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NanoPi Zero2 : une carte minimaliste sous Rockchip RK3528A

La NanoPi Zero2 n’est pas une carte de développement habituelle. Dépourvue de sortie vidéo, elle ne sera accessible que via une connexion réseau et se réserve donc à des usages de ce type.

Compacte avec une empreinte de 4.5 cm de côté, elle embarque un SoC ARM quadruple cœur Cortex-A53, un circuit graphique Mali-450 et de 1 à 2 Go de mémoire vive LPDDR4 et deux options de stockage cumulables. Un support pour un module eMMC et un lecteur de cartes MicroSDXC.

On note également la présence d’un port M.2 2230 PCIe 2.1 pour lui ajouter une carte Wi-Fi ou autre. Le tout est vendu 18$ HT, prix de base auquel on pourra ajouter des éléments plus ou moins facultatifs. Un passage à 2 Go de mémoire vive dont on aurait tord de se priver à 3$ HT. Un module eMMC de 32 Go (8$ HT) ou 64 Go (10$ HT) ou un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 pour 15$ supplémentaires. Enfin, un boitier sur mesure poussera l’encombrement à un toujours très raisonnable 4.95 cm de côté pour 2.9 cm d’épaisseur et 7$ HT de plus. Tous  ces tarifs s’entendent hors frais de port puisque le site de FriendlyElec vous ajoutera 15$ supplémentaire pour vous livrer en Europe. Cela change assez fortement le tarif puisque la machine la plus complète passe de 18$ à 53$ HT hors port pour l’engin en 2/64Go avec carte Wi-Fi et boitier.

Les composants de base sont suffisants pour faire tourner de nombreux systèmes dédiés. Le constructeur assure une compatibilité avec un large panel de distributions : OpenMediaVault, FriendlyWrt 23.05, Ubuntu Noble Core et Debian Bookworm Core. Bref de quoi se créer un petit serveur maison avec différentes optiques en tête.

La NanoPi Zero2 propose un port Ethernet Gigabit, un USB 2.0 Type-A et une alimentation via un port USB 2.0 Type-C en 5V/2A. Elle dispose également d’un petit brochage pour 30 GPIO programmables. Un connecteur pour une batterie RTC et des broches de débogage sont également présents.

Source CNX Software

Minimachines.net en partenariat avec Geekbuying.com
NanoPi Zero2 : une carte minimaliste sous Rockchip RK3528A © MiniMachines.net. 2024.

Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant

Il y a quelques temps, j’ai commencé à chercher une machine équipée d’une puce GeForce RTX 2050. La longévité de cette offre m’intriguait. J’ai donc contacté plusieurs marques qui proposaient la puce dans leurs portables pour essayer de mettre la main sur une de ces machines.

Le Skillkorp P17R2050

Peine perdue, les constructeurs n’ont pas ce type d’engin dans leur parc de prêt. Ils préfèrent miser sur le haut de gamme et les machines les plus standard. Le GeForce RTX 2050 ne semble pas être leur principale préoccupation et on peut les comprendre. On m’a proposé des engins en RTX 40×0 sans soucis mais impossible de trouver la carte qui m’intéressait. Et puis, il y a quelques temps, Nvidia m’a proposé un portable équipé de ce circuit. Un engin assez particulier puisqu’il s’agit d’une machine construite par Asus mais vendue sous la signature de Skillkorp. Une marque qui appartient à la chaine de magasins Boulanger. Peu importe, mon intérêt était toujours là et je voulais comprendre pourquoi le RTX 2050 était encore présent sur le paysage actuel.

Il faut dire que la puce parait un peu anachronique en 2024. Pourquoi Nvidia persiste à proposer ce circuit graphique quand il dispose dans son arsenal des RTX 3050 et autres RTX 4050 ainsi que tous leurs dérivés. On peut légitimement se poser la question de la pertinence de ce choix technique. J’ai fini par comprendre le pourquoi de cette puce en manipulant la machine. Au final, l’existence de ce RTX 2050 est devenu une évidence.

Le RTX 2050 est un croisement entre deux gammes, un positionnement clairement étrange d’un point de vue technique mais qui a du sens quand on prend un peu de recul. Annoncée à la fin de l’année 2021, la puce de Nvidia est arrivée en magasin au printemps 2022 avec de premiers portables à l’employer sur des solutions milieu de gamme. C’est une construction assez étrange, on aurait pu s’attendre à une architecture Turing comme pour le reste des RTX 20 mais il n’en est rien, c’est bien une solution de la génération Ampère qui est au coeur de ces cartes. La génération des puces intégrées aux RTX 30. Problème pour Nvidia alors à l’époque, avec un RTX 2050 et un RTX 3050 basés sur la même architecture, il existait un gros risque de doublon.

La solution trouvée a été simple, si la puce de base est la même, un GA107, les 2050 sont équipées de 2048 cœurs CUDA seulement. Les RTX 3050 sont, suivant les modèles, livrées avec de 2304 à 2560 cœurs de ce type. La fréquence de boost est identique à celle de la RTX 3050 de base, 1477 MHz. Mais Nvidia a également choisi de sabrer d’autres éléments de son dispositif. Et pas n’importe lesquels, les plus sensibles à un usage vidéoludique.

Le bus mémoire est laissé à 64 bits, contre des solutions de 96 à 128 bits suivant les modèles de RTX 3050. On se retrouve donc avec une bande passante de 112 Go/s au mieux pour 4 Go de GDDR6. Les 3050 sont proposées en 6 ou 8 Go de GDDR6. Pour résumer l’état des lieux, la GeForce RTX 2050 est une GeForce RTX 3050 à l’interface mémoire sabrée et dont le GPU affiche une fréquence moins élevée mais établie autour de la même architecture. Est-ce que cela a du sens ? Oui et non, cela dépend grandement de comment vous regardez la solution.

RTX 2050 : le nouvel entrée de gamme mobile de Nvidia

Le problème rencontré par la puce graphique vient de son nom. L’adage dit que quand on réfléchit comme un marteau, on a tendance à voir tous les problèmes comme des clous. Et les trois lettres RTX font voir à la majorité des utilisateurs la puce comme une solution de « gaming » pur et dur et donc à la juger comme telle. C’est à mon avis une erreur. Si on regarde la RTX 2050 comme une solution orientée jeu, elle n’a pas de sens. On sera forcément déçu de ses performances par rapport à des puces comme une RTX 3060 ou une encore plus récente RTX 4050. La puissance embarquée est limitée par les choix fait par Nvidia qui ne considère pas à mon avis cette solution vraiment dans une orientation purement ludique.

Cela ne veut pas dire qu’on ne pourra pas jouer avec, elle est même tout à fait capable de lancer des jeux. Simplement, elle n’a pas été pensée pour cela. Son objectif est différent. L’idée pour Nvidia est de trouver une cohérence technique et marketing dans sa gamme. Difficile pour la marque de mettre en avant ses technologies maison sans pouvoir les adresser à toute leur gamme de processeurs graphiques.

La RTX 2050 n’est pas une puce dédiée au jeu, c’est une solution entrée de gamme qui ouvre une porte sur les usages d’une machine moderne. Elle propose des fonctions CUDA qui seront exploitables pour des programmes créatifs, la possibilité d’exploiter des fonctions de décompression vidéo avancées, des capacités DLSS pour améliorer la fluidité de certains jeux, du Raytracing pour en augmenter la qualité d’image et des possibilités d’affichage vidéo haut de gamme. Bref de quoi transformer un ordinateur basique avec un circuit graphique embarqué en une solution ayant de plus grandes possibilités.

Cela ne vous rappelle rien ? C’était le credo pendant très longtemps des circuits MX de Nvidia. Des puces entrée de gamme qui proposaient un peu plus de performances que les circuits graphiques des processeurs AMD et Intel de l’époque. Ces MX450, MX550 et autres MX570 ont quasiment disparu, justement parce que le public ne comprenait plus leur intérêt face à la montée en puissance des performances des solutions embarquées dans les nouveaux circuits d’AMD et d’Intel. 

Le RTX 2050 est en quelque sorte le nouveau circuit MX. Une solution qui propose un peu plus que l’offre de base mais qui permet surtout à Nvidia de pouvoir communiquer de manière cohérente sur les nouveaux services de sa gamme. Comment expliquer à ses clients que ses cœurs CUDA sont si importants si son entrée de gamme n’en possède pas ? Comment vanter les mérites du Raytracing ou du DLSS en omettant cette fonction sur certaines puces ? Au final cette solution graphique permet a Nvidia de considérer sa gamme comme un tout et d’avancer ses pions sans risquer la critique. Même avec une RTX 2050, on peut monter des vidéos confortablement, lancer un programme de retouche d’image accéléré matériellement et jouer correctement en 2D comme en 3D. Bien sûr, ce ne sera pas au niveau des autres cartes de la gamme et les RTX 3050, RTX 4050 et supérieures écraseront rapidement les prétentions de la RTX 2050 en jeu. Mais ça sera possible. Et même assez confortable.

RTX, des lettres de noblesse qui mènent à une situation paradoxale

Evidemment le défaut de cette stratégie est qu’il est difficile de ne pas considérer le « RTX » de l’offre comme un indice d’orientation « Gamer ». Nvidia en est d’ailleurs responsable puisqu’il a communiqué largement sur le côté performance de sa gamme GeForce. Et de fait, si la 2050 peut jouer, et encore une fois elle n’est pas du tout incompétente sur ce poste, ce sera sans commune mesure avec ce que proposent des engins sous 4060 aujourd’hui. J’aurais même tendance a dire qu’embarquer dans un portable estampillé « Gamer » un RTX 2050 n’est pas forcément très sérieux de la part des fabricants. Ces engins peuvent lancer énormément de jeux dans de bonnes confitions mais je suppose que leur principal intérêt c’est surtout de pouvoir tout faire très correctement : bureautique, création, média, surf tout en permettant de jouer pour un budget restreint.

Comme vous le verrez plus bas avec le Skillkorp, il est tout à fait possible de jouer confortablement avec une RTX 2050 et cela reste vraiment au dessus des performances que l’on va demander à un portable sans circuit spécialisé aujourd’hui. Mais est-ce logique d’appeller un PC sous ce circuit graphique un PC « Gamer » ? Ca l’est si on se place face aux solutions sans circuit graphique spécialisé. Mais ca l’est beaucoup moins quand on voit le reste du marché actuel autour des RTX 40xx.

J’ai tendance a voir l’offre des cartes graphiques comme une salle de concert. Tout le monde vient voir le même spectacle mais les billets les plus chers permettent d’approcher la scène au plus près. Les billets les moins chers vous donnent une vision et un son indirect ou lointain. On transforme un spectacle avec des humains identifiables sur scène en quelques points qui se déplacent au loin.

C’est un peu la même chose pour le jeu vidéo et les cartes graphiques. Des artistes mettent en scène un jeu avec des tonnes de détails, des animations, des textures, des ombres et des effets variés pour créer une épaisseur graphique, une ambiance globale dans le jeu. Le possesseur d’une carte graphique haut de gamme profitera de l’entièreté du spectacle en haute définition de manière fluide. Avec une carte plus entrée de gamme on aura droit au même jeu mais en plus basse définition, avec des textures moins subtiles, un ombrage absent et moins de détails d’environnement. C’est le même spectacle mais pas les mêmes sensations. Les deux répondent à des envies et des budgets différents. La RTX se situe sur l’entrée de gamme « joueur ». Les circuit graphiques embarqués d’Intel, AMD et Qualcomm se positionnent souvent en dessous.

Le problème est que cet entrée de gamme est devenu invisible, il a totalement disparu des radars. Cette situation vient d’un marché d’excellence porté autant par les studios de développement que les concepteurs de puces, les fabricants et les médias. Comme aucun constructeur ne veut prêter de machine entrée de gamme équipée de circuit comme la RTX 2050. Le regard du public sur les portables à destination des joueurs vient uniquement de l’autre côté du spectre. Les machines équipées de RTX 4060 et RTX 4070, par exemple, sont souvent étudiées. Des modèles très haut de gamme sous RTX 4090 sont également régulièrement testés. Leurs résultats définissent un marché pourtant totalement inaccessible à la plupart des bourses. Et ce faisant ils décalent l’appréciation du marché de manière particulière.

Le haut du podium est trusté par des engins à plus de 3000 euros pour atteindre des 4000, 5000 et même plus de 6000 euros. Ces portables d’exception ont du sens, ils sont rapides, efficaces, généralement extrêmement bien construits et sans fausse note technique si ce n’est un look parfois tapageur. Leur niveau de performance efface les configurations beaucoup plus accessibles des radars et les acheteurs de solutions plus petites le font souvent par dépit. Parce qu’il ne serait pas raisonnable d’investir un tel budget dans un PC. La fenêtre d’observation des performances que l’on estime alors normale pour un PC de jeu est donc située dans un espace compris aujourd’hui entre le RTX 4070 et le RTX 4090, les modèles en dessous ne sont pas analysés. Au final, tout le monde juge le marché a partir de données hors marché.

Le RTX 2050 a également été une cible facile pour de nombreux influenceurs qui ne payent généralement pas leurs machines

On n’imaginerait pas juger le prix moyen d’un repas quotidien en se basant sur un tarif se situant entre la bonne brasserie et le restaurant étoilé. Chez soi, on ne dépense pas entre 30 et 150€ par personne à chaque repas. C’est pourtant cette vision du marché portable qui est dessinée par les tests. Les machines qui servent d’étalon pour juger l’ensemble du secteur n’ont rien a voir avec ce que peuvent s’offrir la majorité des clients. Il y a une énorme dissonance entre le budget des acheteurs et la mise en avant proposée par les marques. Ce n’est clairement pas nouveau mais ces dernières années cela a pris des proportions de plus en plus extravagantes avec la hausse globale des tarifs des circuits graphiques.

Et si je constate que ce portable Skillkorp est tout à fait compétent dans un usage de jeu classique et familial, je n’arrive pourtant pas a trouver de commentaires élogieux autour d’une machine sous RTX 2050. Ces puces ne sont clairement pas en lice pour devenir des solutions de portables haut de gamme mais elles ont toute leur place dans un univers familial. Alors qu’est-ce qui cloche ?

Les joueurs équipés de grosses cartes n’aiment pas l’entrée de gamme

Je ne suis pas un sociologue du marché informatique mais j’ai pu constater à de nombreuses reprises un mépris très clair pour les composants jugés comme « entrée de gamme ». D’abord dans mes rencontres avec des lecteurs, en discutant avec des journalistes spécialisés, des vendeurs ou de simples clients. Les gens n’aiment pas les processeurs ou les puces graphiques entrée de gamme. Et très souvent ils en parlent en se basant sur un a priori très fort plus que sur une expérience vécue.

Les puces MX450 ou MX550 de Nvidia ou les processeurs Intel Celeron par exemple ont étés catalogués comme inutilisables par des utilisateurs qui n’en possédaient pas et qui ne les avaient jamais vus en action. Tous les jugeaient impropres pour leur usage alors que ces puces correspondaient en fait très souvent à leurs besoins.

Des cartes comme les RTX 2050 ou RTX 3050 sont mises de côté comme un entrée de gamme presque infâmant pour un utilisateur « qui se respecte » ai-je pu entendre dans la bouche d’un client de grande surface. Pourtant son profil était parfaitement dans l’axe de ces puces graphiques : joueur très occasionnel et usage surtout bureautique de sa machine. Il allait partir sur une carte autrement plus onéreuse pour satisfaire une idée de puissance informatique qu’il fantasmait au vu de ses jeux préférés. Avec un argument toujours très fort de se dire qu’il achetait pour que ça « dure longtemps ». 

Je crois sincèrement qu’il y a une détestation des RTX xx50 du simple fait de leur appartenance au même groupe « RTX » que les cartes plus haut de gamme. Comme si cela créait une certaine porosité entre les puces. Le circuit 4050 est jugé comme presque infâmant. Le 4060 commence a être quelque chose et avec une dizaine de plus, le 4070 est enfin assez « loin » du 50 pour que l’acheteur se sente rassuré. Vu les investissements en jeu avec des prix de plus en plus élevés, on ressent un discours assez fort sur la peur des clients de voir leur circuit graphique déclassé au simple gré d’une mise à jour. Comme si le niveau de performance d’une carte était un élément de positionnement social au même titre qu’une voiture ou un habit. Et de fait, en ligne, personne ne va vous juger sur votre manière de vous habiller. Par contre si on vous demande quel materiel vous utilisez, alors vous aurez des réactions plus ou moins gênées de la part des moins bien lotis.

Certains groupes de joueurs en équipe n’acceptent pas les personnes n’ayant pas un niveau de performances minimal avec leur PC. D’autres vont charrier un joueur qui débarque avec une « 50 » ou un circuit graphique intégré à son processeur en jeu. Et ce joueur de s’excuser presque en promettant de « mettre sa config’ à jour » quand il pourra. Ces réactions sont assez évocatrices du désamour de ces puces et cela même si le jeu est finalement parfaitement possible avec une configuration parfois trois fois moins chère que d’autres joueurs en ligne. 

Les internautes « experts » aiment détester les RTX xx50 parce que cela leur permet de se positionner au dessus. Et cela même si finalement les puces sont parfaitement adaptées à la majorité des scénarios du quotidien des gens qu’ils vont mal conseiller.

Une situation inextricable pour les constructeurs

J’ai pu lire dans les commentaires de Minimachines des intervenants estimer que les MX450 ou MX550 n’avaient aucun sens pour des portables. Parce qu’ils n’étaient pas beaucoup plus performants que les circuit intégrés dans des puces modernes. Et c’est vrai, du moins en partie. Si on les considérait que sous l’angle des performances brutes en jeu en face du haut de gamme de l’époque – Le Ryzen 5900HS alors – le gain proposé par le MX550 n’était pas formidable. Et si les autres aspects proposés par la puce comme les accélérations matérielles des applications vidéo et graphiques n’étaient pas prise en compte, alors on ne voyait pas vraiment leur intérêt. En oubliant au passage que les Ryzen capables de rivaliser avec les MX550 n’étaient évidemment pas vendus seuls mais le plus souvent dans des configurations moyennes et haut de gamme avec un circuit graphique secondaire et qui explosaient le plafond du prix des machines équipées de Nvidia MX.

Ce même internaute – d’après son pseudo – a jugé quelques années plus tard ne pas comprendre l’intérêt des RTX 2050 pour les mêmes raisons. Et cela même si le circuit embarqué proposait alors de bien meilleures performances en 3D et toujours plus de fonctionnalités annexes pour la créativité, les usages vidéo et autres. La morale de cette vision est claire, l’entrée de gamme ne plait pas parce qu’une catégorie d’internautes ne voit pas pourquoi on achèterait pas un PC sans un niveau de performances suffisant pour lancer le dernier jeu triple A à la mode dans les meilleures conditions possibles. Même si le but de la machine est tout autre.

Du coup comment faire pour que Nvidia, AMD ou Intel puissent proposer des circuits entrée de gamme sans se faire pousser dans les cordes par des gens qui vont juger leurs produits sans les connaitre ? Alors même qu’ils ne s’adressent pas a eux ? C’est une autre des particularité des internautes spécialistes, ils adorent critiquer des produits en se basant uniquement sur leur approche du marché. Et on voit très souvent survenir sur les réseaux sociaux un « expert » sorti de nulle part expliquer que sa configuration à cinq fois le budget demandé, est meilleure.

Je n’ai aucune solution miracle pour que les marques puissent mieux communiquer sur leur entrée de gamme, je ne suis même pas sûr qu’ils en aient envie, mais j’ai peut être quelques conseils. D’abord une volonté d’encourager les marques a prêter plus de machines de ce type. Simplement pour que la fenêtre d’observation du marché ne soit pas coincée entre le moyen de gamme et le très haut de gamme. Cela permettra de relativiser les performances et donc les usages. Si le grand public pense qu’en dessous de 100 images par seconde tous détails à fond en 1440P, un jeu n’est pas jouable, vous truquez vous même le marché.

Communiquer sur les solutions entrée de gamme, comme le RTX 2050, avec autre chose que des arguments « Gamer » serait aussi une bonne idée. Les puces proposées sont capables d’énormément de choses mais ne font pas forcément le poids sur le jeu pur. Changer d’angle permet de sortir de l’ornière de la comparaison la plus facile, celle d’un benchmark idiot qui va analyser le nombre d’images par seconde de chaque carte et oublier tout le reste. En intégrant ce même PC Skillkorp dans un châssis plus classique vous ne séduirez peut pas les joueurs mais vous répondrez aux filtres familiaux. Les joueurs acharnés ne jugeront de toutes façons pas la solution comme satisfaisante pour leur loisir.

Que conclure sur cette première partie bien trop longue ? Que le RTX 2050 est un processeur graphique d’entrée de gamme tout comme il en existe chez AMD et  Intel. Que l’entrée de gamme d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a seulement 5 ans. Que ces puces sont capables de faire énormément de choses et qu’il faut apprendre a les mettre en valeur. Ce ne sont pas des circuits à vocation de jeu trop intense mais qui apportent un vrai confort d’usage au quotidien pour un prix bien plus acceptable que des configurations de jeu classiques.

Venons en au portable Skillkorp P17R2050

Le P17R2050 n’est pas vraiment une minimachine mais c’est donc le seul engin que j’ai pu prendre en main avec ce type de configuration. Et pour commencer je tiens a souligner le confort qu’il propose. C’est un portable de 17.3 pouces de diagonale avec une dalle assez classique. Il s’agit d’une solution de type IPS aux larges angles de vision avec une définition de 1920 x 1080 pixels. Cela donne un affichage très lisible et confortable pour tous les usages. Le rafraichissement est élevé avec 144 Hz. De quoi donner souvent l’impression d’avoir sous les yeux plus une image imprimée qu’un écran de PC. Ce confort de l’affichage est une donnée importante de l’équation posée par le P17R2050. C’est avant tout un ordinateur familial capable de lancer des jeux plus qu’un PC gamer pur et dur. Et avec ce type d’écran tout le monde peut se servir de la machine sans soucis, quel que soit son âge et ses éventuels problème de vue.

L’écran n’est pas des plus lumineux avec 250 nits seulement quand des ultraportables récents affichent entre 500 et 600 nits. Mais cela correspond au profil de cette machine qui n’est pas vraiment pensée pour être sortie à une terrasse de café ou posée sur un plateau de siège de TGV. Pas besoin de lutter contre la luminosité ambiante donc, en intérieur les 250 nits suffisent dans la majorité des cas. La colorimétrie est également assez basique avec un maigre 62.5 % de la gamme sRGB et moins de 50% de la gamme Adobe RGB. Ce n’est pas fameux mais encore une fois on n’est pas sur un engin destinés au créatifs pour du développement photo pro ou du montage vidéo calibré. Les tons sont corrects, l’image est bien contrastée, cela répond au cahier des charges voulu par la marque.

La protection anti reflet et le rendu global sont agréables et pour un usage classique de l’engin, cela donne une image reposante et fiable. Le fait que l’affichage soit enserré dans des bordures très fines est un aspect très appréciable de la proposition puisque cela place l’écran 17.3″ dans un châssis de 15.6″ plus classique.

La machine ne mesure pas tout à fait 40 cm de large pour 26.9 cm de profondeur et 2.48 cm d’épaisseur à son point le plus élevé. Elle pèse 2.6 Kilos. C’est à n’en pas douter plus un transportable qu’un portable mais on peut sans soucis la balader d’un lieu à un autre dans une sacoche et d’une pièce à l’autre en la gardant en main. Là encore on est sur une machine familiale qui servira a faire sa comptabilité ou rédiger des courriers dans un bureau, faire ses devoirs et jouer dans une chambre avant de regagner le salon pour choisir ses vacances en famille sur le net ou afficher un film sur le téléviseur. 

La configuration technique est très correcte avec un Ryzen 5 7535HS composé de 6 cœurs zen 3+ pour 12 Threads. Cette puce fonctionne de 3.3 à 4.55 GHz et propose 16 Mo de mémoire cache L3. Elle tourne de 35 à 54 watts et embarque un circuit graphique Radeon 660M composé de 6 cœurs à 1.9 Ghz. Cette puce graphique travaillera donc en coordination avec le circuit graphique GeForce RTX 2050 grâce à la fonction Optimus de Nvidia. L’idée ici est de laisser le circuit graphique AMD intégré au processeur fonctionner dans les usages les moins exigeants et n’enclencher les capacités de la puce Nvidia qu’au moment opportun : pour du jeu, de la restitution vidéo très haute définition, des calculs 3D lourds ou de l’accélération graphique. 

La problématique posée par la partie RTX 2050 vient de sa gourmandise en énergie. Avec 70 Watts de TDP, la puce graphique va plus que doubler la consommation du processeur de base et faire appel à cette extension pourra mettre en péril l’autonomie de l’engin sur batterie tout en augmentant le besoin de refroidissement de l’ensemble. Le fait que le système jongle automatiquement entre les deux circuits graphique apporte donc un certain confort. A la fois d’usage avec des performances ajustées mais également d’autonomie et de nuisance sonore. Le 17″ sait rester très calme niveau bruit lorsque l’on ne le sollicite pas au maximum. Son autonomie en usage mixte n’excède pas les 3H, c’est souvent le cas des portables avec un écran de cette taille.

La carte graphique Nvidia embarque 4 Go de mémoire GDDR6 qui lui est propre, le système quand à lui se base sur un double port SODIMM équipé de deux barrettes de DDR5-5600 pour un total de 16 Go de mémoire vive double canal. Il sera possible de le faire évoluer facilement en 32 Go de mémoire vive même si cela n’est pas forcément utile au vu du profil de cet engin. Le stockage est monté sur un SSD M.2 2280 de 512 Go au format NVMe PCIe 4.0 x4 aux performances très confortables. A noter qu’un second port M.2 2280 NVMe PCIe libre est disponible sur la machine. L’accès à ces composants n’est pas compliqué, quelques vis à retirer au dos du portable.

La connectique est classique avec pour commencer un module M.2 2230 en Wi-Fi6 et Bluetooth 5.3 pour des débits sans fils rapides. En pratique l’accroche est excellente et les débits mesurés tout autant. L’installation de jeux via Steam ou Epic comme la mise à jour de Windows 11 se sont déroulés de manière très efficace. Si le passage par l’Ethernet Gigabit était plus rapide c’est surtout à cause d’un certain encombrement de mes réseaux sans fil. Je suppose que les antennes Wi-Fi profitent à plein de l’écartement disponible sur les angles de l’écran 17.3″. Un détail qui fait toute la différence par rapport aux MiniPC qui me passent entre mes mains d’habitude et dont les débits sont bien plus faibles. Bref, un poste de connexion sans fil très efficace lié à la taille de la machine.

Le reste comprend donc un Ethernet Gigabit, un USB 3.2 Gen 2 Type-C avec prise en charge du DisplayPort, trois ports USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. un port antivol type Kensington Lock est présent et l’alimentation se fait via un port jack propriétaire. Le bloc secteur est un modèle 150 watts en 20 volts et 7.5 Ampères.

Il est assez massif et propose un câble secteur fixe que l’on ne pourra pas retirer. Encore une fois on est plus sur un transportable qu’une solution plus souple avec un câble secteur détachable. C’est tout de même un détail qui pourrait être corriger. Devoir trimballer la prise d’alimentation avec le bloc et le portable alourdit encore un peu plus l’ensemble.

La partie ergonomique est bonne, on retrouve un clavier complet, rétro éclairé RGB une zone avec un touché chiclet agréable et sans flexion du support. La lisibilité des touches est excellente. Un point trop souvent oublié par les constructeurs qui pensent à la joliesse du dispositif avant son usage. Ce n’est pas le cas ici et on distinguera aisément lettres et chiffres pour une prise en main très rapide.

L’espace disponible sur le 17.3 pouces permet de proposer un pavé numérique complet. Les touches fléchées sont séparées du reste du châssis et les touches utiles comme le majuscule droite, la touche entrée ou le retour sont de bonne taille. On note également le léger décrochement en hauteur de la barre espace, correspondant au pouce de la main gauche. Celle qui appuiera sur les touches blanches rétroéclairées. Ce léger recul permettra de conserver une position de la main détendue pour un adulte, sans avoir a remonter le pouce constamment. Les raccourcis et touches de fonctions sont plus tassés mais restent accessibles et on remarque un changement avec des touches « blanches » à deux endroits. Le premier est lié à l’usage des touches ZQSD pour le jeu. Le second est un clin d’oeil au K de Skillkorp. La lettre est présente a plusieurs emplacements du châssis avec un rappel sur le pavé tactile et la coque. 

Pavé tactile qui semble un peu étroit, perdu dans le large et profond repose poignet de la machine, reste de bonne taille. Le P17R2050 est vraiment imposant et c’est plus une impression d’étroitesse qu’un véritable constat. Les boutons sont facilement accessible et leur clic est silencieux. Petit détail tout de même, la coque est entièrement réalisée en ABS, point de métal ici. Si elle est assez épaisse et ne sonne pas en creux, le traitement de surface avec ses angles et son aspect brossé ne doivent pas laisser d’illusion sur les matériaux employés.

La partie audio est classique avec un module d’enceintes stéréo proposant une spatialisation de base. Le sticker DTS n’est plus vraiment une indication de haute qualité et le recours un système d’enceintes Bluetooth ou un casque sera apprécié. On note sur ce point que la sortie jack 3.5 mm est au format Hi-Res et délivre un signal très correct sans parasites. La webcam est classique, 720P, elle profite des fonctionnalités Broadcast de Nvidia pour débruiter le signal vidéo si vous vous filmez dans une pièce sombre, permet d’améliorer le son des micros embarqués et offre des effets de changement de fond ou de floutage de l’arrière plan en temps réel. Tout cela grâce aux fonctions intégrées dans la carte graphique RTX. Le micro embarqué est juste passable, là encore le recours à un casque micro arrange la donne.

D’un point de vue confort d’utilisation on note également un gros effort sur la ventilation dans tous les modes. L’engin ne se fait que rarement entendre. Il faut vraiment le pousser dans ses retranchements dans la durée pour avoir droit à une montée en puissance de la ventilation et donc du bruit généré. 

Pour parvenir à ce résultat, ce Skillkorp combine plusieurs éléments entre eux. Il y a d’abord l’espace disponible. Le 17.3 pouces est large et épais. Cela permet de proposer une aération conséquente des composants.

Il y a plusieurs aspirations d’air frais qui se combinent pour générer un flux important. Au dessus du châssis mais également en dessous avec des ouvertures juste à la perpendiculaire des aspirations de ventilateurs. Trois espaces d’ailettes permettent de repousser la chaleur en dehors de l’engin. Sur le côté droit mais aussi sur l’arrière. Au final on note un usage assez calme du dispositif, même en jeu. Non seulement il ne monte pas trop dans les tours mais le bruit généré est stable et ne part pas dans les aigus.

Quels usages avec ce type de machine ?

Boulanger met en avant la gamme TUF d’Asus dont est issu cet engin pour le vendre comme un portable Gamer. Le design particulier, les finitions, l’esthétique et les ajouts comme le rétroéclairage RGB de la machine vont dans ce sens. Pourtant, encore une fois, ce n’est pas a mon avis la vocation pure de cet engin. On pourra jouer avec ce P17R2050 mais ce n’est pas vraiment son réel domaine d’expertise. A vrai dire cet engin n’a pas ce type de luxe. Ce n’est pas une solution de jeu ni une machine créative. C’est un engin familial plutôt classique destiné a remplir tout type de tâches du quotidien de manière très correcte.

La gestion du RGB AURA avec les touches fléchées

Pour autant, le trio Ryzen 5 7535HS, 16 Go de mémoire vive et RTX 2050 donnent de bons résultats dans de nombreuses tâches. Je ne m’appesantirais pas sur les travaux bureautique ou le multimédia qui sont bien entendu pilotés sans faiblesses. Le surf en ligne est également très confortable avec cette machine.

Les usages créatifs en création et retouche d’image sous Affinity Photo 2 avec l’OpenCL ou Adobe Photoshop et la prise en charge des cœurs CUDA ou en développement d’image avec DXO Photolab se passent sans problème. L’accélération materielle CUDA sous DaVinci Resolve est parfaitement opérationnelle et permet des enchainements de montage avec une prévisualisation en temps réel très confortable en FullHD. Le rendu est également prix en compte par le duo processeur et circuit graphique pour des traitement accélérés. L’ajout d’un second moniteur est parfaitement possible en HDMI ou DisplayPort et ouvre des usages créatifs complets et confortables.

Sous Fusion360 la réalisation d’un objet 3D pour impression tout comme sa préparation sous Orca Slicer se passent sans aucun soucis. Les temps de découpage de l’objet créé ne sont pas des plus rapide par rapport à des solutions plus musclées évidemment, mais tout fonctionne. La lecture de vidéos UltraHD via Displayport ou HDMI sur un écran déporté, ou FullHD sur l’écran de la machine sont parfaitement gérés dans les codecs les plus exigeants.

D’un point de vue jeu, avec des concessions de qualité faites sur le rendu, la machine se débrouille fort correctement. 

Des exemple obtenus avec le portable SkillKorp ? J’ai pu tester une liste assez classique de jeux plus ou moins gourmands avec la machine et tout est jouable en FullHD. Parfois avec plus ou moins de confort mais toujours assez correctement. CyberPunk 2077 par exemple sort à 35 images par seconde avec des détails moyens. Ce n’est pas  merveilleux, ce n’est pas au niveau d’une solution du type RTX 4060 ou supérieure mais cela reste parfaitement exploitable. GTA V, plus tout jeune, tourne entre 90 et 100 images par seconde avec des détails sur haut. Warzone 2.0 atteint les 65/70 IPS en détails moyens avec le DLSS activé en mode qualité. C’est un des autre avantage de ce type de cartes graphique, pouvoir profiter de fonctionnalités comme le DLSS pour améliorer les performances en jeu.

Elden Ring, en détail moyens, fonctionne à 50 images par seconde. Genshin Impact 2 est à 60 IPS en détails haut. Forza Horizon 5 dépasse les 90 images avec de rares baisses à 85 toujours pour du 1080P en détails moyens. Horizon Zero Dawn en DLSS réglé sur Qualité offre 50 à 55 images / seconde en détails moyens. Parmi les plus récalcitrant, Red Dead Redemption II est à 55-60 IPS en 1090P en mode équilibré et DLSS activé en réglage Qualité.

Ce ne sont pas des scores de PC « Gamer » dans le sens où ces titres sont largement au dessus de 60 images par seconde en détail haut sur des ordinateurs portables avec un circuit graphique plus performant. Mais cela permet de répondre à la question de la jouabilité proposée par la RTX 2050 et l’intérêt de celle-ci sur des machines équipées d’un circuit graphique intégré au processeur.

Au final c’est une bonne machine d’un point de vue performances et robustesse, toujours dans une optique familiale. Peut être que son plus gros défaut est un bas de caisse est un peu mou. La partie arrière du PC qui protège la carte mère a en effet tendance a s’enfoncer un peu trop quand on appuie dessus. Probable conséquence du nombre de ses ouvertures. Pour autant cela reste un engin solide. 

Du Skillkorp P17R2050 en particulier

Ce portable est proposé par Boulanger à un prix que j’ai débord jugé assez mal positionné. Affiché à 799€ au moment où j’écris ces lignes, je trouvais l’appareil bien trop cher face à la concurrence. Avant que je la regarde plus en détail, cette concurrence. Ma première idée était qu’un ordinateur équipé d’une RTX 2050 ne pouvait pas couter ce prix là. Preuve que moi même je peux tomber dans des idées préconçues autour de ce type de cartes graphiques. Au final je n’ai rien trouvé d’équivalent sur le marché. Je ne dis pas que c’est le prix le plus adapté ni celui que j’espérais mais c’est un prix logique si l’on regarde les offres concurrentes.

Je ne sais pas comment Boulanger fonctionne dans ce schéma en mettant Asus dans la boucle comme fabricant. Quelles marges sont réalisées par chacun des intervenants. Je sais par contre que la distribution locale de Boulanger via sa chaine de magasins l’oblige à une distribution plus particulière que ses concurrents.

A 799€ en ligne comme en magasin cet engin n’est pas un mauvais placement en soi, c’est juste qu’en regardant autour sur le marché, un connaisseur va trouver autre chose de mieux équipé pour un budget identique. Avec toutefois une petite différence, l’absence de système d’exploitation. Sans Windows embarqué on peut trouver des machines plus performantes assez facilement. Mais le public de Boulanger n’a pas forcément les connaissances nécessaires pour installer un Windows, pire, il ne sait peut être pas comment acheter une licence à part pour moins cher, ni utiliser un système Linux. Le prix du Skillkorp se justifie donc ainsi.

On peut par exemple trouver chez CDiscount un PC Erazer 15.6″ FullHD avec un Core i5-12450H, 16 Go de mémoire vive et 512 Go de stockage et une GeForce RTX 4060 qui sera plus rapide que la RTX 2050. Ou alors sur Amazon, pour 749.99€, un Portable Lenovo 15.6″ Core i5-12450H, 16/512 Go également, avec une RTX 4050, toujours sans système. D’autres choix, d’autres équipements.

Que conclure ? La machine est bonne, bien construite, avec des composants bien choisis. La mode est aux « PC Gaming », un segment qui connait des taux de croissance des ventes assez motivant pour pousser ce Skillkorp a tester cette aventure. Il m’est avis que sous un design classique, l’engin serait invisible dans l’offre actuelle malgré son efficacité. Reste que c’est avant tout une machine familiale et efficace pour un budget relativement serré.

 

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Nvidia GeForce RTX 2050 : le chaînon manquant © MiniMachines.net. 2024.

Ce n’est pas sale : Geekbuying Super Sale

Des promos chaque jour avec de nombreux produits en baisse grâce à des accords constructeurs. Chaque matin le site Geekbuying présente de nouvelles offres. MiniPC, enceintes Bluetooth, domotique, accessoires, consoles de jeu, vélos, écrans, imprimantes 3D, graveuses laser,  aspirateurs robot, vidéoprojecteurs et j’en passe.

Le site met ces promotions en scène jusqu’à la fin du mois de septembre avec de nombreux univers de produits et des cadeaux en prime. Chaque jour l’accent sera mis sur des produits particuliers. Le marchand propose également des bons d’achats suivant le montant de votre panier. 

De 10 à 40€ de remise sur vos achats et diverses autres promotions et codes qui pourront pimenter les pages que vous visiterez. Certains produits sont connus, d’autres sont a découvrir avec des prix très bas sur des références anciennes comme sur de nouvelles arrivées. Le début des meilleures promos débute aujourd’hui même si l’opération a débuté le 11 avec des prix équivalents à ce que proposent Minimachines sur ses promos en général.

Divers guides sont également là pour présenter les produits par thématiques, par marques et même suivant les différents stocks. Bref, une grande braderie avec des offres variées qui se vont se renouveler chaque jour depuis les différents entrepôts Européens ou Chinois du revendeur.

Geekbuying est un sponsor du site et tous les achats fait depuis cette page génèreront une affiliation pour Minimachines. En faisant vos courses vous participez donc au financement du site. Pour autant, je ne suis pas payé pour faire ce billet, c’est simplement qu’il y a beaucoup de produits intéressants a découvrir chez le revendeur. 

A découvrir sur Geekbuying

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Ce n’est pas sale : Geekbuying Super Sale © MiniMachines.net. 2024.

Banana Pi BPI-WiFi6 Mini : une nouvelle carte routeur

La BPI-WiFi6 Mini exploite un SoC ARM Triductor TR6560, une solution composée de deux cœurs Cortex-A9 à 1.2 GHz. Cette puce, associée à un circuit sans fil TR5220 proposant une connexion Wi-Fi6 permettra de dialoguer sur deux antennes en 2.4 et 5 GHz.

La carte BPI-WiFi6 Mini est simple, elle déploie sur une surface de 6.5 cm de large comme de profondeur, tout ce qu’il faut pour construire un petit routeur. Sa mémoire vive est juste de 128 Mo de DDR3, son stockage est limité à 128 Mo de NAND Flash et sa connectique est basique.

On retrouve une alimentation sur un port USB 3.0 Type-C qui servira également d’alimentation, un USB 3.0 Type-A et deux ports Ethernet Gigabit : un WAN et un LAN. La carte devrait également offrir une compatibilité avec un module 5G, elle offre un port M.2 pour l’ajouter et embarque un lecteur de cartes SIM.

Pensée pour permettre de concevoir des solutions de développement maison basée sur des systèmes Linux, la carte se base sur la même architecture que d’autres solutions de la marque pour profiter de leur écosystème. Très compacte elle offrira sans doute des perspectives intéressantes pour un développement mixte incluant Ethernet, Wi-Fi et réseau cellulaire.

Un boitier en métal accessoire sera proposé en option pour la protéger une fois en place. On pourra s’en servir comme relais pour de l’impression réseau ou partager des données même si cela sous exploiterait la capacité cellulaire de la solution. La carte pourra également piloter un outil professionnel à distance. Ou bien entendu devenir une sorte de routeur mobile sur batterie. Ces usages sont évidemment possibles et on imagine la carte reliée à un réseau filaire ou créer un réseau sans fil pour partager les données d’une solution 4G pour créer une bulle locale de réseau.

Mais le format particulier de cette carte et son équipement me laissent une drôle d’impression. En fait, ce format a tout ce qu’il faut pour se transformer en outil d’espionnage industriel parfait. Ultra compact et discret, il est totalement passif. Peut s’alimenter facilement en 12V avec un simple système PowerDelivery et peut recevoir et analyser du trafic sans fil ou filaire assez facilement. La carte Banana Pi BPI-WiFi6 pourrait ensuite transmettre des informations vers l’extérieur en 4G. Je  suis peut être paranoïaque mais ce type d’engin caché dans un faux plafond, alimenté par une dérivation électrique quelconque, protégé par une batterie et connecté sans fil ou en Ethernet peut devenir un sacré mouchard dans une entreprise.

Cela ne m’avait pas sauté aux yeux lorsque je vous présentais la Banana Pi R3-Mini en début d’année 2023, probablement parce que l’équipement était nouveau dans son format et plus élaboré. Mais ici, avec les composants embarqués, je ne vois pas vraiment son réel intérêt face à des produits commerciaux déjà existants. Si ce n’est peut être le prix, la carte est en vente sur AliExpress à 34.99€ TTC. C’est beaucoup moins cher qu’un modeste modem 4G. Le prix à payer pour ne pas avoir à suer sur une configuration système, probablement.

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Banana Pi BPI-WiFi6 Mini : une nouvelle carte routeur © MiniMachines.net. 2024.

Acer ne voit pas dans la ConsolePC un marché important

Jerry Kao est directeur des opérations chez Acer. Le genre de personnage qui donne un coup de gouvernail à l’entreprise pour l’orienter vers différents secteurs. Un poste à responsabilité qui suppose de regarder loin en amont pour ne pas s’échouer dans les bas fonds de mauvaises ventes.

Jerry Kao

Et pour M Kao, le segment d’activité de la Console PC est secondaire par rapport à son coeur de cible. Pire, il ne fait pas preuve d’un énorme enthousiasme sur cette catégorie de produits. Acer, comme d’autres marques développant une gamme de PC pour joueurs doit bien être présent sur le segment des Consoles PC mais pour autant n’espère sans doute pas des ventes monstrueuses confie t-il à Digital Trends. L’ombre du Steam Deck et de Steam OS étant forte, la réactivité d’Asus et de sa ROG Ally également. La concurrence est large, le public visé est sans doute plus faible qu’on ne le croit.

Tout cela n’a pas poussé Acer à investir énormément sur le segment, préférant utiliser un design concurrent proposé localement en Asie pour le rebadger à son nom avec la Nitro Blaze 7. Une pratique assez classique qui évite de mettre une équipe d’ingénieurs au travail et de payer de la Recherche et Développement pour un retour sur investissement pas forcément évident.

Je ne peux que être d’accord avec M Kao. Il fallait faire acte de présence sur ce marché quitte à ne pas vendre grand chose. Impossible pour les marques de laisser Valve courir seul en tête et Asus le suivre. Lenovo, MSI et bien d’autres ont donc eu raison de prendre le train en marche; Rete qu’investir des sommes importantes dans ce segment parait compliqué. Pour autant, je reste persuadé qu’un engin ayant les mêmes caractéristiques qu’une Console PC actuelle mais déployé dans un format de petit portable aurait plus de chance sur le marché qu’autre chose. Plutôt que de chercher des concepts compliqués et fumeux, donner une nouvelle chance à des ultraportables de 10/11/12″ avec des puces modernes aurait sans doute plus de succès.

La Console Asus ROG Ally Z1 Extreme est vendue 599.99€ avec son écran 7 pouces FullHD tactile, un Ryzen Z1 Extreme, 16 Go de mémoire et 512 Go de SSD M.2 2230. Cela n’intéresse qu’un fraction de la population. Prendre le même dispositif mais le déployer sur un 10 ou 11 pouces dans un format compact avec un clavier  bien localisé ouvrirait le concept de minimachine de jeu à un tout autre public. Combien de clients potentiels pour la formule d’un reboot du netbook à la sauce des performances déployées sur ces consoles ? Je parierais ma chemise que l’engin serait véritablement pris d’assaut par un large public. Tout simplement parce que le format ouvrirait mille autres usages que le simple jeu. Et parce que le materiel est parfaitement mûr pour proposer ce type d’engin aujourd’hui : processeur, mémoire vive, stockage, batterie et écrans ont eu largement le temps de s’adapter à des formats très compacts.

Nitro Blaze 7 : la Console PC d’Acer accueille un Ryzen 8845HS

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Acer ne voit pas dans la ConsolePC un marché important © MiniMachines.net. 2024.

Aoostar GEM10 370 : une version Ryzen AI9 HX 370 en approche

En début d’année, Aoostar présentait un boitier original avec le GEM10, une solution d’abord lancée sous AMD Ryzen 7 7840HS (35/54W) puis déployée jusqu’au Ryzen 9 7940HS (35/54W). Un engin très complet qui annonçait les grosses tendances pour l’année à venir avec notamment de l’USB4, de l’OCuLink et un double port Ethernet 2.5 Gigabit. 

Le GEM10 370 est donc un reboot du premier modèle qui passe aux nouvelles séries de processeurs Strix Point d’AMD. Les Ryzen AI 300 qui proposeront leur lot de nouveautés. Plus  de performances en calcul, un circuit graphique plus musclé mais aussi un NPU pour des calculs d’IA locaux. Le Ryzen AI9 HX 370 (15/54W) développe 12 cœurs et 24 Threads dans une fréquence pouvant atteindre 5.1 GHz. Son circuit Radeon 890M propose pas moins de 16 cœurs RDNA 3.5. Enfin, le NPU embarqué pourra délivrer jusqu’à 50 TOPS de puissance de calcul.

 

La machine aura donc plus de compétences mais devrait également couter plus cher. Si Aoostar n’a pas encore donné de prix – et encore moins de date de disponibilité – le GEM10 370 ne sera probablement pas donné. Et cela d’autant que la mémoire sera forcément livrée avec l’engin, pas question d’avoir une version nue puisque celle-ci sera soudée à la carte mère. On retrouvera 16 à 32 Go de LPDDR5-7500 à bord. Le stockage sera confié à une solution beaucoup plus souple puisque l’engin propose trois ports M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 x4. de quoi monter une configuration performante et de belle capacité.

On conservera bien entendu sa connectique USB4 et un port OCuLink indépendant pour piloter un boitier graphique externe. Des éléments présents dans le précédent modèle. La ventilation a l’air identique également avec un dissipateur ventilé spécialement pensé pour refroidir le stockage et un système plus global pensé pour encaisser le même type de TDP maximum. Il est vraisemblable à ce stade de penser que l’engin est juste une mise à jour de la carte mère et que ses dimensions seront identiques. On retrouvera le même boitier en aluminium de 06 litre de 10.7 cm de large pour autant de profondeur et 6 cm d’épaisseur.

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Aoostar GEM10 370 : une version Ryzen AI9 HX 370 en approche © MiniMachines.net. 2024.

GMK NucBox K8 Plus : une version Oculink en préparation

Après une sortie en février sous Ryzen 7 8845HS, un passage vers le Ryzen 9 8945HS avec une évolution de son circuit de refroidissement, le GMK NucBox K8 Plus est un retour au 8845HS avec une évolution connectique.

Le GMK NucBox K8 Plus propose non pas un mais deux ports USB4 et rajoute également une connexion OcuLink à son panel pour offrir une meilleure bande passante vers des systèmes graphiques externes. Rien de révolutionnaire, donc, et l’engin fonctionnera toujours de la même manière.

Pour le moment, le MiniPC n’a eu droit qu’à une présentation sur les médias sociaux Chinois avec une mise en avant d’une solution combinant le MiniPC à un dock graphique sur un support qui permettra sans doute d’étendre le stockage global de la machine. Ce n’est pas mon scénario d’usage préféré et l’idée de déconstruire un PC classique pour le construire en pièces détachées en dehors d’un châssis n’a de sens que dans des cas vraiment très particuliers. A investissement inférieur et pour une meilleure évolutivité, une solution Mini-ITX sera également plus compacte. Je reste persuadé qu’un miniPC doit pouvoir fonctionner de manière autonome dans la majorité des cas et que si l’ajout d’une carte graphique externe peut être une évolution pertinente pour certains scénarios, cela reste souvent un mauvais calcul stratégique et économique.

Pour autant le GMK NucBox K8 Plus proposera en solo de belles compétences avec deux slots SODIMM DDR5-5600 pour un maximum de 96 Go de mémoire vive, deux connecteurs M.2 2280 PCIe 4.0 pour son stockage et une connectique très complète.

 

La « Vapor Chamber » du nouveau GMKtech K8 sous Ryzen 9

On retrouvera également le nouveau design de refroidissement de la version de juillet et un système de gestion de performance par usage. L’utilisateur pourra choisir entre trois modes. Une version silencieuse de l’alimentation en énergie limitera les capacités du processeur tout en évitant la chauffe et sera plus que suffisant pour travailler de la bureautique, surfer ou lire des médias en silence avec 35 Watts de TDP. Une version Performance poussera les curseurs à fond pour permettre des usages lourds en jeu, en création ou en calculs avec 70 watts de TDP. Enfin, un mode équilibré variera la puissance demandée suivant les besoins de l’utilisateur tout  au long de la journée sur une base de 54 Watts de TDP. Il sera ainsi possible de garder un profil silencieux quand vous prendrez des notes en assistant à une réunion et un profil plus performant lorsque vous  lancerez un jeu ou un montage vidéo.

Légèrement plus imposant, le GMK NucBox K8 Plus restera très compact avec 13.2 cm de large pour 12.5 cm de profondeur et 5.8 cm d’épaisseur. Le premier modèle de février mesurait 12.3 cm de large pour 11.2 cm de profondeur et seulement 4.3 cm d’épaisseur. Le nouveau venu est donc beaucoup plus haut, probablement pour accueillir la connectique et surtout le nouveau système de dissipation interne. Le prix n’est pas encore connu mais la marque a indiqué 2*99 Yuans. Ce qui peut aller de 266€ HT en conversion simple pour 2099 Yuans (peu probable) à 380€ HT pour 2999 Yuans. Un prix qui pourrait correspondre à celui d’un barebone et auquel il faut ajouter des frais de transport et une éventuelle marge pour un distributeur.

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Imprimantes 3D Anycubic : ventes anniversaire

Des produits en large baisse si vous voulez vous lancer dans l’impression 3D : Imprimantes à filament, imprimantes résines, consommables et accessoires. Toute la gamme est en baisse. En tant que partenaire de la marque, je peux vous proposer un rabais supplémentaire de 25€ grâce à un code promo. Cela fait des prix assez incroyables.

Quelques exemples ? 

La Anycubic Kobra 3 Combo qui est une imprimante à filament multicouleur avec sa base de gestion 4 filaments est à 599€ prix public. Pour l’anniversaire de la marque, elle est proposée à 379€. Avec le code MINIMACHINES, elle passe à 354€ !

La Anycubic Kobra 2 Pro sortie à 359€ prix public est à 199€, ce qui ne la rend pas éligible au code promo. Mais si vous ajoutez 3Kg de filament PLA elle monte à 245€ et peut alors profiter de la réduction de 25€ avec le code MINIMACHINES pour retomber à 220€. Cela fait 3 Kilos de PLA pour 21€ !

La Anycubic Photon Mono M7 qui est une imprimante résine haut de gamme au prix public de 519€ est en promo à 399€. Avec le code MINIMACHINES, elle tombe à 374€ ! La variante Anycubic Photon Mono M7 Pro est à 499€ et donc 474€ avec le code.

La Anycubic Photon Mono X2 est une imprimante résine sortie il y a quelque temps au prix public de 479€. Elle est en promo à 149€ et ne bénéficie pas du code promo de par son prix déjà très bas. Mais c’est une super affaire à ce tarif.

Il y a plein d’autres bonnes affaires en accessoires, consommables et en machines pour cette promo anniversaire. Et n’hésitez pas à ajouter parfois un consommable  pour augmenter le tarif de certaines offres afin de pouvoir profiter du code.

Voir l’offre sur Anycubic France

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Imprimantes 3D Anycubic : ventes anniversaire © MiniMachines.net. 2024.

Krackan Point : AMD vise des portables milieu de gamme

AMD s’intéresse désormais beaucoup au moyen de gamme et préparerait pour le marché des machines mobiles un nouveau processeur d’une gamme baptisée Krackan Point. Construite autour de l’architecture Zen 5, elle serait prévue pour le début de 2025 et pourrait se retrouvera dans des portables au prix situé autour de 800$ HT.

Les puces AMD Zen 5 sont pour le moment réservées aux séries Strix point, les Ryzen AI 300. Elles visent plutôt un marché haut de gamme et posent un problème à AMD qui n’a plus vraiment d’offre milieu de gamme compatible avec les exigences de Microsoft pour obtenir le label Copilot+. non pas que le public réclame  a corps et à cris l’arrivée de l’IA de Microsoft sur ses machines mais c’est un élément indispensable pour que les constructeurs puissent obtenir de Microsoft de l’aide dans le financement de leur campagnes de publicité. Sans label Copilot+, pas de campagne conjointe entre un constructeur de portable et Microsoft. Il faut donc absolument proposer une offre sur ce segment.

Si on a peu d’informations sur cette gamme Krackan Point pour le moment, et encore moins d’éléments officiels, on se dirigerait vers un scénario assez logique d’une version Strix Point sabrée techniquement pour entrer dans un développement moins couteux. La gamme Krackan Point fonctionnerait sur huit cœurs Zen5 dans un scénario où la puce serait composée de 4 cœurs Zen 5 et 4 cœurs Zen 5c. La partie graphique serait quant à elle composée de 8 cœurs RDNA 3.5. Un Ryzen AI 9 HX 375 Strix Point est construit autour de 12 cœurs (8 Zen 5, 4 Zen 5c) et 16 cœurs RDNA 3.5. 

Un NPU AMD XDNA serait donc de la partie pour répondre au minimum syndical demandé par Microsoft, à savoir 40 TOPS, afin d’être Copilotocompatibe. La mémoire vive serait quant à elle confiée à de la LPDDR5x-8000. De quoi concurrencer l’offre de Qualcomm qui vise ce même marché avec ses puces Snapdragon X Plus mais aussi de son éternel rival Intel et de ses Lunar Lake.

Source : ComputerBase

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AMD se désengage des circuits graphiques haut de gamme

Si la démarche est temporaire et qu’AMD ne s’interdit pas de revenir dans cette course particulière tel que le confirme Jack Huynh à Tom’s Hardware, c’est une excellente nouvelle pour le marché.

Jack Huynh

La réflexion d’AMD autour de ces circuits haut de gamme est assez logique. Si être le premier en terme de performances a toujours un côté positif puisque cela rejaillit mécaniquement et publicitairement sur le reste de son catalogue, les mesures à prendre pour y parvenir sont extrêmement couteuses pour une frange de population assez faible. Dépenser des fortunes pour construire des cartes qui ne seront au final que vendues à peu de personnes ne semble pas des plus malin. Même si, il faut le reconnaitre, AMD a beau jeu de tenir se discours en étant l’éternel second sur ce marché derrière Nvidia.

Reste que c’est une démarche intéressante pour l’univers des minimachines. Parce qu’une chose est sûre, qu’elle soit fabriquée par AMD ou Nvidia, une carte graphique très haut de gamme n’entrera jamais dans le châssis d’un MiniPC ou d’un ultraportable. Ses besoins physiques en terme d’énergie et de refroidissement la rende totalement incompatible.

Ce que le directeur général du Graphics Business Group d’AMD indique donc ici, c’est que la marque veut se recentrer sur le cœur du marché, ce qui génère des ventes. Le milieu de gamme. Les puces les plus puissantes seront donc laissées à Nvidia qui pourra les commercialiser seul. Le milieu et le plus bas de gamme seront le nouveau terrain de jeu et d’affrontement entre AMD, Intel et Nvidia. Une manière pour AMD d’augmenter ses parts de marché et, à vrai dire, un constat de ce  qui existe déjà dans la pratique. AMD n’arrive pas à rattraper Nvidia sur le haut de gamme ni à lui prendre des parts de marché sur le milieu de gamme. Cesser de lutter  inutilement dans ces sables mouvants est donc la meilleure chose à faire.

Une GeForce RTX 4060 Low Profile de chez Gigabyte

Les conséquences de ce choix pourraient s’avérer excellentes pour les clients. D’abord parce que la concurrence sur ce segment des circuits graphiques milieu de gamme va multiplier les références et donc le choix. Intel s’y intéresse, les puces embarquées dans les CPU et les SoC sont également bien positionnés, le marché est assez bien portant. Ensuite parce que le nerf de la guerre sur ce segment est orienté différemment que dans la course à la puissance brute. Les services annexes comme l’économie d’énergie, la compacité, le bruit généré sont également importants. Quand un constructeur sort une carte milieu de gamme solide, si il ne veut pas être invisible dans l’énorme catalogue d’offres concurrentes, il doit trouver un moyen d’attirer les regards. Proposer un excellent prix est une technique classique mais des offres un peu plus chères, silencieuses et compactes peuvent tout à fait fonctionner également. Là où le haut de gamme ne compte que les points d’un benchmark, le bouillon de culture du milieu de gamme propose d’autres voies d’évolution.

Il y a également un effet secondaire à ce changement. Le déplacement du prix de l’offre des circuits graphiques. Si Nvidia se retrouve seul sur le marché du haut de gamme, libre à lui de proposer n’importe quel montant pour ses puces. On imagine souvent que l’absence de concurrence se traduit toujours par une hausse importante des prix. Mais c’est en réalité un jeu dangereux car en étant plus agressif sur le milieu de gamme et l’entrée de gamme, AMD va changer le prix moyen d’une carte graphique sur le marché.

La RTX 4090, fleuron de la gamme Nvidia

Si AMD lutte efficacement sur le ticket moyen des cartes intégrées au cœur de la majorité des configurations, la marque se distancera du montant demandé pour les cartes haut de gamme. Cela creusera un écart toujours plus important entre ce qui est jugé comme suffisant pour la majorité des usages et les caprices d’une carte d’excellence. Et le point capital à retenir est cette idée de caprice. Beaucoup d’acheteurs ont bien conscience que pour leur usage, l’investissement dans une solution très très haut de gamme n’a rien de rationnel. Ils se font plaisir avec un circuit d’exception mais le poids de celui-ci sur le budget global de leur PC n’a pas vraiment de sens. Si la différence entre le raisonnable et le caprice devient un gouffre, la position de beaucoup de clients sera le classique investissement sur le milieu de gamme.

Les statistiques de Steam sur les circuits employés pour jouer en aout 2024 : le moyen de gamme truste le haut du classement.

Ce nouveau positionnement d’AMD est donc bénéfique pour l’acheteur à court et moyen terme. Sur le long terme par contre il présente un risque. Celui d’un ralentissement des évolutions des circuits de l’ensemble des acteurs du marché. Sans l’aiguillon concurrentiel et face à l’immense coût de développement des puces haut de gamme, Nvidia pourrait diminuer sa Recherche et Développement dans ses circuits graphiques grand public. Ce qui aurait des conséquences en terme d’évolution, de capacités et de services.

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AMD se désengage des circuits graphiques haut de gamme © MiniMachines.net. 2024.

Geekom GT1 Mega : un MiniPC Meteor Lake (Mise à jour)

Le Geekom GT1 Mega est un MiniPC d’aspect très classique mais qui embarque des puces Meteor Lake aux performances élevées. On retrouve à son bord les fers de lance du monde mobile actuel chez Intel même si la marque vient de les supplanter avec l’apparition de Lunar Lake.

Au menu donc, on retrouve des puces allant jusqu’au processeur Intel Core Ultra 9 185H, une puce 16 cœurs développée en 6 cœurs P, 8 cœurs E et 2 cœurs LPE pour un total de 22 Threads. Avec une fréquence maximum de 5.1 GHz et 24 Mo de mémoire cache, c’est un processeur très compétent pour un TDP moyen de 45 watts, oscillant de 35 watts en usage le plus léger à 115 Watts en mode Turbo. Avec un circuit graphique Intel Arc en 8 cœurs Xe cadencés à 2.35 GHz, la puce offre d’excellents résultats en vidéo, 2D et 3D. Le constructeur emploie son système de refroidissement actif IceBlast 20 censé pouvoir encaisser des températures élevées.

Pour accompagner cette base, le Geekom GT1 Mega propose pas moins de 32 Go de mémoire vive déployés sur deux slots SoDIMM en DDR5-5600. On pourra augmenter la mémoire jusqu’à 64 Go au besoin en double canal. Le stockage est confié à une solution M.2 2280 NVMe PCIe 4.0 X4 pouvant atteindre 2 To en sortie d’usine. Un second port M.2 2242 sera également disponible mais n’offrira qu’une compétence SATA 3.0.

La connectique propose une ribambelle de ports avec en façade le choix assez étrange de ne proposer que des ports USB 3.2 Type-A. Quatre pour être précis, accompagnés par un jack audio combo 3.5 mm. Un bouton de démarrage sera également présent et sur la partie droite du châssis, on retrouvera un Antivol type Kensington Lock. 

Le reste de la connectique est situé à l’arrière. On note une prise d’alim fonctionnant de 9 à 36 volts, deux ports USB4, un USB 3.2 Type-A supplémentaire, un USB 2.0, deux sorties vidéo HDMI 2.0, deux ports Ethernet 2.5 Gigabit et sur le côté gauche de l’engin, un lecteur SDXC.

Pas de problème donc pour brancher clé USB, disque externe et autres périphériques comme des manettes de jeu en face avant. Les ports USB4 permettront de se connecter à des éléments nécessitant des compétences rapides comme du stockage de type SSD externe mais également des docks ou des écrans. On retrouvera également un module Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4.

 

La machine permettra une accroche VESA même si le support semble optionnel. Elle mesure 13.5 cm de large pour 13.2 cm de profondeur et 4.4 cm d’épaisseur. Chaque engin est livré avec une licence officielle de Windows 11 Pro et une garantie de trois ans proposée directement  par la marque.

 

Bref un très bel engin et une solution qui se décroche pour le moment à un tarif assez élevé même si, depuis hier, j’ai pu obtenir un code promo exclusif pour Minimachines !

Des tarifs qui picotent encore un peu mais qui passent sous la barre symbolique des 1000€ pour le premier et proposent une belle baisse également pour le second. Néanmoins, il faut vraiment avoir besoin d’une machine de ce genre pour craquer. Il y a clairement un public pour cela et la garantie de 3 ans aide a ce type d’investissement mais ce n’est pas forcément le profil de la grande majorité des utilisateurs.

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Famille Steam : 10 ans après le partage familial de Steam évolue

C’était il y a 10 ans, le partage familial de Steam était présenté comme une fonction permettant de prêter des jeux dématérialisés à un autre compte avec certaines limitations. On pouvait prêter à n’importe quel contact un accès vers sa licence du jeu. Laisser un accès vers un jeu téléchargeable et donc dématérialisé sur deux postes ou plus cela à l’air étrange mais la restriction principale de cette offre était qu’il n’était pas possible pour les deux comptes de jouer au même jeu en même temps.

Cette restriction n’a pas changé aujourd’hui avec Famille Steam. 10 ans après la formule de base est la même et c’est assez logique puisque l’éditeur ne peut pas multiplier les accès aux jeux. Les droits de ceux-ci ne lui appartiennent pas et la distribution des titres via la plateforme de Valve inclus – sauf exceptions très rares – un usage unique de chaque copie du jeu téléchargé. 

Ce qui change c’est le nombre des comptes qui permettront ce partage. Ils seront limités à 6 personnes dans ce que Valve appelle une « famille Steam ». Cette famille pourra bien entendu évoluer. L’idée est de pouvoir faire correspondre la réalité des usages pratiques à ce que permet Steam. Bien plus qu’a élargir les possibilités réelles du quotidien. Et le calcul n’est pas mauvais du tout pour Valve.

Aujourd’hui bon nombre de joueurs PC ont une licence unique pour toute une famille vivant sous le même toit. Et pour cause les parents sont tombés dans la marmite du jeu vidéo quand ils étaient petits et disposent d’un compte de jeu bien garni dont ils font profiter leurs enfants. Ainsi le PC familial est connecté au compte de papa ou maman. L’éventuel PC portable ou le PC situé sous la télé est également abonné à ce compte. Parfois les PC des enfants sont également connectés à ce même compte. C’est plus simple et plus pratique pour tout le monde.

Mais qu’arrivera t-il le jour où les enfants quitteront le nid familial ? Ils devront reconstruire une base de jeux de A à Z si ils profitent depuis toujours du compte parental. Où iront-ils la faire ? Chez Steam ? Pas sûr. Chez Epic, ils ont droit à un ou deux jeux gratuit par semaine depuis des années. Si ils font bien leurs courses hebdomadaires ils peuvent donc avoir des titres intéressants à eux et bien à eux. Chez Amazon, ils ont également droit à des jeux régulièrement offerts. Même chose chez GoG… Au final, le catalogue de jeux se morcèle de plus en plus et ce qui était il y a 10 ans un quasi monopole pour Steam devient un marché beaucoup plus concurrentiel aujourd’hui.

Maintenant imaginez que dans une famille lambda, papa et maman aient un compte Steam unique. Mais que Junior puisse avoir son propre compte et profiter des titres prêtés et/ou achetés par ses parents. Il dispose d’un accès facile à des jeux mais il peut également enrichir de manière autonome sa propre collection. Une collection liée à son nom. Il ne dépend plus uniquement de l’installation d’un autre compte. Si le jeu PC est son loisir favori il peut demander qu’on lui offre un titre sur son compte personnel pour son anniversaire. Acheter des jeux en promotion avec son argent de poche, profiter d’éventuelles soldes et offres pour enrichir son propre catalogue. Il sera possible pour un enfant de demander qu’on lui achète un jeu mais il ne pourra pas effectuer l’opération de lui même depuis le compte parental.

Un enfant pourra donc avoir ses propres jeux tout en continuant de profiter des titres du foyer via le système de partage familial. Mieux, un enfant passionné par un jeu pourra également partager celui-ci avec d’autres membres de sa famille. Si un enfant a eu un coup de cœur pour un jeu qu’il s’est acheté, il pourra le prêter à ses parents tout en conservant sa propre sauvegarde et ses records. Si les six membres de la famille ont un catalogue différent, les titres pourront alors être mis en commun. Evidemment, les éventuelles tranches d’âge seront respectées. Dernier point, il sera possible de jouer en mode déconnecté à des jeux Famille Steam.

Valve insiste sur la possibilité d’un contrôle parental étendu sur les jeux Steam Families. Avec non seulement la possibilité de choisir les titres partagés mais également de définir des horaires de jeu, des temps de jeu, l’accès à des communautés en ligne ou à des fonctions de chat. Un réglage fin permettant d’éviter les dérives et les abus pour les plus jeunes.

Il sera également possible de contrôler le temps passé par chacun sur les jeux de la plateforme. Il sera également possible de voir sur quel jeu du temps est passé. Un ajout intéressant pour beaucoup de parents voulant contrôler le temps passé à jouer.

Evidemment, aucun lien de parentalité n’est nécessaire pour partager les titres mais Steam estime que le noyau familial est une priorité. Parmi les points qui ont du servir à l’éditeur pour convaincre les studios de développement de jeu, une notion d’âge. En effet si vous êtes intégré à une famille Steam et que vous êtes adulte, vous devrez patienter une année entière avant de pouvoir réintégrer une autre famille si vous quittez la première. Une manière d’éviter de voir des comptes papillonner d’une famille à l’autre et de profiter des titres d’une manière probablement jugée « abusive ». Les mineurs seront quant à eux choisis au sein d’une famille Steam par des adultes uniquement mais pourront passer de l’une à l’autre. 

A terme, l’ancien partage familial sera abandonné et le nouveau format le remplacera totalement.

Pour en savoir plus, rendez vous sur la page dédiée.

Le Partage Familial Steam sort de sa phase beta, vous allez pouvoir prêter vos jeux dématerialisés

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Beelink SER9 : le MiniPC évolue vers un Ryzen AI 9 HX 370

D’un point de vue purement technique, il faudrait sortir une loupe pour voir de réelles différences entre le Beelink SER9 et le Beelink SER8. Les deux châssis sont identiques avec les mêmes options, la même connectique et des fonctions particulières comme des enceintes embarquées.

Mais en soulevant le capot, on constate deux différences importantes avec d’abord le passage des puces Hawk Point Ryzen 7 8845HS du SER8 vers l’arrivée des puces Strix Point Ryzen AI 9 HX 370 sur ce modèle.

Pour rappel, cette nouvelle génération de puces mobiles chez AMD emploie une architecture Zen5 et un circuit graphique Radeon 890M. Accessoirement, elles profitent d’un NPU plus performant qu’auparavant. Sur le Beelink SER9, on retrouvera donc une puce 12 cœurs et 24 Threads avec 4 cœurs Zen 5 et 8 cœurs Zen 5C moins gourmands qui oscilleront de 2 à 5.1 GHz et proposeront pas moins de 36 Mo de mémoire cache au total. Le NPU Ryzen AI embarqué délivre 50 TOPS et la partie graphique intégrée est un Radeon 890M composé de 16 cœurs RDNA 3.5 à 2.9 GHz. Le tout fonctionne dans des TDP situés entre 15 et 54 Watts.

C’est une puce mobile qui présente un potentiel d’usage assez énorme avec de meilleures performances en calcul simple et multi cœur, une amélioration d’un tiers de ses performances graphiques et un NPU exploitable pour des usages locaux classiques. On pourra, avec ce type de minimachine, remplir toutes les tâches classiques d’un MiniPC comme la bureautique, le surf et le multimédia. Mais ces gammes de processeurs ouvrent également un usage très confortable de logiciels créatifs gourmands, des capacités à piloter des outils exigeants et même des jeux récents. Si on n’atteindra pas les performances de cartes graphiques dédiées, le ratio d’encombrement et de consommation proposé ici est sans commune mesure.

Parmi les concessions faites autour de ces solutions, on déplorera l’intégration de la mémoire vive sur la carte mère via de la LPDDR5x. C’est la seconde différence majeure avec le SER8 qui proposait des barrettes de mémoire vive classiques. Ce choix de souder les composants n’est évidemment pas le meilleur pour un MiniPC, surtout qu’il est fait pour pouvoir intégrer dans le boitier une paire d’enceintes qui ne sera souvent pas exploitée par l’utilisateur final.

Si le système de refroidissement est le même avec un dispositif en vapor chamber assez travaillé, le choix de basculer vers de la mémoire soudée pour intégrer des enceintes n’est pas le plus efficient pour le client final. Heureusement, la marque proposera des versions pouvant atteindre 32 Go de LPDDR5x-7500 mais elle n’aura plus la possibilité de vendre des modèles de type barebone, sans mémoire ni stockage, aux tarifs plus abordables et qui permettent d’intégrer des composants externes.

Pour le reste, le gémellité des modèles est confondante avec la même connectique. En façade, on retrouve un port jack audio combo 3.5 mm, un USB 3.2 Type-C et un USB 3.2 Gen 2 Type-C en plus du bouton de démarrage. Sur la tranche arrière deux USB 3.2 Gen 2 Type-A, deux USB 2.0, des sorties vidéo HDMI 2.0 et DisplayPort 1.4, un USB4, un Ethernet 2.5 Gigabit, un second jack audio combo 3.5 mm et la classique prise d’alimentation au format jack.

Enfin, fidèle à de récentes habitudes, le constructeur a décidé de mettre de la couleur dans son produit avec quatre finitions différentes pour le boitier en aluminium. Des modèles gris et argent très classiques mais aussi un vert et un orange. Aucune idée du tarif de ce nouveau modèle pas plus que de disponibilité. Mon contact chez Beelink parle d’une sortie imminente en précommande, probablement la semaine prochaine, mais pas forcément sur tous les territoires pour le moment.

AMD Ryzen AI 300 : un nouveau cocktail à base de Zen5 et RDNA3.5

Sources : Beelink et Liliputing

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Minisforum UN100P : un MiniPC N100 très classique

C’est un mouvement assez amusant que je constate ces derniers mois. Alors que la disparition d’Intel sur le segment MiniPC a laissé un vide, alors que le marché grand public s’est affairé autour des processeurs Intel N100, beaucoup de marques internationales ont boudé ce segment qui semblait pourtant bien répondre à une demande.

Le Minisforum UN100P vient, comme le Geekom Mini air 12 présenté en aout, remplir un vide laissé par les constructeurs traditionnels. Une machine à mi chemin entre les propositions les plus basiques pour le grand public et un équipement plus performant dont une foule de pros a bien compris qu’elle n’en avait plus besoin.

Si je fais un bref historique nous avons eu plusieurs phase. D’abord l’arrêt des NUC Made by Intel et la reprise annoncée par Asus. Les pros adoraient les NUC d’Intel. Ils ont mis le temps à les accepter mais une fois la chose faite, ils s’en sont emparés pour tout un tas d’usages. Du PC d’affichage à la machine au cœur de différents dispositifs industriel. Du PC de caisse au poste intégré dan divers automate. Les NUC ont fleuri partout. Abordables, bien garantis, efficaces et robustes, c’était le couteau suisse à avoir sur une étagère pour répondre à 1000 scénarios d’usage. 

Lorsque les NUC ont disparu chez Intel, il a fallu trouver des alternatives. Les machines concurrentes étaient disparates en format et en garanties, les prix s’envolaient assez haut et beaucoup de pros ne savaient pas trop vers quoi se tourner. C’est à ce moment que les premiers MiniPC « sérieux » sont apparus sous Intel N100. Quand j’écris « sérieux », c’est avant tout pour une approche commerciale. On ne peut pas intégrer un MiniPC à 140€ pour le devis d’un client industriel quand toute panne sur son produit impose un arrêt de sa production. La machine est peut être parfaite mais cela ne fait pas très sérieux. Même chose pour des contrats de bureautique, vous ne le croirez peut être pas 

Certains constructeurs ont donc proposé une première salve de MiniPC sous Alder Lake N100 un peu plus sérieux. Souvent en ajoutant une ventilation plus imposante ou en basculant sur du fanless. Plus chers, ils étaient accompagnés de fonctions de BIOS avancées pour le réveil via réseau Ethernet ou la reprise automatique à la reprise du courant. Ces machines lancées pour « tâter le terrain » on été vendues très rapidement pour des pros comme pour des particuliers. A la grande surprise des clients pros, les N100 répondaient au cahier des charges de leurs besoins dans la très grande majorité des cas.

Et c’est ce qui explique pourquoi ce Minisforum UN100P comme le MliniAir 12 de Geekom sont relancés en cette rentrée 2024, plus de 18 mois après la sortie du N100 d’Intel. Parce que la puce suffit et parce que ces marques ont vendu des tonnes de ces minimachines, voici cette seconde salve d’engins visant un marché de particuliers et de pro à la recherche de solutions plus sécurisantes que les modèles les plus attractifs niveau prix.

Le UN100P est donc un engin des plus classiques sur ce marché. Avec 12.75 cm de large, 11.24 cm de profondeur et 3.99 cm d’épaisseur, il propose un Intel N100 dissipé d’abord passivement par une solution composée d’une large plaque d’aluminium et de longues ailettes puis éventuellement refroidies par un ventilateur en cas de besoin.

La marque indique pouvoir encaisser un TDP de 15 watts pour une puce qui est censée travailler à 6 watts. Ce qui engage à un fonctionnement silencieux et robuste. Un support SODIMM est livré avec une barrette de 16 Go de DDR4-3200 en mono-canal. Un emplacement M.2 2280 NVMe proposera jusqu’à 1 To de stockage aux format NVMe PCIe 3.0 x1 ou SATA 3.0. Une baie de stockage 2.5″ est également présente pour accueillir un stockage SATA supplémentaire.

La connectique est composée d’un ensemble complet de ports classiques. En façade, deux USB 3.2 Type-A, un USB 3.2 Type-C, un jack audio combo 3.5 mm et un bouton d’allumage. Sur la face gauche, un lecteur de cartes MicroSDXC, à droite un Antivol type Kensington Lock et vers l’arrière un Ethernet 2.5 Gigabit, deux USB 3.2 Type-A et deux sorties HDMI. Le module sans fil est un Wi-Fi6 et Bluetooth 5.2 très classique. L’engin est livré avec un adaptateur VESA classique.

Proposé à 179€ depuis la boutique européenne de Minisforum en version 16/512 Go avec une licence de Windows 11, c’est une machine entrée de gamme que la marque pense proposer pour encore longtemps.

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Minisforum UN100P : un MiniPC N100 très classique © MiniMachines.net. 2024.

Onyx BOOX T10C : une liseuse couleur de 10.3 pouces

Ave un châssis en aluminium, la nouvelle Onyx BOOX T10C propose une épaisseur de 5.5 mm pour 420 grammes. Des mensurations confortables pour lire en couleur puisque c’est le principal argument de ce modèle tout juste au dessus des 10 pouces de diagonale.

La raison de cette légèreté est dans le choix des matériaux mais pas uniquement. Pour parvenir à rester sobre niveau poids, la marque a sabré les capacités de la batterie. Une solution de 3700 mAh est ici employée, elle offrira comme souvent avec ce type d’engin plusieurs dizaines d’heures de lecture mais nécessitera tout de même des recharges moins espacées que les modèles Boox Tab Ultra X ou C Pro de la marque.

L’encre numérique couleur choisie est une E Ink Kaleido 3 qui assurera une belle lisibilité. La densité de pixels grimpe à 300 ppp en niveau de gris et à deux fois moins en couleur. 4096 combinaisons colorées sont possibles et la tablette prend aussi bien en charge le tactile capacitif que les stylets actifs à fonctionnement EMR. On pourra donc écrire avec des milliers de niveaux de pression mais aussi retourner son stylet pour gommer des erreurs.

A l’intérieur, on retrouvera une puce non détaillée de chez Qualcomm. Un SoC 8 cœurs cadencés à 2.4 GHz et associé à 4 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage. La Onyx BOOX T10C embarque un système android 12 sauvagement modifié pour coller aux besoins du produit. Elle propose un USB Type-C qui permettra de faire transiter des données et de la recharger. Un module Wi-Fi5 et Bluetooth 5.0 permettra également d’ajouter des contenus sans fil.

Enfin, un petit haut parleur permettra d’engager des fonctions audio et un micro de dicter des messages ou de dicter du texte à l’engin. Prix du joujou ? Actuellement 3499 Yuans en Chine. Soit environ 450€ HT et 540€ TTC.

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Onyx BOOX T10C : une liseuse couleur de 10.3 pouces © MiniMachines.net. 2024.

TomTop fait des promotions variées de printemps

Il n’y a plus de saisons me disait encore hier mon voisin responsable à lui seul d’un bon paquet de kilos de CO2 chaque année. Pour TomTop, les saisons sont plus commerciales. Alors que l’automne débutera le 22 septembre prochain, l’enseigne annonce des promotions sur des produits qui auraient été parfaits pour bricoler ou s’équiper ces deux derniers mois.

Et c’est assez logique en fait, tout ne s’est pas vendu alors il faut nettoyer les étagères de certains produits. Des rabais variés sur des capteurs solaires, des éoliennes, des outils domotique, du materiel de jardinage, de la décoration, des batteries mais également des équipements de sécurité, des vélos – pas tous légaux en France faites attention – des aspirobots et autres.

Des produits plus classiques sont également mis en avant : éclairage studio, graveuses laser et accessoires variés. A vous de faire le tri pour cette offre de printemps très… tardive. 

Un petit conseil pour trouver les offres les plus pertinentes, ne regardez pas le pourcentage de rabais des offres mais plutôt la barre verte et le nombre de pièces restantes. Les produits les plus intéressants et les promos les plus importantes ne restent pas longtemps.

A découvrir sur TomTop

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Lenovo ThinkPad X1 Carbon Gen 13 : tu n’Aura pas le choix

Comme pour le Yoga Slim 7i, la Gen 13 du Lenovo ThinkPad X1 Carbon sera estampillée Aura Edition. C’est sous cette appellation que Lenovo déploie un trésor d’imagination marketing pour vous coller des services autour de l’IA. Une pilule que les pros, public que cette machine vise particulièrement, ne seront pas forcément ravis d’avaler.

Le Lenovo ThinkPad X1 Carbon Gen 13 reste un extraordinaire ultraportable. Son ticket d’entrée est évidemment à la mesure de ses capacités, c’est à dire assez élevé. Comptez plus de 2000€ pour commencer à taquiner ces modèles. En échange, on retrouve un 14 pouces emballé dans un châssis mêlant fibre de carbone, magnésium et aluminium. Un engin qui se positionne avec les poids coq de sa catégorie à 980 grammes, tout en restant ultra résistant et compact. 31.28 cm de large, 21.48 cm de profondeur et 1.44 cm d’épaisseur à son Everest personnel. 

L’écran est un OLED en 2880 x 1800 pixels en 16:10 capable de monter à un rafraichissement de 120 Hz mais un peu décevant en luminosité. 400 nits seulement quand des concurrents annoncent fièrement 500 ou 600 nits sur des machines de plus petite ambition. La dalle est certifiée 100% 100% DCI-P3 pour une colorimétrie ajustée. On retrouvera également à son bord un Core Ultra 7 288V dans sa version la plus musclée et donc 32 Go de LPDDRx5, un circuit graphique Intel ARC 140V et un NPU développant 48 TOPs pour vous encourager à mieux vous tenir sur votre chaise. Suivant les versions, vous pourrez embarquer jusqu’à 2 To de stockage NVMe en PCIe Gen 5 en M.2 2280.

La connectique propose deux Thunderbolt 4, deux USB 3.2 Type-A, un HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. Le tout lié à un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 et une option 5G dès l’année prochaine. Point bonus pour Lenovo, l’engin pourra remplacer sa batterie facilement et on pourra donc faire évoluer le modèle 57 Wh livré. La recharge sera en elle même facilitée par un adaptateur USB Type-C à charge rapide 65 watts de type GaN plus léger et compact que les blocs secteurs habituels. La batterie retrouvera 80% de capacité au bout d’une heure de charge secteur.

Le reste est plus classique, capteurs biométriques avec lecteur d’empreintes et webcam FullHD avec infrarouge et œilleton de confidentialité. Enceintes stéréo couplées à deux micros, clavier rétro éclairé et le TrackPoint hérité des Thinkpad d’IBM. Un clavier qui résistera aux projections liquides et proposera une course de touche de 1.5 mm.

Bref, du bel ouvrage puissant, léger et bien construit mâtiné d’une IA entrée au chausse pied et marketée au forceps pour un public pas forcément ravi de la voir débarquer sur son terrain de jeu favori.

Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition : un 15″ Lunar Lake très compact

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Le Flipper Zero passe à la version 1.0 de son firmware

Doublement de la vitesse de transmission Bluetooth Low Energy, amélioration de la communication NFC, meilleure autonomie, le nouveau firmware 1.0 du Flipper Zero est arrivé.

L’outil annoncé en 2020 aura mis quatre an à passer en Firmware 1.0. Cela ne veut pas dire que les précédents modèles ne fonctionnaient pas ou pas bien, l’engin a déjà une belle communauté, une histoire riche en aventures, un magasin d’applications et même un accessoire ludique.

Simplement, comme tout bon gadget de niche ultra geek qui se respecte, il continue d’évoluer avec une optimisation aux petits oignons de son système. Outre une meilleure gestion de ses capacités techniques, le nouveau déploiement apportera des possibilités supplémentaires comme, par exemple, le support des applications Javascript sans compilation.

Un élément intéressant est mis en exergue autour de cette mise à jour, celui d’un changement dans la gestion du firmware lui même. Limité par la place en mémoire disponible sur le Flipper, le firmware ne pouvait plus recevoir de nouveaux services. Chaque modification ou correction de code nécessitant une mise à jour complète de l’ancien. Un changement de gestion d’ensemble est donc apparu il y a quelques temps avec un passage d’une gestion de firmware monobloc à une solution plus élégante par Application. Avec un humour acronymique douteux, l’équipe de développement a appelé  sa solution le Flipper Application Packages. Ce système installé sur la carte MicroSD permet de stocker une bibliothèque de composants et d’outils qui seront chargés dans le firmware en direct par le Flipper Zero. En clair, vous chargez des fonctionnalités suivant vos besoins en remplaçant des éléments dont vous ne vous servez pas. Un peu comme si vous changiez un disque dans un jukebox de CD. Cela se fait à la volée sans nécessiter de reflasher tout le firmware à chaque fois.

Si cette fonction était en place depuis un moment, elle est mise en avant avec cette mise à jour comme une nouveauté importante et stable. De quoi embarquer plus de fonctions dans son petit gadget et les déployer sur le terrain le jour où elles peuvent s’avérer utiles.

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Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition : un 15″ Lunar Lake très compact

Avec le Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition le constructeur parvient peut être à la meilleure formule de compacité sur un 15 pouces. Certains vont pester sur un détail, d’autres sur un manque mais il me semble que la solution d’intégration retenue est bonne.

Les choix faits sur le Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition montrent en tout cas une belle réflexion sur  ce format 15″ qui a pourtant l’habitude d’une certaine routine chez les constructeurs. On colle un peu tous les éléments habituels et on essaye de jouer à Tetris pour tout caser au petit bonheur. Si certains éléments ne rentrent pas vraiment, on allonge la machine d’un côté, on rajoute un peu de plastique inutile et on voit ce que cela donne.

Ici, l’engin mesure 34.38 cm de large pour 23.54 cm de profondeur et 1.52 cm d’épaisseur. Ce n’est donc pas aussi compact qu’un 13.3″ ou un 14″ mais bien en dessous de ce que proposaient les 15.6″ il y a encore quelques années. Cela suppose de proposer des bordures d’écran très fines qui ne font que porter la dalle embarquée. C’est la formule employée par de nombreuses marques depuis les premiers XPS 13 de Dell. Et c’est autour de ce choix que les formules diffèrent.
Certains constructeurs vont jouer sur quelques millimètres de plus ou de moins pour ajouter ou enlever des choses. Un pavé numérique, par exemple, avec une dalle toujours de 15.6″ mais en 16:9. D’autres vont modifier la géométrie de l’écran avec une solution plus haute pour grignoter de l’espace clavier. Tout cela est valable et correspond à des usages propres. Sur ce modèle, le choix a été de proposer une formule asse simple mais efficace et bien optimisée.

La solution a été de développer un écran de 15.3″

Lenovo ne propose pas de 15.6″ ici mais un 15.3″. Un écran moins grand que les solutions standard mais qui joue sur ce sentiment d’espace par rapport aux 14″ plus classique avec une dalle confortable et un format innovant.

On retrouve le large clavier Accufeel de la marque. Le Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition le rétroéclaire et lui propose ses touches légèrement arrondies sur le dessous pour une frappe confortable. Il est très classique, bien intégré mais sans pavé numérique. A la place, Lenovo glisse une paire d’enceintes sur les côtés de l’engin de manière à proposer un son direct. De belle taille, les espaces dédiés occupent toute la place proposée sans bordures inutiles. Au dessus, on trouve un écran qui occupe tout l’espace disponible avec de très faibles bordures. Un léger renflement sur la partie supérieure permettra une ouverture plus facile du capot et l’ajout d’une Webcam.

Sans être miraculeux, je doute qu’on puisse faire beaucoup mieux que cette disposition sur du 15 pouces. La diagonale inférieure, le 14 pouces, est souvent intégrée dans un format entre 30 cm de large et 21 cm de profondeur pour les plus haut de gamme et 33 cm de large pour 23 cm de profondeur pour les appareils plus abordables. Ce qui rend les 34.38 sur 23.54 cm de ces modèle difficiles à mieux compacter. Le 15.6″ aurait fait déborder légèrement plus les enceintes de chaque côté de l’engin sans laisser la place pour les touches d’un pavé numérique. A moins d’agrandir la dalle en largeur ou de la baigner dans du plastique. Avec la contrepartie habituelle d’une augmentation de poids global de l’engin. Ce modèle étant situé à 1.46 Kg seulement grâce à un châssis construit en aluminium en partie recyclé, il reste dans une catégorie de portables assez confortables.

L’écran affichera en 2880 x 1800 pixels grâce à une dalle IPS 120 Hz. Le format 16:10 ici employé participe à la géométrie de l’engin et Lenovo le soigne avec une luminosité de 500 nits, une colorimétrie contrôlée à 100% de la norme DCI-P3 et une surcouche tactile capacitive. Une belle dalle pour proposer une belle image adaptée à de nombreux postes. Lenovo n’est pas chiche de sorties vidéo pour la compléter par un affichage secondaire qu’on pourra coller à ce premier écran pour un travail sédentaire plus confortable au besoin.

 

Le Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition pourrait devenir un classique

Equipé de puces Intel Lunar Lake avec une formule Core Ultra 7 256V et une autre en Ultra 7 258V et donc de 16 à 32 Go de mémoire vive LPDDR5X-8533 embarqués, le 15 pouces proposera jusqu’à 1 To de stockage NVMe sur un SSD M.2 2242 PCIe Gen4. Un choix quasi unique, donc, mais de quoi convenir à la majorité des tâches classiques. Les enceintes embarquées profitent de l’espace disponible pour assurer une bonne présence sonore. Lenovo en a intégré deux paires de deux watts avec une prise en charge Dolby Atmos. Un quatuor de microphones est également intégré dans l’ensemble. On retrouve une webcam FullHD très classique avec un capteur infrarouge et un œilleton de confidentialité électronique.

La connectique comprend deux ports Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen1 Type-A, une sorties vidéo HDMI 2.1 et un jack audio combo 3.5 mm. La connexion sans fil se fait logiquement, via le processeur Lunar Lake, en Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4. Le tout est alimenté par une batterie de 70 Wh avec une charge rapide en 65 Watts sur un port USB Type-C. Ticket d’entrée annoncé ? 1280$ HT pour un modèle Core Ultra 7 256V 16/512 Go. Tout de même.

Des fonctions de « confort » proposées et l’arrivée du CharabIA

L’appellation Aura Edition qui caractérise ce modèle vient d’un ajout de fonctions logicielles « intelligentes » liées à la sécurité et à la performance. Ainsi, on retrouve des fonctions d’ajustement de fréquence des performances très classiques suivant les tâches demandées et l’autonomie recherchée. Mais également des messages d’alerte pour vous encourager à faire une pause au bout d’un moment d’activité. Ou à corriger votre position pour éviter de vous abîmer le dos. Un mode permettra également de bloquer les sources de distraction en ligne et ainsi de vous laisser vous concentrer sur vos tâches. Enfin, un système de VPN pourra être lancé en cas d’utilisation de données sensibles. Des alertes de sécurité pourront également être proposées par la machine pour vous signaler de possibles risques.

C’est le plus fou dans cette machine. Autant je trouve que son matériel est intéressant dans les choix qui sont proposés autour de cette dalle de 15.3″, autant ce Lenovo Yoga Slim 7i Aura Edition perd beaucoup de son attrait de part des choix logiciels de ce type. Lenovo ne va pas trop fort sur l’IA avec ce modèle et n’engage pas le mode Turbo en collant des fonctionnalités IA partout dans son communiqué de presse pour suivre la mode. Mais ce genre de fonctions de confort qui viennent popper dans votre quotidien font partie des trucs les plus énervants que l’on puisse vivre avec un PC. 

Personne ne dit jamais aux ingénieurs en charge du développement de ces machines que cela ne sert pas à grand chose. Les gens ayant de l’expérience haïssent ces fonctionnalités qui viennent systématiquement les déranger au mauvais moment. Quelques réflexions autour de la psychologie inversée pour comprendre qu’un ingénieur en poste depuis 10 ans fera exactement et précisément le contraire de ce qu’une machine lui dictera 10 fois par jour comme une routine. Les personnes n’ayant pas d’expérience en informatique seront, quant à elles, soit dans le déni de ces alertes de sécurité, soit paralysées par celles-ci.

J’ai pourtant bien peur qu’en plus des Bloatwares classiques qui seront préinstallés par le fabricant (ici on aura droit à l’antivirus MacAfee en version d’essai, à Microsoft 365 en version d’essai, à Lenovo Vantage1 et 2 mois de Adobe Creative Cloud 2 en plus des offres liées à Microsoft classiques : Leur cloud, le Game Pass et j’en oublie.) la nouvelle mode soit dans l’installation de fonctions de ce type.

De l’IA à toute les sauces convoquée par le marketing mais sans réel débouché au quotidien. Alors que les fonctions Copilot+ de Microsoft se font encore attendre, les ingénieurs de la majorité des marques réinventent la roue en proposant des fonctions qui existent déjà depuis des années comme le floutage d’arrière plan ou la suppression de bruits parasites. Pour se démarquer un peu plus, on invente des « services » sans queue ni tête ou des fonctions censées révolutionner notre usage basées sur des analyses variées. Un coup de webcam pour contrôler notre regard suffira à demander une correction de posture. Un genou replié sur sa chaise amènera vraisemblablement l’ordinateur à nous demander de nous corriger.

Il va sans dire que le développement de ces fonctions ne servira à rien si ce n’est à remplir le charabIA qui nous entoure en ce moment pour tenter de nous mieux nous vendre des machines grâce à des fonctions plus ou moins utiles. Je suis persuadé que l’arrivée de l’IA dans nos machines personnelles peut avoir du sens, c’est très clair sur les usages créatifs. Mais pour une utilisation au quotidien, la gestation des services réellement utiles ne fait que commencer.

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MSI Prestige 13 AI+ Evo : un 13.3″ OLED Lunar Lake sous les 1Kg

A la recherche d’une machine autonome et légère ? Le MSI Prestige 13 AI+ Evo propose à la fois une batterie de 75 Wh et un poids plume de 990 grammes.

Le nouveau 13.3 pouces de MSI à beaucoup d’atouts. Fin avec une épaisseur de 1.69 cm à son point le plus épais, compact en étant presque au format A4 avec 29.9 x 21 cm. C’est également un engin léger et autonome. Son châssis en alliage magnésium et aluminium embarque une batterie 4 cellules. Avec une recharge rapide via Thunderbolt 4 en Power Delivery 65 Watts, il devrait offrir d’excellentes prestations pour survivre à une journée de travail.

A son bord, on retrouve des puces Lunar Lake d’Intel. Un Core Ultra 7 258V et jusqu’au Core Ultra 9 288V. Des puces puissantes qui proposeront une mémoire intégrée de 32 Go et un stockage amovible sur port M.2 de 1 To en PCIe Gen 4 x4.

Le module sans fil est logiquement un Wi-Fi7 et Bluetooth 5.4 de la gamme Intel Killer WiFi 7 BE1750. Une webcam est proposée avec 5 mégapixels, un capteur infrarouge et un œilleton de confidentialité. Le clavier proposé est rétro éclairé et des capteurs de luminosité sont présents pour piloter l’affichage de 13.3 pouces en 2880 x 1800 pixels exploitant une dalle OLED à la colorimétrie contrôlée à 100% de la gamme DCI-P3.

La partie multimédia du MSI Prestige 13 AI emploie une paire d’enceintes stéréo avec 3 microphones pour la vidéo conférence. La connectique est composée de deux ports Thunderbolt 4, un USB 3.2 Gen 1 Type-A, une sortie vidéo HDMI 2.1, un jack audio combo 3.5 mm et un lecteur de cartes MicroSDXC. Le tout est annoncé sous Windows 11 Pro à partir de 1399$ HT aux US.

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MSI Prestige 13 AI+ Evo : un 13.3″ OLED Lunar Lake sous les 1Kg © MiniMachines.net. 2024.

Amazfit T-Rex 3 : une nouvelle édition de la montre sportive

Je ne couvre pas beaucoup l’actualité des montres connectées mais j’ai toujours beaucoup d’intérêt pour les productions d’Amazfit. Parce que depuis la GTR 47 que j’ai achetée en 2019 pour une fraction du prix de ses concurrentes, la marque ne m’a jamais déçue.

Mes deux Amazfit, à gauche la GTR 47 de 2019, à droite la T-REX de 2022

L’annonce d’une T-Rex 3 pour l’IFA 2024 permet de donner une suite à la T-Rex que j’utilise au quotidien. Elle me permettra d’avoir une nouvelle référence à conseiller quand on me demande quelle montre connectée choisir. Parmi les points très positifs de ces montres, outre le fait qu’elles sont toujours impeccables malgré un usage quotidien, leur autonomie est toujours excellente.

La GTR 47 propose toujours plus d’un mois d’usage classique alors qu’elle souffle sa 5e bougie. La T-Rex varie entre 3 jours (usage GPS intensif) et 6 semaines en usage basique.

L’arrivée de la T-Rex 3 signe en plus une baisse de tarif, elle passe de 349.99€ prix public à 299.99€. Un prix très indicatif puisque les modèles précédents sont très régulièrement vendus à des tarifs plus généreux. La montre est d’ailleurs déjà en promotion sur Amazon à 279.90€. On retrouve un design rond et solide avec une couronne métallique en acier légèrement proéminente qui vient couronner un écran Gorilla Glass. La dalle AMOLED de 1.5 pouce située en dessous affiche en 480 par 480 pixels et brille d’une luminosité maximale de 2000 cd/m². La densité de pixels grimpe à 326 ppp et le tout rentre dans un boitier de 1.375 cm d’épaisseur pour 4.85 cm de diamètre et 68.3 grammes.

On retrouve les fonctions sportives habituelles simplement améliorées avec un GPS double fréquence et une bardée de capteurs. Seront ainsi analysés la fréquence cardiaque, sa variabilité, le SpO2 et les classiques mesures habituelles avec température, un gyroscope, une boussole, un altimètre barométrique et un accéléromètre.

On reste sur une montre sportive avec toujours plus de pratiques prises en charge. Même si certaines font clairement doublon comme la course en extérieur et la course en salle sur tapis, on liste 170 sports détectés. Le ZeppOS 4 qui sert de système à la montre est de plus en plus performant et ses analyses plus fines. Les activités externes profiteront d’un GPS avancé avec une cartographie téléchargeable en amont via un module Wi-Fi sur les 32 Go de stockage de la montre. Compatible Bluetooth 5.2 pour le pilotage d’applications et les notifications d’un smartphone, elle est également NFC. De telle sorte qu’il sera possible de ne pas connecter la montre pour profiter d’une meilleure autonomie. Il faudra juste valider les points du tracé GPS à chaque étape. Enfin, la T-Rex 3 est désormais validée pour la nage avec une certification ATM10 et une résistance jusqu’à 45 mètres de profondeur.

L’autonomie annoncée est de trois semaines avec une recharge rapide de la batterie 700 mAh embarquée pour une utilisation normale, 13 jours en utilisation intensive et 180 heures avec le GPS actif. Ces estimations sont d’expérience assez basse. Je recharge rarement mes montres Amazfit plus d’une fois tous les deux mois en utilisation normale.

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Amazfit T-Rex 3 : une nouvelle édition de la montre sportive © MiniMachines.net. 2024.

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