Qu'est-ce que j'ai pu passer de temps sur les émulateurs ces dernières années... Entre les ROMs à chercher, les émulateurs à configurer, les manettes à mapper... Y'a des jours où j'avais juste envie de lancer un petit Sonic ou un Street Fighter sans me prendre la tête. Hé bien bonne nouvelle, y'a des sites qui font exactement ça, et j0j0b4rj0 vient de m'en partager trois qui valent le détour.
Le principe est simple, vous ouvrez votre navigateur, vous choisissez un jeu, et hop c'est parti. Pas de téléchargement, pas d'installation, juste du rétro gaming !
Le premier c'est
RetroGames.cc
. C'est probablement le plus fourni des trois avec un catalogue qui couvre à peu près toutes les consoles de l'âge d'or : NES, SNES, Game Boy, N64, Mega Drive, PlayStation 1, et même des trucs plus exotiques comme la PC Engine ou la Neo Geo Pocket. L'interface est pas super moderne mais elle fait le taf, avec une recherche et un tri par console. Par contre y'a des pubs, faudra pas s'étonner.
Ensuite y'a
ClassicGameZone
. Celui-là il est dispo en français et il a un truc en plus : un système de sauvegarde. Si vous créez un compte, vous pouvez sauvegarder vos parties et les reprendre plus tard. Le catalogue dépasse les 2100 jeux répartis sur 23 plateformes, et y'a même du multijoueur sur certains titres. L'interface est plus propre que RetroGames et y'a un système de favoris pour retrouver vos jeux rapidement.
Et le troisième c'est
Retro-Games.org
. Lui aussi est dispo en français et propose une couverture impressionnante des consoles. L'interface est sobre avec un mode sombre, et y'a une FAQ sympa qui raconte l'histoire du jeu vidéo pour les curieux. Comme les autres, c'est gratuit avec de la pub pour financer le service.
Les trois sites utilisent des émulateurs JavaScript qui tournent directement dans le navigateur, donc ça marche sur à peu près tout : PC, Mac, tablette... Faut juste un navigateur pas trop vieux et une connexion correcte pour charger les jeux.
Bon évidemment, côté légalité c'est un peu la zone grise habituelle des ROMs sur le web. Les jeux sont protégés par le droit d'auteur, mais les sites se retranchent derrière le fair use ou le fait que certains éditeurs n'existent plus. À vous de voir où vous placez le curseur.
En tout cas, si un soir vous avez une envie soudaine de relancer Tetris, Zelda ou Final Fantasy sans vous prendre la tête avec un émulateur, ces trois sites font le job.
Merci à j0j0b4rj0 et Lorenper pour le partage !
Article publié initialement le 7 octobre 2020 et mis à jour le 30 décembre 2025.
Viral video prompts independent journalist Nick Shirley, researcher 'David' to revisit Quality Learning Center as the location draws increased attention amid fraud allegations.
Brigitte Bardot dies at 91, leaving only three people alive from Billy Joel's "We Didn't Start the Fire" song. The French actress was among 59 notable figures.
Après près d’une décennie de développement, Escape from Tarkov atteint enfin sa version définitive. FPS hardcore devenu référence du genre extraction shooter, le titre de Battlestate Games fascine autant qu’il divise. Entre immersion exceptionnelle, gunplay exigeant et frustration permanente, l’expérience reste aussi marquante qu’éprouvante. Cette sortie 1.0 devait être un aboutissement, elle ressemble parfois davantage à un point d’étape. Retour manette en main sur un jeu unique, ambitieux, mais loin d’être irréprochable.
Test réalisé sur PC grâce à une version numérique envoyée par l’éditeur
L’Extraction Shooter à la sauce russe
Né au début des années 2010 dans le studio russe Battlestate Games, Escape from Tarkov est d’abord pensé comme un projet de FPS réaliste et narratif, fortement inspiré par le hardcore militaire, le survivalisme et une vision très sombre du conflit armé. Le jeu est officiellement dévoilé en 2016 et entre rapidement dans une phase d’alpha fermée, réservée à un cercle restreint de joueurs ayant acheté l’un des packs fondateurs. Dès les premières versions jouables, Escape From Tarkov se distingue par son ambition hors normes : un système balistique poussé, une gestion quasi obsessionnelle de l’équipement, une économie persistante, et surtout un concept encore marginal à l’époque : celui de l’extraction shooter, où survivre et quitter la zone importe plus que le simple nombre d’éliminations. En 2017, le jeu passe en bêta fermée, accessible plus largement mais toujours en développement actif, avec des wipes réguliers destinés à tester l’équilibrage et la progression. Cette période, particulièrement longue, contribue autant à forger la réputation du jeu qu’à cristalliser les critiques, Tarkov devenant progressivement un titre culte, exigeant et clivant.
Vous pouvez incarner votre personnage personnel ou bien un personnage pré-défini afin de chercher du loot à moinde coût
Durant les années suivantes, Escape from Tarkov évolue par ajouts successifs majeurs plutôt que par refonte globale. De nouvelles cartes emblématiques voient le jour, tandis que les systèmes existants gagnent en complexité : introduction de la Cache, refonte de l’économie et du marché aux puces, diversification des quêtes, amélioration du système de santé et de blessures, sans oublier l’expansion continue de l’arsenal et de la personnalisation des armes. En parallèle, Battlestate Games tente d’améliorer des aspects longtemps critiqués comme le netcode, l’audio ou la lutte contre la triche, avec des résultats variables selon les périodes. Le jeu conserve toutefois une structure fondamentalement hardcore, peu accueillante pour les nouveaux venus, assumant un certain élitisme ludique.
Depuis la sortie de la version définitive, le sentiment de la communauté s’est révélé profondément partagé, oscillant entre soulagement, frustration et résignation. D’un côté, une partie des joueurs de longue date salue l’aboutissement symbolique d’un projet suivi parfois depuis près d’une décennie, ainsi que la confirmation d’une vision qui n’a jamais été fondamentalement reniée. De l’autre, beaucoup ont vécu cette 1.0 comme une sortie plus nominale que réellement transformative, pointant des problèmes techniques persistants, une optimisation encore inégale et des défauts historiques qui survivent au passage en version finale. Les difficultés d’accéder aux serveurs, les bugs et certaines décisions perçues comme peu favorables aux joueurs ont alimenté une déception notable dans les jours suivant le lancement, particulièrement chez ceux qui attendaient une rupture nette avec l’ère de la bêta.
Un titre exigeant, très exigeant
Au-delà de son histoire mouvementée et des débats qu’il continue de susciter, Escape from Tarkov se juge avant tout une fois la souris en main. Car derrière les controverses et les années de développement, le cœur de l’expérience reste inchangé : un FPS qui exige de la patience, de la méthode et une implication constante du joueur. C’est donc à travers ses mécaniques, son rythme et sa prise en main sur PC que Escape from Tarkov révèle réellement ce qu’il est devenu.
Les fêtes de fin d’année s’invitent dans Tarkov
La boucle de gameplay d’Escape from Tarkov repose sur un triptyque simple en apparence : entrer en raid, survivre, s’extraire, mais dont la richesse découle de tout ce qui se joue entre ces trois étapes. Chaque raid débute par un choix lourd de conséquences : l’équipement que l’on accepte de risquer. Contrairement à la majorité des FPS, Tarkov ne pardonne pas l’erreur : mourir signifie perdre l’intégralité de son matériel, à l’exception de quelques objets sécurisés. Cette logique transforme la préparation en une phase de jeu à part entière, où la connaissance des cartes, des menaces potentielles et de sa propre tolérance au risque conditionne chaque décision.
Une fois sur le terrain, le loot devient le moteur principal de la progression, bien au-delà d’un simple ramassage compulsif. Chaque objet possède une valeur fonctionnelle, économique ou stratégique : composants nécessaires à l’amélioration de la Cache du joueur, ressources pour les quêtes, armes à revendre ou à conserver, objets médicaux rares pouvant faire la différence en plein combat. Le jeu pousse en permanence à faire des choix sous pression : fouiller plus longtemps au risque d’attirer l’attention, abandonner un objet précieux pour préserver sa mobilité, ou modifier son itinéraire pour sécuriser une sortie. Cette économie du risque est renforcée par la présence simultanée de joueurs humains, IA hostiles transformant chaque partie en une expérience quasi unique.
L’extraction, enfin, constitue l’aboutissement et la véritable ligne de tension de chaque partie. Contrairement à un objectif final clairement balisé, les points de sortie sont limités, parfois conditionnels, et presque toujours dangereux. Atteindre une extraction ne signifie pas la victoire immédiate, mais l’ultime épreuve : un moment où la vigilance doit rester maximale, même après plusieurs dizaines de minutes de survie. C’est précisément dans cette conclusion que la boucle de gameplay trouve toute sa cohérence, générant une montée d’adrénaline rarement égalée.
Tarkov, ton univers impitoyable
Si la boucle de gameplay d’Escape from Tarkov brille par sa cohérence et sa tension, elle est également mise à l’épreuve par un rythme de jeu souvent inégal, dont les failles se font particulièrement sentir depuis la sortie de la version définitive. Le premier frein apparaît avant même d’entrer en raid : des temps de matchmaking parfois excessivement longs, pouvant atteindre plusieurs dizaines de minutes selon la carte, l’heure ou la charge des serveurs. Cette attente, difficilement justifiable dans un jeu reposant sur l’intensité et la répétition des sessions, casse l’élan du joueur et amplifie la frustration en cas de mort rapide. Lorsqu’une partie se solde par une élimination prématurée après une attente prolongée, le sentiment de perte dépasse largement la simple sanction ludique.
Les séquences de tirs sont particulièrement stressantes, car le moindre faux pas peut être fatal
Une fois en jeu, l’expérience se montre impitoyable par nature, un choix de design pleinement assumé mais dont l’équilibrage interroge. La cohabitation entre joueurs vétérans lourdement équipés et nouveaux venus faiblement armés génère des affrontements souvent déséquilibrés, où la connaissance des cartes et des mécaniques prime parfois bien plus que le skill pur. Si cette dureté participe à l’identité du jeu, elle peut également accentuer une forme de sélection naturelle, décourageant les profils moins investis ou disposant de moins de temps. Les mécaniques de progression, étroitement liées à l’équipement et à l’économie, tendent à renforcer cet écart, donnant parfois l’impression que chaque wipe ou nouvelle saison relance une course où les premiers arrivés bénéficient d’un avantage durable.
Le rythme interne des parties, quant à elles, oscille entre longues phases de tension silencieuse et séquences de violence soudaines, une alternance qui fait tout le sel de Tarkov mais qui n’est pas toujours parfaitement maîtrisée. Certaines cartes favorisent un jeu très lent, presque attentiste, tandis que d’autres concentrent les affrontements dès les premières minutes, laissant peu de place à l’adaptation. Ajoutons à cela des éléments parfois frustrants comme les spawns contestables, l’IA imprévisible, les problèmes de lisibilité sonore et l’équilibrage global peut sembler fragile, dépendant autant du talent du joueur que de facteurs difficilement contrôlables. Escape from Tarkov reste ainsi une expérience profondément marquante, mais aussi exigeante et abrasive.
Les temps de chargements sont toujours longuets malgré des améliorations
Le système de quêtes et la gestion de la Cache constituent l’ossature de la progression à long terme d’Escape from Tarkov, tout en cristallisant certaines de ses limites. Les missions proposées par les différents marchands servent avant tout de guide implicite, poussant le joueur à explorer les cartes, à adopter des comportements spécifiques ou à s’exposer à des situations risquées. Toutefois, leur conception reste souvent austère : objectifs peu contextualisés, descriptions parfois cryptiques et forte dépendance à la connaissance préalable du jeu ou à des ressources externes. Cette approche, fidèle à la philosophie minimaliste du jeu, renforce l’immersion pour les joueurs investis, mais peut rapidement devenir décourageante pour les nouveaux venus.
Battlestate Games, Pro armes avant tout
Le gunplay d’Escape from Tarkov demeure l’un des piliers les plus distinctifs de l’expérience, à la fois pour le meilleur et pour le plus déroutant. Chaque arme possède un poids, une inertie et un comportement qui lui sont propres, renforcés par un système balistique complexe prenant en compte le calibre, le type de munitions, la pénétration des armures et la distance. Tirer n’est jamais un acte anodin : le recul se gère davantage par la maîtrise de l’arme que par un simple contrôle mécanique de la souris, et les rafales incontrôlées se paient presque systématiquement. Cette approche confère aux affrontements une brutalité sèche, souvent expéditive, où quelques balles bien placées suffisent à décider de l’issue d’un combat. En contrepartie, elle peut aussi générer un sentiment d’opacité, notamment lorsque la mort survient sans avoir clairement identifié l’origine du tir, renforçant la frustration.
Fouiller un cadavre ou un sac prend du temps car les objets s’affichent au fur et à mesure
La personnalisation extrêmement poussée des armes joue ici un rôle central, chaque modification ayant un impact tangible sur la stabilité, l’ergonomie ou la maniabilité. Construire une arme devient un investissement stratégique autant qu’économique, et perdre un équipement longuement optimisé reste l’une des expériences les plus douloureuses du jeu. Le gunplay se montre également exigeant sur le plan informationnel : la lecture des sons, la reconnaissance des calibres ou l’anticipation des trajectoires sont des compétences qui s’acquièrent avec le temps. Si cette richesse fait de Tarkov un FPS à part, elle contribue aussi à son accessibilité limitée, le jeu laissant peu de place à l’improvisation ou à l’apprentissage par l’erreur sans conséquence.
Une expérience à la technique inégale
Cette exigence se prolonge malheureusement sur le terrain technique et des performances, un domaine où Escape from Tarkov peine encore à offrir une expérience totalement stable sur PC. Malgré les améliorations successives, l’optimisation reste inégale selon les cartes, avec des chutes de framerate notables sur les environnements les plus vastes ou densément peuplés, notamment sur Rues de Tarkov. À cela s’ajoutent des problèmes persistants de micro-saccades, de temps de chargement prolongés et une gestion parfois capricieuse des options graphiques, obligeant souvent les joueurs à multiplier les ajustements pour trouver un compromis acceptable entre fluidité et lisibilité.
Les Points d’Extraction ne sont pas indiqués… Il faudra les découvrir par vous-mêmes
Dans ce contexte, la performance technique impacte directement le gameplay, un aspect d’autant plus critique que Escape from Tarkov repose sur la précision et la réactivité. Une baisse de framerate ou un accroc réseau peut suffire à faire basculer un affrontement, transformant une mort déjà punitive en expérience injuste. Si la version définitive apporte quelques améliorations de stabilité par rapport aux années de bêta, elle ne parvient pas encore à faire totalement oublier la réputation du jeu en matière d’optimisation. Escape from Tarkov demeure ainsi un titre exigeant, non seulement par ses mécaniques, mais aussi par les ressources matérielles qu’il réclame, renforçant cette impression globale d’un jeu qui demande beaucoup avant de livrer le meilleur de lui-même.
Enfin, difficile d’aborder Escape from Tarkov sans évoquer les pratiques commerciales et communicationnelles de Battlestate Games, régulièrement pointées du doigt par la communauté. La sortie de la version définitive s’est accompagnée de décisions perçues comme tendancieuses, à commencer par la commercialisation d’un mode PvE standalone facturé séparément, malgré son lien direct avec les systèmes centraux du jeu. Pour beaucoup de joueurs, cette segmentation donne l’impression d’un contenu extrait artificiellement de l’expérience principale afin d’être monétisé à part. À cela s’ajoute l’impossibilité de lier un compte existant à la version Steam, obligeant les possesseurs historiques du jeu à repasser à la caisse pour bénéficier de la plateforme de Valve, une décision difficilement justifiable au regard de l’ancienneté et de la fidélité de la communauté.
Verdict
Escape from Tarkov s’impose comme un FPS profondément singulier, capable d’offrir une immersion et une tension rarement égalées grâce à une boucle de gameplay exigeante, un gunplay réaliste et un sound design central dans la lecture du jeu. Cependant, derrière cette ambition intacte, la version définitive laisse un goût d’inachevé : optimisation PC inégale, temps de matchmaking excessifs, équilibrage souvent punitif et accessibilité toujours aussi abrupte freinent l’expérience, tandis que des problèmes techniques persistants peuvent transformer chaque erreur en frustration durable. Oeuvre ambitieuse mais usante, Escape from Tarkov fascine autant qu’il épuise, et si son potentiel reste indéniable, sa version finale peine encore à tenir toutes les promesses d’un projet attendu pendant près d’une décennie, justifiant un verdict aussi partagé que mesuré.
Foudroyé par l'Asvel de Nando De Colo dans le money-time (94-89), Paris continue de sombrer en Euroligue et son entraîneur Francesco Tabellini est de plus en plus fragilisé.
Vainqueur du Paris Basketball grâce aux poignets de Nando De Colo et Glynn Watson dans le money-time (94-89), l'Asvel double sa victime du soir et quitte enfin la dernière place au classement de l'Euroligue. Plus petit budget du plateau, Villeurbanne enchaîne enfin et veut s'éloigner du costume de lanterne rouge.
Unai Emery, le manager espagnol d'Aston Villa, a expliqué qu'il n'avait pas vu son compatriote Mikel Arteta, celui d'Arsenal, au moment de regagner son vestiaire, après le coup de sifflet final du match entre les deux équipes, mardi soir (4-1 pour les Gunners).
À 35 ans, Magnus Carlsen a remporté mardi à Doha le Championnat du monde de blitz, décrochant ainsi le 20e titre mondial de sa carrière. Le Norvégien conclut un doublé après sa victoire, deux jours plus tôt, en cadence rapide.
Vainqueur de Cergy-Pontoise (4-2), Rouen est toujours leader de la Ligue Magnus, après la 28e journée, mardi. Grenoble et Angers ont également gagné, à Anglet (4-2) et contre Amiens (4-1), et complètent le podium.
Ohio State faces Miami in the Cotton Bowl Classic as the defending champions look to begin another College Football Playoff title run against the Hurricanes.
Carragher claimed that both Gabriel Jesus and Kai Havertz were better striker options than summer signing Gyokeres after the Gunners’ big win over Aston Villa
Leadership at the Washington, D.C. arts mainstay has been fuming over a series of recent artist cancellations in protest of the president and his allies attempting to rename the center after himself
California has announced plans to delay the revocation of 17,000 commercial driver’s licenses until March, giving more time for truckers and bus drivers who legally qualify for the licenses to keep them