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L’Australie confirme l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

Alors que les autorités australiennes semblaient déjà serrer la vis auprès des fournisseurs d’OS pour smartphones, comme vu dans la bêta d’iOS 18.2, le législateur du pays des kangourous a fait tomber le couperet concernant les réseaux sociaux : ceux-ci seront interdits au moins de 16 ans dans le pays très prochainement.

Aurevoir TikTok pour les mineurs en Australie...

Comme rapporté par Le Monde, les entreprises responsables de réseaux sociaux tels Facebook (Meta), TikTok (ByteDance) ou encore devront mettre en place des « mesures raisonnables » pour empêcher l’accès aux moins de 16 ans, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d’euros).

Bien entendu, la maison mère de Facebook n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement, jugeant qu’elle faisait déjà tout ce qui était en son pouvoir pour assurer une « expérience appropriée en fonction de l’âge », et TikTok n’est pas en reste, se disant déçu et inquiet que les jeunes se tournent en retour vers des plateformes « moins contrôlées » (sic), et donc « plus dangereuses ».

En retour, le premier ministre australien a affirmé son soutient à la mesure, insistant que les réseaux sociaux sont des plateformes « favorisant la pression sociale, une source d’anxiété, un canal pour les escrocs et, pire que tout, un outil pour les prédateurs en ligne ».

Si la décision australienne paraît forte et surprenante, elle pourrait faire des émules : aux USA, la Floride pourrait faire entrer en vigueur une mesure similaire dès janvier 2025 pour les moins de 14 ans, et l’Espagne a un avant-projet de loi souhaitant interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. La Chine reste pionnière dans le domaine, limitant depuis 2021 le temps passé sur les réseaux sociaux (dûments autorisés par le gouvernement au préalable) à 40 minutes pour les moins de 14 ans, et faisant de même pour les jeux vidéos.

Ayant commandé un iPhone sur l’Apple Store, il reçoit un Mac mini

En ces temps de Black Friday, un nombre conséquent de paquets sont confectionnés chaque jour, par de nombreuses entreprises (les livreurs ne doivent pas compter leurs heures !). Et l’erreur étant humaine, il peut arriver de se retrouver avec un paquet qui était destiné à quelqu’un d’autre.

Pas tellement la forme d’un iPhone tout ça... Image theblobAZ/Reddit.

C’est ce qui est arrivé à cet utilisateur de Reddit, theblobAZ, qui avait commandé un iPhone 16 Pro pour remplacer son iPhone 12 mini dont le wi-fi et le bluetooth avaient lâché. Après avoir effectué sa commande sur l’app Apple Store, il a reçu quelques heures plus tard... un Mac mini.

Si l’erreur pouvait paraître agréable au premier abord, le Mac mini n’était pas tellement ce que recherchait l’utilisateur, il a donc appelé Apple pour trouver une solution. Si le premier interlocuteur a semblé plus préoccupé par la récupération de la machine égarée, le second l’a enfin écouté, et lui a proposé un passage en Apple Store pour effectuer l’échange.

Le déplacement n’arrangeait pas forcément le client du jour (handicapé, donc condamné à commander un Uber pour venir à l’Apple Store du coin), mais Apple a su faire les choses correctement pour se faire pardonner : en plus de son iPhone 16 Pro tout neuf enfin récupéré, le Store lui a offert une paire d’AirPods Pro, un dock MagSafe, un câble de 2 mètres et un chargeur 20 watts. C’était la moindre des choses suite à cet embarras, mais ça fait toujours plaisir de voir que c’est fait sans broncher, et avec des excuses de la part du manager en fonction.

Une compensation bien légitime. Image theblobAZ/Reddit.

S’il fallait retenir une chose de cette mésaventure, c’est qu’en cas d’erreur, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de la boutique qui vous a vendu l’appareil, et si vous n’avez pas une oreille attentive du premier coup, réessayez : après tout, c’est vous qui êtes lésé, et eux qui ont commis une erreur, ils doivent donc la corriger, et s’ils sont sérieux, compenser les désagréments causés par celle-ci.

L’Australie confirme l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans

Alors que les autorités australiennes semblaient déjà serrer la vis auprès des fournisseurs d’OS pour smartphones, comme vu dans la bêta d’iOS 18.2, le législateur du pays des kangourous a fait tomber le couperet concernant les réseaux sociaux : ceux-ci seront interdits au moins de 16 ans dans le pays très prochainement.

Aurevoir TikTok pour les mineurs en Australie...

Comme rapporté par Le Monde, les entreprises responsables de réseaux sociaux tels Facebook (Meta), TikTok (ByteDance) ou encore devront mettre en place des « mesures raisonnables » pour empêcher l’accès aux moins de 16 ans, sous peine d’amendes pouvant aller jusqu’à 50 millions de dollars australiens (30,7 millions d’euros).

Bien entendu, la maison mère de Facebook n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement, jugeant qu’elle faisait déjà tout ce qui était en son pouvoir pour assurer une « expérience appropriée en fonction de l’âge », et TikTok n’est pas en reste, se disant déçu et inquiet que les jeunes se tournent en retour vers des plateformes « moins contrôlées » (sic), et donc « plus dangereuses ».

En retour, le premier ministre australien a affirmé son soutient à la mesure, insistant que les réseaux sociaux sont des plateformes « favorisant la pression sociale, une source d’anxiété, un canal pour les escrocs et, pire que tout, un outil pour les prédateurs en ligne ».

Si la décision australienne paraît forte et surprenante, elle pourrait faire des émules : aux USA, la Floride pourrait faire entrer en vigueur une mesure similaire dès janvier 2025 pour les moins de 14 ans, et l’Espagne a un avant-projet de loi souhaitant interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. La Chine reste pionnière dans le domaine, limitant depuis 2021 le temps passé sur les réseaux sociaux (dûments autorisés par le gouvernement au préalable) à 40 minutes pour les moins de 14 ans, et faisant de même pour les jeux vidéos.

Ayant commandé un iPhone sur l’Apple Store, il reçoit un Mac mini

En ces temps de Black Friday, un nombre conséquent de paquets sont confectionnés chaque jour, par de nombreuses entreprises (les livreurs ne doivent pas compter leurs heures !). Et l’erreur étant humaine, il peut arriver de se retrouver avec un paquet qui était destiné à quelqu’un d’autre.

Pas tellement la forme d’un iPhone tout ça... Image theblobAZ/Reddit.

C’est ce qui est arrivé à cet utilisateur de Reddit, theblobAZ, qui avait commandé un iPhone 16 Pro pour remplacer son iPhone 12 mini dont le wi-fi et le bluetooth avaient lâché. Après avoir effectué sa commande sur l’app Apple Store, il a reçu quelques heures plus tard... un Mac mini.

Si l’erreur pouvait paraître agréable au premier abord, le Mac mini n’était pas tellement ce que recherchait l’utilisateur, il a donc appelé Apple pour trouver une solution. Si le premier interlocuteur a semblé plus préoccupé par la récupération de la machine égarée, le second l’a enfin écouté, et lui a proposé un passage en Apple Store pour effectuer l’échange.

Le déplacement n’arrangeait pas forcément le client du jour (handicapé, donc condamné à commander un Uber pour venir à l’Apple Store du coin), mais Apple a su faire les choses correctement pour se faire pardonner : en plus de son iPhone 16 Pro tout neuf enfin récupéré, le Store lui a offert une paire d’AirPods Pro, un dock MagSafe, un câble de 2 mètres et un chargeur 20 watts. C’était la moindre des choses suite à cet embarras, mais ça fait toujours plaisir de voir que c’est fait sans broncher, et avec des excuses de la part du manager en fonction.

Une compensation bien légitime. Image theblobAZ/Reddit.

S’il fallait retenir une chose de cette mésaventure, c’est qu’en cas d’erreur, n’hésitez pas à vous faire connaître auprès de la boutique qui vous a vendu l’appareil, et si vous n’avez pas une oreille attentive du premier coup, réessayez : après tout, c’est vous qui êtes lésé, et eux qui ont commis une erreur, ils doivent donc la corriger, et s’ils sont sérieux, compenser les désagréments causés par celle-ci.

L’A19 Pro dépasserait les 30 milliards de transistors

Alors que certains parlent de voir Intel fabriquer une partie des SoC A20 de l’iPhone 18, voilà que Phone Arena rapporte un chiffre concernant les prochains systèmes sur puce d’Apple qui a de quoi donner le tournis : l’A19 Pro des iPhone 17... Pro pourrait dépasser la barre symbolique des 30 milliards de transistors !

Petit jeu : combien de transistors figurent sur cette photo ? Image TSMC.

Il faut dire qu’ils ont fort à faire dans ces petites machines, maintenant qu’ils doivent en plus des jeux, des films, des photos ou de la musique gérer des intelligences artificielles qui promettent de demander encore et toujours plus de puissance embarquée. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la production suit admirablement bien : les A19 et A19 Pro devraient être les derniers SoC gravés en 3nm, TSMC annonçant dès maintenant que 2026 sera l’avènement de la gravure 2nm, avec une nouvelle technologie GAA (pour Gate All-Around) permettant une réduction des fuites de courant, améliorant ainsi les performances tout en réduisant la consommation.

S’il est difficile de se représenter ce que peuvent être 30 milliards de transistors sur une si petite surface, le fait qu’en 2019 l’iPhone 11, qui était le summum de ce qu’on pouvait trouver en SoC dans un smartphone, contenait à peine 8,5 milliards de transistors gravés en 7nm donne une idée de l’évolution extraordinaire de ces petits miracles sur silicium.

L’A19 Pro dépasserait les 30 milliards de transistors

Alors que certains parlent de voir Intel fabriquer une partie des SoC A20 de l’iPhone 18, voilà que Phone Arena rapporte un chiffre concernant les prochains systèmes sur puce d’Apple qui a de quoi donner le tournis : l’A19 Pro des iPhone 17... Pro pourrait dépasser la barre symbolique des 30 milliards de transistors !

Petit jeu : combien de transistors figurent sur cette photo ? Image TSMC.

Il faut dire qu’ils ont fort à faire dans ces petites machines, maintenant qu’ils doivent en plus des jeux, des films, des photos ou de la musique gérer des intelligences artificielles qui promettent de demander encore et toujours plus de puissance embarquée. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la production suit admirablement bien : les A19 et A19 Pro devraient être les derniers SoC gravés en 3nm, TSMC annonçant dès maintenant que 2026 sera l’avènement de la gravure 2nm, avec une nouvelle technologie GAA (pour Gate All-Around) permettant une réduction des fuites de courant, améliorant ainsi les performances tout en réduisant la consommation.

S’il est difficile de se représenter ce que peuvent être 30 milliards de transistors sur une si petite surface, le fait qu’en 2019 l’iPhone 11, qui était le summum de ce qu’on pouvait trouver en SoC dans un smartphone, contenait à peine 8,5 milliards de transistors gravés en 7nm donne une idée de l’évolution extraordinaire de ces petits miracles sur silicium.

OpenAI attaqué en justice par cinq médias canadiens

Depuis déjà un certain temps, les journaux tentent tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter les possibilités des moteurs de recherche, Google en tête, de reprendre leurs articles sans vergogne et surtout sans rémunération. Souvent, la presse en sort vainqueur et fait plier le géant de Mountain View, qui doit apprendre à rémunérer les articles repris dans ses moteurs de recherche, ou faire sans. Ils se retrouvent même avec des alliés inédits, ce qui ne manque pas de créer de belles passes d’armes.

C’est bien gentil d’aider, mais il va falloir rémunérer les sources... Capture MacGeneration.

Mais maintenant, un autre élément commence à effrayer nos chers éditeurs de contenus : l’Intelligence Artificielle, et sa capacité à pomper tout ce qui passe sur Internet sans avoir l’obligeance de demander la permission, et surtout sans donner la moindre contrepartie sonnante et trébuchante. S’il semble que les géants du secteur ont pris des dispositions face à Apple avant même le début des hostilités, ils auraient raté le coche avec OpenAI, et commencent seulement à se rattraper.

Bloomberg rapport ainsi qu’après la plainte du New York Times l’année dernière concernant OpenAI et son partenaire Microsoft qui auraient aspiré des millions d’articles pour entraîner leur IA, c’est maintenant le tour de cinq grands groupes de presse canadiens (Torstar Corp., Postmedia Network Canada Corp., Globe and Mail Inc., the Canadian Press et CBC/Radio-Canada) d’attaquer le créateur de ChatGPT pour lui demander des compensations. Si OpenAI n’a pas encore répondu, on peut fort probablement envisager un procès au long cours étant donné la taille des protagonistes.

OpenAI attaqué en justice par cinq médias canadiens

Depuis déjà un certain temps, les journaux tentent tout ce qui est en leur pouvoir pour limiter les possibilités des moteurs de recherche, Google en tête, de reprendre leurs articles sans vergogne et surtout sans rémunération. Souvent, la presse en sort vainqueur et fait plier le géant de Mountain View, qui doit apprendre à rémunérer les articles repris dans ses moteurs de recherche, ou faire sans. Ils se retrouvent même avec des alliés inédits, ce qui ne manque pas de créer de belles passes d’armes.

C’est bien gentil d’aider, mais il va falloir rémunérer les sources... Capture MacGeneration.

Mais maintenant, un autre élément commence à effrayer nos chers éditeurs de contenus : l’Intelligence Artificielle, et sa capacité à pomper tout ce qui passe sur Internet sans avoir l’obligeance de demander la permission, et surtout sans donner la moindre contrepartie sonnante et trébuchante. S’il semble que les géants du secteur ont pris des dispositions face à Apple avant même le début des hostilités, ils auraient raté le coche avec OpenAI, et commencent seulement à se rattraper.

Bloomberg rapport ainsi qu’après la plainte du New York Times l’année dernière concernant OpenAI et son partenaire Microsoft qui auraient aspiré des millions d’articles pour entraîner leur IA, c’est maintenant le tour de cinq grands groupes de presse canadiens (Torstar Corp., Postmedia Network Canada Corp., Globe and Mail Inc., the Canadian Press et CBC/Radio-Canada) d’attaquer le créateur de ChatGPT pour lui demander des compensations. Si OpenAI n’a pas encore répondu, on peut fort probablement envisager un procès au long cours étant donné la taille des protagonistes.

L’Apple Store est fermé pour préparer le Black Friday

L’Apple Store est fermé, mais ne paniquez pas : aucun nouveau produit ne devrait sortir à la réouverture de celui-ci. Comme tous les ans, la pomme ferme sa boutique en ligne, pour marquer le coup d’envoi de Thanksgiving, et surtout, du Black Friday qui s’en suit.

Les autres n’ayant pas attendu Apple pour ça, vous pouvez d'ores et déjà retrouver des promos sur les AirTags, les AirPods, les HomePod mini, et bien d’autres.

Europol démonte un réseau d’IPTV à 22 millions d’abonnés

L’IPTV, le moyen de piratage qui a le vent en poupe... au point que les autorités commencent (enfin ?) à s’y intéresser sérieusement, et les premières grosses prises arrivent : Europol a ce 27 novembre effectué 11 interpellations dans 3 pays différents, comme rapporté par Numérama.

Si le Torrent était la mode dans les années 2000, l’IPTV est maintenant reine. Image nrkbeta (CC BY-SA 2.0).

Le chiffre peut paraître ridiculement bas, mais rappellera à quel point il suffit d’une toute petite équipe pour mener un business d’envergure dans le domaine du piratage d’œuvres protégées : ces 11 personnes réparties entre le Royaume-Uni, l’Italie et la Croatie étaient responsables d’un réseau diffusant de manière illégale plus de 2500 chaînes de télévision, sans compter les diffuseurs de contenu type Amazon Prime Video, Netflix ou Disney+ qui étaient bien entendu touchés.

Grâce à ces contenus attrayants, les malandrins avaient dans leurs fichiers 22 millions de clients, consommant les contenus répliqués sur 29 serveurs responsables de 270 services d’IPTV. Cette clientèle conséquente rapportait au réseau 250 millions d’euros par mois, soit un joli pactole de 3 milliards d’euros annuels. Europol estime que cette activité causait aux diffuseurs de contenus un préjudice de 10 milliards d’euros par an... une paille !

Durant leurs 112 perquisitions, les autorités ont retrouvé 1,7 millions d’euros en espèces et en cryptomonnaie, ainsi que de la drogue et des armes. Si ce coup de filet est notable, Europol n’en a pas fini avec le piratage, loin de là : les tarifs des abonnements aux compétitions sportives ayant explosé, Canal+ et DAZN sont les premiers touchés par la diffusion sur IPTV, et ont toutes les peines du monde à rattraper les clients ayant préféré le piratage face aux tarifs des diffuseurs légaux.

L’Apple Store est fermé pour préparer le Black Friday

L’Apple Store est fermé, mais ne paniquez pas : aucun nouveau produit ne devrait sortir à la réouverture de celui-ci. Comme tous les ans, la pomme ferme sa boutique en ligne, pour marquer le coup d’envoi de Thanksgiving, et surtout, du Black Friday qui s’en suit.

Les autres n’ayant pas attendu Apple pour ça, vous pouvez d'ores et déjà retrouver des promos sur les AirTags, les AirPods, les HomePod mini, et bien d’autres.

Europol démonte un réseau d’IPTV à 22 millions d’abonnés

L’IPTV, le moyen de piratage qui a le vent en poupe... au point que les autorités commencent (enfin ?) à s’y intéresser sérieusement, et les premières grosses prises arrivent : Europol a ce 27 novembre effectué 11 interpellations dans 3 pays différents, comme rapporté par Numérama.

Si le Torrent était la mode dans les années 2000, l’IPTV est maintenant reine. Image nrkbeta (CC BY-SA 2.0).

Le chiffre peut paraître ridiculement bas, mais rappellera à quel point il suffit d’une toute petite équipe pour mener un business d’envergure dans le domaine du piratage d’œuvres protégées : ces 11 personnes réparties entre le Royaume-Uni, l’Italie et la Croatie étaient responsables d’un réseau diffusant de manière illégale plus de 2500 chaînes de télévision, sans compter les diffuseurs de contenu type Amazon Prime Video, Netflix ou Disney+ qui étaient bien entendu touchés.

Grâce à ces contenus attrayants, les malandrins avaient dans leurs fichiers 22 millions de clients, consommant les contenus répliqués sur 29 serveurs responsables de 270 services d’IPTV. Cette clientèle conséquente rapportait au réseau 250 millions d’euros par mois, soit un joli pactole de 3 milliards d’euros annuels. Europol estime que cette activité causait aux diffuseurs de contenus un préjudice de 10 milliards d’euros par an... une paille !

Durant leurs 112 perquisitions, les autorités ont retrouvé 1,7 millions d’euros en espèces et en cryptomonnaie, ainsi que de la drogue et des armes. Si ce coup de filet est notable, Europol n’en a pas fini avec le piratage, loin de là : les tarifs des abonnements aux compétitions sportives ayant explosé, Canal+ et DAZN sont les premiers touchés par la diffusion sur IPTV, et ont toutes les peines du monde à rattraper les clients ayant préféré le piratage face aux tarifs des diffuseurs légaux.

La pellicule n’est pas morte : Kodak augmente sa production

S’il est un comeback que personne n’avait vu venir dans les années 90, c’est bien celui des bons vieux vinyles. Considérés comme morts et enterrés par l’avènement du CD et de l’ère numérique, ils sont pourtant revenus, timidement dans les années 2000 et bien plus forts à partir de 2010, pour maintenant tailler des croupières aux galettes de polycarbonate (le streaming est intouchable, mais ne joue pas non plus dans la même cour). Dans le domaine photo, la pellicule est-elle en train de faire le même retour ?

Un Nikon F5. Vieux, mais pas obsolète. Image MacGeneration.

C’est ce que semble confirmer Kodak, qui après avoir raté totalement le virage du numérique (comble de l’ironie, pour l’une des entreprises pionnières dans le domaine avec la série des Kodak DCS, reflex Nikon modifiés avec un capteur maison) est heureuse de constater que la demande de pellicule est telle qu’elle doit arrêter sa chaîne de production ce mois-ci... pour l’agrandir et augmenter la cadence.

Si cette bonne nouvelle rapportée par The Verge pourrait sembler isolée, ce serait une erreur de le croire : Harman Technology a annoncé cet été investir plusieurs millions de dollars pour non seulement accélérer la production des films de la marque Ilford, mais aussi moderniser la chaîne de production par l’ajout de nouvelles machines, chose qui n’avait pas été faite depuis les années 90.

Kodak n’a jamais arrêté les films ne serait-ce que pour satisfaire la demande de l’industrie du cinéma (Christopher Nolan entre autres célébrités du domaine ne jurant que par la pellicule, si possible en IMAX pour le réalisateur d’Oppenheimer), mais ce n’est pas la seule raison de l’augmentation de la demande : toute la génération X semble porter un intérêt croissant aux technologies phares des années 80, que ce soit le vinyle, la pellicule, ou même le bon vieux Walkman. Si ce dernier peut passer pour un effet de mode, les aficionados de la pellicule croisent tous les doigts qu’ils peuvent pour que ce retour en grâce du film argentique ne soit pas qu’une passade...

La pellicule n’est pas morte : Kodak augmente sa production

S’il est un comeback que personne n’avait vu venir dans les années 90, c’est bien celui des bons vieux vinyles. Considérés comme morts et enterrés par l’avènement du CD et de l’ère numérique, ils sont pourtant revenus, timidement dans les années 2000 et bien plus forts à partir de 2010, pour maintenant tailler des croupières aux galettes de polycarbonate (le streaming est intouchable, mais ne joue pas non plus dans la même cour). Dans le domaine photo, la pellicule est-elle en train de faire le même retour ?

Un Nikon F5. Vieux, mais pas obsolète. Image MacGeneration.

C’est ce que semble confirmer Kodak, qui après avoir raté totalement le virage du numérique (comble de l’ironie, pour l’une des entreprises pionnières dans le domaine avec la série des Kodak DCS, reflex Nikon modifiés avec un capteur maison) est heureuse de constater que la demande de pellicule est telle qu’elle doit arrêter sa chaîne de production ce mois-ci... pour l’agrandir et augmenter la cadence.

Si cette bonne nouvelle rapportée par The Verge pourrait sembler isolée, ce serait une erreur de le croire : Harman Technology a annoncé cet été investir plusieurs millions de dollars pour non seulement accélérer la production des films de la marque Ilford, mais aussi moderniser la chaîne de production par l’ajout de nouvelles machines, chose qui n’avait pas été faite depuis les années 90.

Kodak n’a jamais arrêté les films ne serait-ce que pour satisfaire la demande de l’industrie du cinéma (Christopher Nolan entre autres célébrités du domaine ne jurant que par la pellicule, si possible en IMAX pour le réalisateur d’Oppenheimer), mais ce n’est pas la seule raison de l’augmentation de la demande : toute la génération X semble porter un intérêt croissant aux technologies phares des années 80, que ce soit le vinyle, la pellicule, ou même le bon vieux Walkman. Si ce dernier peut passer pour un effet de mode, les aficionados de la pellicule croisent tous les doigts qu’ils peuvent pour que ce retour en grâce du film argentique ne soit pas qu’une passade...

Des pirates revendiquent une attaque contre SFR, qui dément fermement

Alors que nombre d’articles sortent depuis quelques semaines concernant des fuites de données ici ou ailleurs (Free, Boulanger, Cultura, Tile,... liste non exhaustive), SFR fait de nouveau parler de lui, à sa grande déconvenue, suite à l’annonce du groupe de pirates Near2tlg affirmant détenir les données de plus de 3,6 millions de clients de l’opérateur.

Le campus d’Altice, maison-mère de SFR. Image Altice.

Il semble cependant, comme le rapporte Clubic, que la réalité soit un peu différente. Dans un premier temps, ces pirates ont revendiqué l’attaque du logiciel maison SIBO360 de SFR le 24 novembre, soft permettant l’accès à la vaste base de données clients du carré rouge. Pour cela, comme c’est de coutume, le groupe de malandrins a publié un échantillon de ces fichiers, prouvant ainsi sa « bonne foi ».

Chose étonnante, le groupe ne demandait qu’une somme paraissant ridiculement basse (500 €) pour une telle quantité de fichiers, et l’opérateur de son côté contestait fortement la réalité du piratage, arguant que l’échantillon présenté provenait de l’attaque du mois de septembre dûment signalée aux autorités, comme toute entreprise sensible en a l’obligation.

Furieux de se faire ainsi contredire, nos margoulins ont joué le tout pour le tout : ils ont mis le fichier complet en ligne, gratuitement. Pourquoi ? Il semblerait que les flibustiers, en mal de reconnaissance sur un domaine où la concurrence est rude, souhaitaient frapper un grand coup afin de prouver leur sérieux. Manque de chance, ils sont encore une fois contredits par SFR : le fichier complet, après examen, semble contenir de nombreux doublons, des éléments incomplets ou corrompus, et fait plus penser à une compilation d’anciens forfaits (dans tous les sens du terme) qu’à une réelle nouvelle fuite.

Quoiqu’il en soit, les aigrefins de Near2tlg devraient refaire parler d’eux tôt ou tard : ils ont annoncé officiellement (oui, on en est là...) qu’ils avaient parmi leurs prochaines cibles la SNCF. Même si ce dernier coup d’éclat semble être un coup de bluff, il reste à espérer que le transporteur français redouble de vigilance, entre les appels à la grève et la météo capricieuse, il serait dommage de rajouter un piratage pour faire dérailler l’entreprise.

Des pirates revendiquent une attaque contre SFR, qui dément fermement

Alors que nombre d’articles sortent depuis quelques semaines concernant des fuites de données ici ou ailleurs (Free, Boulanger, Cultura, Tile,... liste non exhaustive), SFR fait de nouveau parler de lui, à sa grande déconvenue, suite à l’annonce du groupe de pirates Near2tlg affirmant détenir les données de plus de 3,6 millions de clients de l’opérateur.

Le campus d’Altice, maison-mère de SFR. Image Altice.

Il semble cependant, comme le rapporte Clubic, que la réalité soit un peu différente. Dans un premier temps, ces pirates ont revendiqué l’attaque du logiciel maison SIBO360 de SFR le 24 novembre, soft permettant l’accès à la vaste base de données clients du carré rouge. Pour cela, comme c’est de coutume, le groupe de malandrins a publié un échantillon de ces fichiers, prouvant ainsi sa « bonne foi ».

Chose étonnante, le groupe ne demandait qu’une somme paraissant ridiculement basse (500 €) pour une telle quantité de fichiers, et l’opérateur de son côté contestait fortement la réalité du piratage, arguant que l’échantillon présenté provenait de l’attaque du mois de septembre dûment signalée aux autorités, comme toute entreprise sensible en a l’obligation.

Furieux de se faire ainsi contredire, nos margoulins ont joué le tout pour le tout : ils ont mis le fichier complet en ligne, gratuitement. Pourquoi ? Il semblerait que les flibustiers, en mal de reconnaissance sur un domaine où la concurrence est rude, souhaitaient frapper un grand coup afin de prouver leur sérieux. Manque de chance, ils sont encore une fois contredits par SFR : le fichier complet, après examen, semble contenir de nombreux doublons, des éléments incomplets ou corrompus, et fait plus penser à une compilation d’anciens forfaits (dans tous les sens du terme) qu’à une réelle nouvelle fuite.

Quoiqu’il en soit, les aigrefins de Near2tlg devraient refaire parler d’eux tôt ou tard : ils ont annoncé officiellement (oui, on en est là...) qu’ils avaient parmi leurs prochaines cibles la SNCF. Même si ce dernier coup d’éclat semble être un coup de bluff, il reste à espérer que le transporteur français redouble de vigilance, entre les appels à la grève et la météo capricieuse, il serait dommage de rajouter un piratage pour faire dérailler l’entreprise.

Un million de messages aspirés sur Bluesky par un développeur un peu trop enthousiaste

Alors que certains services comme ou Facebook sont maintenant connus pour utiliser les données de leurs utilisateurs pour entraîner leurs Intelligences Artificielles respectives, Bluesky (dont le succès commence à faire du bruit) a de son côté décidé de laisser tranquille ses clients et de ne pas participer à cette goinfrerie d’IA... mais c’était sans compter sur certains développeurs.

Si l’entreprise en elle-même assure ne pas vouloir utiliser les données produites par ses usagers, il est une chose contre laquelle elle ne peut pas faire grand chose : les bots qui aspirent les données de divers sites web automatiquement. En principe, le fait de placer un fichier « robots.txt » bien configuré devrait prévenir ce genre de pratiques, mais un développeur mal intentionné ou n’ayant que peu d’éthique peut très bien passer outre ce fichier et décider de quand même aspirer les données.

Le cas du jour, relaté par 404Media, est cependant l’exemple même de l’outil qui se retourne contre son créateur : Bluesky a en effet créé une API permettant de récupérer les messages, le compte les ayant postés, l’horodatage de ceux-ci ainsi que quelques autres métadonnées statistiques. Un développeur peu scrupuleux n’a eu qu’à utiliser l’outil pour récupérer un million de messages. Pire, sa base de données étant un instantané de ce qui était sur le réseau social à un instant T, certains des messages contenus ne sont plus en ligne, ayant été effacés par leurs auteurs.

Si l'intention première du développeur était de montrer qu'il était facile de nourrir les IA grâce aux réseaux sociaux, l’affaire commençant à faire du bruit et remontant aux responsables de Bluesky, il a ensuite supprimé la base de données qu’il avait créée, afin de mettre fin au bad buzz qui grandissait parmi les utilisateurs du site.

Au final, cette affaire rappelle que quelles que soient les bonnes intentions affichées par un réseau social, il existera toujours un moyen de récupérer les informations publiées en ligne par les utilisateurs, ou même de conserver des messages qui ont pourtant été effacés par ceux-ci. Si Bluesky après cette affaire confirme travailler à l’idée de laisser le choix à ses clients d’accepter ou non que leurs données soient utilisées par des tiers, l’entreprise ne pourra jamais empêcher des développeurs manquant d’éthique de récupérer tout ce qui pourrait leur sembler utile sur le réseau, les messages étant par essence accessibles à tous.

Un navire chinois au cœur des soupçons de sabotage de câbles sous-marins

Les 17 et 18 novembre 2024, les câbles sous-marins reliant l’île de Gotland (faisant partie de la Suède) à la Lituanie et ceux connectant la Finlande à l’Allemagne ont été coupés, à quelques heures d’intervalle. La coïncidence paraissant improbable, une enquête a immédiatement été ouverte concernant ces incidents techniques.

Le Newnew Polar Bear, navire chinois de la même classe que le Yi Peng 3, soupçonné lui aussi d’avoir endommagé des câbles dans la mer Baltique en 2023. Image Wikipedia.

Et selon les premiers éléments de celle-ci, comme le relate The Verge, il semble que l’attention se porte sur un navire chinois, le Yi Peng 3. Ce transporteur, rempli de fertilisant récupéré à son escale en Russie, est soupçonné d’avoir volontairement laissé traîner son ancre en certains points précis, raclant les fonds marins jusqu’à accrocher les câbles reposant tranquillement sur le sable au milieu des poissons.

Si les enquêteurs et diverses sources diplomatiques (souhaitant bien entendu rester anonymes) écartent clairement la possibilité que le gouvernement chinois soit mêlé à ce sabotage, ces mêmes sources portent leurs regards vers la Russie, soupçonnée de vouloir mener une « guerre hybride » avec l’occident, même s’ils attendent la fin de l’enquête et l’apport de preuves formelles pour porter officiellement toute accusation, ne voulant pas rajouter de tensions inutiles dans un contexte international déjà plus que difficile.

La coupure de ces deux câbles sous-marins peut paraître insignifiante en tant que telle, il est cependant à rappeler que les 470 grappes de fibres optiques parcourant le monde soutiennent plus de 90 % du trafic Internet mondial, et la coupure de plusieurs d’entre elles provoquerait de sérieuses perturbations sur les réseaux et sur l’économie mondiale.

Mise à jour : l'affaire semble d'autant plus incriminer ce navire que ses manœuvres ont été plus que suspectes, et qu'il apparaît peu réaliste qu'elles puissent être dues au hasard, comme le signale le Wall Street Journal : si traîner son ancre sur une centaine de milles nautiques sans s'en rendre compte est déjà peu probable, avoir une coupure de transpondeur (appareil transmettant l'identifiant et d'autres coordonnées nautiques aux bateaux environnants) durant la même période est encore plus suspect, tout comme le fait de zigzaguer sans raison apparente dans la zone où se trouvait le second câble coupé...

Merci occam pour l'article du WSJ apportant plus de précisions sur le comportement de ce navire

Les anti-Linky bien partis pour payer un supplément en 2025

Si l’information avait déjà été divulguée il y a quelques mois comme nous le relations dans cet article précédent, cette fois les choses sont officiellement annoncées : ceux qui ont refusé le Linky vont devoir passer à la caisse dès 2025, comme relaté par Le Monde.

Ceux qui ont lutté contre le compteur vert vont devoir passer à la caisse... Image Lucas Destrem/Wikipedia CC BY-SA 4.0.

La CRE (pour Commission de Régulation de l’Énergie) a ainsi rendu sa feuille de route pour l’année 2025, et le moins qu’on puisse dire c’est que comme d’habitude avec ce genre d’organisme étatique, les chiffres sont précis. Les propriétaires d’un compteur traditionnel, quelle que soit la raison pour laquelle ils auront refusé la pose d’un compteur Linky, devront à partir du 1er août 2025 débourser 41,58 € par an, lissable sur leur facture bimestrielle habituelle.

Mais attention à bien transmettre vos relevés manuels à votre fournisseur d’électricité : ceux qui ne jouent pas le jeu se verront sinon rajouter 25,08 € de frais annuels sur leur facture.

Au total, les utilisateurs ayant refusé Linky et ne souhaitant pas s’embêter avec leur relevé mensuel verront donc leur facture annuelle gonfler de 66,66 € (non, aucun rapport avec une bête cornue) à partir du 1er août 2025, et ce sans possibilité de recours autre qu’une plainte devant le Conseil d’État (qui a peu de chances d’aboutir, ne nous le cachons pas), la CRE étant l’organisme de régulation désigné par l’État.

Seuls 180 000 compteurs devraient être exemptés de cette facturation supplémentaire, la CRE ayant pris en compte les remontées du distributeur Enedis concernant certaines installations où la pose d’un Linky s’avère impossible, pour raisons techniques uniquement (frais trop importants pour mettre à niveau l’installation notamment).

Entre l’Apple TV, l’AirPods Max et Intel, la semaine d’Apple ne manque pas de rebondissements

C’est le dimanche, et comme tous les dimanches, on... non, déjà fait la semaine dernière (à 40 ans, on commence à devenir gâteux...). Il n’empêche que la fin de semaine est là : alors pour changer du froid, de la neige, des ICBMs qui sautillent d’envie d’illuminer le ciel comme des feux d’artifice, on sort le Minox pour prendre quelques clichés des plans secrets de la pomme.

Quel futur pour agrandir la gamme ? Image MacGeneration.

You Only Live Twice

À tout seigneur, tout honneur, la première de ces prédictions vient tout droit de l’incontournable Mark Gurman, qui après avoir parlé de HomePod à écran, d’Apple qui se replonge jusqu’au cou dans la domotique, et retenté de sortir une TV se dit que finalement... non. Ça fait des années qu’Apple y pense, ça fait des années que les fans en rêvent, mais il faut se rendre à l’évidence : une TV Apple, elle devrait avoir des marges dignes de la pomme pour ne serait-ce que donner l’envie au board de lui laisser voir la lumière des étals. Qui est prêt à payer un prix de 400, 500, 1000 € pour avoir une pomme croquée sur le plastique et une interface dessinée par Cupertino ?

De l’autre côté, Mark ressort de ses cartons deux possibilités d’agrandir la gamme TV : un stick, et un Mac mini qui chercherait à se faire passer pour une Apple TV. Que les choses soient claires, un stick, tout le monde en fait : Amazon avec le Fire TV, Google avec le Chromecast, divers constructeurs chinois qui en profitent pour balancer une bonne tonne de malwares en même temps... quel intérêt pour Apple ? Selon Gurman, les marketeux de la pomme détestent l’idée. Et on comprend pourquoi.

L’idée d’un Mac mini légèrement dégonflé, limité à tvOS paraît lui moins aberrante : après tout, tous les composants nécessaires sont là, ce qu’il manque, c’est de les assembler, de trouver un tarif à mettre dessus et... de pousser à la roue pour que plus de jeux sortent sur macOS et iOS. Et sur ce point, c’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf. Les responsables d’Apple prendront-ils le risque d’innover (qui a répondu « my ass ! » ? Qui ? Qu’il se dénonce tout de suite !) ?

Et si c’était LUI, le futur de la TV Apple ? Image Apple.

Reste que cette fois, la légende de la TV Apple semble enterrée pour de bon. Jamais le marché ne sera prêt pour un retour aux marges confortables, et jamais le format de la TV lui-même ne permettra à nouveau des innovations à même de révolutionner le secteur. Cependant, tout espoir n’est pas perdu : le Vision Pro, même si affreusement cher pour le moment, ne serait-il pas la TV Apple tellement attendue, s’il atteignait des tarifs plus raisonnables ?

For Your Eyes Only

De son côté, Meta innove, mais plutôt dans les cours de justice. Comme en UE, comme (surtout !) en Australie, les USA tentent de forcer les réseaux sociaux à vérifier l’âge de leurs utilisateurs, pour interdire l’entrée aux mineurs. Bien entendu, comme pour les films volages en France, ça coince au niveau des sites en question, qui aimeraient bien lancer la patate chaude à quelqu’un d’autre, même si Facebook a peu de risques de se retrouver dans la situation de certains acteurs des films de plombiers dans l’Hexagone.

iOS 18.2 bêta teste une nouvelle protection des mineurs en Australie

iOS 18.2 bêta teste une nouvelle protection des mineurs en Australie

Alors dans la position de Mark (Zuckerberg cette fois), que faire ? Tout simplement faire porter le chapeau à Google et Apple. Après tout, la majeure partie des connexions vient des smartphones, et de toute façon, le peu restant se fait depuis Chrome, alors pourquoi pas faire peser la fastidieuse vérification sur ces deux acteurs ? Google et Apple ne sont bien sûr pas de cet avis, mais la justice américaine semble se dire que ce n’est pas une si mauvaise idée... Promis, rien que pour tes yeux Zucki (brrrr !).

Live and Let Die

L’Apple TV est certes le gros morceau qui fait parler en ce moment, mais il en est un qui se fait discret... très (trop ?) discret : l’AirPods Max. Beaucoup attendaient une grosse mise à jour en même temps que le dernier keynote, mais il n’en a rien été. Pourquoi ? Pourquoi tant de haine ? Tout simplement parce qu’il ne se vend pas, toujours selon Mark Gurman.

Il restera peut-être le casque du siècle pour Apple, mais pas pour ses ventes. Image MacGeneration.

Désolé Florian, mais il faut se rendre à l’évidence, à part les fashion-victimes qui veulent se balader avec un gros casque reconnaissable entre mille, il semble que l’AirPods Max restera une toute, toute petite niche. À 579 € hors promo (nombreuses d’ailleurs, ce qui confirme que ses chiffres ne doivent pas être fameux), il est trop cher pour le commun des mortels qui cherche juste un casque sympa sans donner trop d’attention au son, et de l’autre côté, bidouille bien trop à coups de DSP la musique pour plaire aux amateurs de musique capables de mettre un demi-SMIC dans un casque. Et au milieu, certains ne se prennent pas la tête : une contrefaçon fera très bien l’affaire si c’est juste pour avoir l’air classe dans la rue. Apple semble l’avoir compris, et son passage à l’USB-C pourrait bien être sa dernière mise à jour.

A View To A Kill

Le monde de la Silicon Valley est impitoyable, et Intel le sait bien : elle a beau courir après TSMC, rien n’y fait, elle reste derrière et n’arrive pas à sortir une finesse de gravure capable de rivaliser avec le Taïwanais. De fait, la firme de Santa Clara se retrouve avec une usine qui se tourne les pouces, étant donné que sa production de processeurs est redirigée vers TSMC.

Non James, ce n’est pas le prochain CPU Apple Silicon. Image A View To A Kill/MGM.

Mais les choses pourraient changer : Apple se montre apparemment très intéressée par la prochaine gravure en 1,8 nm du fondeur historique, au point de vouloir lui confier la fabrication des prochains A20 dédiés aux iPhones 18. Il faut dire que la production made in USA pourrait avoir de l’attrait, si le prochain gouvernement décide de taxer fortement tous les produits qui ne viennent pas d’une production locale. Après, est-ce que ce sera pour la totalité de la production, pour une petite partie, pour un modèle dans toute la gamme ? Rien n’est gravé dans le silicium pour le moment, mais il semble bien qu’Intel sera de la fête (et doit se rassurer un peu sur ses capacités), s’il ne rate pas pour la nième fois sa transition d’une finesse à une autre.

We Have All The Time In The World

Avec tout ça, la semaine qui paraissait étrangement calme montre qu’il se passe toujours quelque chose dans le monde merveilleux de l’informatique, et de l’électronique en général. Des acteurs qu’on croyait perdus qui font leur retour, des génies du mal qui fourbissent leurs armes, des gadgets improbables qui finissent inutilisés,... Bon, je vous laisse, j’ai un costume gris à col Mao à sortir du placard, mon crâne à raser et mon persan blanc miaule à la porte.

Dis Siri, envoie la liste des prochains agents à abattre à n°2

On a regardé pour vous : To the Moon !

Quand j’ai vu l’affiche de ce film pour la première fois, ma première réaction a été « Raaaaaah, encore un film qui romance l’aventure lunaire... Ennuyant. »... Et puis finalement, allez, pourquoi pas ?

En tant que bon fan de l’aventure spatiale, faire un film qui trafique l’Histoire avec un grand H dans une fiction improbable n’est pas tellement le genre que j’affectionne. Mais bon, donnons-lui sa chance, et au final, on aura peut-être un bon moment, entre les instants de rage où ça devient totalement aberrant et ceux de rêve où la fusée Saturn V s’arrache de la pesanteur terrestre pour envoyer des hommes sur la lune. Tout débute avec une reine de la publicité, qui réussit tout sur un culot énorme (oui, à côté, même les annonces d’Elon Musk, c’est une plaisanterie tellement elle arrive à tout faire passer au bluff). Reine de la pub approchée par un sombre homme du Président qui lui demande de redonner un peu de peps à la NASA, au moment où l’aventure lunaire commencée, il y a plus de 5 ans, prend un coup de mou auprès du public.

L’homme à la tête du contrôle mission, très militaire, très acariâtre, est l’antagoniste parfait pour cette femme. Propre, carré, il ne mentirait jamais même si sa vie en dépendait. Un vrai militaire digne du cliché parfait de l’homme d’honneur. Mais la NASA manque de fonds. Et même s’il n’y croit pas au début, il finit par comprendre qu’elle pourrait l’aider, même s’il est hors de question pour lui de dévier de son code d’honneur. La suite, je vous laisserai la découvrir par vous-même.

Alors, au final, que penser de ce film ? S’il prend des libertés avec la réalité (et enverra un clin d’œil prononcé aux fans de la théorie du complot voulant que les Américains n’aient jamais posé le pied sur la lune), le film a ceci d’attrayant qu’il réussit l’exploit de mêler une fiction totalement improbable, mais entraînante avec de véritables éléments d’histoire : ou comment la NASA a su tirer parti de la publicité, et du temps d’antenne que celle-ci pouvait attirer, pour redonner un peu de vie au programme lunaire qui s’étirait en longueur à un point que le public pouvait se lasser de la chose.

Et les éléments mêlant la fiction à la réalité sont là, et bien présents : la fameuse Omega Speedmaster portée durant le programme lunaire, l’appareil photo Hasselblad accroché à la combinaison des astronautes, et bien d’autres clins d’œil, qui accrocheront l’amateur de l’Histoire et de ses gadgets, tout comme le frisson de cette exploration qui n’a pour le moment jamais été rééditée, même si on s’en approche (avec moult retards, et sans le panache que pouvait avoir le fait de poser le pied pour la première fois sur un astre à plus de 300 000 km de distance). Alors certes, il y a des éléments totalement improbables, mais ils se feront largement pardonner par les images magnifiques de l'incroyable Saturn V qui a envoyé Armstrong et ses comparses sur la lune, dont certaines sont tout droit sorties des archives de la NASA.

Pour l’amateur de film familial, tout est là aussi : de l’humour, de l’intrigue, une cadence bien entraînante sans réelle pause malaisante... Au final, ce film réussit l’exploit de contenter à la fois les fans hardcore de l’espace et ceux qui veulent voir un bon film de détente où tout n’est pas dans la précision extrême et absolue de ce milieu très pointilleux et rébarbatif. Pour un public comme pour l’autre, c’est un bon moment à voir, et on ne va pas se le cacher, les images sont à la hauteur des productions habituelles d’Apple : un sans faute. Si To The Moon devait être un jour ou l’autre disponible sans payer sur AppleTV+, même en location à 4,99 € actuellement, il vaut le coup d’œil pour un film du week-end !

Canal+ active la 4K HDR sur iPhone et iPad

Alors que ça fait déjà un bon bout de temps que les iPhone (depuis l’iPhone 8) et les iPad (depuis le Pro 2ème génération) sont compatibles HDR, Canal+ annonce seulement maintenant avoir activé la possibilité de regarder ses contenus à leur plein potentiel sur les appareils mobiles d’Apple.

Entre le mode expert, la 4K, le HDR, Canal+ met les petits plats dans les grands pour la F1. Image Canal+.

Ainsi, comme le rapporte Numérama, une nouvelle option apparaît dans les réglages de l’app, dans la section « En plus » en bas à droite de l’écran : dans les réglages, section « Réglages vidéos », vous pourrez trouver une partie HDR, vous permettant au choix de l’activer, la désactiver, ou laisser l’app décider automatiquement pour vous.

La section réglages avec son option HDR. Image Numérama.

Si vous êtes hors wi-fi, n’oubliez pas non plus de choisir la qualité de vidéo maximale si vous souhaitez profiter de la 4K sur votre appareil. À noter que le mode économie d’énergie désactive totalement le HDR sur les iPhone et iPad, et l’app Canal+ ne manquera pas de vous le signaler.

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