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La diffusion hertzienne de l'heure va réduire sa consommation en énergie, qui reste extrêmement élevée

Dans de nombreux domaines, une des contraintes nécessaires pour obtenir un fonctionnement fiable est de disposer d'une source précise pour le temps. Dans le monde informatique, les deux solutions classiques passent par le protocole NTP (qui permet une synchronisation de l'heure via Internet) ou par les signaux GNSS (e qu'on appelle habituellement le GPS). Mais dans de nombreux cas, les deux solutions sont compliquées à mettre en œuvre, et il existe une troisième solution : la diffusion hertzienne. En France, l'émetteur d'Allouis (dans le Cher) émet un signal qui permet notamment aux horloges de la SNCF d'être à l'heure1, à travers ce qu'on nomme le Temps Légal Français.

L'émetteur d'Allouis. Avialle, CC BY-SA 3.0

Le problème principal de cette solution, c'est son coût élevé. L'émetteur d'Allouis a été mis en place en 1938 pour émettre la radio en grandes ondes (c'est-à-dire avec une fréquence comprise entre 30 et 300 kHz), avec une puissance élevée. En 2016, la diffusion de France Inter sur l'émetteur en question a été stoppée, et il n'a donc plus servi qu’à la diffusion de l'heure légale. Avant l'arrêt de France Inter, l'émetteur fonctionnait avec une puissance de 2 000 kW la journée, et 1 000 kW la nuit.

Peu après l'arrêt, la puissance a été réduite à 1 100 kW, une puissance a priori suffisante à l'époque pour les récepteurs. Et peu à peu, elle a été réduite. Elle est ensuite passée à 800 kW en 2020, avant que des tests sur une puissance limitée à 675 kW — ce qui reste une valeur élevée — soient effectués. Selon l'ANFR (Agence nationale des fréquences), cette puissance a été validée lors d'un essai du 22 octobre au 3 décembre 2024, puis lors d'un second du 20 mai au 18 novembre 2025. Dans les deux cas, aucune anomalie significative n’a été détectée, ni par les utilisateurs ni par les systèmes de surveillance. Une troisième période de test est prévue entre le 16 décembre 2025 et le 31 mars 2026 (la puissance est donc pour le moment de 800 kW), qui va permettre de valider un passage permanent à 675 kW au second trimestre 2026.

Une solution qui reste gourmande

Même après les essais et une diminution de la puissance d'émission, le coût énergétique reste élevé. C'est en partie lié au fait que l'émetteur et la technologie employée ont été pensés pour une diffusion hertzienne en grande onde, en parallèle de la radio. Le cas de l'émetteur DCF77 allemand le montre bien : il consomme 50 kW pour diffuser l'heure sur une bonne partie de l'Europe. La technologie est parfois employée dans les radios-réveils pour les garder à l'heure, même en France.

L'émetteur DCF77 allemand. Image Patrick Kempf.

Il faut tout de même noter que si l'émission en grandes ondes a un coût énergétique élevé, il est probablement plus faible que les modifications nécessaires pour adapter tout le matériel existant à des technologies modernes.


  1. Contrairement aux trains.  ↩︎

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Samsung refuse de vendre de la RAM à Samsung, à cause de la pénurie

La crise dans le monde de la RAM, à cause de l'IA, prend un tournant depuis quelques jours, avec des hausses très importantes chez certains fabricants. Et elle touche même directement certains fabricants : la division de Samsung dédiée aux semi-conducteurs — qui produit de la RAM — aurait refusé de vendre de la RAM à la division mobile du géant coréen.

Une usine de production de RAM Samsung. Image Samsung.

Plus exactement, c'est un contrat longue durée qui a été refusé, et c'est pourtant un point important dans le domaine des smartphones. De façon très schématisée, de grands constructeurs comme Samsung (ou Apple) peuvent prendre des contrats à long terme (parfois plusieurs années) pour s'approvisionner en mémoire vive à un coût prévisible. Mais avec la hausse du prix de la RAM, les producteurs de RAM semblent refuser ces derniers depuis quelques mois. Un choix qui a un impact direct sur les prix : les acheteurs, devant des coûts qui peuvent varier, tendent à anticiper des prix élevés qui se répercutent sur le coût des produits finis.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Selon WccfTech, la filiale dédiée aux smartphones a obtenu des contrats avec une durée assez courte, trois mois. Un changement qui va imposer des négociations régulières et (surtout) probablement des hausses de prix, compte tenu des tarifs actuels. Dans le cas d'un smartphone avec 12 Go de RAM (ce qui tend à devenir la norme), le coût des puces de mémoire est passé de 33 $ en début d'année à 70 $ actuellement. Et ce n'est probablement pas terminé. Pour une gamme comme la série S26 de Samsung, c'est un coup dur : dans les modèles de 2025, la majorité des variantes avaient 12 Go de RAM, et le S25 Ultra possède même 16 Go de RAM.

De la mémoire LPDDR5, très employée par Apple. Image Samsung.

Du côté d'Apple, il n'y a pour le moment pas eu de fuites en rapport avec les approvisionnements en mémoire vive, mais tant les iPhone que les iPad ou les Mac utilisent de la mémoire vive assez classique (de la LPDDR5X). Donc sauf si Apple a réussi à sécuriser des contrats à long terme, il y a de fortes chances que le coût des prochains appareils augmente.

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Souhaiteriez-vous des AirPods dans d’autres couleurs ?

Les AirPods sont des écouteurs fantastiques, mais ils traînent une lacune depuis leurs débuts. Pour une fois, on ne va pas parler de leur batterie irremplaçable, mais de l’absence totale de choix dans les couleurs. Les AirPods sont blancs, et c’est tout.

AirPods Pro 1 à 3 : une chose n’a pas changé, la couleur. Image WatchGeneration.

Pourtant, Apple n’hésite pas à prendre sa palette de peintures pour d’autres produits : l’iPhone 17 existe en cinq coloris, le MacBook Air en quatre et l’Apple Watch Series 11 en sept si l’on tient compte des deux métaux. Peu de fabricants offrent autant de choix. Même l’AirPods Max est proposé en cinq teintes différentes. Mais pour les AirPods standard et Pro, c’est blanc ou rien.

Samsung propose ses Galaxy Buds3 Pro en deux couleurs.

Du temps de l’iPod, les écouteurs blancs étaient un signe distinctif, un moyen d’identifier d’un coup d’œil un client d’Apple parmi la marée d'oreillettes noires. Mais cet effet s’est estompé depuis longtemps, toutes les marques ayant adopté à leur tour ce coloris. Dans ce contexte, on s’interroge sur la raison pour laquelle Apple reste inflexible sur le blanc pour les AirPods. Y a-t-il réellement une demande pour autre chose ?

C’est précisément ce que nous voulons mesurer avec notre sondage du jour : souhaiteriez-vous des AirPods dans d’autres couleurs, ou même des modèles transparents à la manière de Nothing et de certains prototypes aperçus çà et là ? À vous de voter.

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Après Evernote, Vimeo, WeTransfer ou AOL, Bending Spoons se paye la billetterie Eventbrite

Chez les Italiens de Bending Spoons, il y a probablement une nouvelle règle : s'ils n'achètent pas une grosse société liée à Internet tous les mois, ils reçoivent un gage. Car après AOL en novembre ou Vimeo en septembre, c'est Eventbrite qui est en passe d'être racheté.

Eventbrite propose d'acheter des billets pour des événements locaux.

Eventbrite est une billetterie en ligne assez connue, et elle est entrée en négociation avec Bending Spoons pour un rachat. La société italienne rachèterait les Américains pour environ 500 millions de dollars en cash.

Bending Spoons met en avant ses nombreuses acquisitions.

Dans le communiqué, Bending Spoons explique vouloir créer une messagerie dédiée, intégrer l'IA (évidemment), améliorer la recherche et s'aventurer dans le marché de la revente. La société s’engage à investir à long terme et le conseil d'administration d'Eventbrite a approuvé à l'unanimité le rachat.

Attention aux habitudes de Bending Spoons

Le problème avec Bending Spoons, c'est la différence entre la réalité et les promesses. Evernote a été acheté en 2022 et la plupart des employés américains ont été licenciés en 2023. Même chose avec WeTransfer ; un rachat en 2024… et le licenciement de 75 % des employés la même année. Nous pourrions vous dire qu'ils vont faire la même chose avec AOL, mais le géant d'Internet était déjà mal en point (et c'est un peu tôt, attendons 2026). Bien évidemment, le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari, affirme que sa société n'a jamais revendu une des (nombreuses) entreprises rachetées, mais c'est un peu biaisé tout de même compte tenu du grand nombre de licenciements.

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iPhone 17 Pro : mais où est passé le mode Nuit pour les photos en Portrait ?

Les iPhone 17 Pro représentent le nec plus ultra en photo… sauf sur un point inattendu. Comme l’ont relevé quelques utilisateurs sur les forums d’Apple, les nouveaux iPhone sont étonnamment dépourvus du mode Nuit lorsqu’on prend une photo en mode Portrait.

Pas de mode Nuit disponible quand le mode Portrait est activé sur l’iPhone 17 Pro et que l'on se trouve pourtant dans un environnement sombre. Image iGeneration.

Depuis les iPhone 12 Pro, ces deux modes peuvent pourtant fonctionner de concert : en mode Portrait dans un environnement peu éclairé, le mode Nuit s’active pour que l’image ne soit pas trop sombre. Cette combinaison est réservée aux iPhone Pro, car elle s’appuie sur leur LiDAR à l'arrière, un capteur qui mesure les distances et qui n’a pas peur du noir.

Des 12 Pro (Max) aux 16 Pro (Max), tous les modèles peuvent conjuguer ces deux modes, mais pas les iPhone 17 Pro, comme nous l’avons vérifié sur notre exemplaire. Ce n’est apparemment pas un oubli de la part d’Apple, car dans le guide utilisateur d’iOS 26, il est bien indiqué que la compatibilité s’arrête aux 16 Pro.

Mode Nuit + mode Portrait sur un iPhone 15 Pro (toujours sur iOS 18). Image iGeneration.

Alors pourquoi les iPhone 17 Pro sont-ils privés de cette capacité ? Il y a sans doute une explication technique, mais elle n’a pas été communiquée. Le LiDAR utilisé est identique à celui des iPhone 16 Pro et 15 Pro (Sony IMX591). On peut seulement avancer des hypothèses, comme le changement de position de ce capteur, qui est plus loin des objectifs photo.

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

Test des iPhone 17 Pro et 17 Pro Max : le Pro est-il devenu de trop ?

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Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4 et M2 (et Mac Studio) en promotion

Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.

Pour Mac mini M4. Image Satechi.

Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

Test de deux stations d’accueil pour Mac mini M4, pour retrouver l’USB-A et plus encore

La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.

Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)

Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4 sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.

Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.

Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).

Pour Mac mini (sans SSD). Image Satechi.
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L’iPhone 17e peaufinerait son design à la marge

Le successeur de l’iPhone 16e pourrait voir sa face avant évoluer d’un chouia. N’espérez ni écran toujours allumé ni Dynamic Island : d’après The Elec, les bordures entourant la dalle de l’iPhone 17e seront simplement un peu plus fines. Celles de l’iPhone 16e ne posent pas de problème, mais puisque Apple sait faire mieux, ce raffinement serait toujours bon à prendre.

iPhone 16e. Image iGeneration.

Pour le reste, l’écran de l’iPhone 17e serait identique à celui du 16e, à savoir une dalle OLED de 6,1" avec une luminosité maximale de 800 nits en standard. C’est un bel écran, mais l’iPhone 17 standard vient de creuser l’écart en adoptant ProMotion pour un rafraichissement dynamique jusqu’à 120 Hz et un affichage toujours allumé.

D’après le média coréen, BOE assurerait la majorité de la production des écrans de l’iPhone 17e. Ce nouveau modèle serait lancé au début de l’année prochaine, avec un objectif de 8 millions d’unités écoulées au premier semestre.

Les rumeurs précédentes évoquent logiquement une puce plus récente (A19 au lieu d’A18). En revanche, aucune indication pour l’instant sur un éventuel retour du MagSafe ou de la puce UWB, deux absences qui peuvent freiner les possesseurs actuels d’iPhone à la recherche d’un modèle plus moderne.

L'iPhone 16e, qui occupe actuellement l'entrée de gamme, est un patchwork d'anciens modèles : écran et encoche de l’iPhone 13 ; châssis de l’iPhone 14 ; dos de l’iPhone 15 ; bouton Action de l’iPhone 15 Pro. Il est vendu 719 € par Apple (souvent moins chez les revendeurs), un tarif qui a nettement relevé le ticket d’entrée par rapport à l’époque de l’iPhone SE. Peut-on aussi espérer du mieux sur ce point avec son remplaçant ?

iPhone 17e : date de sortie, puce A19, design… tout ce qu’on sait déjà du futur iPhone “entrée de gamme”

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Test de l’iPhone 16e : pour tout le monde, ou presque

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Android 16 : Google accélère la cadence des mises à jour système

Google déploie actuellement une mise à jour intermédiaire d’Android 16. Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais c’est un tournant dans la manière dont le système d’exploitation évolue. Pendant une dizaine d’années, Google sortait une grande mise à jour annuelle d’Android avant de se concentrer directement sur la suivante. Cette fois, le cycle change.

Image iGeneration

Après la version initiale d’Android 16 sortie en juin, une mise à jour additionnelle a été distribuée en septembre et une autre est en train d’arriver. C’est l’équivalent d’iOS 26.1 et 26.2, mais baptisé différemment : Android 16 QPR1 (Quarterly Platform Release) pour la mise à jour de septembre, QPR2 pour celle de décembre.

Ce changement de cadence vise à mettre de nouvelles API plus rapidement entre les mains des développeurs, afin que les nouveautés parviennent plus vite aux utilisateurs. Cela ne veut pas dire que les smartphones Android étaient complètement délaissés entre deux versions majeures : l’architecture étant modulaire, Google pouvait déjà injecter de nouvelles fonctions via ses apps et ses API indépendantes du système. Mais l’éditeur veut désormais accélérer le rythme sur les composants étroitement liés à l’OS.

Les nouveautés d’Android 16 QPR2

Android 16 QPR2 introduit plusieurs nouveautés tangibles. À l’image d’Apple Intelligence, le système peut désormais résumer les notifications en local grâce à un modèle de langage exécuté sur l’appareil. Il sait aussi regrouper automatiquement les notifications pour ne faire ressortir que les plus importantes.

Côté personnalisation, un domaine où iOS a fini par dépasser les options de base d’Android, Google ajoute la possibilité de choisir la forme des icônes sur l’écran d’accueil. De plus, le thème s’applique sur toutes les icônes, ce qui évite d’avoir un look hétérogène. Dans le même esprit, un mode sombre forcé arrive pour les applications qui n’en proposent pas.

Les contrôles parentaux gagnent également en visibilité : ils sont désormais intégrés aux réglages du système, plutôt que relégués dans l’application Family Link. Il y a d’autres nouveautés plus mineures, qui sont détaillées par nos confrères d’Android Authority.

Cette mise à jour est en cours de déploiement sur les Pixel compatibles. Elle n’est pas réservée aux smartphones de Google, mais les autres fabricants doivent l’adapter avant de la distribuer. Samsung, Xiaomi et les autres proposent en effet leurs propres options de personnalisation, par exemple.

En parallèle, Google a présenté plusieurs nouveautés indépendantes d’Android 16. Dans l’application Téléphone, il devient possible d’indiquer qu’un appel est « urgent », afin de signaler au destinataire qu’il doit vraiment répondre s’il le peut. Cette fonction est pour l’instant en bêta.

Et pour lutter contre les arnaques par SMS, on peut tirer parti de la fonction « Entourer pour rechercher » : en encerclant un message suspect, le moteur de recherche indiquera s’il s’agit ou non d’une tentative frauduleuse en se basant sur les infos sur le web. Comme cette nouveauté dépend d’AI Overview, elle n’est sûrement pas disponible en France pour le moment.

Aperçu du Pixel 10 Pro : plus que jamais l’iPhone d’Android

Aperçu du Pixel 10 Pro : plus que jamais l’iPhone d’Android

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Promo : le MacBook Air M4 à 899 €, avec jusqu’à 180 € de cashback !

Si le tarif de 899 € est devenu la norme un peu partout depuis le lancement du Black Friday (Amazon, Fnac, Darty…), toutes les offres ne se valent pas pour autant. Ce mercredi, c’est du côté de Rakuten qu’il faut regarder pour optimiser la facture.

Depuis quelques jours, le prix du nouveau MacBook Air M4 s'est stabilisé autour des 899 € chez la plupart des revendeurs. C’est un excellent prix pour une machine qui vient tout juste de sortir, mais on peut encore gratter un peu (voire beaucoup) grâce aux mécanismes de fidélité.

Image : Apple

À l’occasion de son opération « MegaPeak » lancée ce mercredi, Rakuten propose un boost significatif sur son programme de cashback (Club R). Si la remise immédiate place l'ordinateur au même niveau que la concurrence, la cagnotte reversée fait toute la différence.

Point important pour les plus frileux : le vendeur tiers n'est autre que Darty. Vous bénéficiez donc de la logistique et du sérieux de l'enseigne française, tout en passant par la plateforme pour profiter des points.

Voici ce que vous pouvez récupérer en fonction de votre statut sur le site :

  • Regular : 90 € cagnottés
  • Silver : 107,88 € cagnottés
  • Gold : 134,85 € cagnottés
  • Platinum : 179,80 € cagnottés

Pour un membre Platinum, le coût de revient de la machine tombe virtuellement sous la barre des 720 €. De quoi s’offrir quelques accessoires ou une housse de protection dans la foulée.

Concernant la machine, faut-il encore la présenter ? Avec l'arrivée de la puce M4 et ses 16 Go de RAM en standard, le MacBook Air confirme son statut de référence absolue. C’est l’ordinateur idéal pour le grand public : une autonomie chameliesque capable d'encaisser une journée de travail sans broncher, une réactivité immédiate et un silence de cathédrale grâce à son absence de ventilateur. À ce niveau de prix, le rapport qualité-prix est très intéressant.

Image : Apple

Plus le prix monte, plus l’offre est intéressante. Autrement dit, le niveau de cash-back sera encore plus important sur un MacBook Air 15” à 1199 € ou sur un MacBook Pro M5 à 1699 €. Malheureusement, les derniers iPhone et iPad ne sont pas concernés par cette offre.

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SmartTube, l'interface alternative pour YouTube qui supprime les publicités, a été infecté par un malware

Si vous avez un téléviseur sous Android ou un boîtier TV sous Android TV ou Google TV, méfiez-vous. L'app SmartTube, souvent employée pour éviter les publicités sur YouTube, a eu un gros problème de sécurité récemment. La version officielle a en effet été modifiée à l'insu de son créateur, pour intégrer des composants malveillants.

SMartTube. Image SmartTube.

L'histoire est malheureusement classique : Yuriy Yuliskov s'est fait pirater et les malandrins ont pu modifier le contenu de l'app open source pour intégrer du code malveillant. Les versions 30.43 à 30.47 sont infectées, et peuvent envoyer des données à des serveurs. Les premiers retours indiquent qu'il n'y a pas d'attaques particulières liées à ce comportement, car le but est a priori d'identifier des appareils vulnérables, pour ensuite en profiter dans un botnet, par exemple.

Une application problématique car les utilisateurs savent qu'elle est dans une zone grise

Si le développeur a remarqué le problème et a indiqué à Google que l'app est malveillante, les protections de Google (avec le Google Play Protect) ne sont pas nécessairement efficaces. En théorie, les versions infectées ont été supprimées par les outils de Google… si vous avez un appareil qui intègre les outils de Google. Dans les autres cas, il va falloir supprimer manuellement l'app pour installer une nouvelle version (dès la 30.55).

Image SmartTube.

C'est un problème lié au fonctionnement même de l'app : SmartTube est une interface alternative pour YouTube qui permet de supprimer les publicités sans payer. Et elle n'est distribuée officiellement que sous la forme d'un APK (un fichier d'installation sous Android), ce qui peut poser des soucis pour les mises à jour. Ce choix amène surtout un gros problème : elle est parfois distribuée sur des App Store ou proposée sur d'autres sites, dans des versions modifiées qui peuvent elles aussi contenir des malwares ou (tout simplement) intégrer de la publicité. C'est un des rares cas qui montrent qu'un App Store centralisé (que ce soit celui de Google, Apple, Amazon, etc.) est intéressant pour la sécurité.

Car en l'état, même si les outils Play Protect de Google peuvent supprimer l'app ou a minima indiquer aux utilisateurs qu'elle est malveillante, beaucoup décideront tout de même de l'utiliser. Comme son usage principal est de supprimer les publicités, les utilisateurs ne prennent en effet pas au sérieux les alertes, en partant du principe qu'elles sont liées à cet usage précis pour les inciter à rentrer dans le rang.

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LibreOffice propose enfin le mode plein écran introduit avec Mac OS X Lion en 2011

Dans le monde des suites bureautique, il y a Pages et Numbers (ce qu'Apple appelait à une époque iWork), Microsoft Office… et OpenOffice (repris par Apache) et LibreOffice. Si les deux suites libres et open source sont intéressantes car gratuites, elles sont parfois aussi un peu en retard sur la prise en charge des fonctions des Mac. Et la dernière nouveauté de LibreOffice le montre : la version 25.8 (août 2025) vient d'introduire le mode plein écran de macOS, apparu avec Mac OS X Lion en 2011.

Avec la version 25.2, le bouton vert est un petit +, comme sous Mac OS X Snow Leopard. Image MacGeneration.

Ce n'est pas la première fois que LibreOffice ajoute des fonctions qui semblent parfaitement logiques et attendues pour un utilisateur de Mac. Il a fallu attendre la version 2025.2 (en 2025, donc) pour la prise en charge de Quick Look (apparu avec Mac OS X Leopard), la 7.6 (en 2023) pour zoomer au trackpad (une fonction disponible depuis 2008) et la 7.3 (2022) pour une compatibilité Apple Silicon. Sur ce point, OpenOffice est même pire : la seule version proposée dépend encore de Rosetta 2.

Avec la version 25.8, on gagne le mode plein écran. Image MacGeneration.

Soyons clairs, nous ne sommes pas là pour taper sur le libre et il est important d'avoir des alternatives open source aux deux grandes suites d'Apple et Microsoft. Et par ailleurs, le fait de ne pas pouvoir zoomer au trackpad ou l'absence de plein écran n'empêchent pas de travailler correctement sur un document. Mais il est tout de même dommage de voir que des fonctions parfois très anciennes ne sont pas implémentées. Car d'un point de vue purement esthétique et pratique, LibreOffice semble daté par rapport à ce que proposent Apple et Microsoft, ce qui peut donner une mauvaise image (fausse) de la suite.

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Vente flash sur un chargeur Qi2 Belkin iPhone + Apple Watch avec les accessoires inclus

Si vous avez loupé le Black Friday — comment avez-vous fait ? —, Amazon propose une petite séance de rattrapage sur un produit essentiel pour de nombreux utilisateurs d’appareils Apple. Le station de charge Qi2 Belkin BoostCharge Pro 2-en-1 est en promotion à 99,99 € au lieu de 129 € pour une durée limitée. C’est son prix le plus bas depuis son lancement.

Pensée pour accompagner votre iPhone et votre Apple Watch partout, cette station recouverte de tissu est à la fois compacte (8,2 cm de côté pour 2,8 cm d’épaisseur) et pliable. Elle peut être utilisée à plat ou comme support, ce qui permet d’activer le mode En veille de l’iPhone.

Le chargeur Qi2 délivre jusqu’à 15 W pour les iPhone 12 ou ultérieur. Le petit galet est quant à lui compatible avec la recharge rapide des Apple Watch (à partir des Series 7) et il peut recharger certains boitiers d’AirPods (AirPods Pro 2/3 et AirPods 4 avec ANC). Belkin fournit un adaptateur secteur de 30 W ainsi qu’un câble USB-C.

Il y a d’autres chargeurs 2-en-1 dans le même esprit. Citons notamment le précurseur Butterfly SE de Twelve South (promo en cours à 69 € au lieu de 109 €) et le charmant Voyage de Native Union (99 €), tous deux vendus sans adaptateur secteur. Ces modèles sont encore plus compacts que celui de Belkin, mais leur position de support est moins stable.

Prise en main du chargeur Voyage de Native Union : un bon compagnon pour l’iPhone et l’Apple Watch

Prise en main du chargeur Voyage de Native Union : un bon compagnon pour l’iPhone et l’Apple Watch

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Les créateurs de Helldivers 2 découvrent que les SSD sont rapides et suppriment 131 Go dans leur jeu

La prochaine mise à jour de HELLDIVERS 2 devrait soulager les joueurs un peu à l’étroit sur leur ordinateur. Les créateurs de ce jeu pour Windows sorti début 2024 ont en effet annoncé un allègement à venir du poids des fichiers nécessaires pour faire tourner le jeu sur un PC. Le changement est radical, puisque le jeu va passer de 154 Go environ aujourd’hui à… 23 Go ! Cette réduction de 85 % de la taille devrait se faire avec un impact minimal sur les performances, a précisé l’éditeur.

Comment peut-on se passer de 130 Go de données installées jusque-là, sans ruiner un jeu vidéo ? C’est la même question, mais peut-être plus intéressante : comment peut-on distribuer un jeu de plus de 150 Go alors que 23 Go suffisaient ? La réponse est détaillée dans cet autre article publié par l’éditeur, qui explique en gros que le jeu avait été développé avec les disques durs et d’anciens préjugés en tête. Il y a quelques années, avant l’essor des SSD donc ça commence à remonter tout de même, il est vrai que charger des ressources graphiques demandait beaucoup de temps à cause des déplacements incessants de la tête de lecture des disques durs. Pour accélérer un jeu vidéo, il était préférable de dupliquer une ressource utilisée à plusieurs endroits, plutôt que de charger les données depuis toujours la même zone.

Si les disques durs n’ont pas totalement disparu, ils sont devenus minoritaires et ne concernent que 11 % des joueurs dans le cas de HELLDIVERS 2. Ce n’est pas anodin, mais surtout, les développeurs ont testé leur jeu en supprimant les ressources dupliquées et noté que la différence n’était pas aussi significative qu’ils le pensaient, même sur un disque dur.

Nous savons désormais que, contrairement à la majorité des jeux, la plus grande partie du temps de chargement dans HELLDIVERS 2 provient de la génération des niveaux plutôt que du chargement des ressources graphiques. Cette génération de niveaux s’exécute en parallèle du chargement des données depuis le disque et constitue le principal facteur qui détermine la durée du chargement. Nous savons maintenant que cela reste vrai même pour les utilisateurs équipés de disques durs mécaniques.

À l’arrivée, la version allégée demandera effectivement plus de temps de chargement, mais la différence dans le pire des cas ne sera que « de quelques secondes ». À défaut de proposer des chiffres plus précis, l’éditeur précise bien que ce pire des cas implique un disque dur, si bien que le changement devrait être imperceptible pour les utilisateurs de SSD. D’ailleurs, la version pour consoles de leur jeu a toujours pesé une vingtaine de giga-octets, puisque les consoles de dernière génération ont toutes abandonné les disques durs.

L’allègement de HELLDIVERS 2 prend la forme d’une bêta pour l’heure et il faut choisir d’y participer. Si tout va bien, cela devrait devenir la norme dans une future mise à jour, avec la possibilité de revenir aux ressources dupliquées pour les joueurs qui le souhaitent. Le développeur note toutefois que la différence à l’usage est si faible que seule la version allégée sera proposée à terme pour simplifier son travail.

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Contre l’usurpation de numéros, les appels suspects basculeront en masqués dès 2026

Ça vous est peut-être déjà arrivé : vous recevez un appel d’une personne qui vous demande pourquoi vous l’avez contactée. Il ne s’agit pas d’un malandrin, mais bien de quelqu’un de bonne foi ayant reçu juste avant un coup de fil affichant… votre numéro. Vous avez été victime d’une usurpation de numéro. Alors que cette tromperie prend de l’ampleur, l’Arcep passe à l’action.

Image iGeneration

Initialement, le régulateur des télécoms envisageait d’afficher « 99 99 99 99 99 » pour les appels potentiellement usurpés. Finalement, dans une décision publiée le 2 décembre, l’Arcep a changé son fusil d’épaule : ces appels apparaîtront désormais comme des appels masqués. La mesure cible les appels depuis l’international affichant un numéro mobile français qui n’a pas pu être authentifié.

En théorie, l’usurpation de numéros ne devrait pas être possible. Un mécanisme d’authentification du numéro d’appelant (MAN) existe depuis une loi de juillet 2020. Ce dispositif, aujourd’hui déployé chez tous les opérateurs français, les oblige à bloquer les appels non authentifiés et à transmettre les informations permettant d’identifier l’opérateur émetteur. Mais cette protection n’est pas efficace lorsque les appels viennent de l’étranger. Depuis le début de l’année, l’Arcep a reçu près de 18 000 signalements d’usurpation via sa plateforme d’alerte. D’où ce nouveau tour de vis.

À partir du 1er janvier 2026, un appel masqué pourra donc avoir deux significations : soit l’appelant a délibérément choisi de cacher son numéro1, soit l'appel n’a pas pu être authentifié pour des raisons techniques, ce qui peut indiquer une usurpation. Dans les deux cas, le numéro de l'appelant ne s’affichera donc pas.

Dans sa décision, l’Arcep annonce une autre mesure visant à mieux protéger les consommateurs. Les opérateurs devront respecter un délai d’au moins 45 jours avant de réaffecter un numéro résilié à leur initiative, par exemple lors de la fermeture d’une ligne cuivre. L’objectif est de laisser le temps à l’abonné concerné de récupérer son numéro avant qu’il ne soit attribué à quelqu’un d’autre.

Pour limiter les appels indésirables sur votre iPhone, nous venons justement de publier un guide comprenant plusieurs conseils importants :

Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces

Comment éviter les appels indésirables sur iPhone : les solutions vraiment efficaces


  1. Sur iPhone, l’option pour masquer son numéro de téléphone se trouve ici : Réglages > Apps > Téléphone > Afficher mon numéro (case à décocher).  ↩︎

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Transformez votre Mac avec Microsoft Office 2021 à vie pour moins de 45 €

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Bug Bounty : Apple double la mise pour le noyau, mais met le Mac au régime sec

Apple a procédé récemment à une refonte majeure de son programme de chasse aux bugs (Bug Bounty). Si la Pomme a annoncé vouloir doubler la récompense maximale pour certaines attaques très sophistiquées — pouvant désormais atteindre le jackpot de 2 millions de dollars —, cette générosité en façade cache une réalité plus contrastée. Dans sa dernière mise à jour, Cupertino a opéré des coupes sombres sur des catégories spécifiques, ce qui passe très mal auprès de la communauté des chercheurs.

C’est une lecture à deux vitesses de la sécurité qui semble se dessiner. D'un côté, Apple veut blinder ses forteresses les plus critiques ; de l'autre, elle semble considérer que certaines failles macOS ne valent plus leur pesant d'or.

C'est Csaba Fitzl, figure incontournable de la recherche en sécurité sur macOS, qui a tiré la sonnette d'alarme sur LinkedIn. Les chiffres qu'il avance ont de quoi refroidir les ardeurs des chasseurs de bugs les plus motivés. Apple a opéré des coupes franches dans ses grilles tarifaires, divisant parfois les primes par six pour des vulnérabilités pourtant courantes.

TCC et Sandbox : les parents pauvres

L'exemple le plus frappant concerne le contournement des protections TCC (Transparency, Consent, and Control), ce garde-fou essentiel qui gère l'accès de vos applications aux données sensibles (caméra, micro, fichiers). Jusqu'à présent, une telle découverte pouvait rapporter plus de 30 000 $. Avec la nouvelle grille ? Le chèque fond à 5 000 $.

Même constat douloureux pour les failles permettant de s'évader de la sandbox de macOS : la prime a été divisée par deux pour tomber, elle aussi, à 5 000 $. Pour Fitzl, le message envoyé par Cupertino est désastreux : « On a l'impression qu'Apple admet ne pas pouvoir corriger ce bazar et ne s'en soucie plus, ou du moins n'est plus disposée à payer pour cela. »

Le risque du marché gris

En dévaluant ainsi la recherche sur les failles de confidentialité "locales", Apple prend un risque calculé mais dangereux : celui de voir ces vulnérabilités, au lieu d'être rapportées proprement via le programme officiel, finir vendues au plus offrant sur le marché noir ou gris. Des entreprises spécialisées dans l'espionnage ou des acteurs malveillants pourraient se montrer bien plus généreux que les 5 000 $ promis par Apple.

Cependant, il serait injuste de dire qu'Apple ferme le robinet partout. La stratégie semble être un rééquilibrage vers les menaces les plus critiques.

Jusqu'à 2 millions pour l'élite

Pour contrebalancer ces baisses, Apple a sorti l'artillerie lourde sur le haut du spectre. La firme a annoncé en octobre qu’elle allait doubler la récompense maximale pour certains problèmes jugés très sophistiqués. Concrètement, si vous trouvez une faille critique touchant au noyau la prime peut désormais grimper jusqu'à 2 millions de dollars. Apple est également particulièrement généreuse en cas de découverte d’une faille relative à son architecture Private Cloud Compute.

Apple muscle son bug bounty avec des primes record pour les failles les plus sophistiquées

Apple muscle son bug bounty avec des primes record pour les failles les plus sophistiquées

Apple cherche visiblement à attirer les meilleurs talents sur les failles qui pourraient compromettre l'intégrité totale de ses systèmes, quitte à moins payer pour les bugs qui ne touchent "que" la confidentialité de l'utilisateur devant son écran.

Pour sa défense, Apple a récemment annoncé que son carnet de chèques a beaucoup chauffé ces dernières années. Le constructeur affirme avoir distribué plus de 35 millions de dollars à plus de 800 chercheurs depuis le lancement du programme public en 2020.

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Google aussi reformule les titres d’articles, et ça se passe mal

Google aussi s’essaie au résumé des titres d’articles par IA. The Verge a remarqué que certains articles affichés dans Google Discover avec des titres générés par IA différents de ceux des publications originales. Comme cela avait été le cas avec Apple Intelligence, certains sont trompeurs, voire carrément erronés.

Deux exemples de titres incompréhensibles ou erronés repérés par The Verge

Google a par exemple résumé « La Steam Machine de Valve ressemble à une console, mais ne vous attendez pas à ce qu'elle soit vendue au même prix » en « Le prix de la Steam Machine dévoilé ». Une affirmation trompeuse étant donné que Valve s’est bien gardée de donner les prix de sa future machine.

Sur un autre registre, le moteur de recherche affirme que « les cartes graphiques AMD surpassent celles de Nvidia » d’une manière laissant penser qu’AMD a présenté un nouveau modèle surpuissant. La réalité est moins intéressante : il s’agit simplement de l’histoire d’un revendeur allemand ayant réussi à vendre plus de cartes AMD que Nvidia en une semaine. D’autres titres sont simplement sans queue ni tête et ne permettent pas de vraiment comprendre de quoi il retourne.

Google ajoute à ces titres un résumé de l’article par IA. Tout cela est accompagné d’une mention « Généré par une IA qui peut commettre des erreurs » n’apparaissant cependant que si l’internaute appuie sur le bouton « Voir plus ». Il peut donc penser que le titre bancal vient du journaliste, sans suspecter Google. L’entreprise a indiqué à The Verge qu’il s’agissait d’une simple expérimentation déployée auprès d’une poignée d’utilisateurs de Discover.

Tout cela rappelle évidemment le couac d’Apple Intelligence, qui peut résumer les notifications des messages comme des titres de presse. La technologie a été fortement critiquée pour sa capacité à générer de fausses nouvelles ou à s’emmêler les pinceaux pour donner des résumés incompréhensibles. La fonction a rapidement été bridée avant de revenir il y a peu sur iOS 26.1. Apple permet désormais de ne pas résumer les apps d’actualité.

Apple a vraiment envie que vous réessayiez les résumés des notifications fournis par Apple Intelligence

Apple a vraiment envie que vous réessayiez les résumés des notifications fournis par Apple Intelligence

La petite expérience de Google est plus grave, l’entreprise étant connue pour être hostile aux médias : elle s’est par exemple vue infliger une amende de 500 millions d’euros pour non-respect du droit voisin en 2021. Il semblerait que cela soit la raison pour laquelle les utilisateurs français soient privés des AI Overviews, ces réponses par IA dans le moteur de recherche. Si un tel système de résumé de titres pourrait plaire à certain, il devrait également en énerver plus d’un, obligé d’aller chercher comment le désactiver.

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Des AirPods à l’Apple Watch : quand les produits d’Apple sauvent (encore) des vies

On se moque quotidiennement des faiblesses de Siri, mais associé aux AirPods, il lui arrive parfois de sauver des vies ! C’est une histoire qui a fait le tour de la presse australienne. Un adolescent a basculé alors qu’il atteignait le sommet de la montagne. La chute, d’une cinquantaine de mètres, l’a projeté dans une zone de végétation dense où il s’est retrouvé coincé et blessé.

« Sans ses AirPods, l’histoire aurait été tout autre »

Son téléphone a visiblement mal encaissé la chute et n’était plus à portée immédiate. Autant dire que l’histoire était assez mal engagée. Mais le jeune homme a joué son va-tout en utilisant ses AirPods : manifestement, la connexion avec l’iPhone a tenu, ce qui lui a permis de prévenir sa mère d’appeler les secours.

Grâce à cela, il a pu être localisé rapidement et les secours sont intervenus en hélicoptère. Sans localisation précise, l’intervention aurait été beaucoup plus compliquée, compte tenu de la végétation. « S’il n’avait pas eu ses AirPods, l’histoire aurait sans doute été toute autre. On a vraiment eu de la chance de pouvoir le retrouver », a déclaré un secouriste.

Voilà un cas de plus qui viendra enrichir la collection d’histoires relayées par Tim Cook montrant comment les produits Apple peuvent contribuer à sauver des vies.

Quand l’Apple Watch détecte une chute…

Un randonneur du Colorado doit pour sa part une fière chandelle à son Apple Watch. Alors qu’il progressait sur une arête de montagne près de Father Dyer Peak, Phong Le a chuté après qu’un gros rocher s’est dérobé sous lui. Pire : son bonnet a glissé sur ses yeux, le rendant quasiment aveugle pendant la chute et le laissant rebondir sur les rochers sans pouvoir se protéger.

Hiker Phong après sa chute / Image : Phong Le/Outside

Une fois immobilisé, c’est son Apple Watch Ultra 3 qui a pris le relais. La détection de chute s’est déclenchée et, malgré des douleurs vives aux poignets, il a pu valider l’appel d’urgence. Son iPhone, miraculeusement intact, a pris le relais pour assurer la communication pendant près d’une heure avec les secours, qui lui ont indiqué comment rejoindre un terrain plus sûr. Trois heures plus tard, l’équipe de secours parvenait jusqu’à lui.

Le randonneur s’en sort avec des blessures relativement légères : coupures, contusions, deux poignets foulés, mais aucun os cassé. Il reste prudent sur l’idée que la montre lui a « sauvé la vie », mais reconnaît qu’elle a largement facilité et accéléré l’intervention. Une chose est sûre : il ne partira plus en montagne sans son Apple Watch. Reste qu’il n’est pas certain de vouloir s’aventurer de si tôt sur ce type de terrain.

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Le Royaume-Uni va mettre en place une taxe kilométrique sur les voitures électriques

Les voitures électriques ont le vent en poupe. Si c’est un bon point pour la qualité de l’air, ça l’est moins pour certaines recettes du gouvernement : les taxes sur les carburants servant à financer les routes vont logiquement diminuer. Face à ce problème, le Royaume-Uni vient de présenter une nouvelle taxe visant les voitures électriques et hybrides. Elle sera mise en place à partir d’avril 2028.

Une Jaguar 100 % électrique. Image Jaguar

Le gouvernement britannique a récemment présenté son nouveau budget mentionnant directement les voitures électriques. L’idée est de continuer à pousser la transition vers cette nouvelle forme de mobilité via une allocation supplémentaire de 1,3 milliard de livres sterling. 100 millions seront alloués aux infrastructures de recharge. Cette stratégie devrait continuer jusqu’en 2030, date à laquelle le pays veut interdire la vente de voitures thermiques.

Le revers de la médaille, c’est que tout cela va fortement diminuer les recettes liées aux taxes sur le carburant. « Tous les véhicules contribuent à la congestion et à l'usure des routes », rappelle le gouvernement. Si « les conducteurs de véhicules à essence et diesel paient une taxe sur les carburants à la pompe afin de contribuer équitablement », le gouvernement a bien remarqué que les conducteurs de véhicules électriques ne payaient actuellement pas de taxe équivalente.

Image Mini

Pour compenser, le gouvernement va donc mettre en place une nouvelle taxe kilométrique pour les voitures électriques et hybrides rechargeables. L’idée reste de laisser les véhicules électriques plus intéressants sans surpénaliser les hybrides, qui paient déjà la taxe habituelle à la pompe. La nouvelle taxe sera donc de 3 pence par mile pour les voitures 100 % électriques, et de 1,5 pence par mile pour les hybrides rechargeables. « Lorsque la taxe entrera en vigueur en avril 2028, un conducteur moyen de véhicule électrique paiera environ 240 £ par an, soit 20 £ par mois », explique le gouvernement.

Les autres types de véhicules comme les fourgonnettes, les bus, les motos, les autocars et les poids lourds, ne seront pas concernés par la taxe lors de son introduction. Il faut dire que la transition vers le tout électrique est actuellement moins avancée pour ces types de véhicules. Le gouvernement ne sait pas encore comment comptabiliser les kilomètres, mais veut « protéger la vie privée » des automobilistes. Il précise qu’il ne sera pas nécessaire d’installer un traceur sur sa voiture ou de déclarer la date des kilomètres effectués. Le Royaume-Uni n’est pas le seul à envisager une telle taxe, la Suisse envisageant également un système similaire.

Image Fastned

Avec la voiture électrique, les habitudes changent. La Bretagne va accueillir sa première station-service sans essence dès l’année prochaine. Implantée à St Yvi le long de la Route Nationale 165, on y trouvera six bornes ultrarapides de 400 kW. Elle sera mise sur pied par Fastned, un spécialiste européen de la recharge électrique.

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Canal+ : bientôt la fin du partage de compte ?

Canal+ s'apprête visiblement à serrer la vis sur le partage de compte. Comme l’a noté le fouineur @anael_tw sur X, la plateforme a récemment revu ses conditions d’utilisation. Elle déclare que l’utilisation du compte doit désormais rester « à tout moment strictement privé et au sein du même foyer ». L’utilisation était jusqu’à présent possible dans le « cercle familial » (sous-entendu même à distance), ce qui laisse à penser qu’il va y avoir du changement.

Le changement est mentionné pour les offres souscrites après le 14 janvier 2025. Il semble bien y avoir anguille sous roche : contacté par BFM, Canal+ a déclaré ne pas vouloir faire de commentaire. On attend maintenant de voir à quoi ressemblera cette nouvelle politique, et si la plateforme envisage de proposer un système de compte supplémentaire payant pour les invités à la manière de Netflix.

Les conditions d’utilisation indiquent qu’un contrôle des adresses IP est possible pour surveiller le partage. Elles stipulent également que « toute monétisation des droits sur l'Abonnement et/ou des connexions simultanées auxquelles l'Abonnement donne droit est interdite ». Une ligne qui semble viser les plateformes de partage comme Spliiit.

Témoignages : le partage d

Témoignages : le partage d'abonnements ne subit pas la crise

La nouvelle risque de mal passer, d’autant plus que Canal a souvent joué de sa tolérance côté partage de compte face à la concurrence. Elle a par exemple réalisé des pubs s’en amusant avec le slogan « le plus simple pour partager ses codes Canal+, c'est d'en avoir ». Elle a aussi publié des affiches sur lesquelles des personnages de programmes incitent à « donner ses codes Canal+ Series ».

Avec ce changement, Canal+ suit la tendance. Netflix a commencé à chasser les comptes partagés en 2022, ce qui lui a permis d’engranger des millions de nouveaux abonnés. HBO Max s’y est également mis en 2024, la même année que Disney+.

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Apple publie puis retire une mise à jour pour la batterie MagSafe de l’iPhone Air

L’iPhone Air a été présenté en même temps qu’un nouveau modèle de batterie MagSafe qui lui est réservée. Cet accessoire a gagné hier un nouveau firmware, passant de la version 8A351 à la 8B25. Or, cette mise à jour a été quasi immédiatement retirée par Cupertino. Elle était répertoriée sous le numéro 99.0 dans les Réglages, quand l’actuel micrologiciel est le 91.0.

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Apple n’indique pas ce qu’apportait ce nouveau firmware. On peut imaginer qu’il améliorait les performances d’une manière ou d’une autre, ou bien qu’il résolvait de potentiels bugs. Difficile de savoir quand elle reviendra et les raisons de son retrait. Il s’agissait de la deuxième mise à jour publiée pour cet accessoire depuis son lancement en septembre.

L’installation d’une telle mise à jour n’est pas des plus pratique, car Apple ne propose pas de moyen simple pour cela sur iOS. Le plus sûr est sans doute de brancher la batterie à un Mac. Vous pouvez sinon laisser votre iPhone sur la batterie pendant quelque temps et croiser les doigts. Le numéro de version peut être trouvé dans les Réglages, onglet Informations, puis tout en bas « iPhone Air MagSafe Battery ».

Cette batterie Magsafe est malheureusement réservée à l’iPhone Air. Pensée spécifiquement pour le nouveau smartphone ultra-fin, elle embarque… une batterie d’iPhone Air. Vendue 115 €, elle permet de récupérer jusqu’à 65 % d’autonomie supplémentaire.

L’accessoire fonctionne bien au quotidien, mais on peut regretter qu’Apple n’ait pas essayé d’en faire plus avec le concept. De nombreuses batteries tierces proposent par exemple une petite béquille pour regarder une vidéo en s’en servant, et ont l’avantage d’être compatibles avec la majorité des téléphones. La batterie de l’iPhone Air garde pour principal atout sa finesse qui la rend facile à oublier au fond d’un sac.

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Mistral Large 3 et Ministral 3 apportent un vent de fraicheur aux modèles d’IA ouverts

À chacun son tour. Quelques semaines après GPT-5.1, Gemini 3 et Opus 4.5, Mistral AI accouche d’une nouvelle famille de modèles d’intelligence artificielle. Mistral Large 3 représente le nec plus ultra avec un total de 675 milliards de paramètres. En pratique, le modèle est découpé en « experts » mobilisant 41 milliards de paramètres chacun. Sa fenêtre de contexte atteint 256 000 tokens, ce qui permet de lui faire ingérer d’un seul coup une grande quantité de données.

Multimodal, Mistral Large 3 vise les usages courants : analyse de documents, programmation, assistance personnelle, etc. Contrairement à Gemini ou GPT, c’est un modèle ouvert, publié sous licence Apache 2.0, librement modifiable et utilisable. Son créateur l’oppose ainsi à d’autres modèles de cette catégorie, notamment DeepSeek V3.1. Sans surprise, les benchmarks sélectionnés placent la techno française en tête dans la plupart des scénarios.

Graphique Mistral AI

GPT-OSS, le modèle ouvert d’OpenAI qui compte jusqu’à 120 milliards de paramètres, ne fait pas partie des comparaisons pour une raison précise : il s’agit d’un modèle de raisonnement, qui traite chaque question via une « chaîne de pensée » censée produire de meilleures réponses. Une variante de Mistral Large 3 dédiée au raisonnement est promise pour bientôt.

Mistral Large 3 sera intégré prochainement à Le Chat, l’interface conversationnelle de l’éditeur, et il est déjà disponible sur plusieurs plateformes, dont Hugging Face. Le modèle demandant une puissance de calcul et une quantité de mémoire que seuls des serveurs peuvent offrir, Mistral propose aussi des versions condensées capables de tourner sur des machines grand public.

Ministral 3-3B sur un MacBook Air M1. Image MacGeneration.

C’est la série Ministral 3, disponible en trois tailles (3 milliards, 8 milliards ou 14 milliards de paramètres) et en trois variantes : Base (pré-entraîné), Instruct (optimisé pour le chat) et Reasoning (pour les problèmes complexes). Le spécialiste de l’IA assure que cette nouvelle génération offre le meilleur rapport coût/performance parmi les modèles ouverts. Sur un MacBook Air M1, dans LM Studio, Ministral 3-3B en quantization 4 bits occupe un peu moins de 3 Go de RAM et la génération s’effectue à environ 22 tokens par seconde.

L

L'IA est là : le glossaire pour tout comprendre

Comment faire tourner DeepSeek-R1 (ou un autre LLM) sur votre Mac

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Toujours sur iOS 18 ? Apple place désormais iOS 26 au premier plan

Apple appuie un peu plus fort sur la pédale pour encourager les utilisateurs restés sur iOS 18 à passer à iOS 26. Depuis le lancement d’iOS 26 en septembre, les détenteurs d’un iPhone 11 ou ultérieur se voient proposer deux choix dans les réglages : découvrir iOS 26 et son interface Liquid Glass, ou poursuivre encore quelque temps sur iOS 18.

Jusqu’à récemment, iOS 18 occupait la place principale, tandis qu’iOS 26 apparaissait en bas de page. Mais comme l’a remarqué MacRumors, Apple a inversé l’ordre récemment : iOS 26 est désormais affiché en grand et iOS 18 relégué en plus petit.

Suggestions actuelles de mises à jour sur un iPhone 12 mini resté sur iOS 18. Image iGeneration.

C’est la stratégie habituelle de la Pomme : au fur et à mesure que la dernière version majeure gagne en stabilité, elle est davantage mise en avant. Rien ne vous empêche de rester pour l’instant sur le cycle d’iOS 18 si vous le préférez. La version 18.7.2, publiée début novembre, a d’ailleurs bouché des failles.

Mais tôt ou tard, si votre iPhone est compatible avec iOS 26, seules les mises à jour de ce système vous seront proposées. Cela pourrait d’ailleurs arriver dès iOS 26.2, qui devrait être finalisé dans les prochaines semaines — cela s’était passé ainsi avec iOS 16.2 et iOS 15. Les iPhone XS et XS Max qui sont, eux, « bloqués » sur iOS 18, continueront de recevoir des mises à jour d’iOS 18 exclusivement dédiées à la sécurité pendant encore quelques années.

Côté iPad, d’après nos constatations sur un iPad mini 5 resté sur iPadOS 18, iPadOS 26 est toujours affiché en second choix pour l’instant.

Suggestions de mises à jour sur un iPad mini 5 resté sur iPadOS 18. Image iGeneration
Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

Les nouveautés d’iOS 26 et iPadOS 26 à ne pas rater

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ChatGPT pourrait s’intégrer à l’application Santé de l’iPhone

Et si ChatGPT pouvait exploiter les données de l’application Santé préinstallée sur votre iPhone ? C’est ce que suggère une découverte de MacRumors. La dernière version de l’app iOS de ChatGPT contient une image de l’icône de Santé avec un nom de fichier laissant supposer une connexion possible entre les deux.

L’app d’OpenAI pourrait puiser dans plusieurs catégories, comme l’activité physique, le sommeil, la respiration ou encore l’audition. On imagine qu’en donnant accès à ces informations très complètes, on pourrait ensuite demander au robot des analyses ou des conseils précis sur sa condition physique.

Santé va-t-elle bientôt rejoindre la liste des apps dans lesquelles ChatGPT peut puiser ? Image iGeneration.

Pour l’heure, cette intégration n’est pas disponible. Si OpenAI confirme un jour cette nouveauté, il reviendrait à chaque utilisateur d’autoriser ou non l’accès de ChatGPT à des données aussi sensibles. Les intégrations déjà possibles avec d’autres services se configurent dans Paramètres > Applis et connecteurs.

Une telle évolution ne serait en tout cas pas surprenante : les questions liées à la santé figurent parmi les demandes les plus fréquentes et OpenAI pourrait être tenté d’offrir des recommandations ultra-personnalisées basées sur des données fiables. Et sur le plan technique, l’éditeur soignant particulièrement ses apps iOS et macOS, une intégration avec Santé s’inscrirait dans une continuité logique.

App Store : les apps de santé vont bientôt devoir afficher leur statut de dispositif médical en Europe

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