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Concurrence : la Chine s’apprêterait à ouvrir une enquête sur l’App Store

Pékin aurait Apple dans le collimateur. Bloomberg affirme que le régulateur de la concurrence local préparerait une enquête sur l’App Store et la commission prise aux développeurs. D’autres règles, comme l’interdiction des boutiques tierces ou des moyens de paiements alternatifs sur iOS, seraient également passées au crible.

Des clients chinois en Apple Store. Image Apple.

Plus précisément, le régulateur chinois estime qu’Apple pourrait facturer des commissions « déraisonnablement élevées » aux développeurs locaux, et pense que les restrictions sur les boutiques et les modes de paiement limitent la compétition tout en desservant les consommateurs. Une enquête officielle pourrait être ouverte si Apple ne se plie pas à certains changements.

Des agents du gouvernement auraient discuté avec les dirigeants d'Apple et des développeurs d'applications depuis l'année dernière. Les choses pourraient accélérer avec le retour du président américain Donald Trump, qui a mis en place de nouveaux droits de douane contre la Chine. Le pays avait d’ailleurs immédiatement rétorqué face à cette annonce en ouvrant une enquête sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de Google : Apple pourrait être la prochaine sur la liste si les tensions continuent de monter.

L’ouverture d’iOS et d’iPadOS en Chine serait un nouveau défi pour Apple, qui a déjà dû se plier à un tel changement dans l’Union européenne. Sur un autre registre, la firme de Cupertino a des difficultés à lancer Apple Intelligence dans le pays Apple à cause de la censure imposée par le gouvernement. De manière plus générale, l’entreprise a toujours du mal en Chine, où elle en est à son sixième trimestre d’affilée de baisse de chiffre d’affaires.

Sonos préparerait un boîtier pour concurrencer l’Apple TV

Sonos s’apprêterait à se lancer dans le domaine de la vidéo. The Verge affirme aujourd’hui que le fabricant aurait dans l’idée de lancer un boîtier sous Android venant concurrencer l’Apple TV 4K ou la Nvidia Shield. Le tarif ne serait pas donné et devrait osciller « entre 200 et 400 $ ». Baptisé projet Pinewood en interne, Mark Gurman voyait venir une sortie fin 2024, tandis que The Verge estime le développement bien avancé : une présentation officielle ne semble donc plus très loin.

Sonos Arc Ultra. Image iGeneration

Il ne faut visiblement pas s’attendre à grand-chose côté design. The Verge décrit ce produit comme un carré noir discret, « légèrement plus épais qu'un jeu de cartes » et disposant d’une interface utilisateur travaillée. Le boîtier embarquerait plusieurs ports HDMI permettant d’y brancher des consoles de jeu ou un lecteur Blu-Ray, en plus d’un port Ethernet couplé à une connectivité Wi-Fi 7. L’intégration avec les barres de son de la marque serait aux petits oignons, les ingénieurs ayant beaucoup travaillé sur la synchronisation sans-fil du son.

Un des points importants serait la possibilité de retrouver les catalogues des services habituels, comme Netflix ou Disney Plus réunis sous une seule interface. Un moteur de recherche unifié serait présent pour simplifier l’expérience, en plus de contrôles vocaux. Une télécommande serait tout de même incluse dans la boîte, avec des boutons permettant d’accéder rapidement aux différentes plateformes.

Autre aspect intéressant : il sera possible de se configurer un véritable système de son surround avec les multiples enceintes du catalogue Sonos, par exemple avec deux Era 300. On attendra de voir les appareils pris en charge, mais cela évitera de seulement pouvoir utiliser les habituelles barres de son.

Si le produit est séduisant, son tarif pourrait en rebuter plus d’un. Certains employés seraient inquiets de son placement tarifaire, qui risque de le réserver à une niche à la manière de la Nvidia Shield. Le projet aurait été validé en interne et serait en phase de test, ce qui fait qu’il peut encore évoluer d’ici son lancement.

L’année 2024 n’a pas été facile pour Sonos, qui a lancé dans la précipitation un redesign de son app très mal reçu par les utilisateurs à cause de nombreux bugs et de plusieurs fonctionnalités absentes. Alors que l’entreprise misait sur le Sonos Ace pour diversifier les ventes, ce premier casque aurait fait un flop. Face à ces nombreux faux pas, le patron de la boîte a fini par démissionner le mois dernier.

Sonos préparerait un boîtier pour concurrencer l’Apple TV

Sonos s’apprêterait à se lancer dans le domaine de la vidéo. The Verge affirme aujourd’hui que le fabricant aurait dans l’idée de lancer un boîtier sous Android venant concurrencer l’Apple TV 4K ou la Nvidia Shield. Le tarif ne serait pas donné et devrait osciller « entre 200 et 400 $ ». Baptisé projet Pinewood en interne, Mark Gurman voyait venir une sortie fin 2024, tandis que The Verge estime le développement bien avancé : une présentation officielle ne semble donc plus très loin.

Sonos Arc Ultra. Image iGeneration

Il ne faut visiblement pas s’attendre à grand-chose côté design. The Verge décrit ce produit comme un carré noir discret, « légèrement plus épais qu'un jeu de cartes » et disposant d’une interface utilisateur travaillée. Le boîtier embarquerait plusieurs ports HDMI permettant d’y brancher des consoles de jeu ou un lecteur Blu-Ray, en plus d’un port Ethernet couplé à une connectivité Wi-Fi 7. L’intégration avec les barres de son de la marque serait aux petits oignons, les ingénieurs ayant beaucoup travaillé sur la synchronisation sans-fil du son.

Un des points importants serait la possibilité de retrouver les catalogues des services habituels, comme Netflix ou Disney Plus réunis sous une seule interface. Un moteur de recherche unifié serait présent pour simplifier l’expérience, en plus de contrôles vocaux. Une télécommande serait tout de même incluse dans la boîte, avec des boutons permettant d’accéder rapidement aux différentes plateformes.

Autre aspect intéressant : il sera possible de se configurer un véritable système de son surround avec les multiples enceintes du catalogue Sonos, par exemple avec deux Era 300. On attendra de voir les appareils pris en charge, mais cela évitera de seulement pouvoir utiliser les habituelles barres de son.

Si le produit est séduisant, son tarif pourrait en rebuter plus d’un. Certains employés seraient inquiets de son placement tarifaire, qui risque de le réserver à une niche à la manière de la Nvidia Shield. Le projet aurait été validé en interne et serait en phase de test, ce qui fait qu’il peut encore évoluer d’ici son lancement.

L’année 2024 n’a pas été facile pour Sonos, qui a lancé dans la précipitation un redesign de son app très mal reçu par les utilisateurs à cause de nombreux bugs et de plusieurs fonctionnalités absentes. Alors que l’entreprise misait sur le Sonos Ace pour diversifier les ventes, ce premier casque aurait fait un flop. Face à ces nombreux faux pas, le patron de la boîte a fini par démissionner le mois dernier.

OpenAI : Hollywood ne serait pas particulièrement emballé par Sora

Sora, le modèle de génération de vidéos d’OpenAI récemment ouvert au grand public, peinerait à se faire une place à Hollywood. L’entreprise aurait approché quelques grands noms comme Disney ou Warner Bros pour discuter du potentiel de son outil et d’une éventuelle version adaptée à leurs projets. Les réactions auraient été tièdes selon Bloomberg, et aucun accord n’aurait été conclu.

Image Pixabay

Certains studios auraient réfléchi à la création d’un modèle basé sur leurs licences, qui serait réservé à une utilisation interne. D’autres ont envisagé de céder une licence de leur catalogue à OpenAI pour former ses modèles, ce qui éviterait de complexes questions de droits d’auteurs. Cependant, ces deux pistes n’auraient jamais dépassé le stade de discussions. OpenAI est consciente que la démarche peut sembler prématurée pour son service, qui reste très jeune. « Nous en sommes à un stade très précoce avec Sora », a déclaré le directeur des opérations d'OpenAI lors d'une conférence en janvier dernier.

Il faut dire que le sujet de l’IA dans les productions audiovisuelles est particulièrement sensible, les dirigeants de studios américains ayant encore en tête la grande grève de 2023 ayant bloqué le secteur pendant une centaine de jours. Bien que certains créatifs comme Ben Affleck voient dans l’IA une manière de se passer de certaines tâches coûteuses et peu créatives dans la production de film, le milieu lui reste globalement hostile.

Quelques exceptions sont à noter, comme le studio Lionsgate (John Wick, Hunger Games). Celui-ci a signé un contrat avec la startup Runway en septembre dernier dans le but de créer un modèle destiné à aider « les cinéastes, les réalisateurs et les autres créateurs à améliorer leur travail ». D’autres y ont fait appel pour leurs campagnes marketing et les outils seraient utilisés par de nombreux acteurs du domaine en coulisses.

OpenAI : Hollywood ne serait pas particulièrement emballé par Sora

Sora, le modèle de génération de vidéos d’OpenAI récemment ouvert au grand public, peinerait à se faire une place à Hollywood. L’entreprise aurait approché quelques grands noms comme Disney ou Warner Bros pour discuter du potentiel de son outil et d’une éventuelle version adaptée à leurs projets. Les réactions auraient été tièdes selon Bloomberg, et aucun accord n’aurait été conclu.

Image Pixabay

Certains studios auraient réfléchi à la création d’un modèle basé sur leurs licences, qui serait réservé à une utilisation interne. D’autres ont envisagé de céder une licence de leur catalogue à OpenAI pour former ses modèles, ce qui éviterait de complexes questions de droits d’auteurs. Cependant, ces deux pistes n’auraient jamais dépassé le stade de discussions. OpenAI est consciente que la démarche peut sembler prématurée pour son service, qui reste très jeune. « Nous en sommes à un stade très précoce avec Sora », a déclaré le directeur des opérations d'OpenAI lors d'une conférence en janvier dernier.

Il faut dire que le sujet de l’IA dans les productions audiovisuelles est particulièrement sensible, les dirigeants de studios américains ayant encore en tête la grande grève de 2023 ayant bloqué le secteur pendant une centaine de jours. Bien que certains créatifs comme Ben Affleck voient dans l’IA une manière de se passer de certaines tâches coûteuses et peu créatives dans la production de film, le milieu lui reste globalement hostile.

Quelques exceptions sont à noter, comme le studio Lionsgate (John Wick, Hunger Games). Celui-ci a signé un contrat avec la startup Runway en septembre dernier dans le but de créer un modèle destiné à aider « les cinéastes, les réalisateurs et les autres créateurs à améliorer leur travail ». D’autres y ont fait appel pour leurs campagnes marketing et les outils seraient utilisés par de nombreux acteurs du domaine en coulisses.

Spotify enregistre son premier bénéfice annuel net depuis 2006

Après des années dans le rouge, Spotify peut sortir le champagne : l’entreprise a pour la première fois présenté des résultats annuels positifs. Elle a donc enregistré les premiers bénéfices annuels de son histoire, de l’ordre de 1,14 milliard d’euros. La plateforme fondée en 2006 affichait encore une perte de 532 millions il y a un an.

Le nombre d’abonnés payant continue de grimper et s’établit désormais à 263 millions, soit une progression de 11 %. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels gratuits comme payant à augmenté de 12 % d’une année sur l’autre et s’élève maintenant à 675 millions. Tout cela a permis de faire progresser le chiffre d’affaires annuel du groupe, en hausse de 18 % (15,7 milliards d’euros).

L’entreprise remonte la pente après une année 2023 difficile pendant laquelle elle avait licencié un peu plus de 2 000 personnes. Le CEO Daniel Ek avait dans l’idée de mettre l’accent sur la rentabilité et la maîtrise des coûts, s’inspirant d’autres patrons comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai pour gagner en efficacité. Cette stratégie doublée d'une augmentation des prix aura été un pari gagnant.

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

De plus, Spotify s’est diversifié sur ces dernières années. Elle s’est imposée avec succès dans le domaine des podcasts, et plus récemment sur le créneau des livres audio. Elle cherche désormais à s’attaquer au secteur de la vidéo : des clips musicaux ont été ajoutés fin janvier. Les audiophiles attendent toujours l’arrivée d’une offre « Hi-Fi ». Annoncée par Daniel Ek l’été dernier, celle-ci aurait dû être lancée courant 2024… sans que l’on ait de nouvelles.

Spotify enregistre son premier bénéfice annuel net depuis 2006

Après des années dans le rouge, Spotify peut sortir le champagne : l’entreprise a pour la première fois présenté des résultats annuels positifs. Elle a donc enregistré les premiers bénéfices annuels de son histoire, de l’ordre de 1,14 milliard d’euros. La plateforme fondée en 2006 affichait encore une perte de 532 millions il y a un an.

Le nombre d’abonnés payant continue de grimper et s’établit désormais à 263 millions, soit une progression de 11 %. Le nombre d’utilisateurs actifs mensuels gratuits comme payant à augmenté de 12 % d’une année sur l’autre et s’élève maintenant à 675 millions. Tout cela a permis de faire progresser le chiffre d’affaires annuel du groupe, en hausse de 18 % (15,7 milliards d’euros).

L’entreprise remonte la pente après une année 2023 difficile pendant laquelle elle avait licencié un peu plus de 2 000 personnes. Le CEO Daniel Ek avait dans l’idée de mettre l’accent sur la rentabilité et la maîtrise des coûts, s’inspirant d’autres patrons comme Mark Zuckerberg ou Sundar Pichai pour gagner en efficacité. Cette stratégie doublée d'une augmentation des prix aura été un pari gagnant.

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

Pour Daniel Ek, l’efficacité de Spotify se gagne à grands coups de licenciements

De plus, Spotify s’est diversifié sur ces dernières années. Elle s’est imposée avec succès dans le domaine des podcasts, et plus récemment sur le créneau des livres audio. Elle cherche désormais à s’attaquer au secteur de la vidéo : des clips musicaux ont été ajoutés fin janvier. Les audiophiles attendent toujours l’arrivée d’une offre « Hi-Fi ». Annoncée par Daniel Ek l’été dernier, celle-ci aurait dû être lancée courant 2024… sans que l’on ait de nouvelles.

Promo : l’iPad 10 avec 64 Go à 359 € (-50 €)

Bonne promo aujourd’hui sur l’iPad 10 : la tablette d’entrée de gamme d’Apple avec 64 Go de stockage est proposée à seulement 359 € chez Amazon. C’est une bonne affaire quand on voit qu’elle est toujours affichée à 409 € en Apple Store. Seul le coloris gris est commercialisé à ce prix là. Le produit est vendu et expédié par Amazon.

Image iGeneration

C’est un bon prix pour du matériel neuf. Si vous voulez économiser quelques dizaines d’euros de plus, notons que l’iPad 10 est aussi en vente sur le Refurb Apple pour 339 €. Il n’y est également proposé qu’en finition grise.

L’iPad 10 reste une excellente tablette pour une utilisation standard (Safari/Netflix). Elle embarque une puce A14 qui est la même que l’on trouvait sous le capot de l’iPhone 12. Elle a l’avantage d’avoir la caméra sur la tranche pour des visioconférences plus agréables tout en disposant d’une très bonne autonomie. L’accessoire arbore un bouton Touch ID pour le déverrouillage ou la validation de transactions Apple Pay. Il se recharge en USB-C. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Promo : l’iPad 10 avec 64 Go à 359 € (-50 €)

Bonne promo aujourd’hui sur l’iPad 10 : la tablette d’entrée de gamme d’Apple avec 64 Go de stockage est proposée à seulement 359 € chez Amazon. C’est une bonne affaire quand on voit qu’elle est toujours affichée à 409 € en Apple Store. Seul le coloris gris est commercialisé à ce prix là. Le produit est vendu et expédié par Amazon.

Image iGeneration

C’est un bon prix pour du matériel neuf. Si vous voulez économiser quelques dizaines d’euros de plus, notons que l’iPad 10 est aussi en vente sur le Refurb Apple pour 339 €. Il n’y est également proposé qu’en finition grise.

L’iPad 10 reste une excellente tablette pour une utilisation standard (Safari/Netflix). Elle embarque une puce A14 qui est la même que l’on trouvait sous le capot de l’iPhone 12. Elle a l’avantage d’avoir la caméra sur la tranche pour des visioconférences plus agréables tout en disposant d’une très bonne autonomie. L’accessoire arbore un bouton Touch ID pour le déverrouillage ou la validation de transactions Apple Pay. Il se recharge en USB-C. N’hésitez pas à relire notre test pour plus de détails.

Cloudflare adopte les Content Credentials pour mieux protéger l’authenticité des images

Alors que les images générées par IA sont de plus en plus réalistes, il devient difficile de savoir si un cliché croisé sur le net est vrai. L’entreprise de réseau Cloudflare tente de parer à ce problème et vient d’annoncer l’ajout des Content Credentials. Ce système de métadonnées indique les différentes retouches effectuées et permet de tracer l’authenticité d’un cliché, en plus de donner des informations sur son créateur.

Exemple de Content Credentials. Image Cloudflare

Ces modifications resteront en place, même si quelqu’un venait à changer le format de l’image ou à la recadrer. Plusieurs services de vérification open source, comme celui-ci, permettent de jeter un œil sur la provenance d’une image. Cloudflare propose un exemple avec une création du DALL-E d'OpenAI où l'on peut voir les différentes étapes et modifications. Les administrateurs réseau doivent aller chercher un nouveau bouton dans leur panneau de contrôle pour activer cette nouveauté.

Dans Cloudflare Images, vous pouvez désormais préserver les informations d'identification du contenu (Content Credentials) lors de la transformation d'images provenant de sources distantes. L'activation de cette intégration permet de conserver tous les identifiants de contenu existants qui sont intégrés dans l'image.

Ces Content Credentials sont un projet de l’association Content Authenticity Initiative, initiée par Adobe et que Cloudflare a annoncé rejoindre. L’entreprise explique espérer que ce changement réduira les cas d’images volées faisant le tour du net sans que l’on ne sache d’où elle viennent. En janvier 2025, Cloudflare était utilisé par quasiment 20 % des sites du Web.

Cloudflare adopte les Content Credentials pour mieux protéger l’authenticité des images

Alors que les images générées par IA sont de plus en plus réalistes, il devient difficile de savoir si un cliché croisé sur le net est vrai. L’entreprise de réseau Cloudflare tente de parer à ce problème et vient d’annoncer l’ajout des Content Credentials. Ce système de métadonnées indique les différentes retouches effectuées et permet de tracer l’authenticité d’un cliché, en plus de donner des informations sur son créateur.

Exemple de Content Credentials. Image Cloudflare

Ces modifications resteront en place, même si quelqu’un venait à changer le format de l’image ou à la recadrer. Plusieurs services de vérification open source, comme celui-ci, permettent de jeter un œil sur la provenance d’une image. Cloudflare propose un exemple avec une création du DALL-E d'OpenAI où l'on peut voir les différentes étapes et modifications. Les administrateurs réseau doivent aller chercher un nouveau bouton dans leur panneau de contrôle pour activer cette nouveauté.

Dans Cloudflare Images, vous pouvez désormais préserver les informations d'identification du contenu (Content Credentials) lors de la transformation d'images provenant de sources distantes. L'activation de cette intégration permet de conserver tous les identifiants de contenu existants qui sont intégrés dans l'image.

Ces Content Credentials sont un projet de l’association Content Authenticity Initiative, initiée par Adobe et que Cloudflare a annoncé rejoindre. L’entreprise explique espérer que ce changement réduira les cas d’images volées faisant le tour du net sans que l’on ne sache d’où elle viennent. En janvier 2025, Cloudflare était utilisé par quasiment 20 % des sites du Web.

Alors que l’AI Act se met en place, la France gagne un institut d’observation de l’intelligence artificielle

Les choses bougent au niveau de la régulation de l’intelligence artificielle. D’un point de vue européen, l’AI Act a fait ses premiers pas : plusieurs aspects viennent d’entrer en vigueur, tandis que d’autres suivront dans l’été. De son côté, la France s’est dotée d’un institut national « pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle ». Celui-ci n’a pas pour mission de réguler, mais plutôt de surveiller l’évolution de la technologie.

Image Unsplash

Pour rappel, l’AI Act est un texte européen cherchant à encadrer l’intelligence artificielle en fixant des règles claires. Depuis dimanche, certaines utilisations des IA sont donc désormais interdites en Europe : les systèmes de notations sociales similaires à ceux employés en Chine, les IA visant à estimer les probabilités qu’une personne effectue une infraction ou encore la « reconnaissance des émotions » analysant le comportement d’une personne. Sont également interdites les techniques d’identification des individus dans l’espace public par reconnaissance faciale, ou encore celles cherchant à catégoriser les personnes selon « leur race, leurs opinions politiques, religieuses », etc.

Ce n’est qu’un début, et la partie principale du texte ne sera mise en place qu’au mois d’août. Cet autre volet impose une transparence de la part des fournisseurs de chatbot comme ChatGPT ou Gemini, qui seront dans l’obligation de révéler leurs données d’entraînement. Ils devront également répondre à des audits de sécurité sur les risques. D’autres règles visant à réglementer l’IA dans certains domaines sensibles (infrastructure d’eau, sur les routes, dans l’éducation, la police…) arriveront en 2027. Cependant, les mesures font débat à Bruxelles, et ce alors que l’administration américaine montre les dents pour défendre ses poulains. Les choses pourraient donc évoluer d’ici là.

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

En France, le gouvernement a annoncé la création de l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA). Celui-ci sera piloté par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et par la Direction générale des Entreprises. Son travail portera sur « l’analyse des risques systémiques dans le champ de la sécurité nationale, le soutien à la mise en œuvre de la régulation de l’IA, et l’évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d’IA ». Clara Chappaz, la ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique, a confirmé que l’INESIA n’aura pas de pouvoirs de régulation et s’occupera uniquement de la surveillance.

Toutes ces annonces sont faites alors qu’aura lieu dans quelques jours le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris. Une centaine de chefs d’État y sont attendus, en plus de grands acteurs du secteur, comme Sam Altman ou Sundar Pichai.

Alors que l’AI Act se met en place, la France gagne un institut d’observation de l’intelligence artificielle

Les choses bougent au niveau de la régulation de l’intelligence artificielle. D’un point de vue européen, l’AI Act a fait ses premiers pas : plusieurs aspects viennent d’entrer en vigueur, tandis que d’autres suivront dans l’été. De son côté, la France s’est dotée d’un institut national « pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle ». Celui-ci n’a pas pour mission de réguler, mais plutôt de surveiller l’évolution de la technologie.

Image Unsplash

Pour rappel, l’AI Act est un texte européen cherchant à encadrer l’intelligence artificielle en fixant des règles claires. Depuis dimanche, certaines utilisations des IA sont donc désormais interdites en Europe : les systèmes de notations sociales similaires à ceux employés en Chine, les IA visant à estimer les probabilités qu’une personne effectue une infraction ou encore la « reconnaissance des émotions » analysant le comportement d’une personne. Sont également interdites les techniques d’identification des individus dans l’espace public par reconnaissance faciale, ou encore celles cherchant à catégoriser les personnes selon « leur race, leurs opinions politiques, religieuses », etc.

Ce n’est qu’un début, et la partie principale du texte ne sera mise en place qu’au mois d’août. Cet autre volet impose une transparence de la part des fournisseurs de chatbot comme ChatGPT ou Gemini, qui seront dans l’obligation de révéler leurs données d’entraînement. Ils devront également répondre à des audits de sécurité sur les risques. D’autres règles visant à réglementer l’IA dans certains domaines sensibles (infrastructure d’eau, sur les routes, dans l’éducation, la police…) arriveront en 2027. Cependant, les mesures font débat à Bruxelles, et ce alors que l’administration américaine montre les dents pour défendre ses poulains. Les choses pourraient donc évoluer d’ici là.

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

AI Act : la législation adoptée au Parlement européen

En France, le gouvernement a annoncé la création de l’Institut national pour l’évaluation et la sécurité de l’intelligence artificielle (INESIA). Celui-ci sera piloté par le secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et par la Direction générale des Entreprises. Son travail portera sur « l’analyse des risques systémiques dans le champ de la sécurité nationale, le soutien à la mise en œuvre de la régulation de l’IA, et l’évaluation de la performance et de la fiabilité des modèles d’IA ». Clara Chappaz, la ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique, a confirmé que l’INESIA n’aura pas de pouvoirs de régulation et s’occupera uniquement de la surveillance.

Toutes ces annonces sont faites alors qu’aura lieu dans quelques jours le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris. Une centaine de chefs d’État y sont attendus, en plus de grands acteurs du secteur, comme Sam Altman ou Sundar Pichai.

Sam Altman confirme travailler sur un appareil dédié à l’IA avec Jony Ive

Sam Altman continue de promettre de grandes choses dans le domaine de l’IA. Le CEO d’OpenAI a récemment déclaré à Nikkei Asia qu’il comptait bien développer un appareil grand public dédié à l’utilisation des intelligences artificielles. Il « espère » que ce projet se fera en collaboration avec Jony Ive. L’ancien designer star d’Apple avait confirmé sa participation à ce produit au mois de septembre dernier.

Images Apple et TechCrunch (CC BY 2.0), montage MacGeneration.

« Il me semble que l'IA représente un changement suffisamment important dans la façon dont nous pouvons interagir avec les ordinateurs pour qu'il y ait un nouveau type de matériel », a-t-il déclaré, avant d’estimer que la voix devrait être un élément clef. On ne sait pas exactement à quoi ressemblera l’appareil ni ce qu’il pourra faire. Jony Ive avait expliqué vouloir proposer quelque chose de « socialement moins perturbateur que l'iPhone ».

Sam Altman a également réitéré son ambition de développer ses propres puces. Il y a un an, des rumeurs avaient indiqué que le CEO cherchait à monter un réseau mondial d’usines de semi-conducteurs. Fin octobre, certains bruits de couloirs avançaient qu’OpenAI travaillait avec Broadcom pour créer des puces dédiées à l’IA produites par TSMC.

OpenAI a récemment annoncé le projet Stargate, visant à investir 500 milliards de dollars dans des data centers et autres centrales électriques liées à l’IA. Sam Altman a profité de l’occasion pour appeler au soutien des entreprises japonaises au niveau des investissements ou des puces. En attendant, il faudra patienter encore plusieurs années avant de découvrir un prototype de son projet de produit grand public.

Sam Altman confirme travailler sur un appareil dédié à l’IA avec Jony Ive

Sam Altman continue de promettre de grandes choses dans le domaine de l’IA. Le CEO d’OpenAI a récemment déclaré à Nikkei Asia qu’il comptait bien développer un appareil grand public dédié à l’utilisation des intelligences artificielles. Il « espère » que ce projet se fera en collaboration avec Jony Ive. L’ancien designer star d’Apple avait confirmé sa participation à ce produit au mois de septembre dernier.

Images Apple et TechCrunch (CC BY 2.0), montage MacGeneration.

« Il me semble que l'IA représente un changement suffisamment important dans la façon dont nous pouvons interagir avec les ordinateurs pour qu'il y ait un nouveau type de matériel », a-t-il déclaré, avant d’estimer que la voix devrait être un élément clef. On ne sait pas exactement à quoi ressemblera l’appareil ni ce qu’il pourra faire. Jony Ive avait expliqué vouloir proposer quelque chose de « socialement moins perturbateur que l'iPhone ».

Sam Altman a également réitéré son ambition de développer ses propres puces. Il y a un an, des rumeurs avaient indiqué que le CEO cherchait à monter un réseau mondial d’usines de semi-conducteurs. Fin octobre, certains bruits de couloirs avançaient qu’OpenAI travaillait avec Broadcom pour créer des puces dédiées à l’IA produites par TSMC.

OpenAI a récemment annoncé le projet Stargate, visant à investir 500 milliards de dollars dans des data centers et autres centrales électriques liées à l’IA. Sam Altman a profité de l’occasion pour appeler au soutien des entreprises japonaises au niveau des investissements ou des puces. En attendant, il faudra patienter encore plusieurs années avant de découvrir un prototype de son projet de produit grand public.

Ecosia, DuckDuckGo, Brave : certains navigateurs peuvent installer des boutiques tierces sur iOS 18.3

L’arrivée des boutiques tierces sur iOS n’a pas été des plus fluide, Apple n’autorisant leur installation que depuis Safari et via un procédé pas forcément facile pour les néophytes. Les choses s’améliorent un peu avec iOS 18.3, et certains navigateurs de niche peuvent désormais installer des boutiques tierces. Attention tout de même, car cela reste assez laborieux.

Installation de l’Epic Games Store depuis Brave.

Dans mes tests, Brave, DuckDuckGo, Ecosia et Edge peuvent par exemple installer la boutique AltStore, la première lancée sur iOS. Si c’est une bonne nouvelle, cela ne marche en revanche pas sur Chrome, Firefox ou Orion. D’autres navigateurs comme Qwant ou Vivaldi affichent également une erreur.

En essayant avec d’autres boutiques, on remarque vite qu’il y a quelques limitations. Si DuckDuckGo peut installer AltStore, il refuse de télécharger l’Epic Games Store… contrairement à Brave, qui prend en charge les deux. La page d’assistance d’Epic indique clairement que seuls Brave et Safari fonctionnent, ce qui n’est pas complètement vrai étant donné qu’on peut aussi l’installer avec Ecosia.

Bref, c’est encore assez nébuleux, et seul Safari devrait fonctionner à tous les coups. Les navigateurs les plus connus comme Chrome ou Firefox n’arrivent à installer aucune boutique tierce, là où Edge s’en sort plutôt bien. Difficile de dire ce qui coince et si les blocages viennent d’Apple ou des développeurs.

Ecosia, DuckDuckGo, Brave : certains navigateurs peuvent installer des boutiques tierces sur iOS 18.3

L’arrivée des boutiques tierces sur iOS n’a pas été des plus fluide, Apple n’autorisant leur installation que depuis Safari et via un procédé pas forcément facile pour les néophytes. Les choses s’améliorent un peu avec iOS 18.3, et certains navigateurs de niche peuvent désormais installer des boutiques tierces. Attention tout de même, car cela reste assez laborieux.

Installation de l’Epic Games Store depuis Brave.

Dans mes tests, Brave, DuckDuckGo, Ecosia et Edge peuvent par exemple installer la boutique AltStore, la première lancée sur iOS. Si c’est une bonne nouvelle, cela ne marche en revanche pas sur Chrome, Firefox ou Orion. D’autres navigateurs comme Qwant ou Vivaldi affichent également une erreur.

En essayant avec d’autres boutiques, on remarque vite qu’il y a quelques limitations. Si DuckDuckGo peut installer AltStore, il refuse de télécharger l’Epic Games Store… contrairement à Brave, qui prend en charge les deux. La page d’assistance d’Epic indique clairement que seuls Brave et Safari fonctionnent, ce qui n’est pas complètement vrai étant donné qu’on peut aussi l’installer avec Ecosia.

Bref, c’est encore assez nébuleux, et seul Safari devrait fonctionner à tous les coups. Les navigateurs les plus connus comme Chrome ou Firefox n’arrivent à installer aucune boutique tierce, là où Edge s’en sort plutôt bien. Difficile de dire ce qui coince et si les blocages viennent d’Apple ou des développeurs.

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Le Vision Pro est un produit bien différent des autres casques du marché : il est livré sans aucune manette. Apple a opté pour un suivi des yeux et des mains qui fonctionne globalement bien, mais qui est forcément plus limité dans certaines situations qu’un contrôleur à multiples boutons. Selon Bloomberg, les choses pourraient évoluer prochainement. Apple travaillerait main dans la main avec Sony pour prendre en charge les manettes de son PlayStation VR2.

Le PSVR 2 et ses manettes. Image Sony

Si ce partenariat peut étonner, les plans se dérouleraient comme prévu. Mark Gurman affirme que « tout indique que ce projet est toujours en cours de développement » et que le lancement se fera via une mise à jour logicielle plus tard dans l'année. Les manettes seraient utilisables en jeu, mais également pour se mouvoir plus facilement dans l’interface du système. Une nouveauté aussi importante arrivera sans doute via visionOS 3, que l’on s’attend à découvrir à la prochaine WWDC.

Ce n’est pas la première fois que Mark Gurman étaye cette théorie. Il avait déjà évoqué l'idée début décembre, affirmant qu’Apple travaillait sur le dossier depuis début 2024. Cupertino aurait sondé les éditeurs de jeux pour mesurer leur intérêt. Si elles venaient être rendues compatibles visionOS, ces manettes seraient vendues sur l’Apple Store et en boutique. Sony ne commercialise pas cet accessoire de manière indépendante pour le moment.

Sony aurait adapté ses manettes PS VR2 Sense au Vision Pro

Sony aurait adapté ses manettes PS VR2 Sense au Vision Pro

Les manettes du PSVR2 ont été plutôt bien accueillies par la presse. Elles reprennent le concept de la DualSense dans un format scindé en deux avec une sorte d’anneau entourant les mains. En plus des touches habituelles, elles disposent de vibrations et d’un retour haptique. Chacune d’entre elles doit être rechargée en USB-C, bien qu’une station de charge plus confortable soit vendue séparément.

Cette nouveauté suffira-t-elle à faire du Vision Pro un casque de joueur ? C’est difficilement envisageable. Apple n’a pas particulièrement mis l’accent sur ce point depuis le lancement de son produit, se contentant de proposer une poignée de titres sur Apple Arcade. Quelques éditeurs tiers ont joué le jeu, mais on est très loin de ce que propose un Meta Quest 3. On peut rêver d’une meilleure compatibilité SteamVR, mais cela reste un segment de niche.

Vision Pro : les manettes du PSVR 2 de Sony seraient rendues compatibles dès cette année

Le Vision Pro est un produit bien différent des autres casques du marché : il est livré sans aucune manette. Apple a opté pour un suivi des yeux et des mains qui fonctionne globalement bien, mais qui est forcément plus limité dans certaines situations qu’un contrôleur à multiples boutons. Selon Bloomberg, les choses pourraient évoluer prochainement. Apple travaillerait main dans la main avec Sony pour prendre en charge les manettes de son PlayStation VR2.

Le PSVR 2 et ses manettes. Image Sony

Si ce partenariat peut étonner, les plans se dérouleraient comme prévu. Mark Gurman affirme que « tout indique que ce projet est toujours en cours de développement » et que le lancement se fera via une mise à jour logicielle plus tard dans l'année. Les manettes seraient utilisables en jeu, mais également pour se mouvoir plus facilement dans l’interface du système. Une nouveauté aussi importante arrivera sans doute via visionOS 3, que l’on s’attend à découvrir à la prochaine WWDC.

Ce n’est pas la première fois que Mark Gurman étaye cette théorie. Il avait déjà évoqué l'idée début décembre, affirmant qu’Apple travaillait sur le dossier depuis début 2024. Cupertino aurait sondé les éditeurs de jeux pour mesurer leur intérêt. Si elles venaient être rendues compatibles visionOS, ces manettes seraient vendues sur l’Apple Store et en boutique. Sony ne commercialise pas cet accessoire de manière indépendante pour le moment.

Sony aurait adapté ses manettes PS VR2 Sense au Vision Pro

Sony aurait adapté ses manettes PS VR2 Sense au Vision Pro

Les manettes du PSVR2 ont été plutôt bien accueillies par la presse. Elles reprennent le concept de la DualSense dans un format scindé en deux avec une sorte d’anneau entourant les mains. En plus des touches habituelles, elles disposent de vibrations et d’un retour haptique. Chacune d’entre elles doit être rechargée en USB-C, bien qu’une station de charge plus confortable soit vendue séparément.

Cette nouveauté suffira-t-elle à faire du Vision Pro un casque de joueur ? C’est difficilement envisageable. Apple n’a pas particulièrement mis l’accent sur ce point depuis le lancement de son produit, se contentant de proposer une poignée de titres sur Apple Arcade. Quelques éditeurs tiers ont joué le jeu, mais on est très loin de ce que propose un Meta Quest 3. On peut rêver d’une meilleure compatibilité SteamVR, mais cela reste un segment de niche.

Unreal Engine : Epic améliore la prise en charge de l’éditeur de son moteur de jeux sur macOS

Si Epic est depuis quelques années engagée dans un grand combat juridique contre la Pomme, cela ne l’empêche pas d’améliorer la prise en charge de son éditeur permettant de créer des projets Unreal Engine sur macOS. Un billet de blog fait le point sur les nouveautés des dernières versions. L’ambition d’Epic est claire : proposer sur Mac des fonctions équivalentes à celles que l’on trouve sur Windows.

Image Epic

Depuis l’Unreal Engine 5.4, un simulateur pour iOS a été ajouté en tant que fonction expérimentale, en plus d’une prise en charge du Vision Pro. Celui-ci est compatible avec les expériences immersives dans un monde entièrement 3D, mais aussi avec celles en réalité mixte grâce à visionOS 2.

Epic déclare avoir fait des efforts pour optimiser les performances et la stabilité du moteur, et a notamment fait disparaitre un bug responsable de 25 % des plantages sur macOS. L’entreprise cherche également à mieux exploiter les puces Apple Silicon : les Mac ont désormais accès à des fonctionnalités récentes comme Lumen ou Nanite, qui améliorent les rendus d’éclairage et concernent la géométrie virtualisée. Ces deux technologies ne sont pas disponibles sur toutes les machines ou les ordinateurs Intel. Un tableau permet de savoir si son Mac est pris en charge.

Image Epic

La gestion des manifestes de confidentialité a été améliorée, tandis que l’interface a été rapprochée de celle de Windows pour une transition plus fluide entre les deux systèmes. Epic se dit consciente d’avoir encore du pain sur la planche, mais se félicite de « progrès réguliers ». L’Unreal Engine peut être téléchargé gratuitement depuis l’Epic Games Store pour macOS.

Unreal Engine : Epic améliore la prise en charge de l’éditeur de son moteur de jeux sur macOS

Si Epic est depuis quelques années engagée dans un grand combat juridique contre la Pomme, cela ne l’empêche pas d’améliorer la prise en charge de son éditeur permettant de créer des projets Unreal Engine sur macOS. Un billet de blog fait le point sur les nouveautés des dernières versions. L’ambition d’Epic est claire : proposer sur Mac des fonctions équivalentes à celles que l’on trouve sur Windows.

Image Epic

Depuis l’Unreal Engine 5.4, un simulateur pour iOS a été ajouté en tant que fonction expérimentale, en plus d’une prise en charge du Vision Pro. Celui-ci est compatible avec les expériences immersives dans un monde entièrement 3D, mais aussi avec celles en réalité mixte grâce à visionOS 2.

Epic déclare avoir fait des efforts pour optimiser les performances et la stabilité du moteur, et a notamment fait disparaitre un bug responsable de 25 % des plantages sur macOS. L’entreprise cherche également à mieux exploiter les puces Apple Silicon : les Mac ont désormais accès à des fonctionnalités récentes comme Lumen ou Nanite, qui améliorent les rendus d’éclairage et concernent la géométrie virtualisée. Ces deux technologies ne sont pas disponibles sur toutes les machines ou les ordinateurs Intel. Un tableau permet de savoir si son Mac est pris en charge.

Image Epic

La gestion des manifestes de confidentialité a été améliorée, tandis que l’interface a été rapprochée de celle de Windows pour une transition plus fluide entre les deux systèmes. Epic se dit consciente d’avoir encore du pain sur la planche, mais se félicite de « progrès réguliers ». L’Unreal Engine peut être téléchargé gratuitement depuis l’Epic Games Store pour macOS.

États-Unis : Apple va rembourser certains acheteurs des premières Apple Watch suite à un gonflement de batterie

Apple a signé un chèque de 20 millions de dollars afin de régler une action collective concernant les premières générations d’Apple Watch. Celle-ci accuse la Pomme d’avoir vendu une montre sans anticiper le gonflement de la batterie au fil des années, risquant ainsi de casser l’écran et d’autres éléments clefs. Apple réfute les accusations, mais a accepté de payer pour éviter que l’affaire n’aille plus loin.

Une Apple Watch Series 3. Image WatchGeneration

La procédure porte sur l’Apple Watch originelle ainsi que sur la Series 1, 2 et 3. Certains signataires affirment que l’écran s’est complètement détaché du boîtier suite au gonflement de la batterie, là où d’autres expliquent que des composants internes ont été abîmés. Apple a tenu à faire savoir à CNET que ses Apple Watch sont conçues « pour être sûres et fiables ». La marque précise :

Ce règlement s'applique aux acheteurs de l'Apple Watch originale, Series 1, Series 2 et Series 3, qui ne sont plus disponibles à l'achat. Bien que nous ne soyons pas du tout d'accord avec les revendications faites à l'encontre de ces modèles d'Apple Watch, nous avons accepté de conclure un accord afin d'éviter d'autres litiges.

Selon l’accord, Apple va compenser ses clients américains à hauteur de 20 $ par appareil. La Pomme a alloué un budget de 30 millions de dollars à cet effet, dont une bonne partie sera dépensée dans des frais administratifs. Les personnes ayant signé l’action collective recevront automatiquement leur remboursement, tandis que les autres ont jusqu’au 24 février pour se manifester. Des détails ont été mis en ligne sur un site dédié.

Minimal Phone : un téléphone à clavier QWERTY et écran E Ink vendu 399 $

Si vous cherchez à vous détacher un peu de votre iPhone et à déconnecter, le Minimal Phone pourrait être une bonne option : ce téléphone ressemblant à un BlackBerry dispose d’un clavier physique QWERTY et d’un écran E Ink. Tournant sous Android 14, cet appareil a été initialement lancé sur IndieGogo au début 2024. Les premiers colis ont commencé à être expédiés, et une vidéo de prise en main a été mise en ligne.

Écran E Ink oblige, la dalle 4:3 est en noir et blanc et affiche une résolution de 600 x 800 px. Comptez 230 pixels par pouce, soit environ la moitié de ce que l’on trouve sur un iPhone 16 Pro Max. Le processeur n’est pas un foudre de guerre, mais l’appareil embarque tout de même 128 Go de stockage pour garder vos livres, apps et autres albums. Un appareil photo est disponible avec un objectif 16 Mpx, tandis qu’on pourra prendre des selfies à l’aide de la caméra frontale 5 Mpx.

Côté connectivité, on retrouve du NFC, du Wi-Fi 5 et un GPS. Un capteur d’empreinte est proposé, en plus d’un emplacement double SIM et d’un port jack. Le produit peut être rechargé en USB-C ou sur un chargeur Qi. Rien n’a été annoncé sur l’autonomie, mais on peut imaginer qu’elle sera plus élevée que celle d’un smartphone standard grâce à l’écran E Ink moins énergivore qu’une dalle OLED ou LCD.

Image : Minimal Company

Deux versions peuvent être précommandées sur le site de Minimal Company : une avec 6 Go de RAM et 128 Go de stockage pour 399 $, et une seconde avec 8/256 Go pour 499 $. Trois coloris sont proposés, à savoir noir, blanc ou un mélange des deux. La livraison est gratuite, mais il faudra compter 100 $ de taxes pour une livraison en France. La FAQ indique que les colis arriveront d’ici la mi-mars.

NordVPN veut simplifier la connexion à son service sur les réseaux bloquant les VPN

NordVPN a présenté une nouvelle fonction qui devrait permettre de se connecter plus facilement à son service sur les réseaux cherchant à bloquer les VPN, comme certains Wi-Fi publics de cafés, de bibliothèques ou d’aéroports. Baptisée NordWhisper, celle-ci se base sur un tunnel « fonctionnant d’une manière différente des protocoles traditionnels comme OPenVPN ou WireGuard ». La fonction pourra également être bien pratique dans les pays faisant la chasse à de tels services.

L’entreprise explique que la plupart des protocoles VPN ont différentes caractéristiques (signatures, comportements…) les rendant faciles à détecter pour les administrateurs réseau, qui peuvent les bloquer. Ce nouveau protocole devrait être plus difficile à dénicher, ce qui donnera une expérience de navigation « plus fluide et plus cohérente » à l’utilisateur.

NordWhisper pourra être activé dans les réglages de connexion de l’app NordVPN. Attention, car ce nouveau protocole n’est pas optimal : il peut être plus lent que les autres. Il n’est donc pas nécessaire de l’activer tout le temps. L’entreprise explique qu’elle va faire en sorte de le rendre plus rapide au fil de l’eau.

Cette nouveauté n’arrivera pas sur les plateformes Apple avant quelque temps : NordVPN indique vouloir tout d’abord la proposer sur Windows, Android et Linux. Le déploiement va se faire graduellement, et d’autres plateformes arriveront par la suite.

Orange commence à démanteler son réseau ADSL en France

C’est le début de la fin pour l’ADSL en France. Orange a commencé les travaux visant à mettre au rebut ce réseau historique : pas moins de 162 communes et 210 000 locaux vont être débranchés à partir d'aujourd’hui. L’idée est évidemment de mettre l’accent sur la fibre optique, de plus en plus implantée. 829 communes seront déconnectées en janvier 2026, puis 2 150 au début 2027. L’objectif est d’abandonner totalement l’ADSL d’ici 2030. La liste des villes concernées par cette première vague est disponible sur le site d’Orange.

Image Orange

L’abandon de l’ADSL avait été annoncé par Orange en 2019 face à la montée en puissance de la fibre. 9 Français sur 10 sont raccordables tandis que quasiment 3/4 des foyers y sont déjà connectés. Si les habitants des communes concernées ont logiquement été préparés à cette migration forcée, l’opérateur a travaillé avec les maires pour identifier les lignes ADSL restantes et assurer une transition sans accrocs. « Personne ne sera laissé sur la route », a déclaré le patron d’Orange France auprès du Figaro.

Évidemment, quelques-uns ont tout de même été laissés sur le carreau. Orange estime que moins de 7 000 accès sur les 210 000 foyers débranchés n’avaient pas pris les mesures nécessaires. L’opérateur nuance en affirmant qu’il s’agit pour la plupart de locaux inactifs ou de gens en pleine migration. Il n’était plus possible de prendre une ligne ADSL depuis un an dans les villes concernées, et la fermeture du réseau cuivre ne peut pas être enclenchée dans une zone où la fibre n’a pas été déployée complètement.

Orange a tout intérêt à initier ce chantier. Premièrement, les abonnements aux offres ADSL sont en chutes libres. « Nous avons perdu 20 % d’abonnés sur le cuivre en un an. C’est un réseau de 1 million de kilomètres qui s’endort », a déclaré la directrice générale d’Orange. Deuxièmement, la fibre a l’avantage d’être plus économe tout en étant moins sensible aux perturbations électroniques. Troisièmement, le cuivre peut être recyclé et revendu à bon prix : Orange espère réussir à compenser le coût des travaux à la revente. L’intérêt écologique de l’opération est également évident.

Ce plan de démantèlement va continuer sur les prochaines années, Orange s’occupant de démonter les poteaux, câbles et autres armoires techniques devenus obsolètes. L’opérateur va devoir travailler minutieusement pour éviter les plaintes des retardataires. Il compte bien sur ses concurrents pour faire la retape de la fibre, SFR et consorts lui payant une commission pour l’utilisation de son réseau cuivre. « Nous avons besoin des élus locaux, l’État aussi a son rôle à jouer », ajoute la directrice générale d’Orange.

Meta a vendu plus d’un million de lunettes connectées en 2024

Les ventes de Meta Ray-Ban se portent bien : l’entreprise en a vendu plus d’un million de paires en 2024. La bonne nouvelle a été donnée à l’occasion d’une réunion interne dont le contenu a été révélé par The Verge. C’est la première fois que Meta partage des chiffres sur ce produit. En comparaison, la version précédente (les Ray-Ban Stories) n’avait pas passé le cap des 300 000 ventes sur 16 mois.

Image WatchGeneraiton

Quelques indices montraient que les ventes se portent bien : ces lunettes seraient le produit le plus vendu de nombreux magasins Ray-Ban, tandis que Meta a annoncé la prolongation de son partenariat avec EssilorLuxottica. Si on ne sait pas comment Meta et Ray-Ban se partagent les recettes, cette bonne dynamique fait pousser des ailes à Mark Zuckerberg. Il estime que la prochaine version devrait encore plus cartonner :

De nombreux produits à succès ont atteint 5 à 10 millions d'unités lors de leur troisième génération. Je pense donc que l'une des questions qui se posent à nous est la suivante : allons-nous passer d'un million cette année à deux millions ? Allons-nous passer de 1 million à 5 millions ?

La feuille de route du fabricant est bien remplie. Selon les rumeurs, une nouvelle paire en partenariat avec Oakley et destinée aux sportifs devrait arriver dans l’année. Une autre version avec un écran intégré affichant des notifications et diverses informations serait aussi en chemin pour 2025. Meta aurait également prévu une montre, et plancherait sur des écouteurs.

Meta préparerait des lunettes avec Oakley et voudrait se lancer sur le marché des montres

Meta préparerait des lunettes avec Oakley et voudrait se lancer sur le marché des montres

Mark Zuckerberg reste conscient que la concurrence l’attend au tournant, et voit venir de premiers adversaires dans le courant de l’année et en 2026. « Nous disposons d'un champ d'action très ouvert pour introduire le plus grand nombre possible de personnes aux lunettes Meta AI et nous devrions saisir cette opportunité », a-t-il déclaré. La marque Solos a déjà présenté une alternative intégrant ChatGPT, tandis que Samsung travaillerait sur des lunettes similaires.

Tim Cook voit encore « beaucoup d'innovations » possibles pour les prochains iPhone

Ennuyeux, l’iPhone ? Tim Cook voit encore une grande marge d’innovation pour son produit phare. Interrogé sur le futur du téléphone et sur de potentiels changements de formats lors de la présentation de ses derniers résultats trimestriels, le CEO a laissé sous-entendre du neuf. « Je pense qu'il y a encore beaucoup à venir et je ne pourrais pas être plus optimiste quant à notre pipeline de produits », a-t-il déclaré.

iPad Pro M4 et iPod nano, les deux appareils les plus fins d’Apple à ce jour. Image iGeneration.

Le design de l’iPhone n’a pas drastiquement évolué ces dernières années. Si Apple réduit les bordures et joue avec les matériaux, l’iPhone 16 Pro n’est pas si différent que cela d’un iPhone 12 Pro. En face, la concurrence comme Samsung tente de se renouveler en s’intéressant par exemple au domaine des écrans pliables. « Je pense qu'il y a encore beaucoup d'innovation dans les smartphones », a déclaré Tim Cook.

Le CEO fait peut-être référence au mystérieux iPhone Air que voient venir les rumeurs pour cette année. Ce nouveau smartphone ferait le pari de la finesse, quitte à rogner sur les performances ou la partie photo. On devrait ainsi faire une croix sur le téléobjectif et sur un haut-parleur. En contrepartie, l’appareil ne ferait qu’entre 5 et 6 mm d’épaisseur. On se rapprocherait ainsi des iPhone 6 et iPhone 6 Plus, les modèles les plus fins à ce jour (6,9 mm et 7,1 mm).

Résultats Apple : l

Résultats Apple : l'iPad et le Mac à la fête, l'iPhone en difficulté

Si Apple a toujours cherché à faire des produits fins, les iPad Pro sortis l’année dernière ont marqué un nouvel élan dans cette démarche. Avec ses 5,1 mm, le modèle 13" est devenu le produit Apple le plus fin, plus fin encore que l’iPod nano. Pas de quoi faire grimper les ventes : Tim Cook a confirmé que c’était l’iPad et l’iPad Air qui étaient responsables d’une croissance de 15 % au dernier trimestre. De son côté, LG Display aurait réajusté ses lignes de production face à la faible demande de tablettes haut de gamme.

Promo : 6 mois d’Apple Music à 2,99 € pour les nouveaux abonnés

Cupertino vient de lancer une nouvelle offre permettant de profiter d’Apple Music à un tarif avantageux : la plateforme propose 6 mois à seulement 2,99 € « pour tout nouvel abonnement ». La promo est en place jusqu’au 27 février et est à aller chercher sur une nouvelle bannière apparaissent tout en haut de la page dédiée au service. Vous pouvez sinon cliquer sur ce lien pour en profiter.

Apple précise que l’offre concerne « les nouveaux abonne­ments éligibles sur des appa­reils éligibles » et qu’elle n’est pas disponible pour les comptes pouvant avoir l’offre d’essai gratuit pendant 3 mois. C’est comme toujours un peu nébuleux, et le mieux reste de cliquer sur le lien de la campagne pour savoir si vous pouvez en profiter. Je me suis par exemple vu proposer une offre 3 mois pour 11 € sur un compte ayant disposé d’un essai gratuit il y a peu.

L’abonnement sera automatiquement reconduit au tarif mensuel de 10,99 € par mois à la fin juillet. Si vous n’êtes pas éligible, notons qu’il existe différentes astuces pour récupérer des mois Apple Music gratuit. Une bannière dans les paramètres de Shazam permet d’essayer le service, et les anciens abonnés peuvent parfois profiter de certaines promos alors qu’Apple affirme le contraire.

Payer son ticket avec sa carte bancaire dans les transports parisiens, ce n’est pas pour demain

Le système permettant de payer son ticket de métro en passant simplement sa carte bancaire sur le valideur n’arrivera pas tout de suite à Paris. Les utilisateurs du réseau RATP doivent actuellement acheter des titres de transport via l’app Cartes sur leur iPhone : impossible de directement payer avec sa carte bancaire ou sa CB Apple Pay comme cela se fait dans d’autres grandes villes. Un tel système serait compliqué à mettre en place en région parisienne selon le directeur général d’Île-de-France Mobilités. Il estime qu’il faudrait pour cela « changer les 10 000 valideurs de la RATP ».

Il est possible de payer avec sa carte bancaire via Apple Pay dans le métro lyonnais.

Si l’iPhone prend en charge la carte Navigo depuis le printemps 2024, il est nécessaire d’acheter des tickets depuis l’app Cartes avant de s’approcher du portique. Ceux-ci sont ensuite stockés sur le téléphone et utilisés à chaque trajet. C’est un système différent de celui de Lyon ou de Londres, pour ne citer que deux villes, où l’on peut valider un trajet en payant avec Apple Pay de la même manière que l’on règle un achat en boutique.

Apple Pay Transport express : les réseaux de transport en commun où vous pouvez valider instantanément votre trajet

Apple Pay Transport express : les réseaux de transport en commun où vous pouvez valider instantanément votre trajet

Le système est plus pratique pour les utilisateurs occasionnels, mais demanderait des changements techniques. Interrogé sur le sujet par Le Monde, le directeur général d’IDFM Laurent Probst se dit prêt à lancer une étude, mais redoute une dépense « d’au moins 100 millions d’euros ».

En attendant, IDFM va continuer de perfectionner le dispositif en place. Le pass Navigo Liberté+, qui permet de payer ses trajets à l’unité avec des tarifs réduits et sans engagement, devrait être proposé sur les iPhone et les smartphones Android au printemps 2025. Le forfait Navigo annuel ne sera disponible sur iPhone que fin 2025.

Le fondateur de TSMC explique pourquoi Apple a abandonné Intel

Bien qu’il ait maintenant plus de 93 ans, le fondateur de TSMC est toujours en forme et a récemment accordé une interview de 2 heures en anglais à la chaîne Acquired. L’occasion d’en apprendre un peu plus sur la relation entre le fondeur et Apple, mais aussi sur ce que TSMC et Cupertino pensent d’Intel.

Morris Chang explique qu’au début de l’année 2011, Intel a approché Apple pour lui demander de devenir le principal fournisseur de puces d’iPhone : une démarche qui a mis les négociations avec TSMC en pause. De passage en Californie, le CEO taïwanais est allé rencontrer Tim Cook au QG d’Apple pour faire le point. Ce dernier aurait repoussé l’hypothèse Intel, déclarant que l’entreprise ne savait « tout simplement pas comment être une fonderie ». Une réponse satisfaisante aux oreilles de Morris Chang, qui en profite pour tacler à son tour son adversaire américain :

Je connaissais beaucoup de clients d'Intel à Taiwan, vous savez tous les fabricants de PC qui sont des clients d'Intel : aucun d'entre eux n'aimait Intel. Aucun. Ils ont toujours agi comme s'ils étaient les seuls à pouvoir produire des microprocesseurs.

Pour lui, son entreprise a réussi à devancer Intel grâce à une avance technologique, mais aussi en gagnant la confiance de ses partenaires. « Lorsque le client demande beaucoup de choses, nous avons appris à répondre à chaque demande », explique-t-il. « Certaines demandes étaient folles, d'autres irrationnelles, mais nous répondons à chacune d’entre elles avec courtoisie. Intel n'a jamais fait cela ». Samsung a produit les puces des premiers iPhone et iPad, et l’arrivée de TSMC s’est concrétisée à partir de l’A8 de l’iPhone 6. TSMC est connue pour se plier en 4 pour ses clients et avait investi massivement pour que son premier partenariat avec Apple soit un succès.

La suite, on la connait : la situation d’Intel ne s’est pas améliorée, et Apple a fini par l’abandonner pour passer sur des puces ARM fabriquées par TSMC pour ses Mac. Le fondeur américain a vécu une année 2024 très compliquée marquée par des licenciements et le départ surprise de son CEO Pat Gelsinger. Arrivé en poste en 2021, celui-ci avait demandé à ce qu’une partie des derniers processeurs Intel soient d’ailleurs produits par… TSMC.

Le dernier défilé Jacquemus a été entièrement filmé à l’iPhone 16 Pro Max

La marque de mode Jacquemus a fait parler d’elle lors du keynote de rentrée d’Apple : le compte Instagram de la marque avait indiqué être présent à l’Apple Park, ce qui n’avait pas manqué de faire naître quelques rumeurs. Allait-on découvrir une Apple Watch Jacquemus en plus des habituels modèles Hermès ? Si rien n’a été annoncé ce matin-là, un partenariat a tout de même été signé. Le dernier défilé du créateur intitulé « La croisière » a été entièrement filmé à l’iPhone 16 Pro Max.

Le défilé a eu lieu dans l’ancien appartement de l’architecte Auguste Perret, au look Art déco et disposant d’une vue à 360° sur Paris. Petite taille du lieu oblige, le défilé s'est fait en présence de seulement 45 invités. « Je voulais que ce soit presque comme une présentation, [les invités] sentiront les robes lorsque les mannequins passeront devant eux », a déclaré le créateur à Vogue. Il ajoute que l’iPhone a toujours eu une place importante pour sa marque :

Jacquemus, la marque, s'est construite sur l'iPhone. Si vous vous souvenez de mes débuts, je partageais des photos de mon showroom, de mon meilleur ami, de mes spectacles. Je prenais des photos avec mon iPhone et c'était un moyen très facile d'interagir avec mon public ; j'ai donc eu l'idée de filmer l'émission avec des iPhone, sans humains [cadreurs].

Pour la diffusion sur les réseaux sociaux, 17 téléphones ont été placés dans l’appartement. Simon Porte Jacquemus estime que l’iPhone est un outil pratique dans ce genre de situation étant donné qu’il peut être installé là où il serait plus compliqué d’utiliser un appareil photo. « On peut placer un iPhone pour qu'il se reflète sur un miroir, ce qui ajoute beaucoup de poésie, c'est vraiment sympa », ajoute-t-il.

Apple a l’habitude de ce genre de partenariat pour mettre en avant la qualité vidéo de ses téléphones. La marque a par exemple fait appel aux services de réalisateurs célèbres comme Michel Gondry ou Park Chan-wook pour créer des courts-métrages avec ses derniers iPhone. Récemment, le film 28 Years Later a été filmé à l’aide d’un iPhone 15 Pro Max. Sur un autre registre, les iPhone sont beaucoup utilisés par les journalistes reporters d’images. Ils servent également à détecter les hors-jeu en Premier League.

Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Donald Trump pour avoir banni ses comptes en 2021

Mark Zuckerberg continue ses courbettes pour se faire bien voir de l’administration Trump. Un porte-parole de Meta a confirmé que l’entreprise allait signer un chèque de 25 millions de dollars afin de régler un procès l’opposant à l’actuel président des États-Unis. Ses comptes Facebook et Instagram avaient été désactivés dans la foulée de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Donald Trump avait rétorqué en justice, s’estimant victime d’une censure.

Mark Zuckerberg en 2019. Image Anthony Quintano (CC BY)

The Verge affirme que le sujet avait été mis sur la table lors d’un dîner de Mark Zuckerberg à Mar-a-Lago. Selon une source du Wall Street Journal, Donald Trump aurait indiqué que ce procès devait être résolu afin que le CEO de Meta ait une chance d'être « introduit dans le cercle ». La suspension des comptes de Donald Trump avait été actée le 7 janvier 2021, Meta estimant à l’époque que le risque de laisser le républicain publier sur les réseaux était « tout simplement trop grand ». Dans un communiqué, Mark Zuckerberg déclarait :

Les événements choquants de ces dernières 24 heures démontrent clairement que le président Donald Trump a l'intention d'utiliser le temps qu'il lui reste à la tête de l'État pour saper la transition pacifique et légale du pouvoir vers son successeur élu, Joe Biden.

Twitter avait emboîté le pas de Meta, ce qui a mené Donald Trump à créer son propre réseau Truth Social. Il a par la suite attaqué la firme de Palo Alto en justice, demandant des dommages et intérêts en estimant que ses comptes avaient été « restreints ou limités à tort ». Ses comptes avaient été débloqués en janvier 2023, et les dernières restrictions avaient sauté à l’été 2024.

Le CEO de Meta continue ainsi sa campagne visant à redorer son blason auprès des républicains. Si les relations Trump/Zuckerberg ont pendant un temps été très tendues, elles se sont réchauffées ces dernières semaines. Meta a notamment fait un don d’un million de dollars pour l’investiture de Donald Trump, où Mark Zuckerberg était présent. Le CEO a également annoncé la fin de différents programmes (diversité, fact-checking) dans le but de s’aligner sur la ligne des conservateurs.

Garmin a corrigé le gros bug du GPS qui faisait planter ses montres

La semaine a été mouvementée pour Garmin. Mardi soir, de nombreuses montres se sont retrouvées complètement inutilisables suite à un bug : les montres restaient bloquées sur un triangle bleu dès lors que l’on utilisait une app, un service ou quoi que ce soit ayant besoin du GPS. Si l’entreprise a donné quelques conseils basiques sur le coup, elle a aujourd’hui confirmé avoir corrigé le problème.

Image WatchGeneration

« Nous avons résolu le problème à l'origine du blocage de certains appareils sur l'écran de démarrage », a déclaré un porte-parole de Garmin à Engadget. Si le souci ne devrait donc pas toucher de nouvelles montres, une page d’assistance donne la marche à suivre pour ceux ayant un modèle qui reste planté. La première manipulation recommandée est un redémarrage, mais si cela ne fonctionne pas, il peut ensuite être nécessaire de connecter la montre à un ordinateur avec le logiciel Garmin Express. Quelques manipulations devraient permettre de remettre le produit sur pied.

Il sera malheureusement nécessaire de procéder à une réinitialisation pour certaines déclinaisons, comme les montres de Golf Approach, les Forerunner ou les Venu. La procédure fait perdre certaines données tels le portefeuille Garmin, les statistiques de la Body Battery, les raccourcis ou le contenu de Connect IQ (cadrans de montre, applications, champs de données).

Une notification a fait son apparition dans l’app Garmin indiquant que le problème a été résolu et redirigeant vers la page d’assistance. Ce n’est malheureusement pas le premier couac de l’année chez Garmin : son app a subi une panne majeure début janvier sur ses services en ligne, empêchant l’utilisation de certaines fonctions et pouvant perturber certaines statistiques.

Le Play Store affiche désormais un badge « Vérifié » aux côtés des VPN de confiance

Google a présenté un nouveau badge pour les applications de son Play Store. Destiné aux VPN, celui-ci a pour but de « mettre en évidence les applications qui accordent la priorité à la protection de la vie privée et à la sécurité des utilisateurs ». Trois programmes ont pour le moment reçu cette nouvelle vignette appelée « Vérifié » : NordVPN, hide.me et Aloha Browser.

Ce badge apparaît en haut de la fiche Play Store de l’app, près des notes des utilisateurs et du bouton d’installation. Il s'affichera également dans les résultats de recherches. Google propose déjà une bannière indiquant qu’un VPN a fait l'objet d'un examen de sécurité indépendant : l'entreprise estime que tout cela permet aux applications de se démarquer sur un secteur bien rempli.

Plusieurs critères sont nécessaires pour obtenir ce badge. Il faudra passer un examen de sécurité, avoir au moins 10 000 installations et 250 évaluations, répondre à certaines exigences en matière d’API… D’autres facteurs peuvent contribuer à obtenir ce badge. Les conditions recommandées sont disponibles sur le site de Google.

La boutique principale d'Android propose également différents autres badges, dont un dédié aux applications de gouvernements. Celui-ci permet d’être sûr que le développeur est bien affilié à une administration. On peut par exemple le voir sur la fiche de l’app France Identité.

Promo : la console portable ROG Ally d’Asus à seulement 470 €

Boulanger propose aujourd’hui une bonne promo sur la ROG Ally première du nom : la console revient à 470 € chez Rakuten. Il faudra pour cela entre le code RAKUTEN30 dans le panier. C’est une bonne affaire quand on se souvient que la machine a été lancée pour 800 € à l’été 2023. Il est possible d'opter pour une livraison à domicile ou un retrait en magasin.

Image MacGeneration

La ROG Ally est loin d’être dépassée si vous cherchez une console portable pour jouer à vos jeux PC allongé dans le canapé. Elle tourne sous Windows 11 et est un poil plus puissante que le Steam Deck grâce à sa puce Z1 Extreme. C’est une machine confortable que j’utilise depuis plus d’un an sans avoir à m’en plaindre. Son autonomie lui fait défaut, mais Asus propose des modes pour limiter la casse en déplacement. Elle dispose de 512 Go de stockage et d’un écran VRR rafraichi à 120 Hz.

La ROG Ally X sortie l’année dernière a plus de RAM et affiche une meilleure autonomie, mais reste vendue 900 €. Le Steam Deck OLED est une bonne alternative, mais coûte 100 € de plus que le tarif d’aujourd’hui. De nouvelles consoles portables tournant sous une nouvelle génération de puce sont attendues dans le courant de l’année, mais le tarif sera sans doute bien au-dessus des 500 €.

OpenAI affirme que DeepSeek a siphonné ses données pour entrainer ses modèles

L’arroseur arrosé. OpenAI, qui a formé ChatGPT en moissonnant l’intégralité des sites du web, affirme aujourd’hui que l’entreprise chinoise DeepSeek a utilisé ses données pour former son modèle. Selon le Financial Times, Microsoft aurait détecté un siphonnage massif via les API d’OpenAI à la fin 2024. Le duo suspecte que les comptes utilisés soient liés à DeepSeek, qui fait les gros titres depuis cette semaine.

L’entreprise chinoise propose des modèles d’IA présentés comme aussi performants que ses principaux concurrents tout en étant bien moins gourmands en énergie à former. Si tout cela est discutable sur certains points, le lancement a fait trembler les grands du domaine : Meta a lancé une cellule d’urgence pour disséquer ces nouveaux modèles, tandis que l’app DeepSeek a dépassé celle de ChatGPT sur l’App Store américain.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

OpenAI affirme avoir les preuves d’une « distillation », qu’elle suspecte venir de DeepSeek. Cette technique consiste à utiliser les résultats de modèles plus grands et plus performants pour entraîner des modèles plus petits. Une bonne alternative évitant de devoir dépenser les fortunes investies par les mastodontes du secteur. Bien qu’OpenAI propose ses API aux développeurs, elle interdit formellement de s’en servir pour créer un modèle rival.

La startup américaine n’a pas donné de détails sur les preuves qu’elle a récoltées. Plusieurs experts ont observé des réponses des modèles de DeepSeek laissant penser qu’ils pourraient avoir été entraînés sur le GPT-4 d’OpenAI. Un point intéressant vient du fait que les modèles de l’entreprise de Sam Altman sont entièrement gardés sous clef, là où ceux de la startup chinoise sont partiellement ouverts (les données d’entrainement restent privées). Autrement dit, l’arrivée de DeepSeek pourrait donner un nouveau souffle au secteur de l’open source.

« Nous savons que les entreprises basées en Chine - et d'autres - essaient constamment de distiller les modèles des principales entreprises américaines d'IA », a déclaré OpenAI dans un communiqué avant d’ajouter prendre des contre-mesures pour protéger « sa propriété intellectuelle ». « Nous pensons [...] qu'il est essentiel que nous travaillions en étroite collaboration avec le gouvernement américain pour protéger au mieux les modèles les plus performants des efforts déployés par les adversaires et les concurrents pour s'emparer de la technologie américaine », conclut l’entreprise.

Pour rappel, le New York Times ainsi que de nombreux médias et artistes ont attaqué OpenAI en justice pour une exploitation sans autorisation de leurs contenus. La startup s’était alors défendue en déclarant que « l’entraînement de modèles d'intelligence artificielle à l'aide de documents accessibles au public sur l'internet est un usage légitime ». Elle avait également déclaré qu’il était « impossible » de créer des produits comme ChatGPT sans utiliser des matériaux protégés par le droit d’auteur.

Mise à jour à 16 h : Ajout d’un paragraphe rappelant plusieurs procédures en cours contre OpenAI.

Projet Moohan : le concurrent du Vision Pro signé Samsung et Google se dévoile

Samsung et Google comptent bien concurrencer le Vision Pro avec le « Projet Moohan », un casque de VR/AR reposant sur le tout nouvel Android XR. Si on avait pu apercevoir cet appareil lors de la conférence de présentation des derniers Galaxy S25, des testeurs ont depuis eu l'occasion de l’essayer. Le Youtubeur MKBHD a pu jouer avec pendant quelques heures et partager des images de l’appareil en action. Il y voit un début prometteur pour ce produit s’inspirant très clairement du Vision Pro d’Apple.

Samsung n’a pas été chercher bien loin pour le design. Le Projet Moohan ressemble fortement au casque d’Apple, de ses couleurs à son look global. On retrouve la même façade noire au style de lunettes de ski derrière laquelle se trouve un cache anti-lumière gris. La batterie est ici aussi déportée, à relier à l’aide d’un câble à brancher sur la tranche. Les trous dédiés à la ventilation sont également situés au sommet du casque.

Quelques grosses différences sont à noter. Le bandeau n’est pas un élastique comme chez Apple et s’inspire plutôt de l'attache du défunt Meta Quest Pro. Le poids devrait être mieux équilibré, mais son aspect solide fait que l’appareil sera moins confortable à utiliser allongé ou dans un canapé. La couronne digitale d’Apple a été remplacée par un simple bouton de volume. Le câble de la batterie est USB-C, et on pourra donc le débrancher pour l’utiliser avec n’importe quel autre type de batterie. Le cache anti-lumière est pensé pour une utilisation optionnelle, ce qui isole moins le porteur, tandis qu’un touchpad est présent sur la branche latérale. On notera que Samsung n’a pas été jusqu’à copier l’écran EyeSight affichant les yeux de l'utilisateur, généralement considéré comme un des points faibles du Vision Pro.

Image MKBHD

Pas de surprise non plus au démarrage, où Android XR affiche une grille d’app flottante que l’on pourra parcourir à l’aide de ses mains et du suivi des yeux. Google a repris certains gestes d’Apple, par exemple pour redimensionner des fenêtres ou pour faire apparaître le menu principal en regardant sa paume. Toutes les applications Android du Play Store fonctionnent sur le casque, y compris celles uniquement pensées pour téléphone. Il existe quelques programmes optimisés, dont une app YouTube que l’on attend toujours sur Vision Pro. Celle-ci dispose d’éléments « spatiaux » mieux présentés et d’une interface plus ergonomique.

Quelques programmes 100 % Google ont été présentés par le Youtubeur, comme une version de Google Earth permettant d’alterner entre une vue aérienne et Street View. Chrome est évidemment de la partie, tout comme Maps ou Gmail. L’intégration de Gemini est au programme et semble assez réussie : on peut lui poser des questions sur ce que l’on regarde, à la manière des Meta Ray-Ban. Le casque « comprend » ce qui est devant l’utilisateur, éléments réels comme virtuels.

L’interface du casque. Image MKBHD

Cela ne s’arrête pas là, et l’assistant IA peut également interagir avec les apps. En lui demandant de nous emmener à une adresse vue sur une affiche, le casque ouvre Google Maps. Il peut aussi réorganiser les fenêtres si celles-ci sont éparpillées, et même interagir avec. On pourra ainsi rapidement passer de la vue aérienne à Street View en le demandant de vive voix dans Google Earth. MKBHD a trouvé cette intégration pertinente étant donné qu’elle évite de faire de nombreux gestes (pour peu que l’on accepte de discuter avec son casque). Tout n’est pas parfait et certaines fonctions comme « Encercler pour chercher » sont encore buggées, mais ça reste un solide argument face au casque de Cupertino qui ne disposera pas des fonctions Apple Intelligence.

Vision Pro : la puce M2 serait trop occupée pour gérer en plus Apple Intelligence

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UploadVR avait pu essayer le casque en décembre dernier et notait quelques utilisations intéressantes. Google Maps peut se superposer sur l’environnement pour guider l’utilisateur, à la manière d’une mini-carte dans un jeu vidéo. D’autres concepts montrent une traduction apparaissant dans une fenêtre à part en dessous d’un menu en coréen.

Google a quelques avantages pour développer son écosystème. Sur le papier, il sera assez simple de porter son app pour casques Quest vers le projet Moohan étant donné que les deux reposent sur Android. Les appareils de Meta disposant d’une importante bibliothèque de jeux, Google ne devrait pas peiner à proposer un catalogue sympathique d’ici le lancement commercial. La firme de Mountain View et Samsung n’ont visiblement pas prévu d’alternative aux Personas d’Apple, mais il n’est pas improbable qu’un système d’avatars soit ajouté par la suite.

Image Google/UploadVR

Le casque est toujours prévu pour cette année, sans date de sortie officielle. Aucun prix ou fiche technique n’ont été communiqués, mais on sait que le produit embarquera une puce Snapdragon XR2+ Gen 2. Le Projet Moohan ne sera pas le seul à tourner sur Android XR, et d’autres fabricants comme Sony ou Lynx sont également sur le coup.

Deux failles des dernières puces Apple Silicon permettent d’extraire des données de Safari et Chrome à distance

Des étudiants de l’Institut de technologie de Géorgie ont mis en évidence deux attaques pouvant toucher les puces Apple de dernière génération, que ce soit celles des MacBook Pro M4 comme celles des derniers iPhone. Baptisé SLAP et FLOP, ces deux trous dans la raquette d’Apple peuvent permettre à un attaquant d’extraire les données d’un navigateur à distance. Le pirate peut donc en récupérer l’historique, les courriels, les informations de carte de crédit ou encore les informations de géolocalisation d'un utilisateur.

Ces deux failles se basent sur la façon dont les puces Apple utilisent l'exécution spéculative. Cette technique cherche à optimiser les performances en prédisant les futures instructions, sans être certain que celles-ci seront réellement exécutées. Sur ses dernières puces, l’exécution spéculative n’est pas utilisée que pour le CPU : Apple cherche également à prédire les flux de données et des éléments liés à la mémoire de la machine.

La faille FLOP joue de ce dernier point et abuse de la partie de la puce prédisant les valeurs du contenu de la mémoire. Cela lui permet d’accéder à des données qui lui seraient normalement inaccessibles. De son côté, SLAP exploite une autre partie de la puce prédisant les emplacements de la mémoire où les données d'instruction peuvent être lues.

En pratique, ces deux failles abusent des limitations matérielles visant à isoler deux onglets. Elles peuvent être exploitées grâce à une page web vérolée comportant du code JavaScript ou WebAssembly. Dans le cas de FLOP, il faut que l’utilisateur soit sur un site cible (Gmail, iCloud) tout en ayant un site pirate ouvert dans un autre onglet pendant une durée de 5 à 10 minutes. Elles peuvent servir à accéder à des données très sensibles : un emplacement Google Maps, une boîte mail… FLOP est plus puissante que SLAP étant donné qu’elle fonctionne sur Chrome et Safari, là où cette dernière ne fonctionne qu’avec le navigateur d’Apple.

Ces failles touchent spécifiquement les appareils avec une puce récente. Tous les Mac portables sortis depuis 2022 sont concernés par l’une des deux, tout comme les Mac de bureaux lancés en 2023 ou plus. Elle remonte aux appareils présentés en 2021 pour ce qui est des tablettes et des iPhone. Les machines plus anciennes ayant une puce A14 ou M1 ne sont pas concernées.

Les chercheurs ont indiqué qu’Apple était au courant et qu’elle travaillait sur un correctif. Un porte-parole a déclaré à Ars Technica que des analyses avaient été menées : Cupertino ne pense pas « que ce problème pose un risque immédiat pour [ses] utilisateurs ». Rien n’indique que la faille ait pu être exploitée pour le moment. Les détails techniques et autres informations complémentaires peuvent être trouvés sur le site des chercheurs, mis en ligne pour l’occasion.

Kernel Panic : après un an, le Vision Pro a-t-il tenu ses promesses ?

Kernel Panic, c’est le podcast long format de MacGeneration réservé aux abonnés du Club iGen. Deux fois par mois, nous approfondissons un sujet lié à Apple ou au monde de la tech.

Le Vision Pro s’apprête à souffler sa première bougie ! Le premier « ordinateur spatial » d’Apple a été lancé le 2 février dernier aux États-Unis avant d’arriver dans le courant de l’été en France. Ce nouvel appareil est un casque embarquant de superbes écrans pensés pour la productivité, regarder des films ou encore consulter des photos. Il repose sur un dérivé d’iPadOS, et peut d’ailleurs faire tourner les applications pensées pour la tablette.

Bien qu’ambitieux et réussi d’un point de vue technologique, le Vision Pro a souffert de son tarif élevé de 3 999 € en entrée de gamme, sans compter les éventuels inserts optique. Nombreux sont les fans d’Apple à l’avoir boudé, là où d’autres ont sauté dessus dès sa sortie. À l’occasion de ce premier anniversaire, nous avons discuté avec 3 lecteurs ayant mis la main sur le Vision Pro le jour de la sortie. Utilisent-ils toujours leur casque ? Sont ils satisfaits ou déçus ? Qu’ont ils pensés du suivi d’Apple ? C’est ce que nous allons voir dans ce nouvel épisode de Kernel Panic en compagnie de Sayan, Jérôme et Alexis.

Bonne écoute !

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Bug : les Apple Watch plus anciennes ne peuvent plus installer la dernière version de watchOS 10

Apple a publié hier soir watchOS 11.3, une nouvelle version qui apporte principalement le cadran « Unité en rythme ». Cette révision a visiblement cassé le système de mise à jour des montres plus anciennes. MacRumors a remarqué que les Series 4 et 5 ne pouvaient plus passer sur watchOS 10.6.1, la dernière version en date avant watchOS 11.

Une Apple Watch Series 4. Image WatchGeneration

Autrement dit, les propriétaires de montres anciennes voulant passer sur watchOS 10.6.1 n’ont plus la possibilité de le faire. Cette version est la dernière proposée sur différentes Apple Watch, comme la première SE ou les Series 4 et 5. Elle a été mise en ligne le 19 août 2024 : une grande partie des propriétaires sont sans doute déjà à jour, mais cela reste contraignant.

watchOS 10.6.1 a été mise en ligne pour corriger un problème d'accès à Apple Fitness+. On peut espérer que le souci sera résolu prochainement par Apple.

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