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Dailymotion va supprimer les vidéos que personne n'a regardées l'année dernière

Vous vous souvenez de Dailymotion ? Le service d'hébergement de vidéos, un temps vu comme un concurrent de YouTube, vient d'envoyer un message à certains de ses utilisateurs. En effet, Dailymotion compte supprimer les vidéos qui n'ont pas été regardées depuis douze mois.

Certains YouTubeur connus ont commencé sur Dailymotion.

Plus exactement, comme expliqué dans le message, la suppression n'est pas automatique. Une fois le message reçu, il est tout simplement possible d'aller regarder la (ou les) vidéo concernée, ce qui remet le compteur à zéro. Si elle n'est pas vue pendant les trois mois qui suivent l'envoi du message, elle sera archivée par le système. Elle sera donc invisible, mais une copie sera encore accessible avec une demande au support. Trois mois après cet archivage, la vidéo sera réellement supprimée, sans possibilité de restauration.

Il y a 17 ans, nous vous présentions le MacBook Air sur Dailymotion.

L'argument officiel est simple : limiter l'impact environnemental du service. Mais comme l'indique Allo Forfaits, Dailymotion est passé en décembre 2024 sur l'infrastructure AWS d'Amazon. Cet archivage des vidéos inactives pourrait donc être une manœuvre pour réduire les coûts d'hébergement de Dailymotion. Qui plus est, l'archivage pendant trois mois semble probablement être un passage sur l'infrastructure Glacier d'Amazon, du stockage « froid » qui nécessite des manipulations spécifiques pour récupérer les données, qui ne sont donc pas accessibles directement.

Dans tous les cas, c'est le moment d'aller vérifier vos anciennes adresses mail ou les spams de votre adresse actuelle si vous avez un vieux compte Dailymotion.

Dailymotion va supprimer les vidéos que personne n'a regardées l'année dernière

Vous vous souvenez de Dailymotion ? Le service d'hébergement de vidéos, un temps vu comme un concurrent de YouTube, vient d'envoyer un message à certains de ses utilisateurs. En effet, Dailymotion compte supprimer les vidéos qui n'ont pas été regardées depuis douze mois.

Certains YouTubeur connus ont commencé sur Dailymotion.

Plus exactement, comme expliqué dans le message, la suppression n'est pas automatique. Une fois le message reçu, il est tout simplement possible d'aller regarder la (ou les) vidéo concernée, ce qui remet le compteur à zéro. Si elle n'est pas vue pendant les trois mois qui suivent l'envoi du message, elle sera archivée par le système. Elle sera donc invisible, mais une copie sera encore accessible avec une demande au support. Trois mois après cet archivage, la vidéo sera réellement supprimée, sans possibilité de restauration.

Il y a 17 ans, nous vous présentions le MacBook Air sur Dailymotion.

L'argument officiel est simple : limiter l'impact environnemental du service. Mais comme l'indique Allo Forfaits, Dailymotion est passé en décembre 2024 sur l'infrastructure AWS d'Amazon. Cet archivage des vidéos inactives pourrait donc être une manœuvre pour réduire les coûts d'hébergement de Dailymotion. Qui plus est, l'archivage pendant trois mois semble probablement être un passage sur l'infrastructure Glacier d'Amazon, du stockage « froid » qui nécessite des manipulations spécifiques pour récupérer les données, qui ne sont donc pas accessibles directement.

Dans tous les cas, c'est le moment d'aller vérifier vos anciennes adresses mail ou les spams de votre adresse actuelle si vous avez un vieux compte Dailymotion.

L'Apple M5 serait en production

L'Apple M5 serait entrée en production, selon diverses rumeurs. La version de base de la puce d'Apple, qui pourrait trouver sa place assez rapidement dans des iPad, resterait gravée en 3 nm, mais avec une version un peu plus avancée de la technologie de TSMC (N3P), qui améliorerait les performances de 5 % (nous parlons ici de la fréquence, pas des performances stricto sensu) avec une efficacité améliorée de 5 à 10 %.

Des rumeurs sur l'Apple M5. Image MacGeneration.

ETNews (en coréen) semble par ailleurs confirmer deux rumeurs récurrentes. La première serait que la puce M5 emploierait bien la technologie « 3D » de TSMC, connue sous le nom de SoIC (System on Integrated Chip). Elle permet d'empiler directement des composants pour — par exemple — rapprocher encore un peu plus la mémoire du système sur puce ou ajouter de la mémoire cache (comme chez AMD). Apple pourrait suivre cette voie en augmentant à moindres frais la capacité du cache SLC1System Level Cache —, ce qui permettrait d'améliorer significativement les performances sur les calculs liés à l'IA, très friands d'une bande passante mémoire élevée.

La technologie « 3D » de TSMC pourrait trouver sa place dans les Apple M5

La technologie « 3D » de TSMC pourrait trouver sa place dans les Apple M5

La rumeur confirme aussi implicitement en partie une chose : les versions Pro, Max et probablement Ultra de la puce M5 pourraient partir sur une autre conception. Actuellement, toutes les puces Apple sont monolithiques (même si les variantes Ultra sont composées de deux puces M concaténées), une voie qui commence à atteindre ses limites. Divers bruits de couloirs indiquent que les puces M5 Pro et M5 Max pourraient employer une conception en chiplets, qui consiste à séparer certains éléments du système sur puce pour les produire séparément. Cette solution a l'avantage de permettre un meilleur rendement à la production, tout en offrant un peu plus de flexibilité sur la segmentation des puces. AMD l'utilise sur les Ryzen de bureau depuis quelques années avec succès, et les derniers CPU Intel sont aussi de ce type.

Avec les M5 Pro, Apple pourrait séparer CPU et GPU dans une conception 3D

Avec les M5 Pro, Apple pourrait séparer CPU et GPU dans une conception 3D


  1. Le cache SLC des systèmes sur puce n'a pas de rapport avec le cache pseudo SLC des SSD, mais le sigle est le même.  ↩︎

L'Apple M5 serait en production

L'Apple M5 serait entrée en production, selon diverses rumeurs. La version de base de la puce d'Apple, qui pourrait trouver sa place assez rapidement dans des iPad, resterait gravée en 3 nm, mais avec une version un peu plus avancée de la technologie de TSMC (N3P), qui améliorerait les performances de 5 % (nous parlons ici de la fréquence, pas des performances stricto sensu) avec une efficacité améliorée de 5 à 10 %.

Des rumeurs sur l'Apple M5. Image MacGeneration.

ETNews (en coréen) semble par ailleurs confirmer deux rumeurs récurrentes. La première serait que la puce M5 emploierait bien la technologie « 3D » de TSMC, connue sous le nom de SoIC (System on Integrated Chip). Elle permet d'empiler directement des composants pour — par exemple — rapprocher encore un peu plus la mémoire du système sur puce ou ajouter de la mémoire cache (comme chez AMD). Apple pourrait suivre cette voie en augmentant à moindres frais la capacité du cache SLC1System Level Cache —, ce qui permettrait d'améliorer significativement les performances sur les calculs liés à l'IA, très friands d'une bande passante mémoire élevée.

La technologie « 3D » de TSMC pourrait trouver sa place dans les Apple M5

La technologie « 3D » de TSMC pourrait trouver sa place dans les Apple M5

La rumeur confirme aussi implicitement en partie une chose : les versions Pro, Max et probablement Ultra de la puce M5 pourraient partir sur une autre conception. Actuellement, toutes les puces Apple sont monolithiques (même si les variantes Ultra sont composées de deux puces M concaténées), une voie qui commence à atteindre ses limites. Divers bruits de couloirs indiquent que les puces M5 Pro et M5 Max pourraient employer une conception en chiplets, qui consiste à séparer certains éléments du système sur puce pour les produire séparément. Cette solution a l'avantage de permettre un meilleur rendement à la production, tout en offrant un peu plus de flexibilité sur la segmentation des puces. AMD l'utilise sur les Ryzen de bureau depuis quelques années avec succès, et les derniers CPU Intel sont aussi de ce type.

Avec les M5 Pro, Apple pourrait séparer CPU et GPU dans une conception 3D

Avec les M5 Pro, Apple pourrait séparer CPU et GPU dans une conception 3D


  1. Le cache SLC des systèmes sur puce n'a pas de rapport avec le cache pseudo SLC des SSD, mais le sigle est le même.  ↩︎

Des autocollants et un trophée si vous faites de l'exercice pour la Saint-Valentin

Pour le mois du cœur américain, qui se tient en février, Apple a prévu un petit trophée avec quelques récompenses pour les utilisateurs d'Apple Watch. Si vous faites 30 minutes d'exercice le jour de la Saint-Valentin (le 14 février), vous pourrez gagner un trophée, mais aussi trois autocollants (stickers) que vous pourrez utiliser dans vos messages sur l'application dédiée.

Le trophée.
Un des autocollants.

Des autocollants et un trophée si vous faites de l'exercice pour la Saint-Valentin

Pour le mois du cœur américain, qui se tient en février, Apple a prévu un petit trophée avec quelques récompenses pour les utilisateurs d'Apple Watch. Si vous faites 30 minutes d'exercice le jour de la Saint-Valentin (le 14 février), vous pourrez gagner un trophée, mais aussi trois autocollants (stickers) que vous pourrez utiliser dans vos messages sur l'application dédiée.

Le trophée.
Un des autocollants.

La carte RISC-V pour se construire un PC portable Framework est disponible

Elle avait été annoncée en novembre 2024, elle est enfin disponible. De qui parlons-nous ? De la carte RISC-V de Framework. Cette société spécialisée dans les PC portables modulaires propose donc une alternative intéressante (au moins sur le papier) aux puces d'Intel et AMD.

La carte mère RISC-V, malheureusement ventilée. Image Framework.

La carte est vendue 200 €, évidemment sans le PC portable associé. Elle est équipée d'un système sur puce JH7110 de chez SiFive qui est tout sauf un monstre de puissance avec ses quatre cœurs U74 à 1,5 GHz et son GPU Imagination, mais qui a un avantage : il est compatible RISC-V. Ce jeu d'instructions open source est vu par certains comme le futur de l'informatique et disposer d'une plateforme de test capable de faire tourner des distributions GNU/Linux (Ubuntu ou Fedora, par exemple) est intéressant pour les développeurs. La carte est livrée avec 8 Go de RAM (elle est soudée) et ne dispose pas de stockage, mais d'un emplacement microSD et d'un emplacement pour un module MMC.

La carte seule n'est pas utilisable facilement, mais Framework propose deux solutions. La première est simple : un boîtier Cooler Master dédié, vendu 45 €. Il dispose des emplacements nécessaires pour les modèles USB-C et de quoi brancher facilement des antennes pour le Wi-Fi. Vous devrez donc fournir une alimentation USB-C et les accessoires (clavier, souris, carte Wi-Fi, etc.) mais c'est un choix plus propre que de laisser la carte mère à l'air libre.

Le boîtier Cooler Master. Image Framework.

Si vous voulez un PC portable, Framework vend aussi le Laptop 13 en kit, pour 445 €. Pour ce prix, vous aurez le châssis du PC portable, son écran et ses périphériques d'entrée (clavier et trackpad, a priori pas en AZERTY). Il faudra tout de même vous procurer une carte Wi-Fi, un chargeur USB-C et les éventuels adaptateurs USB-C de la société, ainsi que le stockage. Pour la connectique, les cartes mères disposent de quatre prises USB-C et Framework vend des adaptateurs pour du stockage, de l'Ethernet, de l'audio (en jack, des sorties vidéo (DisplayPort et HDMI), etc. Dans tous les cas, il est donc possible de se monter un PC portable RISC-V bien équipé (mais peu performant) pour moins de 1 000 €, ou de rester largement sous les 400 $ pour une plateforme qui reste intéressante.

La révolution RISC-V : tout ce qu

La révolution RISC-V : tout ce qu'il faut savoir sur ce jeu d'instructions prometteur

La carte RISC-V pour se construire un PC portable Framework est disponible

Elle avait été annoncée en novembre 2024, elle est enfin disponible. De qui parlons-nous ? De la carte RISC-V de Framework. Cette société spécialisée dans les PC portables modulaires propose donc une alternative intéressante (au moins sur le papier) aux puces d'Intel et AMD.

La carte mère RISC-V, malheureusement ventilée. Image Framework.

La carte est vendue 200 €, évidemment sans le PC portable associé. Elle est équipée d'un système sur puce JH7110 de chez SiFive qui est tout sauf un monstre de puissance avec ses quatre cœurs U74 à 1,5 GHz et son GPU Imagination, mais qui a un avantage : il est compatible RISC-V. Ce jeu d'instructions open source est vu par certains comme le futur de l'informatique et disposer d'une plateforme de test capable de faire tourner des distributions GNU/Linux (Ubuntu ou Fedora, par exemple) est intéressant pour les développeurs. La carte est livrée avec 8 Go de RAM (elle est soudée) et ne dispose pas de stockage, mais d'un emplacement microSD et d'un emplacement pour un module MMC.

La carte seule n'est pas utilisable facilement, mais Framework propose deux solutions. La première est simple : un boîtier Cooler Master dédié, vendu 45 €. Il dispose des emplacements nécessaires pour les modèles USB-C et de quoi brancher facilement des antennes pour le Wi-Fi. Vous devrez donc fournir une alimentation USB-C et les accessoires (clavier, souris, carte Wi-Fi, etc.) mais c'est un choix plus propre que de laisser la carte mère à l'air libre.

Le boîtier Cooler Master. Image Framework.

Si vous voulez un PC portable, Framework vend aussi le Laptop 13 en kit, pour 445 €. Pour ce prix, vous aurez le châssis du PC portable, son écran et ses périphériques d'entrée (clavier et trackpad, a priori pas en AZERTY). Il faudra tout de même vous procurer une carte Wi-Fi, un chargeur USB-C et les éventuels adaptateurs USB-C de la société, ainsi que le stockage. Pour la connectique, les cartes mères disposent de quatre prises USB-C et Framework vend des adaptateurs pour du stockage, de l'Ethernet, de l'audio (en jack, des sorties vidéo (DisplayPort et HDMI), etc. Dans tous les cas, il est donc possible de se monter un PC portable RISC-V bien équipé (mais peu performant) pour moins de 1 000 €, ou de rester largement sous les 400 $ pour une plateforme qui reste intéressante.

La révolution RISC-V : tout ce qu

La révolution RISC-V : tout ce qu'il faut savoir sur ce jeu d'instructions prometteur

Doom tourne sur l'adaptateur Lightning vers HDMI d'Apple

Doom, vous le savez peut-être, se lance sur tout et n'importe quoi. Le célèbre FPS des années 90 fonctionne sur de nombreux appareils classiques, mais aussi sur des choses plus improbables, comme des appareils photo. Dans le monde des bidouilleurs, c'est parfois une sorte de défi : lancer Doom sur un périphérique atypique. Et Nyan Satan a réussi à le faire sur un périphérique Apple très spécifique : l'adaptateur Lightning vers HDMI.

Il ne s'agit pas uniquement de tirer parti de la sortie TV d'un iPhone, le jeu s'exécute littéralement sur l'adaptateur lui-même. C'est lié au fonctionnement même du Lightning : alors que le connecteur 30 broches et l'USB-C ont des broches dédiées à la vidéo, ce n'est pas le cas du Lightning. Apple a donc choisi une voie compliquée : une sorte d'équivalent d'AirPlay en filaire. L'iPhone ou l'iPad compresse la vidéo en H.264, l'envoie en USB dans l'adaptateur (via la prise Lightning) et un système sur puce présent dans de ce dernier décode la vidéo et l'affiche en HDMI ou en VGA, en fonction du périphérique. C'est une version réduite d'iOS qui tourne dans l'adaptateur, avec seulement 256 Mo de RAM.

L'adaptateur contient un SoC avec 256 Mo de RAM.

Comme c'est un système sur puce et qu'il fonctionne sous iOS, il est possible de le jailbreaker avec une version dédiée de checkm8 et donc de lancer Doom. Dans la vidéo, on peut voir qu'il n'y a que la démonstration du jeu, qui tourne sans interactions. Et c'est normal : il n'y a pas de Bluetooth ou d'USB pour brancher des périphériques. Mais l'exploit reste présent : Doom fonctionne sur l'adaptateur.

Doom tourne sur l'adaptateur Lightning vers HDMI d'Apple

Doom, vous le savez peut-être, se lance sur tout et n'importe quoi. Le célèbre FPS des années 90 fonctionne sur de nombreux appareils classiques, mais aussi sur des choses plus improbables, comme des appareils photo. Dans le monde des bidouilleurs, c'est parfois une sorte de défi : lancer Doom sur un périphérique atypique. Et Nyan Satan a réussi à le faire sur un périphérique Apple très spécifique : l'adaptateur Lightning vers HDMI.

Il ne s'agit pas uniquement de tirer parti de la sortie TV d'un iPhone, le jeu s'exécute littéralement sur l'adaptateur lui-même. C'est lié au fonctionnement même du Lightning : alors que le connecteur 30 broches et l'USB-C ont des broches dédiées à la vidéo, ce n'est pas le cas du Lightning. Apple a donc choisi une voie compliquée : une sorte d'équivalent d'AirPlay en filaire. L'iPhone ou l'iPad compresse la vidéo en H.264, l'envoie en USB dans l'adaptateur (via la prise Lightning) et un système sur puce présent dans de ce dernier décode la vidéo et l'affiche en HDMI ou en VGA, en fonction du périphérique. C'est une version réduite d'iOS qui tourne dans l'adaptateur, avec seulement 256 Mo de RAM.

L'adaptateur contient un SoC avec 256 Mo de RAM.

Comme c'est un système sur puce et qu'il fonctionne sous iOS, il est possible de le jailbreaker avec une version dédiée de checkm8 et donc de lancer Doom. Dans la vidéo, on peut voir qu'il n'y a que la démonstration du jeu, qui tourne sans interactions. Et c'est normal : il n'y a pas de Bluetooth ou d'USB pour brancher des périphériques. Mais l'exploit reste présent : Doom fonctionne sur l'adaptateur.

Nomad lance un câble USB-C qui intègre un chargeur d'Apple Watch

Nomad vient de lancer un nouveau câble, qui est universel selon la marque. Compatible avec la charge en USB-PD à 100 W, le câble USB-C intègre en effet un chargeur d'Apple Watch en plus de ses deux prises USB-C. Il est donc capable de charger n'importe quelle Apple Watch, mais aussi certains boîtiers d'AirPods1 (AirPods Pro 2 et AirPods 4 avec réduction de bruit). La marque met en avant la possibilité d'employer un iPad comme source d'énergie, comme s'il s'agissait d'une grosse batterie externe.

Le câble intègre un chargeur d'Apple Watch. Image Nomad.

Le câble est vendu 100 € et mesure 1,5 mètre. Il peut charger un MacBook Pro avec une puissance maximale de 100 W (92 W si une Apple Watch est présente) et est compatible avec la charge rapide apparue avec les Apple Watch Series 7. Pour les données, le câble se limite comme souvent à l'USB 2.0, un choix classique avec les câbles de charge. La marque tente de justifier le prix élevé en indiquant que le câble est renforcé avec du kevlar, mais il reste tout de même assez cher : un câble USB-C de qualité comme celui d'Apple (qui accepte une puissance de 240 W) vaut 35 € et un chargeur d'Apple Watch vaut 30 €.

On peut charger une Apple Watch avec un iPad (avec le chargeur officiel aussi). Image Nomad.

  1. Boîtiers que vous pouvez aussi charger en USB-C.  ↩︎

Nomad lance un câble USB-C qui intègre un chargeur d'Apple Watch

Nomad vient de lancer un nouveau câble, qui est universel selon la marque. Compatible avec la charge en USB-PD à 100 W, le câble USB-C intègre en effet un chargeur d'Apple Watch en plus de ses deux prises USB-C. Il est donc capable de charger n'importe quelle Apple Watch, mais aussi certains boîtiers d'AirPods1 (AirPods Pro 2 et AirPods 4 avec réduction de bruit). La marque met en avant la possibilité d'employer un iPad comme source d'énergie, comme s'il s'agissait d'une grosse batterie externe.

Le câble intègre un chargeur d'Apple Watch. Image Nomad.

Le câble est vendu 100 € et mesure 1,5 mètre. Il peut charger un MacBook Pro avec une puissance maximale de 100 W (92 W si une Apple Watch est présente) et est compatible avec la charge rapide apparue avec les Apple Watch Series 7. Pour les données, le câble se limite comme souvent à l'USB 2.0, un choix classique avec les câbles de charge. La marque tente de justifier le prix élevé en indiquant que le câble est renforcé avec du kevlar, mais il reste tout de même assez cher : un câble USB-C de qualité comme celui d'Apple (qui accepte une puissance de 240 W) vaut 35 € et un chargeur d'Apple Watch vaut 30 €.

On peut charger une Apple Watch avec un iPad (avec le chargeur officiel aussi). Image Nomad.

  1. Boîtiers que vous pouvez aussi charger en USB-C.  ↩︎

Firefox 135 abandonne Do Not Track, comme prévu

La fondation Mozilla l'a officialisé avec la version 135 de Firefox : le bouton Do Not Track n'est plus présent dans le navigateur. Mozilla suit Apple sur ce sujet, qui avait supprimé l'option il y a déjà quelques années avec Safari 12.1.

Pour rappel, Do Not Track est un indicateur apparu en 2011 (dans Firefox 4.0 et un peu plus tard dans Safari 6 ou Google Chrome 23) qui permet à un internaute de mettre en avant qu'il ne veut pas être suivi. Si l'idée est bonne sur le papier, elle n'a jamais réellement fonctionné : les différentes régies publicitaires, groupes et sites Internet n'ont jamais pris en compte Do Not Track en masse, étant donné que rien ne les incitait réellement à le faire. Pire, l'indicateur a même parfois été employé pour suivre plus finement les internautes, en le prenant en compte dans les nombreux paramètres qui permettent de discriminer finement les informations sur un utilisateur précis.

Après Safari, Firefox va abandonner à son tour l’option Do Not Track

Après Safari, Firefox va abandonner à son tour l’option Do Not Track

Si Google Chrome et Microsoft Edge (notamment) ont techniquement encore l'option nécessaire, elle est donc totalement inutile et contre-productive en 2025.

Firefox 135 abandonne Do Not Track, comme prévu

La fondation Mozilla l'a officialisé avec la version 135 de Firefox : le bouton Do Not Track n'est plus présent dans le navigateur. Mozilla suit Apple sur ce sujet, qui avait supprimé l'option il y a déjà quelques années avec Safari 12.1.

Pour rappel, Do Not Track est un indicateur apparu en 2011 (dans Firefox 4.0 et un peu plus tard dans Safari 6 ou Google Chrome 23) qui permet à un internaute de mettre en avant qu'il ne veut pas être suivi. Si l'idée est bonne sur le papier, elle n'a jamais réellement fonctionné : les différentes régies publicitaires, groupes et sites Internet n'ont jamais pris en compte Do Not Track en masse, étant donné que rien ne les incitait réellement à le faire. Pire, l'indicateur a même parfois été employé pour suivre plus finement les internautes, en le prenant en compte dans les nombreux paramètres qui permettent de discriminer finement les informations sur un utilisateur précis.

Après Safari, Firefox va abandonner à son tour l’option Do Not Track

Après Safari, Firefox va abandonner à son tour l’option Do Not Track

Si Google Chrome et Microsoft Edge (notamment) ont techniquement encore l'option nécessaire, elle est donc totalement inutile et contre-productive en 2025.

Apple augmente le prix de l'AppleCare+ aux États-Unis

Il y a quelques jours, une rumeur indiquait qu'Apple pourrait limiter les facilités de paiement pour son offre AppleCare+, en imposant plus ou moins un paiement au mois ou à l'année pour son extension de garantie. Si l'abandon des offres avec un paiement sur trois ans (Mac) ou deux ans (iPhone) n'est pas encore acté, Apple a décidé d'augmenter le prix de l'AppleCare+, pour le moment uniquement aux États-Unis.

Oups. Image Apple.

Dans le pays de Donald Trump, l'AppleCare+ avec couverture en cas de vol augmente de 0,5 $ pour tous les iPhone : il passe donc à 8 $ mensuels pour un iPhone SE, 12 $ pour un iPhone 14, 15, 16, 13 $ pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus, 16 Plus et 14 $ pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. Le prix sur deux ans reste le même (150, 220, 250 et 270 $ respectivement). La donne est la même pour l'AppleCare+ classique, qui prend 0,5 $ dans tous les cas et passe donc à 4,5 $, 8,5 $, 9,5 $ et 10,5 $ mensuels. Le prix sur deux ans ne bouge toujours pas (80, 150, 180 ou 200 $ en fonction de l'iPhone). De même, la franchise reste la même : 30, 100 ou 150 $.

En France, le prix n'a pour le moment pas bougé. Il est de 7,5 € par mois (sur un an) pour l'iPhone SE et pour la protection en cas de vol, 11,5 € pour un iPhone 14, 15 ou 16, 13,5 € pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus ou 16 Plus et 15 € pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. La version sans couverture est à 4,5 €, 9 €, 10 € ou 12 € selon le modèle. Pour les abonnements sur deux ans, en un seul paiement, il faut donc débourser 150 ou 90 € pour l'iPhone SE, 170 ou 230 € pour les iPhone 14, 15 et 16, 200 ou 270 € pour les iPhone 14 Plus, 15 Plus et 16 Plus et enfin 230 ou 300 € pour les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max… tant que c'est encore possible.

Le paiement en une seule fois d’AppleCare devrait disparaître, laissant uniquement le paiement au mois ou à l’année

Le paiement en une seule fois d’AppleCare devrait disparaître, laissant uniquement le paiement au mois ou à l’année

WalkStar, le lecteur audio qui vous oblige à bouger

Cromulent Labs vient de lancer une nouvelle application sur l'App Store avec un fonctionnement étonnant et amusant : WalkStar: Move & Groove est un lecteur audio qui vous oblige à bouger. Et cette obligation est très littérale : si vous ne marchez pas, la musique se met en pause automatiquement.

L'interface reprend l'image d'une cassette.

L'application est gratuite et affiche une interface assez vintage, basée sur une cassette audio virtuelle. Pour les plus jeunes d'entre vous, une cassette est un média apparu dans les années 60 et qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec les Walkmans de Sony. Cet objet physique permettait de stocker 90 minutes de musique sur une bande magnétique. Plus sérieusement, donc, WalkStar affiche une cassette audio virtuelle et de gros boutons. La gestion de la musique elle-même passe par les outils d'Apple et l'app peut accéder à Apple Music, vos achats iTunes, votre musique envoyée manuellement dans votre iPhone ou même les podcasts pris en charge dans Apple Podcast (comme ceux réservés à nos abonnés).

Une fois une liste de lecture (ou des morceaux) choisie, il faut donc presser Play et bouger. Si vous ne marchez pas, la musique ne se lance pas. Et si vous arrêtez de marcher, la musique se met en pause automatiquement après quelques secondes.

L'app demande quelques autorisations.

L'application est gratuite, mais une version premium est proposée pour 2 €/mois. Cette version payante vous donne accès à quelques réglages visuels (sur les icônes, l'aspect, etc.) mais aussi aux statistiques sur vos déplacements pendant vos séances d'écoute. Notons que l'app demande un accès à votre musique et à vos données de santé (en partie) pour déterminer si vous êtes en train de marcher.

Apple augmente le prix de l'AppleCare+ aux États-Unis

Il y a quelques jours, une rumeur indiquait qu'Apple pourrait limiter les facilités de paiement pour son offre AppleCare+, en imposant plus ou moins un paiement au mois ou à l'année pour son extension de garantie. Si l'abandon des offres avec un paiement sur trois ans (Mac) ou deux ans (iPhone) n'est pas encore acté, Apple a décidé d'augmenter le prix de l'AppleCare+, pour le moment uniquement aux États-Unis.

Oups. Image Apple.

Dans le pays de Donald Trump, l'AppleCare+ avec couverture en cas de vol augmente de 0,5 $ pour tous les iPhone : il passe donc à 8 $ mensuels pour un iPhone SE, 12 $ pour un iPhone 14, 15, 16, 13 $ pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus, 16 Plus et 14 $ pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. Le prix sur deux ans reste le même (150, 220, 250 et 270 $ respectivement). La donne est la même pour l'AppleCare+ classique, qui prend 0,5 $ dans tous les cas et passe donc à 4,5 $, 8,5 $, 9,5 $ et 10,5 $ mensuels. Le prix sur deux ans ne bouge toujours pas (80, 150, 180 ou 200 $ en fonction de l'iPhone). De même, la franchise reste la même : 30, 100 ou 150 $.

En France, le prix n'a pour le moment pas bougé. Il est de 7,5 € par mois (sur un an) pour l'iPhone SE et pour la protection en cas de vol, 11,5 € pour un iPhone 14, 15 ou 16, 13,5 € pour un iPhone 14 Plus, 15 Plus ou 16 Plus et 15 € pour un iPhone 16 Pro ou 16 Pro Max. La version sans couverture est à 4,5 €, 9 €, 10 € ou 12 € selon le modèle. Pour les abonnements sur deux ans, en un seul paiement, il faut donc débourser 150 ou 90 € pour l'iPhone SE, 170 ou 230 € pour les iPhone 14, 15 et 16, 200 ou 270 € pour les iPhone 14 Plus, 15 Plus et 16 Plus et enfin 230 ou 300 € pour les iPhone 16 Pro et 16 Pro Max… tant que c'est encore possible.

Le paiement en une seule fois d’AppleCare devrait disparaître, laissant uniquement le paiement au mois ou à l’année

Le paiement en une seule fois d’AppleCare devrait disparaître, laissant uniquement le paiement au mois ou à l’année

WalkStar, le lecteur audio qui vous oblige à bouger

Cromulent Labs vient de lancer une nouvelle application sur l'App Store avec un fonctionnement étonnant et amusant : WalkStar: Move & Groove est un lecteur audio qui vous oblige à bouger. Et cette obligation est très littérale : si vous ne marchez pas, la musique se met en pause automatiquement.

L'interface reprend l'image d'une cassette.

L'application est gratuite et affiche une interface assez vintage, basée sur une cassette audio virtuelle. Pour les plus jeunes d'entre vous, une cassette est un média apparu dans les années 60 et qui a eu son heure de gloire dans les années 80 avec les Walkmans de Sony. Cet objet physique permettait de stocker 90 minutes de musique sur une bande magnétique. Plus sérieusement, donc, WalkStar affiche une cassette audio virtuelle et de gros boutons. La gestion de la musique elle-même passe par les outils d'Apple et l'app peut accéder à Apple Music, vos achats iTunes, votre musique envoyée manuellement dans votre iPhone ou même les podcasts pris en charge dans Apple Podcast (comme ceux réservés à nos abonnés).

Une fois une liste de lecture (ou des morceaux) choisie, il faut donc presser Play et bouger. Si vous ne marchez pas, la musique ne se lance pas. Et si vous arrêtez de marcher, la musique se met en pause automatiquement après quelques secondes.

L'app demande quelques autorisations.

L'application est gratuite, mais une version premium est proposée pour 2 €/mois. Cette version payante vous donne accès à quelques réglages visuels (sur les icônes, l'aspect, etc.) mais aussi aux statistiques sur vos déplacements pendant vos séances d'écoute. Notons que l'app demande un accès à votre musique et à vos données de santé (en partie) pour déterminer si vous êtes en train de marcher.

macOS Sequoia 15.3 améliore grandement les performances en Thunderbolt 5

La dernière mise à jour de macOS Sequoia, la 15.3, améliore très nettement les performances en Thunderbolt 5, selon Howard Oakley. Il a eu accès à quelques périphériques à cette norme et les résultats qui étaient faibles avec l'itération précédente reviennent sur des valeurs acceptables.

Pour rappel, la norme Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, avec 64 Gb/s pour les données. Sur le papier, elle permet à des SSD externes d'atteindre environ 7 Go/s. En dehors de quelques SSD externes, il existe aussi pour le moment des hubs Thunderbolt 5, des stations d'accueils qui intègrent des prises USB-C compatibles Thunderbolt 5 mais aussi des prises USB-A capables d'atteindre 20 Gb/s dans certains cas précis.

Les essais montrent plusieurs choses. Premièrement, les SSD Thunderbolt 3 sont bridés en écriture sur une station d'accueil Thunderbolt 5. La valeur obtenue (1,6 Go/s) implique probablement que le contrôleur réduit le nombre de lignes lors du partage. Deuxièmement, ses essais avec un SSD USB4 montrent que les performances ne bougent pas si le hub Thunderbolt 5 est installé, sauf dans un cas précis : quand le Mac hôte est un Mac Intel en Thunderbolt 3. La raison est simple : certains SSD USB4 (comme le Corsair EX400U testé récemment) passent en USB-C à 10 Gb/s en direct sur le Mac mais profitent du contrôleur USB du hub Thunderbolt 5 pour travailler en USB 3.2 Gen 2x2 à 20 Gb/s, ce qui double les débits. Sur les Mac Apple Silicon, le SSD est dans tous les cas en USB4 à 40 Gb/s.

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

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Enfin, le SSD Thunderbolt 5 qu'il a testé offre des performances un peu plus faibles sur le hub Thunderbolt 5, mais la perte demeure limitée. Il faut noter que le cas où macOS Sequoia 15.2 posait visiblement un problème était celui du SSD Thunderbolt 3 sur le hub Thunderbolt 5 : le débit en écriture descendait à environ 400 Mo/s, contre 2,2 Go/s en direct et 1,6 Go/s avec macOS Sequoia 15.3.

Dans tous les cas, il faut rappeler une chose que nous avons expliquée dans un dossier pour nos abonnés : toutes les prises USB ne se valent pas et il est préférable dans la majorité des cas de brancher directement un SSD externe à un Mac pour obtenir les meilleures performances.

Toutes les prises USB ne se valent pas : le guide pour bien comprendre et choisir

Toutes les prises USB ne se valent pas : le guide pour bien comprendre et choisir

Le jeu de plateau Apple des années 90 a été préservé

Dans les années 90, Apple France avait fait développer un jeu de société pour ses techniciens, sous le nom Apple Formation. Ce jeu, présenté sur l'Aventure Apple, a été préservé et mis en ligne par Antoine Vignau, un archiviste bien connu des amateurs de l'Apple II.

Le plateau. Image Antoine Vignau.

Le jeu développé par Zéphir est généralement vendu assez cher, donc cette version numérisée est intéressante pour les amateurs. Le concept reste assez simple : il est assez proche du Trivial Pursuit mais avec des questions en rapport avec Apple et plus spécifiquement les domaines que les techniciens doivent connaître (et apprendre). Vous aurez donc 300 cartes avec des questions sur le matériel (A quoi sert la PMMU ?1), sur le logiciel (Comment visualiser l'image présente en ROM des concepteurs du Macintosh SE ?2), le business (Ce célèbre groupe français au nom de guerre a tout son fan club sur Macintosh ?3), le réseau (A/UX fonctionne-t-il sur le Macintosh SE/30 ?4) ou la culture générale (Que sont un Scorpion, un Zombie, un Daïquiri ou un Stinger ?5).

Le plateau numérisé.

Vous trouverez le tout sur archive.org avec une numérisation des pions, du plateau et des règles. Les 1 500 questions, elles, sont dans un fichier séparé, dans un format tableur.


  1. Sert à paginer la mémoire (très indispensable pour UNIX).  ↩︎

  2. En tapant "G 41D89A" dans la fenêtre du débuggeur.  ↩︎

  3. Indochine.  ↩︎

  4. Oui.  ↩︎

  5. Des cocktails.  ↩︎

macOS Sequoia 15.3 améliore grandement les performances en Thunderbolt 5

La dernière mise à jour de macOS Sequoia, la 15.3, améliore très nettement les performances en Thunderbolt 5, selon Howard Oakley. Il a eu accès à quelques périphériques à cette norme et les résultats qui étaient faibles avec l'itération précédente reviennent sur des valeurs acceptables.

Pour rappel, la norme Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, avec 64 Gb/s pour les données. Sur le papier, elle permet à des SSD externes d'atteindre environ 7 Go/s. En dehors de quelques SSD externes, il existe aussi pour le moment des hubs Thunderbolt 5, des stations d'accueils qui intègrent des prises USB-C compatibles Thunderbolt 5 mais aussi des prises USB-A capables d'atteindre 20 Gb/s dans certains cas précis.

Les essais montrent plusieurs choses. Premièrement, les SSD Thunderbolt 3 sont bridés en écriture sur une station d'accueil Thunderbolt 5. La valeur obtenue (1,6 Go/s) implique probablement que le contrôleur réduit le nombre de lignes lors du partage. Deuxièmement, ses essais avec un SSD USB4 montrent que les performances ne bougent pas si le hub Thunderbolt 5 est installé, sauf dans un cas précis : quand le Mac hôte est un Mac Intel en Thunderbolt 3. La raison est simple : certains SSD USB4 (comme le Corsair EX400U testé récemment) passent en USB-C à 10 Gb/s en direct sur le Mac mais profitent du contrôleur USB du hub Thunderbolt 5 pour travailler en USB 3.2 Gen 2x2 à 20 Gb/s, ce qui double les débits. Sur les Mac Apple Silicon, le SSD est dans tous les cas en USB4 à 40 Gb/s.

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

Test du Corsair EX400U, un SSD USB4 parfait pour les Mac… et les iPhone

Enfin, le SSD Thunderbolt 5 qu'il a testé offre des performances un peu plus faibles sur le hub Thunderbolt 5, mais la perte demeure limitée. Il faut noter que le cas où macOS Sequoia 15.2 posait visiblement un problème était celui du SSD Thunderbolt 3 sur le hub Thunderbolt 5 : le débit en écriture descendait à environ 400 Mo/s, contre 2,2 Go/s en direct et 1,6 Go/s avec macOS Sequoia 15.3.

Dans tous les cas, il faut rappeler une chose que nous avons expliquée dans un dossier pour nos abonnés : toutes les prises USB ne se valent pas et il est préférable dans la majorité des cas de brancher directement un SSD externe à un Mac pour obtenir les meilleures performances.

Toutes les prises USB ne se valent pas : le guide pour bien comprendre et choisir

Toutes les prises USB ne se valent pas : le guide pour bien comprendre et choisir

Le jeu de plateau Apple des années 90 a été préservé

Dans les années 90, Apple France avait fait développer un jeu de société pour ses techniciens, sous le nom Apple Formation. Ce jeu, présenté sur l'Aventure Apple, a été préservé et mis en ligne par Antoine Vignau, un archiviste bien connu des amateurs de l'Apple II.

Le plateau. Image Antoine Vignau.

Le jeu développé par Zéphir est généralement vendu assez cher, donc cette version numérisée est intéressante pour les amateurs. Le concept reste assez simple : il est assez proche du Trivial Pursuit mais avec des questions en rapport avec Apple et plus spécifiquement les domaines que les techniciens doivent connaître (et apprendre). Vous aurez donc 300 cartes avec des questions sur le matériel (A quoi sert la PMMU ?1), sur le logiciel (Comment visualiser l'image présente en ROM des concepteurs du Macintosh SE ?2), le business (Ce célèbre groupe français au nom de guerre a tout son fan club sur Macintosh ?3), le réseau (A/UX fonctionne-t-il sur le Macintosh SE/30 ?4) ou la culture générale (Que sont un Scorpion, un Zombie, un Daïquiri ou un Stinger ?5).

Le plateau numérisé.

Vous trouverez le tout sur archive.org avec une numérisation des pions, du plateau et des règles. Les 1 500 questions, elles, sont dans un fichier séparé, dans un format tableur.


  1. Sert à paginer la mémoire (très indispensable pour UNIX).  ↩︎

  2. En tapant "G 41D89A" dans la fenêtre du débuggeur.  ↩︎

  3. Indochine.  ↩︎

  4. Oui.  ↩︎

  5. Des cocktails.  ↩︎

Le clavier NES de 8BitDo arrive en AZERTY

La société 8BitDo, spécialisée dans les manettes et accessoires pour les joueurs, vient d'annoncer que ses claviers mécaniques allaient enfin être disponibles en Europe. La marque ne propose pas toutes les versions dans des agencements européens, malheureusement, et seul le modèle « N Edition » (qui reprend les couleurs de la NES de Nintendo) est disponible en AZERTY, pour 100 €.

La version française. Image 8BitDo.

Tous les modèles sont des claviers avec des interrupteurs mécaniques (des Kailh Box White) sans pavé numérique. Ils proposent quelques touches programmables, des molettes pour certains réglages (dont le volume) et sont livrés avec deux gros boutons en USB. Ils se connectent en USB-C (attention, la marque livre un câble USB-C vers USB-A), en sans-fil avec un récepteur dédié (USB-A) ou en Bluetooth, au choix.

Image 8BitDo

Ce modèle est aussi attendu avec des agencements allemands, espagnols et nordiques. La version aux couleurs du mythique Commodore 64, elle, n'est prévue que dans un agencement britannique. Pour rappel, 8BitDo propose des versions aux couleurs de la Famicom de Nintendo (uniquement en QWERTY US), de la NES de Nintendo (ici en QWERTY), du Commodore 64 et de l'IBM PC (en QWERTY). Ils sont tous vendus aux alentours de 100 € avec deux gros boutons dans différentes couleurs.

8BitDo lance un clavier largement inspiré du Commodore 64

8BitDo lance un clavier largement inspiré du Commodore 64

Notons enfin que l'AZERTY est évidemment dans sa variante française classique. Sur Mac, Apple propose un agencement adapté depuis plusieurs années sous le nom Français - PC dans les réglages. Vous n'aurez pas le bon marquage pour les touches command, control et option, mais la position de ces dernières sera la bonne.

Image 8BitDo.

Orange et Free s'opposent à une limitation des forfaits de données, évoquée par l'Ademe

Récemment, l'Ademe (Agence de la transition écologique) a évoqué la possibilité de limiter les forfaits de données, en prenant comme postulat que les Français utilisent en moyenne 17 Go de données par mois. Pour eux, il n'y a donc aucune raison de fournir des forfaits illimités ou avec des centaines de gigaoctets. Mais Free — à travers son emblématique fondateur, Xavier Niel — et Orange sont évidemment vent debout contre cette proposition.

Une antenne de téléphonie mobile. Image Sy, CC BY-NC-SA 2.0.

Premièrement, il faut rappeler une chose : l'Ademe ne peut pas directement proposer une loi, comme l'indique BFM TV. L'agence peut uniquement proposer des observations qui peuvent ensuite devenir éventuellement des lois (certains élus ont déjà imaginé réduire la quantité de données dans les forfaits). Deuxièmement, l'idée de réduire la quantité de données n'a qu'un impact assez faible sur la consommation, sauf à proposer une enveloppe plus basse que ce que les utilisateurs consomment en moyenne. Même si la médiane n'est pas connue dans le cas des données, imaginer (par exemple) une limite à 20 ou 25 Go n'amènera que peu d'économies sur l'énergie nécessaire : 17 Go de données dans un forfait limité à 25 Go ou 17 Go dans un forfait illimité nécessitent globalement la même quantité d'énergie1.

L’Ademe veut s

L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA

La réponse de Xavier Niel à cette polémique, donc, est un laconique « Non » sur X. Celle d'Orange, sur le même réseau social et à travers la voix de Laurentino Lavezzi (directeur des affaires publiques groupe), est un peu plus longue mais l'idée fondamentale est la même : ce n'est pas une bonne idée : « L’archétype de la fausse bonne idée. L’ADEME le dit elle même : la conso moyenne de datas est de 17Go (voire même un peu moins en fait). Quel que soit le godet datas du forfait, godet qui est un élément sur lequel la concurrence joue, la grande majorité des clients qui souscrivent à une offre d’abondance ne le fait pas pour satisfaire un besoin mais parce que plus de datas pour le même prix, on prend toujours « pour le cas où ». Interdire de booster le godet datas pour le même prix n’aura aucun impact ou presque sur la conso réelle de datas, et donc aucun effet de levier sur l’impact environnemental des communications. Ce sont les services qui drivent le trafic, pas les forfaits mobile. C’est du coté des fournisseurs de services/contenus qu’il faut agir : améliorer l’encodage, et réguler par le portefeuille le volume de datas qu’ils génèrent sur les réseaux. »


  1. Sauf à considérer qu'une majorité des utilisateurs consomme peu de données et qu'une minorité augmente très largement la moyenne en utilisant énormément de données. Dans ce cas extrême, une limitation à 25 Go réduirait la moyenne et donc la consommation énergétique.  ↩︎

Le clavier NES de 8BitDo arrive en AZERTY

La société 8BitDo, spécialisée dans les manettes et accessoires pour les joueurs, vient d'annoncer que ses claviers mécaniques allaient enfin être disponibles en Europe. La marque ne propose pas toutes les versions dans des agencements européens, malheureusement, et seul le modèle « N Edition » (qui reprend les couleurs de la NES de Nintendo) est disponible en AZERTY, pour 100 €.

La version française. Image 8BitDo.

Tous les modèles sont des claviers avec des interrupteurs mécaniques (des Kailh Box White) sans pavé numérique. Ils proposent quelques touches programmables, des molettes pour certains réglages (dont le volume) et sont livrés avec deux gros boutons en USB. Ils se connectent en USB-C (attention, la marque livre un câble USB-C vers USB-A), en sans-fil avec un récepteur dédié (USB-A) ou en Bluetooth, au choix.

Image 8BitDo

Ce modèle est aussi attendu avec des agencements allemands, espagnols et nordiques. La version aux couleurs du mythique Commodore 64, elle, n'est prévue que dans un agencement britannique. Pour rappel, 8BitDo propose des versions aux couleurs de la Famicom de Nintendo (uniquement en QWERTY US), de la NES de Nintendo (ici en QWERTY), du Commodore 64 et de l'IBM PC (en QWERTY). Ils sont tous vendus aux alentours de 100 € avec deux gros boutons dans différentes couleurs.

8BitDo lance un clavier largement inspiré du Commodore 64

8BitDo lance un clavier largement inspiré du Commodore 64

Notons enfin que l'AZERTY est évidemment dans sa variante française classique. Sur Mac, Apple propose un agencement adapté depuis plusieurs années sous le nom Français - PC dans les réglages. Vous n'aurez pas le bon marquage pour les touches command, control et option, mais la position de ces dernières sera la bonne.

Image 8BitDo.

Orange et Free s'opposent à une limitation des forfaits de données, évoquée par l'Ademe

Récemment, l'Ademe (Agence de la transition écologique) a évoqué la possibilité de limiter les forfaits de données, en prenant comme postulat que les Français utilisent en moyenne 17 Go de données par mois. Pour eux, il n'y a donc aucune raison de fournir des forfaits illimités ou avec des centaines de gigaoctets. Mais Free — à travers son emblématique fondateur, Xavier Niel — et Orange sont évidemment vent debout contre cette proposition.

Une antenne de téléphonie mobile. Image Sy, CC BY-NC-SA 2.0.

Premièrement, il faut rappeler une chose : l'Ademe ne peut pas directement proposer une loi, comme l'indique BFM TV. L'agence peut uniquement proposer des observations qui peuvent ensuite devenir éventuellement des lois (certains élus ont déjà imaginé réduire la quantité de données dans les forfaits). Deuxièmement, l'idée de réduire la quantité de données n'a qu'un impact assez faible sur la consommation, sauf à proposer une enveloppe plus basse que ce que les utilisateurs consomment en moyenne. Même si la médiane n'est pas connue dans le cas des données, imaginer (par exemple) une limite à 20 ou 25 Go n'amènera que peu d'économies sur l'énergie nécessaire : 17 Go de données dans un forfait limité à 25 Go ou 17 Go dans un forfait illimité nécessitent globalement la même quantité d'énergie1.

L’Ademe veut s

L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA

La réponse de Xavier Niel à cette polémique, donc, est un laconique « Non » sur X. Celle d'Orange, sur le même réseau social et à travers la voix de Laurentino Lavezzi (directeur des affaires publiques groupe), est un peu plus longue mais l'idée fondamentale est la même : ce n'est pas une bonne idée : « L’archétype de la fausse bonne idée. L’ADEME le dit elle même : la conso moyenne de datas est de 17Go (voire même un peu moins en fait). Quel que soit le godet datas du forfait, godet qui est un élément sur lequel la concurrence joue, la grande majorité des clients qui souscrivent à une offre d’abondance ne le fait pas pour satisfaire un besoin mais parce que plus de datas pour le même prix, on prend toujours « pour le cas où ». Interdire de booster le godet datas pour le même prix n’aura aucun impact ou presque sur la conso réelle de datas, et donc aucun effet de levier sur l’impact environnemental des communications. Ce sont les services qui drivent le trafic, pas les forfaits mobile. C’est du coté des fournisseurs de services/contenus qu’il faut agir : améliorer l’encodage, et réguler par le portefeuille le volume de datas qu’ils génèrent sur les réseaux. »


  1. Sauf à considérer qu'une majorité des utilisateurs consomme peu de données et qu'une minorité augmente très largement la moyenne en utilisant énormément de données. Dans ce cas extrême, une limitation à 25 Go réduirait la moyenne et donc la consommation énergétique.  ↩︎

De nombreux SSD Crucial en promotion, un SSD externe de 1 To dès 80 €

Crucial propose de nombreuses promotions chez Amazon sur ses produits, dont les SSD externes. Le Crucial X9 Pro, un modèle que nous avons testé et apprécié, est à 100 € dans sa version de 1 To, 160 € pour 2 To et 280 € en 4 To. C'est une réduction moyenne, mais il s'agit d'un excellent SSD externe bien adapté aux Mac. Ne craquez pas pour la version « pour Mac », elle est vendue 10 € de plus pour une robe plus claire.

Le X9, vendu dès 80 €. Image Crucial.

Crucial propose aussi une petite réduction sur le modèle X10 Pro. Il est plus rapide en théorie, car il peut atteindre 2 Go/s sur les PC adaptés, mais Apple ne prend pas en charge l'USB-C 3.2 Gen 2x2 nécessaire. Il est à 120 € (1 To) ou 300 € (4 To). Enfin, le Crucial X9 classique est proposé dès 80 € (1 To), avec des variantes de 2 To (125 €) et 4 To (230 €). C'est un modèle USB-C à 10 Gb/s mais avec des performances en écriture parfois plus faibles que le X9 Pro.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

Terminons par deux modèles intéressants pour mettre à jour un PC ou un vieux Mac qui accepte encore des SSD SATA ou en barrette. Le Crucial BX500 (un modèle d'entrée de gamme SATA) est à 60 € (1 To) et le P3 Plus (M.2) est à 67 € (1 To). C'est un SSD M.2 2280 compatible PCIe 4.0 qui offre des performances suffisantes pour tous les usages, sans être dans le haut du panier (ni sur les performances… ni sur le prix).

Les SSD SATA rapides sont en voie de disparition, il faut penser à upgrader votre vieux Mac

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De nombreux SSD Crucial en promotion, un SSD externe de 1 To dès 80 €

Crucial propose de nombreuses promotions chez Amazon sur ses produits, dont les SSD externes. Le Crucial X9 Pro, un modèle que nous avons testé et apprécié, est à 100 € dans sa version de 1 To, 160 € pour 2 To et 280 € en 4 To. C'est une réduction moyenne, mais il s'agit d'un excellent SSD externe bien adapté aux Mac. Ne craquez pas pour la version « pour Mac », elle est vendue 10 € de plus pour une robe plus claire.

Le X9, vendu dès 80 €. Image Crucial.

Crucial propose aussi une petite réduction sur le modèle X10 Pro. Il est plus rapide en théorie, car il peut atteindre 2 Go/s sur les PC adaptés, mais Apple ne prend pas en charge l'USB-C 3.2 Gen 2x2 nécessaire. Il est à 120 € (1 To) ou 300 € (4 To). Enfin, le Crucial X9 classique est proposé dès 80 € (1 To), avec des variantes de 2 To (125 €) et 4 To (230 €). C'est un modèle USB-C à 10 Gb/s mais avec des performances en écriture parfois plus faibles que le X9 Pro.

Test des Crucial X9 Pro et X10 Pro, deux SSD externes compacts et rapides

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Terminons par deux modèles intéressants pour mettre à jour un PC ou un vieux Mac qui accepte encore des SSD SATA ou en barrette. Le Crucial BX500 (un modèle d'entrée de gamme SATA) est à 60 € (1 To) et le P3 Plus (M.2) est à 67 € (1 To). C'est un SSD M.2 2280 compatible PCIe 4.0 qui offre des performances suffisantes pour tous les usages, sans être dans le haut du panier (ni sur les performances… ni sur le prix).

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Le Replay 2025 d'Apple Music est en ligne

Comme chaque année à la même période, Apple propose (déjà) son Replay Apple Music. Cette liste de lecture automatisée est toujours aussi basique : Replay 2025 va vous proposer une liste des 100 morceaux les plus écoutés en 2025, avec une mise à jour hebdomadaire. C'est peut-être un des défauts d'Apple Music face à la concurrence : c'est un choix nettement moins ambitieux que les listes de lecture personnalisées de Spotify. Qui plus est, le Replay tend évidemment à vous enfermer dans une bulle, étant donné que la liste de lecture ne vous montre que ce que vous avez déjà écouté. La playlist devrait être accessible dans la section Nouveautés d'Apple Music sur vos différents appareils.

Le Replay peut donner de drôles de résultats (on ne juge pas).

Autre point comme toujours un peu incompréhensible avec Apple Music, Apple propose de nombreuses statistiques sur l'écoute, mais uniquement sur son site Internet, à cette adresse. Les statistiques en question ne sont pas accessibles dans les différentes applications Apple Music.

Un exemple de statistiques détaillées.

Intel intègre Pluton, l'équivalent de l'enclave sécurisée par Microsoft

La dernière génération de puces Intel, les Core Ultra 2, est compatible avec une technologie Microsoft qui est intéressante, Pluton. C'est une technologie qui est assez proche dans l'idée de ce qu'Apple intègre dans ses processeurs depuis quelques années maintenant, l'enclave sécurisée.

Pluton n'est pas directement une puce, mais un ensemble de spécifications que les constructeurs doivent implémenter, comme l'explique Next dans un article. Il existe donc une version de Pluton dans les processeurs d'AMD (dès les Ryzen 6000 et les Ryzen AI 300), chez Qualcomm — dans les Snapdragon X mais aussi dans plus anciens Snapdragon 8cx Gen 3 — et donc maintenant chez Intel. Nous parlerons de Pluton au sens large dans la suite, étant donné que si l'implémentation matérielle peut varier, elle doit suivre des règles et que le firmware (c'est-à-dire la partie logicielle) est fourni par Microsoft.

Pluton selon Intel. Image Intel.

Le but de Pluton est de fournir une couche de sécurité qui est totalement indépendante du système d'exploitation, mais aussi du processeur. L'idée est de laisser Pluton prendre en charge certaines tâches cryptographiques, générer des nombres pseudo-aléatoires ou stocker des clés liées à la cryptographie, sans aide ni interventions du système hôte… un peu comme l'enclave sécurisée encore une fois. Pluton s'approche dans un sens des puces TPM qui sont obligatoires avec Windows 11, mais en amenant une séparation plus importante avec le système. C'est en partie pour combler certaines failles liées aux puces TPM que Pluton a été créé, d'ailleurs.

S'il est techniquement possible de remplacer la puce TPM — qui peut être physique ou intégrée au processeur, sous le nom fTPM —, ce n'est pas le cas pour le moment. Une des raisons, mise en avant par Phoronix (un site spécialisé sur GNU/Linux), est que Pluton est une boîte noire contrôlée par Microsoft et que les ordinateurs déjà compatibles sur le marché peuvent poser des problèmes si vous voulez installer autre chose que Windows 11. En face, les puces TPM 2.0 sont documentées et bien prises en charge depuis de nombreuses années.

Il est possible d'ajouter une puce TPM, mais pas une puce Pluton. Image Asus.

Une des craintes qui est évoquée par nos confrères de Next vient évidemment du fait que Microsoft pourrait imposer dans le futur la présence de Pluton pour une future version de Windows, ou tout du moins limiter certaines fonctions à la présence de la technologie. C'est une chose qui est reprochée à Windows 11 depuis son lancement : le système d'exploitation impose la présence d'une puce TPM 2.0, ce qui rend obsolètes de nombreux ordinateurs parfaitement utilisables avec l'abandon de Windows 10.

Microsoft tente réellement d

Microsoft tente réellement d'imposer une puce TPM 2.0 avec Windows 11 et bloque un des contournements

Le Vision Pro semble plaire aux chirurgiens

Si le Vision Pro n'est pas ce que l'on peut appeler un succès après un an de commercialisation, il trouve tout de même sa place dans quelques domaines. Apple avait communiqué sur son intérêt dans le domaine de la santé, et un retour de l'expérience menée avec Sharp (un gestionnaire de centres de soins, pas la société japonaise) montre que le casque trouve grâce aux yeux des chirurgiens.

Un chirurgien au travail. Image Sharp HealthCare.

Les informations livrées par Fast Company montrent que le casque a trouvé un public. Le centre Sharp HealthCare (basé à San Diego) a acheté trente casques Apple au lancement, et ils ont été utilisés par environ 300 personnes. L'environnement était propice au casque d'Apple, il faut bien le dire : 90 % des médecins du centre utilisent un iPhone et plus de la moitié possèdent un Mac. Ils expliquent notamment que le casque d'Apple rivalise visiblement avec les moniteurs à 20 000 $ employés habituellement, et que le fait d'avoir l'image directement dans le champ de vision pendant une opération, sans devoir tourner la tête vers un moniteur, est un avantage. Le poids et le format du casque ne semblent pas être un problème pour les chirurgiens, et les opérations sont assez courtes (45 à 90 minutes) pour éviter de devoir recharger le casque.

Un des médecins, le docteur Broderick, explique aussi qu'il pense que le casque — et l'informatique spatiale en général, pour reprendre les termes d'Apple — a de nombreux usages. Deux exemples cités sont le suivi d'une opération en récupérant le flux vidéo (avec la possibilité éventuelle d'aider un confrère ou de corriger un interne), mais aussi la téléconsultation.

Apple voit un avenir au Vision Pro dans le milieu médical

Apple voit un avenir au Vision Pro dans le milieu médical

De nombreuses questions se posent sur la mise à jour qui réduit l'autonomie des Google Pixel 4a

Il y a environ un mois, début janvier 2025, Google proposait une mise à jour pour un smartphone pourtant abandonné depuis un certain temps, le Pixel 4a. Lors de l'annonce de la mise à jour, Google a été assez vague : elle modifie le comportement de la batterie sur certains modèles, avec une perte massive d'autonomie. Et assez bizarrement, la société a aussi proposé une compensation, sous trois formes : un changement de batterie gratuit, un remboursement de 50 $ ou un bon d'achat de 100 $ sur un nouveau smartphone Google. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais certains ont tenté de creuser pour comprendre la raison de l'existence de cette correction tardive.

Le Google Pixel 4A. Image iGeneration.
Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Pixel 4a : une mise à jour surprise réduit l’autonomie du téléphone

Selon Hector Martin, plus connu pour ses travaux sur Asahi Linux, la mise à jour cible en priorité les smartphones équipés de cellules Lishen, alors que ceux équipés de cellules ATL (un autre fournisseur) ne sont pas touchés. Il indique que la mise à jour, dont les sources ne sont pas disponibles, modifie la tension maximale demandée à la batterie, avec 3,95 V au lieu de 4,44 V auparavant. C'est une valeur assez faible pour une batterie, ce qui explique l'autonomie largement en baisse. De même, la capacité de la batterie passerait de 3 080 mAh à 1 539 mAh sur les smartphones équipés de cellules Lishen.

Ars Technica s'est aussi penché sur le problème, et nos confrères indiquent que les nombreux retours montrent une autonomie totalement inacceptable (de l'ordre de 2 heures). Qui plus est, Google a supprimé les images de restauration du smartphone qui étaient disponibles en ligne, et il est donc impossible de revenir à l'état initial du smartphone de façon simple, même s'il existe des alternatives. Ils mettent aussi en avant que le service employé par Google pour offrir une compensation (50 $) prend des frais de fonctionnement de l'ordre de 20 $ par an.

Si certains comparent la solution de Google au batterygate des iPhone (qui a maintenant quelques années), ce n'est pas exactement le même problème. Apple réduit les performances de certains composants dans le cas d'une batterie usée pour éviter des problèmes d'arrêts inopinés (notamment) alors que Google, de son côté, réduit directement les performances de la batterie elle-même. Une solution qui incite certains à penser que la mise à jour cache peut-être un problème plus important. Il s'agit de spéculations, et il n'y a pas de retours particuliers sur des problèmes liés aux Pixel 4a (incendie, batteries totalement mortes, etc.) mais la manière dont Google a déployé la mise à jour reste tout de même étonnante.

Un nouveau (vieux) Tomb Raider revient sous iOS le 27 février

Feral, une société habituée à porter des jeux, vient d'annoncer la (re)sortie de Lara Croft and the Guardian of Light sur iOS et Android, le 27 février. Ce jeu ne fait pas partie stricto sensu de la franchise Tomb Raider mais a eu son petit succès au début des années 2010. Le jeu était sorti à l'origine sur de nombreuses plateformes : PlayStation 3, Xbox 360, PC (il est toujours disponible pour 10 €), Stadia (plus tard), Nintendo Switch, Blackberry PlayBook et… Android et iOS.

Le retour d'un ancien titre. Image Feral.

Le jeu a en effet été proposé sur iPhone (on trouve même encore des vidéos de gameplay sur iPhone 6) mais Square Enix avait supprimé le jeu de l'App Store en 2018. Il s'agit d'un jeu d'arcade qui a donc un rapport assez lointain avec les Tomb Raider classiques, ne serait-ce que par la vue isométrique, mais c'est bien Lara Croft l'héroïne.

Pour le moment, Feral propose une vidéo de présentation assez courte, et le jeu est en précommande sur l'App Store pour 8,5 € ou sur Android pour 8 €. Les modifications apportées à l'ancienne version ne sont pas connues, mais on peut au moins attendre quelques améliorations graphiques par rapport à la version de 2010.

Apple met Swift Build, utilisé par Xcode, en open source

Apple vient d'annoncer que Swift Build, un de ses outils internes, était maintenant disponible en open source sur GitHub. Swift Build est une des bases de Xcode, mais aussi de Swift Playgrounds. Il s'agit très schématiquement de la partie logicielle qui va adapter le code pour permettre de compiler une application, notamment.

Swift, le langage d'Apple, devient un peu plus universel.

Cette version open source peut être employée avec le Swift Package Manager, en remplacement de son module actuel, et elle a l'avantage d'unifier le développement en Swift : un projet développé avec le Package Manager ou avec Xcode devrait donner le même résultat en sortie, ce qui n'était pas nécessairement le cas auparavant car le build engine n'était pas le même. Apple en a profité pour proposer des versions Windows et GNU/Linux de Swift Build. Pour le moment, ce nouveau moteur est disponible comme une solution alternative pour le Swift Package Manager, comme indiqué dans le post de blog d'Apple. Mais le but est bien évidemment d'unifier le développement des applications en Swift et donc de l'imposer dans les prochains mois.

Apple Fitness+ et tvOS prennent en charge les capteurs de cadence Bluetooth

Alors que les capteurs de cadence sont pris en charge nativement par watchOS depuis 2023 (et watchOS 10), tvOS et Apple Fitness+ n'en profitaient pas. C'était un peu dommage : dans les exercices de vélo d'appartement, Emily, Kim ou Bakari (les coachs) indiquent en permanence la cadence à appliquer. Mais avec tvOS 18.2, Apple a enfin corrigé ce petit défaut.

La cadence (en rpm) est affichée en haut à gauche pendant les exercices. Image Watchgeneration.

La nouvelle version de Fitness+ affiche en effet en temps réel la cadence renvoyée par les capteurs à l'écran, ce qui permet de se caler bien plus facilement sur les valeurs proposées par les entraîneurs et simplifie donc la vie de ceux qui passent par le service d'Apple. Avant cette version, les données étaient bien enregistrées dans l'application Santé, mais pas affichées en temps réel.

Pour les amateurs, les capteurs de cadence Bluetooth se trouvent facilement dès une vingtaine d'euros et les modèles des marques reconnues, parfois un peu plus ergonomiques, valent moins de 40 €.

Test des Wahoo Cadence et Coospo BK467, des capteurs de cadence compatibles watchOS 10

Test des Wahoo Cadence et Coospo BK467, des capteurs de cadence compatibles watchOS 10

Le CEC fonctionne en HDMI sur les Mac M3 et M4

Il y a une bonne vingtaine d'années (fin 2005), la norme HDMI intégrait un ensemble de commandes qui permet d'allumer ou éteindre un téléviseur, de contrôler le volume ou de partager une télécommande. Cette technologie connue sous le nom de CEC (Consumer Electronics Control) est enfin intégrée dans les Mac, depuis les modèles équipés d'une puce M3 Pro. Apple a choisi une implémentation minimale, nous allons le voir : la mise en veille d'un Mac peut mettre en veille le téléviseur connecté (et le réveiller)… et c'est à peu près tout.

La mise en veille coupe l'écran. La sortie de veille allume l'écran. Image MacGeneration.

Premièrement, la compatibilité est limitée. Apple indique que les Mac équipés d'une prise HDMI native et dotés d'une puce M3 Pro ou Max ou d'une puce M4, M4 Pro ou M4 Max sont compatibles. Plus clairement, vous aurez besoin d'un MacBook Pro M3 Pro ou M3 Max (le MacBook Pro 14 pouces M3 semble donc exclus), d'un MacBook Pro M4, M4 Pro ou M4 Max ou d'un Mac mini M4 ou M4 Pro. Apple explique aussi que certains adaptateurs USB-C vers HDMI sont compatibles, mais pas tous. La marque cite son propre adaptateur et un modèle Belkin. Lors de nos essais, la fonction est bien disponible avec les deux cités (que nous avions sous la main) mais pas avec un modèle Anker qui a quelques années, par exemple. Notons enfin que la fonction nécessite macOS Sonoma 14.4.

L'interface de macOS n'indique pas explicitement la présence du CEC.

Deuxièmement, les fonctions sont limitées. Le CEC permet en théorie de transmettre de nombreuses commandes, mais Apple se limite au contrôle de l'affichage. Apple indique qu'un téléviseur sort de veille s'il est connecté à un Mac allumé, que la mise en veille d'un Mac met en veille le téléviseur, et que la sortie de vieille du Mac sort le téléviseur de veille (ce que nous avons pu vérifier avec un Mac mini M4 Pro, comme la vidéo ci-dessus le montre). Et c'est tout. L'appui sur la touche Play d'une télécommande n'a aucun effet sous macOS par exemple (ni aucune autre touche d'une télécommande). De même, la télécommande du téléviseur ne peut pas contrôler le volume de la sortie du Mac, pour une raison évidente : macOS ne prend pas en charge le contrôle du volume sur les sorties numériques.

La nouveauté reste malgré tout intéressante pour ceux qui branchent un Mac mini sous un téléviseur, par exemple. Mais les quelques adaptateurs USB qui permettent de prendre le contrôle du CEC restent toujours intéressants pour les amateurs de Media Center. Une demande qui n'est pas nouvelle : nous avions testé un accessoire de ce type il y a plus de 10 ans.

Un Mac mini sous la télé (5) : contrôler le Mac depuis le téléviseur

Un Mac mini sous la télé (5) : contrôler le Mac depuis le téléviseur

Coup d'œil sur les AirPods 4 et l'AirTag de l'année du serpent , deux éditions limitées

新年快乐. Pour le Nouvel An chinois, Apple a proposé deux éditions limitées dans les pays asiatiques cette année, ornées d'un emoji de serpent exclusif. Le premier produit est un AirTag, proposé au Japon. Dans d'autres pays asiatiques, Apple a aussi proposé des AirPods 4, dans la version avec réduction de bruit. Voici quelques photos de ces deux éditions limitées.

Le boîtier des AirPods 4 est décoré avec un emoji spécifique. Image MacGeneration.
Les années précédentes, Apple avait proposé des AirPods Pro et AirPods Pro 2. Image MacGeneration.
La boîte est différente de celles des AirPods 4 classiques, avec un marquage rouge. Image MacGeneration.
Coup d

Coup d'œil sur l'édition limitée des AirPods Pro 2 pour le Nouvel An lunaire

Pour l'AirTag, la boîte est classique, mais une petite carte accompagne le traqueur. Image MacGeneration.
Le même emoji, qui n'apparaît malheureusement pas dans l'interface d'iOS. Image MacGeneration.
 ,   et   : présentation des trois AirTags exclusifs japonais

, et : présentation des trois AirTags exclusifs japonais

Le Mac mini G4 a 20 ans

Il y a 20 ans1, le premier Mac mini était en vente. Il avait été annoncé quelques jours plus tôt au MacWorld Expo. Ce petit ordinateur était vendu 500 $ (500 €) — 700 à 800 $ avec l'inflation, en fonction des sources — et était une révolution dans la gamme Apple. Compact, il était vendu sans clavier ni souris (contrairement aux Power Mac et iMac) et offrait des performances passables pour l'époque, compte tenu de son prix.

Le Mac mini G4 original. Image MacGeneration.

Le G4 n'était pas le M4

S'il est tentant de comparer le Mac mini M4 au Mac mini G4, car il s'agit de deux machines pour les switcheurs, l'époque a changé. Le Mac mini G4, à l'époque, était une machine d'entrée de gamme qui n'était pas capable de lutter contre les Power Mac G5. Le PowerPC G4 à 1,25 GHz restait une puce correcte, mais la partie graphique était limitée — une Radeon 9200 avec 32 Mo de mémoire —, le disque dur PATA 2,5 pouces de 40 Go franchement lent et Apple avait coupé sur les options pour atteindre les 500 $. Le Mac mini n'avait qu'un simple lecteur optique combo (lecteur de DVD, graveur de CD) et ni Wi-Fi ni Bluetooth en standard.

Le Mac mini M4 est plus compact et intègre l'alimentation. Image MacGeneration.

La principale limite venait par ailleurs de sa mémoire vive2 : Apple n'avait installé qu'une seule barrette de mémoire, et la capacité était faible avec seulement 256 Mo en standard. C'était à peine suffisant pour Mac OS X Panther, et le passage à Mac OS X Leopard (sorti en 2007) imposait 512 Mo. Qui plus est, l'unique emplacement grevait un peu les performances du PowerPC, avec une bande passante trop faible. Enfin, le Mac mini G4 n'était que rarement montré avec son imposante brique d'alimentation externe.

Labo du Mac mini 1,42 GHz

Labo du Mac mini 1,42 GHz

En 2025, le Mac mini M4 souffre de beaucoup moins de failles. Malgré sa taille (et son alimentation intégrée), le Mac mini M4 n'est pas un Mac pensé avec des compromis comme le G4 à son époque. Le processeur M4 est le même que dans le reste de la gamme, et il peut recevoir une puce M4 Pro en option, la dotation en mémoire vive est suffisante et le seul reproche éventuel peut venir d'un espace de stockage un peu faible. Mais pour le reste, le Mac mini actuel est bien plus équilibré que le Mac mini G4, même si ce dernier a été une machine de choix pour de nombreuses personnes qui découvraient Mac OS X.


  1. L'annonce date du 11 janvier 2005, il est sorti aux États-Unis le 22 janvier et en France le 29.  ↩︎

  2. Comme quoi, certaines choses ne changent pas.  ↩︎

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