IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.
Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.
Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.
Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?
IKEA a eu une idée intrigante en imaginant un petit lit… pour smartphone. Le « Phone Sleep Collection » reprend l’aspect d’un des lits pour humains du géant de l’ameublement suédois, en version miniature. Il s’agit en réalité d’un support pour téléphone, sur lequel vous pourrez poser votre iPhone le soir venu afin de le laisser dormir toute la nuit. L’objectif annoncé par le spécialiste des boulettes est de vous permettre de mieux dormir, en éloignant cette distraction majeure de votre propre lit.
Pour y parvenir, IKEA a intégré une puce NFC dans ce petit lit pour smartphone. En posant l’appareil dessus, une notification s’affichera et en la tapotant, l’app maison de l’entreprise s’ouvrira. Cela déclenche un compteur intégré (mais apparemment invisible) qui reste actif tant que le téléphone est posé sur son lit. Le matin, en le sortant du lit, l’app mémorise la durée et comptabilise une nuit complète si le terminal est resté au moins sept heures d’affilée.
Précisons d’emblée qu’il s’agit pour le moment d’une opération marketing imaginée par la filiale IKEA des Émirats Arabes Unis. Le support n’est pas en vente libre, il est proposé aux clients qui achètent au moins pour 750 dirhams (environ 176 €) de literie dans les magasins de la marque. Après sept nuits de sept heures enregistrées par l’app, ils pourront obtenir un coupon de 100 dirhams (environ 23 €). En attendant de savoir si le fabricant compte étendre l’opération à d’autres pays, son idée est intéressante, même si elle pourrait facilement être améliorée.
Tous ceux qui ont du mal à lâcher leur smartphone le soir venu apprécieront sans doute le concept. Pour être complet, ce petit lit pourrait aussi servir à recharger le téléphone pendant la nuit, ce qui n’est pas le cas ici. Bien entendu, vous pouvez obtenir le même résultat en installant un câble ou une station de charge loin de votre lit et en évitant de vous coucher avec l’iPhone. Mais avez-vous bien vu à quel point ce petit lit pour téléphone est mignon ?
Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.
Image OpenAI.
L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.
Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.
Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.
Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.
S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.
Sky ne verra jamais le jour, du moins pas sous la forme d’une app indépendante. Présenté en mai dernier pour la première fois, cet outil d’automatisation pour le Mac se basait sur l’intelligence artificielle générative pour réaliser des tâches sous macOS. Outre son nom bizarrement générique, l’app se distinguait surtout par son origine : ses créateurs sont à l’origine de Workflow, l’app qu’Apple a acheté pour la transformer en Raccourcis. Quelques mois après cette présentation, on apprend qu’OpenAI a finalement acheté l’entreprise et son équipe pour l’intégrer à ses propres produits.
Image OpenAI.
L’annonce ne laisse planer aucun doute sur la nature de l’acquisition : OpenAI compte intégrer les idées de Sky dans ChatGPT pour macOS, tandis que tous les employés de la start-up vont rejoindre les équipes du géant de l’IA. Ari Weinstein, l’un des co-fondateurs de Workflow puis de Sky, glisse dans le communiqué de presse qu’il est ravi de rejoindre OpenAI pour réaliser leur vision d’une informatique automatisable simplement grâce aux LLM à des millions de personnes. C’est évident que seule, leur app n’aurait jamais eu l’impact qu’une intégration à ChatGPT pourra offrir, peut-être même au-delà du Mac d’ailleurs, même si on peut noter que la plateforme d’Apple est redevenue essentielle dans ce domaine.
Quasiment personne n’a pu tester Sky avant cette vente, puisque l’app était en bêta privée depuis le printemps et n’a jamais été diffusée au-delà d’un petit cercle de testeurs. Parmi eux, Federico Viticci avait pu essayer l’app et la présenter en longueur sur son site MacStories. De quoi découvrir un concept effectivement très proche de ChatGPT, mais avec une intégration bien plus profonde à macOS et ses apps. Le principe était similaire, l’exécution semblait bien différente et permettait d’aller bien plus loin que tout ce que les grands noms peuvent offrir aujourd’hui.
Lors de sa présentation initiale, on notait que l’app reposait très largement sur le grand modèle de langage fourni par OpenAI, ce qui pouvait être un problème sur la durée, que ce soit en termes d’indépendance technologique ou même de rentabilité. La vente de Sky au créateur du modèle est une conclusion assez logique en ce sens, ces idées et leur mise en œuvre trouveront aisément une place dans ChatGPT, qui bénéficie déjà d’offres payantes pour rentabiliser ces opérations potentiellement coûteuses.
Une autre acquisition logique était évidemment à chercher du côté d’Apple. Après tout, l’entreprise connaissait déjà une partie de l’équipe, puisque les développeurs de Workflow avaient travaillé pendant quelques années à Cupertino suite à l’achat de leur première app. Surtout, Sky semblait correspondre assez précisément à ce qu’Apple compte faire avec Apple Intelligence : son Siri vraiment intelligent qui doit pouvoir agir au sein des apps aurait, lui aussi, pu profiter des idées de la start-up. On ne sait pas si la Pomme a été un temps intéressée par une acquisition, mais si c’est le cas, OpenAI l’a emporté.
S’il n’y a aucun détails financiers dans la communication, on peut imaginer que la firme de Sam Altman aurait été de toute manière bien plus généreuse que celle de Tim Cook. Ce n’est pas l’argent qui manque dans le monde des IA et on suppose qu’acheter Sky et tous ses développeurs est nettement moins coûteux que de créer des centres de données et commander des palettes de cartes graphiques pour faire tourner ChatGPT.
Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.
Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.
Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.
Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.
L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?
D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.
Warner Bros. Discovery est à vendre et ce géant américain du divertissement cherche des acquéreurs pour tout ou partie de ses actifs. En particulier, son immense et réputé catalogue de films et séries, qui compte notamment toutes les créations originales de HBO, pourrait intéresser ses concurrents. Bloomberg évoque les négociations en cours et on retrouve dans l’article un nom qui nous intéresse particulièrement : celui d’Apple, bien entendu. L’entreprise de Tim Cook n’aurait pas fait d’offre à ce stade, mais elle pourrait être intéressée, d’après le CEO de Warner Bros. cité par les sources de nos confrères.
Apple TV, le nouveau HBO ? Image réalisée avec l’aide d’une IA.
Apple ne serait pas la seule en lice évidemment, Netflix voudrait ainsi faire une offre et d’autres noms auraient circulé, comme ceux d’Amazon et de Comcast. Paramount Skydance Corp., l’un de ses concurrents directs aux États-Unis, serait le seul qui aurait fait des offres concrètes. D’après les informations du New York Times, elles auraient toutes été jugées trop basses et refusées jusque-là par Warner Bros. Discovery.
Est-ce qu’Apple serait vraiment prête à mettre les milliards nécessaires pour acheter ce catalogue ? Ce serait évidemment un avantage énorme pour enrichir Apple TV, même si on peut imaginer que seule une partie des films et séries pourrait vraiment intéresser l’entreprise. Néanmoins, il faudrait mettre une somme conséquente, bien plus importante que toutes les acquisitions effectuées jusque-là par la Pomme. Comme c’est Eddy Cue qui gère le service, on pourrait être légèrement plus optimiste.
L’homme a la réputation à Cupertino de vouloir dépenser plus d’argent avec de grosses acquisitions : c’est lui qui aurait convaincu Tim Cook d’acheter Beats en 2014, ce qui reste jusque-là la plus grosse acquisition d’Apple avec trois milliards de dollars. Il aurait aussi proposé au fil des années d’autres achats, refusés par le CEO, comme Tesla et Netflix. Alors pourquoi pas sortir le chèque pour ajouter instantanément des milliers de films et épisodes de séries populaires à Apple TV ?
D’un autre côté, Apple a choisi de lancer un service de streaming avec uniquement ses contenus et de privilégier la qualité à la quantité. Intégrer d’un coup un immense catalogue comme celui de Warner Bros. Discovery changerait totalement cette stratégie, qui semble toujours d’actualité si l’on en croit Eddy Cue dans une interview récente.
Patrick Drahi a refusé l’offre d’achat conjointe d’Orange, Bouygues Telecom et de Free, qui proposent de reprendre SFR et toutes ses activités pour 17 milliards d’euros. Comme on le pressentait, ce refus sert d’abord d’outil de négociation, le patron d’Altice à qui appartient SFR souhaitant recevoir plus d’argent de la part de ses anciens concurrents. D’après les informations de BFM TV, il voudrait 21 milliards d’euros, quatre de plus que ce qui a été initialement proposé. Il souhaiterait aussi accélérer le calendrier, pour clore l’opération dès le début de l’année 2027.
Demander plus d’argent que proposé au départ est une tactique évidente dans le cadre de négociations et Patrick Drahi peut compter dans l’affaire sur le soutien des créanciers d’Altice, comme le rapportait Le Figaro il y a quelques jours. Ces co-actionnaires ont récupéré 45 % du capital de l’entreprise il y a quelques mois, épongeant sa dette au passage, et ils sont l’un des principaux moteurs derrière la vente en cours de SFR. Néanmoins, ils laissent son dirigeant gérer les négociations, ce qui est logique puisqu’ils espèrent certainement rentabiliser au mieux leur investissement en récupérant un maximum de milliards dans l’opération.
Le deuxième souhait de Patrick Drahi concerne la durée de l’opération. Les trois opérateurs s’attendaient à finaliser l’achat fin 2027, le patron de SFR préférerait que tout soit terminé au début de l’année 2027. Ce n’est pas simplement parce qu’il est pressé de partir à la retraite, accélérer les négociations permettrait d’éviter aux trois acheteurs de trop prendre leur temps et de trouver des arguments pour réduire la somme offerte. En particulier, Bouygues Telecom pourrait récupérer quasiment la moitié des actifs et d’après BFM TV, l’entreprise voudrait prendre son temps pour analyser les comptes et éviter de trop dégrader ses propres comptes.
On attend maintenant une reprise des négociations et probablement une contre-proposition de la part des acquéreurs. Pour le moment, le trio s’en tient à ses 17 milliards d’euros et on ne sait pas si les trois opérateurs comptent proposer plus. Même si les quatre s’entendent, il faudra encore convaincre les autorités de la concurrence et le gouvernement, tout le monde craignant des hausses de prix suite au retour à trois entreprises.
Patrick Drahi a refusé l’offre d’achat conjointe d’Orange, Bouygues Telecom et de Free, qui proposent de reprendre SFR et toutes ses activités pour 17 milliards d’euros. Comme on le pressentait, ce refus sert d’abord d’outil de négociation, le patron d’Altice à qui appartient SFR souhaitant recevoir plus d’argent de la part de ses anciens concurrents. D’après les informations de BFM TV, il voudrait 21 milliards d’euros, quatre de plus que ce qui a été initialement proposé. Il souhaiterait aussi accélérer le calendrier, pour clore l’opération dès le début de l’année 2027.
Demander plus d’argent que proposé au départ est une tactique évidente dans le cadre de négociations et Patrick Drahi peut compter dans l’affaire sur le soutien des créanciers d’Altice, comme le rapportait Le Figaro il y a quelques jours. Ces co-actionnaires ont récupéré 45 % du capital de l’entreprise il y a quelques mois, épongeant sa dette au passage, et ils sont l’un des principaux moteurs derrière la vente en cours de SFR. Néanmoins, ils laissent son dirigeant gérer les négociations, ce qui est logique puisqu’ils espèrent certainement rentabiliser au mieux leur investissement en récupérant un maximum de milliards dans l’opération.
Le deuxième souhait de Patrick Drahi concerne la durée de l’opération. Les trois opérateurs s’attendaient à finaliser l’achat fin 2027, le patron de SFR préférerait que tout soit terminé au début de l’année 2027. Ce n’est pas simplement parce qu’il est pressé de partir à la retraite, accélérer les négociations permettrait d’éviter aux trois acheteurs de trop prendre leur temps et de trouver des arguments pour réduire la somme offerte. En particulier, Bouygues Telecom pourrait récupérer quasiment la moitié des actifs et d’après BFM TV, l’entreprise voudrait prendre son temps pour analyser les comptes et éviter de trop dégrader ses propres comptes.
On attend maintenant une reprise des négociations et probablement une contre-proposition de la part des acquéreurs. Pour le moment, le trio s’en tient à ses 17 milliards d’euros et on ne sait pas si les trois opérateurs comptent proposer plus. Même si les quatre s’entendent, il faudra encore convaincre les autorités de la concurrence et le gouvernement, tout le monde craignant des hausses de prix suite au retour à trois entreprises.
Free Mobile n’a pas attendu pour couper la 3G sur son propre réseau. Comme le relèvent nos confrères de Next, son réseau de troisième génération a été désactivé, comme en témoigne sa grille tarifaire, mise à jour le 21 octobre, qui n’évoque plus que l’itinérance pour les smartphones restés à la 3G ou pour les zones où c’est la seule option. L’itinérance, parce que c’est bien le réseau d’Orange qui servira aux abonnés Free Mobile qui ont encore besoin de la 3G.
La grille tarifaire de Free Mobile indique désormais que la 3G se fera uniquement en itinérance. Capture PDF Free Mobile, image iGeneration.
C’est la conséquence d’un contrat signé à l’origine en 2011 entre l’opérateur mobile de Xavier Niel qui n’avait pas encore ouvert ses portes et l’opérateur historique. Depuis, le contrat a été renouvelé régulièrement et il vient de l’être à nouveau jusqu’en 2028. Free Mobile reposera ainsi sur les réseaux 2G et 3G d’Orange jusqu’à leur fermeture définitive, d’ailleurs également prévue d’ici la fin de l’année 2028.
Free Mobile a surtout déployé des réseaux mobiles de quatrième et cinquième générations, même s’il a eu pendant un temps un réseau 3G assez significatif avec jusqu’à 17 000 supports autorisés à émettre en 3G. Malgré tout, le réseau d’Orange est resté indispensable depuis 2012 pour couvrir tout le territoire. Le quatrième opérateur français a aussi très tôt commencé à réduire son réseau 3G au profit de la 4G qui peut fonctionner sur les mêmes bandes de fréquence.
Cette stratégie a été permise par l’itinérance avec Orange et c’est un avantage indéniable face aux trois opérateurs précédents, qui doivent maintenir leur réseau 3G plus longtemps. Bouygues Telecom a d’ailleurs dénoncé ce qu’il juge comme un « avantage concurrentiel » suite à l’autorisation de l’Arcep du maintien du contrat d’itinérance entre Free Mobile et Orange.
Alors qu’un réseau 3G devra être maintenu chez ses trois concurrents jusqu’en 2028, Free Mobile basculera les fréquences qu’il utilisait encore pour la 3G sur son réseau 4G dès ce mois de décembre 2025. On imagine que Bouygues Telecom, SFR et Orange aimeraient bien en faire autant, mais ils devront attendre encore quelques années.
Le robot aspirateur QV 35A Set de Roborock est actuellement en promotion sur Amazon, à son meilleur prix : 400 € au lieu des 600 officiels. C’est un tarif très raisonnable pour cet appareil qui peut nettoyer automatiquement votre logement, à la fois pour aspirer la poussière et autre débris et à la fois pour passer la serpillère. Le robot est associé à une base d’accueil qui intègre un réservoir d’eau propre et il se débrouille pour gérer tout seul ses tâches : il reviendra régulièrement à la base pour se recharger, vider son réservoir ou encore laver puis sécher ses serpillères intégrées.
Image Roborock.
Ce modèle sorti récemment a reçu beaucoup de critiques très positives et même s’il n’est pas aussi sophistiqué que des produits plus haut de gamme, il en fait beaucoup pour le prix demandé. Roborock fait partie des constructeurs impliqués dans Matter, le standard qu’Apple prend en charge avec Maison. Le QV3 35A a fait l'objet d'une mise à jour pour prendre en charge ces différents standards.
Le Roborock QV35A semble un bon candidat si vous voulez débuter dans le monde des robots aspirateurs. À 400 €, vous aurez un produit qui semble compétent et qui propose de nombreuses fonctionnalités jusque-là réservées à des modèles nettement plus chers, comme la cartographie du logement qui permet ensuite de lui demander de nettoyer une pièce ou une autre ou encore de modifier les consignes selon les pièces.
Apple aurait dans les cartons trois nouveaux iPhone, qu’elle pourrait lancer à raison d’un par an sur les trois prochaines années. C’est en tout cas ce qu’affirme yeux1122 sur son blog et ce fuiteur coréen a eu suffisamment de bonnes informations récemment pour qu’on lui apporte du crédit. Il confirme d’anciennes rumeurs en indiquant que l’on aurait d’abord un iPhone pliant, dont il envisage une sortie dès l’année prochaine. Il s’agirait d’un smartphone que l’on ouvre comme un livre, similaire aux modèles « Fold » de la concurrence. Ouvert, il ferait la taille d’un iPad mini selon lui, soit autour de 8,3 pouces.
Espérons pour Apple que l’iPhone pliant sera plus fin que sur cette vision imaginée par ChatGPT pour les besoins de cet article. Image générée par IA.
Ce modèle pliant innoverait par rapport à ce qui existe actuellement, notamment en réduisant le pli visible sur la dalle OLED que l’on passera son temps à (dé)plier. Pour y parvenir, Apple aurait mis au point une technique spécifique, avec du verre intermédiaire qui aurait un rôle structurel. L’article évoque aussi une dalle OLED LTPO avec un filtre spécifique qui améliorerait le rendu des couleurs et la luminosité. Face ID pourrait également être de la partie, en passant partiellement sous l’écran, ce qui vient contredire d’autres rumeurs, dont Ming-Chi Kuo qui envisageait plutôt le retour de Touch ID.
Après son premier smartphone pliant, Apple aurait prévu l’année suivante un modèle bien spécial pour le vingtième anniversaire de l’iPhone. Cette fois, pas d’écran que l’on vient plier, ce sont les bordures qui seraient entièrement éliminées autour de la dalle OLED, donnant l’illusion de tenir un écran uniquement. Si Samsung a déjà tenté cette idée il y a quelques années, la technologie d’Apple serait différente et permettrait d’avoir l’écran qui irait sur les quatre bords de l’appareil y compris en haut et en bas.
La Pomme aurait particulièrement travaillé la luminosité, pour qu’elle soit aussi uniforme que possible sur toute la surface et renforcer ainsi l’illusion. Dans le même ordre d’idée, Face ID passerait entièrement sous la dalle, pour ne plus avoir d’encoche sur l’avant. Apple voudrait marquer les esprits avec un smartphone radical, reproduisant dix ans plus tard ce que l’iPhone X a pu offrir en 2017.
L’entreprise ne s’arrêterait pas en si bon chemin, avec un troisième nouvel iPhone, prévu à l’horizon 2028. Selon yeux1122, il s’agirait d’un autre modèle pliant, mais cette fois en mode « Flip » et non Fold. Autrement dit, un modèle à clapet qui s’ouvre vers le haut pour atteindre la taille d’un smartphone classique une fois déplié, tout en étant plus compact quand il est plié. Un deuxième écran serait placé à l’extérieur pour afficher des informations simples, comme des notifications. Avec ce modèle, le fuiteur coréen estime qu’Apple viserait un marché plutôt féminin, avec un iPhone présenté plus comme un objet de luxe.
Le Galaxy Z Flip 7 de Samsung serait assez similaire au troisième iPhone d’un nouveau genre, qu’Apple pourrait lancer en 2028 d’après ces nouvelles rumeurs. Image Samsung.
Le programme s’annonce en tout cas chargé pour les prochaines années. Et assez passionnant, après des années où chaque nouvel iPhone était très similaire au précédent. Espérons pour Apple que l’iPhone Air, qui a lancé cette nouvelle tendance au changement, ne sera pas représentatif du succès à venir de cette nouvelle gamme.
SwitchBot lance aujourd’hui une gamme d’éclairages connectés, qui ont tous la particularité d’être directement compatibles avec Matter. Pas de hub intermédiaire ici, le constructeur chinois a choisi du Wi-Fi pour relier ses nouveaux accessoires au réseau local et à la domotique par le biais du standard. Précisons tout de même que ces appareils ne sont pas nativement Matter, ce qui veut dire qu’ils n’ont pas d’étiquette pour les relier directement à Maison d’Apple ou un autre environnement qui gère la norme. Un passage dans son app restera ainsi nécessaire pour la configuration initiale, puis pour générer le code d’appairage Matter et alors seulement l’ajouter à la domotique.
Image SwitchBot/iGeneration.
Ceci posé, l’offre de SwitchBot reste intéressante comme toujours pour son rapport qualité/prix. Surtout au lancement, puisque le constructeur réduit le prix de tous les éclairages, avec des réductions de 30 % sur le prix officiel. L’offre sera proposée sur Amazon jusqu’à la fin du mois et les réductions seront appliquées au moment de payer, à condition de bien cocher une case sur la fiche du produit.
La gamme se compose notamment d’un lampadaire de 1,35 m de haut si on le positionne à la verticale, mais qui peut aussi être installé horizontalement. Deux variantes sont proposées : celle de base affiche du blanc ajustable entre 2700K (chaud) et 6500K (froid), avec une luminosité maximale de 1200 lumens, tandis que des LED RGB permettent aussi d’afficher de la couleur, une à la fois. Le modèle plus cher est similaire, avec toutefois une différence notable sur la couleur : on peut afficher plusieurs couleurs en différentes en même temps, ce qui permet d’obtenir des ambiantes plus colorées.
Voici les prix avec la réduction de lancement pour les deux :
Si ce format lampadaire allongé ne vous convient pas, SwitchBot a aussi deux rubans de LED, d’une longueur de 5 mètres et là encore, deux variantes, une en entrée de gamme qui n’affiche qu’une seule teinte à la fois et un modèle plus complet, avec la possibilité de multiplier les couleurs sur le même ruban.
Pour finir, SwitchBot commercialise aussi une plus étonnante lampe censée imiter la lumière d’une bougie. Elle est seulement vendue sur son site, pour 31,99 € au lieu de 40 le temps du lancement et affiche uniquement une lumière blanche chaude avec ajustement de la luminosité.
Le fabricant m’a envoyé son lampadaire sur pied et je l’ai installé derrière notre téléviseur en guise d’éclairage d’ambiance du salon . Un test complet suivra, mais je peux déjà témoigner que le produit est très bien conçu et fonctionne parfaitement et je n’ai pas à m’en plaindre. À ce prix, surtout en promotion, cela me semble une bonne affaire si vous cherchez un accessoire dans cette catégorie.
Si vous développez des apps pour le Vision Pro, Apple propose un accessoire dédié avec le Developer Strap. Ce module remplace une partie de la branche de droite sur le casque de réalité virtuelle, au niveau de l’écouteur droit, pour y ajouter une prise USB-C. L’idée étant de faciliter la connexion avec l’appareil, en faisant transiter les données par voie filaire au lieu du Wi-Fi. C’est très important pendant une phase de développement, car le Vision Pro doit alors communiquer avec Xcode sur un Mac, et Apple vient justement de sortir une nouvelle génération qui devrait améliorer ce point.
Capture site Apple, image WatchGeneration.
La première génération de cet accessoire a été commercialisée dans la foulée du Vision Pro lui-même. Il coutait à l’époque 300 $ et fournissait une liaison en USB 2.0 seulement, tout juste assez rapide pour son rôle dans le cadre d’un développement. Les développeurs des apps les plus lourdes pouvaient se sentir limités, surtout s’ils devaient faire transiter un large volume de données par ce biais.
Ce qui était étrange, c’est qu’une analyse avait rapidement montré que le Developer Strap reposait sur du Thunderbolt, ce qui aurait dû permettre d’offrir de bien meilleurs débits. Pour une raison qui est restée mystérieuse, Apple n’a jamais exploité cette liaison bien plus rapide dans la première génération de l’accessoire, même si cela semble être le cas dans la deuxième.
En tout cas, ce nouveau modèle vante des débits qui peuvent atteindre 20 Gbit/s. Apple parle d’USB-C, ce qui est étrange puisqu’il faudrait la norme USB 3.2 Gen2x2 pour atteindre ces débits, une norme que l’entreprise boude depuis son arrivée. Est-ce que le Developer Strap a révélé un changement avec la puce M5 introduite récemment dans le MacBook Pro ? Même si c’est techniquement possible, cela semble improbable que la nouveauté soit passée sous silence jusque-là.
L’hypothèse la plus probable selon nous, c’est que l’accessoire repose en réalité sur du Thunderbolt. Si les débits sont limités à 20 Gbps, ce n’est sans doute pas à cause de la norme, mais du Developer Strap lui-même, qui est relié au Vision Pro par un connecteur maison dont on ne connait pas les caractéristiques. Quoi qu’il en soit, la vitesse de transfert ne devrait plus être un défaut notable de l’accessoire, c’est tant mieux pour les développeurs qui en ont besoin. À noter que ce nouveau modèle n’est pas réservé au Vision Pro M5, on peut aussi l’utiliser avec la première génération du casque et a priori sans différence technique.
Il faudra comme avant passer commande sur cette page, qui nécessite de se connecter avec un compte Apple associé à un compte développeur payant. En effet, le Developer Strap n’est pas un produit en vente libre, seuls les développeurs qui payent 99 $ par an pour accéder à l’App Store peuvent le commander. Apple a pensé aux équipes, on pourra en acheter jusqu’à cinq à la fois.
Ming-Chi Kuo ajoute sa voix et ses chiffres aux récits de l’échec de l’iPhone Air. Selon l’analyste, ce modèle allégé se vend nettement moins bien qu’attendu et les fournisseurs d’Apple devraient baisser la production de composants dédiés à ce modèle. Il évoque une baisse de « plus de 80 % au premier trimestre 2026 », ce qui est proche des 10 % de production restante évoqués hier. Certains composants pourraient même ne plus être produits à la fin de l’année, les stocks devant suffire à couvrir les besoins des mois suivants.
Comme il le rappelle en conclusion, c’est un signe fort que l’iPhone Air n’a pas trouvé son public, contrairement aux iPhone 17 et 17 Pro qui, eux, se vendent toujours aussi bien. Ming-Chi Kuo fait le rapprochement avec les échecs commerciaux des iPhone mini et Plus, à peine un mois après l’ouverture des ventes…
Article original
L’iPhone Air ne séduit pas les consommateurs et ce nouveau modèle ultra-fin pourrait suivre la même voie que les iPhone mini et Plus. En tout cas, la demande serait si faible qu’Apple aurait demandé à ses fournisseurs de réduire drastiquement la production, rapporte Nikkei Asia sur la base de sources dans les chaînes de production asiatiques. Le site évoque ainsi une production réduite à 10 % de son niveau en septembre dernier, sachant que c’était déjà le modèle qui était le moins produit.
Image Apple/iGeneration.
Au départ, Apple espérait allouer entre 10 et 15 % de sa production annuelle d’iPhone à l’Air, d’après les sources du site. Ces plans auraient été contrariés par la réalité et face à des ventes décevantes, les sous-traitants auraient reçu des commandes bien inférieures pour le mois de novembre et les suivants. À l’inverse, la production de composants destinés aux iPhone 17 et surtout aux iPhone 17 Pro devrait augmenter avec 5 millions de commandes supplémentaires, puisque la demande est supérieure aux attentes sur ces produits. Ces tendances ne sont pas nouvelles, d’autres informations en direct des chaînes de production disaient la même chose il y a quelques jours.
Apple ne donne pas le détail des ventes d’iPhone et on n’aura qu’un chiffre global lors des prochains résultats financiers. Néanmoins, tous les signes vont dans la même direction et indiquent bien que l’iPhone Air n’a pas trouvé son public. Il suffit d’en juger à la disponibilité des nouveaux modèles d’ailleurs : Apple peut me livrer son iPhone le plus fin dès demain, alors qu’il faudra au moins deux semaines pour un 17 Pro. C’est un phénomène que l’on retrouve ailleurs, comme notre suivi des stocks en témoigne bien, avec d’ailleurs déjà de significatives baisses de prix pour l’Air.
À l’arrivée, Apple ne devrait pas produire moins d’iPhone que prévu cette année, c’est la répartition de ces smartphones qui devrait changer par rapport aux plans. Si l’iPhone Air fonctionne moins bien, c’est au profit des autres iPhone 17, alors la Pomme n’est pas forcément perdante, du moins pas sur le plan financier. C’est sur la stratégie que cela coince plus. Il semble bien que l’entreprise ne trouve pas la recette miracle pour grossir la gamme avec un cinquième modèle plus original aux côtés des traditionnels iPhone. L’iPhone Air vient tout juste de sortir en Chine et le succès est apparemment davantage au rendez-vous… sans inverser la tendance si l’on en croit les prévisions d’Apple.
C’est d’autant plus vrai cette année, tant le contraste au sein de la gamme est grand. L’iPhone 17 est un excellent modèle de base, les 17 Pro sont d’impressionnants outils pour les besoins les plus exigeants et le 16e propose une entrée de gamme correcte pour ceux qui ne veulent pas payer trop. En comparaison, l’iPhone Air n’est pas un achat rationnel, il n’a rien pour lui sur le papier et il faut le tenir dans ses mains pour comprendre ses arguments, ce qui limite forcément ses ventes, en particulier en ligne.
Est-ce que l’iPhone Air aura un successeur ? Apple planifiant ses gammes très longtemps à l’avance, on peut parier sur un deuxième modèle l’an prochain, mais comme pour feu les iPhone mini et Plus, ce sera peut-être le dernier. D’autant que l’on évoque un modèle pliant, qui pourrait remplacer ce modèle, même si les dernières rumeurs semblent évoquer un lancement décalé à 2027.
Whisker, pionnier des litières robotisées depuis la commercialisation de la Litter-Robot originale il y a 25 ans de cela, annonce la sortie d’une nouvelle gamme de produits. Au sommet, la Litter-Robot 5 Pro adopte des caméras notamment pour identifier les chats qui passent faire leurs besoins, une fonctionnalité que l’on a déjà croisée chez des concurrents et en particulier sur le modèle que j’ai testé.
La gamme au complet, avec de gauche à droite : Litter-Robot 4, Litter-Robot 5 Pro et Litter-Robot Evo. Image Whisker/iGeneration.
Il y en a deux ici, une à l’extérieur dédiée à l’identification des animaux, l’autre à l’intérieur qui surveille les déchets produits par les bêtes à poils. On est en 2025, alors évidemment que l’IA est sollicitée pour ces tâches, en particulier du côté de la reconnaissance faciale. Si cela ne suffisait pas, parce que vos chats se ressemblent trop, alors le fabricant propose aussi un collier spécifique à chaque animal pour aider à son identification au moment d’entrer dans l’appareil. Un code QR permettra aussi à un humain de le scanner, s’il trouve votre chat dans la rue.
Ce modèle très haut de gamme est vendu aux États-Unis à 899 $, un record. Si c’est trop cher, Whisker a aussi prévu un Litter-Robot 5 tout court, qui reprend les mêmes fonctionnalités de base sans les caméras ni le lecteur de collier, pour 100 $ de moins. La distinction des animaux se fait alors comme avant, par le poids de l’animal. La balance intégrée ajoute une fonctionnalité bien vue, si elle fonctionne bien. Partant du principe que le poids des déchets n’est pas le même selon le type de commission, la cinquième génération de litière activera le nettoyage plus vite si le modèle identifie des excréments, pour mieux gérer les odeurs, et laissera au contraire du temps aux liquides pour bien s’agglomérer.
L’angle santé étant important pour ces produits, cette surveillance de la production féline pourra aussi être utile pour identifier d’éventuels problèmes, comme une cystite en cas de passages trop réguliers pour de petites quantités d’urine. Whisker en profite d’ailleurs pour introduire un abonnement payant, nommé Whisker+ et facturé 8 $ par mois ou 80 $ par an, qui ajoute des fonctionnalités dans ce domaine et promet un meilleur suivi. L’abonnement est aussi obligatoire pour accéder aux vidéos de la version Pro, c’est la même chose chez Petkit et pour de raisons évidentes : tout est géré sur des serveurs mis en place par le fabricant, ce qui a un coût.
Reste à savoir si une caméra est utile dans une litière robotisée. Après quelques mois avec la mienne, j’apprécie énormément le produit comme j’avais l’occasion de le détailler dans mon article, mais je reste un peu sceptique sur les caméras, en tout cas avec deux chats aux poids très différents. La balance suffit à les identifier et Petkit n’utilise pas la caméra interne pour analyser les déchets, ce qui lui enlève de l’intérêt.
Bizarrement, Whisker ne le fait pas non plus, puisqu’il semble que la distinction entre urines et excréments se fait uniquement sur le poids. La Litter-Robot 5 semble ainsi une meilleure option, à un prix déjà assez élevé. C’est justement pour répondre à cette critique que le fabricant conserve la quatrième génération à sa gamme. Le comparatif rappelle qu’elle n’a pas l’écran LCD ajouté sur les nouveaux modèles, sa poubelle est un petit peu plus petite et elle ne peut gérer que quatre chats, contre cinq sur la cinquième génération. En contrepartie, elle débute à 699 $, c’est cent dollars de moins.
En entrée de gamme, Whisker ajoute aussi un autre modèle : la Litter-Robot Evo est vendue 599 $ et elle perd quelques fonctionnalités, dont la balance intégrée. Ce n’est pas forcément gênant si vous n’avez qu’un seul animal, même si le suivi santé apporté par cette fonctionnalité est intéressant.
Image Whisker.
Ces nouveaux produits sont d’abord réservés au marché américain, mais leur arrivée dans le reste du monde est prévue début 2026. D’ici là, on peut acheter la Litter-Robot 4 en Europe, même si à 899 €, c’est une litière robotisée chère et qui devrait bientôt baisser avec l’arrivée des nouvelles générations.
NRJ Mobile ne compte pas laisser SFR seul sur le segment des forfaits 5G illimité sans accès à internet fixe associé. L’opérateur virtuel qui opère sur le réseau de Bouygues Telecom fait même bien mieux, avec une offre illimitée à 17,49 € par mois sans engagement. C’est limite trop beau pour être vrai ? C’est peut-être parce que ça l’est, ou du moins, il y a un gros astérisque sur l’illimité. Après 500 Go de data consommée dans le mois, le débit sera automatiquement réduit, mais on peut apparemment contacter le service client pour rétablir l’accès complet.
Capture site NRJ Mobile, image iGeneration.
Cette opération est gratuite et peut être effectuée « de manière illimitée », note le site du MVNO. J’ai voulu vérifier s’il y avait des astérisques à l’astérisque en consultant les fiches tarifaires, je suis tombé sur une page blanche. On va dire que tout se met en place doucement, néanmoins ce n’est pas très encourageant et je me méfierais si vous avez besoin de plus de 500 Go par mois de 5G. Ce qui reste une quantité déjà élevée, alors peut-être que vous pourrez vous contenter de ce volume de données mensuel.
Si c’est le cas, sachez que NRJ Mobile a aussi prévu 42 Go de data depuis l’Europe et les DOM, tandis que les appels et SMS sont illimités depuis et vers la France, c’est classique désormais. Pour le prix, cela peut rester un compromis intéressant, même si les débits seront sans doute limités par rapport à un forfait pris directement chez Bouygues Telecom.
Côté 5G illimité, SFR vient de lancer une nouvelle offre qui est plus chère à 40 € par mois, avec un engagement de deux ans et la nécessité d’acheter un téléphone avec. Au bout du compte, c’est une offre bien différente et nettement plus premium que celle de NRJ Mobile.
À noter pour finir que NRJ Mobile ne demande qu’un euro pour sa carte SIM, c’est nettement moins cher que ses concurrents. En revanche, on reste sur le traditionnel bout de plastique, l’eSIM n’est toujours pas proposée par cet opérateur virtuel. N’espérez pas bénéficier de cette offre si vous avez un iPhone Air, en somme.
Le clavier virtuel d’iOS 26 souffre d’un bug pénible pour une partie des utilisateurs. Comme cette vidéo transmise par un lecteur le montre bien, il peut insérer un caractère différent de celui qui est visible à l’écran, ce qui mène à des erreurs de frappe inévitables. On le voit bien pendant le ralenti, le clavier virtuel affiche en gros la touche qui correspond bien à la lettre que l’utilisateur veut insérer et qui devrait ainsi se retrouver dans le texte, sauf que c’est une lettre différente qui est ajoutée par le système.
Il a pu reproduire le bug à plusieurs reprises et avec une lettre insérée différente à chaque fois. Sa vidéo explore aussi quelques pistes, à commencer par l’autocorrecteur qui pourrait perdre la tête, sauf que le problème survient aussi en le désactivant entièrement. Peut-être que c’est lié au système invisible dans iOS qui modifie la zone tactile autour des touches en fonction de la probabilité de saisir un caractère au lieu d’un autre, une idée brillante qu’Apple a mise en place dès le premier iPhone. Néanmoins, on devrait alors voir une lettre différente en gros lors de la saisie, ce qui n’est pas le cas.
Je n’ai pas réussi à reproduire le bug de mon côté, même s’il m’est déjà arrivé de me « battre » avec le clavier virtuel, qui considère parfois avec un poil trop de certitude qu’on veut ajouter une lettre différente de celle que l’on saisit. Cela dit, ce n’est pas exactement le même problème que celui décrit ici et je ne crois pas l’avoir jamais croisé depuis juin dernier. En même temps, l’auteur de la vidéo signale qu’il pense l’avoir eu sous iOS 18, ce qui réduit encore l’espoir de trouver une explication. D’autant que ce n’est pas lié à un seul appareil qui aurait un réglage de travers, il le reproduit sur différents iPhone sous iOS 26.0.1, l’actuelle version stable.
Avez-vous rencontré le bug depuis votre passage à iOS 26 ou même avant ? N’hésitez pas à témoigner dans les commentaires et à indiquer si vous avez trouvé une solution. La plus radicale serait de changer de clavier virtuel bien entendu, c’est une possibilité offerte par le système depuis iOS 8. Le problème, c’est que l’on touche à une brique sensible du système. Un clavier virtuel a accès à tout ce que vous saisissez et un tel dispositif peut être un cauchemar en matière de sécurité. Apple a mis en place plusieurs dispositifs pour limiter leur accès, ce qui n’empêche qu’il faut avoir confiance et ce n’est pas évident de savoir ce que le développeur fera des données.
Outre les poids-lourds comme Google qui propose son clavier avec Gboard ou encore Microsoft qui propose toujours SwiftKey avec un lourd accent sur l’IA, Flesky est une app qui existait déjà il y a onze ans sous iOS 8 et qui semble porter l’accent sur la vie privée. Ce ne sont pas réellement des conseils, c’est un domaine que je ne suis pas vraiment depuis des années tant je préfère le clavier virtuel natif d’iOS. Si vous avez des recommandations, n’hésitez pas à les faire dans les commentaires.
OpenAI a publié sur les réseaux sociaux une très brève vidéo qui annonce la tenue d’une conférence dès ce soir, à 19 heures en France. Si la vidéo est courte avec six secondes au compteur, son contenu est assez clair : le message est diffusé sous la forme d’onglets qui évoquent fortement ceux d’un navigateur web. On n’en sait pas plus pour le moment, même s’il ne fait guère de doute que le créateur de ChatGPT va présenter son propre navigateur ce soir.
Vidéo OpenAI.
Un navigateur web qui reprendra probablement les même fondations techniques que Chrome de Google, ce n’est pas sur ce point que l’on attend des innovations de la part d’OpenAI. On verra si l’entreprise de Sam Altman a eu de bonnes idées en matière de design, après tout Jony Ive en personne a désormais un droit de regard sur toutes les interfaces produites par son nouvel employeur. Cela a commencé au printemps dernier et même si le projet de navigateur web avait certainement déjà commencé à l’époque, on peut supposer que l’ancien designer d’Apple a pu mettre son grain de sel.
Cela dit, la vraie particularité de ce navigateur sera son intégration que l’on espère approfondie avec ChatGPT et les grands modèles de langage créés par OpenAI. C’est la dernière tendance du moment, tout le monde propose son propre navigateur web associé à une intelligence artificielle générative, à la fois pour effectuer des recherches, poser des questions sur les onglets ouverts et même parfois réaliser des actions, à partir de questions écrites en langage naturel.
HBO Max, le service de streaming de Warner Bros. Discovery qui s’est appelé Max pendant un moment avant de faire marche arrière, augmente ses prix aux États-Unis sans préavis, comme le signale Variety. Toutes les offres augmentent, avec 1 $ par mois en plus sur celle de base qui est financée en partie par des publicités et qui passe à 10,99 $ et jusqu’à 2 $ de plus pour la formule Premium, qui est désormais facturée 22,99 $. Les abonnés actuels passeront aux nouveaux tarifs dès leur prochain renouvellement et si cette hausse n’a pas encore franchi l’Atlantique, la probabilité qu’on y ait aussi droit à terme est forte.
Image iGeneration.
Pour l’heure, HBO Max est facturé en France à partir de 5,99 € par mois, pour la formule « Basic avec pub » qui offre un accès sur deux écrans à la fois en 1080p, avec des coupures publicitaires. Comptez 9,99 € par mois pour l’offre standard, sans la pub et avec la possibilité de télécharger des contenus en local. Enfin, l’abonnement Premium est facturé 13,99 € par mois et pour ce prix, vous aurez la 4K, la lecture sur quatre écrans en même temps et davantage de téléchargements locaux. Ces trois offres peuvent aussi être payées à l’année, avec alors deux mois offerts, soit respectivement 59,9 €, 99,9 € et 139 € par an.
Difficile de connaître les prix à venir, mais on peut probablement s’attendre à une hausse similaire en euro. On commencerait alors à 6,99 € par mois, la formule intermédiaire pourrait être à 10,5 € et la plus complète à 15,99 €. Si vous appréciez le service, s’abonner à l’année dès maintenant, avec les anciens tarifs, est probablement une bonne idée.
Les hausses de prix sont monnaie courante ces derniers mois du côté des services de streaming. En France, Netflix a augmenté ses prix au printemps dernier et le géant du secteur a l’habitude de le faire tous les 18 mois environ. Le service était déjà le plus cher, cela s’est confirmé avec des prix qui varient entre 8 € par mois pour la formule de base avec pub et 22 € pour la version complète.
Disney reste moins cher, même si la dernière hausse de prix date du mois dernier, avec 1 à 2 € d’augmentation selon le niveau d’abonnement choisi. Disney+ débute maintenant à 6,99 € pour l’offre avec publicités et monte à 15,99 € par mois pour celle avec la meilleure qualité.
Du côté d’Apple, la dernière hausse remonte à l’été, mais elle n’a pas encore touché la France, où l’on peut toujours payer 9,99 € par mois « seulement ». À ce prix, on a la meilleure qualité possible et toutes les options, si bien que c’est techniquement le service le moins cher, même si c’est aussi le moins fourni en termes de contenus.
Claude Code a connu un gros succès, par ses aptitudes à modifier le code source de projets variés. Jusque-là, cet outil d’Anthropic devait être installé sur un ordinateur et utilisé depuis un terminal pour fonctionner correctement, même si le grand modèle de langage sous-jacent tournait déjà sur des serveurs distants. Cela change avec l’arrivée de Claude Code sur le web : au lieu de modifier les projet en local, l’outil peut manipuler les fichiers accessibles par le biais d’un dépôt Git en ligne, hébergés sur GitHub comme dans cette démonstration fournie par l’entreprise.
Comme on peut le voir, Anthropic a créé une interface web qui permet de pointer vers le code source sur lequel Claude Code doit travailler, puis de demander à l’intelligence artificielle générative de le modifier. On peut dialoguer avec le modèle pendant son travail, qui peut prendre comme toujours plusieurs minutes. On peut travailler sur plusieurs idées en parallèle, c’est un avantage de la version web, même si c’était aussi possible avec le terminal. Cette nouvelle interface invite toutefois à lancer plusieurs tâches en même temps, ce qui était plus complexe jusque-là, et surtout elle met en avant les exécutions parallèle au sein d’une vue unique.
En fin de processus, Claude Code va créer une suggestion de modification du code, ce qui passe par un pull-request pour GitHub. Cette étape intermédiaire permet de vérifier les modifications apportées par le LLM et éventuellement de les corriger, ce que la démonstration oublie totalement de faire (on espère que ce n’est que pour la démo et qu’aucune entreprise ne travaillera ainsi… ). Git oblige, tous ces changements pourront aisément être annulés par la suite si nécessaire et c’est important, tant cet outil devrait être plus simple à utiliser et donc utilisé davantage. D’autant que Claude Code ne va pas se limiter au web.
En effet, Anthropic annonce l’arrivée de son outil sur iOS. L’app Claude proposée sur l’App Store intégrera un premier aperçu de la fonctionnalité et son créateur promet d’autres changements et des améliorations à venir. L’annonce insiste aussi sur les sécurités mises en place, notamment pour la communication entre Claude Code et le serveur Git utilisé, avec des garde-fous en place pour limiter l’accès du modèle aux seuls dépôts autorisés. Un système de bac à sable a été créé pour l’occasion et vous trouverez quelques détails techniques à cette adresse. Précisons que seul GitHub semble être géré pour le moment, on imagine que d’autres services similaires seront ajoutés par la suite.
Claude Code nécessite un abonnement Pro au minimum, facturé 20 $ par mois ou 200 $ par an pour un utilisateur individuel. L’usage reste malgré tout limité, y compris pour les abonnés Max qui paient 100 $ tous les mois. Comme tous ses concurrents, Anthropic a du mal à être rentable, face à des grands modèles de langage toujours plus gourmands et qui coutent ainsi toujours plus chers à faire tourner.