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Izneo, Lizzie : Canal+ va se séparer de deux services supplémentaires

Canal+ continue de rompre ses partenariats. L’entreprise a annoncé l’arrêt de deux services à compter du 12 mars prochain : Izneo et Lizzie. Le premier permet d’accéder à une bibliothèque de BD et de comics, tandis que le second propose un catalogue de livres audio. La plateforme n’a pas dévoilé de remplaçants pour ces deux applications.

Izneo a été ajouté en mai 2024 pour prendre la relève de Télérama et donne accès à « plusieurs milliers d'albums » tirés de catalogues célèbres (Dargaud, Dupuis, Fluide Glacial…). Sur la plateforme Lizzie, le partenariat avec Canal+ permettait d’obtenir un crédit pour un livre audio mensuel. Si ces deux services n’étaient sans doute pas les plus sollicités des abonnés Canal, leur départ trahit toutefois un effritement du catalogue des services tiers. La plateforme a déjà enlevé le Pass Press fin décembre sans annoncer de remplaçant. Sur un autre registre, les contenus Disney+ ont également plié bagage il y a peu.

Canal tente d’arrondir les angles dans son communiqué en rappelant que son offre inclut les programmes Apple TV+, arrivés au printemps 2023 sur la plateforme. Le partenariat avec Cupertino s’est renforcé en fin d’année dernière, les abonnés Canal pouvant profiter d’une remise de 30 % sur leur abonnement Apple Music.

Severance : comment imprimer en 3D son PC Lumon Industries

Si vous regardez Severance, il est probable que les ordinateurs de Lumon Industries vous aient tapés dans l’œil. Ces gros blocs au look très rétro ne ressemblent à aucune machine moderne avec leurs écrans cathodiques et leurs claviers massifs. Le bidouilleur Andrew Chilicki s’est mis en tête de recréer le sien et vient de publier le nécessaire pour en construire un chez soi en version miniature. Ce modèle est fonctionnel, autant sur la partie logicielle que matérielle.

Image Andrew Chilicki

Le projet se base sur un Raspberry Pi faisant tourner une app générant une grille de chiffres animée que l’on pourra survoler. De « mauvais nombres » peuvent être trouvés par groupe, qu’il faut alors mettre dans une des corbeilles en bas de l’écran. Cette app Linux dispose d’un mode « veille » affichant simplement le logo de Lumon.

Image Andrew Chilicki

Et l’ordinateur en lui-même ? Des plans sont disponibles pour l’imprimer en 3D, le boîtier disposant d’un emplacement pour Raspberry Pi et d’un second pour écran LCD. Son créateur explique que la structure a été pensée pour être facile à monter et qu’elle a été optimisée pour l’impression 3D.

Rappelons que les ordinateurs vus dans Severance ont été inventés pour le programme. Ses créateurs ont déclaré vouloir faire une machine complètement farfelue ressemblant sur certains aspects à un jouet pour ne pas la rendre identifiable par les téléspectateurs. Il y a un écran cathodique tactile, un clavier à trackball… Le design global est cependant basé sur les PC Data General Dasher de la fin des années 70. Autre détail amusant dans la série : le clavier n’a pas de touche Echap.

Apple Intelligence : Alibaba aurait développé une surcouche dédiée à la censure

L’arrivée d’Apple Intelligence en Chine n’est pas des plus aisée : Cupertino doit se plier aux règles du gouvernement, intraitable sur la question de la censure. Selon Bloomberg, Cupertino aurait plusieurs équipes cherchant à résoudre ce casse-tête dans le pays et aux États-Unis. Apple viserait un lancement de sa nouveauté en milieu d’année, et si possible dès le mois de mai.

Montage MacGeneration/Pixabay

Apple travaillerait avec les géants locaux Alibaba et Baidu. Le premier aurait participé à la création d’un système pouvant analyser et modifier les modèles d’IA d’Apple pour iPhone, iPad et Mac afin de les adapter aux réglementations locales. Cette surcouche pourrait filtrer et censurer les résultats si besoin, sans prévenir l’utilisateur. Le gouvernement chinois pourrait demander à Alibaba de revoir ses algorithmes au fil de l’eau, par exemple s’il décide de serrer la vis sur un évènement d’actualité. Si un utilisateur a sur son appareil un modèle d’IA local trop ancien, les fonctions d’Apple Intelligence seront temporairement désactivées le temps que tout soit mis à jour.

Ce n’est pas une fonction exclusive : les modèles d’IA locale d’Apple Intelligence peuvent être mis à jour à distance partout dans le monde, mais la procédure devrait être plus régulière en Chine. Cette surcouche de censure ne sera embarquée que sur les iPhone vendus dans le pays. Autrement dit, il n’y aura pas de changement pour les personnes se rendant sur place avec un téléphone acheté à l’étranger.

Et pour les requêtes complexes traitées à distance via le Private Cloud Compute ? Apple va devoir faire appel à un partenaire. La tâche n’est pas infaisable, les données iCloud des utilisateurs chinois étant déjà stockées en Chine grâce aux serveurs de l’entreprise locale Guizhou Cloud Big Data Industry. De son côté, Baidu (le Google chinois) s’occupera de gérer Visual Intelligence. Cette fonction exclusive à la génération iPhone 16 permet à l’utilisateur d’obtenir des informations sur une photo.

Private Cloud Compute : comment Apple veut faire rimer « intelligence » et « confidentialité »

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Cupertino compte sur Apple Intelligence pour relancer les ventes de l’iPhone, qui auraient bien besoin d’un coup de fouet en Chine. La marque en est à son sixième trimestre d’affilé de baisse de son chiffre d’affaire, avec un recul de 11 %. L’iPhone aurait perdu sa première place dans le pays en 2024.

Promo : l’iPhone 16 Pro 1 To à 1 679 € (-10 %)

Le plus gros modèle d’iPhone 16 Pro est en promo ce matin chez Amazon : la version 1 To tombe à 1 679,30 €, soit 10 % de moins que ce qu’en demande l’Apple Store (-180 €). Seul le coloris titane sable est affiché à ce prix, les autres finitions étant proposées à 1 799 €. Le téléphone est vendu et expédié par Amazon.

Image iGeneration

On notera également quelques remises moins importantes sur les autres enveloppes de stockage. L’iPhone 16 Pro Titane sable avec 256 Go est affiché à 1 272 €, soit 87 € de moins que d'habitude. La déclinaison 128 Go est de son côté vendue 1 141 € (-7 %).

Les tarifs du 16 Pro Max sont aussi plus intéressants qu’ailleurs pour peu que vous ne soyez pas trop regardant sur le coloris. On peut ainsi obtenir le modèle 256 Go pour 1 390 € ou la version 1 To à 1 899 €, ce qui représente dans les deux cas 80 € d’économisés.

La génération iPhone 16 Pro a gagné en surface d’écran et embarque principalement un nouveau bouton « commande de l’appareil photo » servant à faciliter l’utilisation de la caméra. Sa puce A18 Pro prend en charge Apple Intelligence et permet même d’obtenir quelques fonctions supplémentaires par rapport au modèle standard, comme des mémos vocaux multipistes. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Écoutes de Siri : la Ligue des droits de l’homme porte plainte contre Apple

L’affaire des écoutes de Siri révélée en 2019 est loin d’être terminée. La Ligue des droits de l’homme vient d’effectuer un signalement au procureur de la République en plus d’avoir déposé une plainte à ce sujet, rapportent Le Monde et Radio France. L’association reproche à Cupertino d’avoir violé le droit à la vie privée de ses utilisateurs en les écoutant à leur insu.

Image iGeneration

Un rappel des faits s’impose. En 2019, le Français Thomas Le Bonniec est embauché pour un sous-traitant en charge d’analyser des enregistrements de Siri. Il réalise que les fichiers traités sont très sensibles étant donné qu’ils contiennent énormément de données personnelles : des individus parlant de leurs maladies, de leurs sexualités, de politique… La plupart étaient enregistrés par erreur, et le lanceur d’alerte estime qu’il n’est pas très compliqué de regrouper des informations pour identifier une personne. Sans surprise, l’affaire fait grand bruit. Apple désactive les écoutes humaines et rompt son contrat avec son sous-traitant dans la foulée.

Siri : des oreilles humaines écoutent des conversations parfois très privées enregistrées par accident

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Ces oreilles françaises qui écoutaient les enregistrements de Siri

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La plainte de la Ligue des Droits de l’Homme s’appuie sur les révélations de Thomas Le Bonniec. Elle accuse Apple de violation de la vie privée, de traitement illicite des données personnelles et de pratique commerciale trompeuse. Elle estime également qu’Apple n’a pas respecté le règlement général sur la protection des données (RGPD). L’affaire n’a jamais déclenché d’enquête en Europe. La CNIL irlandaise a classé l’affaire, estimant que « le plaignant n’a pas apporté de preuves d’un traitement irrégulier de ses données personnelles ».

La date de cette action n’est pas anodine : la justice californienne doit se prononcer aujourd’hui sur les suites d’une action collective lancée aux États-Unis. Apple cherche à mettre l’affaire derrière elle grâce à un accord à l’amiable. Si elle réfute tout comportement répréhensible, elle a proposé 96 millions de dollars (93 millions d'euros) que devront se partager les plaignants.

L’iPhone 17 Pro Max aurait une Dynamic Island plus discrète

Apple va-t-elle toucher à la Dynamic Island de l’iPhone 17 ? Pour Ming-Chi Kuo, c’est non : l’analyste pense que l’encoche revue apparue en 2022 n’évoluera pas, ou tout du moins qu’elle restera « quasiment inchangée ». Plusieurs fuiteurs ont eu d’autres échos et estiment que celle-ci pourrait être beaucoup plus discrète sur la prochaine génération d'iPhone.

La Dynamic Island de l’iPhone 15 Pro. Image iGeneration

Le fuiteur chinois Digital Chat Station, qui a eu de bonnes intuitions par le passé côté photo, explique aujourd’hui sur Weibo qu’Apple se prépare à consolider certains composants du capteur Face ID. Cela permettrait d’avoir une Dynamic Island plus petite sur le modèle Pro Max.

La théorie n’est pas farfelue et a déjà été appuyée par Jeff Pu, qui a aussi souvent eu de bons tuyaux. L’iPhone Pro Max est parfois privilégié par rapport au modèle standard et avait par exemple été le premier à embarquer un zoom x5 sur la génération iPhone 15. Apple pourrait utiliser cet atout pour mettre en avant une plus grande surface d’écran dans sa communication sur ce futur gros smartphone.

Digital Chat Station affirme que cette encoche nouveau format arrivera ensuite sur « l'iPad Pro et le futur iPad pliable ». Une déclaration étonnante étant donné que les tablettes d'Apple n’ont pas d’encoches pour le moment. On peut cependant imaginer qu’un redesign arrivera un jour ou l’autre, avec d’éventuels bords plus fins.

Porte dérobée d’iCloud : des législateurs américains vent debout contre la demande du gouvernement britannique

Apple est sous pression au Royaume-Uni : le gouvernement lui aurait demandé de créer une porte dérobée dans le chiffrement d’iCloud. Si rien n’a été confirmé officiellement, des membres des principales commissions de contrôle du Congrès américains sont en alerte. Deux d’entre eux ont écrit à la haute responsable du renseignement pour l’avertir des répercussions que pourrait avoir un tel changement.

Image Pixabay

Le gouvernement britannique veut obtenir l’accès à n’importe quel fichier chiffré envoyé sur iCloud par n’importe quel utilisateur à travers le monde, britannique ou non. Le sénateur Ron Wyden et le représentant Andy Biggs s’inquiètent logiquement des risques de sécurité que cela pourrait poser pour la vie privée des citoyens américains. Ils estiment que si le Royaume-Uni ne fait pas marche arrière, des mesures drastiques devront être prises. L’hypothèse de limiter l'échange de renseignements et la coopération en matière de cybersécurité entre les deux pays est par exemple évoquée.

Wyden et Biggs s’inquiètent du fait que cette demande pourrait marquer un précédent : d’autres pays comme la Chine pourraient exiger un accès similaire. Ils prennent également l'exemple d'une vague d’attaques attribuée à la Chine ayant touché des téléphones utilisés par des membres des forces de l’ordre pour montrer qu'un assouplissement du chiffrement serait risqué.

Si Apple est contrainte d'intégrer une porte dérobée dans ses produits, elle se retrouvera dans les téléphones, les tablettes et les ordinateurs des Américains, ce qui portera atteinte à la sécurité de leurs données, ainsi que des innombrables agences gouvernementales fédérales, étatiques et locales qui confient des données sensibles aux produits Apple.

Si les États-Unis ont longtemps plaidé pour une ouverture du chiffrement de bout en bout, ils ont petit à petit changé d’avis sur ces dernières années. Certaines fuites ayant par exemple révélé des mails gouvernementaux hébergés sur le nuage de Microsoft ont participé à ce revirement. Apple a toujours été fermement opposé à un quelconque changement en matière de chiffrement, et a lancé les sauvegardes chiffrées sur iCloud fin 2022 via iOS 16.2. De son côté, le Royaume-Uni a toujours farouchement demandé plus d’ouverture : un projet de loi cherchant à casser le chiffrement avait été déposé dès 2015.

SFR va bientôt abandonner son réseau câblé

C’est le début de la fin pour le réseau coaxial de SFR. L’opérateur a commencé à informer ses abonnés qu’il allait abandonner son réseau FTTB d’ici la fin de l’année. Ce réseau câblé hérité de Numericable repose sur la fibre, mais seulement jusqu'au pied de l'immeuble : Internet passe ensuite par un câble coaxial pour aller jusque chez l'abonné.

Montage Pixabay/MacGeneration

Un utilisateur de Twitter a partagé un mail envoyé par RED, dans lequel il lui est annoncé que son offre ne sera plus disponible à la fin de l’année. « Nous vous informons que la restructuration de ce réseau nous contraint à cesser son exploitation le 31/12/2025 », indique le courriel. Il est précisé que l’abonnement sera automatiquement résilié à cette date.

Les personnes utilisant ce réseau câblé sont invitées à passer à la fibre, qui arrive directement au logement de l’abonné et qui offre donc de meilleurs débits. La démarche impose cependant quelques changements pour les clients, qui devront par exemple prendre rendez-vous avec un technicien pour faire installer une nouvelle prise de fibre optique. Selon l’Arcep, moins de 600 000 clients disposaient encore d’un abonnement câble au deuxième trimestre 2024, et les chiffres continuent de baisser.

Le réseau FTTB a valu des problèmes à SFR. Surnommé « fausse fibre » par ses concurrents, l’opérateur avait été attaqué en justice pour avoir mis dans le même panier les abonnés FTTH (fibre jusqu'au logement) et FTTB (fibre jusqu'au pied de l'immeuble puis câble coaxial chez l'abonné). L’opérateur avait été condamné à envoyer des détails par courrier à ses clients tout en proposant une résiliation sans frais.

Civilization VII est désormais disponible sur Mac

Le Mac a accueilli cette semaine un nouveau gros jeu : Civilization VII, le dernier opus de la célèbre franchise de jeu de stratégie. Ce titre est disponible sur Steam pour 70 € en version standard, avec des éditions « Deluxe » et « Fondateurs » apportant différents bonus respectivement facturées 100 € et 130 €. Il n'est pas compatible avec les Mac Intel.

Civilization VII. Image MacGeneration

Le studio Firaxis demande au minimum un Mac M1 avec 8 Go de RAM en plus de 25 Go d’espace libre. Il est toutefois recommandé d’avoir 16 Go de RAM et une puce M2 Pro pour en profiter dans les meilleures conditions possibles. Quelques benchmarks ont été mis en ligne sur YouTube pour les curieux, où on peut par exemple voir que le jeu tourne correctement sur un Mac mini M2. Forbes a noté un plantage au lancement sur un MacBook Pro M1, mais explique que le reste de la partie est fluide et que le titre tourne mieux que le précédent opus.

Si vous êtes intéressé, il serait sans doute prudent d’aller lire quelques tests avant de passer à la caisse. Les évaluations Steam des joueurs sont « moyennes » et la plupart des testeurs ont accordé au titre un 7/10 poli, mais décevant au vu de l’historique de la série. Les joueurs déplorent globalement une interface confuse pour un jeu que l’on sent un peu trop rapidement sorti du four. Si vous préférez attendre quelques patchs, notons que le jeu français du même genre Humankind est gratuit jusqu’à ce soir 17 h sur l’Epic Games Store, sachant que la version Mac est incluse.

Les Mac M1 et M2 standard ne pourront pas faire tourner Assassin’s Creed Shadows

Il va falloir une sacrée bécane pour faire tourner Assassin’s Creed Shadows sur macOS. À l’occasion d’une FAQ technique, Ubisoft a publié les configurations recommandées pour son prochain gros jeu attendu le 20 mars sur PC, consoles et Mac. Contrairement à la majorité des autres titres AAA sortis ces dernières années sur macOS, Shadows ne pourra pas tourner sur les Mac embarquant une simple puce M1 ou M2. Et même avec une configuration plus confortable, cela reste compliqué.

Assassin’s Creed Shadows. Image Ubisoft

Il faudra une puce M1 Max ou M2 Pro pour jouer au minimum du minimum, c’est-à-dire en 720p à 30 images par seconde avec le ray-tracing réglé au plus bas. Les propriétaires d’un Mac M1 Ultra ou M2 Max pourront passer en 1080p, tandis que ceux ayant une machine M2 Ultra pourront grimper à 1440p. Ici, le ray-tracing ne sera utilisé que dans certaines parties du jeu et pas dans le monde ouvert.

Pour ce qui est du ray-tracing matériel « sélectif » disponible dans les mêmes zones, comptez au moins une puce M3 (720p) ou M4 (1080p). Les puces M3 Pro/M4 Pro pourront passer au ray-tracing standard disponible partout, et Ubisoft recommande une M3 Max ou M4 Max pour mettre tous les graphismes à fond. 16 Go de RAM sont nécessaires, en plus de 130 Go d’espace libre.

Cette configuration minimale musclée vient du fait que le jeu impose l’utilisation du ray-tracing, pris en charge au niveau matériel depuis la génération M3. Ce choix explique pourquoi la puce M3 de base s’en sort mieux qu’une M1 Max. Ubisoft précise avoir développé sa propre solution d’éclairage pour les puces des générations précédentes. Cependant, celle-ci se base sur le logiciel et il faut un gros GPU pour compenser : cela exclut donc les puces M1, M1 Pro et M2.

Assassin’s Creed Shadows est également attendu sur iPad, ce qui pose quelques questions. Le jeu sera-t-il réservé aux iPad Pro M4, les seuls assez puissants pour le faire tourner étant donné qu’il n’y a pas de tablettes M3 ? En visant un peu plus large, Ubisoft va-t-il réussir à l’adapter aux iPad à puces M2 embarquant seulement 8 Go de RAM ? Les développeurs ont le temps d’y travailler, la sortie de cette version n’étant visiblement pas prévue pour le 20 mars. Ubisoft indique sur son site que la sortie est « également prévue » sur iPad.

Promo : la Kindle Scribe d’Amazon à 360 € (-70 €)

Si vous aviez dans l’idée d’acheter une nouvelle liseuse, bonne nouvelle : la Kindle Scribe d’Amazon est en réduction ce matin. La tablette passe de 430 € à 360 €, soit 70 € de remise sur ce modèle qui embarque 16 Go de stockage. La même ristourne s’applique à la déclinaison 32 Go (380 €) et 64 Go (410 €). Cela représente respectivement 16 % et 15 % d’économisés.

Image iGeneration

Le Kindle Scribe dispose d’un gros écran E Ink Carta 1200 à 300 ppp de 10,2". Cette version a l’avantage d’arriver avec un stylet, ce qui permet de s’en servir comme carnet de notes et d’annoter facilement ses livres. Le produit nous avait plutôt satisfaits à sa sortie : n’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

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On notera que le modèle de 2022 est lui aussi en promo : la déclinaison 16 Go est à 284 €, mais n’embarque pas de stylet « premium ». Le pack avec celui-ci grimpe à 315 €. Les différences avec le modèle 2024 ne sont pas particulièrement marquées. L'expérience d’écriture a été légèrement améliorée grâce à un nouveau revêtement, mais c'est à peu près tout.

Kernel Panic : AMD, Intel… faut-il enterrer le x86 ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Chez MacG, on parle forcément des puces Apple Silicon. Mais le marché est vaste et les acteurs nombreux ! Intel et AMD sont également très actifs dans le domaine du x86, tandis que les puces Snapdragon de Qualcomm équipent une bonne partie des téléphones Android. De son côté, Apple a commencé à abandonner Intel en 2020 pour passer ses ordinateurs sur des puces ARM. La transition a été une réussite, les Mac ayant repris un nouveau souffle côté puissance tout en ayant vu leur autonomie grimper en flèche.

Microsoft s’intéresse aux puces ARM et a récemment lancé sa gamme Copilot+. Pour l’acteur historique du x86 Intel, la situation est très compliquée : l’entreprise a pris du retard sur ces dernières années, en plus d’avoir licencié massivement et perdu son CEO. En ce début 2025, où en est la concurrence et comment s’en sort Apple ? Autant de questions auxquelles nous allons tâcher de répondre avec Pierre et Franck, créateur du logiciel CPU-Z.

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Qiara : le « Free de la télésurveillance » lance une offre à 20 € par mois avec la location du matériel

Qiara, le « Free de la télésurveillance », revoit ses offres. L’entreprise proposait jusqu’à présent d’acheter un onéreux pack de matériel avant d’opter pour l’un de ses 3 abonnements différents. Elle en a récemment lancé un plus accessible : Qiara Protect, facturée 19,99 € par mois. Cet abonnement tout-en-un inclut la location du matériel et la totalité des services, comme la télésurveillance 24/7. Il est sans engagement.

Le pack essentiel de Qiara qui comprend cinq produits. Image MacGeneration.

Le pack loué comporte une caméra Full HD avec un cache pour la confidentialité, un détecteur de mouvement, un détecteur d’ouverture, un clavier d’activation et une sirène 105 dB. Une plaque et un sticker dissuasifs sont également inclus. Côté services, on retrouve également l’accès au flux vidéo en direct, la connexion de secours en cas de coupure d’électricité/d’internet ainsi qu’un enregistrement des vidéos avec détection par IA.

Xavier Niel ayant investi dans Qiara, la marque est proche de Free : les abonnés Freebox peuvent profiter du premier mois offert. Pour ceux voulant acquérir leur matériel, plusieurs lots restent vendus sur le site de Qiara à des tarifs allant de 179 € à 516 € pour les très grandes maisons. On pourra le compléter par un abonnement oscillant entre 10 € et 20 € par mois.

Mise à jour le 12 février à 9:30 : Contrairement à ce que nous avions indiqué dans un premier temps, la ristourne de 20 % pour les abonnés Freebox sur l’achat d’un pack de matériel n’a pas disparu. Il faut aller la chercher dans son espace abonné, où un lien pour acheter ses équipements Qiara sans abonnement devrait être affiché en bas de page.

Et pourquoi ne pas porter son Apple Watch à la cheville, après tout ?

Porter son Apple Watch au poignet, c’est dépassé. C’est tout du moins ce qu’ont expliqué plusieurs personnes au New York Times, dont une coach sportive de 23 ans qui a pris l’habitude d’attacher sa montre… à sa cheville. Elle explique que son application de suivi de fitness avait tendance à se fermer pendant ses entraînements en raison de ses petits poignets. Un problème qu’elle n’a plus avec cette nouvelle méthode.

Image @bodiedbyana via Instagram

L’idée est saugrenue et sans doute inutile pour enregistrer des données fiables : on peut voir sur ses vidéos que la montre n’est pas particulièrement serrée et qu’elle se trouve par-dessus une paire de chaussettes. La démarche en a pourtant séduit plus d’un : le New York Times cite par exemple certains professionnels de santé ne pouvant rien porter à leurs poignets, ou d’autres ayant des problèmes de peau rendant le port de la montre inconfortable. Certains sportifs peuvent vouloir garder leurs poignets libres pour des raisons pratiques, comme les boxeurs ou les haltérophiles.

Les utilisateurs tatoués se plaignent depuis longtemps de dysfonctionnements de leurs montres. Cela vient du fait que les capteurs de l’Apple Watch envoient de la lumière à travers la peau pour mesurer la fréquence cardiaque : les données sont faussées si un tatouage en absorbe une partie. Le problème a été reconnu officiellement par Apple en 2015. Si cela peut être une option, rappelons que des brassards pour Apple Watch existent depuis de nombreuses années. Ils ont l’avantage d’être plus discrets tout en évoquant moins le bracelet électronique.

Plusieurs autres témoignages sont cités dans l’article. Une jeune maman a par exemple remarqué que sa montre n’enregistrait pas correctement ses pas quotidiens lorsqu’elle se promène avec une poussette, faute de mouvement de balancier au niveau du bras. Une autre a fait de même en réalisant que la montre oubliait d’enregistrer les pas effectués sur son tapis de marche placé sous son bureau assis-debout. Les mains restant à tapoter sur un clavier, la montre ne capte pas de mouvements.

Dans sa documentation, Apple insiste sur le fait que sa montre a été conçue pour être portée au poignet. L’Apple Watch utilise des voyants LED verts pour détecter la quantité de sang qui circule dans cette zone précise : ce n’est évidemment pas la même chose à la cheville, où la peau est plus épaisse. De plus, les algorithmes ont été pensés pour suivre les mouvements du bras, et non des jambes.

Elon Musk propose 97 milliards de dollars pour prendre le contrôle d’OpenAI

Elon Musk aimerait bien racheter OpenAI. Le milliardaire, soutenu par plusieurs investisseurs comme Valor Equity Partners ou le magnat d’Hollywood Ari Emmanuel, a mis sur la table une offre de 97,4 milliards de dollars pour racheter la branche à but non lucratif d'OpenAI. Sam Altman a refusé la proposition dans un post sur X, annonçant qu’il était cependant prêt à racheter Twitter pour 9,74 milliards.

Elon Musk. Image Daniel Oberhaus et TechCrunch (CC BY).

La proposition est faite alors qu’OpenAI cherche à devenir une entreprise à but lucratif, une idée qui déplaît fortement à Elon Musk. Le milliardaire fait partie des fondateurs d’OpenAI, qu’il a quittée en 2019 pour éviter les conflits d'intérêts avec Tesla. OpenAI est un des acteurs les plus avancés dans le domaine des IA génératives, loin devant les projets de Musk, arrivé tardivement sur le créneau.

« Il est temps pour OpenAI de redevenir l’entreprise open source et axée sur la sécurité qu’elle était autrefois », a déclaré Elon Musk via un communiqué fourni par son avocat au Wall Street Journal. « Nous veillerons à ce que cela se produise ». Face au refus de Sam Altman, Elon Musk l’a qualifié « d’escroc » dans un post sur X.

La transition d’OpenAI vers un modèle lucratif n’est pas chose aisée. Elon Musk reproche notamment le fait que Sam Altman ait pu profiter d’un statut l’exonérant d’impôt avant de transformer sa structure en acteur puissant « paralysant le marché ». Une plainte avait été déposée, soutenue par Meta : l’entreprise de Mark Zuckerberg estime qu’une telle manœuvre pourrait créer « un précédent dangereux » en laissant les start-up profiter de ce statut jusqu’à atteindre la rentabilité.

OpenAI va peiner à se sortir de cette situation tant Musk semble bien décidé à obtenir une large part de sa future entreprise privée. Les équipes du milliardaire ont déjà promis d'égaler ou de dépasser toute offre supérieure, alors que Sam Altman est en discussion avec Microsoft et d’autres acteurs. OpenAI a promis d’achever sa transformation avant la fin 2026.

La première puce maison d'OpenAI serait en bonne voie

OpenAI est visiblement bien décidé à produire ses propres puces. Selon les informations de Reuters, l’entreprise devrait avoir finalisé le design de son premier essai dans les prochains mois. Les plans seraient ensuite envoyés à TSMC, en charge de la production. L’objectif affiché est d’avoir une production de masse d’ici 2026.

Image OpenAI / MacGeneration

Ce premier modèle serait gravé à 3 nm et devrait disposer de « capacités de mise en réseau étendues » en plus d’une mémoire à large bande passante. OpenAI ne semble pas vouloir trop se presser : cette puce serait déployée « à une échelle limitée » et aura un rôle moindre dans l'infrastructure de l'entreprise. Elle servira dans un premier temps à faire tourner des modèles d'IA, bien qu’elle puisse également être utilisée pour en former de nouveaux par la suite.

Le projet est mené par Richard Ho, un ancien ingénieur de Google spécialisé dans les processeurs dédiés au machine learning. Son équipe serait passée de 20 à 40 personnes sur ces derniers mois. OpenAI travaillerait en partenariat avec Broadcom sur ce projet. Exactement comme Apple, qui plancherait sur une puce spécialisée dans l'IA pour ses serveurs.

OpenAI pourrait concurrencer Apple dans l

OpenAI pourrait concurrencer Apple dans l'accès à la gravure de TSMC

OpenAI pourra ainsi se distancer un peu de NVIDIA, qui règne en maître sur le secteur des puces spécialisées sur l’IA depuis des années. Les ingénieurs de l’entreprise auraient déjà dans l’idée de développer de futures versions de plus en plus avancées. Reste à voir si le plan se déroulera sans accroc étant donné qu’il s’agit d’un premier jet dans un domaine particulièrement complexe.

D’autres mastodontes comme Meta ou Microsoft se sont essayés à la fabrication de puces, mais ont opté pour des projets moins ambitieux. OpenAI devrait embaucher des centaines d'ingénieurs pour espérer mettre en place un programme aussi complet que celui de Google ou d'Amazon. La sortie des modèles du chinois Deepseek a récemment rebattu les cartes, montrant qu’un mode de développement moins axé sur la puissance brute était possible.

watchOS 11.3.1 et visionOS 2.3.1 sont disponibles

En plus du Mac, de l’iPhone et de l’iPad, Apple n’a pas oublié le Vision Pro et l’Apple Watch ! La montre a gagné ce soir une version 11.3.1, tandis que le casque est de son côté passé en 2.3.1. Rien de bien neuf à se mettre sous la dent, ces mises à jour apportant surtout des correctifs de sécurité. Nous allons installer tout cela et voir si elles cachent du neuf.

iOS 18.3.1 corrige une faille de sécurité exploitée

Pas de première bêta d’iOS 18.4 ce soir : Apple vient de publier iOS 18.3.1, une nouvelle version disponible pour tout le monde. On nous promet « des correctifs importants et des améliorations liées à la sécurité », sans plus de détails. Nous allons installer tout ça et vous tiendrons au courant si elle cache quelque chose d’intéressant. La déclinaison iPadOS est également en ligne, mais rien pour tvOS.

Mise à jour à 19:50 : Les notes de sécurité donnent quelques détails sur le contenu de cette mise à jour. Elle bouche une faille via laquelle une personne peut outrepasser la protection apparue sous iOS 11.4.1 désactivant les connexions USB de l’iPhone tant qu’il est verrouillé. Apple indique que cette faille a été exploitée « dans le cadre d'une attaque extrêmement sophistiquée » contre des personnes ciblées, et qu’il faut avoir un accès physique à l’iPhone. Notons qu’Apple a également mis en ligne iOS 17.7.5 pour les appareils plus anciens, qui corrige la même faille.

Apple met en ligne macOS 15.3.1

Apple vient de publier une petite mise à jour pour le Mac : macOS 15.3.1. Celle-ci n’apporte pas de grosses nouveautés et se concentre plutôt sur la correction de bugs et d’autres petites améliorations ici ou là. Nous allons télécharger tout cela et vous tiendrons au courant s’il y a du neuf.

Trade In Apple Store : la valeur de reprise des Mac augmente (un peu) jusqu’au 2 avril

Si vous aviez dans l’idée de faire reprendre votre ancien Mac en Apple Store pour en acheter un nouveau, bonne nouvelle : Apple a augmenté ses tarifs de reprise. La différence ne se joue que de quelques dizaines d’euros ici où là, mais mérite d’être notée.

Le tarif augmente de 10 € à 50 € selon les modèles, le MacBook standard étant celui voyant son prix de reprise le plus revu à la hausse. Ce changement restera en place jusqu’au 2 avril 2025 et ne fonctionne que pour acheter « un nouvel appareil Apple éligible ». Voici un tableau résumant les évolutions :

Valeurs de reprise au 10 février Anciennes valeurs de reprise du Mac
MacBook Pro Jusqu’à 895 € Jusqu’à 885 €
MacBook Air Jusqu’à 400 € Jusqu’à 390 €
MacBook Jusqu’à 135 € Jusqu’à 85 €
iMac Jusqu’à 330 € Jusqu’à 320 €
iMac Pro Jusqu’à 595 € Jusqu’à 545 €
Mac mini Jusqu’à 295 € Jusqu’à 285 €
Mac Studio Jusqu’à 1 200 € Jusqu’à 1 190 €
Mac Pro Jusqu’à 660 € Jusqu’à 610 €

La reprise en Apple Store peut être pratique pour les personnes ne voulant pas s’embêter à trouver un acheteur pour leur vieux matériel, d’autant plus que le personnel de l’Apple Store peut se charger du transfert des données sur la nouvelle machine. Vous pouvez évaluer la valeur de votre appareil grâce à un simulateur proposé sur le site d’un partenaire d’Apple.

Aperture : une coque pleine de trous pour le Vision Pro signée Dbrand

Après les coques pour iPhone, iPad, Mac, AirPods ou même Apple TV, il fallait bien que quelqu’un lance une protection pour Vision Pro. C’est ce que propose le fabricant Dbrand avec son étonnante coque « Aperture » qui ne manquera pas d’effrayer nos lecteurs trypophobes. Celle-ci a été pensée pour protéger l’écran de verre du casque tout en laissant le champ libre à ses différentes caméras.

Le site ne montre pas ce que cela donne avec les yeux du porteur affichés sur l’écran EyeSight. Image Dbrand

Ce surprenant design est justifié par le fait que Vision Pro est bardé de capteurs, et qu’une alerte apparaît lorsqu’un seul d’entre eux est obstrué. L’accessoire a été dessiné par Kyle Goodrich, ancien designer AR pour Snap dont la signature se trouve gravée sur chaque exemplaire. La construction est faite « à partir d'une injection unique de polyuréthane à haute teneur en eau » pour une coque protégeant le Vision Pro sans pour autant le rendre beaucoup plus épais. L’avantage est qu’il n’y a pas besoin d’enlever ou de remettre cette protection à chaque utilisation. Le poids n’est pas indiqué, mais on peut espérer qu'elle reste légère tant le casque a déjà tendance à tirer sur le visage.

Image Dbrand

La batterie n’est pas épargnée et dispose elle aussi d’une coque pleine de petits trous en plus d’embarquer une pince permettant de l’accrocher à sa poche. Deux couleurs sont proposées sur le site de Dbrand, à savoir noir ou orange. La protection pour casque est à 49 $ tandis que le pack avec la coque pour batterie est à 69 $. La livraison standard est offerte pour peu que vous ne soyez pas trop pressés (comptez environ deux semaines de transit vers la France).

PebbleOS tourne déjà sur du nouveau matériel

Pebble est bel et bien de retour. Le mois dernier, Google a mis en ligne le code source de cette montre connectée présentée il y a maintenant 13 ans. À peine quelques jours plus tard, son créateur Eric Migicovsky a publié un billet de blog montrant qu’il s’est d’ores et déjà mis à la tâche. Il a notamment partagé une image laissant apercevoir Pebble OS tournant sur du nouveau matériel.

Eric Migicovsky explique travailler sur un chipset Bluetooth 5.4 (nRF52840). C’est déjà une belle avancée étant donné que celui-ci prend en charge le Bluetooth Low Energy, le NFC, Thread et Zigbee. En comparaison, le Pebble original ne disposait que de Bluetooth 4.0 et affichait deux fois moins de RAM.

En plus d’Eric Migicovsky, une petite équipe travaille à la création d’une nouvelle montre. L’objectif est de proposer un accessoire à écran E ink avec une bonne autonomie, mais aussi bidouillable tout en disposant d’une interface utilisateur simple. « Il s'agira d'une Pebble, presque identique à celle dont vous vous souvenez, sauf qu'elle sera dotée d'un logiciel libre que vous pourrez modifier et améliorer vous-même », a-t-il déclaré. Le développeur a précisé s’envoler pour Shenzhen dès la semaine prochaine afin de trouver des sous-traitants et mettre sur pied ce nouveau projet.

Le billet de blog donne quelques détails pour les fans voulant filer un coup de main et développer pour PebbleOS, dont le code est désormais trouvable sur GitHub. Si le projet vous intéresse, le site RePebble permet d’être tenu au courant des futures avancées et d’un éventuel nouveau produit. Le blog d’Eric Migicovsky pourra également vous apporter quelques infos.

Le Mac App Store ne fonctionne plus sur certaines vieilles versions de macOS

Attention si vous avez un vieux Mac : le Mac App Store ne fonctionne visiblement plus sur Mojave (macOS 10.14) ou les versions plus anciennes, comme High Sierra et Sierra. Ce problème a été identifié par le développeur Michael Tsai, qui indique qu’il est apparu vers le 24 janvier. Selon des témoignages partagés sur les forums d’Apple, ouvrir l’application affiche un message d’erreur.

Capture d’écran partagée sur les forums d’Apple.

« Une erreur inattendue s'est produite lors de la connexion. Les données n'ont pas pu être lues, car elles ne sont pas dans le bon format », indique le message. D’après les témoignages, les problèmes sont divers et varient selon la version du système. Certains peuvent accéder à la boutique, mais ne peuvent rien acheter, là où d’autres ont vu certains éléments de l’interface disparaître ou se retrouvent face à des messages d’erreur.

Pour Michael Tsai, le souci serait apparu en même temps qu’un changement dans la gestion des certificats intermédiaires de signature de reçus du Mac App Store. Apple a imposé la prise en charge d’un nouvel algorithme, dont la mise en place a été actée le 24 janvier. Les différentes plaintes ont commencé à fleurir quelques jours plus tard.

C’est un sacré problème pour les utilisateurs de vieux Mac, qui ne peuvent certes plus télécharger de nouvelles apps, mais qui sont aussi dans l’impossibilité de mettre à jour celles déjà installées ou de récupérer leurs achats antérieurs. Les mises à jour système ont pendant longtemps été distribuées sur le Mac App Store. Certains installeurs peuvent être téléchargés directement depuis le site d’Apple.

Sauvegarde iCloud : le gouvernement britannique aurait demandé à Apple de briser son chiffrement de bout en bout

Le gouvernement britannique veut la peau du chiffrement de bout en bout. Selon le Washington Post, Apple aurait reçu pour ordre de créer une porte dérobée permettant d’accéder au contenu chiffré de tous les utilisateurs d’iCloud. Cette demande ne concerne pas la possibilité d’accéder à des comptes spécifiques : le régulateur aurait exigé l’accès à n’importe quel fichier chiffré envoyé sur iCloud par n’importe quel utilisateur à travers le monde, britannique ou non. Si elle cède à cette pression, Cupertino n’aurait même pas le droit de prévenir ses clients que leur service n’est plus entièrement sécurisé.

Crédit : Alex Ware, Unsplash

Plus précisément, le gouvernement aurait envoyé un « avis de capacité technique » basé sur la loi britannique de 2016 de l’Investigatory Powers Act visant à étendre le pouvoir des agences de renseignement locales. Sur le principe, les acteurs ayant reçu une telle demande n’ont même pas le droit de la révéler publiquement. Ils ne disposent pas non plus de moyens de jouer la montre grâce à une procédure d’appel.

La demande était sur la table depuis un moment. « Il n'y a aucune raison pour que le gouvernement britannique ait le pouvoir de décider si les citoyens du monde entier peuvent profiter des avantages prouvés en matière de sécurité qui découlent du chiffrement de bout en bout », avait déclaré Apple au parlement britannique en mars 2024 lors d’un entretien sur le sujet.

Le chiffrement de bout en bout des sauvegardes iCloud a été mis en place fin 2022 via iOS 16.2. Celui-ci n’est pas activé par défaut étant donné qu’Apple n’a pas les clefs de déchiffrement : l’utilisateur perd ses données s’il venait à oublier son mot de passe iCloud. Les utilisateurs peuvent également chiffrer leur photothèque et leurs notes.

Le Washington Post s’attend à ce qu’Apple se contente de désactiver la sauvegarde chiffrée au Royaume-Uni. Cependant, cela ne répondrait qu’à une partie du problème étant donné que le gouvernement britannique demande aussi un accès aux données d’utilisateurs d’autres pays. On peut imaginer qu’Apple fera (ou a fait) appel, les coûts liés à ce changement étant potentiellement élevés.

Cela fait des années que le gouvernement britannique veut enterrer le chiffrement de bout en bout. En 2023, Apple s’était opposé à une loi visant à ouvrir les messageries chiffrées à la recherche de contenu pédopornographique. Le service de renseignements britannique demandait un « accès exceptionnel » en 2020, tandis qu’un projet de loi cherchant à casser le chiffrement avait été déposé dès 2015.

L’application Google ajoute un mode nuit à n’importe quel site

L’appli Google pour iOS a désormais un mode nuit automatique. Un ingénieur de l’entreprise a confirmé la bonne nouvelle dans un post sur X où il montre qu’un nouveau bouton a été ajouté à l’app : celui-ci va créer un mode sombre assombrissant la page, même sur les sites qui n’en proposent pas. La fonction était jusqu'à présent réservée aux testeurs du « Search Labs », mais est maintenant accessible à tous pour peu que vous preniez le temps de mettre à jour votre app.

Ici avec le site de Bloomberg, qui n’a pas de mode nuit natif.

Cette nouveauté est à aller chercher dans le menu « … » à droite de la barre d’URL : un bouton apparaît quand le téléphone est en mode sombre. Si cela fonctionne globalement bien, Google prévient que la qualité peut varier selon les sites. Les domaines ayant déjà un mode sombre intégré utiliseront celui-ci. On aurait aimé un peu plus de marge de manœuvre pour créer une liste d’exceptions sur d’éventuels sites avec des artefacts, mais c’est un bon début.

La nouveauté est pour le moment réservée à l’app Google et n’est pas disponible sur Chrome. C’est un ajout pratique que l’on aimerait bien voir arriver sur Safari. En attendant qu’Apple propose quelque chose de similaire, deux extensions permettent d’obtenir le même résultat. Noir est facturée 4 € sur iOS et 5 € sur Mac, quand Dark Reader coûte 6 € en achat unique.

Promo : la Series 10 à 377 €, l’Apple Watch SE 2 à 200 €

Si vous cherchez une Apple Watch à bon prix, Amazon Italie est une bonne option : la plateforme propose ce matin des ristournes sur la récente Series 10 ainsi que sur la version SE 2. Cette version d’entrée de gamme avec boîtier 40 mm est vendue 200,59 € chez nos voisins italiens. Cela représente 49 € d’économisés par rapport à ce qu’en demande l’Apple Store, sachant que la livraison est incluse dans le prix. L’accessoire est disponible avec un bracelet Sport en taille S/M ou M/L. Si vous voulez un boîtier 44 mm, il vous faudra débourser 230,12 € pour le même modèle également proposé en deux tailles de bracelet. Notons que les tarifs évoluent entre la fiche produit et le panier le temps d’ajuster la TVA française.

Apple Watch SE de 2e génération. Image WatchGeneration

Et l’Apple Watch Series 10 ? La version 42 mm est affichée à 377,67 €, ici aussi en noir avec un bracelet Sport. La déclinaison 46 mm revient de son côté à 397,37 € au lieu de 479 €. Cela représente respectivement 71,39 € et 81,63 € de moins que les tarifs officiels français. Différents coloris sont proposés pour les deux : on peut la trouver en finition Lumière stellaire, avec une boucle Sport, un bracelet bleu… Pensez à vérifier que la taille du boîtier et du bracelet correspondent bien avant de valider votre panier.

Il est possible de commander avec votre compte Amazon français. Les différents produits sont vendus et expédiés par Amazon Italie. La livraison est généralement annoncée sous moins d’une semaine.

Le Chat : le chatbot de Mistral a désormais son app iOS

Si vous n’avez pas assez de ChatGPT, Poe, Claude ou Deepseek sur votre iPhone, bonne nouvelle : les Français de Mistral viennent eux aussi de lancer leur app iOS. Baptisée Le Chat, celle-ci permet de papoter avec le chatbot depuis une app native et sans avoir à passer par son navigateur. Le programme est proposé sur iOS comme Android.

L’app fonctionne sans compte, mais l’utilisateur est rapidement invité à s'en créer un pour accéder à certaines fonctions, comme l’envoi de documents. En plus des discussions habituelles, le modèle peut également chercher sur le net ou générer des images. L’app a été optimisée pour iPhone et iPad, mais ne tourne pas sur visionOS ou sur les Mac M1 (il faudra passer par le site web). Elle a l’avantage de fonctionner sur des appareils anciens, étant donné qu’elle ne demande qu’iOS 15.1.

S’il n’est pas nécessaire de sortir la carte bleue pour l’utiliser, Mistral propose un abonnement à 17,99 € (le site indique 14,99 €, mais les prix sont hors taxes) par mois pour accéder à quelques fonctions en plus, comme un nombre de messages illimité ou la possibilité de désactiver le partage de ses données. Notons que les étudiants peuvent en profiter pour 5 € par mois.

Dix ans après sa sortie, la Nvidia Shield continue d’être mise à jour

La console Nvidia Shield n’est pas morte ! Sorti début 2015, le vénérable boîtier TV tournant sous Android vient de recevoir une mise à jour de firmware. Cette « Experience Upgrade 9.2 » est disponible pour la version standard et Pro de l’appareil. Si elle corrige principalement des bugs, elle ajoute également quelques fonctions.

La Nvidia Shield originale était livrée avec une manette. Image iGeneration.

La grosse nouveauté vient de la prise en charge du format audio Auro 3D en HDMI pour ceux ayant un décodeur compatible. Il s'agit d'un format audio qui permet un positionnement des objets dans l'espace avec notamment la présence de la « voix de Dieu », une enceinte placée en hauteur. L’option permettant de synchroniser le taux de rafraîchissement au contenu a été améliorée. Notons aussi que les paramètres du contrôle parental ont été traduits en français — une obligation légale — et se lance dès la mise à jour appliquée, tandis que la machine prend désormais mieux en charge les DAC USB.

L'Auro 3D, une des nouveautés. Image iGeneration.

De nombreux bugs ont été supprimés avec cette mise à jour, certains concernant des plantages au moment de changer le volume ou avec le service GeForce Now. Un bug où la télécommande « oublie » de sortir de veille a disparu, tout comme un autre lié au streaming avec Apple Music. La liste des nouveautés complète est disponible sur le site de NVIDIA. Attention toutefois, si vous avez un pied dans la domotique via Google : la mise à jour peut coincer avec Google Home, et il faudra rajouter le boîtier à votre compte après installation.

Le contrôle parental est mis en avant. Image iGeneration.

La Nvidia Shield est endurante grâce à sa puce Tegra X1, soit la même que dans la Nintendo Switch. Elle est initialement arrivée sous Android TV 5 avec une orientation forte vers les jeux vidéo (un peu abandonnée par la suite, même si GeForce Now reste mis en avant), et tourne désormais grâce à Android 11. Nvidia propose un suivi exemplaire avec des patchs qui continuent d’être livrés de manière régulière. La dernière grosse mouture d’Android date de novembre 2022, tandis qu’un correctif a été publié fin 2024.

Google abandonne ses objectifs de recrutement axés sur la diversité

Après Amazon et Meta, c’est au tour de Google de revenir sur sa politique de diversité à l’embauche. Dans un mail envoyé à ses employés, Alphabet a annoncé qu’elle n’allait plus se fixer d’objectif de recrutement visant à améliorer la représentation au sein de son personnel. Comme l’a remarqué le Wall Street Journal, l’entreprise a également supprimé une phrase de son bilan financier annuel présente depuis 2021. Celle-ci assurait qu’Alphabet s’engageait « à intégrer la diversité, l'équité et l'inclusion dans tout ce que nous faisons et à développer une main-d'œuvre représentative des utilisateurs ».

Image iGen

Dans son mail, l’entreprise explique reconsidérer la publication d’un rapport annuel existant depuis 2014 mettant en avant la diversité dans ses rangs. Les subventions, formations et initiatives liées à ce sujet sont également réévaluées. Si elle fait une croix sur certains objectifs, Google affirme vouloir continuer d’investir et d’ouvrir des bureaux pour des équipes variées.

Google s'est toujours engagé à créer un lieu de travail où nous recrutons les meilleures personnes partout où nous opérons, où nous créons un environnement où tout le monde peut s'épanouir et où nous traitons tout le monde de manière équitable. C'est exactement ce que vous pouvez vous attendre à voir à l'avenir.

Depuis le retour de Donald Trump, de nombreux géants américains se sont alignés sur le point de vue des Conservateurs au sujet de la diversité. Meta est une de celle ayant fait le plus de bruit, Mark Zuckerberg ayant défendu « l’énergie masculine » en entreprise tout en revoyant la politique de discours haineux sur ses plateformes, où l’on peut désormais publier des propos injurieux sur les minorités et les personnes LGBT. La NASA, Amazon ou McDonalds ont eux aussi rétropédalé sur la question. De son côté, Apple s’est opposé à une proposition des actionnaires visant au démantèlement de son programme de Diversité, équité et inclusion.

Les questions sociétales au menu de la prochaine assemblée des actionnaires d

Les questions sociétales au menu de la prochaine assemblée des actionnaires d'Apple

Sur un autre registre, Google a également supprimé une ligne affirmant qu’elle n’utiliserait pas les intelligences artificielles comme des armes ou à des fins de surveillance. Sa page recensant ses grands principes sur le domaine déclare qu’elle s’efforcera « d'atténuer les résultats involontaires ou préjudiciables et d'éviter les préjugés injustes ».

Free augmente les frais de résiliation pour ses box Internet

Free fait grimper les frais de résiliation de ses Freebox. La somme demandée va passer de 49 € à 59 € pour tous les abonnés à partir du 1er avril. Les abonnés ont été prévenus par une brève ligne dans le mail annonçant l’arrivée de leur dernière facture.

Cela ne devrait pas changer grand chose pour les clients Free cherchant une nouvelle crémerie, ces frais étant généralement remboursés par leur futur opérateur. L’augmentation devrait tout de même se faire sentir chez ceux résiliant définitivement une ligne sans en reprendre une nouvelle derrière, par exemple en cas de déménagement à l’étranger.

Cette hausse a été mise en place graduellement. Elle concernait jusqu’à présent uniquement les souscriptions faites à partir du 26 novembre 2024 ou pour les abonnés ayant accepté les nouvelles conditions (déménagement, changement d’offre). Si vraiment c’est la goutte de trop, ce changement de contrat vous permet de résilier votre ligne sans frais et sans droit à dédommagement pendant 4 mois pour peu que vous mentionnez ce motif.

De mal en pis pour Sonos, qui va licencier 200 salariés

Après une année 2024 bien compliquée, Sonos ne commence pas 2025 du bon pied. Le CEO par intérim de l’entreprise Tom Conrad vient d’annoncer le licenciement de 200 personnes. Dans son communiqué, il explique avoir observé que Sonos s’était « embourbée dans trop de strates qui ont rendu la collaboration et la prise de décision plus difficiles ». Il souhaite par conséquent réorganiser ses équipes en des groupes plus petits et plus spécialisés.

C’est loin d’être la première vague de licenciement que l’on voit chez Sonos. L’entreprise s’était séparée de 7 % de ses employés à l’été 2023, puis d’une centaine de têtes au mois d’août dernier. Son CEO a démissionné fin janvier, en même temps qu’un chef produit clef. Environ 1 700 personnes travaillaient chez Sonos au mois de septembre, qui ne seront bientôt plus que 1 500.

Tom Conrad a déclaré qu’il allait remettre à plat l’organisation produit de Sonos en s’éloignant des groupes uniquement dédiés à des catégories de produits individuelles. L’entreprise va maintenant fonctionner avec des équipes distinctes pour le matériel, les logiciels, la conception, la qualité et les opérations. « Le fait d'être plus petits et plus concentrés nous obligera à mieux hiérarchiser notre travail », estime-t-il.

Sonos est dans une situation très délicate depuis plusieurs mois. Sa nouvelle app est sortie trop vite du four, ce qui a entaché son image et forcé ses équipes à travailler d’arrache-pied pour corriger le tir. Le casque Sonos Ace a été bien reçu par la presse, mais ne se vendrait pas beaucoup (on le trouve régulièrement à moins de 400 € au lieu de 499 €). Son prochain gros projet serait un boîtier TV, un concept original mais risqué et qui va devoir trouver son public.

Apple Invitations : les développeurs de Partiful se sentent sherlockés

Apple a dévoilé hier sa nouvelle application baptisée Invitations : celle-ci permet d’envoyer des invitations pour un évènement à ses contacts et de gérer les participants. Une idée intéressante… qui ressemble fortement à celle de Partiful, une app au concept similaire disponible depuis plusieurs années. L’annonce d’Apple n’a évidemment pas plu à son développeur, qui a sous-entendu qu’Apple l’avait sherlocké tout en violant les règles de son propre App Store.

Partiful à gauche, l’app Apple à droite.

Le compte Twitter de Partiful a partagé une capture d’écran des règles de la boutique d’Apple. Cupertino invite les développeurs à « trouver leurs propres idées » et à ne pas se contenter de « de modifier légèrement le nom ou l'interface d'une autre application et de la faire passer pour la vôtre ». Apple indique que tout cela « rend l'App Store plus difficile à parcourir » et que ce n'est « tout simplement pas équitable pour les autres développeurs ». Partiful n’est pas une application totalement inconnue : elle a été finaliste des App Store Awards 2024.

Cette app tierce est plus avancée sur certains points et a l’avantage de tourner même sur iOS 15.1. Elle permet de créer des cartons d’invitation de manière un peu plus poussée et est aussi disponible sur Android ou via navigateur. Elle permet d’envoyer des invitations gratuitement, là où il est nécessaire d’avoir un abonnement iCloud+ pour faire la même chose avec le service d’Apple.

Rien ne dit qu’Apple s’est inspirée spécifiquement de Partiful, qui est loin d’être la seule application du genre sur l’App Store : citons par exemple Punchbowl ou Evite, qui est plus ancienne. Certains y voient un lointain cousin de Cards, une app Apple lancée en 2011 qui permettait de créer des cartes postales jusqu’à son abandon en 2013.

Les concepteurs de Partiful ne sont pas les premiers à se faire « sherlocker » leur idée. Chaque grosse mise à jour d’iOS/macOS apporte de nouvelles fonctions potentiellement déjà disponibles via des apps tierces. Si cela renforce l’offre logicielle d’Apple, c’est généralement un coup dur pour les développeurs, qui l’apprennent au dernier moment. Ils doivent alors se spécialiser davantage pour se démarquer ou se réinventer complètement afin de se différencier.

Concurrence : la Chine s’apprêterait à ouvrir une enquête sur l’App Store

Pékin aurait Apple dans le collimateur. Bloomberg affirme que le régulateur de la concurrence local préparerait une enquête sur l’App Store et la commission prise aux développeurs. D’autres règles, comme l’interdiction des boutiques tierces ou des moyens de paiements alternatifs sur iOS, seraient également passées au crible.

Des clients chinois en Apple Store. Image Apple.

Plus précisément, le régulateur chinois estime qu’Apple pourrait facturer des commissions « déraisonnablement élevées » aux développeurs locaux, et pense que les restrictions sur les boutiques et les modes de paiement limitent la compétition tout en desservant les consommateurs. Une enquête officielle pourrait être ouverte si Apple ne se plie pas à certains changements.

Des agents du gouvernement auraient discuté avec les dirigeants d'Apple et des développeurs d'applications depuis l'année dernière. Les choses pourraient accélérer avec le retour du président américain Donald Trump, qui a mis en place de nouveaux droits de douane contre la Chine. Le pays avait d’ailleurs immédiatement rétorqué face à cette annonce en ouvrant une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de Google : Apple pourrait être la prochaine sur la liste si les tensions continuent de monter.

L’ouverture d’iOS et d’iPadOS en Chine serait un nouveau défi pour Apple, qui a déjà dû se plier à un tel changement dans l’Union européenne. Sur un autre registre, la firme de Cupertino a des difficultés à lancer Apple Intelligence dans le pays à cause de la censure imposée par le gouvernement. De manière plus générale, l’entreprise a toujours du mal en Chine, où elle en est à son sixième trimestre d’affilée de baisse de chiffre d’affaires.

Sonos préparerait un boîtier pour concurrencer l’Apple TV

Sonos s’apprêterait à se lancer dans le domaine de la vidéo. The Verge affirme aujourd’hui que le fabricant aurait dans l’idée de lancer un boîtier sous Android venant concurrencer l’Apple TV 4K ou la Nvidia Shield. Le tarif ne serait pas donné et devrait osciller « entre 200 et 400 $ ». Baptisé projet Pinewood en interne, Mark Gurman voyait venir une sortie fin 2024, tandis que The Verge estime le développement bien avancé : une présentation officielle ne semble donc plus très loin.

Sonos Arc Ultra. Image iGeneration

Il ne faut visiblement pas s’attendre à grand-chose côté design. The Verge décrit ce produit comme un carré noir discret, « légèrement plus épais qu'un jeu de cartes » et disposant d’une interface utilisateur travaillée. Le boîtier embarquerait plusieurs ports HDMI permettant d’y brancher des consoles de jeu ou un lecteur Blu-Ray, en plus d’un port Ethernet couplé à une connectivité Wi-Fi 7. L’intégration avec les barres de son de la marque serait aux petits oignons, les ingénieurs ayant beaucoup travaillé sur la synchronisation sans-fil du son.

Un des points importants serait la possibilité de retrouver les catalogues des services habituels, comme Netflix ou Disney Plus réunis sous une seule interface. Un moteur de recherche unifié serait présent pour simplifier l’expérience, en plus de contrôles vocaux. Une télécommande serait tout de même incluse dans la boîte, avec des boutons permettant d’accéder rapidement aux différentes plateformes.

Autre aspect intéressant : il sera possible de se configurer un véritable système de son surround avec les multiples enceintes du catalogue Sonos, par exemple avec deux Era 300. On attendra de voir les appareils pris en charge, mais cela évitera de seulement pouvoir utiliser les habituelles barres de son.

Si le produit est séduisant, son tarif pourrait en rebuter plus d’un. Certains employés seraient inquiets de son placement tarifaire, qui risque de le réserver à une niche à la manière de la Nvidia Shield. Le projet aurait été validé en interne et serait en phase de test, ce qui fait qu’il peut encore évoluer d’ici son lancement.

L’année 2024 n’a pas été facile pour Sonos, qui a lancé dans la précipitation un redesign de son app très mal reçu par les utilisateurs à cause de nombreux bugs et de plusieurs fonctionnalités absentes. Alors que l’entreprise misait sur le Sonos Ace pour diversifier les ventes, ce premier casque aurait fait un flop. Face à ces nombreux faux pas, le patron de la boîte a fini par démissionner le mois dernier.

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