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MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake

Minimachines.net en partenariat avec TopAchat.com

Le MSI Cubi NUC 1M ressemble fort à ce qu’aurait pu faire le constructeur si il avait repris la gamme Intel NUC  comme l’a fait Asus. L’engin est compact, sobre, assez complet et se sert des solutions processeurs Intel pour se positionner sur le marché.

Ce sont les premiers PC sous Core Mobile Series 1 que nous croisons sur le marché. Ces puces Raptor Lake relancées en janvier 2024 dans la foulée des Meteor Lake. Des puces intéressantes car elles devraient logiquement êtres proposées à des tarifs plus légers que les Core de 14e Gen d’Intel. Ce qui permettrait d’obtenir d’excellentes machine à un prix plus abordable.

Les MSI Cubi NUC 1M embarqueront donc les puces de cette série. Les Core 3 100U, Core 5 120U et Core 7 150U qui déploient 2 cœurs P et 8 cœurs E pour 12 Threads avec 12 Mo de mémoire cache et un fonctionnement entre 15 et 55 watts de TDP.

Elles seront accompagnées ici par 64 Go de mémoire vive DDR5-5200 sur deux SODIMM en double canal, et d’un stockage de base en NVMe PCIe sur un emplacement M.2 2280. Deux solutions de stockage supplémentaires seront disponibles avec un M.2 2242 NVMe PCIe libre et une baie 2.5 pouces SATA3 à équiper. 

La coque est constituée à presque 43% de plastique recyclée. Elle est percée d’une série de ports assez complète. En façade, on retrouve deux USB 3.2 Gen2 Type-A et un jack audio combo 3.5 mm ainsi qu’un lecteur de cartes MicroSDXC. Le bouton de démarrage est installé en creux avec un léger relief afin d’être manipulé à l’aveugle mais de ne pas se déclencher par mégarde. On apprécie également l’effort fait sur l’ajout d’une petite LED témoin d’accès au stockage toujours bien utile quand on équipe son MiniPC de solutions SSD inaudibles.

A l’arrière c’est également un sans faute avec deux USB 3.2 Gen2 Type-A, deux sorties vidéos HDMI 2.1, deux prises Thunderbolt4 et deux Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des circuits Intel i226V. L’engin propose également un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 piloté par un circuit classique Intel AX211. Un Antivol type Kensington Lock sera également présent pour sécuriser l’engin. Un module dTPM 2.0 est également présent pour les besoins de sécurité qui exigent ce genre de protocole.

En tout la machine pourra gérer quatre flux vidéo  en sortie, piloter trois réseaux distincts et répondre à tous les besoins technique d’un poste de travail . J’apprécie le fait que MSI n’ait pas cherché a faire de petites économies comme en basculant les ports arrière en USB 2.0 par exemple ce qui ouvre évidemment plus de possibilités.

Le boitier mesure 13.6 cm de large pour 13.25 cm de profondeur et 5 cm d’épaisseur pour un format un peu plus grand que de nombreux concurrents mais tout de même très discret. A noter que le constructeur propose une fonction originale baptisée MSI Power Link qui permet d’allumer automatiquement le MiniPC quand vous allumez votre écran à cette norme.

Vous pouvez donc positionner le MiniPC hors de votre vue ou en VESA et l’utiliser plus facilement. Si vous n’avez pas de moniteur compatible un bouton déporté sera disponible en option pour ces minimachines.

Cela fait du MSI Cubi NUC 1M une solution très complète et parfaite pour des usages entreprise ou grand public. De quoi faire un carton si le prix est bien maitrisé par la marque. 

Intel Core Mobile Series 1 : les Raptor Lake mis à jour

MSI Cubi NUC 1M : une solution compacte sous Raptor Lake © MiniMachines.net. 2024.

MSI MS-C918 : un MiniPC Intel N100 peu intéressant

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Prenez un Intel N100, ajoutez lui un tout petit peu de mémoire vive, un stockage pas brillant et enfermez le dans un boitier compact mais basique. Vous aurez le MSI MS-C918.

Ce MiniPC a une vocation purement professionnelle, le MSI MS-C918 ne sera vraisemblablement pas proposé au grand public. La raison en est assez simple, si avec un Intel N100 on peut construire une machine à vocation familiale qui fonctionnera de manière efficace pour la majorité des usages, il faut l’épauler par un équipement un petit peu conséquent. Au moins 8 Go de mémoire vive pour un minimum de confort. Et la tendance semble être désormais de proposer 12 ou 16 Go de mémoire avec ce type d’engin pour augmenter les capacités proposées en multitâche. Ici MSI a choisi d’intégrer 4 Go de mémoire vive seulement ce qui est très faible. Et comme cette mémoire est de type LPDDR5-4800, elle sera soudée à la carte mère et non évolutive.

Même constat pour le stockage. Le MSI MS-C918 propose 128 Go implanté sur une solution eMMC elle même non évolutive. C’est fort peu et cela ne correspond plus aujourd’hui qu’aux besoins d’un MiniPC destiné à des tâches minimalistes ou à se connecter à un serveur. Pas vraiment aux besoins d’un particulier.

Alors cet engin ara beau mesurer 8 cm sur 8 et 3.6 cm d’épaisseur, il n’aura probablement pas sa place sur un bureau ou dans un salon prés d’un téléviseur. Plutôt près d’un écran de contrôle dans une entreprise, pour piloter un affichage extérieur ou devenir un poste de contrôle.

C’est bien dommage car sa taille est sympathique et sa connectique suffisante pour bien des usages. Le petit engin propose deux ports USB 3.2 Gen2, un USB 2.0, un Ethernet Gigabit, deux sorties HDMI 2.0 dont une compatible CEC et un lecteur de cartes MicroSDXC. Pas de port jack mais un Antivol type Kensington Lock et un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.2.

C’est un peu 

MSI MS-C918 : un MiniPC Intel N100 peu intéressant © MiniMachines.net. 2024.

Cette petite PME veut que vous l’aidiez a financer son vidéoprojecteur

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Le Philips Screeneo UL5 est un vidéoprojecteur à courte focale qui se place tout contre un mur ou un écran pour projeter une grande diagonale. Compact il mesure 9.4 cm de large pour 8.66 cm d’épaisseur et 20.6 cm de profondeur. Un objet de 1 Kg seulement fait pour afficher une grande image facilement et n’importe où.

Le point clé de ce Screeneo UL5 c’est sa facilité d’emploi. Avec de multiples systèmes de correction d’image, il est capable de proposer une image toujours nette grâce à une mise eu point automatique mais également de proposer un affichage proposant une géométrie parfaite malgré un léger décalage via une correction de trapèze automatique.

Avec 100 pouces de diagonale au maximum pour un recul de 51 cm il peut également se positionner au plus proche d’un mur pour un affichage 35 pouces ou s’éloigner à 61 cm pour arriver à 120 pouces d’affichage total même si cette diagonale est peut être un peu élevée pour ce type d’affichage. La définition native de la projection est un 960 x 540 pixels émulée en 1920 x 1080 par un procédé de wobulation XPR x4 grâce à un DLP 0.23″ Texas Instruments. C’est la même technologie que celle employée dans le Fengmi S5 plus classique mais vendu à moins de 500€. Le projecteur pourra prendre en charge des fichiers UltraHD.

Trois lasers RVB proposent un excellent espace  colorimétrique ainsi qu’une luminosité de 550 lumens pour un contraste de 1800:1. Philips annonce une  colorimétrie respectant à 150% la norme DCI-P3 et une norme HDR10. L’entrée se fera par un HDMI 2.1 et des ports USB permettront d’ajouter du stockage. On compte un USB Type-A et deux USB Type-C. Le premier servira à alimenter l’appareil tandis que que le second permettra de connecter une source vidéo ou de lire des données.  Compatible avec les principaux services de streaming comme Youtube, Netflix, Disney+, Molotov, Prime Video et Apple TV, l’engin pourra donc également lire vos propres fichiers. Il propose une liaison Wi-Fi5 et Bluetooth 4.2 pilotée par un SoC Mediatek MT972-B associé à 2 Go de mémoire vive et un stockage global de 16 Go contenant le système LuminOS issu d’une variation d’Android.

Enfin, un système audio stéréo permet de profiter d’un son basique sur deux enceintes de 3 watts. Une télécommande sera livrée et il sera même possible d’utiliser le projecteur debout pour afficher sur le sol.

Le prix de l’engin est de 699 à 729€ en financement participatif sur Indiegogo pour une livraison attendue pour la rentrée de septembre.  Les frais de port demandés sont de 59€ et je n’ai aucune idée de la source d’expédition de l’objet et donc je ne peux pas vous dire si vous serez sujet à une taxation automatique pour importation qui pourrait encore alourdir la note.

Je n’ai pas d’animosité particulière pour Philips mais cette méthode de commercialisation sur Indiegogo par un grand groupe international de ce type me laisse un goût amer. Le constructeur assure bien la garantie légale de 2 ans sur son produit malgré la vente en financement participatif mais j’ai du mal avec cette idée de financement participatif avec une livraison en septembre.

La petite PME Philips au capital de plusieurs milliards de dollars demande donc au public d’avancer les fonds pendant deux mois pour qu’ils puissent lancer leur production et livrer le produit quand cela leur chante. Si le produit ne me parait pas inintéressant, je suis vraiment surpris de voir les méthodes employées par un tel groupe pour les commercialiser.

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Firebat Z8 : un autre MiniPC sous Ryzen 7 8845HS

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Le Firebat Z8 embarque un processeur Hawk Point d’AMD, un Ryzen 7 8845HS qui propose 8 cœurs Zen4 et 16 Threads fonctionnant de 3.8 à 5.1 GHz avec 24 Mo de cache et un circuit graphique Radeon 780M. La puce propose également un petit NPU XDNA qui leur donnera des capacités de calcul orientées vers l’Intelligence Artificielle.

Ici la puce sera implantée de manière classique dans une enveloppe thermique oscillant de 15 à 54 Watts mais le BIOS offrira la possibilité de la pousser à 65 Watts pour plus de performances.

Ces éléments spécifiques sont surtout une manière de mettre en avant un produit de manière différente des concurrents. Je pense en particulier au MiniPC Aoostar GEM13 que je viens de vous présenter. Car, à bien les regarder, il est plus que probable que les carte mères de ces deux engins soient absolument identiques.

On retrouve exactement la même distribution connectique entre les deux modèles. Sur la face avant, deux ports USB 3.0 Type-A, un USB Type-C DisplayPort et PowerDelivery, un port jack audio combo 3.5 mm et le bouton de démarrage. Sur l’arrière du Firebat Z8, les mêmes paires de ports HDMI 2.1, Ethernet 2.5 Gigabit, double USB 2.0 et USB4. On profitera donc d’excellents débits mais également d’un PowerDelibery 3.0 100W et la gestion d’un signale DisplayPort complet.

La présence d’un module réseau sans fil Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est moins parlant parce que commun à beaucoup de machines mais le fait que la connectique soit implantée exactement de la même manière ne laisse pas trop de doutes sur une origine commune entre ce Firebat Z8 et le GEM13 d’Aoostar.

L’arrière de l’engin est également semblable dans son système de dissipation. On retrouve bien un système d’ailettes au dessus de la connectique avec deux petits supports structurels pour maintenir la résistance du châssis. Le boitier est bien un peu différent d’aspect et en, taille avec une largeur de 13.4 cm pour 12.6 cm de profondeur et 4.8 cm d’épaisseur mais cela reste plus un choix esthétique qu’autre chose. 

Le reste de la machine est semblable avec deux ports M.2 2280 PCie 4.0 en interne et jusqu’à 64 Go de mémoire vive DDR5-5600 sur deux slots SODIMM. On apprend au passage que le module sans fil est un Realtek RTL8852BE monté sur un port M.2 2230. L’alimentation est une 19V, 6.32A de 120 Watts pour ce modèle.

A noter que comme pour beaucoup de MiniPC récents, le constructeur a choisi d’intégrer une ventilation sous la machine pour refroidir mémoire vive et SSD.

le Firebat Z8 sera livré avec un câble HDMI et un support VESA basique dans les prochaines semaines. Les tarifs ne sont pour le moment indiqués qu’en Yuans et donc avec une certaine approximation sur le tarif final en importation.

Le modèle de base en barebone est attendu à 1999 Yuans soit 255€ HT. Une version 16/512 Go sera proposée à 2699 Yuans soit 345€. 2999 Yuans (382€) pour le modèle 16 Go / 1 To et enfin 3299 Yuans soit 421€ pour le Firebat Z8 le plus musclé en 32 Go / 1 To. Ces tarifs sont ceux présentés pour les revendeurs en Chine, il est vraisemblable que les exportateurs les proposent avec de petites fluctuations liées à leurs frais, leur marge et la TVA.

Aoostar GEM13 : un MiniPC plus sobre sous Ryzen 7 8845HS

Firebat Z8 : un autre MiniPC sous Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GEM13 : un MiniPC plus sobre sous Ryzen 7 8845HS

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Le Aoostar GEM13 est plus sobre que les boitiers GOD88 Cyberpunk de la marque et plus classique que les GEM10 et GEM12 Pro avec leur châssis noir. Il est également très correctement équipé.

Le MiniPC Aoostar GEM13 mesure 13 cm de large pour 12.6 cm de profondeur et 4.5 cm d’épaisseur. C’est classique mais surtout beaucoup moins que le GEM12 qui atteint 6 cm de haut. Cela en fait un engin beaucoup plus classique sur le marché puisque les concurrents ménagent en général la hauteur de leurs machines.

Pour autant l’engin n’est pas en retrait, son moteur de base est excellent avec un Ryzen 7 8845HS 8 cœurs et 16 Threads avec un Radeon 780M composé de 12 CU. Une solution efficace et bien entourée dans deux versions commercialisées pour le moment. Un modèle 16/512 Go est proposé à 552.35€ tandis que la version 32Go/1To est à 622.75€. Dans les deux cas il faudra compter sur une participation aux frais de port de moins de 1.5€.

La mémoire vive est de type DDR5-5600, sur deux SODIMM en double canal. Le stockage est un M.2 2280 au format NVMe PCIe 4.0 et un second emplacement identique est libre. Un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 est également présent. La connectique est très complète avec en façade deux ports USB 3.0 Type-A et un USB Type-C non détaillé mais proposant un signal DisplayPort et du PowerDelivery. Un port jack audio combo 3.5 mm est visible ainsi qu’un bouton de mise en marche de l’engin.

Sur la partie arrière de la machine, on retrouve des éléments très intéressants, à commencer par un port USB4 qui permettra de connecter un Dock complet mais également de profiter d’une sortie DisplayPort 1.4 en plus des deux sorties vidéos HDMI 2.1 de l’engin. Deux ports USB 2.0 Type-A sont visibles pour les connexions basiques de la machine et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit sont également présents afin de piloter deux réseaux filaires efficacement. L’alimentation est assurée par un bloc secteur 100 Watts classique.

Le Aoostar GEM 12 Pro et son port OCuLink

On se retrouve donc dans une configuration très proche du Aoostar GEM12 mais débarrassée de la solution OCuLink intégrée sur ce précédent modèle.  Equipé d’un système Windows 11 Pro, l’engin est pour le moment uniquement proposé sous cette étiquette Aoostar GEM13 même si en général les PC de la marque se retrouvent sous les noms de différents constructeurs.

Voir l’offre sur Banggood.

Les MiniPC Aoostar GEM12 et GEM12 Pro disponibles à partir de 409€

Source AndroidPC.es

Aoostar GEM13 : un MiniPC plus sobre sous Ryzen 7 8845HS © MiniMachines.net. 2024.

Acemagic X1 : un portable avec deux écran 14 pouces

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Prenez un ordinateur portable de 14 pouces normal avec une charnière traditionnelle, ajoutez lui une seconde charnière sur le côté pour déployer un autre écran de 14 pouces et vous aurez le Acemagic X1.

La marque, que l’on connait pour ses MiniPC, a trouvé un design original qui permet d’afficher deux écrans de 14 pouces dos à dos mais qui peuvent se déployer côte à côte. Le Acemagic X1 proposera alors deux affichages FullHD pour tout type d’usage. On pourra également laisser l’écran visible au dos de l’engin pour qu’un interlocuteur puisse suivre ce que vous faites en face de vous.

Cette possibilité reste toutefois très théorique car l’usage de l’écran dans cette position n’a pas beaucoup de sens ergonomiquement parlant. L’angle d’affichage pour les deux protagonistes sur la photo ci-dessus sera désagréable et inconfortable. Tout le monde préfèrera une solution plus classique consistant à employer un petit écran externe en USB ou HDMI pour plus de confort.

De la même façon cet affichage déployé côte à côte ne sera pas vraiment optimal d’un point de vue vision et poser sans doute rapidement des soucis de charnière. Le fait de proposer un tel poids sur la partie haut de l’engin aura également sans doute un effet désastreux sur l’équilibre de l’ensemble.

Enfin, et ce n’est pas à négliger, ce double affichage aura des conséquences sur le poids, sur l’autonomie, sur le prix et sur la solidité de la machine. En mettant deux écrans dos à dos, on ouvre une faiblesse importante pour l’engin qui n’aura plus de châssis protecteur en cas de choc. Le risque d’avoir un écran extérieur cassé augmentera forcément dans cette configuration.

La machine en elle même annonce un Core i7-1255U associé à 16 Go de mémoire vive DDR4-3200 en double canal et un stockage M.2 2280 NVMe PCIe 3.0 de 1 To. On ne sait pas grand chose du reste de son équipement pour le moment ni ses éventuelles possibilités d’évolution. L’engin proposerait un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 ainsi qu’une batterie de 70.4 Wh même si aucune autonomie n’a été proposée. 

La connectique proposée est sobre avec deux USB Type-C à gauche dont un qui ne servira qu’a charger l’engin et un autre en USB 3.0 avec DisplayPort. A droite, on retrouve un second USB 3.0 Type-A et une sortie HDMI 2.0 plein format.

Pas de prix pour le moment pour cet engin. Il faudra encore attendre un peu avant de connaitre l’impact de ces choix sur la tarification proposée. Mais pour rappel, des écrans 2K de 14″ mobiles sont actuellement vendus à 71€ et peuvent être utilisés de manière beaucoup plus souple que ce type d’accrochage et avec tout type de machine : portables, MiniPC, console et autres.

Acemagic X1 : un portable avec deux écran 14 pouces © MiniMachines.net. 2024.

Pikimov : une solution d’animation gratuite 100% gratuite

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J’ai découvert Pikimov un peu par hasard ces derniers jours et j’ai été assez surpris de cette solution. Cette application en ligne totalement gratuite permet de retrouver une suite d’outils d’animation vidéo assez complète permettant des montages efficaces.

Elle dispose d’un fonctionnement par calques, de gestion d’images clés pour l’animation, de gestion de masques, d’ajustement de couleurs, de contraste ou de la vitesse de vos vidéo. Pikimov sait gérer un fond vert et le remplacer par un plan sur un second calque, peut ajouter des effets de flou ou autres et tout cela sans avoir à déplacer vos fichiers sur un serveur en ligne. Vous pouvez importer des vidéos de plusieurs formats, des images, des sons et même des fichiers 3D pour les intégrer dans votre montage.

L’idée est d’employer Pikimov sur votre PC au travers de votre navigateur mais sans pour autant déplacer vos lourds fichiers vers un serveur que vous ne connaissez pas. Ils restent en local sur votre machine qu’elle soit sous Windows, Linux ou MacOS. La seule contrainte étant d’utiliser ChromeOS ou Microsoft Edge. Firefox et Safari ne supportant pas pour le moment les besoins de l’application.

L’interface est simple à prendre en main si vous avez déjà fait joujou avec After Effect d’Adobe ou Fusion intégré à DaVinci Resolve. C’est vraiment une pépite impressionnante et surtout une solution qui peut vous dépanner pour ajouter rapidement des éléments à une vidéo quand vous n’avez pas de logiciel de ce type sous la main. Un logo, un watermark, un enchainement de plans, c’est à la fois simple, gratuit et efficace.

A noter, sans être chauvin, que l’auteur de Pikimov est Français ! Il précise dans sa FAQ que l’usage de l’application ne requiert pas une machine ultrapuissante mais qu’il a testé celle-ci sur un NUC Intel de 2018. Pour avoir testé sur des engins assez légers, c’est tout à fait efficace même sur  des machines d’il y a quelques années effectivement. Il n’est pas non plus nécessaire d’avoir une connexion internet à très haut débit. 

A découvrir sur https://pikimov.com/ et a mettre en favori.

Pikimov : une solution d’animation gratuite 100% gratuite © MiniMachines.net. 2024.

Test : Asus NUC 14 Pro

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Vous avez des aînés ? Une grande sœur ou un grand frère ? Si oui vous connaissez sûrement cette situation désagréable de celui qui passe « après » à l’école. Celui que les profs vont reconnaître sans bien comprendre de qui il s’agit. Celui qui entendra « Vous n’aviez pas un grand frère – ou une grande sœur ? » en début d’année à la lecture de votre nom de famille.

Celui qui se retrouve, surtout, dans une situation délicate quand cet aîné a été un élément perturbateur ou, au contraire, un très bon élève. Cette situation particulière, c’est celle que rencontre Asus avec le NUC 14 Pro. Un MiniPC qui prend la suite des créations d’Intel après la reprise de ses activités par la marque et qui est attendu au tournant par de nombreux acheteurs. Autant le dire tout de suite, ce nouveau NUC n’est pas grand public, il s’agit d’un des modèle les plus chers du marché MiniPC actuel. Il vise des professionnels à la recherche d’un engin solide, bien calibré pour des usages intensifs et bénéficiant d’une garantie complète.

Asus NUC 14 Pro : un design très classique

D’un point de vue design, on ne peut pas dire qu’Asus ait bouleversé la donne. Le châssis est très proche de la formule instaurée par Intel. Probablement parce que la marque fabriquait déjà certaines des machines précédentes avec ses usines ASRock et qu’il n’y avait pas de raison de modifier leur design outre mesure. La recette a donc été reprise quasiment à l’identique avec beaucoup de points positifs.

La boite d’un NUC de 8e Gen à côté de la boite du NUC 14 Pro d’Asus

On découvre un MiniPC facile à maintenir et qui ne nécessite aucun outil pour se mettre à jour. C’est un argument phare de la marque, un design « Toolless » même si cela ne colle pas à mon avis à la cible choisie.

A gauche le nouveau NUC 14 Pro et à droite un NUC Intel

On retrouve en effet une partie inférieure du boitier qui se détache du reste du châssis en activant un petit loquet. Celui ci, maintenant des accroches par un petit ressort, vient libérer le bas du NUC.

Ce mécanisme est lui même bloqué par une sécurité supplémentaire. Il faudra tourner d’un quart de tour un pas de vis affleurant à côté pour que le dispositif puisse être enclenché.

Une excellente idée pour une maintenance aisée. Mais un usage orienté vers les particuliers et qui peu paraître inquiétante pour une exploitation en public ou dans une entreprise. C’est à dire le cœur de cible de cet engin estampillé « pro ».

Heureusement, Asus a fait preuve de jugeote en intégrant une protection supplémentaire. Si on attache le NUC 14 Pro avec un antivol type Kensington Lock, la séparation de la base et du châssis ne peut plus se faire et il est impossible d’accéder aux entrailles de l’engin.

A l’ouverture, on retrouve les deux éléments attachés par la nappe SATA de la baie d’extension 2.5 pouces. Il faudra veiller à ne pas ouvrir sans précautions l’engin sous peine de l’arracher de son support. Il est possible de la détacher proprement pour pouvoir manipuler les composants sans risques. La qualité d’assemblage est très bonne avec des matériaux solides et épais. Asus n’a pas hésité à soigner la construction de son premier NUC.

Si on regarde le détail de la partie dissipation de la baie 2.5″, on constate un assemblage beaucoup plus solide que sur les machines Intel. La partie en cuivre est très épaisse et elle est prise en sandwich dans la cage du stockage avec un espace suffisant pour ne pas que les éléments se touchent. Une fois que l’on retire le bas du châssis, on découvre la carte mère du MiniPC. Rien d’extravagant ici, c’est une solution on ne peut plus classique mais très complète.

On retrouve d’abord deux emplacements de mémoire vive SODIMM équipés de modules SK-Hynix pour un total de 16 Go de DDR5-5600.

Il sera facile de faire évoluer ce poste jusqu’à un maximum de 96 Go de RAM au total. Rien de particulier sur la mémoire embarquée. A noter que dans mes mesures la mémoire située en dessous est souvent plus chaude que la mémoire au dessous avec un Delta qui peut atteindre 8 à 10°C dans un test très lourd. Cela ne pose pas de soucis à l’engin car son choix de mémoire n’est pas mauvais. Mais je pense que ce serait une mauvaise idée d’acheter une sous marque pour  ce poste.

On note ensuite la présence de deux ports M.2 dont un seul est équipé. Le M.2 2280 accueille un SSD Samsung PM9A1a NVMe PCIe Gen4 x4 de 512 Go aux performances très classiques. Juste à ses côté un emplacement M.2 2242 également en NVMe PCIe Gen4 x4 permettra d’ajouter un stockage supplémentaire. Les deux SSD bénéficient d’une dissipation passive effectuée par un pad thermique assez épais qui conduit la chaleur qu’ils émettent vers une plaque de cuivre montée sur la partie amovible du châssis. Cette partie métallique sert elle-même de soutien à la cage d’une baie 2,5 pouces. Au total le NUC 14 Pro d’Asus peut donc accueillir jusqu’à trois unités de stockage très confortablement.

Petit détail sur l’implantation des SSD d’Asus, le NUC propose un système d’attache M.2 assez particulier. Il ne s’agit pas d’une vis que l’on vient tourner au dessus d’un pas classique mais d’une attache en plastique qui vient se glisser dans un support adapté. C’est pratique même si cela paraît moins sécurisé que la formule habituelle. A noter qu’il est possible de sécuriser les ports M.2 de manière traditionnelle en retirant ce bout de plastique pour les remplacer par des vis, mais que celles-ci ne sont pas fournies.

Sous le port M.2 2280 on retrouve le module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 soudé à la carte mère et les deux antennes amovibles qui partent de l’autre côté du châssis. Rien de particulier à ce niveau, le choix de souder le module est évidemment moins évolutif qu’une solution M.2 2230 amovible mais le composant AX211 embarqué est suffisant pour les usages envisagés.

On note également de ce côté de la carte mère un double port USB à droite du module Wi-Fi monté sur broches mais dont la connectique n’est pas fournie, ainsi qu’un ensemble de broches pour panneau avant à sa gauche.

Intel a pris l’habitude de cette implantation particulière pour commercialiser les carte mères de ses NUC, Asus persiste dans cette proposition. On pourra donc intégrer ce type de carte dans un boîtier plus classique même si il faudra adapter un panneau connectique sur mesures. Les deux broches juste à côté serviront à réinitialiser le BIOS par défaut en cas de besoin.

Enfin, on retrouve en interne le support de l’ouverture vers l’arrière du châssis qui pourra être débouchée pour ajouter des ports supplémentaires. Soit en adaptant une extension M.2, soit en utilisant les ports USB décrit ci-dessus.

Un NUC 14 Pro au châssis solide

Le châssis est entièrement construit en plastique sur sa partie extérieure avec une cage latérale en métal à l’intérieur. Si les finitions sont réussies avec des détails très soignés, cela reste un peu décevant au regard du prix de la machine. On aurait aimé découvrir un châssis en aluminium pour améliorer le refroidissement global de l’engin. Les matériaux sont toutefois épais et résistants. Asus n’a pas pris de risque sur ce poste et on sent un engin qui pourra être exposé au public sans trop de crainte. C’est un détail important et différent de nombreux concurrents qui pensent souvent à des machines qu’on manipule avec beaucoup de soin. Les MiniPC NUC sont régulièrement mis en contact de la foule dans des lieux de passage : bornes d’accueil, écrans de présentation et autres. La robustesse du design présenté ici est donc bienvenue. 

En contre partie, l’engin est plus épais que ses prédécesseurs, le boitier mesure 11.7 cm de large pour 11.2 cm de profondeur pour 5.4 cm d’épaisseur. Ce n’est pas une énorme différence mais cela reste sensible si vous avez construit un support sur mesures pour une machine d’une ancienne génération.

Les différentes finitions de surfaces sont très réussies avec des différences de textures et un aspect jouant entre le mat, le brillant et le satiné. Rien d’extravagant mais un produit moins susceptible de se couvrir de traves de doigts que de nombreux concurrents. L’assemblage est de grande qualité et malgré sa finition plastique, l’engin est esthétiquement irréprochable.

Les alvéoles sont libres du côté droit du NUC 14 Pro pour évacuer l’air chaud.

Les alvéoles sur le côté droit de l’engin sont nombreuses et permettent une aération globale efficace en laissant l’air traverser entièrement la machine. L’air chaud est aspiré par la droite avant d’être repoussé vers la dissipation arrière. Il croise au passage les deux ports SODIMM de la mémoire vive. 

De l’autre côté, les ouïes sont visibles mais bouchées. L’air est ainsi canalisé dans un circuit qui transite du côté droit vers l’arrière de l’engin sans être perturbé par une source qui viendrait de l’autre côté. Cette disposition est efficace pour une utilisation dans un lieu public pas exemple, mais cela nécessitera de nettoyer les alvéoles régulièrement si elles s’encrassent trop vite. Il faudra également éventuellement passer un petit coup de soufflette dans la machine pour la désencrasser. A noter que si la partie « ouverte » du NUC 14 Pro est dite « toolless » et peut se manipuler sans le moindre outil de l’ouverture au changement de SSD, il n’est pas possible d’accéder facilement au système de refroidissement de l’engin qui est bunkerisé sous une coque en métal.

Asus propose un bloc d’alimentation compact et beaucoup plus facile à déplacer ou à cacher qu’une solution standard. Il s’agit d’un modèle FSP en 19V et 6,32A qui propose 120 watts au NUC 14 Pro. La prise d’alimentation est tripolaire et le connecteur jack est solide bien que non coudé.

C’est une très bonne solution pour ce type de MiniPC puisqu’elle permet d’éviter de trimballer une brique quand on déplace la machine. Il sera également possible de cacher facilement le bloc hors de sa vue. Un crochet livré peut également se visser à l’arrière du MiniPC pour maintenir le câble de l’alimentation et éviter qu’il ne se décroche notamment en utilisation VESA.

Un support VESA est évidemment livré avec toute la visserie nécessaire pour cacher facilement le MiniPC sur un écran ou un meuble. C’est également une solution de sécurisation efficace de l’engin pour une exploitation en lieu ouvert puisque cela oblige à démonter le boîtier avec des outils pour accéder aux composants.

Une connectique (presque) complète

La face avant est sobre, il semble manquer quelque chose par rapport aux habitudes prises par Intel sur ces gammes. Le NUC 14 Pro avance trois ports au format USB 3.2 Gen2. Un port au format USB Type-C en 3.2 Gen2 x2 et deux USB Type-A. Un bouton de démarrage est légèrement affleurant pour permettre de démarrer l’engin sans avoir à le regarder. Pratique pour une utilisation à l’aveugle du PC quand il est monté en VESA par exemple.

Sur le NUC Intel à gauche, un port USB Type-A en moins mais un port Jack en plus.

Ce qu’il manque ici c’est un port Jack audio. Un choix étrange de la part d’Asus de se passer de ce port sur la machine. Cela est sans doute lié à une volonté de s’intéresser plus à un public professionnel qu’à des particuliers mais cela ne correspond pas pour autant à tous les usages. Beaucoup d’utilisateurs sont désormais vissés devant leur écran en vidéo conférence chaque jour et ils utilisent un casque audio en quasi permanence. Dans bien peu de sociétés, on leur fournira un casque haut de gamme avec une connectique USB ou une solution Bluetooth. Et pour toutes ces sociétés l’absence de ce port jack à un petit dollar sonnera la fin de l’examen de l’ensemble de la machine. Les choix faits par le passé par Intel sur ses propres gammes étaient assez réfléchis, l’expérience aidant ils avaient fait des arbitrages sur les éléments indispensables pour remporter des appels d’offres. Et le port jack faisait partie de ceux-ci. 

Sur la partie arrière, on retrouve deux ports Thunderbolt 4, un USB 3,2 Gen2, un USB 2,0, deux sorties HDMI 2,1 et enfin un port Ethernet 2,5 Gigabit. L’ensemble est bien distribué, sans gène ni entre les câbles ni pour la ventilation de l’appareil.

Un module qui propose un double port USB 2.0 et un port Ethernet Gigabit supplémentaire

En dessous de la connectique, on retrouve l’espace libre que l’on avait croisé plus haut en interne et qui pourra servir à ajouter des extensions USB, eSATA ou autres suivant les options internes.

Au total, entre les prises HDMI et les Thunderbolt, le NUC 14 Pro pourra piloter quatre écrans en simultané. La présence de 28 lignes PCIe permet d’exploiter l’ensemble des ports sans ralentissements ni faiblesses. Le transfert en Thunderbolt ou l’exploitation d’un Hub ne ralentit aucun dialogue de données. De ce point de vue l’engin est un vrai plaisir à être utilisé. 

Consommation et nuisance sonore

Le Core Ultra 7 165H embarqué propose un fonctionnement relativement peu gourmand. La consommation mesurée de l’ensemble des postes d’un modèle équipé de son unique SSD et de deux barrettes de mémoire vive est stable. On est juste au-dessus des 5 watts dans un usage minimum et une dépense maximale de presque 93 watts au maximum de ses ressources.

Consommation Prime95 (30′) Prime95 + FurMark (30′) FurMark (30′) Repos
NUC au Global 80/92W 92/93W 52/54W 8/10W
Processeur complet 58/70W 68/70W 38W 5/7W
Coeurs CPU 45/60W 35/40W 3/5W 2/4W
Intel Arc 1/2W 11/18W 22/24W 2/4W

Cette dépense se détaille finement sur plusieurs postes. Ainsi sous Prime95 qui ne prend en charge que les cœurs de calcul qui ne dépassent jamais les 70 watts dans une enveloppe qui fait des va-et-vient entre 58 et 69 watts. Extrêmement rarement, la puce atteint 70 watts au total ce qui peut être analysé comme une erreur de mesure plus qu’un véritable enregistrement. Dans ce total, on distingue la consommation des cœurs qui en leur demandant le maximum de leurs performances peuvent monter de 45 à 60 watts seuls. Une fois que l’on demande au Core Ultra 7 d’activer son circuit graphique, l’enveloppe globale atteint son maximum avec une puce d’affichage qui tourne entre 10 et 18 watts.

A l’inverse, en n’exploitant que la partie graphique du processeur et en laissant les cœurs de calcul tranquilles, le bilan global est bien plus bas avec une consommation très stable entre 52 et 54 watts. Dans cette configuration, le processeur graphique est également plus gourmand puisqu’il atteint 22 à 24 watts tandis que les cœurs du processeur s’en tiennent à un rôle minimal sur une ligne située entre 3 et 5 watts. Au total le processeur tourne à une moyenne très stable autour des 38 watts.

Température Prime95 (30′) Prime95 + FurMark (30′) FurMark (30′) Repos
Processeur complet 102/104°C 100/105°C 80/85°C 44/46°C
SODIMM 1 _ 2 60/68°C _ 51/68°C 78/80°C _ 65/66°C 65/66°C _ 52/53°C 40°C _ 38°C
SSD M.2 2280 50/53°C 53/58°C 44/47°C 40/41°C

Ces résultats se répètent dans la durée sans incidence du temps de test et avec une remarquable stabilité. Ainsi au bout de quelques dizaines de secondes de stress test au maximum de ses capacités, tous cœurs activés y compris les éléments graphiques, le processeur Intel Core Ultra 7 165H du NUC 14 Pro marque un bon 105°C mesuré. Cette température n’est pas le maximum que la puce est censée pouvoir endurer puisque sa limite haute est de 110°C. Asus la bride cependant pour éviter tout soucis à l’engin. Ce total n’est que très très rarement atteint en test et uniquement pour de très courts instants avant de se faire réguler par le système. Ainsi la puce oscille dans ces conditions à un maximum de 104/105 °C pour de très petites périodes.

A noter que la température du processeur baisse rapidement lorsque la machine est au repos, en une vingtaine de secondes de ventilation la puce retombe alors dans une enveloppe située entre 44 et 48°C. L’exploitation du circuit graphique seul laisse la température à un 80/85 °C. Même sur de longues périodes.

En usage normal, en dehors des tests spécifiques mais plutôt dans des scénarios du quotidien, on retrouve des mesures beaucoup plus classiques. Sous LibreOffice par exemple la consommation ne dépasse jamais les 30 watts pour un système a 39,6°C en veille, 49,7°C en moyenne et 83°C en usage maximum.

Sous Affinity Photo pour une retouche d’une image très haute définition en format TIFF destinée à l’impression au format A3. La température varie de 41,1°C en veille à 57,8°C en moyenne pour un total maximal de 99°C pour un gros travail de filtre sur la totalité de l’image. La consommation moyenne de l’ensemble du NUC se mesure autour des 43W au global. En travail vidéo, sous DaVinci Resolve, on retrouve une consommation globale de 50,3 Watts pour un processeur à 47,8°C au minimum, 67,7°C en montage et 101°C lors d’un rendu avec l’utilisation de filtres (transitions, colorimétrie et contraste) au bout d’une dizaine de minutes.

A noter que les travaux de rendu lourds produisent un calcul stabilisé et que ceux-ci se poursuivent pendant plus de 10 minutes (vidéo) sans ralentir. La hausse à plus de 100°C a un impact sur la ventilation qui monte en puissance mais aucun sur la capacité de l’engin a mener sa tâche à bien. La mémoire vive embarquée comme le SSD évoluent en fonction du reste de la machine. Ainsi la DDR5 peut atteindre presque 81°C tandis que le SSD reste dans une enveloppe plus faible allant de 55 à 58°C. Les températures atteintes ne posent pas non plus de soucis d’exploitation sur les composants embarqués.

La ventilation est bien gérée par Asus. Evidemment, la machine ne sera pas inaudible dans les situations les plus poussées et lorsque vous lui demanderez de faire des calculs lourds sur de longues périodes comme un rendu vidéo, l’engin vous le fera clairement entendre. La ventilation est à la fois rapide et puissante, l’air projeté vers l’arrière du MiniPC est chaud en température tout en étant puissant en volume. La zone d’aspiration sur le côté fonctionne très efficacement et le capot de l’engin devient tiède sans jamais être inconfortable. Le bruit est néanmoins assez rapidement omniprésent et les tâches les plus lourdes peuvent alors devenir inconfortables au même titre que celles demandées à un ordinateur portable musclé.

En terme d’usages plus techniques les performances sont globalement excellentes avec des points forts sur certains postes. Le rendu 3D d’une scène Blender est au-dessus de ce que propose un Core i9-13900H (35-115W) ou une puce Ryzen 7 7840HS (35-54W) avec toutefois une consommation différente pour le Core Ultra 7 165H (20-115W).

Un travail d’encodage vidéo gourmand sous Handbrake d’un fichier source brut en UltraHD vers un fichier FullHD h.265 en 10 bits avec prise en charge des capacités du circuit graphique donne un résultat parmi les meilleurs que j’ai pu tester à ce jour. Avec une moyenne impressionnante située au dessus des 100 images par seconde. C’est 21 images par seconde de plus qu’un Core i7-1360P d’un MiniPC concurrent sur le même processus. 

Les travaux de compression et décompression de fichier sous 7-Zip sont globalement excellents avec une vitesse étonnante en compression. La navigation en ligne sous Chrome et Firefox se fait sans problèmes avec des affichages fluides et sans ralentissements du moment que l’on ne sature pas la mémoire vive. A noter que Firefox se comporte extrêmement bien sur l’engin et reste réactif dans la durée malgré de nombreux onglets ouverts et l’emploi de plusieurs extensions.

La gestion multimédia du NUC 14 Pro est globalement excellente sur tous les supports. En Streaming par exemple, la puce d’Intel prend en charge nativement le format AV1, ce qui l’autorise à lire des fichiers 3840 x 2160 à 60 images par seconde en HDR sans broncher. Si quelques images peuvent être perdues au lancement de la vidéo, une fois le flux parfaitement synchronisé, l’affichage est fluide et parfaitement géré. Le rendu du signal sur un écran UltraHD via le port HDMI est également de très belle qualité. La consommation de l’engin reste contenue entre 22 et 28 watts avec une ventilation au ralenti et quasi silencieuse. La prise en charge matérielle de la décompression par la puce ARC est parfaitement gérée.

En lecture locale, avec VLC, les résultats sont tout aussi excellents sur tous les formats : du H264 FullHD au MPEG2 en passant par un gourmand flux UltraHD HEVC, tout est lu et piloté sans problèmes. Naviguer dans le flux est fluide,  une avance rapide comme un saut à coup de curseur n’entame pas l’optimisme du processeur. La lecture d’un long métrage de deux heures en 4K 60 fps AV1 HDR ne réveille pas une seule fois la ventilation de manière audible.

Un NUC 14 Pro capable de jouer ?

Le NUC d’Asus est parfaitement à son aise sur de nombreux jeux mais il n’est néanmoins pas adapté à cet usage. Pour obtenir les meilleurs résultats en jeu, il faut aller piloter le BIOS avec des réglages assez agressifs qui réveillent forcément plus souvent la ventilation. En poussant le processeur à 64 watts par exemple, on a de bien meilleurs résultats mais je ne suis pas certain que ce soit la meilleure chose à faire. La gestion de la ventilation devient furieuse assez rapidement avec un bruit pénible à l’usage. Il est bien sûr possible de piloter l’engin de cette manière pour des sessions ludiques avant de rebasculer vers un réglage plus sobre pour une manipulation classique ensuite… mais cela n’est pas confortable.

Surtout, si les résultats proposés sont très corrects, ils seraient meilleurs à budget égal avec une solution Ryzen et un circuit graphique Radeon chez AMD. Acheter un NUC 14 Pro avec pour ambition de jouer n’est pas un bon calcul au final. A moins d’utiliser un circuit graphique externe via le port Thunderbolt, le MiniPC reste cantonné à un niveau de jeu assez limité. Si le circuit graphique ARC se comporte plutôt bien et se montre efficace sur bien des titres, ces résultats doivent être pris pour ce qu’ils sont. Une option offerte sur un engin pensé avant tout pour des tâches plus professionnelles.

Quelques chiffres pour vous indiquer les usages possibles en jeu en poussant le BIOS au mieux de ses capacités. On atteint facilement les 65 images par seconde sous Spiderman en FullHD avec les détails réglés sur bas et en utilisant le XeSS d’Intel en mode Mixte. C’est fluide, jouable et même agréable sur ce titre. On pourra grignoter quelques images par seconde supplémentaires en baissant la définition ou augmenter la qualité des textures et des ombres. On tombera alors entre 50 et 60 images par seconde.

Un jeu comme Tomb Raider sans XeSS proposera 50 à 60 images par seconde en 720P avec des détails sur bas. Ce n’est pas merveilleux et si c’est jouable, on perd un petit peu de la magie de ce titre. Même constat pour d’autres jeux de la même période. En jonglant entre qualité et définition on obtient de très bons niveau de jouabilité ou de qualité d’affichage.

Forza 5 atteint presque 80 images par seconde en 1080P avec des détails bas et peut gagner en finesse d’affichage en réduisant à un 1440 x 900 pixels sans tomber à moins de 70 images par seconde. Le recours au XeSS permet là encore de trouver un point assez bien placé entre le FullHD et la qualité d’affichage sur ce titre.

CuberPunk 2077 reste au dessus des 50 images par seconde avec de très brèves incursions à 49 ips sur certaines scène. Pour y parvenir il faut rester en 1440 x 900 pixels tous les détails graphiques réglés sur bas et en poussant le XeSS sur un maximum de performances. On pourra atteindre un 60 ips stable en basculant en 720p. Des résultats assez similaires sont visibles sous Red Dead Redemption II.

Des jeux plus classiques comme Hades, GTA V, Celeste, Subnautica, Dead Cells, Minecraft, Witcher III, Fortnite, CS:Go ou MudRunner seront pilotés sans soucis avec une excellente jouabilité et cette fois-ci un BIOS laissé par défaut. 

Tous les autres relevés de performances en jeu ne s’obtiennent qu’en poussant le BIOS pour libérer les capacités du processeur, ce qui a pur effet de faire ronfler la ventilation assez rapidement et pousser la température de l’engin assez haut. La consommation est élevée avec un TDP qui frôle en permanence les 40 watts. Je ne connais pas les conséquences de ce type d’usage intensif à long terme sur la machine mais au vu du bruit généré il faudra jouer avec un casque et dans un bureau vide. Sans vouloir exagérer sur la ventilation et le bruit, il me semble que cela ne correspond pas au scénario d’usage voulu par Asus. Un constat d’ailleurs très logique puisque la marque propose un ROG NUC clairement orienté vers le jeu sur un autre segment.

Des composants annexes efficaces

La partie réseau du NUC 14 Pro est robuste avec un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 signée Intel. On retrouve un circuit AX211 au format M.2 1216 directement monté sur la carte mère. Les performances sont classiques et restent très bonnes en pratique. Le savoir faire d’Intel sur ce poste et l’implantation des antennes a bien été relayé aux équipes d’Asus. Le Bluetooth est tout aussi efficace avec une excellente portée mesurée. Plus de 10 mètres au casque sans perte de signal. C’est tout l’intérêt d’un châssis supérieur en ABS qui laisse bien mieux circuler les signaux sans fil qu’une solution métallique juste ajourée d’un bandeau en plastique.

La partie réseau filaire est confiée à un chipset Intel I226V tout aussi habituel. Là encore les performances sont classiques. En l’absence d’un matériel 2,5 Gigabit pour tester ce poste au maximum de ses possibilités, je n’ai pas pu le mesurer au maximum de ses performances mais son débit Gigabit était toujours excellent. A noter qu’aucun souci de connexion avec cette puce particulière. Ni baisse de débit ni perte de données. Je n’ai modifié aucun pilote de l’installation d’Asus sur ce poste.

Pour la partie réseau c’est donc un sans faute. Le fait d’avoir un bon support Bluetooth sera évidemment un élément important pour un usage classique d’un clavier et d’une souris mais également pour la partie audio.

La connectique est solide, bien implantée sur la carte mère. Les finitions sont excellentes et l’ensemble respire la qualité… mais cela s’explique assez facilement au vu du prix demandé. Ici Asus cherche sans doute à rassurer ses partenaires professionnels avec un matériel sérieux et appliqué.

Si les performances sont bien au rendez-vous on n’aura pas pour autant de meilleurs résultats que chez les concurrents. Ce qui pose un léger souci quand on remarque la différence tarifaire entre un MiniPC NUC 14 Pro et un concurrent plus classique.

Asus NUC 14 Pro : un achat validé ?

Asus a salé les prix du MiniPC et le NUC 14 Pro Core Ultra 165H en format Barebone, sans mémoire vive ni stockage et encore moins de système, est commercialisé à 1159,95€ chez LDLC aujourd’hui. C’est un prix trop élevé pour un particulier, énorme pour un artisan ou une profession libérale qui peuvent avoir plus de performances au global avec un portable classique équipé d’une puce graphique plus efficace et prêt à l’emploi pour le même tarif. Certes Asus met en avant une garantie de 3 années sur ce modèle mais si on veut un produit complet, avec mémoire vive, stockage et accessoire la note est bien trop élevée au final.

Seuls les grands comptes pourront trouver ici un format adapté à leurs besoins au travers d’un revendeur qui leur assurera un service de suivi et de SAV exemplaire. Mais la pilule sera difficile à faire passer face à des concurrents devenus très agressifs en terme de prix depuis qu’Intel s’est retiré de la bataille. Le mot d’ordre est de tout faire pour reprendre les parts qu’Intel avait gagnées avec ses NUC ces dernières années. Et HP, Lenovo ou Dell s’y emploient avec force et moyens là où Asus semble considérer que le nom de la marque NUC et son aura lui permettent d’augmenter ses tarifs.

Le plus étrange est sans doute le double discours de cette offre qui met en avant un service comme l’exploitation sans outils de ces NUC 14 Pro. Un argument qui est souvent vu d’un mauvais œil par les responsables techniques des grands groupes car il permet de modifier facilement les composants… ou de les faire disparaître. C’est un argument grand public alors que le prix de la machine la rend inaccessible à celui-ci. Et ce souci est un bon résumé de la problématique rencontrée par Asus. La marque propose un très bon produit mais qui n’a aucun avantage par rapport aux concurrents du marché à un prix qui la place en dernière place d’un appel d’offre. Pas sûr que beaucoup des intégrateurs qui faisaient vivre le marché NUC d’Intel en proposant ses machines à leurs clients tentent d’intégrer les machines d’Asus si elles savent qu’en face des concurrents vont pouvoir proposer des engins aussi robustes entre 15 et 20 % moins cher.

En conclusion, particuliers passez votre chemin. Il y a de nombreux concurrents à cet Asus NUC 14 Pro sur le marché qui proposeront de meilleurs tarifs et une construction largement suffisante pour votre usage. Professionnels et indépendants, le constat est a peu près le même. Si la machine est séduisante par sa taille et ses compétences, elle n’apporte au final pas grand-chose de neuf sur un marché saturé de concurrence. Reste les intégrateurs que ce modèle peut séduire de part sa garantie et son sans faute technique. Cela limite le public visé par l’engin à une frange assez faible du marché informatique, probablement parce que Asus a ici été beaucoup trop gourmand.

Avec un prix revu à la baisse, Asus tiens ici un excellent produit mais face à une concurrence féroce son excellence pratique et ses capacités risquent de rester dans l’ombre de machines alternatives.

Test : Asus NUC 14 Pro © MiniMachines.net. 2024.

Milk-V Jupiter : une carte mère Mini-ITX sous SoC RISC-V

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La Milk-V Jupiter arrive un an presque jour pour jour après la Milk-V Pioneer présentée début juillet 2023. Cette nouvelle carte est désormais au format Mini-ITX et proposera un SoC SpacemiT K1/M1 d’architecture Risc-V.

La Milk-V Jupiter proposera donc une puce 8 cœurs avec 16 Go de mémoire vive soudée en LPDDR4x et plusieurs modes de stockage. Le format 17 x 17 cm permettra une intégration facile dans un des multiples boitiers de ce format. La puce embarquée proposera 8 cœurs SpacemiT X60 associés à un circuit graphique Imagination BXE-2-32 et l’ensemble proposera 2 TOPs de calcul pour l’IA. 

Disponible en 4, 8 et 16 Go de mémoire vive, la carte pourra accueillir un stockage eMMC grâce à un support libre mais également un stockage sur SSD NVMe PCIe 2.0 au format M.2 2280. Il sera également possible d’utiliser un stockage SATA au travers d’un adaptateur M.2 ou d’employer le port PCIe 2.0 X8 de la carte pour une carte d’extension ou un circuit graphique secondaire.

La carte Milk-V Jupiter embarque un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 et une connectique assez complète. Un lecteur de cartes MicroSDXC pour commencer, si l’on veut expérimenter facilement des distributions Linux. Mais aussi un USB 2.0 Type-C, deux USB 3.0 Type-A et deux USB 2.0 de même format. Un double port jack 3.5 mm pour entrée micro et sortie casque, une sortie HDMI limitée en 1440P à 60 Hz et deux port Ethernet Gigabit. L’alimentation est assurée par un connecteur classique 24 broches au format ATX pour une grande compatibilité de boitiers.

Différents connecteurs sont également disponibles sur la carte pour piloter un panneau avant avec LEDs et boutons mais également quatre ports USB supplémentaires en USB 3.0 et USB 2.0.

Aucun prix n’a été communiqué et la carte vise le public chinois pour le moment, il est probable qu’une ouverture vers l’Europe se fasse au fur et a mesure des quantités produites dans les mois qui viennent. Cela nous laissera le temps d’examiner à la loupe les annonces de compatibilités faites par Milk-V pour ce nouveau modèle.

Source : Liliputing.

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HIGOLE F9B : un autre PC Tablette Intel N100 avec écran

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Le HIGOLE F9B ressemble assez  au SZBOX S7 que nous découvrions jeudi. On retrouve un châssis ultraplat contenant les entrailles classiques d’un MiniPC et dont le châssis propose un écran de 7 pouces tactile pour une prise en main de type tablette.

Le HIGOLE F9B, pas plus que le précédent modèle, n’est une solution de marque. Il s’agit d’un format fabriqué par une usine tierce et dont les finitions techniques sont choisies sur catalogue autour d’une base identique. C’est ce qui explique les éléments communs mais également les différences entre ces deux produits.

Ici, on retrouve un engin très orienté réseau avec toujours un processeur Intel N100 et 16 Go de mémoire LPDDR4 soudés à la carte mère. L’écran de 7 pouces de diagonale en 1280 x 800 pixels est de type IPS et propose une luminosité annoncée de 300 nits. Livré sous Windows 11 Pro installé sur 256 à 512 Go de stockage dans un format eMMC. L’engin peut être manipulé loin d’une prise de courant grâce à une batterie interne et son écran permettra cinq points de contact en simultané pour ne pas avoir besoin d’un clavier et d’une souris en mode « tablette ». Pour autant ce HIGOLE F9B présente de nombreuses différences avec le précédent modèle. On conserve la même puissance de calcul mais cet engin n’aura pas la même vocation. Il sera d’abord décliné en trois versions très distinctes.

Le HIGOLE F9B de base en 16/256 Go n’a pas de batterie ni d’écran, il s’agit uniquement d’un modèle de MiniPC ultraplat assez classique. Il est annoncé à 256€ avec 84€ de frais de port sur la boutique AliExpress de la marque. La version avec écran 7″ et batterie 38 Wh est proposée à 340€ en 16/512 Go, ses frais de port sont toujours délirants. Enfin un modèle avec écran et batterie mais également un modem 4G LTE en 16/256 Go est listé à 364€. Je ne sais pas pourquoi HiGole propose des frais de port aussi hauts vers l’Europe, c’est dans son habitude avec de nombreux autres produits aux tarifs de transport très élevés. En faisant cela, ils  se coupent d’un marché important de particuliers qui ne vont pas accepter de payer autant pour faire venir le produit sachant qu’importer un MiniPC plus lourd et encombrant est souvent gratuit ou bien moins cher. Il faudra attendre d’autres acteurs pour avoir cette possibilité.

C’est d’autant plus dommage que le reste des composants est très intéressant pour certains usages. Ce HIGOLE F9B propose ainsi une connectique très large comprenant un USB 3.1 Type-C avec DisplayPort et PowerDelivery. Pas moins de 4 USB Type-A avec 2 ports USB 3.2 et 2 en USB 2.0.

Une sortie vidéo HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm, un lecteur de cartes MicroSDXC et deux ports Ethernet 2.5 Gigabit pilotés par des puces RTL8125BG. Ces ports proposeront des fonctions PXE et de Wake On Lan. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.2 sera intégré et la version 4G héritera d’une carte M.2 au format non détaillé mais amovible. Un port Antivol type Kensington Lock est également visible pour sécuriser l’appareil.

Je doute que l’autonomie soit folle et le choix d’une alimentation 12V/3A sur Jack empêchera le recours à une batterie PowerDelivery  en USB Type-C mais cet engin pourrait venir trouver sa place dans une panoplie de technicien. Avec des dimensions compactes, 17.3 cm de large pur 11.6 cm de profondeur et 2.6 cm d’épaisseur, le HIGOLE F9B pèsera 567 grammes.

Je n’encourage personne, comme pour le SZBOX, à commander ce produit pour le moment. Trop de zones d’ombre encore sur la machine et la forte possibilité de voir des « clones » apparaitre à un meilleur prix chez JXD ou Pipo est importante. Il est utile d’attendre encore un peu si l’engin vous intéresse, à mon sens.

SZBOX S7 : un MiniPC/tablette sous Intel N100

Source : Liliputing

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Spin Meister : un four à pizza contrôlé par Arduino

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Pour améliorer les possibilité de son petit four à pizza, Yvo de Haas a eu l’idée de lui ajouter un Spin Meister, un accessoire DIY qui ajoute une fonction « plateau tournant » telle qu’on en connait sur les fours à micro onde. 

En plaçant un moteur sous le four et en le contrôlant avec un Arduino, il a rajouté cette possibilité intéressante à un petit four à pizza alimenté par gaz. Cette fonctionnalités permet d’éviter de brûler sa pizza d’un côté et de laisser l’autre côté pas  assez cuit. La rotation de la pierre à pizza peut être réglée assez finement en jouant sur la vitesse de rotation et la durée de celle-ci. 

Dans le boitier du Spin Meister on retrouve une carte Arduino Nano R3 qui s’interface avec un contrôleur TMC2100 pour piloter un moteur pas à pas. Ce moteur, placé sous le four transperce celui-ci pour venir se placer sous la pierre dans le four.

Toute l’électronique est réunie dans un boitier imprimé en 3D d’où émergent des potentiomètres à glissière pour régler facilement la vitesse et la durée de rotation de chaque cuisson.

Un petit écran VFD en façade indique vos choix de durée de cuisson et de vitesse pour pouvoir répéter vos meilleures recettes facilement. Le lancement de l’opération se fait via des boutons. Un petit haut parleur est également intégré pour jouer les messages de votre choix en fin de cuisson. Le tout est autonome grâce à un système de batterie intégrée que l’on rechargera en USB.

Tous le détail du Spin Meister et documenté sur le site de son créateur. C’est un projet assez simple a mener et a détourner. On peu imaginer une transformation assez facile pour piloter un tournebroche par exemple.

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Hori annonce une manette Steam au Japon

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La fin du Steam Controller en 2019 avait sorti Valve du monde des fabricants de périphériques, la marque pourrait y revenir avec des partenariats. Le Japonais Hori vient en effet de dévoiler le Wireless Horipad for Steam.

Il ne s’agit donc pas d’un produit Valve comme l’était le Steam Controller mais bien d’un produit Hori qui récupère un label Steam à des fins commerciales. Je ne serais  d’ailleurs pas surpris que l’éditeur propose à d’autres marques d’arborer son logo, ce qui pourrait avoir des effets intéressants.

Le Menu Big Picture accessible via un bouton

D’abord parce que Valve pourrait conditionner son logo à un cahier des charges spécifique qui lui permettrait de modeler un parc. Elément indispensable si la marque voulait tenter une aventure Steam avec un format de salon par exemple. Ensuite parce que la présence de ce logo devrait lui assurer une encore meilleure visibilité. On imagine que  si la marque sortait une console de salon au format MiniPC avec SteamOS aujourd’hui, avec un matériel identique au Steam Deck, l’impact sur le marché pourrait être assez fort. Pour avoir monté une console de ce type grâce aux versions alternatives de SteamOS disponibles sur le marché, l’expérience est très agréable.

Il s’agit bien d’un produit Hori juste adapté pour ce label Steam. On retrouve une architecture très proche des manettes XBox Series de Microsoft juste décorée d’un autre logo. Les boutons reprennent les menus de Valve accompagnés par un ensemble de quatre boutons programmables. Il sera possible de profiter de ces boutons grâce à un logiciel adapté et proposé par Hori. Des mini joysticks, une croix directionnelle, des boutons XYAB, des gâchettes et des capteurs de mouvements seront disponibles pour s’adapter à tout type de jeu. La connexion se fera en mode filaire grâce à un câble USB Type-C ou via un module Bluetooth. Malheureusement, la solution Hori perd les pavés tactiles qui faisaient l’intérêt du Steam Controller et qu’on retrouve également sur le Steam Deck. 

Prévu pour un peu moins de 4900 yens au japon, soit une cinquantaine de dollars, la manette sera lancée fin octobre en plusieurs coloris. Si j’ai bien suivi l’actualité de Steam au Japon, c’est un marché florissant pour Valve. Avec une croissance importante du parc PC ces dernières années dans un pays où la passion première des joueurs reste les consoles de salon. Avec beaucoup de studios qui lancent leurs jeux sur les deux plateformes, le format PC de jeu a connu une belle croissance ces dernières années. Aujourd’hui, les statistiques Steam montrent que le Japon consomme 27 Pétaoctets de données quand la France est à 30. C’est 2% du trafic mondial de l’éditeur.

Source : The Verge

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Frore Systems présente un Airjet Mini Sport pour les smartphones

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Apres les MiniPC et les SSD, Frore Systems veut s’attaquer au marché des smartphones avec les Airjet Mini Sport. Une solution de refroidissement pensée pour remplir un cahier des charges spécifique en terme de taille mais aussi d’usages.

La principale différence entre ces versions Airjet Mini Sport et les autres est la résistance à l’eau. Ces nouveaux modèles sont en effet  à la norme IP68 et peuvent donc être intégrés dans des smartphones. Car entre la pluie, l’humidité ambiante, la sueur et les mains mouillées, ces appareils sont beaucoup plus sensibles aux liquides que les autres appareils. Les versions Sports du dispositif pourront donc facilement entrer dans des objets mobiles comme les smartphones, les tablettes mais également les cameras sportives qui ont une fâcheuse tendance à chauffer.

Le nouveau dispositif sera également résistant à la poussière et proposera une fonctionnalité d’auto nettoyage pour éviter de s’encrasser. Pour rappel, la technologie de Frore consiste à générer une circulation d’air grâce à de petites membranes actionnées par le passage d’un courant électrique. 

Présenté au MWC Shanghai, ce nouveau modèle est une variante du AirJet Mini Slim rendue résistante à l’eau. Frore garantit la possibilité de pouvoir immerger son système de refroidissement sous 1.5 mètre d’eau pendant 30 minutes avant tout signe de défaillance. Tout cela en dissipant 5.25 watts de chaleur avec une consommation de 1 watt et en générant 1750 Pascals de pression interne. Au final, le dispositif permettra de refroidir un SoC de smartphone de 2.5 watts… Ce qui n’est pas suffisant pour une solution moderne mais qui pourrait avoir l’avantage de mieux gérer de gros pics de consommation.

Epais de 2.5 mm le dispositif pourra être intégré de différentes manières mais la marque prévoit certaines adaptations. Il sera possible d’augmenter l’épaisseur globale de l’engin avec une meilleure batterie, par exemple, mais également de faire des aménagements plus spécifiques. Comme un embonpoint à côté des capteurs de caméras pour positionner le dispositif.

Frore indique que ce genre de choix permettrait d’augmenter les performances globales de manière importante sans toutefois indiquer de durée ou d’autres impacts techniques. Quelle autonomie pour un smartphone équipé d’un AirJet Mini Sport ? Et que penser d’un smartphone qui génère une circulation d’air avec un bruit de 21 dB à 50 cm de son oreille ? Que se passera t-il si on passe un appel avec ce bruit généré contre son oreille ?

Frore Systems présente un Airjet Mini Sport pour les smartphones © MiniMachines.net. 2024.

AOOSTAR WTR Pro : la nouvelle référence de NAS-PC ?

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Les Aoostar WTR Pro seront déployés en deux catégories à une date encore interminée. Les premiers seront basés sur des puces Intel Alder Lake-N comme le Intel N100. Les second sous processeurs AMD Ryzen. Les deux offriront des capacités de stockage évoluées.

Les Aoostar WTR Pro reprennent le concept proposé par les fameux MiniPC R1 et R3. Des solutions qui proposent d’embarquer deux baies de stockage 2.5 ou 3.5″ SATA avec un materiel de MiniPC. Ces modèles déjà commercialisés connaissent un grand succès puisqu’ils permettent de piloter de multiples usages. Ils offrent des capacités de MiniPC classique, de NAS, de petit serveur mais également de stockage multimédia ou de gestionnaire domotique. Leur faible prix et la communauté qui s’est bâtie autour d’eux ont assuré leur succès.

Le Aoostar WTR Pro sous Intel N100 avec 4 baies SATA3

Les Aoostar WTR Pro reprennent la même idée mais la poussent plus du côté du NAS-PC et du serveur maison que des autres usages. Les entrailles techniques ne sont pas spécialement différentes et le WTR Pro propose un Intel N100 et 4 baies 3.5″ SATA tandis que le Aoostar WTR R7 Pro embarquera un Ryzen 7000 pas encore déterminé et 6 baies 3.5″ SATA.

Le Aoostar WTR R7 Pro sous Ryzen 7000 avec 6 baies SATA3

Cette augmentation du nombre de baies se conjugue avec une évolution du nombre de ports M.2 2280 embarqués. Si sur la version N100 il n’y aura qu’un seul port ML.2 2280 NVMe pour du stockage, le modèle R7 Pro embarquera 6 ports NVMe PCIe M.2 2280. Et donc 12 unités de stockage au total. Avec deux ports Ethernet 10 Gigabit et deux Ethernet 2.5 Gigabit, elle offrira de quoi construire d’autres choses qu’un MiniPC classique. On peut imaginer des fonctions serveur très avancées, des solutions de stockage de type NAS avec des RAID évolués mais également des gestionnaires de contenus performants. Autant pour se monter un stockage dans les nuages personnel que pour piloter un serveur de contenus multimédia, par exemple. Avec la possibilité de contrôler finement l’outil logiciel qui pilotera le tout.

Si cela ouvre plus de perspectives cette évolution aura un effet secondaire sur le tarif des engins. On s’éloignera probablement assez vite des tarifs des MiniPC 2 baies qui sont très bien placés. Le R1 sous N100 16/512 Go avec deux baies se retrouve souvent à moins de 250€. Le R3 sous Ryzen 7 5700U avec 32Go et 1 To est à 375€ en ce moment. On devrait donc grimper vers des tarifs plus élevés sur ces modèles et intéresser une autre partie de la population. La marque avait prévu de sortir la version AMD de cet engin sous Ryzen 7 5800U mais semble avoir changé d’avis.

La petite vidéo nous donne pas mal d’infos sur les machines même si il ne s’agit ici que de la version N100 avec des fonctions plus limitées notamment en stockage. On découvre par exemple le bouton de démarrage (et d’extinction) caché sous le modèle de la marque. Un détail intéressant puisqu’il évitera toute manipulation malheureuse qui pourrait entrainer la déconnexion de son serveur distant.

Sur ce modèle la connectique ne se fait pas à l’arrière mais sur le côté gauche de l’engin quand on l’a face à soi. La partie arrière est libre probablement pour assurer une bonne ventilation pour l’engin. 

La connectique de ce modèle sous N100 est complète et ressemble à celle d’un MiniPC classique. On retrouve deux Ethernet dont on ne connait pas les capacités pour le moment. Un USB Type-C avec PowerDelivery et DiplayPort, un lecteur de cartes MicroSDXC, une sortie vidéo DisplayPort et une autre en HDMI, deux USB 3.x et deux USB 2.0 type-A. Un port jack audio combo 3.5 mm et une entrée d’alimentation externe complètent le dispositif. 

Cette disposition de côté aura évidemment un effet pervers, les câbles sortiront du côté de l’engin ce qui ne sera pas idéal par rapport à un MiniPC classique. Mais il ne s’agit pas vraiment d’une solution pensée pour être allumée et éteinte chaque jour. Plutôt une machine que l’on laisse allumée 24H/24 dans son coin. Il est donc probable que l’on puisse positionner l’engin d’une manière adaptée.

La ventilation arrière en extraction est confiée à un gros ventilateur qui permettra de garder les baies 3.5″ au frais. Ce genre de ventilation offre un débit important sans avoir besoin de tourner très rapidement et évite donc d’avoir trop de nuisance sonores.

Sous la machine, enfin, on découvre une trappe permettant de changer la mémoire vive montée sur son unique slot, normal pour cette version N100 qui ne supportera que du monocanal. Il sera possible de basculer cet Aoostar WTR Pro vers 32 Go de mémoire vive. Si cela n’est pas indiqué chez Intel qui limite son N100 à 16 Go maximum, les tests montrent que les modules de 32 Go sont parfaitement gérés. On note également la présence du slot M.2 2280 NVMe et d’un second slot n M.2 2240 pour un module sans fil.

De l’autre côté de la carte on retrouve sans doute quelque chose comme ceci. Il s’agit ici d’un prototype de cette série N100 avec une carte contrôleur et le processeur au centre et les baies 3.5″ sur les côtés.

Mise à jour du 02/07/2024 : La marque a publié une vidéo qui présente l’installation des disques sur ce modèle. On y voit en détail l’implantation de l’engin.

Je n’ai pas de date ni de prix pour ces modèles pour le moment Je viens d’apprendre que le Modèle N100 sera mis en prévente en Chine au 1er Juillet à partir de 279$ HT. Je suis certains que ces engins vont intéresser beaucoup de mes lecteurs. Avec la perspective de pouvoir monter le  système de son choix et assez de puissance pour de multiples containers, ces solutions sont extrêmement intéressantes pour énormément d’usages. Les Aoostar WTR Pro sont une montée en puissance de cette idée d’un NAS-PC pour la marque et les deux modèles ont leurs avantages. Le N100 aura pour lui une très faible consommation pour de bonnes performances serveur. La version AMD sera de son côté plus performante et offrira une énorme capacité de stockage mais consommera plus. 

A suivre !

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Le XBox Cloud va débarquer sur les Fire TV 4K d’Amazon

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Avec une clé Fire TV 4K ou un modèle 4K Max – les modèles en Wi-Fi6 et Wi-Fi6E d’Amazon – il sera bientôt possible de jouer à ses jeux XBox Cloud sur son téléviseur. Dès ce mois de juillet, Microsoft va commencer à déployer ces technologies. D’abord dans 25 pays, puis probablement n’importe où.

Si vous êtes propriétaire d’une clé Fire TV 4K et d’un abonnement Game Pass Ultimate, vous pourrez très bientôt jouer à tous vos jeux de cette bibliothèque en streaming sur n’importe quel écran HDMI. Il vous faudra évidemment un périphérique de jeu, une manette Bluetooth par exemple, et vous pourrez retrouver votre ludothèque préférée. Plusieurs manettes sont annoncées comme compatibles. Les contrôleurs XBox, bien entendu, mais également les manettes DualSense ou DualShock 4 de Sony. Le prix annoncé pour les USA est de 15$ (Hors Taxes) par mois avec une offre d’essai à 1$ pour 14 jours. Il sera également possible d’essayer Fortnite sans débourser un cent.  Une offre probablement limitée pour vérifier que sa connexion est suffisante pour jouer.

Cela pousse encore un peu plus loin le sentiment d’un « abandon » de sa console physique de la part de Microsoft. Le streaming va rapidement devenir plus populaire avec ce genre de solution. On aura très bientôt plus de possibilités de jouer en streaming qu’en local. Si on peut déjà jouer à des jeux GeForce Now sur les Fire TV, l’arrivée du GamePass dans ces conditions enlève de nombreux freins pour les joueurs. Plus besoin d’investir dans une console assez chère, d’encombrer son salon, et d’augmenter sa note d’électricité. L’achat de la clé Fire TV est pour beaucoup indolore et d’autres modèles non « 4K » pourraient en bénéficier à l’avenir. L’achat est beaucoup plus simple et comme pour tous les services de suscription il sera possible de le calibrer suivant un calendrier précis. Un accès au GamePass pourra être fait pour des périodes de vacances et il sera aisé de trimbaler votre accès partout avec vous.

On imagine qu’il sera bientôt plus rémunérateur pour Microsoft de vendre des abonnements de ce type que des consoles. La marque va pouvoir se concentrer sur la production de jeux, le financement de studios et le développement de serveurs. Et non plus sur le marketing couteux de sa console.

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SZBOX S7 : un MiniPC/tablette sous Intel N100

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Avec cette minimachine, on retrouve une expérience passée. Le SZBOX S7 rappelle les machines de Pipo, HiGole ou JXD, des engins aux fonctionnement de MiniPC classiques mais coiffés d’un écran tactile leur permettant un usage de type tablette. 

On retrouve donc un châssis ultraplat entouré de toute la connectique qui fait défaut aux tablettes. L’objet mesure 17.4 cm de large pour 11.6 cm de profondeur et 2.2 cm d’épaisseur. Comme d’habitude, ce n’est pas l’engin le plus fin disponible au format tablette 7 pouces mais l’idée est d’apporter d’autres usages.

On retrouve ainsi en interne un processeur Intel N100 accompagné par 16 Go de LPDDR5-4800 et d’un stockage qui débutera avec 128 Go et grimpera à 2 To. Le format retenu est un port M.2 2242 qui prendra en charge aussi bien les SSD NVMe PCIe que les unités SATA. Je suppose que les versions entrée de gamme  en 128 Go seront équipées d’un SSD SATA.

On retrouvera également une batterie 7200 mAh pour utiliser l’engin en déplacement. Pas sur  que l’autonomie soit folle mais l’usage ne sera pas de remplacer une vraie tablette. L’utilisateur sera plutôt à la recherches de possibilités connectiques. Le SZBOX S7 proposera un module Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 pour commencer mais également un Ethernet Gigabit, un USB Type-C avec DisplayPort et Power delivery, un second port USB Type-C uniquement dédié a recharger la machine et alimenter celle-ci. Trois USB 3.2 Type-A, un USB 2.0, une sortie HDMI et un jack audio combo 3.5 mm complètent cet équipement.

A l’arrière de l’engin, une charnière permet de retrouver une béquille pour positionner la machine débout. L’écran 7″ en 1280 x 800 pixel tactile pourra être utilisé comme une solution passible en connectant un dispositif de contrôle Bluetooth. Ou être exploité en mobilité grâce à sa batterie. L’idée étant de pouvoir déplacer le SZBOX S7 d’une pièce à une autre mais surtout de l’emmener au plus prêt de ses besoins. Vers un véhicule en extérieur, dans une salle blanche, au pied d’un outil industriel.

L’engin est en vente sur AliExpress dans une version de base en 16 Go mais sans stockage à 323€. Pour le moment je vous conseillerais d’attendre, ce que vous ferez sans doute sans effort puisque l’engin est prévu pour le mois de juillet. Petit détail, il est proposé avec des frais de port  « un peu » délicats à envisager : 129.90€. C’est la méthode retenue en général par les vendeurs sur la plateforme pour éviter toute commande tant qu’ils ne sont pas sûrs de l’avoir en stock. En général, le prix des frais de port mais également des produits fondent dès qu’il est réellement accessible.

Source : AndroidPC

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Minimachines a changé de serveur !

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Il y a quelques jours, j’écrivais un billet anniversaire pour vous dire que cela faisait 17 ans que je tenais un blog. Mais si on regarde de plus près, sur ces 17 années de labeur, il y en a une bonne partie sur Minimachines. C’est en octobre 2012 que la suite de Blogeee était lancée. Et depuis 12 ans le site fonctionne sur le même serveur.


J’avais pris à l’époque un serveur « Kimsufi » de chez OVH. Pas un monstre de performances mais une solution efficace qui a duré sans broncher pendant toutes ces années sans soucis particuliers. Seulement voilà, il y a peu OVH a décidé de faire prendre leur retraite à l’ensemble des machines de cette époque. Probablement parce que ces baies ne sont plus très efficientes en terme d’économie d’énergie.

Une lame de serveur

En toute logique j’ai donc décidé de profiter de l’occasion pour mettre à jour le serveur. Le faire passer à quelque chose de plus « moderne » avec des choses comme un SSD au lieu d’un disque mécanique préhistorique. Des jolis processeurs Intel Xeon pour orchestrer le tout, beaucoup plus de mémoire vive, une bien meilleure bande passante… Et j’aurais du le faire depuis un moment car je me suis rendu compte qu’au final cela ne me coutait pas plus cher pour un service largement supérieur.

Ce n’est pas un billet sponsorisé, j’ai eu des propositions pour aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs avec des offres « gratuites » d’hébergement en échange d’un billet de ce type. Mais comme je n’ai pas eu de soucis chez OVH depuis toutes ces années, j’ai laissé le blog tranquillement à Roubaix. Le serveur en lui même a juste migré de quelques mètres en réalité et ma facture ne s’est pas pour autant alourdie.

Le forum avait déjà migré il y a quelques jours, le site a terminé sa transhumance cette nuit. A priori tout fonctionne de manière très efficace. Je tiens à remercier chaleureusement Renaud qui a fait tout le boulot pendant que je cherchais des soldes1 et des trucs à vous raconter. Il s’est occupé de la transition toute en souplesse et a assuré le SAV des divers bugs classiques de ce genre d’aventure.

Ce nouveau serveur n’apportera pas beaucoup de changements de votre côté puisque vous êtes protégés par un système de cache. Mais cela devrait me faciliter la tâche pour pas mal de choses. Et puis cela devrait éviter quelques erreurs ou soucis d’accès qui avaient lieu de temps en temps.

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Ifixit met une bonne note aux nouveaux Surface de Microsoft

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Les deux engins reviennent de loin, il y a quelques années Microsoft avait hérité des pires critiques de Ifixit concernant la réparabilité de ses machines. Les nouveaux Surface Pro 11 et Surface Laptop 7 héritent de biens meilleurs commentaires.

Batterie amovible et non collée, clavier que l’on peut démonter, SSD accessible… les nouveaux modèles surface sont bien plus réparables que les anciens. Les machines sont documentées et il n’est plus nécessaire de les détruire pour les mettre à jour comme cela a pu être le cas par le passé.

La présence d’une trappe sous la Surface Pro permet par exemple de changer le stockage M.2 en quelques minutes sans avoir à opérer toute la machine en collectant des millions de vis. Cette option, que j’appelle de mes vœux depuis des générations de machines, est ici rendue possible sur un engin de 9.3 mm d’épaisseur. Preuve s’il en est qu’il serait possible de généraliser cette option dans tout type de portables classiques.

Le modèle visé par iFixit dans sa charge de 2017 présentait un stockage soudé et non évolutif, cette évolution et donc vraiment bienvenue. Si le reste de l’engin ne peut pas vraiment évoluer puisque la mémoire vive est soudée directement sur la carte, le fait de pouvoir égrainer les composants comme la ventilation, les enceintes ou le clavier sont clairement un plus. Les évolutions permettant de ne pas avoir à démonter 80% de la machine pour acceder au SSD dans le cas du Surface Laptop 7 sont également bienvenues. Des détails comme la possibilité de changer le ventilateur de l’engin sans avoir à démonter la totalité du système de dissipation est un plus. En cas de SAV parce que l’axe du ventilateur s’est déboité ou simplement pour le dépoussiérer, il sera beaucoup plus simple de réagir.

La carte mère présente la puce Qualcomm au dessus de la mémoire vive et le module sans fil est également soudé. Mais le reste des éléments est monté sur des connecteurs pensés pour être manipulés aisément.

La Surface Pro 11 et évidemment moins facile à ouvrir avec l’obligation de démonter la partie écran de l’appareil. Ce qui limite forcément la possibilité d’intervenir pour un particulier. Néanmoins, cette étape passée, il sera possible d’accéder aux différents éléments, là encore montés en majorité sur des connecteurs. L’ensemble est, comme souvent sur les tablettes, beaucoup plus intriqué mais il reste possible de procéder à diverses interventions facilement. L’absence de colle sur les différents composants, remplacée par un nombre important de vis, est une bonne chose pour la durée de vie du produit. Dans le même esprit que le Surface Laptop 7, on peut changer les enceintes ou la ventilation sans trop de soucis.

Il s’est passé par mal de temps entre le Surface Portable dénoncé pour son irréparabilité en 2017 et les machines d’aujourd’hui. Microsoft a su le faire fructifier en bon élève et propose une solution beaucoup plus responsable qu’auparavant. Il faut savoir le reconnaitre. Et l’applaudir.

 

Microsoft Surface Portable : Vers un irréparable futur ?

Ifixit met une bonne note aux nouveaux Surface de Microsoft © MiniMachines.net. 2024.

GPD Duo : un portable 13.3″ avec deux écrans OLED superposés

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Le GPD Duo est une solution originale qui propose deux affichages au lieu de un. On a déjà connu des solutions bi affichages avec notamment des ultraportables chez Asus qui proposent un écran très large au dessus du clavier et un second affichage plus classique. Ce portable va beaucoup plus loin.

Le GPD Duo proposera un vrai double écran OLED de 13.3 pouces de diagonale en 2880 x 1800 pixels. Chaque écran proposera un rafraichissement de 60 Hz et une luminosité maximale de 500 nits. Cette combinaison portera l’affichage global à un 18 pouces dans une disposition toutefois assez peu orthodoxe. L’engin sera piloté par un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370 et associé à un maximum de 64 Go de mémoire vive LPDDR5x-7500 soudée directement sur la carte mère. Un stockage composé de deux ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 permettra de monter jusqu’à 4 To de stockage.

Le reste est assez classique avec un module Wi-Fi6E et Bluetooth 5.3 et une large connectique comprenant un port OCuLink, un USB4 avec un support de charge 100 W, un USB 3.2 Type-C avec DisplayPort et également un Power Delivery 100W. Deux USB 3.2 Type-A, un Ethernet 2.5 Gigabit, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC seront également disponibles.

En plus de tout cela une sortie vidéo au format HDMI 1.4a et une entrée Displayport via un USB Type-C supplémentaire seront proposés. De telle sorte qu’il sera possible d’utiliser l’un des deux écrans avec une source extérieure et notamment un smartphone compatible.

Une paire d’enceintes stéréo avec prise en charge du format DTS: X Ultra sera intégrée ainsi qu’une Webcam très haute définition et un capteur d’empreintes intégré au bouton de démarrage. 

Le plus étonnant de cette proposition sera donc l’affichage. Il s’agit d’un tour de force de la part de la marque qui va proposer deux charnières sur son dispositif. La première sera classique et portera le premier affichage. La seconde se positionnera au dessus du premier écran pour porter le second écran avec une ouverture sur 360°. L’idée est de pouvoir positionner l’ensemble avec les deux 13.3″ face à vous l’un au dessus de l’autre. Ou de le positionner vers l’arrière pour un affichage sur l’extérieur. Il ne sera pas possible de disposer les deux écrans à plat puisque la charnière basse sera limitée à 135°. 

Il sera également possible d’exploiter le GPD Duo dans un format tablette une fois l’affichage replié sur lui même. Les deux écrans étant tactiles la manipulation pourra se faire facilement. GPD annonce que les dalles seront également compatibles avec tout type de stylet actif au format Microsoft Pen Protocol avec 4096 niveaux de pression. 

Il va sans dire que cette idée est assez problématique. D’abord parce que cela suppose une construction réellement exemplaire. Les deux charnières doivent être capables de supporter un poids important. La charnière supérieure évidemment mais aussi et surtout la charnière classique qui gérera un gros effort mécanique. Les chances de voir les écrans basculer vers l’arrière avec un châssis de ce type qui n’a pas de béquille sont très élevées. Je ne suis pas certain de la viabilité de cette idée à moyen terme. C’est très joli sur le papier mais plus compliqué en pratique.

Pas de prix ni de disponibilité annoncée pour le moment. Le GPD Duo débutera sa commercialisation au travers d’un financement participatif via Indiegogo dans les mois qui viennent.

Source : Liliputing

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Pocket 386 : un autre Microcompter sous Windows… 95

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Le Pocket 386 est un micro portable qui tente de faire vibrer la corde nostalgique des plus anciens avec une compatibilité vers de vieux systèmes. MS-DOS, Win 3.11 et Win95 ne sont évidemment pas des systèmes très productifs pour le quotidien des particuliers aujourd’hui.

Le Pocket 386 poursuit une tendance un peu étrange basée sur cette idée d’un PC « incompatible » avec les applications modernes. On a connu le BOOK 8088 et le Hand 386 dans la même veine. La société qui vend toutes ces machines se concentre désormais sur le Pocket 386. On retrouve donc ici un écran 7 pouces IPS compatible entre un 640 x 480 ou un 800 x 480. Un affichage qu’il faudra choisir et qui ne sera pas forcément exploitable « à la volée » par l’utilisateur. Pour basculer de l’un à l’autre il faudra probablement rebooter son ordinateur comme avec les machines de cette époque.

A l’intérieur, on retrouvera une puce 386 SX à 40 MHz compatible avec les instructions de l’époque. Une puce Ali M6117 qui sera associée à 8 Mo de mémoire vive et un stockage sur un format CompactFlash. Les solutions de stockage mécanique compatibles n’étant plus fabriquées, le recours à ce type de carte est une des seules solutions compatibles avec ce format de machine. La lenteur de ce stockage ne devrait pas être un problème puisque la lenteur globale de ce Pocket 386 gommera très certainement ce défaut dans son ensemble. La partie vidéo est assurée par une solution VGA et le son profitera d’un support YAMAHA OPL3 de fort belle médiocrité. 

Le tout entre dans un format de 21 cm de large par 12 cm de profondeur et 3 bons centimètres d’épaisseur. Un châssis qui permet d’embarquer une batterie 4000 mAh mais qui ne donne aucune idée de son autonomie. Le clavier est uniquement de type QWERTY, très complet avec 6 rangées de touches et aucun espace pour piloter un curseur de souris. Il sera néanmoins possible de déplacer celui-ci à l’écran avec une combinaison de touches fléchées.

La connectique propose un USB Type-A et un jack audio 3.5 mm en plus de solutions type port parallèle, VGA et PS/2, des ports ISA 8 et 16 Bits et même quelques broches GPIO. Le châssis est développé en deux versions. Un modèle noir et une version acrylique semi transparente. 

Bref, un engin très joli mais mis à part des usages hyper spécialisés, qui n’aura sans doute pas d’intérêt pour le commun des mortels. Je sais que certaines très vieilles solutions industrielles encore en fonction pourraient en tirer partie. Je pense à ce lecteur qui m’a contacté parce que son tour vertical Allemand de 17 tonnes des années 60, upgradé vers un pilotage numérique dans les années 90, a eu besoin d’un 386 il y a quelques années. Et que cela a fini par se solder par un achat en importation d’un PC de ce type en provenance de Suisse. Mais mis à part ce genre de service vraiment particulier, il est difficile de regarder ce genre d’engin autrement que comme une curiosité.

Ce Pocket 386 se trouve sur AliExpress à partir de 250€.

Source : AndroidPC.es

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2007 / 2024 : 17 ans de blog !

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17 années de labeur en rédaction solo, c’est long et ça m’a paru très court. Plus de 15 000 billets, 25 000 commentaires, des milliers et des milliers d’heures…

17 ans à écrire, voyager, tester, réfléchir, apprendre, lire, relire, encore lire, passer des nuits blanches devant un serveur qui plante ou une actu brûlante. Rencontrer des tas et des tas de gens, des pros, des dev, des industriels comme des lecteurs, des journalistes, des chercheurs, des historiens de l’informatique, des gens qui pensent à l’informatique de demain. Pister des bons plans, comparer des millions de prix, recevoir des alertes, négocier avec des vendeurs ou des marques. Voir les blog émerger, connaitre leur heure de gloire et mourir. Découvrir la splendeur et la décadence su web, des réseaux sociaux. Apprendre des choses en avant première, recevoir des mails avec des infos croustillantes ou signer des NDA, rédiger fiévreusement un billet à n’importe quelle heure, répondre à vos commentaires… Toutes ces activités qui vous malaxent le cerveau et les heures de sommeil avec la brutalité douce d’un kiné préparateur en lutte olympique. Galérer à boucler les fins de mois, avoir la bonne surprise de découvrir qu’une PME passe tous ses achats avec l’affiliation du site parce que le patron est un lecteur. Rire de bon cœur avec tous ces gens, verser une petite larme quand certains lecteurs me disent que c’est la fin de leur parcours. Se faire taper dans le dos par un type qui vit à l’autre bout de la planète, en Guyane ou en Australie, parce qu’il m’a reconnu. Rencontrer un lecteur pendant une réunion de parents d’élèves, serrer les mains de génies du code, du matériel, des types anonymes qui ont pensé une bonne part de l’info que j’ai aujourd’hui dans les mains.

17 ans de cambouis, c’est passé super vite et je ne regrette rien.

Merci à tous !

Pierre

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