Free Mobile améliore sa prise en charge de l’eSIM, mais pas dans le domaine le plus attendu. Comme l’opérateur l’a récemment annoncé sur X, il gère désormais l’activation rapide de l’eSIM pour les téléphones achetés dans sa boutique.
Lorsque vous recevez un nouveau smartphone acheté chez Free pour lequel vous avez choisi une eSIM, celle-ci y est déjà préinstallée. Au premier allumage, il suffit de se connecter au Wi-Fi pour activer l’eSIM en suivant les instructions. Cela évite d’avoir à scanner un QR code dans un email ou dans son espace client. Cette activation facile fonctionne à partir des iPhone 13 et sur divers smartphones Android (Pixel 9 et 10, Samsung A54 et S24…).
La prise en charge a été confirmée par Apple sur une page d’assistance. SFR propose également cette activation rapide, tout comme Bouygues, même si ce dernier n’est bizarrement pas mentionné sur la page d’Apple.
Cette avancée est bienvenue, notamment avec l’iPhone Air qui fait l’impasse sur la carte SIM physique. Mais la nouveauté la plus attendue reste la prise en charge de l’eSIM sur Apple Watch. L’année dernière, Xavier Niel avait laissé entendre une arrivée possible en 2025. Cet automne, l’opérateur a promis que cela se produira « bientôt », sans plus de précision.
Bonne nouvelle pour nos lecteurs suisses : la fonction Appareil auditif leur est désormais disponible avec l’amplificateur de conversation automatique. MacRumors a repéré qu’Apple avait déployés différentes fonctions dans de nouveaux pays. Pour rappel, la fonction n’est toujours pas disponible en France.
Image Apple
Cet Appareil auditif est proposé sur les AirPods Pro 2 et les AirPods Pro 3. Apple le destine aux personnes présentant « une perte auditive perçue légère à modérée ». Il est nécessaire d’effectuer un test d’audition avant de l’activer, ce qui peut être fait directement avec les écouteurs (le test est disponible en France). Il est sinon possible d’utiliser un audiogramme provenant d’un professionnel. Une fois cela fait, la fonction est activée et les réglages sont stockés sur les AirPods, ce qui permet de s’en servir même sans iPhone ou iPad sous la main.
Cupertino indique qu’il faut du temps pour s’habituer à la nouveauté. Elle conseille de modifier légèrement et progressivement les réglages de l’appareil auditif afin de s’y habituer. Tout cela peut être ajusté depuis les réglages du système, mais aussi plus facilement via le Centre de contrôle.
L’amplificateur de conversation automatique est une fonction qui va concentrer l’attention de vos AirPods Pro sur la personne qui vous parle. Elle est plus efficace lorsque vous parlez avec une personne qui se trouve juste en face de vous. Il faut également l’activer dans les Réglages, et on peut facilement la couper depuis le Centre de contrôle. Ces deux nouveautés sont également disponibles dans différents pays européens comme le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, la Suisse, la Finlande, la Norvège, l'Irlande et le Danemark.
Sur un autre registre, MacRumors a également remarqué que les notifications d'hypertension avaient été déployées aux Émirats arabes unis, en Arabie saoudite et au Vietnam. Les fonctionnalités Test auditif et Appareil auditif ont été étendues au Bahreïn, au Costa Rica et au Paraguay, tandis que les notifications relatives à l'apnée du sommeil sont désormais disponibles en Colombie.
Tesla organise en ce moment des démonstrations en Europe de sa conduite entièrement autonome (supervisée). C’est le nom officiel, pour rappel, de cette assistance à la conduite évoluée que le constructeur américain souhaite proposer à ses clients européens et qui est actuellement en attente de validation. En France, dix centres Tesla proposent ces « expériences passager », qui consistent à prendre place dans le siège passager d’une voiture équipée d’une version bêta du logiciel maison pour découvrir la fonctionnalité sur une boucle d’une heure environ. Un employé de la marque reste dans le siège du conducteur, prêt à prendre la relève si nécessaire.
Une Model 3 avec la conduite entièrement autonome (supervisée) dans les rues berlinoises. Image Tesla.
Il s’agit à cet égard d’une démonstration dans un cadre bien strict, ce qui est inévitable au regard de la législation actuelle. La conduite entièrement autonome n’est pas autorisée en Europe, sauf à des fins de tests, ce qui doit s’appliquer ici. La réglementation impose toutefois des contraintes importantes, ce qui explique la présence d’un employé Tesla derrière le volant. L’espoir de la firme d’Elon Musk est d’obtenir de nouvelles autorisations pour permettre à ses clients d’utiliser le programme dans leurs propres voitures. Une demande est en cours d’étude aux Pays-Bas et elle pourrait être la porte d’entrée de toute l’Union européenne, si tout se déroule comme prévu.
Un point d’étape est prévu en février 2026 et on saura alors peut-être si Tesla obtiendra ses autorisations ou devra modifier son logiciel. D’ici là, les démonstrations proposées en ce moment sont une bonne occasion d’essayer le FSD (Full Self-Driving) tel que l’entreprise le propose aux États-Unis et au Canada depuis quelques années. C’est aussi une manière de plus de faire pression sur l’Union européenne, par le biais des clients, comme l’a noté JC de La Chaîne EV sur YouTube, le temps d’un test du côté de Bordeaux.
Sa vidéo permet de mieux comprendre le système et de constater qu’il semble en effet bien fonctionner, du moins le temps de cet essai. Bon point à ce sujet, Tesla n’impose pas un itinéraire prédéfini qui aurait pu être répété et préparé en amont, le testeur a pu choisir sa propre destination. Le youtubeur a demandé de se rendre au Zoo de Bordeaux Pessac situé à dix minutes de route du centre de service de la marque, mais il aurait pu choisir n’importe quel autre point d’intérêt (dans un rayon prédéfini, quand même). Quelle que soit la destination, le FSD devra probablement affronter des ronds-points, dos d’ânes et autres difficultés bien européennes.
Pendant cet essai, l’assistance à la conduite de Tesla s’en est brillamment sortie. Les ronds-points sont un poil « coupés » au lieu de bien rester sur la voie de droite, mais ce n’est pas choquant et beaucoup de conducteurs humains en feraient autant. Les ralentisseurs sont bien gérés, la voiture freine bien assez avant de les prendre, sans rester à la limite de vitesse. Plus impressionnant encore, la Model 3 s’est calée sur la droite et a ralenti pour laisser passer un véhicule de police en intervention d’urgence. Et une fois arrivée à destination, elle se gare tout aussi automatiquement sur le parking du zoo, en cherchant la meilleure place sans intervention du superviseur.
Il reste quelques bugs à corriger, on le voit notamment sur la fin quand la voiture s’arrête à un feu rouge sur sa gauche, dédié en réalité à la voie de tramway qui longe la route. Le conducteur de Tesla a accéléré pour ne pas bloquer la circulation, ce qui compte comme un désengagement dans le jargon et surtout ce qui poserait vraiment problème dans l’idée d’un robotaxi sans personne derrière le volant. Malgré tout, il faut reconnaître que la démonstration a été assez impressionnante, même si le test ne s’est pas fait sur les pires heures de la journée en termes de circulation, ni dans les rues étroites du centre-ville de Bordeaux.
Si vous voulez tester vous aussi, vous pouvez vous inscrire à cette adresse dans le centre Tesla de votre choix. En France, voici la liste des dix lieux qui proposent ces tests : Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon-Est (Saint-Priest), Marseille, Nantes, Paris-Est (Bailly-Romainvilliers) et Paris-Nord (Saint-Ouen-sur-Seine), Strasbourg et Toulouse. Les démonstrations étaient prévues jusqu’à la fin du mois de décembre partout, mais face à la demande, le constructeur a étendu les dates jusqu’à la fin du mois de janvier dans quelques centres.
Le FSD (Supervisé) est une option déjà proposée et facturée actuellement 7 500 € en Europe. Si l’on ne sait pas encore si le prix augmentera avec la sortie de cette assistance à la conduite bien plus complète, c’est probable, puisque c’est ce qui s’est passé outre-Atlantique. Tesla y proposant également un abonnement mensuel, on y aura peut-être droit de notre côté aussi.
Les utilisateurs d’ExpressVPN vont désormais pouvoir utiliser une app native pour macOS. Le service proposait jusqu’à présent une version basée sur la déclinaison iOS, ce qui pouvait parfois être limité. Cette nouvelle déclinaison 100 % macOS peut être téléchargée directement sur le Mac App Store.
« La nouvelle application Mac a été conçue pour s'intégrer parfaitement à votre ordinateur », affirme l’entreprise dans un communiqué. « Elle se lance plus rapidement, répond plus vite et s'intègre mieux à macOS que la version précédente ». Le logiciel a été créé grâce au framework Catalyst d'Apple, qui permet de porter rapidement des apps déjà existantes sur les tablettes vers le Mac. Il faudra au minimum macOS 15 pour le faire tourner.
Ce choix apporte des effets visuels plus fluides, un redimensionnement des fenêtres plus flexible et de petites améliorations pour une expérience plus agréable. La gestion en arrière-plan devrait également être meilleure, tout comme ce qui touche au multitâche.
Sur un autre registre, le service a lancé une fonction « Emplacement le plus rapide » qui permet de se connecter en un seul clic au serveur le plus adapté à votre réseau à l’instant T. « Cette fonctionnalité analyse en temps réel la vitesse, la latence et votre distance par rapport à nos emplacements afin d'identifier le serveur optimal », indique ExpressVPN. L’interface mobile a été revue pour faire la part belle à cette fonctionnalité, mais l’app macOS peut également en profiter.
ExpressVPN est facturé 3,49 $ par mois dans sa formule basique en s’engageant sur deux ans. Si vous cherchez un VPN, n’hésitez pas à relire notre comparatif complet disponible sur notre site jeveuxle.top. ProtonVPN, qui est sur le podium, est à 2,49 € par mois jusqu’à la fin de l’année. Surfshark, qui est la seconde option que nous avons retenue, est à seulement 1,99 € par mois.
Strava vient de partager son rapport annuel sur les habitudes de ses utilisateurs. Si on y trouve tout un tas d’informations diverses, l’une d’entre elles devrait donner le sourire à Tim Cook : l’Apple Watch a été la montre la plus utilisée par les sportifs de Strava en 2025.
Image WatchGeneration
Strava ne donne pas de chiffres directs pour comparer mais indiquait l’année dernière que l’Apple Watch Series était la montre la plus utilisée pour suivre une course, juste devant l’Apple Watch SE. L’entreprise a récemment annoncé avoir constaté une hausse de 20 % de l’utilisation de son app sur Apple Watch en 2024.
Vu sous cet angle, on comprend mieux pourquoi Strava a chouchouté watchOS tout au long de année. Le service s’intègre mieux avec Fitness+ depuis janvier, et un partenariat entre les deux entités permet d’obtenir jusqu’à trois mois de cours gratuits sur la plateforme d’Apple.
Mais surtout, Strava a cette année complètement revu son application Apple Watch. L’interface a été repensée avec un démarrage des activités plus rapide et une présentation plus lisible des statistiques. Son système de défis entre coureurs est désormais mieux intégré, et l’entreprise a promis l’arrivée de nouvelles fonctions de manière régulière.
Le rapport de Strava indique que COROS a le vent en poupe. Les différents accessoires à porter autres que les montres comme la bague Oura ou le bracelet WHOOP connaissent également « une croissance rapide ». Strava rappelle au passage que la majorité de ses membres enregistrent encore leurs séances directement depuis leur smartphone : 72 % des activités sont enregistrées via l’app mobile, Garmin arrivant deuxième tous appareils confondus et Apple Health (Formes) en troisième.
Cela n’aura pas traîné. 72 heures après l’annonce de son départ, l’ex-chef de l’IA d’Apple John Giannandrea n’a plus sa tête sur la page des dirigeants d’Apple. Apple a déclaré en début de semaine que l’homme allait plier bagage au printemps prochain pour être remplacé par Amar Subramanya. Certaines de ses équipes vont être transférées à Sabih Khan et Eddy Cue.
La page des dirigeants d’Apple. Image MacGeneration
Apple n’a donc pas perdu de temps pour mettre à jour cette page, qui est pourtant figée dans le temps avec plusieurs photos n’ayant pas bougé depuis des années. Le nouveau chef de l’IA Amar Subramanya n’a pas encore droit à sa tête sur ce trombinoscope. Il prendra le même poste que Giannandrea sous la supervision de Craig Federighi.
Le départ de John Giannandrea n’est pas vraiment une surprise : sa place était remise en question depuis quelque temps. Beaucoup lui reprochent de ne pas avoir vu venir les intelligences artificielles génératives à la ChatGPT, qui sont désormais des incontournables. Le retard du nouveau Siri lui est souvent mis sur le dos, et il avait perdu l'équipe en charge de la robotique d’Apple en avril dernier.
Plus d'une demi-douzaine d'anciens employés ayant travaillé au sein de l'équipe IA d'Apple ont déclaré que les problèmes rencontrés par Siri étaient dus à un manque de vision. Giannandrea estimait que l’apprentissage automatique ne pouvait conduire qu’à des améliorations progressives, ce qui lui a fait prendre du retard. Selon les rumeurs, entre 2023 et 2024, les résultats d’Apple dans le domaine des LLM auraient été bien en deçà de ce que proposait alors OpenAI.
Il s’agit du second gros départ annoncé cette semaine chez Apple. Hier soir, on a appris que le responsable en chef des interfaces de Cupertino Alan Dye allait partir travailler chez Meta. Entré chez Apple en 2006, il a participé à abandonner le skeuomorphisme avec iOS 7, a supervisé la création de la police San Francisco et a géré l’équipe concevant le langage visuel de l’Apple Watch. Il sera remplacé par Stephen Lemay, un vétéran chez Apple depuis la fin des années 1990.
Gros rétropédalage chez Nuki. Ce fabricant de serrures connectées s’est lancé cet été sur le marché américain, avec une petite différence par rapport au Vieux Continent : il a misé sur un système d’abonnement annuel (ou mensuel) quasi obligatoire. L’expérience n’a visiblement pas été concluante, l’entreprise venant d’abandonner ce modèle économique.
Dans l’Hexagone et en Europe, les serrures connectées de la marque sont vendues entre 150 € et 350 € selon les modèles. L’entreprise a tenté une approche différente aux États-Unis en cassant les prix sur le matériel : la serrure seule y est vendue pour 159 $ ou 229 $ dans sa version avec un clavier numérique. Mais un abonnement Nuki Premium affiché à 5,90 $ par mois ou 70,80 $ par an est nécessaire pour certaines fonctions basiques.
Il permet principalement de connecter la serrure au Wi-Fi ou de la régler à distance. Il donne également accès à quelques outils administratifs pour les AirBnb, des notifications en temps réel ou un remplacement rapide du matériel en cas de pépin. Bref, des fonctions basiques avec d’autres plus pros incluses dans un abonnement vendu aussi cher que celui de certaines plateformes de streaming, qui ne concernait à chaque fois qu’une unique serrure.
On sentait Nuki assez hésitante à le mettre en avant. L’entreprise a offert son abonnement à vie jusqu’au mois de septembre avant de repousser l’échéance jusqu’à la fin décembre. Finalement, elle a confirmé à AndroidAuthority que les clients américains n’auront pas besoin de mettre la main à la poche pour la plupart de ces fonctions basiques.
L’offre sur le site américain de Nuki.
À la place, Nuki va remonter ses prix pour les rendre plus proches de ceux pratiqués en Europe. Ce n’est pas une mauvaise affaire sur le long terme, et les plus anxieux pourront à la place payer 29 $ pour une assurance sur trois ans ou 69 $ par an pour un service visant les propriétaires bailleurs. Celui-ci est également disponible en France pour 69 €.
Mais que va donc faire Alan Dye chez Meta ? Hier, on apprenait que le chef des interfaces de la pomme allait quitter le navire pour grossir les rangs de Mark Zuckerberg. Ce dernier a annoncé aujourd'hui son intention de lancer un studio créatif dirigé par Alan Dye. La nouvelle a été annoncée en grande pompe sur Threads : le créateur de Facebook veut que ce studio fusionne différents éléments en utilisant l’IA comme un « nouveau matériau de conception ».
« Ce nouveau studio réunira le design, la mode et la technologie afin de définir la prochaine génération de nos produits et expériences », a expliqué Mark Zuckerberg. « Notre idée est de considérer l'intelligence comme un nouveau matériau de conception et d'imaginer ce qui devient possible lorsqu'elle est abondante, performante et centrée sur l'humain », ajoute-t-il.
Alan Dye sera accompagné dans cette tâche par Billy Sorrentino, un vieux collègue d’Apple. Cet ancien directeur créatif de Wired arrivé à Cupertino en 2016 a dû être débauché récemment étant donné qu’il était encore chez Apple en octobre 2024 et que son LinkedIn n’a pas été mis à jour. Les deux ont travaillé sur la refonte Liquid Glass, arrivée avec les systèmes de cette année.
L’équipe sera également composée de membres de l'équipe de design existante de Meta, ainsi que de celle ayant géré le métavers. « Nous prévoyons de rehausser le design au sein de Meta et de réunir un groupe de talents alliant savoir-faire, vision créative, pensée systémique et expérience approfondie dans la création de produits emblématiques qui font le pont entre le matériel et les logiciels », explique Mark Zuckerberg.
Alan Dye à la dernière WWDC.
Mark Zuckerberg sent bien qu’il tient quelque chose avec ses lunettes connectées, qui font un carton et qui sont régulièrement en rupture de stock en boutique. Le CEO fait miroiter une « nouvelle ère » grâce à ce nouveau format et explique que le nouveau studio va permettre de rendre « chaque interaction réfléchie, intuitive et conçue pour servir les personnes ». L’entreprise travaille d’arrache-pied sur de nouvelles lunettes, et a lancé cette année un premier modèle à écran intégré.
Apple s’intéresse également au format, mais il ne faut rien attendre tout de suite : le produit n’arriverait qu’en 2027 selon Ming Chi-Kuo. Celles-ci n’auraient pas d’écran et permettraient de faire plus ou moins ce que font les Meta Ray-Ban actuelles. Un « Vision Air » pourrait être lancé la même année avant une grosse révision du casque en 2028.
Les caméras connectées ont le vent en poupe, et certains malandrins l’ont bien remarqué : si la chose a tendance à ne pas être très fréquente en Europe, le piratage de ces petites choses indiscrètes est un véritable business en Corée du Sud, où les vidéos intimes volées sont très prisées par certains détraqués. Et ce n’est pas la dernière annonce de la police nationale coréenne qui viendra contredire le constat, avec plus de 120 000 caméras IP piratées par un petit groupe.
Pas chères, faciles à configurer... et faciles à pirater. Attention aux caméras à bas prix !
Les autorités coréennes ont ainsi arrêté quatre personnes, suspectées d’avoir piraté plus de 120 000 caméras connectées afin de récupérer les vidéos. Si très souvent on imagine ce type de larcin comme utile pour faire du repérage en vue d’un vol à venir, l’idée principale de ces ignobles personnages était toute autre : les vidéos ainsi récupérées étaient ensuite revendues à divers sites friands de contenus privés, avec bien entendu une valeur particulière accordée aux vidéos affichant des ébats amoureux.
Les vidéos ainsi récupérées auraient rapporté aux prévenus 35 millions de Wons, soit 20 000 euros environ. De quoi arrondir les fins de mois, même si la quantité récupérée aurait pu laisser penser à une somme plus conséquente.
Reste que cette pratique a de quoi inquiéter, dans un monde où les caméras connectées sont de plus en plus courantes : de plus en plus de foyers en sont équipées, et les installateurs étant souvent le particulier lui-même, rien n’indique que les bonnes pratiques de sécurité soient appliquées à la lettre.
Il en existe majoritairement de deux types : celles autonomes, diffusant le flux directement vers un serveur ou sur une adresse IP, et celles liées à un service privé, tel Netatmo ou Arlo.
Faciles à installer, faciles à pirater
Pour les premières, il s’agit de faire attention à la fois aux retours concernant la marque choisie, certaines étant bien plus faciles à pirater que d’autres (faire particulièrement attention aux marques vendues sur des sites tels AliExpress ou autres, dont les composants très bon marché sont loin d’être sûrs et à jour niveau sécurité), et aux méthodes d’accès à celles-ci : nombre d’utilisateurs ne se soucient pas plus que ça du couple nom d’utilisateur/mot de passe, et mettent un duo bien trop facile à deviner (type nom de la personne/date de naissance), voire pire, laissent les accès par défaut type admin/admin, pensant que la caméra n’est accessible que de l’intérieur de la maison !
Si les autorités européennes ont fait le ménage dans les fournisseurs les plus connus avec le Cyber Resilience Act, imposant des configurations déjà sécurisées par un mot de passe aléatoire en sortie de boîte, ou des mises à jour comblant les failles, les sites de bonnes affaires chinois peuvent se révéler au final être un très mauvais choix pour ce type d’appareil, ceux vendus étant pour la plupart en dehors de la surveillance des agents de l’UE.
Concernant celles connectées à un service type Netatmo ou Arlo, le souci est bien différent : en dehors d’un mot de passe fort, il n’y a pas grand chose que l’utilisateur pourra faire de plus pour garantir la sécurité de ses données. Celles-ci restent à la merci d’un piratage des serveurs de l’entreprise, qui même si elle y mène bonne garde étant donné le rôle des appareils vendus, n’est pas à l’abri d’une faille ou d’une malveillance un jour ou l’autre.
L’une des meilleures solutions reste d’installer un serveur de surveillance local, que ce soit par un stockage des vidéos sur NAS ou sur appareil dédié comme les UNVR d’Ubiquiti, même si la solution est loin d’être à la portée de tous, que ce soit financièrement ou au niveau des connaissances nécessaires. Et bien entendu, en tout état de cause, de ne pas installer de caméras dans les chambres, ou dans les lieux où vous pourriez vous adonner à des activités frivoles... comme souvent dans ce type d’activité, il vaut mieux se protéger contre toute éventualité.
Si vous pensiez que les emplettes de Meta dans les têtes de pont d’Apple étaient finies, c’était une erreur : l’entreprise de Mark Zuckerberg vient encore de faire une prise de choix, en mettant la main sur le responsable en chef des interfaces de la pomme, Alan Dye, comme le rapporte Bloomberg.
L’homme n’est pas un petit morceau : entré chez Apple en 2006 après avoir effectué des études de design à la Syracuse University et avoir écumé quelques postes de responsable identité de la marque chez quelques groupes moins importants, il a commencé en tant que Creative Director au sein du marketing de Cupertino. Là, il s’est occupé du design des boîtes de produits iconiques comme l’iPhone, avec une attention du détail qui a marqué Jony Ive au point qu’il l’a rapidement fait monter en grade.
Des boîtes des produits jusqu’à designer majeur
Avance rapide jusqu’en 2010, où Alan Dye rejoint l’équipe du designer historique d’Apple pour se concentrer sur les interfaces homme/machine, avec succès : il est ainsi responsable de la transformation d’iOS, abandonnant le skeuomorphisme avec iOS 7. Alan Dye a ainsi mené l’équipe renouvelant le langage graphique d’iOS, qui est resté ainsi pendant plusieurs années avant de subir une nouvelle refonte.
Fort de ce succès, il a aussi été mis à la tête de l’interface de l’Apple Watch, pour laquelle il a conçu tout le langage visuel avec son équipe. Plus globalement, Apple est notoirement connue pour accorder une importance particulière aux polices utilisées dans ses interfaces (historiquement, Steve Jobs squattait les cours de calligraphie du Reed College, étant très intéressé par la matière), et Alan Dye a eu l’honneur de créer la police San Francisco, utilisée dans tous les systèmes de la marque et dans une majorité des communications officielles.
On doit entre autres l’interface d’iOS 7 à Alan Dye. Image Apple.
En 2019, Alan Dye a pris la tête du département design aux côtés d’Evans Hankey, pour remplacer Jony Ive parti en indépendant. N’apparaissant que rarement en interviews ou sur scène, il n’en restait pas moins l’une des figures les plus importantes des interfaces homme/machine d’Apple jusqu’à présent.
Qui pour le remplacer, et que va-t-il faire chez Meta ?
Apple a indiqué que son remplaçant est déjà trouvé, en la personne de Stephen Lemay. Ce personnage très peu connu du grand public a déjà une longue carrière à Cupertino, étant entré dans l’équipe human interface depuis la fin des années 90, où il a pu contribuer à des appareils comme l’iPhone, l’iPad, Siri ou encore l’Apple Watch. Considéré comme un vétéran de l’équipe, il a entre autres concentré ses efforts récemment sur les sensations liées au Pencil et aux ombres numériques dans l’interface.
Mais du côté de Meta, que va bien pouvoir faire Alan Dye ? Il est fort probable qu’il s’occupe des interfaces des nouveaux produits, que ce soit les lunettes connectées de la marque ou l’intégration de l’IA dans celles-ci, afin de maintenir l’avance de la marque dans le domaine. Son nouveau responsable est d’ailleurs Andrew Bosworth, responsable des Reality Labs, qui s’occupent des wearables comme les lunettes connectées ou les casques VR.
Les départs ne devraient pas s’arrêter, que ce soit pour aller ailleurs ou pour une retraite bien méritée : trois gros poissons attendent leur tour, n’étant rien moins que Lisa Jackson, responsable des relations avec le gouvernement et des initiatives environnementales, Johny Srouji, responsable de la majeure partie des puces de l’entreprise, et bien entendu Tim Cook, CEO de l’entreprise. Si aucune date n’a été communiquée pour ces trois là, il faut s’attendre à l’annonce de leur départ dans les prochains mois ou années.
Le marché de la mémoire vive est déjà relativement tendu, et ça ne risque pas de s’arranger : un des plus gros acteurs du secteur a tout simplement décidé d’abandonner le secteur grand public, se concentrant sur celui des data-centers et surtout de l’intelligence artificielle.
Les fans de gaming RGB en PLS... Image Crucial.
Micron, entreprise derrière la marque Crucial, vient en effet d’annoncer sortir du marché grand public, que ce soit pour la mémoire vive comme pour les SSD. Si chez les utilisateurs de Mac la marque n’est pas très utilisée, elle est en revanche bien installée du côté des gamers, avec une gamme Ballistix très appréciée des joueurs et autres amateurs de PC performants. De la même manière, les SSD internes proposés par Micron étaient aussi très prisés pour mettre à jour facilement un ordinateur autre qu’Apple.
La marque Crucial disparaît donc à court terme (tant que les stocks existent jusque mi 2026), mais Micron n’arrête pas sa production pour autant : celle-ci sera réservée au marché des data-centers en général, et une grande majorité ira équiper les serveurs dédiés à l’IA, de part ses partenariats avec AMD et Nvidia pour produire les mémoires HBM3E et HBM4 utilisées dans les cartes des deux fabricants.
Concernant le grand public, les tarifs ne devraient pas baisser de si tôt : avec un acteur majeur en moins, la concurrence va encore se réduire, alors que celle-ci avait déjà de moins en moins de marge de manœuvre. En effet, Samsung, SK Hynix et Micron étaient déjà les fondeurs majoritaires du secteur, et les deux premiers formant maintenant un quasi monopole sur le marché, ils ne risquent pas de revenir sur leur décision de maintenir l’offre à un niveau très bas pour conserver des prix élevés, et privilégier des marchés bien plus gros que ceux du grand public, comme... les data-centers, encore eux.
Au final, si les produits Apple ne devraient pas être trop impactés, à la fois du fait des choix de mémoire relativement atypiques de Cupertino et du fait des tarifs déjà très élevés pratiqués par le constructeur concernant la RAM et les SSD, tout le reste du marché devrait encore une fois accuser le coup du départ d’un acteur majeur, en pleine crise des prix.
Apple vient de mettre en ligne la RC (Release Candidate) d'iOS 26.2, iPadOS 26.2, macOS 26.2 et les autres (watchOS, visionOS, etc.). Cette dernière étape vient clôturer le cycle de beta amorcé il y a quasi un mois, à un jour près.
Si tout se passe bien, Apple devrait ensuite proposer la version finale la semaine prochaine. Elle permettra aux développeurs de prendre des vacances et de partir sur de bonnes bases en début d'année pour la version 26.3 et la version 26.4, après avoir sorti une salve de mises à jour en prévision de la 26.2. Et cette année, ces versions intermédiaires devraient amener des changements importants, comme un Siri moins bête plus intelligent.
Dans de nombreux domaines, une des contraintes nécessaires pour obtenir un fonctionnement fiable est de disposer d'une source précise pour le temps. Dans le monde informatique, les deux solutions classiques passent par le protocole NTP (qui permet une synchronisation de l'heure via Internet) ou par les signaux GNSS (ce qu'on appelle habituellement le GPS). Mais dans de nombreux cas, les deux solutions sont compliquées à mettre en œuvre, et il existe une troisième solution : la diffusion hertzienne. En France, l'émetteur d'Allouis (dans le Cher) émet un signal qui permet notamment aux horloges de la SNCF d'être à l'heure1, à travers ce qu'on nomme le Temps Légal Français.
Le problème principal de cette solution, c'est son coût élevé. L'émetteur d'Allouis a été mis en place en 1938 pour émettre la radio en grandes ondes (c'est-à-dire avec une fréquence comprise entre 30 et 300 kHz), avec une puissance élevée. En 2016, la diffusion de France Inter sur l'émetteur en question a été stoppée, et il n'a donc plus servi qu’à la diffusion de l'heure légale. Avant l'arrêt de France Inter, l'émetteur fonctionnait avec une puissance de 2 000 kW la journée, et 1 000 kW la nuit.
Peu après l'arrêt, la puissance a été réduite à 1 100 kW, une puissance a priori suffisante à l'époque pour les récepteurs. Et peu à peu, elle a été réduite. Elle est ensuite passée à 800 kW en 2020, avant que des tests sur une puissance limitée à 675 kW — ce qui reste une valeur élevée — soient effectués. Selon l'ANFR (Agence nationale des fréquences), cette puissance a été validée lors d'un essai du 22 octobre au 3 décembre 2024, puis lors d'un second du 20 mai au 18 novembre 2025. Dans les deux cas, aucune anomalie significative n’a été détectée, ni par les utilisateurs ni par les systèmes de surveillance. Une troisième période de test est prévue entre le 16 décembre 2025 et le 31 mars 2026 (la puissance est donc pour le moment de 800 kW), qui va permettre de valider un passage permanent à 675 kW au second trimestre 2026.
Une solution qui reste gourmande
Même après les essais et une diminution de la puissance d'émission, le coût énergétique reste élevé. C'est en partie lié au fait que l'émetteur et la technologie employée ont été pensés pour une diffusion hertzienne en grande onde, en parallèle de la radio. Le cas de l'émetteur DCF77 allemand le montre bien : il consomme 50 kW pour diffuser l'heure sur une bonne partie de l'Europe. La technologie est parfois employée dans les radios-réveils pour les garder à l'heure, même en France.
Il faut tout de même noter que si l'émission en grandes ondes a un coût énergétique élevé, il est probablement plus faible que les modifications nécessaires pour adapter tout le matériel existant à des technologies modernes.
La crise dans le monde de la RAM, à cause de l'IA, prend un tournant depuis quelques jours, avec des hausses très importantes chez certains fabricants. Et elle touche même directement certains fabricants : la division de Samsung dédiée aux semi-conducteurs — qui produit de la RAM — aurait refusé de vendre de la RAM à la division mobile du géant coréen.
Une usine de production de RAM Samsung. Image Samsung.
Plus exactement, c'est un contrat longue durée qui a été refusé, et c'est pourtant un point important dans le domaine des smartphones. De façon très schématisée, de grands constructeurs comme Samsung (ou Apple) peuvent prendre des contrats à long terme (parfois plusieurs années) pour s'approvisionner en mémoire vive à un coût prévisible. Mais avec la hausse du prix de la RAM, les producteurs de RAM semblent refuser ces derniers depuis quelques mois. Un choix qui a un impact direct sur les prix : les acheteurs, devant des coûts qui peuvent varier, tendent à anticiper des prix élevés qui se répercutent sur le coût des produits finis.
Selon WccfTech, la filiale dédiée aux smartphones a obtenu des contrats avec une durée assez courte, trois mois. Un changement qui va imposer des négociations régulières et (surtout) probablement des hausses de prix, compte tenu des tarifs actuels. Dans le cas d'un smartphone avec 12 Go de RAM (ce qui tend à devenir la norme), le coût des puces de mémoire est passé de 33 $ en début d'année à 70 $ actuellement. Et ce n'est probablement pas terminé. Pour une gamme comme la série S26 de Samsung, c'est un coup dur : dans les modèles de 2025, la majorité des variantes avaient 12 Go de RAM, et le S25 Ultra possède même 16 Go de RAM.
De la mémoire LPDDR5, très employée par Apple. Image Samsung.
Du côté d'Apple, il n'y a pour le moment pas eu de fuites en rapport avec les approvisionnements en mémoire vive, mais tant les iPhone que les iPad ou les Mac utilisent de la mémoire vive assez classique (de la LPDDR5X). Donc sauf si Apple a réussi à sécuriser des contrats à long terme, il y a de fortes chances que le coût des prochains appareils augmente.
Les AirPods sont des écouteurs fantastiques, mais ils traînent une lacune depuis leurs débuts. Pour une fois, on ne va pas parler de leur batterie irremplaçable, mais de l’absence totale de choix dans les couleurs. Les AirPods sont blancs, et c’est tout.
AirPods Pro 1 à 3 : une chose n’a pas changé, la couleur. Image WatchGeneration.
Pourtant, Apple n’hésite pas à prendre sa palette de peintures pour d’autres produits : l’iPhone 17 existe en cinq coloris, le MacBook Air en quatre et l’Apple Watch Series 11 en sept si l’on tient compte des deux métaux. Peu de fabricants offrent autant de choix. Même l’AirPods Max est proposé en cinq teintes différentes. Mais pour les AirPods standard et Pro, c’est blanc ou rien.
Samsung propose ses Galaxy Buds3 Pro en deux couleurs.
Du temps de l’iPod, les écouteurs blancs étaient un signe distinctif, un moyen d’identifier d’un coup d’œil un client d’Apple parmi la marée d'oreillettes noires. Mais cet effet s’est estompé depuis longtemps, toutes les marques ayant adopté à leur tour ce coloris. Dans ce contexte, on s’interroge sur la raison pour laquelle Apple reste inflexible sur le blanc pour les AirPods. Y a-t-il réellement une demande pour autre chose ?
C’est précisément ce que nous voulons mesurer avec notre sondage du jour : souhaiteriez-vous des AirPods dans d’autres couleurs, ou même des modèles transparents à la manière de Nothing et de certains prototypes aperçus çà et là ? À vous de voter.
Chez les Italiens de Bending Spoons, il y a probablement une nouvelle règle : s'ils n'achètent pas une grosse société liée à Internet tous les mois, ils reçoivent un gage. Car après AOL en novembre ou Vimeo en septembre, c'est Eventbrite qui est en passe d'être racheté.
Eventbrite propose d'acheter des billets pour des événements locaux.
Eventbrite est une billetterie en ligne assez connue, et elle est entrée en négociation avec Bending Spoons pour un rachat. La société italienne rachèterait les Américains pour environ 500 millions de dollars en cash.
Bending Spoons met en avant ses nombreuses acquisitions.
Dans le communiqué, Bending Spoons explique vouloir créer une messagerie dédiée, intégrer l'IA (évidemment), améliorer la recherche et s'aventurer dans le marché de la revente. La société s’engage à investir à long terme et le conseil d'administration d'Eventbrite a approuvé à l'unanimité le rachat.
Attention aux habitudes de Bending Spoons
Le problème avec Bending Spoons, c'est la différence entre la réalité et les promesses. Evernote a été acheté en 2022 et la plupart des employés américains ont été licenciés en 2023. Même chose avec WeTransfer ; un rachat en 2024… et le licenciement de 75 % des employés la même année. Nous pourrions vous dire qu'ils vont faire la même chose avec AOL, mais le géant d'Internet était déjà mal en point (et c'est un peu tôt, attendons 2026). Bien évidemment, le CEO de Bending Spoons, Luca Ferrari, affirme que sa société n'a jamais revendu une des (nombreuses) entreprises rachetées, mais c'est un peu biaisé tout de même compte tenu du grand nombre de licenciements.
Les iPhone 17 Pro représentent le nec plus ultra en photo… sauf sur un point inattendu. Comme l’ont relevé quelques utilisateurs sur les forums d’Apple, les nouveaux iPhone sont étonnamment dépourvus du mode Nuit lorsqu’on prend une photo en mode Portrait.
Pas de mode Nuit disponible quand le mode Portrait est activé sur l’iPhone 17 Pro et que l'on se trouve pourtant dans un environnement sombre. Image iGeneration.
Depuis les iPhone 12 Pro, ces deux modes peuvent pourtant fonctionner de concert : en mode Portrait dans un environnement peu éclairé, le mode Nuit s’active pour que l’image ne soit pas trop sombre. Cette combinaison est réservée aux iPhone Pro, car elle s’appuie sur leur LiDAR à l'arrière, un capteur qui mesure les distances et qui n’a pas peur du noir.
Des 12 Pro (Max) aux 16 Pro (Max), tous les modèles peuvent conjuguer ces deux modes, mais pas les iPhone 17 Pro, comme nous l’avons vérifié sur notre exemplaire. Ce n’est apparemment pas un oubli de la part d’Apple, car dans le guide utilisateur d’iOS 26, il est bien indiqué que la compatibilité s’arrête aux 16 Pro.
Mode Nuit + mode Portrait sur un iPhone 15 Pro (toujours sur iOS 18). Image iGeneration.
Alors pourquoi les iPhone 17 Pro sont-ils privés de cette capacité ? Il y a sans doute une explication technique, mais elle n’a pas été communiquée. Le LiDAR utilisé est identique à celui des iPhone 16 Pro et 15 Pro (Sony IMX591). On peut seulement avancer des hypothèses, comme le changement de position de ce capteur, qui est plus loin des objectifs photo.
Même après le Black Friday, il reste des promotions. Plusieurs stations d'accueil pour Mac mini M4, Mac Studio et Mac mini M2 sont en promotion.
Pour Mac mini M4. Image Satechi.
Commençons par le modèle de Satechi. La station pour Mac mini M4 est à 80 €. Elle est annoncée à 93 € mais le code UDPNQ9R7QCL4 permet de gagner 15 %. Elle intègre un emplacement M.2 pour un SSD (10 Gb/s), deux prises USB-A à 10 Gb/s, une prise USB-A à 480 Mb/s (par exemple pour un dongle) et un lecteur de cartes SD UHS-II (312 Mo/s). Elle possède aussi une encoche pour un accès plus simple au bouton du Mac mini M4.
La version de chez Ugreen, elle, est à 80 € au lieu de 100 €. C'est un peu plus que pendant le Black Friday, mais ça reste une réduction. Elle possède plus de connecteurs, et le même emplacement M.2 pour un SSD. On retrouve trois prises USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s, deux prises USB-C à 10 Gb/s, une entrée USB-C pour alimenter le boîtier (c'est optionnel) et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I). C'est un modèle que nous avons testé et qui fait parfaitement le travail attendu.
Trois stations pour Mac Studio ou Mac mini M1, M2 (etc.)
Satechi propose aussi 15 % avec le code UDPNQ9R7QCL4sur la version pour les anciens Mac mini, qui passe donc à environ 102 €. En pratique, elle est compatible avec les Mac mini dès 2010 et les Mac Studio (qui ont la même surface au sol). Attention, comme elle est USB-C, il faut prévoir un adaptateur sur les vieux Mac mini (avant 2018), ce qui peut ralentir la station. Elle propose un emplacement M.2 (10 Gb/s), un lecteur de cartes UHS-I (SD et microSD), une prise USB-C à 10 Gb/s, une prise USB-A à 10 Gb/s, deux prises USB-A à 5 Gb/s et une sortie audio jack en face avant. Le fabricant prévient que les périphériques USB peuvent perturber le Wi-Fi et le Bluetooth dans la bande des 2,4 GHz, un problème courant.
Pour Mac Studio (avec SSD). Image Satechi.
Enfin, Satechi vide visiblement les stocks sur la version de base, sans emplacement M.2. Elle est à 31 € en argent (avec le même code) et même 24 € en gris. Elle possède trois prises USB-A à 5 Gb/s, une prise USB-C à 5 Gb/s, une sortie audio et un lecteur de cartes SD et microSD (UHS-I).
Le successeur de l’iPhone 16e pourrait voir sa face avant évoluer d’un chouia. N’espérez ni écran toujours allumé ni Dynamic Island : d’après The Elec, les bordures entourant la dalle de l’iPhone 17e seront simplement un peu plus fines. Celles de l’iPhone 16e ne posent pas de problème, mais puisque Apple sait faire mieux, ce raffinement serait toujours bon à prendre.
iPhone 16e. Image iGeneration.
Pour le reste, l’écran de l’iPhone 17e serait identique à celui du 16e, à savoir une dalle OLED de 6,1" avec une luminosité maximale de 800 nits en standard. C’est un bel écran, mais l’iPhone 17 standard vient de creuser l’écart en adoptant ProMotion pour un rafraichissement dynamique jusqu’à 120 Hz et un affichage toujours allumé.
D’après le média coréen, BOE assurerait la majorité de la production des écrans de l’iPhone 17e. Ce nouveau modèle serait lancé au début de l’année prochaine, avec un objectif de 8 millions d’unités écoulées au premier semestre.
Les rumeurs précédentes évoquent logiquement une puce plus récente (A19 au lieu d’A18). En revanche, aucune indication pour l’instant sur un éventuel retour du MagSafe ou de la puce UWB, deux absences qui peuvent freiner les possesseurs actuels d’iPhone à la recherche d’un modèle plus moderne.
L'iPhone 16e, qui occupe actuellement l'entrée de gamme, est un patchwork d'anciens modèles : écran et encoche de l’iPhone 13 ; châssis de l’iPhone 14 ; dos de l’iPhone 15 ; bouton Action de l’iPhone 15 Pro. Il est vendu 719 € par Apple (souvent moins chez les revendeurs), un tarif qui a nettement relevé le ticket d’entrée par rapport à l’époque de l’iPhone SE. Peut-on aussi espérer du mieux sur ce point avec son remplaçant ?
Google déploie actuellement une mise à jour intermédiaire d’Android 16. Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais c’est un tournant dans la manière dont le système d’exploitation évolue. Pendant une dizaine d’années, Google sortait une grande mise à jour annuelle d’Android avant de se concentrer directement sur la suivante. Cette fois, le cycle change.
Image iGeneration
Après la version initiale d’Android 16 sortie en juin, une mise à jour additionnelle a été distribuée en septembre et une autre est en train d’arriver. C’est l’équivalent d’iOS 26.1 et 26.2, mais baptisé différemment : Android 16 QPR1 (Quarterly Platform Release) pour la mise à jour de septembre, QPR2 pour celle de décembre.
Ce changement de cadence vise à mettre de nouvelles API plus rapidement entre les mains des développeurs, afin que les nouveautés parviennent plus vite aux utilisateurs. Cela ne veut pas dire que les smartphones Android étaient complètement délaissés entre deux versions majeures : l’architecture étant modulaire, Google pouvait déjà injecter de nouvelles fonctions via ses apps et ses API indépendantes du système. Mais l’éditeur veut désormais accélérer le rythme sur les composants étroitement liés à l’OS.
Les nouveautés d’Android 16 QPR2
Android 16 QPR2 introduit plusieurs nouveautés tangibles. À l’image d’Apple Intelligence, le système peut désormais résumer les notifications en local grâce à un modèle de langage exécuté sur l’appareil. Il sait aussi regrouper automatiquement les notifications pour ne faire ressortir que les plus importantes.
Côté personnalisation, un domaine où iOS a fini par dépasser les options de base d’Android, Google ajoute la possibilité de choisir la forme des icônes sur l’écran d’accueil. De plus, le thème s’applique sur toutes les icônes, ce qui évite d’avoir un look hétérogène. Dans le même esprit, un mode sombre forcé arrive pour les applications qui n’en proposent pas.
Les contrôles parentaux gagnent également en visibilité : ils sont désormais intégrés aux réglages du système, plutôt que relégués dans l’application Family Link. Il y a d’autres nouveautés plus mineures, qui sont détaillées par nos confrères d’Android Authority.
Cette mise à jour est en cours de déploiement sur les Pixel compatibles. Elle n’est pas réservée aux smartphones de Google, mais les autres fabricants doivent l’adapter avant de la distribuer. Samsung, Xiaomi et les autres proposent en effet leurs propres options de personnalisation, par exemple.
En parallèle, Google a présenté plusieurs nouveautés indépendantes d’Android 16. Dans l’application Téléphone, il devient possible d’indiquer qu’un appel est « urgent », afin de signaler au destinataire qu’il doit vraiment répondre s’il le peut. Cette fonction est pour l’instant en bêta.
Et pour lutter contre les arnaques par SMS, on peut tirer parti de la fonction « Entourer pour rechercher » : en encerclant un message suspect, le moteur de recherche indiquera s’il s’agit ou non d’une tentative frauduleuse en se basant sur les infos sur le web. Comme cette nouveauté dépend d’AI Overview, elle n’est sûrement pas disponible en France pour le moment.
Si le tarif de 899 € est devenu la norme un peu partout depuis le lancement du Black Friday (Amazon, Fnac, Darty…), toutes les offres ne se valent pas pour autant. Ce mercredi, c’est du côté de Rakuten qu’il faut regarder pour optimiser la facture.
Depuis quelques jours, le prix du nouveau MacBook Air M4 s'est stabilisé autour des 899 € chez la plupart des revendeurs. C’est un excellent prix pour une machine qui vient tout juste de sortir, mais on peut encore gratter un peu (voire beaucoup) grâce aux mécanismes de fidélité.
Image : Apple
À l’occasion de son opération « MegaPeak » lancée ce mercredi, Rakuten propose un boost significatif sur son programme de cashback (Club R). Si la remise immédiate place l'ordinateur au même niveau que la concurrence, la cagnotte reversée fait toute la différence.
Point important pour les plus frileux : le vendeur tiers n'est autre que Darty. Vous bénéficiez donc de la logistique et du sérieux de l'enseigne française, tout en passant par la plateforme pour profiter des points.
Voici ce que vous pouvez récupérer en fonction de votre statut sur le site :
Regular : 90 € cagnottés
Silver : 107,88 € cagnottés
Gold : 134,85 € cagnottés
Platinum : 179,80 € cagnottés
Pour un membre Platinum, le coût de revient de la machine tombe virtuellement sous la barre des 720 €. De quoi s’offrir quelques accessoires ou une housse de protection dans la foulée.
Concernant la machine, faut-il encore la présenter ? Avec l'arrivée de la puce M4 et ses 16 Go de RAM en standard, le MacBook Air confirme son statut de référence absolue. C’est l’ordinateur idéal pour le grand public : une autonomie chameliesque capable d'encaisser une journée de travail sans broncher, une réactivité immédiate et un silence de cathédrale grâce à son absence de ventilateur. À ce niveau de prix, le rapport qualité-prix est très intéressant.
Image : Apple
Plus le prix monte, plus l’offre est intéressante. Autrement dit, le niveau de cash-back sera encore plus important sur un MacBook Air 15” à 1199 € ou sur un MacBook Pro M5 à 1699 €. Malheureusement, les derniers iPhone et iPad ne sont pas concernés par cette offre.
Si vous avez un téléviseur sous Android ou un boîtier TV sous Android TV ou Google TV, méfiez-vous. L'app SmartTube, souvent employée pour éviter les publicités sur YouTube, a eu un gros problème de sécurité récemment. La version officielle a en effet été modifiée à l'insu de son créateur, pour intégrer des composants malveillants.
SMartTube. Image SmartTube.
L'histoire est malheureusement classique : Yuriy Yuliskov s'est fait pirater et les malandrins ont pu modifier le contenu de l'app open source pour intégrer du code malveillant. Les versions 30.43 à 30.47 sont infectées, et peuvent envoyer des données à des serveurs. Les premiers retours indiquent qu'il n'y a pas d'attaques particulières liées à ce comportement, car le but est a priori d'identifier des appareils vulnérables, pour ensuite en profiter dans un botnet, par exemple.
Une application problématique car les utilisateurs savent qu'elle est dans une zone grise
Si le développeur a remarqué le problème et a indiqué à Google que l'app est malveillante, les protections de Google (avec le Google Play Protect) ne sont pas nécessairement efficaces. En théorie, les versions infectées ont été supprimées par les outils de Google… si vous avez un appareil qui intègre les outils de Google. Dans les autres cas, il va falloir supprimer manuellement l'app pour installer une nouvelle version (dès la 30.55).
Image SmartTube.
C'est un problème lié au fonctionnement même de l'app : SmartTube est une interface alternative pour YouTube qui permet de supprimer les publicités sans payer. Et elle n'est distribuée officiellement que sous la forme d'un APK (un fichier d'installation sous Android), ce qui peut poser des soucis pour les mises à jour. Ce choix amène surtout un gros problème : elle est parfois distribuée sur des App Store ou proposée sur d'autres sites, dans des versions modifiées qui peuvent elles aussi contenir des malwares ou (tout simplement) intégrer de la publicité. C'est un des rares cas qui montrent qu'un App Store centralisé (que ce soit celui de Google, Apple, Amazon, etc.) est intéressant pour la sécurité.
Car en l'état, même si les outils Play Protect de Google peuvent supprimer l'app ou a minima indiquer aux utilisateurs qu'elle est malveillante, beaucoup décideront tout de même de l'utiliser. Comme son usage principal est de supprimer les publicités, les utilisateurs ne prennent en effet pas au sérieux les alertes, en partant du principe qu'elles sont liées à cet usage précis pour les inciter à rentrer dans le rang.