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[Tuto] Raspberry Pi Pico 2 W : mise en route, Wi-Fi et première application

Jour, nuit, jour…
[Tuto] Raspberry Pi Pico 2 W : mise en route, Wi-Fi et première application

Cette semaine, la fondation Raspberry Pi a annoncé le Pico 2 W, un micro-ordinateur avec du Bluetooth et du Wi-Fi pour seulement 8 euros. Nous en avons commandé un exemplaire afin de vous proposer une première prise en main. Dans ce tuto, nous allons contrôler à distance la LED intégrée.

Première étape : préparer le Pico 2 W avec un fichier UF2

Avant de se lancer dans la moindre ligne de code, la première chose à faire est de préparer notre Pico 2 W. La manipulation est la même qu’avec le Pico premier du non. Sur cette page, la fondation Raspberry Pi propose tout le nécessaire… qui se résume à un fichier « UF2 » à télécharger. Dans notre cas, on clique sur le lien pour le Pico 2 W.

L’installation n’est pas plus compliquée et consiste simplement à copier le fichier téléchargé – mp_firmware_unofficial_latest.uf2 dans le cas présent – sur le stockage interne du Pico 2 W. Pour cela, connectez-le à votre ordinateur avec un câble micro-USB.

Si c’est la première utilisation du micro-contrôleur, l’espace de stockage devrait directement apparaitre. Dans le cas contraire, débranchez le Pico 2 W, appuyez et maintenez enfoncé le bouton Bootsel puis branchez le port USB jusqu’à ce que l’ordinateur détecte le Pico 2 W et son espace de stockage. Vous pouvez alors relâcher le bouton.

On installe Thonny, un IDE MicroPython multiplateforme

Pour programmer notre Pico 2 W, nous installons Thonny, un IDE multiplateforme (Windows, Linux et macOS) dont la dernière mouture est la 4.1.6. Il existe aussi une version portable si besoin. Dans les deux cas, la procédure est classique, sans surprise.

Lancez Thonny. Sur l’interface graphique, vérifiez en bas à droite que vous êtes bien connecté au micro-contrôleur et pas en « local ». Il suffit sinon de cliquer dessus pour changer et passer sur le Raspberry Pi Pico (le 2 W n’est pas mentionné, mais cela n’a aucune importance).

Tuto Disco : on allume et on éteint la LED… Amazing !

Pour nos premières expériences, on va utiliser la LED intégrée au PCB. Trois lignes de codes suffisent (remplacez le 1 par un 0 et relancez le programme pour éteindre la LED) :

from machine import Pin
led_int = Pin("LED", Pin.OUT)
led_int.value(1)

On ajoute un peu de dynamisme avec un clignotement asymétrique… Super Amazing ! Dans les lignes de code ci-dessous, nous avons importé la bibliothèque « time » et utilisé la fonction « while » pour faire tourner en boucle notre programme (« while true » tourne tout le temps, puisque true est toujours vrai).

from machine import Pin
from time import *
led_int = Pin("LED", Pin.OUT)
while True:
    led_int.value(1)
    sleep_ms(1000)
    led_int.value(0)
    sleep_ms(250)

Vous l’aurez compris ou deviné, ce programme allume la LED, attend une seconde, éteint la LED, attend 250 ms, allume la LED, etc.

On passe la seconde : Wi-Fi et mini serveur web

Nous souhaitons maintenant connecter notre Pico 2 W à un point d’accès Wi-Fi.

On demande à Claude.ai comment se connecter au Pico sans fil à l’aide de Thonny et l’IA générative nous donne la bonne solution du premier coup, avec des explications et des messages dans la console pour vérifier le bon fonctionnement de la connexion. Pensez à adapter ssid et password à votre réseau Wi-Fi.

import network
import time

# Activer le WiFi
wlan = network.WLAN(network.STA_IF)
wlan.active(True)
ssid ='MonSSID'
password ='MonMDP'
wlan.connect(ssid, password)

max_wait = 10
while max_wait > 0:
    if wlan.status() < 0 or wlan.status() >= 3:
        break
    max_wait -= 1
    print('En attente de connexion...')
    time.sleep(1)

# Gérer l'erreur de connexion
if wlan.status() != 3:
    raise RuntimeError('Échec de la connexion au réseau')
else:
    print('Connecté !')
    status = wlan.ifconfig()
    print('Adresse IP:', status[0])+

C’est bien beau, mais à quoi ça sert ? En l’état, pas à grand-chose, alors on va commander l’allumage et l’extinction de la LED depuis un autre ordinateur, avec un navigateur.

Nous avons repris le code de ce dépôt GitHub avec quelques ajustements pour que l’ensemble du code soit dans un seul fichier, plus pratique dans notre cas. Pensez à modifier les lignes 20 et 21 avec les paramètres de votre Wi-Fi (SSID et mot de passe).

import rp2
import network
import ubinascii
import machine
import urequests as requests
import time
import socket

# Set country to avoid possible errors
rp2.country('DE')

wlan = network.WLAN(network.STA_IF)
wlan.active(True)
# If you need to disable powersaving mode
# wlan.config(pm = 0xa11140)

# See the MAC address in the wireless chip OTP
mac = ubinascii.hexlify(network.WLAN().config('mac'),':').decode()
print('mac ='+ mac)
ssid ='MonSSID'
pw ='MonMDP'

wlan.connect(ssid, pw)

# Wait for connection with 10 second timeout
timeout = 10
while timeout > 0:
    if wlan.status() < 0 or wlan.status() >= 3:
        break
    timeout -= 1
    print('Waiting for connection...')
    time.sleep(1)

# Define blinking function for onboard LED to indicate error codes    
def blink_onboard_led(num_blinks):
    led = machine.Pin('LED', machine.Pin.OUT)
    for i in range(num_blinks):
        led.on()
        time.sleep(.2)
        led.off()
        time.sleep(.2)
    
# Handle connection error
# Error meanings
# 0  Link Down
# 1  Link Join
# 2  Link NoIp
# 3  Link Up
#- 1 Link Fail
#- 2 Link NoNet
#- 3 Link BadAuth

wlan_status = wlan.status()
blink_onboard_led(wlan_status)

if wlan_status != 3:
    raise RuntimeError('Wi-Fi connection failed')
else:
    print('Connected')
    status = wlan.ifconfig()
    print('ip ='+ status[0])
    
# Function to load in html page    
def get_html(html_name):
    with open(html_name, 'r') as file:
        html = file.read()
        
    return html

# HTTP server with socket
addr = socket.getaddrinfo('0.0.0.0', 80)[0][- 1]

s = socket.socket()
s.bind(addr)
s.listen(1)

print('Listening on', addr)
led = machine.Pin('LED', machine.Pin.OUT)

# Listen for connections
while True:
    try:
        cl, addr = s.accept()
        print('Client connected from', addr)
        r = cl.recv(1024)
        # print(r)
        
        r = str(r)
        led_on = r.find('?led=on')
        led_off = r.find('?led=off')
        print('led_on =', led_on)
        print('led_off =', led_off)
        if led_on >- 1:
            print('LED ON')
            led.value(1)
            
        if led_off >- 1:
            print('LED OFF')
            led.value(0)
            
        cl.send('HTTP/1.0 200 OK\r\nContent-type: text/html\r\n\r\n')
        cl.send("""<!DOCTYPE html>
<html>
    <head>
        <title>Pico W</title>
    </head>
    <body>
        <h1>Pico W</h1>
        <p>Controler la LED intégrée </p>
        <a href=\"?led=on\"><button>ON</button></a> 
        <a href=\"?led=off\"><button>OFF</button></a>
    </body>
</html>
""")
        cl.close()
        
    except OSError as e:
        cl.close()
        print('Connection closed')

On enregistre tout sur le Pico 2 W

Thonny permet de sauvegarder le code directement dans le stockage du Raspberry Pi Pico 2 W. Pour que notre programme s’exécute automatiquement au démarrage, il faut l’enregistrer sous le nom le « main.py ».

Si on branche le Raspberry Pi sur une prise électrique, il devrait clignoter trois fois au bout de quelques secondes pour indiquer que la connexion au Wi-Fi est en place.

Il suffit ensuite de saisir l’adresse IP du Pico 2 W dans un navigateur pour accéder à la page (très) épurée permettant d’allumer ou éteindre la LED. Libre à vous de modifier le code pour la rendre plus joyeuse, ajouter d’autres fonctions, etc.

C’est un exemple élémentaire, mais on peut imaginer bien plus de possibilités en jouant avec les ports GPIO par exemple. Le Wi-Fi permet alors de dialoguer directement avec le Pico 2 W pour envoyer et/ou recevoir des données.

N’hésitez pas à nous faire part de vos projets passés ou à venir.

[Tuto] Raspberry Pi Pico 2 W : mise en route, Wi-Fi et première application

Jour, nuit, jour…
[Tuto] Raspberry Pi Pico 2 W : mise en route, Wi-Fi et première application

Cette semaine, la fondation Raspberry Pi a annoncé le Pico 2 W, un micro-ordinateur avec du Bluetooth et du Wi-Fi pour seulement 8 euros. Nous en avons commandé un exemplaire afin de vous proposer une première prise en main. Dans ce tuto, nous allons contrôler à distance la LED intégrée.

Première étape : préparer le Pico 2 W avec un fichier UF2

Avant de se lancer dans la moindre ligne de code, la première chose à faire est de préparer notre Pico 2 W. La manipulation est la même qu’avec le Pico premier du non. Sur cette page, la fondation Raspberry Pi propose tout le nécessaire… qui se résume à un fichier « UF2 » à télécharger. Dans notre cas, on clique sur le lien pour le Pico 2 W.

L’installation n’est pas plus compliquée et consiste simplement à copier le fichier téléchargé – mp_firmware_unofficial_latest.uf2 dans le cas présent – sur le stockage interne du Pico 2 W. Pour cela, connectez-le à votre ordinateur avec un câble micro-USB.

Si c’est la première utilisation du micro-contrôleur, l’espace de stockage devrait directement apparaitre. Dans le cas contraire, débranchez le Pico 2 W, appuyez et maintenez enfoncé le bouton Bootsel puis branchez le port USB jusqu’à ce que l’ordinateur détecte le Pico 2 W et son espace de stockage. Vous pouvez alors relâcher le bouton.

On installe Thonny, un IDE MicroPython multiplateforme

Pour programmer notre Pico 2 W, nous installons Thonny, un IDE multiplateforme (Windows, Linux et macOS) dont la dernière mouture est la 4.1.6. Il existe aussi une version portable si besoin. Dans les deux cas, la procédure est classique, sans surprise.

Lancez Thonny. Sur l’interface graphique, vérifiez en bas à droite que vous êtes bien connecté au micro-contrôleur et pas en « local ». Il suffit sinon de cliquer dessus pour changer et passer sur le Raspberry Pi Pico (le 2 W n’est pas mentionné, mais cela n’a aucune importance).

Tuto Disco : on allume et on éteint la LED… Amazing !

Pour nos premières expériences, on va utiliser la LED intégrée au PCB. Trois lignes de codes suffisent (remplacez le 1 par un 0 et relancez le programme pour éteindre la LED) :

from machine import Pin
led_int = Pin("LED", Pin.OUT)
led_int.value(1)

On ajoute un peu de dynamisme avec un clignotement asymétrique… Super Amazing ! Dans les lignes de code ci-dessous, nous avons importé la bibliothèque « time » et utilisé la fonction « while » pour faire tourner en boucle notre programme (« while true » tourne tout le temps, puisque true est toujours vrai).

from machine import Pin
from time import *
led_int = Pin("LED", Pin.OUT)
while True:
    led_int.value(1)
    sleep_ms(1000)
    led_int.value(0)
    sleep_ms(250)

Vous l’aurez compris ou deviné, ce programme allume la LED, attend une seconde, éteint la LED, attend 250 ms, allume la LED, etc.

On passe la seconde : Wi-Fi et mini serveur web

Nous souhaitons maintenant connecter notre Pico 2 W à un point d’accès Wi-Fi.

On demande à Claude.ai comment se connecter au Pico sans fil à l’aide de Thonny et l’IA générative nous donne la bonne solution du premier coup, avec des explications et des messages dans la console pour vérifier le bon fonctionnement de la connexion. Pensez à adapter ssid et password à votre réseau Wi-Fi.

import network
import time

# Activer le WiFi
wlan = network.WLAN(network.STA_IF)
wlan.active(True)
ssid ='MonSSID'
password ='MonMDP'
wlan.connect(ssid, password)

max_wait = 10
while max_wait > 0:
    if wlan.status() < 0 or wlan.status() >= 3:
        break
    max_wait -= 1
    print('En attente de connexion...')
    time.sleep(1)

# Gérer l'erreur de connexion
if wlan.status() != 3:
    raise RuntimeError('Échec de la connexion au réseau')
else:
    print('Connecté !')
    status = wlan.ifconfig()
    print('Adresse IP:', status[0])+

C’est bien beau, mais à quoi ça sert ? En l’état, pas à grand-chose, alors on va commander l’allumage et l’extinction de la LED depuis un autre ordinateur, avec un navigateur.

Nous avons repris le code de ce dépôt GitHub avec quelques ajustements pour que l’ensemble du code soit dans un seul fichier, plus pratique dans notre cas. Pensez à modifier les lignes 20 et 21 avec les paramètres de votre Wi-Fi (SSID et mot de passe).

import rp2
import network
import ubinascii
import machine
import urequests as requests
import time
import socket

# Set country to avoid possible errors
rp2.country('DE')

wlan = network.WLAN(network.STA_IF)
wlan.active(True)
# If you need to disable powersaving mode
# wlan.config(pm = 0xa11140)

# See the MAC address in the wireless chip OTP
mac = ubinascii.hexlify(network.WLAN().config('mac'),':').decode()
print('mac ='+ mac)
ssid ='MonSSID'
pw ='MonMDP'

wlan.connect(ssid, pw)

# Wait for connection with 10 second timeout
timeout = 10
while timeout > 0:
    if wlan.status() < 0 or wlan.status() >= 3:
        break
    timeout -= 1
    print('Waiting for connection...')
    time.sleep(1)

# Define blinking function for onboard LED to indicate error codes    
def blink_onboard_led(num_blinks):
    led = machine.Pin('LED', machine.Pin.OUT)
    for i in range(num_blinks):
        led.on()
        time.sleep(.2)
        led.off()
        time.sleep(.2)
    
# Handle connection error
# Error meanings
# 0  Link Down
# 1  Link Join
# 2  Link NoIp
# 3  Link Up
#- 1 Link Fail
#- 2 Link NoNet
#- 3 Link BadAuth

wlan_status = wlan.status()
blink_onboard_led(wlan_status)

if wlan_status != 3:
    raise RuntimeError('Wi-Fi connection failed')
else:
    print('Connected')
    status = wlan.ifconfig()
    print('ip ='+ status[0])
    
# Function to load in html page    
def get_html(html_name):
    with open(html_name, 'r') as file:
        html = file.read()
        
    return html

# HTTP server with socket
addr = socket.getaddrinfo('0.0.0.0', 80)[0][- 1]

s = socket.socket()
s.bind(addr)
s.listen(1)

print('Listening on', addr)
led = machine.Pin('LED', machine.Pin.OUT)

# Listen for connections
while True:
    try:
        cl, addr = s.accept()
        print('Client connected from', addr)
        r = cl.recv(1024)
        # print(r)
        
        r = str(r)
        led_on = r.find('?led=on')
        led_off = r.find('?led=off')
        print('led_on =', led_on)
        print('led_off =', led_off)
        if led_on >- 1:
            print('LED ON')
            led.value(1)
            
        if led_off >- 1:
            print('LED OFF')
            led.value(0)
            
        cl.send('HTTP/1.0 200 OK\r\nContent-type: text/html\r\n\r\n')
        cl.send("""<!DOCTYPE html>
<html>
    <head>
        <title>Pico W</title>
    </head>
    <body>
        <h1>Pico W</h1>
        <p>Controler la LED intégrée </p>
        <a href=\"?led=on\"><button>ON</button></a> 
        <a href=\"?led=off\"><button>OFF</button></a>
    </body>
</html>
""")
        cl.close()
        
    except OSError as e:
        cl.close()
        print('Connection closed')

On enregistre tout sur le Pico 2 W

Thonny permet de sauvegarder le code directement dans le stockage du Raspberry Pi Pico 2 W. Pour que notre programme s’exécute automatiquement au démarrage, il faut l’enregistrer sous le nom le « main.py ».

Si on branche le Raspberry Pi sur une prise électrique, il devrait clignoter trois fois au bout de quelques secondes pour indiquer que la connexion au Wi-Fi est en place.

Il suffit ensuite de saisir l’adresse IP du Pico 2 W dans un navigateur pour accéder à la page (très) épurée permettant d’allumer ou éteindre la LED. Libre à vous de modifier le code pour la rendre plus joyeuse, ajouter d’autres fonctions, etc.

C’est un exemple élémentaire, mais on peut imaginer bien plus de possibilités en jouant avec les ports GPIO par exemple. Le Wi-Fi permet alors de dialoguer directement avec le Pico 2 W pour envoyer et/ou recevoir des données.

N’hésitez pas à nous faire part de vos projets passés ou à venir.

☕️ Rapide tour d’horizon du Wi-Fi 7 dans les box des FAI

Au début de l’année, Free sautait le pas du Wi-Fi 7 avec sa nouvelle Freebox Ultra. La Wi-Fi Alliance avait finalisée sa norme quelques jours auparavant. Depuis, la Freebox Pop est aussi passée au Wi-Fi 7 pour les clients fibre, mais les autres FAI restent au Wi-Fi 6E dans le meilleur des cas.

Livebox 7 Essential avec Wi-Fi 7 en 2025

Les choses sont en train de bouger. « Orange Roumanie va pouvoir déployer le Wi-Fi 7 sur les box de son parc clients équipé d’une Livebox 7 Essential dès 2025 », explique le FAI. Cela passera par une mise à jour logicielle pour installer le nouveau système prpl (à prononcer Purple) actuellement en développement. Aucun calendrier n’est précisé pour les autres pays et la France.

Teasing loupé d’une Bbox avec Wi-Fi 7

Chez Bouygues Telecom, il faut se tourner vers Benoit Torloting (directeur général du FAI) pour voir un teasing sur X, il y a quelques jours d’une nouvelle box. Teasing rapidement tombé à l’eau, toujours sur le réseau social où plusieurs clients ont partagé des photos de la nouvelle box qu’ils ont déjà reçue avec un abonnement Ultym.

Passons sur son look surprenant avec son écran au milieu et sa position verticale pour nous rendre sur la principale nouveauté : du Wi-Fi 7. Pour le reste, elle possède deux ports Ethernet à 1 Gb/s et un autre en 10 Gb/s. Faute de communication de la part de l’opérateur, nous n’avons pas plus de détails pour l’instant.

Je l’ai recu aussi lundi 25 novembre🤔 pic.twitter.com/LlNukR6Xuh

— Cocow (@itscorentin_) November 27, 2024

Déjà des box Altice en Wi-Fi 7, à quand une annonce ?

Terminons avec un mot sur SFR. Sans aucune surprise, le FAI planche aussi sur le sujet. Il suffit d’une recherche pour trouver plusieurs résultats avec une Box Altice équipée de Wi-Fi 7. Rien n’a pour le moment été annoncé officiellement pour la France. La marque au carré rouge est bien occupée en ce moment avec la fuite massive de ses clients et sa dette tout aussi massive.

☕️ Rapide tour d’horizon du Wi-Fi 7 dans les box des FAI

Au début de l’année, Free sautait le pas du Wi-Fi 7 avec sa nouvelle Freebox Ultra. La Wi-Fi Alliance avait finalisée sa norme quelques jours auparavant. Depuis, la Freebox Pop est aussi passée au Wi-Fi 7 pour les clients fibre, mais les autres FAI restent au Wi-Fi 6E dans le meilleur des cas.

Livebox 7 Essential avec Wi-Fi 7 en 2025

Les choses sont en train de bouger. « Orange Roumanie va pouvoir déployer le Wi-Fi 7 sur les box de son parc clients équipé d’une Livebox 7 Essential dès 2025 », explique le FAI. Cela passera par une mise à jour logicielle pour installer le nouveau système prpl (à prononcer Purple) actuellement en développement. Aucun calendrier n’est précisé pour les autres pays et la France.

Teasing loupé d’une Bbox avec Wi-Fi 7

Chez Bouygues Telecom, il faut se tourner vers Benoit Torloting (directeur général du FAI) pour voir un teasing sur X, il y a quelques jours d’une nouvelle box. Teasing rapidement tombé à l’eau, toujours sur le réseau social où plusieurs clients ont partagé des photos de la nouvelle box qu’ils ont déjà reçue avec un abonnement Ultym.

Passons sur son look surprenant avec son écran au milieu et sa position verticale pour nous rendre sur la principale nouveauté : du Wi-Fi 7. Pour le reste, elle possède deux ports Ethernet à 1 Gb/s et un autre en 10 Gb/s. Faute de communication de la part de l’opérateur, nous n’avons pas plus de détails pour l’instant.

Je l’ai recu aussi lundi 25 novembre🤔 pic.twitter.com/LlNukR6Xuh

— Cocow (@itscorentin_) November 27, 2024

Déjà des box Altice en Wi-Fi 7, à quand une annonce ?

Terminons avec un mot sur SFR. Sans aucune surprise, le FAI planche aussi sur le sujet. Il suffit d’une recherche pour trouver plusieurs résultats avec une Box Altice équipée de Wi-Fi 7. Rien n’a pour le moment été annoncé officiellement pour la France. La marque au carré rouge est bien occupée en ce moment avec la fuite massive de ses clients et sa dette tout aussi massive.

Raspberry Pi Compute Module 5 : jusqu’à 16 Go de LPDDR4X et 64 Go de MLC, dès 45 dollars

Raspberry Pi Compute Module 5 :  jusqu’à 16 Go de LPDDR4X et 64 Go de MLC, dès 45 dollars

Le Compute Module 5 est là, avec pas moins de 32 déclinaisons disponibles. Il reprend le SoC du Raspberry Pi 5, en étant rétrocompatible (mais pas dans 100 % des cas) avec les cartes prévues pour le Compute Module 4. Les tarifs oscillent de 45 à 90 dollars.

La fondation n’en finit pas de multiplier les annonces depuis son introduction en bourse au début de l’été. La série continue de plus belle avec l’attendue Compute Module de cinquième génération, une « version modulaire » du micro-ordinateur. Il arrive plus d’un an après le Raspberry Pi 5 et trois mois après le stepping D0 de ce dernier.

Le Compute Module prend la forme d’une carte pensée pour l’embarqué, un marché important pour Raspberry Pi. En effet, selon la fondation, « entre soixante-dix et quatre-vingts pour cent des unités Raspberry Pi sont destinées à des applications industrielles et embarquées ».

La partie SoC du Compute Module 5 est la même que celle du Raspberry Pi 5, à savoir une puce BCM2712. La partie CPU est donc un Arm Cortex-A76 (quatre cœurs à 2,4 GHz), un GPU VideoCore VII avec la prise en charge de deux flux vidéos HDMI 4K, deux lignes USB 3.0, du Gigabit Ethernet, du PCIe 2.0 x1, etc. Comme sur le Raspberry Pi 5, il devrait être possible de passer en PCIe 3.0, mais à vos risques et périls, car les connexions « peuvent être instables ».

Le Compute Module 5 est disponible avec 2, 4 et 8 Go de mémoire. Une version 16 Go est à venir en 2025. Le stockage est de 16, 32 ou 64 Go, mais il existe aussi une version « Lite » sans stockage. Au total, cela donne quatre configurations pour la mémoire et quatre pour le stockage, soit 16 combinaisons possibles. Et on grimpe à 32 avec la connectivité Wi-Fi et Bluetooth, en options.

« Le Compute Module 5 est mécaniquement compatible avec son prédécesseur, le Compute Module 4 », précise la fondation. Néanmoins, « il y a de petits changements dans le brochage et le comportement électrique du module, principalement associés à la suppression des deux interfaces MIPI à deux voies et à l’ajout de deux interfaces USB 3.0 ». De la documentation technique est disponible ici avec une liste des différences entre les CM4 et CM5 à partir de la page 38.

La fondation ajoute que, « comme le CM5 est nettement plus puissant que le CM4, il consomme plus d’énergie. L’alimentation doit prévoir 5 V jusqu’à 2,5 A », soit 12,5 watts au maximum. Sur le CM4, la consommation « est généralement aux alentours de 1,4 A », précise la fondation.

Se pose alors la question de la rétrocompatibilité. Selon Jeff Geerling (dans les commentaires du billet de blog de Raspberry Pi et sur sa chaine YouTube où il présente le CM5), la réponse est oui dans de nombreux cas, mais pas toujours : « J’ai testé les CM5 sur plusieurs cartes [prévues pour le CM4] que j’ai sous la main, et la plupart d’entre elles ont fonctionné sans aucun réglage. Quelques-unes ne s’allument pas, donc je suppose que les circuits d’alimentation de certaines ne sont pas adaptés au CM5 ».

Board IO et autres accessoires officiels

Comme d’habitude, le Compute Module 5 s’accompagne d’une nouvelle IO Board, qui « sert à la fois de plateforme de développement et de carte de référence ». Elle comporte un emplacement pour le Compute Module 5 et tout un lot de connectique : GPIO avec 40 broches, 2x ports HDMI, port Ethernet, emplacement M.2, lecteur de cartes microSD, etc.

Et pour mettre le tout dans un boîtier, la fondation propose un IO Case. Puisque l’on parle des accessoires, Raspberry Pi propose un radiateur pour calmer les ardeurs du SoC, une antenne externe (identique à celle du Compute Module 4) avec une conformité de la FCC pour améliorer la connectivité sans fils.

La fondation ne parle pas d’un potentiel Compute Module « 5S » qui, à l’instar du Compute Module 4S, des CM3(+) et du CM1, serait au format SO-DIMM. Cette page regroupe de la documentation pour les Compute Module depuis la première génération jusqu’au CM5 qui vient d’être annoncé.

Les tarifs officiels varient entre 45 dollars (la version avec 2 Go de mémoire, pas de stockage ni de Wi-Fi) et 90 dollars pour la totale avec 8 Go, 32 Go, Wi-Fi et Bluetooth. Les prix pour 16 Go de mémoire ne sont pas précisés.

Kubii propose le Compute Module 5 à partir de 55 euros. Le revendeur propose aussi une version « kit de développement » à 153 euros avec tous les accessoires officiels (boîtier, IO board, radiateur, antenne, câble HDMI, câble USB Type-A vers USC Type-C, alimentation) et un Compute Module 5 avec Wi-Fi, Bluetooth, 4 Go de mémoire et 32 Go de stockage.

« Sans onde » : les petits mensonges des fabricants qui jouent avec la peur des parents

Vive le micro (sans) onde !
« Sans onde » : les petits mensonges des fabricants qui jouent avec la peur des parents

Jouer sur la peur des ondes pour faire vendre ? Ce n’est pas nouveau et nombreuses sont les équipes marketing à naviguer en eaux troubles sur ce sujet. Les enfants sont une cible de choix pour certains, qui n’hésitent pas à mentir pour mettre en avant un argument fallacieux. En voici quelques exemples frappants.

Posons les bases : on ne va pas parler ici de pierres précieuses et d’autres objets improbables contre les ondes électromagnétiques. Nous y reviendrons dans un prochain article, mais en attendant Deus ex Silicium a fait une excellente vidéo sur le sujet. Vous pouvez également relire notre édito sur les sciences.

De la lumière sans onde, c’est une révolution

Nous allons parler des produits « sans onde », c’est-à-dire qui n’émettent pas d’ondes, du moins en théorie car la réalité est bien différente. Rien de neuf sous les ondes du Soleil. Il y a presque sept ans, Benjamin Azoulay (patron d’Oledcomm) nous expliquait que « le LiFi n’émet pas d’ondes », LiFi était le pendant du Wi-Fi avec… de la lumière.

Face à notre surprise et notre remarque sur le fait que la lumière est une onde, il s’était rapidement repris pour préciser que « le LiFi n’émet pas d’ondes radio ». Les ondes radio (ou radioélectriques), sont des ondes électromagnétiques dont la fréquence est inférieure à 300 gigahertz (GHz). Elles sont « responsables des moyens de télécommunications qu’on connaît aujourd’hui : les radars et satellites, le réseau Wi-Fi, le téléphone portable, la télévision hertzienne et la radio », explique le CEA. Et ces ondes font peur à certains.

Merlin : une enceinte avec une… « écoute sans onde »

Histoire de maximiser l’efficacité de leur discours, les équipes marketing mélangent parfois la peur des ondes avec le besoin de protéger ses enfants. Un combo « gagnant » en 2021 avec l’annonce du projet Chouette Radio par deux poids lourds du secteur : Bayard et Radio France.

Lors du lancement, le message était « sans onde », alors qu’aujourd’hui le site officiel indique sur sa page d’accueil « Écoute sans onde ». Il faudra expliquer comment on écoute sans onde, puisque le son est une onde.

« Nous savons que le son, ce sont des ondes » !

En décembre 2023, la foire aux questions essayait de remettre l’église au centre du village… en se trompant de village et d’église. Il y est indiqué que, « bien sûr, nous savons que le son, ce sont des ondes… mais nous parlons bien ici d’ondes telles que le Bluetooth et le Wifi ». C’est vrai que nous étions méchants de rappeler que le son est une onde (comme la lumière).

Mais il y a mieux : « Précisons que Merlin n’est pas une enceinte Bluetooth. Quant à sa fonctionnalité Wifi, elle est cantonnée à la seule opération de transfert des titres dans l’enceinte, par le parent ». Serait-on en présence d’ondes Wi-Fi « quantiques » ? Nous aussi, on peut enchainer les buzzwords !

Merlin veut certainement faire passer le message que son enceinte permet une écoute sans émettre d’ondes de type téléphonie mobile, Wi-Fi ou Bluetooth quand l’enfant écoute une histoire. Mais à trop vouloir faire entrer de force une définition qui ne colle pas, on se retrouve avec une aberration du type « écoute sans onde ».

Un vidéoprojecteur multimédia, mais promis « sans ondes »

Et voici que ces derniers jours, nous recevons un communiqué de presse sur le « nouveau projecteur d’histoires éducatives Tikino, sans ondes ni lumière bleue ! ». D’une enceinte, on passe donc à un projecteur d’histoires – avec du son et de la vidéo donc – sans onde ? Nous avons demandé des explications, à l’agence de presse qui nous a envoyé l’e-mail, sans réponse deux fois de suite.

Sur le site de Tikino, le message revient : « Tikino peut être utilisé sans onde, sa navigation est simple et sécurisée, pas de contenu inapproprié ». Et devinez quoi ? On y retrouve un projecteur vidéo (donc avec des ondes), de l’audio (encore avec des ondes) et même… du Bluetooth et du Wi-Fi. Mais ce dernier est « déconnectable pour une utilisation sans onde »… enfin si l’on laisse de côté la vidéo et l’audio. Si Tikino est éteint, il n’émet pas d’onde, c’est peut-être ça la bonne approche !

« C’est une demande de certains parents »

Contactée par Next, Aliénor Bouvier-Lewi, cofondatrice de Tikino, nous confirme que le « « Sans onde » se réfère effectivement aux ondes électromagnétiques de radiofréquence donc Wi-Fi et Bluetooth. Les deux ne sont utiles que ponctuellement pour le téléchargement de nouvelles histoires et sont désactivables par un bouton physique qui coupe l’antenne du projecteur ». Elle ajoute que cette fonctionnalité « est une demande de certains parents ».

Pour la cofondatrice, le principal atout est à chercher ailleurs : « Tikino est plus largement une alternative aux écrans électroniques individuels permettant aux familles de profiter du pouvoir ludique et éducatif des images de manière sécurisée : un grand écran qui se partage, à bonne distance des yeux, sans rétro-éclairage, des histoires spécialement conçues sans surstimulation inutile, aucun accès à des contenus non adaptés ». Dont acte, mais il est tout de même dommage de jouer à ce point sur le côté « sans onde ».

Des « babyphones sans ondes émettent en mode radio »

Quand nous creusons un peu le sujet, on en trouve de bien belles ailleurs. Nanny-Care, par exemple, propose des « babyphone sans ondes ». Là encore, on a du mal à suivre : « Qu’ils soient uniquement audio ou vidéo, nos babyphones sont en full eco mode (sans émission d’ondes). Nos babyphones sans ondes émettent en mode radio (aux normes CE) et non en Wi-Fi ».

La répétition du terme sur la page, la casse en gras et son utilisation à la fois comme titre et comme sous-titre, laisse augurer des optimisations dédiées au référencement (SEO).

Une recherche sur Google avec la requête « babyphone sans onde » illustre que cette proposition, pourtant fallacieuse, est devenue un terrain concurrentiel, aussi bien pour les fabricants d’appareils destinés aux enfants que pour les grands e-commerçants. Amazon, la Redoute ou Cdiscount positionnent, par exemple, des pages sur ces termes.

Ondes et électro-hypersensibilité : une relation de causalité ?

La peur des ondes est une réalité pour certaines personnes. Le ministère de la Santé rappelle que « cette sensibilité présumée aux champs électromagnétiques est généralement appelée hypersensibilité électromagnétique, électro-hypersensibilité (EHS) ou intolérance environnementale idiopathique aux champs électromagnétiques ».

Dans un long rapport publié en 2018, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) expliquait qu’il y avait une « absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant EHS ».

L’Agence reconnaissait néanmoins que les souffrances et les douleurs correspondaient « à une réalité vécue », mais la cause n’était pas les ondes en elles-mêmes, mais simplement le fait de savoir qu’on y est exposé.

On en revient à notre édito sur la causalité et la corrélation. L’électro-hypersensibilité trouve certainement son origine dans la multiplication des antennes relais de téléphonie mobile (entre autres), mais sans lien de causalité. Ce ne sont pas les ondes et les champs électromagnétiques qui rendent malades les personnes EHS.

Et pour rappel, en France, il est possible pour tout un chacun de demander à l’ANFR d’effectuer des campagnes de mesures d’exposition aux ondes, gratuitement, que ce soit dans des lieux privés ou publics. Nous avions également suivi une équipe lors d’une série de mesures dans une école.

☕️ #DLC en vidéo : à la découverte des modules SFP+ fibre optique (DAC, AOC,10GBase-SR)

Nous venons de publier un article expliquant comment se monter un réseau à 2,5 ou 10 Gb/s pour moins de 100 euros. On y parle pêle-mêle de DAC, d’AOC et de 10GBase-SR pour relier des équipements en SFP+. En plus des photos, on s’est dit qu’une vidéo permettait de mieux voir le format des connecteurs et leurs utilisations.

Spoiler alerte : c’est une première tentative filmée au téléphone, sans autre prétention que de ‘vous présenter les connecteurs. N’hésitez pas à nous dire dans les commentaires ce que vous en pensez et si vous voulez d’autres vidéos du genre, que ce soit en direct de ma cave ou non. DLC, pour Dans la Cave.

Message de service : dans ma cave j’ai de quoi vous faire des tonnes de vidéos sur de la domotique, de l’informatique, du rétro de chez rétro (vous pouvez d’ailleurs en voir quelques exemplaires derrière le switch de la vidéo), etc.

Second message de service : la vidéo est hébergée sur YouTube (intégrée en mode « nocookie »), mais vous pouvez également la télécharger ici. Si le format devait être pérennisé, on proposera une autre solution pour vous partager les vidéos dans nos colonnes.

Un réseau local à 2,5 ou 10 Gb/s pour moins de 100 euros, c’est possible

Plus d’excuse !
Un réseau local à 2,5 ou 10 Gb/s pour moins de 100 euros, c’est possible

Chez soi, on peut facilement profiter d’un réseau local à plus de 1 Gb/s pour moins de 100 euros avec un switch, des cartes réseaux et ce qu’il faut en câbles. On vous explique comment faire, et on fait au passage le tour des connectiques sur les box des quatre opérateurs nationaux.

Lors de nos tests des dernières semaines, nous nous sommes penchés sur de nombreux composants autour du réseau local. Nous avons ainsi passé en revue des switchs (administrables), un adaptateur USB et une carte PCIe avec du RJ45 à 2,5 Gb/s. Il est maintenant temps de mélanger un peu tout ça pour voir comment profiter d’une connexion multi-GIG chez soi, à moindre coût.

Multi-GIG : les connectiques des box des FAI

Commençons par la box. Actuellement, trois FAI proposent des abonnements à moins de 23,99 euros par mois seulement pour un accès à Internet : Free avec une édition spéciale de la Freebox Révolution, RED by SFR et Bouygues Telecom.

Ce dernier frappe fort avec sa box B&You Pure fibre avec un débit jusqu’à 8 Gb/s, contre 1 Gb/s pour la concurrence sur cette gamme de prix. De quoi profiter d’une connexion multi-GIG vers Internet sur plusieurs ordinateurs à la fois.

Quels ports Multi-GIG sur les différentes box

Suivant les fournisseurs d’accès à Internet, les offres commerciales et les box, vous avez deux grandes familles de connecteurs pour profiter d’une connexion à plus de 1 Gb/s : un port RJ45 ou une cage SFP+. Dans le premier cas, le débit peut être de 1 Gb/s, 2,5 Gb/s ou 10 Gb/s. Dans le second, le débit maximum théorique est de 10 Gb/s. Attention à bien prendre un module (transceiver) SFP+ pour avoir du 10 Gb/s, les modules SFP (sans le +) sont à 1 Gb/s.

Nous avons regroupé ci-dessous la présence des ports à plus de 1 Gb/s sur les différentes box des fournisseurs d’accès à Internet.

Bouygues Telecom :

  • Bbox Pure Fibre et Ultym : un port Ethernet 10 Gb/s
  • Bbox Must : un port Ethernet 2,5 Gb/s

Free :

  • Freebox Pop : un port Ethernet 2,5 Gb/s
  • Freebox Delta et Ultra : une cage SFP+

Orange :

  • Livebox 6 : un port Ethernet 2,5 Gb/s
  • Livebox 7 : un port Ethernet 10 Gb/s

SFR :

  • Box 8X : une cage SFP+ « propriétaire », avec transceiver RJ45 10 Gb/s

SFR se démarque avec un port SFP+… « propriétaire »

Comme vous pouvez le voir, SFR est le seul opérateur à proposer gratuitement un transceiver SFP+ vers RJ45 à ses clients. Un beau geste commercial permettant aux clients d’utiliser soit du RJ45, soit la cage SFP+ ? Oui… et non.

Comme nous l’avait affirmé le service presse lors du lancement en 2022, « seul le SFP fourni est compatible avec la Box 8X ». Et cela se confirme selon plusieurs retours sur le forum de LaFibre.info : les clients ne peuvent pas utiliser n’importe quel DAC ou un transceiver. Un abonné regrette ainsi « le business des cables DAC SFR reprogrammés ». Car oui, SFR limite la compatibilité aux modules SFP+ (re)programmé par ses soins.

Il faut donc passer par un câble Ethernet pour du 10 Gb/s, et donc utiliser un transceiver SFP+ vers RJ45 sur votre switch s’il ne dispose pas de port Ethernet à 10 Gb/s. C’est généralement le cas des modèles d’entrée de gamme.

Il aurait été tellement plus simple de pouvoir utiliser n’importe quel DAC ou transceiver SFP+, mais non, le FAI a préféré la jouer propriétaire en obligeant l’utilisation d’un câble préprogrammé par ses soins, qui est difficile à trouver et vendu plus cher.

DAC et AOC : des câbles prêts à l’emploi

Revenons au cas général. Avec du SFP+, plusieurs possibilités. Tout d’abord, les DAC ou Direct Attach Copper, qui se branchent directement dans les cages SFP+. Les tarifs débutent aux alentours de 15 euros pour des modèles passifs, qui peuvent atteindre une dizaine de mètres. Au-delà, il faut des câbles actifs (avec de l’électronique pour traiter le signal), bien plus chers.

Il existe aussi des Active Optical Cables (AOC) en SFP+ de chaque côté et de la fibre optique entre les deux ; pratiques pour de grandes distances et moins cher qu’un DAC s’il faut quelques dizaines de mètres. Comptez de 35 à 45 euros pour 15 à 50 mètres.

Sans entrer dans tous les détails, il existe d’autres solutions avec des transceiver à installer dans la cage SFP+. Il y a par exemple des modules avec un port RJ45 à partir de 30 euros environ pour ensuite utiliser un câble Ethernet tout ce qu’il y a de plus classique.

10GBase-SR : plusieurs dizaines de mètres, modules SFP+ et fibre séparés

Passons aux 10GBase-SR, des modules SFP+ que l’on trouve pour 25 euros les deux. Il faut ensuite acheter une fibre optique OM3 Multimode (MMF) avec deux câbles et un connecteur Duplex LC (ou Dual LC) permettant de relier deux transceiver. Il existe aussi des versions Simplex (avec une seule fibre), mais elles sont généralement plus chères à l’usage, nous les avons donc laissés de côté.

Avec la fibre optique OM3 Multimode (MMF), de grandes distances (jusqu’à 300 mètres) ne coutent pas très chères. Nous avons, par exemple, acheté un câble de 20 mètres pour moins de 20 euros. Pour 100 mètres, comptez 80 euros.

La solution à prendre dépend de votre configuration et de vos besoins. Si votre box est en SFP+ et que le switch est, lui aussi, en SFP+, alors un DAC ou un AOC sont vos amis (suivant la distance entre la box et le switch).

Si vous souhaitez passer une fibre dans une goulotte ou passer sur plusieurs dizaines de mètres, la solution 10GBase-SR et fibre optique OM3 est plus simple puisque la fibre n’est pas attachée directement au connecteur SFP+. C’est d’ailleurs un point faible du AOC : si un connecteur est abimé, le câble entier peut-être à jeter, là où le 10GBase-SR est plus flexible, car les connecteurs et le câble sont indépendants.

DAC, Switchs 6 ports et deux cartes PCIe : moins de 100 euros !

Imaginons que la box et le switch soient l’un à côté de l’autre, alors un DAC de 0,5 mètre à 12 euros fera largement l’affaire. Pour le switch, des modèles avec 4x RJ45 à 2,5 Gb/s et 2x SFP+ sont un bon compromis pour une installation classique.

Cela permet de brancher sa box sur un port SFP+ à 10 Gb/s et d’avoir un second port disponible pour un NAS, un ordinateur, un autre switch, etc. On en trouve à moins de 50 euros et quelques euros de plus à peine pour un modèle administrable. Pour les détails, on vous renvoie vers nos tests :

Les ports à 2,5 Gb/s servent ensuite à connecter des ordinateurs, via un câble Ethernet. Dans la majorité des cas, vous pouvez réutiliser les câbles existants (à partir de la catégorie 5e). Il faudra simplement installer un adaptateur USB ou une carte PCIe pour ajouter du 2,5 Gb/s à votre ordinateur s’il n’en dispose pas déjà. Coût de l’opération : moins de 20 euros. À multiplier par le nombre de machines sur lesquelles vous souhaitez passer à 2,5 Gb/s.

Avec un DAC à 15 euros entre la box et le switch, un switch à 45 euros et deux adaptateurs PCIe/USB à 17 euros, on arrive à moins de 100 euros pour avoir du 2,5 Gb/s sur deux machines et une liaison 10 Gb/s entre notre box et le switch. Si la box dispose d’un port RJ45, c’est encore plus simple : laissez tomber le DAC, mais attention au câble RJ45.

Sur la photo ci-dessous, nous avons un DAC à droite, un AOC à gauche et au milieu un transceiver 10GBase-SR avec une fibre OM3 multimode branchée dessus.

Besoin de plus de ports ? Les solutions sont nombreuses

On prend ici un exemple basique, mais le choix du switch doit être adapté à vos besoins. Vous avez besoin de plus de ports ? Il existe des modèles avec 8x 2,5 Gb/s et toujours 2x SFP+ pour 72 euros. On dépasse rapidement les 100 euros.

Si on monte en gamme, les possibilités se multiplient rapidement avec plus de ports Ethernet à 1, 2,5 ou 10 Gb/s, des cages SFP+ en nombre, du PoE, etc. Bref, à chacun de choisir en fonction de ses besoins et de son réseau.

Network for AI : Orange fait all-in sur l’IA, qui fera « vendre la 5G »

IA plus qu'à
Network for AI : Orange fait all-in sur l’IA, qui fera « vendre la 5G »

Orange saute à pieds joints dans l’intelligence artificielle générative avec son « Network for ». Un changement de paradigme important puisqu’il est question d’adapter ses réseaux à l’IA. Mais n’était-on pas en plein dans la promesse de la 5G ? « Oui… et non », nous confirme le directeur de la Recherche d’Orange.

Orange OpenTech : moins de fondamental, plus de concret

Hier, Orange donnait le coup d’envoi de sa seconde édition de ses OpenTech (Days). Ce rendez-vous annuel prend la suite du Salon de la Recherche et de l’Innovation. Un changement voulu par Bruno Zerbib, Chief Technology & Innovation Officer d’Orange depuis juin 2023.

Il nous explique changer d’approche et se concentrer sur des innovations aujourd’hui à un stade avancé de maturité et dont la mise en production peut se faire dans un délai raisonnable, plutôt que mettre en avant des recherches plus fondamentales… avec toutes les incertitudes que cela engendre.

Oh quelle surprise… de l’IA partout

Cette édition est marquée par l’intelligence artificielle, ce qui ne surprendra personne. Selon Bruno Zerbib, c’est un enjeu capital pour Orange puisque, à l’horizon 2030, l’IA 2030 « sera absolument partout et touchera tous les cas d’usage ».


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[MàJ] Comparatif des forfaits fibre à 24 euros par mois : Free baisse encore son prix la 1ʳᵉ année

Un nouveau trublion ?
[MàJ] Comparatif des forfaits fibre à 24 euros par mois : Free baisse encore son prix la 1ʳᵉ année

Une semaine après l’annonce de B&You Pure fibre, la concurrence se met (un peu) en ordre de bataille. Free dégaine des promotions sur sa Freebox Révolution Light, tandis que RED by SFR baisse le prix de sa RED Box, mais sans parvenir à vraiment faire de l’ombre à Bouygues Telecom dans les deux cas. Sosh ne bouge pour l’instant pas une oreille.

Mise à jour du 27 novembre : Après RED by SFR qui a décidé d’augmenter ses débits à 1 Gb/s symétrique pour le même prix, Free a décidé d’augmenter la remise la première année en passant à 19,99 euros au lieu de 23,99 euros. Après 12 mois, le tarif revient à 29,99 euros.

Nous avons également mis à jour notre comparatif dont vous êtes le héros au niveau des options sur les plateformes de streaming (Disney+, Netflix, Amazon Prime…).

Article initialement publié le 13 novembre. La semaine dernière, Bouygues Telecom frappait fort dans le monde des télécommunications avec son abonnement Pure Fibre, qui porte bien son nom puisqu’il n’y a ni télévision, ni téléphone fixe ni aucune autre fonctionnalité, à part du Wi-Fi 6E.

B&You : 23,99 euros par mois pour 8 Gb/s, et rien d’autre

L’opérateur propose un débit jusqu’à 8 Gb/s en téléchargement et 1 Gb/s en upload. Comme nous l’avions alors expliqué, Bouygues Telecom prenait un pas d’avance sur les trois autres opérateurs nationaux dont les forfaits d’entrée de gamme étaient tous plus chers (sans promotion la première année).

Le FAI propose en effet son forfait à 23,99 euros par mois, sans engagement ni promotion particulière, et donc sans aucune augmentation au bout d’un an. Un tarif attractif, un débit élevé et… rien d’autre, voilà de quoi séduire bon nombre de clients potentiels.

Chez Bouygues Telecom, les frais de mise en service sont de 48 euros, et ceux de résiliation de 59 euros pour Pure Fibre.

Double ration de Freebox Révolution Light chez Free

Free a été le plus rapide à réagir en dégainant dès le lendemain – mercredi 6 novembre – avec une offre Veepee à 19,99 euros par mois pendant un an, avec un engagement de 12 mois. Le tarif repasse ensuite à 29,99 euros par mois.

Pas de quoi venir jouer sur les plates-bandes de B&You, que ce soit au niveau du tarif sur le long terme ou des débits avec « seulement » 1 Gb/s et 600 Mb/s pour la Freebox Révolution Light. Free inclut par contre par défaut son offre Freebox TV (plus de 230 chaînes & service Freebox Replay), OQEE Ciné, un lecteur Blu-ray ainsi que des appels illimités vers les fixes de plus de 110 destinations.

Free vient de doubler la mise avec Freebox Révolution Light en série spéciale sur son site pour… 23,99 euros par mois pendant un an (depuis hier), puis 29,99 euros par mois. La principale différence avec l’offre Veepee ? Cette fois, l’abonnement est sans engagement. Free a depuis baissé son tarif la première année pour l’aligner sur celui de son offre Veepee, soit 19,99 euros par mois.

Attention, cette offre est « réservée aux personnes n’ayant pas été abonnées à une offre Freebox dans les 30 jours qui précédent cette souscription ».

SFR aligne sa RED Box et « offre » la mise en service

Alors qu’on s’attendait à une réponse rapide de SFR via sa marque « low cost » RED, il a fallu attendre une semaine. Le FAI vient en effet seulement de baisser le prix de sa RED Box Fibre. Il passe ainsi de 24,99 euros à 23,99 euros par mois, toujours sans engagement.

Une égalité parfaite sur le prix, mais la marque au carré rouge (ou vert dans le cas présent) ajoute la « mise en service offerte » au lieu de facturer 39 euros auparavant. Pour rappel, Sosh non plus ne facture pas de frais de mise en service.

Sur les fonctionnalités toutefois, RED by SFR est bien en dessous de Bouygues Telecom. Au niveau des débits d’abord, la RED Box est à 500 Mb/s symétrique avec du Wi-Fi 5. Dans un second temps, l’opérateur a doublé la mise avec 1 Gb/s symétrique, sans toucher au prix.

Il y a bien une option pour se rapprocher de Pure Fibre avec 2 Gb/s partagés en download, et toujours 1 Gb/s en upload et du Wi-Fi 6, mais elle est facturée 7 euros par mois. Le prix de l’abonnement grimpe alors à 30,99 euros au total, loin des 23,99 euros de Bouygues Telecom.

RED Box conserve les appels illimités vers les fixes de plus de 100 pays, ainsi que vers les mobiles en France. Cette option est normalement facturée 5 euros par mois, mais elle est très souvent offerte. Depuis hier, lundi 18 novembre, il est également possible de souscrire à l’offre maison de jeux en streaming (SFR Gaming) pour 9,99 euros de plus par mois.

Sosh reste stoïque

Pendant ce temps, chez Sosh, rien ne bouge. La Boîte est toujours à 25,99 euros par mois, sans engagement. Les débits sont de 400 Mb/s (symétrique), avec du « Super Wi-Fi », une terminologie inventée par le marketing d’Orange il y a plusieurs années pour le Wi-Fi 5.

Un tableau comparatif pour la route

Afin de vous simplifier (un peu) la vie, voici un tableau récapitulatif des offres d’entrée de gamme sans engagement chez les quatre FAI nationaux. Le coût total sur un ou deux ans prend en compte les éventuels frais de mises en service, mais pas les frais de résiliation. Généralement, les FAI proposent de vous rembourser ces derniers, dans une certaine limite.

Tarifs réglementés d’électricité : stop ou encore ?

L’ARENH des neiges
Tarifs réglementés d’électricité : stop ou encore ?

Les tarifs réglementés de l’électricité, utilisés par 59 % des foyers, vont-ils encore exister ? Le gouvernement peut s’appuyer sur deux rapports antinomiques pour décider de la trajectoire : l’un recommande de conserver les tarifs réglementés pendant cinq ans, l’autre de les supprimer. Chacun avance ses arguments.

Il y a peu de temps, nous vous avons proposé un dossier sur les différentes offres des fournisseurs d’électricité. À cette occasion, nous avions évoqué le tarif réglementé de vente (TRV ou TRVE avec un E pour électricité), souvent résumé en tarif réglementé, aussi nommé « tarif bleu ».

Le tarif réglementé (TRVE), c’est quoi ?

Le TRV est « le prix de l’électricité proposé uniquement par EDF ou, dans certaines communes, par des Entreprises Locales de Distribution (ELD) en raison de leur qualité de fournisseurs d’électricité historiques », explique EDF. Ce tarif est fixé par les pouvoirs publics, sur proposition de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie). Le tarif réglementé est à mettre en face des offres de marché, où les fournisseurs d’électricité sont libres de fixer leurs propres prix.

L’ARENH, c’est quoi ?

Avant d’aller de l’avant, rappelons un autre dispositif important : l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique ou ARENH pour les intimes. Il a été mis en place par la loi pour une nouvelle organisation du marché de l’électricité, alias NOME (bienvenue dans le monde merveilleux des sigles).


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☕️ Verre Gorilla Glass : les engagements de Corning pour favoriser la concurrence

Il y a trois semaines, l’Europe a ouvert une enquête officielle pour déterminer si « Corning a pu abuser de sa position dominante sur le marché mondial du verre utilisé pour protéger les écrans d’appareils électroniques portables, notamment les téléphones portables ».

Corning pouvait proposer des engagements « pour dissiper les craintes », ce que le constructeur a fait. La Commission européenne les dévoile et invite toutes les parties intéressées à faire des retours.

Voici les grandes lignes :

  • « renoncer à toutes les clauses d’approvisionnement exclusif […]
  • ne pas obliger les FEO [fabricants d’équipements d’origine, ndlr] à acheter ou faire en sorte que leur chaîne d’approvisionnement achète du verre AS alcalin auprès de Corning, et ne pas proposer aux FEO des avantages en matière de prix liés à ces obligations ; […]
  • ne pas obliger les FEO à satisfaire ou faire en sorte que leur chaîne d’approvisionnement satisfasse plus de 50 % de leur demande respective auprès de Corning. […]
  • ne pas obliger les finisseurs à satisfaire plus de 50 % de leur demande combinée en verre NAS, verre LAS et verre céramique clair auprès de Corning ; […]
  • fonder toute action en justice uniquement sur la contrefaçon des brevets, et non sur la violation du contrat ; […]
  • s’engager à transmettre une communication aux principales parties prenantes (FEO et finisseurs) expliquant le contenu des engagements ».

Ces engagements seront « applicables dans le monde entier et resteront en vigueur pendant une période de neuf ans », précise la Commission. Un mandataire vérifiera la bonne mise en œuvre des engagements et lui fera un rapport.

Si, après analyse par les acteurs du marché, ces engagements sont une réponse satisfaisante aux préoccupations, la Commission « pourrait adopter une décision rendant les engagements juridiquement contraignants pour Corning ».

Par la suite, si Corning venait à manquer à ses engagements, l’Europe pourrait alors lui infliger une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires mondial, « sans avoir à prouver l’existence d’une quelconque violation des règles de concurrence de l’UE ».

☕️ L’Europe prévient : Bluesky ne respecte pas toutes les règles du DSA

L’Europe prévient : Bluesky ne respecte pas toutes les règles du DSA

Bluesky continue d’engranger rapidement des utilisateurs ces derniers temps, pour arriver aujourd’hui à 22,6 millions. La plateforme est boostée par les déboires de X et les prises de positions controversées d’Elon Musk. De son côté, l’Europe commence à mettre son nez dans Bluesky.

Depuis plus d’un an, les très grandes plateformes (alias VLOP) et moteurs de recherche doivent être en conformité avec le Règlement européen sur les services numériques (Digital Services Act ou DSA). Pour entrer dans cette catégorie, il faut que le service soit visité par plus de 45 millions d’Européens chaque mois.

Bluesky n’est donc pas (encore) considéré comme une VLOP, mais la plateforme (comme toutes celles à moins de 45 millions de visiteurs) reste soumise à certaines obligations (moins strictes que pour les VLOP) depuis janvier de cette année :

« Toutes les plateformes de l’UE, même les plus petites qui sont en dessous du seuil, ce qui est le cas de Bluesky, doivent avoir une page dédiée sur leur site Web indiquant le nombre d’utilisateurs qu’elles ont dans l’UE et où ils sont établis d’un point de vue légal ».

Problème, « ce n’est pas le cas pour Bluesky à ce jour », affirme un porte-parole de la Commission, comme le rapporte Reuters. Comme Bluesky n’est pas classée comme VLOP, la Commission n’a pas encore contacté la plateforme, mais elle a demandé aux 27 gouvernements de vérifier « s’ils peuvent trouver une trace de Bluesky ».

De son côté, le réseau social n’a pas encore répondu aux demandes de plusieurs de nos confrères.

☕️ Lattice Semiconductor préparerait une offre pour racheter la totalité d’Altera à Intel

L’année 2024 restera une année noire pour Intel, marquée par un vaste plan de licenciement de 15 % de ses effectifs, de mauvais résultats financiers et une réorganisation de ses projets. Cette ambiance morose pour le fondeur attise les convoitises.

Qualcomm avait ouvert le bal et aurait approché Intel en vue d’un rachat. On apprenait aussi qu‘Apollo Global Management aurait approché Intel, mais pour un investissement. Quelques jours plus tard, c’était au tour d’Arm d’entrer dans la danse.

Selon Bloomberg, un nouveau challenger viendrait se joindre à la « fête » : Lattice Semiconducteur. La société ne serait pas intéressée par Intel dans sa globalité, mais par une partie seulement : Altera, une branche spécialisée dans le FPGA (circuit logique programmable).

Altera a pour rappel été fondée en 1985, puis rachetée par Intel en 2015. Elle a alors été intégrée au fondeur et renommée PSG (Programmable Solutions Group). Durant l’automne 2023, Intel annonce en faire une filiale, dont la mise en place est finalisée en mars de cette année.

Selon Bloomberg repris par TechPowerUp, Lattice Semiconducteur travaillerait « activement avec des conseillers et chercherait le soutien du secteur privé ». Toujours selon nos confrères, « la préférence d’Intel semble être de ne vendre qu’une petite partie de ses actions Altera, ce qui peut être un facteur décisif dans les négociations à venir ». En effet, Lattice Semiconducteur voudrait plutôt racheter l’intégralité d’Altera.

Toujours selon Bloomberg, d’autres entités seraient intéressées par une prise de participation dans Altera : Francisco Partners, Bain Capital et Silver Lake Management. Intel devrait finaliser la transaction (à voir sous quelle forme) au début de l’année prochaine. Altera serait valorisée aux alentours de 17 milliards de dollars, un montant proche des 16,7 milliards de dollars déboursés en 2015.

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