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La Model 3 Standard est techniquement la voiture la moins chère jamais proposée par Tesla

Tesla a lancé ce matin la commercialisation de la Model 3 Standard, quasiment deux mois après l’arrivée de la Model Y Standard. La recette est similaire dans les deux cas : à défaut de lancer une nouvelle voiture plus petite et moins chère comme Elon Musk l’avait promis il y a des années, le constructeur a supprimé des fonctions de ses deux voitures principales pour créer des versions standard moins chères. La berline est ainsi vendue en France à 36 990 €, ce qui en fait techniquement la moins chère de l’histoire pour la marque.

Image Tesla/MacGeneration.

Le « techniquement » en fait beaucoup dans la phrase précédente. Si on juge uniquement le prix catalogue, alors la Model 3 Standard est en effet moins chère que l’ancienne Model 3 Propulsion, vendue à partir de 39 990 €. C’est effectivement le prix le plus bas affiché par Tesla depuis son arrivée en France… mais pas le prix le plus bas payé par les clients. En incluant les différentes aides proposées au fil des années, la Model 3 a déjà été vendue à de meilleurs prix : quand j’ai acheté la mienne au printemps 2021, par exemple, on devait payer 36 800 € pour commander la voiture. Sauf qu’à l’époque, le prix affiché 43 800 € et le bonus écologique était de 7 000 €, sans conditions de revenu si bien que tout le monde en bénéficiait.

Six mois en Tesla : pourquoi une Model 3 ?

Six mois en Tesla : pourquoi une Model 3 ?

La nouvelle Model 3 serait une affaire incroyable si elle bénéficiait des aides… ce qui n’est pas le cas. Produite dans l’usine chinoise de Tesla, elle n’a pas droit au coup de pouce actuellement proposé en France, si bien que le prix affiché sera celui payé par les clients, soit environ 37 000 €1. C’est en réalité le même prix que le constructeur californien demandait jusqu’à hier pour l’ancienne Model 3 Propulsion, affichée à 40 000 € sur le configurateur, mais systématiquement associée à une réduction de 3 000 €.

Alors que la Model Y Standard se distingue clairement des autres modèles à l’extérieur, la Model 3 Standard n’a quasiment pas évolué extérieurement, même si les jantes sont spécifiques. Image Tesla.

Pour le dire autrement, si la Model 3 Standard est bien la Tesla la moins chère sur le configurateur du constructeur, ça n’est pas vrai sur le bon de commande. Qu’importe, l’essentiel est que l’on peut acheter la berline la plus efficiente du marché (534 km d’autonomie WLTP) pour 37 000 € et avec moins de compromis à faire par rapport à la Model Y équivalente. Le toit vitré reste de série et l’intérieur change à peine, même si on retrouve des sièges en tissu au lieu du faux cuir, même s’ils ne sont plus ventilés à l’avant ni chauffés à l’arrière, même si le volant est manuel, même si l’éclairage d’ambiance et deux haut-parleurs disparaissent ou encore même si les rétroviseurs ne sont plus teintés la nuit. Des petites différences, mais l’essentiel est toujours au rendez-vous, y compris les améliorations introduites en octobre dernier : retour du levier des clignotants et caméra avant.

En attendant une Model Y (à peine) moins chère, Tesla améliore la Model 3

En attendant une Model Y (à peine) moins chère, Tesla améliore la Model 3

Les plus pessimistes noteront que l’on perd des fonctions à prix égal pour les clients français. Pour nos voisins européens sans aide sur l’achat d’un véhicule électrique, c’est une meilleure nouvelle, d’autant que la Model 3 reste largement sans concurrence à ce niveau de prix. Si vous cherchez une berline et non un SUV, il y a peu d’options, sauf chez nos voisins allemands où le tarif n’a rien à voir. Les livraisons sont promises dès février 2026.


  1. Au prix public de base, il faut ajouter les frais d’immatriculation qui varient d’un département à l’autre et retrancher des primes CEE de 350 € que Tesla peut quand même proposer.  ↩︎

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Promos Apple Music : un à deux mois offerts via Shazam ou alors trois mois à 1 €

Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.

Image iGeneration.

Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.

Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Apple offre trois mois d’Apple Music, parfait pour essayer les nouveautés d’iOS 26

Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.

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Pour tester le MTE, une nouvelle fonction de ses processeurs, Apple a créé un Rosetta « ARM »

Avec les iPhone de la cuvée 2025, Apple a ajouté une corde à son arc dans la sécurité de ses puces, le MIE (Memory Integrity Enforcement). Cette technologie permet une bien meilleure protection de la mémoire, et elle nécessite des modifications matérielles dans les puces. Nous n'allons pas vous refaire notre dossier sur le sujet, mais il y a un point intéressant dans le développement de cette fonction : Apple a créé une version de Rosetta adaptée pour émuler les fonctions nécessaire lors des tests.

L'icône de Rosetta 2. Image Apple.
Memory Integrity Enforcement, la solution d

Memory Integrity Enforcement, la solution d'Apple pour mieux protéger les iPhone 17 des attaques les plus sophistiquées

Le MIE repose sur une technologie ARM qui porte le nom de MTE (Memory Tagging Extension). Et pour tester le tout sur des puces qui n'avaient pas les instructions MTE, Apple a choisi une voie particulière : un émulateur. Et pas n'importe lequel, son propre émulateur : Rosetta. Les commentaires du code open source du noyau d'Apple, mis en ligne récemment, l'explique (vers la ligne 1 300). Un commentaire repéré par Longhorn.

MTE is a hardware security feature available in recent hardware devices. For legacy devices, we support an internal-only readiness tool based on Rosetta that aims at qualifying binaries for the new hardware, but that is not meant to be used in production.

Soit en français :

MTE est une fonctionnalité de sécurité matérielle disponible sur les appareils récents. Pour les appareils plus anciens, nous prenons en charge un outil interne de préparation basé sur Rosetta, conçu pour qualifier les binaires pour le nouveau matériel, mais qui n’est pas destiné à être utilisé en production.

Une version interne de Rosetta, pensée pour convertir du code ARM64 vers du code ARM64, a donc été développée pour tester de nouvelles fonctions. C'est un usage intéressant de la technologie, qui ne se limite donc pas à la translation du code x86 vers le code ARM64.

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C’est reparti pour un tour : Cloudflare (et Downdetector ) ont été en panne

Moins d’un mois après la précédente panne, Cloudflare est de nouveau inaccessible ce matin. C’est le cas au moins pour le site principal du service, qui répond avec une erreur 500, mais aussi pour le site Downdetector, censé détecter ce genre de pannes, mais qui tourne lui aussi sur l’infrastructure du géant américain1. La page de statut de Cloudflare reconnaît l’existence d’une panne depuis peu avant 10 h en France, même s’il ne s’agit en théorie que de ses propres services et non des sites de ses clients.

Oups… Image MacGeneration.

En attendant d’en savoir plus, si vous croisez un site ou une app qui ne fonctionne pas ce matin, sachez que c’est probablement la faute de Cloudflare. Le service gère énormément de sites web et s’il est en panne, de nombreux autres briques tombent mécaniquement. On a bien eu l’occasion de s’en rendre compte lors de la dernière grosse panne, qui a eu lieu le 18 novembre dernier.

Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles

Cloudflare en panne, de nombreux sites web et services inaccessibles

À l’époque, c’est une erreur de configuration qui avait conduit à l’arrêt complet des services de Cloudflare, ce qui avait été particulièrement visible. La panne d’aujourd’hui semble plus limitée, mais n’hésitez pas à signaler les sites qui ne fonctionnent plus chez vous.

Panne géante chez Cloudflare : comment une simple erreur de config a fait tousser une bonne partie d’Internet

Panne géante chez Cloudflare : comment une simple erreur de config a fait tousser une bonne partie d’Internet

Mise à jour le 05/12/2025 10:18 : la panne n’a pas duré cette fois, désolé pour tous ceux qui comptaient dessus pour une pause café prolongée. Le site de Cloudflare comme celui de Downdetector sont de retour et l’entreprise signale sur sa page de statut qu’un correctif a été mis en œuvre à 10h12. Le gros bloc rouge reste encore visible, mais si tout se déroule comme prévu, il quittera vite la page.


  1. Au passage, ce nouvel incident a permis de vérifier que le site Downdetector’s Downdetector, qui est censé vérifier si Downdetector fonctionne bien, n’a pas identifié la panne du jour. Dommage, l’idée était bonne…  ↩︎

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La gamme UniFi s’enrichit de plusieurs routeurs 5G fixes

Ubiquiti a annoncé la sortie de trois nouveaux produits, tous réunis par la présence d’un modem 5G. C’est la première fois que le spécialiste américain des réseaux s’intéresse à la cinquième génération des normes cellulaires et il va proposer une gamme assez complète, pour répondre à des besoins différents. Le premier produit qui est d’ores et déjà en vente1 est l’UniFi 5G Max, un routeur 5G pas donné avec ses 430,8 €, mais qui offre des prestations haut de gamme. Il prend en charge deux connexions cellulaires en parallèle grâce à deux emplacements nano SIM et même sa compatibilité avec les eSIM, ce qui lui permet de gérer deux opérateurs différents en même temps.

Ce produit fonctionne uniquement au sein de l’écosystème UniFi, ce n’est pas un routeur 5G indépendant. En contrepartie, il fonctionne parfaitement dans cet écosystème : alimenté en PoE par sa prise Ethernet 2,5G, il pourra servir de connexion à internet (WAN) principale pour toute l’installation, ou bien de « failover » en cas de défaut de la connexion principale. Inutile de le placer à un endroit précis du réseau, tant qu’il est relié à un switch géré par UniFi, il apparaîtra automatiquement dans l’interface et pourra être configuré dans la foulée.

La connexion 5G lui permet de revendiquer plus de 2 Gbps en téléchargement, même si tout dépend du réseau utilisé évidemment. En 4G, il peut encore télécharger jusqu’à 1,6 Gbps grâce à ses quatre antennes intégrées… qui sont bizarrement la seule option, faute de connecteur standard pour une antenne externe plus puissante. À défaut, le constructeur propose des accessoires malins pour améliorer la réception, comme un support de bureau ou même un support destiné à le plaquer contre une fenêtre.

En janvier, Ubiquiti commercialisera aussi le 5G Max Outdoor, une variante destinée à l’extérieur comme son nom le suggère. C’est pratiquement le même produit, avec une variante renforcée et certifiée IPX6 pour résister sous la pluie et une antenne plus puissante, optimisée pour un usage extérieur. Il faudra compter 498 € pour un exemplaire.

Enfin, le Dream Router 5G Max est un routeur UniFi clé en mains, qui intègrera tout le nécessaire pour des déploiements même de bonne taille. À l’intérieur, on retrouve un routeur 5G qui gère lui aussi les eSIM et nano SIM, qui offre des performances excellentes et qui peut suffire comme connexion principale ou secondaire. En plus, Ubiquiti inclut un switch avec quatre prises Ethernet 2,5G (ainsi qu’un SFP 10G pour le relier à la fibre), une borne Wi-Fi 7 tri-bandes qui peut couvrir une grande surface et offrira d’excellentes performances et un lecteur de carte SD qui pourra faire office de stockage pour des caméras et tout l’écosystème UniFi.

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

À la découverte de l’écosystème UniFi, l’équipement réseau des pros accessible au grand public

Ce grand cylindre de 25 cm de haut sera vendu à partir du mois de février 2026, pour 624 €. Sur le plan technique, c’est l’équivalent du Dream Router 7 qui fait l’impasse sur le modem 5G et qui est vendu nettement moins cher (300 €), alors à vous de voir si la connexion cellulaire justifie le prix plus que doublé.


  1. Même s’il n’est déjà plus en stock… ça part vite.  ↩︎

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AirTag : cette coque promet jusqu’à cinq ans d’autonomie avec deux piles AAA

Vous trouvez la batterie de votre AirTag limite ? Vous en avez marre de changer la pile chaque année ? Elevation Lab a pensé à vous avec un accessoire original : une coque pour la petite balise lui greffant deux piles AAA. De quoi ramener l’autonomie à cinq ans pour un accessoire logiquement plus gros.

Il s’agit en fait d’une nouvelle version de la TimeCapsule, présentée il y a maintenant un an. Cette première version fonctionnait à l’aide de deux piles AA pour une autonomie de dix ans. La révision lancée aujourd’hui tient moins longtemps, mais est environ deux fois plus petite.

ElevationLab imagine un boîtier qui doit protéger et alimenter un AirTag pendant… 10 ans

ElevationLab imagine un boîtier qui doit protéger et alimenter un AirTag pendant… 10 ans

L’accessoire est fabriqué à partir d’un polycarbonate renforcé sans impact sur la portée Bluetooth ou Ultra Wideband, et reste certifié IP68 pour la protection contre l’eau et la poussière. Attention cependant, car la coque réduit d’environ un tiers le volume de la sonnerie.

Le boîtier est facturé 19,99 $ à l’unité, avec des packs de deux et de quatre proposés respectivement à 29,99 $ et 39,99 $. Elevation Lab recommande d’utiliser des piles AAA au lithium, comme les Energizer Ultimate Lithium, à la fois pour maximiser l’autonomie et limiter les risques de fuite sur un accessoire qu’on n’ouvrira plus pendant plusieurs années.

La première version et cette révision sont vendues sur le site d’Elevation Lab, et ne sont malheureusement pas livrables vers la France. Ils ne sont pas non plus sur Amazon France, mais si vraiment le concept vous intrigue, il existe tout un tas d’accessoires du genre chez les revendeurs. On en trouve à 20 € l’unité ou 28 € les deux.

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La nouvelle Leaf de Nissan propose plus de 600 km d’autonomie théorique à 37 000 € en France

La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.

La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.
L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.

En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.

L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte de la prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.

L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.
Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.

En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

Grâce aux aides, la Model Y Standard tourne autour des 37 000 € en France et devient une excellente affaire

Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous

Voiture électrique : des aides maintenues et même augmentées en 2026, mais les détails restent flous


  1. Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération.  ↩︎

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Apple projette des sapins dessinés à l’iPad sur son QG de Battersea

C’est jour de fête à Battersea : Apple a commencé à projeter de jolis sapins de Noël sur les cheminées de son QG britannique. Ceux-là ont été dessinés sur iPad par des clients à l’occasion d’un concours lancé le mois dernier. Les 24 sapins gagnants défileront chaque soir jusqu’au 24 décembre.

Image Apple

L’évènement ne propose pas que des sapins dessinés par des amateurs, mais aussi d’autres, créés par des célébrités comme Kylie Minogue, Stephen Fry ou Maro Itoje. Apple continue sa tradition d’illuminer Battersea pour les fêtes. Elle l’avait déjà fait en 2023 avec de grands sapins signés David Hockney.

Vidéo Apple

L’année dernière, c’est une immense vidéo de Wallace et Gromit réalisée avec 6 000 photos prises à l’iPhone 16 Pro Max qui qui était diffusée sur les cheminées. Les 24 sapins de cette année peuvent être vus sur le site d’Apple dans un communiqué dédié.

Apple invite les Britanniques à dessiner un sapin sur iPad pour illuminer les cheminées de Battersea

Apple invite les Britanniques à dessiner un sapin sur iPad pour illuminer les cheminées de Battersea

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Promo : l’Apple Watch SE 2 à seulement 179 € !

Si vous cherchez une Apple Watch pas chère, c’est le moment ou jamais. Boulanger propose en ce moment l’Apple Watch SE de deuxième génération à seulement 179 €. Il s’agit du modèle 40 mm avec un coloris minuit. C’est un tarif très intéressant : en comparaison, la plus récente SE 3 coûte 90 € de plus chez Apple.

Image WatchGeneration

Cette Apple Watch propose l’essentiel de l’expérience watchOS. Elle permet de suivre son activité sportive, d’avoir ses notifications au poignet et de profiter du suivi de santé (rythme cardiaque, détection des accidents…). La montre n’est plus toute jeune, mais à ce prix, cela reste une montre pertinente pour un propriétaire d’iPhone.

Il faut bien sûr accepter quelques compromis face aux modèles plus récents. Cette SE 2 fait l’impasse sur l’écran toujours allumé, sur la mesure de l’oxygène sanguin, l’ECG ou encore le capteur de température apparu sur les gammes supérieures. Elle garde cependant un boîtier léger, des performances très correctes et toutes les fonctions clefs de watchOS, de la navigation au poignet en passant par Apple Pay.

Cette promo en fait aussi une bonne candidate comme première Apple Watch pour un enfant ou un ado, ou comme montre d’appoint pour le sport. Les poignets les plus fins apprécieront le format 40 mm, plus discret que les gros modèles récents, et ceux qui hésitent à mettre plus de 200 € dans une montre connectée pourront ici découvrir l’écosystème à moindre coût, sans sacrifier l’essentiel.

Test de l

Test de l'Apple Watch SE 2022 : un passage de relai fluide

La SE 3 a apporté plusieurs nouveautés, à commencer par un écran toujours allumé. La montre passe en ce moment de 269 € à 247 € chez Amazon, soit 8 % de moins qu’en temps normal. La charge rapide est désormais de la partie, tout comme les nouveaux gestes permettant de sélectionner l’action principale ou de désactiver une alarme.

Promo : l’excellente Apple Watch SE 3 est déjà à 230 € (-15 %)

Promo : l’excellente Apple Watch SE 3 est déjà à 230 € (-15 %)

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Une hausse des prix des Mac et des iPhone est-elle inévitable ?

Alors que l’industrie technologique pensait être tranquille après avoir surmonté les crises du Covid et de l’inflation, un nouveau choc secoue les chaînes d’approvisionnement : l’essor dévorant de l’intelligence artificielle. Si cette "boulimie" de composants provoque une flambée des coûts industriels, Apple semble pour l’instant nager à contre-courant en proposant des Mac à des tarifs historiquement bas. Mais jusqu'à quand ce numéro d'équilibriste peut-il durer ?

Image Vivaldi

Après avoir fait preuve d'une résilience remarquable face à la pandémie puis à la vague inflationniste mondiale, le marché de la tech vacille à nouveau. L'adversaire, cette fois, n'est pas conjoncturel mais structurel : c'est la demande explosive liée à l’intelligence artificielle.

L’IA ne se contente pas de dominer les conversations ; elle aspire littéralement les ressources matérielles. Processeurs, mémoire vive, stockage, systèmes sur puce : l'appétit des géants de l'IA crée des goulots d'étranglement inédits sur la chaîne d'approvisionnement. La conséquence directe est une hausse généralisée des prix industriels et une redéfinition brutale des priorités chez les fondeurs.

La grande pénurie : quand l'IA passe avant tout

Le symbole de ce basculement est TSMC. Le géant taïwanais, qui a annoncé des hausses de prix sensibles pour l'année prochaine, voit sa capacité de production prise d'assaut. Apple, autrefois client roi, doit désormais composer avec la montée en puissance d'acteurs comme Nvidia, dont le patron Jensen Huang multiplie les visites à Taïwan pour sécuriser ses approvisionnements.

Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

Les puces Apple vont coûter plus cher : TSMC relève ses prix

Pour d'autres acteurs, la situation n'est plus seulement chère, elle devient critique. Transcend a récemment informé ses clients qu'elle ne recevait plus de mémoire Flash depuis octobre. Plus marquant encore, Micron a décidé de sacrifier sa célèbre marque grand public Crucial (SSD et RAM), incapable de suivre la cadence dans un marché où une barrette de 64 Go de DDR5 se négocie parfois plus cher qu'une console de jeu.

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N'espérez pas acheter de SSD à bon prix chez Transcend : la société ne reçoit plus de mémoire flash

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Crucial disparaît d’un marché de la mémoire vive déjà très tendu

Les analystes prévoient que cette pénurie pourrait durer au moins jusqu'en 2027. Pour assister à un retournement de marché, il faudra soit qu’un crash dans l’IA se matérialise, soit que les industriels accroissent significativement leur capacité de production. Tout cela prendra du temps…

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

Le paradoxe Apple : des prix au plus « bas »

Dans ce contexte de tensions extrêmes sur les composants, la stratégie tarifaire actuelle d'Apple apparaît totalement paradoxale. Il n'a jamais été aussi abordable de s'équiper d'un Mac récent. Ces dernières semaines, il n’était pas rare de pouvoir acheter un MacBook Air pour moins de 800 € !

Loin de vouloir freiner, Apple semble vouloir accélérer cette stratégie agressive. Cupertino préparerait pour 2026 un nouveau MacBook équipé d'un processeur dérivé de l'iPhone, visant un prix d'entrée situé entre 500 et 800 euros. L'objectif est clair : profiter de la fin de vie de Windows 10 pour attirer les utilisateurs de PC vers l'écosystème macOS avec un tarif inédit.

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

À quoi ressemblerait le MacBook “low-cost” équipé d’une puce d’iPhone ?

Le spectre de la "shrinkflation" technologique

La question qui brûle les lèvres est celle de la durabilité de ce modèle. Si Apple a réussi, à la surprise générale, à maintenir les prix de sa gamme d'iPhone actuelle (profitant même de la baisse du dollar en Europe), l'avenir s'assombrit.

L'équation se complique terriblement pour les futures générations, notamment l'iPhone 18. Entre la hausse généralisée du coût des matériaux et les nouveaux procédés de gravure de TSMC — annoncés comme significativement plus onéreux —, Apple pourrait ne plus pouvoir absorber les surcoûts.

Comment la firme réagira-t-elle ? Si elle refuse d'augmenter ses prix faciaux, elle pourrait recourir à une technique bien connue de la grande distribution : la "shrinkflation". Dans le monde de la tech, cela pourrait se traduire par un retour en arrière douloureux sur les configurations de base. Le cauchemar des utilisateurs pourrait devenir réalité : revoir débarquer des Mac équipés de seulement 8 Go de RAM ou avec un stockage anémique de 128 Go, pour maintenir un prix d'appel psychologique.

L’arme secrète de Cupertino : l'intégration verticale

Face à cette tempête, Apple dispose cependant d'un atout majeur par rapport à une concurrence fragmentée : sa maîtrise quasi totale de la plateforme.

Contrairement aux constructeurs PC dépendants d'Intel, AMD, Microsoft et de multiples assembleurs, Apple conçoit ses puces, ses ordinateurs et ses logiciels. Ce contrôle vertical lui offre des leviers d'optimisation financière et technique uniques. L'exemple du Wi-Fi est parlant : en remplaçant les puces de fournisseurs tiers (comme Broadcom) par sa propre puce maison sur l'ensemble de ses terminaux, Apple réalise des économies d'échelle colossales sur chaque appareil vendu, tout en améliorant l'intégration matérielle-logicielle.

Si la crise des composants menacée par l'IA est un défi pour toute l'industrie, l'intégration verticale d'Apple reste son meilleur bouclier pour protéger ses marges... et peut-être, le portefeuille de ses clients. Mais cette stratégie a malgré tout ses limites…

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Meta va couper dans le métavers et les casques Quest pour miser sur l’IA

Selon Bloomberg, Meta s’apprête à sortir la calculette pour ses ambitions virtuelles. Le groupe de Mark Zuckerberg envisagerait de réduire jusqu’à 30 % le budget consacré au métavers l’année prochaine. Rien n’est encore finalisé, mais les équipes qui travaillent sur les casques Quest et sur la plateforme sociale Horizon Worlds seraient clairement dans le viseur.

Le rêve du métavers qui s’essouffle

Ce virage n’arrive pas par hasard. Meta a changé de nom pour se coller à sa vision du métavers et a englouti des milliards de dollars dans des mondes virtuels qui n’ont jamais vraiment trouvé leur public. Entre les avatars un peu tristes et des usages difficiles à installer au quotidien, la promesse d’un nouveau continent numérique n’a pas tenu la cadence espérée. Pendant ce temps, une autre vague a tout emporté sur son passage : l’intelligence artificielle.

Métavers : le projet fou de Mark Zuckerberg décrypté

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L’IA, nouvelle obsession de Zuckerberg

Depuis plusieurs mois, Zuckerberg a clairement changé de sujet de conversation. La priorité n’est plus de convaincre la planète de se promener dans Horizon Worlds, mais de développer ce qu’il présente comme une forme d’« IA superintelligente ». Meta enchaîne les recrutements prestigieux dans ce domaine. Dernier nom en date, celui d’Alan Dye, l’ancien patron du design d’interface chez Apple, qui doit superviser l’intégration entre matériel, logiciel et IA sur les futurs produits de Meta. Autrement dit, le cœur du réacteur se déplace.

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

Chez Meta, Alan Dye va diriger un studio créatif pour inventer l’après-smartphone

En interne, le patron de Meta aurait demandé à l’ensemble des divisions de chercher environ 10 % d’économies dans le cadre du budget annuel. La division métavers, regroupée au sein de Reality Labs, serait invitée à faire beaucoup plus d’efforts. Bloomberg évoque des coupes supérieures, qui pourraient se traduire par des licenciements dès janvier dans les équipes directement liées au métavers. Le message est limpide : ce qui rapportera de l’argent à moyen terme sera privilégié, le reste devra se serrer la ceinture.

Reality Labs illustre parfaitement ce changement de ton. Depuis le début de l’année 2021, cette division aurait accumulé plus de 70 milliards de dollars de pertes. À chaque publication de résultats, la note continue de grimper. Tant que les marchés acceptaient le récit du métavers comme pari de long terme, Meta pouvait encaisser ces chiffres rouges sans trop de casse. Dans un contexte où l’IA générative est devenue le nouveau passage obligé de toute grande entreprise technologique, défendre encore des investissements massifs dans des mondes virtuels déserts devient beaucoup plus compliqué.

Les lunettes et wearables IA prennent le relais

Officiellement, Meta ne parle pas d’abandon. La société met en avant un rééquilibrage. Une porte-parole explique ainsi que, au sein du portefeuille Reality Labs, une partie des investissements est déplacée du métavers vers les lunettes et objets connectés dopés à l’IA, en raison du fort potentiel de ce segment, tout en assurant qu’aucun changement plus large n’est prévu. Le discours est rassurant sur la forme, mais dans les faits, les budgets vont très clairement suivre les projets qui montrent déjà des signes de traction, comme les lunettes Ray-Ban Meta et leurs futures déclinaisons.

Meta Ray-Ban. Image WatchGeneration

Un pari relégué au second plan

Pour le métavers, ce tournant ressemble à un aveu à demi-mot. Meta ne va pas couper le cordon du jour au lendemain, les casques Quest et Horizon Worlds vont continuer d’exister, mais ils perdent leur statut de priorité stratégique absolue. Les lunettes et les wearables propulsés par l’IA permettent à Meta de rester dans le matériel tout en collant au récit dominant de l’industrie. L’entreprise peut ainsi raconter aux investisseurs qu’elle travaille sur l’IA, mais dans des produits concrets, vendables et, à terme, potentiellement rentables. Le métavers, lui, repasse en arrière-plan, comme un pari qui n’a pas totalement disparu, mais qui ne mérite plus, pour l’instant, des chèques aussi élevés.

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tvOS 26.2 : une deuxième release candidate surprise

Apple a distribué à ses développeurs et aux testeurs publics une deuxième release candidate de tvOS 26.2 ainsi que du logiciel 26.2 des HomePod, basé comme toujours sur tvOS. Ce deuxième RC arrive seulement un jour après le premier : le numéro de build passe de 23K51 à 23K53, signe qu’Apple a visiblement corrigé un bug de dernière minute.

La mise à jour peut être téléchargée depuis l’app Réglages de l’Apple TV, dans la section Mises à jour logicielles.

Avec tvOS 26.2, Apple introduit la possibilité de créer un profil sans identifiant Apple, ce qui simplifie la gestion des utilisateurs à la maison, notamment pour les invités ou pour les profils très encadrés. On trouve également un mode enfants dédié dans l’app Apple TV, disponible lorsqu’on utilise un profil enfant, avec une interface et des contenus adaptés.

tvOS 26.2, encore en bêta, permet de créer un profil sans compte Apple et des profils pour les enfants

tvOS 26.2, encore en bêta, permet de créer un profil sans compte Apple et des profils pour les enfants

Comme souvent avec tvOS, Apple ne fournit pas de notes de version détaillées pour les bêtas, on ne sait donc pas précisément ce qui change entre la première et la deuxième RC. En général, lorsqu’une RC est mise à jour, c’est qu’un problème bloquant a été repéré pendant les derniers tests.

Une salve complète de mises à jour la semaine prochaine

Sauf surprise de dernière minute, Apple devrait profiter de la semaine prochaine pour mettre en ligne l’ensemble de ses mises à jour en 26.2, ainsi qu’un dernier train de correctifs pour iOS 18 et iPadOS 18. Voici les mises à jour attendues et qui sont actuellement en RC.

  • iOS 26.2 RC (23C52)
  • iPadOS 26.2 RC (23C52)
  • iOS 18.7.3 (22H217)
  • iPadOS 18.7.3 (22H217)
  • macOS 26.2 RC (25C56)
  • macOS 15.7.3 RC 3 (24G419)
  • macOS 14.8.3 RC 3 (23J220)
  • watchOS 26.2 RC (23S303)
  • HomePod Software 26.2 RC (23K53)
  • tvOS 26.2 RC (23K53)
  • visionOS 26.2 RC (23N301)

En clair, si tout se passe bien, tous les appareils Apple devraient avoir droit à leur petite mise à jour dans quelques jours.

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Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

Nous en parlions pas plus tard qu’hier suite au départ d’Alan Dye pour Meta : le jeu de chaises musicales continue chez Apple, au plus haut de l’entreprise. Ainsi, Lisa Jackson a annoncé sa date de départ, et Kate Adams est remplacée en tant que directrice juridique de Cupertino, comme l’annonce Apple dans un communiqué officiel.

Très peu connue du grand public, Kate Adams tenait depuis 2017 le poste de directrice juridique de la marque, et quittera son poste à la fin 2026 pour le laisser à Jennifer Newstead, tout droit venue de... Meta. Comme quoi, les échanges fonctionnent aussi dans l’autre sens.

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

La nouvelle venue, si elle provient de Meta, devrait aussi aider aux relations avec l’équipe gouvernementale en place : Jennifer Newstead a travaillé pour deux administrations américaines, celles de George W. Bush et Donald Trump, et a aidé à l’élargissement des pouvoirs de surveillance de l’État après les attentats du 11 septembre 2001. Elle a notamment contribué à la rédaction et à la promotion du Patriot Act du début des années 2000.

La passation de pouvoir ne fera pas forcément dans la simplicité : étant donné l’autre départ prévu, celui de Lisa Jackson, la partie « relations avec le gouvernement » que dirigeait cette dernière va dans un premier temps passer dans le giron de Kate Adams, avant que celle-ci ne passe la main à Jennifer Newstead. Cette dernière aura donc au final le poste de « Directrice juridique et des relations avec le gouvernement », entraînant logiquement la fusion des équipes dédiées.

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Le grand jeu des chaises musicales pourrait commencer bientôt chez les dirigeants : la semaine Apple

Car en effet, Lisa Jackson, annoncée sur le départ depuis déjà plusieurs mois, sera officiellement en retraite d’Apple fin janvier 2026. Si elle compte à son actif la réduction de 60 % des émissions de gaz à effet de serre de la pomme, son avenir s’est compliqué suite à l’élection de Donald Trump, son précédent poste de directrice de l’EPA sous l’ère Obama bloquant toute discussion avec l’actuel président des États-Unis d’Amérique (même si Tim Cook a les choses plutôt bien en main, se priver de ce poste compliquait les choses).

Les affaires concernant l’environnement passeront désormais sous la houlette de Sabih Khan, nouveau COO de Cupertino fraîchement nommé après le départ de Jeff Williams en juillet de cette année.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Avec ces modifications dans l’organigramme, Apple se rapproche du gouvernement actuel, ce qui devrait lui permettre des relations facilitées avec le locataire de la Maison Blanche, sans avoir besoin nécessairement de passer par le CEO à chaque fois qu’il faut discuter avec les équipes gouvernementales. D’un autre côté, s’il fallait une preuve que l’écologie n’est plus une priorité pour les entreprises US suite aux décisions du gouvernement Trump, la disparition de la composante environnementale et sociale du poste de Lisa Jackson est un symbole de poids, même si Apple continuera probablement sur la voie qu’elle a tracée.

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L’IA est un gouffre à énergie, et les modèles à raisonnement sont encore pires que les précédents

Ce n’est pas un secret, les data-centers dédiés à l’intelligence artificielle sont des gouffres à énergie. Mais ce n’est que le début, selon une étude menée par le projet AI Energy Score, comme le rapporte Bloomberg : les modèles avec raisonnement consommeraient environ 100 fois plus d’énergie que les modèles standards !

Les 2,21 GigaWatts sont bien dépassés... (image d’illustration) Image Wikipedia/IMarcoHerrera, CC BY-SA 4.0.

Pour cette étude, les modèles observés sont divers et variés : l’équipe s’est attelée à vérifier la consommation de 40 différents modèles ouverts, tous mesurés sur la même plateforme matérielle, allant d’OpenAI à Google ou Microsoft, en passant par DeepSeek. Pour avoir les mesures les plus précises possibles, l’équipe a utilisé le logiciel CodeCarbon, permettant d’avoir des mesures précises de la consommation de chaque process.

Des résultats qui font disjoncter

DeepSeek d’ailleurs, parlons-en : leur modèle R1, très raisonnable en version standard avec une consommation de 50 Wh pour 1000 prompts (soit à peine la consommation d’une ampoule ancienne génération sur une heure) passe à un gargantuesque 308 Wh une fois le raisonnement activé, soit six fois plus !

Et les concurrents ne sont pas en reste, voire explosent le score de DeepSeek R1 : le modèle Phi 4 de Microsoft, par exemple, passe d’un économique 18 Wh à... 9 462 Wh ! Un gouffre ! Le delta observé sur le modèle d’OpenAI est bien moins élevé, mais il faut dire que le modèle part de bien plus haut : si le mode « raisonnement » consomme 8 504 Wh, le mode « basse consommation » consomme tout de même 5 313 Wh... pas de quoi pavoiser.

Si aucun des acteurs n’a souhaité commenter les résultats, une étude interne de Google annonçait en aout une estimation de 0,24 Wh d’énergie consommée pour chaque prompt textuel moyen de Gemini AI, soit l’équivalent de « 9 secondes de télévision » (on a les repères qu’on mérite...). Google se félicitait d’avoir des consommations réelles « bien en dessous de nombreuses estimations publiques ».

Un impact bien présent sur les réseaux électriques

Le problème principal de cette consommation gargantuesque se fait déjà ressentir : les réseaux électriques, spécialement aux USA où ils ne sont déjà pas très en forme, sont par endroits tellement sollicités qu’ils sont au bord de la rupture. Et les choses ne vont pas aller en s’améliorant, étant donné les velléités d’installation de nouveaux data-centers, qui poussent comme des champignons, toujours plus gros les uns que les autres.

Dans de nombreuses régions US où ces data-centers se sont implantés, le prix de l’électricité a ainsi grimpé, pour refléter la demande énorme par rapport aux capacités du réseau, allant jusqu’à + 267 % dans certains endroits en cinq ans.

Pour contrer cette sur-consommation, et surtout le risque de faire tomber un réseau qui leur est vital, les entreprises de la tech ont trouvé une parade, s’il en est : plutôt que de diminuer la consommation, chose qui paraît difficile avec une demande en croissance exponentielle et des modèles toujours plus complexes, elles ont installé leurs nouveaux data-centers juste à côté de moyens de production d’électricité. Ainsi, Microsoft prévoit le redémarrage de Three Miles Island, et Google a suivi le chemin.

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

Comme Microsoft, Google va rouvrir une centrale nucléaire pour ses data-centers

D’autres idées sont en cours d’exploration, comme l’utilisation massive de l’inférence, permettant ainsi d’utiliser un modèle déjà entraîné pour certaines réponses, diminuant drastiquement sa consommation, le raisonnement de départ ayant déjà été fait plus tôt.

Les patrons des entreprises axées sur l’IA, s’ils ne paraissent pas faire grand chose pour contrer la consommation de leurs modèles, semblent au moins pour certains conscients du problème. Ainsi, Satya Nadella, patron de Microsoft, a récemment admis que « l’industrie doit obtenir l’autorisation de la société de consommer de l’énergie » dans une interview en novembre, insistant ainsi sur le fait que l’IA doit prouver son utilité pour le bien commun pour être acceptée de tous. Reste que les paroles sont très peu suivies d’actes, ou en tout cas pas à la même vitesse que le développement de serveurs gigantesques et gargantuesques.

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L’obligation d’installation de thermostats connectés repoussée à 2030

L’année dernière, nous vous indiquions que l’État réfléchissait à faire disparaître l’aide concernant l’installation des thermostats connectés et/ou programmables, laissant les utilisateurs souhaitant installer ces moyens intelligents de contrôler la température de leur foyer se débrouiller par eux-mêmes. Bizarrement, dans le même temps le gouvernement maintenait une obligation de ces thermostats intelligents pour le 1er janvier 2027. Le nouveau ministre des finances, Roland Lescure, a décidé de revenir sur cette décision.

C’est sur Bluesky (et non sur X, pour une fois !) que le ministre des finances a annoncé la nouvelle, expliquant par la même occasion les tenants et aboutissants de cette décision... et taclant la dirigeante du Rassemblement National au passage, indiquant dans le déroulé que le gouvernement « n'a pas attendu les cris d'orfraie de Marine Le Pen pour agir ».

Non, le thermostat connecté et programmable ne sera pas obligatoire dès 2027.

L’obligation d’installer un thermostat dans les logements et bâtiments existants est en cours de report à 2030.

— Roland Lescure (@rolandlescure.bsky.social) 4 décembre 2025 à 11:58

Ainsi, il rappelle que l’obligation d’installation d’un thermostat connecté et/ou programmable dans les logements et bâtiments existants, originellement prévue pour 2027, est une transposition d’une directive européenne faite pour aider les ménages à mieux contrôler leurs dépenses de chauffage, et par la même d’énergie.

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Le gouvernement voudrait arrêter au plus vite l’aide sur les thermostats connectés

Cette obligation est désormais repoussée à 2030, sur décision du Premier ministre, comme indiqué par le ministre des finances. Voilà qui permettra aux particuliers de souffler un petit peu, ces thermostats pouvant certes permettre des économies non négligeables, mais n’étant pas gratuits pour autant.

La décision européenne de rendre obligatoires ces thermostats, si elle part d’une bonne intention, peut cependant poser quelques questions : étant donné la fragilité d'un thermostat programmable et/ou connecté par rapport à un thermostat classique, le jeu en vaut-il la chandelle ? Toujours est-il que la décision est prise, pour le meilleur comme pour le pire, bien que l’utilisateur final ait obtenu avec ce délai supplémentaire une petite période de plus pour s’adapter.

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Apple va finalement diffuser la saison 3 de Téhéran sur Apple TV (et annonce la saison 4)

Si vous êtes adeptes des thrillers politiques, vous avez peut-être apprécié la série israélienne Téhéran, sur le service Apple TV. Bonne nouvelle pour ceux qui attendaient la 3e saison, elle va arriver dès le 9 janvier 2026, et la 4e saison, elle, est en production. C'est une nouveauté un peu inattendue : elle a été diffusée dans son pays d'origine fin 2024 et Apple ne semblait pas vouloir la diffuser, pour des raisons politiques.

Téhéran. Image Apple.

Nous en avons parlé dans un article : la troisième saison de Téhéran est dans les limbes depuis un long moment. Annoncée en février 2023, elle aurait dû être diffusée en avril 2024. Mais le contexte géopolitique, avec la guerre entre l'Iran et Israël à la même période, a retardé sa sortie. La chaîne israélienne Kan 11 a pu la diffuser dès décembre 2024 après de longues discussions avec Apple (qui la distribue à l'international) mais beaucoup — dont nous faisons partie — pensaient que la saison n'allait jamais être diffusée hors de son pays. C'est finalement le cas selon le communiqué d'Apple, avec presque deux ans de retard.

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Séries Apple TV : quand la politique dicte les annulations ou reports

Cette sortie est peut-être une bonne nouvelle pour une autre série, The Savant. Elle devait être diffusée en septembre 2025, mais a été retardée peu après l'assassinat de l'influenceur d'extrême droite Charlie Kirk. En effet, dans cette série, l'actrice Jessica Chastain se fait passer pour une suprémaciste blanche pour tenter d'empêcher un groupuscule d'extrême droite de lancer une attaque terroriste aux États-Unis, un sujet visiblement sensible.

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Des clés de sécurité FIDO2 en promotion, pour différents scénarios et appareils

Dans le monde de la sécurité, le mot de passe classique a été remplacé par les clés d'accès (passkey) sur de nombreux services. Et si vous voulez une couche de protection physique, il est aussi possible dans certains cas de passer par une clé physique, qui est conforme à la norme FIDO2. Elle vous permet de vous connecter sans mot de passe à taper sur de nombreux sites.

La version de base.

Les plus connues sont celles de la marque Yubico, mais elle n'est pas la seule sur ce marché. En effet, il suffit de suivre la norme, et donc il y a de nombreuses alternatives. Celles en promotion sont de la marque Thetis, qui assure une compatibilité FIDO2. La première est un modèle USB-A, donc à réserver à ceux qui ont un adaptateur, un hub ou un PC. Elle est à 20 € au lieu de 26 €. La seconde, en promotion à 24 € au lieu de 27 €, est aussi USB-A, mais intègre en plus une puce NFC. Avec un iPhone, il est donc possible d'en profiter sans fil. Et la dernière est à 37 €, et elle est la plus adaptée aux Mac : elle est USB-C en plus de l'USB-A, avec toujours du NFC pour les iPhone.

C’est quoi, les passkeys ?

C’est quoi, les passkeys ?

Il est par ailleurs possible d'utiliser une clé de ce type pour vous connecter à votre compte Apple (ce qui remplace l'authentification à deux facteurs avec le code) mais il y a un bémol : la solution d'Apple impose la présence de deux clés.

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Cyberpunk 2077, Strava, Pokémon TCG : Apple présente les apps de l’années 2025

Comme chaque année, Apple célèbre les gagnants 2025 des « App Store Awards », une sorte de concours géré en interne qui permet à l’entreprise de Tim Cook de mettre en avant des apps et jeux. Comme chaque année, il y avait 45 finalistes et il y a 17 gagnants, dans trois catégories : les apps, les jeux et les apps ou jeux qui ont eu une « importance culturelle ». Ce concours est surtout une mise en avant exceptionnelle pour les apps qui l’emportent, même si Apple choisit souvent des grands noms déjà bien connus et 2025 ne fait pas exception.

Sans plus tarder, voici les six apps qui l’ont emporté cette année, une par plateforme et oui, même visionOS a droit à son gagnant. À noter que toutes ces apps sans exception proposent des abonnements in-app, formule qui a la faveur d’Apple désormais.

  • iPhone : Tiimo, un gestionnaire de tâches pensé pour les personnes neurodivergentes, avec une bonne dose d’IA ;
  • iPad : Detail, un outil de montage vidéo boosté à l’IA ;
  • Mac : Essayist, un traitement de texte formaté pour les travaux universitaires aux formats standards américains ;
  • Apple Vision Pro : Explore POV, un explorateur d’environnements virtuels tout autour du globe ;
  • Apple Watch : Strava, app de suivi sportif justement très populaire sur la montre d’Apple ;
  • Apple TV : HBO Max, service de streaming bien connu.

Du côté du jeu, il y a cinq gagnants cette année, dont un encore pour le Vision Pro, incroyable :

  • iPhone : Le JCC Pokémon Pocket, célèbre jeu de cartes à collectionner ;
  • iPad : DREDGE, excellent jeu indépendant à mi-chemin entre aventure horrifique et gestion ;
  • Mac : Cyberpunk 2077, jeu qu’on ne présente plus, enfin sorti sur Mac cette année… ;
  • Apple Vision Pro : Porta Nubi, des casse-têtes en 3D optimisés pour la réalité augmentée ;
  • Apple Arcade : WHAT THE CLASH?, un jeu loufoque de combats à deux.

La dernière catégorie plus vague contient autant des apps classiques célébrées pour leur importance sur la société, que des jeux salués pour leurs graphismes. Voici la liste des six gagnants sélectionnés par Apple.

  • Art of Fauna : des puzzles relaxants avec des animaux en tout genre ;
  • Chants of Sennaar : un jeu salué pour la qualité et l’originalité de ses graphismes ;
  • despelote : un jeu d’aventures, uniquement pour le Mac, sur le monde du foot ;
  • Be My Eyes : une app qui permet aux personnes malvoyantes d’obtenir de l’aide fournie gratuitement par des volontaires ;
  • Focus Friend : une app de productivité qui bloque des apps pour faciliter la concentration ;
  • StoryGraph : une app de suivi des lectures.

Laissons le mot de la fin à Tim Cook, qui ne manque jamais une occasion de rappeler l’importance de l’App Store :

Chaque année, nous sommes inspirés par la manière dont les développeurs transforment leurs meilleures idées en expériences innovantes qui enrichissent la vie des utilisateurs. Les lauréats de cette année incarnent la créativité et l’excellence qui définissent l’App Store, et ils démontrent l’impact concret que des apps et jeux de classe mondiale peuvent avoir partout dans le monde.

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Apple met à jour iOS 18.7.3 en Release Candidate, mais pousse iOS 26 pour les iPhone compatibles

En parallèle de la sortie d'iOS 26.2 en version Release Candidate (qui est une sorte de version finale qui sert à vérifier l'absence de problèmes), Apple a aussi mis en ligne une nouvelle version d'iOS 18, la 18.7.3, elle aussi en RC. Elle est aussi proposée pour les iPad, avec le même numéro de version.

La RC d'iOS 18.7.3.
Apple met en ligne la Release Candidate d

Apple met en ligne la Release Candidate d'iOS 26.2, iPadOS 26.2 et macOS 26.2

Pour le moment, les nouveautés de cette version ne sont pas encore connues, mais il s’agit probablement des mêmes corrections de sécurité que pour la RC d'iOS 26.2. En parallèle de la sortie de cette mise à jour, Apple a d'ailleurs visiblement décidé de pousser iOS 26 pour les récalcitrants. Si vous avez un iPhone sous iOS 18 compatible avec iOS 26 (ce qui exclut les iPhone XR, XS et XS Max), c'est iOS 26.1 qui va apparaître en premier dans les listes des mises à jour disponibles. Un bon moyen d'augmenter les parts de marché du nouveau système d'exploitation.

iOS 26 est bien mis en avant.

La version finale d'iOS 18.7.3, comme celle d'iOS 26.2, est attendue vers le 9 décembre.

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Free Mobile passe de la première à la dernière place sur le réseau 3G, coupé au profit de la 4G

C'était assez prévisible, mais la chute est rude : dans l'observatoire mensuel de l'ANFR (agence nationale des fréquences), le nombre d'antennes 3G pour Free Mobile passe de 30 116 (dans l'observatoire de novembre) à 21 179 (soit 8 937 sites de moins). La société de Xavier Niel n'a pas démonté les pylônes pour autant : comme prévu, ils sont surtout passés de la 3G dans la bande des 900 MHz à la 4G dans la même bande de fréquence.

Free et la 3G. Montage iGeneration.

C'est un mouvement attendu et sur lequel Free Mobile a déjà communiqué : en décembre, c'est-à-dire ce mois-ci, le réseau 3G en propre de l'opérateur va être coupé pour réutiliser les fréquences pour de la 4G. Un cheminement logique pour Free : il permet d'améliorer les performances sur le réseau 4G, qui est largement plus employé en 2025 que l'antique réseau 3G. Une solution qui ne va évidemment pas faire les affaires des rares personnes qui ont encore un smartphone ou un téléphone qui n'est pas 4G. Pour le moment, ils ne vont pas se retrouver sans connexion, mais ils vont dépendre du réseau d'Orange, en itinérance.

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Free Mobile coupe déjà son réseau 3G grâce à son contrat d’itinérance avec Orange

Une solution qui reste un compromis, et qui ne va pas durer très longtemps : Free a un partenariat avec Orange jusqu'en 2028, c'est-à-dire le moment où Orange va couper son propre réseau 3G. Pour la 2G, ce sera encore plus rapide : le couperet va tomber en 2026. Par ailleurs, si le réseau de Free Mobile n'est pas réputé pour ses performances en 3G, l'itinérance, elle, est à la limite de l'inutilisable en 2025 : le débit annoncé est de seulement 384 kb/s.

Enfin, ce changement a aussi un impact sur certains smartphones qui sont 4G. En effet, les modèles 4G (LTE) ne sont pas tous compatibles avec la VoLTE (voix en 4G) et se reposent encore sur la 2G ou la 3G pour les appels. Et d'autres appareils ne sont 4G que sur certaines fréquences, comme l'iPhone 5 qui se contente de la bande des 1 800 MHz. Chez Apple, le premier iPhone est uniquement 2G, les modèles 3G, 3GS, 4 et 4S sont aussi 3G et les modèles 5, 5s et 5c sont 4G (avec de grosses limites pour l'iPhone 5, donc) mais ne sont pas VoLTE. Si vous avez un de ces anciens modèles, il va donc peut-être falloir penser à changer si vous voulez continuer à effectuer des appels dans les prochaines années.

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L'arrêt des réseaux 2G et 3G pourrait toucher aussi des smartphones 4G, dont l'iPhone 5S

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Promo : les AirPods Pro 2 à 190 € sur Amazon France, un très bon prix

Les AirPods Pro 2 ont été remplacés par la troisième génération depuis plusieurs mois maintenant, mais ils sont toujours en vente et ils sont régulièrement en promotion. Vendus habituellement autour de 210 €, ils se retrouvent en ce moment à 190 € sur Amazon France. Le prix affiché est plus élevé, néanmoins un coupon devrait automatiquement s’appliquer avant de payer et réduire le tarif de 10 €. C’est en gros le prix que l’on avait croisé pendant le Black Friday et c’est une bonne affaire pour un site français.

Image WatchGeneration.

Reste à savoir si c’est une bonne affaire face aux AirPods Pro 3. Vendus 249 €, ils améliorent la formule sur tous les points : meilleure qualité sonore, meilleure isolation ou encore ajout d’un capteur cardiaque. Apple ayant changé la forme de ses écouteurs intra-auriculaires, vous pourriez ne pas avoir de chance et préférer le format de la deuxième génération. Sinon, on recommande par défaut les nouveaux modèles, sauf si l’écart tarifaire est vraiment important entre les deux.

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Test des AirPods Pro 3 : un vrai coup de cœur

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Même en promotion, les AirPods Pro 2 valent-ils encore le coup ?

Cette fois, il y a quasiment 60 € entre ces AirPods Pro 2 vendus neufs par Amazon et des AirPods Pro 3 proposés par Apple. Cela commence à faire une belle somme et peut-être que l’écart est alors justifié. D’autant que les anciens écouteurs Bluetooth d’Apple ne déméritent pas et restent mis à jour régulièrement par leurs concepteurs. Trois ans après leur sortie, ils n’ont pas dit leur dernier mot.

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

Test des AirPods Pro 2 : silence, ça pulse !

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N26 va intégrer Wero pour faciliter les paiements entre particuliers

Wero poursuit son expansion. Après son intégration à Revolut, le service de paiement entre particuliers va se faire une place au sein de N26. À partir de l’été 2026, les clients français, allemands et néerlandais de la banque mobile pourront envoyer de l’argent à d’autres utilisateurs Wero depuis l’app N26.

Image N26

La néobanque permet déjà de transférer facilement de l’argent à un autre client N26. L’intérêt de Wero est d’étendre cette simplicité aux utilisateurs d’autres établissements. Il n’y a pas d’IBAN à saisir, un numéro de téléphone ou une adresse email suffit pour effectuer le transfert.

« Notre solution de paiement sera désormais accessible à des millions d’utilisateurs supplémentaires de cette banque numérique sur les marchés où Wero est déjà opérationnel. Nous avons hâte qu’ils découvrent notre solution de paiement européenne sécurisée, fluide et rapide, notamment à l’heure où l’autonomie numérique de l’Europe est un enjeu de plus en plus central », déclare Martina Weimert, la CEO d’EPI, le consortium pilotant le service.

Wero est déjà intégré à la plupart des applications des banques françaises, puisque celles-ci ont poussé le projet avec leurs homologues belges et allemands. En France, le service permet uniquement de réaliser des transferts d’argent entre particuliers à l’heure actuelle, mais son périmètre va s’élargir. En Allemagne, il permet depuis peu de payer sur certains sites marchands, une fonctionnalité qui sera déployée dans l’Hexagone en 2026. À terme, il permettra aussi de régler ses achats dans les boutiques physiques, ce qui le mettra directement en concurrence avec Apple Pay.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

N26 propose quatre offres bancaires pour les particuliers, qui vont de 0 € à 16,90 €/mois. La formule gratuite s’est nettement appauvrie au fil des ans, elle ne comprend même plus de carte physique. Mais dans le même temps, la néobanque a élargi son catalogue de services, en proposant notamment des produits d’épargne et d’investissement.

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Kohler peut entraîner une IA avec les photos de votre

Kohler, une société spécialisée dans les sanitaires, a présenté en octobre un nouveau produit, le Dekoda. C'est une caméra à placer dans la cuvette de vos toilettes, qui va analyser l'aspect de vos besoins naturels pour vous donner des indications sur votre santé intestinale, mais aussi sur votre hydratation, grâce à la couleur de votre urine.

La vie privée en premier. Image Kohler.
Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Kohler met une caméra dans la cuvette des toilettes, pour analyser votre

Compte tenu du contexte sensible, Kohler met bien évidemment en avant la sécurité de son produit. Mais selon un chercheur, qui a pu poser des questions à la marque, c'est un peu plus compliqué que ce qui est présenté. Premièrement, la société annonce un chiffrement « de bout-en-bout » (end-to-end envcryption). Mais comme Simon l'explique, ce n'est pas tout à fait le cas. Habituellement, on parle de chiffrement de bout-en-bout dans le cas d'une connexion entre deux personnes1, par exemple avec une messagerie chiffrée. Ce chiffrement implique que seuls les deux correspondants peuvent déchiffrer les messages et que le fournisseur du service (Apple, Meta, Signal, etc.) ne peut pas le faire.

Dans le cas de Kohler, cette mention est un peu fallacieuse : la société a accès aux informations étant donné qu'elle doit les analyser. Et donc ce chiffrement de bout-en-bout n'est qu'une simple liaison HTTPS entre votre installation (la caméra ou votre smartphone) et les serveurs de Kohler. La liaison est bien chiffrée, mais Kohler peut parfaitement accéder aux données et possède la clé pour déchiffrer les informations stockées sur ses serveurs.

Les photos peuvent entraîner une IA

Le second point qu'il met en avant, c'est que la société propose de cocher une case lors de l'inscription sur son app, et qu'elle permet à la société d'utiliser les données personnelles pour la recherche, le développement et l'amélioration des produits. Mais surtout, si vous allez lire les conditions du service, de vendre les données à des tiers, pour promouvoir ses services ou entraîner des IA. Même si les données sont en théorie anonymisées (ou séparées de celles qui permettent d'identifier un client), avez-vous vraiment envie que des photos de l'intérieur de vos toilettes — et rappelons-le, c'est littéral — servent à entraîner des IA ? Ou que — si Kohler se fait pirater — les images en question se retrouvent en vente dans les coins sombres du Web ?


  1. Mais pas que : les données stockées sur iCloud peuvent être chiffrées de bout-en-bout, sans qu'Apple puisse accéder aux données.  ↩︎

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