↩ Accueil

Vue lecture

Les AirPods Pro 2 à 199 € sur Amazon.it

Lasciatemi cantare... une petite envie de musique pendant les vacances ? L’un des meilleurs moyens d’en écouter, avec les produits Apple, reste d’utiliser des AirPods Pro 2. Mais à 279 €, ça voudrait dire moins de pizzas, moins de sorties, et au final, moins de fun.

Ça tombe bien, Amazon Italie les propose actuellement à 199 €, soit tout de même une belle remise de 29 % sur le tarif original ! C’est tout bénef pour se payer un petit restau de plus avec la famille, sans pour autant priver ses esgourdes de la douce mélodie des vacances.

Les AirPods Pro 2 sont d’autant plus intéressants qu’ils vont (encore) s’améliorer avec la prochaine version d’iOS, en récupérant de nouvelles fonctions, chose rare chez Apple (demandez aux propriétaires d’Apple Watch Ultra ce qu’ils en pensent...).

Comment déclencher l’appareil photo de votre iPhone avec vos AirPods

Comment déclencher l’appareil photo de votre iPhone avec vos AirPods

iOS 26 : des AirPods et des Beats peuvent mettre en pause la musique quand vous vous endormez

iOS 26 : des AirPods et des Beats peuvent mettre en pause la musique quand vous vous endormez

  •  

Les AirPods Pro 2 à 199 € sur Amazon.it

Lasciatemi cantare... une petite envie de musique pendant les vacances ? L’un des meilleurs moyens d’en écouter, avec les produits Apple, reste d’utiliser des AirPods Pro 2. Mais à 279 €, ça voudrait dire moins de pizzas, moins de sorties, et au final, moins de fun.

Ça tombe bien, Amazon Italie les propose actuellement à 199 €, soit tout de même une belle remise de 29 % sur le tarif original ! C’est tout bénef pour se payer un petit restau de plus avec la famille, sans pour autant priver ses esgourdes de la douce mélodie des vacances.

Les AirPods Pro 2 sont d’autant plus intéressants qu’ils vont (encore) s’améliorer avec la prochaine version d’iOS, en récupérant de nouvelles fonctions, chose rare chez Apple (demandez aux propriétaires d’Apple Watch Ultra ce qu’ils en pensent...).

Comment déclencher l’appareil photo de votre iPhone avec vos AirPods

Comment déclencher l’appareil photo de votre iPhone avec vos AirPods

iOS 26 : des AirPods et des Beats peuvent mettre en pause la musique quand vous vous endormez

iOS 26 : des AirPods et des Beats peuvent mettre en pause la musique quand vous vous endormez

  •  

Un dirigeant de Microsoft conseille aux plus de 9 000 employés licenciés de se faire aider par l’IA

Récemment, Microsoft a décidé de faire du « nettoyage par le vide » dans ses équipes. Résultat : l’entreprise s’allège de 4 % de ses effectifs. Si le chiffre paraît petit, il représente toute de même plus de 9 000 personnes qui se retrouvent sans emploi, dont un bon nombre dans la division Xbox Games du géant du secteur.

Turn 10, éditeur de Forza Motorsport, a été fortement touché : ne resterait que de quoi faire tourner les serveurs, d’après des employés sur place. Image Xbox Game Studios.

Ainsi, King (le créateur de Candy Crush, racheté à grands frais par Microsoft en 2023 dans le groupe Activision Blizzard King) perd 10 % de ses employés, soit 200 personnes, le studio Turn 10 responsable de la série des Forza Motorsport perd 70 personnes, les jeux Perfect Dark et Everwild sont annulés, et le studio The Initiative qui devait concevoir le premier est fermé.

Microsoft s

Microsoft s'empare d'Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars

Déjà en janvier 2024, Microsoft avait « allégé » de 1 900 employés sa nouvelle filiale Activision Blizzard, 1 000 personnes ont été remerciées encore en juin dans la branche HoloLens et Azure, et encore 650 de nouveau chez Activision Blizzard en septembre.

Face à ce raz-de-marée de licenciements, certains sont désabusés, désappointés et énervés, ce qui est compréhensible. En réponse, le responsable des Xbox Game Studios, Matt Turnbull, a tenté une aide sur LinkedIn, qui s’est révélée bien maladroite : alors que Microsoft a dégagé une grande partie de ses studios de jeux vidéos pour tout miser sur l’intelligence artificielle, engloutissant plusieurs milliards de dollars dans ChatGPT et Copilot, Matt Turnbull leur propose, comme rapporté par TheVerge, de se faire aider mentalement par... l’IA.

En ces temps difficiles, et si vous êtes en plein licenciement ou vous préparez à l’être, vous n’êtes pas seuls et vous n’avez pas à gérer seuls la situation. Je sais que ce genre d’outils peut provoquer de vives réactions chez certains, mais je m’en voudrais de ne pas vous donner les meilleurs conseils en ces circonstances. J’ai fait quelques essais sur la façon d’utiliser les outils de LLM (comme ChatGPT ou Copilot) pour vous aider à réduire la charge émotionnelle et la complexité mentale de la situation d’une perte d’emploi.

Et le dirigeant de dérouler ses idées de prompts pour l’IA, dans le texte qui a suivi. Si les conseils en question sont loin d’être bêtes, la démarche se révèle bien maladroite, envers des employés qui peuvent avoir l’impression d’avoir été jetés, justement, pour laisser plus de place à l’IA. D’autant plus dans le dernier paragraphe, proposant d’utiliser ChatGPT comme psychiatre personnel :

« J’ai la sensation d’avoir le syndrome de l’imposteur depuis que je me suis fait virer. Peux-tu m’aider à remettre mes idées en place, afin de me rappeler les domaines dans lesquels je suis bon ? »

S’étant sûrement rendu compte de ce manque de tact, Matt Turnbull a depuis supprimé son post. Même si l’idée était bonne, il reste tout de même à espérer que les personnes touchées par ces licenciements trouveront une écoute un peu plus humaine et chaleureuse qu’un bot conversationnel.

  •  

Un dirigeant de Microsoft conseille aux plus de 9 000 employés licenciés de se faire aider par l’IA

Récemment, Microsoft a décidé de faire du « nettoyage par le vide » dans ses équipes. Résultat : l’entreprise s’allège de 4 % de ses effectifs. Si le chiffre paraît petit, il représente toute de même plus de 9 000 personnes qui se retrouvent sans emploi, dont un bon nombre dans la division Xbox Games du géant du secteur.

Turn 10, éditeur de Forza Motorsport, a été fortement touché : ne resterait que de quoi faire tourner les serveurs, d’après des employés sur place. Image Xbox Game Studios.

Ainsi, King (le créateur de Candy Crush, racheté à grands frais par Microsoft en 2023 dans le groupe Activision Blizzard King) perd 10 % de ses employés, soit 200 personnes, le studio Turn 10 responsable de la série des Forza Motorsport perd 70 personnes, les jeux Perfect Dark et Everwild sont annulés, et le studio The Initiative qui devait concevoir le premier est fermé.

Microsoft s

Microsoft s'empare d'Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars

Déjà en janvier 2024, Microsoft avait « allégé » de 1 900 employés sa nouvelle filiale Activision Blizzard, 1 000 personnes ont été remerciées encore en juin dans la branche HoloLens et Azure, et encore 650 de nouveau chez Activision Blizzard en septembre.

Face à ce raz-de-marée de licenciements, certains sont désabusés, désappointés et énervés, ce qui est compréhensible. En réponse, le responsable des Xbox Game Studios, Matt Turnbull, a tenté une aide sur LinkedIn, qui s’est révélée bien maladroite : alors que Microsoft a dégagé une grande partie de ses studios de jeux vidéos pour tout miser sur l’intelligence artificielle, engloutissant plusieurs milliards de dollars dans ChatGPT et Copilot, Matt Turnbull leur propose, comme rapporté par TheVerge, de se faire aider mentalement par... l’IA.

En ces temps difficiles, et si vous êtes en plein licenciement ou vous préparez à l’être, vous n’êtes pas seuls et vous n’avez pas à gérer seuls la situation. Je sais que ce genre d’outils peut provoquer de vives réactions chez certains, mais je m’en voudrais de ne pas vous donner les meilleurs conseils en ces circonstances. J’ai fait quelques essais sur la façon d’utiliser les outils de LLM (comme ChatGPT ou Copilot) pour vous aider à réduire la charge émotionnelle et la complexité mentale de la situation d’une perte d’emploi.

Et le dirigeant de dérouler ses idées de prompts pour l’IA, dans le texte qui a suivi. Si les conseils en question sont loin d’être bêtes, la démarche se révèle bien maladroite, envers des employés qui peuvent avoir l’impression d’avoir été jetés, justement, pour laisser plus de place à l’IA. D’autant plus dans le dernier paragraphe, proposant d’utiliser ChatGPT comme psychiatre personnel :

« J’ai la sensation d’avoir le syndrome de l’imposteur depuis que je me suis fait virer. Peux-tu m’aider à remettre mes idées en place, afin de me rappeler les domaines dans lesquels je suis bon ? »

S’étant sûrement rendu compte de ce manque de tact, Matt Turnbull a depuis supprimé son post. Même si l’idée était bonne, il reste tout de même à espérer que les personnes touchées par ces licenciements trouveront une écoute un peu plus humaine et chaleureuse qu’un bot conversationnel.

  •  

Apple fait ses emplettes dans les start-up, entre avatars virtuels et monitoring de l’IA

Il y a une vie en dehors des grosses acquisitions, et si l’absorption de très petites start-ups ne fait pas les gros titres, ce n’est pas pour autant que ça n’arrive jamais, et qu’elles sont dénuées d’intérêt... Apple le sait bien, tout comme ses concurrents, et a encore récemment pioché dans ces jeunes pousses.

TrueMeeting, spécialisée dans les avatars numériques. Image TrueMeeting.

La première d’entre elles viendra sûrement renforcer les rangs des développeurs dédiés aux Personas de l’Apple Vision Pro : TrueMeeting permet, grâce à un scan « 3D » de l’utilisateur avec la caméra de son smartphone, de créer un avatar en trois dimensions pour ensuite l’utiliser dans des décors où il participera aux réunions à la place de l’utilisateur réel. Si l’idée est déjà bien avancée dans le Vision Pro, cette acquisition devrait permettre d’améliorer la technologie, et de se passer du casque de réalité augmentée pour créer l’avatar virtuel.

WhyLabs sera sûrement d’un grand intérêt pour le développement du LLM maison. Image WhyLabs.

WhyLabs, seconde acquisition du moment, est une entreprise travaillant le monitoring et l’évaluation des LLM et de tous les éléments dédiés à l’intelligence artificielle. Elle s’est fait une spécialité de surveiller les IA génératives afin qu’elles ne débordent pas de leur cadre imposé, traquant en temps réel les dérives, hallucinations et autres bugs de ces bots conversationnels. Mettant l’accent sur le respect des données privées des utilisateurs, voilà qui colle parfaitement avec l’idée qu’Apple a du développement d’un LLM. Si le prix de l’acquisition n’a pas été rendu public, la dernière valorisation donnait WhyLabs à 37 millions de dollars, ce qui en fait un « petit » achat pour Apple, mais qui pourrait avoir de grandes conséquences pour la suite.

Même si les gros titres s’intéressent toujours aux grands coups, comme le rachat de LoveFrom par OpenAI ou la possible acquisition de Perplexity par Apple, il ne faut pas oublier pour autant que le monde pullule de petites entreprises parmi lesquelles une pépite peut se cacher, et Apple ne l’a pas oublié. Après tout, n’a-t-elle pas commencé dans un garage ?

  •  

Lancer un streaming sur une Apple TV grâce à une cartouche ? C’est possible avec le NFC

Vous aimez les formats physiques, mais comme beaucoup êtes passé dans le grand bain des diffuseurs de contenus ? Vous auriez toujours aimé pouvoir lancer une copie physique de Squid Game plutôt que d’utiliser de pénibles et long menus (ou pire, une recherche caractère par caractère sur la remote !) ? Des petits programmeurs ont pensé à vous, et ont décidé de mélanger Apple TV, NFC et impression 3D.

Grâce à ce petit projet mêlant un lecteur NFC, un lot de cartes NFC trouvable par 50 et de quoi les programmer pour un total d’une trentaine d’euros suivant les sources, voilà de quoi avec quelques lignes de code ne plus avoir à multiplier les clics si vous êtes du genre à voir et revoir en boucle toujours le même film.

Si à l’époque du dématérialisé et de l’écologie le projet peut avoir un côté un peu absurde, certains usages auxquels on ne pense pas immédiatement peuvent avoir tout leur sens : permettre à un enfant de lancer la lecture de son dessin animé préféré, ou à l’opposé à une personne âgée de démarrer la lecture d’une série ou d’un film sans avoir à apprendre le fonctionnement d’un appareil supplémentaire. L’idée peut même trouver sa place dans un lieu d’accueil spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Et puis, ne sont-elles pas mignonnes ces petites cartouches à la croisée des mondes, entre GameBoy, Switch et un tout petit mini CED ?

Mise à jour : si le projet présente surtout l'usage avec Plex, on peut aussi accéder à d'autres services comme Netflix grâce aux deeplinks. Cet autre projet, que l'on pourra combiner avec le premier, en donne quelques exemples.

  •  

Apple fait ses emplettes dans les start-up, entre avatars virtuels et monitoring de l’IA

Il y a une vie en dehors des grosses acquisitions, et si l’absorption de très petites start-ups ne fait pas les gros titres, ce n’est pas pour autant que ça n’arrive jamais, et qu’elles sont dénuées d’intérêt... Apple le sait bien, tout comme ses concurrents, et a encore récemment pioché dans ces jeunes pousses.

TrueMeeting, spécialisée dans les avatars numériques. Image TrueMeeting.

La première d’entre elles viendra sûrement renforcer les rangs des développeurs dédiés aux Personas de l’Apple Vision Pro : TrueMeeting permet, grâce à un scan « 3D » de l’utilisateur avec la caméra de son smartphone, de créer un avatar en trois dimensions pour ensuite l’utiliser dans des décors où il participera aux réunions à la place de l’utilisateur réel. Si l’idée est déjà bien avancée dans le Vision Pro, cette acquisition devrait permettre d’améliorer la technologie, et de se passer du casque de réalité augmentée pour créer l’avatar virtuel.

WhyLabs sera sûrement d’un grand intérêt pour le développement du LLM maison. Image WhyLabs.

WhyLabs, seconde acquisition du moment, est une entreprise travaillant le monitoring et l’évaluation des LLM et de tous les éléments dédiés à l’intelligence artificielle. Elle s’est fait une spécialité de surveiller les IA génératives afin qu’elles ne débordent pas de leur cadre imposé, traquant en temps réel les dérives, hallucinations et autres bugs de ces bots conversationnels. Mettant l’accent sur le respect des données privées des utilisateurs, voilà qui colle parfaitement avec l’idée qu’Apple a du développement d’un LLM. Si le prix de l’acquisition n’a pas été rendu public, la dernière valorisation donnait WhyLabs à 37 millions de dollars, ce qui en fait un « petit » achat pour Apple, mais qui pourrait avoir de grandes conséquences pour la suite.

Même si les gros titres s’intéressent toujours aux grands coups, comme le rachat de LoveFrom par OpenAI ou la possible acquisition de Perplexity par Apple, il ne faut pas oublier pour autant que le monde pullule de petites entreprises parmi lesquelles une pépite peut se cacher, et Apple ne l’a pas oublié. Après tout, n’a-t-elle pas commencé dans un garage ?

  •  

Lancer un streaming sur une Apple TV grâce à une cartouche ? C’est possible avec le NFC

Vous aimez les formats physiques, mais comme beaucoup êtes passé dans le grand bain des diffuseurs de contenus ? Vous auriez toujours aimé pouvoir lancer une copie physique de Squid Game plutôt que d’utiliser de pénibles et long menus (ou pire, une recherche caractère par caractère sur la remote !) ? Des petits programmeurs ont pensé à vous, et ont décidé de mélanger Apple TV, NFC et impression 3D.

Grâce à ce petit projet mêlant un lecteur NFC, un lot de cartes NFC trouvable par 50 et de quoi les programmer pour un total d’une trentaine d’euros suivant les sources, voilà de quoi avec quelques lignes de code ne plus avoir à multiplier les clics si vous êtes du genre à voir et revoir en boucle toujours le même film.

Si à l’époque du dématérialisé et de l’écologie le projet peut avoir un côté un peu absurde, certains usages auxquels on ne pense pas immédiatement peuvent avoir tout leur sens : permettre à un enfant de lancer la lecture de son dessin animé préféré, ou à l’opposé à une personne âgée de démarrer la lecture d’une série ou d’un film sans avoir à apprendre le fonctionnement d’un appareil supplémentaire. L’idée peut même trouver sa place dans un lieu d’accueil spécialisé pour les personnes en situation de handicap. Et puis, ne sont-elles pas mignonnes ces petites cartouches à la croisée des mondes, entre GameBoy, Switch et un tout petit mini CED ?

Mise à jour : si le projet présente surtout l'usage avec Plex, on peut aussi accéder à d'autres services comme Netflix grâce aux deeplinks. Cet autre projet, que l'on pourra combiner avec le premier, en donne quelques exemples.

  •  

Apple a creusé l’idée de proposer des services de cloud computing aux développeurs pour concurrencer AWS

Azure, AWS, ou encore GCP : ces noms sont pour la plupart inconnus du grand public, et pourtant, ils sont la colonne vertébrale de nombre d’apps utilisées tous les jours par des millions de personnes. Si la plupart de ces services sont hébergés sur des serveurs mêlant processeurs Intel ou maison avec des cartes spécialisées créées par Nvidia, Apple a pensé (et pense encore ?) pouvoir tirer son épingle du jeu, grâce à ses propres puces.

Le projet ACDC... voilà qui sonne bien. Image AC/DC.

C’est The Information qui a mis la main sur le projet, nommé ACDC en interne (pour Apple Chips in Data Centers) : jusqu’à présent, l’usage du cloud par les développeurs se bornait à avoir besoin de capacités de stockage confortables et d’une bande passante plus que large. Mais les besoins changent, et de plus en plus d’apps font appel au cloud pour des calculs en rapport avec l’IA. Et ça tombe bien : si Nvidia vient directement en tête pour ses monstres de puissance dédiés à l’IA, Apple n’est pas en reste, développant ses puces maison depuis 2010, et le Neural Engine intégré à celles-ci depuis 2017.

Dans le domaine, Apple est plutôt bien équipée pour venir croiser le fer avec les meilleurs du domaine : le nerf de la guerre dans les data centers, c’est l’efficience, domaine dans lequel les puces Apple sont loin d’être à la traîne. Au point que certaines start-up spécialisées utilisent des ordinateurs de la pomme pour effectuer des travaux dédiés à l’IA, comme Dragonfruit.ai, qui emploie des Mac mini sur de la reconnaissance d’objets, d’intrusion ou de vols à partir des flux des caméras de surveillance de boutiques et autres entrepôts. Amit Kumar, CEO de l’entreprise, ne cache pas son intérêt pour les SoC d’Apple :

Apple fait du calcul d’IA dans ses SoC depuis plus longtemps que n’importe qui. Quand Nvidia ne pensait encore qu’aux jeux vidéos, Apple était déjà en train de faire des calculs d’intelligence artificielle.

Pourtant, étrangement, Apple loue encore maintenant les serveurs de ses concurrents pour entraîner son IA, notamment chez Amazon et Google, où elle débourse 7 milliards de dollars par an. Pourquoi louer, alors qu’elle pourrait tout faire en interne ? Selon The Information, l’entraînement de l’IA étant la partie la plus gourmande dans la création de celle-ci, Apple n’a pas envie d’investir dans un nombre conséquent de NPU Nvidia pour qu’ils lui restent ensuite sur les bras, d’autant plus si elle compte utiliser sa propre architecture plus tard.

En interne, les développeurs utilisent des serveurs équipés de puces maison pour tester des services comme Photos, Apple Music, et bien entendu Siri, qui a été le premier à tourner sur les serveurs made in Cupertino. La pomme a aussi fait ses preuves avec des charges au nombre élevé de transactions, ses propres serveurs gérant les échanges d’Apple Wallet.

Apple a donc largement les capacités de proposer des services de cloud computing, ne serait-ce que grâce à la puissance de ses derniers processeurs. Cependant, le projet serait mis en péril par le départ de son créateur et défenseur, Michael Abbott. Ce dernier, responsable Cloud Engineering depuis 2018, est parti en 2023 et était l’instigateur de cette idée.

Depuis, plus rien ne transpire sur cette ambition de services de cloud computing. Mais le marché étant en pleine expansion, comme le montrent des services comme Google Cloud qui a rapporté 42,3 milliards de dollars à Alphabet en 2024, il serait dommage pour la pomme de laisser passer une telle possibilité...

  •  

Apple sort des fonds d’écran aux couleurs de son nouvel Apple Store à Osaka

Les ouvertures d’Apple Store sont devenues rares, et celles amenant de nouveaux fonds d’écran de la part de la pomme encore plus. Raison de plus pour nous réjouir de l’ouverture du nouvel Apple Store d’Umeda, à Osaka.

Ouvrant dans un grand centre commercial au pied de la gare d’Osaka, le « Grand Front Osaka », il fera partie d’un ensemble de boutiques, restaurants et autres enseignes comme le Japon en a l’habitude près des grandes gares.

Ce nouvel Apple Store fait partie d’un plan plus large d’Apple consistant à redynamiser ses enseignes, en prévoyant d’ouvrir ou de moderniser 50 adresses d’ici 2027.

Le fond d’écran est prévu pour iPhone, iPad et Mac.

  •  

Guerre commerciale : les produits fabriqués au Vietnam voient leur taxe multipliée par cinq

Alors que les différentes guerres bien réelles ont éclipsé le sujet de la guerre commerciale engagée par Donald Trump contre le reste du monde, les discussions ne se sont pas arrêtées pour autant. Et si produire en Chine promet de faire monter les taxes à un niveau stratosphérique, certains comme Apple pensaient s’en sortir en partant au Vietnam... mauvaise pioche.

L’usine Foxconn au Vietnam. Image Foxconn.

C’est AppleInsider qui fait le tour de la question, et rappelle quels produits Apple sont fabriqués au moins en partie au Vietnam :

  • les AirPods
  • les Apple Watch
  • les iPad
  • les Mac mini
  • les MacBook Pro

Si toute la production ne vient pas du pays pour chacun de ces produits, loin de là, la proportion devant ensuite arriver aux USA est loin d’être négligeable, et les nouveaux tarifs « négociés » avec Donald Trump sont une mauvaise nouvelle : jusqu’à maintenant, Apple payait environ 4 % de taxes d’importation sur les produits venant du Vietnam. La barre est maintenant à 20 %.

Si la taxe est multipliée par plus de cinq fois son montant initial, les choses auraient pu être pires pour Cupertino : certains produits qui ne font que transiter pour emballage ou autres modifications au Vietnam avant d’être envoyés aux USA se verront adjoindre une taxe de 40 % ! En retour, les produits US envoyés au Vietnam pourront passer comme une lettre à la poste, le pays ayant accepté le chiffre de 0 % pour les produits venant de l’Oncle Sam.

Petit à petit, les chiffres finaux arrivent pour les nouvelles taxes d’importation négociées dans cette guerre commerciale. Et comme c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses, Tim Cook a dû sortir son boulier, qui doit bien surchauffer.

  •  

CD Audio : quand un auteur veut tellement innover que son album se retrouve illisible

Lorde est une artiste Néo-Zélandaise qui a bien réussi à faire son trou dans le milieu pop, depuis son premier album en 2013. Assez poussée sur l’esprit écologique, elle a ainsi décidé que son album Solar Power ne sortirait pas en CD, mais uniquement au format dématérialisé. Si cette promesse n’a pas été tenue jusqu’au bout (une version vinyle étant sortie), la chanteuse a cédé aux demandes des fans pour son dernier album, mais n’a pas voulu faire « comme les autres ».

Image Reddit

Sort alors l’album Virgin, dans un plastique totalement recyclé et recyclable, et sans aluminium dans le « sandwich » qui compose le CD. Et c’est ainsi que commencent les problèmes...

Si les lecteurs optiques sont de plus en plus performants, et arrivent bien souvent à lire des galettes dans des états plus improbables les uns que les autres, il ne faut pas trop en demander non plus. Et Lorde est allée trop loin dans sa demande : de nombreux utilisateurs se plaignent sur Reddit et d’autres forums que le dernier album est impossible à lire dans leur autoradio, leur lecteur CD portable, lecteur de salon... si certains arrivent à lire la galette, ce n’est semble-t-il pas sans erreurs pour autant, l’un d’eux rapportant qu’il a pu ripper le CD, mais au prix de nombreuses erreurs et autres distorsions sonores.

Les presseurs de cette version CD n’ont d’ailleurs pas cherché à faire valider leur création selon le Red Book, le boîtier et le disque lui-même ne mentionnant nul part le réglementaire « Compact Disc Digital Audio ». On se rappellera d’ailleurs des fameux CD audio « anti-copie » qui pullulaient il y a quelques années, et qui eux non plus ne mentionnaient pas le fameux logo, leurs caractéristiques ne respectant pas le format original.

Les artistes cherchent toujours plus à se démarquer, afin de pousser à acheter la version physique de leur album plutôt que de l’écouter en streaming. Si l’innovation a du bon, il serait bien de se rappeler le but premier d’un support audio : être lu dans un maximum de lecteurs...

  •  

Une multiprise avec ports USB bien pratique et compacte pour le bureau

Généralement, sur les bureaux, deux écoles s’affrontent : ceux qui veulent un lieu de travail bien propre, et les fans du plat de spaghettis où la mama n’y retrouverait même pas une boulette.

L’autre souci, c’est l’encombrement des multiprises : entre l’écran, le Mac, le chargeur de piles pour la Magic Mouse (pour ceux qui n’aiment pas les tortues sur le dos), pour l’iPhone, pour le dernier accessoire USB à la mode, la montre, la tablette,... on n’en finit plus.

Heureusement, fini la multiprise aussi longue que le bureau. Vous pouvez trouver maintenant des concentrateurs bien plus agréables à l’œil et plus pratique, comme celui proposé sur Amazon par Kemelo (20,99€), qui combine sur une forme relativement compacte 8 prises 230 volts avec 4 ports USB (maximum 3.4A). Trois de ces ports sont au format USB-A, le dernier en USB-C. Le tout est protégé par un para-surtenseur intégré (ce qui ne sera pas du luxe en ce moment). Qui plus est, si la prise murale est un peu trop loin du bureau (un comble, mais ça arrive), le câble secteur fait 5 mètres, de quoi parcourir la pièce !

Alors au final, dans quelle équipe vous trouvez-vous ? Team maniaque du rangement, ou spaghettis à volonté ?

  •  

Crunchyroll prise la main dans le pot de confiture, en confiant les sous-titres à l’IA

L’intelligence artificielle peut avoir du bon : trouver rapidement des informations sans avoir à parcourir un site complet, résumer un texte,... mais n’en étant qu’à ses balbutiements, elle nécessite d’être surveillée, et son utilisation par une entreprise doit se faire en toute transparence. Deux règles que Crunchyroll a visiblement oubliées.

Pour une boulette, c’est une boulette... Image Crunchyroll.

C’est The Verge qui rapporte le malaise dans lequel le distributeur d’animés en ligne s’est mis, après la diffusion des derniers épisodes de Necronomico et de Cosmic Horror Show : les sous-titres contenaient de nombreuses erreurs dans de multiples langues, que ce soit anglais, allemand ou autres. Jusque là, le souci aurait pu passer pour des traducteurs un peu trop « tête en l’air », le fameux « stagiaire du dimanche ».

Mais quand le texte comprend en ouverture de l’allemand « ChatGPT said: », ou que la fin de l’épisode contient « Translated by: Translator’s name », le doute n’est plus permis.

Que l’industrie du divertissement s’intéresse de plus en plus à l’intelligence artificielle pour ce type d’usage paraît logique : non seulement l’IA peut être bien plus rapide qu’un traducteur en chair et en os, mais en plus... coûtera moins cher (il ne faut pas se faire d’illusions). Reste que dans ce cas, si l’usage d’une IA pour la traduction n’est pas mentionné, le minimum serait au moins de ne pas jurer ses grands dieux qu’on ne l’utilisera pas, comme l’a pourtant fait le patron de Crunchyroll en avril durant une interview donnée à Forbes, indiquant que l’entreprise « ne considère pas utiliser l’IA dans son processus créatif », et insistant sur le fait que l’intelligence artificielle pourrait être utilisée pour des recommandations, la personnalisation, mais en aucun cas sur le contenu lui-même.

Les entreprises sont en pleine découverte des possibilités offertes par les IA, et bien entendu, tentent de nouvelles approches pour minimiser les coûts, et maximiser les profits. Mais l’IA n’a pas bonne presse dans certains milieux, et celui de l’animé japonais est sûrement de ceux où elle est la plus détestée. Crunchyroll le sait pertinemment, a communiqué qu’elle ne sera pas utilisée pour les contenus et l’a fait par derrière, allant même jusqu’à l’économie d’une relecture humaine. Ce qu’on appelle se faire prendre la main dans le pot de confiture.

  •  

SFR laisse fuiter sa nouvelle box, pour une sortie imminente

Alors que les indices amenant à la vente à la découpe de SFR se font de plus en plus nombreux et insistants, l’opérateur amène une petite surprise, un petit bonus pour celui qui reprendra la partie réseau : une toute nouvelle box. Celle-ci n’a pas encore été présentée officiellement, mais le directeur Réseaux et Services de SFR, Olivier Tailfer, a « laissé fuiter » l’information dans un post sur LinkedIn.

Si peu de détails sont connus pour le moment, le visuel montre déjà une box qui a à quelque chose près le même format que celle de son concurrent Orange, avec un affichage qui semble tactile et reposer sur un écran e-ink, comme proposé depuis quelques générations chez l’agrume.

Le Wi-Fi devrait rejoindre la dernière norme en vigueur, en proposant du Wi-Fi 7, et le reste des caractéristiques ne devrait plus tarder à être connu : le visuel sur la photo annonce un « lancement imminent », et le directeur déclare noir sur blanc que le produit « sera lancé dans les prochains jours ».

Si le lancement d’une toute nouvelle box peut paraître étrange alors que l’opérateur doit être revendu, commercialement les choses peuvent s’entendre : la sortie d’une nouvelle box juste avant ou même pendant les négociations permettent de présenter le réseau sous son meilleur jour, faisant preuve d’innovations et ne se reposant pas, plutôt que de laisser l’idée d’une belle endormie n’attendant que d’être cueillie. Reste à savoir si le repreneur donnera sa chance à cette box, et pendant combien de temps, avant de faire passer les abonnés sur autre chose.

  •  

Apple envisage de remplacer le moteur de Siri par celui de ChatGPT ou Claude AI

Il n’y a pas si longtemps, nous relations la possibilité qu’Apple s’offre Perplexity, afin de rattraper son retard sur l’intelligence artificielle. Même s’ils paraissent avoir raté le coche sur cette évolution des usages, en bons gestionnaires, les dirigeants de la pomme n’ont pas qu’une seule et unique solution dans leur tiroir, et Mark Gurman vient nous en signaler une autre, en cours de réflexion : remplacer le moteur de Siri par celui d’OpenAI ou d’Anthropic.

Alors Craig, quel moteur pour redémarrer Siri ? Image Apple.

Un Siri trop limité

Jusqu’à présent, Apple a été relativement conservatrice avec l’usage des IA d’autres entreprises : si ChatGPT est bien intégré à Apple Intelligence, Siri demande systématiquement la permission avant de l’utiliser, et garde son propre fonctionnement. Il en est de même dans Image Playground, qui bien qu’intégrant ChatGPT dans les fonctions disponibles pour iOS 26, n’a pas purement et simplement remplacé le moteur d’origine d’Apple Intelligence.

Pourtant, Siri a du mal à tenir la comparaison avec les LLM concurrents : n’ayant pas vraiment évolué avec les années, il est totalement dépassé par les événements, et reste enfermé dans ses possibilités d’origine. Apple a bien tenté de faire cohabiter, en interne, l’ancien Siri avec un tout nouveau Siri LLM, ça n’a pas fonctionné non plus : le code est tellement différent que les faire interagir est un casse-tête bien trop complexe.

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Les racines de la catastrophe Siri 2.0

Cupertino a donc décidé de repartir de zéro, et de créer de toute pièce un nouveau Siri basé sur un LLM maison, mais les personnes proches de l’équipe de développement remontent qu’il est encore trop incertain, manque de clarté, et bien qu’Apple ait prévu un budget de plusieurs milliards de dollars sur le projet pour 2026, ils n’ont aucune assurance qu’il pourra être mené à bien.

Une solution de court-terme

Craig Federighi, Mike Rockwell et le reste des responsables d’Apple Intelligence en sont bien conscients, et savent plus que n’importe qui qu’à court terme au moins, Siri ne pourra pas évoluer sans aide. Mieux, ils se sont de plus en plus ouverts à l’idée de faire appel à une société externe, et trouvent de plus en plus logique de ne pas s’appuyer sur des modèles internes à Apple, alors que des partenaires ont des LLM bien plus efficaces sur lesquels s’appuyer.

Samsung a aussi montré la voie : si ses outils d’intelligence artificielle sont sous le nom Galaxy AI, une grande part de ceux-ci sont en fait basés sur Gemini, l’IA de Google. Alexa+, pour Amazon, est un prête-nom pour l’IA d’Anthropic, qui motorise en réalité l’agent conversationnel de l’entreprise.

D’autant que rien n’empêche Apple de réimplanter petit à petit ses propres solutions, si celles-ci débouchent sur des fonctions efficaces. Les fonctions d’intelligence artificielle sont en effet bien plus implantées sous forme de « briques » dans les systèmes, plutôt que comme un bloc unique.

Entre ChatGPT et Claude, mon cœur balance

La discussion va donc bon train entre Craig Federighi et Mike Rockwell, qui tentent de voir quelle serait la meilleure option : ChatGPT ou ClaudeAI ? Pour Rockwell, qui a pris la tête de la division Siri depuis l’éviction de John Giannandrea, l’IA d’Anthropic serait la plus efficace pour aider Siri. De fait Adrian Perica, responsable des investissements, fusions et acquisitions chez Apple a été mis sur le coup pour entamer des discussions avec Anthropic, selon les sources internes.

Toutes les options restent disponibles

Il est intéressant de voir qu’Apple, faisant feu de tout bois, donne un sentiment d’urgence à multiplier les possibilités en interne, étant selon les sources de Gurman en discussions à la fois pour racheter Perplexity, remplacer Siri par ClaudeAI ou ChatGPT, ou (avec beaucoup moins d’espoir) voir le LLM maison éclore plus rapidement que prévu.

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

Apple aurait fortement envie de racheter Perplexity

À ce propos, le plus gros risque pour Cupertino est de décourager ses propres employés : plusieurs têtes de pont auraient manifesté leur mécontentement et leur inquiétude à la révélation en interne de ces discussions avec d’autres entreprises, et auraient menacé de partir ailleurs. D’autant plus que certains leur font des ponts d’or, comme Meta qui propose des chèques à plusieurs millions d’euros à quiconque voudrait venir avec un palmarès intéressant.

Avec un partenaire externe, qu’en sera-t-il de la vie privée ?

Si l’arrivée d’un partenaire externe pour remplacer le moteur de Siri peut inquiéter concernant la sacro-sainte protection de la vie privée qui représente tout un pan de la communication d’Apple, il semble que Cupertino ait la solution.

En effet, même en cas de signature, hors de question pour Apple de laisser s’échapper les données de ses clients chez d’autres entreprises. Les conditions sine qua non sont claires et nettes : le partenaire doit créer une version modifiée et spécifique de son moteur adaptée aux exigences d’Apple, et celui-ci devra tourner dans un data-center appartenant à la pomme, avec des machines spécifiques basées sur des processeurs Apple.

Concernant les modèles utilisés en local sur les iPhone, iPad ou Mac, Apple n’aurait aucun plan pour les remplacer par des solutions tierces, et ils continueraient donc d’être motorisés par des LLM internes, même si certains employés craignent que l’utilisation de LLM tierces dans le cloud finisse par s’imposer aussi sur les appareils en local.

Un gros changement de paradigme

Si Apple s’engage sur cette voie, les changements en interne seront conséquents : John Giannandrea, qui a déjà perdu Siri et l’équipe dédiée aux robots, perdrait ensuite l’équipe dédiée aux LLM. Celle-ci n’est déjà pas dans la position rêvée : l’un des derniers projets qu’elle avait en charge, la création d’un assistant au code dans Xcode nommé Swift Assist et présenté l’année dernière, a été annulé le mois dernier.

Ironiquement, Swift Assist a été remplacé en interne par une version de Xcode intégrant Claude, et même ChatGPT par la suite. Un indice des changements à venir pour le grand public ?

  •  

Et si Apple sortait un anneau connecté, pour relancer ses wearables ? La semaine Apple

C’est les vacances ! Enfin, pas pour tout le monde : si les mois de juillet et août sont prisés de la plupart d’entre nous, les développeurs Apple historiquement sont en plein boum, les bêtas n’attendant pas ! Mais le reste des équipes étant plutôt au repos, c’est le moment d’imaginer les futures possibilités d’Apple avec l’inénarrable Mark Gurman.

It’s Oh So Quiet

Si la gamme de wearables est déjà bien développée chez Apple, elle a depuis quelques années un souci de plus en plus présent : elle stagne. Les écouteurs sont géniaux, et ont certes été renouvelés pour les AirPods 4 avec plusieurs nouveautés venant des AirPods Pro 2, mais ce sont justement ces derniers que les clients préfèrent, malgré leur prix élevé. Et la pomme a beau leur intégrer de nouvelles fonctions (encore cette année avec de nouveaux gestes de la tête), ce n’est pas pour autant la révolution attendue.

Comment tester les futures nouveautés des AirPods et AirPods Pro

Comment tester les futures nouveautés des AirPods et AirPods Pro

De nouvelles fonctions, c’est bien, mais les écouteurs stagnent un peu depuis 2 à 3 ans. Image Apple.

L’Apple Watch ? C’est encore pire. Le design n’a pas vraiment changé depuis maintenant la Watch 4, l’écran ne faisant que se rapprocher des bords, et l’Ultra stagne depuis sa sortie, devant se contenter d’une nouvelle couleur et d’un écran plus lumineux. Alors oui, certains diront que le S9 intégré dans la montre est bien plus capable que le S8. Mais jusqu’à présent, la différence n’était pas flagrante dans watchOS 11. Si les choses sont amenées à changer avec watchOS 26, il est permis de douter d’une réelle nécessité du S9 pour gérer les nouvelles fonctions réservées à l’Ultra 2 : la marque n’en serait pas à son coup d’essai sur les limitations artificielles, poussant le client à changer pour le dernier modèle.

Apple Watch : retour sur 10 ans de succès et d

Apple Watch : retour sur 10 ans de succès et d'échecs

Au final, cette platitude des nouveautés dans la gamme wearables se ressent particulièrement sur les résultats : les revenus de la section « Wearables, Maison et Accessoires » d’Apple ont baissé de 7% l’année dernière, et les appareils la composant peinent à séduire depuis maintenant 3 ans. Pire, l’Apple Watch a baissé de 14% sur un an, et cette année ne devrait pas être meilleure que la précédente.

Alors oui, Apple préparerait une nouvelle Apple Watch SE pour la fin de l’année, et une Ultra 3 intégrant les communications satellite sans nécessiter d’iPhone à côté. Mais serait-ce suffisant pour renouveler l’intérêt ? Rien n’est moins sûr.

It’s in Our Hands

Apple prépare bien un nouvel appareil dans un coin de ses ateliers, avec des lunettes capables de concurrencer les Ray-Ban (et maintenant Oakley) Meta. Mais en attendant ? Pourquoi pas venir sur le terrain des bagues connectées ? Apple n’a fait aucune annonce en ce sens, et rien ne permet de penser que les équipes soient sur ce sujet. Et pourtant, pour plusieurs raisons, l’idée aurait de l’intérêt.

Il est étonnant qu’Apple ne se soit jamais intéressée à l’idée d’un anneau connecté... Image Oura.

Dans un premier temps, la sortie d’un anneau connecté permettrait à Apple de trouver un levier de croissance rapide pour sa catégorie wearables : si la création d’une paire de lunettes connectées est encore quelque chose d’assez complexe, une bague connectée est largement à la portée d’Apple en une petite année de recherche, les technologies maison permettant déjà d’avoir une base solide. Il suffit de voir la puissance de calcul intégrée à de simples AirPods Pro, et le nombre de capteurs dans une Apple Watch pour s’en rendre compte. Mais d’autres bonus sont aussi non négligeables :

  • plus agréable à porter qu’une Apple Watch, surtout durant le sommeil : autant une montre peut être une gêne au poignet, autant un anneau est quasiment imperceptible.

  • pas d’écran, donc un appareil pouvant tenir plusieurs jours avant de nécessiter de le recharger.

  • plus discret qu’une Apple Watch, et donc plus facile à porter avec n’importe quelle tenue : là où la montre fait toujours quelque peu « sportswear », un anneau peut toujours se porter discrètement, y compris en soirée guindée.

  • last but not least, les adorateurs de montres classiques (et il y en a bien plus qu’on ne le pense, l’auteur de ces lignes compris) pourraient enfin porter leur montre mécanique préférée sans perdre pour autant les fonctions de suivi de santé.

Oura lance une Ring 4 plus précise et revoit le design de son app

Oura lance une Ring 4 plus précise et revoit le design de son app

L’arrivée d’un anneau pourrait aussi apporter de nouvelles fonctions dans d’autres domaines : pourquoi pas en faire un pointeur encore plus précis pour certains usages avec le Vision Pro ? Pour de nouvelles interactions avec Siri ? Lui intégrer Apple Pay, avec une carte par défaut (n’ayant pas d’écran pour choisir la carte à utiliser) ? Permettre d’ouvrir la porte de votre domicile, ou de votre voiture ?

Après Ōura et Samsung, Apple aurait aussi une bague connectée en chantier

Après Ōura et Samsung, Apple aurait aussi une bague connectée en chantier

L’interaction pourrait aussi être excellente avec les prochaines lunettes connectées de la pomme : l’anneau pourrait servir de télécommande discrète (plutôt qu’une commande vocale ou de tapoter une branche des binocles). Côté santé, l’intégration est parfaite : une autonomie excellente, et des capteurs à foison (oxygène, rythme cardiaque, moniteur de sommeil, etc.) au plus près du doigt, l’un des endroits les plus pratiques pour recueillir ce type de données.

I’ve Seen It All

Si l’arrivée d’un anneau est plus qu’hypothétique, même si l’idée est plus qu’intéressante vu l’intégration possible, l’arrivée d’une nouvelle version du Vision Pro allégée et moins chère, elle, se renforce, tout comme celle d’une version liée à un Mac.

Image Apple.

Comme à son habitude Apple ne fera aucune annonce dans le domaine tant qu’elle n’a pas prévu une sortie officielle, mais les indices étaient flagrants à la WWDC 2025 : durant cette semaine réservée aux développeurs, l’entreprise a tenu une conférence sur un nouveau système dans SwiftUI, appelé macOS Spatial Rendering. L’idée est de permettre aux développeurs d’effectuer des rendus 3D complexes sur le Mac, avant de l’envoyer sur les écrans du Vision Pro.

Même si le casque de réalité augmentée d’Apple est déjà très puissant, il ne peut rivaliser en capacités de calcul et de rendu avec les puces intégrées dans les Mac. L’idée de sortir une version obligatoirement liée au Mac permettrait non seulement d’effectuer ces rendus de manière plus simple, éliminant par la même occasion la latence due aux réseaux sans-fil dans la version actuelle, et qui sait, peut-être de baisser légèrement le tarif pour ceux qui n’ont pas besoin d’une version autonome du casque.

Possibly Maybe

De son côté, le premier iPhone pliable d’Apple suit toujours son chemin, avec une présentation calée pour le moment à la fin de l’année prochaine. Cependant, il ne faudrait pas s’attendre non plus à ce qu’Apple brise les codes bien installés par Samsung et ses camarades depuis maintenant 5 ans : l’iPhone pliable devrait se présenter sous la même forme que le Samsung Z Fold 6, avec une ouverture sous forme de livre, et un écran externe quand il est replié. Apple compterait se démarquer par une charnière particulièrement travaillée, et l’absence de creux au milieu de l’écran déplié.

iPhone pliable : la production commencerait d’ici la fin de l’année, pour une sortie en 2026

iPhone pliable : la production commencerait d’ici la fin de l’année, pour une sortie en 2026

It’s Not up to You

Et les fonctions « vues » par les fuiteurs, mais non annoncées à la WWDC ? Si rien n’a été dit concernant la traduction automatique et instantanée par les AirPods Pro durant la conférence, ni la possibilité de synchroniser les réseaux wi-fi captifs d’hôtels entre les différents appareils, Mark Gurman ne perd pas espoir pour autant : Apple fait bien attention à ne pas dévoiler de fonctions dont elle n’est pas sûre de la date exacte de sortie, ne voulant pas réitérer le fiasco de l’année dernière. Plusieurs fonctions de traduction instantanée ont été présentées durant la WWDC, et du code concernant la nouvelle fonction wi-fi a été trouvée dans iOS 26, il y a donc un fort espoir qu’au moins une de ces deux fonctions soit prête pour une mise à jour au cours de l’année, possiblement iOS 26.4 comme ça arrive souvent chez la pomme.

Enjoy

Si Apple est totalement concentrée sur la sortie des itérations ’26 de ses logiciels, il va sans dire que les équipes continuent de travailler sur les prochains matériels à venir. Aura-t-on une surprise, ou tout est déjà connu par nos taupes habituelles ? L’avenir nous le dira. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du Björk.
  • Selon Wikipedia, Björn Borg est un joueur de tennis né le 6 juin 1956 à Stockholm. Il a remporté 64 titres ATP et un total de 100 titres. Souhaitez-vous que je continue ?
  • Qu’on m’apporte une balle... de tennis ou autre, mais que je l’achève...
  •  

Orange : le réseau mobile rétabli en France, mais des perturbations subsistent à l'étranger

Mise à jour le 27 juin à 14 h 20 — Orange a indiqué ce matin que son réseau mobile n’était plus perturbé en France. En revanche, des problèmes demeurent pour ses clients se trouvant à l’étranger. La cause des dysfonctionnements n'a pas été révélée.


Article original publié le 26 juin à 22 h 10 — Orange n’est pas du genre blagueur, mais pour le coup, le timing est très ironique : alors que l’opérateur se félicite d’avoir été élu meilleur réseau de l’année 2024, voilà qu’il annonce avoir des soucis sur celui-ci.

Suite à un problème technique, nous constatons des ralentissements sur le réseau mobile. Nos équipes sont mobilisées pour rétablir la qualité du réseau dans les plus brefs délais. Orange vous présente ses excuses pour la gêne occasionnée.

— Orange France (@Orange_France) June 26, 2025

Si vous rencontrez des coupures, des passages aléatoires entre 5G, 4G et 3G sur Orange et Sosh, ne soyez donc pas surpris : une panne touche actuellement le réseau, le rendant instable. Downdetector confirme le souci, avec une forte montée des rapports de panne.

N’hésitez pas à signaler l’état du réseau pour vous en commentaire, en espérant pour Orange que ça ne dure pas autant que pour certains de ses camarades...

Panne nationale : SFR offre 100 Go de data à ses clients en dédommagement

Panne nationale : SFR offre 100 Go de data à ses clients en dédommagement

Merci @monsieurg33k pour le signalement

  •  

Apple pourrait bientôt distribuer elle-même ses films au cinéma

Jusqu’à présent, Apple est restée très timide concernant ses films en sortie cinéma : F1 est le premier à bénéficier d’une couverture aussi étendue, alors que jusqu’à présent la pomme avait plutôt tendance à réduire la voilure, préférant tout sortir directement sur son service de streaming.

Red carpet ready! #F1 #F1TheMovie pic.twitter.com/EvhvdybS4h

— Formula 1 (@F1) June 16, 2025
Apple a mis les petits plats dans les grands avec la F1 à New York pour l’avant-première...

Cependant, selon le Wall Street Journal, les choses pourraient changer. Si Wolfs, prévu à l’origine pour une sortie cinéma se l’est vue refusée, déclenchant la fureur de son réalisateur Jon Watts, et The Gorge, pourtant dans la droite ligne des fameux « blockbusters » hollywoodiens est sorti directement en streaming, F1 pourrait être le grand test.

Apple espère en effet que le film ait une réussite équivalente à celle de Top Gun : Maverick, qui a rapporté un total de 1,5 milliards de dollars en 2022. Si la nouveauté de Joseph Kosinski accumule les critiques agréables et les bonnes notes (7,9/10 sur IMDb entre autres), la barre est très, très haute, le film de combats aériens ayant bénéficié de l’aura de Tom Cruise et surtout de celle de son mythique prédécesseur.

Avec « F1 », Tim Cook rêve d’un nouveau « Top Gun » qui propulsera Apple TV+

Avec « F1 », Tim Cook rêve d’un nouveau « Top Gun » qui propulsera Apple TV+

Si tout se passe comme prévu, Apple pourrait donc non seulement sortir plus de films en salles, mais surtout supprimer un intermédiaire : des discussions seraient en cours en interne, pour dégager Warner Bros. de l’équation.

Cette éviction permettrait non seulement d’économiser quelques dollars sur les droits de distribution, Warner prenant sa part sur tout ticket acheté pour les salles obscures, mais aussi et surtout permettrait à Apple de décider en autonomie de la date de sortie de ses films. La chose a son importance, comme le démontre le cas de F1 : si Apple a bien bénéficié de l’été, période prisée pour ce genre de films, Warner ne laisse que deux petites semaines de répit au long métrage de Cupertino avant de le concurrencer avec Superman, qui risque bien de lui faire de l’ombre au moment du choix de la salle.

Avec un budget de 250 millions de dollars, une publicité énorme (et même parfois péniblement omniprésente, il faut l’avouer), des partenaires prestigieux (que ce soit dans le monde du cinéma avec Brad Pitt mais aussi celui du sport, la F1 n’accordant pas sa participation à n’importe qui) et une avant-première digne d’un grand spectacle (quasiment tous les pilotes étaient présents à New York, avec leurs voitures), F1 est LE pari d’Apple pour le grand écran. Ça passe ou ça casse : c’est la victoire, ou le mur de pneus.

  •  

Orange désigné meilleur opérateur mobile 2024 par l’ARCEP, mais avec une mesure en moins

Avec plusieurs mois de retard sur son planning habituel, l’ARCEP vient de rendre son bilan de la qualité des réseaux de communications mobiles 2024, sur fond de soupçons de tricherie depuis quelques mois, comme nous l’avions mentionné en février.

Après plusieurs mois d’enquête de l’autorité, et une requête concernant le règlement des différends, de poursuite et d’instruction (RDPI), le résultat est tombé : les mesures effectuées concernant les appels passés par des applications de communication type WhatsApp sont particulièrement variables, et non exploitables pour Orange, qui avait un réglage particulier du DRX.

Cette fonction, pour Discontinuous Reception, permet de mettre en veille le module radio d’un téléphone à intervalles réguliers, afin d’économiser la batterie. Orange utilisait jusqu’à récemment des réglages particuliers provoquant des différences de qualité suivant les appareils et les réseaux (4G/5G) utilisés, et a rendu l’exploitation des résultats impossible. L’opérateur a donc été exclu des graphiques concernant cette partie. Il s’en explique d’ailleurs dans ce communiqué.

Voix et SMS

Les contrôles de l’ARCEP commencent par ce qui est finalement de moins en moins utilisé par les propriétaires de smartphone, même si c’est l’usage historique : les appels voix et les SMS.

Dans cet exercice, consistant à maintenir une communication pendant 2 minutes, Orange sort en tête deux fois sur trois, suivi de près par Bouygues, qui le dépasse en zone dense. SFR et Free restent systématiquement en retrait, avec un écart se creusant entre l’opérateur historique et ses concurrents dans les zones rurales.

Concernant les SMS, tous les opérateurs dépassent les 90% de réussite pour passer un message en moins de dix secondes, avec Orange (96%), Bouygues (95%), SFR (94%) et Free (94%).

Appels OTT (Over The Top)

C’est dans cet exercice qu’Orange a dû être exclu, les résultats variant bien trop pour être exploitables.

Sur les mêmes deux minutes que pour l’étape précédente, Bouygues s’en sort en tête, suivi de près par SFR, et Free ferme la marche avec plus de 10% d’écart avec ses camarades.

Débits internet

Usage principal des téléphones mobiles de nos jours, la connexion à internet est un champ de bataille continu entre les différents opérateurs. L’ARCEP a divisé les résultats en trois catégories : connexion réussie à plus de 3 Mbit/s, à plus de 8 Mbit/s, et enfin plus de 30 Mbit/s.

Toutes zones confondues, c’est Orange qui s’en tire le mieux dans chaque catégorie de débit, dépassant à chaque fois ses camarades, même si l’écart reste serré. On constate tout de même que l’agrume creuse son avance dans les débits les plus élevés.

Dans le détail, les résultats sont les plus serrés en zone dense, bien entendu, bien que Free marque le pas par rapport à ses concurrents avec plus de 10% d’écart dans les connexions à plus de 30 Mbit/s, probablement dus à l’usage de fréquences basses contrairement à ses concurrents et surtout Orange qui installe majoritairement des antennes à 3,5 GHz. Cette utilisation privilégiée de cette fréquence se retrouve aussi dans les résultats en 30 Mbit/s en zones rurales et intermédiaires, où Orange prend de l’avance par rapport à ses concurrents.

Pour le visionnage de vidéos, l’ARCEP a effectué un test spécifique, dont voici les résultats :

  • Orange : zone dense 98%, rurale 92%
  • Bouygues : zone dense 98%, rurale 81%
  • SFR : zone dense 97%, rurale 85%
  • Free : zone dense 96%, rurale 86%

Autour des axes de transport

L’ARCEP a effectué une série de tests autour des grands axes de transport, que ce soit les routes, le TGV, le TER, les Transiliens ou encore le métro.

Pour la voix, les résultats sont serrés avec une courte tête d’Orange sur tous les réseaux sauf le métro où Bouygues mène la danse, et le TGV ou l’écart entre les opérateurs est considérable : quasiment 20% d’écart entre Orange et les autres opérateurs !

Pour internet, évidemment le même scénario se répète, même si les résultats sont plus serrés encore : tous les opérateurs se tiennent dans un mouchoir de poche pour charger une page de test en moins de dix secondes, sauf encore une fois pour l’axe TGV où Orange tire son épingle du jeu.

Conclusion

Orange se félicite bien entendu de sa nouvelle couronne, même s’il est clair que les résultats sont serrés. L’opérateur ayant modifié ses réglages concernant les appels par app interposée, il sera attendu au tournant dans les tests de 2025, n’ayant pas participé à ceux de cette année.

  •  

Adieu écran bleu : après 40 ans Microsoft a décidé de le faire disparaître

Quasiment 40 ans. C’est le temps qu’un symbole s’installe dans les mémoires, et pas que celles des utilisateurs : il a eu le temps de se balader dans de nombreuses mémoires vives. Qui ? L’indéboulonnable écran bleu, ou BSOD (Blue Screen Of Death) pour les intimes. Microsoft a décidé qu’après 40 ans, il était temps de renouveler cette célébrité, comme le rapporte The Verge.

Le BSOD actuel, avec le QR Code. Domaine public.

Sorti en même temps que Windows 1.0 en novembre 1985, l’écran bleu était bien différent de ce qu’on connaît actuellement : des caractères abscons, qui ressemblent plus à un vidage en catastrophe de la RAM dégoulinant sur l’écran.

Les premiers BSOD sous Windows 1.0/2.0. Domaine public.

Il a ensuite évolué avec Windows 3.0, et restera tel quel jusqu’à Windows Me (qui en a présenté d’innombrables à ses utilisateurs) : un code d’erreur, et « Press any key to continue »... qui se traduisait bien souvent en « redémarrez le PC, de toute façon plus rien ne réagit ».

De Windows 3.0 à Windows Me. Domaine public.

Avec Windows XP, le BSOD a rejoint son cousin des versions entreprises, en récupérant le noyau de Windows NT : un peu plus « d’explications » (ou plutôt de données de débug), et une sensation un peu plus « brut de décoffrage ».

De Windows XP à Windows 7. Domaine public.

Finalement, Microsoft a décidé avec Windows 8 et ultérieurs de lui donner un visage plus « amical » : un smiley triste, un petit message expliquant la situation, et plus tard avec Windows 10 et 11 un QR-Code envoyant vers une page d’explications.

De Windows 8 à maintenant. Domaine public.

Tout ça est donc bien fini. Windows ne plantera plus ? Bien sûr que si, comme tout système d’exploitation, il peut planter. Mais maintenant, il faudra parler d’écran noir de la mort (ce qui reste BSOD en anglais, pratique) : Microsoft a décidé de remplacer l’historique bleu par un simple noir, ressemblant à celui qui apparaît durant les mises à jour de Windows 11. Un texte indiquant que la machine nécessite un redémarrage, avec une brève description de l’erreur accompagnera ce texte, permettant de savoir où se trouve le fautif.

Le nouvel « écran noir de la mort ». Image Microsoft.

Une question se pose de fait : Apple changera-t-elle l’icône représentant les PC dans l’onglet Réseau, ceux-ci montrant fièrement un écran cathodique avec un écran bleu ? La réponse peut-être dans la version finale de macOS 26 !

  •