Qu’il est loin le temps où Steve Jobs recommandait aux utilisateurs voulant du porno de prendre un Android ! Mais avec l’arrivée des App Store tiers, il était évident qu’une telle app allait arriver tôt ou tard. Voilà qui a sans doute bien dû énerver Apple, qui a toujours été très stricte sur le sujet.
Pour les responsables d’AltStore PAL, c’est un magnifique coup de pub. Ils s’amusent du fait que l’iPhone fête ses 18 ans cette année et jouent beaucoup sur les mots en affirmant que Hot Tub a été approuvée par Apple.
Il y a cependant quelques enseignements à tirer de cette affaire. Au final, c’est un éditeur indépendant qui s’est lancé en premier dans ce domaine. Aucun acteur spécialisé de cette industrie n’a eu pour le moment l’idée de lancer sa propre plate-forme. Il y a quelques années de cela, de nombreux acteurs auraient rêvé d’avoir leur place sur l’App Store. Alors, est-ce qu’avec le temps, cette industrie s’est adaptée et a préféré se concentrer sur le web ? Ou alors, les App Store tiers étant limités au marché européen, leur stratégie consiste à attendre de voir comment les choses évoluent. Évidemment, il se peut aussi que la Core Technology Fee ait un effet dissuasif.
Qu’il est loin le temps où Steve Jobs recommandait aux utilisateurs voulant du porno de prendre un Android ! Mais avec l’arrivée des App Store tiers, il était évident qu’une telle app allait arriver tôt ou tard. Voilà qui a sans doute bien dû énerver Apple, qui a toujours été très stricte sur le sujet.
Pour les responsables d’AltStore PAL, c’est un magnifique coup de pub. Ils s’amusent du fait que l’iPhone fête ses 18 ans cette année et jouent beaucoup sur les mots en affirmant que Hot Tub a été approuvée par Apple.
Il y a cependant quelques enseignements à tirer de cette affaire. Au final, c’est un éditeur indépendant qui s’est lancé en premier dans ce domaine. Aucun acteur spécialisé de cette industrie n’a eu pour le moment l’idée de lancer sa propre plate-forme. Il y a quelques années de cela, de nombreux acteurs auraient rêvé d’avoir leur place sur l’App Store. Alors, est-ce qu’avec le temps, cette industrie s’est adaptée et a préféré se concentrer sur le web ? Ou alors, les App Store tiers étant limités au marché européen, leur stratégie consiste à attendre de voir comment les choses évoluent. Évidemment, il se peut aussi que la Core Technology Fee ait un effet dissuasif.
100 Go pour 10 € environ, c’est le prix presque normal pour un forfait 5G chez SFR Red ou Bouygues Telecom. Quiconque a l’occasion de voyager à l’étranger, se rend assez rapidement compte de la compétitivité du marché de la téléphonie mobile dans l’Hexagone. À titre de comparaison, en Belgique, il faut débourser 21 € par mois chez l’opérateur Base pour avoir 90 Go de données.
Crédit image : Lionel B.
La situation française n’est cependant pas du goût de tous, elle est notamment dans le collimateur de l’Agence de la transition écologique (ADEME), qui ne voit pas d’un bon œil cette surenchère de gigas, partant notamment du principe que les Français consomment en moyenne 17 Go de données par mois. Pourquoi alors leur fournir dix ou vingt fois plus de données que ce dont ils ont réellement besoin ?
L’argument est avant tout écologique. Mathieu Wellhoff, le chef de service de la sobriété numérique à l’Ademe rappelle à nos confrères du Parisien une statistique publiée dans une étude menée en coopération avec l’Arcep : « Pour un même usage, si vous passez par la 4G ou la 5G, vous aurez dix fois plus d’impact sur l’environnement qu’en optant pour le Wi-Fi ! ». L’empreinte carbone du numérique est un sujet de plus en plus évoqué. En 2022, cette dernière représentait 4,4 % de l’empreinte du pays. Dans cette affaire, la part des données est loin d’être nulle. Elles comptent pour 46 % de la facture numérique totale.
D’où la volonté, semble-t-il, de l’Ademe de légiférer. Elle réfléchit à un système de tarification progressive des forfaits. Autrement dit, l’idée est de taper dans le porte-monnaie des consommateurs pour qu’ils prennent conscience d’utiliser en priorité le Wi-Fi à la place de la 4G ou la 5G.
Tout ceci est très flou pour le moment, mais ce serait à ne pas en douter une aubaine pour certains opérateurs qui rêvent depuis des années de remonter leurs tarifs. Le fond du problème n’est malheureusement pas évoqué. Est-ce du bon ou du mauvais cholestérol ? N’est-il pas mieux de faire une visioconférence en 5G que de traverser la France pour se rendre à un rendez-vous ? Surtout, des solutions technologiques pourraient être mises en place pour régler le souci. La Wireless Broadband Association milite par exemple pour que la 6G réunisse les accès cellulaires, WiFi et non terrestres de manière plus transparente afin de créer un « réseau de réseaux ». Enfin, d’un point de vue social, cette solution serait assez injuste. Nombre d’étudiants aux moyens limités n’ont accès à Internet que par l’intermédiaire de leur forfait de téléphonie mobile…
Comme vous le savez sans doute, nous travaillons actuellement à la réalisation de notre magazine pour fêter les 25 ans de MacGeneration. Son financement a fait l’objet d’une campagne de socio-financement sur Ulule en fin d’année dernière. Si vous n’aviez pas pu réserver votre exemplaire, sachez qu’il n’est pas trop tard, la campagne est en mode prolongations pendant quelques jours encore.
En ce qui concerne l’avancement du magazine, les choses avancent bien. Plusieurs gros dossiers ont d’ores et déjà été écrits et sont en cours de relecture. Si vous vous souvenez, il y avait un article pour lequel c’était à vous de décider. Dans les commentaires où nous vous demandions de participer, il y avait un assez large consensus pour un article d’anticipation sur Apple. À quoi pourrait ressembler la marque à la pomme dans dix ou vingt ans ? Felix n’a pas tremblé, il a enfilé son Vision Pro et s’est lancé dans ce périlleux exercice.
Dans les commentaires, il y avait d’autres suggestions intéressantes que nous reprendrons peut-être, mais nous ne vous en disons pas plus pour le moment !
C’est le calme plat ou presque pour Apple en ce début d’année 2025. Voilà qu’elle publie ce jour des résultats trimestriels pour le compte des trois derniers mois de l’année 2024. Cela va sans dire, grâce au partenariat passé avec le père Noël, il s’agit, et de loin, de la période la plus rémunératrice pour la firme de Cupertino.
Pour sa première, comme directeur financier, Kevan Parekh a donc eu le plaisir d’annoncer des résultats historiques avec un chiffre d’affaires de 124,3 milliards de dollars (+ 4% par rapport à il y a un an) et un bénéfice de 36,3 milliards de dollars (+ 7%). Par rapport aux attentes des analystes, Apple est parfaitement en ligne concernant le chiffre d’affaires et légèrement au-dessus en ce qui concerne les bénéfices. La marge brute s’établit pour sa part à 46,9 %, un chiffre légèrement plus élevé que les estimations des analystes (46,5 %). Ce chiffre fera sans doute le bonheur des actionnaires. Il s’agit de la huitième hausse d’affilée.
Image réalisée à l’aide d’une intelligence artificielle - Grok
Le monde à l’envers : l’iPhone patine alors que les ventes d’iPad s’envolent
Ce sont tout simplement les meilleures statistiques financières de son histoire. C’est d’autant plus impressionnant que les doutes autour de l’iPhone 16 se sont confirmés. La division smartphone d’Apple est très légèrement dans le rouge avec des ventes en baisse de 0,8 % à 69,1 milliards de dollars. L’autre division à connaitre des difficultés, c’est la division fourre-tout Wearables, Maison et accessoires, qui recule une nouvelle fois de 1,72 % à 11,7 milliards de dollars. C’est la sixième baisse d’affilée de cette division. Manifestement, le lancement des AirPods 4 et les nombreuses promotions sur les AirPods Pro n’ont pas permis d’inverser la tendance.
Malgré tout, l’iPhone représente encore 56 % du chiffre d’affaires d’Apple
La bonne nouvelle vient à la fois du Mac et de l’iPad. Tous deux enregistrent une croissance de 15 % et affichent respectivement un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dollars et 8,088 milliards de dollars. Si la bonne performance du Mac pouvait s’expliquer entre autres par la présentation des nouveaux MacBook Pro et Mac mini, le renouveau de l’iPad est pour sa part plus surprenant. Chose intéressante : le succès de l’iPad est davantage dû aux modèles entrée de gamme et à l’iPad Air qu’aux iPad Pro. Enfin, la division Services continue à bien se porter avec des revenus en hausse de 13,9 % à 26,34 milliards de dollars.
La Chine : Apple n’y arrive toujours pas
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Apple en Chine. Elle en est à son sixième trimestre d’affilé de baisse de son chiffre d’affaires à 18,5 milliards de dollars, soit un recul de 11 %. Trois mois plus tôt, les dirigeants d’Apple croyaient voir le bout du tunnel lorsqu’ils avaient fait part d’un recul de seulement de 0,34 %. Tim Cook a essayé de rassurer les milieux financiers affirmant que la moitié de cette baisse est due à des changements dans la gestion des stocks. Il a également essayé de faire diversion insistant sur le fait qu’Apple avait dans le même temps établi de nouveaux records de vente en Inde.
Dans toutes les autres régions du monde, Apple est en progression : Amériques (+4,4%), Europe, Afrique et Moyen-Orient (+11%), Japon (+15%) et Asie Pacifique (+3,5%).
Apple Intelligence arrive en France en avril
Dans son communiqué de presse, Apple fait comme souvent la promotion d’Apple Intelligence. Tim Cook confirme une fois de plus que l’intelligence artificielle d’Apple sera disponible dans plusieurs nouvelles langues, dont le français à compter du mois d’avril. Interrogé à ce sujet, le patron d’Apple a affirmé qu’Apple enregistrait une croissance plus forte dans les pays où Apple Intelligence était activé.
Parmi les autres points évoqués, Apple insiste sur le fait qu’elle dénombre désormais 2,35 milliards de terminaux actifs dans le monde. L’année dernière, Apple avait évoqué le chiffre de 2,2 milliards de terminaux.
Sur le plan financier, Apple a déclaré reverser un dividende de 0,25 $ par action à ses actionnaires le 13 février. Concernant le trimestre en cours, Kevan Parekh n’a pas donné d’objectif précis, se contentant de dire qu’il tablait sur une très légère hausse du chiffre d’affaires. Il n’en fallait cependant pas plus pour que l’action reparte à la hausse hors cotation à 245 $ (+3 %).
Un iPhone à moins de 500 € qui est encore compétent (sauf pour Apple Intelligence), c’est rare. Sachez donc que Cdiscount propose actuellement l’iPhone 13 128 Go au prix de 499 €. Jamais, ce modèle n'était passé sous la barre des 500 € en France.
Il s’agit d’un modèle neuf. Vous pouvez l’obtenir dans sa version lumière interstellaire ou minuit. Histoire de vous rafraichir la mémoire, l’iPhone 13 dispose de la 5G, est compatible MagSafe, embarque la puce U1 pour les AirTags et dispose du système sur puce A15.
Une bonne autonomie, des performances qui permettent de voir venir sur quelques années, des aptitudes en photo et vidéo améliorées, une capacité de stockage de base doublée et des bonus tels que la 5G, le MagSafe ou la puce U1 pour les AirTags font de l'iPhone 13 un excellent milieu de gamme. Il est dommage peut-être qu'Apple n'ait pas prévu de Touch ID dans le bouton d'allumage pour ceux qui galèrent avec leur masque et Face ID. Tout le monde n'a pas d'Apple Watch ! Le (long) cycle de développement des iPhone peut néanmoins expliquer cette lacune.
Au vu de ses caractéristiques, ce modèle est l'iPhone idéal pour le plus grand nombre… en mettant de côté un instant son prix proche des 1 000 €. Mais si les promotions s'installent dans la durée on aurait tort de le bouder lorsque son propre téléphone commence à accuser son âge, surtout lorsqu'on est encore sur une génération d'avant les 11 et 11 Pro.
Lors de sa commercialisation, l’iPhone 13 était vendu 909 €. Avec cette promotion, il est quand même vendu 410 € de moins que son prix de lancement en 2021.