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☕️ Vivaldi 7.5 met de la couleur dans les piles d’onglets

« Parlez-en à un ami, à un parent ou à un collègue qui se noie dans 342 onglets ouverts », invite Jon von Tetzchner, fondateur de Vivaldi, dans un billet d’annonce. Dans ses déclinaisons desktop, le navigateur passe en effet en version 7.5 avec, entre autres nouveautés, l’introduction d’un système permettant de personnaliser la couleur d’une pile d’onglets, de façon à faciliter son identification.

Le système d’onglets profite par ailleurs d’un menu contextuel repensé, censé mieux mettre en avant les différentes possibilités offertes par le navigateur, telles que l’hibernation (pour libérer les ressources mémoire associées) ou le rechargement périodique de la page.

Sur le volet de la confidentialité et du respect de la vie privée, fers de lance de la proposition marketing de Vivaldi, l’éditeur annonce la possibilité de définir un fournisseur DNS personnalisé pour le navigateur uniquement, avec requêtes DNS via HTTPS (DoH).

Vivaldi 7.5 introduit par ailleurs les fonctionnalités ou correctifs suivants :

  • Barre d’adresses : correction de l’étrangeté de l’activation, des hoquets de suggestion et autres bizarreries dans la liste déroulante
  • Bloqueur de pubs : supporte désormais les règles badfilter, strict3p, et strict1p
  • Signets & Notes : glisser/déposer amélioré avec un meilleur retour visuel
  • Courrier et agenda : gestion des fils de discussion plus intelligent, gestion des invitations et polissage tout au long de l’expédition
  • Tableau de bord et modules : modifications de la mise en page, améliorations de la transparence, qualité du glisser-déposer
  • Commandes rapides : affiche désormais les onglets synchronisés et gère les erreurs plus facilement
  • Réglages : améliorations de l’interface utilisateur à tous les niveaux, de la saisie DNS à la visibilité des règles des espaces de travail
Vivaldi 7.5 introduit la personnalisation de la couleur des piles d’onglets

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☕️ Vivaldi 7.5 met de la couleur dans les piles d’onglets

« Parlez-en à un ami, à un parent ou à un collègue qui se noie dans 342 onglets ouverts », invite Jon von Tetzchner, fondateur de Vivaldi, dans un billet d’annonce. Dans ses déclinaisons desktop, le navigateur passe en effet en version 7.5 avec, entre autres nouveautés, l’introduction d’un système permettant de personnaliser la couleur d’une pile d’onglets, de façon à faciliter son identification.

Le système d’onglets profite par ailleurs d’un menu contextuel repensé, censé mieux mettre en avant les différentes possibilités offertes par le navigateur, telles que l’hibernation (pour libérer les ressources mémoire associées) ou le rechargement périodique de la page.

Sur le volet de la confidentialité et du respect de la vie privée, fers de lance de la proposition marketing de Vivaldi, l’éditeur annonce la possibilité de définir un fournisseur DNS personnalisé pour le navigateur uniquement, avec requêtes DNS via HTTPS (DoH).

Vivaldi 7.5 introduit par ailleurs les fonctionnalités ou correctifs suivants :

  • Barre d’adresses : correction de l’étrangeté de l’activation, des hoquets de suggestion et autres bizarreries dans la liste déroulante
  • Bloqueur de pubs : supporte désormais les règles badfilter, strict3p, et strict1p
  • Signets & Notes : glisser/déposer amélioré avec un meilleur retour visuel
  • Courrier et agenda : gestion des fils de discussion plus intelligent, gestion des invitations et polissage tout au long de l’expédition
  • Tableau de bord et modules : modifications de la mise en page, améliorations de la transparence, qualité du glisser-déposer
  • Commandes rapides : affiche désormais les onglets synchronisés et gère les erreurs plus facilement
  • Réglages : améliorations de l’interface utilisateur à tous les niveaux, de la saisie DNS à la visibilité des règles des espaces de travail
Vivaldi 7.5 introduit la personnalisation de la couleur des piles d’onglets

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☕️ Ingram Micro victime d’une attaque par ransomware

Depuis vendredi 4 juillet, le site Web du grossiste en équipements informatiques Ingram Micro est aux abonnés absents. L’entreprise s’est finalement expliquée dans un communiqué publié le 5 juillet dans la soirée. Elle affirme avoir été victime d’un ransomware, ou rançongiciel.

« Ingram Micro a récemment identifié un rançongiciel sur certains de ses systèmes internes. Immédiatement après avoir pris connaissance du problème, l’entreprise a pris des mesures pour sécuriser l’environnement concerné, notamment en mettant proactivement certains systèmes hors ligne et en mettant en œuvre d’autres mesures d’atténuation », écrit l’entreprise dans ce communiqué.

Elle assure par ailleurs faire son maximum pour rétablir ses outils et donc reprendre le flux normal de ses commandes, et indique avoir lancé une enquête « avec l’aide d’experts en cybersécurité » en plus d’avoir prévenu les forces de l’ordre. Lundi matin, le site d’Ingram Micro est toujours indisponible : une simple phrase avertit d’un incident de sécurité et renvoie vers ce communiqué.

D’après Bleeping Computer, l’incident aurait été constaté dès jeudi matin, quand des employés d’Ingram Micro ont découvert sur certains postes informatiques le message déposé par l’intermédiaire du ransomware. L’opération serait à mettre au crédit de SafePay, un récent groupe de pirates qui revendique déjà plus d’une quarantaine d’attaques réussies. L’attaque aurait été conduite au travers du client GlobalProtect VPN (Palo Alto Networks), sans qu’on sache si et comment les pirates se sont procurés des identifiants valides.

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☕️ Capgemini s’offre le géant de l’externalisation WNS au nom de l’IA agentique

Capgemini a officialisé lundi l’acquisition de son homologue indien WNS pour une valorisation de 3,3 milliards de dollars. L’opération, qui devrait être bouclée d’ici la fin de l’année, vise selon le groupe à « saisir l’opportunité stratégique offerte par l’IA agentique ».

« Les entreprises adoptent rapidement l’IA générative et agentique pour transformer leurs opérations de bout en bout. Les services de gestion des processus métiers (BPS) seront la vitrine de l’IA agentique. Les services BPS traditionnels se muent en Opérations Intelligentes basées sur l’IA agentique : c’est un changement de paradigme. L’acquisition de WNS par Capgemini apportera au Groupe la taille critique et l’expertise sectorielle nécessaires pour saisir cette opportunité stratégique en pleine émergence », décrit Aiman Ezzat, directeur général de Capgemini, dans un communiqué.

Né dans le giron du groupe aérien British Airways, WNS est un spécialiste de l’externalisation fort d’environ 65 000 salariés, répartis dans plus de 60 centres de services basés principalement en Inde, mais aussi en Malaisie, aux Philippines, en Roumanie, en Turquie ou au Sri Lanka.

Coté à la bourse de New-York, WNS a racheté en mars dernier une startup spécialisée dans l’IA à des fins décisionnelles, Kipi.ai, pour 75 millions de dollars. L’entreprise revendique un chiffre d’affaires de 1,315 milliard de dollars sur son exercice 2025, clos au 31 mai dernier, assorti d’un résultat net de 170 millions de dollars.

L’intégration de WNS devrait se révéler immédiatement relutive, selon Capgemini. L’opération a été sécurisée par l’obtention d’un prêt de 4 milliards d’euros, dont le montant servira également à couvrir le rachat de la dette de WNS.

Code informatique
WNS est un spécialiste de la gestion des processus métiers

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☕️ Ingram Micro victime d’une attaque par ransomware

Depuis vendredi 4 juillet, le site Web du grossiste en équipements informatiques Ingram Micro est aux abonnés absents. L’entreprise s’est finalement expliquée dans un communiqué publié le 5 juillet dans la soirée. Elle affirme avoir été victime d’un ransomware, ou rançongiciel.

« Ingram Micro a récemment identifié un rançongiciel sur certains de ses systèmes internes. Immédiatement après avoir pris connaissance du problème, l’entreprise a pris des mesures pour sécuriser l’environnement concerné, notamment en mettant proactivement certains systèmes hors ligne et en mettant en œuvre d’autres mesures d’atténuation », écrit l’entreprise dans ce communiqué.

Elle assure par ailleurs faire son maximum pour rétablir ses outils et donc reprendre le flux normal de ses commandes, et indique avoir lancé une enquête « avec l’aide d’experts en cybersécurité » en plus d’avoir prévenu les forces de l’ordre. Lundi matin, le site d’Ingram Micro est toujours indisponible : une simple phrase avertit d’un incident de sécurité et renvoie vers ce communiqué.

D’après Bleeping Computer, l’incident aurait été constaté dès jeudi matin, quand des employés d’Ingram Micro ont découvert sur certains postes informatiques le message déposé par l’intermédiaire du ransomware. L’opération serait à mettre au crédit de SafePay, un récent groupe de pirates qui revendique déjà plus d’une quarantaine d’attaques réussies. L’attaque aurait été conduite au travers du client GlobalProtect VPN (Palo Alto Networks), sans qu’on sache si et comment les pirates se sont procurés des identifiants valides.

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☕️ Capgemini s’offre le géant de l’externalisation WNS au nom de l’IA agentique

Capgemini a officialisé lundi l’acquisition de son homologue indien WNS pour une valorisation de 3,3 milliards de dollars. L’opération, qui devrait être bouclée d’ici la fin de l’année, vise selon le groupe à « saisir l’opportunité stratégique offerte par l’IA agentique ».

« Les entreprises adoptent rapidement l’IA générative et agentique pour transformer leurs opérations de bout en bout. Les services de gestion des processus métiers (BPS) seront la vitrine de l’IA agentique. Les services BPS traditionnels se muent en Opérations Intelligentes basées sur l’IA agentique : c’est un changement de paradigme. L’acquisition de WNS par Capgemini apportera au Groupe la taille critique et l’expertise sectorielle nécessaires pour saisir cette opportunité stratégique en pleine émergence », décrit Aiman Ezzat, directeur général de Capgemini, dans un communiqué.

Né dans le giron du groupe aérien British Airways, WNS est un spécialiste de l’externalisation fort d’environ 65 000 salariés, répartis dans plus de 60 centres de services basés principalement en Inde, mais aussi en Malaisie, aux Philippines, en Roumanie, en Turquie ou au Sri Lanka.

Coté à la bourse de New-York, WNS a racheté en mars dernier une startup spécialisée dans l’IA à des fins décisionnelles, Kipi.ai, pour 75 millions de dollars. L’entreprise revendique un chiffre d’affaires de 1,315 milliard de dollars sur son exercice 2025, clos au 31 mai dernier, assorti d’un résultat net de 170 millions de dollars.

L’intégration de WNS devrait se révéler immédiatement relutive, selon Capgemini. L’opération a été sécurisée par l’obtention d’un prêt de 4 milliards d’euros, dont le montant servira également à couvrir le rachat de la dette de WNS.

Code informatique
WNS est un spécialiste de la gestion des processus métiers

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Trump and US commerce secretary say tariffs are delayed until 1 August, sparking confusion

President says team will start sending trade partners letters with new tariff rates ahead of this week’s original 90-day deadline to make deal

Donald Trump has said his administration plans to start sending letters on Monday to US trade partners dictating new tariffs, amid confusion over when the new rates will come into effect.

“It could be 12, maybe 15 [letters],” the president told reporters, “and we’ve made deals also, so we’re going to have a combination of letters and some deals have been made.”

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© Photograph: Brendan Smialowski/AFP/Getty Images

© Photograph: Brendan Smialowski/AFP/Getty Images

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England fall to France and Wales make proud but painful debut – Women’s Football Weekly

Faye Carruthers is joined by Suzy Wrack, Freddie Cardy and Beth Fisher to discuss England and Wales’ opening Group D defeats

On the podcast today: England’s Euro 2025 campaign gets off to a rocky start after a 2-1 loss to France in Zürich. Sarina Wiegman’s side showed late promise, but goals from Katoto and Baltimore sealed the points for Les Bleues. The panel discusses England’s tactical issues, France’s pace out wide, and the potential for a bounce-back against the Netherlands.

Meanwhile, Wales finally made their major tournament debut but fell to a 3-0 defeat against a clinical Dutch side. Beth Fisher joins us from Switzerland to reflect on a proud but painful day for the Red Wall and Vivianne Miedema’s milestone 100th international goal.

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© Photograph: Eurasia Sport Images/Getty Images

© Photograph: Eurasia Sport Images/Getty Images

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Deadly Floods in Texas

We have the latest on what happened and the search for survivors.

© Jordan Vonderhaar for The New York Times

In Ingram, Texas.
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Actualité : Le test du smartphone Sony Xperia 1 VII a rejoint notre comparatif

Le Xperia 1 VII de Sony laisse un goût d'inachevé. Le smartphone propose certes une expérience haut de gamme, de son affichage réussi à son incontestable puissance, en passant par des options de création vidéo et audio bienvenues. Mais le smartphone pourrait mieux faire en matière de capture photo, de vitesse de charge et d'interface, ce que sa très...

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Actualité : Le test de la voiture Renault Symbioz esprit Alpine full hybrid E-Tech 160 ch a rejoint notre comparatif

La motorisation E-Tech 160 ch du Renault Symbioz apporte sans aucun doute des améliorations bienvenues par rapport à la précédente itération de 145 ch testée sur Les Numériques. Elle est à la fois plus performante et plus sobre, tandis que son agrément mécanique, sans être remarquable, est légèrement meilleur qu'auparavant. Reste qu'avec son volume d...

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Vélo électrique pliant : l’une des marques françaises les plus en vogue fait sa révolution

Eovolt UTO Eurobike 2025

Souhaitant simplifier son nom et accueillir une gamme mécanique, Eovolt officialise sa transformation et devient UTO lors de l’Eurobike 2025. La marque française présente aussi un nouveau vélo pliant électrique, le PRO20.
 [Lire la suite]

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Actualité : Le test du van aménégé Volkswagen California Ocean 2.0 TDI 150 DSG7 a rejoint notre comparatif

Cette nouvelle génération de Volkswagen California gagne en modernité et en agrément de conduite. Elle profite en sus d'une consommation en baisse et sa deuxième porte coulissante est fort pratique. Toutefois, les sacrifices sont trop nombreux par rapport à la génération précédente, que ce soit sur la largeur des lits et des espaces de rangements, ou...

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The Alters : l'enfer, c'est les autres

Ici Jan Dolski. D'ici vingt-quatre heures, le soleil arrivera et fera fondre la station-roue qui me sert de refuge. Tout mon équipage est décédé à notre arrivée et les alters qui devaient m'aider ne font que se démotiver les uns les autres, contester mes décisions et entraver la mission. Une nouvelle tempête magnétique se rapproche et je ne vois pas comment je m'en sortirai cette fois. Ceci est sans doute ma dernière communication.

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The Alters : l'enfer, c'est les autres

Ici Jan Dolski. D'ici vingt-quatre heures, le soleil arrivera et fera fondre la station-roue qui me sert de refuge. Tout mon équipage est décédé à notre arrivée et les alters qui devaient m'aider ne font que se démotiver les uns les autres, contester mes décisions et entraver la mission. Une nouvelle tempête magnétique se rapproche et je ne vois pas comment je m'en sortirai cette fois. Ceci est sans doute ma dernière communication.

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Vous aussi vous pouvez aider la Nasa à découvrir une exoplanète avec un eVscope !

L'eVscope (Enhanced Vision Telescope) de la société Unistellar permet à tout un chacun de faire de la science citoyenne d'une façon dont n'auraient pas osé rêver ni Newton, ni Charles Messier, ni William Herschel. Tout récemment, 24 astronomes citoyens ont vu leur travail reconnu grâce à l'aide...

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Timoty, 18 ans, incel, arrêté pour une tentative d’attentat masculiniste

Récemment, un lycéen de 18 ans, Timoty, a été arrêté alors qu’il avait prévu un attentat masculiniste. Il était en possession de deux couteaux lorsqu’il a été appréhendé. Le jeune homme a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes, une première en France pour des faits liés à l’idéologie "incel" - celle des célibataires involontaires.

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☕️ CMA Media (Rodolphe Saadé) veut racheter le média vidéo Brut

La branche média du groupe CMA CGM piloté par Rodolphe Saadé a dévoilé vendredi son entrée en négociations exclusives pour le rachat du média vidéo Brut, dont elle était jusqu’ici actionnaire minoritaire.

« Cette acquisition marquerait une nouvelle étape majeure dans la transformation stratégique de CMA Media, qui deviendrait ainsi le premier groupe de presse et audiovisuel à se projeter avec autant d’ampleur dans le digital », indique le groupe dans un communiqué.

L’acquéreur évalue la portée mensuelle de Brut à plus de 500 millions de spectateurs dans 100 pays, avec « une audience organique inégalée sur YouTube, TikTok, Instagram, Facebook et Snapchat ». Brut, qui diffuse nativement sur les réseaux sociaux, présenterait ainsi une complémentarité « unique » avec les audiences réalisées par RMC BFM, la dernière grande acquisition de CMA Media, bouclée au printemps 2024 pour 1,55 milliard d’euros.

« Cette opération s’inscrirait dans une logique d’investissement de long terme, reflétant pleinement la valeur stratégique de Brut., son positionnement de référence, le potentiel de croissance internationale et la puissance d’influence de la marque », revendique encore CMA Media, qui sortirait ainsi pour la première fois de l’Hexagone.

Brut, lancé en 2016, aurait d’après le Monde levé environ 140 millions d’euros depuis sa création et compterait parmi ses actionnaires Xavier Niel, François-Henri Pinault, Orange et, depuis 2023, CMA CGM.

En juin 2024, l’Informé révélait que cette participation portait sur 16% du capital, en échange de près de 43 millions d’euros. L’opération valorisait donc, à l’époque, Brut à environ 268 millions d’euros.

« Les fondateurs et l’équipe dirigeante de Brut. resteraient pleinement impliqués dans cette nouvelle phase, afin de préserver l’ADN qui fait la singularité et la crédibilité du média : un journalisme exigeant, des formats natifs et une voix engagée sur les grands enjeux sociaux, environnementaux et culturels », précisent Brut et CMA CGM.

Le compte Instagram principal de Brut affiche 5,1 millions d’abonnés

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Stop Killing Games : la pétition atteint le million de signatures, et maintenant ?

Laissez-nous jouer !
Stop Killing Games : la pétition atteint le million de signatures, et maintenant ?

La pétition Stop Killing Games, qui cherche à interpeller la Commission européenne sur la question des éditeurs de jeux vidéo qui n’assurent pas la pérennité de leurs titres, a dépassé jeudi le seuil cible du million de signatures. Ce cap ouvre la voie à un processus d’examen au terme duquel Bruxelles devra décider de l’éventuelle action à entreprendre.

Ce devait être le chant du cygne, mais l’appel a finalement galvanisé les troupes : la pétition Stop Killing Games a franchi jeudi, en fin d’après-midi, le cap du million de signatures, alors que le recueil reste possible jusqu’au 31 juillet. Ce seuil du million n’a pas qu’une valeur symbolique : c’est lui qui, dans le processus d’« initiative citoyenne européenne », valide que l’objet de la pétition recueille un assentiment populaire suffisamment important pour que la Commission européenne soit officiellement saisie du sujet.

Vendredi vers 11h30, le décompte affichait 1,084 million de signatures

Une réponse sous six mois

Maintenant que ce cap est atteint, quelle est la suite ? Le processus officiel prévoit que l’initiative qui a recueilli le soutien d’au moins un million de personnes, avec un nombre plancher de signatures dans au moins sept pays de l’Union européenne, donne lieu à une présentation formelle devant des membres de la Commission européenne.

« Il s’agit d’une discussion structurée sur le contenu de l’initiative, visant à permettre à la Commission de comprendre clairement ses objectifs (et d’obtenir les éventuelles clarifications nécessaires) avant qu’elle prépare sa réponse », explique Bruxelles.

L’exécutif européen dispose ensuite d’un délai de six mois pour produire une réponse, dont la teneur n’est pas garantie : c’est en fonction de son examen que la Commission décide si et comment il est de son ressort d’intervenir sur le sujet.

En cas de conclusion favorable à une réponse législative, le dossier emprunte alors le circuit traditionnel : la Commission mène des travaux préparatoires (consultations publiques, analyses d’impact, etc.), puis présente une proposition législative au Parlement et au Conseil, qui doivent l’approuver pour que la loi devienne applicable. Cette option n’est cependant pas la seule envisageable.

« [La Commission] n’est pas tenue de proposer un acte législatif en réponse à une telle initiative : elle peut décider d’autres types de suivi, par exemple des actions non législatives ou la mise en œuvre de la législation existante. Quelle que soit la décision prise par la Commission en réponse aux demandes d’une initiative, elle en expliquera clairement les raisons. »

C’est cette incertitude quant aux suites que pourrait donner l’Europe à l’initiative, qui justifie selon ses partisans une forme de flou dans la formulation de la pétition.

« La formulation de l’Initiative citoyenne européenne est très intentionnelle et est destinée à résoudre le problème de la destruction des jeux vidéo, tout en restant suffisamment flexible pour donner aux éditeurs et développeurs autant de liberté que possible. Si l’initiative est adoptée, c’est la Commission européenne qui décide des termes finaux, pas nous. À la lumière de cela, il est préférable de garder la demande aussi simple que possible pour minimiser tout risque d’interprétation erronée. Non seulement les spécificités peuvent être ignorées par la Commission européenne, mais plus elles sont nombreuses, plus elles peuvent détourner l’attention du problème principal, qui est celui des jeux vidéo vendus intentionnellement détruits. »

La mobilisation se poursuit

Techniquement, la pétition n’est pas encore validée : il faut encore que les signatures recueillies via l’outil central de la Commission européenne soient vérifiées, l’objectif étant bien sûr de prévenir un bourrage des urnes virtuel. Pour ce faire, Bruxelles fait appel à une autorité nationale dans chacun des États membres, à qui les signatures sont envoyées, de façon chiffrée, pour contrôle. En France, c’est au Bureau des élections politiques de l’une des directions du ministère de l’Intérieur qu’incombe cette tâche. C’est cette étape de vérification qui justifie que la pétition demande, outre l’identité du signataire, une adresse postale.

Problème : l’engouement massif suscité par la pétition ces derniers jours pourrait avoir incité des internautes à multiplier les signatures. Une fraction du million déjà recueilli pourrait ainsi se voir invalidée. Sur le salon Discord dédié à l’initiative, les organisateurs invitent donc leurs soutiens à ne pas lever le pied sur la mobilisation, et à viser au moins 1,5 million de signatures avant la date butoir.

« Nous l’avons fait ! (…) mais notre tâche n’est pas achevée. Par sécurité, nous avons besoin de pousser pour 500 000 signatures supplémentaire… »

Hébergées sur un site satellite de l’initiative, les courbes qui retracent l’évolution du volume de signatures, pays par pays, au fil du temps, montrent une première vague d’accélération à partir du 23 juin, suivie d’un second mouvement nettement amplifié à partir du 1er juillet, auquel le soutien de PewDiePie (youtubeur spécialisé dans le jeu vidéo, fort de plus de 110 millions d’abonnés) n’est sans doute pas étranger. Au 4 juillet, l’Allemagne figure en tête de la mobilisation, avec 221 000 signatures, devant la Pologne (115 000) et la France (106 000).

Évolution du nombre de signatures enregistrées par pays sur les trente derniers jours

Jeudi après-midi, la page dédiée à l’enregistrement des soutiens à la pétition a par ailleurs souffert d’un accès très ralenti, voire indisponible par moments, ce que son instigateur, Ross Scott, a attribué à des tentatives de déni de service distribué, sans que la véracité d’une attaque coordonnée ait été démontrée depuis. Il appelle désormais ses soutiens à ne pas relâcher la mobilisation, et signale dans le même temps que l’initiative Stop Killing Games a également franchi une étape significative au Royaume-Uni. La pétition nationale visant à faire étudier le sujet de la fin de vie des jeux vidéo par le Parlement britannique a, elle aussi, largement dépassé le seuil de validation fixé à 100 000 signatures.

Reste une inconnue : les éditeurs de jeu vidéo tiendront-ils compte de cet élan de mobilisation avant même une éventuelle réponse législative ou réglementaire en adaptant leurs pratiques ? Hasard du calendrier, EA a annoncé cette semaine la fermeture prochaine des serveurs d’Anthem, un jeu exclusivement multijoueur intégré à son offre d’abonnement et lancé en 2019.

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☕️ EA annonce la fermeture des serveurs d’Anthem pour le 12 janvier 2026

Sorti en 2019, l’action-RPG coopératif en monde ouvert Anthem, disponible sur PS4, Xbox One et PC, n’est plus jouable que pour environ six mois. Son éditeur, EA, a en effet annoncé la mise hors service des serveurs dédiés à ce jeu exclusivement en ligne. « Après mûre réflexion, nous allons mettre fin à Anthem le 12 janvier 2026 ».

Le titre et les devises premium qui constituent la monnaie d’échange pour acquérir des objets en jeu restent accessibles jusqu’à cette date. Il sera par ailleurs toujours possible d’installer le titre, s’il a été ajouté à la bibliothèque d’un compte EA, jusqu’au 12 janvier. En revanche, l’obtention du jeu, via les formules d’abonnement d’EA, n’est possible que jusqu’au 15 août 2025.

Dans sa note d’information, EA rappelle qu’Anthem a été conçu comme un jeu exclusivement dédié au multijoueur en ligne, « donc une fois les serveurs hors ligne, le jeu ne sera plus jouable ».

Alors que la division jeux vidéo de Microsoft est traversée par une nouvelle vague de licenciements, EA prend par ailleurs soin de préciser que l’arrêt programmé d’Anthem « n’a entraîné aucune suppression de postes » au sein de Bioware, le studio responsable de la création du jeu.

Hasard du calendrier, cette annonce intervient alors que la pétition européenne Stop Killing Games, qui vise à mobiliser l’exécutif européen autour des obligations des éditeurs de jeux vidéo en matière de maintenance et de pérennité des titres qu’ils éditent, vient de franchir le seuil cible du million de signatures.

Anthem et son multi coopératif tireront leur révérence le 12 janvier 2026

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L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

For it is the truth that health is the wealth of wealth
L’appel d’offres pour copier le Health Data Hub vers une solution « intercalaire » est lancé

L’appel d’offres qui vise à préparer la migration de la Plateforme des données de santé (autrement appelée Health Data Hub) vers un hébergement autre que Microsoft Azure a été lancé. Le marché prévoit une enveloppe de 6,2 millions d’euros sur quatre ans pour mettre en place cette solution qualifiée d’intercalaire, capable d’accueillir une copie de la base principale du Système national des données de santé (SNDS).

Chose promise, chose due ? Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, a annoncé mardi le lancement imminent de l’appel d’offres dédié à la sélection d’un hébergeur autre que Microsoft pour la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub (on parle indifféremment de PDS ou de HDH).

Jeudi, le marché public correspondant a bien été publié : il dessine les contours de la fameuse « solution intercalaire », chargée d’offrir une forme de tuilage entre l’hébergement actuel, opéré par Microsoft Azure, et une future infrastructure souveraine…

Une solution intercalaire ?

« L’intelligence artificielle en santé porte des perspectives immenses pour mieux soigner. Mais elle ne pourra tenir ses promesses qu’en protégeant les données sensibles qui la nourrissent. La migration de la Plateforme Des Données de Santé (Health Data Hub) vers un hébergement souverain constitue une avancée décisive », a déclaré mardi Clara Chappaz, citée dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce dernier, publié mardi, indique que la « plateforme des données de santé a lancé ce jour un appel d’offres pour l’hébergement souverain de la copie du Système National des Données de Santé (SNDS) ».

Officiellement, il s’agit donc d’une promesse tenue. La ministre du Numérique avait en effet affirmé, en séance à l’Assemblée nationale le 8 avril dernier, que la Plateforme des données de santé, ou Health Data Hub, serait bientôt migrée vers un « hébergeur sécurisé ». Cinq semaines plus tard, la promesse a été renouvelée et précisée par Stéphanie Combes, directrice de la Plateforme des données de santé, lors de son audition devant la commission sénatoriale dédiée à la commande publique.

Face aux sénateurs, Stéphanie Combes a d’abord rappelé que la loi SREN de 2024, qui dispose que les données d’une « sensibilité particulière », dont les données de santé, soient hébergées sur une infrastructure garantissant la protection contre d’éventuelles ingérences étrangères, attendait encore son décret d’application.

« L’idée consiste à anticiper en hébergeant une copie de la base principale du SNDS – aujourd’hui maintenue par l’Assurance maladie – dans une solution souveraine placée sous la maîtrise directe du HDH », expliquait-elle alors. D’où cette idée d’une solution intercalaire, entre la base principale du SNDS, aujourd’hui opérée par la Cnam, et le HDH, chargé de faire le pont avec les projets nécessitant l’accès à ces données de santé.

Ingestion, pseudonymisation, extraction

Le règlement du marché public précise l’ambition. « Cette solution vise à doter la PDS d’une infrastructure autonome, capable de recevoir une copie de la base principale du SNDS afin de lui permettre de réaliser des extractions, ciblages et appariements de manière plus fluide et de décharger la CNAM de cette activité ».

Dans le détail, la solution intercalaire doit notamment permettre de gérer le flux entrant des données provenant du SNDS, puis leur pseudonymisation et la validation de leur conformité. Ensuite, elle a vocation à permettre la « réalisation d’extractions et de ciblages de données pour des projets de recherche précis », mais aussi le transfert des jeux de données vers des environnements tiers, répondant aux exigences de sécurité du SNDS. Enfin, la plateforme doit permettre de gérer les accès et habilitations, imports et exports de données, etc.

À ce stade, aucune information précise n’est donnée quant aux exigences particulières en matière d’infrastructures ou d’environnements logiciels. La PDS réserve en effet le cahier des clauses techniques particulières (CCTP), document qui présente habituellement tous ses aspects, aux candidats qui auront franchi le premier tour de sélection et signé un accord de confidentialité ou NDA (non disclosure agreement).

L’exposé des critères pris en compte dans l’évaluation des candidats donne toutefois quelques éléments d’éclairage. Les prestataires qui proposent leurs services seront par exemple évalués sur leur maîtrise technique quant à « l’hébergement et l’exploitation d’une base Oracle massive (par ex. plus de 100 To et plusieurs centaines de tables) associée à un système de requêtage des données sur SAS ».

Ce critère de compétence technique, qui représente 35% de la note finale, est mis au même niveau que celui de la prise en compte des exigences liées à la conformité, le candidat devant démontrer son expérience dans la « mise en œuvre de solutions répondant aux exigences du référentiel du SNDS et, s’il s’appuie sur de l’hébergement cloud, dans la mise en œuvre de solutions qualifiées SecNumCloud 3.2 ».

10% de la note portent par ailleurs sur la capacité à « réaliser une prestation de reprise de données massives depuis des fichiers plats vers une base de données de données relationnelles de type Oracle composée d’environ 2000 tables avec 700 structures différentes ».

Une souveraineté implicite

La publication, fin avril, du premier contrat de filière dédié au numérique de confiance rappelle la sensibilité des questions de préférence nationale ou européenne dans la commande publique, puisque la souveraineté ne peut officiellement constituer un critère de sélection dans les marchés publics.

Pour Stéphanie Combes, si Microsoft avait finalement été retenu en 2019, c’est parce que, en dépit de rencontres avec une dizaine d’acteurs, « seule la solution proposée par Microsoft répondait à l’ensemble des prérequis ».

Cette fois, les travaux préparatoires à l’appel d’offres devraient permettre à des acteurs alternatifs de se positionner, et si le dossier a tant traîné, c’est selon elle parce que l’offre n’était pas encore au niveau, même en 2024. « Une dernière étude indépendante de la Dinum a été menée courant 2024. L’ensemble de ces études a confirmé que les offres alternatives restaient pour le moment insuffisantes au regard des exigences de sécurité ».

Les travaux préliminaires à la publication de l’appel d’offres, menés début 2025 auprès de « 10 à 15 acteurs », auraient cependant montré des progrès significatifs. Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) et S3ns (Thales et Google), tous deux candidats à la certification SecNumCloud, étaient-ils du nombre ?

Quel hébergement cible

En attendant la sélection du prestataire chargé de réaliser cette solution intercalaire, et en admettant que les enjeux de souveraineté confirment la nécessité de quitter Microsoft, la question de l’hébergement cible du HDH reste ouverte.

« Un groupe de travail réunissant la DINUM, la PDS, la DNS, et l’ANSSI, avec l’appui d’Inria, et en lien avec les offreurs de cloud de confiance sera mis en place afin d’affiner les besoins de la PDS en services cloud et de définir les exigences minimales permettant un hébergement sur une offre qualifiée SecNumCloud. Cette solution permettra d’héberger tous les services de la PDS, appelée « la solution cible » », indique (PDF) un dossier de presse du ministère de la Santé.

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C'est du jamais-vu ! Des collisions de noyaux d'oxygène et de néon au Cern pour sonder les secrets du Big Bang

Quand et comment sont nés les protons et les neutrons de notre corps ? Leur origine remonte au Big Bang et depuis des décennies, les physiciens reproduisent le phénomène sur Terre pour en percer les secrets. Une nouvelle étape dans ce but est franchie actuellement au Cern avec le LHC et certains...

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Hell Divers 2 va étendre sa domination

Après avoir attendu une heure devant un compte à rebours, les joueurs de Helldivers 2 ont finalement eu droit à 1 minute 30 de vidéo pour leur dire que leur jeu sortira sur Xbox Series S/X le 26 août 2025. On salue leur dévotion.
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Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

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Let’s Encrypt teste un certificat gratuit pour les adresses IP

Let’s Encrypt teste auprès de ses clients un nouveau service : la délivrance de certificats TLS/SSL attribués non pas à un nom de domaine, mais à une adresse IP. Plusieurs autorités de certification la proposaient déjà, mais le service de Let’s Encrypt, qui devrait être déployé plus largement d’ici à la fin de l’année, présente l’intérêt d’être gratuit…

Let’s Encrypt a annoncé mardi l’émission de son premier certificat associé à une adresse IP. Une page de test permet de confirmer l’efficacité du dispositif : le navigateur accède directement à une adresse IPv6 et pourtant, la connexion se fait bien en HTTPS, ce qui confirme la détection d’un certificat valide.

En plus de l’adresse IP, on remarque dans les détails du certificat qu’il est aussi valable pour les noms de domaine, ici abad.cafe. Let’s Encrypt ne parle que d’IPv6 dans ses exemples, mais rien ne devrait empêcher les certificats de fonctionner avec des IPv4, à confirmer lorsque la fonctionnalité sera disponible.

L’autorité, placée pour mémoire sous le contrôle de l’Internet Security Research Group (ISRG), indique que cette nouvelle fonctionnalité est pour l’instant proposée à une sélection de clients dans son environnement de simulation (staging).

Pourquoi certifier une adresse IP ?

Dans les usages du quotidien, l’internaute lambda réalise sa navigation courante au moyen d’URL, qui reposent sur des noms de domaine, puis sur des résolveurs DNS chargés de faire le pont entre ces derniers et l’adresse réseau de la machine que l’on souhaite contacter. Dit autrement : pour lire Next, j’entre le domaine next.ink dans mon navigateur, et non l’adresse IP du serveur qui héberge le site.

L’utilisation des noms de domaine présentent de multiples avantages, à commencer par celui de constituer un référentiel permanent, là où l’adresse IP d’une machine peut changer. Si le serveur qui héberge Next migre vers une nouvelle infrastructure, son adresse IP changera, mais le site restera accessible via l’adresse next.ink.

« Étant donné que les adresses IP peuvent changer si facilement, le sentiment de « propriété » que l’on peut avoir à leur égard – ou qu’une autorité de certification peut être en mesure d’attester – a tendance à être plus faible que pour un nom de domaine », estime de ce fait Let’s Encrypt. Dans la pratique, la plupart des certifications TLS/SSL, qui servent pour mémoire à garantir le chiffrement des échanges entre le client (votre navigateur) et le serveur, portent donc sur des noms de domaine.

Il existe toutefois plusieurs cas de figure dans lesquels l’internaute peut avoir besoin d’utiliser directement une adresse IP… le plus évident d’entre eux étant d’offrir la possibilité de se connecter à un serveur Web de façon sécurisée sans avoir à acheter un nom de domaine.

Entre autres scénarios, Let’s Encrypt évoque l’accès distant à des appareils domestiques de type NAS ou domotique – qui soulève la problématique de l’adresse IP dynamique chez certains fournisseurs d’accès à Internet, ou l’établissement d’une session éphémère à une infrastructure distante, à des fins d’administration de serveur par exemple.

Bien que ces usages puissent être considérés comme relevant d’une niche, la demande d’une certification des adresses IP est formulée auprès de Let’s Encrypt depuis au moins 2017, remarque The Register. Et la question se pose depuis nettement plus longtemps, comme en témoignent ces échanges de 2010

Plusieurs autorités de certification se sont d’ailleurs déjà positionnées sur le sujet, mais leurs offres sont payantes, là où Let’s Encrypt propose un service gratuit.

Adaptations techniques

Pour profiter de ces certificats d’adresses IP, il faudra toutefois patienter, puisque Let’s Encrypt évoque une disponibilité en production « courant 2025 ». « Avant cette disponibilité générale, nous pourrions autoriser l’émission de listes pour un nombre limité de partenaires susceptibles de nous faire part de leurs retours », précise l’autorité.

Let’s Encrypt justifie notamment ce délai par la nécessité de laisser le temps nécessaire aux éditeurs de logiciels pour adapter leurs clients à cette évolution, mais souhaite également faire d’une pierre deux coups. La disponibilité générale des certificats pour adresses IP devrait ainsi intervenir en même temps qu’un autre changement majeur, préparé de longue date : le passage à des certificats « courts », dont la durée de vie sera limitée à six jours.

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☕️ Amazon Prime Video distribue désormais les contenus et chaînes de France TV

L’audiovisuel public s’est trouvé un nouveau canal de distribution : la plateforme Prime Video de l’américain Amazon. À compter du 3 juillet, cette dernière offre en effet à ses abonnés « l’accès à l’intégralité de l’offre france.tv – première plateforme de streaming gratuit en France avec les directs des chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5 et France Info), les programmes en preview et en replay ainsi que les contenus exclusifs », indiquent les deux groupes.

« Avec ce mode de distribution inédit, notre groupe franchit une étape historique pour renforcer la visibilité de son offre de service public, et ainsi permettre à tous les publics de retrouver et découvrir la richesse unique de france.tv sur de nouveaux environnements », se réjouit Delphine Ernotte-Cunci, PDG de France Télévisions, dans un communiqué. Les chaînes du groupe disposeront d’un emplacement dédié (un « corner ») sur la page d’accueil du service de streaming d’Amazon, au même titre que ses autres partenaires tels que MGM, Paramount ou OCS.

L’accord se concrétise par une disponibilité immédiate

L’arrivée d’émissions de flux, fournies par un acteur de la télévision linéaire, constitue une première pour Amazon Prime Video en France. Cette annonce intervient quelques jours seulement après que TF1 et Netflix ont dévoilé un accord de distribution similaire, dont la mise en œuvre n’interviendra toutefois qu’à l’été 2026.

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☕️ Microsoft prévoit 9 000 nouveaux licenciements, soit 4 % de son effectif

Microsoft a confirmé mercredi au Seattle Times qu’un nouveau tour de vis se préparait au sein de ses équipes. L’entreprise affiche son intention de se séparer d’un maximum de 4 % de ses effectifs, soit environ 9 000 personnes, sans préciser comment ces coupes franches allaient se répartir entre les différentes unités business et implantations géographiques.

Il semblerait tout de même que la division jeu vidéo soit concernée au premier chef, avec des réductions d’effectifs envisagées dans plusieurs studios du groupe. King, éditeur de Candy Crush, tombé dans le giron de Microsoft suite au rachat d’Activision Blizzard, devrait par exemple se séparer d’environ 200 personnes, soit 10 % de ses équipes.

Un courrier adressé aux salariés par Phil Spencer, patron de la division Xbox, illustre la justification avancée par Microsoft : diminuer au maximum les couches intermédiaires de management quand elles ne sont pas indispensables, et réduire les effectifs sur les sujets les moins stratégiques, pour concentrer les efforts sur les projets considérés comme les plus porteurs.

Microsoft, qui compte environ 228 000 employés dans le monde, multiplie les vagues de départ depuis deux ans. En mai, l’entreprise avait déjà entrepris de faire sortir quelque 6 000 personnes. En 2024, l’éditeur avait déjà procédé à des réductions d’effectifs au sein des branches HoloLens et Azure, ainsi que dans sa division jeux vidéo. Début 2023, Satya Nadella avait annoncé un plan de départ visant 10 000 postes.

Microsoft a publié le 30 avril dernier ses résultats pour le troisième trimestre de son exercice fiscal 2025, clos au 31 mars. L’entreprise fait état d’un chiffre d’affaires de 70,1 milliards de dollars, en hausse de 13 % sur un an, et d’un résultat net de 25,8 milliards de dollars sur le trimestre.

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