Actualité : Renault débranche déjà sa filiale Mobilize dédiée aux nouvelles mobilités













Fessé à Glasgow (28-21) samedi en Coupe des champions, le Stade Toulousain a montré trop d'insuffisances pour espérer résister au retour des Warriors en seconde période. Il devra en faire beaucoup plus aux Saracens, le 11 janvier, pour tenir son rang dans cette compétition. Un secret de la Guerre froide refait surface. En 1965, au cœur des tensions entre le bloc soviétique et le bloc de l'Ouest, la CIA commet l’une de ses plus graves erreurs. Cette année-là, un dispositif nucléaire américain disparaît dans l’Himalaya. Pas lors d’un accident industriel ni d’un test raté, mais au cours d’une mission clandestine menée à très haute altitude, sur l’une des montagnes les plus redoutables de la planète. Le générateur, saturé de plutonium, n’a jamais été retrouvé, met en lumière le New York Times. Et depuis soixante ans, Washington fait comme s’il n’avait jamais existé.
Tout commence dans le massif de l'Himalaya, sur les pentes du Nanda Devi, deuxième plus haut sommet d'Inde et 23e plus haut du monde. Une équipe réduite de grimpeurs américains progresse lentement dans la neige, aux côtés de partenaires indiens. Ces hommes n’ont pas été choisis au hasard. Ils savent évoluer dans l’extrême, supporter l’altitude, le froid, le danger. Mais surtout, ils savent se taire. La CIA les a sélectionnés pour cela. Leur mission n’a rien de sportif. Juste sous le sommet, ils doivent installer un équipement de surveillance destiné à espionner la Chine, qui vient de faire exploser sa première bombe atomique quelques mois plus tôt. À plus de 7 800 mètres d’altitude, ils sortent le matériel : une antenne, des câbles, et un objet hors-norme, le SNAP-19C, un générateur portable alimenté par du combustible radioactif, comparable à ceux utilisés dans l’espace ou dans les profondeurs océaniques.
Depuis cette montagne, le dispositif doit capter les signaux radio liés aux essais de missiles chinois. À l’époque, ni les États-Unis ni l’Inde ne disposent de véritables sources humaines en Chine. Les relations entre Washington et New Delhi sont tendues, mais les deux capitales partagent la même inquiétude : la montée en puissance nucléaire de Pékin, sur fond de rivalité avec l’Union soviétique et de tensions autour de l’Afghanistan. Le projet est poussé par le général Curtis E. LeMay, figure centrale de l’US Air Force. La CIA valide.
Les grimpeurs montent, avec sur le dos un engin nucléaire de 50 livres (soit plus de 22 kilos), de la taille d’un ballon de plage. Mais au beau milieu de la mission, une tempête de neige engloutit le sommet du Nanda Devi. Depuis le camp de base, le capitaine indien M.S. Kohli tente de joindre l’équipe. Longtemps, il n’obtient aucune réponse. Puis une voix finit par percer le grésillement de la radio. M.S. Kohli ne tergiverse pas et ordonne la retraite immédiate. Pour sauver les hommes, il prend une décision irréversible : l’équipement doit être abandonné sur place. Les grimpeurs sécurisent le matériel sur une corniche de glace et redescendent en urgence. Ils laissent derrière eux un générateur nucléaire contenant du plutonium Pu-239, utilisé dans la bombe de Nagasaki, et surtout de grandes quantités de Pu-238, un combustible extrêmement radioactif. L’engin disparaît ensuite, emporté par la montagne. Le dispositif ne sera jamais récupéré.
Soixante ans ont passé. Le Nanda Devi reste l’un des sommets les plus difficiles d’accès de l’Himalaya. Mais depuis 1965, il est devenu source d’inquiétude car ses glaciers alimentent le Gange, le fleuve sacré de l’Inde, long de plus de 2 500 kilomètres, dont dépendent des centaines de millions de personnes. Des responsables locaux, des scientifiques et des habitants de villages d’altitude redoutent que le générateur ait glissé dans la glace et que le plutonium puisse, un jour, contaminer les eaux en aval.
Le risque est difficile à quantifier. Le volume colossal d’eau qui s’écoule dans le Gange pourrait diluer une éventuelle pollution, soulignent de nombreux scientifiques le soulignent. Mais le plutonium reste l’une des substances les plus toxiques connues. Inhalé ou ingéré, il peut provoquer des cancers graves. Et surtout, le contexte a changé. Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers : partout dans les Alpes et l’Himalaya, la glace relâche ce qu’elle avait autrefois englouti : du matériel ancien, des déchets, parfois même des corps de grimpeurs disparus depuis des décennies.
Un jour, quelqu’un pourrait ainsi tomber sur cet objet sans savoir ce qu’il contient. Si les experts assurent que le générateur ne peut pas exploser seul, un autre scénario inquiète : celui d’une récupération malveillante. Dans le cas où le cœur de plutonium serait extrait, celui-ci pourrait servir à fabriquer une "bombe sale", un mélange d'explosifs, de la dynamite avec de la poudre ou des pastilles radioactives.
L’affaire, loin d’être close, ressurgit régulièrement. L’été dernier encore, un parlementaire indien a publiquement interpellé les autorités : "pourquoi lInde devrait-elle payer le prix d’une opération américaine menée en secret il y a soixante ans ?", avait-il fustigé. La question était restée sans réponse…

© AFP
Un secret de la Guerre froide refait surface. En 1965, au cœur des tensions entre le bloc soviétique et le bloc de l'Ouest, la CIA commet l’une de ses plus graves erreurs. Cette année-là, un dispositif nucléaire américain disparaît dans l’Himalaya. Pas lors d’un accident industriel ni d’un test raté, mais au cours d’une mission clandestine menée à très haute altitude, sur l’une des montagnes les plus redoutables de la planète. Le générateur, saturé de plutonium, n’a jamais été retrouvé, met en lumière le New York Times. Et depuis soixante ans, Washington fait comme s’il n’avait jamais existé.
Tout commence dans le massif de l'Himalaya, sur les pentes du Nanda Devi, deuxième plus haut sommet d'Inde et 23e plus haut du monde. Une équipe réduite de grimpeurs américains progresse lentement dans la neige, aux côtés de partenaires indiens. Ces hommes n’ont pas été choisis au hasard. Ils savent évoluer dans l’extrême, supporter l’altitude, le froid, le danger. Mais surtout, ils savent se taire. La CIA les a sélectionnés pour cela. Leur mission n’a rien de sportif. Juste sous le sommet, ils doivent installer un équipement de surveillance destiné à espionner la Chine, qui vient de faire exploser sa première bombe atomique quelques mois plus tôt. À plus de 7 800 mètres d’altitude, ils sortent le matériel : une antenne, des câbles, et un objet hors-norme, le SNAP-19C, un générateur portable alimenté par du combustible radioactif, comparable à ceux utilisés dans l’espace ou dans les profondeurs océaniques.
Depuis cette montagne, le dispositif doit capter les signaux radio liés aux essais de missiles chinois. À l’époque, ni les États-Unis ni l’Inde ne disposent de véritables sources humaines en Chine. Les relations entre Washington et New Delhi sont tendues, mais les deux capitales partagent la même inquiétude : la montée en puissance nucléaire de Pékin, sur fond de rivalité avec l’Union soviétique et de tensions autour de l’Afghanistan. Le projet est poussé par le général Curtis E. LeMay, figure centrale de l’US Air Force. La CIA valide.
Les grimpeurs montent, avec sur le dos un engin nucléaire de 50 livres (soit plus de 22 kilos), de la taille d’un ballon de plage. Mais au beau milieu de la mission, une tempête de neige engloutit le sommet du Nanda Devi. Depuis le camp de base, le capitaine indien M.S. Kohli tente de joindre l’équipe. Longtemps, il n’obtient aucune réponse. Puis une voix finit par percer le grésillement de la radio. M.S. Kohli ne tergiverse pas et ordonne la retraite immédiate. Pour sauver les hommes, il prend une décision irréversible : l’équipement doit être abandonné sur place. Les grimpeurs sécurisent le matériel sur une corniche de glace et redescendent en urgence. Ils laissent derrière eux un générateur nucléaire contenant du plutonium Pu-239, utilisé dans la bombe de Nagasaki, et surtout de grandes quantités de Pu-238, un combustible extrêmement radioactif. L’engin disparaît ensuite, emporté par la montagne. Le dispositif ne sera jamais récupéré.
Soixante ans ont passé. Le Nanda Devi reste l’un des sommets les plus difficiles d’accès de l’Himalaya. Mais depuis 1965, il est devenu source d’inquiétude car ses glaciers alimentent le Gange, le fleuve sacré de l’Inde, long de plus de 2 500 kilomètres, dont dépendent des centaines de millions de personnes. Des responsables locaux, des scientifiques et des habitants de villages d’altitude redoutent que le générateur ait glissé dans la glace et que le plutonium puisse, un jour, contaminer les eaux en aval.
Le risque est difficile à quantifier. Le volume colossal d’eau qui s’écoule dans le Gange pourrait diluer une éventuelle pollution, soulignent de nombreux scientifiques le soulignent. Mais le plutonium reste l’une des substances les plus toxiques connues. Inhalé ou ingéré, il peut provoquer des cancers graves. Et surtout, le contexte a changé. Le réchauffement climatique accélère la fonte des glaciers : partout dans les Alpes et l’Himalaya, la glace relâche ce qu’elle avait autrefois englouti : du matériel ancien, des déchets, parfois même des corps de grimpeurs disparus depuis des décennies.
Un jour, quelqu’un pourrait ainsi tomber sur cet objet sans savoir ce qu’il contient. Si les experts assurent que le générateur ne peut pas exploser seul, un autre scénario inquiète : celui d’une récupération malveillante. Dans le cas où le cœur de plutonium serait extrait, celui-ci pourrait servir à fabriquer une "bombe sale", un mélange d'explosifs, de la dynamite avec de la poudre ou des pastilles radioactives.
L’affaire, loin d’être close, ressurgit régulièrement. L’été dernier encore, un parlementaire indien a publiquement interpellé les autorités : "pourquoi lInde devrait-elle payer le prix d’une opération américaine menée en secret il y a soixante ans ?", avait-il fustigé. La question était restée sans réponse…

© AFP
From migration to ecology, new knowledge makes new cartographic demands
In May, as part of his campaign to annex Canada, President Donald Trump called the border with his neighbour an artificial line that had been drawn with a ruler “right across the top of the country”. He suggested that the map of North America would look more beautiful without it.
Historians pointed out that the border reflected a complex history and an everyday reality for millions, but they also admitted that Trump wasn’t entirely wrong. Much of the border does follow a straight line – the 49th parallel – and the Americans and Britons who drew it up knew almost nothing about local geography.
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© Illustration: Elia Barbieri/The Guardian

© Illustration: Elia Barbieri/The Guardian

© Illustration: Elia Barbieri/The Guardian
Il aura fallu attendre le 10 décembre, que les conditions météorologiques le permettent enfin, pour que les autorités bulgares puissent enfin accéder au Kairos. Depuis près d’une semaine, ce pétrolier endommagé dérivait à faible distance d’Ahtopol, petite ville côtière du sud de la Bulgarie. Touché quelques jours plus tôt par une attaque de drones marins ukrainiens en mer Noire, le navire avait été tracté à la hâte jusqu’aux eaux bulgares avant d’être abandonné près de la frontière par un remorqueur turc. Sous escorte de la police des frontières, des représentants de l’administration maritime bulgare sont montés à bord pour en évaluer l’état, première étape avant un éventuel remorquage vers le port de Bourgas, selon les informations de la chaîne bulgare bTV Novinite.
Long de 280 mètres et large de 50 mètres, le Kairos est équipé d’un héliport et conçu pour le transport de grandes quantités de pétrole. Officiellement, il appartient à la société chinoise Sn. MTS, mais s’inscrirait dans la flotte fantôme russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales. D’après les informations transmises par l’équipage à bTV Novinite, le pétrolier ne transportait pas de cargaison au moment de l’attaque ukrainienne survenue fin novembre.
Les autorités bulgares assurent avoir suivi la progression du Kairos dès son entrée depuis les eaux turques. Bien que son système d’identification ait été désactivé, l’administration maritime affirme que sa trajectoire vers la côte bulgare était claire et régulière. Les tentatives de contact sont restées sans réponse et, en raison d’une houle atteignant 4 à 5 mètres, aucune intervention n’a été possible, a expliqué Grozdan Karadzhov lors d’un briefing au Conseil des ministres, en présence du ministre des Affaires étrangères Georgi Georgiev. Une rencontre avec l’ambassadeur de Turquie à Sofia, Mehmet Uyanik, a eu lieu le 8 décembre afin d’obtenir des explications sur l’arrivée du navire dans les eaux bulgares, rapporte Mediapool.
L’objectif des autorités est désormais d’éloigner le pétrolier. Des préparatifs sont en cours pour acheminer à bord du matériel technique, notamment un générateur électrique plus puissant, afin de rétablir l’alimentation des systèmes. Cette étape doit permettre de lever l’ancre et d’organiser le remorquage du Kairos vers un lieu sûr, a indiqué le ministre des Transports.
Le récit de l’attaque, livré par le second capitaine du Kairos, Ma Xianghao, donne les détails de l’incident. Dans un entretien accordé à bTV, il a expliqué que trois vedettes rapides télécommandées s’étaient approchées du navire alors qu’il naviguait près du Bosphore. Deux d’entre elles ont frappé presque simultanément, touchant successivement les flancs tribord et bâbord. L’équipage, qui avait d’abord confondu ces engins avec des bateaux de pêche, n’a compris la menace que trop tard.
À la suite des explosions, un incendie s’est déclaré à bord. Malgré les tentatives pour le maîtriser avec les moyens disponibles, le feu s’est rapidement propagé, obligeant le capitaine à ordonner l’évacuation. Les canots de sauvetage ayant été endommagés par l’impact, certains marins ont dû se jeter à la mer et attendre l’arrivée de navires de passage. L’équipage craignait une nouvelle attaque, un troisième drone étant présent à proximité, mais celui-ci n’a finalement pas frappé, a raconté Ma Xianghao.
Une incertitude qui a quoi inquiéter sur le risque d'une escalade en mer Noire, surtout que le sort du Kairos n'est pas un cas isolé. Un second pétrolier, le Mocha, illustre la persistance de ces pratiques en mer Noire. Construit en 2004 et battant pavillon gambien, ce navire figure sur les listes de sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Selon le site spécialisé Maritime.bg, le Mocha a récemment quitté la zone économique exclusive bulgare pour se repositionner à l’est de Midia, dans les eaux proches de la Turquie, après avoir passé plusieurs semaines au large des côtes bulgares.
Ce déplacement est intervenu dans un contexte de multiplication des attaques ukrainiennes contre la navigation commerciale liée à la Russie. Les analystes de la société de sécurité maritime EOS estiment que Kiev cherche à perturber les exportations pétrolières russes par voie maritime. Quatre navires ont été visés en une semaine, dont plusieurs dans la zone économique exclusive turque, à l’aide de drones de surface et de drones aériens. Pour autant, l’analyse des données satellitaires et des signaux AIS montre que l’impact reste limité et que de nombreux pétroliers poursuivent leurs rotations.

© Getty Images via AFP
Il aura fallu attendre le 10 décembre, que les conditions météorologiques le permettent enfin, pour que les autorités bulgares puissent enfin accéder au Kairos. Depuis près d’une semaine, ce pétrolier endommagé dérivait à faible distance d’Ahtopol, petite ville côtière du sud de la Bulgarie. Touché quelques jours plus tôt par une attaque de drones marins ukrainiens en mer Noire, le navire avait été tracté à la hâte jusqu’aux eaux bulgares avant d’être abandonné près de la frontière par un remorqueur turc. Sous escorte de la police des frontières, des représentants de l’administration maritime bulgare sont montés à bord pour en évaluer l’état, première étape avant un éventuel remorquage vers le port de Bourgas, selon les informations de la chaîne bulgare bTV Novinite.
Long de 280 mètres et large de 50 mètres, le Kairos est équipé d’un héliport et conçu pour le transport de grandes quantités de pétrole. Officiellement, il appartient à la société chinoise Sn. MTS, mais s’inscrirait dans la flotte fantôme russe, utilisée pour contourner les sanctions occidentales. D’après les informations transmises par l’équipage à bTV Novinite, le pétrolier ne transportait pas de cargaison au moment de l’attaque ukrainienne survenue fin novembre.
Les autorités bulgares assurent avoir suivi la progression du Kairos dès son entrée depuis les eaux turques. Bien que son système d’identification ait été désactivé, l’administration maritime affirme que sa trajectoire vers la côte bulgare était claire et régulière. Les tentatives de contact sont restées sans réponse et, en raison d’une houle atteignant 4 à 5 mètres, aucune intervention n’a été possible, a expliqué Grozdan Karadzhov lors d’un briefing au Conseil des ministres, en présence du ministre des Affaires étrangères Georgi Georgiev. Une rencontre avec l’ambassadeur de Turquie à Sofia, Mehmet Uyanik, a eu lieu le 8 décembre afin d’obtenir des explications sur l’arrivée du navire dans les eaux bulgares, rapporte Mediapool.
L’objectif des autorités est désormais d’éloigner le pétrolier. Des préparatifs sont en cours pour acheminer à bord du matériel technique, notamment un générateur électrique plus puissant, afin de rétablir l’alimentation des systèmes. Cette étape doit permettre de lever l’ancre et d’organiser le remorquage du Kairos vers un lieu sûr, a indiqué le ministre des Transports.
Le récit de l’attaque, livré par le second capitaine du Kairos, Ma Xianghao, donne les détails de l’incident. Dans un entretien accordé à bTV, il a expliqué que trois vedettes rapides télécommandées s’étaient approchées du navire alors qu’il naviguait près du Bosphore. Deux d’entre elles ont frappé presque simultanément, touchant successivement les flancs tribord et bâbord. L’équipage, qui avait d’abord confondu ces engins avec des bateaux de pêche, n’a compris la menace que trop tard.
À la suite des explosions, un incendie s’est déclaré à bord. Malgré les tentatives pour le maîtriser avec les moyens disponibles, le feu s’est rapidement propagé, obligeant le capitaine à ordonner l’évacuation. Les canots de sauvetage ayant été endommagés par l’impact, certains marins ont dû se jeter à la mer et attendre l’arrivée de navires de passage. L’équipage craignait une nouvelle attaque, un troisième drone étant présent à proximité, mais celui-ci n’a finalement pas frappé, a raconté Ma Xianghao.
Une incertitude qui a quoi inquiéter sur le risque d'une escalade en mer Noire, surtout que le sort du Kairos n'est pas un cas isolé. Un second pétrolier, le Mocha, illustre la persistance de ces pratiques en mer Noire. Construit en 2004 et battant pavillon gambien, ce navire figure sur les listes de sanctions de l’Union européenne et du Royaume-Uni. Selon le site spécialisé Maritime.bg, le Mocha a récemment quitté la zone économique exclusive bulgare pour se repositionner à l’est de Midia, dans les eaux proches de la Turquie, après avoir passé plusieurs semaines au large des côtes bulgares.
Ce déplacement est intervenu dans un contexte de multiplication des attaques ukrainiennes contre la navigation commerciale liée à la Russie. Les analystes de la société de sécurité maritime EOS estiment que Kiev cherche à perturber les exportations pétrolières russes par voie maritime. Quatre navires ont été visés en une semaine, dont plusieurs dans la zone économique exclusive turque, à l’aide de drones de surface et de drones aériens. Pour autant, l’analyse des données satellitaires et des signaux AIS montre que l’impact reste limité et que de nombreux pétroliers poursuivent leurs rotations.

© Getty Images via AFP

Après avoir bataillé sept sets pour dominer Félix Lebrun en quarts lors des Finales du circuit WTT à Hong Kong, le Japonais Tomokazu Harimoto s'est hissé en finale ce dimanche en dominant, en sept sets encore, le Chinois Lin Shidong (n°2).
Pas abattus par la défaite concédée samedi soir en demi-finales de NBA Cup contre les San Antonio Spurs (109-111), joueurs et entraîneur de l'Oklahoma City Thunder estimaient même que ce deuxième revers de la saison allait beaucoup leur servir pour la suite de l'exercice.