Actualité : Tesla Model Y vs BYD Sealion 7 : BYD a-il déjà dépassé Tesla ?

Double mauvaise nouvelle pour les utilisateurs des premières générations de thermostats connectés Nest Learning : Google vient en effet d’annoncer la fin du support technique associé aux deux premières générations d’appareil, sorties entre 2011 et 2014.
L’échéance est fixée au 25 octobre 2025, date à partir de laquelle les thermostats concernés ne pourront plus recevoir de mise à jour et ne seront officiellement plus pris en charge au sein de l’environnement logiciel de Google. Le thermostat permettra toujours de régler la température, mais les fonctions connectées ne seront plus disponibles, résume l’entreprise.
Elle indique dans le même temps qu’elle arrête la commercialisation de thermostats connectés sur les marchés européens. « Les systèmes de chauffage européens sont uniques et nécessitent des exigences matérielles et logicielles variées, ce qui complique leur adaptation à la diversité des foyers. Par conséquent, nous ne lancerons plus de nouveaux thermostats Nest en Europe », ajoute Google.
Les modèles actuellement commercialisés (Nest Learning Thermostat de troisième génération, lancé en 2015) et Nest Thermostat E (2018) restent disponibles tant que des stocks européens subsistent. « Ces modèles continueront de recevoir des mises à jour de sécurité et vous pourrez les contrôler via les applications Nest et Home ».
Double mauvaise nouvelle pour les utilisateurs des premières générations de thermostats connectés Nest Learning : Google vient en effet d’annoncer la fin du support technique associé aux deux premières générations d’appareil, sorties entre 2011 et 2014.
L’échéance est fixée au 25 octobre 2025, date à partir de laquelle les thermostats concernés ne pourront plus recevoir de mise à jour et ne seront officiellement plus pris en charge au sein de l’environnement logiciel de Google. Le thermostat permettra toujours de régler la température, mais les fonctions connectées ne seront plus disponibles, résume l’entreprise.
Elle indique dans le même temps qu’elle arrête la commercialisation de thermostats connectés sur les marchés européens. « Les systèmes de chauffage européens sont uniques et nécessitent des exigences matérielles et logicielles variées, ce qui complique leur adaptation à la diversité des foyers. Par conséquent, nous ne lancerons plus de nouveaux thermostats Nest en Europe », ajoute Google.
Les modèles actuellement commercialisés (Nest Learning Thermostat de troisième génération, lancé en 2015) et Nest Thermostat E (2018) restent disponibles tant que des stocks européens subsistent. « Ces modèles continueront de recevoir des mises à jour de sécurité et vous pourrez les contrôler via les applications Nest et Home ».
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© Haiyun Jiang for The New York Times
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Spécialisée dans l’achat vente de produits d’occasion et reconditionnés, la chaîne de magasins Easy Cash a alerté cette semaine ses clients d’une fuite de données survenue « sur le poste d’un magasin ».
L’attaque, dont les modalités n’ont pas été précisées, aurait permis la récupération des données personnelles associées à 92 000 clients, ainsi que celles des collaborateurs du magasin. Dans son message aux clients, Easy Cash affirme que les données concernées se limitent à nom, prénom et date de naissance.
« À ce stade, les éléments disponibles ne laissent pas penser que des données bancaires des clients, ou les mots de passe, ou une quelconque information permettant d’accéder aux comptes Easy Cash n’aient été compromises », rassure l’enseigne, qui appelle tout de même à la prudence et conseille à ses clients de modifier leur mot de passe associé à leur compte.
Outre l’information de ses clients, réalisée par SMS, elle indique avoir alerté les autorités compétentes et lancé une« enquête approfondie avec le cabinet OrangeCyberDefense ».
Easy Cash rejoint Indigo, Alain Afflelou, Hertz ou la Mutuelle des motards dans la liste des victimes récentes d’une cyberattaque ayant entraîné la compromission de données personnelles.
L’association noyb a déposé plainte en Autriche à l’encontre d’Ubisoft pour infraction au RGPD. En cause : la connexion à Internet imposée par l’éditeur au lancement de ses jeux vidéo, même si ces derniers n’ont pas de mode en ligne. Le plaignant représenté par noyb affirme avoir constaté plus de 150 connexions à des serveurs externes au cours d’une session de 10 minutes sur le jeu Far Cry Primal.
Célèbre pour son engagement en faveur du respect de la vie privée, l’association noyb pilotée par Max Schrems s’est trouvé une nouvelle cible : le Français Ubisoft. Dans une plainte rendue publique jeudi, elle accuse en effet l’éditeur d’enfreindre les termes du RGPD, en imposant la connexion Internet lors de l’utilisation de jeux solo. Elle estime par ailleurs qu’Ubisoft procède au recueil de données personnelles sans consentement utilisateur ni motif légitime.
La plainte (traduite en français, PDF) décrit les mésaventures d’un plaignant autrichien, confronté à Uplay, le client logiciel d’Ubisoft, pour jouer à Far Cry Primal après l’avoir acheté sur Steam. Il s’agit d’un jeu de tir à la première personne qui ne dispose pas de fonctions multijoueurs en ligne.
Fin septembre 2024, le plaignant initie une prise de contact avec le service client d’Ubisoft, et s’étonne qu’il soit obligatoire de s’identifier au moyen de Uplay pour lancer son jeu. Sur ce point, le service client d’Ubisoft lui répond qu’une connexion Internet est obligatoire au premier lancement du jeu, pour vérifier que l’utilisateur dispose bien de la licence associée. Il rappelle que Uplay peut ensuite fonctionner en mode hors-ligne, si aucune connexion Internet n’est active.
Le plaignant, « qui s’y connaît en technologie » d’après noyb, lance dans le même temps une écoute du trafic réseau associé à Far Cry Primal et constate que son jeu envoie des paquets vers des serveurs distants. Il évoque 150 connexions en l’espace de dix minutes, et identifie Google, Amazon ou Datadog, une entreprise spécialisée dans l’analyse de données à des fins de monitoring.
Sur ce volet, l’utilisateur est renvoyé vers le CLUF, le contrat de licence de l’utilisateur final associé au jeu. Ce dernier stipule effectivement qu’Ubisoft collecte des données personnelles « afin de vous offrir une meilleure expérience de jeu » et utilise « des outils d’analyse tiers pour collecter des informations concernant vos habitudes de jeu et l’utilisation du produit par vous et d’autres utilisateurs ».
Parmi ces données figureraient notamment des « informations de localisation, date et temps passé sur le produit, scores du jeu, métriques et statistiques du jeu, utilisation des fonctionnalités, taux de conversion publicitaire, taux de monétisation, historique des achats et autres informations similaires », d’après le CLUF cité par la plainte.
« Le problème, c’est que le plaignant n’a jamais consenti à ce traitement. Conformément à l’article 6(1) RGPD, cela signifie que le traitement n’est légal que s’il est nécessaire – ce qui n’est pas le cas pour le plaignant », estime noyb.
Pour l’association, l’acte d’achat réalisé via Steam suffit à confirmer la propriété du jeu. Et si Ubisoft permet de jouer à Far Cry hors connexion, c’est bien que « le traitement de toutes les données à caractère personnel dans le cadre de la configuration standard n’est pas réellement nécessaire », souligne-t-elle.
« Si Ubisoft a besoin de données pour améliorer un jeu, il lui suffit de demander le consentement des utilisateurs. La société peut également demander aux joueurs s’ils souhaitent envoyer des rapports de bogues individuels à ses serveurs », explique-t-elle encore.
La plainte réclame de ce fait à l’Autorité de protection des données compétente l’ouverture d’une enquête. Dans la mesure où Ubisoft est une société française, c’est donc a priori à la CNIL que reviendra la responsabilité de ce dossier. Elle demande également à cette même autorité de prononcer une amende administrative dissuasive, qu’elle estime pouvoir atteindre 92 millions d’euros, sur la base des 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel d’Ubisoft.
Contacté par l’AFP, l’éditeur a réaffirmé jeudi que ses jeux solos pouvaient être pratiqués hors ligne. En cas de connexion, les données seraient « utilisées pour améliorer les performances du jeu ».
There are a plethora of Roblox experiences that offer exclusive game codes to reward dedicated players. We've seen codes that give you everything from free skins to limited-time rewards in seasonal events to extra boosts in-game — whether that's a double XP potion or additional coins.
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This is our most recent and up to date list of code articles for popular Roblox experiences. On each page, you'll find information of when the page was last updated with codes, what the new and working codes are for each game, as well as any expired ones so you can test them for yourself.
We've also got helpful overviews of each game — so you might just find your new favorite among the list — as well as troubleshooting guidance in case you find a code isn't working.
Lauren Harper is an Associate Guides Editor. She loves a variety of games but is especially fond of puzzles, horrors, and point-and-click adventures.
Le nouveau CEO d’Intel a confirmé jeudi la mise en œuvre d’un profond plan de restructuration de l’entreprise, sans confirmer le nombre de départs envisagé. Il affiche l’ambition de réduire les dépenses opérationnelles d’1 milliard de dollars par an, prône une culture d’entreprise centrée sur l’IA, et estime que l’avènement du procédé de gravure 18A permettra au groupe de renouer avec d’excellents niveaux de marge, pour ses propres puces comme pour le compte de clients tiers…
« Nous devons rester focalisés comme des lasers sur l’exécution », a martelé Lip-Bu Tan jeudi soir, lors de la présentation aux analystes des résultats financiers d’Intel pour le premier trimestre. « Laser-focused », l’expression est revenue cinq fois dans la bouche du nouveau CEO du groupe. Elle figure également noir sur blanc dans le courrier interne, envoyé jeudi aux équipes d’Intel, qui pose les bases d’une restructuration de grande ampleur.
Cinq semaines après sa prise de fonction, le nouveau CEO d’Intel lance donc officiellement les grands chantiers. Avec, à la clé, une « remise à plat » annoncée de l’organisation d’Intel, motivée par deux objectifs : alléger la structure de décision, et réduire les coûts de fonctionnement.
« On nous considère comme trop lents, trop complexes et trop ancrés dans nos habitudes – et nous devons changer », déclare Lip-Bu Tan, qui affirme avoir déjà supprimé une couche de management intermédiaire au sommet de l’entreprise, en reprenant en direct la gestion des principales directions.
« De nombreuses équipes comptent huit niveaux hiérarchiques ou plus, ce qui crée une bureaucratie inutile et ralentit notre travail. J’ai demandé aux équipes de reconsidérer leurs organisations respectives, en mettant l’accent sur la suppression de ces niveaux hiérarchiques, l’augmentation des responsabilités et la responsabilisation des meilleurs éléments », écrit encore le CEO.
Le mouvement engagé s’accompagnera de coupes franches dans les effectifs, sensibles dès le deuxième trimestre et pendant plusieurs mois, prévient-il encore. Aucun chiffre n’est confirmé, mais d’après Bloomberg, le plan envisagerait de licencier plus de 20 % des effectifs du groupe, soit aux alentours de 20 000 personnes.
Outre la modernisation des processus internes, Lip-Bu Tan annonce par ailleurs une politique de retour au bureau, qui imposera aux salariés d’Intel quatre jours de présence sur site, contre trois précédemment, à compter du mois de septembre. « Ce sera difficile. Des décisions douloureuses seront nécessaires. Mais nous les prendrons, conscients que c’est la clé pour mieux servir nos clients, tout en construisant un nouvel Intel pour l’avenir », conclut le CEO.
En termes financiers, la restructuration engagée par Lip-Bu Tan doit, selon l’entreprise, permettre de réviser à la baisse ses dépenses de fonctionnement pour 2025 à 17 milliards de dollars (contre 17,5 milliards envisagés suite au précédent plan mis en œuvre à partir d’août 2024 par Pat Gelsinger), puis 16 milliards de dollars en 2026. Intel revoit dans le même temps ses dépenses d’investissement, qui passent de 20 milliards à 18 milliards de dollars pour 2025.
Ces mesures d’économie, associées aux cessions engagées du côté d’Altera (vendu pour 51 % à Silver Lake Capital) et des activités mémoire flash NAND (le second volet de la vente à SK Hynix, initiée en 2020, a été bouclé en mars), sont censées permettre à Intel de retrouver la voie de la rentabilité.
Le premier trimestre 2025 se révèle à ce niveau relativement décevant : Intel a fait état jeudi d’un chiffre d’affaires de 12,7 milliards de dollars sur la période (stable sur un an), assorti d’une marge brute en diminution (36,9 % contre 41 %) et d’un résultat légèrement négatif, avec une perte de l’ordre de 800 millions de dollars. Hors éléments exceptionnels, le groupe parvient tout de même à afficher un bénéfice par action de 0,13 dollar, légèrement supérieur aux attentes.
Les résultats s’accompagnent de prévisions prudentes pour le deuxième trimestre. Elles envisagent une marge toujours en baisse, un résultat négatif et un chiffre d’affaires stable sur un an. C’est, d’après Lip-Bu Tan, à partir de la deuxième moitié de l’année que la situation devrait s’améliorer.
Le deuxième semestre devrait en effet coïncider avec la montée en cadence du procédé de fabrication Intel 18A, suivie du lancement des puces Panther Lake qui devraient, selon David Zinsner, directeur financier d’Intel, offrir des marges supérieures à celles des processeurs Lunar Lake (Core Ultra 200V). L’entreprise a d’ailleurs renouvelé jeudi son objectif, déjà affirmé par Gelsinger en 2024, de rapatrier 70 % de la production de Panther Lake dans ses propres usines, en Intel 18A.
La firme de Santa Clara affiche enfin ses ambitions en matière d’intelligence artificielle, segment sur lequel elle accuse un retard significatif, à la fois face à NVIDIA ou AMD, mais aussi face aux solutions plus spécialisées développées en interne par les géants du secteur. « Nous devons repenser notre stratégie IA avec un focus sur les secteurs émergents du domaine (…) Notre objectif sera d’utiliser notre vision intégrée du système et de la plate-forme pour développer des solutions d’IA complètes qui permettent une plus grande précision, une meilleure efficacité énergétique et une meilleure sécurité à nos clients entreprises », déclare Lip-Bu Tan.
Bercy a publié mardi le premier contrat stratégique de la filière « logiciels et solutions numériques de confiance ». Le texte, qui signe l’inscription officielle du numérique au sein de la stratégie industrielle nationale, ambitionne de faire émerger des leviers pour structurer la filière française du numérique de confiance et garantir son développement. Il promet notamment de faciliter l’accès à la commande publique et privée.
Il fallait bien trois ministres, les principales fédérations du secteur et un aréopage d’entrepreneurs réunis à Bercy pour célébrer, mardi 22 avril, la signature du premier contrat de filière stratégique dédié au « numérique de confiance ». Ce dernier s’entend comme l’ensemble « des éditeurs de logiciels et fournisseurs d’outils, de produits et de services numérique », hors ESN et entreprises de conseil.
Le contrat en question, qui porte sur la période 2025 - 2028, décline cinq grands projets structurants, eux-mêmes déclinés en un total de 28 propositions. L’ensemble formalise les engagements respectifs du public et du privé pour renforcer, développer et pérenniser la filière française.
Le temps du politique n’est pas toujours calé sur celui des entreprises du numérique. « Le 12 septembre 2022, le Gouvernement avait indiqué sa volonté d’instaurer un comité stratégique de filière sur le numérique de confiance », rappellent ainsi les représentants de l’État dans un communiqué.
Il aura donc fallu plus de deux ans pour installer le comité stratégique de filière ad hoc, piloté par Michel Paulin, ancien directeur général d’OVHcloud, puis mener la longue phase de concertation préalable.
« Avec une croissance de plus de 10 % par an, qui augmente d’année en année, c’est l’une des filières les plus dynamiques de l’industrie française », fait valoir Michel Paulin en introduction du document (PDF). Avec 23,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé en 2023 selon l’association professionnelle Numeum, elle pèse toutefois bien peu au regard de ce que représentent des marchés mondiaux tels que l’IA ou le quantique.
La structuration du secteur en filière – au sens stratégique du terme – s’imposerait ainsi comme une nécessité « plus prégnante que jamais », de façon à « garantir sa consolidation et son développement ».
Comment y parvenir ? Le contrat de filière identifie cinq projets structurants, autour desquels acteurs publics et secteur privé sont censés converger. Le premier concerne la dynamique de filière, avec le renforcement des infrastructures et le développement de l’offre, logicielle ou services. Le deuxième s’attache à la formation, avec l’ambition de soutenir l’avènement d’une offre en adéquation avec les besoins, actuels et futurs en matière d’emploi.
Le troisième projet touche à la réglementation. Il s’agit ici d’ « harmoniser, rationaliser et simplifier l’accès aux certifications et labels de confiance tout en garantissant des standards élevés pour la définition des données sensibles ». Enfin, le contrat met en exergue deux leviers commerciaux. D’abord, le développement du marché via un accès facilité à la commande, publique comme privée. Ensuite, la promotion de la croissance internationale du secteur, avec le soutien des offres à l’export et des mécanismes d’accompagnement dédié.
À première vue, un plan de bataille classique, dont les grandes lignes se retrouvent d’ailleurs dans la plupart des contrats des 19 autres comités stratégiques de filière labellisés par le Conseil national de l’industrie.
Les 28 propositions listées se veulent nettement plus opérationnelles. Pour chacune, un ordre de mission, une proposition de moyens à mettre en œuvre, quelques contributeurs clés comme chef de file et une série de livrables attendus.
Jamespot, qui s’indignait fin mars que l’Éducation nationale s’équipe en solutions Microsoft, est par exemple contributeur clé de la proposition 3, qui vise à « construire un bouquet de solutions collaboratives de confiance accessible avec un identifiant et un portail unique ».
De la même façon, Atos, Quandela (au conseil d’administration duquel siège Michel Paulin), Alice & Bob et Qobly sont missionnés sur l’élaboration d’une feuille de route sur « la structuration et l’intégration du secteur des fournisseurs de logiciels de calcul quantique ».
L’actualité récente liée aux choix de l’Éducation nationale, puis de l’École Polytechnique, de souscrire à Microsoft 365 plutôt que des offres souveraines, souligne le caractère à la fois sensible et primordial de la commande publique. Elle est d’ailleurs identifiée par les auteurs du contrat comme l’un des facteurs clés de succès des grands acteurs internationaux du numérique.
« Il faut penser une politique nationale de la souveraineté et de la confiance dans la commande publique. C’est une problématique d’ordre régalien », estiment à ce niveau les membres de la filière, après avoir rappelé l’absence quasi générale de critères liés à la question dans les appels d’offre publics. Sur le sujet, ils appellent ainsi à « une vigilance renforcée du Gouvernement ».
Côté État, la conviction s’incarne symboliquement par la présence de trois des ministres directement concernés : Philippe Baptiste, pour l’Enseignement supérieur et de la Recherche ; Marc Ferracci, ministre chargé de l’Industrie et de l’Énergie ; et Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique.
« La souveraineté, c’est notre capacité en tant que Nation à choisir notre destin. La reconquête industrielle est un élément clé pour maintenir cette capacité essentielle. Ma collègue Clara Chappaz ne me contredira pas si j’indique que cette reconquête ne se fera pas sans le numérique ni sans un numérique de confiance. L’État sera donc là pour accompagner la filière logiciels et solutions numériques de confiance, parce qu’elle est un atout. Il en attendra bien sûr en échange la plus grande mobilisation », a notamment déclaré Marc Ferracci.