect, certes, mais il est aussi vendu à partir de 969 €. Vous pourrez économiser pratiquement 300 € en choisissant ce produit de l’an dernier, cela semble un bon compromis.

Côté photographie, il intègre deux très bons objectifs à l’arrière (grand-angle et l’ultra grand-angle qui est pratique notamment pour la macro) ainsi que la commande de l’appareil photo, un bouton dédié à cette fonctionnalité. Il récupère aussi le bouton d’action, qui remplace avantageusement le bouton du silencieux sur les anciens modèles. Son autonomie est par ailleurs excellente et les amateurs de couleurs vives seront ravis par le rose bien pétant de cette gamme.

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

Test de l’iPhone 16 et de l’iPhone 16 Plus : une génération intelligente

À vous de voir si ces quelques compromis justifient les économies, mais une chose est sûre : l’iPhone 16 est parfaitement équipé pour tenir de nombreuses années. Il intègre une puce suffisamment puissante pour Apple Intelligence et même si ce n’est pas encore l’argument massue qu’Apple voudrait, c’est un bon gage pour l’avenir.

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Bloodgate : quand les AirPods Pro 3 font littéralement saigner des oreilles

L’expression « saigner des oreilles » prend une toute nouvelle signification avec les AirPods Pro 3, si l’on en croit les nombreux témoignages apparus sur Reddit. Et comme à chaque petite affaire d’ampleur sur Internet, celle-ci a déjà un nom : le Bloodgate (blood pour sang, évidemment).

Image /u/lyao1235 sur Reddit.

Des dizaines d’utilisateurs ont publié des messages plutôt inquiétants : douleurs, coupures ouvertes et même saignements après une utilisation prolongée des écouteurs d’Apple. Le nouveau capteur de fréquence cardiaque, situé à l’intérieur de chaque écouteur, serait le principal suspect.

Lyao1235, par exemple, a publié des photos montrant une oreille en sang après un long vol avec les écouteurs. « J’ai senti une pression du côté gauche, et en retirant l’AirPod, j’ai vu ça », écrit-il. Un autre utilisateur, brandonmp, a signalé des plaies identiques sur les deux oreilles, dans un fil datant de quelques semaines.

Un autre utilisateur victime de ses AirPods Pro

Beaucoup ont d’abord cru à un simple bouton ou à une irritation, avant de découvrir des lésions symétriques autour du canal auditif interne et du tragus — ce petit morceau de cartilage à l’entrée de l’oreille. Certains ont même remarqué de petites traces de sang en essuyant leurs oreilles après que l’un des écouteurs ait glissé.

Insistons sur le fait que ces cas, certes impressionnants, restent encore rares. Reste qu'on ne peut pas totalement les ignorer. Est-ce une forme qui ne convient pas à toutes les oreilles, un défaut de fabrication isolé, ou tout simplement une utilisation trop prolongée des écouteurs ?

AirPods Pro 3 : pourquoi le test des embouts n’est pas à prendre à la légère

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Le capteur cardiaque dans le viseur

De nombreux utilisateurs désignent le nouveau capteur de fréquence cardiaque comme coupable. Ce petit cercle noir, placé à l’intérieur de chaque oreillette, repose directement contre le conduit auditif, souvent au niveau du tragus. Résultat : une pression constante sur la même zone, quel que soit l’embout choisi.

Certains ne ressentent aucun inconfort, d’autres parlent d’une petite aspérité perceptible au toucher, précisément à l’endroit des coupures ou irritations. À cela s’ajoute un léger échauffement : plusieurs personnes ayant activé la mesure cardiaque en continu notent une chaleur persistante, ce qui pourrait aggraver l’irritation avec le temps.

Pour l’heure, tout cela reste au stade du témoignage — aucun défaut matériel n’a été confirmé.

La réponse d'Apple

Pour l'heure, Apple n'a pas communiqué sur le sujet. Victime de ce problème, un utilisateur sur Reddit s'est vu refuser un retour « pour des raisons d'hygiène ». On lui a simplement recommandé d’essayer d’autres tailles d’embouts, chose que l'utilisateur avait déjà faite.

Parmi les conseils donnés, certains recommandent de désactiver la mesure de la fréquence cardiaque dans les réglages ou de faire fréquemment des pauses (ce qui n'est pas un mauvais conseil en soi). Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à surveiller l’état de vos oreilles après de longues sessions.

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Neo, le robot qui veut faire le ménage à votre place

Voici sans doute le rêve de toute une industrie qui prend enfin forme : Neo, un robot de 1,65 m, est censé s’occuper de toutes les tâches domestiques — faire le ménage, arroser les plantes, charger le lave-vaisselle… et bien plus encore.

Image 1X Technologies.

Ce beau bébé de 30 kg est développé par la société norvégienne 1X Technologies, installée en Californie. Son tarif ? 20 000 $ (17 200 €), ou 499 $ (429 €) par mois en location. Les premières livraisons sont prévues aux États-Unis en 2026, avant une ouverture à l’international en 2027.

L’autonomie annoncée est de quatre heures — largement suffisante, en théorie, pour nettoyer la maison. Neo carbure bien sûr à l’intelligence artificielle, capable d’interagir avec ses maîtres et d’apprendre leurs habitudes.

Image 1X Technologies.

Sur le papier, cela fait rêver. Dans la réalité, ce n'est pas encore ça. Neo marque surtout le début d'une longue et nouvelle histoire de l'industrie high-tech. Il faudra du temps pour que Neo et ses successeurs soient à la hauteur de la promesse initiale.

La journaliste du Wall Street Journal, Joanna Stern, a pu le tester. Le moins que l'on puisse dire, c'est que Neo n'est pas encore un foudre de guerre. Il lui faut une bonne minute pour récupérer une bouteille d'eau dans un réfrigérateur, deux minutes pour plier un pull et une éternité pour charger trois verres et un plat dans le lave-vaisselle !

Là où la promesse est encore imparfaite, c'est que Neo n'est pas encore totalement autonome. Un opérateur peut en prendre le contrôle à distance pour réaliser certaines tâches et le robot pourra alors apprendre à les effectuer.

Neo est encore très dépendant de son opérateur, mais ses concepteurs promettent que cela sera différent lorsque le robot arrivera dans les premiers foyers l'an prochain. Le modèle commercialisé devrait également avoir des gestes plus assurés. Pour l'anecdote, Neo se pilote à l'aide d'un casque de réalité virtuelle. Manque de chance pour Apple, dans les vidéos, ce n'est pas un Vision Pro qui est utilisé. Il n'y a pas de petite victoire pour Mark Zuckerberg !

Roborock fait chuter les prix de ses aspirateurs : le Q7 L5 à 130 €, le Qrevo Slim en promo à 749 € !

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Le shutdown aux USA bloque un bon nombre de nouveautés à la frontière, la FCC étant en pause forcée

Le shutdown aux États-Unis d’Amérique, contrairement à la France où tous les services publics fonctionnent toujours en cas de désaccord sur le budget à venir, est un gros souci pour nombre d’Américains : tant que le Congrès n’a pas voté un budget pour l’année prochaine, ou au moins une résolution provisoire, tous les services étatiques s’arrêtent. Et si certains services comme les contrôleurs aériens, la santé publique ou encore la sécurité publique sont souvent mis en avant pour parler du problème, d’autres moins visibles mais tout aussi importants comme la FCC, qui valide la conformité d’un appareil pour le pays, sont aussi à l’arrêt, comme le rappelle TheVerge.

Le Leica M EV1, entre autres, reste coincé aux frontières des USA en attendant son laisser-passer. Image DPReview.

La FCC, pour Federal Communications Commission, est un peu l’équivalent pour les produits électroniques du sceau « CE » en Europe, et indique qu’un appareil est conforme aux réglementations concernant les émissions radio aux USA. Sans ce sésame, pas de commercialisation possible.

Cependant, en cas de shutdown, le bureau de la FCC amené à valider les nouveaux appareils n’est pas considéré comme essentiel au fonctionnement du pays, et se retrouve donc en pause forcée. Conséquence, tous les produits devant être validés par la commission sont mis en liste d’attente, et ne récupéreront leur sceau de conformité qu’une fois le shutdown levé.

Ainsi, entre autres, Leica a reporté la sortie de son nouveau M EV1 aux US, Wiam Sound sa nouvelle enceinte connectée, Razer sa manette Raiju V3 Pro, et bien d’autres encore. Souci supplémentaire, une fois le shutdown passé : de nombreux laboratoires chinois ont vu leur certification révoquée par la FCC récemment au nom de la souveraineté nationale, et d’autres devraient suivre une fois la FCC remise en route. Cerise sur le gâteau, plusieurs employés de l’entité publique se sont vus remettre leur lettre de licenciement durant cette pause involontaire, comme de nombreuses autres agences du pays.

Le CEO de la Consumer Technology Association, Gary Shapiro, s’inquiète pour ses adhérents : « La pause induite par le shutdown dans les certifications empêchent les entreprises américaines de proposer des produits innovants à leurs clients [...] Nous appelons le Congrès à trouver un accord sur le budget, et à rouvrir les agences gouvernementales afin de permettre à ces entreprises et à bien d’autres services vitaux aux Américains de retrouver un fonctionnement normal ».

TheVerge a tenté d’obtenir une réponse à cette inquiétude de la part de la FCC par e-mail, et a reçu... une réponse automatique indiquant que la FCC ne peut répondre pour le moment, pour cause de shutdown.

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AOL bientôt rachetée par Bending Spoons : Make AOL Great Again, ou grande purge en vue ?

AOL... le géant d’hier, qui a inondé les boîtes aux lettres, magazines et autres endroits de CD de connexion à l’époque du RTC devrait encore changer de main bientôt, Bending Spoons étant intéressé par l’entreprise comme l’indique TheVerge.

Les années 2000 et leur raz-de-marée de CD AOL... Image LGR sur X.

Si Bending Spoons vous dit peut-être quelque chose, c’est qu’elle a une habitude étrange depuis quelques années de racheter tout et n’importe quoi, du moment que ça ait un lien même ténu avec internet. Malheureusement, elle a aussi pris une autre habitude : une fois l’entreprise rachetée, elle fait un nettoyage par le vide de la majeure partie des employés... La liste est déjà longue :

  • Remini, app d’édition photo par IA en 2021.
  • FiLMiC, éditeur de l’app FiLMiC Pro en 2022.
  • Evernote en 2023.
  • Mosaic Group, Meetup, Hopin, Issuu, WeTransfer et Brightcove en 2024.
  • Komoot, Harvest, Vimeo et AOL en 2025.

Le point commun de toutes ces acquisitions est le départ forcé de nombreux employés : chez Evernote, tous les employés US ont été licenciés pour rapatrier toutes les activités en Europe, et chez WeTransfer, 75 % de la masse salariale a été purgée.

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Après Evernote, WeTransfer et Filmic Pro, Bending Spoons achète Vimeo

Les deux dernières acquisitions de l’entreprise, Vimeo et AOL, montrent des capacités de plus en plus grandes de rachat : la première l’a été pour 1,38 milliards de dollars, la seconde devrait l’être (une fois l’accord validé) pour 1,5 milliards de dollars.

Le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari (rien à voir avec la marque de voitures de sport), a annoncé vouloir « investir de manière significative pour aider AOL et son business à grandir », sans plus de précisions. Il rappelle que Bending Spoons n’a « jamais revendu une entreprise dont elle a fait l’acquisition », et qu’il souhaite aider AOL à satisfaire sa « large et fidèle base de clients pour les années à venir ». Pas un mot sur les employés cependant...

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Pas de chauffage Netatmo ? C’est normal, Microsoft Azure est en panne, et ça touche de nombreux services [ : ça revient petit à petit]

Les pannes de services cloud se suivent et se ressemblent... Après celle d’Amazon Web Services la semaine dernière, plus grosse jamais rencontrée de son histoire, c’est Microsoft Azure qui rencontre de sérieux problèmes depuis environ 18h ce soir, et touche par ricochet de nombreux services, dont ceux de Netatmo.

Tous les services Netatmo sont en carafe. Capture MacGeneration.

Microsoft indique que le souci provient d’une mise à jour erronée de ses serveurs provoquant des erreurs de serveurs DNS sur le service Azure Front Door (permettant aux webapps d’accéder aux serveurs), ironiquement peu ou prou la même que leurs camarades d’AWS quelques jours plus tôt. Si certains de ses serveurs sont encore en ligne, une bonne partie est touchée par la mise à jour plantogène, et sont en cours de rétablissement.

Les services touchés sont relativement nombreux, même si la majeure partie des européens ne sont plus en horaires de travail au moment de la panne :

  • tous les services de Netatmo/Legrand, que ce soit chauffage, station météo, caméras connectées ou encore détecteurs de fumée connectés.
  • Microsoft 365 (Office) peut être touché à des degrés divers, ainsi que les sites de Microsoft.
  • le Xbox Live, ainsi que les serveurs de Minecraft peuvent être inaccessibles.
  • certaines banques peuvent subir des difficultés sur leur app et leurs webapps.
  • Alaska Airlines est difficile d’accès.
  • les sites de plusieurs entreprises comme Starbucks, Costco ou autres peuvent être inaccessibles.

De nombreux sites sont ainsi touchés de manière plus ou moins profonde, dans des domaines très variés : la BBC indique par exemple que le parlement écossais a dû être suspendu, leur système de vote étant planté par la panne de Microsoft Azure.

Ces grappes de serveurs gigantesques sont certes très utiles voire indispensables depuis quelques années, mais les pannes redondantes, entre AWS la semaine dernière, Azure aujourd’hui ou encore Crowdstrike l’année dernière, montrent à quel point ces serveurs peuvent devenir le talon d’Achille d’une entreprise, au point de mettre tous ses services en panne, sans qu’elle ne puisse faire grand chose d’autre qu’attendre le rétablissement.

Mise à jour à 21h40 : les services semblent revenir petit à petit, Netatmo inclus.

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Recours en justice : la plainte sur les grésillements des AirPods Pro en grande partie rejetée

Il y a quelques années, en 2020 précisément, Apple reconnaissait un souci touchant les AirPods Pro première génération : dans certains cas, les écouteurs pouvaient se mettre à diffuser des craquements, parasites et autres distorsions audibles, ce qui n’est pas tellement le comportement souhaité pour une paire d’écouteurs à plus de 250 €. Si la marque a reconnu le problème de diverses manières, cela n’avait pas empêché une plainte d’être lancée en novembre 2024.

Dans un premier temps, Apple a tenté de corriger les défauts avec la sortie d’une mise à jour logicielle en mai 2020. Les clients faisant toujours état de problèmes de son avec leurs écouteurs, un programme d’échange a alors été mis en place en octobre 2020.

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Un recours collectif contre les défaillances chroniques des premiers AirPods Pro aux États-Unis

Étonnamment ce n’est qu’en novembre 2024, soit tout de même plus de 4 ans après les premiers retours, qu’une plainte a été déposée devant la justice américaine par trois utilisateurs pris en défaut. Celle-ci prenant la forme d’un recours collectif, n’importe quel citoyen américain se sentant spolié par le comportement d’Apple sur ces écouteurs pouvait la rejoindre.

Après quasi un an dans les couloirs de la justice américaine, les choses semblent mal parties pour les plaignants, comme l’indique MacRumors : de nombreuses parties de leur recours ont été jugées injustifiées avant même d’atteindre le procès.

  • la fraude et le contournement de la protection du consommateur
  • le défaut de garantie explicite comme implicite
  • la demande de montée au niveau national (pour ce faire, chaque état devait être représenté par au moins un plaignant, chose que le recours a échoué à faire)
  • l’enrichissement injustifié
  • l’injonction de retrait de commercialisation (caduque, les AirPods Pro 1ère génération n’étant plus commercialisés)

Reste la plainte pour fraude par omission qui court toujours, soupçonnant Apple de ne pas avoir correctement prévenu les clients potentiels des défauts de ses écouteurs, même après le lancement du programme d’échange d’octobre 2020.

Même ce dernier argument pourrait être balayé une fois arrivé devant la cour de justice, un précédent rappelé par les avocats d’Apple indiquant que fort logiquement, seuls les risques pour la santé doivent systématiquement être indiqués dès qu’ils sont découverts, les autres soucis étant pris en charge sous garantie ou par un programme de réparation/échange une fois remontés. L’argument d’Apple a été entendu, mais la cour a indiqué qu’il était encore trop tôt pour rejeter cette partie de la plainte.

En attendant, les plaignants ont 21 jours pour reformuler les autres accusations, s’ils souhaitent qu’ils soient réintégrés dans la plainte finale.

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Mares Dive, une nouvelle app de plongée pour l’Apple Watch Ultra

En lançant la première Apple Watch Ultra en 2022, Apple avait beaucoup mis en avant ses capacités en plongée sous-marine, notamment avec l’application Oceanic+. Une nouvelle venue vient lui faire concurrence : Mares Dive.

L’application propose un affichage similaire aux ordinateurs de plongée traditionnels de Mares, ce qui facilitera la transition pour les clients de la marque. On a l’équivalent de la Sirius sur l’Apple Watch Ultra, nous explique notre lecteur François qui a pu la tester. Sous l’eau, Mares Dive affiche de façon bien lisible les informations essentielles : profondeur, durée d’immersion, température de l’eau… Elle calcule la décompression selon l’algorithme Bühlmann ZH-L16C et gère les mélanges d’air enrichi (Nitrox 21 à 50 %).

D’après François, un atout par rapport à Oceanic+ est la prise en compte du rythme cardiaque, lorsque la combinaison ne gêne pas les capteurs de la montre évidemment. L’app présente aussi le CNS % (Central Nervous System), indicateur du taux d’exposition du système nerveux à l’oxygène sous pression.

Une fois revenu à la surface, Mares Dive sert de journal de bord : les plongées sont enregistrées avec des graphiques et la localisation GPS des sites. Dommage que la version iPhone accuse son âge. Mares Dive coute 9,99 €/mois ou 79,99 €/an, des tarifs proches d’Oceanic+.

Pour en savoir plus sur la plongée avec l’Apple Watch Ultra, notre pigiste Olivier a déjà exploré le sujet en profondeur dans trois articles très détaillés :

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (1/3) : une préparation claire comme de l

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (1/3) : une préparation claire comme de l'eau de roche

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (2/3) : en immersion totale

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (2/3) : en immersion totale

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (3/3) : une grande bouffée d

Plongée avec l’Apple Watch Ultra (3/3) : une grande bouffée d'oxygène

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Nvidia dépasse les 5 000 milliards de dollars de capitalisation boursière

Apple rejoint le club très fermé des entreprises valant plus de 4 000 milliards de dollars en Bourse ? Nvidia ne se laisse pas faire et dépasse aujourd’hui les 5 000 milliards de dollars, un record absolu dans l’histoire des marchés financiers.

À l’ouverture de Wall Street, dans l’après-midi à Paris, le titre NVDA s’envolait de 5,45 % pour atteindre 211,99 dollars, propulsant la valorisation de l’entreprise à plus de 5 100 milliards. Pour donner une idée de l’ampleur du phénomène : c’est davantage que Tesla, Meta et Netflix réunis. Et c’est aussi plus que le produit intérieur brut de la France ou de l’Allemagne.

Le concepteur de cartes graphiques avait dépassé les 3 000 milliards en juin 2024 puis les 4 000 en juillet dernier. Nvidia enchaîne les records grâce à sa position privilégiée sur le marché en plein boom de l’intelligence artificielle. Ses puces alimentent en effet la plupart des modèles d’IA générative.

Jensen Huang, cofondateur et CEO de Nvidia, en 2023. Image Taiwan Presidential Office (CC BY).

Ces derniers mois, l’entreprise a notamment annoncé un partenariat stratégique avec OpenAI et une prise de participation dans Nokia pour préparer la 6G. Autre élément apprécié des investisseurs : Donald Trump a déclaré aujourd’hui même vouloir discuter avec Xi Jinping d’une possible exportation de puces Blackwell (l’architecture la plus avancée de Nvidia) vers la Chine.

De son côté, Jensen Huang a balayé les critiques sur une éventuelle bulle spéculative autour de l’IA. Selon lui, ses puces de dernière génération sont bien parties pour générer un demi-milliard de dollars de chiffre d’affaires.

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YouTube va bientôt remastériser les vieilles vidéos en 720p grâce à l’IA

YouTube va utiliser l’IA pour mettre à l’échelle les vidéos plus anciennes et proposer une meilleure qualité sur les téléviseurs. Les contenus sous les 1080p vont donc être passés à la moulinette de l’IA afin de passer à la HD et d’être plus agréables à regarder sur les grandes TV. Les spectateurs comme les créateurs pourront refuser cette nouveauté.

La nouveauté en action. Image YouTube

Dans son communiqué, Google annonce avoir pour ambition de mettre à niveau les vidéos jusqu’en 4K par la suite et que les fichiers originaux seront conservés. « Les spectateurs pourront toujours regarder les vidéos des créateurs dans la résolution d'origine, car la super résolution sera clairement indiquée dans les paramètres », précise l’entreprise. Comme l’explique la fiche d’assistance, les créateurs peuvent s’opposer à cette amélioration automatique en se rendant sur YouTube Studio.

Un tel système d’upscaling n’est pas nouveau, et on l’a par exemple déjà vu à l’œuvre sur la NVIDIA Shield ou sur de nombreuses marques de TV. YouTube a confirmé à The Verge que le changement ne concernera que les vidéos envoyées en 240p jusqu’à 720p, et donc pas aux vidéos déjà remastérisées numériquement par les créateurs.

D’autres changements sont à noter, comme le fait que les vignettes pourront désormais peser jusqu’à 50 Mo pour un meilleur rendu sur les écrans 4K. Sur les TV, des aperçus immersifs vont apparaître sur la page d’accueil afin de faciliter la navigation. La recherche devrait également être améliorée pour favoriser les vidéos d’une chaîne visitée sur la page de celle-ci.

Image YouTube

Mis à part cela, la plateforme essaye également un envoi de fichiers plus larges pour une poignée de créateurs à des fins de tests. Elle va sinon déployer un système de code QR pour les vidéos dédiées au shopping, permettant aux spectateurs de facilement acheter un produit vu sur leur TV.

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Pico-Banana-400K : Apple publie un énorme jeu de données pour apprendre à retoucher les photos par texte

Malgré les fortes turbulences dans le domaine, Apple continue de plancher sur l’IA et vient de publier Pico-Banana-400K. Il s’agit d’un jeu de données comportant 400 000 exemples d’édition d’images guidée par texte. Il a été pensé pour améliorer les systèmes d’IA visant à retoucher des photos depuis une demande textuelle.

Image Apple

Apple explique avoir suivi avec intérêt l’évolution des modèles permettant d’éditer une photo avec du texte, citant par exemple les travaux de Google ou d’OpenAI. Cependant, elle note que les progrès ont pu être limités par l’absence de données d’entraînement tirées de vraies photos. Le but de Pico-Banana-400K est donc de corriger le tir avec un corpus massif, proprement annoté et construit sur d'authentiques clichés plutôt que sur des images artificielles générées de toutes pièces.

Pour cela, Apple a utilisé la base de données Open Images avant de les passer à la moulinette de Gemini-2.5 Flash. Celui-ci suggère des modifications (« change la couleur du ciel ») avant que le Nano-Banana de Google s’exécute. Gemini-2.5 Pro juge ensuite du résultat et met de côté les plus qualitatifs. Les résultats jugés trop insuffisant ne sont pas jetés, et Apple en a gardé environ 56 000 pour l’alignement de modèles, c’est-à-dire pour apprendre ce qui est bon et ce qui est moins bon.

La création de la base de données selon Apple.

Le jeu comporte 35 catégories différentes. On y trouve des retouches simples (ajoute un objet, change une couleur) ou des transformations plus globales (change la météo). Sont également inclus des cas dans lesquels le style graphique ou le texte affiché sont modifiés. Il inclut aussi 72 000 dialogues d’édition multi-étapes, où une image est modifiée tour après tour. L’étude permet de voir que Nano-Banana n’est pas infaillible : s’il s’en sort bien 93 % du temps pour changer un style, la modification de texte ou le changement de place d’un objet ne fonctionne pas plus de 40 % du temps.

Apple mentionne dans le papier que fabriquer Pico-Banana-400K a coûté environ 100 000 dollars et que l’ensemble du corpus a été généré quasi intégralement sans annotation humaine manuelle. La base de données peut être téléchargée sur GitHub et est sous licence gratuite pour une utilisation non commerciale.

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Crédit à la consommation sur l’Apple Store : une affaire qui roule pour Cetelem

« À partir de 1 329 € ou 55,38 €/mois par mois pour 24 mois à 0 % taux débiteur. » Depuis le début de l’année, Apple met en avant dans tous les recoins de sa boutique en ligne des crédits à la consommation, dont un financement à taux zéro. Ce programme proposé en partenariat avec Cetelem est censé s’achever le 31 décembre 2025, mais il pourrait bien être reconduit au-delà.

L’opération a déjà été prolongée plusieurs fois, et pour cause, elle fait du chiffre. Dans son rapport financier portant sur le premier trimestre 2025, BNP Paribas, maison mère de Cetelem, notait une « hausse régulière des prêts personnels (production +9% / 1T24) avec les 1ers effets du déploiement du partenariat avec Apple en France. »

Impossible de manquer l’offre de crédit, elle est partout. Image MacGeneration.

Trois mois plus tard, nouveau signe de satisfaction de la banque : « Hausse régulière du crédit à la consommation BtoC (production +3% / 2T24) et effet très positif du déploiement du partenariat avec Apple en France dans le retail ». Et le succès ne s’est pas démenti au troisième trimestre : « Très bonne dynamique sur le crédit à la consommation B to C (production +9,0% / 3T24) et poursuite du déploiement très positif du partenariat avec Apple en France dans le retail. »

La précédente initiative du genre n’avait pas duré si longtemps. En 2022, Apple avait collaboré avec un autre acteur, Alma, pour proposer le paiement en plusieurs fois d’un iPhone, d’un iPad ou d’un autre produit. L’opération n’avait duré que trois mois — une conséquence du lancement des nouveaux iPhone perturbé par un dysfonctionnement du côté d’Alma ?

Pour en revenir au partenariat actuel, Apple prend à sa charge les intérêts habituels, misant sur le volume des ventes pour compenser le coût de l’opération. Pour Cetelem, c’est un moyen de mettre le grappin sur des consommateurs supplémentaires. « Une fois que [les clients] ont téléchargé notre application sur leur téléphone, il est ensuite possible de leur proposer d'autres produits comme des prêts personnels, des prêts à la rénovation énergétique, etc. », avait expliqué Franck Vignard, directeur général de BNP Paribas Personal Finance, aux Échos.

Les clients d’Apple sont d’autant plus intéressants qu’ils dépensent plus que la moyenne. Dans ce groupe, le montant moyen d’un crédit à la consommation pour un smartphone tourne autour de 700 €, contre 1 200 € lorsqu’il s’agit d’un iPhone. Outre le crédit à 0 % qui permet d’étaler sans frais le paiement d’un iPhone ou d’un autre appareil sur 24 mois maximum, Cetelem propose aussi sur l’Apple Store un crédit plus long soumis à des frais de 14,01 %. Il ne faut pas se tromper d'offre, car la facture finale n'a rien à voir.

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Quand le partage familial d’Apple devient une arme de surveillance

En 2014, Apple inaugurait le partage familial avec iOS 8 : la fonction permet de créer un groupe regroupant plusieurs comptes Apple. Elle s’est petit à petit imposée comme contrôle parental et permet également de retrouver les objets d’un proche égaré. Si l’idée est bonne et en a aidé plus d’un, elle peut aussi se retourner contre l’utilisateur quand la famille éclate. Une mère de famille a fait part de son expérience désastreuse après une rupture en très mauvais terme auprès de Wired.

Image Apple

Son ex-mari a utilisé le partage familial pour surveiller de près ses anciens proches, refusant de dissoudre le groupe après la séparation. Il vérifiait les déplacements des enfants, relevait le temps qu’ils passaient devant les écrans et imposait des limites draconiennes lorsqu’il n’en avait pas la garde. Les informations remontées par Apple permettaient de poser des questions sur leurs déplacements et d’exercer des pressions. « C'était effrayant et incroyablement frustrant de réaliser que nous n'étions toujours pas libres », explique-t-elle.

Or, sans consentement, il n’est pas possible de transférer les enfants vers un autre groupe. « J'ai supposé à tort qu'en tant que parent ayant la garde avec une ordonnance du tribunal, je pourrais demander à Apple de transférer mes enfants vers un nouveau groupe familial, dont je serais l'organisateur », confie la mère de famille. Apple n’a rien pu faire : l’assistance lui a indiqué que l’organisateur tenait les rênes, même dans de telles circonstances. Les enfants ont finalement réussi à faire pression sur leur père pour qu’il abandonne le groupe, leur permettant d’en créer un nouveau.

Image Apple

La mère de famille interrogée regrette principalement le fait que les groupes familiaux n’aient qu’un seul organisateur, laissant l’un des deux parents en position de faiblesse. Apple propose bien de changer le groupe d’un enfant, mais il faut le consentement du responsable de l’ancien groupe. « Apple et les entreprises similaires doivent de toute urgence mettre en place de meilleures politiques en matière de rupture familiale. Une décision de justice devrait suffire à Apple pour passer outre la décision d'un groupe familial et transférer des mineurs vers un autre groupe », estime-t-elle.

Pour rappel, le partage familial permet de gérer plus facilement des achats sur l’App Store ou iTunes. Il donne également quelques fonctions partagées dans certaines apps, comme une liste de rappels, un calendrier ou un album de photos commun que tout le monde peut modifier. Dans des cas si extrêmes, la solution la plus simple est d’abandonner son compte Apple pour en créer un nouveau. La démarche rend cependant inaccessibles tous les achats et autres souvenirs enregistrés sur les serveurs d’Apple.

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Xcode fait craquer macOS Tahoe

Depuis l’installation de macOS Tahoe, des Mac cassent les oreilles de leurs utilisateurs. Des clients se plaignent en effet de craquements ou de grésillements provenant des haut-parleurs lorsqu’ils écoutent de la musique ou tout autre son. Rien à voir avec une panne matérielle subite : le problème est lié à Xcode.

Anyone else having these insane audio stutters/cracks on macOS 26 as well?

FB20391379 pic.twitter.com/ycSFFDkWth

— Frederik Riedel ‍❄️ (@frederikRiedel) September 26, 2025

Comme l’explique le développeur Sina Mirzaei, le bug a trait spécifiquement au simulateur d’iPhone sur macOS 26. Quand plusieurs simulateurs sont exécutés, ils saturent tellement le CPU et les entrées/sorties que Core Audio (le framework qui gère le son) ne suit plus et provoque des grésillements sonores.

Pour résoudre soi-même le problème, une des solutions consiste à soulager le processeur en supprimant les périphériques virtuels inutilisés dans Xcode. Autre méthode : forcer l'arrêt du processus Core Audio en saisissant sudo killall coreaudiod dans le Terminal. Le bug a été signalé à Apple et devrait être corrigé avec macOS 26.1, attendu prochainement en version finale. Il n'est pas mentionné dans la liste des nouveautés, mais Apple ne prend pas la peine de détailler tous les bugs corrigés.

Si ce problème de grésillements sonores est apparu chez certains avec macOS Tahoe, d’autres, comme notre développeur Artem, en souffrent depuis plusieurs années déjà. Forcer l’arrêt du processus Core Audio règle parfois le souci, mais ce n’est pas une solution universelle.

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