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IKEA prépare la mise en rayon complète de sa nouvelle gamme Matter pour janvier 2026

La commercialisation de la nouvelle gamme domotique d’IKEA est un petit peu chaotique, c’est souvent le cas avec le géant de l’ameublement suédois. Officialisée en novembre, elle est visible sur le site internet depuis le début de ce mois de décembre, mais pas encore tout à fait en vente… enfin du moins, pas officiellement. L’entreprise nous a indiqué que la commercialisation allait commencer en France en janvier 2026, même si cela ne veut pas dire que quelques produits ne sont pas déjà dans les rayons de quelques magasins en attendant.

Deux nouveaux produits de domotique dans les rayons d’un magasin IKEA. Photo prise et transmise par Cécile sur le Discord du Club iGen.

Pour rappel, IKEA a totalement repris sa gamme domotique, en pariant sur une compatibilité directe avec le standard logiciel Matter grâce au standard matériel Thread. Les anciens produits Zigbee vont tous être remplacés par des équivalents construits sur cette nouvelle base technique, qui permet bien souvent de se passer d’une passerelle propriétaire. Au programme, des ampoules, des interrupteurs, des capteurs variés et des prises… en tout, l’entreprise va sortir pas moins de 21 nouveaux produits.

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

IKEA officialise l’arrivée de sa nouvelle gamme de produits connectés via Matter et Thread

Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Matter, Thread et prix serrés : IKEA dévoile sa nouvelle gamme de produits connectés

Ce lancement est un peu désordonné, ce qui se traduit par des produits qui arrivent en ordre dispersé. S’ils sont presque tous visibles en ligne, la majorité ne peut pas être achetée sur internet et une partie de la gamme ne peut pas être livrée du tout. En se rendant sur place, on peut avoir quelques produits, à l’image du magasin IKEA où s’est rendue notre lectrice, qui n’a qu’une ampoule et une télécommande à vendre pour le moment.

En bref, si vous voulez acheter ces produits, le mieux est encore d’attendre le mois de janvier. En théorie, toute la gamme sera alors dans les rayons et disponible sur le site d’IKEA, ce sera plus simple. En attendant, vous pouvez tenter votre chance avant de manger quelques boulettes, vous aurez peut-être une bonne surprise.

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Bons plans : les ampoules, serrures et autres objets connectés toujours au prix du Black Friday

Le Black Friday s’est terminé il y a plus d’une semaine, et pourtant, il reste des promotions aussi fortes que lors de cette grande foire. En nous basant sur notre relevé des offres du Black Friday, nous avons sélectionné plusieurs objets connectés qui sont toujours au même tarif et qui valent le coup.

Serrure connectée Aqara U200 à 159 €

La serrure connectée Aqara U200 est toujours à 159 € sur Amazon, une réduction de 16 % sur son ancien prix. C’est l’une des meilleures serrures pour les clients Apple. C'est notamment la première compatible avec la fonction Clés du domicile, qui permet de déverrouiller sa porte le plus simplement du monde grâce à la puce NFC de son iPhone ou de son Apple Watch.

En plus de la serrure elle-même, l’Aqara U200 comprend un pavé numérique à installer à l’extérieur. Ce pavé permet donc d’ouvrir la porte avec un code (pratique pour laisser entrer un employé de ménage, par exemple) et c’est lui qui inclut la puce NFC qui autorise le déverrouillage avec la carte virtuelle stockée dans Wallet.

Autrement, il y a la SwitchBot Lock Pro, encore à 149 € au lieu de 179 €. Le pack comprend la serrure elle-même, un pavé numérique et un Hub Mini, qui ajoute notamment la compatibilité Matter et la connexion à distance. Ce concentrateur peut aussi servir pour d’autres produits SwitchBot.

Vous trouverez tous les détails dans nos tests de ces deux serrures :

Test de la serrure connectée U200 d’Aqara : le premier modèle compatible « Clés du domicile » en Europe

Test de la serrure connectée U200 d’Aqara : le premier modèle compatible « Clés du domicile » en Europe

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Test de la serrure connectée Lock Pro de SwitchBot : avec Matter à la clé

Sonnette vidéo Aqara G410 à 95 €

Toujours pour l’accès à sa maison, l’excellente sonnette vidéo Aqara G410 est encore à 94,99 € au lieu de 130. C’est une sonnette qui peut être alimentée par l’ancienne sonnette filaire (12 ou 24V) ou bien par six piles AA pour un fonctionnement totalement sans fil. Le carillon s’installe à l’intérieur, c’est lui qui fait le relais avec la domotique grâce au Wi-Fi et qui apporte la compatibilité entière avec Maison.

L’accessoire est compatible avec la vidéo sécurisée HomeKit, qui stocke les images sur les serveurs d’iCloud. C’est surtout utile si vous pouvez alimenter la sonnette, vous aurez alors une vraie caméra de surveillance active en permanence. Sur piles, il s’agit surtout d’une sonnette vidéo, qui s’activera lorsqu’un invité appuie sur le bouton.

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Test de la sonnette vidéo G410 d’Aqara : toujours sur piles, mais avec un meilleur angle

Détecteur de fumée Netatmo à 65 €

Quitte à avoir un détecteur de fumée — un appareil obligatoire dans tous les logements depuis une dizaine d’années maintenant —, autant en avoir un connecté, non ? Le modèle de Netatmo est disponible en ce moment à 65 €, le même tarif que lors du Black Friday.

Il envoie une alerte sur votre smartphone en cas de détection de fumée. Il se connecte en Wi-Fi 2,4 GHz et ne nécessite pas de hub. Le fabricant français promet 10 ans d’utilisation avec la batterie intégrée. La batterie n’est pas remplaçable, mais un détecteur n’est pas censé être utilisé plus de dix ans de toute façon.

Kit de démarrage Philips Hue Essential E27 à 80 €

Philips Hue était jusque-là synonyme de qualité, mais pas de petit prix. La récente gamme Essential bouscule les choses, en cassant les tarifs sans faire trop de compromis. Le kit de démarrage comprenant quatre ampoules E27 et un pont de connexion est vendu 80 € sur Amazon, soit une réduction de 20 € sur le prix de lancement et le même tarif que lors du Black Friday.

Les ampoules Essential sont un peu moins avancées que les versions traditionnelles (fabrication tout en plastique et luminosité limitée à 806 lumens dans le cas présent), mais elles restent de bonne qualité et permettent de profiter des nombreuses fonctions connectées de l’univers Hue.

Si vous ne voulez pas du pont — après tout, il n’est pas indispensable —, vous pouvez simplement acheter des ampoules. Le pack de quatre ampoules Essential E27 est actuellement à 49,99 €. C’est 5 € de plus que lors du Black Friday, mais 10 € de moins que lors du lancement. Quant au pack de quatre ampoules Essential GU10, il est aussi à 49,99 €.

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Test de l’ampoule Hue Essential : la qualité Hue dans une ampoule Matter à 15 €

Piles Duracell

Pour alimenter certains objets connectés, il faut des piles. Après une brève remontée début décembre, celles de Duracell ont vu leur prix rechuter au niveau du Black Friday. Les huit piles Duracell CR2032 compatibles AirTags sont ainsi en promo à 9,59 €, les quatre AAA 900 mAh à 10,99 € et les quatre AA 2500 mAh à 11,99 €.

Bon plan : les best-sellers du Black Friday sont de retour à prix cassés pour Noël

Bon plan : les best-sellers du Black Friday sont de retour à prix cassés pour Noël

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Le transfert simplifié entre iOS et Android répond à une exigence du DMA, rappelle l’Union européenne

Google et Apple ont travaillé ensemble pour améliorer et simplifier le transfert des données entre un appareil iOS et Android. On a appris la nouvelle en début de semaine et on a encore très peu de détails, si ce n’est qu’il faudra attendre des mises à jour des deux systèmes d’exploitation. Il faudra probablement patienter jusqu’en 2026 pour voir à quoi cela ressemble, mais d’ici là, l’Union européenne se permet une petite piqûre de rappel : l’arrivée de cette nouveauté ne vient pas d’une générosité naturelle de la part des deux entreprises américaines.

Image iGeneration.

Un porte-parole de la Commission européenne a envoyé un message à nos confrères de 9to5 Mac pour rappeler l’influence du DMA sur l’arrivée de cette fonctionnalité. Le transfert des données entre systèmes d’exploitation, ainsi que la migration d’eSIM qui est disponible depuis cet automne avec iOS 26, « découlent directement du DMA, qui impose aux services désignés (dont iOS et Android) de garantir une véritable portabilité des données ». Histoire de lever tout doute restant, le porte-parole a ajouté : « ces solutions ont été rendues possibles grâce à un important travail d’ingénierie et à une collaboration étroite entre Apple et Google, ainsi qu’à des discussions poussées avec la Commission au cours des deux dernières années. »

D’ailleurs, Apple avait prévenu bien en amont que cela allait venir. Cela remonte, puisque c’est dans la feuille de route fournie à la Commission européenne au printemps 2024. À l’époque, le transfert simplifié des données depuis Android était prévu pour l’automne 2025, il a donc pris un petit peu de retard.

DMA : Safari, Plans, transfert de données… Apple a encore du pain sur la planche

DMA : Safari, Plans, transfert de données… Apple a encore du pain sur la planche

Contrairement à d’autres mesures liées au DMA, ce transfert simplifié sera proposé dans le monde entier, même pour les citoyens hors de l’Union européenne. Reste que la législation européenne était bien à l’origine de la décision et a certainement poussé Apple et Google à collaborer autour d’une solution commune, au minimum.

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France 2 UHD va passer en Dolby Vision et HDR10+ pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026

Pour les Jeux olympiques de Paris, en 2024, France Télévisions avait inauguré une chaîne en 4K, France 2 UHD. Si la compétition avait bien été proposée en Ultra HD nativement (avec HDR10), elle ne propose plus depuis que des contenus upscalés. Mais ça va changer : pour les Jeux olympiques d'hiver de 2026, le contenu natif va revenir. Et en Dolby Vision et HDR10+.

Les sports d'hiver sont bien adaptés au HDR. France Olympique, CC BY-NC-ND 2.0.

C'est Ultra-K qui l'indique, France 2 UHD va donc passer dans une diffusion mixte avec du Dolby Vision et HDR10+. Les deux normes permettent d'améliorer un peu le rendu du HDR avec des métadonnées dynamiques. Elles permettent surtout d'adapter le rendu à des contenus dont la luminosité moyenne varie beaucoup, comme les Jeux olympiques. En effet, les réglages pour les sports d'intérieur et pour ceux qui prennent place dans la neige, en extérieur, ne sont pas forcément les mêmes. Selon lui, le Dolby Atmos devrait aussi être de la partie pour la partie audio.

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

Le HDR décodé : pour une vie plus lumineuse

Pour la TNT (diffusion hertzienne) et Fransat (diffusion satellite), le changement est prévu le 26 janvier 2026, un peu avant la cérémonie d'ouverture prévue le 6 février 2026 à Milan. Les différents opérateurs qui diffusent déjà France 2 UHD devraient probablement suivre, mais il n'y a pas encore de retour de la part d'Orange, Free, SFR ou Bouygues Telecom. Le fournisseur d'accès régional OrneTHD a par contre annoncé l'arrivée de cette version le 26 janvier.

Le logo des Jeux olympiques de 2026.
France 2 UHD (4K) débarque chez les opérateurs, en plus de la TNT

France 2 UHD (4K) débarque chez les opérateurs, en plus de la TNT

Au niveau de la compatibilité, vous aurez besoin d'une box compatible 4K et HDR10 chez les différents opérateurs (et évidemment un téléviseur compatible). Pour la TNT, il faut un modèle 4K compatible HDR10 avec un tuner DVB-T2 et être couvert par la TNT UHD. Attention, certaines zones qui diffusaient la zone en 2024 ne sont plus couvertes en 2025. Le meilleur moyen de vérifier la compatibilité sans fouiller la fiche technique du téléviseur est de faire une recherche dans l'interface. Enfin, ceux qui possèdent un téléviseur uniquement HDR10 pourront tout de même profiter de la chaîne : dans le cas précis d'un flux à la fois compatible HDR10+ et Dolby Vision, la rétrocompatibilité HDR10 classique est assurée. Sans les métadonnées dynamiques, évidemment, donc avec potentiellement une dynamique réduite dans certains cas.

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La folie des bilans de l’année : même ma voiture propose son « wrapped »

Spotify a lancé une sacrée tendance en créant son « Wrapped » en 20161. Ce bilan de l’année passée en musique a tellement plu que la recette a été copiée partout, à commencer par ses concurrents directs, puis par d’autres services au fil du temps. Depuis 2022 par exemple, le lanceur multitâches Raycast propose son propre bilan annuel en décembre. Il semble que de plus en plus d’entreprises considèrent que c’est une fonctionnalité de base désormais, au point de tomber dans le ridicule. Disons-le : on est clairement dans l’excès et il y a beaucoup trop de bilans pour tout et n’importe quoi.

Le bilan annuel désormais proposé par Tesla. Image MacGeneration.

La preuve, même ma voiture a ajouté son « wrapped », enfin pardon, un « Passeport recharge ». L’idée est toujours la même, mais adaptée à un contexte bien différent de celui de Spotify, en l’occurrence la charge rapide. Le constructeur compile quelques statistiques et affiche un bilan constitué d’une carte des chargeurs rapides visités et propose aussi quelques badges qui ressemblent fort aux trophées de l’Apple Watch. Ce n’est pas moche et l’amateur de statistiques que je suis apprécie les données, mais fallait-il créer une section dédiée dans l’app, des badges et tout ce qui va avec le bilan ?

C’est loin d’être une exception, tout le monde veut proposer une fonctionnalité inspirée par celle de Spotify. Anker me propose tous les mois un bilan de ma production solaire et de l’utilisation des batteries associées. Discord a lancé il y a quelques jours son « Checkpoint » qui a permis à un collègue d’apprendre qu’il fait partie du « top 21,19 % des personnes les plus actives sur les chats vocaux de Discord dans le monde entier ». Il est ravi. Et ne parlons pas de la rétrospective annuelle proposée par la SNCF, rien que le nom me donne envie de fuir le quai au plus vite.

La « Rétrainspective » de la SNCF… ‍♂️. Image SNCF.

J’ai hâte de découvrir ma rétrimpôtspective 2025 !


  1. Même si l’idée est plus ancienne et c’est probablement Last.fm qui a été le premier à proposer un bilan musical annuel. Le service le fait d’ailleurs toujours au bon moment, c’est-à-dire en janvier quand l’année précédente est entièrement terminée, un détail qui m’agace de manière totalement irraisonnée.  ↩︎

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Promos Apple Watch : la Series 11 dès 358 € (- 20 %) et l’Ultra 2 à 579 € (via ODR)

Contrairement à d’autres produits récents, l’Apple Watch Series 11 n’a pas encore fait l’objet de grosses promotions, en tout cas pas en France. Il suffit de se balader sur Amazon Italie pour trouver cette montre dernier cri à 359 € en version 42 mm au lieu de 449 € chez Apple et 389 € en version 46 mm au lieu de 479 €. Dans les deux cas, c’est une belle remise de 20 %. Plusieurs modèles bénéficient de ce rabais, y compris la jolie (mais plus sensible) finition noir de jais.

Apple Watch Series 11. Image Apple.

Vous pouvez passer commande sur Amazon Italie avec votre compte Amazon français. Les taxes et frais de port sont automatiquement appliqués juste avant le paiement — ils ne font quasiment pas bouger le prix affiché. Chez les revendeurs français, on trouve au mieux une remise de 30 € actuellement.

L’Apple Watch Series 11 est une excellente montre connectée, l’aboutissement d’une dizaine d’années d’évolutions. Les progrès par rapport à la Series 10 sont très minimes, mais l’écart devient nettement plus perceptible face aux générations précédentes. C’est une montre fine et très bien finie, avec une bonne autonomie et de multiples fonctionnalités utiles au quotidien. Si vous voulez le meilleur de l’Apple Watch sans passer à la massive Ultra, vous ne pouvez pas vous tromper.

En parlant de l’Apple Watch Ultra, le modèle de 2e génération voit son prix tomber à 579 € chez SFR. Il ne s’agit pas d’une remise immédiate, mais d’une offre de remboursement de 150 € sous forme d’avoir sur les factures de l’opérateur. Il faut donc prévoir de rester abonné un certain temps chez SFR pour que ça vaille le coup.

Test de l

Test de l'Apple Watch Series 11 : on prend la même et on recommence

Un an après, comment a vieilli l’Apple Watch Series 10 noir de jais ?

Un an après, comment a vieilli l’Apple Watch Series 10 noir de jais ?

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Pénurie de mémoire : des fabricants de PC s’apprêteraient à augmenter leurs prix

Les conséquences liées à la pénurie de mémoire, qui est siphonnée par les serveurs dédiés à l’IA, pourraient bientôt s’élargir. Après l’explosion du prix des barrettes de RAM ces derniers mois, ce sont désormais les PC eux-mêmes qui risquent d’être vendus plus cher.

D’après TrendForce, Lenovo, le premier vendeur d’ordinateurs dans le monde, a commencé à informer ses clients d’une prochaine hausse tarifaire. Le changement pourrait entrer en vigueur début 2026.

Le constructeur a expliqué que les tensions sur les chaînes d’approvisionnement font grimper les prix de la mémoire, ce qui se répercute fatalement sur le prix global de l’appareil. De plus, la course effrénée des entreprises pour déployer des applications d’IA crée une demande record pour des machines puissantes, ce qui réduit encore l’offre disponible et entretient l’escalade des prix.

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s

Le prix de la mémoire vive en très forte hausse : +170 %, et ça ne risque pas de s'arrêter

Dell se trouve dans la même situation. Toujours d’après les sources de TrendForce, le troisième fabricant mondial a averti ses clients que ses PC pourraient coûter 15 à 20 % plus cher, et ce dès la mi-décembre. Une information en phase avec les propos tenus en novembre par son directeur des opérations, qui affirmait n’avoir « jamais vu les coûts des puces mémoire augmenter aussi rapidement », rapportait alors Bloomberg. HP, deuxième acteur mondial, anticipe de son côté un second semestre 2026 particulièrement difficile, avec là encore des hausses à prévoir.

Et le quatrième fabricant mondial, qui n’est nul autre qu’Apple ? Pour l’heure, la firme de Cupertino n’a pas commenté l’escalade des prix de la DRAM. Il faudra peut-être attendre la prochaine publication des résultats financiers, fin janvier ou début février, pour connaître sa position.

Une hausse des prix des Mac et des iPhone est-elle inévitable ?

Une hausse des prix des Mac et des iPhone est-elle inévitable ?

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Promos : iPhone 17 à 850 €, iPad Pro M5 à 849 € et Apple Watch Ultra 3 à 650 €

Si vous cherchez à glisser un produit Apple sous le sapin, rassurez-vous : il n’est pas trop tard. Il est même possible de le faire sans exploser son budget. iPhone 17, iPad Pro M5, Apple Watch Ultra 3… si l’un de ces modèles est sur votre liste (ou celle de vos proches), vous allez vouloir lire ce qui suit !

L’iPhone 17 à 850 €

Pour beaucoup, l’iPhone 17 est tout simplement le meilleur iPhone de l’année. Et difficile de leur donner tort : ce modèle coche pratiquement toutes les cases. Le temps où il ne servait que de tremplin vers les versions Pro est bel et bien révolu.

En 2025, on peut s’offrir un iPhone 17 sans la moindre frustration. Les atouts des modèles Pro, eux, ont un coût — et pas seulement sur la facture. L’iPhone 17 Pro, aussi séduisant soit-il, est sensiblement plus lourd en main. Une différence qui se remarque immédiatement lorsqu’on passe de l’un à l’autre.

Un iPhone 17 reste un iPhone. Autrement dit, ça coûte cher : 969 € en Apple Store. C’est pour cela que l’on vous recommande de jeter un œil à cette offre de Rakuten. On peut l’obtenir à 849,99 €, en saisissant le code RAKUTEN10.

Précisons que le modèle en vente est un modèle européen. En clair, c’est exactement le même que celui vendu en Apple Store : aucune incompatibilité à prévoir, que ce soit pour les réseaux cellulaires ou la garantie. Et avec l’économie réalisée, vous avez de quoi financer quelques accessoires… ou même un contrat AppleCare.

L’iPad Pro M5 à 849 €

La chute est vertigineuse. L’iPad Pro M5 11” est vendu 1 119 € en Apple Store. Un tarif très… Pro. Mais pas chez Rakuten : avec le code RAKUTEN50, vous pouvez obtenir la nouvelle tablette d’Apple pour 849 € !

À ce prix-là, pas de miracle : il s’agit d’un modèle d’import. Dans le cas d’un iPad, cela ne change pas grand-chose au quotidien. La seule vraie recommandation, c’est de souscrire à un contrat AppleCare, histoire de sécuriser l’achat. Et avec l’économie réalisée, il vous restera de quoi financer quelques accessoires, dont un Apple Pencil.

Test des iPad Pro M5 : toujours plus forts, pas vraiment plus pros

Test des iPad Pro M5 : toujours plus forts, pas vraiment plus pros

Dans notre test complet, nous avons attribué à cette tablette la note de 4 sur 5. On saluait l’arrivée de la recharge rapide et une finition toujours aussi impressionnante.

L’Apple Watch Ultra 3 à 650 €

Pour finir cette sélection, sachez qu’il est également possible de mettre la main sur l’Apple Watch Ultra 3 pour 650 € seulement. Là encore, il suffit de saisir le code RAKUTEN50.

Il s’agit du modèle en titane noir avec le bracelet Océan noir. Même si ce bracelet ne vous emballe pas, l’économie réalisée — près de 200 € — laisse largement de quoi en choisir un autre.

Ce modèle est une référence américaine, ce qui entraîne deux petites subtilités. Englué dans une guerre de brevets aux États-Unis, Apple ne peut pas afficher directement la mesure de l’oxygène sanguin sur les modèles US : il faut passer par l’iPhone tant que le différend avec Masimo n’est pas réglé.

Deuxième point : il n’est pas du tout certain que l’Apple Watch Ultra 3 US puisse se connecter au réseau cellulaire européen. Les bandes ne sont pas compatibles. Cela a pu changer avec la prise en charge de la 5G, mais dans le doute mieux vaut s’abstenir si vous comptez l’utiliser avec un forfait cellulaire.

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Apple et les analystes misent sur un lancement réussi du premier iPhone pliant à l’automne 2026

Apple devrait présenter son tout premier iPhone pliant dans moins d’un an, puisqu’on l’attend à l’automne 2026 en même temps que les iPhone 18 Pro et 18 Pro Max. D’après ETnews, cité par MacRumors qui note que l’article d’origine a été supprimé depuis, l’entreprise aurait confiance en son produit, puisque les commandes de dalles flexibles seraient en hausse. Le site coréen suggérait que Samsung aurait reçu des commandes pour onze millions de dalles OLED pour Apple en 2026, ce qui suggère une production autour des dix millions pour le lancement.

Image MacRumors.

Ces chiffres sont plus de 30 % supérieurs aux précédentes estimations de l’industrie. On parlait jusque-là de 6 à 8 millions d’iPhone pliants pour le lancement, un chiffre qui provenait de la même source, à savoir des rumeurs autour de la production par Samsung de dalles OLED destinées à Apple. Est-ce le signe qu’Apple a gagné en confiance dans son propre produit et espère en vendre bien plus que prévu initialement ?

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

Samsung aurait lancé la production de l’écran du futur iPhone pliant

La Pomme devrait en tout cas bousculer le marché des smartphones pliants, dominé jusque-là par Samsung et Google. Le cabinet d’analyse IDC s’attend à une croissance des téléphones que l’on plie de l’ordre de 30 % pour 2026, presque uniquement grâce au lancement d’un iPhone pliant, même si Samsung pourrait aussi faire quelques vagues avec son modèle à trois écrans.

Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

Z TriFold : Samsung officialise son premier smartphone pliant à trois écrans

Malgré tout, c’est bien Apple qui devrait tirer le marché vers le haut, en s’accaparant en quelques mois une large part des ventes de smartphones pliants en volume et une encore plus grande en valeur. D’après IDC, Apple devrait récupérer 22 % de parts de marché en volume et même 34 % du marché en valeur. Une performance permise par un prix de vente plus élevé que la moyenne, sans trop de surprise : le cabinet estime ainsi que le prix de départ serait à 2 400 $ pour ce premier modèle. iOS devrait logiquement occuper plus de place sur ce segment, où le système mobile d’Apple est actuellement absent et le cabinet envisage qu’il dépasse HarmonyOS, le système de Huawei, dès la première année. Il pourrait même représenter un tiers des appareils en action à l’horizon 2028.

Graphique IDC.
Graphique IDC.

Pour rappel, le premier iPhone pliant devrait s’ouvrir comme un livre et proposer un format proche d’un iPad mini une fois déplié. Apple aurait adopté le même format général que le Galaxy Z Fold de Samsung ou bien le Pixel Fold de Google, y compris avec un troisième écran sur l’extérieur qui permet de l’utiliser rapidement sans l’ouvrir.

Tout ce que l

Tout ce que l'on sait du futur et premier iPhone pliant

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Oubliez Google : le véritable rival d’OpenAI pour Sam Altman, c’est Apple

Alors qu’OpenAI semblait engagée dans une lutte à mort avec Google pour la suprématie des modèles de langage, Sam Altman change de perspective. Pour le patron de ChatGPT, la véritable bataille de demain ne se jouera pas dans le nuage, mais sur le matériel, face à Apple.

Si Tim Cook avait besoin d’un peu de réconfort en cette période trouble, il a pu le trouver dans les récentes déclarations de Sam Altman. Souvent malmené sur le terrain de l’IA générative et parfois privé de rond de serviette dans certains sommets stratégiques, Apple se voit soudainement remise au centre du jeu par le patron d’OpenAI lui-même.

Le matériel, prochain champ de bataille

Lors d'un déjeuner avec la presse à New York, Sam Altman a jeté un pavé dans la mare en affirmant que la concurrence future ne se gagnerait pas uniquement par le logiciel, mais par les appareils. Selon lui, les smartphones actuels ne sont tout simplement pas conçus pour accueillir les véritables compagnons IA de demain.

C'est une vision stratégique qui place Apple, et non Google, dans le viseur direct d'OpenAI. L'idée est simple : pour imposer une IA omniprésente, il faut contrôler l'interface finale avec l'utilisateur. Altman semble convaincu que le form factor actuel du smartphone est une limitation pour l'intelligence artificielle.

Et pourquoi pas une bague…

L'ombre de Jony Ive et la fuite des cerveaux à Cupertino

Mais le réconfort a du rapidement prendre fin pour Tim Cook. Car pour arriver à ses fins, OpenAI mène une campagne de débauchage agressive du côté de l'Apple Park. Selon Bloomberg, une quarantaine d'ingénieurs matériels ont quitté Cupertino en un seul mois pour rejoindre les rangs d'OpenAI, notamment des spécialistes de l'audio, des wearables et de la robotique.

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Mais le coup le plus symbolique reste l'alliance avec Jony Ive. L'ancien designer vedette d'Apple, père de l'iPhone et de l'Apple Watch, travaille désormais main dans la main avec Altman. Ive, qui a parfois exprimé des regrets sur les "conséquences involontaires" de l'ère du smartphone (comprenez : l'addiction aux écrans), voit ici l'occasion de réinventer l'interaction homme-machine.

Avec l'aide d'anciens d'Apple comme Tang Tan et Evans Hankey, cette nouvelle division matérielle — fruit d'une fusion à 6,5 milliards de dollars en mai dernier — planche sur une "famille d'appareils". L'objectif ? Lancer d'ici fin 2026 un produit capable de rendre caduc le paradigme de l'iPhone. Pour Apple, dont les équipes IA patinent au point de devoir utiliser Gemini pour le prochain Siri, la menace est double : une concurrence sur le matériel et une hémorragie de talents.

Jony Ive et Sam Altam. Image OpenAI

Alerte rouge et guerre des clans

Si les rêves de matériel occupent l'esprit de Sam Altman, la réalité immédiate est bien plus terre à terre : Google est revenu dans la course, et vite. Depuis que son générateur d'images « Nano Banana » est devenu viral en août, Mountain View ne relâche plus la pression. Le mois dernier, son nouveau modèle Gemini 3 a même doublé OpenAI sur le très scruté classement LM Arena, véritable juge de paix des performances techniques. Pire encore pour les finances, le rival Anthropic a discrètement pris l'avantage auprès des clients entreprises.

OpenAI, un géant aux pieds d’argile face au retour en force de Google

OpenAI, un géant aux pieds d’argile face au retour en force de Google

Mais cette « alerte rouge » décrétée par Altman cache une autre réalité, moins reluisante : une guerre interne qui couve depuis des années.

Selon des sources proches du dossier, deux philosophies s'affrontent désormais ouvertement au sein de la start-up. D'un côté, le camp « produit », mené par la directrice financière Sarah Friar et surtout par Fidji Simo. L'ancienne cadre de Meta, désormais à la tête des produits chez OpenAI, milite pour une approche pragmatique : allouer plus de ressources à ChatGPT, améliorer sa vitesse et sa fiabilité, et s'assurer que les utilisateurs comprennent réellement les fonctions existantes avant d'en empiler de nouvelles.

De l'autre, les chercheurs historiques, pour qui l'amélioration de l'expérience utilisateur de base est secondaire face à la quête du Graal : l'intelligence artificielle générale.

Le pragmatisme à marche forcée

Pour l'heure, c'est le camp du produit qui semble avoir gagné l'oreille du patron. OpenAI s'apprête à sortir cette semaine le modèle 5.2, conçu pour redonner de l'élan à l'entreprise, notamment auprès des développeurs et des entreprises. Un lancement qui se fait aux forceps : la direction a ignoré les demandes de certains employés qui réclamaient plus de temps pour peaufiner la copie.

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

En « alerte rouge », OpenAI lancerait GPT-5.2 dès cette semaine

Le plan de bataille ne s'arrête pas là. Altman a promis un autre modèle pour janvier, doté de meilleures capacités d'image, d'une rapidité accrue et d'une « meilleure personnalité ». C'est seulement après ces lancements que l’alerte rouge pourrait être levée.

Officiellement, une porte-parole assure qu'il n'y a aucun conflit et que l'adoption massive des outils actuels est la voie royale vers l'intelligence artificielle générale. Mais la croissance fulgurante de ChatGPT, qui permettait jusqu'ici de cacher la poussière sous le tapis, ne suffit plus à masquer ces divergences. L'ironie de l'histoire ne manquera pas de faire sourire chez Google : fin 2022, c'était Sundar Pichai qui avait émis une alerte rouge pour rattraper OpenAI. Trois ans plus tard, les rôles sont inversés.

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Google Maps se met enfin à niveau : Plans et Waze faisaient déjà ça en 2016

Google Maps est à la fois un service fascinant d’une grande utilité au quotidien et, par certains aspects, totalement ringard. En mode conduite, mettez-le côte à côte avec Apple Plans et vous avez l’impression de passer d’une PlayStation 5 à une Super NES1.

Image : henry perks / Unsplash

Lorsque j'avais fait part de ce décalage à une ancienne responsable de Google, on m’avait répondu que c’était normal : Apple s’attache énormément aux questions d’interface alors que Google Maps mise sur l’efficacité avant tout. Soit.

Mais il y a des fonctionnalités dont l'absence est telle qu'on se demande ce qui a pu se passer dans la tête des ingénieurs de Mountain View pour qu’elles n’arrivent que maintenant. En 2025, Google Maps enregistre enfin automatiquement la position de votre véhicule lorsque vous vous garez. Plans sait faire cela depuis près de 10 ans et iOS 10… Et à l’époque, Waze le faisait déjà depuis un moment

iOS 10 : Plans retrouve votre place de parking

iOS 10 : Plans retrouve votre place de parking

Mieux vaut tard que jamais

C'est Rio Akasaka2, chef de produit chez Google, qui a vendu la mèche : l'application sur iOS est désormais capable de détecter automatiquement que vous avez garé votre véhicule pour en sauvegarder la position. Fini le temps où il fallait penser à ouvrir l'application et appuyer manuellement sur un bouton (quand on y pensait).

Concrètement, la magie opère lorsque vous connectez votre iPhone à votre voiture via Bluetooth, USB ou CarPlay. Dès que la connexion est coupée, Google Maps comprend que le trajet est terminé et place un repère sur la carte. Google précise dans une fiche d'assistance que cette position est conservée pendant 48 heures, à moins que vous ne la supprimiez manuellement ou que vous ne repreniez le volant.

Voilà à quoi ressemblait iOS quand Plans a adopté cette fonctionnalité

Le comble : Android encore à la traîne

L'ironie de la situation ne vous échappera pas : cette automatisation bienvenue n'est pour l'instant déployée... que sur iOS. Si vous possédez un smartphone Android, la sauvegarde de la position de stationnement reste, à ce jour, une action manuelle. Google n'a donné aucune indication sur l'arrivée de cet automatisme sur son propre système d'exploitation mobile, mais on imagine que cela ne devrait pas trop tarder.

Une icône à votre image

Pour faire passer la pilule de ce retard à l'allumage, Google soigne tout de même les détails cosmétiques. Jusqu'à présent, le lieu de stationnement était indiqué par une icône « P » générique et tristoune. Désormais, si vous avez configuré une icône de véhicule personnalisée pour la navigation (cette option ajoutée en 2020 qui permet de remplacer la flèche bleue par une voiture rouge, jaune ou un SUV), celle-ci sera utilisée pour marquer l'emplacement de votre stationnement. Mais bon, il faut bien trouver une petite fonctionnalité pour expliquer ce léger retard à l’allumage !


  1. Une super console que les choses soient claires !  ↩︎

  2. Il faudrait aussi parler des réactions ébahies sur LinkedIn suite à cette annonce. Cela en dit long sur ce réseau social…  ↩︎

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Pebble lance l’Index 01, la bague qui note ce que votre cerveau oublie

Eric Migicovsky est décidément un hacker de génie. On adorerait le voir rejoindre une grande boite de la tech — Apple, pourquoi pas ? — mais il ne supporterait sans doute pas les carcans qu’elles imposent. Après avoir tenté de s’attaquer à la forteresse iMessage avec Beeper, le voilà revenu à ses premières amours. Il s’attache désormais à faire renaitre l'esprit de Pebble, l'ancêtre de la smartwatch moderne.

Hier, il avait donné rendez-vous à la presse pour présenter un nouvel objet. Surprise : ce n’était pas une montre, mais une bague. Ne vous méprenez pas, elle ne cherche pas à monitorer en continu votre santé comme une Oura Ring. Il s’agit « juste » d’un pense-bête.

Un dictaphone au bout du doigt

Baptisée Pebble Index 01, cette bague connectée joue la carte de la simplicité biblique. Oubliez les capteurs cardiaques ou le suivi du sommeil ; l'Index 01 est équipée d'un microphone et d'un unique bouton. Son but ? Enregistrer des informations à la volée, sans avoir à sortir son smartphone de la poche.

L'approche est radicale : la bague ne nécessite ni connexion internet permanente ni abonnement mensuel (une rareté par les temps qui courent). Elle ne commence à écouter que lorsque vous pressez le bouton. Une fois l'enregistrement terminé, le fichier est envoyé vers le smartphone compagnon (iPhone ou Android) pour y être traité.

C’est là que la magie du logiciel opère. L'audio est transcrit et traité par des modèles d'IA open source, le tout en local sur le téléphone. Pas de cloud, pas de données qui partent sur des serveurs inconnus. Le système peut ensuite transformer votre mémo vocal en note, l'ajouter à votre calendrier ou créer un rappel.

Plus qu'un simple mémo

Si la fonction première reste la prise de notes vocale, Migicovsky n'a pas pu s'empêcher d'ajouter quelques fonctionnalités pour les bidouilleurs. L'Index 01 est personnalisable : un clic simple ou un double clic peuvent déclencher des actions spécifiques.

La bague se transforme alors en télécommande universelle pour changer de morceau de musique, déclencher l'appareil photo à distance ou activer des scénarios domotiques. C’est le genre de petite fonctionnalité qui rend l'objet indispensable ou totalement gadget, selon votre usage. Eric Migicovsky ne renie pas son intérêt pour l’open-source. Les plus bricoleurs n’auront aucune difficulté à bricoler la partie logicielle et à proposer des fonctionnalités supplémentaires.

Le pari osé de la batterie « jetable »

Côté matériel, l'Index 01 se présente dans une robe en acier inoxydable, disponible en trois coloris (argent, or et noir) et en tailles allant de 6 à 13. Elle est résistante à l'eau, ce qui est la moindre des choses pour un objet porté au doigt.

Mais c'est sur la gestion de l'énergie que Pebble prend tout le monde à contre-pied. La bague ne se recharge pas. Vous avez bien lu. Pas de port USB-C, pas de chargeur propriétaire. Pebble annonce une autonomie de 12 à 15 heures d'enregistrement cumulé. Selon le fabricant, cela correspond à une utilisation normale (10 à 20 mémos de quelques secondes par jour) sur une durée de vie assez longue pour justifier l'achat.

Cependant, une fois la batterie à plat, c'est la fin du voyage. La bague est conçue pour être recyclée, sans possibilité de remplacer la pile. Un choix écologique discutable et un pari économique risqué qui ne manquera pas de faire grincer des dents, même si cela libère l'utilisateur de la « charge mentale » du rechargement quotidien. Toutefois, dans sa vidéo, Eric Migicovsky a assuré que la batterie couvrirait largement la durée de vie du produit. Autre défaut sur le papier : elle devrait rester au vestiaire si vous allez à la piscine.

Prix et disponibilité

La Pebble Index 01 est proposée en précommande dès aujourd'hui sur le site de Pebble au prix de 75 $ (environ 70 € hors taxes). Les premières livraisons sont attendues pour mars 2026.

Attention aux retardataires : passé cette période de lancement, le prix grimpera à 99 $. Reste à voir si ce retour aux sources suffira à convaincre les nostalgiques de la marque, ou si l'Index 01 finira dans le tiroir aux curiosités tech, juste à côté du Rabbit r1.

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Jeff Williams en route pour le conseil d’administration de Disney

Jeff Williams, qui est parti à la retraite il y a seulement quelques jours, est sur le point de trouver un petit boulot. L'ancien bras droit de Tim Cook a été officiellement nommé par le conseil d'administration de la Walt Disney Company pour devenir un nouveau directeur indépendant. Il ne lui reste plus qu'une formalité : être élu lors de l'assemblée annuelle des actionnaires prévue en 2026.

Pour ceux qui auraient déjà oublié son CV, Jeff Williams a été le directeur des opérations d'Apple de décembre 2015 jusqu'à son départ en novembre 2025. C'est lui qui tenait les manettes de la gigantesque chaîne d'approvisionnement mondiale et du service client. Mais son rôle allait bien au-delà de la logistique : il a piloté l'ingénierie et les initiatives de santé de l'Apple Watch, et avait même récupéré la direction de la célèbre équipe de design en 2023. Il aurait sans doute été candidat à la succession de Tim Cook, s’il avait été plus jeune.

Jeff Williams : le Tim Cook de Tim Cook

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Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

Dans un communiqué, le jeune retraité s'est dit impatient de contribuer à la croissance de Disney, une entreprise dont il admire la capacité à « marier l'imagination et l'innovation ». Si son élection est confirmée, le conseil d'administration de Disney passera à 11 membres. Jeff Williams y côtoiera du beau monde, dont Bob Iger, Mary Barra (la patronne de General Motors) ou encore James Gorman (ancien président de Morgan Stanley).

Les passerelles entre Apple et Disney ont toujours été nombreuses, historiquement cimentées par Steve Jobs et Bob Iger. Certains analystes, un peu trop enthousiastes, voulaient même voir Apple acquérir Disney ces dernières années. Cela ne s'est jamais fait, mais l'affinité culturelle demeure. Après tout, l'Apple Watch a bien un cadran Mickey.

Bob Iger : il n

Bob Iger : il n'y aura pas de fusion entre Disney et Apple

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La Pixel Watch en pince vraiment pour l’Apple Watch

Google améliore la Pixel Watch 4 avec deux gestes pas piqués des hannetons, mais piqués à Apple. En touchant leur pouce avec leur index à deux reprises, les utilisateurs de la montre ronde peuvent désormais réaliser diverses actions sans toucher l’écran : décrocher un appel, mettre en pause la musique, arrêter un minuteur…

« Toucher deux fois » sur la Pixel Watch 4. Vidéo Google.

Ce n’est ni plus ni moins que le geste « toucher deux fois » introduit sur l’Apple Watch Series 9 et l’Apple Watch Ultra 2 en 2023 (la SE 3 sortie en septembre est aussi compatible). Un pincement très pratique dans certaines conditions ; personnellement, je l’utilise à vélo pour démarrer un exercice sans avoir à lever ma seconde main du guidon.

« Toucher deux fois » sur l’Apple Watch. Vidéo WatchGeneration.

Le deuxième geste ajouté par Google à la Pixel Watch 4 consiste à effectuer une rotation sèche du poignet pour couper le son d’un appel entrant ou fermer une notification. Dans l’univers Apple, ce geste a été inauguré par watchOS 26 et il est réalisable sur les Apple Watch Series 9, Ultra 2 et SE 3 au minimum.

La rotation du poignet sur Apple Watch. Vidéo WatchGeneration.

WearOS 6.1, qui est en cours de distribution, ne fait pas que recopier watchOS. La mise à jour introduit un nouveau modèle de langage basé sur Gemma permettant aux Pixel Watch 3 et 4 de générer des réponses prêtes à l’emploi pour Google Messages, et ce de manière autonome.

Auparavant, seule la Pixel Watch 4 pouvait proposer ces réponses intelligentes, et uniquement si elle était reliée à un smartphone. Les améliorations sont rendues possibles par le nouveau modèle qui est deux fois plus rapide et demande près de trois fois moins de mémoire que l’ancien. Sur Apple Watch, les réponses suggérées sont bien plus sommaires.

La Pixel Watch 4 est vendue en deux tailles (41 mm et 45 mm) à partir de 399 € normalement, soit un peu moins qu'une Series 11, mais Google baisse en ce moment son prix à 329 €.

Test de l’Apple Watch SE 3 : la montre qui a tout compris

Test de l’Apple Watch SE 3 : la montre qui a tout compris

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Apple active les Messages par satellite au Japon pour les iPhone et l’Apple Watch Ultra 3

Les utilisateurs d’iPhone qui se retrouvent dans une zone blanche au Japon peuvent toujours garder le contact avec leurs proches. Apple a activé sur l’archipel la fonction de Messages par satellite, qui permet d’envoyer et de recevoir des SMS, des iMessages, des emojis et des réactions même sans connexion cellulaire.

Image Apple

Il y a une condition pour profiter de cette fonction gratuite : avoir un iPhone 14 ou un modèle plus récent. L’Apple Watch Ultra 3 est, de son côté, la seule montre compatible. Le service est offert par Apple, qui mobilise la constellation de Globalstar — à ne pas confondre avec d’autres fonctions satellitaires, qui sont fournies par Starlink en partenariat avec des opérateurs locaux.

Cette nouveauté n’est pas réservée aux Japonais : si vous voyagez au pays du Soleil levant dans une zone sans Wi-Fi ni réseau cellulaire, vous pourrez vous-même utiliser cette messagerie satellitaire. La fonction était jusque-là limitée au Canada, aux États-Unis et au Mexique.

En France et dans d’autres pays européens, la connexion satellitaire de l’iPhone 14 et des modèles suivants reste cantonnée à la fonction SOS d’urgence, servant uniquement à contacter les secours en cas de détresse dans une zone blanche. L’élargissement aux messages personnels finira peut-être par arriver un jour, comme au Japon.

iOS 18 : prise en main de Messages par satellite

iOS 18 : prise en main de Messages par satellite

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Amazon répète que les frais de port obligatoires nuisent à la lecture en France

Vous ne serez pas surpris d’apprendre qu’Amazon n’aime pas la loi Darcos, qui l’oblige depuis 2023 à facturer 3 € de frais de port sur toute commande de livres inférieure à 35 €. Cette législation française vise à protéger les libraires indépendants face au géant du commerce américain, mais elle n’a pas eu les effets escomptés selon Frédéric Duval, le directeur général d’Amazon France. Il détaille ses arguments dans un article publié sur le site institutionnel de l’entreprise et s’il défend évidemment son employeur, il a des arguments intéressants à faire valoir.

Un carton peut-être plein de livres. Image Amazon.

Il base son analyse sur une enquête d’opinion effectuée en 2024 par l’Ifop à la demande d’Amazon France, ce qui n’est peut-être pas la source la plus objective qui soit, pour indiquer que plus de la moitié des Français ont réduit leurs achats de livres, spécifiquement à cause de la hausse des frais de port. C’est assez logique au fond, ce qui était jusque-là (quasiment1) gratuit est devenu payant, et pas qu’un peu. Trois euros de frais de port sous la barre de 35 €, c’est un pourcentage potentiellement élevé de la commande et une hausse très nette du prix d’un livre.

Après tout, c’est l’objectif de la loi, qui voulait inciter les Français à acheter dans les librairies autour de chez eux au lieu de passer commande chez Amazon. Pour autant, la réalité est moins belle si l’on en croit le directeur général, qui évoque notamment une baisse générale du marché du livre, à hauteur de 3 % en volume pour 2024 selon GFK, un cabinet d’études spécialisé sur le sujet. Plus gênant pour la législation française, cette baisse est bien une exception locale, puisque c’est la pire baisse en Europe.

Non seulement on achète moins de livres, mais les libraires ne profitent pas de la loi, toujours selon Amazon. Sans donner ses sources cette fois (on peut supposer que c’est encore GFK), Frédéric Duval indique que les clients privilégient en réalité majoritairement les hypermarchés et grandes chaînes culturelles aux acteurs indépendants quand ils se déplacent pour acheter un livre. Seuls 26 % des lecteurs choisissent un petit libraire selon l’entreprise, ce qui s’explique sans doute par l’absence de petits acteurs de proximité sur une bonne partie du territoire, et notamment hors des grandes villes. De ce fait, les librairies ont vu leurs ventes diminuer en 2024 et alors qu’il y avait eu une forte croissance des ouvertures de nouveaux lieux en 2022 et 2023, la situation était moins positive l’an dernier.

C’est un exemple un petit peu extrême, mais la législation oblige Amazon à quasiment doubler le prix de base de ce livre. Image MacGeneration.

Si ces arguments ne suffisent pas à vous convaincre, la firme américaine en a encore sous le pied. La commune de Paris accueille 20 % des librairies françaises pour seulement 3 % de la population. À l’inverse, près de la moitié des commandes de livres effectuées sur Amazon sont destinées à des petites villes et des zones rurales, qui sont aussi les lieux moins bien desservis par les libraires indépendants. Depuis la mise en œuvre de la loi, le site estime que plus de cent millions d’euros de frais de port ont été dépensés par les clients français pour recevoir des livres.

Amazon a tout fait pour éviter les effets négatifs de la loi Darcos, notamment en utilisant les casiers de retrait proches des points de vente de livres, une idée combattue par le gouvernement. L’entreprise a tout intérêt de supprimer ces 3 € de frais de port obligatoires pour vendre davantage, il ne faut pas se leurrer sur ses réels motifs. Néanmoins, on peut aussi reconnaître qu’Amazon a de solides arguments et je sais à titre personnel que je fais moins d’achats impulsifs de livres depuis l’application de la loi. J’essaie de combiner plusieurs commandes pour atteindre 35 € et j’en oublie au passage ou le temps de réflexion m’amène à reconsidérer un achat. Tant mieux pour mon compte bancaire, tant pis pour la culture (et le compte bancaire de Jeff Bezos).


  1. Amazon demandait un centime symbolique lorsqu’il envoyait un livre, puisqu’une précédente loi interdisait déjà les livraisons gratuites.  ↩︎

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iFixit lance son app mobile avec suivi de batterie et assistant de réparation

iFixit dispose désormais d’une application iOS et Android. Elle donne logiquement accès à ses nombreux tutoriels de réparation, mais elle impose la création d’un compte, un bon moyen pour l’entreprise de faire le plein de nouveaux inscrits.

Heureusement, cette application ne se contente pas d’afficher les guides dans une interface pensée pour les smartphones, elle comprend aussi deux fonctionnalités spéciales. La première concerne l’état de la batterie. Apple a longtemps gardé cette information hors de portée, mais depuis les iPhone 15, le nombre de cycles est visible.

Image iFixit

iFixit estime que ce n’est pas suffisant et ajoute des graphiques d’usure ainsi qu’un système d’alerte plusieurs mois avant un éventuel remplacement. Une manière de faciliter l’entretien… et d’orienter l’utilisateur vers l’achat d’une batterie vendue par ses soins. Pas folle la guêpe.

Seulement, Apple ne propose aucune API pour récupérer les données de santé de la batterie. iFixit doit donc ruser et demande à l’utilisateur de partager manuellement un fichier d’analyse. La procédure est donc un peu fastidieuse, d’autant qu’il faudra la répéter pour qu’elle ait un réel intérêt. Cet outil est par ailleurs en bêta.

Image iGeneration

La deuxième fonction spéciale est Fixbot, un assistant de réparation basé sur une IA générative formée sur la base de données d’iFixit. Il peut répondre à des questions techniques et expliquer des procédures. Une synthèse vocale est intégrée pour suivre les instructions sans garder les yeux rivés sur l’écran.

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Ford choisit Renault plutôt que Volkswagen pour proposer des citadines électriques en Europe

Si Ford reste un géant de l’automobile, le constructeur américain a beaucoup de mal à négocier le passage à l’électrique, au point de faire appel à d’autres constructeurs pour concevoir des véhicules adaptés à l’Europe. La Mustang Mach-E présentée à la fin des années 2010 est bien une voiture entièrement conçue en interne, mais elle vise davantage le marché américain. Pour notre continent, le constructeur a sorti l’Explorer puis le Capri, deux SUV plus compacts qui sont en réalité des variantes des ID.4 et ID.5 de Volkswagen.

Ford fait appel à Volkswagen pour l’Explorer, un SUV électrique taillé pour l’Europe

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Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Ford retarde son électrification pour tenter de vendre des voitures électriques sans perdre d’argent

Cette stratégie semble convenir à Ford, puisque le constructeur a annoncé l’arrivée de voitures plus petites sur les marchés européens à l’aide d’un acteur local. Sauf que ce n’est pas Volkswagen qui a retenu son attention cette fois, mais Renault, comme l’annonce l’entreprise américaine sur son site. La plateforme Ampère1 créée par le groupe français et notamment exploitée par ses Renault 5 et Renault 4 servira de base à deux futures Ford qui seront elles aussi entièrement électriques et sans doute proches en termes de format.

Ceci n’est pas la future Ford 5. Image Renault/MacGeneration.

La communication du jour se concentre sur l’annonce de l’accord, il n’est pas question de montrer des images de ces futures voitures et encore moins d’évoquer la fiche technique ou le prix. Tout ce que l’on sait, c’est que Ford compte prendre son temps : leur commercialisation n’est pas prévue avant 2028. Contrairement à ce que Nissan a fait avec sa nouvelle Micra, qui n’est qu’une version légèrement modifiée à l’extérieur et quasiment identique à l’intérieur de la Renault 5, le groupe américain compte ainsi changer en profondeur la base fournie par son homologue français. Il l’avait déjà prouvé avec ses deux véhicules basés sur la plateforme de Volkswagen d’ailleurs, avec un style bien différent dedans comme dehors et surtout un logiciel spécifique.

C’est vraisemblablement cet aspect qui demandera le plus de travail, même si le choix de Renault en faveur du système d’exploitation de Google pourrait simplifier la tâche de Ford, qui l’utilise aussi depuis 2021. Malgré tout, il faudra modifier de larges pans du logiciel américain pour l’adapter au matériel français et les deux entreprises vont ainsi travailler ensemble sur l’élaboration de ces deux futurs véhicules électriques.

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Ford et Google signent un large accord sur la fourniture d'Android Auto

Le choix de Renault est une belle victoire pour le groupe français, qui a été privilégié à Volkswagen, évidemment dans la course lui aussi. Ford travaillait déjà avec le constructeur allemand et ce dernier a prévu une plateforme MEB+, plus petite pour sa future Polo électrique qui devrait arriver en concession l’année prochaine. On imagine que c’était la solution la plus évidente pour proposer un petit véhicule européen, mais ce n’est pas celle qui a été retenue.

Volkswagen dévoile l’ID. 2all, son idée pour une voiture électrique à moins de 25 000 €

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Jim Farley, CEO de Ford, a expliqué devant la presse sans détour pourquoi Renault a été choisi et non Volkswagen, comme le rapportent nos confrères des Échos :

Nous connaissons très bien Volkswagen, sa supply chain et ses coûts. Nous avons fait une analyse très poussée, et c'est Renault qui est sorti en tête, pour de nombreuses raisons, dont le prix.

Un coup dur pour Volkswagen, même si Ford reste associé au constructeur allemand pour ses deux voitures actuelles et des véhicules utilitaires, et une réussite pour Renault, qui restera impliqué dans le processus et qui pourra même utiliser sa propre capacité de production pour les besoins de son nouveau partenaire. Les deux véhicules prévus par Ford seront en effet produits à Douai, dans le nord de la France, sur le même site que la Renault 5 et bien d’autres véhicules du groupe. Le groupe se félicitait la semaine dernière d’avoir produit 100 000 Renault 5 sur ces chaînes de production, signe du succès de la citadine électrique et de l’usine par la même occasion.

Une Renault 5 flambant neuve en sortie de la chaîne de production de Douai, à côté de son illustre ancêtre. Image Renault.

Si c’est moins concret pour le moment, les deux constructeurs ont aussi prévu de coopérer dans le cadre de leur accord sur de futurs véhicules utilitaires légers, également destinés au marché européen.


  1. Le communiqué ne le dit pas explicitement, mais il s’agit très probablement d’AmpR Small, pas d’AmpR Medium qui sert de base au Scenic E-Tech et qui concurrence directement la plateforme MEB de Volkswagen que Ford a utilisée pour ses deux SUV européens.  ↩︎

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La carte bancaire cède toujours plus de terrain face à Apple Pay… lui même sous pression

Apple Pay et les autres wallets prennent une place croissante dans les paiements, aussi bien en ligne qu’en boutique. D’après une étude de Worldpay, ils comptaient en 2024 pour 53 % des paiements en valeur dans l’e-commerce au niveau mondial, contre 32 % pour les cartes bancaires (débit et crédit). En magasin, les cartes gardent l’avantage avec 47 % des paiements, les wallets représentant 32 %.

En France plus spécifiquement, les wallets ont pesé 34 % des paiements en ligne en 2024 (+ 6 points en un an), tandis que les cartes bleues reculaient à 21 % (– 4 points). Dans les boutiques, ils ont atteint 13 % (+ 4 points) contre 24 % pour les cartes (–5 points). Au vu de la tendance, les Apple Pay, Google Pay et autres Samsung Pay vont dépasser les cartes en plastique dans les magasins dans les prochaines années.

Apple Pay convertit mieux que la carte bancaire

En ligne, les wallets deviennent même incontournables pour une partie des clients. Selon une étude réalisée par OpinionWay pour le compte de Lyf Pay, 54 % des utilisateurs d’Apple Pay ou de Google Pay ont déjà abandonné un achat parce que le site ne proposait pas leur wallet préféré. Pourquoi ? « Grâce à l'authentification par biométrie, la transaction présente moins de friction qu'un paiement par carte bancaire qui nécessite de valider son achat dans son application bancaire », explique Antoine Guillotte, Chief Product Officer chez Cdiscount, interrogé par mind Retail. Même si le fait de devoir ouvrir une seconde app pour valider l’achat est entré dans les mœurs, cette étape continue malgré tout de provoquer des abandons de panier, indique-t-il.

Image iGeneration

« En termes de transformation, si l'on compare les gros volumes de transaction en dehors du BNPL [buy now pay later, paiement différé, ndlr], Apple Pay convertit le mieux, suivi de PayPal et des cartes bancaires », ajoute le responsable de Cdiscount, dont 80 % du trafic a lieu sur mobile. Le taux de transformation d’Apple Pay est 10 à 20 % supérieur à celui des cartes classiques, une différence « très significative. »

Le site marchand a intégré Apple Pay juste avant sa période de pic commercial. Cette mise en place lui a permis de recruter de nouveaux clients, plus jeunes et un peu plus urbains. Fort de ces résultats, Cdiscount prévoit de proposer Google Pay et Samsung Pay en 2026.

Wero veut attaquer les gros paniers

L’entreprise regarde aussi de près Wero, un wallet soutenu par plusieurs banques européennes qui a récemment fait ses débuts dans des commerces en ligne allemands. Contrairement à Apple Pay, il n’est pas adossé à une carte, mais directement au compte bancaire, ce qui change la donne pour les gros achats.

« L’intérêt du compte à compte est de réduire les abandons de paniers dus aux encours de cartes, détaille Antoine Guillotte, toujours auprès de mind Retail. Sur les paniers élevés, beaucoup d'échecs de paiement proviennent non pas d'un défaut de solvabilité, mais du plafond de la carte. Wero nous permettrait de proposer à certains utilisateurs d'aller au bout de leur commande là où ils n'auraient pas pu le faire via le wallet ou la carte traditionnelle. »

Image Wero

Wero doit arriver sur les sites français en 2026. Air France, Leclerc, Orange/Sosh, Veepee ou encore Dot ont déjà manifesté leur intérêt. Une extension vers les paiements en boutique est prévue en 2027, avec deux parcours : un paiement par QR code en grandes surfaces et un paiement NFC sur TPE pour les petits commerces. À terme, l'IBAN sera intégré pour un paiement instantané de compte à compte, comme en ligne.

Wero va pouvoir tirer parti de l’ouverture réglementaire de la NFC de l’iPhone en Europe pour proposer une fonction de paiement sans contact. PayPal exploite déjà cette possibilité en Allemagne avec une carte bancaire virtuelle accessible sur iPhone. Fin octobre, deux millions d’utilisateurs l’utilisaient en magasin, un décollage favorisé par l’option de paiement en quatre fois.

Apple avait lancé fin 2023 une option similaire aux États-Unis nommée Apple Pay Later, mais celle-ci a été abandonnée seulement huit mois plus tard. La Pomme a décidé de revoir sa stratégie dans le paiement fractionné en nouant des partenariats avec des acteurs spécialisés. C’est dans ce cadre que Klarna a annoncé aujourd’hui son intégration à Apple Pay en France.

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

Wero fourbit ses armes face à Apple Pay

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QuickNetStats surveille l’état de votre connexion à internet depuis la barre des menus de macOS

QuickNetStats (gratuit) est un utilitaire qui vient se loger dans la barre des menus de macOS et dont le rôle principal est de surveiller votre connexion à internet. Il sera surtout utile si vous perdez régulièrement votre accès à internet, puisqu’il pourra alors vous prévenir clairement et instantanément qu’il y a un problème. Il affiche aussi quelques informations supplémentaires, comme vos IPv4 publique et locale, et évalue en arrière-plan la qualité de la connexion à internet.

QuickNetStats en action en haut, avec ses réglages en bas. Image MacGeneration.

Cet utilitaire est loin d’être le premier sur ce segment, il existe déjà de nombreuses options dans le même esprit, à commencer par une app complète comme iStat Menus qui propose cette exacte fonctionnalité depuis bien longtemps. Néanmoins, QuickNetStats est une app gratuite et même open-source, l’intégralité de son code en Swift étant distribuée sur GitHub. Vous pouvez contribuer au projet si vous avez les compétences nécessaires, de quoi ajouter la gestion des modernes IPv6 en plus des antiques IPv4, par exemple.

Même si son interface est très simple, l’app propose déjà de multiples fonctionnalités. QuickNetStats distingue les différents types de connexion (Ethernet, Wi-Fi ou partage de connexion) et peut afficher des informations supplémentaires, comme le mode économie de données de macOS s’il est activé pour un réseau sans fil. La qualité de la connexion est mesurée sur trois niveaux et le développeur explique que sa priorité a été d’avoir un résultat aussi rapide que possible. C’est donc une estimation et non pas un test de débits en bonne et due forme, mais cela peut être suffisant à l’usage.

Les deux adresses IP peuvent être ajoutées au presse-papier d’un clic et l’app peut afficher le statut de la connexion directement dans la barre des menus (comme sur ma capture ci-dessous) ou bien se contenter d’une icône. Si QuickNetStats n’est pas traduite en français pour le moment, c’est typiquement une tâche qui pourrait être accomplie grâce à son code ouvert. Si vous voulez tester l’app, vous pouvez récupérer la dernière version depuis cette page ou bien passer par le gestionnaire de paquets Homebrew avec cette commande :

brew tap FI-153/tap && brew install quicknetstats

L’avantage de cette méthode, c’est que vous pourrez installer les mises à jour de l’app via Homebrew également. Il n’y a pas de dispositif de mise à jour intégré à QuickNetStats pour le moment. macOS 13 est nécessaire au minimum, même si le développeur recommande macOS 26 pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.

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Le paiement fractionné de Klarna s’intègre à Apple Pay

Klarna, un service qui permet de payer en plusieurs fois sans frais, s’intègre à Apple Pay en France et en Italie. L’annonce avait été faite récemment, et la disponibilité est maintenant effective. Les clients éligibles peuvent régler leurs achats en trois mensualités ou bien choisir de payer jusqu’à 30 jours plus tard. Pour les sommes importantes, Klarna propose un étalement plus long, cette fois assorti d’intérêts — c’est ainsi que l’entreprise fait son beurre.

Pour les paiements dans les boutiques physiques, il suffit de sélectionner la carte Klarna dans l’app Cartes de l’iPhone, comme une carte bancaire classique. La différence se trouve juste en-dessous : une option sous la carte permet de choisir le mode de paiement souhaité, par exemple le règlement différé.

Sur le web et dans les applications, l’intégration est un peu particulière : il faut toujours avoir ajouté sa carte Klarna dans Wallet au préalable, puis toucher « Autres cartes et options de paiement différé » lors du paiement via Apple Pay pour sélectionner celle-ci et le type de paiement fractionné.

La fintech suédoise, qui est récemment entrée en bourse, revendique 114 millions de clients à travers le monde grâce à sa présence sur de nombreux sites web (IKEA, GAP, Zara, Zalando, JD…). Ce partenariat avec Apple intervient dans le sillage de l’abandon d’Apple Pay Later.

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Eve Thermo 5 : un nouveau design pour la tête thermostatique Matter sur Thread

Eve a commercialisé une nouvelle génération de l’Eve Thermo, sa tête thermostatique connectée à Matter par le biais de Thread. Vendue uniquement sur le site du fabricant pour le moment, ce modèle est toujours affiché à 80 € l’unité, avec un prix dégressif si on en achète plusieurs : 220 € au lieu de 240 pour trois ou encore 360 € au lieu de 400 pour cinq. À ce tarif de base, il faudra encore ajouter 7 € de frais de port pour la France.

La nouvelle tête thermostatique, plus compacte que l’ancien modèle. Image Eve.

Ce n’est pas donné, surtout face au modèle précédent qui est couramment en promotion et alors que les changements d’une génération à l’autre semblent minimes. Le fabricant est toutefois étonnamment discret sur ce point et pour autant que je puisse en juger, seul le design évolue franchement. Alors que l’ancienne Eve Thermo était un rectangle allongé d’un côté et assez encombrante dans ce domaine, la nouvelle version est un carré d’environ 5,5 cm de côté aux bords arrondis. Cette cinquième génération perd un centimètre en hauteur et elle ainsi plus compacte, même si ce n’est pas une différence énorme.

Si cela reste un avantage pour les radiateurs placés bizarrement, ce changement ne devrait pas vraiment changer l’usage de l’appareil. Eve a repris son affichage discret sur le dessus ainsi que les deux petits boutons qui permettent d’ajuster la consigne. Deux piles AA (fournies) servent toujours à alimenter l’Eve Thermo et le fabricant ne fait toujours aucune promesse d’autonomie. Ce n’était pas un point fort de l’ancienne génération, avec moins de six mois d’autonomie réelle, et l’absence de chiffre annoncé n’est pas très rassurante.

Si vous cherchez une tête thermostatique compatible avec Matter via Thread, l’ancienne Eve Thermo est actuellement vendue à 50 € sur Amazon et c’est une meilleure option à mon avis. Quel que soit votre choix, vous aurez besoin d’un routeur de bordure Thread, ce qui veut dire un HomePod 2, HomePod mini ou Apple TV 4K avec Ethernet dans l’univers Apple. Les deux générations sont aussi compatibles avec l’Eve Thermo Control, un petit thermostat qui permet de mesurer la température et de modifier la consigne depuis un autre endroit dans la pièce.

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

Eve commercialise le Thermo Control, un thermomètre connecté qui peut ajuster la consigne de l’Eve Thermo

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Euria : Infomaniak lance un concurrent à ChatGPT, une IA hébergée en Suisse qui chauffe aussi des logements

Infomaniak annonce le lancement d’Euria, un chatbot basé sur un grand modèle de langage qui peut répondre à n’importe quelles questions et réaliser des tâches pour vous. C’est une intelligence artificielle générative qui vient directement concurrencer ChatGPT ou Gemini, avec toutefois l’approche spécifique de l’hébergeur suisse. L’entreprise n’a pas entraîné ses propres modèles de langage, elle utilise des LLM ouverts, dont Qwen 3, même si le communiqué de presse se contente d’indiquer que le système « s’appuie sur plusieurs modèles d’IA open source en fonction de la demande de l’utilisateur », sans préciser lesquels.

Euria en action, ici dans Safari. Image MacGeneration.

C’est assez logique au fond, Euria est un produit destiné au grand public, qui cherche à effacer toute la complexité liée à la sélection du bon modèle en fonction de la tâche. On se retrouve avec un champ de texte et on peut poser n’importe quelle question et obtenir une réponse. Comme dans toutes les solutions de ce type, il est possible de faire appel à une recherche sur le web et Infomaniak a prévu un mode automatique, assez similaire à celui de ses concurrents. Si l’utilisateur peut forcer le chatbot à faire une recherche sur internet, le système décidera en fonction de votre requête si elle est nécessaire.

Euria est accessible gratuitement et sans même avoir à créer de compte à cette adresse. S’il n’y a pas encore d’app pour desktop, on peut en revanche installer une app pour iOS et Android. Infomaniak met en avant la rapidité et la générosité de son offre gratuite et il lui faut en effet moins de dix secondes pour répondre à ma question avec demande de liens, pour forcer une recherche sur le web. Ce n’est pas nécessairement mieux que ChatGPT d’après mes tests, mais on ne parle pas des mêmes moyens mis en œuvre entre l’hébergeur suisse et le géant qu’est devenu OpenAI.

Exécution d’une demande à Euria avec une recherche sur le web. Image MacGeneration.

La générosité promise m’a moins impressionné. Après quatre ou cinq requêtes, Euria refuse de répondre à mes questions et me demande de créer un compte ou alors d’attendre un jour. S’il faut payer pour un usage plus intensif, Infomaniak n’a pas créé d’abonnement spécifique et l’accès à son chatbot repose sur ses offres my kSuite qui intègrent aussi une boîte mail, du stockage en ligne et des services annexes, comme un calendrier ou une solution de visioconférence. L’offre gratuite permet d’utiliser davantage Euria et l’option payante, facturée 1,9 € par mois ou 19 € par an, offre un accès encore étendu à l’IA. La version destinée aux entreprises kSuite Pro inclut elle aussi un accès à Euria.

Le choix de modèles ouverts permet à Infomaniak de les faire tourner sur ses propres infrastructures en Suisse. L’hébergeur met en avant le respect des données de ses clients, en notant que les échanges sont chiffrés et surtout que les données des utilisateurs ne seront pas utilisées pour entraîner des modèles de langage. Un mode éphémère est prévu pour les besoins encore plus sensibles : dans ce cas, tous les échanges sont immédiatement supprimés et les serveurs n’en garderont aucune trace. Enfin, Infomaniak met en avant ses arguments écologiques, en rappelant que ses centres de données servent à chauffer des logements, un sujet que l’entreprise connaît bien.

Une tech plus verte : comment Infomaniak veut chauffer Genève avec un data center

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Ce sera d’autant plus le cas avec les gourmandes cartes graphiques qui sont indispensables pour faire tourner les grands modèles de langage qui servent de fondation à toutes les IA génératives. Le centre de données situé à Genève qui héberge Euria devrait ainsi permettre de chauffer jusqu’à 6 000 logements en hiver.

Infomaniak promet plusieurs évolutions de son offre à l’avenir : génération d’images, ajout d’une mémoire globale ou encore des agents pour réaliser des tâches spécifiques. L’intégration d’Euria au sein des offres kSuite devrait aussi être plus profonde, on imagine par exemple pour chercher des éléments dans une boîte mail ou dans les fichiers stockés dans le cloud.

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