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Une vidéo inédite révèle la vision de Steve Jobs pour Pixar

À l’approche du trentième anniversaire de Toy Story, le Steve Jobs Archive a mis en ligne une vidéo « jamais vue auparavant » montrant Steve Jobs évoquant les débuts et la vision de Pixar. L’entretien, daté du 22 novembre 1996 — exactement un an après la sortie du film en salles — offre un éclairage rare sur la manière dont Jobs percevait alors l’avenir de l’animation numérique.

Dans cette séquence, Jobs revient sur les débuts du studio, sur le modèle économique qu’il entendait construire et sur la dynamique entre technologie et créativité. Pour rappel, Pixar est né lorsque Steve Jobs a racheté la division « Computer Graphics » de Lucasfilm en 1986, avant d’en faire une entreprise indépendante. Il en restera l’actionnaire majoritaire jusqu’à la vente du studio à Disney, en 2006.

Ce que révèle la vidéo inédite de 1996

La vidéo montre un Steve Jobs enthousiaste, convaincu depuis longtemps que l’animation par ordinateur allait bouleverser l’industrie. Il explique comment il a rencontré Ed Catmull et pourquoi il a immédiatement adhéré à leur objectif : réaliser le premier long-métrage entièrement animé par ordinateur. Toy Story, sorti dix ans plus tard, a donné raison à cette intuition.

Jobs raconte également qu’il ne se considérait pas comme un cinéaste, mais comme quelqu’un chargé de créer l’environnement où les talents — qu’ils viennent d’Hollywood ou de la Silicon Valley — peuvent travailler ensemble en véritables pairs. Cette rencontre entre deux cultures, selon lui, est ce qui a rendu Pixar unique et lui a permis d’attirer les meilleurs profils.

Il revient aussi sur le modèle économique du studio. À l’époque, l’animation numérique servait surtout à produire des publicités ou des effets spéciaux pour d’autres, un secteur peu rentable car déconnecté des recettes finales. Pixar a choisi de sortir de ce modèle pour se concentrer sur des films dont le studio possédait une part significative, notamment grâce à un accord alors inédit avec Disney. Jobs insiste sur un point transmis par le géant de l’animation : un film doit être « monté » avant d’être animé, l’animation étant trop coûteuse pour tout refaire.

« L’histoire avant la technologie » : la philosophie Pixar selon Jobs

Enfin, Jobs rappelle une conviction forte : la technologie vieillit, mais une grande histoire, elle, traverse les générations. Si Toy Story doit encore être regardé dans soixante ans, ce ne sera pas en raison de ses prouesses techniques, mais grâce à son récit et à ses personnages. « Aucune technologie ne peut transformer une mauvaise histoire en une bonne », résume-t-il.

Cette vidéo inédite rappelle à quel point Steve Jobs considérait Pixar comme un projet profondément culturel, et pas seulement technologique. Pour lui, le studio représentait l’alliance idéale entre créativité, innovation et exigence narrative.

Le Steve Jobs Archive, lancé en 2022 par Laurene Powell Jobs, Tim Cook et Jony Ive, s’est donné pour mission de préserver et de transmettre cet héritage. Le site rassemble des citations, des photos, des vidéos et des e-mails de Steve Jobs, et propose des bourses destinées aux jeunes créateurs qui souhaitent, eux aussi, « penser différent ». Cette vidéo inédite sur Pixar s’inscrit parfaitement dans cette démarche, en offrant un nouveau regard sur une période clé de la carrière de Jobs.

Pixar fête son trentième anniversaire

Pixar fête son trentième anniversaire

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WhatsApp va enfin gérer le multi-compte sur iPhone

Mais que se passe-t-il dans la division WhatsApp ? Depuis quelques semaines, l’application de messagerie semble lancée dans un marathon de nouveautés : prise en charge des messageries tierces, arrivée d’un compagnon pour l’Apple Watch, mise à jour majeure de l’app Mac… 

Destins croisés : WhatsApp s’améliore sur Mac et se dégrade sur Windows

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WhatsApp va pouvoir discuter avec d’autres messageries en Europe

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WhatsApp enfin disponible sur Apple Watch

WhatsApp enfin disponible sur Apple Watch

Et ce n’est pas tout. Avez-vous déjà tenté de gérer plusieurs comptes sur un seul appareil ? C’est un enfer. Aujourd’hui, la seule solution consiste à installer WhatsApp Business pour prendre en charge un second compte. Autant dire que ce n’est ni élégant, ni vraiment pratique.

Bonne nouvelle : cette galère touche visiblement à sa fin. WhatsApp est en train de tester la prise en charge native du multi-compte dans la version bêta de son application pour iOS. Plusieurs testeurs voient désormais apparaître une nouvelle section dans les réglages, baptisée « Account List », qui permet d’ajouter un second compte puis de passer de l’un à l’autre en un instant, sans déconnexion et sans manipulation compliquée. Chaque compte conserve son historique, ses préférences et ses réglages de notification, ce qui rend le changement totalement transparent.

Concrètement, le passage d’un compte à l’autre se fait en un geste. Dès lors que deux profils sont configurés, il suffit d’ouvrir la section « Account List » dans les réglages pour afficher ses comptes et en sélectionner un. WhatsApp a même prévu des raccourcis : un appui prolongé sur l’onglet Réglages affiche directement la liste des comptes, et un double-tap sur cet onglet bascule immédiatement vers le compte suivant. La transition se fait sans redémarrage de l’application et sans authentification supplémentaire.

WhatsApp a également repensé ses notifications. Lorsqu’un message arrive sur un compte inactif, l’alerte indique clairement de quel profil elle provient. Cette précision évite toute confusion et permet de garder une vue claire sur ses différentes identités, qu’elles soient personnelles ou professionnelles.

Le multi-compte, une brique essentielle avant les pseudos

Si WhatsApp accélère aujourd’hui sur cette fonctionnalité, c’est aussi parce que l’app prépare une évolution majeure : la possibilité d’utiliser un pseudonyme en guise d’identifiant, à la place du numéro de téléphone. Cette transition nécessitera forcément une gestion plus souple de plusieurs identités au sein de la même application. Le multi-compte natif apparaît ainsi comme une brique essentielle de cette future architecture.

WhatsApp prépare l

WhatsApp prépare l'utilisation des pseudos pour masquer le numéro de téléphone

Pour le moment, cette nouveauté n’est disponible qu’à un nombre limité de testeurs via TestFlight. WhatsApp n’a pas encore communiqué de date de lancement officielle, mais l’avancement des tests laisse clairement penser que la sortie générale ne devrait plus tarder.

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Magic Keyboard, Trackpad, chargeur 140 W : une vague de mises à jour firmware chez Apple

Après avoir distribué il y a quelques jours de nouveaux firmwares pour les AirPods Pro 2 et les tout nouveaux AirPods Pro 3, Apple poursuit sur sa lancée et met cette fois à jour plusieurs accessoires de sa gamme. Sont concernés : l’adaptateur secteur USB-C 140 W, le Magic Trackpad 2, les Magic Trackpad USB-C, ainsi que les Magic Keyboard avec Touch ID — en version classique ou avec pavé numérique. Ces mises à jour restent assez rares, ce qui rend cette diffusion notable.

Apple sort un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3, en prévision d’iOS 26.2

Apple sort un nouveau firmware pour les AirPods Pro 2 et 3, en prévision d’iOS 26.2

Pour le moment, Apple ne détaille pas le contenu de ces nouvelles versions. L’entreprise se contente d’indiquer qu’elles sont disponibles, sans préciser les correctifs ou optimisations qu’elles contiennent. Dans la majorité des cas, il s’agit de petites améliorations de performances, de corrections de stabilité ou de mises à jour de sécurité. Le Magic Keyboard, par exemple, n’avait pas reçu de mise à jour depuis plus d’un an, ce qui laisse supposer qu’un certain nombre de correctifs dormaient dans les cartons.

Les accessoires USB-C lancés en octobre 2024 reçoivent ici leur tout premier firmware. Jusqu’à présent, le Magic Trackpad USB-C fonctionnait avec la version 3.1.1, tandis que les Magic Keyboard USB-C — qu’ils intègrent Touch ID ou Touch ID avec pavé numérique — utilisaient la version 3.1.4. Après cette mise à jour, tous ces modèles passent désormais à la même version 3.1.9, ce qui homogénéise la gamme.

Les anciens accessoires ne sont pas oubliés. Le Magic Trackpad 2, qui reposait jusqu’ici sur le firmware 3.1.1, passe à la version 3.1.8. De son côté, l’adaptateur secteur USB-C 140 W évolue de la version 1.4.73 à la version 1.4.84. Ces révisions restent très discrètes, mais elles contribuent le plus souvent à améliorer la fiabilité des accessoires au fil du temps.

Comme toujours pour ce type de produits, les utilisateurs n’ont strictement rien à faire. Les mises à jour s’installent automatiquement lorsque l’accessoire est connecté ou appairé à un appareil fonctionnant sous iOS, iPadOS, macOS, tvOS ou visionOS. Tant que l’accessoire est utilisé normalement, la mise à jour finit par s’appliquer en arrière-plan, sans aucune intervention manuelle.

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Une cyberattaque sur un logiciel médical paralyse des soignants et fait craindre une fuite de données

« Information importante concernant la sécurité de vos données. » Quand un email débute ainsi, ce n’est jamais de bon augure. Ces derniers jours, des patients ont été alertés par leurs soignants d’une possible fuite de données personnelles, y compris médicales, après une cyberattaque visant un prestataire.

L'entreprise concernée est Weda, une filiale de Vidal qui édite un logiciel de gestion de dossiers patients utilisé par environ 23 000 clients (médecins généralistes, cabinets de santé, sages-femmes, etc.).

Email d’un professionnel de santé à la suite de la cyberattaque de Weda. Capture d’écran MacGeneration.

Selon les documents transmis par Weda à ses utilisateurs et consultés par Le Monde, la société a détecté « un pic anormal d’activité sur l’un de [ses] comptes clients » dans la soirée du 10 novembre. Ce compte, appartenant à un médecin qui avait quitté son cabinet, a servi à accéder à des dossiers de patients qui n’étaient pas les siens. L’éditeur a d’abord coupé les accès du compte concerné, mais devant de nouvelles activités anormales sur d’autres comptes dans la foulée, il a décidé à 23 h de totalement fermer l’accès à son logiciel pour stopper l’intrusion.

Comme Weda fonctionne entièrement dans le cloud, les professionnels de santé se sont retrouvés dans l’incapacité de consulter les dossiers médicaux ou d’échanger des documents, et ce jusqu’au 14 novembre. Depuis cette date, le service a été partiellement rétabli, mais certaines opérations restaient encore impossibles aujourd’hui même, comme la création de nouveaux dossiers.

Le prestataire a demandé à ses clients d’informer eux-mêmes leurs patients, arguant qu’il « ne peut pas légalement se substituer à l’obligation de notification réglementaire » en tant que « sous-traitant ». Les emails envoyés par les cabinets sont très vagues, l’étendue exacte des données potentiellement compromises demeurant inconnue. L’entreprise n’a pas répondu aux questions du Monde.

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AirPods Pro 3 : un nouveau firmware en bêta pour les développeurs

Apple déploie un nouveau firmware en bêta pour les AirPods Pro 3. Portant le doux nom « 8B5025a », il est réservé aux développeurs pour l’instant, mais il y a des chances pour qu’il arrive bientôt aux membres du programme de bêtas publiques.

Image Apple/WatchGeneration

Qu’apporte ce nouveau firmware ? Mystère et bouchon de cérumen. Étant donné qu’il est proposé en parallèle d’iOS 26.2 (également en bêta pour le moment), il a peut-être un lien avec la Traduction en direct qui va s’étendre à l’Union européenne — mais le firmware stable est déjà compatible avec cette nouveauté. À moins qu’il ne corrige des bruits qui gênent certains utilisateurs ? Allez savoir.

Le dernier firmware stable pour les AirPods Pro est le 8B25. Il « [corrigeait] des bugs et [apportait] d’autres améliorations », sans plus de précision. Vous pouvez vérifier la version du micro logiciel de vos AirPods dans Réglages > [nom de vos AirPods] > Version. Si vous êtes développeur ou testeur public, vous pouvez choisir d’activer ou non les mises à jour bêta juste en-dessous.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

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Le paiement fractionné de Klarna bientôt compatible avec Apple Pay en France

Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, sera bientôt compatible avec Apple Pay en France. Le géant du paiement fractionné a annoncé qu’il allait prendre en charge la méthode de paiement d’Apple « dans les prochaines semaines » dans l’Hexagone.

Cette nouvelle arrive au moment où Klarna fonctionne avec Apple Pay au Danemark, en Espagne et en Suède. La combinaison des deux services était déjà en place depuis quelques quelques mois en Amérique du Nord et au Royaume-Uni.

Intégration de Klarna à Apple Pay. Image Apple.

Concrètement, lors d’un règlement avec Apple Pay (dans un magasin, sur le web ou dans une app), en touchant l’option « Autres cartes et options de paiement différé », les clients peuvent sélectionner Klarna et voir les offres de paiement fractionné disponibles. Sont généralement proposés des paiements en trois fois sans frais ou un règlement différé à 30 jours.

La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 111 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web. Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.

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Asus ProArt PA27JCV : un écran 5K à 675 €, son plus bas prix à ce jour

L’Asus ProArt PA27JCV est proposé aujourd’hui à 675 €, soit son prix le plus bas jamais constaté sur Amazon. En temps normal, il est vendu 799,99 €. À ce prix, c’est l’un des écrans 5K les plus abordables du marché. Ce modèle de 27 pouces affiche une définition 5K de 5 120 × 2 880 pixels. Il dispose d’une dalle IPS 60 Hz offrant une bonne homogénéité lumineuse, un traitement antireflet et une restitution des couleurs solide pour cette gamme tarifaire. La luminosité atteint environ 400 nits, un niveau suffisant pour un environnement de travail standard. Le contraste se situe autour de 1 000:1. Le moniteur couvre un espace colorimétrique étendu (sRGB 100%, AdobeRGB 95%, DCI-P3 99%) avec une calibration d’usine assurant une justesse correcte dès la sortie du carton.

Image : MacGeneration

La connectique repose sur un port USB-C (65 W) permettant de recharger un ordinateur portable tout en transférant l’image, complété par un HDMI 2.0 et un DisplayPort 1.4. Le pied permet un réglage en hauteur, en pivot et en inclinaison, ce qui facilite son intégration sur un bureau.

Test de l’Asus ProArt PA27JCV : une alternative abordable à l

Test de l’Asus ProArt PA27JCV : une alternative abordable à l'Apple Studio Display

Nous avions testé ce modèle à sa sortie et l’expérience s’était avérée très positive. L’Asus ProArt PA27JCV offre une expérience satisfaisante pour un usage professionnel général et pour les tâches créatives non expertes. La dalle affiche un rendu précis, avec des couleurs vives, une bonne lisibilité des polices et une luminosité correcte. L’homogénéité globale s’avère similaire à celle observée sur un iMac 27” Intel, ce qui permet de l’utiliser sereinement dans un environnement de travail exigeant sans devoir recourir à des écrans haut de gamme beaucoup plus onéreux. Les analyses plus poussées réalisées par des spécialistes de la colorimétrie ne mettent pas en avant de défauts majeurs, ce qui confirme la solidité technique de la dalle.

L’absence de Thunderbolt constitue l’un des principaux compromis du produit, mais elle reste cohérente avec son positionnement tarifaire. Les finitions en plastique rappellent qu’il s’agit d’un moniteur pensé avant tout pour rester posé sur un bureau, sans ambition de rivaliser avec les standards de fabrication d’Apple. Le pied réglable assure cependant une bonne ergonomie, ce qui compense la sobriété de la construction.

Pour celles et ceux qui recherchent un moniteur 5K polyvalent, précis et financièrement accessible, cet Asus ProArt PA27JCV à 675 € constitue une très belle opportunité !

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Une ode à l'impression 3D des boîtiers d'Apple Watch en titane

Apple vient de publier un long communiqué de presse qui montre une des nouveautés des Apple Watch de 2025 : l'impression 3D employée pour le châssis en titane. Soyons clairs, le communiqué… est un communiqué. C'est une ode aux ingénieurs d'Apple, avec un peu de storytelling qui s'approche de « C'était impossible, mais nous ne le savions pas alors on l'a fait ». Mais ce n'est pourtant pas dénué d'intérêt.

L'impression 3D aide la planète. Image Apple.

Les rumeurs sur de l'impression 3D couraient depuis des années. Apple explique qu'on parle d'impression 3D, car c'est un procédé additif : la poudre de titane est appliquée couche par couche pour créer le châssis, au lieu de partir d'un bloc brut et d'enlever de la matière (procédé soustractif). Cette solution permet de réduire les besoins en titane, ce qui est une bonne nouvelle pour la planète, mais aussi pour le portefeuille d'Apple.

Le début du frittage sélectif par laser. Image Apple.

Nous ne sommes évidemment pas devant une imprimante 3D classique : Apple a développé un système avec des lasers (six) qui permettent d'appliquer les différentes couches (900). Comme le titane devient dangereux quand il est chauffé et exposé à de l'oxygène, la machine doit aussi contrôler la teneur en gaz. La fabrication d'un châssis demande 20 heures selon Apple, avec de la poudre de titane très fine (aux environs de 50 microns). Une fois le châssis obtenu, il est nécessaire de récupérer la poudre restante, ce qui a aussi demandé des développements spécifiques.

Les étapes selon Apple.

Cette impression 3D n'est visiblement pas juste un gadget ou un moyen d'économiser un peu de titane : le communiqué explique que la technique a permis d'améliorer l'intégration de l'antenne dans les modèles cellulaires, en améliorant la zone dans laquelle la pièce en plastique qui doit laisser passer les ondes est installée. Elle est aussi employée pour le connecteur USB-C de l'iPhone Air, qui est très fin. Il est presque dommage de voir qu'Apple a abandonné le titane pour les iPhone Pro cette année...

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Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

Google vient d'annoncer et de lancer Gemini 3, son nouveau (et évidemment meilleur) modèle de langage. Il arrive moins d'un an après Gemini 2.0 et prend la première place dans les classements des LLM, devant ses concurrents ChatGPT, Claude ou Perplexity (selon Google et des sites dédiés).

Gemini 3 est le meilleur. Image Google.

Gemini 3 est accessible en preview dès maintenant, dans tous les logiciels et services qui utilisent Gemini. Google met en avant un point : Gemini 3 est conçu pour éviter les clichés et la flatterie et pour vous indiquer ce que vous devez entendre et pas ce que vous voulez entendre. C'est évidemment une référence directe aux dernières versions de ChatGPT, dont la version 5.1 a pris une voie différente, avec de nombreuses personnalités.

OpenAI lance GPT-5.1, annonçant un chatbot plus amical et chaleureux

OpenAI lance GPT-5.1, annonçant un chatbot plus amical et chaleureux

Gemini 3 doit offrir de meilleures capacités de déduction (même si certaines études montrent que les LRM ne pensent pas) et comprendre le contexte d'une question sans précisions particulières. Il peut analyser du contenu que vous lui fournissez, mais aussi vous proposer des réponses sous la forme d'images, de texte ou même de mini applications, intégrées directement dans l'interface.

L'AI Mode, absent en France. Image Google.

Gemini 3 Pro est disponible dans l'interface web et dans l'app mobile, pour tous les utilisateurs. Les contraintes classiques sont présentes : les utilisateurs gratuits ont des limites d'utilisation, contrairement à ceux qui payent. Comme l'indique Numerama, il y a un petit bémol à prendre en compte si vous êtes en France : l'intégration dans le navigateur (AI Mode) n'est pas disponible, faute d'accords. Cet AI mode peut par exemple créer des mini sites dans ses réponses.

Si tout se passe comme prévu, Gemini 3 pourrait motoriser la prochaine version de Siri, avec — qui sait — un assistant enfin capable d'effectuer les tâches demandées. Et Google annonce aussi que Gemini 3 va peu à peu remplacer les anciennes versions dans les nombreux endroits où son modèle est implanté.

Apple utiliserait une version à 1 200 milliards de paramètres de Gemini pour motoriser Siri

Apple utiliserait une version à 1 200 milliards de paramètres de Gemini pour motoriser Siri

Pour terminer, nous pourrions évidemment demander à Grok ce qu'il en pense (non, en fait), mais il ne faut pas oublier une chose : dans le monde palpitant des LLM, un modèle n'est pas longtemps le meilleur modèle.

Image X.
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Les rayons cosmiques ne causeraient pas d'erreurs dans la RAM

Depuis des dizaines d'années, une des excuses quand un programme a un gros bug va être « C'est pas moi, c'est Murphy » « Ce sont les rayons cosmiques ». En effet, et c'est un fait communément admis (et a priori faux), les fameux rayons cosmiques pourraient modifier la valeur d'un bit dans de la mémoire vive, et donc causer un plantage. Ou pire, comme en Belgique en 2003 (à Schaerbeek), modifier le résultat d'une élection : un candidat avait reçu 4 096 votes en trop, une erreur qui a été attribuée à un rayon cosmique, ou plus exactement à une erreur de la mémoire vive de la machine à dépouiller.

Une représentation imagée des rayons cosmiques. Image CNRS.

La solution classique pour éviter les erreurs en question va être d'utiliser de la mémoire ECC, à correction d'erreur. C'est une technologie qui permet de détecter et de corriger les erreurs dans certains cas, et de les détecter dans d'autres. Elle est rarement employée, car elle a un coût, qui est généralement simple à calculer : une barrette de mémoire doit contenir neuf puces au lieu de huit dans une configuration classique. Apple, avec certains Power Mac et ses Mac Pro, a longtemps intégré de la mémoire ECC, mais a abandonné cette technologie avec les puces Silicon.

Une barrette de RAM ECC, avec neuf puces. Image Crucial.

Mais des chercheurs qui viennent de publier une étude sur arXiv — une plateforme de prépublication —, eux, pensent que les rayons cosmiques ne provoquent pas d'erreurs. Pour le prouver, ils ont étudié le comportement de deux superordinateurs espagnols. Le premier est un système équipé de mémoire DDR3 avec correction d'erreurs, le second une sorte de prototype de test basé sur des puces mobiles, qui intègrent de la mémoire LPDDR3 (comme celles de nos smartphones et Mac) à la même fréquence, mais sans correction d'erreurs au niveau matériel. Les deux centres de données sont placés dans une région proche, à une altitude faible (environ 100 mètres au-dessus du niveau de la mer) et dans une zone assez proche de deux stations capables de mesurer le flux des rayons cosmiques.

Et les conclusions de l'étude, avec de nombreuses analyses statistiques dont nous vous passons les détails, montrent qu'il n'y a pas de corrélation entre le niveau d'émissions des rayons cosmiques et les erreurs dans la mémoire vive des deux centres de données. Pour eux, les rayons cosmiques n'influent pas sur la mémoire vive de solutions (à peu près) modernes et les personnes qui l'affirment habituellement le font généralement sans avoir réellement vérifié cette possibilité. Ils expliquent tout de même que l'altitude à laquelle se trouve le centre de données pourrait avoir un impact (l’atmosphère fait office de bouclier), mais que cette hypothèse n'a pas été testée.

Les erreurs existent bien tout de même

Il faut bien prendre en compte un point : si les chercheurs considèrent que les rayons cosmiques ne causent pas d'erreurs dans la mémoire vive, ils n'affirment évidemment pas qu'il n'y a pas d'erreurs. Elles sont parfaitement documentées et les contrôleurs ECC peuvent comptabiliser les erreurs corrigées et celles qui ne le sont pas, mais les causes possibles ne sont pas les rayons cosmiques. Il peut s'agir de puces défectueuses, de parasites, de défauts liés à la qualité de l'alimentation, etc.

Parfois, l'erreur est visible. Nous avons modifié un bit de cette image.

Enfin, il faut le rappeler, les erreurs arrivent aussi sur nos appareils. Mais dans les faits, elles posent rarement de réels problèmes. D'une part, elles sont bien moins nombreuses statistiquement sur un appareil avec 8 ou 16 Go de RAM que sur un superordinateur doté de plusieurs milliers de gigaoctets de mémoire vive, et d'autre part, elles sont parfois sans effet. Si un bit qui change de valeur se trouve dans une zone inutilisée, il n'a évidemment aucun effet. Et si une erreur (et donc pas un rayon cosmique) change la valeur d'un bit de la vidéo que vous êtes en train de regarder, vous ne verrez probablement pas qu'un pixel de l'image a vu sa couleur subtilement changer pendant 1/30 de seconde. Mais de temps en temps, comme expliqué au début, l'erreur peut avoir des conséquences, qui vont plus loin qu'un écran bleu.

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iPadOS 26.2 remet le glisser-déposer des apps au cœur du multitâche

La troisième bêta d’iPadOS 26.2 publiée en début de semaine continue de réparer le multitâche. La mouture annuelle de l'OS pour tablette a en effet amené un nouveau système de fenêtrage ayant également fait disparaître quelques fonctions. Après Slide Over, c’est désormais un autre geste important qui signe son grand retour : le glisser-déposer des apps.

Ouverture d’une app par glissement avec Split View. Vidéo MacGeneration

Pour en profiter, il faudra être dans le nouveau mode de fenêtrage libre d’iPadOS 26. La nouveauté fonctionne aussi avec Stage Manager, mais pas sur le mode le plus simple. Il est également nécessaire d’avoir une fenêtre ouverte, sans quoi le geste va seulement faire glisser l’icône sur la grille d’app.

Une fois cela fait, vous pouvez tirer une icône provenant de n’importe où, que ce soit du dock, de la bibliothèque d’apps ou de Spotlight. La faire glisser à droite ou à gauche lui donne un aspect rectangulaire : cela signifie qu’elle occupera une moitié de l’écran, se préparant à activer Split View. Si elle a un simple format carré, elle s’ouvrira de manière classique.

Les apps peuvent être ouvertes par glissement de n’importe où, y compris depuis Spotlight. Vidéo MacGeneration

Slide Over, qui est revenu avec iPadOS 26.1, profite également de la nouveauté. Il est possible de faire glisser une fenêtre tout à droite ou tout à gauche de l’écran, ce qui fait afficher une petite flèche. L’app passera alors directement en mode Slide Over une fois relâchée. Il n’est toujours possible d’en ranger qu’une seule dans ce tiroir.

La deuxième bêta d’iPadOS 26.1 restaure Slide Over

La deuxième bêta d’iPadOS 26.1 restaure Slide Over

Passage d'une app sur Slide Over. Vidéo MacGeneration

Si vous avez déjà une application ouverte dans Slide Over ou deux en simultané dans Split View, vous pouvez faire glisser une fenêtre par-dessus l'une des applications ouvertes pour la remplacer. Contrairement à iPadOS 18, l'app en dessous reste ouverte, ce qui vous permet d'y revenir si vous fermez la nouvelle application. iPadOS 26.2 est actuellement en bêta développeur et devrait sortir pour tous début décembre.

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Le MacBook Pro M5 avec 24 Go de RAM à 1 799 € et d’autres configs spéciales en promo

Darty fait une remise intéressante sur une configuration bien précise du tout nouveau MacBook Pro M5. Le modèle doté de 512 Go de stockage et 24 Go de RAM est en promotion à 1 799 € au lieu de 2 049 €. Avec ses 24 Go de mémoire, soit 8 de plus que l’entrée de gamme, cette configuration se montre plus confortable pour des usages un peu exigeants.

MacBook Pro M5. Image MacGeneration.

Les 16 Go conviennent aux usages courants, mais si vous branchez un ou plusieurs écrans 4K et que vous faites tourner des applications lourdes — montage vidéo, développement, etc. — un supplément de RAM n’est pas superflu. D’autant qu’on ne peut pas en ajouter après l’achat. Sur un MacBook Pro, 24 Go est globalement un choix cohérent, sachant que la machine peut monter jusqu’à 32 Go.

Pour le reste, le MacBook Pro M5 est un excellent ordinateur portable : puissant, polyvalent, endurant et équipé d’un très bel écran. Il faut simplement savoir que quand il est sollicité à fond pendant un long moment, il se montre un peu bruyant, une habitude que ces prédécesseurs silencieux nous avaient fait perdre. Quant aux MacBook Pro M5 Pro/Max, ils ne sont pas attendus avant le début de l’année prochaine et devraient être nettement plus coûteux.

Autre configuration spéciale à tarif préférentiel : le MacBook Pro 16" M4 Pro avec 1 To de SSD et 24 Go de RAM à 2 699 € au lieu de 3 049 €. Dans un autre genre, toujours chez Darty, il y a l’iMac M4 en version 16 / 512 Go à 1 499 € au lieu de 1 749 €.

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

Test du MacBook Pro M5 : ennuyeux mais terriblement efficace

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Le Zigbee 4.0 compte améliorer la portée, l’autonomie et la sécurité de la domotique

La Connected Standards Alliance, ou CSA, ne se charge pas seulement du développement de Matter, c’est aussi elle qui gère le protocole de communication radio Zigbee1. Très utilisé dans la domotique, il permet de créer un réseau sans fil qui présente plusieurs avantages par rapport au Wi-Fi : il consomme nettement moins d’énergie et il est maillé, ce qui veut dire qu’on étend sa portée simplement en ajoutant des appareils connectés. Près de dix ans après la troisième génération, l’alliance annonce le Zigbee 4.0, une mise à jour majeure du protocole.

Image CSA/iGeneration.

Meilleure portée, meilleure autonomie et meilleure sécurité

Au programme, une bien meilleure portée grâce à l’ajout d’une nouvelle bande de fréquences. Historiquement, Zigbee fonctionne sur la bande des 2,4 GHz, la même que le Wi-Fi 4, ce qui peut d’ailleurs poser des conflits entre les deux technologies. Avec la quatrième génération, on pourra aussi exploiter les 800 MHz en Europe et 900 MHz en Amérique du Nord, ce qui devrait permettre d’augmenter la portée, tout en évitant tout conflit avec le Wi-Fi.

Ces nouvelles bandes ne remplaceront pas le 2,4 GHz par défaut, ce sera un ajout optionnel qui sera réservé à une petite partie des accessoires seulement. La CSA a d’ailleurs imaginé une nouvelle marque pour ces appareils qui exploiteront ces nouvelles bandes de fréquence : Suzi, pour « Sub-GHz » (sous les 1 GHz) et « Zigbee ». Il devrait surtout s’agir au départ d’appareils qui bénéficieront de la portée supplémentaire, typiquement ceux qui sont destinés à être placés dans un jardin. Les premiers produits certifiés Suzi commenceront à apparaître dans le courant de l’année 2026.

L’autre axe de développement est du côté de la consommation pour les appareils sur batterie ou alimentés par des piles. Le Zigbee était déjà un excellent protocole pour économiser l’énergie, la quatrième génération devrait aller plus loin grâce au mécanisme nommé Coordinated Sample Listening (CSL). Pour faire simple, les accessoires resteront en veille la plupart du temps pour ne pas consommer d’énergie et se réveilleront à intervalle fixe pour transmettre et recevoir des données. Puisque cet intervalle est fixe, deux appareils à piles peuvent se réveiller au même moment et se transmettre mutuellement des informations. Ce n’était jamais le cas avec Zigbee 3 : il fallait systématiquement un « routeur », c’est-à-dire un produit alimenté en permanence, pour relayer les données des accessoires sans alimentation fixe.

CSL devrait à la fois réduire la consommation et améliorer la fiabilité des échanges, grâce à cette coordination des phases de communication. La CSA a ajouté d’autres mécanismes pour améliorer la fiabilité d’un réseau Zigbee, tandis que la quatrième génération ajoute une solution pour installer plusieurs appareils en même temps. Cette idée est apparue dans un premier temps du côté de Matter et l’alliance semble l’avoir reprise pour cet autre protocole.

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

En parlant de simplifier la connexion, Zigbee Direct devrait enfin devenir une réalité avec cette génération. Techniquement, cette technologie qui repose sur le Bluetooth pour simplifier la connexion initiale depuis un smartphone existe déjà depuis plusieurs années, mais elle était jusque-là optionnelle et rarement implémentée. Elle devient obligatoire et sera systématiquement présente dans les accessoires certifiés Zigbee 4.0.

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

ZigBee Direct : le Bluetooth pour se passer du pont

Le dernier volet de la mise à jour concerne la sécurité des réseaux Zigbee. Il y a plusieurs gros changements, dont un système qui renouvelle régulièrement les clés d’appairage qui étaient jusque-là statiques et souvent pré-programmées dans les appareils. L’ajout d’un nouvel accessoire au réseau devrait aussi être plus sûr, grâce à une série de vérifications effectuées avant de valider une connexion. Un dispositif prévoit aussi d’isoler un acteur jugé douteux, pour éviter qu’il serve d’angle d’attaque contre le reste du réseau. Les réseaux Zigbee ne sont pas vraiment des cibles courantes, du moins pas chez les particuliers, mais plus de sécurité ne peut pas faire de mal.

Une mise à jour au moins logicielle, sans casser la rétro-compatibilité

La CSA ne va pas casser les multiples écosystèmes Zigbee existants, comme ceux de Hue, d’IKEA ou encore d’Aqara. Les accessoires Zigbee 3.0 seront pleinement compatibles avec les réseaux Zigbee 4.0, comme c’était le cas pour la précédente transition. En revanche, ils ne bénéficieront pas des nouveautés spécifiques à la nouvelle génération, que ce soit en termes de sécurité, d’autonomie ou de portée. Seuls les accessoires certifiés avec la nouvelle norme pourront exploiter tous ces changements.

Il faudra également un coordinateur Zigbee à jour pour créer le réseau correspondant. Selon les cas, un renouvellement matériel pourrait être nécessaire, même si les puces pas trop anciennes devraient pouvoir être mises à jour pour gérer la version 4.0. Du côté des écosystèmes propriétaires (Aqara, Hue, etc.), tout dépendra de la volonté des entreprises. Avec une domotique ouverte, comme Home Assistant en propose, une mise à jour logicielle pourrait suffire tant que le matériel est capable de la prendre en charge.

Notons tout de même que c’est encore très théorique et il faudra vérifier si des mises à jour sont bien proposées ou si changer de matériel est nécessaire. Cette dernière hypothèse semble la plus probable.


  1. C’est même d’ailleurs historiquement sa raison d’être, puisqu’elle se nommait Zigbee Alliance jusqu’en 2021  ↩︎

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Chrome : Google publie un patch d’urgence pour une faille activement exploitée

Il est urgent de mettre Chrome à jour. Google vient de déployer un patch d’urgence colmatant une faille de sécurité ayant été utilisée par des acteurs tiers. « Google est conscient qu’une méthode d’exploitation de la faille CVE-2025-13223 circule dans la nature », a averti l’entreprise dans un bulletin de sécurité publié lundi.

La dernière mise à jour disponible. Image MacGeneration

La faille en question est liée à un problème dans le moteur JavaScript V8 de Chrome. Ce type de vulnérabilité peut conduire à une corruption de la mémoire et potentiellement à l’exécution de code arbitraire. La version 142.0.7444.176 du navigateur pour Mac corrige le tir. Il s’agit sinon de la 142.0.7444.175/.176 pour Windows, et de la 142.0.7444.175 pour Linux.

Vous pouvez mettre le navigateur à jour en allant dans le menu « … » en haut à droite, rubrique Aide puis À propos de Google Chrome. Il faudra relancer le logiciel pour que les changements s’appliquent après téléchargement. Les utilisateurs de navigateurs basés sur Chromium (Microsoft Edge, Brave…) ont tout intérêt à vérifier rapidement l’arrivée d’une mise à jour côté éditeur, ces navigateurs partageant le même moteur.

La faille a été signalée par le groupe d’analyse des menaces de Google, qui remonte régulièrement des failles du genre utilisées par des acteurs malveillants. Google ne donne pas d’indications supplémentaires pour des raisons de sécurité, préférant attendre que la majorité des utilisateurs aient installé le correctif.

Il s'agit de la septième faille zero-day de Chrome exploité dans des attaques et colmatée par Google cette année. Six autres ont été corrigés en mars, mai, juin, juillet et septembre. La mise à jour corrige également une seconde faille de même nature dans JavaScript V8, CVE-2025-13224. Elle n’est pas, à ce stade, connue comme étant exploitée activement.

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Orange lance une offre de SMS par satellite en Direct to Device

Orange va très bientôt proposer une offre permettant d’échanger des SMS et d’obtenir sa localisation via satellite lorsque l’on se trouve dans une zone blanche, en France comme dans 36 autres pays. Cette nouveauté sera proposée dès le 11 décembre aux clients grand public 5G et 5G+, puis courant 2026 aux professionnels et aux entreprises.

La fonction reposera sur la technologie Direct to Device (ou Direct to Cell), qui permet à un smartphone de communiquer directement avec un satellite dès lors que l’opérateur terrestre l’a intégrée à son réseau. Selon Orange, cette offre est une première en Europe.

Image Skylo

Pour fournir ce service, l’opérateur ne s’associe pas à Starlink, qui multiplie les accords du même type dans le monde, ni à Eutelsat, le géant européen des satellites qui est un de ses partenaires historiques, mais à l’Américain Skylo. « OneWeb [la constellation d’Eutelsat, ndlr] opère pour le moment exclusivement à destination des entreprises et des administrations. Nous ne pouvons donc pas recourir à cette constellation pour relier directement les smartphones de nos clients particuliers », justifie Jérôme Hénique, PDG d'Orange France, auprès des Échos. « Il n'y a pas d'exclusivité avec Skylo. C'est aujourd'hui la solution qui nous semble la plus pertinente à utiliser, mais nous restons en discussions avec l'ensemble des acteurs pour diversifier nos fournisseurs », ajoute-t-il.

Contrairement aux fonctions satellitaires (gratuites) proposées par Apple depuis les iPhone 14 via la constellation Globalstar, la technologie Direct to Device ajoute une connectivité spatiale à des smartphones qui n’en disposent pas nativement. Dans un premier temps, l’option « Message Satellite » sera limitée aux Pixel 9 et 10 de Google. Elle sera ensuite étendue à d’autres terminaux et enrichie de fonctionnalités supplémentaires. Aux États-Unis, l’offre Direct to Cell de Starlink disponible chez T-Mobile permet d’utiliser quelques applications depuis peu.

Schéma de fonctionnement de la technologie Direct to Cell. Image Starlink.

L’option « Message Satellite » d’Orange sera gratuite pendant six mois, puis facturée 5 €/mois. L’opérateur promet une utilisation simple : on se connecte au satellite via une interface SMS dédiée, on rédige son message, et la transmission est ensuite assurée par la constellation de Skylo et le cœur de réseau d’Orange.

Les pays couverts par la constellation de Skylo sont les suivants : Allemagne, Angleterre, Autriche, Belgique, Bulgarie, Croatie, Chypre, Danemark, Espagne (hors Canaries), Estonie, Finlande, France Métropolitaine (dont Corse) et Guyane, Guadeloupe, Martinique, Réunion, Mayotte, Saint Martin, Saint Barthélemy, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lichtenstein, Lituanie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, USA, Canada, Brésil, Taiwan, Australie, Nouvelle-Zélande.

Elon Musk veut connecter directement les smartphones à Starlink pour en faire un opérateur mobile mondial

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Antidote 12 : une mise à jour gratuite vient muscler la reformulation et les dictionnaires

L’excellent correcteur d’orthographe Antidote s’améliore grâce à une nouvelle mise à jour gratuite. Cette troisième version d’Antidote 12 perfectionne les fonctions de reformulation par IA et apporte du mieux pour les correcteurs français et anglais. Ces nouveautés sont dès à présent actives sur Antidote Web. Une mise à jour devrait être bientôt proposée pour Antidote 12 et sur l’App Store pour Antidote Mobile.

Le dictionnaire gagne de nouvelles entrées. Image Druide

Apparue l’année dernière, la reformulation par IA permet à Antidote de proposer plusieurs suggestions si votre tournure de phrase n’est pas très claire. Avec cette nouvelle version, la fonction sera plus efficace pour éliminer les répétitions et rester plus fidèle au sens du texte dans les volets Réécrire et Raccourcir. Un nouveau réglage va permettre de ne pas modifier les citations entre guillemets ou en caractères italiques.

Les dictionnaires ont été enrichis avec l’ajout de 1 500 mots et locutions ainsi que de 5 000 étymologies. L’anglais reçoit de son côté 2 350 mots et locutions, en plus de 25 000 synonymes. 16 600 nouvelles traductions de mots, locutions et cooccurrences ont également été ajoutées.

L'étymologie d'une locution. Image Druide

La correction a été améliorée avec par exemple une conversion optionnelle en lettres des nombres de zéro à vingt. La Correction Express devrait mieux comprendre que le point à la fin d’une phrase sera bientôt saisi. L’intégration à Microsoft Word devrait être plus rapide et le connecteur pour LibreOffice plus stable.

Côté sécurité, Druide a enfin mis en place un système d’authentification multifacteur. Un mode sombre a été ajouté sur Windows, qui gagne une version dédiée aux processeurs ARM. Pour rappel, Antidote est proposé sur un système d’abonnement annuel à 59 € par an.

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Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles

Mise à jour 15:55 — Le problème est désormais résolu, assure Cloudflare. Les causes de cet incident n’ont toutefois pas encore été précisées.

Mise à jour 15:33 — Le problème n’est pas totalement résolu au moment où nous écrivons ces lignes. Dans sa dernière mise à jour, publiée à 15h22, Cloudflare indique « travailler toujours à la résolution de ce problème ». Reste que de nombreux sites sont revenus en ligne, à commencer par X. Les difficultés rencontrées par Cloudflare entraînent par ailleurs des ralentissements généralisés sur une partie du web.

Article original — Grosse secousse sur le web ce midi : une panne d’envergure chez Cloudflare a rendu inaccessibles de très nombreux sites et services en ligne. En tentant de naviguer sur une multitude de plateformes, les utilisateurs ont constaté des erreurs de chargement, des pages blanches et des ralentissements massifs. Pour l’heure, l’origine exacte de la panne reste inconnue.

Sur son site, Cloudflare a communiqué à plusieurs reprises sans pour autant donner d’explication précise. À 12h48, l’entreprise indiquait « enquêter sur une dégradation interne de ses services », tout en précisant que certaines fonctionnalités pouvaient être affectées de manière intermittente. Cloudflare assurait alors être « concentrée sur le rétablissement du service ».

À 13h21, le ton se voulait un peu plus rassurant : Cloudflare évoquait un début de retour à la normale, tout en prévenant que les clients pouvaient toujours « observer un taux d’erreurs supérieur à la normale » le temps de finaliser les opérations de remédiation.

Nombre de services ont été touchés par cette panne !

Quand 20 % du web vacille

Pourquoi une panne chez Cloudflare a-t-elle autant d’impact ? Parce que l’entreprise occupe une place centrale dans l’infrastructure du web moderne. Elle fournit à des millions de sites des services de protection contre les attaques DDoS, d’optimisation du trafic et de mise en cache. Lorsqu’un acteur aussi incontournable trébuche, les effets se font ressentir à l’échelle mondiale : une partie du web devient tout simplement inaccessible.

La panne a touché un large éventail de services, notamment X, Discord, GitHub Pages, Shopify, OpenAI, ChatGPT, Slack, Feedly, mais aussi plusieurs sites d’actualités, forums et plateformes de streaming dépendant de l’infrastructure Cloudflare. Au total, Cloudflare revendique protéger près de 20 % du web. Il n’est donc pas surprenant de voir une telle pagaille. Ironie du sort, même Downdetector — l’outil habituellement utilisé pour suivre les pannes en temps réel — est lui aussi perturbé. Un signe supplémentaire de l’ampleur du problème.

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Mouse Jiggler, l’app qui fait bouger tout seul le curseur de votre Mac

J’ai beau exercer ce métier depuis un petit moment, je n’ai pas fini d’être surpris. Un développeur nous a contactés pour nous parler de Mouse Jiggler, une application dont la fonction est… de faire bouger le curseur de macOS tout seul, sans qu’on touche à la souris ni au trackpad. Après une période d’inactivité (1 minute par défaut), le curseur se met en effet à se déplacer automatiquement à l’écran.

Réglages de Mouse Jiggler. Image MacGeneration.

Bohdan Bilous présente Mouse Jiggler comme une méthode pour empêcher son Mac de se mettre en veille. Honnêtement, l’idée est saugrenue. Si l’objectif est simplement de garder l’ordinateur éveillé indéfiniment, il existe des utilitaires bien plus directs : le minimaliste Red Eye, le vénérable Caffeine (sorti d’une longue sieste en 2024) ou encore le puissant Amphetamine.

Malgré tout, vous trouverez peut-être des utilités à ce logiciel. Il peut servir à simuler une activité dans certains contextes (pourquoi pas lors d’un partage d’écran avec son patron) ou éventuellement rendre service en matière d’accessibilité. Le développeur le présente comme un moyen d’aider les personnes ayant des difficultés motrices ou visuelles à retrouver plus facilement le curseur.

Mouse Jiggler en action (je ne touchais pas la souris à ce moment-là). Image MacGeneration.

L’application, qui nécessite l’accès aux fonctions d’accessibilité de macOS (il faut l’ajouter manuellement dans les Réglages Système), se révèle en tout cas très personnalisable. On peut modifier la durée d’inactivité, l’intervalle entre chaque mouvement, l’activation ou non d’un clic automatique et le seuil de batterie sous lequel l’app se désactive.

Il y a également des options payantes qui ajoutent des mouvements « intelligents » (simplement plus naturels, sans viser quoi que ce soit de précis) ainsi qu’une désactivation automatique selon une plage horaire. Ces fonctions supplémentaires sont proposées en ce moment à 4,99 € au lieu de 8,99 € en achat unique. Mouse Jiggler requiert macOS Monterey 12 au minimum.

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Rebecca Heineman, qui a travaillé sur Doom, Wolfenstein 3D ou Ultima, est décédée

Si vous avez joué sur Mac dans les années 80 et 90, vous ne connaissez peut-être pas Rebecca Heineman, mais vous avez probablement profité de son travail. La développeuse, qui est décédée le 17 novembre 2025 d'un cancer, était en effet spécialisée dans les jeux vidéo et notamment dans les portages sur les plateformes Apple.

Rebecca Heineman en 2024. CC BY 2.0.

Surnommée Becky Burger, elle a notamment travaillé sur la version Apple IIgs du célèbre Ultima, sur la version Macintosh de Wolfenstein 3D (largement plus évoluée que la version originale sortie du PC) et sur de nombreux jeux sur Mac. Sur Mac, elle a par exemple participé au développement de Redneck Rampage, Bugdom, Nanosaur Extreme, Hexen II, etc. Elle a par ailleurs cofondé Interplay en 1983 et travaillé sur Wasteland, sans lequel vous n'auriez probablement jamais pu voir Fallout. Elle a aussi travaillé sur un portage presque légendaire : la version Mac de Half-Life, qui n'est jamais sortie.

La version Mac de Wolfenstein 3D.

Rebecca a aussi travaillé sur un portage de Doom, même si ce n'est pas le plus connu : celui pour 3DO. Elle avait été appelée en catastrophe en 1995 pour s'occuper du portage, alors que la société qui devait s'en occuper avait abandonné le projet. En quelques mois (elle a commencé en juillet 1995 pour une sortie en octobre de la même année), elle a réussi à proposer une version jouable pour la console basée sur une puce ARM, même si ce n'est pas le portage le plus réussi.

Vous verrez une caricature dans le portage Mac de Wolfenstein 3D, en pressant B quand le logo d'id Software apparaît.

Rebecca Heineman est par ailleurs une icône LGBTQ+ dans le domaine des jeux vidéo, et elle a reçu un prix en 2025. De nombreux développeurs du milieu lui ont rendu hommage, comme l'expliquent nos confrères de PC Gamers.

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Wero sert à faire des paiements en ligne en Allemagne et bientôt en France

La palette de services offerts par Wero s’élargit comme prévu. Lancée comme une application dédiée aux virements entre proches (elle succède à Paylib en France), elle permet désormais d’effectuer des paiements en ligne en Allemagne, venant marcher sur les plates-bandes d’Apple Pay ou de PayPal.

Outre-Rhin, la solution Wero pour le e-commerce est maintenant déployée par les réseaux Sparkassen et Volksbanken/Raiffeisenbanken. Dans les prochains mois, d’autres établissements partenaires suivront : Postbank et Deutsche Bank dans un premier temps, puis ING Allemagne et Revolut.

Intégration de Wero à un site d’e-commerce. Image Wero

Du côté des commerçants, Eventim, une plateforme d’achat de billets de spectacle, a déjà enclenché son intégration. D’autres enseignes suivront bientôt, parmi lesquelles Decathlon, Lidl, CEWE, Veepee et Cineplex.

Ce service de paiement en ligne arrivera en France, ainsi qu’en Belgique, au Luxembourg et aux Pays-Bas, en 2026. Dans l’Hexagone, plusieurs enseignes ont déjà signé un accord de collaboration avec EPI, le consortium bancaire à la manœuvre : Air France, E. Leclerc, l’École du Ski Français, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dott. La Direction générale des finances publiques s’intéresse aussi à l’intégration de Wero comme moyen de paiement dans certains services publics.

Image Wero

Un peu plus d’un an après son lancement, Wero revendique 45 millions d’utilisateurs dans plusieurs pays européens, principalement en France. À terme, la plateforme entend bien s’installer aussi dans les commerces physiques. Une confrontation directe avec Apple Pay se profile, un service dont les banques goûtent peu les commissions prélevées par Apple.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

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Toute la gamme de traqueurs Bluetooth eufy en promotion, dès 13 €

Dans le petit monde des traqueurs Bluetooth, il y a les AirTags d'un côté et les modèles noname à bas prix de l'autre. Entre les deux, quelques marques tentent de se démarquer, comme eufy. Les traqueurs en question sont en promotion, dès 13 €. Nous avons testé le modèle classique, et il offre quelques fonctions supplémentaires via son application, et un code QR qui permet de retrouver le propriétaire d'un objet lié à un traqueur. Nous en parlerons bientôt, mais le modèle d'eufy offre aussi une excellente autonomie, ce qui n'est pas le cas des modèles les moins onéreux. Si vous avez besoin de plusieurs traqueurs, le pack de deux est à 23 € et celui de quatre est à 35 €.

Quatre traqueurs pour le prix d'un AirTag. Image eufy.
Test de l

Test de l'Eufy SmartTrack Link : un traqueur moins cher mais pas réellement moins bien

En plus des modèles en format jeton, deux autres traqueurs sont en promotion. Ils sont prévus pour être insérés dans un portefeuille, en format carte de crédit. La première est à 18 € au lieu de 25 € et offre une autonomie élevée (trois ans) mais avec un défaut : c'est un modèle jetable. La batterie intégrée n'est ni amovible ni rechargeable, un choix courant dans les premières générations. La seconde carte est vendue 25 € au lieu de 35 €. Cette variante est rechargeable, avec un petit adaptateur. L'autonomie annoncée est d'un an, et eufy a eu la bonne idée de ne pas mettre un câble USB-A, mais une simple prise USB-C sur l'adaptateur, ce qui va permettre de charger facilement la carte.

La carte se charge en USB-C. Image eufy.
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Application carte Vitale : usages, adoption, évolutions… on fait le point

Après un long déploiement progressif qui aura duré deux ans, l’application carte Vitale est finalement ouverte à tous. Plus besoin d’habiter dans un département particulier ou de passer par France Identité, l’application est accessible par l’ensemble des assurés, et ce quel que soit leur régime d’assurance maladie ou leur pièce d’identité.

Mais à quoi sert-elle ? En deux mots, elle fait office de double numérique pour la carte Vitale physique — qui reste bien valable. En présentant le QR code affiché sur son smartphone, l’assuré peut faire valoir ses droits auprès d’un professionnel de santé.

Image iGeneration

Un double numérique pour éviter les oublis…

Cette dématérialisation vise d’abord à éviter les situations fréquentes où la carte physique manque à l’appel. D’après un sondage Ipsos–BVA commandé par l’Assurance Maladie et publié ce mois-ci, 25 % des Français déclarent avoir déjà eu des difficultés à retrouver leur carte au moment où ils en avaient besoin de manière urgente. Ce sont en particulier les parents pour 37 % d’entre eux et les jeunes adultes à hauteur de 46 % qui sont les plus étourdis.

Il y a moins de risque d’oublier son smartphone, un appareil presque indispensable dans la vie de tous les jours. L’Assurance Maladie justifie d’ailleurs la dématérialisation de la carte Vitale en donnant d’autres statistiques sur la place des outils numériques : 9 répondants sur 10 suivent leurs remboursements de soins en ligne et 8 sur 10 reçoivent des ordonnances ou résultats par voie numérique.

Activée à ce jour par 1,8 million de personnes, l’application carte Vitale devrait connaitre un gros coup d’accélérateur avec cette génération : 28 millions de personnes supplémentaires peuvent maintenant en tirer parti. D’ailleurs, près de 7 Français sur 10 se déclarent prêts à la télécharger, selon le même sondage.

L’application a aussi un rôle à jouer en cas d’imprévu : près d’un million de cartes sont déclarées perdues ou volées chaque année (chiffres pour le régime général). L’app permet alors d’obtenir rapidement un double numérique sur son smartphone.

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

On a expérimenté l’appli carte Vitale, et ça n’a pas été une promenade de santé

Elle fluidifie aussi les remboursements. « Il y a un vrai bénéfice potentiel pour l’acquisition des droits », nous expliquait fin 2023 Valérian Ponsinet, chargé du numérique à la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France. Alors que la carte porte elle-même les informations sur les droits des assurés — informations qui peuvent être obsolètes faute d’actualisation récente de la carte —, l’appli sert uniquement de support d’identification.

En scannant le QR code du patient, le pharmacien (ou tout autre professionnel de santé) prend connaissance de ses droits en temps réel grâce à un accès direct aux bases de l’Assurance Maladie — c’est le système nommé ADRi dans le milieu. En résumé, dans le cadre du tiers payant, l’application va permettre aux pharmaciens d’être payés plus facilement par la sécu.

Image GIE SESAM-Vitale

… mais la carte physique reste bien utile pour l’instant

Encore faut-il que les professionnels soient équipés. La bascule vers une authentification par QR code (ou par NFC sur certains smartphones Android) impose d’utiliser une « douchette », un outil qui n’est pas encore généralisé. Aujourd’hui, près de 80 % des pharmacies dans les territoires où les deux parcours étaient déployés facturent déjà avec l’application. À l’échelle du pays, environ deux tiers s’en servent, selon l’Assurance Maladie.

Chez les médecins généralistes, le rythme est plus lent, comme l’avait prédit le docteur Nogrette, secrétaire général adjoint de MG France, interrogé par nos soins il y a deux ans. Actuellement, seuls un quart ont déjà utilisé l’application au moins une fois. Et les chiffres chutent en Île-de-France, absente du lancement initial : une pharmacie sur deux et seulement un praticien sur huit sont équipés.

Comme peu de patients présentent leur smartphone, « ce n’est pas encore rentré dans les habitudes des professionnels de santé », reconnaît Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie, dans Le Parisien. Pour accélérer l’adoption, une incitation financière est prévue : lorsqu’un médecin télétransmet une première facture avec l’application après s’être doté d’un lecteur compatible, il perçoit 280 €. L’an prochain, cette somme sera divisée par deux.

Côté assurés, l’application va aussi évoluer. Pour l’heure, elle permet donc de faire valoir ses droits ainsi que de consulter ses dépenses de soins. À terme, elle pourra servir de moyen d’identification pour accéder à d’autres services, comme Mon espace santé, et elle pourra intégrer la complémentaire santé. Les professionnels pourront ainsi gérer le tiers payant sur la part obligatoire et sur la part complémentaire directement via l’application. L’Assurance Maladie n’en dit rien, mais on espère aussi des progrès côté ergonomie, notamment un parcours d’activation plus simple. D'ailleurs, l'application gère maintenant Face ID, mais pour les utilisateurs existants il est nécessaire de refaire son inscription pour en profiter.

Si l’ancien ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait relancé l’idée d’une intégration de la carte Vitale dans France Identité, les deux applications sont parties pour continuer leur route séparément. Elles relèvent de structures distinctes : le GIE SESAM-Vitale pour l’une et France Titres (ex-Agence Nationale des Titres Sécurisés) pour l’autre.

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Kingston cache un SSD externe USB-C et USB-A dans un design de clé USB

Kingston est un des grands noms des SSD et de la RAM, et la société a eu une idée : une clé USB qui offre les performances d'un SSD externe. Ou un SSD externe dans le même format qu'une clé USB, selon votre point de vue. Et ce produit a un avantage : une double connectique, USB-A et USB-C.

Un SSD externe compact. Image Kingston.

Dans un volume compact — 71,85 mm x 21,1 mm x 8,6 mm, pour 13 grammes —, Kingston a donc intégré les composants d'un SSD externe classique. Il est compatible USB 3.2 Gen 2 à 10 Gb/s et les débits annoncés sont de 1 Go/s environ (1 050 Mo/s en lecture, 950 Mo/s en écriture). Ce sont évidemment des résultats dans le cache pSLC et comme tous les constructeurs, Kingston ne donne pas les détails des performances en dehors de ce cache. Compte tenu du format, c'est probablement de la mémoire QLC (4 bits par cellules) et les débits doivent être assez faibles en dehors du cache.

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l

Le cache pSLC clarifié (1/2) : l'arme secrète des SSD modernes

Un des avantages mis en avant est la présence d'une prise USB-C d'un côté, pour les appareils modernes, mais aussi d'une prise USB-A. Ce n'est pas précisé, mais elle est probablement aussi compatible avec un débit de 10 Gb/s. Attention tout de même à ce point : sur les Mac, les prises USB-A n'ont jamais dépassé 5 Gb/s (même sur les derniers Mac équipés, comme le Mac Studio). Dans le monde PC, les prises USB-A à 10 Gb/s restent assez rares, et sont généralement d'une autre couleur que le bleu classique… sans que ce soit totalement standardisé.

Deux prises USB accessibles. Image Kingston.

La disponibilité devrait être très rapide, et le prix attendu est de 130 € environ en 1 To, moins de 90 € pour 512 Go et environ 215 € pour 2 To. Des prix un peu plus élevés que la moyenne, justifiés par le format compact et probablement aussi par la hausse en cours dans le monde de la mémoire flash.

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