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Smartlet, un bracelet pour associer sa montre traditionnelle à une Apple Watch cachée sous le poignet

Les amateurs de montres mécaniques qui apprécient malgré tout les avantages d’une montre connectée vont bientôt avoir une nouvelle option pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Smartlet est une nouvelle start-up française qui a imaginé un bracelet en métal pensé pour accueillir les deux : une « vraie » montre en haut et une Apple Watch ou un autre appareil connecté en bas. Cette montre secondaire cachée sous le poignet reste quand même utilisable pour suivre son activité physique ou même recevoir des notifications.

Le produit avec deux montres, ici une Rolex et une Apple Watch. Image Smartlet.

Si le concept est loin d’être révolutionnaire, on évoquait un produit similaire en 2016, cela reste une rareté sur le marché. Smartlet vise plutôt les amateurs de montres mécaniques avec son style très classique et un tarif élevé : comptez 349 € au minimum pour la version en acier et même 599 € pour un exemplaire en titane (frais de port offerts vers l’Europe et l’Amérique du Nord). Précisons qu’il s’agit de précommandes, avec des premières livraisons prévues dès le mois de juillet 2025. Le site évoque aussi une campagne de financement sur Kickstarter et une promotion de lancement à 299 €, mais ce n’est manifestement pas encore en place.

Smartlet a mis au point un système d’attaches qui doit permettre de rapidement enlever ou remettre les deux montres, tout en les maintenant solidement en place au quotidien. On peut aussi retirer une des deux montres pour avoir un bracelet assez classique dédié à une seule montre, si c’est que vous préférez à un moment donné. Les détails de compatibilité sont détaillés sur le site, sachant que la version pour Apple Watch devrait gérer toutes les générations de la montre d’Apple, sauf les deux modèles Ultra. Côté montre traditionnelle, il faut un modèle en métal avec une entre-corne de 20 ou 22 mm, à choisir au moment de la commande.

Est-ce une bonne idée de faire du sport avec une Apple Watch d’un côté et une Rolex de l’autre ? Chacun en jugera. Image Smartlet.

Outre l’Apple Watch, les créateurs du Smartlet ont prévu des accroches pour la Pixel de Google, le Fitbit Charge, le bracelet Whoop ainsi que deux accroches génériques pour les montres avec attache de 20 ou 22 mm.

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Smartlet, un bracelet pour associer sa montre traditionnelle à une Apple Watch cachée sous le poignet

Les amateurs de montres mécaniques qui apprécient malgré tout les avantages d’une montre connectée vont bientôt avoir une nouvelle option pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Smartlet est une nouvelle start-up française qui a imaginé un bracelet en métal pensé pour accueillir les deux : une « vraie » montre en haut et une Apple Watch ou un autre appareil connecté en bas. Cette montre secondaire cachée sous le poignet reste quand même utilisable pour suivre son activité physique ou même recevoir des notifications.

Le produit avec deux montres, ici une Rolex et une Apple Watch. Image Smartlet.

Si le concept est loin d’être révolutionnaire, on évoquait un produit similaire en 2016, cela reste une rareté sur le marché. Smartlet vise plutôt les amateurs de montres mécaniques avec son style très classique et un tarif élevé : comptez 349 € au minimum pour la version en acier et même 599 € pour un exemplaire en titane (frais de port offerts vers l’Europe et l’Amérique du Nord). Précisons qu’il s’agit de précommandes, avec des premières livraisons prévues dès le mois de juillet 2025. Le site évoque aussi une campagne de financement sur Kickstarter et une promotion de lancement à 299 €, mais ce n’est manifestement pas encore en place.

Smartlet a mis au point un système d’attaches qui doit permettre de rapidement enlever ou remettre les deux montres, tout en les maintenant solidement en place au quotidien. On peut aussi retirer une des deux montres pour avoir un bracelet assez classique dédié à une seule montre, si c’est que vous préférez à un moment donné. Les détails de compatibilité sont détaillés sur le site, sachant que la version pour Apple Watch devrait gérer toutes les générations de la montre d’Apple, sauf les deux modèles Ultra. Côté montre traditionnelle, il faut un modèle en métal avec une entre-corne de 20 ou 22 mm, à choisir au moment de la commande.

Est-ce une bonne idée de faire du sport avec une Apple Watch d’un côté et une Rolex de l’autre ? Chacun en jugera. Image Smartlet.

Outre l’Apple Watch, les créateurs du Smartlet ont prévu des accroches pour la Pixel de Google, le Fitbit Charge, le bracelet Whoop ainsi que deux accroches génériques pour les montres avec attache de 20 ou 22 mm.

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Google Maps permet aussi d’afficher une voiture personnalisée sur CarPlay

Google Maps généralise une nouveauté ancienne, mais remaniée récemment, en la proposant aussi sur l’écran du tableau de bord contrôlé par CarPlay. Si vous n’aimez pas la flèche bleue qui affiche votre position par défaut, le service permet d’opter pour une voiture, avec depuis peu plusieurs options pour ajuster le format ou la couleur. Jusque-là, la version CarPlay de l’app n’affichait pas cette icône personnalisée, un oubli que le géant de la recherche vient enfin corriger, comme le souligne 9To5 Google en précisant que cela concerne aussi Android Auto.

Une voiture personnalisée dans CarPlay. Image 9To5 Google.

Que vous utilisiez l’un ou l’autre, Google Maps respectera désormais votre choix d’icône, sur l’écran du smartphone comme sur celui de la voiture reliée au smartphone. C’est purement esthétique, il n’y a aucune différence fonctionnelle par rapport à la pointe de flèche bleue d’origine. Mais enfin, si vous aviez choisi un SUV violet ou bien une sportive jaune dans l’app, vous serez heureux de savoir que l’icône sera désormais bien visible sur CarPlay.

Si vous n’avez pas choisi d’icône personnalisée, sachez que vous devrez le faire depuis votre smartphone, en accédant aux réglages de trajet. Cela se fait par le biais d’une icône dédiée affichée lors de la recherche d’un itinéraire et avant de le lancer (à côté du menu de partage). Parmi toutes les options proposées, la dernière est dédiée à l’icône du véhicule. Vous aurez alors le choix entre six formats de voiture et huit couleurs différents, quel luxe !

La personnalisation de l’icône de position se fait sur le smartphone avant de lancer un itinéraire. Image iGeneration.
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Google Maps permet aussi d’afficher une voiture personnalisée sur CarPlay

Google Maps généralise une nouveauté ancienne, mais remaniée récemment, en la proposant aussi sur l’écran du tableau de bord contrôlé par CarPlay. Si vous n’aimez pas la flèche bleue qui affiche votre position par défaut, le service permet d’opter pour une voiture, avec depuis peu plusieurs options pour ajuster le format ou la couleur. Jusque-là, la version CarPlay de l’app n’affichait pas cette icône personnalisée, un oubli que le géant de la recherche vient enfin corriger, comme le souligne 9To5 Google en précisant que cela concerne aussi Android Auto.

Une voiture personnalisée dans CarPlay. Image 9To5 Google.

Que vous utilisiez l’un ou l’autre, Google Maps respectera désormais votre choix d’icône, sur l’écran du smartphone comme sur celui de la voiture reliée au smartphone. C’est purement esthétique, il n’y a aucune différence fonctionnelle par rapport à la pointe de flèche bleue d’origine. Mais enfin, si vous aviez choisi un SUV violet ou bien une sportive jaune dans l’app, vous serez heureux de savoir que l’icône sera désormais bien visible sur CarPlay.

Si vous n’avez pas choisi d’icône personnalisée, sachez que vous devrez le faire depuis votre smartphone, en accédant aux réglages de trajet. Cela se fait par le biais d’une icône dédiée affichée lors de la recherche d’un itinéraire et avant de le lancer (à côté du menu de partage). Parmi toutes les options proposées, la dernière est dédiée à l’icône du véhicule. Vous aurez alors le choix entre six formats de voiture et huit couleurs différents, quel luxe !

La personnalisation de l’icône de position se fait sur le smartphone avant de lancer un itinéraire. Image iGeneration.
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Hirokazu Kore-eda détaille comment il a tourné son dernier film avec des iPhone 16 Pro

Hirokazu Kore-eda, célèbre réalisateur japonais qui a signé une quinzaine de long-métrages et quelques séries, a utilisé exclusivement des iPhone 16 Pro pour tourner son dernier film, un court-métrage de près de trente minutes nommé Last Scene. C’est un projet mené avec l’aide d’Apple, qui diffuse d’ailleurs sur son compte YouTube japonais tant le film en entier (ci-dessous) qu’une vidéo making-of de quelques minutes. Ce n’est pas la première fois qu’un cinéaste de renom utilise un iPhone, Steven Soderbergh a été un pionnier dès 2018 en filmant un long-métrage destiné au cinéma avec le smartphone.

À chaque fois, il ressort de ces expériences que l’on peut obtenir de très belles images avec l’iPhone et que le format plus compact permet d’explorer de nouvelles idées. Plus étonnant peut-être, le mode Cinématique a été utilisé à plusieurs reprises pour ajouter du flou sur l’arrière-plan et le mode Action a stabilisé une séquence tournée avec un iPhone tenu à bout de bras. La vidéo évoque aussi le téléobjectif 5x qui a servi sur d’autres plans et même les styles photographiques, qui ont servi pour les photographies prises pendant le tournage.

Le smartphone d’Apple a été exploité pleinement pour ce projet, qui est avant tout une publicité pour l’iPhone bien sûr, mais qui fournit aussi aux amateurs de Kore-eda un nouveau film à découvrir. Les deux vidéos sont en japonais, on peut activer des sous-titres en anglais que YouTube pourra traduire automatiquement si vous le lui demandez.

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Hirokazu Kore-eda détaille comment il a tourné son dernier film avec des iPhone 16 Pro

Hirokazu Kore-eda, célèbre réalisateur japonais qui a signé une quinzaine de long-métrages et quelques séries, a utilisé exclusivement des iPhone 16 Pro pour tourner son dernier film, un court-métrage de près de trente minutes nommé Last Scene. C’est un projet mené avec l’aide d’Apple, qui diffuse d’ailleurs sur son compte YouTube japonais tant le film en entier (ci-dessous) qu’une vidéo making-of de quelques minutes. Ce n’est pas la première fois qu’un cinéaste de renom utilise un iPhone, Steven Soderbergh a été un pionnier dès 2018 en filmant un long-métrage destiné au cinéma avec le smartphone.

À chaque fois, il ressort de ces expériences que l’on peut obtenir de très belles images avec l’iPhone et que le format plus compact permet d’explorer de nouvelles idées. Plus étonnant peut-être, le mode Cinématique a été utilisé à plusieurs reprises pour ajouter du flou sur l’arrière-plan et le mode Action a stabilisé une séquence tournée avec un iPhone tenu à bout de bras. La vidéo évoque aussi le téléobjectif 5x qui a servi sur d’autres plans et même les styles photographiques, qui ont servi pour les photographies prises pendant le tournage.

Le smartphone d’Apple a été exploité pleinement pour ce projet, qui est avant tout une publicité pour l’iPhone bien sûr, mais qui fournit aussi aux amateurs de Kore-eda un nouveau film à découvrir. Les deux vidéos sont en japonais, on peut activer des sous-titres en anglais que YouTube pourra traduire automatiquement si vous le lui demandez.

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Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter, le standard de la domotique, reçoit une mise à jour… mineure, une première dans son développement. Alors que l’on attendait une version 1.5 au printemps 2025, c’est la version 1.4.1 qui a finalement été diffusée par la CSA, l’alliance en charge de son développement. Au programme et comme promis en début d’année, trois changements plus mineurs, mais qui restent intéressants malgré tout, pour simplifier la connexion initiale des appareils connectés.

Le code QR placé sur la base permet de connecter cette ampoule Matter. Image iGeneration.

La connexion d’un appareil Matter se fera toujours à l’aide d’un code QR, héritage de ses fondations fournies par HomeKit puisque c’est le dispositif qu’Apple avait imaginé pour sa propre domotique. La première nouveauté de la mise à jour permet de connecter plusieurs appareils connectés avec un seul code QR. L’objectif est de simplifier l’utilisation d’un pack d’accessoires, par exemple plusieurs prises connectées ou ampoules vendues ensemble. L’utilisateur pourra scanner un seul code QR pour les connecter toutes d’un coup, alors qu’il fallait jusque-là le faire appareil par appareil.

En plus du code QR, un fabricant pourra aussi opter pour l’intégration d’un tag NFC dans son produit connecté. Avec Matter 1.4.1, ce tag pourra être scanné par un smartphone pour ajouter l’appareil à sa domotique, avec les mêmes fonctionnalités que le code QR et plusieurs avantages pratiques. D’une part, le code n’est pas toujours visible : sur une ampoule connectée, il est souvent affiché sur le culot et une fois en place, le code peut être difficile d’accès. D’autre part, l’étiquette avec le code peut se perdre ou devenir illisible pour un accessoire destiné à l’extérieur, alors que la puce NFC ne quittera jamais l’accessoire. La CSA précise bien que la puce NFC sera un complément optionnel au code QR, qui restera lui bien obligatoire sur tous les appareils certifiés Matter.

Que l’on utilise le code QR ou une puce NFC, le processus de connexion a aussi été revu avec la version 1.4.1 à travers ce que l’alliance nomme ESF, pour ‌Enhanced Setup Flow (processus de configuration amélioré). Cette fois, c’est une nouveauté qui intéressera surtout les fabricants, qui pourront afficher des conditions d’utilisation dans le processus initial de connexion de leurs produits. Jusque-là, les produits qui nécessitaient une autorisation explicite de leurs utilisateurs, en particulier dans le cadre du RGPD européen, forçaient un passage par une app fournie par le fabricant. Avec l’ESF, on pourra éviter l’app tierce et tout faire directement dans Maison, Home Assistant ou toute autre app compatible avec le standard.

Comme toujours, il faudra maintenant patienter le temps que les accessoires connectés et les écosystèmes de domotique adoptent les nouveautés. Il se passe en général plusieurs mois entre la sortie d’une mise à jour de Matter et ses premiers effets réels, et malheureusement bien plus dans l’écosystème d’Apple, puisque Maison est toujours bloquée sur une très vieille version du standard. On croise les doigts pour enfin avoir des nouvelles positives lors de la WWDC…

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

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Matter 1.4.1 veut simplifier la connexion initiale des appareils

Matter, le standard de la domotique, reçoit une mise à jour… mineure, une première dans son développement. Alors que l’on attendait une version 1.5 au printemps 2025, c’est la version 1.4.1 qui a finalement été diffusée par la CSA, l’alliance en charge de son développement. Au programme et comme promis en début d’année, trois changements plus mineurs, mais qui restent intéressants malgré tout, pour simplifier la connexion initiale des appareils connectés.

Le code QR placé sur la base permet de connecter cette ampoule Matter. Image iGeneration.

La connexion d’un appareil Matter se fera toujours à l’aide d’un code QR, héritage de ses fondations fournies par HomeKit puisque c’est le dispositif qu’Apple avait imaginé pour sa propre domotique. La première nouveauté de la mise à jour permet de connecter plusieurs appareils connectés avec un seul code QR. L’objectif est de simplifier l’utilisation d’un pack d’accessoires, par exemple plusieurs prises connectées ou ampoules vendues ensemble. L’utilisateur pourra scanner un seul code QR pour les connecter toutes d’un coup, alors qu’il fallait jusque-là le faire appareil par appareil.

En plus du code QR, un fabricant pourra aussi opter pour l’intégration d’un tag NFC dans son produit connecté. Avec Matter 1.4.1, ce tag pourra être scanné par un smartphone pour ajouter l’appareil à sa domotique, avec les mêmes fonctionnalités que le code QR et plusieurs avantages pratiques. D’une part, le code n’est pas toujours visible : sur une ampoule connectée, il est souvent affiché sur le culot et une fois en place, le code peut être difficile d’accès. D’autre part, l’étiquette avec le code peut se perdre ou devenir illisible pour un accessoire destiné à l’extérieur, alors que la puce NFC ne quittera jamais l’accessoire. La CSA précise bien que la puce NFC sera un complément optionnel au code QR, qui restera lui bien obligatoire sur tous les appareils certifiés Matter.

Que l’on utilise le code QR ou une puce NFC, le processus de connexion a aussi été revu avec la version 1.4.1 à travers ce que l’alliance nomme ESF, pour ‌Enhanced Setup Flow (processus de configuration amélioré). Cette fois, c’est une nouveauté qui intéressera surtout les fabricants, qui pourront afficher des conditions d’utilisation dans le processus initial de connexion de leurs produits. Jusque-là, les produits qui nécessitaient une autorisation explicite de leurs utilisateurs, en particulier dans le cadre du RGPD européen, forçaient un passage par une app fournie par le fabricant. Avec l’ESF, on pourra éviter l’app tierce et tout faire directement dans Maison, Home Assistant ou toute autre app compatible avec le standard.

Comme toujours, il faudra maintenant patienter le temps que les accessoires connectés et les écosystèmes de domotique adoptent les nouveautés. Il se passe en général plusieurs mois entre la sortie d’une mise à jour de Matter et ses premiers effets réels, et malheureusement bien plus dans l’écosystème d’Apple, puisque Maison est toujours bloquée sur une très vieille version du standard. On croise les doigts pour enfin avoir des nouvelles positives lors de la WWDC…

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

Si elle veut remplacer HomeKit par Matter, Apple ne montre pas le bon exemple

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macOS 15.5 suggère la disparition complète à venir du protocole AFP

Le protocole de partage AFP, pour Apple Filing Protocol, n’est plus activement développé depuis bien des années et il est activement remplacé par le protocole SMB. Depuis macOS Sierra, ce concurrent plus récent créé par Microsoft est pleinement pris en charge, à la fois pour accéder à un volume de stockage via le réseau et à la fois pour les sauvegardes Time Machine. Apple recommande depuis lors d’utiliser systématiquement SMB, tout en maintenant jusque-là tout le nécessaire dans macOS pour se connecter à un volume en AFP. macOS 15.5 franchit toutefois une étape supplémentaire dans la fin du protocole, en annonçant son retrait à venir dans une future mise à jour du système dédié aux Mac.

Le manuel de la commande terminal pour monter un volume AFP indique clairement sous macOS 15.5 qu’elle est dépréciée et devrait disparaître dans une future version du système. Image MacGeneration.

L’annonce est discrète, il faut la dénicher dans le manuel de la commande mount_afp qui permet de monter dans le terminal un volume réseau grâce au protocole AFP. Comme l’a noté @bshanks@mastodon.social, le changement est intervenu avec macOS 15.5, actuellement en bêta et dont la version finale est attendue dans les prochaines semaines. J’ai pu le confirmer de mon côté : sous macOS 15.4, l’information sur la dépréciation n’apparaît pas, alors qu’elle est bien présente avec les bêtas, y compris la RC sortie hier soir et qui sera la version finale si tout se passe comme prévu.

Si vous utilisez encore AFP, c’est le dernier indice d’une longue série indiquant qu’il va falloir s’y faire et passer à SMB. Si les deux protocoles ont été créés dans les années 1980, Microsoft a continué de faire évoluer le sien et c’est lui qui s’est imposé dans toute l’industrie, y compris dans l’écosystème pommé depuis les années 2010. Pas de panique toutefois si c’est votre cas, vous avez encore un petit peu de temps.

Le protocole AFP continuera à fonctionner comme avant sous Sequoia, ce n’est qu’avec son successeur, voire la version encore d’après, que la prise en charge d’Apple sera retirée. Même alors, il existe des alternatives dans le monde open-source, comme Netatalk.

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Google se moque des rumeurs sur les futurs iPhone 17

Dans cette publicité humoristique, Google se moque gentiment des rumeurs sur le futur iPhone 17 en imaginant un podcast entre deux smartphones, celui d’Apple et le sien. Un Pixel 9 Pro papote ainsi avec un iPhone 16 Pro sur le thème « ne croyez pas toutes les rumeurs » : Apple ne reprendrait jamais une fonction introduite l’année d’avant sous Android, ce serait absurde. Sauf que l’iPhone trouve de multiples contre-exemples, du mode nuit au nettoyage des photos à coup de baguette magique, en passant par les widgets… on comprend vite l’idée.

Le concept n’est pas nouveau, Google l’avait déjà utilisé dans plusieurs vidéos sarcastiques assez similaires courant 2023. Est-ce le retour d’une nouvelle campagne de publicité en faveur des Pixels ou d’Android en général ?

Pour Google, l

Pour Google, l'iPhone est devenu gentiment ringard

Google tacle le passage de l

Google tacle le passage de l'iPhone à l'USB-C dans une nouvelle pub

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Frigate 0.16 identifie les visages et plaques d’immatriculation sur les caméras

Frigate, l’enregistreur vidéo en réseau (NVR) open-source, continue de s’améliorer à bon rythme et la version 0.16 proposée en bêta depuis peu est une grosse mise à jour, avec deux nouveautés majeures. Cette app à installer sur son propre serveur (un Raspberry Pi, un Mini PC, un NAS…) était déjà capable de distinguer les différents types de mouvements pour ne conserver que les images de personnes, voitures ou encore de chats parmi toutes celles transmises par des caméras. Désormais, elle peut aussi analyser les visages pour effectuer une reconnaissance faciale et lire les plaques d’immatriculation pour différencier les véhicules.

La reconnaissance faciale en action : ici, j’interroge la base de données de Frigate pour n’afficher que les enregistrements de moi-même. Image iGeneration.
Ici, c’est l’identification de véhicules qui est exploitée et Frigate sort bien les photos de ma voiture, identifiée par sa plaque. Image iGeneration.

Ces deux nouvelles fonctionnalités doivent être activées dans les réglages de Frigate ou via son fichier de configuration. L’identification repose à chaque fois sur des modèles spécialisés qui vont agir après l’identification principale. Concrètement, si un véhicule est repéré sur une caméra, le modèle dédié aux plaques va ensuite s’activer pour trouver la plaque et appliquer une reconnaissance optique des caractères (OCR) pour y lire les lettres et chiffres. Vous aurez une liste de plaques identifiées dans la base de données de Frigate et vous pourrez les associer à une voiture, ce qui permet ensuite de faire des recherches en utilisant ce critère plutôt que le numéro de plaque.

Pour la reconnaissance faciale, Frigate doit d’abord repérer une personne, puis identifier son visage. Le fonctionnement est alors similaire à celui de Photos d’Apple, notamment : une section affiche tous les visages identifiés et ils seront tous inconnus au départ, avant que vous les associiez à des personnes. Cette base de connaissance va permettre à l’app de reconnaître correctement les personnes sur les images, avec une rapidité et une efficacité qui m’ont surpris. J’ai activé la reconnaissance faciale dimanche et après avoir entraîné le modèle pour les deux personnes de mon foyer à partir des images collectées dans la matinée du lundi, l’identification était déjà excellente en fin de journée.

Association en cours des visages identifiés : Frigate suggère parfois des noms avec un score de confidence, vous devrez confirmer les visages correctement reconnus et aider le système en ajoutant ceux qui sont inconnus. Image iGeneration.
Frigate conserve les images confirmées en stock pour alimenter son modèle de reconnaissance faciale et il est toujours possible d’en retirer en cas d’erreur. On peut aussi lui soumettre des photos prises par ailleurs, même si ce n’est pas vraiment utile. Image iGeneration.

J’utilise le petit modèle, le seul qui tourne correctement sur mon matériel, mais Frigate propose aussi un modèle plus sophistiqué pour ceux qui ont une carte graphique puissante sous la main. Précision importante, l’identification des visages et plaques d’immatriculation ne tourne pas sur le TPU Coral conçu par Google et que j’utilise pour l’identification des mouvements. Si les nouveaux modèles tournent toujours en local, ils tourneront au pire grâce au CPU, au mieux sur le GPU. Mon Mini PC qui héberge Frigate est équipé d’un processeur Intel N100 assez modeste (4 cœurs de 12e génération jusqu’à 3,4 GHz) et je n’ai pas noté de baisse notable des performances en activant les nouveautés.

En plus de la possibilité de filtrer les images stockées dans l’historique, l’intérêt d’un tel travail d’identification des personnes et véhicules est évidemment à chercher du côté de l’automatisation. L’intégration à Home Assistant fournie par Frigate tient compte de la nouveauté et ajoute deux entités aux caméras pour remonter la dernière personne identifiée et la dernière plaque d’immatriculation repérée. On peut ainsi envisager des automatisations basées sur ce critère, par exemple pour ouvrir automatiquement une porte de garage si la bonne plaque est lue. Après un premier essai, Frigate semble identifier ma voiture très tôt, ce qui est encourageant pour une bonne expérience, mais je vais prendre le temps de valider l’idée sur la durée avant de créer des automatisations.

La plaque d’immatriculation est encore illisible pour un humain, ce qui n’empêche pas l’ordinateur d’avoir déjà identifié le véhicule et correctement reconnu la plaque, alors que la voiture est à la limite haute de cette caméra. Image iGeneration.

Dans la longue liste de changements avec la version 0.16, on repère aussi la traduction, déjà disponible en français, alors que Frigate était jusque-là uniquement proposée en anglais. Il y a d’autres fonctionnalités encore, comme une identification des oiseaux pour les ornithologues en herbe ou encore l’estimation de la vitesse des objets qui passent à travers une zone. Plusieurs changements peuvent nécessiter de toucher à sa configuration, comme le détaillent les notes de version, alors mieux vaut faire une sauvegarde complète en amont.

Frigate est un programme open-source et gratuit, à installer sur votre propre matériel en suivant la documentation (en anglais). On peut l’associer à Frigate+, un service sur abonnement (50 $ HT par an, soit environ 53 €) qui permet surtout d’accéder à des modèles plus précis pour analyser les images et, par exemple, distinguer les logos sur les camionnettes des livreurs ou les colis identifiés par les caméras. Frigate+ permet aussi d’améliorer les modèles spécifiquement selon ses besoins, en envoyant des corrections lors de mauvaises identifications. Cela dit, j’utilise l’app gratuitement depuis plus d’un an et en comparaison des NVR commerciaux, on obtient beaucoup de fonctionnalités sans payer.

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Comme prévu, Skype a fermé ses portes au profit de Microsoft Teams

C’était prévu, c’est désormais fait : Skype a disparu du paysage, quasiment 22 ans après sa création. Le célèbre service de visioconférence, celui qui a popularisé le concept au point de devenir un nom commun pendant quelques années, n’est plus accessible et Microsoft renvoie maintenant vers Teams pour ceux qui veulent communiquer par audio et vidéo. Le service reste accessible uniquement pour ceux qui avaient acheté des crédits Skype, sans limite de durée affichée pour le moment et uniquement par le biais du site web du service ou de… Teams, on y revient.

La page d’accueil du site de Skype renvoie directement vers Microsoft Teams. Image MacGeneration.

Lancé en Europe en août 2003, le service a été vite acheté par eBay, avant d’être vendu à Microsoft en 2011. L’app a continué son existence pendant quelques années avec ce nouveau propriétaire, mais depuis l’apparition de Teams en 2016, le créateur de Windows a officiellement deux plateformes similaires. Teams a longtemps été dédiée plutôt aux entreprises quand Skype gérait les particuliers, même si au fil du temps, les deux se sont rapprochées et leur propriétaire a choisi Teams au détriment de Skype. D’où la fermeture de la plateforme historique de la visioconférence à compter de ce 5 mai 2025.

Migration de Skype vers Teams sur iOS. Image iGeneration.

Si vous aviez un compte Skype, vous pouvez récupérer vos données en suivant les instructions données à cette adresse. La procédure doit être effectuée avant janvier 2026, date à laquelle Microsoft supprimera tout ce qui reste sur ses serveurs.

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Cotypist suggère du texte soufflé par l’IA dans toutes les apps sur le Mac

Cotypist (abonnement) propose de compléter automatiquement tout ce que vous écrivez sur votre Mac, en se basant sur un grand modèle de langage qui tourne localement. C’est le même principe que l’autocomplétion dopée à l’IA qui devient de plus en plus courante dans le monde du développement. C’est aussi le principe des suggestions que l’on connaît bien dans le monde du mobile et qui peuvent aussi dépasser la fin d’un mot, puisque les iPhone et iPad peuvent suggérer des phrases entières depuis iOS 17. Une fois installée, cette app généralise le concept (presque) partout où vous pouvez saisir du texte dans macOS.

Cotypist en action, ici dans Mail. Image MacGeneration.

Dès que vous commencez à écrire du texte, Cotypist va activer le grand modèle de langage sous-jacent pour suggérer des mots qui pourraient correspondre à ce que vous voulez dire. Si vous avez déjà utilisé ces outils, vous savez qu’ils sont très doués pour générer quelque chose d’à peu près crédible et ils peuvent de ce fait tomber juste, même sans savoir ce que vous alliez écrire. Comme sur l’iPhone, vous pouvez valider constamment ses suggestions et obtenir un paragraphe comme celui-ci, même si l’intérêt est vite limité. Notez au passage que l’IA « connaît » mon nom et mon métier grâce à un bloc d’instruction que vous pouvez saisir dans les paramètres de l’app.

Cotypist suggère du texte soufflé par l’IA dans toutes les apps de macOS. Cette fonctionnalité innovante permet aux utilisateurs de bénéficier d’un soutien en matière de rédaction, en proposant des suggestions basées sur l’intelligence artificielle. Nicolas Furno, le journaliste français, est enthousiaste à l’idée de cette technologie qui pourrait transformer la manière dont nous écrivons. Il souligne l’importance de la précision et de la rapidité dans la rédaction d’un article, et il est convaincu que Cotypist peut aider à améliorer ces aspects.

Sous le capot, Cotypist ne repose pas sur un service en ligne, l’app opère grâce à un modèle embarqué, qui tourne localement sur le Mac. Par défaut, l’app utilise Dolphin 3.0 Qwen 2.5 1.5B, un modèle générique concurrent de ChatGPT, Claude, Mistral et les autres. Il pèse un peu moins de 1 Go et demande environ 1,3 Go de mémoire vive sur mon Mac Studio. Vous pouvez choisir un autre modèle dans les réglages, dont le Dolphin 3 avec deux fois plus de paramètres. Malgré sa puce M1 Max, mon ordinateur est un poil trop lent pour ce modèle 3B toutefois, les suggestions arrivent un petit peu trop tard pour que ce soit encore utile.

Pour s’intégrer au cœur de macOS, Cotypist a besoin de plusieurs autorisations de sécurité, notamment l’accessibilité pour insérer du texte n’importe où et la surveillance de l’écran pour savoir quand vous tapez du texte et pour vérifier ce qui se passe. Par défaut, l’app prend le contrôle de la touche pour valider la suggestion en entier et, bizarrement, la touche @ sur un clavier AZERTY pour valider mot par mot. Vous pouvez modifier ces deux raccourcis clavier dans les paramètres. Depuis le menu qui s’affiche dans la barre des menus de macOS, vous pourrez aussi désactiver l’app temporairement ou de façon permanente pour l’app en cours, ce qui est utile dans les contextes où elle peut poser problème.

Les préférences de Cotypist, avec notamment le choix du modèle utilisé et les raccourcis clavier utilisés. Image MacGeneration.

Est-ce utile d’avoir une IA qui suggère du texte en permanence ? Après quelques essais avec le modèle de base, j’ai du mal à être convaincu. Si Cotypist a parfois de bonnes suggestions, c’est assez perturbant aussi de voir constamment des propositions après le curseur, d’autant qu’elles ne sont pas toujours correctes et peuvent distraire en partant dans une toute autre direction. J’ai même eu des situations étranges, dont une fois où le modèle se contentait de proposer les deux mêmes mots en boucle. Malgré tout, l’idée reste intéressante et mérite un essai si vous aimez le concept.

Cotypist est actuellement proposée sous la forme d’une bêta gratuite, même s’il faut fournir une adresse email pour recevoir le lien de téléchargement. Une fois la version finale distribuée, un abonnement sera nécessaire et on connaît les tarifs : 10 € par mois pour un seul appareil, 20 € par mois pour trois appareils et surtout la possibilité de fournir des textes que l’on a écrit soi-même pour améliorer les résultats. Ce dernier aspect est intéressant pour affiner les suggestions et, en théorie en tout cas, se rapprocher de ce que vous auriez écrit, mais il n’est pas encore actif dans la bêta.

Un Mac avec puce Apple Silicon est obligatoire pour installer Cotypist et les modèles avec une puce M1 ou seulement 8 Go de RAM seront un peu trop légers pour offrir une bonne expérience. Si vous utilisez un modèle portable, n’oubliez pas non plus que l’app réduira l’autonomie de l’ordinateur, c’est le défaut d’avoir un modèle en local. macOS 13 est nécessaire au minimum et l’interface n’est pas traduite en français, même si les suggestions peuvent se faire dans n’importe quelle langue.

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iOS 19 pourrait offrir plusieurs nouveautés pour Stage Manager et les styles photographiques

9To5 Mac a fouillé la dernière bêta d’iOS 18.5 et déniché plusieurs nouveautés en préparation et qui pourraient arriver avec iOS 19. À chaque fois, l’analyse se base sur des lignes de code trouvées dans la bêta, elles se réfèrent à des fonctionnalités qui ne sont pas actives dans la version actuelle et qui pourraient l’être dans le futur, sans garantie évidemment. Parmi elles, plusieurs nouveautés concernent Stage Manager et confirment d’autres rumeurs qui évoquaient des améliorations dans la gestion des fenêtres sur un iPad.

Concrètement, iPadOS 19 pourrait améliorer la gestion des fenêtres sur deux points, d’après les découvertes du site qui a même réussi à activer les nouveaux comportements dans le simulateur fourni avec Xcode. D’une part, on pourrait superposer entièrement deux fenêtres sur un iPad, comme on peut le faire depuis toujours sur un Mac. Jusque-là, Apple l’empêchait et forçait de voir un bout de fenêtre à l’arrière, une bonne manière de rappeler qu’elle existe et en même temps, c’est une restriction importante sur la gestion de son bureau virtuel. D’après 9To5 Mac, tout ce que l’on connaît sur macOS depuis bien des années se retrouverait sur l’iPad : on pourrait déplacer et redimensionner les fenêtres n’importe où, y compris à moitié hors de l’écran.

Stage Manager pourrait offrir plus de souplesse et notamment laisser l’utilisateur mettre des fenêtres à moitié hors de l’écran. Capture vidéo 9To5 Mac.

L’autre grosse nouveauté également prévue par d’autres rumeurs, c’est l’arrivée de Stage Manager sur l’iPhone. Le site a trouvé du code qui le confirme, sans pouvoir tester la nouveauté cette fois. On ne sait pas exactement comment elle fonctionnerait, même si l’idée serait que le système ne s’active qu’en branchant un écran externe à l’iPhone, dans l’esprit du DeX conçu par Samsung.

« SuperDomino » est le nom d’une fonctionnalité cachée du springboard, le processus qui gère de multiples fonctionnalités sur un iPhone ou iPad, à commencer par l’écran d’accueil. C’est aussi lui qui gère le mode En veille et cette nouveauté semble découper l’écran en deux pour afficher des widgets carrés seulement d’un côté. Reste à savoir pourquoi et une hypothèse paraît évidente : si Apple crée bien un iPhone pliant, ce serait logique de pouvoir n'afficher le mode que sur la moitié de l’écran. Ce pourrait aussi être le signe que la fonctionnalité débarque sur un iPad ou, plus intriguant, sur l’écran domotique que la rumeur annonce.

Les styles photographiques sont réservés pour le moment au mode photo des iPhone 16. Du code source repéré dans la bêta d’iOS 18.5 indique qu’Apple travaillerait à les ouvrir davantage, en particulier pour les appliquer à la vidéo. 9To5 Mac a réussi à tester la fonction et note qu’elle permet bien d’enregistrer des vidéos avec un style sur les iPhone actuels, mais qu’il n’est pas possible de les modifier après coup. Est-ce une limite des iPhone 16 ou bien un bug de la bêta ? Impossible de le savoir. Il indique aussi que ces styles pourraient être proposés aux apps tierces par le biais d’une nouvelle API.

Les styles photographiques dans le mode vidéo. Capture vidéo 9To5 Mac.

Plusieurs autres petites nouveautés sont également évoquées par le site, toutes trouvées dans cette bêta d’iOS 18.5 qui en contient manifestement beaucoup. Un nouveau fond d’écran semble en préparation, on pourrait ajouter des numéros de comptes bancaires dans les réglages de l’app Cartes et les développeurs pourraient accéder à une liste de Mac associés à leurs iPhone ou iPad en mode développement, directement depuis les Réglages.

Tous ces changements inclus dans la bêta prouvent qu’Apple teste des nouveautés, pas qu’elles seront proposées avec iOS 19. Comme on peut le voir, ce sont des fonctionnalités assez mineures, qu’elle propose en test par le biais d’iOS 18.5 sans révéler les plus gros changements de la prochaine version majeure d’iOS. Une procédure standard, surtout à ce stade de l’avancée des travaux : la WWDC 2025 aura lieu dans à peine plus d’un mois maintenant.

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Raycast arrive sur l’iPhone, essentiellement pour les fonctions liées à l’IA

Raycast est désormais disponible sur l’App Store, pour les iPhone et iPad. Le lanceur multifonctions dépasse ainsi le cadre du Mac, où il propose toujours plus de fonctionnalités depuis sa création fin 2020. Il est forcément plus limité sur iOS, les règles du système mobiles empêchant de réaliser le quart de ce qui est possible sous macOS. Pas question de remplacer Spotlight pour lancer des apps ou chercher des fichiers, c’est la chasse gardée d’Apple, mais puisque Raycast en fait bien plus, tellement plus, avoir une app sur son iPhone reste intéressant.

Raycast ne fonctionnera pas sans un compte, sur le Mac comme sur l’iPhone (gauche). L’écran principal avec les commandes ajoutées en raccourcis au centre, l’IA fournie avec Raycast à droite. Image iGeneration.

Pour commencer, Raycast nécessite un compte que ce soit sur le Mac ou maintenant l’iPhone et l’iPad. On peut télécharger l’app gratuitement et on peut aussi l’utiliser sans payer, même si la synchronisation des données demande un compte Raycast Pro et la version mobile n’a pas tellement de sens sans cela. Vous pourrez vous abonner directement dans l’app, avec des prix intéressants par rapport au site officiel : 9,99 € par mois ou bien 88,99 € par an (10 et 96 $ HT respectivement depuis le site). Avantage supplémentaire de l’app, vous pourrez tester la formule pro gratuitement pendant deux semaines, même si vous aviez bénéficié d’une offre similaire auparavant.

Grâce à la synchronisation, vous récupérerez dans l’app les notes écrites avec le gestionnaire de notes intégré en novembre dernier et qui est très complet. Vous aurez aussi sur votre appareil mobile tous les « Quicklinks », des liens vers des sites web enregistrés avec la possibilité d’ajouter une recherche en paramètre. Ces liens avec recherche fonctionnent pleinement dans Raycast, même si c’est tout de même moins pratique qu’avec un Mac et surtout un clavier physique. Il faut d’abord lancer l’app, puis glisser vers le bas ou toucher le champ de recherche en haut pour chercher un lien, éventuellement ajouter une requête et enfin ouvrir le tout directement dans l’app associée au lien. On a aussi accès à la liste de tous les liens rapides, y compris ceux qui n’ont pas de sens sur un appareil mobile, comme ceux qui ouvrent des dossiers sur le Mac.

Les liens rapides de Raycast sur l’iPhone : liste à gauche, une recherche avec argument au centre, le résultat de cette recherche à droite. Image iGeneration.

Parmi les autres fonctionnalités synchronisées, on retrouve aussi les « snippets », des extraits de texte que l’on peut copier rapidement depuis la liste. Raycast pour iOS permet aussi d’en ajouter de nouveaux et on peut même utiliser les fonctionnalités plus avancées, par exemple pour insérer l’heure ou la date, ou même le presse-papier. Malheureusement, on ne peut pas accéder à ces abréviations depuis le reste du système, on les ajoute au presse-papiers depuis l’app avant de les coller ailleurs. Les développeurs travaillent sur un clavier pour iOS qui permettra d’utiliser les abréviations plus comme sur le Mac, mais en attendant c’est nettement plus limité et moins utile.

C’est pourquoi ses concepteurs misent autant sur l’intelligence artificielle, qui est la fonctionnalité phare de Raycast Pro. Tous les modèles de langage proposés dans l’app macOS sont aussi accessibles depuis la version iOS, via une interface affichée en bas de l’écran principal qui permet ensuite de taper ou dicter une demande, en associant éventuellement des éléments, comme une photo prise avec l’iPhone. On peut aussi y accéder depuis un widget ajouté à l’écran d’accueil (il peut aussi afficher les commandes favorites) ou grâce au bouton d’action des modèles qui en sont équipés. Les outils liés à l’écriture sont accessibles depuis le menu de partage d’iOS, tandis que l’app Raccourcis donne accès à de multiples commandes. C’est toujours moins pratique que sur le Mac, mais ce n’est pas la faute de Raycast et c’est le mieux que l’on peut espérer.

Comme sur le Mac, vous pouvez utiliser toutes les fonctionnalités sauf celles qui sont liées à l’IA sans payer, en créant les notes, extraits et liens rapides directement sur l’iPhone ou iPad puisqu’il n’y aura pas de synchronisation. Pour les utilisateurs qui paient, Raycast gagnera d’autres fonctionnalités sous iOS, comme ses créateurs l’évoquent sur leur blog. La synchronisation du presse-papier est ainsi prévue, tout comme l’arrivée du mode Focus, une alternative au mode de concentration qui est disponible sur le Mac depuis quelques mois.

Raycast pour iOS n’est pas traduite en français et l’app nécessite iOS 18 au minimum. On peut aussi installer la version iPad sur un Mac et surtout sur le Vision Pro.

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Synology : la liste des disques durs compatibles avec sa nouvelle gamme de NAS est encore vide

Synology est peut-être un excellent concepteur de NAS, l’entreprise aurait bien besoin d’un cours de communication. Depuis l’apparition d’un communiqué de presse publié uniquement sur son site allemand il y a près de deux semaines, on sait que le fabricant entend restreindre les disques durs que l’on pourra installer dans ses futurs NAS, la gamme DSx25+ qui devrait rapidement sortir en France. Les modalités de cette restriction ne sont pas très claires toutefois : on sait que les disques durs vendus sous la marque Synology seront compatibles, ainsi en théorie qu’une sélection de modèles tiers validés par l’entreprise. Quels modèles exactement ? C’est là que la situation reste floue.

Image Synology.

Le site officiel de Synology permet d’obtenir des listes de produits certifiés pour fonctionner avec chaque modèle de NAS. Par exemple, pour l’actuel DS923+, voici les disques durs tiers qui devraient parfaitement fonctionner avec l’appareil. Cette liste comprend des modèles conçus par Western Digital, Seagate et Toshiba et même s’il y a bien plus d’options dans le commerce, on peut au moins trouver des modèles tiers qui seront reconnus comme nativement compatibles et offriront toutes les fonctions attendues. En théorie, cela devrait être la même chose pour la future gamme. En pratique, Synology n’a pas encore publié de liste et d’après les premiers retours, seuls les disques durs maison sont acceptés pour le moment.

Le créateur du blog spécialisé Cachem a pu le confirmer avec un DS925+ qu’il a sous la main pour le tester en amont de sa sortie officielle et ses conclusions sont sans appel. Sur ce modèle et en l’état, seuls les disques durs de Synology sont acceptés, les produits tiers qu’il a essayés d’insérer dans l’appareil ont été rejetés. Il ne s’agit pas seulement de passer outre un message d’erreur, le NAS refuse tout simplement de créer un nouveau volume avec le disque dur, si bien que le produit est inutilisable. Le test a été effectué avec un disque dur Western Digital Red puis un Seagate IronWolf Pro, deux modèles conçus pour les NAS et qui ne devraient ainsi poser aucun problème de fiabilité.

En insérant un disque dur non Synology dans le NAS, on ne peut même pas le configurer, le message d’erreur empêche de faire quoi que ce soit. Image Cachem.

Synology a toutefois prévu un petit compromis en permettant d’utiliser un disque dur tiers dans le cadre d’une migration depuis un ancien NAS de la marque. L’auteur de Cachem a également essayé ce scénario en utilisant également un disque dur WD Red 4 To qui contenait encore des données stockées avec un autre NAS. Au démarrage, le DS925+ l’identifie correctement et propose de migrer les données depuis l’ancien système vers le nouveau, ce qui est la procédure attendue.

Pour autant, n’espérez pas « blanchir » un disque dur de la sorte, le système d’exploitation maison retient son origine en indiquant dans les paramètres qu’il s’agit d’un disque migré depuis un autre système. Surtout, un message suggère qu’il faut remplacer le disque dur « immédiatement », comme s’il était endommagé et alors même que toutes les fonctionnalités sont présentes. C’est clairement pensé comme une solution de transition et le constructeur part du principe que vous remplacerez tous les disques durs tiers transférés depuis un ancien NAS avec ses propres modèles.

Migrer un disque dur depuis un ancien NAS Synology fonctionne, mais ce n’est censé être que temporaire et DSM le rappelle en permanence. Image Cachem.

Est-ce une restriction temporaire, le temps que la liste de disques durs tiers certifiés soit publiée par Synology ? C’est possible, même si on ne peut que spéculer à ce stade, faute d’une communication officielle claire. Tout ce que l’on sait, c’est que si vous pouviez mettre la main sur un NAS DSx25+ aujourd’hui, vous devriez obligatoirement acheter un disque dur Synology pour l’utiliser. Sauf à bricoler, ce script qui ajoute n’importe quel disque dur à la liste des modèles tiers autorisés fonctionnant encore sur la nouvelle gamme, d’après Cachem. Autre option plus coûteuse, n’utiliser que des SSD, le blocage ne touchant que les disques durs (pour le moment).

Quoi qu’il en soit, ces complications vont inévitablement favoriser les concurrents de Synology et Asustor l’a bien compris. Comme l’a relevé Next, le fabricant a publié un article de blog revendiquant la liberté de choisir n’importe quel matériel pour remplir ses propres NAS. Même si le nom de son concurrent n’est jamais cité, la cible de cette publication est évidente.

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Eve rejoint à son tour le programme Works with Home Assistant

Le dernier fabricant en date à rejoindre le programme « Works with Home Assistant » est Eve, spécialiste des accessoires connectés à Thread qui a pleinement adopté Matter depuis l’apparition du nouveau standard. C’est justement ce choix qui en fait un candidat parfait pour ce programme de certification qui repose sur les valeurs mises en avant par la domotique open-source, à commencer par un fonctionnement strictement en local, sans impliquer de serveurs distants. Le programme a été lancé l’an dernier et les fabricants qui y participent sont encore rares, même si on peut mentionner des grands noms comme Aqara et le spécialiste des caméras connectées Reolink.

Image Home Assistant.

Comme toujours, la certification n’est apportée qu’aux produits qui ont été rigoureusement testés par la fondation derrière Home Assistant. Le catalogue d’Eve n’étant pas immense, cela concerne la majorité des accessoires conçus par ses soins, y compris des appareils qui ne sont pas encore commercialisés par ici (dont la prise pour l’extérieur pourtant annoncée il y a plus d’un an). Voici la liste initiale de ceux qui sont disponibles, une liste qui sera appelée à évoluer par la suite :

Notez que cela ne concerne que les versions Matter de ces produits, mais les dernières versions HomeKit peuvent en général passer sur le nouveau standard. La certification est une reconnaissance de leur bon fonctionnement dans Home Assistant, sans nécessairement changer quoi que ce soit en termes de fonctionnalités. Par exemple, la prise connectée Eve Energy a reçu une grosse mise à jour ce mois-ci, avec le passage à Matter 1.3 et la transmission de ses données de consommation par le biais de Matter. Elle était pourtant déjà capable de le faire auparavant, sauf qu’elle utilisait alors un protocole spécifique créé par Eve.

Vous ne verrez sans doute pas la différence, puisque l’app Maison d’Apple gère bien Matter tout en restant bloquée sur les premières versions du protocole tandis que Home Assistant accédait déjà aux données énergétiques. Néanmoins, c’est un signe de l’avancée du standard et surtout une reconnaissance du travail mené par Eve dans ce domaine.

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Tim Cook attendrait des « bras robotisés » pour produire l’iPhone aux États-Unis, selon le gouvernement américain

Tim Cook n’attendrait plus que l’arrivée de robots pour produire l’iPhone aux États-Unis, voilà en substance le message de Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce des États-Unis depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump. C’est en tout cas ce qu’il a expliqué dans le cadre d’une interview accordée à CNBC, en indiquant que l’information venait du CEO en personne. Le patron d’Apple lui aurait indiqué qu’il lui faut des « bras robotisés » pour pouvoir produire l’iPhone dans le pays, en ajoutant qu’il le ferait dès que ce sera possible, car la production à l’étranger serait « son plus gros danger ».

Le seul bras robotisé connu actuellement actif au sein d’Apple est celui qui démonte les anciens smartphones afin de récupérer un maximum de pièces recyclables. Image Apple.

Difficile de nier que la production chinoise est une difficulté pour Apple en 2025, elle posait déjà des problèmes bien avant l’élection de l’actuel Président américain. Pour autant, déplacer la production n’importe où dans le monde est un défi majeur et encore plus aux États-Unis pour de multiples raisons. Parmi lesquelles, le coût de l’emploi est indéniablement un facteur, alors on voit bien en quoi une chaîne de production robotisée pourrait aider… mais c’est de la fiction à ce stade. La production de l’iPhone repose toujours en grande partie sur des bras bien humains et même si Apple voulait éliminer le facteur humain pour faire appel à des robots, cela ne se ferait pas d’un claquement des doigts.

Quand bien même, admettons que Tim Cook ait bien dit cela à Howard Lutnick et que l’entreprise parvienne à produire l’iPhone dans son propre pays grâce à des robots. Le gouvernement de Donald Trump présenterait cela comme une immense victoire pour les emplois, alors même qu’une telle usine emploierait très peu de monde, puisque les robots feraient l’essentiel du travail. Le secrétaire au Commerce le reconnait d’ailleurs lui-même, en notant qu’il ne s’agit pas de visser (façon Les Temps modernes, ndr), mais bien d’emplois qualifiés et hautement rémunérés. Des emplois par définition rares.

Le plus probable est que Tim Cook cherchait une excuse vaguement plausible pour satisfaire le Président des États-Unis. Pendant ce temps, il déplace en effet la production de l’iPhone depuis la Chine vers… l’Inde. À ne pas confondre avec l’Indiana.

Donald Trump voudrait qu

Donald Trump voudrait qu'Apple visse ses iPhone aux États-Unis

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Encore un problème technique sur l’offre B&You Pure fibre : les 8 Gbit/s normalement de retour

En améliorant son offre B&You Pure fibre lundi dernier, Bouygues Telecom a apparement réintroduit un vieux bug. Cet abonnement concentré sur la connexion à internet avec la fibre optique jusqu’à 8 Gbit/s en téléchargement pour seulement 23,99 € par mois sans engagement adoptait à cette occasion la toute nouvelle Bbox équipée de Wi-Fi 7 tri-bandes, sans changer le prix. Une excellente nouvelle, même si de nombreux lecteurs nous ont fait part d’un étrange bug : alors que leur adresse était auparavant éligible à la fibre ultra-rapide, Bouygues leur annonçait désormais 2 Gbit/s au maximum.

Image MacGeneration/Bouygues Telecom.

C’est déjà très rapide bien entendu, mais puisque le FAI promettait toujours jusqu’à 8 Gbit/s sur les téléchargements, on pouvait se demander pourquoi cette restriction existait. Contactée par Frandroid, l’entreprise a répondu que ce n’était pas volontaire et qu’il s’agissait en réalité d’un bug. L’option gratuite « Débit+ » qui doit être activée pour atteindre les vitesses les plus élevées n’était temporairement plus accessible aux abonnés de l’offre B&You Pure Fibre. Cela devrait normalement être corrigé dès ce soir, si bien que les nouveaux-venus devraient pouvoir souscrire directement avec 8 Gbit/s si leur adresse est éligible et ceux qui étaient déjà abonnés devraient pouvoir activer l’option dans leur espace client.

Si ce bogue vous évoque quelque chose, c’est parce que l’offre B&You Pure fibre a été lancée avec un problème similaire. Il y a manifestement quelque chose qui coince quelque part dans l’infrastructure de Bouygues Telecom, mais la bonne nouvelle, c’est que vous aurez bien accès quasiment au meilleur de ce que la fibre optique peut offrir aux particuliers français pour 24 € par mois.

Bouygues Telecom : un raté qui dure dans l

Bouygues Telecom : un raté qui dure dans l'offre Pure fibre à 8 Gbit/s

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Promo : un NAS UGREEN à quatre baies avec Ethernet 10G à 565 € au lieu de 700

Vous cherchez un NAS et vous êtes déçu par la politique de Synology, qui commence juste à s’intéresser à l’Ethernet supérieur au gigabit et qui tente de restreindre les modèles de disques durs qui peuvent servir dans ses produits ? Outre les grands noms, on trouve parmi ses concurrents UGREEN, l’accessoiriste qui s’est fait connaître pour ses câbles et adaptateurs secteur. L’entreprise chinoise s’est lancée l’an dernier sur le marché des NAS et les retours semblent positifs, surtout côté matériel où l’écart se creuse avec Synology.

Le DXP4800 Plus d’UGREEN. Image MacGeneration/UGREEN.

La preuve avec le DXP4800 Plus, son modèle milieu de gamme doté de quatre emplacements pour des disques durs, avec deux emplacements pour des SSD NVMe qui pourront servir de cache, un processeur Intel de 12e génération (Gold 8505, 5 cœurs jusqu’à 4,4 GHz) épaulé par 8 Go de RAM (extensibles à 64). Surtout, UGREEN n’a pas lésiné sur la connectique avec deux ports Ethernet, l’un en 2,5G et l’autre en 10G. Si vous êtes équipés de switch à cette vitesse, vous bénéficierez de performances bien supérieures au NAS équivalent chez Synology, le tout à un prix bien plus raisonnable. Sinon, une prise USB-C placée à l’avant permet d’espérer des débits similaires en connexion directe à un ordinateur.

Vendu en temps normal 700 €, le tarif demandé est encore plus raisonnable en ce moment avec cette promotion sur Amazon qui permet de l’obtenir pour 565,24 €, soit une réduction d’environ 19 %. Pour ce prix, vous aurez le NAS nu, sans disques durs, mais vous pourrez ajouter n’importe quel modèle, il n’est pas besoin d’obtenir une autorisation de la part du fabricant pour activer toutes les fonctionnalités associées au NAS.

Comparer avec Synology est compliqué, puisque ses modèles commencent à dater et doivent être rapidement renouvelés, mais le D923+ est le modèle le plus proche et pour 625 €, il intègre un processeur bien plus lent et deux prises Ethernet 1G par défaut, même si on peut passer au 10G en option. S’il faudra attendre son successeur dans quelques mois pour pouvoir réellement comparer les deux marques sur le plan matériel, il ne fait aucun doute que le rapport performances/prix restera en faveur de UGREEN.

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