iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.
La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.
À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.
La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.
Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.
Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.
Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.
iOS 26 a ajouté une série de nouvelles options pour la fonctionnalité ajoutée avec iOS 18 qui doit réduire le mal des transports. Pour rappel, l’idée est d’afficher des points sur l’écran qui se déplacent dans le même sens que le véhicule utilisé, ce qui doit limiter la déconnexion du cerveau entre l’écran statique de son iPhone ou iPad et les mouvements du véhicule en question. Si la première version de la fonction proposait la même chose pour tout le monde, la mise à jour permet d’ajuster l’affichage selon ses goûts ou besoins pour mieux combattre le mal des transports.
La section dédiée à l’option à gauche, les nouveaux réglages d’iOS 26 à droite. Image iGeneration.
Tous les paramètres sont accessibles dans l’app Réglages, puis « Accessibilité », « Animation » et « Indicateurs de mouvement du véhicule ». Comme avant, on peut choisir d’activer automatiquement la fonctionnalité lorsque l’appareil iOS identifie que vous êtes dans un véhicule en mouvement. La nouveauté, c’est la nouvelle rubrique « Personnaliser l’apparence » qui a été ajoutée avec iOS 26 et que nous n’avions pas repérée jusque-là.
À l’intérieur, on trouve trois grandes options pour ajuster le motif, la couleur et la visibilité. Côté motif, on a le choix entre le mode standard qui affiche des points uniformes sur les côtés gauche et droit de l’écran ou alors le mode dynamique, qui ajuste la taille des points en fonction du mouvement. La description associée indique que cela procure une « expérience visuelle plus engageante », je vous laisserai en juger.
La couleur est évidente, on peut choisir le gris/noir qui était la seule option avant, ou bien six autres couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu ou violet. Les pastilles sont très saturées, mais iOS 26 est suffisamment malin pour ajuster ce paramètre afin de maintenir la lisibilité du contenu sous les ronds. J’ai choisi l’orange (forcément…) pour tester en vue de cet article et de fait, les pastilles sont bien moins saturées que ce qui est présenté dans l’app Réglages.
Le résultat avec des pastilles oranges plus grandes et plus nombreuses. Image iGeneration.
Pour finir, « Visibilité » contient deux options qui permettent d’agrandir les points et d’en afficher davantage, par rapport à ce que l’on a par défaut. Je n’ai pas eu l’occasion de tester concrètement l’effet de ces nouveaux réglages et je ne sais pas de ce fait s’ils sont plus efficaces que les paramètres de base.
Si vous utilisez la fonctionnalité et que vous avez noté une différence sous iOS 26, n’hésitez pas à apporter votre témoignage en commentaire.
Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…
Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.
Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.
Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.
En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.
Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence. ↩︎
Apple Intelligence travaillant en partie en local, le système d’intelligence artificielle conçu par Apple a besoin d’espace sur l’appareil pour stocker les grands modèles de langage sous-jacents à ses fonctionnalités. L’entreprise indique sur son site qu’il faut 7 Go d’espace libre, ce qui est en réalité bien optimiste. Sur mon Mac Studio M1 avec la version stable de macOS Tahoe, les modèles d’Apple Intelligence occupent 13,63 Go d’espace, d’après les Réglages Système, quasiment le double tout de même. Si ce n’est pas un problème dans mon cas, j’aurais un avis bien différent si mon Mac ne disposait que de 128 Go de stockage…
Apple Intelligence utilise 13,63 Go pour ses modèles sur mon Mac sous macOS 26. Image MacGeneration.
Justement, cet utilisateur demandait sur Reddit pendant le week-end s’il pouvait gagner de la place sur son MacBook Air en supprimant ces données. Malheureusement, la réponse n’est pas simple, car Apple n’a rien prévu pour facilement supprimer ces quelques gigas de modèles. Même en désactivant Apple Intelligence, on ne fera pas le ménage1 et la Pomme considère désormais que ces modèles font partie intégrante du système, si bien que l’on ne peut pas simplement supprimer des dossiers dans le Finder.
Si on veut vraiment supprimer les modèles liés à Apple Intelligence, il faudra suivre ces instructions fournies en réponse : désactiver la fonctionnalité, redémarrer le Mac en mode Recovery pour ensuite supprimer les fichiers en utilisant le terminal. Puisque macOS repose fondamentalement sur une base Unix, c’est logiquement possible, ce qui ne veut pas dire que c’est une bonne idée. Sans parler du danger de mal saisir une commande dans le terminal et supprimer par erreur un élément essentiel au bon fonctionnement de macOS, on court le risque d’avoir des bogues parce que le système ou des apps d’Apple partiront du principe que ces fichiers sont toujours présents.
En bref, si macOS vous indique combien d’espace est occupé par Apple Intelligence, le système d’Apple ne permet pas réellement de supprimer ces données. Cela viendra peut-être dans une future mise à jour (merci l’Europe ?), mais d’ici là, il faut faire avec… ou tenter de bricoler la partition de restauration. Si vous voulez suivre cette voie, n’oubliez surtout pas de tout sauvegarder avant, car ce sera votre seule option si vous cassez quelque chose d’important.
Cela a longtemps été le cas, mais macOS a changé de comportement en conservant au moins une partie des modèles, même après avoir désactivé Apple Intelligence. ↩︎
Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.
Image WatchGeneration.
Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.
Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.
Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.
Vous cherchez une paire d’AirPods Max, le casque très haut de gamme d’Apple ? Au lieu des 579 € demandés, Amazon Italie le vend à 478 € avec les taxes françaises et les frais de port vers la France. Vous pouvez commander avec votre compte Amazon habituel (pensez à passer l’interface en anglais si vous n’êtes pas un habitué de la langue de Dante) et vous devriez bénéficier de la même garantie légale de deux ans que si vous aviez acheté l’appareil en France. Pour ne rien gâcher, plusieurs coloris sont proposés à ce tarif : noir, orange et violet.
Image WatchGeneration.
Les AirPods Max ne sont pas un mauvais casque, même si l’appareil a toujours été vendu très cher, probablement trop pour ce qu’il propose. Cette première critique est réglée avec la promotion en cours, sachant que si l’on a connu mieux pendant le Black Friday, il s’agissait alors de modèles d’import contrairement à l’offre en cours. L’autre critique que l’on pourrait formuler est l’âge des composants, la faute à Apple qui n’a proposé qu’une mise à jour mineure en passant son produit à l’USB-C.
Loin des AirPods Pro qui disposent des dernières innovations en matière d’audio, il faut se contenter ici de la première puce Bluetooth d’Apple et on ne bénéficie pas de toutes les fonctionnalités des écouteurs. Cela étant, le casque reste une très bonne option sur la partie purement audio et si vous préférez ce format, vous aurez l’assurance d’un produit qui est parfaitement intégré à l’écosystème de la Pomme.
Si vous préférez commander en France, le modèle noir et seulement lui est affiché à 509 € sur Amazon, ce qui fait toujours 70 € de moins que chez Apple.
Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.
Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.
Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.
Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.
L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.
Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.
Homey, solution de domotique complète dans l’esprit de Home Assistant même si elle est propriétaire (et désormais propriété de LG), généralise la commercialisation de son hub « Pro mini » annoncé il y a près d’un an et réservé à l’Amérique du Nord jusque-là. On peut ainsi l’acheter en France et en Europe, où l’appareil est vendu 249 €. C’est toujours nettement moins que le boîtier « Pro » toujours affiché à 399 €, mais ce n’est plus tout à fait deux fois moins cher comme on le pensait initialement.
Le boîtier Homey Pro mini devant l’app associée. Image Homey.
Le Homey Pro mini est composé d’un ordinateur équivalent au Raspberry Pi 4 et de quelques puces dédiées à la domotique, principalement pour créer des réseaux Zigbee et Thread (notamment pour Matter). Par rapport au boîtier Pro complet, il ne gère pas autant de protocoles matériels et il lui manque le Z-Wave, le Bluetooth ou encore la possibilité de contrôler des appareils via infrarouge. Si ces besoins sont importants pour vous, vous pouvez ajouter le Homey Bridge (69 €) et bénéficier de toutes ces fonctionnalités. L’autre différence majeure entre les deux boîtiers est sur la connectique : il n’y a que de l’Ethernet sur la version mini, pas de Wi-Fi.
Si le matériel est important, c’est le logiciel qui est le plus essentiel en domotique. Homey propose son propre système d’exploitation qui a les mêmes ambitions que HomeKit d’Apple ou bien Home Assistant. On peut l’utiliser pour connecter de nombreux appareils, puis pour les contrôler et surtout les automatiser. Sur ce point, l’expérience sera similaire entre les deux boîtiers, même si le Homey Pro mini se contente d’un seul giga de RAM, deux fois moins que le modèle plus cher. Cela peut se comprendre dans le contexte actuel et le fabricant se veut rassurant en indiquant que ce sera suffisant pour la majorité des installations.
L’avantage de Homey face à Home Assistant, c’est qu’il s’agit d’une solution clés en main, avec du matériel prévu pour du logiciel et une simplicité évidente pour la mise en place. L’inconvénient, c’est que vous êtes limité à une plateforme existante et vous ne pourrez pas installer le système sur un Raspberry Pi déjà en votre possession ou un MiniPC. Il faudra aussi se contenter d’un nombre réduit d’intégrations, même si les apps Homey sont très nombreuses et devraient répondre à la majorité des besoins.
Le boîtier Homey Pro mini sera peut-être vendu sur Amazon à terme, ce n’est toutefois pas encore le cas. Les frais de port sont offerts vers la France sur la boutique du fabricant.
Ce n’était pas une question de jours, mais d’heures ! Netflix va acquérir Warner Bros. pour 82,7 milliards de dollars, comme l’entreprise l’a annoncé sur son site. Les deux entreprises ont trouvé un accord pour une acquisition sur la base de 27,75 $ par action Warner Bros. Discovery, à hauteur de 23,25 $ en argent et 4,5 $ en actions Netflix. L’acquisition n’aura pas lieu avant la vente de la partie télévision en direct, qui doit se faire au troisième trimestre 2026. Autrement dit, l’opération ne sera pas finalisée avant la fin de l’année prochaine, sous réserve que le nouvel acquéreur obtienne les opérations nécessaires.
Image Netflix.
Dans son communiqué de presse, Netflix tente de rassurer Hollywood en promettant de maintenir les activités de Warner Bros., y compris les sorties de ses films au cinéma. La collection de films et séries de Netflix sera enrichie par ceux de Warner Bros., y compris le prestigieux catalogue de HBO. Le service de streaming ajoute que sa capacité à produire des contenus sur le sol américain sera plus grande encore, grâce à l’achat des studios de Warner Bros. Reste à savoir si ce sera suffisant pour rassurer le monde du cinéma américain… et plus encore, les autorités en charge du respect de la concurrence, qui scruteront probablement ce nouvel acteur de très près.
Ted Sarandos, co-CEO de Netflix, insiste sur les contenus avant tout et met en avant ce qui s’annonce comme un impressionnant catalogue de films et séries :
Notre mission a toujours été de divertir le monde. En combinant l’incroyable catalogue de séries et de films de Warner Bros — des classiques intemporels comme Casablanca et Citizen Kane aux succès plus récents comme Harry Potter et Friends — avec nos titres qui façonnent la culture, tels que Stranger Things, KPop Demon Hunters et Squid Game, nous pourrons le faire encore mieux. Ensemble, nous pouvons offrir davantage de ce que le public aime et contribuer à définir le prochain siècle de narration.
Même son de cloche pour son homologue chez Warner Bros. Discovery. David Zaslav évoque les contenus, rien que les contenus :
L’annonce d’aujourd’hui réunit deux des plus grandes entreprises de narration au monde pour offrir à encore plus de personnes les contenus qu’elles aiment le plus regarder. Depuis plus d’un siècle, Warner Bros. émerveille les publics, capte l’attention du monde et façonne notre culture. En nous associant à Netflix, nous garantirons que les histoires les plus marquantes au monde continueront d’être appréciées, partout et pour les générations à venir.
Article original
Warner Bros. est à vendre et d’après les dernières rumeurs, Netflix pourrait bien être l’heureux acquéreur. Bloomberg puis Variety ont indiqué tout à tour que les négociations seraient entrées dans une nouvelle phase, avec des échanges exclusifs entre les deux entreprises. Le numéro un du streaming voudrait récupérer le célèbre studio Warner Bros. et surtout son immense catalogue et toutes les juteuses licences associées, ainsi que le service concurrent HBO Max et surtout l’impressionnante collection de séries HBO. Ce serait la plus grosse acquisition de l’histoire de Netflix et la naissance d’un géant de l’industrie, ce qui pourrait d’ailleurs faire tiquer les autorités autour de la question de la concurrence.
Image iGeneration.
C’est d’ailleurs probablement ce qui a permis à Netflix de sortir du lot face à ses concurrents, parmi lesquels on aurait compté Apple à une époque si l’on en croit des rumeurs. D’après Bloomberg, le service de streaming aurait proposé cinq milliards de dollars à Warner Bros., même si les autorités compétentes bloquent l’opération. La somme proposée si l’acquisition peut se faire n’est pas encore connue, mais pour vous donner une idée, la valorisation boursière de Warner Bros. était estimée à 60 milliards de dollars avant la vente en cours. L’acheteur aurait largement de quoi payer, puisque la capitalisation de Netflix dépasse aujourd’hui les 437 milliards de dollars.
Le service de streaming ne serait pas intéressé par tout ce qui concerne la télévision traditionnelle, si bien que toutes les chaînes qui appartiennent à Warner Bros. (CNN, TBS…) seraient vendues à part à une autre entreprise. Peut-être Paramount, qui était l’autre acteur le plus engagé dans les négociations et qui a même accusé son concurrent en début de semaine de faire jouer des relations personnelles pour obtenir les faveurs de Warner Bros. Dans l’équation, il faut aussi tenir compte de l’administration américaine, qui sera probablement plus favorable à un Paramount dirigé par David Ellison, proche de Trump, qu’à un Netflix régulièrement critiqué pour ses positions plus modernes.
Au-delà de la politique, Netflix deviendrait d’un seul coup l’un des plus gros acteurs à Hollywood et des inquiétudes apparaissent déjà dans le milieu. Est-ce que le nouveau propriétaire compte toujours sortir les films gérés par Warner Bros. dans les salles de cinéma ? Le manque de concurrence inquiéterait aussi tous les professionnels du milieu, scénaristes, producteurs et même acteurs. Bref, c’est loin d’être gagné, mais les deux rumeurs concordantes du jour semblent indiquer que Netflix pourrait emporter la bataille.
Tesla a lancé ce matin la commercialisation de la Model 3 Standard, quasiment deux mois après l’arrivée de la Model Y Standard. La recette est similaire dans les deux cas : à défaut de lancer une nouvelle voiture plus petite et moins chère comme Elon Musk l’avait promis il y a des années, le constructeur a supprimé des fonctions de ses deux voitures principales pour créer des versions standard moins chères. La berline est ainsi vendue en France à 36 990 €, ce qui en fait techniquement la moins chère de l’histoire pour la marque.
Image Tesla/MacGeneration.
Le « techniquement » en fait beaucoup dans la phrase précédente. Si on juge uniquement le prix catalogue, alors la Model 3 Standard est en effet moins chère que l’ancienne Model 3 Propulsion, vendue à partir de 39 990 €. C’est effectivement le prix le plus bas affiché par Tesla depuis son arrivée en France… mais pas le prix le plus bas payé par les clients. En incluant les différentes aides proposées au fil des années, la Model 3 a déjà été vendue à de meilleurs prix : quand j’ai acheté la mienne au printemps 2021, par exemple, on devait payer 36 800 € pour commander la voiture. Sauf qu’à l’époque, le prix affiché 43 800 € et le bonus écologique était de 7 000 €, sans conditions de revenu si bien que tout le monde en bénéficiait.
La nouvelle Model 3 serait une affaire incroyable si elle bénéficiait des aides… ce qui n’est pas le cas. Produite dans l’usine chinoise de Tesla, elle n’a pas droit au coup de pouce actuellement proposé en France, si bien que le prix affiché sera celui payé par les clients, soit environ 37 000 €1. C’est en réalité le même prix que le constructeur californien demandait jusqu’à hier pour l’ancienne Model 3 Propulsion, affichée à 40 000 € sur le configurateur, mais systématiquement associée à une réduction de 3 000 €.
Alors que la Model Y Standard se distingue clairement des autres modèles à l’extérieur, la Model 3 Standard n’a quasiment pas évolué extérieurement, même si les jantes sont spécifiques. Image Tesla.
Pour le dire autrement, si la Model 3 Standard est bien la Tesla la moins chère sur le configurateur du constructeur, ça n’est pas vrai sur le bon de commande. Qu’importe, l’essentiel est que l’on peut acheter la berline la plus efficiente du marché (534 km d’autonomie WLTP) pour 37 000 € et avec moins de compromis à faire par rapport à la Model Y équivalente. Le toit vitré reste de série et l’intérieur change à peine, même si on retrouve des sièges en tissu au lieu du faux cuir, même s’ils ne sont plus ventilés à l’avant ni chauffés à l’arrière, même si le volant est manuel, même si l’éclairage d’ambiance et deux haut-parleurs disparaissent ou encore même si les rétroviseurs ne sont plus teintés la nuit. Des petites différences, mais l’essentiel est toujours au rendez-vous, y compris les améliorations introduites en octobre dernier : retour du levier des clignotants et caméra avant.
Les plus pessimistes noteront que l’on perd des fonctions à prix égal pour les clients français. Pour nos voisins européens sans aide sur l’achat d’un véhicule électrique, c’est une meilleure nouvelle, d’autant que la Model 3 reste largement sans concurrence à ce niveau de prix. Si vous cherchez une berline et non un SUV, il y a peu d’options, sauf chez nos voisins allemands où le tarif n’a rien à voir. Les livraisons sont promises dès février 2026.
Au prix public de base, il faut ajouter les frais d’immatriculation qui varient d’un département à l’autre et retrancher des primes CEE de 350 € que Tesla peut quand même proposer. ↩︎
Deux promotions sont proposées en ce moment pour découvrir Apple Music gratuitement ou à petit prix selon votre profil. Shazam, le service d’identification de musique qui appartient à Apple, propose de son côté jusqu’à deux mois d’abonnement offerts en passant par cette page (ou en scannant le code QR ci-dessous). « Jusqu’à », car tout dépend si vous avez été déjà abonné ou non au service de streaming pommé. Selon les cas, vous n’aurez peut-être qu’un mois offert au lieu des deux, vous le saurez en suivant le lien.
Image iGeneration.
Si vous savez que vous voulez vous abonner à Apple Music, le service propose en cette fin d’année trois mois à 0,99 € sur la formule individuelle en suivant ce lien. C’est une réduction de 10 € sur le tarif de base, mais la promotion est réservée aux nouveaux abonnés exclusivement, vous ne pourrez pas en bénéficier si vous avez déjà été abonné auparavant. Le renouvellement se fera ensuite à 10,99 €, même s’il reste possible d’annuler avant le début du quatrième mois.
Apple propose souvent des réductions sur son service de streaming et on peut souligner que la Pomme est souvent plus généreuse. En septembre dernier, par exemple, on avait trois mois offerts, au lieu des deux associés à Shazam.
Malgré tout, ces offres restent intéressantes si vous découvrez Apple Music ou si vous voulez réessayer le service à moindre frais. Elles dureront au moins jusqu’à la fin de l’année.
Moins d’un mois après la précédente panne, Cloudflare est de nouveau inaccessible ce matin. C’est le cas au moins pour le site principal du service, qui répond avec une erreur 500, mais aussi pour le site Downdetector, censé détecter ce genre de pannes, mais qui tourne lui aussi sur l’infrastructure du géant américain1. La page de statut de Cloudflare reconnaît l’existence d’une panne depuis peu avant 10 h en France, même s’il ne s’agit en théorie que de ses propres services et non des sites de ses clients.
Oups… Image MacGeneration.
En attendant d’en savoir plus, si vous croisez un site ou une app qui ne fonctionne pas ce matin, sachez que c’est probablement la faute de Cloudflare. Le service gère énormément de sites web et s’il est en panne, de nombreuses autres briques tombent mécaniquement. On a bien eu l’occasion de s’en rendre compte lors de la dernière grosse panne, qui a eu lieu le 18 novembre dernier.
À l’époque, c’est une erreur de configuration qui avait conduit à l’arrêt complet des services de Cloudflare, ce qui avait été particulièrement visible. La panne d’aujourd’hui semble plus limitée, mais n’hésitez pas à signaler les sites qui ne fonctionnent plus chez vous.
Mise à jour le 05/12/2025 10:18 : la panne n’a pas duré cette fois, désolé pour tous ceux qui comptaient dessus pour une pause café prolongée. Le site de Cloudflare comme celui de Downdetector sont de retour et l’entreprise signale sur sa page de statut qu’un correctif a été mis en œuvre à 10h12. Le gros bloc rouge reste encore visible, mais si tout se déroule comme prévu, il quittera vite la page.
Au passage, ce nouvel incident a permis de vérifier que le site Downdetector’s Downdetector, qui est censé vérifier si Downdetector fonctionne bien, n’a pas identifié la panne du jour. Dommage, l’idée était bonne… ↩︎
Ubiquiti a annoncé la sortie de trois nouveaux produits, tous réunis par la présence d’un modem 5G. C’est la première fois que le spécialiste américain des réseaux s’intéresse à la cinquième génération des normes cellulaires et il va proposer une gamme assez complète, pour répondre à des besoins différents. Le premier produit qui est d’ores et déjà en vente1 est l’UniFi 5G Max, un routeur 5G pas donné avec ses 430,8 €, mais qui offre des prestations haut de gamme. Il prend en charge deux connexions cellulaires en parallèle grâce à deux emplacements nano SIM et même sa compatibilité avec les eSIM, ce qui lui permet de gérer deux opérateurs différents en même temps.
Ce produit fonctionne uniquement au sein de l’écosystème UniFi, ce n’est pas un routeur 5G indépendant. En contrepartie, il fonctionne parfaitement dans cet écosystème : alimenté en PoE par sa prise Ethernet 2,5G, il pourra servir de connexion à internet (WAN) principale pour toute l’installation, ou bien de « failover » en cas de défaut de la connexion principale. Inutile de le placer à un endroit précis du réseau, tant qu’il est relié à un switch géré par UniFi, il apparaîtra automatiquement dans l’interface et pourra être configuré dans la foulée.
La connexion 5G lui permet de revendiquer plus de 2 Gbps en téléchargement, même si tout dépend du réseau utilisé évidemment. En 4G, il peut encore télécharger jusqu’à 1,6 Gbps grâce à ses quatre antennes intégrées… qui sont bizarrement la seule option, faute de connecteur standard pour une antenne externe plus puissante. À défaut, le constructeur propose des accessoires malins pour améliorer la réception, comme un support de bureau ou même un support destiné à le plaquer contre une fenêtre.
En janvier, Ubiquiti commercialisera aussi le 5G Max Outdoor, une variante destinée à l’extérieur comme son nom le suggère. C’est pratiquement le même produit, avec une variante renforcée et certifiée IPX6 pour résister sous la pluie et une antenne plus puissante, optimisée pour un usage extérieur. Il faudra compter 498 € pour un exemplaire.
Enfin, le Dream Router 5G Max est un routeur UniFi clé en mains, qui intègrera tout le nécessaire pour des déploiements même de bonne taille. À l’intérieur, on retrouve un routeur 5G qui gère lui aussi les eSIM et nano SIM, qui offre des performances excellentes et qui peut suffire comme connexion principale ou secondaire. En plus, Ubiquiti inclut un switch avec quatre prises Ethernet 2,5G (ainsi qu’un SFP 10G pour le relier à la fibre), une borne Wi-Fi 7 tri-bandes qui peut couvrir une grande surface et offrira d’excellentes performances et un lecteur de carte SD qui pourra faire office de stockage pour des caméras et tout l’écosystème UniFi.
Ce grand cylindre de 25 cm de haut sera vendu à partir du mois de février 2026, pour 624 €. Sur le plan technique, c’est l’équivalent du Dream Router 7 qui fait l’impasse sur le modem 5G et qui est vendu nettement moins cher (300 €), alors à vous de voir si la connexion cellulaire justifie le prix plus que doublé.
Même s’il n’est déjà plus en stock… ça part vite. ↩︎
La Leaf est l’une des toutes premières voitures électriques modernes sur le marché et elle a longtemps été la plus populaire, avant d’être détrônée par la Model 3. Depuis sa création à la fin des années 2000, le marché a beaucoup évolué et Nissan a choisi de la renouveler pour une troisième génération, qui évolue franchement sur le style en s’inspirant du monde des SUV, ce n’est pas surprenant. Pour autant, la voiture japonaise reste compacte et elle est même moins longue que sa devancière, tout en étant à peine plus haute et plus large. Surtout, elle se distingue par des batteries bien plus grosses et une autonomie bien plus élevée que sur l’ancienne génération.
La nouvelle Leaf reprend les codes esthétiques des SUV, tout en restant plus compacte qu’on pourrait le croire. Image Nissan.L’arrière évoque davantage une berline surélevée, avec une ligne plongeante qui avantage l’esthétique et l’aérodynamique, au détriment du volume du coffre. Image Nissan.
En effet, alors que l’ancienne Leaf revendiquait une autonomie maximale théorique de 385 km selon la norme WLTP, la nouvelle atteint les 622 km avec la grosse batterie de 75 kWh. Même le modèle d’entrée de gamme, associé à une batterie de 52 kWh, revendique 436 km d’autonomie. De bons chiffres d’autant plus théoriques que Nissan n’a pas encore obtenu ses homologations, mais qu’importe : alors que les deux premières générations n’étaient pas idéales pour les longs trajets, en partie à cause de leur autonomie réduite et surtout à cause d’une charge problématique1, cette nouvelle version devrait être une bien meilleure routière à défaut d’être une reine de l’efficience.
L’ouverture des commandes en France depuis le premier décembre permet par ailleurs de confirmer qu’elle sera vendue à un bon prix, grâce à sa production britannique qui lui ouvre les portes des aides françaises. Ainsi, le modèle de base est affiché à 35 300 € et en tenant compte de la prime « Coup de Pouce véhicules particuliers électriques », on devrait pouvoir l’acheter autour de 32 000 € pour la majorité des foyers. Si vous avez besoin de plus d’autonomie, la Leaf à grosse batterie débute à 40 300 € et les clients français pourront signer un bon de commande inférieur de trois à quatre mille euros selon ses revenus.
L’intérieur a bien évolué et même s’il reste des boutons physiques, la nouvelle Leaf se modernise avec de grands écrans tactiles au centre du tableau de bord. Image Nissan.Le coffre n’évolue pas d’une génération à l’autre et ses 437 litres ne sont pas énormes, même si le grand hayon devrait être pratique. Image Nissan.
En positionnant sa Leaf autour des 37 000 €, Nissan est très bien placé sur le rapport prix/autonomie. Tesla a réussi à caler sa nouvelle Model Y Standard dans les mêmes eaux, mais sa voiture ne propose « que » 534 km d’autonomie. Certes, tout ceci est très théorique et il faudra attendre les retours des premiers clients pour savoir si la nouvelle japonaise tient la route, mais la différence de quasiment 100 km se fera forcément en faveur de la Leaf. D’autant que cette dernière revendique une charge rapide enfin à la hauteur, avec le standard européen CCS et une puissance en pic de 150 kW sur la grosse batterie. Le catalogue d’options reste par ailleurs modeste, même s’il ne faudra compter ni sur la pompe à chaleur, ni sur les sièges chauffants sur les versions de base.
Les commandes ont débuté en France et les livraisons devraient avoir lieu à partir de mars 2026. Les clients les plus rapides auront droit à un an de recharge rapide gratuite sur le réseau de Powerdot, mais si vous voulez prendre votre temps, vous ne devriez pas perdre les aides françaises. En effet, le gouvernement a annoncé le maintien des aides et même une augmentation à venir, dont devrait également bénéficier la Leaf.
Connecteur japonais CHAdeMO de plus en plus rare sur nos routes et charge ralentie par une mauvaise gestion thermique de la batterie, surtout sur la deuxième génération. ↩︎
Comme chaque année, Apple célèbre les gagnants 2025 des « App Store Awards », une sorte de concours géré en interne qui permet à l’entreprise de Tim Cook de mettre en avant des apps et jeux. Comme chaque année, il y avait 45 finalistes et il y a 17 gagnants, dans trois catégories : les apps, les jeux et les apps ou jeux qui ont eu une « importance culturelle ». Ce concours est surtout une mise en avant exceptionnelle pour les apps qui l’emportent, même si Apple choisit souvent des grands noms déjà bien connus et 2025 ne fait pas exception.
Sans plus tarder, voici les six apps qui l’ont emporté cette année, une par plateforme et oui, même visionOS a droit à son gagnant. À noter que toutes ces apps sans exception proposent des abonnements in-app, formule qui a la faveur d’Apple désormais.
iPhone : Tiimo, un gestionnaire de tâches pensé pour les personnes neurodivergentes, avec une bonne dose d’IA ;
iPad : Detail, un outil de montage vidéo boosté à l’IA ;
Mac : Essayist, un traitement de texte formaté pour les travaux universitaires aux formats standards américains ;
Apple Vision Pro : Explore POV, un explorateur d’environnements virtuels tout autour du globe ;
iPad : DREDGE, excellent jeu indépendant à mi-chemin entre aventure horrifique et gestion ;
Mac : Cyberpunk 2077, jeu qu’on ne présente plus, enfin sorti sur Mac cette année… ;
Apple Vision Pro : Porta Nubi, des casse-têtes en 3D optimisés pour la réalité augmentée ;
Apple Arcade : WHAT THE CLASH?, un jeu loufoque de combats à deux.
La dernière catégorie plus vague contient autant des apps classiques célébrées pour leur importance sur la société, que des jeux salués pour leurs graphismes. Voici la liste des six gagnants sélectionnés par Apple.
Art of Fauna : des puzzles relaxants avec des animaux en tout genre ;
Chants of Sennaar : un jeu salué pour la qualité et l’originalité de ses graphismes ;
despelote : un jeu d’aventures, uniquement pour le Mac, sur le monde du foot ;
Be My Eyes : une app qui permet aux personnes malvoyantes d’obtenir de l’aide fournie gratuitement par des volontaires ;
Focus Friend : une app de productivité qui bloque des apps pour faciliter la concentration ;
Laissons le mot de la fin à Tim Cook, qui ne manque jamais une occasion de rappeler l’importance de l’App Store :
Chaque année, nous sommes inspirés par la manière dont les développeurs transforment leurs meilleures idées en expériences innovantes qui enrichissent la vie des utilisateurs. Les lauréats de cette année incarnent la créativité et l’excellence qui définissent l’App Store, et ils démontrent l’impact concret que des apps et jeux de classe mondiale peuvent avoir partout dans le monde.
Les AirPods Pro 2 ont été remplacés par la troisième génération depuis plusieurs mois maintenant, mais ils sont toujours en vente et ils sont régulièrement en promotion. Vendus habituellement autour de 210 €, ils se retrouvent en ce moment à 190 € sur Amazon France. Le prix affiché est plus élevé, néanmoins un coupon devrait automatiquement s’appliquer avant de payer et réduire le tarif de 10 €. C’est en gros le prix que l’on avait croisé pendant le Black Friday et c’est une bonne affaire pour un site français.
Image WatchGeneration.
Reste à savoir si c’est une bonne affaire face aux AirPods Pro 3. Vendus 249 €, ils améliorent la formule sur tous les points : meilleure qualité sonore, meilleure isolation ou encore ajout d’un capteur cardiaque. Apple ayant changé la forme de ses écouteurs intra-auriculaires, vous pourriez ne pas avoir de chance et préférer le format de la deuxième génération. Sinon, on recommande par défaut les nouveaux modèles, sauf si l’écart tarifaire est vraiment important entre les deux.
Cette fois, il y a quasiment 60 € entre ces AirPods Pro 2 vendus neufs par Amazon et des AirPods Pro 3 proposés par Apple. Cela commence à faire une belle somme et peut-être que l’écart est alors justifié. D’autant que les anciens écouteurs Bluetooth d’Apple ne déméritent pas et restent mis à jour régulièrement par leurs concepteurs. Trois ans après leur sortie, ils n’ont pas dit leur dernier mot.
Tesla organise en ce moment des démonstrations en Europe de sa conduite entièrement autonome (supervisée). C’est le nom officiel, pour rappel, de cette assistance à la conduite évoluée que le constructeur américain souhaite proposer à ses clients européens et qui est actuellement en attente de validation. En France, dix centres Tesla proposent ces « expériences passager », qui consistent à prendre place dans le siège passager d’une voiture équipée d’une version bêta du logiciel maison pour découvrir la fonctionnalité sur une boucle d’une heure environ. Un employé de la marque reste dans le siège du conducteur, prêt à prendre la relève si nécessaire.
Une Model 3 avec la conduite entièrement autonome (supervisée) dans les rues berlinoises. Image Tesla.
Il s’agit à cet égard d’une démonstration dans un cadre bien strict, ce qui est inévitable au regard de la législation actuelle. La conduite entièrement autonome n’est pas autorisée en Europe, sauf à des fins de tests, ce qui doit s’appliquer ici. La réglementation impose toutefois des contraintes importantes, ce qui explique la présence d’un employé Tesla derrière le volant. L’espoir de la firme d’Elon Musk est d’obtenir de nouvelles autorisations pour permettre à ses clients d’utiliser le programme dans leurs propres voitures. Une demande est en cours d’étude aux Pays-Bas et elle pourrait être la porte d’entrée de toute l’Union européenne, si tout se déroule comme prévu.
Un point d’étape est prévu en février 2026 et on saura alors peut-être si Tesla obtiendra ses autorisations ou devra modifier son logiciel. D’ici là, les démonstrations proposées en ce moment sont une bonne occasion d’essayer le FSD (Full Self-Driving) tel que l’entreprise le propose aux États-Unis et au Canada depuis quelques années. C’est aussi une manière de plus de faire pression sur l’Union européenne, par le biais des clients, comme l’a noté JC de La Chaîne EV sur YouTube, le temps d’un test du côté de Bordeaux.
Sa vidéo permet de mieux comprendre le système et de constater qu’il semble en effet bien fonctionner, du moins le temps de cet essai. Bon point à ce sujet, Tesla n’impose pas un itinéraire prédéfini qui aurait pu être répété et préparé en amont, le testeur a pu choisir sa propre destination. Le youtubeur a demandé de se rendre au Zoo de Bordeaux Pessac situé à dix minutes de route du centre de service de la marque, mais il aurait pu choisir n’importe quel autre point d’intérêt (dans un rayon prédéfini, quand même). Quelle que soit la destination, le FSD devra probablement affronter des ronds-points, dos d’ânes et autres difficultés bien européennes.
Pendant cet essai, l’assistance à la conduite de Tesla s’en est brillamment sortie. Les ronds-points sont un poil « coupés » au lieu de bien rester sur la voie de droite, mais ce n’est pas choquant et beaucoup de conducteurs humains en feraient autant. Les ralentisseurs sont bien gérés, la voiture freine bien assez avant de les prendre, sans rester à la limite de vitesse. Plus impressionnant encore, la Model 3 s’est calée sur la droite et a ralenti pour laisser passer un véhicule de police en intervention d’urgence. Et une fois arrivée à destination, elle se gare tout aussi automatiquement sur le parking du zoo, en cherchant la meilleure place sans intervention du superviseur.
Il reste quelques bugs à corriger, on le voit notamment sur la fin quand la voiture s’arrête à un feu rouge sur sa gauche, dédié en réalité à la voie de tramway qui longe la route. Le conducteur de Tesla a accéléré pour ne pas bloquer la circulation, ce qui compte comme un désengagement dans le jargon et surtout ce qui poserait vraiment problème dans l’idée d’un robotaxi sans personne derrière le volant. Malgré tout, il faut reconnaître que la démonstration a été assez impressionnante, même si le test ne s’est pas fait sur les pires heures de la journée en termes de circulation, ni dans les rues étroites du centre-ville de Bordeaux.
Si vous voulez tester vous aussi, vous pouvez vous inscrire à cette adresse dans le centre Tesla de votre choix. En France, voici la liste des dix lieux qui proposent ces tests : Bordeaux, Cannes, Lille, Lyon-Est (Saint-Priest), Marseille, Nantes, Paris-Est (Bailly-Romainvilliers) et Paris-Nord (Saint-Ouen-sur-Seine), Strasbourg et Toulouse. Les démonstrations étaient prévues jusqu’à la fin du mois de décembre partout, mais face à la demande, le constructeur a étendu les dates jusqu’à la fin du mois de janvier dans quelques centres.
Le FSD (Supervisé) est une option déjà proposée et facturée actuellement 7 500 € en Europe. Si l’on ne sait pas encore si le prix augmentera avec la sortie de cette assistance à la conduite bien plus complète, c’est probable, puisque c’est ce qui s’est passé outre-Atlantique. Tesla y proposant également un abonnement mensuel, on y aura peut-être droit de notre côté aussi.
La prochaine mise à jour de HELLDIVERS 2 devrait soulager les joueurs un peu à l’étroit sur leur ordinateur. Les créateurs de ce jeu pour Windows sorti début 2024 ont en effet annoncé un allègement à venir du poids des fichiers nécessaires pour faire tourner le jeu sur un PC. Le changement est radical, puisque le jeu va passer de 154 Go environ aujourd’hui à… 23 Go ! Cette réduction de 85 % de la taille devrait se faire avec un impact minimal sur les performances, a précisé l’éditeur.
Comment peut-on se passer de 130 Go de données installées jusque-là, sans ruiner un jeu vidéo ? C’est la même question, mais peut-être plus intéressante : comment peut-on distribuer un jeu de plus de 150 Go alors que 23 Go suffisaient ? La réponse est détaillée dans cet autre article publié par l’éditeur, qui explique en gros que le jeu avait été développé avec les disques durs et d’anciens préjugés en tête. Il y a quelques années, avant l’essor des SSD donc ça commence à remonter tout de même, il est vrai que charger des ressources graphiques demandait beaucoup de temps à cause des déplacements incessants de la tête de lecture des disques durs. Pour accélérer un jeu vidéo, il était préférable de dupliquer une ressource utilisée à plusieurs endroits, plutôt que de charger les données depuis toujours la même zone.
Si les disques durs n’ont pas totalement disparu, ils sont devenus minoritaires et ne concernent que 11 % des joueurs dans le cas de HELLDIVERS 2. Ce n’est pas anodin, mais surtout, les développeurs ont testé leur jeu en supprimant les ressources dupliquées et noté que la différence n’était pas aussi significative qu’ils le pensaient, même sur un disque dur.
Nous savons désormais que, contrairement à la majorité des jeux, la plus grande partie du temps de chargement dans HELLDIVERS 2 provient de la génération des niveaux plutôt que du chargement des ressources graphiques. Cette génération de niveaux s’exécute en parallèle du chargement des données depuis le disque et constitue le principal facteur qui détermine la durée du chargement. Nous savons maintenant que cela reste vrai même pour les utilisateurs équipés de disques durs mécaniques.
À l’arrivée, la version allégée demandera effectivement plus de temps de chargement, mais la différence dans le pire des cas ne sera que « de quelques secondes ». À défaut de proposer des chiffres plus précis, l’éditeur précise bien que ce pire des cas implique un disque dur, si bien que le changement devrait être imperceptible pour les utilisateurs de SSD. D’ailleurs, la version pour consoles de leur jeu a toujours pesé une vingtaine de giga-octets, puisque les consoles de dernière génération ont toutes abandonné les disques durs.
L’allègement de HELLDIVERS 2 prend la forme d’une bêta pour l’heure et il faut choisir d’y participer. Si tout va bien, cela devrait devenir la norme dans une future mise à jour, avec la possibilité de revenir aux ressources dupliquées pour les joueurs qui le souhaitent. Le développeur note toutefois que la différence à l’usage est si faible que seule la version allégée sera proposée à terme pour simplifier son travail.
Une partie du catalogue est désormais en vente sur le site internet… même s’il ne faudra pas compter sur des livraisons à domicile ou dans un point retrait dans la majorité des cas, il faudra se rendre en magasin pour récupérer vos commandes. Comme souvent avec IKEA, c’est compliqué et tout dépend de votre adresse : dans ma campagne bretonne, le site refuse toute livraison de petits objets, pour une raison ou une autre. Ma seule option est de faire une heure de route pour aller à Brest et récupérer ma commande dans le magasin qui s’y trouve.
IKEA refuse de livrer l’un de ses nouveaux produits, mais je peux le récupérer en magasin. Image iGeneration.
Malgré tout, c’est intéressant de voir qu’une partie des produits annoncés est désormais en stock, au moins dans les magasins du géant suédois. C’est le cas par exemple pour son ampoule blanc ajustable de 1 521 lumens, pour les deux télécommandes, le thermomètre ou encore le détecteur de fuite. Vous pouvez également tenter votre chance directement sur place, les stocks sur le site internet ne sont pas toujours fiables.
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IKEA a annoncé le mois dernier le lancement d’une toute nouvelle gamme de produits connectés, qui se distingue de la précédente par le choix de Thread au lieu de Zigbee, ce qui lui apporte une compatibilité directe au standard de domotique Matter, sans passer par un hub propriétaire. La commercialisation de ces produits devrait avoir lieu rapidement, comme en témoigne leur apparition sur la page des nouveautés présente sur le site du géant de l’ameublement. S’ils ne sont pas encore en vente sur internet, on connaît maintenant tous les prix de ces produits et ils sont excellents, sans surprise.
Image IKEA/iGeneration.
Commençons avec l’éclairage connecté « KAJPLATS », qui débute à 7,99 € sur l’entrée de gamme et ne dépasse jamais 12,99 € pour l’ampoule la plus sophistiquée. Voici toute la gamme au lancement :
En plus des ampoules ou spots vendus seuls, IKEA proposera quelques « kits de démarrage » qui combinent une ou plusieurs ampoules à une télécommande qui pourra les contrôler. Comptez 9,99 € pour une ampoule E27 blanc ajustable de 1 055 lumens et sa télécommande ou 15,99 € pour l’équivalent en couleur. Si vous préférez les spots, le kit de trois GU10 blanc ajustable et une télécommande sera vendu 29,99 €.
Les deux télécommandes : deux clics à gauche, molette à droite. Image IKEA.
Les télécommandes « BILRESA » seront aussi vendues à l’unité et comme elles sont Matter, on pourra les associer à d’autres produits que ceux d’IKEA par le biais de la domotique. Il y a deux modèles principalement et un kit qui en rassemble trois pour les plus grosses installations. Une pile AAA non fournie est nécessaire pour alimenter chaque télécommande. Voici la gamme au lancement :
Enfin, d’autres capteurs sont proposés pour mesurer la température et l’humidité, identifier un mouvement ou une fuite d’eau ou encore repérer une fenêtre ouverte. Tous ces capteurs pourront servir dans des automatisations, au sein de l’écosystème IKEA ou de n’importe quelle autre domotique grâce au standard. Tous les produits sans fil dans la catégorie reposent également sur des piles AAA, non fournies.
Capteur de mouvement à gauche, thermomètre à droite. Images IKEA.
Tous ces produits nécessitent une domotique compatible avec Matter et un routeur de bordure Thread. Dans l’univers d’IKEA, la passerelle DIRIGERA vendue 70 € peut gérer les deux aspects, mais vous n’en avez probablement pas besoin. Si vous utilisez l’app Maison et que vous avez un HomePod mini, un HomePod 2 ou une Apple TV 4K avec prise Ethernet, alors vous avez déjà tout le nécessaire pour exploiter ces nouveaux produits. Vous pourrez les connecter directement dans l’app d’Apple, sans acheter de matériel supplémentaire, c’est la beauté des standards de domotique.
À noter pour finir qu’il semble manquer un produit par rapport à ceux qui avaient été annoncés en novembre. En effet, la prise connectée avec mesure d’énergie « GRILLPLATS » n’est pas listée sur le site d’IKEA, signe probable qu’elle arrivera dans un deuxième temps.
Si vous vous rendez dans un IKEA ces prochains jours, n’hésitez pas à faire un tour dans le rayon des éclairages connectés. Vous trouverez peut-être les nouveaux produits déjà en rayon dans les magasins, la firme suédoise n’étant pas à la pointe de la vente en ligne. N’hésitez pas à indiquer dans les commentaires ce que vous pensez des nouveaux produits si vous avez pu mettre la main dessus.
CodeWeavers réduit le prix de CrossOver+ à l’occasion du Cyber Monday et son offre est très intéressante : une licence valable un an est vendue à 18,5 € au lieu de 74, soit 75 % de réduction sur le tarif de base. Si vous cherchez une solution simple pour jouer à des jeux Windows sur votre Mac, ou pour installer des apps Windows sur le Mac de manière plus générale, c’est certainement la meilleure option aujourd’hui. Surtout à ce prix, qui ne sera proposé que jusqu’à la fin de la journée.
Image MacGeneration/CodeWeaver.
Sous le capot, CrossOver repose sur Wine pour pouvoir lancer des programmes Windows sur un autre système d’exploitation, dont celui d’Apple. Wine est un programme open-source, que vous pouvez exploiter gratuitement sur votre Mac, à condition toutefois de bricoler un petit peu. C’est particulièrement vrai pour les jeux vidéo, qui nécessitent souvent des réglages spécifiques qu’il n’est pas toujours évident de connaître.
Si vous ne voulez pas vous embêter avec tout ça, CrossOver est une bonne option, puisqu’elle simplifie considérablement le travail. L’app intègre tout le nécessaire pour lancer des jeux Windows sous macOS et gère le Game Porting Toolkit fourni par Apple ainsi que des ajustements spécifiques à certains titres. À l’arrivée, on peut lancer le jeu vidéo d’un clic depuis son interface et tout fonctionne correctement dans la majorité des cas. L’éditeur propose aussi une large base de données qui contient plusieurs milliers d’applications référencées et qui permet de savoir, avant même d’installer quoi que ce soit, si l’utilisation du programme sera possible.
CrossOver en action sur mon Mac, prêt à lancer un jeu exclusivement proposé sous Windows. Image MacGeneration.
Outre la remise sur l’abonnement d’un an, CodeWeaver propose 45 % de réduction sur les renouvellements, si vous étiez déjà abonné. Enfin, la licence perpétuelle CrossOver Lite voit son prix réduit de 25 % : 363 € au lieu de 484. Cela reste cher, surtout face à un an à 18 €, mais à vous de voir la formule que vous souhaitez privilégier.
Bon nombre de remises sur des logiciels et services référencées la semaine dernière à l’occasion du Black Friday restent disponibles aujourd’hui.
Après de nombreux essais et plusieurs redémarrages de tous mes appareils Apple (HomePod mini et Apple TV, même si le boîtier TV ne devrait avoir aucun rapport), j’ai enfin réussi à obtenir un Siri fonctionnel sur mon écran Aqara ! L’occasion de tester la fonctionnalité et… de mieux comprendre pourquoi elle n’a rencontré aucun succès.
Comme vous pouvez le constater sur la vidéo, la détection de « Dis Siri » fonctionne parfaitement et instantanément, mais la réponse de l’assistant est ensuite bien trop lente pour que ce soit utile au quotidien. Il a fallu huit secondes entre la fin de ma question et le début de la réponse sur cet exemple et c’est assez stable. Pendant mes tests, j’ai systématiquement noté un délai qui pouvait approcher des dix secondes et qui est vraiment long à l’usage, au point où on peut penser que la demande n’a pas été enregistrée par l’écran.
Siri relayé par l’écran Aqara en action. Image iGeneration.
Ce n’est pas a priori la faute d’Aqara, plus celle du dispositif imaginé par Apple. Comme il faut envoyer la commande vocale à un HomePod et relayer le retour audio par le même biais, cela prend forcément du temps, même sur le réseau local. Convoquer Siri directement depuis l’enceinte d’Apple sera toujours plus rapide…
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Le Panel Hub S1 Plus d’Aqara, une tablette destinée à prendre la place d’un interrupteur et le remplacer par une interface tactile bien plus complète, vient de gagner une fonction intéressante. Avec la dernière mise à jour de son firmware, on peut le transformer en un relai pour un HomePod et lui ajouter à ce titre la compatibilité avec Siri ou encore AirPlay 2. Ses microscopiques haut-parleurs n’auront aucun intérêt pour diffuser de la musique, mais la possibilité de faire appel à l’assistant vocal d’Apple depuis cet appareil d’une autre marque est aussi rare qu’intrigant.
Le centre de notifications interne indique bien le passage à la nouvelle version et l’ajout de la fonctionnalité, avec un nouveau bouton dédié dans l’équivalent du centre de contrôle. Image iGeneration.
Puisque j’utilise depuis le début de l’année cet écran à la place de l’un des interrupteurs de mon séjour, j’ai voulu tester la nouveauté. La mise à jour nécessaire, la version 4.5.1_0058.0017 très exactement, a été correctement installée et j’ai pu activer la fonctionnalité dans la foulée dans l’app Maison. Après son redémarrage, la tablette affiche bien un bouton dédié à la nouveauté dans son centre de contrôle, mais je n’ai malheureusement jamais réussi à l’utiliser. Précisons que j’ai bien un HomePod, brique obligatoire de cet étrange dispositif lancé en 2021 et qui a rencontré un désintérêt poli de la part des fabricants.
Pour rappel, Apple propose depuis plus de quatre ans que des accessoires de domotique fassent le relai de sa propre enceinte connectée. Concrètement, l’accessoire répond aux commandes vocales « Dis Siri » et peut faire office de destination AirPlay 2, mais sans intégrer réellement les deux fonctionnalités. Un HomePod présent sur le même réseau se chargera de transmettre vos demandes vocales et les réponses de l’assistant d’Apple. C’est certainement une grande partie de l’explication pour comprendre l’échec de la fonctionnalité, qui est jusque-là restée l’exclusivité d’un thermostat vendu uniquement en Amérique du Nord ainsi que d’une gamme d’enceintes Denon.
Aqara a décidé de tripler le nombre d’appareils compatibles avec Siri, en ajoutant la fonctionnalité à son écran. La nouveauté avait été annoncée lors de l’IFA qui s’est tenu en septembre dernier à Berlin et le fabricant a commencé à déployer la mise à jour à la fin du mois de novembre. Si je vois bien tous les changements dans l’app Maison ainsi que sur la tablette elle-même, j’ai un message qui mentionne une configuration en cours depuis plusieurs jours. C’est probablement pour cette raison que Siri ne répond pas à mes demandes et j’ai demandé à Aqara une explication. Je mettrai à jour cet article si j’ai une réponse satisfaisante de la part du fabricant.
Mon écran Aqara est en cours de configuration depuis plusieurs jours d’après l’app Maison (gauche). J’ai tenté de le redémarrer et de changer son réseau Wi-Fi, cela n’a rien changé, alors que j’ai bien activé les options associées à Siri (droite). Image iGeneration.
Quoi qu’il en soit, est-ce une bonne idée pour sauver la tablette d’Aqara ? Pour rappel, j’avais apprécié l’idée dans mon test, tout en trouvant que l’appareil était bien trop fermé sur l’écosystème d’Aqara, alors même qu’il est censé être compatible avec Matter. Près d’un an après, mon avis n’a pas changé et je n’utilise plus du tout cet écran vendu près de 300 €, dont l’intégration du standard de domotique reste toujours aussi frustrante à cause de ses limites et bugs. L’ajout de Siri ne change pas fondamentalement la donne pour moi, puisque j’utilise surtout Home Assistant.
Si vous comptez sur l’assistant vocal d’Apple au quotidien, c’est toujours un argument supplémentaire, d’autant que vous bénéficierez de fonctions associées. On peut en effet le configurer comme un interphone (envoi de messages audio depuis son iPhone à tous les HomePod du logement, et maintenant aussi à l’écran d’Aqara) ainsi qu’en relai d’une sonnette connectée.