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Application carte Vitale : usages, adoption, évolutions… on fait le point

Après un long déploiement progressif qui aura duré deux ans, l’application carte Vitale est finalement ouverte à tous. Plus besoin d’habiter dans un département particulier ou de passer par France Identité, l’application est accessible par l’ensemble des assurés, et ce quel que soit leur régime d’assurance maladie ou leur pièce d’identité.

Mais à quoi sert-elle ? En deux mots, elle fait office de double numérique pour la carte Vitale physique — qui reste bien valable. En présentant le QR affichée sur son smartphone, l’assuré peut faire valoir ses droits auprès d’un professionnel de santé.

Image iGeneration

Un double numérique pour éviter les oublis…

Cette dématérialisation vise d’abord à éviter les situations fréquentes où la carte physique manque à l’appel. D’après un sondage Ipsos–BVA commandé par l’Assurance Maladie et publié ce mois-ci, 25 % des Français déclarent avoir déjà eu des difficultés à retrouver leur carte au moment où ils en avaient besoin de manière urgente. Ce sont en particulier les parents pour 37 % d’entre eux et les jeunes adultes à hauteur de 46 % qui sont les plus étourdis.

Il y a moins de risque d’oublier son smartphone, un appareil presque indispensable dans la vie de tous les jours. L’Assurance Maladie justifie d’ailleurs la dématérialisation de la carte Vitale en donnant d’autres statistiques sur la place des outils numériques : 9 répondants sur 10 suivent leurs remboursements de soins en ligne et 8 sur 10 reçoivent des ordonnances ou résultats par voie numérique.

Activée à ce jour par 1,8 million de personnes, l’application carte Vitale devrait connaitre un gros coup d’accélérateur avec cette génération : 28 millions de personnes supplémentaires peuvent maintenant en tirer parti. D’ailleurs, près de 7 Français sur 10 se déclarent prêts à la télécharger, selon le même sondage.

L’application a aussi un rôle à jouer en cas d’imprévu : près d’un million de cartes sont déclarées perdues ou volées chaque année (chiffres pour le régime général). L’app permet alors d’obtenir rapidement un double numérique sur son smartphone.

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Elle fluidifie aussi les remboursements. « Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », nous expliquait fin 2023 Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Alors que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés — informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte —, l’appli sert uniquement de support d’identification.

En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par la sécu.

Image GIE SESAM-Vitale

… mais la carte physique reste bien utile pour l’instant

Encore faut-il que les professionnels soient équipés. La bascule vers une authentification par QR code (ou par NFC sur certains smartphones Android) impose d’utiliser une « douchette », un outil qui n’est pas encore généralisé. Aujourd’hui, près de 80 % des pharmacies dans les territoires où les deux parcours étaient déployés facturent déjà avec l’application. À l’échelle du pays, environ deux tiers s’en servent, selon l’Assurance Maladie.

Chez les médecins généralistes, le rythme est plus lent, comme l’avait prédit le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, il y a deux ans. Actuellement, seuls un quart ont déjà utilisé l’application au moins une fois. Et les chiffres chutent en Île-de-France, absente du lancement initial : une pharmacie sur deux et seulement un praticien sur huit sont équipés.

Comme peu de patients présentent leur smartphone, « ce n’est pas encore rentré dans les habitudes des professionnels de santé », reconnaît Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, dans Le Parisien. Pour accélérer l’adoption, une incitation financière est prévue : lorsqu’un médecin télétransmet une première facture avec l’application après s’être doté d’un lecteur compatible, il perçoit 280 €. L’an prochain, cette somme sera divisée par deux.

Côté assurés, l’application va aussi évoluer. Pour l’heure, elle permet donc de faire valoir ses droits ainsi que de consulter ses dépenses de soins. À terme, elle pourra servir de moyen d’identification pour accéder à d’autres services, comme Mon espace santé, et elle pourra intégrer la complémentaire santé. Les professionnels pourront ainsi gérer le tiers payant sur la part obligatoire et sur la part complémentaire directement via l’application. L’Assurance Maladie n’en dit rien, mais on espère aussi des progrès côté ergonomie, notamment un parcours d’activation plus simple. D'ailleurs, l'application gère maintenant Face ID, mais pour les utilisateurs existants il est nécessaire de refaire son inscription pour en profiter.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait relancé l’idée d’une intégration de la carte Vitale dans France Identité, les deux applications sont parties pour continuer leur route séparément. Elles relèvent de structures distinctes : le GIE SESAM-Vitale pour l’une et France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour l’autre.

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Kingston cache un SSD externe USB-C et USB-A dans un design de clé USB

Kingston est un des grands noms des SSD et de la RAM, et la société a eu une idée : une clé USB qui offre les performances d'un SSD externe. Ou un SSD externe dans le même format qu'une clé USB, selon votre point de vue. Et ce produit a un avantage : une double connectique, USB-A et USB-C.

Un SSD externe compact. Image Kingston.

Dans un volume compact — 71,85 mm x 21,1 mm x 8,6 mm, pour 13 grammes —, Kingston a donc intégré les composants d'un SSD externe classique. Il est compatible USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s et les débits annoncés sont de 1 Go/s environ (1 050 Mo/s en lecture, 950 Mo/s en écriture). Ce sont évidemment des résultats dans le cache pSLC et comme tous les constructeurs, Kingston ne donne pas les détails des performances en dehors de ce cache. Compte tenu du format, c'est probablement de la mémoire QLC (4 bits par cellules) et les débits doivent être assez faibles en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

Un des avantages mis en avant est la présence d'une prise USB-C d'un côté, pour les appareils modernes, mais aussi d'une prise USB-A. Ce n'est pas précisé, mais elle est probablement aussi compatible avec un débit de 10 Gb/s. Attention tout de même à ce point : sur les Mac, les prises USB-A n'ont jamais dépassé 5 Gb/s (même sur les derniers Mac équipés, comme le Mac Studio). Dans le monde PC, les prises USB-A à 10 Gb/s restent assez rares, et sont généralement d'une autre couleur que le bleu classique… sans que ce soit totalement standardisé.

Deux prises USB accessibles. Image Kingston.

La disponibilité devrait être très rapide, et le prix attendu est de 130 € environ en 1 To, moins de 90 € pour 512 Go et environ 215 € pour 2 To. Des prix un peu plus élevés que la moyenne, justifiés par le format compact et probablement aussi par la hausse en cours dans le monde de la mémoire flash.

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Le groupe chinois JD.com lorgne sur Fnac-Darty et prépare son arrivée en France

En pleine polémique autour de Shein, voici qu’un autre acteur chinois fait parler de lui. JD.com, troisième site de vente en ligne en Chine derrière Alibaba et Pinduoduo (Temu), est suspecté de vouloir croquer l’enseigne Fnac-Darty. Il a récemment lancé le rachat de l’allemand Ceconomy, un groupe qui détient 22 % du capital de Fnac-Darty.

Une boutique Fnac. Image Chabe01

Ceconomy s’est surtout imposé dans le secteur de l’électroménager et de l’électronique. Le groupe possède près de mille boutiques physiques MediaMarkt et Saturn en Allemagne, en Espagne et en Italie. Il est présent dans un total de onze pays, et emploie 50 000 personnes à travers le monde. JD.com a fait une offre d’achat de 2,2 milliards d’euros et a déjà récupéré 39,4 % du capital.

Si le ministère de l’économie allemand donne son accord et que la démarche est finalisée, JD.com rentrerait indirectement au capital de Fnac-Darty. Ceconomy est son deuxième actionnaire (21,95 %) avec le milliardaire Daniel Kretinsky (28,2 %). Le dossier a donc toute l’attention du gouvernement, d’autant plus pour des chaînes vendant des produits culturels ou des appareils made-in-France. Le groupe chinois n’a pas encore déposé de demande officielle d’investissement en France, une étape obligatoire si elle compte monter au capital de Fnac-Darty. L’opération doit également passer par le filtre de Bercy au titre du contrôle des investissements étrangers.

JD.com prépare son offensive et compte bien s’installer en France. Comme l’a remarqué Le Monde, le groupe a récemment posté un total de 78 annonces pour des postes variés, allant du graphiste à un juriste en passant par des gestionnaires d’entrepôt ou des directeurs de catégories de produits.

Le site Joybuy. Image MacGeneration

Le groupe a commencé à construire un concurrent d’Amazon appelé Joybuy en France. Comme pour Amazon, l’idée serait de vendre des produits de marques internationales dans des domaines variés, avec un abonnement pour avoir des réductions et la livraison gratuite. Une app mobile est en phase de rodage, et si aucune annonce de lancement n’a été faite, la marque s’active sur les réseaux sociaux et prépare sa logistique. Elle a déjà commencé à livrer en France via sa propre flotte de livreurs, et a loué d’importantes surfaces d’entrepôts en Île-de-France et dans la Somme. Une première tentative d’incursion dans l’Hexagone avait eu lieu en 2018, mais l’antenne française avait fermé un an plus tard.

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pCloud fait dégringoler le prix de ses forfaits cloud à vie pour le Black Friday !

Les promotions pCloud du Black Friday sont là !

Entre le 17 et le 29 novembre, pCloud solde ses formules à vie avec des réductions qui oscillent entre 53 et 60 %. Pour ceux qui suivent le secteur, c'est l'une des rares occasions où un stockage cloud se paie une seule fois, définitivement.

Ce que propose réellement le pack 3en1

Le pack à 599 € regroupe trois services : 5 To d'espace, le module de chiffrement Encryption, et Pass, leur gestionnaire de mots de passe. Sans la réduction, l'addition grimpe à 1 497 €. Ce n'est pas du marketing : c'est leur tarif habituel, consultable sur leur site hors promotion.

L'intérêt ? Ne plus réfléchir pendant vingt ans à renouveler un abonnement. Les 22 millions d'utilisateurs que revendique pCloud témoignent d'une certaine pérennité de l'entreprise, un critère non négligeable quand on achète quelque chose à vie.

Le chiffrement : pas juste un argument commercial

pCloud Encryption fonctionne côté client. Concrètement, vos fichiers sont verrouillés sur votre machine avant d'être envoyés. Même les employés de pCloud ne peuvent techniquement pas y accéder. La clé reste sur vos appareils. C'est ce qu'on appelle une architecture zero-knowledge.

Pourquoi ça compte ? Parce que la plupart des services cloud chiffrent vos données... mais conservent les clés. Ce qui signifie qu'une réquisition judiciaire, un piratage de leurs serveurs, ou une simple erreur humaine peut exposer vos fichiers. Avec Encryption, ce scénario devient caduc.

pCloud est domicilié en Suisse, ce qui le soustrait aux juridictions européennes et américaines plus intrusives. Vos données reposent soit au Luxembourg, soit aux États-Unis, vous choisissez. Cette latitude géographique n'est pas anodine si vous travaillez avec des informations sensibles.

L'ergonomie au quotidien

pCloud Drive monte comme un disque dur classique sur Windows, Mac ou Linux. Pas d'interface web obligatoire, pas de manipulation laborieuse. Vous glissez un fichier dans ce dossier, il se synchronise. Vous le supprimez, il disparaît du cloud. C'est transparent.

Les applications mobiles intègrent un téléversement automatique des photos, utile pour libérer l'espace d'un iPhone saturé. La fonction Souvenirs vous rappelle les clichés pris à la même date les années précédentes. Le scanner de documents transforme votre smartphone en photocopieur portable. Des détails, mais qui épargnent l'installation d'applications tierces.

pCloud Photos et l'éditeur : nouveautés incluses

Depuis peu, pCloud propose une galerie photo intelligente. Vos images s'organisent chronologiquement, vous naviguez par année, vous excluez les dossiers de travail pour ne garder que les souvenirs personnels. Rien de révolutionnaire, mais c'est intégré et ça fonctionne sans abonnement supplémentaire.

L'éditeur photo permet des retouches basiques : huit filtres (Retrofilm, Vintage, Duotone...), ajustements de luminosité, contraste, recadrage. Pas de quoi remplacer Lightroom, mais suffisant pour corriger un cliché avant de le partager. Et tout se fait dans l'interface, sans exporter vers une application externe.

Les tarifs déchiffrés

  • Pack 3en1 (5 To + Encryption + Pass) : 599 € au lieu de 1 497 €
  • 1 To seul : 199 € au lieu de 435 €
  • 2 To seul : 279 € au lieu de 595 €
  • 10 To seul : 799 € au lieu de 1 890 €

Un abonnement mensuel à 10 € pour 2 To coûte 1 200 € sur dix ans. Ici, vous déboursez 279 € une fois. L'amortissement survient avant trois ans. Après, c'est du bonus.

Les limites à connaître... et une promotion à ne pas louper !

Le chiffrement Encryption n'est pas inclus dans les formules de base, uniquement dans le pack 3en1 ou en achat séparé. Si la confidentialité totale est votre priorité, vérifiez bien ce que vous achetez.

Enfin, à vie signifie la durée de vie du service. pCloud existe depuis 2013, mais aucune entreprise n'est éternelle. Cela dit, leur modèle économique (paiements uniques, pas de frais récurrents) les rend moins dépendants d'une croissance effrénée. C'est un point en leur faveur.

Cette promotion s'adresse à ceux qui saturent de payer chaque mois pour stocker leurs fichiers. Elle convient aux indépendants qui manipulent des données clients, aux photographes qui accumulent des téraoctets de RAW, aux particuliers qui veulent centraliser photos, documents et mots de passe sans se ruiner.

Si vous hésitez entre plusieurs services cloud, pCloud ne joue pas dans la même catégorie tarifaire que les abonnements classiques. L'investissement initial est plus lourd, mais il se dilue rapidement. Et la fenêtre se referme le 29 novembre.

Je fonce sur l'offe pCloud du Black Friday 2025

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Pour Apple, “le Mac n’a jamais été aussi bon” depuis Apple Silicon

Quand faut-il fêter l’anniversaire des premiers Mac Apple Silicon ? Le 10 novembre, date de leur présentation, ou le 17 novembre, date de leur commercialisation ? Si nous avons plutôt retenu la première option, Greg Joswiak, lui, a choisi la seconde pour célébrer les cinq ans de cette architecture dans sa communication.

Image : BoliviaInteligente / Unsplash
Cinq ans avec un MacBook Air M1 : cinq ans de bonheur

Cinq ans avec un MacBook Air M1 : cinq ans de bonheur

Le responsable marketing d’Apple n’a pas mis les petits plats dans les grands pour marquer le coup, il s’est contenté d’un court message sur les réseaux sociaux.

Hard to believe it’s been five years since Apple silicon transformed the Mac. The performance, battery life, new designs, amazing features, and user creativity it unlocked have been remarkable. The impact has been profound, and the Mac has never been better!

— Greg Joswiak (@gregjoz) November 17, 2025

Que l’on traduira par :

Difficile de croire que cela fait déjà cinq ans qu’Apple Silicon a transformé le Mac. Les performances, l’autonomie, les nouveaux designs, les fonctionnalités incroyables et la créativité des utilisateurs que cela a rendue possible ont été remarquables. L’impact a été profond, et le Mac n’a jamais été aussi bon.

Cinq ans plus tard, un pari largement gagné

On rappellera qu’après des années de rumeurs, Apple avait officialisé en juin 2020, lors de la WWDC, son intention de migrer toute la gamme Mac vers ses propres puces, abandonnant progressivement les processeurs Intel. Pour aider les développeurs à se préparer à cette transition majeure, Apple avait mis à leur disposition un DTK, un Mac mini équipé d’une puce d’iPad. Puis, en novembre, la firme lançait ses premiers Mac dotés d’une puce M1 : le MacBook Pro 13 pouces, le MacBook Air et le Mac mini.

Du DTK au Mac mini, comment un iPad déguisé est devenu un Mac

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Pour le plus grand malheur d’Intel, le succès a été immédiat. Le gain de performances, notamment sur les portables, a été considérable. Et les tests d’autonomie sont vite devenus un cauchemar pour les testeurs, tant ces machines sont endurantes.

macOS Tahoe se prépare à la fin du x86 : vous pouvez bannir les app Intel

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Des coques moins bêtes : Apple teste des protections avec commandes tactiles

Apple travaillerait sur des coques d’iPhone capables d’agir comme de véritables interfaces tactiles secondaires, selon une rumeur en provenance de Chine.

D’après le leaker Instant Digital sur Weibo, la firme envisagerait de concevoir des coques pour ses modèles Pro intégrant directement des couches de capteurs tactiles.

Le leaker ne donne pas plus de détails, mais les pistes ne manquent pas dans les travaux déjà menés par Apple. Un brevet déposé en 2024 décrit en effet une « coque dotée d’entrées pour appareil électronique », pensée non pas comme une simple protection, mais comme une surface d’interaction.

Image : iGeneration

Le document évoque des zones sensibles au toucher — basées sur des capteurs capacitifs ou de pression — capables de déclencher des actions habituellement gérées par les boutons physiques de l’iPhone. Une fois la coque attachée, l’iPhone serait en mesure de la détecter et de rediriger certaines commandes : tap, pression, ou glissement sur la coque pourraient activer les fonctions système.

Le brevet détaille aussi la manière dont la coque communiquerait avec l’appareil, notamment via une identification et un échange de données par NFC. Certaines variantes vont plus loin et prévoient même l’intégration d’un lecteur biométrique, permettant par exemple à un capteur Touch ID situé dans la coque de déverrouiller certaines fonctions du téléphone.

Autrement dit, Apple a déjà exploré l’idée d’une coque servant d’extension aux commandes de l’iPhone. Ce concept prend d’autant plus de sens que l’entreprise travaillerait sur un iPhone bord à bord, sans bords apparents. Pour le modèle du 20e anniversaire, Apple envisagerait un écran entourant l’appareil sur ses quatre côtés.

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L'iPhone 2027 serait l'aboutissement du rêve d'Apple depuis le premier modèle de 2007

Une telle approche pourrait laisser très peu de place aux boutons mécaniques. Plusieurs rapports indiquent d’ailleurs qu’Apple pourrait passer à des couches capacitives à l’état solide, permettant un design sans rupture visuelle — un terrain idéal pour une coque interactive.

Un concept qui colle avec un iPhone sans boutons

Avec des zones tactiles intégrées, la coque pourrait déplacer certaines commandes comme le volume ou les raccourcis photo vers des surfaces plus larges et plus ergonomiques, tout en limitant les faux contacts sur un appareil entièrement recouvert d’écran. En pratique, la coque apporterait les repères tactiles et les contrôles liés à la prise en main qu’un iPhone quasi dépourvu de boutons ne pourrait plus offrir seul.

Impossible de dire pour l’instant si ces travaux sont liés au futur modèle anniversaire, mais la convergence des rumeurs nourrit un ensemble de possibilités intéressantes autour de ce modèle attendu pour l’automne 2027.

Image : iGeneration

Des coques moins bêtes, mais qu’Apple pourrait vendre encore plus cher. Si tout cela est en encore au stade de la rumeur, un premier petit pas a été franchi avec la cuvée 2025. Les coques d’Apple contiennent une petite puce NFC identifiant leur couleur, ce qui permet à iOS 26 de proposer une teinte en accord avec la couleur.

iOS 26 peut coordonner les icônes à la couleur de votre coque

iOS 26 peut coordonner les icônes à la couleur de votre coque

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iPadOS 26.2 : retour du glisser-déposer pour Slide Over et Split View

iPadOS 26 a profondément revu la gestion des apps sur iPad. Exit le duo Slide Over / Split View que les utilisateurs connaissaient depuis des années : Apple a tout remplacé par un nouveau système de fenêtres. Résultat, Slide Over avait tout simplement disparu et plusieurs gestes clés du Split View ne fonctionnaient plus. Un changement brutal, surtout pour celles et ceux qui utilisaient ces outils au quotidien.

Avec iPadOS 26.1, Apple a commencé à faire marche arrière en réintroduisant une première version — très simplifiée — de Slide Over. De quoi retrouver l’essentiel, même si de nombreux gestes rapides manquaient encore à l’appel. Les retours des testeurs étaient d’ailleurs unanimes : utile, oui, mais loin d’être complet.

La deuxième bêta d’iPadOS 26.1 restaure Slide Over

La deuxième bêta d’iPadOS 26.1 restaure Slide Over

Ce qui change dans iPadOS 26.2 bêta 3

Apple va plus loin dans la bêta 3 d’iPadOS 26.2. L’un des gestes les plus importants fait son retour : il est de nouveau possible de faire glisser une app depuis le Dock ou depuis Spotlight pour la placer directement en Slide Over ou en Split View. Ce simple geste était au cœur du multitâche sur des versions comme iPadOS 18, et son retour redonne immédiatement un sentiment de familiarité.

Image : MacRumors

En déplaçant l’icône, l’interface affiche clairement la zone où l’app va atterrir : gauche, droite, Slide Over ou fenêtre pleine. L’animation indique même quand on s’oriente vers une disposition en mosaïque. Le tout est bien plus fluide et naturel qu’au lancement d’iPadOS 26.

Comment fonctionne le multitâche amélioré

Vous pouvez déposer une app sur la partie gauche ou droite de l’écran pour créer une disposition de type Split View. Il est aussi possible de remplacer une fenêtre ouverte en en déposant une autre par-dessus, sans fermer l’app d’origine, qui reste disponible en arrière-plan. Une flexibilité qui manquait cruellement à iPadOS 26 lors de sa sortie.

Slide Over reste toutefois limité : impossible par exemple d’empiler plusieurs fenêtres Slide Over. Et il faut obligatoirement composer avec le nouveau système de fenêtres, en lieu et place du plein écran classique. Mais l’ensemble se rapproche nettement de ce que les habitués d’iPadOS attendaient.

Une évolution qui devrait rassurer les utilisateurs d’iPad

Avec iPadOS 26.2 bêta 3, Apple montre qu’elle écoute les retours. Les utilisateurs nostalgiques du multitâche façon iPadOS 18 retrouveront une expérience qui s’en rapproche fortement. Le retour du glisser-déposer pour Slide Over et Split View redonne de la souplesse à l’interface et remet en avant des gestes que beaucoup utilisaient quotidiennement.

Toutes les nouveautés d

Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

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Abidur Chowdhury : l’une des stars montantes du design quitte Apple

Décidément, le terme « intelligence artificielle » doit provoquer des cauchemars chez les décideurs d’Apple. On connaissait déjà les ingénieurs qui filaient les uns après les autres chez Meta après avoir reçu un énorme package de la part de Mark Zuckerberg. Voilà que l’une des stars montantes du design chez Apple, Abidur Chowdhury, vient de quitter la firme de Cupertino pour rejoindre une startup spécialisée dans l’IA !

L’homme derrière l’iPhone Air

Son nom ne vous dit sans doute rien, mais vous avez peut-être déjà entendu sa voix si vous avez regardé le keynote de septembre : c’est lui qui présentait les choix de design de l’iPhone Air. Et ce n’est pas un hasard. Il a joué un rôle majeur dans la création de ce modèle. Si l’iPhone Air ne se vend pas aussi bien que prévu, beaucoup s’accordent à dire que c’est une réussite sur le plan du design.

Abidur Chowdhury fait partie de ces personnes que l’on avait recrutées au sein de l’équipe de design d’Apple pour succéder à Jony Ive et aux nombreux designers qui l’avaient suivi lorsqu’il a définitivement quitté Apple en 2019.

La division Design d’Apple en pleine mutation depuis le départ de Jony Ive

Depuis plusieurs années, l’équipe design d’Apple connaît une transition bien plus profonde qu’on ne l’imagine. Depuis l’ère Jony Ive, la quasi-totalité des membres historiques ont quitté le navire : certains sont partis à la retraite, d’autres ont rejoint des entreprises concurrentes — ou LoveFrom, le studio fondé par Ive — et une nouvelle génération de designers a progressivement pris la relève.

Cette vague de départs s’est accompagnée d’un réagencement interne. Jeff Williams, le directeur des opérations qui supervisait le design depuis plusieurs années, a quitté Apple récemment, tandis que la branche dédiée à l’interface, dirigée par Alan Dye, a elle aussi connu de nombreux mouvements.

Face à cette recomposition, Apple a revu sa gouvernance : les équipes design sont désormais rattachées directement à Tim Cook. Une évolution majeure, qui marque la fin d’une époque et le début d’une nouvelle phase, plus verticale, dans la manière dont Apple conçoit ses produits.

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Toutes les nouveautés d'iOS 26.2 bêta 3

Chaque bêta d’iOS 26.2 apporte son lot de petits et grands changements. La bêta 3 sortie hier soir n’échappe pas à la règle. Comme nous l’avons déjà vu, cette version introduit un nouveau mécanisme pour échanger des fichiers via AirDrop avec une personne qui ne figure pas dans son carnet d’adresses. Les Japonais, eux, pourront carrément remplacer Siri comme assistant par défaut !

Une troisième bêta pour iOS 26.2, macOS 26.2 et les autres

Une troisième bêta pour iOS 26.2, macOS 26.2 et les autres

Siri perd l

Siri perd l'exclusivité de son bouton au Japon avec iOS 26.2

AirDrop : iOS 26.2 introduit un code à usage unique pour envoyer des fichiers hors contacts

AirDrop : iOS 26.2 introduit un code à usage unique pour envoyer des fichiers hors contacts

Notifications d’hypertension

Selon les notes de version destinées aux développeurs, les notifications d’hypertension sont désormais accessibles via une nouvelle API. Les apps peuvent demander l’autorisation de lire les alertes générées par la fonction d’hypertension de l’Apple Watch.

Concrètement, cela signifie qu’une application tierce peut récupérer ces données dans l’app Santé : si l’Apple Watch déclenche une alerte liée à une tension trop élevée, votre application médicale peut en être informée automatiquement.

Confidentialité

Lors de la première connexion à votre compte Apple après l’installation d’iOS 26.2, un message d’alerte s’affiche pour signaler qu’Apple a mis à jour les informations de confidentialité liées aux comptes Apple. L’entreprise y décrit plus clairement la manière dont vos données personnelles sont collectées et utilisées.

Réglages de Liquid Glass

Lorsque vous activez la nouvelle option Liquid Glass « Tinted », qui réduit les effets de transparence, iOS affiche un avertissement : ce mode ne peut pas être utilisé en même temps que les options d’accessibilité « Réduire la transparence » et « Augmenter le contraste ».

Jeux

Une nouvelle fenêtre d’accueil apparaît dans l’app Jeux pour présenter les nouveautés d’iOS 26.2. Parmi les ajouts annoncés : des options de filtrage pour la bibliothèque de jeux, une meilleure navigation à la manette au sein de l’app, ainsi que la mise à jour en temps réel des scores de défis pendant les parties.

Rappels et alarmes

iOS 26.2 ajoute un petit rappel visuel concernant la possibilité de marquer une tâche comme urgente afin de déclencher une alarme. Cette fonctionnalité est nouvelle dans cette version. L’information apparaît lorsque vous ajoutez une entrée dans une liste pour la première fois.

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 1 : toutes les nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

iOS 26.2 bêta 2 : tour d’horizon des nouveautés

Rendez-vous en décembre pour la version finale

Apple n’en a pas tout à fait terminé avec iOS 26.2. Avant d’arriver à la version finale, la firme devrait encore publier au moins une bêta supplémentaire afin d’ajuster les derniers détails, corriger les bugs persistants et peaufiner les nouveautés introduites ces dernières semaines. Sauf surprise, la version stable devrait être mise à disposition du grand public entre le 9 et le 16 décembre. La bêta publique, elle, devrait suivre d’ici 24 à 48 heures si tout se passe comme prévu.

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Siri perd l'exclusivité de son bouton au Japon avec iOS 26.2

Décidément, chaque bêta d’iOS 26.2 apporte des changements de taille. Avec cette version, les Japonais vont connaître de grandes évolutions : ils pourront utiliser d’autres moteurs de recherche par défaut, se tourner vers des plateformes concurrentes à l’App Store et remplacer Siri comme assistant par défaut.

 iOS 26.2 amorce l’ouverture des iPhone japonais aux boutiques tierces

iOS 26.2 amorce l’ouverture des iPhone japonais aux boutiques tierces

Aujourd’hui, un appui long sur le bouton droit de n’importe quel terminal iOS déclenche systématiquement Siri, et il n’existe aucune option pour changer ce comportement. Au Japon, cela va évoluer : les utilisateurs pourront choisir d’activer Alexa, Gemini ou un autre assistant vocal à la place. Les développeurs devront toutefois intégrer explicitement cette possibilité via le framework App Intents pour que leurs apps puissent être appelées depuis le bouton.

Image : Apple

Apple précise le fonctionnement dans sa documentation :

Au Japon, les utilisateurs peuvent associer au bouton latéral de l’iPhone une action qui lance instantanément votre application conversationnelle basée sur la voix. Ils s’attendent à ce que les fonctionnalités vocales de l’application soient immédiatement disponibles lorsqu’ils la lancent via le bouton latéral ; veillez donc à leur en permettre l’usage immédiat en démarrant une session audio — par exemple avec AVFoundation.

Dans sa documentation, Apple insiste sur le fait que cette fonctionnalité sera strictement réservée au Japon. Pour en bénéficier, il faudra que le compte Apple soit configuré sur la région Japon et que l’utilisateur s’y trouve physiquement.

Une fonctionnalité équivalente bientôt en Europe ?

Anecdote amusante : lorsque cette fonctionnalité a été repérée, plusieurs sites américains, à commencer par MacRumors, étaient persuadés qu’elle était destinée aux Européens dans le cadre du DMA. Pour l’instant, ce n’est pas le cas, mais Siri reste bel et bien dans le viseur de la Commission.

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AirDrop : iOS 26.2 introduit un code à usage unique pour envoyer des fichiers hors contacts

Apple apporte un peu de flexibilité à AirDrop. La toute récente troisième bêta d’iOS 26.2 ajoute un système de code pour la fonction de partage de fichier. Il va être possible de générer un code sur son téléphone, à donner à un tiers afin de pouvoir lui envoyer des fichiers pendant 30 jours. L’idée est de permettre d’interagir plus facilement avec quelqu’un sans forcément l’ajouter à sa liste de contacts.

Image iGeneration

L’option est à aller chercher dans les Réglages, rubrique Général puis AirDrop. Une nouvelle fonction est apparue en bas de la page appelée « Gérer les contacts AirDrop connus ». Apple indique qu’appuyer dessus devrait permettre de générer un code, mais ce n’est pas encore activé pour le moment.

On peut imaginer que les derniers boulons seront serrés d’ici le lancement officiel d’iOS 26.2, que l’on s’attend à voir débarquer au début décembre. La nouveauté est également disponible sur iPadOS et macOS 26.2 bêta 3.

Une telle nouveauté sera pratique pour envoyer des fichiers à quelqu’un n’étant pas dans ses contacts étant donné qu’elle va « l’enregistrer » pendant 30 jours. Il est sinon possible d’activer AirDrop pour tous, mais cette alternative ne fonctionne que pendant 10 minutes : il faudra la réactiver à chaque fois, ce qui peut être pénible dans certains contextes. On peut imaginer une utilisation lors d’un événement professionnel où l’on doit partager plusieurs présentations, documents ou photos avec quelqu’un croisé sur place.

Mis à part ça, la troisième bêta d’iOS 26.2 est assez pauvre en nouveauté. Les fouineurs ont remarqué que les effets Liquid Glass de l’app Mesure avaient été corrigés et ne cachent plus la valeur exacte de l'inclinaison dans certains cas, mais c’est à peu près tout.

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Un fond d’écran exclusif pour fêter l’ouverture d’un nouvel Apple Store à Pékin

Si vous cherchez un nouveau fond d’écran, en voici un tout frais signé Apple. Cupertino vient d’annoncer l’ouverture d’une toute nouvelle boutique à Pékin, au centre commercial Livat. Elle a profité de l’occasion pour publier un fond d’écran exclusif comme elle le fait souvent pour l’ouverture de nouveaux Apple Store. Vous pouvez le télécharger en haute qualité à ce lien, et en version optimisée pour iPhone, iPad, Mac et même pour Apple Watch.

Cette nouvelle adresse vient étoffer encore un peu plus la présence d’Apple dans la capitale chinoise, déjà dotée de plusieurs Apple Store. Le choix du Livat Centre n’a rien d’anodin : ce centre commercial inauguré en 2014 est l’un des plus fréquentés de la ville. Il appartient au groupe suédois Ingka, principal franchisé d’IKEA.

Si vous cherchez de quoi habiller votre Mac, rappelons qu’Apple a publié des fonds d’écran pour l’ouverture d’un Apple Store à Osaka, à Madrid ou à Shanghai. Ceux en ayant marre des images statiques pourront se tourner vers Backdrop 2, un logiciel qui propose d'afficher une vidéo comme illustration de fond pour l'écran verrouillé de macOS.

Backdrop 2 anime l

Backdrop 2 anime l'écran verrouillé du Mac avec vos vidéos

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La carte Vitale dématérialisée disponible partout en France, même sans France Identité

La carte Vitale dématérialisée est désormais plus facile d’accès. Dès demain, il sera possible d’obtenir une copie virtuelle de sa carte sans avoir à passer par France Identité, et cela partout en France. L’app est disponible sur l’App Store, nécessite iOS 16 au minimum et est compatible avec iOS 26.

Application carte Vitale. Image iGeneration.

La démarche est assez simple : une fois l’app téléchargée, il vous suffit d’entrer votre numéro de sécurité sociale. Un code sera envoyé par mail à votre compte Ameli. Ne reste plus qu’à vérifier votre identité en prenant plusieurs photos d’un document officiel (CNI nouvelle ou ancienne, passeport, titre de séjour…), puis de votre visage. Le dossier est censé être validé dans les 48 heures, mais j’ai immédiatement reçu un mail me permettant d’en profiter.

L’app permet principalement de présenter un QR code que l’on pourra montrer à un professionnel de santé. Elle centralise également les dernières dépenses de soins effectués via l’application. Attention, car la photo utilisée pour valider votre carte d’identité à l’inscription apparaît au côté du QR code.

C’est un grand pas en avant pour la carte Vitale dématérialisée, qui était proposée aux utilisateurs de France Identité depuis mars, et pour ceux ne l’ayant pas dans plus d’une quarantaine de départements depuis le mois de mai. À partir de demain, tous les Français pourront donc avoir une carte Vitale dématérialisée, peu importe leur région, peu importe qu'ils aient France Identité ou non.

Application carte Vitale. Image iGeneration.

Selon Le Parisien, 1,8 million de Français ont activé leur carte Vitale dématérialisée, dont 500 000 en passant par France identité. Au total, c’est 28 millions d’assurés supplémentaires qui vont avoir accès à une carte dématérialisée. Rappelons cependant que les professionnels de santé ne sont pas encore tous équipés pour lire le QR code affiché par l’app. Il sera donc plus prudent de garder sa carte physique dans son porte-monnaie quelque temps, histoire de s’assurer que son médecin ou son pharmacien dispose du matériel nécessaire.

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Une troisième bêta pour iOS 26.2, macOS 26.2 et les autres

Amis développeurs, préparez-vous : c’est le soir des bêtas ! Apple vient en effet de publier une troisième bêta pour iOS et iPadOS 26.2. macOS, tvOS et watchOS 26.2 sont également de la partie. Nous allons installer tout ça et vous tiendrons au courant de ce qu’il y a de neuf.

iOS 26.2 livre une série de petites évolutions. La bêta 1 apporte surtout un nouveau curseur Liquid Glass pour l’horloge de l’écran verrouillé, des tableaux dans Freeform, des alarmes liées aux rappels, plusieurs améliorations pour Podcasts, la possibilité de faire flasher l’écran pour les notifications. Elle amène également la traduction en direct des AirPods dans l’UE.

De son côté, la bêta 2 a ajouté quelques nouveautés intéressantes. L’app Mesures est passée à Liquid Glass tandis que de nouvelles options de tri ont fait leur apparition dans l’app Jeux. CarPlay permet de désactiver les conversations épinglées dans Messages, et certaines animations sont maintenant plus rapides et plus dynamiques. La version finale d’iOS 26.2 est attendue entre le 9 et le 16 décembre.

macOS a eu droit à un ajout : un anneau lumineux pour les visioconférences. La nouveauté peut s’activer dès que la webcam est allumée. Il faut aller la chercher dans la barre des menus, en cliquant sur la petite option de caméra. C’est plutôt bien fichu, l’anneau disparaissant à l’approche du curseur et s’activant automatiquement à la tombée de la nuit sur certains Mac récents.

macOS 26.2 : Edge Light, un éclairage intégré pour des appels vidéo plus flatteurs

macOS 26.2 : Edge Light, un éclairage intégré pour des appels vidéo plus flatteurs

Pour installer cette troisième bêta d’iOS 26.2, il faut ouvrir l’app Réglages, aller dans Général, puis sélectionner Mise à jour logicielle. Il est nécessaire d’activer les bêta et d’être connecté avec un compte développeur pour que la version apparaisse. Le chemin est identique pour macOS Tahoe 26.2.

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Apple Sports disponible dans de nombreux pays européens, dont la Belgique et la Suisse

Apple Sports (gratuit) continue petit à petit de s’ouvrir à de nouveaux utilisateurs, en étant accessible dans de plus en plus de pays. Avec la nouvelle vague, l’app sportive d’Apple est proposée dans un grand nombre de nouveaux pays européens, dont la Belgique (mais oui, même la Belgique !) et la Suisse qui intéresseront probablement bon nombre de lecteurs. Luxembourg, Pays-Bas, Pologne, Croatie, Ukraine ou encore Grèce et Roumanie sont dans la liste, si bien que le continent européen est désormais largement couvert.

Image iGeneration, photo de base Durenne Loris sur Unsplash.

Apple Sports est une app lancée début 2024 qui permet de suivre de nombreux sports en direct, pendant un match de football ou une course de Formule 1. Apple propose une liste de sports et d’équipes que l’on peut suivre et l’app affiche des activités en direct lors des événements sportifs. Depuis la sortie initiale, on peut aussi ajouter les informations dans des widgets, pour les garder toujours dans le coin de l’œil sur l’écran d’accueil des iPhone et iPad ou même sur le bureau de macOS.

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Prise en main de la nouvelle app Apple Sports

Au départ, l’app n’avait été proposée que dans une poignée de pays : États-Unis, Canada et Royaume-Uni. On est resté avec cette faible base jusqu’en septembre 2025, date à laquelle Apple Sports a été ajoutée à de nombreux App Store, dont la version française. Il faut dire que l’entreprise ne s’était pas contentée d’une traduction, cette mise à jour était associée à une meilleure prise en charge des sports populaires sur le continent et en particulier le football.

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

Apple Sports est enfin disponible en France, juste à temps pour la Ligue des champions

La nouvelle expansion européenne s’accompagne d’une mise à jour de l’app, qui passe en version 3.5. Je n’ai pas noté de sport spécifique aux pays ajoutés aujourd’hui, mais l’app est désormais proposée dans 23 langues, ce qui devrait satisfaire tous les nouveaux utilisateurs européens.

En revanche, Apple Sports reste une exclusivité de l’iPhone, alors qu’elle approche des deux ans. Même Meta se met à proposer des apps pour l’iPad, c’est un comble qu’Apple ne daigne pas faire cet effort pour ses propres apps…

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Rumeur : l’Apple Watch pourrait patienter jusqu’en 2028 pour un nouveau design

Si vous attendiez septembre 2026 pour acheter une nouvelle montre conçue par Apple avec l’espoir d’un nouveau design, le moment est peut-être venu de reconsidérer votre décision. Contredisant d’anciennes rumeurs, Instant Digital suggère sur Weibo qu’il faudra faire preuve de patience pour un redesign de l’Apple Watch. D’après lui, ça ne serait ni pour 2026, ni même pour 2027 et il faudrait attendre jusqu’en 2028 pour enfin découvrir un design différent de l’actuel.

Petit jeu : quelle génération d’Apple Watch est-ce que je porte au poignet ? Le design de la montre a très peu changé au fil des années. Image WatchGeneration.

Le fuiteur ne donne aucun détail supplémentaire sur ce nouveau design. Est-ce qu’Apple s’éloignerait franchement du dessin original de sa montre, qui a finalement très peu changé ces dix dernières années ? On n’en saura pas plus pour le moment, mais cela reste intéressant de savoir que la firme de Cupertino n’aurait pas prévu de gros changements extérieurs sur les deux prochaines générations. Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changements tout court, bien entendu, les composants internes peuvent évoluer.

Récemment, c’est Digitimes qui suggérait pendant l’été que les Apple Watch de 2026 pourraient arborer un changement significatif de design. Le site évoquait notamment un tout nouvel aspect pour la zone en contact avec le poignet, ce qui permettrait notamment de caser de nouveaux capteurs de santé.

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Apple Watch : une grande réorganisation avant un renouveau en 2026 ?

Si on remonte encore plus dans le temps, c’est Mark Gurman qui parlait d’un design affiné et d’un nouveau système d’attaches magnétiques pour les bracelets. Le journaliste de Bloomberg s’est bien planté sur le calendrier, puisqu’il envisageait ce modèle pour 2025, mais peut-être que l’idée serait toujours d’actualité pour une future version. L’Apple Watch Series 14 de 2028 sera-t-elle celle qui fera évoluer la forme actuelle ?

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Apple développerait une Watch X bien chargée en nouveautés

Il faut noter pour finir qu’Instant Digital n’est pas la source la plus fiable qui soit. S’il a vu juste à quelques reprises, encore récemment sur la capacité de stockage de base des iPhone 17 Pro, il s’est aussi trompé à plusieurs reprises. Alors pour une rumeur trois ans en avance, on restera prudents.

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SwitchBot vend lui aussi un détecteur de présence sur piles compatible avec Matter, mais via un hub

SwitchBot annonce à son tour un détecteur de présence sur piles et compatible avec Matter, même pas une semaine après la sortie de celui d’Aqara. Son capteur de présence est nettement moins cher avec un tarif de base de 33 € et même une promotion de lancement à 26,4 € seulement en cochant la case sur la fiche produit. Un excellent prix, en tout cas si vous avez déjà un pied dans l’écosystème du fabricant. En effet, le produit fonctionne en Bluetooth et il n’est pas directement Matter, il a besoin d’un hub SwitchBot pour se lier à la domotique.

Image SwitchBot.

Le fonctionnement est identique à tous les autres détecteurs de présence qui ne sont pas alimentés en permanence. Puisque les ondes millimétriques émises par le radar intégré pour identifier les mouvements les plus infimes demandent trop d’énergie, SwitchBot a ajouté un détecteur de mouvements traditionnel, basé sur les ondes infrarouges, pour d’abord identifier une présence. Ce n’est qu’à ce moment-là que le radar entre en action et surveille le départ, garantissant que les lumières restent allumées, par exemple, même si on est assis dans un fauteuil ou allongé dans un canapé. Cette association maintient une bonne autonomie et le fabricant annonce jusqu’à deux ans avec ses deux piles AAA (fournies).

Comme souvent, un capteur de luminosité est aussi intégré et peut servir dans le cadre des automatisations de domotique, pour n’activer les éclairages connectés que s’il fait suffisamment sombre. Pas d’autres capteurs ici, mais pour le prix, c’est difficile d’être exigeant. On n’est pas loin sur le plan tarifaire des appareils Zigbee vendus une quinzaine d’euros sur AliExpress que j’avais testé il y a quelques mois.

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

Test d’un détecteur de présence sur piles pour Home Assistant

La compatibilité avec Matter est un plus évidemment et grâce à elle, vous pourrez utiliser le détecteur de présence de SwitchBot depuis l’app Maison d’Apple ou tout autre écosystème qui gère le standard. Si c’est votre premier produit Bluetooth de SwitchBot, un hub de la marque est nécessaire : comptez 70 € au minimum pour le Hub mini, ou bien 80 € pour le Hub 2 qui intègre aussi des capteurs de température et humidité. C’est pourquoi ce nouveau-venu est surtout utile si vous avez déjà le hub, sinon autant privilégier le FP300 d’Aqara qui fonctionne en direct avec Matter grâce au Thread.

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Test du FP300 d’Aqara, le premier détecteur de présence sur pile compatible avec Matter

Je n’ai pas encore reçu le produit pour le tester, mais vous pouvez compter sur un article plus complet si le fabricant me l’envoie. J’utilise depuis près de deux ans l’ancien détecteur de mouvements de SwitchBot, qui a le même format, mais qui se contente des ondes infrarouges. Il fonctionne parfaitement bien et je n’ai toujours pas changé les piles d’origine, ce qui est prometteur pour ce nouveau-venu.

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Netgear présente un routeur 5G portable équipé d’une eSIM, une rareté sur le segment

Le dernier produit de Netgear est un routeur 5G portable, qui peut transformer la connexion cellulaire en un réseau Wi-Fi ultra-rapide grâce à la prise en charge de la septième génération. Le fabricant annonce ainsi jusqu’à 3,6 Gbps pour le Wi-Fi et même jusqu’à 4 Gbps côté 5G, des débits qui resteront probablement théoriques dans la majorité des cas, même si on devrait pouvoir les atteindre sur nos réseaux européens puisqu’il ne s’agit pas de 5G millimétrique. Ce qui distingue de toute manière surtout le « routeur WiFi 7 mobile Nighthawk 5G M7 » (ouf) de ses concurrents, c’est la compatibilité avec l’eSIM.

Image Netgear.

En effet, si les cartes SIM virtuelles sont devenues monnaie courante dans les iPhone et se généralisent dans le monde des smartphones et tablettes, la majorité des routeurs 4G ou 5G repose encore sur la bonne vieille carte SIM. Pour tous ceux qui vivent dans le futur et qui ont converti leur ancien bout de plastique, c’est un inconvénient majeur. Netgear répond à cette demande, avec ce modèle qui est compatible avec l’eSIM. On pourra importer une eSIM existante, ou alors en commander une directement sur le petit écran de l’appareil.

C’est un gros avantage de la technologie, notamment pour les grands voyageurs qui sont surtout visés par ce produit haut de gamme. En arrivant dans un pays, on pourra choisir des offres locales, sûrement moins chères qu’en itinérance, avec une enveloppe de data adaptée à ses besoins. Netgear a aussi prévu un emplacement physique pour carte SIM, si bien que l’appareil peut s’adapter à toutes les situations. L’autre port intégré est un USB-C, qui servira autant à alimenter le routeur et charger sa batterie intégrée qui offre jusqu’à 10 heures d’autonomie selon le fabricant, qu’à fournir une connexion filaire en cas de besoin.

Pas de prise Ethernet intégrée, c’est un routeur qui privilégie un usage portable, même s’il reste possible d’utiliser un adaptateur USB-C vers Ethernet. La prise est limitée à 2 Gbit/s pour les données, c’est moins rapide en théorie que le Wi-Fi, même si en pratique ça ne sera pas forcément le cas. Le routeur peut gérer jusqu’à 32 périphériques, d’après son concepteur. Notons qu’il n’y a pas non plus de prise standard pour des antennes externes, un besoin qui n’aurait pas tellement de sens en mobilité.

Image Netgear.

Ce nouveau modèle sera vendu à partir du 27 janvier 2026, pour un prix conseillé de 600 €. Le M7 Pro est d’ores et déjà en vente pour 1 000 € et c’est un modèle plus costaud, avec une prise Ethernet 2.5G intégrée et d’encore meilleurs débits théoriques. En revanche, il se contente lui aussi de la carte SIM classique, il ne gère pas l’eSIM contrairement au M7. Pour en savoir plus sur ces produits, je vous renvoie vers notre test des modèles de la génération précédente.

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

Test des routeurs Netgear Nighthawk M6 et M6 Pro : la 5G comme à la maison

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Sandisk Extreme Fit, une clé USB-C minuscule jusqu’à 1 To

Sandisk met en vente une nouvelle clé USB originale. L’Extreme Fit est toute petite (18,54 x 13,72 x 16 mm) et ultra légère (3 grammes), à tel point que le fabricant affirme que c’est la clé USB-C de 1 To la plus petite au monde.

SanDisk Extreme Fit. Image Sandisk.

Contrairement à la plupart des produits de ce genre, elle n’est pas en longueur : c’est un petit bloc rectangulaire, qui fait apparaitre le logo de la marque sur un fond scintillant. Ce format pourrait poser problème sur des machines dont les ports USB-C sont très rapprochés, mais Sandisk la destine clairement aux ultraportables. Branchée à un ordinateur fin, elle dépasse un peu du châssis, sans empêcher toutefois de le fermer.

La SanDisk Extreme Fit utilise le protocole USB 3.2 Gen 1 et peut atteindre jusqu’à 400 Mo/s en lecture (300 Mo/s pour la version 64 Go). Ce sont des valeurs inférieures à celles des SSD récents, qui atteignent au moins 1 Go/s, mais l’objectif n’est pas le même : son encombrement minimal en fait surtout un support pour des transferts ponctuels.

La clé est proposée dans les capacités suivantes : 64 Go à 17,99 € ; 128 Go à 25,49 € ; 256 Go à 40,99 € ; 512 Go à 71,99 € ; et enfin 1 To à 126,99 €. Le modèle 1 To revient plus cher qu’un SSD externe équivalent, généralement sous la barre des 100 €, mais ici, c’est la taille réduite qui prime.

Sandisk annonce une disponibilité immédiate, néanmoins l’offre reste limitée. À l’heure actuelle, seule la version 64 Go est bien proposée à la vente sur Amazon.

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Sans surprise, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock partout

Seulement trois jours après son lancement, l’iPhone Pocket est déjà en rupture de stock dans quasiment tous les pays où elle est commercialisée. En France, il reste des versions courtes en couleur citron et cannelle, mais on s’attend à les voir disparaître d’un instant à l’autre.

Mise à jour à 22 h

Les deux coloris qui restaient sur l'Apple Store en ligne sont maintenant épuisés.

Le week-end n’a même pas eu le temps de commencer que les stocks étaient déjà balayés. Comme nous le notions dès vendredi, il n’a suffi que de quelques heures pour que la rupture soit totale aux États-Unis.

Pourtant, le prix et le design même de cet accessoire ont attiré beaucoup de moqueries. Débourser 159 €, voire 249 €, pour une pochette en tissu rappelant le maillot de bain de Borat ? Impossible que ça se vende ! Mais c’est bien mal connaitre le monde du commerce. Tous les ingrédients étaient réunis pour que l’iPhone Pocket soit épuisé presque instantanément.

La recette d’un succès annoncé

Commencez par Apple, une marque dont les fans les plus fidèles sont prêts à acheter à peu près tout, ne serait-ce que pour compléter leur collection. Ajoutez ISSEY MIYAKE, maison japonaise de luxe qui parle à tous les amateurs de mode — et qui entretient avec Apple une connexion particulière héritée de Steve Jobs.

Ensuite, dosez avec parcimonie : une production en petite quantité, en édition limitée, et une disponibilité réservée à quelques boutiques physiques pour renforcer la dimension exclusive. À ce titre, on peut même s’étonner qu’Apple ait permis l’achat en ligne, même si seuls huit pays, dont la France, y ont eu droit. Mélangez le tout, et vous obtenez un produit qui part forcément comme des petits pains, qu’ils aient bon goût ou non.

Having now seen the iPhone Pocket, all of us who ridiculed it were wrong pic.twitter.com/6VNatrP1CW

— Parker Ortolani (@ParkerOrtolani) November 15, 2025

Concernant cette notion d’édition limitée, Apple n’a pas précisé le nombre d’exemplaires produits, rendant difficile d’évaluer l’ampleur réelle du phénomène. D’après Numerama, l’Apple Store du Marché Saint-Germain — le seul en France à l’avoir proposé — disposait de 300 exemplaires pour chacun des trois modèles longs, soit 900 unités au total. Le stock des modèles courts (déclinés en huit couleurs) reste inconnu, tout comme celui de l’Apple Store en ligne.

Un accessoire devenu objet de pari

Si les fans d’Apple, et sans doute encore plus les fashionistas, se sont précipités en boutique — il y avait bel et bien la queue à Paris — ils n’étaient pas seuls. Comme tout produit collector, l’iPhone Pocket a attiré son lot de spéculateurs. Même avec une limite de deux exemplaires par personne, certains les mettent déjà en vente sur des sites de petites annonces en espérant faire une plus-value. Les revendeurs testent tous les prix possibles : 250 € ici sur Leboncoin, 550 € là sur Vinted, ou pourquoi pas 4 000 € sur eBay. Qui ne tente rien n’a rien.

Autre conséquence attendue : les contrefaçons arrivent déjà. Toujours sur eBay, on tombe sur des offres moins chères que l’original, ce qui laisse peu de doutes sur leur nature. Quant à savoir si les copies vont égaler la qualité de l’authentique, il y a de quoi en douter. Certes, les noms Apple et ISSEY MIYAKE pèsent dans la facture finale, mais il ne faut pas oublier que l’on parle d’un article fabriqué au Japon, dans une maille 3D élaborée. Les iPod Socks, qui étaient vendues 30 $ le lot de six, n’avaient pas la même étoffe.

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Enhance présente le S3XY Dash, un écran qui rétablit l’instrumentation derrière le volant des Model 3 et Y

L’accessoiriste bulgare Enhance ajoute un produit à sa gamme « S3XY » dédiée aux voitures conçues par Tesla. Le S3XY Dash est un écran allongé de 9,6 pouces qui est destiné à se poser soit derrière le volant d’une Model 3 ou Model Y, soit juste sous le pare-prise. Dans le premier cas, l’objectif sera de remplacer les compteurs de vitesse présents dans la majorité des voitures et que le constructeur américain n’a jamais souhaité installer dans ces deux modèles. Dans le deuxième, vous aurez l’équivalent d’un affichage tête-haute, une autre fonctionnalité que Tesla n’a jamais adoptée.

Le S3XY Dash en position tête haute. Image Enhance.

Ce petit écran est relié au Commander d’Enhance, un boîtier qui est branché sur les bus de communication de la voiture et qui permet de récupérer des informations en temps réel, comme la vitesse ou encore le niveau de charge. L’utilisateur peut ainsi composer son écran d’instrumentations comme il l’entend, en affichant la vitesse, l’autonomie restante, la température de la batterie ou même une carte grâce à… CarPlay. Même si des rumeurs suggèrent que Tesla finirait par adopter le système d’Apple, c’est une fonction qui n’a jamais existé jusque-là dans son habitacle et le S3XY Dash permet d’en bénéficier, même si c’est sur un petit écran.

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

Tesla testerait l’intégration de CarPlay sur ses véhicules

L’idée d’ajouter un écran pour afficher CarPlay, entre autres, est loin d’être nouvelle et il existe des centaines de produits sur le marché depuis bien des années. Ce modèle semble néanmoins mieux fini que la moyenne, ce qui n’est pas surprenant quand on connaît le soin apporté par le fabricant à ses accessoires. J’utilise ses S3XY Buttons associés au Commander depuis plusieurs mois dans ma Model 3 de 2021 et j’en suis vraiment ravi.

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Test des S3XY Buttons pour les Tesla : 260 € pour en économiser 3 800

Si je voulais ajouter un écran derrière le volant, je m’intéresserais très sérieusement à ce nouvel accessoire. J’avais testé l’expérience il y a quelques années avec un autre produit qui transformait son iPhone en compteurs et je n’avais pas été convaincu. La possibilité de positionner en hauteur le S3XY Dash au lieu de derrière le volant m’intrigue un petit peu, mais pas au point de justifier l’investissement.

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Test du Teslogic, le boîtier qui transforme un smartphone en compteur pour une Tesla

Si le concept vous intéresse, l’écran associé à son boîtier de communication est en précommande sur la boutique d’Enhance pour 500 €, même si les promotions du Black Friday réduisent le tarif de 100 €. Si vous avez déjà un produit de l’accessoiriste, vous n’avez pas besoin d’un deuxième Commander et vous pouvez acheter l’écran seul pour 375 € en temps normal, 300 € en cette période de promotions. L’entreprise indique que les livraisons débuteront au mois de février 2026.

La vidéo de présentation vous permettra d’en savoir plus sur le produit et ses fonctionnalités. Comme toujours avec Enhance, le logiciel est souple et on peut ainsi créer ses propres écrans. On peut même prévoir des configurations différentes selon le contexte, par exemple pour créer un écran dédié à la charge ou encore afficher d’autres informations quand l’Autopilot entre en action.

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Le logo de l’App Store est plus subtil qu’il n’y paraît

Vous savez que le logo de Carrefour dissimule un « C » en son centre ? Vous êtes sur le point de faire une découverte du même ordre avec le logo de l’App Store. À l’origine, celui-ci représentait un crayon, un pinceau et une règle formant un « A », la première lettre d’« app ».

Évolution de l’icône de l’App Store

En 2017, avec iOS 11, Apple a simplifié le logo en remplaçant les outils par de simples bâtons. Du moins, c’est ce que tout le monde croyait — nous y compris, allant jusqu’à parler de « touillettes à café en bois, sinon une tente indienne. »

Huit ans plus tard, on doit faire notre mea culpa : ce « A » est bien plus subtil qu’il n’y parait. Comme le montre le développeur Christian Selig, qui en a réalisé une impression 3D, le logo est en fait composé de trois icônes d’applications inclinées. Il a d’ailleurs publié les fichiers 3D pour que chacun puisse produire cet objet décoratif.

Nooo, the App Store logo is cleverly made from 3, tilted app icons. I made a little 3D printed model to visualize it, makes for a cool desk ornament https://t.co/OLXPBE33gZ pic.twitter.com/agcncxvEdZ

— Christian Selig (@ChristianSelig) November 9, 2025

Cet assemblage d’icônes n’est pas une vue de l’esprit : un ancien designer d’Apple avait confirmé, dès 2020, qu’il ne s’agissait pas de simples bâtonnets, mais d’une vue de face d’une construction en 3D.

I hereby raise a challenge to any 3D artist to correctly recreate the app store icon based on the Instruments icon mesh - and show a 360 rotation of it. It's surprising, and as you can see, not sticks. I can't share the source, but I can reward the winner with a like and retweet. pic.twitter.com/fejVd5yTTt

— Edward Sanchez (@edwardsanchez) July 1, 2020

Pendant que vous y êtes, regardez attentivement le logo de TestFlight… Vous remarquez quelque chose ? Oui, cette hélice stylisée est elle aussi constituée de trois icônes d’apps !

Le logo de TestFlight met lui aussi en scène des icônes d’apps
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Anker commercialise une borne pour voitures électriques avec des fonctionnalités intéressantes

Anker a lancé dans le courant de l’été une borne de charge pour voitures électriques qui est disponible depuis quelques jours en France. La SOLIX V1 est vendue dans trois configurations différentes, à partir de 689 € hors promo pour une borne idéale pour les installations monophasées et avec des options pour les logements reliés en triphasé. Pour ce prix de base, on a une borne qui peut monter à 7,4 kW, qui est connectée et surtout qui s’intègre à l’écosystème SOLIX d’Anker, un point fort si vous êtes équipé en panneaux et batteries solaires.

Image Anker.

Point important à relever : la SOLIX V1 est uniquement vendue avec un câble T2 attaché, ce qui la rend incompatible avec nos normes françaises. Cela ne veut pas dire que le produit est illégal dans l’Hexagone et de manière plus importante encore, cela ne veut pas dire qu’il est dangereux. Il faut toutefois acheter en connaissance de cause, en sachant qu’un électricien pourra refuser de l’installer et qu’il sera impossible d’obtenir les aides à l’installation d’une borne pour cette même raison. Cela dit, Anker semble avoir prévu une variante avec le connecteur T2 à la place du câble, ce qui lui permettrait d’avoir une offre aux normes.

Si cela ne vous gêne pas, la SOLIX V1 est bien positionnée, surtout si vous avez déjà investi dans l’écosystème du constructeur. J’ai eu l’occasion de tester les produits Solarbank, des batteries domestiques qui emmagasinent l’énergie solaire en surplus pour la restituer par la suite, voire qui peuvent se charger depuis le réseau sur les heures creuses pour économiser de l’argent sur les heures pleines. La borne vient trouver place au sein de cet écosystème, elle est contrôlée par la même app et on peut tisser des liens entre les deux, typiquement pour recharger la voiture quand la production solaire est abondante.

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : test du système SOLIX d’Anker, le solaire avec batterie

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La maison au soleil : la Solarbank 2 AC ajoute la charge depuis le réseau au système solaire d’Anker

La bonne nouvelle, c’est que la borne garde ces fonctionnalités intelligentes même si vous n’êtes pas équipé de batteries Anker. Elle communique avec un compteur connecté branché sur le tableau électrique du logement, que ce soit celui d’Anker ou un modèle tiers pris en charge, comme le Pro 3EM de Shelly, pour offrir plusieurs fonctionnalités avancées, comme du délestage dynamique ou encore la charge sur panneaux solaires. La première permet de charger la voiture à la vitesse maximale permise par l’abonnement, sans dépasser cette limite. La deuxième surveille quand de l’énergie est renvoyée vers le réseau et active automatiquement la charge le cas échéant.

Anker a prévu quelques fonctions supplémentaires, en faisant appel dans son marketing à l’intelligence artificielle puisque l’on est en 2025, même s’il s’agit en réalité d’algorithmes qui se basent sur les heures creuses ou encore les prévisions météo pour anticiper les meilleures plages horaires pour activer la charge. Malgré tout, ce sont des fonctionnalités pertinentes et qui sont encore très rares sur le marché des bornes traditionnelles. Si l’on pourra toujours obtenir des résultats similaires via la domotique, le fabricant propose ici un produit clés en main.

En combinant la borne SOLIX V1 aux batteries Anker, ici la SOLIX X1, on peut bénéficier d’une solution complète pour maximiser les économies sur la charge du véhicule. La batterie peut aussi servir à charger plus rapidement, sans autant tirer sur le réseau public. Image Anker.

La borne SOLIX V1 est certifiée IP65 pour une installation possible en extérieur. Elle est fournie avec son câble attaché de cinq mètres ainsi qu’un petit support mural pour maintenir le connecteur T2 en hauteur quand la voiture n’est pas branchée et avec une carte RFID qui pourra servir à activer la charge (qui sera bloquée par défaut si la borne est accessible depuis l’extérieur). Un accès au réseau Wi-Fi est nécessaire pour son bon fonctionnement et le fabricant promet une installation en 15 minutes… sans tenir compte de la partie électrique bien entendu.

La borne est vendue en trois variantes sur Amazon, à 689 € pour 7,4 kW (32 A monophasé), 789 € pour 11 kW (16 A triphasé) ou encore 819 € pour 22 kW (32 A triphasé) pour les rares véhicules qui gèrent cette puissance. La boutique d’Anker propose une promotion de lancement sur deux versions : 549 € pour 7,4 kW ou bien 649 € pour 22 kW (qui pourra être configurée à une puissance inférieure). La livraison est gratuite dans les deux cas.

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