Apple a discrètement ajouté une fonctionnalité qui devrait s’avérer bien utile dans Maison sous iOS 26. Repérée notamment par 9to5 Mac à partir de la liste de nouveautés proposée par Apple dans un long PDF, on apprend que Maison pourra automatiser le chauffage de manière plus intéressante, rappelant fortement ce que Tado° propose depuis des années. Concrètement, Apple propose d’ajuster la consigne en fonction des mouvements des habitants, ce que des automatisations pouvaient déjà faire, mais surtout d’anticiper les besoins en se basant sur la géolocalisation et même les habitudes de sommeil, ce qui est inédit.
Image iGeneration.
Comme le système de Tado° que j’avais eu l’occasion de longuement détailler dans un test, Apple propose de faire varier la consigne en fonction de la présence à domicile, mais aussi de la distance et même de la direction de votre mouvement. Concrètement, le chauffage sera baissé automatiquement dès lors que la dernière personne quitte le foyer et il sera augmenté progressivement lors du retour d’une personne. L’objectif étant de proposer la température de consigne dès votre arrivée sans pour autant gâcher de l’énergie en votre absence, ce que Maison devrait pouvoir faire automatiquement. Cette fiche support nous apprend que l’app se basera notamment sur vos habitudes, par exemple pour repérer vos horaires de travail et ajuster la consigne en fonction.
Mieux encore, ce système devrait pouvoir adapter la consigne en fonction de votre sommeil. Les détails sont encore flous, même si Apple précise que cela dépend du programme sommeil défini sur l’iPhone. Est-ce que les différents membres de la famille seront alors correctement gérés ? Comme pour la géolocalisation, cette adaptation intelligente du chauffage dépend étroitement des équipements de chacun et ne fonctionnera pleinement que dans les logements entièrement Apple. Il faudra d’ailleurs une Apple TV ou un HomePod à jour, tout comme on imagine qu’iOS 26 sera indispensable côté client.
À propos de prérequis, l’entreprise précise dans une note de bas de page que la fonctionnalité est réservée aux thermostats Matter, une restriction étonnante quand on sait qu’il existe de nombreux modèles HomeKit sur le marché. J’ai pu en tout cas vérifier que mes thermostats Home Assistant ajoutés à Maison par le biais du bridge HomeKit ne permettaient pas d’avoir des fonctions supplémentaires, mais c’est peut-être parce que l’app les identifie comme des appareils non certifiés.
C’est peut-être aussi parce que la fonctionnalité n’est pas tout à fait déployée pour le moment. Si vous avez un système de chauffage HomeKit ou Matter, n’hésitez pas à regarder dans Maison si vous voyez une nouvelle fonction pour le contrôler automatiquement et apporter votre témoignage en commentaire le cas échéant.
Apple a discrètement ajouté une fonctionnalité qui devrait s’avérer bien utile dans Maison sous iOS 26. Repérée notamment par 9to5 Mac à partir de la liste de nouveautés proposée par Apple dans un long PDF, on apprend que Maison pourra automatiser le chauffage de manière plus intéressante, rappelant fortement ce que Tado° propose depuis des années. Concrètement, Apple propose d’ajuster la consigne en fonction des mouvements des habitants, ce que des automatisations pouvaient déjà faire, mais surtout d’anticiper les besoins en se basant sur la géolocalisation et même les habitudes de sommeil, ce qui est inédit.
Image iGeneration.
Comme le système de Tado° que j’avais eu l’occasion de longuement détailler dans un test, Apple propose de faire varier la consigne en fonction de la présence à domicile, mais aussi de la distance et même de la direction de votre mouvement. Concrètement, le chauffage sera baissé automatiquement dès lors que la dernière personne quitte le foyer et il sera augmenté progressivement lors du retour d’une personne. L’objectif étant de proposer la température de consigne dès votre arrivée sans pour autant gâcher de l’énergie en votre absence, ce que Maison devrait pouvoir faire automatiquement. Cette fiche support nous apprend que l’app se basera notamment sur vos habitudes, par exemple pour repérer vos horaires de travail et ajuster la consigne en fonction.
Mieux encore, ce système devrait pouvoir adapter la consigne en fonction de votre sommeil. Les détails sont encore flous, même si Apple précise que cela dépend du programme sommeil défini sur l’iPhone. Est-ce que les différents membres de la famille seront alors correctement gérés ? Comme pour la géolocalisation, cette adaptation intelligente du chauffage dépend étroitement des équipements de chacun et ne fonctionnera pleinement que dans les logements entièrement Apple. Il faudra d’ailleurs une Apple TV ou un HomePod à jour, tout comme on imagine qu’iOS 26 sera indispensable côté client.
À propos de prérequis, l’entreprise précise dans une note de bas de page que la fonctionnalité est réservée aux thermostats Matter, une restriction étonnante quand on sait qu’il existe de nombreux modèles HomeKit sur le marché. J’ai pu en tout cas vérifier que mes thermostats Home Assistant ajoutés à Maison par le biais du bridge HomeKit ne permettaient pas d’avoir des fonctions supplémentaires, mais c’est peut-être parce que l’app les identifie comme des appareils non certifiés.
C’est peut-être aussi parce que la fonctionnalité n’est pas tout à fait déployée pour le moment. Si vous avez un système de chauffage HomeKit ou Matter, n’hésitez pas à regarder dans Maison si vous voyez une nouvelle fonction pour le contrôler automatiquement et apporter votre témoignage en commentaire le cas échéant.
SwitchBot enrichit le catalogue de robots aspirateurs compatibles avec le standard Matter, ce qui veut dire qu’ils peuvent trouver place dans l’app Maison d’Apple. Inutile d’ajouter un pont, contrairement à d’autres produits du fabricant, tout se fait ici directement en Wi-Fi. Mieux, ils gèrent tous deux la version 1.4 du standard, ce qui signifie que leur gestion des pièces est transmise par ce biais et accessible également depuis l’app pommée. C’est la meilleure option que l’on peut espérer à ce jour et on peut l’obtenir pour un prix très raisonnable.
Image SwitchBot;
Le petit K11+ est ainsi affiché officiellement à 400 €, mais vous pouvez cocher une case sur la fiche produit pour l’acheter à 240 € seulement. Son grand frère, le S20, est vendu quant à lui à 610 € en temps normal, avec une réduction à 580. L’argument numéro un du modèle entrée de gamme est certainement sa taille et SwitchBot avance même que c’est le plus compact de sa catégorie. L’entreprise a particulièrement travaillé sur sa base, qui ne mesure que 24 cm de large et surtout 25 cm de haut, ce qui lui permettra de trouver place sous bon nombre de meubles. Pour les petits logements, c’est probablement une excellente option, même si le gros modèles a de nombreux arguments à faire valoir, si vous avez la place.
Le S20 est certes plus gros (46 cm de haut pour la base avec réservoir d’eau), il est aussi nettement meilleur sur le papier sur tous les points. Son aspiration est plus puissante, il gagne une caméra qui lui permet de mieux identifier les obstacles et surtout, il passe aussi la serpillère. Il est proposé en deux versions, la plus courante étant celle avec deux réservoirs d’eau intégrés (eau propre/eau sale), l’autre permettant de le brancher directement sur le réseau d’eau de la maison. Bref, c’est un engin nettement plus costaud qui est d’ailleurs actuellement en cours de test chez l’un d’entre nous, alors nous en reparlerons.
Le K11+ avec sa base trouvera place sous certains meubles, contrairement au S20. Image SwitchBot.
Quel que soit le modèle choisi, vous bénéficierez d’une intégration des pièces cartographiées par l’appareil directement dans Maison. De quoi demander au robot d’aspirer le salon ou de laver le sol de la cuisine, par le biais de Siri ou encore via des automatisations configurées dans l’app d’Apple. L’app de SwitchBot restera obligatoire pour la configuration initiale et certaines fonctionnalités avancées. Notons que d’autres aspirateurs de la marque sont eux aussi passés à Matter 1.4 ou le feront bientôt, apportant les mêmes avantages que ces deux nouveaux modèles.
SwitchBot enrichit le catalogue de robots aspirateurs compatibles avec le standard Matter, ce qui veut dire qu’ils peuvent trouver place dans l’app Maison d’Apple. Inutile d’ajouter un pont, contrairement à d’autres produits du fabricant, tout se fait ici directement en Wi-Fi. Mieux, ils gèrent tous deux la version 1.4 du standard, ce qui signifie que leur gestion des pièces est transmise par ce biais et accessible également depuis l’app pommée. C’est la meilleure option que l’on peut espérer à ce jour et on peut l’obtenir pour un prix très raisonnable.
Image SwitchBot;
Le petit K11+ est ainsi affiché officiellement à 400 €, mais vous pouvez cocher une case sur la fiche produit pour l’acheter à 240 € seulement. Son grand frère, le S20, est vendu quant à lui à 610 € en temps normal, avec une réduction à 580. L’argument numéro un du modèle entrée de gamme est certainement sa taille et SwitchBot avance même que c’est le plus compact de sa catégorie. L’entreprise a particulièrement travaillé sur sa base, qui ne mesure que 24 cm de large et surtout 25 cm de haut, ce qui lui permettra de trouver place sous bon nombre de meubles. Pour les petits logements, c’est probablement une excellente option, même si le gros modèles a de nombreux arguments à faire valoir, si vous avez la place.
Le S20 est certes plus gros (46 cm de haut pour la base avec réservoir d’eau), il est aussi nettement meilleur sur le papier sur tous les points. Son aspiration est plus puissante, il gagne une caméra qui lui permet de mieux identifier les obstacles et surtout, il passe aussi la serpillère. Il est proposé en deux versions, la plus courante étant celle avec deux réservoirs d’eau intégrés (eau propre/eau sale), l’autre permettant de le brancher directement sur le réseau d’eau de la maison. Bref, c’est un engin nettement plus costaud qui est d’ailleurs actuellement en cours de test chez l’un d’entre nous, alors nous en reparlerons.
Le K11+ avec sa base trouvera place sous certains meubles, contrairement au S20. Image SwitchBot.
Quel que soit le modèle choisi, vous bénéficierez d’une intégration des pièces cartographiées par l’appareil directement dans Maison. De quoi demander au robot d’aspirer le salon ou de laver le sol de la cuisine, par le biais de Siri ou encore via des automatisations configurées dans l’app d’Apple. L’app de SwitchBot restera obligatoire pour la configuration initiale et certaines fonctionnalités avancées. Notons que d’autres aspirateurs de la marque sont eux aussi passés à Matter 1.4 ou le feront bientôt, apportant les mêmes avantages que ces deux nouveaux modèles.
Apple Sports (gratuit) est désormais disponible en France, ainsi que dans plusieurs autres pays européens : Allemagne, Autriche, Espagne, Italie, Irlande, Islande et Portugal. Cette app conçue par Apple était réservée jusque-là à trois pays seulement (États-Unis, Canada et Royaume-Uni) et c’est la première expansion depuis sa sortie initiale, en février 2024. De quoi suivre, notamment, les matchs de foot européens et en français, comme ceux de la Ligue des champions de l’UEFA, dont la saison 2025-2026 débute justement ce soir.
Apple Sports permettra de suivre tous les matchs de la Ligue des champions, entre autres. Image iGeneration.
Pour accompagner ce lancement, Apple a ajouté plusieurs widgets à son app. On peut ainsi garder un œil sur les matchs en cours pour ses équipes favorites, sans avoir à ouvrir l’app à chaque fois. Apple Sports reste une app conçue strictement pour l’iPhone, même si rien n’empêche de l’installer sur un iPad pour bénéficier des mêmes widgets, c’est d’ailleurs ce qu’Apple recommande officiellement dans sa communication. Le widget pourra aussi trouver place sur le bureau de macOS, y compris en Europe. Le mode Recopie de l’iPhone étant toujours inaccessible, officiellement en raison du DMA, vous ne pourrez pas cliquer sur le widget pour avoir plus d’informations, mais vous pourrez quand même suivre un match par ce biais.
Autre nouveauté, les activités en direct peuvent désormais s’afficher automatiquement sur l’écran verrouillé d’iOS et sur la montre dès qu’un événement commence, vous n’avez même plus besoin d’ouvrir l’app au préalable. Pour en bénéficier, il faut suivre un événement sportif dans l’app, via un bouton dédié qui s’affiche avant l’heure de début. Enfin, la NFL et le football universitaire américain s’ajoutent aux sports que l’on pouvait déjà suivre. Côté foot européen, plusieurs ligues ont aussi été ajoutées avec la mise à jour : Bundesliga 2, la Ligue 2, la Primeira Liga, la Segunda División et la Serie B.
Même si Apple Sports est réservée à l’iPhone, on peut avoir son widget un peu partout. Image Apple.Tous les widgets d’Apple Sports, visualisés depuis un Mac (avec les bugs d’affichage qui sont toujours assez courants dans ce domaine…). Image iGeneration.
L’app permet de suivre de nombreux sports, pas que le foot, même si la sélection d’activités sans ballon rond est encore assez mince. La Formule 1 et le Nascar sont dans le lot, tout comme le tennis et le hockey, mais rien pour le rugby, par exemple. Un comble, alors que la Coupe du monde féminine a justement lieu en Angleterre. Ce n’était manifestement pas pour cette raison qu’Antoine Dupont a été invité à Cupertino lors de l’événement spécial dédié à l’iPhone…
Aqara annonce la commercialisation d’un nouveau produit, l’Interrupteur Volet Roulant H2 EU que l’on peut désormais acheter pour 60 € sur Amazon. Comme son nom l’indique, cet appareil est un interrupteur mural destiné à contrôler des volets roulants ou autres dispositifs similaires reliés physiquement à l’interrupteur par quatre fils (il ne prend pas en charge les modèles sans fil, comme les volets solaires devenus courants). Il intègre quatre boutons, dont deux sont dédiés au contrôle de l’ouverture et la fermeture de l’ouvrant et deux qui peuvent servir dans le cadre de la domotique.
Image Aqara.
Comme tous les autres produits de la gamme H2, celui-ci fonctionne par défaut en Thread et peut ainsi être connecté directement à un écosystème Matter, à condition d’avoir un routeur de bordure qui sera un HomePod (2 ou mini) ou une Apple TV (4K avec Ethernet) dans l’univers Apple. On peut aussi les basculer en Zigbee, ce qui nécessite alors d’avoir un pont Aqara ou un coordinateur Zigbee dans un environnement domotique ouvert comme Home Assistant. Passer au Zigbee apporte plus de fonctionnalités, dont ici la possibilité de configurer l’ouverture ou la fermeture maximales, alors qu’en Thread ce sera toujours au maximum dans chaque sens. Le choix de l’un ou l’autre se fait dans l’app Aqara, qui met à jour le firmware de l’interrupteur via du Bluetooth.
Passer en Zigbee permet aussi d’ajuster la durée de fonctionnement des phases d’ouverture et fermeture, sachant que l’interrupteur se calibre automatiquement quelle que soit sa connexion. Le deuxième bouton dédié à la domotique fonctionne également dans les deux modes, même si avec Matter vous n’aurez que deux boutons supplémentaires (clic simple en haut et en bas), tandis qu’Aqara en propose six (clics simple, double et prolongé en haut et en bas), ce qui peut transformer cet interrupteur en lanceur de scènes.
Cet interrupteur nécessite un fil neutre et il devrait trouver place dans les boîtes d’encastrement standard que l’on a en Europe.
Comme l’an dernier, Amazon va commencer le début du mois d’octobre 2025 avec deux journées de promotion. Le géant du commerce annonce ainsi les « Jours Prime Flash » qui auront lieu les 7 et 8 octobre 2025. Deux jours de prix réduits qui seront réservés aux abonnés Amazon Prime, d’où le nom de l’opération, et qui devraient permettre de faire quelques bonnes affaires.
Image MacGeneration.
Si vous n’êtes pas un abonné Amazon Prime, vous pouvez le faire dès maintenant à cette adresse. Mieux, la période d’essai gratuit est de 30 jours, ce qui sera suffisant pour vous permettre d’accéder aux promotions lors de ces deux jours. Vous paierez ensuite 6,99 € par mois ou 69,90 € par an, sauf si vous annulez l’abonnement avant la fin de la période d’essai. Pour ce prix, Amazon livre gratuitement en un jour sans minimum de commande, vous aurez un accès prioritaire à des promotions temporaires et bien d’autres services associés, dont Prime Video, le service de streaming vidéo de l’entreprise.
Pendant ces deux journées, Amazon promet des réductions sur de nombreux produits et sur des grandes marques, dont Philips (probablement la gamme Hue) et des marques françaises comme Tefal, Le Creuset ou encore Aigle. On peut supposer que ses propres produits, dont la gamme Kindle, seront aussi à prix réduit. Enfin, tous les abonnés Prime qui n’ont pas encore testé Amazon Music, concurrent maison de Spotify et Apple Music, pourront bénéficier de quatre mois d’essai gratuit à cette occasion.
Vous pouvez compter sur nous pour vous relayer les meilleures offres à l’occasion de ces Jours Flash Prime. J’en profite pour rappeler que l’un des avantages du Club iGen est de pouvoir masquer n’importe quel tag. Si vous n’êtes pas intéressé par ces bonnes affaires, vous pouvez masquer le tag « Promotions » que nous associons systématiquement à ces articles.
C’est un changement qui est présent depuis la première bêta d’iOS 26 et que je n’avais pourtant pas vraiment repéré jusque-là. Avec le passage à Liquid Glass, Apple a voulu effacer l’interface au profit du contenu et la barre d’accueil n’a pas échappé à ce traitement. Sans devenir transparente comme d’autres éléments d’interface, cette barre qui s’affiche en bas de l’écran sur tous les iPhone et iPad dépourvus de bouton d’accueil dédié disparait après quelques secondes. Alors qu’elle était toujours visible sous iOS 18 et versions antérieures, elle ne se montre désormais que pendant les interactions et s’efface dans la foulée.
La barre d’accueil reste une seconde ou deux avant de s’effacer, laissant effectivement toute la place aux contenus dans cet exemple. Image iGeneration.
Il faut dire que cette barre, introduite avec l’iPhone X il y a huit ans de cela, est probablement connue de la majorité des utilisateurs. La retirer est une manière d’alléger l’interface d’iOS et dans les apps qui présentent un contenu qui défile jusqu’en bas de l’écran, ce qui devient courant à l’ère Liquid Glass, son masquage permet effectivement de laisser plus de place au contenu en question.
Dans bien des situations toutefois, l’espace jusque-là occupé par la barre d’accueil reste vide. C’est le cas pour toutes les apps qui n’ont pas adopté la nouvelle présentation, auquel cas le bas de l’écran est occupé par une interface opaque et y retirer la barre d’accueil n’apporte rien. Même avec Liquid Glass, c’est aussi vrai sous le clavier virtuel, où l’espace vide semble encore plus grand quand la barre d’accueil s’est cachée. Voici quelques exemples pour vous aider à visualiser le changement.
Photos sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Mail, sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Le clavier virtuel sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Les Réglages sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.Horloge, sous iOS 18 à gauche et sous iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Le masquage automatique de la barre d’accueil ne gêne pas les gestes que l’on peut faire grâce à elle. Vous pouvez toujours glisser vers la droite ou vers la gauche sur la zone où elle doit normalement se trouver pour changer d’app. En glissant vers le haut, vous afficherez le tiroir du multitâche avec toutes les apps ouvertes récemment puis vous reviendrez à l’écran d’accueil en allant plus haut. Vers le bas, vous activerez le mode « accès facile » qui descend le contenu vers le bas. Enfin, en tapotant deux fois la zone, vous activerez toujours la possibilité d’échanger avec Siri en utilisant le clavier virtuel, au lieu de la voix sur les appareils compatibles avec Apple Intelligence.
Apple a ainsi fait un bon travail pour éviter que cette partie de cache-cache de la barre d’accueil ne pose problème. Du moins, si vous savez déjà l’utiliser : c’est mon cas et cela explique sans doute pourquoi je n’avais même pas remarqué sa disparition jusque-là. Je fais les gestes de manière instinctive, sans me demander où les réaliser et sans m’inquiéter de ne pas voir un élément d’interface sous-jacent. Néanmoins, ce retrait apporte rarement un avantage décisif en termes de contenu visible à l’écran et je ne sais pas si la barre d’accueil gênait vraiment. Pour les utilisateurs moins à l’aise et ceux qui débutent avec l’iPhone, n’est-ce pas aller trop loin dans la réduction de l’interface ?
Je n’ai pas trouvé de réglage pour revenir en arrière et afficher la barre d’accueil en permanence. La recherche dans l’app Réglages étant, hélas, toujours aussi médiocre, je suis peut-être passé à côté de la bonne option.
VirtualBuddy, l’outil de virtualisation gratuit qui simplifie la création de machines virtuelles sur le Mac, gagne une option supplémentaire avec sa dernière mise à jour. La version 2.1 peut désormais importer des fichiers directement depuis UTM, la référence du domaine qui est beaucoup plus complète grâce à sa couche d’émulation, mais aussi plus complexe à prendre en main. Si vous aviez commencé avec UTM, mais que vous préférez l’interface plus léchée de VirtualBuddy, c’est désormais possible. Vous pouvez glisser le fichier directement sur l’icône du Dock ou bien passer par le menu contextuel pour ouvrir une machine virtuelle UTM dans l’autre app.
Import d’une machine virtuelle créée avec UTM dans VirtualBuddy 2.1.
Précision importante, cette transition ne fonctionnera qu’avec les machines virtuelles qui reposent sur la couche de virtualisation fournie par macOS, car c’est la seule gérée par VirtualBuddy. UTM propose d’autres options basées sur QEMU, si bien que les systèmes virtuels qui font ce choix ne pourront pas faire la bascule. Ajoutons qu’il ne s’agit pas simplement d’ouvrir les fichiers de base : VirtualBuddy repose sur son propre format de fichiers et l’import consiste en réalité en la conversion du format UTM vers le sien. La machine virtuelle d’origine restera inchangée, si bien que vous pourrez aisément revenir en arrière en cas de problème.
La liste des nouveautés est encore longue et on repère dans le lot une alerte qui s’affichera désormais si on essaie de quitter l’app alors qu’un système d’exploitation virtuel est actif. On peut rafraichir le catalogue, qui propose des machines virtuelles prêtes à l’emploi pour macOS et Linux et de nombreux bugs ont été corrigés.
VirtualBuddy est une app gratuite et open-source, dont le code source en Swift est distribué sur GitHub. On peut toutefois aider son développeur en achetant une copie à cette adresse (prix défini par l’utilisateur) ou en sponsorisant son travail sur GitHub. Un Mac Apple Silicon sous macOS 13 est nécessaire, son interface n’est pas traduite en français.
Apple a créé sa propre puce Wi-Fi pour la gamme d’iPhone 17, avec l’Apple N1. Si elle prend bien en charge la septième et dernière norme en cours, le contraire aurait été étonnant, elle n’améliore pas la prise en charge restreinte qui était déjà la norme sur les iPhone 16 Pro. En effet, comme l’a relevé MacRumors en fouinant dans des documents fournis par la FCC, le modem Wi-Fi des iPhone 17 et iPhone Air reste limité à 160 MHz sur la bande des 6 GHz. Le Wi-Fi 7 peut pourtant fonctionner sur 320 MHz, ce qui apporterait un gros gain de performances.
Image Apple/iGeneration.
Sur mon iPhone 16 Pro également limité à 160 MHz, mon record est de 1,4 Gbps en téléchargement dans les conditions optimales de mon réseau, c’est-à-dire avec le smartphone placé quasiment sous une borne Wi-Fi 7 (U7 Pro d’Ubiquiti). Je vérifierai quand j’aurai reçu un nouvel iPhone si j’obtiens bien la même valeur, mais c’est assez probable. En théorie, la prise en charge des 320 MHz devrait me permettre de doubler cette valeur maximale, ce que quelques tests des rares smartphones correctement équipés prouvent effectivement. Un utilisateur a ainsi réussi à frôler les 2,9 Gbps sur un Pixel 9 Pro Fold, avec une borne Wi-Fi toutefois bien plus puissante que la mienne.
Dans ce domaine, le choix d’Apple est conservateur, mais assez logique. Rares sont les bornes Wi-Fi capables d’exploiter pleinement la largeur de 320 MHz sur la bande des 6 GHz et on imagine que l’autonomie en prendrait un gros coup le cas échéant. Le tout pour un avantage en pratique qui reste limité : autant dépasser le gigabit peut être intéressant sur un ordinateur, autant sur un smartphone, on a bien peu d’usages au quotidien qui peuvent exploiter une telle bande passante.
Malgré tout, si vous attendiez une amélioration de ce côté avec les iPhone 17 Pro, il faudra vous faire une raison : ça ne sera pas mieux que la gamme actuelle. En tout cas sur le papier, peut-être que l’on verra des différences malgré tout en pratique. Apple a promis des gains du côté de l’efficience et aussi des performances améliorées lors du partage de la connexion ou pendant l’utilisation d’AirDrop. En attendant de savoir si cela sera sensible à l’usage, c’est toujours bon à prendre.
Comme n’importe quel site web, MacGeneration ne serait rien sans des serveurs. C’est valable aussi pour notre application mobile, qui a bien besoin de récupérer tous nos contenus quelque part. Pour prolonger le 25e anniversaire de MacGeneration, je vous propose de lever en partie le voile sur l’infrastructure qui héberge tous nos sites et services.
L’un de ces serveurs pourrait héberger le contenu que vous lisez en ce moment même. Image OVHcloud.
Une infrastructure à mi-chemin entre deux mondes
Pour commencer, il faut peut-être évoquer notre situation actuelle, qui est assez particulière. MacGeneration a connu de nombreuses infrastructures au cours de son existence. Au début de l’aventure, au tournant des années 2000, c’était le système D avec des Mac bricolés en guise de serveurs. Notre hébergement s’est ensuite vite professionnalisé pour répondre à la croissance continue du lectorat. Cela fait maintenant dix ans que nous sommes hébergés par OVH, devenu OVHcloud, l’un des leaders européens de l’hébergement et un acteur français qui nous permet d’utiliser des serveurs situés dans le nord de la France. Si nous n’avons pas changé d’hébergeur depuis, les techniques comme nos besoins ont changé en une décennie et nous nous trouvons actuellement au cœur d’une transition.
Vous l’avez peut-être noté si vous utilisez nos sites web, leur interface a un petit peu changé l’été dernier. Sans bousculer la maquette, MacGeneration, iGeneration et WatchGeneration ont basculé sur une toute nouvelle base technique courant 2024 et c’est le signe le plus visible de cette transition qui devrait encore durer quelques mois. Sous le capot, nous sommes en train d’abandonner Drupal, un gestionnaire de contenu (CMS) concurrent historique de WordPress que nous utilisons depuis la toute fin des années 2000. Nous avons décidé il y a quelques années de créer notre propre CMS parfaitement adapté à nos besoins, au lieu d’essayer d’adapter un outil clé en main, comme nous l’avions fait jusque-là.
La transition en une image : la nouvelle interface d’administration flambant neuve codée par nos développeurs en arrière-plan mène toujours à celle de Drupal 7 au premier plan quand on veut éditer un article. Image MacGeneration.
Pour cette nouvelle fondation, nos développeurs ont créé un ensemble d’applications que l’on nomme API dans le jargon. Vous ne les voyez pas, mais vous les utilisez au quotidien : ce sont ces API qui stockent le contenu dans une base de données, que ce soit des articles ou des commentaires, et ce sont aussi des API qui distribuent ce contenu quand vous ouvrez une page de nos sites. Cette approche modulaire, avec des dizaines de briques qui communiquent entre elles, est bien différente du monolithe qu’est Drupal 7, le CMS que nous continuons d’utiliser pendant la transition.
En effet, nos moyens limités ne nous permettent pas de basculer entièrement du jour au lendemain sur notre nouveau CMS et il n’est pas question de fermer les sites pendant une longue durée pour réaliser cette opération. Dans ce contexte, nous avons mis en place deux infrastructures serveur qui tournent en parallèle. L’ancienne destinée à héberger Drupal reste active pour gérer les contenus. La nouvelle avec toutes les API maison prend peu à peu le relai, remplaçant progressivement des fonctionnalités assurées jusque-là par le CMS historique. De nombreuses briques dépendent encore de Drupal, à la fois en interne (pour tous les outils de création et de publication d’articles) et en externe. Par exemple, notre app mobile historique repose largement sur Drupal et nous devrons la remplacer par une toute nouvelle version afin de mener à bien la transition.
Tout cela pour vous prévenir que notre infrastructure serveur est un petit peu complexe en ce moment, ce qui est l’occasion parfaite d’évoquer quelques évolutions menées dans les centres de données qui hébergent MacGeneration.
Du matériel aux conteneurs, une infrastructure de plus en plus virtuelle
Ces évolutions dépendent en réalité largement de la technologie à notre disposition. Quand MacGeneration voit le jour en 1999, héberger un site web, même purement statique comme il l’était à l’époque, n’est pas une mince affaire. Des serveurs (pas très puissants) à la bande passante (les données qui transitent depuis les serveurs vers les ordinateurs des visiteurs), tout coûte cher. Au fil du temps, le réseau internet gagne en importance et se démocratise, ce qui passe aussi par du matériel plus abordable et plus puissant. Le prix de la bande passante chute également, à tel point qu’on ne nous la facture plus du tout et qu’elle n’est même pas mesurée. Ce n’est pas le cas pour tous les hébergeurs, ni pour toutes les régions du monde, mais vous pouvez héberger un site en Europe sans payer un centime de plus même si vous recevez d’un coup un trafic énorme, ce qui est rassurant pour les entreprises comme nous.
Pendant très longtemps, notre infrastructure a été basée sur des serveurs dédiés, du matériel que nous avons d’abord possédé puis loué auprès de l’hébergeur, mais qui était entièrement géré par nos soins. Cette option n’a pas disparu, OVHcloud a toujours une large gamme de serveurs dédiés pour les clients qui le souhaitent. Cela a encore quelques intérêts, notamment financiers si l’on a des besoins importants. À capacité égale, un hébergement dédié peut être moins cher qu’un serveur virtuel s’il demande beaucoup de puissance CPU (ou GPU à l’ère de l’intelligence artificielle) ou énormément de stockage. Elle a aussi des inconvénients, qui nous ont poussés au fil des années vers la virtualisation.
OVHcloud assemble ses propres serveurs dans une usine située à Croix, juste à côté de Roubaix, ce qui lui permet d’utiliser une solution maison de refroidissement à eau et de limiter les besoins en climatisation de ses centres de données. Image OVHcloud.
Avec un serveur dédié, vous dépendez d’un équipement particulier qui peut, comme tout matériel, connaître des défaillances au fil du temps. Si vous le louez, votre hébergeur devra alors effectuer les réparations et même si l’opération est rapide, on parle probablement de quelques heures où le serveur sera au mieux ralenti, souvent inaccessible. Si la panne concerne le stockage, ce qui est courant, il faut en plus prévoir le temps de restaurer les données et gérer d’éventuelles pertes depuis la dernière sauvegarde. C’est pourquoi notre ancienne infrastructure reposait sur des serveurs redondants pour chaque élément : nous avions deux serveurs de base de données qui répliquaient les informations en temps réel, plusieurs serveurs web qui hébergeaient les sites et même plusieurs load balancers, des serveurs qui accueillent au départ les visiteurs et les dirigent ensuite au bon endroit.
Ce genre d’infrastructure est assez lourd à mettre en œuvre et à gérer au quotidien, tandis que les éventuels avantages financiers sont effacés par la nécessité d’avoir de la redondance matérielle. C’est pourquoi nous avons choisi de basculer sur une nouvelle configuration à la fin des années 2010, profitant de l’offre « Public Cloud » de l’hébergeur français. Pour faire (très) simple, l’entreprise installe de nombreux serveurs dans ses centres de données et les propose à la découpe, avec des machines virtuelles qui n’exploitent qu’une partie de ce matériel — on parle en général d’instances. Selon les besoins, vous pouvez opter pour une petite instance avec peu de cœurs CPU, peu de RAM et peu de stockage ou au contraire une très grosse instance. Contrairement à un hébergement « mutualisé » que l’on trouve en entrée de gamme, ces ressources sont garanties, c’est-à-dire que si vous payez pour deux cœurs CPU, vous aurez accès à 100 % de ces deux cœurs aussi longtemps que vous le souhaitez, sans être bridé par un voisin plus gourmand.
Notre première infrastructure « virtuelle » a été un calque de l’ancienne, avec des instances au lieu de serveurs dédiés. Nous avions comme toujours un load balancer en entrée, deux ou trois instances web pour répartir la charge entre tous les visiteurs, et un gros serveur de base de données, le tout communicant via un réseau interne privé. Inutile de créer de la redondance, c’est OVHcloud qui s’en charge en mettant en place plus de matériel que nécessaire. Quand un des serveurs du Public Cloud tombe en panne, un autre prend le relai en toute transparence et nous ne nous en rendons même pas compte. Si les problèmes peuvent toujours arriver, notamment à l’échelle d’un centre de données entier, cette virtualisation nous a permis d’éviter les pannes matérielles les plus courantes. En six ans avec cette offre, nous n’avons jamais perdu une instance à cause d’un disque dur déficient ou d’une alimentation défaillante.
Une partie des instances actuellement dans notre infrastructure mixte : celles sous Ubuntu sont les anciennes de l’ère Drupal, celles sous Debian sont les nouvelles qui servent à notre propre CMS. Image MacGeneration.
Ce choix a apporté de nombreux avantages que l’on n’avait pas envisagés au départ. Puisque les instances sont virtuelles, on peut facilement et surtout très rapidement en créer de nouvelles selon les besoins. Alors qu’un serveur dédié est en général loué pour un mois entier1, une instance Public Cloud est facturée à l’heure. C’est très utile pour tester rapidement une idée et nous l’avons fait à plusieurs reprises au fil des années, avec des instances lancées pendant quelques jours seulement puis supprimées. Autre atout, puisque tout est virtuel, nous pouvons ajuster la puissance d’une instance si nos besoins changent… ou alors en créer une nouvelle si c’est plus facile, puisque c’est une opération simple et rapide.
La transition en cours vers notre CMS maison nous a amené à revoir en profondeur cette architecture « traditionnelle » et ajouter une couche de virtualisation supplémentaire. Les API qui composent notre gestionnaire de contenu maison tournent en effet dans des conteneurs, des sortes de machines virtuelles allégées, grâce à Docker, un outil très connu et utilisé en masse dans le monde des serveurs. Chaque brique repose sur une « stack » (pile) composée de plusieurs conteneurs différents en fonction des besoins. Ces conteneurs échangent entre eux au sein d’une pile et aussi avec les autres conteneurs, tout est géré par Docker et lié au même réseau privé « vRack » à notre disposition dans cette offre. Nous utilisions déjà cette technologie du temps des serveurs dédiés, elle reste toujours d’actualité avec nos instances virtuelles.
Avec cette approche, nous n’avons plus besoin d’autant de serveurs différents, mais chaque instance doit être nettement plus grosse. Pour résumer, la nouvelle infrastructure se compose de trois instances Public Cloud. La première est dédiée aux API et à toute la gestion des données (on parle souvent de « back-end »). La deuxième fait office de serveur web pour fournir ces données à nos sites et sur nos apps (le « front-end »). La troisième se charge d’héberger tous les outils annexes, de Plausible que nous utilisons désormais pour des statistiques plus respectueuses de votre vie privée à Portainer qui nous sert à gérer les conteneurs Docker.
Le « cloud », ce sont d’abord des infrastructures bien physiques. Cette photo du centre de données de Gravelines où sont situées nos instances donne une idée des dimensions de telles installations et aussi de tout l’équipement nécessaire pour refroidir les machines (les gros ventilateurs ainsi que les échangeurs en métal sur la droite) et les alimenter en cas de panne de courant (les groupes électrogènes sur la gauche). Image OVHcloud.
Cette couche d’abstraction supplémentaire répond à une tendance générale dans le monde de l’hébergement et elle nous simplifie la vie, en nous permettant encore plus facilement d’ajuster les ressources pour répondre à la demande. C’est aussi une bonne manière de moins dépendre d’un hébergeur, puisque nos conteneurs Docker peuvent tourner n’importe où.
Une gestion entièrement en interne
MacGeneration n’est plus le site amateur alimenté par des contributeurs sur leur temps libre, c’est une entreprise qui paye un salaire à ses journalistes et développeurs. Malgré tout, nous restons une petite structure indépendante avec des moyens limités, un fort sens de la débrouille et un goût prononcé pour la polyvalence. Je ne suis pas journaliste de formation, j’ai commencé à écrire pour le site presque par accident pendant mes études et je n’ai jamais quitté l’entreprise depuis. Je travaille principalement comme rédacteur, mais aussi comme administrateur réseau. Je gère les serveurs au quotidien avec mon collègue Cédric, embauché comme développeur web pour travailler sur Drupal, et cela fait près de dix ans que nous faisons tout en interne.
Avant cela, nous avions des contrats d’infogérance, comme on dit dans le milieu, c’est-à-dire qu’un tiers ou l’hébergeur lui-même se chargeait de gérer les serveurs et toute la configuration de l’infrastructure. MacGeneration se contentait de fournir un cahier des charges et nous avions accès aux serveurs uniquement pour gérer nos fichiers et applications. La première infrastructure créée chez OVHcloud a été imaginée et mise en place par Maxime Valette, que vous connaissez peut-être grâce au site Vie de merde qu’il a fondé à la fin des années 2000. Cédric a pris le relai par la suite et je l’ai rejoint vers 2017 pour mettre au point une toute nouvelle infrastructure, la première conçue et déployée en interne et celle qui tourne encore pour héberger Drupal.
Cédric au premier plan et l’auteur de ces lignes derrière, lors de nos premières sessions ensemble sur les serveurs dans le courant de l’année 2017. Image MacGeneration.
Confier l’administration réseau à deux employés est une bonne affaire pour MacGeneration, qui ne pourrait de toute manière pas se permettre d’avoir un employé à temps plein juste pour cette tâche. Ce n’est pas qu’une histoire de gros sous néanmoins : en gérant nous-mêmes nos serveurs, nous avons une liberté et une réactivité bien supérieures à ce qu’un contrat d’infogérance nous apporterait. Nous pouvons décider sur un coup de tête d’expérimenter avec une idée, quitte à tout annuler si elle n’aboutit pas, sans avoir à solliciter un tiers et devoir définir un cahier des charges bien précis. Grâce à cette gestion interne, nous avons expérimenté beaucoup plus et énormément appris : c’est l’avantage pour Cédric et moi-même.
Nous apprenons d’ailleurs encore tous les jours, dès que l’on commence à bricoler avec ces serveurs. Cette souplesse nous a aussi joué des tours, c’est vrai. Ne le répétez pas à notre patron, mais il nous arrive de perdre du temps sur un problème qu’un professionnel saurait peut-être corriger d’un claquement de doigt, ou alors de suivre une voie qui mène à une impasse. En contrepartie, nous maîtrisons toute la chaîne technique et nous gérons autant le stockage que la distribution du contenu que vous pouvez lire tous les jours sur nos sites et dans nos apps. Garder un tel contrôle d’un bout à l’autre, c’est assez rare dans notre industrie et une fierté.
L’offre s’est élargie depuis et OVHcloud, comme ses concurrents, propose désormais des serveurs dédiés payés à l’heure et gérés comme des instances virtuelles. ↩︎
Apple a fait un clin d’œil discret au tout premier MacBook Air dans son keynote de mardi. Lors de la présentation de l’iPhone Air, on peut très brièvement le voir (à 40 min et 58 s) dans un coin de l’image et il s’agit du premier modèle, rangé dans une enveloppe kraft. Un hommage à la présentation du premier MacBook Air, quand Steve Jobs l’avait sorti d’une enveloppe qui était restée pendant tout ce temps sur son bureau.
Apple a fermé de nouveau sa boutique en ligne, pour la deuxième fois cette semaine. Pas de surprise, c’est aujourd’hui que les précommandes débuteront pour les nouveaux iPhone et comme toujours, l’Apple Store ferme avant pour préparer l’événement. La réouverture est prévue sur les coups de 14 heures en France, comme le message affiché sur le site officiel de la Pomme le rappelle.
Image MacGeneration.
Rappelons que vous pourrez alors précommander les iPhone 17, iPhone 17, iPhone 17 Pro et iPhone 17 Pro Max. Les premières livraisons devraient avoir lieu dans une semaine pile, le vendredi 19 septembre. Est-ce qu’il y aura des problèmes de stock cette année ? On aura vite la réponse…
Tesla a eu une bonne idée pour simplifier les charges sur des bornes de charge tierces, qui reposent encore souvent sur un lecteur de carte NFC comme seul moyen d’authentification. Le constructeur américain fournit justement une carte NFC à tous ses clients, c’est la clé de base de ses voitures, même si on utilise plutôt son smartphone au quotidien comme je l’avais détaillé dans la série sur mon expérience en Model 3. Cette carte noire, qui traine probablement dans un coin des portefeuilles de bon nombre de conducteurs, va trouver une nouvelle utilité avec le MultiPass.
Présentation du MultiPass dans l’app officielle de Tesla. Capture d’écran vidéo @TeslaCharging@x.
Derrière ce nom clin d’œil, une idée assez simple, mais très astucieuse que Tesla a lancé uniquement aux Pays-Bas à ce stade, tout en promettant son arrivée prochaine dans davantage de pays. Une fois activée dans l’app officielle du constructeur, la carte NFC peut gagner une fonctionnalité supplémentaire et devenir une carte de charge destinée aux bornes tierces, en dehors du réseau de superchargeurs. Sur les bornes fournies par Ionity, Allego, Electra, Fastned et plus encore sur les bornes de charge « lente » que l’on trouve dans de nombreuses villes, on pourra alors utiliser la carte Tesla (ou même le faire directement depuis l’app) pour déclencher une session de charge avec une voiture.
Le constructeur gère alors la communication avec le réseau de la borne tierce et surtout le paiement, en utilisant le moyen de paiement déjà associé à la voiture (carte bleue ou compte bancaire). Les conducteurs n’auront ainsi pas à commander au cas où une carte tierce, comme celle de Chargemap ou la carte ChargePoint qui réside dans ma boîte à gants depuis le premier jour, ils pourront utiliser celle fournie avec leur voiture. Pour ne rien gâcher, l’entreprise d’Elon Musk ne facturera pas de frais additionnels en plus du prix de la charge, ce qui est pourtant la règle dans le domaine. On verra si cette générosité durera ou si elle ne sera en vigueur que le temps de vérifier que tout fonctionne correctement.
Le seul point bloquant face aux cartes de charge spécialisées est sans doute la liste de chargeurs gérés par la carte Tesla. Il faut que la borne soit référencée sur l’écran de la voiture pour que la charge puisse être initiée par ce biais, ce qui n’est pas le cas de tous les chargeurs. Le constructeur essaie d’être malin en n’affichant que les lieux déjà utilisés par ses clients et qui sont connus pour leur fiabilité. Une bonne idée sur le papier, qui ne pose aucun problème sur les gros axes tout en limitant probablement le MultiPass sur les bornes plus isolées. Les cartes de charge spécialisées ont justement cet avantage d’être acceptées (presque) partout, c’est pour cela qu’on en prend par sécurité.
Le dernier produit d’Ubiquiti intéressera tous ceux qui cherchent une solution pas trop chère pour s’équiper en caméras domestiques avec un stockage local des données. On utilise alors ce que l’on appelle un enregistreur réseau, ou NVR (Network Video Recorder), et le Network Video Recorder Instant semble une excellente proposition dans l’univers du constructeur américain, tout d’abord pour son tarif raisonnable. Affiché à 179 € HT, vous pourrez l’obtenir pour 214,8 € avec la TVA et à ce tarif, vous aurez tout ce qu’il faut pour gérer quelques caméras de la marque ou même d’autres modèles, à condition qu’ils respectent les standards des caméras sur réseau.
Le NVR Instant est un petit boîtier (carré de 22 cm de côté sur 4,7 cm d’épaisseur) qui trouvera place n’importe où et pas seulement dans un rack serveur. À l’intérieur, on trouve un emplacement pour disque dur 3,5 pouces (aussi compatible avec un SSD en barrette) qui servira à stocker les données transmises par les images. Au dos, sept ports Ethernet en plus de l’alimentation et d’une prise HDMI : un Ethernet servira à relier l’appareil au réseau local, les six autres serviront aux caméras et ils sont PoE, ce qui veut dire qu’ils pourront les alimenter en énergie en même temps. La prise vidéo sert à relier le produit à un écran pour afficher les flux vidéo en temps réel, ce qui sera sans doute surtout utile dans une entreprise.
Sous le capot, on retrouve UniFi Protect, l’app d’Ubiquiti dédiée à la gestion des caméras. On pourra aussi installer UniFi Access, qui gère les sonnettes et autres serrures connectées du fabricant, puisque le NVR Instant est aussi compatible avec cette catégorie de produits. Sur le plan fonctionnel, il n’y a pas de différence avec les gros NVR destinés aux professionnels vendus jusque-là, toutes les fonctionnalités sont toujours proposées dans ce petit boîtier moins cher.
Images Ubiquiti.
Le NVR Instant ne sera pas aussi puissant que ces autres produits plus gros et plus chers, ce qui se retrouve notamment dans sa capacité à gérer un grand nombre de caméras. Ubiquiti indique qu’il pourra prendre en charge jusqu’à 6 caméras 4K, 8 en 2K, 15 en HD ou bien un mix de plusieurs qualités. Ce sera probablement bien suffisant dans un environnement privé et même pour un usage professionnel, une petite entreprise n’ayant pas nécessairement besoin de plus. Notez aussi qu’il n’y a pas de redondance côté stockage, mais là encore, ce n’est pas une exigence pour une bonne partie des besoins.
Outre la version nue autour de 200 €, Ubiquiti commercialise aussi un kit clé en main qui ajoute au NVR Instant un disque dur de 1 To ainsi que quatre caméras maison, des G5 Turret Ultra. Comptez alors 646,8 € TTC, ce qui n’est pas une réduction importante sur le prix individuel (les caméras sont vendues 96 € à l’unité), mais ce qui peut être pratique pour bien débuter.
À noter que vous n’avez pas besoin d’autre matériel de la marque si vous ne cherchez qu’un enregistreur vidéo réseau, même si le produit trouvera naturellement place au sein de l’écosystème UniFi complet, y compris les équipements réseau et Wi-Fi. Je vous renvoie vers cette introduction si vous voulez en savoir plus à ce sujet.
Maintenant que la nouvelle gamme d’iPhone 17 est officialisée et surtout que les téléphones passent dans les mains de journalistes, on commence sans surprise à voir émerger les mesures de performances. La base de données de Geekbench 6 contient ainsi plusieurs tests attribués aux nouveaux iPhone, comme l’a repéré MacRumors. De quoi avoir une première idée des performances théoriques à attendre et comme Apple l’avait promis, les gains sont les plus impressionnants du côté des graphismes.
Image iGeneration.
Le meilleur test « Metal », qui sollicite le GPU, monte ainsi à 45 657 points sur l’A19 Pro avec ses six cœurs tous actifs, contre environ 33 000 points pour l’A18 Pro. Cela représente une hausse de plus de 37 %, assez proche des promesses d’Apple, qui évoquait un gain de 40 % d’une génération à l’autre. Même si cela ne se voit pas nécessairement ici, chaque cœur du nouveau GPU conçu par Apple intègre un accélérateur neuronal qui devrait creuser l’écart sur certaines tâches, plutôt côté intelligence artificielle. Plus intéressant, un test sur cinq cœurs qui correspondrait à la puce de l’iPhone Air prouve qu’il y a encore des progrès par rapport aux iPhone Pro de l’an dernier, même avec une puce « diminuée ».
Les mesures du processeur montrent aussi des gains, même s’ils sont plus mesurés. L’A19 Pro repose toujours sur le même nombre de cœurs CPU, six en tout dont deux performants, et le score Geekbench 6 est en hausse de 13 à 15 % selon les tests par rapport à la puce de génération précédente. Apple est restée plus vague de ce côté et la page produit de l’iPhone 17 Pro compare le CPU à celui du 15 Pro (le nouveau est censé être 20 % plus rapide) une manière de souligner que les gains d’une année sur l’autre sont moins spectaculaires.
Au-delà de ces mesures théoriques, il sera intéressant de vérifier dans la pratique si les performances sont meilleures, notamment sur la durée. C’est en effet censé être un point fort des nouveaux iPhone Pro, qui disposent d’un tout nouveau système de refroidissement et dont la conception entière semble répondre aux besoins de la puce dans ce domaine. Est-ce que ça fera une différence à l’usage ? Réponse dans quelques semaines !
Au milieu du déluge d’annonces qui font suite à l’événement spécial dédié aux nouveaux iPhone, Apple a aussi publié des bêtas pour ses anciens systèmes d’exploitation. iOS 26 et macOS 26 sortiront en version finale ce lundi, 15 septembre 2025, ce qui ne veut pas dire que les précédentes versions seront oubliées. La preuve, l’entreprise a diffusé des mises à jour en bêta pour iOS 18.7 et macOS 15.7 et même, c’est plus original, pour macOS 14.8 !
Il y a une bêta de macOS Sequoia, si vous le souhaitez. Image MacGeneration.
Dans le détail, vous pourrez télécharger une bêta développeur ou publique pour les trois systèmes : iOS 18.7 avec le numéro de build 22H20, macOS 15.7 avec la build 24G222 et enfin macOS 14.8 qui affiche la build 23J21. Ces mises à jour n’apportent pas de nouveautés significatives pour les utilisateurs, ce qui ne les empêche pas de corriger quelques bugs et surtout des failles importantes.
Depuis iOS 15, Apple propose aux hôtels qui le souhaitent de permettre à leurs clients d’ouvrir la porte de leur chambre avec un iPhone ou une Apple Watch. Sous le capot, c’est le même principe que les clés du domicile destinées aux particuliers, appliqué à une toute autre échelle, celui d’un hôtel entier. Jusque-là, la fonction a surtout été déployée de l’autre côté de l’Atlantique et dans des hôtels plutôt luxueux, la chaîne Hyatt ayant été le premier partenaire d’Apple dans l’aventure. Cela change avec l’arrivée d’easyHotel, une chaîne de 50 hôtels plutôt bon marché situés en Europe.
Capture d’écran du site de easyHotel.
La chaîne annonce l’arrivée de la fonctionnalité et présente ses avantages : plus besoin de s’enregistrer, pas besoin de garder une clé dédiée, mise à jour simplifiée de la chambre si besoin, etc. Dans les hôtels pris en charge, le client pourra ajouter une clé virtuelle à l’app Cartes de son iPhone et Apple Watch et ouvrir la porte de la chambre par ce biais. La puce NFC intégrée aux appareils pommés se charge de transmettre une autorisation d’accès à la porte, équipée elle aussi d’un lecteur de puce. Cela fonctionnera aussi partout où un accès est restreint, typiquement dans l’ascenseur pour accéder au bon étage ou encore pour accéder aux zones communes.
C’est une bonne nouvelle pour les touristes européens, même si le déploiement est encore balbutiant. En effet, easyHotel n’a équipé que deux établissements pour le moment : London City Shoreditch et Paris Aubervilliers situé au nord de la capitale française. C’est un bon début, mais il va falloir encore faire preuve de patience en moyenne et compter pendant un moment sur les cartes d’accès en plastique traditionnellement distribuées aux réceptions des hôtels.
Apple ne l’a pas mentionné pendant son événement spécial hier, c’est au détour des communiqués de presse annonçant les nouveaux iPhone qu’on peut l’apprendre. Un nouveau style photographique a été ajouté à l’Appareil photo à l’occasion de la sortie des iPhone 17, mais il n’est pas exclusif à ces modèles. La RC d’iOS 26, distribuée hier soir, intègre bien ce nouveau style sur mon iPhone 16 Pro, alors j’ai pris quelques photos ce matin pour le tester. Nommé « Éclatant » en français, il « éclaire les tons de peau et ajoute une touche vive à l’ensemble de l’image » d’après Apple.
Le style standard à gauche, le nouveau style lumineux à droite sur la caméra avant d’un iPhone 16 Pro. Image iGeneration.
On est ici sur un style de la catégorie « Tons », nettement plus subtil que ceux de la catégorie « Ambiance ». J’utilise en temps normal le style « Naturel » qui renforce les contrastes et la différence avec « Éclatant » est assez nette sur les quelques photos que j’ai prises avec un 16 Pro. La luminosité est en effet poussée par défaut, les couleurs sont… plus éclatantes en effet, au détriment des contrastes. J’ai laissé la configuration du style par défaut, on peut la modifier comme pour les autres pour renforcer ou au contraire réduire l’effet.
Style photographique « Naturel » à gauche, le nouveau « Éclatant » à droite. Image iGeneration.Naturel / Éclatant. Image iGeneration.Naturel / Éclatant. Image iGeneration.
À vous de voir ce que vous préférez, sachant que le gros avantage de ces styles photographiques nouvelle génération, c’est qu’ils ne sont pas destructeurs. Vous pouvez à tout moment les modifier, voire les retirer entièrement si vous n’en voulez pas. Par défaut, l’Appareil photo retiendra le dernier style utilisé et l’appliquera à toutes les photos.
Au passage, il faut iOS 26 ou macOS 26 avec la RC pour pouvoir modifier le nouveau style photographique. Photos ne sait pas le gérer correctement avec les anciennes versions et affiche un message d’erreur quand on active les outils d’édition dédiés au style.
Mise à jour à 11h
Comme vous avez été plusieurs à me le signaler, le style photographique « Lumineux » n’est pas nouveau du tout, il est présent sur les iPhone 16 depuis un an. Ne l’utilisant jamais moi-même, j’avais oublié jusqu’à son existence et j’ai confondu avec le nouveau style qui se nomme en réalité « Éclatant ». J’ai ainsi repris tout l’article en conséquence et je vous présente mes excuses pour cette erreur.
La traduction en direct est une nouveauté des AirPods présentée hier par Apple pour ses tout nouveaux AirPods Pro 3. Pourtant, ce n’est pas une fonctionnalité réservée à ces modèles, puisque l’on pourra aussi l’utiliser sur les AirPods Pro 2 et les AirPods 4, une excellente nouvelle. Pour ne rien gâcher, le français fait partie des premières langues prises en charge dès le lancement, une deuxième excellente nouvelle. Sauf que, comme l’a relevé Consomac, la France sera exclue au départ.
Capture d’écran du site Apple, image WatchGeneration.
La fonctionnalité ne sera en effet pas proposée dans l’Union européenne pour le français, comme cette liste le confirme sur le site d’Apple. Le français « de France », qu’Apple distingue du français parlé en Belgique, au Canada ou en Suisse, ne sera pas accessible pour les utilisateurs au sein de l’Union européenne au lancement, uniquement pour les touristes. On ne sait pas pourquoi, d’autant que l’on note une bizarrerie sur cette liste.
Puisque l’Union européenne est impliquée et que la fonctionnalité repose sur Apple Intelligence, on pouvait s’attendre à une restriction liée au DMA. Le fait que l’espagnol d’Espagne soit lui aussi inaccessible au sein de l’UE allait dans le même sens, sauf que ce n’est pas le cas de l’allemand d’Allemagne. Inutile d’entretenir un faux espoir toutefois, il s’agit probablement d’une erreur sur cette liste et Apple ajoutera sûrement une mention précisant que la langue sera inaccessible aux utilisateurs du continent européen.
En effet, on peut aussi se référer aux pages produits des AirPods Pro 3 dans les différents pays pour savoir qui a la traduction en direct. La version originale, destinée aux États-Unis, met bien en avant la nouveauté, alors que les pages française et allemande font toutes deux l’impasse. On imagine donc que c’est un oubli sur la liste et que l’Union européenne dans son ensemble qui sera exclue au lancement.
Mise à jour le 10/09/2025 09:32 : ajout d’une précision sur l’Allemagne.
Vous avez de (très) gros besoins en matière de stockage ? L’iPhone 17 Pro Max peut intégrer 2 To de mémoire si vous le souhaitez, un nouveau record sur les smartphones conçus par Apple. Jusque-là et depuis quelques années maintenant (depuis les iPhone 13 Pro, cela fait donc quatre ans), le maximum était de 1 To, ce qui n’était déjà pas si mal. Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez doubler cette capacité à condition d’y mettre le prix : Apple demandera pas moins de 2 479 € pour un iPhone 17 Pro Max de 2 To.
Il va falloir en tourner des vidéos, pour justifier ce prix. Capture site Apple, image iGeneration.
C’est, là aussi, un nouveau record qui explose le précédent, l’iPhone 16 Pro Max le plus cher étant vendu 1 979 € « seulement ». C’est d’ailleurs le même prix pour la nouvelle génération avec 1 To, Apple fait ainsi payer 500 € pour doubler le stockage. Si le tarif est aussi élevé, c’est aussi parce que l’iPhone 17 Pro est privé de l’option. Sans cela, on pourrait imaginer que les 2 To seraient accessibles dès 2 329 €, une affaire !
Quoi qu’il en soit, l’option intéressera surtout les vidéastes, qui pourront filmer avec des iPhone 17 Pro Max dans la meilleure qualité possible pour quelques minutes de plus. Et encore, pour justifier les 2 To de stockage, il faut avoir une bonne raison de refuser les autres solutions techniques, comme un SSD relié au port USB-C de l’iPhone. Si c’est votre cas et que vous rêviez d’un iPhone avec autant de stockage qu’un MacBook Air, Apple a répondu favorablement à votre demande.
La rumeur avait vu juste, au moins pour l’un des nouveaux smartphones présenté ce soir par Apple. L’iPhone Air abandonne son tiroir de carte SIM dans le monde entier, y compris en Europe où l’eSIM sera la seule option pour lui. En revanche, les trois autres modèles, à savoir l’iPhone 17, l’iPhone 17 Pro et l’iPhone 17 Pro Max gardent le bon vieux tiroir à SIM en Europe.
L’ouverture pour le tiroir dédié à la carte SIM est bien visible sur le côté de cet iPhone 17 Pro européen. Image Apple/iGeneration.
Comme les années précédentes, on ne peut pas choisir une version sans tiroir, alors que celle-ci existe sur d’autres marchés et notamment en Amérique du Nord. Contrairement aux générations précédentes, le retrait du tiroir avait pourtant un sens sur les iPhone 17 Pro : Apple a prévu deux tailles de batterie, dont une légèrement plus grosse pour les modèles qui n’ont qu’une eSIM. Cela se voit sur les autonomies annoncées par Apple, qui sont inférieures de deux heures en Europe.
L’iPhone 17 Pro est ainsi affiché avec 33 heures de lecture vidéo en local et 30 heures de streaming aux États-Unis, contre respectivement 31 et 28 pour le même modèle vendu de ce côté de l’Océan. Même topo pour le 17 Pro Max, qui grimpe à 39 heures en lecture vidéo local et 35 heures en streaming quand il n’a pas de tiroir à SIM, contre 37 et 33 par ici.
Est-ce que les deux heures d’autonomie perdue feraient une vraie différence à l’usage ? À défaut de pouvoir comparer les deux variantes, on sait bien que l’autonomie est un critère essentiel et Apple aurait pu proposer la version sans SIM également en Europe. C’est certainement pour simplifier sa chaîne de production que l’on garde forcément le tiroir ici, et tant pis pour l’autonomie perdue.
À noter que ce n’est pas le cas sur l’iPhone 17, qui garde la même autonomie quelle que soit la variante, indiquant qu’il n’y a qu’une seule taille de batterie sur ce modèle entrée de gamme. Pour finir le tour, l’iPhone Air a beau être vendu exclusivement en mode eSIM, son autonomie ne sera certainement pas un point fort. Apple vante 27 heures en lecture vidéo locale et 22 heures en streaming, c’est nettement moins bien que tous les autres modèles, à tel point que l’entreprise glisse un chiffre avec sa nouvelle batterie MagSafe, pensée pour ce modèle.
Grâce à elle, on pourra lire des vidéos jusqu’à 40 heures en local et 35 heures en streaming, soit aussi bien qu’un iPhone 17 Pro Max. Ce qui n’est pas forcément un mauvais compromis, d’ailleurs, même s’il implique d’alourdir la note de 115 €.
Comme promis, Apple ouvre ce soir les précommandes pour ses trois nouvelles montres : l’Apple Watch Ultra 3, l’Apple Watch Series 11 et enfin l’Apple Watch SE 3. Les commandes sont d’ores et déjà ouvertes et vous pouvez acheter un modèle avec l’espoir de le recevoir dès le vendredi 19 septembre, même s’il y aura du délai pour certaines configurations. L’occasion de vérifier que les prix de base n’ont pas trop bougé d’une génération à l’autre, en tout cas pas sur le haut de la gamme.
L’Ultra 3 est ainsi vendue à partir de 899 €, soit le même prix que la deuxième génération. La Series 11 débute quant à elle à 449 € pour le petit modèle sans cellulaire, c’était le même prix l’an dernier pour la Series 10. En revanche, l’Apple Watch SE 2 était vendue à partir de 249 € jusqu’à maintenant, ce sera 269 € pour la SE 3.